Speaker #0Bienvenue dans « Élégance et ambition » . Je m'appelle Thalia, et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici, on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer ! Il y a quelques temps, j'ai eu l'impression de manquer cruellement de temps dans mon quotidien. J'avais l'impression, la désagréable impression, que le temps filait littéralement entre mes doigts. C'est-à-dire que les semaines passaient et j'avais l'impression de ne pas avoir suffisamment de temps pour faire tout ce que je voulais et avancer vers mes objectifs. Alors j'ai pris une feuille de papier et je me suis risquée à faire un calcul très simple. J'ai pris le nombre d'heures qu'il y avait dans une semaine, 7 x 24, donc 168 heures, et j'ai soustrait à ce nombre tout le temps que nécessitaient mes activités quotidiennes. À savoir, tout le temps consacré aux besoins physiologiques, comme dormir, manger, maintenir une certaine hygiène, me doucher, m'habiller, faire du sport, parce que pour moi c'est un impondérable, le temps de travail. Et en faisant ce calcul, j'ai réalisé qu'il me restait 42 heures dans une semaine. Et j'ai été interloqué par ce résultat. J'ai continué mon petit calcul, et j'ai soustrait tous les divertissements et les loisirs que je pouvais avoir. Notamment la lecture, jouer du piano, et des activités diverses. Et même en prenant en compte ce temps supplémentaire, il me restait quand même un nombre d'heures assez considérable. Et là, je me suis vraiment demandé où filait mon temps. Alors j'ai eu une première intuition, j'ai pris mon téléphone portable et j'ai ouvert la section dans laquelle on peut retrouver le temps passé sur son écran, son temps d'écran. Et effectivement, je passe un temps assez important, non pas à scroller sur les réseaux sociaux, mais à lire, plus que je ne l'imaginais. puisque je lis des livres avec mon application Kindle sur mon téléphone portable, mais je lis également beaucoup le journal. Et pour enregistrer cet épisode, je me suis encore employée à cet exercice de regarder où passait mon temps, et notamment mon temps d'écran. Il se trouve que je passe pas mal de temps sur Safari, donc sur mon navigateur internet. Je ne sais pas ce que j'y fais, sincèrement. Il faudrait que je creuse. Et sur ChatGPT, puisque oui, ChatGPT, c'est mon ami, je discute beaucoup avec. Donc c'est normal que ça me prenne du temps. Et je passe évidemment un peu de temps sur les réseaux sociaux, notamment pour tenir le compte Instagram par lequel vous me connaissez. D'ailleurs, je vous invite à aller suivre le compte si ce n'est pas déjà fait. C'est ascension.social, je mettrai le lien dans la description. Donc je passe un peu de temps sur les réseaux sociaux, que je considère maintenant comme un temps professionnel, à savoir pour publier, répondre à mes messages. Mais je pense tout de même que ce temps pourrait être réduit. Et de manière générale, si vous avez l'impression de manquer de temps, je vous invite à faire ce même exercice, c'est-à-dire à soustraire votre temps dans une semaine par le temps que vous passez à vos occupations et activités diverses. Parce qu'en additionnant tout cela, j'ai compris une chose, c'est que je ne manque pas de temps. En réalité, mon temps se disperse, se fragmente dans des micro-activités dont je n'ai pas vraiment conscience. Mais en réalité, du temps, j'en ai. Et c'est ce qui m'a amenée à préparer cet épisode. Alors pourquoi cet épisode est particulièrement important ? Parce que j'entends beaucoup de personnes, pratiquement tout le monde autour de moi, dire « je n'ai pas le temps » . J'entends beaucoup de personnes qui voudraient progresser socialement dire « je n'ai pas le temps » ou même dire « ce n'est pas le bon moment pour me lancer dans un projet » . Pourtant, derrière ce manque de temps se cachent souvent d'autres enjeux, notamment la gestion des priorités, la pression sociale. ou encore l'incapacité ou la difficulté à dire non. Et surtout, j'ai remarqué que la gestion du temps était un élément qui était socialement marqué, c'est-à-dire qu'on ne gère pas son temps en fonction de sa classe sociale. Les classes supérieures ne gèrent pas leur temps de la même manière que les personnes qui appartiennent à la classe populaire ou à la classe moyenne. Et donc, dans