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En Avant-Vente

#29 - On t'aide à démarrer ou booster ta carrière dans la Tech

#29 - On t'aide à démarrer ou booster ta carrière dans la Tech

35min |10/09/2025
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#29 - On t'aide à démarrer ou booster ta carrière dans la Tech

#29 - On t'aide à démarrer ou booster ta carrière dans la Tech

35min |10/09/2025
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Description

Accélérer sa carrière dans la tech : c’est le pari relevé par Sofiane Hamoumraoui, consultant avant-vente et fondateur de Tademy, une structure qui aide aussi bien les jeunes diplômés à décrocher leur premier job que les profils confirmés à franchir un cap vers des fonctions de management, de sales ou de CSM.

Dans cet épisode, Sofiane raconte son propre parcours – de Dublin aux grandes entreprises SaaS – et explique pourquoi il a lancé Tademy avec une mission claire : ouvrir les portes de la tech au plus grand nombre et favoriser la diversité. Avec lui, on découvre :

  • 🔑 Les freins d’accès au secteur (manque de réseau, méconnaissance des métiers de pre-sales et de l’avant-vente, stéréotypes autour du code) et comment les lever.

  • 🌍 Les opportunités offertes par les hubs européens (Irlande, Pays-Bas, Espagne) pour démarrer une carrière en SMB avant d’évoluer vers l’Enterprise.

  • 💡 Le rôle central du réseau et de la cooptation : jusqu’à 70 % des recrutements dans la tech passent par là.

  • 🎯 L’accompagnement Tademy : coaching individualisé, mise en relation avec des mentors, entraînement aux entretiens, définition d’un plan de carrière.

  • 🚀 Les résultats concrets : plus de 150 candidats accompagnés, 100 % de réussite (hors abandon de projet), et des packages salariaux allant de 42K à plus de 65K en début de carrière.

Cet épisode s’adresse à tous ceux qui veulent entrer dans la tech ou donner un coup de boost à leur trajectoire : jeunes diplômés en quête de leur premier poste, pre-sales voulant évoluer, sales et managers cherchant un accompagnement pour franchir un cap. Sofiane partage aussi des conseils pratiques sur l’usage de LinkedIn, la préparation mentale face aux refus et l’importance de raconter son histoire avec authenticité.

👉 Que vous soyez déjà en salesengineering, en avant-vente ou simplement attiré par l’univers SaaS et cloud, vous trouverez dans cette discussion des méthodes concrètes pour avancer.

Pour prolonger l’épisode et explorer d’autres ressources, rendez-vous sur le site En Avant-Vente.

Allez… en Avant-Vente.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je vous souhaite la bienvenue en avant-vente. Alors aujourd'hui, j'ai la chance d'accueillir un invité exceptionnel. Il est consultant avant-vente et en parallèle de son activité chez un éditeur US, il aide les juniors à démarrer dans la tech. Il accompagne aussi les profils les plus expérimentés à booster leur carrière pour accéder à des fonctions, alors pas seulement d'avant-vente, mais aussi de bizdev, de commerciaux, de CSM. Il va nous en dire plus. Bonjour, Sofiane.

  • Speaker #1

    Bonjour Pascal, bonjour à tous, merci infiniment de me recevoir au sein de ton podcast, je suis très content d'être là.

  • Speaker #0

    Eh bien je t'en prie, ça me fait plaisir également. Alors avec Sofiane, on va parler de Tademi. La structure qu'il a créée porte une mission qui est vraiment inspirante, c'est ouvrir les portes de la tech au plus grand nombre et surtout amener plus de diversité. Je m'appelle Pascal Gouelho et je suis tombé dans la revente par hasard il y a longtemps. imaginez j'ai commencé comme pre-self consultant chez mon premier éditeur de logiciels au siècle dernier et dans ce podcast je vous raconte mes aventures d'avant-vente je vous partage mes expériences mes trucs les astuces et comme je suis toujours avide d'apprendre des autres je vais aussi à la rencontre des hommes et des femmes experts de l'écosystème avant-vente qui nous partagent leurs bonnes pratiques donc restez bien jusqu'à la fin de l'épisode car aujourd'hui c'est sophiane qui va vous mettre au défi pour vous aider à passer passer de la théorie à la pratique et vous mettre en action. Donc, Sofiane va vous donner des bons conseils si vous voulez décrocher un job dans la tech. Et n'oubliez pas également de vous abonner à la newsletter pour recevoir directement dans votre boîte mail la synthèse des épisodes de podcast et bien plus encore. Allez, c'est parti en avant-vente. Sofiane, je suis ravi de t'accueillir sur le podcast en avant-vente. Alors, on peut expliquer qu'on se connaît par une relation commune, parce que j'ai eu la chance d'accueillir un de tes alumnis dans l'épisode consacré à la génération Z. Ça a été d'ailleurs le plus jeune de mes invités cette année. Donc au passage, on se salue, c'est Ayub.

  • Speaker #1

    Salut Ayub, ça m'a fait hyper plaisir de le voir dans ton podcast, ça m'a agréablement surpris, j'étais ravi de le voir parler de ce métier d'avant-vente, on a eu l'opportunité, cette belle chance de l'accompagner, et voilà, c'est un petit monde, donc merci Ayub d'avoir fait cette mise en relation,

  • Speaker #0

    qui n'était pas volontaire de sa part, mais qui a été très heureuse. Est-ce que d'abord, tu peux te présenter ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, alors je m'appelle Sofiane Amoumraoui, je suis originaire de région parisienne. J'ai eu l'occasion de faire mes études dans le sud de la France, à Montpellier, plutôt des études de commerce qui m'ont permis d'aller notamment à l'étranger assez tôt. J'ai pu passer un an au Mexique dans le cadre de mes études, ça a été une étape importante de mon parcours puisque ça m'a permis vraiment de renforcer mes compétences en langue, langues qui me sont très utiles dans mon métier aujourd'hui, que ce soit l'anglais ou l'espagnol. J'ai toujours su, en tout cas j'ai su assez tôt que j'avais envie de travailler dans la tech parce que j'étais intéressé par l'informatique, les jeux vidéo, ça me plaisait beaucoup. Donc dans mes recherches de stage, d'alternance, j'avais tendance à me diriger vers ces entreprises. Je me rendais compte que ce n'était pas facile parce que je n'avais pas beaucoup de retours. Mais j'ai eu l'opportunité de faire mon alternance chez un géant historique des logiciels de bureautique bien connus. Ça m'a permis vraiment de me lancer dans ce secteur-là. C'est grâce à cette expérience que j'ai pu rencontrer un premier mentor qui m'a mis en relation avec une de ses anciennes alternantes qui était à Dublin, dans une entreprise leader mondiale du CRM que j'ai eu l'occasion de rejoindre juste après mon alternance. Je me suis envolé pour Dublin à la suite de mes études, une fois diplômé. On peut dire que j'ai commencé ma carrière à Dublin dans la tech. J'ai rejoint cette entreprise via un graduate programme, là encore programme... dont on pourra parler plus en détail si tu le souhaites, Pascal, mais qui permet de former des jeunes diplômés sur des métiers assez pointus et faire en sorte qu'ils puissent incarner la culture de l'entreprise et se projeter longuement dans l'entreprise. Donc, j'ai eu l'occasion de rejoindre ce programme-là. Ça a été super et c'est comme ça que je suis tombé dans l'avant-vente. Et si tu veux, pour la petite anecdote, je ne connaissais pas ce métier d'avant-vente avant de l'exercer. C'est dans le cadre du process de recrutement on nous a demandé de se positionner sur un job parmi quatre, en nous donnant une petite description de trois, quatre lignes. Et quand j'ai vu la description du job d'avant-vente... un hybride entre sales et un peu technique et qui a attisé ma curiosité, je me suis lancé et c'est comme ça que du coup, ça fait huit ans que je suis avant-vente. J'ai eu l'occasion de passer par différentes entreprises, que ce soit un leader de la visioconférence très actif pendant le Covid notamment, que j'ai rejoint à cette période-là.

  • Speaker #0

    On ne sait pas du tout de qui tu parles.

  • Speaker #1

    On ne cite pas de marque comme à la télé, pour ne pas être jaloux, mais en tout cas, voilà. et puis j'ai eu l'occasion ensuite de revenir dans l'entreprise dans laquelle j'avais débuté à Dublin sur un autre produit, une solution de collaboration d'entreprise aussi assez réputée. Et voilà pour le parcours, on va dire, côté corporate. En parallèle de ça, il y a cinq ans environ, j'ai fondé Tademi, dont on va parler aujourd'hui, qui est un peu le fruit de mon histoire personnelle, comme j'ai pu t'en dire un petit peu brièvement quelques mots juste avant. Et puis voilà.

  • Speaker #0

    Eh bien justement, on va parler de Tademi. Alors tu vas nous dire ce que c'est, comment justement est née cette histoire, sa mission, je veux tout savoir.

  • Speaker #1

    Je vais essayer de te dire l'essentiel. Déjà,

  • Speaker #0

    peut-être la genèse, comment ça a démarré et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors, comment ça a démarré Tademi, c'est vraiment issu de mon histoire personnelle et de l'histoire de la cofondatrice de Tademi, Nesrine Berama. à qui je fais une grande bise aussi, qui était aussi avant-vente, mais qui a aussi débuté dans la tech un peu dans les mêmes circonstances que moi. Et tous les deux, on a fait ce constat qu'accéder à des opportunités dans la tech pour des personnes issues de certains milieux, notamment des personnes qui n'ont pas de réseau ou qui n'ont pas les codes pour ce secteur, ça peut être difficile. Et on a eu tous les deux l'occasion de l'expérimenter, puisque tous les deux ont manqué de réseau et ont manqué de code. Et c'est d'autres personnes qui ont pu nous apporter ça pour qu'on puisse accéder à ce milieu-là. Donc, le constat de départ, c'est ça. Ensuite, c'est aussi de constater qu'énormément de personnes ne connaissaient pas les opportunités qu'il y avait dans la tech, qu'il y avait un besoin de démocratiser ces différentes opportunités. Le métier d'avant-vente qui est assez peu connu, tu fais un excellent travail pour démocratiser tout ça.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Des métiers comme celui de Customer Success Manager, en tout cas. il y avait beaucoup d'opportunités assez méconnues et qu'il était intéressant de démystifier tout ça. Aussi sur le côté tech, on imagine que tout de suite, il faut être un profil ingénieur, savoir nécessairement coder. Et ça peut faire en sorte que certaines personnes se ferment les portes de ce secteur-là en se disant « c'est tech, donc informatique, donc pas pour moi » . Alors qu'en fait, moi à titre perso, je ne développe pas. Je n'ai pas de compétences d'ingénieur à proprement parler, de me dire que j'ai pu développer ça dans le cadre de mon job d'ingénieur avant-vente. Mais comme je le disais en intro, j'ai un background business. Et donc, l'idée, c'était aussi de permettre à ces personnes-là qui se disent que ce n'est pas pour eux, de le considérer et de les amener à ces carrières-là. Oui,

  • Speaker #0

    et puis sur ce sujet, arrêtez de nous demander de réparer votre imprimante ou de faire une formule Excel. Ce n'est pas parce qu'on travaille dans la tech qu'on sait programmer, on sait faire ces choses-là. il y a

  • Speaker #1

    plein plein de métiers dans la tech comme tu l'as dit c'est clair bon ceci dit je dois quand même ajouter quelque chose sur ce que tu viens de dire c'est très rigolo parce que bon ça nous arrive à tous quand on travaille dans ce secteur là toute la famille nous voit comme l'expert IT mais je trouve que quand même sur notre métier d'avant-vente qu'on appelle aussi solution engineer il y a une notion où on cherche des solutions et je pense que par essence on est plus enclin à chercher des résolutions à tout type de problème en tout cas moi c'est vrai que même quand je sais pas résoudre un problème technique quel qu'il soit, quand on le sollicite dans le cadre familial, je mets ma casquette d'avant-vente pour aller chercher les réponses. Et c'est vrai que souvent, ça débloque les situations et qu'on trouve des solutions.

  • Speaker #0

    Moi, je dis souvent que l'avant-vente, c'est un couteau suisse. On peut être assez généraliste, mais comme un couteau suisse, on a plein de possibilités, de talents et on cherche, on arrive à résoudre tout ça.

  • Speaker #1

    Pour compléter sur la Genèse, parce qu'il y a un point très important et aussi pour comprendre en quoi consiste ce projet-là, il y a une dimension très importante de réseau. Et je le disais tout à l'heure, les personnes qui manquent de réseau, et notamment un principe qu'on appelle la cooptation, ou aussi le référol dans la tech, c'est très courant. Ce qu'il faut savoir, c'est que dans certaines entreprises, 70% des recrutements sont issus des cooptations. Et donc, ce qu'on constatait aussi, c'est que ce système de cooptation, il était intéressant, mais il avait quelques failles puisque... les personnes avaient tendance à coopter des personnes issues de la même école qu'elles, du même milieu. En tout cas, ça entretenait une sorte de reproduction de profils assez similaires. Et donc, comme par ailleurs, on est dans une industrie de la tech qui met en avant des valeurs d'inclusion, de diversité, le fait que c'est important d'avoir des équipes qui viennent de différents horizons, de différentes croyances, de différents milieux. on s'est dit qu'il y a quelque chose d'intéressant à faire. Pourquoi pas ouvrir ce réseau qu'on a construit depuis 4-5 ans à des candidats qui n'en ont pas pour leur permettre d'être cooptés, pour augmenter leur chance de succès dans cette industrie-là. Et donc voilà pour la Genèse et la mission de Tademi, qui est de favoriser l'inclusion et la diversité dans la tech grâce au coaching et grâce au réseau.

  • Speaker #0

    Alors à qui ça s'adresse ? Qui peut postuler ?

  • Speaker #1

    Ça s'adresse principalement aux profils jeunes diplômés, qui ont entre 0 et 5 ans d'expérience post-diplôme. Ils, soit n'ont pas encore débuté dans la tech, soit ont déjà une expérience en stage ou en alternance dans ce secteur-là. Ils souhaitent obtenir un poste chez un gros éditeur de logiciels. Alors nous, on vise principalement... effectivement les grands groupes de la tech, aussi des startups bien évidemment. Et pour beaucoup de nos candidats, ils vont plutôt à l'étranger en Europe. Donc ça va être l'Irlande, les Pays-Bas et l'Espagne, ce sont vraiment les trois pays en Europe où il y a pas mal d'opportunités pour des profils assez juniors. Donc si ça vous intéresse, n'hésitez pas à vous pencher sur les opportunités dans ces pays-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est parce qu'il y a des centres near shore souvent ? dans ces différents pays chez les gros éditeurs de logiciels ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. La raison est assez simple. En fait, ces gros acteurs, ils ont des entités européennes dans ces trois pays-là et c'est segmenté en fait par taille de marché. Donc, généralement, on a les petites entreprises qu'on appelle Small and Medium Business, en anglais SMB. Et puis, on a d'autres segments. Plus on va sur des grandes entreprises avec beaucoup d'employés, on appelle ça le segment Enterprise. Donc, ce sont... Les clients de ces entreprises qui sont parmi les plus grands groupes, on retrouve les groupes du CAC 40, etc. Donc, généralement, ces entreprises de grande taille, ces clients de grande taille, Enterprise, sont gérés, on appelle ça en local, localement dans le pays comme en France. Par exemple, l'entité Enterprise est gérée depuis la France pour traiter avec les acteurs du CAC 40. Mais en ce qui concerne les plus petites entreprises, SMB, c'est généralement géré… dans les sièges européens, que ce soit en Irlande, aux Pays-Bas et en Espagne, par des profils plutôt juniors, pour qu'ils puissent aussi monter en compétences et à terme évoluer sur le segment enterprise et traiter des plus grands comptes et des plus gros deals.

  • Speaker #0

    Et donc leur travail se passe souvent par vidéoconférence.

  • Speaker #1

    Exactement, mais c'est ça qui rend aussi ces opportunités intéressantes, puisqu'elles vont concentrer différentes nationalités européennes, parfois même mondiales. dans un même hub, donc c'est vraiment très riche culturellement. Et puis, ce qui va être le plus important, c'est le critère de la langue maternelle. En l'occurrence, quand on est sur le marché français, c'est le français. Évidemment, parler anglais pour être en Irlande, c'est mieux. Avoir quand même un niveau correct, c'est important. Mais pour le cas de l'Espagne, par exemple, on en a souvent, nous, dans nos candidats d'ADEMY, qui nous disent « Ah, mais moi, je ne parle pas espagnol » . Ben oui, mais ce n'est pas grave, puisqu'on va te demander de gérer le marché français depuis l'Espagne. Dans une entreprise généralement soit américaine, soit avec une culture où tout se fait en anglais, donc il faut quand même la base de l'anglais. Et puis l'espagnol, si tu l'as, c'est un plus pour ta vie de tous les jours, mais sinon, ce n'est pas un frein. Donc effectivement, c'est toujours pour gérer depuis ces pays-là un marché français, et donc oui, plutôt en call ou en visioconférence.