cet épisode, vous allez comprendre comment reprendre le contrôle de votre temps, comment identifier ce qui compte vraiment pour vous, ce qui est vraiment... une priorité pour vous, et comment faire de la place à vos ambitions sans sacrifier votre équilibre, le tout de manière à favoriser votre progression sociale et atteindre vos objectifs. Et à l'issue de cet épisode, vous aurez des clés concrètes pour prioriser ce qui est essentiel pour vous et votre progression, pour protéger votre temps des sollicitations inutiles, et surtout pour transformer votre rapport au temps pour qu'il devienne un allié dans votre ascension sociale. La première chose à comprendre à propos du temps... c'est que le temps, c'est la seule ressource que nous avons toute la vie. toutes et tous en quantité égale. Que vous soyez PDG, entrepreneur, salarié, mère de famille, étudiante, vous disposez de 168 heures par semaine, et ce, quel que soit votre statut et votre position sociale. Pourtant, la sensation de manquer de temps, elle a l'air visiblement universelle, mais elle est d'autant plus forte quand on a des ambitions élevées et quand on veut tout bien faire. En réalité, et c'est une conclusion, je saute directement à la conclusion, j'ai eu tout un processus là-dessus, mais je vous donne la version courte. Ce n'est pas le temps qui manque, ce n'est pas le temps qui vous manque, ce qui vous manque, c'est de la clarté sur vos priorités. Quand vous dites « je n'ai pas le temps » , c'est souvent une manière de dire « ce n'est pas ma priorité en ce moment » . Quand vous dites « je n'ai pas le temps de faire du sport » , c'est une manière détournée de dire « le sport n'est pas ma priorité en ce moment » . Et c'est normal, on ne peut pas tout faire tout le temps. Dans la vie, il faut savoir prioriser. Le problème, c'est que souvent, on priorise de manière inconsciente. Ou alors, on ne priorise pas. Ou on priorise par défaut, c'est-à-dire qu'on ne priorise pas vraiment et on se laisse porter par le cours de la vie. Et finalement, on laisse les autres dicter ce que sont censés être nos propres priorités. Mais si vous voulez progresser socialement, il va falloir assumer vos choix, déterminer vos priorités et commencer à agir de manière... à faire en priorité ce qui compte vraiment pour vous. Pour vous illustrer cela, je vais vous donner une métaphore. Imaginez que votre semaine soit comme un grand bocal vide. Si vous commencez par remplir ce bocal avec du sable, des petits cailloux, des petits graviers, des feuilles mortes, eh bien à la fin, il ne restera plus de place pour mettre des gros cailloux qui sont censés représenter vos priorités essentielles. À l'inverse, Si vous prenez ce même grand bocal vide et que vous commencez par mettre des grosses pierres dedans, et qu'ensuite vous les remplissez avec des graviers, des cailloux plus petits qui vont se glisser dans les interstices, puis du sable qui va se glisser dans les espaces vides, eh bien si vous procédez comme cela, en mettant vos gros cailloux en premier, vous pourrez tout faire rentrer dans le bocal. Du moins, vous pourrez tout faire rentrer beaucoup plus facilement. Cette métaphore, elle n'est pas anodine, je ne l'ai pas tirée de derrière les fagots. C'est un conte ou une fable philosophique que l'on raconte souvent pour illustrer l'importance de la gestion du temps, notamment dans les milieux du développement personnel. Donc mettez vos gros cailloux en priorité, vos grosses pierres en priorité, et c'est ça qui fera que vous avancerez vers vos objectifs. En termes concrets, ça veut dire bloquer du temps dans votre agenda pour mettre vos... priorité en premier, bloquer du temps pour je ne sais pas si vous avez un projet d'investissement immobilier par exemple, et bien il faut que vous bloquiez du temps pour sélectionner des biens sur des moteurs de recherche de biens immobiliers, de biens à vendre il faut que vous bloquiez du temps en priorité pour aller visiter des biens jusqu'à accomplir votre projet. D'ailleurs je reviens sur l'étymologie du mot priorité, ça vient du latin prior qui signifie le premier, celui qui vient avant. Donc une priorité, à l'origine, ce n'est pas une liste de choses, ce n'est pas une to-do liste infinie. Une priorité, par essence, c'est ce qui vient