  • Speaker #0

    Et le gros plus, ce que tu dis, c'est d'être dans un centre où il y a énormément de nationalités. et quand on commence... dans la tech, mais c'est le cas dans d'autres industries. Il faut être encadré sur place pour pouvoir poser ses questions à son mentor, son manager, à ses collègues, et tout un groupe comme ça qui aide à progresser. Et je pense que ça, c'est très, très important d'avoir tout ce groupe, toute cette, on va dire, infrastructure autour, qui peut... favoriser l'onboarding et ensuite de pouvoir progresser dans son job.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement vrai ce que tu dis Pascal, c'est d'autant plus important en début de carrière, je pense, de commencer dans ces conditions-là pour pouvoir être formé de la meilleure des façons. On voit la différence entre les profils qui commencent dans ce contexte-là, dans un bureau, dans un hub européen, avec toutes ces personnes autour d'elles. versus des personnes qui commencent de façon un peu plus isolée, par exemple en full remote, où oui, effectivement, tu ne vas pas monter en compétence de la même façon. C'est important aussi, je pense, pour acquérir la culture d'entreprise et se sentir pleinement intégré. Et puis, c'est encore plus vrai quand tu fais un programme du type Graduality Program. Alors, il y en a d'autres qui ne portent pas forcément ce nom, mais dans des programmes où tu as un effet un peu de cohorte, où tu débutes avec plusieurs personnes. C'est le cas, par exemple, pour des biz devs, même indépendamment d'un Graduality Program. Souvent, ils débutent à cinq, six personnes ensemble au même moment et donc, ils vont pouvoir s'entraider, pouvoir se partager des ressources. Et donc, c'est ce que je te dis. disait sur l'aspect réseau, ce qui nous a permis aussi avec Tademi de constituer ce réseau très fort, c'est d'être allé travailler en Europe, d'avoir intégré un graduate programme où on était plus de 107 personnes à travers cinq pays, l'Espagne, l'Angleterre, les Pays-Bas, l'Allemagne et l'Irlande, énormément de nationalités, ce qui fait que voilà, déjà rien que sur ce réseau uniquement graduate, on a énormément de personnes qui sont dans des très gros groupes maintenant et sur qui on peut compter pour nos candidats Tademi.

  • Speaker #0

    Et puis ça fait également de belles carrières puisque moi j'ai dans mon réseau des gens qui ont commencé comme ça et qui sont maintenant country manager de leur entreprise puisqu'il y a toujours des évolutions possibles en interne où d'autres préfèrent partir et avec l'effet boomerang peuvent revenir aussi. Mais c'est un très bon bagage de départ pour justement se mettre le pied à l'étrier. commencé et en plus je trouve que dans ces contextes il y a, comme tu disais, il y a beaucoup de diversité de profils, de métiers, de compétences et ça permet aussi de se faire un réseau et d'évoluer vers d'autres fonctions.

  • Speaker #1

    Tout à fait. En tout cas, moi c'est vrai que quand quelqu'un vient me voir en me disant, voilà, j'ai envie de travailler dans la tech, moi la première question, une des premières questions que je vais poser c'est, est-ce que t'es mobile, est-ce que t'es prêt à aller à l'étranger ? Parce que Merci. Je te recommande vivement d'avoir cette expérience à l'étranger, que ce soit en Irlande, aux Pays-Bas, en Espagne ou dans d'autres pays. Mais c'est vraiment un accélérateur, on le constate pour toutes les personnes qui passent par là. Donc, pour revenir sur ta question sur à qui s'adresse Tademi, donc effectivement, on a ces profils-là plutôt juniors qui vont se diriger vers des pays en Europe. Pas que, encore une fois, on en a quelques-uns qui visent la France. Et on a aussi une offre. adaptés pour des personnes qui, elles, sont déjà dans la tech, plutôt des profils un peu plus seniors, un peu plus expérimentés, execs, qui ont des enjeux de promotion, d'évolution vers du management, qui ont des enjeux de gestion du stress, d'équilibre entre vie pro, vie perso, où là, on a des coachs certifiés, dédiés, qui ont plus de 25 ans d'expérience dans la tech, qui accompagnent ces profils-là. Donc, on a vraiment, on va dire, plutôt deux cibles. Maintenant, notre cœur de métier, c'est vraiment sur les profils plutôt juniors.

  • Speaker #0

    Alors, tu parlais des coachs parce que Tademi, ce n'est pas un job board où les gens viennent postuler sur des postes. Il y a un accompagnement. Alors, comment ça se passe entre coach et menti, coaché ?

  • Speaker #1

    Oui, écoute, merci pour cette question. Alors déjà, pour parler des coachs, qui sont les coachs Tademi ? Aujourd'hui, on a une vingtaine de personnes qui constituent cette équipe de coach Tademi. donc je t'ai parlé des... Deux personnes qui sont plutôt sur la partie coaching à l'heure, sur les profils plutôt expérimentés. Là, on est sur des coachs certifiés très expérimentés pour ces sujets-là. Et le reste des coachs, ce sont tous des professionnels de la tech qui sont soit sales, avant-vente, customer success manager. On a aussi des recruteurs dans l'équipe. On a vraiment une équipe très diverse en termes de compétences, en termes d'âge, en termes de parité, de genre. donc ça c'était vraiment important aussi pour moi que L'équipe de coach incarne ce qu'on a envie d'incarner justement à travers ce projet-là en termes de diversité. Et donc, ils sont tous dans la tech, ils accordent du temps pour Tademi parce que la mission leur parle énormément. Donc, ils travaillent en tant que freelance pour Tademi. Ils sont rémunérés évidemment pour cette mission-là. Et donc, leur travail de coach consiste principalement à accompagner nos coachés vraiment. de A à Z, c'est-à-dire de A, le début de leur réflexion, de leur projet. Parfois, certains ont besoin de prendre de la maturité sur leur projet, de savoir quel poste cibler. Donc, il y a toute une phase vraiment d'introspection au départ pour essayer de comprendre, de mieux se connaître pour le coacher et de savoir quelle va être sa stratégie, quelle va être la stratégie à mettre en place, jusqu'à l'étape finale qui est signer un contrat, décrocher un job dans la tech. Donc, je peux t'en dire un petit peu plus sur…

  • Speaker #0

    Par exemple, cet accompagnement, combien de temps il dure en moyenne ?

  • Speaker #1

    Il dure en moyenne, on va dire entre 3 et 6 mois. C'est vraiment la durée moyenne qu'on constate le plus. Nous, on est vraiment sur un format qu'on qualifie de qualitatif et pas de quantitatif. C'est-à-dire qu'on n'a pas un nombre d'heures minimum ou maximum que le coach va accorder au coaché. On n'est pas du tout sur cette notion-là. On est vraiment sur une notion où on offre une très grande proximité entre le coach et le coaché. C'est pour ça qu'on n'attribue pas plus de deux coachés maximum par coach pour qu'ils puissent quand même consacrer du temps. Évidemment, quand on a des coachs qui nous rejoignent, ils nous posent toujours la question de la charge de travail. Donc, on a estimé quand même que pour un coach, ça représenterait entre 3 et 5 heures d'engagement par semaine quand on met bout à bout tous les échanges par appel, par visio, par message WhatsApp, par note vocale WhatsApp. L'idée, c'est vraiment que le coaché ait un point de contact référent à qui poser toutes ses questions, à qui partager ses doutes, à qui partager ses succès, et que cette personne-là puisse l'accompagner en distillant ses conseils, en mettant à disposition notre réseau Tademi au bon moment, notamment pour les cooptations, et du coup, en accompagnant aussi sur l'aspect parfois un peu mental, puisqu'il faut être très résilient dans ces process-là. C'est très rare qu'un candidat décroche un job du premier coup sur son premier process. Donc parfois, il faut aussi apprendre à se relever des échecs, comprendre les feedbacks, travailler sur ces feedbacks-là. Et le coach est là pour donner des pistes sur tout ça.

  • Speaker #0

    Alors, j'imagine que pour avoir ce côté qualitatif dont tu nous parles, vous avez également une sélection des personnes que vous allez prendre et vous n'accompagnez pas tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça. Alors nous, on a vraiment une logique où on ne cherche pas à faire du volume avec un grand nombre de personnes. on cherche à faire vraiment... du qualitatif et accompagner les personnes qu'on pense pouvoir aider. Donc vraiment, ça c'est très important pour nous. On a un processus effectivement de candidature où on va filtrer certaines choses. Déjà par exemple, le niveau d'anglais, on en parlait tout à l'heure. Nous, on ne va pas pouvoir énormément influer là-dessus. Si une personne n'a pas un niveau suffisant, il faudrait déjà qu'elle travaille ça de son côté pour ensuite qu'on puisse faire des choses. Par contre, ce qu'on peut faire sur ce sujet de l'anglais, Tous les coachs sont évidemment bilingues puisqu'ils travaillent tous dans la tech. Et donc, on peut toujours, lors de sessions de préparation, demander au coach de faire ça en anglais pour un peu pratiquer et permettre à la personne de se préparer. Donc, ça, c'est possible. Donc oui, ça passe par un processus de sélection. On va aussi essayer d'évaluer les motivations de la personne, les raisons qui la poussent à se lancer vers ça. Puisque pour nous, c'est important de consacrer aussi du temps aux bonnes personnes. Et puis, ça me permet aussi de faire la transition sur notre modèle économique. On a un modèle assez particulier où, je pense, c'est un peu l'innovation qu'on a mis en place dans ce projet-là, c'est qu'on se fait payer la plus grande partie du coût de cet accompagnement à la fin. Donc, quelque part, ça implique qu'on soit payé un peu au succès, d'une certaine façon, bien que ce soit du coaching et que dans du coaching, on a une obligation de moyens et pas une obligation de résultats. Mais ce qu'on dit, c'est, OK, si on te prend... C'est qu'on est sûr à 99% qu'on va y arriver. On croit en toi, on croit en ton projet, on croit en nous et en nos forces. Ça va être juste une question de temps et de résilience. Et ça va le faire. Et donc, paye-nous à la fin. On est OK avec ça. Donc, si tu veux, c'est vraiment ça, un peu la particularité.

  • Speaker #0

    Ça veut dire aussi que pour le candidat, ce n'est pas un coût, c'est plutôt un investissement.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est un investissement. D'ailleurs, tous nos candidats, nos talents nous parlent. du retour sur investissement conséquent qu'il y a pour eux et à quel point ça a été un game changer. Donc effectivement, nous, on est très à l'aise avec cet aspect-là. Ça a été difficile au début, on en parlait un petit peu ensemble quand on s'était parlé au téléphone, de trouver le bon modèle, le bon pricing par rapport à notre cible. Aujourd'hui, on a trouvé le bon format et on est très contents.

  • Speaker #0

    Alors justement, est-ce que ça marche ?

  • Speaker #1

    Pour te donner quelques chiffres, on a à peu près 100, maintenant depuis cette année, 150 personnes au total qu'on a. touché avec cette initiative-là depuis 4-5 ans. Et sur ces personnes-là, à part 3-4 on va dire profils qui ont changé de projet en cours de route, qui ont finalement un peu laissé tomber ce projet-là, tous les autres ont obtenu un job dans la tech à l'issue du coaching. Donc vraiment 100% des personnes. De très beaux résultats aussi en termes de salaire. Le salaire minimum obtenu par un candidat à DEMI C'est 42 000 euros, souvent en début de carrière. Et pour des profils jeunes diplômés qui visent des postes de bizdev, on arrive à aller chercher des packages autour de 60 000, 65 000 euros en début de carrière, ce qui est très convenable, d'où le retour sur investissement que vantent nos anciens clients. Nous, on aime bien, dans ce projet-là, on est... pas du tout dans la langue de bois, on parle de tout et notamment justement des salaires de sujets qui parfois peuvent être un peu tabous, sur lesquels on n'arrive pas à avoir des infos concrètes. Souvent nos talents nous disent « ah oui, là c'était un peu opaque pour moi, là ça m'a permis vraiment d'avoir les infos concrètes » . Et on aide nos talents aussi à créer, à avoir des plans de carrière, à dessiner leurs plans de carrière. Et donc souvent, pour nos candidats bis-dev, le plan carrière qui se dessine, c'est… débuter sur un job de SDR, BDR avec des packages entre 50 et 75K. Et puis au bout de trois ans, évoluer sur des jobs d'accounts exécutifs où ils vont pouvoir aller chercher des packages entre 100 et 130K, 50% fixe, 50% variable. Et donc, quand ils ont cette trajectoire où ils se disent « Voilà, sur un horizon 4-5 ans, ce que je peux être amené à faire, en plus de m'épanouir dans mon job parce que j'ai identifié que ça me plaisait, que ça correspondait à ma personnalité. Bon, évidemment, pour revenir sur cette notion de retour sur investissement, elle est assez claire pour nos talents.

  • Speaker #0

    Alors, comment ça va se développer dans l'avenir ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, par rapport à notre mission, déjà, on a depuis un an lancé aussi un podcast. J'en profite pour en parler ici avec toi, Pascal.

  • Speaker #0

    On mettra le lien.

  • Speaker #1

    Voilà, qui s'appelle Tademi Talks,

  • Speaker #0

    où le but,

  • Speaker #1

    c'est justement de donner la parole à ces professionnels de la tech pour... pour qu'ils puissent vulgariser leur métier et continuer à sortir un maximum d'épisodes à l'avenir pour assurer cette mission de démocratisation, et aussi parler de ce qu'on fait et illustrer concrètement les résultats de nos talents. Ça, c'est important. Comment ça va évoluer ? On constate quand même que le marché de l'emploi, ce n'est pas que dans la tech, est très tendu. Donc nous, c'est vrai qu'on a de plus en plus de demandes, puisqu'on a des personnes qui ont, je le rappelle, sur les profils qu'on accompagne, souvent, on a des... des profils Bac plus 5 qui sortent d'écoles de commerce ou d'universités ou alors d'autres formations. Et même pour ces personnes-là où avant, trouver un emploi, c'était peut-être pas si difficile qu'aujourd'hui, ces personnes-là nous sollicitent. Donc, il y a des besoins. Il y a toujours autant de besoins de la part de ces entreprises tech de recruter, notamment sur les hubs européens dont on parlait, où il y a beaucoup de turnover, puisque ce sont des fonctions plutôt juniors où on n'a pas vocation à y faire carrière dix ans. On va faire deux ans de business development et puis après. après on va évoluer, et donc il faut recruter toujours un peu de sang neuf, ce qui fait que dans cette dynamique-là, nous, je pense qu'on a vraiment un rôle à jouer pour avoir encore plus d'impact, ce qui fait que, je te l'annonce un petit peu en exclusivité dans ce podcast avant de l'annoncer publiquement, on recrute, on a recruté de nouveaux coachs, on augmente, on étend notre équipe de coachs d'ADMI pour pouvoir être en mesure d'accompagner encore plus de monde, puisque comme tu l'as compris, on est contraint par la taille des coachs, donc ça c'est vraiment un axe de développement important. Et on va aussi sortir une offre à la rentrée pour permettre de s'adresser à plus de personnes qui n'ont pas forcément besoin de coaching, mais qui ont besoin peut-être simplement de conseils pour acquérir les codes. Et on a aussi cet axe de développement-là au sein de Tademi.

  • Speaker #0

    Très bien, je mettrai évidemment tous les liens dans le podcast. Alors, comme tu es au plus proche du marché de l'emploi, au plus proche de Junior, qui cherchent un poste dans la tech. Quels conseils on pourrait leur donner aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ok, alors plusieurs conseils qui me viennent à l'esprit. Déjà, le premier, je dirais, c'est apprendre à se connaître pour savoir correctement parler de soi. Je pense que c'est important, avant de se lancer dans un projet de ce type et d'aller convaincre des recruteurs et des managers de déjà être sûr de soi, sûr de ses forces, sûr de ce qu'on veut. On en voit beaucoup qui arrivent un peu en tâtonnant, peut-être parfois par opportunisme, en se disant « Ah oui, la tech, c'est sexy. Ah oui, il y a des bons salaires, etc. » Mais ça, ça ne suffit pas à exprimer convenablement sa motivation et à se démarquer des autres, se poser les vraies questions sur soi, se demander ce qu'on aime, ce qu'on aime bien faire, là où on est fort, là où on est moins fort pour chercher à s'améliorer. Donc ça, je dirais, premier état. Ensuite, sur les autres conseils, je dirais, vraiment cette dimension réseau qui est fondamentale, soit On a un réseau sur lequel s'appuyer, les alumnes de son école. Ça ne suffit pas toujours, mais demandez, demandez de l'aide, que ce soit pour avoir des conseils, chercher un mentor, quelqu'un qui va partager son expérience. C'est fondamental. Moi, c'est ce qui a fait énormément la différence dans mon parcours. Il y a toujours eu des personnes à chaque instant de ma carrière qui ont été là pour me partager leur expérience. Très important aussi pour la partie cooptation dont on parlait. Si vous souhaitez postuler dans la tech, évitez de le faire sans cooptation. si vous n'en avez pas. aller chercher une cooptation ou rejoindre l'état des lignes mais en tout cas voilà c'est recommandé d'essayer de toujours avoir une cooptation donc cet aspect réseau

  • Speaker #0

    Et vous seriez surpris de la disponibilité et de l'ouverture des personnes comme moi, comme beaucoup, qui sont sur LinkedIn. Avec LinkedIn, maintenant, c'est assez facile. Il y a une messagerie intégrée. Vous n'avez même pas besoin de connaître le mail de la personne. Et vous seriez extrêmement surpris du taux de réponse que vous avez. Moi, j'essaye d'y consacrer le maximum de temps. Encore ce matin, j'ai eu... de demande pour un poste, pour autre chose. Et je donne des réponses et je consacre du temps et je ne suis pas le seul.

  • Speaker #1

    Justement, Pascal, je te remercie parce que tu me permets de faire la bonne transition sur l'autre point que je voulais évoquer, qui est LinkedIn. Parce qu'effectivement, LinkedIn, c'est très intéressant pour plusieurs raisons. Déjà, c'est pour le point que tu as évoqué. Pour des personnes qui veulent aller vers des carrières plutôt commerciales dans la tech, déjà faire cet exercice de prospection appliquées à soi-même pour aller chercher un job, c'est une expérience intéressante à raconter. Quand on n'a pas trop d'expérience, on peut dire, en fait, je suis allé prospecter sur LinkedIn pour aller chercher des contacts, pour obtenir des cooptations dans la tech, j'ai envoyé des messages, j'ai peaufiné mon profil, etc. Ça fait déjà une belle histoire à raconter pour peut-être prouver qu'on a cette âme de prospection, de bizdev et de sales. Donc ça, c'est le premier point. Et l'autre point sur LinkedIn, c'est qu'il ne faut pas négliger l'importance... de travailler son profil. On parlait du storytelling tout à l'heure. C'est important par rapport au personal branding, sa marque personnelle. Et donc, quand on veut aller chercher des contacts, il faut déjà en amont avoir peaufiné son profil LinkedIn, avoir mis une photo qualitative, une bonne description, rempli des bonnes informations. Parce que lorsqu'on va aller chercher ces contacts-là, quand ils vont visiter notre profil, ça donne envie aussi de nous répondre. Et ça, c'est un point que... pas mal de personnes négligent. Elles vont contacter massivement des personnes sans avoir peaufiné leur profil LinkedIn et puis elles vont se plaindre de ne pas avoir suffisamment de retour. Oui, mais peaufiner son LinkedIn, ça aide aussi.

  • Speaker #0

    Et au-delà du profil LinkedIn, n'hésitez pas à vous rendre visible sur LinkedIn. Vous avez des compétences, vous avez des choses à dire, vous avez un avis sur un article que vous avez lu, sur une nouvelle que vous voulez commenter. Et si Vous êtes un peu timide au départ pour créer vos propres postes. Vous pouvez aussi commenter des postes de certains pour vous rendre visite, pour engager la discussion. LinkedIn, c'est un outil gratuit. Profitez-en, rendez-vous visible. Moi, je reçois des messages de gens qui sont intéressés par le job d'avant-vente. Et puis, on entend une discussion. De temps en temps, ils me demandent, est-ce qu'on peut avoir un call ? Je prends le temps. temps.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et puis, c'est aussi un très petit monde. Ça va très vite aussi en termes de connexion. Voilà, on l'a vu avec toi, Pascal. Il a suffi d'une personne en commun qui a rejoint ton podcast. Je l'ai vu sur un post LinkedIn justement. Et puis, c'est comme ça qu'on s'est connectés. Parce que j'ai commenté ton post en parlant d'Ayoub. Donc, ça peut aller très vite. Et effectivement, ne pas négliger ça. Réagissez au contenu des personnes que vous voulez atteindre pour vous rendre aussi visible auprès d'elles.

  • Speaker #0

    On arrive à la fin de ce podcast et donc je vais te laisser le mot de la fin.

  • Speaker #1

    Pour rester sur la thématique liée à l'accessibilité dans la tech ou à ta démi, il y a pas mal de personnes qui ont des croyances limitantes et se mettent leur propre barrière. Et pour revenir sur ce que tu disais tout à l'heure, notamment sur LinkedIn ou autre, il y a pas mal de personnes qui pensent n'avoir pas grand chose d'intéressant à raconter ou pas avoir fait forcément les bons stages. En fait, c'est toujours faux. de façon générale, c'est toujours faux, il y a toujours des choses intéressantes à raconter, il faut creuser, parfois il faut sortir du cadre purement professionnel, il faut ouvrir son horizon et pas se dire « ok, j'ai que un stage ou autre » , il faut se demander ce qu'on fait dans sa vie perso, dans ses passions, il y a toujours des choses à raconter, et un message que j'ai envie de faire passer aussi par rapport à ça, c'est n'hésitez pas à prendre des initiatives, à mener des projets annexes, On le voit beaucoup avec la génération Z que tu as pu interviewer. Il y en a beaucoup qui ont des comptes sur les réseaux sociaux, sur lesquels ils prennent la parole sur des sujets qui les passionnent. Ça, c'est une expérience aussi intéressante à raconter en entretien. Je dirais que c'est important de casser ces barrières, ces schémas mentaux-là. Nous, en tout cas, c'est ce qu'on essaye de faire et de dire à toutes ces personnes-là qui pensent qu'elles ne sont pas assez expérimentées ou pas assez bonnes pour la tech, c'est possible avec du travail et en prenant le sujet du bon côté.

  • Speaker #0

    J'ai été ravi de cet entretien. Merci, Sofiane, de nous avoir présenté Tademi. Ce projet qui, encore une fois, je trouve qu'il a une très belle mission. c'est Celle d'ouvrir au plus grand nombre les portes de la tech. Donc, si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager. Et puis, si vous avez des remarques, des idées, n'hésitez pas à m'envoyer un message sur LinkedIn. Alors, sur une page dédiée qui s'appelle En Avant Vente. Je taggerai également Sofiane dans mes messages. Donc, n'hésitez pas à lui envoyer directement vos questions, vos candidatures pour être coach ou pour être accompagné. puisque le message a été passé. Et puis, n'oubliez pas de vous abonner à la newsletter pour bénéficier des bonus. Je vous dis à très bientôt. Merci, Sofiane.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Pascal. Allez,

  • Speaker #0

    en avant-vente.

Description

Accélérer sa carrière dans la tech : c’est le pari relevé par Sofiane Hamoumraoui, consultant avant-vente et fondateur de Tademy, une structure qui aide aussi bien les jeunes diplômés à décrocher leur premier job que les profils confirmés à franchir un cap vers des fonctions de management, de sales ou de CSM.

Dans cet épisode, Sofiane raconte son propre parcours – de Dublin aux grandes entreprises SaaS – et explique pourquoi il a lancé Tademy avec une mission claire : ouvrir les portes de la tech au plus grand nombre et favoriser la diversité. Avec lui, on découvre :

  • 🔑 Les freins d’accès au secteur (manque de réseau, méconnaissance des métiers de pre-sales et de l’avant-vente, stéréotypes autour du code) et comment les lever.

  • 🌍 Les opportunités offertes par les hubs européens (Irlande, Pays-Bas, Espagne) pour démarrer une carrière en SMB avant d’évoluer vers l’Enterprise.

  • 💡 Le rôle central du réseau et de la cooptation : jusqu’à 70 % des recrutements dans la tech passent par là.

  • 🎯 L’accompagnement Tademy : coaching individualisé, mise en relation avec des mentors, entraînement aux entretiens, définition d’un plan de carrière.

  • 🚀 Les résultats concrets : plus de 150 candidats accompagnés, 100 % de réussite (hors abandon de projet), et des packages salariaux allant de 42K à plus de 65K en début de carrière.

Cet épisode s’adresse à tous ceux qui veulent entrer dans la tech ou donner un coup de boost à leur trajectoire : jeunes diplômés en quête de leur premier poste, pre-sales voulant évoluer, sales et managers cherchant un accompagnement pour franchir un cap. Sofiane partage aussi des conseils pratiques sur l’usage de LinkedIn, la préparation mentale face aux refus et l’importance de raconter son histoire avec authenticité.

👉 Que vous soyez déjà en salesengineering, en avant-vente ou simplement attiré par l’univers SaaS et cloud, vous trouverez dans cette discussion des méthodes concrètes pour avancer.

Pour prolonger l’épisode et explorer d’autres ressources, rendez-vous sur le site En Avant-Vente.

Allez… en Avant-Vente.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je vous souhaite la bienvenue en avant-vente. Alors aujourd'hui, j'ai la chance d'accueillir un invité exceptionnel. Il est consultant avant-vente et en parallèle de son activité chez un éditeur US, il aide les juniors à démarrer dans la tech. Il accompagne aussi les profils les plus expérimentés à booster leur carrière pour accéder à des fonctions, alors pas seulement d'avant-vente, mais aussi de bizdev, de commerciaux, de CSM. Il va nous en dire plus. Bonjour, Sofiane.

  • Speaker #1

    Bonjour Pascal, bonjour à tous, merci infiniment de me recevoir au sein de ton podcast, je suis très content d'être là.

  • Speaker #0

    Eh bien je t'en prie, ça me fait plaisir également. Alors avec Sofiane, on va parler de Tademi. La structure qu'il a créée porte une mission qui est vraiment inspirante, c'est ouvrir les portes de la tech au plus grand nombre et surtout amener plus de diversité. Je m'appelle Pascal Gouelho et je suis tombé dans la revente par hasard il y a longtemps. imaginez j'ai commencé comme pre-self consultant chez mon premier éditeur de logiciels au siècle dernier et dans ce podcast je vous raconte mes aventures d'avant-vente je vous partage mes expériences mes trucs les astuces et comme je suis toujours avide d'apprendre des autres je vais aussi à la rencontre des hommes et des femmes experts de l'écosystème avant-vente qui nous partagent leurs bonnes pratiques donc restez bien jusqu'à la fin de l'épisode car aujourd'hui c'est sophiane qui va vous mettre au défi pour vous aider à passer passer de la théorie à la pratique et vous mettre en action. Donc, Sofiane va vous donner des bons conseils si vous voulez décrocher un job dans la tech. Et n'oubliez pas également de vous abonner à la newsletter pour recevoir directement dans votre boîte mail la synthèse des épisodes de podcast et bien plus encore. Allez, c'est parti en avant-vente. Sofiane, je suis ravi de t'accueillir sur le podcast en avant-vente. Alors, on peut expliquer qu'on se connaît par une relation commune, parce que j'ai eu la chance d'accueillir un de tes alumnis dans l'épisode consacré à la génération Z. Ça a été d'ailleurs le plus jeune de mes invités cette année. Donc au passage, on se salue, c'est Ayub.

  • Speaker #1

    Salut Ayub, ça m'a fait hyper plaisir de le voir dans ton podcast, ça m'a agréablement surpris, j'étais ravi de le voir parler de ce métier d'avant-vente, on a eu l'opportunité, cette belle chance de l'accompagner, et voilà, c'est un petit monde, donc merci Ayub d'avoir fait cette mise en relation,

  • Speaker #0

    qui n'était pas volontaire de sa part, mais qui a été très heureuse. Est-ce que d'abord, tu peux te présenter ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, alors je m'appelle Sofiane Amoumraoui, je suis originaire de région parisienne. J'ai eu l'occasion de faire mes études dans le sud de la France, à Montpellier, plutôt des études de commerce qui m'ont permis d'aller notamment à l'étranger assez tôt. J'ai pu passer un an au Mexique dans le cadre de mes études, ça a été une étape importante de mon parcours puisque ça m'a permis vraiment de renforcer mes compétences en langue, langues qui me sont très utiles dans mon métier aujourd'hui, que ce soit l'anglais ou l'espagnol. J'ai toujours su, en tout cas j'ai su assez tôt que j'avais envie de travailler dans la tech parce que j'étais intéressé par l'informatique, les jeux vidéo, ça me plaisait beaucoup. Donc dans mes recherches de stage, d'alternance, j'avais tendance à me diriger vers ces entreprises. Je me rendais compte que ce n'était pas facile parce que je n'avais pas beaucoup de retours. Mais j'ai eu l'opportunité de faire mon alternance chez un géant historique des logiciels de bureautique bien connus. Ça m'a permis vraiment de me lancer dans ce secteur-là. C'est grâce à cette expérience que j'ai pu rencontrer un premier mentor qui m'a mis en relation avec une de ses anciennes alternantes qui était à Dublin, dans une entreprise leader mondiale du CRM que j'ai eu l'occasion de rejoindre juste après mon alternance. Je me suis envolé pour Dublin à la suite de mes études, une fois diplômé. On peut dire que j'ai commencé ma carrière à Dublin dans la tech. J'ai rejoint cette entreprise via un graduate programme, là encore programme... dont on pourra parler plus en détail si tu le souhaites, Pascal, mais qui permet de former des jeunes diplômés sur des métiers assez pointus et faire en sorte qu'ils puissent incarner la culture de l'entreprise et se projeter longuement dans l'entreprise. Donc, j'ai eu l'occasion de rejoindre ce programme-là. Ça a été super et c'est comme ça que je suis tombé dans l'avant-vente. Et si tu veux, pour la petite anecdote, je ne connaissais pas ce métier d'avant-vente avant de l'exercer. C'est dans le cadre du process de recrutement on nous a demandé de se positionner sur un job parmi quatre, en nous donnant une petite description de trois, quatre lignes. Et quand j'ai vu la description du job d'avant-vente... un hybride entre sales et un peu technique et qui a attisé ma curiosité, je me suis lancé et c'est comme ça que du coup, ça fait huit ans que je suis avant-vente. J'ai eu l'occasion de passer par différentes entreprises, que ce soit un leader de la visioconférence très actif pendant le Covid notamment, que j'ai rejoint à cette période-là.

  • Speaker #0

    On ne sait pas du tout de qui tu parles.

  • Speaker #1

    On ne cite pas de marque comme à la télé, pour ne pas être jaloux, mais en tout cas, voilà. et puis j'ai eu l'occasion ensuite de revenir dans l'entreprise dans laquelle j'avais débuté à Dublin sur un autre produit, une solution de collaboration d'entreprise aussi assez réputée. Et voilà pour le parcours, on va dire, côté corporate. En parallèle de ça, il y a cinq ans environ, j'ai fondé Tademi, dont on va parler aujourd'hui, qui est un peu le fruit de mon histoire personnelle, comme j'ai pu t'en dire un petit peu brièvement quelques mots juste avant. Et puis voilà.

  • Speaker #0

    Eh bien justement, on va parler de Tademi. Alors tu vas nous dire ce que c'est, comment justement est née cette histoire, sa mission, je veux tout savoir.

  • Speaker #1

    Je vais essayer de te dire l'essentiel. Déjà,

  • Speaker #0

    peut-être la genèse, comment ça a démarré et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors, comment ça a démarré Tademi, c'est vraiment issu de mon histoire personnelle et de l'histoire de la cofondatrice de Tademi, Nesrine Berama. à qui je fais une grande bise aussi, qui était aussi avant-vente, mais qui a aussi débuté dans la tech un peu dans les mêmes circonstances que moi. Et tous les deux, on a fait ce constat qu'accéder à des opportunités dans la tech pour des personnes issues de certains milieux, notamment des personnes qui n'ont pas de réseau ou qui n'ont pas les codes pour ce secteur, ça peut être difficile. Et on a eu tous les deux l'occasion de l'expérimenter, puisque tous les deux ont manqué de réseau et ont manqué de code. Et c'est d'autres personnes qui ont pu nous apporter ça pour qu'on puisse accéder à ce milieu-là. Donc, le constat de départ, c'est ça. Ensuite, c'est aussi de constater qu'énormément de personnes ne connaissaient pas les opportunités qu'il y avait dans la tech, qu'il y avait un besoin de démocratiser ces différentes opportunités. Le métier d'avant-vente qui est assez peu connu, tu fais un excellent travail pour démocratiser tout ça.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Des métiers comme celui de Customer Success Manager, en tout cas. il y avait beaucoup d'opportunités assez méconnues et qu'il était intéressant de démystifier tout ça. Aussi sur le côté tech, on imagine que tout de suite, il faut être un profil ingénieur, savoir nécessairement coder. Et ça peut faire en sorte que certaines personnes se ferment les portes de ce secteur-là en se disant « c'est tech, donc informatique, donc pas pour moi » . Alors qu'en fait, moi à titre perso, je ne développe pas. Je n'ai pas de compétences d'ingénieur à proprement parler, de me dire que j'ai pu développer ça dans le cadre de mon job d'ingénieur avant-vente. Mais comme je le disais en intro, j'ai un background business. Et donc, l'idée, c'était aussi de permettre à ces personnes-là qui se disent que ce n'est pas pour eux, de le considérer et de les amener à ces carrières-là. Oui,

  • Speaker #0

    et puis sur ce sujet, arrêtez de nous demander de réparer votre imprimante ou de faire une formule Excel. Ce n'est pas parce qu'on travaille dans la tech qu'on sait programmer, on sait faire ces choses-là. il y a

  • Speaker #1

    plein plein de métiers dans la tech comme tu l'as dit c'est clair bon ceci dit je dois quand même ajouter quelque chose sur ce que tu viens de dire c'est très rigolo parce que bon ça nous arrive à tous quand on travaille dans ce secteur là toute la famille nous voit comme l'expert IT mais je trouve que quand même sur notre métier d'avant-vente qu'on appelle aussi solution engineer il y a une notion où on cherche des solutions et je pense que par essence on est plus enclin à chercher des résolutions à tout type de problème en tout cas moi c'est vrai que même quand je sais pas résoudre un problème technique quel qu'il soit, quand on le sollicite dans le cadre familial, je mets ma casquette d'avant-vente pour aller chercher les réponses. Et c'est vrai que souvent, ça débloque les situations et qu'on trouve des solutions.

  • Speaker #0

    Moi, je dis souvent que l'avant-vente, c'est un couteau suisse. On peut être assez généraliste, mais comme un couteau suisse, on a plein de possibilités, de talents et on cherche, on arrive à résoudre tout ça.