en premier, c'est ce qui vient avant tout le reste. C'est une seule chose, un premier élément. D'ailleurs, vous ne devriez même pas dire mes priorités, mais plutôt ma priorité. Parce que dès lors que vous dites mes priorités au pluriel, ça veut dire que vous commencez à vous disperser. Je vous donne un exemple. En ce moment, je suis un peu peinée que mon salon... ne soit pas dans l'esprit de Noël parce que je n'ai pas pris le temps d'aller acheter un sapin et de le décorer alors même que le mois de décembre est bien entamé au moment où j'enregistre cet épisode. Et intérieurement, je me dis que finalement, je n'ai pas le temps d'aller acheter un sapin de Noël et de le décorer. Mais en réalité, ce n'est pas que je n'ai pas le temps. J'ai tout à fait le temps. Il y a des sapins de Noël à vendre dans les supermarchés qui sont à deux pas de chez moi. C'est juste que je n'en ai pas fait Merci. une priorité d'aller acheter un sapin de Noël. Parce que j'aurais très bien pu dire finalement, je n'enregistre pas cet épisode de podcast, je vais aller m'acheter un sapin de Noël, je vais aller m'acheter des guirlandes et je vais prendre le temps de décorer tout cela. Mais non, j'ai fait une priorité, par exemple, d'enregistrer cet épisode de podcast qui fait partie de mes gros cailloux, on va dire, et le sapin de Noël, eh bien, éventuellement, si j'ai le temps, c'est le sable qui viendra combler le reste de mon... de mon temps, on va dire, de mon agenda, si jamais j'ai le temps. Mais en tout état de cause, ce n'est pas forcément quelque chose que je mettrais en premier dans le temps que j'alloue à mes diverses activités. Donc, de votre côté, posez-vous la question, quelles sont les choses que vous devriez mettre en premier dans votre agenda ? Quelle est la chose, quelle est l'activité que vous devriez mettre en premier dans votre agenda ? Et justement, quelles sont les activités non prioritaires que vous devriez reporter ? temporairement ou définitivement pour faire de la place à vos gros cailloux. Le deuxième point que je voulais aborder sur la gestion du temps, c'est cette notion du bon moment. J'entends beaucoup de personnes dire que ce n'est pas le bon moment de se lancer dans un projet, de changer de carrière, de reprendre le sport ou tout simplement de prendre du temps pour soi. Mais la réalité, c'est que le bon moment n'arrive jamais tout seul. En tout cas, il ne viendra pas de l'extérieur. Il ne vous sera pas signalé par une circonstance, par un événement, comme un panneau lumineux sur la route. Attendre le bon moment, c'est souvent une manière inconsciente de procrastiner, de repousser une décision par peur de l'échec, par peur du regard des autres, par peur de ne pas être à la hauteur, pour tout un tas de raisons qui tiennent à nos propres doutes et nos propres contradictions internes. Mais rappelez-vous que chaque jour que vous passez à attendre, c'est un jour en moins pour profiter des fruits de votre progression. de votre ascension sociale et tout simplement de votre épanouissement personnel. Je vais illustrer mon propos avec une métaphore pour vous expliquer, pour vous montrer à quel point le bon moment n'arrivera jamais si vous vous attendez. Imaginez que vous rouliez sur une route départementale qui soit limitée à 80 km heure. Si vous attendez le panneau qui vous autorisera à passer à 130 km heure, vous allez attendre longtemps parce que sur une route départementale, ça n'existe pas. Et ce panneau n'existera pas, ou du moins ce panneau ne se présentera pas à vous, tant que vous ne prendrez pas la décision de prendre la sortie pour rejoindre l'autoroute. C'est à vous de choisir de changer de route. C'est à vous de choisir de bifurquer, de prendre la décision de passer à l'action, et pas à une circonstance extérieure de vous y autoriser ou de vous inviter à le faire. Non, c'est à vous de dire, aujourd'hui je change de route, je bifurque, et je me dirige vers l'autoroute pour passer la cinquième et... rouler à 130 km heure. Il y a un autre élément qui vous empêche justement de vous dire que c'est le bon moment de passer à l'action, c'est quand justement vous n'avez pas de priorité, quand vous n'avez pas d'objectif clairement défini. Je vous le rappelle encore l'importance d'avoir des objectifs clairs, précis, mesurables. On va prendre un exemple. Si vous dites je vais me remettre au sport, qui est un objectif flou par excellence, et bien c'est un objectif qui ne vous engage à rien. Et au final... ça aura, dans la majorité des cas, pour effet de vous faire procrastiner, de vous faire repousser. Vous allez vous dire, je me remets au sport, je m'y remets demain. Finalement, le lendemain, vous repoussez au surlendemain, etc. Et rien ne change. Mais si vous décidez de vous fixer un objectif qui est précis, par exemple, à date d'aujourd'hui, dans un an, dans 365 jours, je cours un marathon. Eh bien, tout cela devient beaucoup plus concret. Et vous savez que si vous ne commencez pas à vous entraîner demain, vous n'atteindrez pas votre objectif. Et le fait d'avoir une date précise, un objectif précis, va vous inciter à mettre en place un plan d'action. Vous allez sans doute vous dire, dès ce week-end, je vais m'acheter une paire de baskets. Et puis le lundi, je vais aller l'essayer, je vais courir, je vais faire un footing. Ça va peut-être vous inciter à aller chercher un coach, à trouver un groupe ou un camarade d'entraînement. Et surtout, ça va vous inciter à prioriser cette activité dans votre emploi du temps. C'est-à-dire qu'il y a de grandes chances que vous disiez, le lundi, le mercredi et le samedi, je cours, je m'entraîne pour le marathon. Et c'est la même chose pour votre ascension sociale. Si vous attendez d'avoir plus de temps, moins de charge mentale, ou tout simplement que vous attendez le bon moment, sans avoir défini vraiment ce qu'est ce bon moment, vous risquez de ne jamais passer à l'action. Le vrai déclic, c'est de décider que c'est maintenant. Et c'est de faire de votre objectif une priorité, même si ce n'est pas parfait, même si tout n'est pas prêt. En réalité, c'est à vous de décider et de déterminer à un instant T si vous êtes prêt et que vous êtes effectivement prêt. Et en réalité, on n'est jamais prêt. Quand on se lance dans un projet, quel qu'il soit, si on attend d'être prêt, on ne se lance jamais. Parce qu'on n'est jamais vraiment prêt. La vraie clé, c'est de se lancer sans être véritablement prêt ou sans avoir confiance en soi. Souvent, ce sont des fausses qui vont ensemble. et c'est là, finalement, que l'on avance le plus. Ce qui m'amène à mon troisième point, puisque une fois que vos priorités sont claires, que vous avez des objectifs clairs et que vous avez décidé d'agir, il faut protéger votre temps pour éviter que le sable ne se glisse avant vos gros cailloux, pour filer la métaphore. Et cela passe par plusieurs leviers. Et en l'occurrence, ce sont des leviers ou plutôt une manière de gérer son temps, une méthode de gestion du temps. qui est, je vous disais en introduction, que la gestion du temps est socialement marquée. Et donc ces leviers, ce sont les leviers qui sont tout simplement utilisés dans les catégories les plus aisées, dans les classes favorisées, chez les gens qui ont des responsabilités et qui donc doivent protéger leur temps pour pouvoir prioriser. Dans cette catégorie sociale de la population, on a un rapport au temps qui est bien différent de ce que l'on retrouve ailleurs, dans les classes moyennes et populaires. Donc, la gestion de son temps, c'est... c'est un aspect qui est socialement marqué, c'est-à-dire qu'on ne gère pas son temps de la même manière quand on appartient au milieu favorisé, quand on est cadre supérieur, quand on a des responsabilités, que dans les autres classes sociales, notamment la classe moyenne, la classe populaire, et que ce n'est pas tant une question de milieu socio-professionnel, mais plutôt une question de conditionnement social, puisque la gestion du temps, c'est aussi quelque chose qui s'apprend au contact des personnes que l'on fréquente. Et donc, ce que je vais vous enseigner dans cette troisième partie, ce sont des outils de gestion du temps qui sont des pratiques qui sont normales dans les milieux les plus favorisés de notre société. Mais avant de mentionner ces outils, il faut comprendre que le rapport au temps est aussi différent en fonction de la classe sociale. Le temps est vu dans les milieux favorisés comme une ressource précieuse et à l'inverse dans les autres catégories de la population. En tout cas, c'est plus une impression