  • Speaker #1

    Pour compléter sur la Genèse, parce qu'il y a un point très important et aussi pour comprendre en quoi consiste ce projet-là, il y a une dimension très importante de réseau. Et je le disais tout à l'heure, les personnes qui manquent de réseau, et notamment un principe qu'on appelle la cooptation, ou aussi le référol dans la tech, c'est très courant. Ce qu'il faut savoir, c'est que dans certaines entreprises, 70% des recrutements sont issus des cooptations. Et donc, ce qu'on constatait aussi, c'est que ce système de cooptation, il était intéressant, mais il avait quelques failles puisque... les personnes avaient tendance à coopter des personnes issues de la même école qu'elles, du même milieu. En tout cas, ça entretenait une sorte de reproduction de profils assez similaires. Et donc, comme par ailleurs, on est dans une industrie de la tech qui met en avant des valeurs d'inclusion, de diversité, le fait que c'est important d'avoir des équipes qui viennent de différents horizons, de différentes croyances, de différents milieux. on s'est dit qu'il y a quelque chose d'intéressant à faire. Pourquoi pas ouvrir ce réseau qu'on a construit depuis 4-5 ans à des candidats qui n'en ont pas pour leur permettre d'être cooptés, pour augmenter leur chance de succès dans cette industrie-là. Et donc voilà pour la Genèse et la mission de Tademi, qui est de favoriser l'inclusion et la diversité dans la tech grâce au coaching et grâce au réseau.

  • Speaker #0

    Alors à qui ça s'adresse ? Qui peut postuler ?

  • Speaker #1

    Ça s'adresse principalement aux profils jeunes diplômés, qui ont entre 0 et 5 ans d'expérience post-diplôme. Ils, soit n'ont pas encore débuté dans la tech, soit ont déjà une expérience en stage ou en alternance dans ce secteur-là. Ils souhaitent obtenir un poste chez un gros éditeur de logiciels. Alors nous, on vise principalement... effectivement les grands groupes de la tech, aussi des startups bien évidemment. Et pour beaucoup de nos candidats, ils vont plutôt à l'étranger en Europe. Donc ça va être l'Irlande, les Pays-Bas et l'Espagne, ce sont vraiment les trois pays en Europe où il y a pas mal d'opportunités pour des profils assez juniors. Donc si ça vous intéresse, n'hésitez pas à vous pencher sur les opportunités dans ces pays-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est parce qu'il y a des centres near shore souvent ? dans ces différents pays chez les gros éditeurs de logiciels ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. La raison est assez simple. En fait, ces gros acteurs, ils ont des entités européennes dans ces trois pays-là et c'est segmenté en fait par taille de marché. Donc, généralement, on a les petites entreprises qu'on appelle Small and Medium Business, en anglais SMB. Et puis, on a d'autres segments. Plus on va sur des grandes entreprises avec beaucoup d'employés, on appelle ça le segment Enterprise. Donc, ce sont... Les clients de ces entreprises qui sont parmi les plus grands groupes, on retrouve les groupes du CAC 40, etc. Donc, généralement, ces entreprises de grande taille, ces clients de grande taille, Enterprise, sont gérés, on appelle ça en local, localement dans le pays comme en France. Par exemple, l'entité Enterprise est gérée depuis la France pour traiter avec les acteurs du CAC 40. Mais en ce qui concerne les plus petites entreprises, SMB, c'est généralement géré… dans les sièges européens, que ce soit en Irlande, aux Pays-Bas et en Espagne, par des profils plutôt juniors, pour qu'ils puissent aussi monter en compétences et à terme évoluer sur le segment enterprise et traiter des plus grands comptes et des plus gros deals.

  • Speaker #0

    Et donc leur travail se passe souvent par vidéoconférence.

  • Speaker #1

    Exactement, mais c'est ça qui rend aussi ces opportunités intéressantes, puisqu'elles vont concentrer différentes nationalités européennes, parfois même mondiales. dans un même hub, donc c'est vraiment très riche culturellement. Et puis, ce qui va être le plus important, c'est le critère de la langue maternelle. En l'occurrence, quand on est sur le marché français, c'est le français. Évidemment, parler anglais pour être en Irlande, c'est mieux. Avoir quand même un niveau correct, c'est important. Mais pour le cas de l'Espagne, par exemple, on en a souvent, nous, dans nos candidats d'ADEMY, qui nous disent « Ah, mais moi, je ne parle pas espagnol » . Ben oui, mais ce n'est pas grave, puisqu'on va te demander de gérer le marché français depuis l'Espagne. Dans une entreprise généralement soit américaine, soit avec une culture où tout se fait en anglais, donc il faut quand même la base de l'anglais. Et puis l'espagnol, si tu l'as, c'est un plus pour ta vie de tous les jours, mais sinon, ce n'est pas un frein. Donc effectivement, c'est toujours pour gérer depuis ces pays-là un marché français, et donc oui, plutôt en call ou en visioconférence.

  • Speaker #0

    Et le gros plus, ce que tu dis, c'est d'être dans un centre où il y a énormément de nationalités. et quand on commence... dans la tech, mais c'est le cas dans d'autres industries. Il faut être encadré sur place pour pouvoir poser ses questions à son mentor, son manager, à ses collègues, et tout un groupe comme ça qui aide à progresser. Et je pense que ça, c'est très, très important d'avoir tout ce groupe, toute cette, on va dire, infrastructure autour, qui peut... favoriser l'onboarding et ensuite de pouvoir progresser dans son job.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement vrai ce que tu dis Pascal, c'est d'autant plus important en début de carrière, je pense, de commencer dans ces conditions-là pour pouvoir être formé de la meilleure des façons. On voit la différence entre les profils qui commencent dans ce contexte-là, dans un bureau, dans un hub européen, avec toutes ces personnes autour d'elles. versus des personnes qui commencent de façon un peu plus isolée, par exemple en full remote, où oui, effectivement, tu ne vas pas monter en compétence de la même façon. C'est important aussi, je pense, pour acquérir la culture d'entreprise et se sentir pleinement intégré. Et puis, c'est encore plus vrai quand tu fais un programme du type Graduality Program. Alors, il y en a d'autres qui ne portent pas forcément ce nom, mais dans des programmes où tu as un effet un peu de cohorte, où tu débutes avec plusieurs personnes. C'est le cas, par exemple, pour des biz devs, même indépendamment d'un Graduality Program. Souvent, ils débutent à cinq, six personnes ensemble au même moment et donc, ils vont pouvoir s'entraider, pouvoir se partager des ressources. Et donc, c'est ce que je te dis. disait sur l'aspect réseau, ce qui nous a permis aussi avec Tademi de constituer ce réseau très fort, c'est d'être allé travailler en Europe, d'avoir intégré un graduate programme où on était plus de 107 personnes à travers cinq pays, l'Espagne, l'Angleterre, les Pays-Bas, l'Allemagne et l'Irlande, énormément de nationalités, ce qui fait que voilà, déjà rien que sur ce réseau uniquement graduate, on a énormément de personnes qui sont dans des très gros groupes maintenant et sur qui on peut compter pour nos candidats Tademi.

  • Speaker #0

    Et puis ça fait également de belles carrières puisque moi j'ai dans mon réseau des gens qui ont commencé comme ça et qui sont maintenant country manager de leur entreprise puisqu'il y a toujours des évolutions possibles en interne où d'autres préfèrent partir et avec l'effet boomerang peuvent revenir aussi. Mais c'est un très bon bagage de départ pour justement se mettre le pied à l'étrier. commencé et en plus je trouve que dans ces contextes il y a, comme tu disais, il y a beaucoup de diversité de profils, de métiers, de compétences et ça permet aussi de se faire un réseau et d'évoluer vers d'autres fonctions.

  • Speaker #1

    Tout à fait. En tout cas, moi c'est vrai que quand quelqu'un vient me voir en me disant, voilà, j'ai envie de travailler dans la tech, moi la première question, une des premières questions que je vais poser c'est, est-ce que t'es mobile, est-ce que t'es prêt à aller à l'étranger ? Parce que Merci. Je te recommande vivement d'avoir cette expérience à l'étranger, que ce soit en Irlande, aux Pays-Bas, en Espagne ou dans d'autres pays. Mais c'est vraiment un accélérateur, on le constate pour toutes les personnes qui passent par là. Donc, pour revenir sur ta question sur à qui s'adresse Tademi, donc effectivement, on a ces profils-là plutôt juniors qui vont se diriger vers des pays en Europe. Pas que, encore une fois, on en a quelques-uns qui visent la France. Et on a aussi une offre. adaptés pour des personnes qui, elles, sont déjà dans la tech, plutôt des profils un peu plus seniors, un peu plus expérimentés, execs, qui ont des enjeux de promotion, d'évolution vers du management, qui ont des enjeux de gestion du stress, d'équilibre entre vie pro, vie perso, où là, on a des coachs certifiés, dédiés, qui ont plus de 25 ans d'expérience dans la tech, qui accompagnent ces profils-là. Donc, on a vraiment, on va dire, plutôt deux cibles. Maintenant, notre cœur de métier, c'est vraiment sur les profils plutôt juniors.

  • Speaker #0

    Alors, tu parlais des coachs parce que Tademi, ce n'est pas un job board où les gens viennent postuler sur des postes. Il y a un accompagnement. Alors, comment ça se passe entre coach et menti, coaché ?

  • Speaker #1

    Oui, écoute, merci pour cette question. Alors déjà, pour parler des coachs, qui sont les coachs Tademi ? Aujourd'hui, on a une vingtaine de personnes qui constituent cette équipe de coach Tademi. donc je t'ai parlé des... Deux personnes qui sont plutôt sur la partie coaching à l'heure, sur les profils plutôt expérimentés. Là, on est sur des coachs certifiés très expérimentés pour ces sujets-là. Et le reste des coachs, ce sont tous des professionnels de la tech qui sont soit sales, avant-vente, customer success manager. On a aussi des recruteurs dans l'équipe. On a vraiment une équipe très diverse en termes de compétences, en termes d'âge, en termes de parité, de genre. donc ça c'était vraiment important aussi pour moi que L'équipe de coach incarne ce qu'on a envie d'incarner justement à travers ce projet-là en termes de diversité. Et donc, ils sont tous dans la tech, ils accordent du temps pour Tademi parce que la mission leur parle énormément. Donc, ils travaillent en tant que freelance pour Tademi. Ils sont rémunérés évidemment pour cette mission-là. Et donc, leur travail de coach consiste principalement à accompagner nos coachés vraiment. de A à Z, c'est-à-dire de A, le début de leur réflexion, de leur projet. Parfois, certains ont besoin de prendre de la maturité sur leur projet, de savoir quel poste cibler. Donc, il y a toute une phase vraiment d'introspection au départ pour essayer de comprendre, de mieux se connaître pour le coacher et de savoir quelle va être sa stratégie, quelle va être la stratégie à mettre en place, jusqu'à l'étape finale qui est signer un contrat, décrocher un job dans la tech. Donc, je peux t'en dire un petit peu plus sur…

  • Speaker #0

    Par exemple, cet accompagnement, combien de temps il dure en moyenne ?

  • Speaker #1

    Il dure en moyenne, on va dire entre 3 et 6 mois. C'est vraiment la durée moyenne qu'on constate le plus. Nous, on est vraiment sur un format qu'on qualifie de qualitatif et pas de quantitatif. C'est-à-dire qu'on n'a pas un nombre d'heures minimum ou maximum que le coach va accorder au coaché. On n'est pas du tout sur cette notion-là. On est vraiment sur une notion où on offre une très grande proximité entre le coach et le coaché. C'est pour ça qu'on n'attribue pas plus de deux coachés maximum par coach pour qu'ils puissent quand même consacrer du temps. Évidemment, quand on a des coachs qui nous rejoignent, ils nous posent toujours la question de la charge de travail. Donc, on a estimé quand même que pour un coach, ça représenterait entre 3 et 5 heures d'engagement par semaine quand on met bout à bout tous les échanges par appel, par visio, par message WhatsApp, par note vocale WhatsApp. L'idée, c'est vraiment que le coaché ait un point de contact référent à qui poser toutes ses questions, à qui partager ses doutes, à qui partager ses succès, et que cette personne-là puisse l'accompagner en distillant ses conseils, en mettant à disposition notre réseau Tademi au bon moment, notamment pour les cooptations, et du coup, en accompagnant aussi sur l'aspect parfois un peu mental, puisqu'il faut être très résilient dans ces process-là. C'est très rare qu'un candidat décroche un job du premier coup sur son premier process. Donc parfois, il faut aussi apprendre à se relever des échecs, comprendre les feedbacks, travailler sur ces feedbacks-là. Et le coach est là pour donner des pistes sur tout ça.

  • Speaker #0

    Alors, j'imagine que pour avoir ce côté qualitatif dont tu nous parles, vous avez également une sélection des personnes que vous allez prendre et vous n'accompagnez pas tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça. Alors nous, on a vraiment une logique où on ne cherche pas à faire du volume avec un grand nombre de personnes. on cherche à faire vraiment... du qualitatif et accompagner les personnes qu'on pense pouvoir aider. Donc vraiment, ça c'est très important pour nous. On a un processus effectivement de candidature où on va filtrer certaines choses. Déjà par exemple, le niveau d'anglais, on en parlait tout à l'heure. Nous, on ne va pas pouvoir énormément influer là-dessus. Si une personne n'a pas un niveau suffisant, il faudrait déjà qu'elle travaille ça de son côté pour ensuite qu'on puisse faire des choses. Par contre, ce qu'on peut faire sur ce sujet de l'anglais, Tous les coachs sont évidemment bilingues puisqu'ils travaillent tous dans la tech. Et donc, on peut toujours, lors de sessions de préparation, demander au coach de faire ça en anglais pour un peu pratiquer et permettre à la personne de se préparer. Donc, ça, c'est possible. Donc oui, ça passe par un processus de sélection. On va aussi essayer d'évaluer les motivations de la personne, les raisons qui la poussent à se lancer vers ça. Puisque pour nous, c'est important de consacrer aussi du temps aux bonnes personnes. Et puis, ça me permet aussi de faire la transition sur notre modèle économique. On a un modèle assez particulier où, je pense, c'est un peu l'innovation qu'on a mis en place dans ce projet-là, c'est qu'on se fait payer la plus grande partie du coût de cet accompagnement à la fin. Donc, quelque part, ça implique qu'on soit payé un peu au succès, d'une certaine façon, bien que ce soit du coaching et que dans du coaching, on a une obligation de moyens et pas une obligation de résultats. Mais ce qu'on dit, c'est, OK, si on te prend... C'est qu'on est sûr à 99% qu'on va y arriver. On croit en toi, on croit en ton projet, on croit en nous et en nos forces. Ça va être juste une question de temps et de résilience. Et ça va le faire. Et donc, paye-nous à la fin. On est OK avec ça. Donc, si tu veux, c'est vraiment ça, un peu la particularité.

  • Speaker #0

    Ça veut dire aussi que pour le candidat, ce n'est pas un coût, c'est plutôt un investissement.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est un investissement. D'ailleurs, tous nos candidats, nos talents nous parlent. du retour sur investissement conséquent qu'il y a pour eux et à quel point ça a été un game changer. Donc effectivement, nous, on est très à l'aise avec cet aspect-là. Ça a été difficile au début, on en parlait un petit peu ensemble quand on s'était parlé au téléphone, de trouver le bon modèle, le bon pricing par rapport à notre cible. Aujourd'hui, on a trouvé le bon format et on est très contents.

  • Speaker #0

    Alors justement, est-ce que ça marche ?

  • Speaker #1

    Pour te donner quelques chiffres, on a à peu près 100, maintenant depuis cette année, 150 personnes au total qu'on a. touché avec cette initiative-là depuis 4-5 ans. Et sur ces personnes-là, à part 3-4 on va dire profils qui ont changé de projet en cours de route, qui ont finalement un peu laissé tomber ce projet-là, tous les autres ont obtenu un job dans la tech à l'issue du coaching. Donc vraiment 100% des personnes. De très beaux résultats aussi en termes de salaire. Le salaire minimum obtenu par un candidat à DEMI C'est 42 000 euros, souvent en début de carrière. Et pour des profils jeunes diplômés qui visent des postes de bizdev, on arrive à aller chercher des packages autour de 60 000, 65 000 euros en début de carrière, ce qui est très convenable, d'où le retour sur investissement que vantent nos anciens clients. Nous, on aime bien, dans ce projet-là, on est... pas du tout dans la langue de bois, on parle de tout et notamment justement des salaires de sujets qui parfois peuvent être un peu tabous, sur lesquels on n'arrive pas à avoir des infos concrètes. Souvent nos talents nous disent « ah oui, là c'était un peu opaque pour moi, là ça m'a permis vraiment d'avoir les infos concrètes » . Et on aide nos talents aussi à créer, à avoir des plans de carrière, à dessiner leurs plans de carrière. Et donc souvent, pour nos candidats bis-dev, le plan carrière qui se dessine, c'est… débuter sur un job de SDR, BDR avec des packages entre 50 et 75K. Et puis au bout de trois ans, évoluer sur des jobs d'accounts exécutifs où ils vont pouvoir aller chercher des packages entre 100 et 130K, 50% fixe, 50% variable. Et donc, quand ils ont cette trajectoire où ils se disent « Voilà, sur un horizon 4-5 ans, ce que je peux être amené à faire, en plus de m'épanouir dans mon job parce que j'ai identifié que ça me plaisait, que ça correspondait à ma personnalité. Bon, évidemment, pour revenir sur cette notion de retour sur investissement, elle est assez claire pour nos talents.

  • Speaker #0

    Alors, comment ça va se développer dans l'avenir ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, par rapport à notre mission, déjà, on a depuis un an lancé aussi un podcast. J'en profite pour en parler ici avec toi, Pascal.