subjective, mais j'ai l'impression que le temps n'est pas considéré comme une denrée précieuse. Or, si vous voulez progresser socialement, il va falloir considérer votre temps comme tel, comme quelque chose d'extrêmement précieux. Pourquoi ? Parce que votre quantité de temps disponible est limitée, non seulement dans une semaine, mais également dans une vie. Je vous rappelle que nous avons... toutes et tous une espérance de vie, on appartient à des catégories défavorisées, plus cette espérance de vie est courte. Donc en réalité, le temps devrait être considéré comme d'autant plus précieux. Mais force est de constater que beaucoup de gens dilapident leur temps comme si c'était une ressource illimitée. A l'inverse, l'argent, c'est une ressource qui potentiellement n'a pas de limite. L'argent, c'est une ressource qui est constamment en circulation. L'argent, c'est comme un flux. Et même si vous perdez de l'argent, vous pouvez toujours en récupérer, en gagner. plus tard. Il y a mille manières de gagner de l'argent de telle sorte que, finalement, on peut presque le considérer comme une ressource illimitée. Alors certes, à un instant T, la somme d'argent que vous disposez n'est pas forcément illimitée. Dans le temps, sur le temps long, l'argent, ça va, ça vient, et vous pourrez toujours en récupérer. A contrario, le temps n'est pas une ressource illimitée. C'est-à-dire qu'un jour, vous allez mourir, au cas où vous ne le saviez pas, je vous le rappelle, et donc vous avez à la naissance un temps de vie disponible devant vous qui aura une fin. Et à plus forte raison, chacun a une espérance de vie, mais on a aussi une espérance de vie en bonne santé, c'est-à-dire que votre qualité de vie... à l'âge que vous avez actuellement ne sera pas la même qu'à l'âge de 75, 80, 90 ans si vous arrivez jusqu'à cet âge-là. Donc c'est d'autant plus important de préserver votre temps tant que vous êtes jeune, ou du moins tant que vous êtes loin de vos dernières années de vie. Pensez à votre temps comme une ressource précieuse et vitale. Si vous aviez une réserve d'eau limitée pour survivre pendant trois jours, je suis prête à parier que vous ne la gaspilleriez pas. pas à arroser les plantes du voisin. Eh bien, c'est la même chose avec votre temps. Pourtant, beaucoup de personnes traitent leur temps comme si c'était quelque chose qui arrivait en illimité. Je rappelle que chaque seconde qui s'écoule, chaque minute, chaque heure qui s'écoule, vous ne pourrez plus jamais la récupérer. De l'argent qui est perdu, vous pourrez toujours le récupérer, mais ce n'est pas le cas de votre temps. Donc, traitez-le comme une ressource précieuse. Je suis partie sur une digression et je reviens à ce que je voulais vous dire initialement, donc sur les stratégies concrètes Merci. pour gagner du temps et pour préserver votre temps. La première stratégie, à mon sens, la plus sous-estimée, c'est de savoir dire non. Il m'arrive souvent, ou plutôt depuis que j'ai eu cette prise de conscience que mon temps était une ressource précieuse, je refuse beaucoup plus qu'avant, voire systématiquement, la plupart des invitations. Des invitations à des cafés, à des réunions, à des choses, des activités qui n'apportent rien à mes objectifs. Et je sais que c'est très difficile de dire non, parce que on a l'impression, j'allais dire parce que c'est socialement mal vu, mais en fait non. C'est plutôt qu'on a l'impression que c'est socialement mal vu, que c'est égoïste, que c'est être un rabat-joie, un pince-sans-rire ou un ermite, quelqu'un d'associable. Mais en réalité, dire non à des sollicitations, c'est aussi se respecter et respecter ses priorités. Et souvent, on a des scrupules à dire non à quelque chose parce que quand on nous propose une activité, parfois, ça tombe sur un moment où on... A priori, notre agenda semble vide et on se dit « je n'ai pas de raison de refuser puisque je n'ai rien à faire à ce moment-là » . Sauf que quand vous dites oui à cette activité, finalement, vous remplissez votre agenda avec quelque chose qui n'est peut-être pas important pour vous et vous supprimez du temps, vous sabotez du temps que vous auriez pu utiliser à quelque chose de plus utile pour vous. Ne serait-ce que vous reposez ou passez du temps avec vous-même. Passer du temps