  • Speaker #0

    On mettra le lien.

  • Speaker #1

    Voilà, qui s'appelle Tademi Talks,

  • Speaker #0

    où le but,

  • Speaker #1

    c'est justement de donner la parole à ces professionnels de la tech pour... pour qu'ils puissent vulgariser leur métier et continuer à sortir un maximum d'épisodes à l'avenir pour assurer cette mission de démocratisation, et aussi parler de ce qu'on fait et illustrer concrètement les résultats de nos talents. Ça, c'est important. Comment ça va évoluer ? On constate quand même que le marché de l'emploi, ce n'est pas que dans la tech, est très tendu. Donc nous, c'est vrai qu'on a de plus en plus de demandes, puisqu'on a des personnes qui ont, je le rappelle, sur les profils qu'on accompagne, souvent, on a des... des profils Bac plus 5 qui sortent d'écoles de commerce ou d'universités ou alors d'autres formations. Et même pour ces personnes-là où avant, trouver un emploi, c'était peut-être pas si difficile qu'aujourd'hui, ces personnes-là nous sollicitent. Donc, il y a des besoins. Il y a toujours autant de besoins de la part de ces entreprises tech de recruter, notamment sur les hubs européens dont on parlait, où il y a beaucoup de turnover, puisque ce sont des fonctions plutôt juniors où on n'a pas vocation à y faire carrière dix ans. On va faire deux ans de business development et puis après. après on va évoluer, et donc il faut recruter toujours un peu de sang neuf, ce qui fait que dans cette dynamique-là, nous, je pense qu'on a vraiment un rôle à jouer pour avoir encore plus d'impact, ce qui fait que, je te l'annonce un petit peu en exclusivité dans ce podcast avant de l'annoncer publiquement, on recrute, on a recruté de nouveaux coachs, on augmente, on étend notre équipe de coachs d'ADMI pour pouvoir être en mesure d'accompagner encore plus de monde, puisque comme tu l'as compris, on est contraint par la taille des coachs, donc ça c'est vraiment un axe de développement important. Et on va aussi sortir une offre à la rentrée pour permettre de s'adresser à plus de personnes qui n'ont pas forcément besoin de coaching, mais qui ont besoin peut-être simplement de conseils pour acquérir les codes. Et on a aussi cet axe de développement-là au sein de Tademi.

  • Speaker #0

    Très bien, je mettrai évidemment tous les liens dans le podcast. Alors, comme tu es au plus proche du marché de l'emploi, au plus proche de Junior, qui cherchent un poste dans la tech. Quels conseils on pourrait leur donner aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ok, alors plusieurs conseils qui me viennent à l'esprit. Déjà, le premier, je dirais, c'est apprendre à se connaître pour savoir correctement parler de soi. Je pense que c'est important, avant de se lancer dans un projet de ce type et d'aller convaincre des recruteurs et des managers de déjà être sûr de soi, sûr de ses forces, sûr de ce qu'on veut. On en voit beaucoup qui arrivent un peu en tâtonnant, peut-être parfois par opportunisme, en se disant « Ah oui, la tech, c'est sexy. Ah oui, il y a des bons salaires, etc. » Mais ça, ça ne suffit pas à exprimer convenablement sa motivation et à se démarquer des autres, se poser les vraies questions sur soi, se demander ce qu'on aime, ce qu'on aime bien faire, là où on est fort, là où on est moins fort pour chercher à s'améliorer. Donc ça, je dirais, premier état. Ensuite, sur les autres conseils, je dirais, vraiment cette dimension réseau qui est fondamentale, soit On a un réseau sur lequel s'appuyer, les alumnes de son école. Ça ne suffit pas toujours, mais demandez, demandez de l'aide, que ce soit pour avoir des conseils, chercher un mentor, quelqu'un qui va partager son expérience. C'est fondamental. Moi, c'est ce qui a fait énormément la différence dans mon parcours. Il y a toujours eu des personnes à chaque instant de ma carrière qui ont été là pour me partager leur expérience. Très important aussi pour la partie cooptation dont on parlait. Si vous souhaitez postuler dans la tech, évitez de le faire sans cooptation. si vous n'en avez pas. aller chercher une cooptation ou rejoindre l'état des lignes mais en tout cas voilà c'est recommandé d'essayer de toujours avoir une cooptation donc cet aspect réseau

  • Speaker #0

    Et vous seriez surpris de la disponibilité et de l'ouverture des personnes comme moi, comme beaucoup, qui sont sur LinkedIn. Avec LinkedIn, maintenant, c'est assez facile. Il y a une messagerie intégrée. Vous n'avez même pas besoin de connaître le mail de la personne. Et vous seriez extrêmement surpris du taux de réponse que vous avez. Moi, j'essaye d'y consacrer le maximum de temps. Encore ce matin, j'ai eu... de demande pour un poste, pour autre chose. Et je donne des réponses et je consacre du temps et je ne suis pas le seul.

  • Speaker #1

    Justement, Pascal, je te remercie parce que tu me permets de faire la bonne transition sur l'autre point que je voulais évoquer, qui est LinkedIn. Parce qu'effectivement, LinkedIn, c'est très intéressant pour plusieurs raisons. Déjà, c'est pour le point que tu as évoqué. Pour des personnes qui veulent aller vers des carrières plutôt commerciales dans la tech, déjà faire cet exercice de prospection appliquées à soi-même pour aller chercher un job, c'est une expérience intéressante à raconter. Quand on n'a pas trop d'expérience, on peut dire, en fait, je suis allé prospecter sur LinkedIn pour aller chercher des contacts, pour obtenir des cooptations dans la tech, j'ai envoyé des messages, j'ai peaufiné mon profil, etc. Ça fait déjà une belle histoire à raconter pour peut-être prouver qu'on a cette âme de prospection, de bizdev et de sales. Donc ça, c'est le premier point. Et l'autre point sur LinkedIn, c'est qu'il ne faut pas négliger l'importance... de travailler son profil. On parlait du storytelling tout à l'heure. C'est important par rapport au personal branding, sa marque personnelle. Et donc, quand on veut aller chercher des contacts, il faut déjà en amont avoir peaufiné son profil LinkedIn, avoir mis une photo qualitative, une bonne description, rempli des bonnes informations. Parce que lorsqu'on va aller chercher ces contacts-là, quand ils vont visiter notre profil, ça donne envie aussi de nous répondre. Et ça, c'est un point que... pas mal de personnes négligent. Elles vont contacter massivement des personnes sans avoir peaufiné leur profil LinkedIn et puis elles vont se plaindre de ne pas avoir suffisamment de retour. Oui, mais peaufiner son LinkedIn, ça aide aussi.

  • Speaker #0

    Et au-delà du profil LinkedIn, n'hésitez pas à vous rendre visible sur LinkedIn. Vous avez des compétences, vous avez des choses à dire, vous avez un avis sur un article que vous avez lu, sur une nouvelle que vous voulez commenter. Et si Vous êtes un peu timide au départ pour créer vos propres postes. Vous pouvez aussi commenter des postes de certains pour vous rendre visite, pour engager la discussion. LinkedIn, c'est un outil gratuit. Profitez-en, rendez-vous visible. Moi, je reçois des messages de gens qui sont intéressés par le job d'avant-vente. Et puis, on entend une discussion. De temps en temps, ils me demandent, est-ce qu'on peut avoir un call ? Je prends le temps. temps.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et puis, c'est aussi un très petit monde. Ça va très vite aussi en termes de connexion. Voilà, on l'a vu avec toi, Pascal. Il a suffi d'une personne en commun qui a rejoint ton podcast. Je l'ai vu sur un post LinkedIn justement. Et puis, c'est comme ça qu'on s'est connectés. Parce que j'ai commenté ton post en parlant d'Ayoub. Donc, ça peut aller très vite. Et effectivement, ne pas négliger ça. Réagissez au contenu des personnes que vous voulez atteindre pour vous rendre aussi visible auprès d'elles.

  • Speaker #0

    On arrive à la fin de ce podcast et donc je vais te laisser le mot de la fin.

  • Speaker #1

    Pour rester sur la thématique liée à l'accessibilité dans la tech ou à ta démi, il y a pas mal de personnes qui ont des croyances limitantes et se mettent leur propre barrière. Et pour revenir sur ce que tu disais tout à l'heure, notamment sur LinkedIn ou autre, il y a pas mal de personnes qui pensent n'avoir pas grand chose d'intéressant à raconter ou pas avoir fait forcément les bons stages. En fait, c'est toujours faux. de façon générale, c'est toujours faux, il y a toujours des choses intéressantes à raconter, il faut creuser, parfois il faut sortir du cadre purement professionnel, il faut ouvrir son horizon et pas se dire « ok, j'ai que un stage ou autre » , il faut se demander ce qu'on fait dans sa vie perso, dans ses passions, il y a toujours des choses à raconter, et un message que j'ai envie de faire passer aussi par rapport à ça, c'est n'hésitez pas à prendre des initiatives, à mener des projets annexes, On le voit beaucoup avec la génération Z que tu as pu interviewer. Il y en a beaucoup qui ont des comptes sur les réseaux sociaux, sur lesquels ils prennent la parole sur des sujets qui les passionnent. Ça, c'est une expérience aussi intéressante à raconter en entretien. Je dirais que c'est important de casser ces barrières, ces schémas mentaux-là. Nous, en tout cas, c'est ce qu'on essaye de faire et de dire à toutes ces personnes-là qui pensent qu'elles ne sont pas assez expérimentées ou pas assez bonnes pour la tech, c'est possible avec du travail et en prenant le sujet du bon côté.

  • Speaker #0

    J'ai été ravi de cet entretien. Merci, Sofiane, de nous avoir présenté Tademi. Ce projet qui, encore une fois, je trouve qu'il a une très belle mission. c'est Celle d'ouvrir au plus grand nombre les portes de la tech. Donc, si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager. Et puis, si vous avez des remarques, des idées, n'hésitez pas à m'envoyer un message sur LinkedIn. Alors, sur une page dédiée qui s'appelle En Avant Vente. Je taggerai également Sofiane dans mes messages. Donc, n'hésitez pas à lui envoyer directement vos questions, vos candidatures pour être coach ou pour être accompagné. puisque le message a été passé. Et puis, n'oubliez pas de vous abonner à la newsletter pour bénéficier des bonus. Je vous dis à très bientôt. Merci, Sofiane.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Pascal. Allez,

  • Speaker #0

    en avant-vente.

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Description

Accélérer sa carrière dans la tech : c’est le pari relevé par Sofiane Hamoumraoui, consultant avant-vente et fondateur de Tademy, une structure qui aide aussi bien les jeunes diplômés à décrocher leur premier job que les profils confirmés à franchir un cap vers des fonctions de management, de sales ou de CSM.

Dans cet épisode, Sofiane raconte son propre parcours – de Dublin aux grandes entreprises SaaS – et explique pourquoi il a lancé Tademy avec une mission claire : ouvrir les portes de la tech au plus grand nombre et favoriser la diversité. Avec lui, on découvre :

  • 🔑 Les freins d’accès au secteur (manque de réseau, méconnaissance des métiers de pre-sales et de l’avant-vente, stéréotypes autour du code) et comment les lever.

  • 🌍 Les opportunités offertes par les hubs européens (Irlande, Pays-Bas, Espagne) pour démarrer une carrière en SMB avant d’évoluer vers l’Enterprise.

  • 💡 Le rôle central du réseau et de la cooptation : jusqu’à 70 % des recrutements dans la tech passent par là.

  • 🎯 L’accompagnement Tademy : coaching individualisé, mise en relation avec des mentors, entraînement aux entretiens, définition d’un plan de carrière.

  • 🚀 Les résultats concrets : plus de 150 candidats accompagnés, 100 % de réussite (hors abandon de projet), et des packages salariaux allant de 42K à plus de 65K en début de carrière.

Cet épisode s’adresse à tous ceux qui veulent entrer dans la tech ou donner un coup de boost à leur trajectoire : jeunes diplômés en quête de leur premier poste, pre-sales voulant évoluer, sales et managers cherchant un accompagnement pour franchir un cap. Sofiane partage aussi des conseils pratiques sur l’usage de LinkedIn, la préparation mentale face aux refus et l’importance de raconter son histoire avec authenticité.

👉 Que vous soyez déjà en salesengineering, en avant-vente ou simplement attiré par l’univers SaaS et cloud, vous trouverez dans cette discussion des méthodes concrètes pour avancer.

Pour prolonger l’épisode et explorer d’autres ressources, rendez-vous sur le site En Avant-Vente.

Allez… en Avant-Vente.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je vous souhaite la bienvenue en avant-vente. Alors aujourd'hui, j'ai la chance d'accueillir un invité exceptionnel. Il est consultant avant-vente et en parallèle de son activité chez un éditeur US, il aide les juniors à démarrer dans la tech. Il accompagne aussi les profils les plus expérimentés à booster leur carrière pour accéder à des fonctions, alors pas seulement d'avant-vente, mais aussi de bizdev, de commerciaux, de CSM. Il va nous en dire plus. Bonjour, Sofiane.

  • Speaker #1

    Bonjour Pascal, bonjour à tous, merci infiniment de me recevoir au sein de ton podcast, je suis très content d'être là.

  • Speaker #0

    Eh bien je t'en prie, ça me fait plaisir également. Alors avec Sofiane, on va parler de Tademi. La structure qu'il a créée porte une mission qui est vraiment inspirante, c'est ouvrir les portes de la tech au plus grand nombre et surtout amener plus de diversité. Je m'appelle Pascal Gouelho et je suis tombé dans la revente par hasard il y a longtemps. imaginez j'ai commencé comme pre-self consultant chez mon premier éditeur de logiciels au siècle dernier et dans ce podcast je vous raconte mes aventures d'avant-vente je vous partage mes expériences mes trucs les astuces et comme je suis toujours avide d'apprendre des autres je vais aussi à la rencontre des hommes et des femmes experts de l'écosystème avant-vente qui nous partagent leurs bonnes pratiques donc restez bien jusqu'à la fin de l'épisode car aujourd'hui c'est sophiane qui va vous mettre au défi pour vous aider à passer passer de la théorie à la pratique et vous mettre en action. Donc, Sofiane va vous donner des bons conseils si vous voulez décrocher un job dans la tech. Et n'oubliez pas également de vous abonner à la newsletter pour recevoir directement dans votre boîte mail la synthèse des épisodes de podcast et bien plus encore. Allez, c'est parti en avant-vente. Sofiane, je suis ravi de t'accueillir sur le podcast en avant-vente. Alors, on peut expliquer qu'on se connaît par une relation commune, parce que j'ai eu la chance d'accueillir un de tes alumnis dans l'épisode consacré à la génération Z. Ça a été d'ailleurs le plus jeune de mes invités cette année. Donc au passage, on se salue, c'est Ayub.

  • Speaker #1

    Salut Ayub, ça m'a fait hyper plaisir de le voir dans ton podcast, ça m'a agréablement surpris, j'étais ravi de le voir parler de ce métier d'avant-vente, on a eu l'opportunité, cette belle chance de l'accompagner, et voilà, c'est un petit monde, donc merci Ayub d'avoir fait cette mise en relation,

  • Speaker #0

    qui n'était pas volontaire de sa part, mais qui a été très heureuse. Est-ce que d'abord, tu peux te présenter ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, alors je m'appelle Sofiane Amoumraoui, je suis originaire de région parisienne. J'ai eu l'occasion de faire mes études dans le sud de la France, à Montpellier, plutôt des études de commerce qui m'ont permis d'aller notamment à l'étranger assez tôt. J'ai pu passer un an au Mexique dans le cadre de mes études, ça a été une étape importante de mon parcours puisque ça m'a permis vraiment de renforcer mes compétences en langue, langues qui me sont très utiles dans mon métier aujourd'hui, que ce soit l'anglais ou l'espagnol. J'ai toujours su, en tout cas j'ai su assez tôt que j'avais envie de travailler dans la tech parce que j'étais intéressé par l'informatique, les jeux vidéo, ça me plaisait beaucoup. Donc dans mes recherches de stage, d'alternance, j'avais tendance à me diriger vers ces entreprises. Je me rendais compte que ce n'était pas facile parce que je n'avais pas beaucoup de retours. Mais j'ai eu l'opportunité de faire mon alternance chez un géant historique des logiciels de bureautique bien connus. Ça m'a permis vraiment de me lancer dans ce secteur-là. C'est grâce à cette expérience que j'ai pu rencontrer un premier mentor qui m'a mis en relation avec une de ses anciennes alternantes qui était à Dublin, dans une entreprise leader mondiale du CRM que j'ai eu l'occasion de rejoindre juste après mon alternance. Je me suis envolé pour Dublin à la suite de mes études, une fois diplômé. On peut dire que j'ai commencé ma carrière à Dublin dans la tech. J'ai rejoint cette entreprise via un graduate programme, là encore programme... dont on pourra parler plus en détail si tu le souhaites, Pascal, mais qui permet de former des jeunes diplômés sur des métiers assez pointus et faire en sorte qu'ils puissent incarner la culture de l'entreprise et se projeter longuement dans l'entreprise. Donc, j'ai eu l'occasion de rejoindre ce programme-là. Ça a été super et c'est comme ça que je suis tombé dans l'avant-vente. Et si tu veux, pour la petite anecdote, je ne connaissais pas ce métier d'avant-vente avant de l'exercer. C'est dans le cadre du process de recrutement on nous a demandé de se positionner sur un job parmi quatre, en nous donnant une petite description de trois, quatre lignes. Et quand j'ai vu la description du job d'avant-vente... un hybride entre sales et un peu technique et qui a attisé ma curiosité, je me suis lancé et c'est comme ça que du coup, ça fait huit ans que je suis avant-vente. J'ai eu l'occasion de passer par différentes entreprises, que ce soit un leader de la visioconférence très actif pendant le Covid notamment, que j'ai rejoint à cette période-là.