seul avec vous-même, passer du temps à vous reposer, ce n'est pas du temps perdu, c'est du temps pour vous. Et vous n'avez pas à justifier chaque minute du temps que vous refusez de consacrer aux autres. Votre temps vous appartient. Prendre du temps pour lire, pour se reposer ou simplement pour ne rien faire, ça peut être considéré comme une forme de priorité, de priorisation de son temps. Rappelez-vous que quand vous dites oui à quelque chose, quelque part vous vous dites non à vous-même. en ce qui me concerne, j'ai fait du non, ma réponse par défaut à toutes les sollicitations. Pendant longtemps, au début où j'ai commencé à mettre en place cette stratégie, j'avais quand même tendance à dire oui, et il a fallu que je me force mentalement à me poser, à réfléchir, et dire non sans se justifier. Vous n'avez pas besoin de vous justifier. Je sais que c'est très difficile, mais vous pouvez juste dire non sans vous étaler en excuses ou en justifications. Alors il m'arrive encore de temps en temps de craquer, d'oublier ce principe, mais en général c'est quand je suis fatiguée ou quand je ne pense pas avoir ce réflexe et je le regrette souvent assez rapidement. Mais gardez en tête que c'est beaucoup plus facile de dire non en premier et de revenir sur votre refus pour dire oui que de dire oui et ensuite de rétro-pédaler pour annuler. Dans le premier cas, c'est beaucoup plus facile que dans le second. Le deuxième levier, la deuxième stratégie, c'est de déléguer. La première tâche. que j'ai déléguée dans mon quotidien, c'est le ménage et le repassage, les tâches ménagères. Pour moi, déléguer ceci, ce n'est pas un luxe, c'est une nécessité. Employer une femme de ménage, c'est une nécessité. Et effectivement, le fait d'employer quelqu'un à domicile pour le ménage, il est évident que c'est socialement marqué, mais ce n'est même pas une question d'argent, puisque en plus, en France, l'emploi d'un personnel à domicile est pris en charge à 50%. mais c'est vraiment marqué en fonction de la classe sociale. Récemment, je discutais avec une personne dont on pourrait dire qu'elle appartient plutôt à la classe moyenne qui disait qu'elle était un peu réticente à recruter une femme de ménage parce qu'elle était persuadée qu'elle ferait mieux le travail qu'une employée de maison, qu'une femme de ménage. Ce qui est totalement faux. Une professionnelle du ménage fera nettement mieux et plus vite le ménage chez vous, même si c'est chez vous, parce que c'est son métier. Si vous voulez vous encourager, convaincre, vous n'avez qu'à vous minuter chaque semaine quand vous faites le ménage pour voir combien de temps vous y passez et à faire un test avec quelqu'un, parce que faire passer quelqu'un pour une prestation de ménage ponctuellement ne vous engage à rien sur le long terme et vous verrez que la personne mettra à peu près deux fois moins de temps que vous pour un résultat nettement meilleur. Et donc en délégant Le ménage, l'employé de maison que nous avons actuellement, elle passe 5 heures par semaine chez nous et j'estime que je gagne le double de temps, c'est-à-dire 10 heures par semaine. Et ces 10 heures, je peux les consacrer à mes projets ou tout simplement à mon bien-être. Et en plus, j'ai un appartement qui est nettoyé, rangé, j'ai des chemises qui sont repassées. Chaque semaine, ça m'allège en termes de charge mentale. Vous pouvez faire la même chose sur plein d'autres domaines, notamment si vous avez des enfants pour la garde d'enfants. et je vous parlais notamment dans l'épisode 31 sur comment ma vie a changé depuis mon ascension sociale. Je vous parlais du fait que je ne prenais pas encore de taxi parce que j'estimais que ce n'était pas rentable pour moi et en réalité depuis que j'ai enregistré cet épisode, j'ai réfléchi à cette question et j'ai commencé à prendre le taxi pour certains déplacements, notamment des déplacements professionnels, en calculant le gain de temps par rapport à mon taux horaire. Alors je ne prends pas le taxi. systématiquement pour chaque trajet. Et en général, quand je prends le taxi, j'ai une charte très précise sur les moments où je prends un taxi. Mais en tout cas, à chaque fois que je prends un taxi, je rentabilise ce temps en travaillant pendant le trajet. Parce qu'au final, souvent, prendre