  • Speaker #0

    On ne sait pas du tout de qui tu parles.

  • Speaker #1

    On ne cite pas de marque comme à la télé, pour ne pas être jaloux, mais en tout cas, voilà. et puis j'ai eu l'occasion ensuite de revenir dans l'entreprise dans laquelle j'avais débuté à Dublin sur un autre produit, une solution de collaboration d'entreprise aussi assez réputée. Et voilà pour le parcours, on va dire, côté corporate. En parallèle de ça, il y a cinq ans environ, j'ai fondé Tademi, dont on va parler aujourd'hui, qui est un peu le fruit de mon histoire personnelle, comme j'ai pu t'en dire un petit peu brièvement quelques mots juste avant. Et puis voilà.

  • Speaker #0

    Eh bien justement, on va parler de Tademi. Alors tu vas nous dire ce que c'est, comment justement est née cette histoire, sa mission, je veux tout savoir.

  • Speaker #1

    Je vais essayer de te dire l'essentiel. Déjà,

  • Speaker #0

    peut-être la genèse, comment ça a démarré et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors, comment ça a démarré Tademi, c'est vraiment issu de mon histoire personnelle et de l'histoire de la cofondatrice de Tademi, Nesrine Berama. à qui je fais une grande bise aussi, qui était aussi avant-vente, mais qui a aussi débuté dans la tech un peu dans les mêmes circonstances que moi. Et tous les deux, on a fait ce constat qu'accéder à des opportunités dans la tech pour des personnes issues de certains milieux, notamment des personnes qui n'ont pas de réseau ou qui n'ont pas les codes pour ce secteur, ça peut être difficile. Et on a eu tous les deux l'occasion de l'expérimenter, puisque tous les deux ont manqué de réseau et ont manqué de code. Et c'est d'autres personnes qui ont pu nous apporter ça pour qu'on puisse accéder à ce milieu-là. Donc, le constat de départ, c'est ça. Ensuite, c'est aussi de constater qu'énormément de personnes ne connaissaient pas les opportunités qu'il y avait dans la tech, qu'il y avait un besoin de démocratiser ces différentes opportunités. Le métier d'avant-vente qui est assez peu connu, tu fais un excellent travail pour démocratiser tout ça.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Des métiers comme celui de Customer Success Manager, en tout cas. il y avait beaucoup d'opportunités assez méconnues et qu'il était intéressant de démystifier tout ça. Aussi sur le côté tech, on imagine que tout de suite, il faut être un profil ingénieur, savoir nécessairement coder. Et ça peut faire en sorte que certaines personnes se ferment les portes de ce secteur-là en se disant « c'est tech, donc informatique, donc pas pour moi » . Alors qu'en fait, moi à titre perso, je ne développe pas. Je n'ai pas de compétences d'ingénieur à proprement parler, de me dire que j'ai pu développer ça dans le cadre de mon job d'ingénieur avant-vente. Mais comme je le disais en intro, j'ai un background business. Et donc, l'idée, c'était aussi de permettre à ces personnes-là qui se disent que ce n'est pas pour eux, de le considérer et de les amener à ces carrières-là. Oui,

  • Speaker #0

    et puis sur ce sujet, arrêtez de nous demander de réparer votre imprimante ou de faire une formule Excel. Ce n'est pas parce qu'on travaille dans la tech qu'on sait programmer, on sait faire ces choses-là. il y a

  • Speaker #1

    plein plein de métiers dans la tech comme tu l'as dit c'est clair bon ceci dit je dois quand même ajouter quelque chose sur ce que tu viens de dire c'est très rigolo parce que bon ça nous arrive à tous quand on travaille dans ce secteur là toute la famille nous voit comme l'expert IT mais je trouve que quand même sur notre métier d'avant-vente qu'on appelle aussi solution engineer il y a une notion où on cherche des solutions et je pense que par essence on est plus enclin à chercher des résolutions à tout type de problème en tout cas moi c'est vrai que même quand je sais pas résoudre un problème technique quel qu'il soit, quand on le sollicite dans le cadre familial, je mets ma casquette d'avant-vente pour aller chercher les réponses. Et c'est vrai que souvent, ça débloque les situations et qu'on trouve des solutions.

  • Speaker #0

    Moi, je dis souvent que l'avant-vente, c'est un couteau suisse. On peut être assez généraliste, mais comme un couteau suisse, on a plein de possibilités, de talents et on cherche, on arrive à résoudre tout ça.

  • Speaker #1

    Pour compléter sur la Genèse, parce qu'il y a un point très important et aussi pour comprendre en quoi consiste ce projet-là, il y a une dimension très importante de réseau. Et je le disais tout à l'heure, les personnes qui manquent de réseau, et notamment un principe qu'on appelle la cooptation, ou aussi le référol dans la tech, c'est très courant. Ce qu'il faut savoir, c'est que dans certaines entreprises, 70% des recrutements sont issus des cooptations. Et donc, ce qu'on constatait aussi, c'est que ce système de cooptation, il était intéressant, mais il avait quelques failles puisque... les personnes avaient tendance à coopter des personnes issues de la même école qu'elles, du même milieu. En tout cas, ça entretenait une sorte de reproduction de profils assez similaires. Et donc, comme par ailleurs, on est dans une industrie de la tech qui met en avant des valeurs d'inclusion, de diversité, le fait que c'est important d'avoir des équipes qui viennent de différents horizons, de différentes croyances, de différents milieux. on s'est dit qu'il y a quelque chose d'intéressant à faire. Pourquoi pas ouvrir ce réseau qu'on a construit depuis 4-5 ans à des candidats qui n'en ont pas pour leur permettre d'être cooptés, pour augmenter leur chance de succès dans cette industrie-là. Et donc voilà pour la Genèse et la mission de Tademi, qui est de favoriser l'inclusion et la diversité dans la tech grâce au coaching et grâce au réseau.

  • Speaker #0

    Alors à qui ça s'adresse ? Qui peut postuler ?

  • Speaker #1

    Ça s'adresse principalement aux profils jeunes diplômés, qui ont entre 0 et 5 ans d'expérience post-diplôme. Ils, soit n'ont pas encore débuté dans la tech, soit ont déjà une expérience en stage ou en alternance dans ce secteur-là. Ils souhaitent obtenir un poste chez un gros éditeur de logiciels. Alors nous, on vise principalement... effectivement les grands groupes de la tech, aussi des startups bien évidemment. Et pour beaucoup de nos candidats, ils vont plutôt à l'étranger en Europe. Donc ça va être l'Irlande, les Pays-Bas et l'Espagne, ce sont vraiment les trois pays en Europe où il y a pas mal d'opportunités pour des profils assez juniors. Donc si ça vous intéresse, n'hésitez pas à vous pencher sur les opportunités dans ces pays-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est parce qu'il y a des centres near shore souvent ? dans ces différents pays chez les gros éditeurs de logiciels ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. La raison est assez simple. En fait, ces gros acteurs, ils ont des entités européennes dans ces trois pays-là et c'est segmenté en fait par taille de marché. Donc, généralement, on a les petites entreprises qu'on appelle Small and Medium Business, en anglais SMB. Et puis, on a d'autres segments. Plus on va sur des grandes entreprises avec beaucoup d'employés, on appelle ça le segment Enterprise. Donc, ce sont... Les clients de ces entreprises qui sont parmi les plus grands groupes, on retrouve les groupes du CAC 40, etc. Donc, généralement, ces entreprises de grande taille, ces clients de grande taille, Enterprise, sont gérés, on appelle ça en local, localement dans le pays comme en France. Par exemple, l'entité Enterprise est gérée depuis la France pour traiter avec les acteurs du CAC 40. Mais en ce qui concerne les plus petites entreprises, SMB, c'est généralement géré… dans les sièges européens, que ce soit en Irlande, aux Pays-Bas et en Espagne, par des profils plutôt juniors, pour qu'ils puissent aussi monter en compétences et à terme évoluer sur le segment enterprise et traiter des plus grands comptes et des plus gros deals.

  • Speaker #0

    Et donc leur travail se passe souvent par vidéoconférence.

  • Speaker #1

    Exactement, mais c'est ça qui rend aussi ces opportunités intéressantes, puisqu'elles vont concentrer différentes nationalités européennes, parfois même mondiales. dans un même hub, donc c'est vraiment très riche culturellement. Et puis, ce qui va être le plus important, c'est le critère de la langue maternelle. En l'occurrence, quand on est sur le marché français, c'est le français. Évidemment, parler anglais pour être en Irlande, c'est mieux. Avoir quand même un niveau correct, c'est important. Mais pour le cas de l'Espagne, par exemple, on en a souvent, nous, dans nos candidats d'ADEMY, qui nous disent « Ah, mais moi, je ne parle pas espagnol » . Ben oui, mais ce n'est pas grave, puisqu'on va te demander de gérer le marché français depuis l'Espagne. Dans une entreprise généralement soit américaine, soit avec une culture où tout se fait en anglais, donc il faut quand même la base de l'anglais. Et puis l'espagnol, si tu l'as, c'est un plus pour ta vie de tous les jours, mais sinon, ce n'est pas un frein. Donc effectivement, c'est toujours pour gérer depuis ces pays-là un marché français, et donc oui, plutôt en call ou en visioconférence.

  • Speaker #0

    Et le gros plus, ce que tu dis, c'est d'être dans un centre où il y a énormément de nationalités. et quand on commence... dans la tech, mais c'est le cas dans d'autres industries. Il faut être encadré sur place pour pouvoir poser ses questions à son mentor, son manager, à ses collègues, et tout un groupe comme ça qui aide à progresser. Et je pense que ça, c'est très, très important d'avoir tout ce groupe, toute cette, on va dire, infrastructure autour, qui peut... favoriser l'onboarding et ensuite de pouvoir progresser dans son job.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement vrai ce que tu dis Pascal, c'est d'autant plus important en début de carrière, je pense, de commencer dans ces conditions-là pour pouvoir être formé de la meilleure des façons. On voit la différence entre les profils qui commencent dans ce contexte-là, dans un bureau, dans un hub européen, avec toutes ces personnes autour d'elles. versus des personnes qui commencent de façon un peu plus isolée, par exemple en full remote, où oui, effectivement, tu ne vas pas monter en compétence de la même façon. C'est important aussi, je pense, pour acquérir la culture d'entreprise et se sentir pleinement intégré. Et puis, c'est encore plus vrai quand tu fais un programme du type Graduality Program. Alors, il y en a d'autres qui ne portent pas forcément ce nom, mais dans des programmes où tu as un effet un peu de cohorte, où tu débutes avec plusieurs personnes. C'est le cas, par exemple, pour des biz devs, même indépendamment d'un Graduality Program. Souvent, ils débutent à cinq, six personnes ensemble au même moment et donc, ils vont pouvoir s'entraider, pouvoir se partager des ressources. Et donc, c'est ce que je te dis. disait sur l'aspect réseau, ce qui nous a permis aussi avec Tademi de constituer ce réseau très fort, c'est d'être allé travailler en Europe, d'avoir intégré un graduate programme où on était plus de 107 personnes à travers cinq pays, l'Espagne, l'Angleterre, les Pays-Bas, l'Allemagne et l'Irlande, énormément de nationalités, ce qui fait que voilà, déjà rien que sur ce réseau uniquement graduate, on a énormément de personnes qui sont dans des très gros groupes maintenant et sur qui on peut compter pour nos candidats Tademi.

  • Speaker #0

    Et puis ça fait également de belles carrières puisque moi j'ai dans mon réseau des gens qui ont commencé comme ça et qui sont maintenant country manager de leur entreprise puisqu'il y a toujours des évolutions possibles en interne où d'autres préfèrent partir et avec l'effet boomerang peuvent revenir aussi. Mais c'est un très bon bagage de départ pour justement se mettre le pied à l'étrier. commencé et en plus je trouve que dans ces contextes il y a, comme tu disais, il y a beaucoup de diversité de profils, de métiers, de compétences et ça permet aussi de se faire un réseau et d'évoluer vers d'autres fonctions.

  • Speaker #1

    Tout à fait. En tout cas, moi c'est vrai que quand quelqu'un vient me voir en me disant, voilà, j'ai envie de travailler dans la tech, moi la première question, une des premières questions que je vais poser c'est, est-ce que t'es mobile, est-ce que t'es prêt à aller à l'étranger ? Parce que Merci. Je te recommande vivement d'avoir cette expérience à l'étranger, que ce soit en Irlande, aux Pays-Bas, en Espagne ou dans d'autres pays. Mais c'est vraiment un accélérateur, on le constate pour toutes les personnes qui passent par là. Donc, pour revenir sur ta question sur à qui s'adresse Tademi, donc effectivement, on a ces profils-là plutôt juniors qui vont se diriger vers des pays en Europe. Pas que, encore une fois, on en a quelques-uns qui visent la France. Et on a aussi une offre. adaptés pour des personnes qui, elles, sont déjà dans la tech, plutôt des profils un peu plus seniors, un peu plus expérimentés, execs, qui ont des enjeux de promotion, d'évolution vers du management, qui ont des enjeux de gestion du stress, d'équilibre entre vie pro, vie perso, où là, on a des coachs certifiés, dédiés, qui ont plus de 25 ans d'expérience dans la tech, qui accompagnent ces profils-là. Donc, on a vraiment, on va dire, plutôt deux cibles. Maintenant, notre cœur de métier, c'est vraiment sur les profils plutôt juniors.

  • Speaker #0

    Alors, tu parlais des coachs parce que Tademi, ce n'est pas un job board où les gens viennent postuler sur des postes. Il y a un accompagnement. Alors, comment ça se passe entre coach et menti, coaché ?

  • Speaker #1

    Oui, écoute, merci pour cette question. Alors déjà, pour parler des coachs, qui sont les coachs Tademi ? Aujourd'hui, on a une vingtaine de personnes qui constituent cette équipe de coach Tademi. donc je t'ai parlé des... Deux personnes qui sont plutôt sur la partie coaching à l'heure, sur les profils plutôt expérimentés. Là, on est sur des coachs certifiés très expérimentés pour ces sujets-là. Et le reste des coachs, ce sont tous des professionnels de la tech qui sont soit sales, avant-vente, customer success manager. On a aussi des recruteurs dans l'équipe. On a vraiment une équipe très diverse en termes de compétences, en termes d'âge, en termes de parité, de genre. donc ça c'était vraiment important aussi pour moi que L'équipe de coach incarne ce qu'on a envie d'incarner justement à travers ce projet-là en termes de diversité. Et donc, ils sont tous dans la tech, ils accordent du temps pour Tademi parce que la mission leur parle énormément. Donc, ils travaillent en tant que freelance pour Tademi. Ils sont rémunérés évidemment pour cette mission-là. Et donc, leur travail de coach consiste principalement à accompagner nos coachés vraiment. de A à Z, c'est-à-dire de A, le début de leur réflexion, de leur projet. Parfois, certains ont besoin de prendre de la maturité sur leur projet, de savoir quel poste cibler. Donc, il y a toute une phase vraiment d'introspection au départ pour essayer de comprendre, de mieux se connaître pour le coacher et de savoir quelle va être sa stratégie, quelle va être la stratégie à mettre en place, jusqu'à l'étape finale qui est signer un contrat, décrocher un job dans la tech. Donc, je peux t'en dire un petit peu plus sur…

  • Speaker #0

    Par exemple, cet accompagnement, combien de temps il dure en moyenne ?

  • Speaker #1

    Il dure en moyenne, on va dire entre 3 et 6 mois. C'est vraiment la durée moyenne qu'on constate le plus. Nous, on est vraiment sur un format qu'on qualifie de qualitatif et pas de quantitatif. C'est-à-dire qu'on n'a pas un nombre d'heures minimum ou maximum que le coach va accorder au coaché. On n'est pas du tout sur cette notion-là. On est vraiment sur une notion où on offre une très grande proximité entre le coach et le coaché. C'est pour ça qu'on n'attribue pas plus de deux coachés maximum par coach pour qu'ils puissent quand même consacrer du temps. Évidemment, quand on a des coachs qui nous rejoignent, ils nous posent toujours la question de la charge de travail. Donc, on a estimé quand même que pour un coach, ça représenterait entre 3 et 5 heures d'engagement par semaine quand on met bout à bout tous les échanges par appel, par visio, par message WhatsApp, par note vocale WhatsApp. L'idée, c'est vraiment que le coaché ait un point de contact référent à qui poser toutes ses questions, à qui partager ses doutes, à qui partager ses succès, et que cette personne-là puisse l'accompagner en distillant ses conseils, en mettant à disposition notre réseau Tademi au bon moment, notamment pour les cooptations, et du coup, en accompagnant aussi sur l'aspect parfois un peu mental, puisqu'il faut être très résilient dans ces process-là. C'est très rare qu'un candidat décroche un job du premier coup sur son premier process. Donc parfois, il faut aussi apprendre à se relever des échecs, comprendre les feedbacks, travailler sur ces feedbacks-là. Et le coach est là pour donner des pistes sur tout ça.