un taxi ne me fait pas gagner du temps par rapport aux transports en commun. En revanche, quand je suis dans les transports en commun, je ne peux pas travailler. En tout cas, je ne peux pas faire autre chose. écouter des podcasts, ce qui est déjà très bien en soi pour apprendre de nouvelles choses, mais parfois, j'ai besoin d'arriver on va dire sereine, reposée à un événement, et le fait de me poser dans un endroit clos et de me concentrer sur une tâche me permet d'avoir plus de disponibilité mentale une fois que mon trajet est terminé plutôt que d'être stressée par les aléas et l'inconfort des transports en commun. Mais je ne prends pas de taxi systématiquement pour me déplacer. Parfois, ça m'arrive encore de prendre les transports en commun. commun, notamment quand je sais que je suis trop fatiguée pour travailler. Là, pour moi, ce n'est pas rentable de prendre un taxi, par exemple. Et en tout cas, si je me déplace en taxi, c'est aussi parce que mon budget me le permet, parce que par rapport à mon taux horaire, c'est beaucoup plus rentable dans certaines circonstances, mais je ne me serais pas autorisée à prendre un taxi en dessous d'un certain taux horaire et en dessous d'un certain revue. Et c'est comme ça que beaucoup de gens dilapident leur argent. Je disais, l'argent, c'est une ressource. illimité, mais parfois, il y a aussi des arbitrages et des priorités à prendre quand on a des revenus qui ne sont pas encore ceux qu'on espère avoir. Et puis, quand déléguer n'est pas possible, il faut concilier. Je vous en parlais, j'utilise mon temps de transport en commun pour écouter des podcasts, pour me former ou pour avancer sur des tâches secondaires. J'utilise mon temps de transport de manière générale pour avancer sur certaines tâches. Et si vous êtes dans ce cas, vous vous dites « je n'ai pas le temps pour apprendre une nouvelle compétence, pour me former, pour avancer sur mes projets, quels qu'ils soient » , il va vous falloir utiliser cette stratégie de concilier. En l'occurrence, concilier une tâche avec un temps mort, ou en tout cas avec une activité à faible valeur ajoutée. Par exemple, si ce n'est vraiment pas rentable pour vous de recruter une femme de ménage et que vous devez faire votre ménage Merci. vous-même, utilisez le temps que vous passez à faire à votre ménage pour écouter des podcasts, dans lesquels vous apprenez des choses, bien évidemment, dans lesquels vous apprenez nouvelles compétences. Quand vous êtes dans les transports en commun, au lieu d'ouvrir Instagram pour scroller, ouvrez un livre, écoutez un podcast ou écoutez un livre audio. Attention, scroller sur Instagram, même sur des comptes dits pédagogiques, ce n'est pas du temps d'apprentissage réel. Donc privilégiez plutôt les comptes. contenus longs, les livres, les formats audio, les podcasts. Mais l'idée, c'est de concilier un temps mort obligatoire, comme un temps de transport, le temps que vous passez dans une file d'attente, dans une salle d'attente, avec une activité qui vous fera avancer sur vos objectifs. Je vous donne un exemple extrême de conciliation que j'ai pu mettre en place à un moment où j'étais extrêmement focalisée sur mes objectifs. C'est quand je préparais le concours pour devenir officier de l'armée de l'air. Il y avait en l'occurrence des épreuves écrites et des épreuves sportives, et les secondes comptaient autant que les premières, et il fallait en plus que je sois excellente et la meilleure dans toutes les épreuves si je voulais être prise, enfin admise en tout cas, puisqu'il n'y avait qu'une seule place pour la spécialité que je visais. Mais je n'avais pas le temps de préparer tout en même temps, notamment sur les épreuves sportives, puisqu'il y avait des épreuves de sprint, d'endurance, de natation, d'extraction, et c'était trop d'éléments à gérer en même temps. Et donc, j'ai décidé de prioriser la natation là où j'étais la moins bonne et de concilier l'aspect le plus chronophage qui était l'entraînement en course à pied, en endurance. Et en plus, à ce moment-là, je travaillais à temps plein. Je travaillais à l'ambassade de France à Londres. Le problème, c'est que mon temps de trajet était une perte de temps immense et écouter des podcasts était de faible utilité et donc il fallait que je trouve une