  • Speaker #0

    Alors, j'imagine que pour avoir ce côté qualitatif dont tu nous parles, vous avez également une sélection des personnes que vous allez prendre et vous n'accompagnez pas tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça. Alors nous, on a vraiment une logique où on ne cherche pas à faire du volume avec un grand nombre de personnes. on cherche à faire vraiment... du qualitatif et accompagner les personnes qu'on pense pouvoir aider. Donc vraiment, ça c'est très important pour nous. On a un processus effectivement de candidature où on va filtrer certaines choses. Déjà par exemple, le niveau d'anglais, on en parlait tout à l'heure. Nous, on ne va pas pouvoir énormément influer là-dessus. Si une personne n'a pas un niveau suffisant, il faudrait déjà qu'elle travaille ça de son côté pour ensuite qu'on puisse faire des choses. Par contre, ce qu'on peut faire sur ce sujet de l'anglais, Tous les coachs sont évidemment bilingues puisqu'ils travaillent tous dans la tech. Et donc, on peut toujours, lors de sessions de préparation, demander au coach de faire ça en anglais pour un peu pratiquer et permettre à la personne de se préparer. Donc, ça, c'est possible. Donc oui, ça passe par un processus de sélection. On va aussi essayer d'évaluer les motivations de la personne, les raisons qui la poussent à se lancer vers ça. Puisque pour nous, c'est important de consacrer aussi du temps aux bonnes personnes. Et puis, ça me permet aussi de faire la transition sur notre modèle économique. On a un modèle assez particulier où, je pense, c'est un peu l'innovation qu'on a mis en place dans ce projet-là, c'est qu'on se fait payer la plus grande partie du coût de cet accompagnement à la fin. Donc, quelque part, ça implique qu'on soit payé un peu au succès, d'une certaine façon, bien que ce soit du coaching et que dans du coaching, on a une obligation de moyens et pas une obligation de résultats. Mais ce qu'on dit, c'est, OK, si on te prend... C'est qu'on est sûr à 99% qu'on va y arriver. On croit en toi, on croit en ton projet, on croit en nous et en nos forces. Ça va être juste une question de temps et de résilience. Et ça va le faire. Et donc, paye-nous à la fin. On est OK avec ça. Donc, si tu veux, c'est vraiment ça, un peu la particularité.

  • Speaker #0

    Ça veut dire aussi que pour le candidat, ce n'est pas un coût, c'est plutôt un investissement.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est un investissement. D'ailleurs, tous nos candidats, nos talents nous parlent. du retour sur investissement conséquent qu'il y a pour eux et à quel point ça a été un game changer. Donc effectivement, nous, on est très à l'aise avec cet aspect-là. Ça a été difficile au début, on en parlait un petit peu ensemble quand on s'était parlé au téléphone, de trouver le bon modèle, le bon pricing par rapport à notre cible. Aujourd'hui, on a trouvé le bon format et on est très contents.

  • Speaker #0

    Alors justement, est-ce que ça marche ?

  • Speaker #1

    Pour te donner quelques chiffres, on a à peu près 100, maintenant depuis cette année, 150 personnes au total qu'on a. touché avec cette initiative-là depuis 4-5 ans. Et sur ces personnes-là, à part 3-4 on va dire profils qui ont changé de projet en cours de route, qui ont finalement un peu laissé tomber ce projet-là, tous les autres ont obtenu un job dans la tech à l'issue du coaching. Donc vraiment 100% des personnes. De très beaux résultats aussi en termes de salaire. Le salaire minimum obtenu par un candidat à DEMI C'est 42 000 euros, souvent en début de carrière. Et pour des profils jeunes diplômés qui visent des postes de bizdev, on arrive à aller chercher des packages autour de 60 000, 65 000 euros en début de carrière, ce qui est très convenable, d'où le retour sur investissement que vantent nos anciens clients. Nous, on aime bien, dans ce projet-là, on est... pas du tout dans la langue de bois, on parle de tout et notamment justement des salaires de sujets qui parfois peuvent être un peu tabous, sur lesquels on n'arrive pas à avoir des infos concrètes. Souvent nos talents nous disent « ah oui, là c'était un peu opaque pour moi, là ça m'a permis vraiment d'avoir les infos concrètes » . Et on aide nos talents aussi à créer, à avoir des plans de carrière, à dessiner leurs plans de carrière. Et donc souvent, pour nos candidats bis-dev, le plan carrière qui se dessine, c'est… débuter sur un job de SDR, BDR avec des packages entre 50 et 75K. Et puis au bout de trois ans, évoluer sur des jobs d'accounts exécutifs où ils vont pouvoir aller chercher des packages entre 100 et 130K, 50% fixe, 50% variable. Et donc, quand ils ont cette trajectoire où ils se disent « Voilà, sur un horizon 4-5 ans, ce que je peux être amené à faire, en plus de m'épanouir dans mon job parce que j'ai identifié que ça me plaisait, que ça correspondait à ma personnalité. Bon, évidemment, pour revenir sur cette notion de retour sur investissement, elle est assez claire pour nos talents.

  • Speaker #0

    Alors, comment ça va se développer dans l'avenir ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, par rapport à notre mission, déjà, on a depuis un an lancé aussi un podcast. J'en profite pour en parler ici avec toi, Pascal.

  • Speaker #0

    On mettra le lien.

  • Speaker #1

    Voilà, qui s'appelle Tademi Talks,

  • Speaker #0

    où le but,

  • Speaker #1

    c'est justement de donner la parole à ces professionnels de la tech pour... pour qu'ils puissent vulgariser leur métier et continuer à sortir un maximum d'épisodes à l'avenir pour assurer cette mission de démocratisation, et aussi parler de ce qu'on fait et illustrer concrètement les résultats de nos talents. Ça, c'est important. Comment ça va évoluer ? On constate quand même que le marché de l'emploi, ce n'est pas que dans la tech, est très tendu. Donc nous, c'est vrai qu'on a de plus en plus de demandes, puisqu'on a des personnes qui ont, je le rappelle, sur les profils qu'on accompagne, souvent, on a des... des profils Bac plus 5 qui sortent d'écoles de commerce ou d'universités ou alors d'autres formations. Et même pour ces personnes-là où avant, trouver un emploi, c'était peut-être pas si difficile qu'aujourd'hui, ces personnes-là nous sollicitent. Donc, il y a des besoins. Il y a toujours autant de besoins de la part de ces entreprises tech de recruter, notamment sur les hubs européens dont on parlait, où il y a beaucoup de turnover, puisque ce sont des fonctions plutôt juniors où on n'a pas vocation à y faire carrière dix ans. On va faire deux ans de business development et puis après. après on va évoluer, et donc il faut recruter toujours un peu de sang neuf, ce qui fait que dans cette dynamique-là, nous, je pense qu'on a vraiment un rôle à jouer pour avoir encore plus d'impact, ce qui fait que, je te l'annonce un petit peu en exclusivité dans ce podcast avant de l'annoncer publiquement, on recrute, on a recruté de nouveaux coachs, on augmente, on étend notre équipe de coachs d'ADMI pour pouvoir être en mesure d'accompagner encore plus de monde, puisque comme tu l'as compris, on est contraint par la taille des coachs, donc ça c'est vraiment un axe de développement important. Et on va aussi sortir une offre à la rentrée pour permettre de s'adresser à plus de personnes qui n'ont pas forcément besoin de coaching, mais qui ont besoin peut-être simplement de conseils pour acquérir les codes. Et on a aussi cet axe de développement-là au sein de Tademi.

  • Speaker #0

    Très bien, je mettrai évidemment tous les liens dans le podcast. Alors, comme tu es au plus proche du marché de l'emploi, au plus proche de Junior, qui cherchent un poste dans la tech. Quels conseils on pourrait leur donner aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ok, alors plusieurs conseils qui me viennent à l'esprit. Déjà, le premier, je dirais, c'est apprendre à se connaître pour savoir correctement parler de soi. Je pense que c'est important, avant de se lancer dans un projet de ce type et d'aller convaincre des recruteurs et des managers de déjà être sûr de soi, sûr de ses forces, sûr de ce qu'on veut. On en voit beaucoup qui arrivent un peu en tâtonnant, peut-être parfois par opportunisme, en se disant « Ah oui, la tech, c'est sexy. Ah oui, il y a des bons salaires, etc. » Mais ça, ça ne suffit pas à exprimer convenablement sa motivation et à se démarquer des autres, se poser les vraies questions sur soi, se demander ce qu'on aime, ce qu'on aime bien faire, là où on est fort, là où on est moins fort pour chercher à s'améliorer. Donc ça, je dirais, premier état. Ensuite, sur les autres conseils, je dirais, vraiment cette dimension réseau qui est fondamentale, soit On a un réseau sur lequel s'appuyer, les alumnes de son école. Ça ne suffit pas toujours, mais demandez, demandez de l'aide, que ce soit pour avoir des conseils, chercher un mentor, quelqu'un qui va partager son expérience. C'est fondamental. Moi, c'est ce qui a fait énormément la différence dans mon parcours. Il y a toujours eu des personnes à chaque instant de ma carrière qui ont été là pour me partager leur expérience. Très important aussi pour la partie cooptation dont on parlait. Si vous souhaitez postuler dans la tech, évitez de le faire sans cooptation. si vous n'en avez pas. aller chercher une cooptation ou rejoindre l'état des lignes mais en tout cas voilà c'est recommandé d'essayer de toujours avoir une cooptation donc cet aspect réseau

  • Speaker #0

    Et vous seriez surpris de la disponibilité et de l'ouverture des personnes comme moi, comme beaucoup, qui sont sur LinkedIn. Avec LinkedIn, maintenant, c'est assez facile. Il y a une messagerie intégrée. Vous n'avez même pas besoin de connaître le mail de la personne. Et vous seriez extrêmement surpris du taux de réponse que vous avez. Moi, j'essaye d'y consacrer le maximum de temps. Encore ce matin, j'ai eu... de demande pour un poste, pour autre chose. Et je donne des réponses et je consacre du temps et je ne suis pas le seul.

  • Speaker #1

    Justement, Pascal, je te remercie parce que tu me permets de faire la bonne transition sur l'autre point que je voulais évoquer, qui est LinkedIn. Parce qu'effectivement, LinkedIn, c'est très intéressant pour plusieurs raisons. Déjà, c'est pour le point que tu as évoqué. Pour des personnes qui veulent aller vers des carrières plutôt commerciales dans la tech, déjà faire cet exercice de prospection appliquées à soi-même pour aller chercher un job, c'est une expérience intéressante à raconter. Quand on n'a pas trop d'expérience, on peut dire, en fait, je suis allé prospecter sur LinkedIn pour aller chercher des contacts, pour obtenir des cooptations dans la tech, j'ai envoyé des messages, j'ai peaufiné mon profil, etc. Ça fait déjà une belle histoire à raconter pour peut-être prouver qu'on a cette âme de prospection, de bizdev et de sales. Donc ça, c'est le premier point. Et l'autre point sur LinkedIn, c'est qu'il ne faut pas négliger l'importance... de travailler son profil. On parlait du storytelling tout à l'heure. C'est important par rapport au personal branding, sa marque personnelle. Et donc, quand on veut aller chercher des contacts, il faut déjà en amont avoir peaufiné son profil LinkedIn, avoir mis une photo qualitative, une bonne description, rempli des bonnes informations. Parce que lorsqu'on va aller chercher ces contacts-là, quand ils vont visiter notre profil, ça donne envie aussi de nous répondre. Et ça, c'est un point que... pas mal de personnes négligent. Elles vont contacter massivement des personnes sans avoir peaufiné leur profil LinkedIn et puis elles vont se plaindre de ne pas avoir suffisamment de retour. Oui, mais peaufiner son LinkedIn, ça aide aussi.

  • Speaker #0

    Et au-delà du profil LinkedIn, n'hésitez pas à vous rendre visible sur LinkedIn. Vous avez des compétences, vous avez des choses à dire, vous avez un avis sur un article que vous avez lu, sur une nouvelle que vous voulez commenter. Et si Vous êtes un peu timide au départ pour créer vos propres postes. Vous pouvez aussi commenter des postes de certains pour vous rendre visite, pour engager la discussion. LinkedIn, c'est un outil gratuit. Profitez-en, rendez-vous visible. Moi, je reçois des messages de gens qui sont intéressés par le job d'avant-vente. Et puis, on entend une discussion. De temps en temps, ils me demandent, est-ce qu'on peut avoir un call ? Je prends le temps. temps.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et puis, c'est aussi un très petit monde. Ça va très vite aussi en termes de connexion. Voilà, on l'a vu avec toi, Pascal. Il a suffi d'une personne en commun qui a rejoint ton podcast. Je l'ai vu sur un post LinkedIn justement. Et puis, c'est comme ça qu'on s'est connectés. Parce que j'ai commenté ton post en parlant d'Ayoub. Donc, ça peut aller très vite. Et effectivement, ne pas négliger ça. Réagissez au contenu des personnes que vous voulez atteindre pour vous rendre aussi visible auprès d'elles.

  • Speaker #0

    On arrive à la fin de ce podcast et donc je vais te laisser le mot de la fin.

  • Speaker #1

    Pour rester sur la thématique liée à l'accessibilité dans la tech ou à ta démi, il y a pas mal de personnes qui ont des croyances limitantes et se mettent leur propre barrière. Et pour revenir sur ce que tu disais tout à l'heure, notamment sur LinkedIn ou autre, il y a pas mal de personnes qui pensent n'avoir pas grand chose d'intéressant à raconter ou pas avoir fait forcément les bons stages. En fait, c'est toujours faux. de façon générale, c'est toujours faux, il y a toujours des choses intéressantes à raconter, il faut creuser, parfois il faut sortir du cadre purement professionnel, il faut ouvrir son horizon et pas se dire « ok, j'ai que un stage ou autre » , il faut se demander ce qu'on fait dans sa vie perso, dans ses passions, il y a toujours des choses à raconter, et un message que j'ai envie de faire passer aussi par rapport à ça, c'est n'hésitez pas à prendre des initiatives, à mener des projets annexes, On le voit beaucoup avec la génération Z que tu as pu interviewer. Il y en a beaucoup qui ont des comptes sur les réseaux sociaux, sur lesquels ils prennent la parole sur des sujets qui les passionnent. Ça, c'est une expérience aussi intéressante à raconter en entretien. Je dirais que c'est important de casser ces barrières, ces schémas mentaux-là. Nous, en tout cas, c'est ce qu'on essaye de faire et de dire à toutes ces personnes-là qui pensent qu'elles ne sont pas assez expérimentées ou pas assez bonnes pour la tech, c'est possible avec du travail et en prenant le sujet du bon côté.

  • Speaker #0

    J'ai été ravi de cet entretien. Merci, Sofiane, de nous avoir présenté Tademi. Ce projet qui, encore une fois, je trouve qu'il a une très belle mission. c'est Celle d'ouvrir au plus grand nombre les portes de la tech. Donc, si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager. Et puis, si vous avez des remarques, des idées, n'hésitez pas à m'envoyer un message sur LinkedIn. Alors, sur une page dédiée qui s'appelle En Avant Vente. Je taggerai également Sofiane dans mes messages. Donc, n'hésitez pas à lui envoyer directement vos questions, vos candidatures pour être coach ou pour être accompagné. puisque le message a été passé. Et puis, n'oubliez pas de vous abonner à la newsletter pour bénéficier des bonus. Je vous dis à très bientôt. Merci, Sofiane.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Pascal. Allez,

  • Speaker #0

    en avant-vente.

Description

Accélérer sa carrière dans la tech : c’est le pari relevé par Sofiane Hamoumraoui, consultant avant-vente et fondateur de Tademy, une structure qui aide aussi bien les jeunes diplômés à décrocher leur premier job que les profils confirmés à franchir un cap vers des fonctions de management, de sales ou de CSM.

Dans cet épisode, Sofiane raconte son propre parcours – de Dublin aux grandes entreprises SaaS – et explique pourquoi il a lancé Tademy avec une mission claire : ouvrir les portes de la tech au plus grand nombre et favoriser la diversité. Avec lui, on découvre :

  • 🔑 Les freins d’accès au secteur (manque de réseau, méconnaissance des métiers de pre-sales et de l’avant-vente, stéréotypes autour du code) et comment les lever.

  • 🌍 Les opportunités offertes par les hubs européens (Irlande, Pays-Bas, Espagne) pour démarrer une carrière en SMB avant d’évoluer vers l’Enterprise.

  • 💡 Le rôle central du réseau et de la cooptation : jusqu’à 70 % des recrutements dans la tech passent par là.

  • 🎯 L’accompagnement Tademy : coaching individualisé, mise en relation avec des mentors, entraînement aux entretiens, définition d’un plan de carrière.

  • 🚀 Les résultats concrets : plus de 150 candidats accompagnés, 100 % de réussite (hors abandon de projet), et des packages salariaux allant de 42K à plus de 65K en début de carrière.

Cet épisode s’adresse à tous ceux qui veulent entrer dans la tech ou donner un coup de boost à leur trajectoire : jeunes diplômés en quête de leur premier poste, pre-sales voulant évoluer, sales et managers cherchant un accompagnement pour franchir un cap. Sofiane partage aussi des conseils pratiques sur l’usage de LinkedIn, la préparation mentale face aux refus et l’importance de raconter son histoire avec authenticité.

👉 Que vous soyez déjà en salesengineering, en avant-vente ou simplement attiré par l’univers SaaS et cloud, vous trouverez dans cette discussion des méthodes concrètes pour avancer.