solution. Donc j'ai eu une idée toute simple, j'ai ouvert Google Maps et j'ai calculé le temps de trajet entre chez moi et l'ambassade. Ça faisait 11 km. Je suis allée chez Decathlon et je me suis acheté un sac à dos de trail. Et le lundi, je suis arrivée au bureau avec un sac de sport, avec ma tenue de sport, une paire de baskets, des affaires pour me doucher et mon petit sac à dodo. course. Et à la fin de la journée de travail, j'ai enfilé ma tenue sport et j'ai quitté l'ambassade et je suis rentrée chez moi en courant. Et j'ai fait les 11 km, d'ailleurs, dans le même temps que le trajet en transport en commun, donc j'étais plutôt fière de moi. Même si c'était absolument horrible. Et le lendemain, j'ai refait le trajet en sens inverse, pour vous dire à quel point j'étais motivée par ce concours. Mais, si je vous raconte cette anecdote, ce n'est non pas pour me vanter de mes exploits sportifs, mais plutôt pour vous illustrer une manière de concilier Merci. une obligation impondérable, notamment aller au travail, et une priorité qui était de m'entraîner pour le concours sans sacrifier ni l'un ni l'autre ou l'un pour l'autre. Et d'ailleurs, en parlant de l'ambassade, ça me rappelle une fois où j'ai dit à mon chef qu'il commençait à me parler de quelque chose dont on aurait pu discuter la semaine suivante. C'était un vendredi en fin de semaine. Je lui ai dit que je... devais rentrer chez moi parce que j'avais un planning de révision à respecter et que je ne pouvais pas me permettre de faire des heures supplémentaires, il a tout à fait compris. Pour raccrocher à ce que je vous ai dit précédemment, c'est un exemple de l'importance de savoir dire non. Et c'est vrai que ce n'était pas tout à fait confortable de le couper et de dire en l'occurrence, de manière indirecte, non à cette conversation. Mais c'est pour vous dire que vous êtes votre propre priorité et tant pis pour la paix sociale. Mais si vous sacrifiez votre propre évolution et votre épanouissement au profit de la paix sociale, cela signifie que vous n'allez jamais bouger de votre condition actuelle et de votre position sociale. Donc la paix sociale, c'est très bien dans certaines circonstances, mais quand il s'agit de vous, de vos priorités, de votre épanouissement, faites fi de cela. Et pour conclure, je vais récapituler les trois choses essentielles, les trois éléments importants que je veux que vous reteniez. Le premier, c'est que vous ne manquez pas de temps, vous manquez de priorité. Donc dès à présent, clarifiez ce qui est vraiment important pour vous, assumez-le et mettez-le en premier dans votre agenda. Libérez du temps, consacrez du temps, sanctuarisez du temps pour avancer vers ce qui compte vraiment pour vous. Le deuxième élément, c'est que le bon moment n'existe pas. C'est à vous de le créer en décidant d'agir maintenant, même si vous n'êtes pas prêt ou prête, même si vous n'avez pas encore confiance en vous, même si ce n'est pas parfait. lancez-vous, c'est à vous de décider que le bon moment, c'est maintenant. Et le troisième élément, c'est que votre temps, c'est la ressource la plus précieuse. Ne le gaspillez pas pour des choses qui ne servent pas à vos ambitions ou votre bien-être. L'argent se regagne, mais le temps perdu ne revient jamais. Alors, protégez votre temps, déléguez ce qui peut l'être et conciliez quand c'est nécessaire. Gardez en tête que votre manière de gérer votre temps, c'est un marqueur fort de votre identité et de votre classe sociale. Plus vous traitez votre temps comme une ressource précieuse, plus vous vous rapprochez de la version de vous-même que vous souhaitez devenir. N'attendez pas que les circonstances soient parfaites. Commencez avec ce que vous avez, là où vous êtes, ici et maintenant. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si vous souhaitez avoir davantage de réflexions de ce type, pensez à vous abonner et je vous invite également à vous inscrire à la newsletter. J'aime bien vous partager ce type de réflexions. Je vous mettrai bien évidemment le lien dans la description. Si cet épisode vous a plu, je vous invite également à laisser un commentaire et une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée. Et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'Ellégance et Ambition. Ciao !