Pour prolonger l’épisode et explorer d’autres ressources, rendez-vous sur le site En Avant-Vente.

Allez… en Avant-Vente.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je vous souhaite la bienvenue en avant-vente. Alors aujourd'hui, j'ai la chance d'accueillir un invité exceptionnel. Il est consultant avant-vente et en parallèle de son activité chez un éditeur US, il aide les juniors à démarrer dans la tech. Il accompagne aussi les profils les plus expérimentés à booster leur carrière pour accéder à des fonctions, alors pas seulement d'avant-vente, mais aussi de bizdev, de commerciaux, de CSM. Il va nous en dire plus. Bonjour, Sofiane.

  • Speaker #1

    Bonjour Pascal, bonjour à tous, merci infiniment de me recevoir au sein de ton podcast, je suis très content d'être là.

  • Speaker #0

    Eh bien je t'en prie, ça me fait plaisir également. Alors avec Sofiane, on va parler de Tademi. La structure qu'il a créée porte une mission qui est vraiment inspirante, c'est ouvrir les portes de la tech au plus grand nombre et surtout amener plus de diversité. Je m'appelle Pascal Gouelho et je suis tombé dans la revente par hasard il y a longtemps. imaginez j'ai commencé comme pre-self consultant chez mon premier éditeur de logiciels au siècle dernier et dans ce podcast je vous raconte mes aventures d'avant-vente je vous partage mes expériences mes trucs les astuces et comme je suis toujours avide d'apprendre des autres je vais aussi à la rencontre des hommes et des femmes experts de l'écosystème avant-vente qui nous partagent leurs bonnes pratiques donc restez bien jusqu'à la fin de l'épisode car aujourd'hui c'est sophiane qui va vous mettre au défi pour vous aider à passer passer de la théorie à la pratique et vous mettre en action. Donc, Sofiane va vous donner des bons conseils si vous voulez décrocher un job dans la tech. Et n'oubliez pas également de vous abonner à la newsletter pour recevoir directement dans votre boîte mail la synthèse des épisodes de podcast et bien plus encore. Allez, c'est parti en avant-vente. Sofiane, je suis ravi de t'accueillir sur le podcast en avant-vente. Alors, on peut expliquer qu'on se connaît par une relation commune, parce que j'ai eu la chance d'accueillir un de tes alumnis dans l'épisode consacré à la génération Z. Ça a été d'ailleurs le plus jeune de mes invités cette année. Donc au passage, on se salue, c'est Ayub.

  • Speaker #1

    Salut Ayub, ça m'a fait hyper plaisir de le voir dans ton podcast, ça m'a agréablement surpris, j'étais ravi de le voir parler de ce métier d'avant-vente, on a eu l'opportunité, cette belle chance de l'accompagner, et voilà, c'est un petit monde, donc merci Ayub d'avoir fait cette mise en relation,

  • Speaker #0

    qui n'était pas volontaire de sa part, mais qui a été très heureuse. Est-ce que d'abord, tu peux te présenter ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, alors je m'appelle Sofiane Amoumraoui, je suis originaire de région parisienne. J'ai eu l'occasion de faire mes études dans le sud de la France, à Montpellier, plutôt des études de commerce qui m'ont permis d'aller notamment à l'étranger assez tôt. J'ai pu passer un an au Mexique dans le cadre de mes études, ça a été une étape importante de mon parcours puisque ça m'a permis vraiment de renforcer mes compétences en langue, langues qui me sont très utiles dans mon métier aujourd'hui, que ce soit l'anglais ou l'espagnol. J'ai toujours su, en tout cas j'ai su assez tôt que j'avais envie de travailler dans la tech parce que j'étais intéressé par l'informatique, les jeux vidéo, ça me plaisait beaucoup. Donc dans mes recherches de stage, d'alternance, j'avais tendance à me diriger vers ces entreprises. Je me rendais compte que ce n'était pas facile parce que je n'avais pas beaucoup de retours. Mais j'ai eu l'opportunité de faire mon alternance chez un géant historique des logiciels de bureautique bien connus. Ça m'a permis vraiment de me lancer dans ce secteur-là. C'est grâce à cette expérience que j'ai pu rencontrer un premier mentor qui m'a mis en relation avec une de ses anciennes alternantes qui était à Dublin, dans une entreprise leader mondiale du CRM que j'ai eu l'occasion de rejoindre juste après mon alternance. Je me suis envolé pour Dublin à la suite de mes études, une fois diplômé. On peut dire que j'ai commencé ma carrière à Dublin dans la tech. J'ai rejoint cette entreprise via un graduate programme, là encore programme... dont on pourra parler plus en détail si tu le souhaites, Pascal, mais qui permet de former des jeunes diplômés sur des métiers assez pointus et faire en sorte qu'ils puissent incarner la culture de l'entreprise et se projeter longuement dans l'entreprise. Donc, j'ai eu l'occasion de rejoindre ce programme-là. Ça a été super et c'est comme ça que je suis tombé dans l'avant-vente. Et si tu veux, pour la petite anecdote, je ne connaissais pas ce métier d'avant-vente avant de l'exercer. C'est dans le cadre du process de recrutement on nous a demandé de se positionner sur un job parmi quatre, en nous donnant une petite description de trois, quatre lignes. Et quand j'ai vu la description du job d'avant-vente... un hybride entre sales et un peu technique et qui a attisé ma curiosité, je me suis lancé et c'est comme ça que du coup, ça fait huit ans que je suis avant-vente. J'ai eu l'occasion de passer par différentes entreprises, que ce soit un leader de la visioconférence très actif pendant le Covid notamment, que j'ai rejoint à cette période-là.

  • Speaker #0

    On ne sait pas du tout de qui tu parles.

  • Speaker #1

    On ne cite pas de marque comme à la télé, pour ne pas être jaloux, mais en tout cas, voilà. et puis j'ai eu l'occasion ensuite de revenir dans l'entreprise dans laquelle j'avais débuté à Dublin sur un autre produit, une solution de collaboration d'entreprise aussi assez réputée. Et voilà pour le parcours, on va dire, côté corporate. En parallèle de ça, il y a cinq ans environ, j'ai fondé Tademi, dont on va parler aujourd'hui, qui est un peu le fruit de mon histoire personnelle, comme j'ai pu t'en dire un petit peu brièvement quelques mots juste avant. Et puis voilà.

  • Speaker #0

    Eh bien justement, on va parler de Tademi. Alors tu vas nous dire ce que c'est, comment justement est née cette histoire, sa mission, je veux tout savoir.

  • Speaker #1

    Je vais essayer de te dire l'essentiel. Déjà,

  • Speaker #0

    peut-être la genèse, comment ça a démarré et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors, comment ça a démarré Tademi, c'est vraiment issu de mon histoire personnelle et de l'histoire de la cofondatrice de Tademi, Nesrine Berama. à qui je fais une grande bise aussi, qui était aussi avant-vente, mais qui a aussi débuté dans la tech un peu dans les mêmes circonstances que moi. Et tous les deux, on a fait ce constat qu'accéder à des opportunités dans la tech pour des personnes issues de certains milieux, notamment des personnes qui n'ont pas de réseau ou qui n'ont pas les codes pour ce secteur, ça peut être difficile. Et on a eu tous les deux l'occasion de l'expérimenter, puisque tous les deux ont manqué de réseau et ont manqué de code. Et c'est d'autres personnes qui ont pu nous apporter ça pour qu'on puisse accéder à ce milieu-là. Donc, le constat de départ, c'est ça. Ensuite, c'est aussi de constater qu'énormément de personnes ne connaissaient pas les opportunités qu'il y avait dans la tech, qu'il y avait un besoin de démocratiser ces différentes opportunités. Le métier d'avant-vente qui est assez peu connu, tu fais un excellent travail pour démocratiser tout ça.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Des métiers comme celui de Customer Success Manager, en tout cas. il y avait beaucoup d'opportunités assez méconnues et qu'il était intéressant de démystifier tout ça. Aussi sur le côté tech, on imagine que tout de suite, il faut être un profil ingénieur, savoir nécessairement coder. Et ça peut faire en sorte que certaines personnes se ferment les portes de ce secteur-là en se disant « c'est tech, donc informatique, donc pas pour moi » . Alors qu'en fait, moi à titre perso, je ne développe pas. Je n'ai pas de compétences d'ingénieur à proprement parler, de me dire que j'ai pu développer ça dans le cadre de mon job d'ingénieur avant-vente. Mais comme je le disais en intro, j'ai un background business. Et donc, l'idée, c'était aussi de permettre à ces personnes-là qui se disent que ce n'est pas pour eux, de le considérer et de les amener à ces carrières-là. Oui,

  • Speaker #0

    et puis sur ce sujet, arrêtez de nous demander de réparer votre imprimante ou de faire une formule Excel. Ce n'est pas parce qu'on travaille dans la tech qu'on sait programmer, on sait faire ces choses-là. il y a

  • Speaker #1

    plein plein de métiers dans la tech comme tu l'as dit c'est clair bon ceci dit je dois quand même ajouter quelque chose sur ce que tu viens de dire c'est très rigolo parce que bon ça nous arrive à tous quand on travaille dans ce secteur là toute la famille nous voit comme l'expert IT mais je trouve que quand même sur notre métier d'avant-vente qu'on appelle aussi solution engineer il y a une notion où on cherche des solutions et je pense que par essence on est plus enclin à chercher des résolutions à tout type de problème en tout cas moi c'est vrai que même quand je sais pas résoudre un problème technique quel qu'il soit, quand on le sollicite dans le cadre familial, je mets ma casquette d'avant-vente pour aller chercher les réponses. Et c'est vrai que souvent, ça débloque les situations et qu'on trouve des solutions.

  • Speaker #0

    Moi, je dis souvent que l'avant-vente, c'est un couteau suisse. On peut être assez généraliste, mais comme un couteau suisse, on a plein de possibilités, de talents et on cherche, on arrive à résoudre tout ça.

  • Speaker #1

    Pour compléter sur la Genèse, parce qu'il y a un point très important et aussi pour comprendre en quoi consiste ce projet-là, il y a une dimension très importante de réseau. Et je le disais tout à l'heure, les personnes qui manquent de réseau, et notamment un principe qu'on appelle la cooptation, ou aussi le référol dans la tech, c'est très courant. Ce qu'il faut savoir, c'est que dans certaines entreprises, 70% des recrutements sont issus des cooptations. Et donc, ce qu'on constatait aussi, c'est que ce système de cooptation, il était intéressant, mais il avait quelques failles puisque... les personnes avaient tendance à coopter des personnes issues de la même école qu'elles, du même milieu. En tout cas, ça entretenait une sorte de reproduction de profils assez similaires. Et donc, comme par ailleurs, on est dans une industrie de la tech qui met en avant des valeurs d'inclusion, de diversité, le fait que c'est important d'avoir des équipes qui viennent de différents horizons, de différentes croyances, de différents milieux. on s'est dit qu'il y a quelque chose d'intéressant à faire. Pourquoi pas ouvrir ce réseau qu'on a construit depuis 4-5 ans à des candidats qui n'en ont pas pour leur permettre d'être cooptés, pour augmenter leur chance de succès dans cette industrie-là. Et donc voilà pour la Genèse et la mission de Tademi, qui est de favoriser l'inclusion et la diversité dans la tech grâce au coaching et grâce au réseau.

  • Speaker #0

    Alors à qui ça s'adresse ? Qui peut postuler ?

  • Speaker #1

    Ça s'adresse principalement aux profils jeunes diplômés, qui ont entre 0 et 5 ans d'expérience post-diplôme. Ils, soit n'ont pas encore débuté dans la tech, soit ont déjà une expérience en stage ou en alternance dans ce secteur-là. Ils souhaitent obtenir un poste chez un gros éditeur de logiciels. Alors nous, on vise principalement... effectivement les grands groupes de la tech, aussi des startups bien évidemment. Et pour beaucoup de nos candidats, ils vont plutôt à l'étranger en Europe. Donc ça va être l'Irlande, les Pays-Bas et l'Espagne, ce sont vraiment les trois pays en Europe où il y a pas mal d'opportunités pour des profils assez juniors. Donc si ça vous intéresse, n'hésitez pas à vous pencher sur les opportunités dans ces pays-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est parce qu'il y a des centres near shore souvent ? dans ces différents pays chez les gros éditeurs de logiciels ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. La raison est assez simple. En fait, ces gros acteurs, ils ont des entités européennes dans ces trois pays-là et c'est segmenté en fait par taille de marché. Donc, généralement, on a les petites entreprises qu'on appelle Small and Medium Business, en anglais SMB. Et puis, on a d'autres segments. Plus on va sur des grandes entreprises avec beaucoup d'employés, on appelle ça le segment Enterprise. Donc, ce sont... Les clients de ces entreprises qui sont parmi les plus grands groupes, on retrouve les groupes du CAC 40, etc. Donc, généralement, ces entreprises de grande taille, ces clients de grande taille, Enterprise, sont gérés, on appelle ça en local, localement dans le pays comme en France. Par exemple, l'entité Enterprise est gérée depuis la France pour traiter avec les acteurs du CAC 40. Mais en ce qui concerne les plus petites entreprises, SMB, c'est généralement géré… dans les sièges européens, que ce soit en Irlande, aux Pays-Bas et en Espagne, par des profils plutôt juniors, pour qu'ils puissent aussi monter en compétences et à terme évoluer sur le segment enterprise et traiter des plus grands comptes et des plus gros deals.

  • Speaker #0

    Et donc leur travail se passe souvent par vidéoconférence.

  • Speaker #1

    Exactement, mais c'est ça qui rend aussi ces opportunités intéressantes, puisqu'elles vont concentrer différentes nationalités européennes, parfois même mondiales. dans un même hub, donc c'est vraiment très riche culturellement. Et puis, ce qui va être le plus important, c'est le critère de la langue maternelle. En l'occurrence, quand on est sur le marché français, c'est le français. Évidemment, parler anglais pour être en Irlande, c'est mieux. Avoir quand même un niveau correct, c'est important. Mais pour le cas de l'Espagne, par exemple, on en a souvent, nous, dans nos candidats d'ADEMY, qui nous disent « Ah, mais moi, je ne parle pas espagnol » . Ben oui, mais ce n'est pas grave, puisqu'on va te demander de gérer le marché français depuis l'Espagne. Dans une entreprise généralement soit américaine, soit avec une culture où tout se fait en anglais, donc il faut quand même la base de l'anglais. Et puis l'espagnol, si tu l'as, c'est un plus pour ta vie de tous les jours, mais sinon, ce n'est pas un frein. Donc effectivement, c'est toujours pour gérer depuis ces pays-là un marché français, et donc oui, plutôt en call ou en visioconférence.

  • Speaker #0

    Et le gros plus, ce que tu dis, c'est d'être dans un centre où il y a énormément de nationalités. et quand on commence... dans la tech, mais c'est le cas dans d'autres industries. Il faut être encadré sur place pour pouvoir poser ses questions à son mentor, son manager, à ses collègues, et tout un groupe comme ça qui aide à progresser. Et je pense que ça, c'est très, très important d'avoir tout ce groupe, toute cette, on va dire, infrastructure autour, qui peut... favoriser l'onboarding et ensuite de pouvoir progresser dans son job.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement vrai ce que tu dis Pascal, c'est d'autant plus important en début de carrière, je pense, de commencer dans ces conditions-là pour pouvoir être formé de la meilleure des façons. On voit la différence entre les profils qui commencent dans ce contexte-là, dans un bureau, dans un hub européen, avec toutes ces personnes autour d'elles. versus des personnes qui commencent de façon un peu plus isolée, par exemple en full remote, où oui, effectivement, tu ne vas pas monter en compétence de la même façon. C'est important aussi, je pense, pour acquérir la culture d'entreprise et se sentir pleinement intégré. Et puis, c'est encore plus vrai quand tu fais un programme du type Graduality Program. Alors, il y en a d'autres qui ne portent pas forcément ce nom, mais dans des programmes où tu as un effet un peu de cohorte, où tu débutes avec plusieurs personnes. C'est le cas, par exemple, pour des biz devs, même indépendamment d'un Graduality Program. Souvent, ils débutent à cinq, six personnes ensemble au même moment et donc, ils vont pouvoir s'entraider, pouvoir se partager des ressources. Et donc, c'est ce que je te dis. disait sur l'aspect réseau, ce qui nous a permis aussi avec Tademi de constituer ce réseau très fort, c'est d'être allé travailler en Europe, d'avoir intégré un graduate programme où on était plus de 107 personnes à travers cinq pays, l'Espagne, l'Angleterre, les Pays-Bas, l'Allemagne et l'Irlande, énormément de nationalités, ce qui fait que voilà, déjà rien que sur ce réseau uniquement graduate, on a énormément de personnes qui sont dans des très gros groupes maintenant et sur qui on peut compter pour nos candidats Tademi.

  • Speaker #0

    Et puis ça fait également de belles carrières puisque moi j'ai dans mon réseau des gens qui ont commencé comme ça et qui sont maintenant country manager de leur entreprise puisqu'il y a toujours des évolutions possibles en interne où d'autres préfèrent partir et avec l'effet boomerang peuvent revenir aussi. Mais c'est un très bon bagage de départ pour justement se mettre le pied à l'étrier. commencé et en plus je trouve que dans ces contextes il y a, comme tu disais, il y a beaucoup de diversité de profils, de métiers, de compétences et ça permet aussi de se faire un réseau et d'évoluer vers d'autres fonctions.

  • Speaker #1

    Tout à fait. En tout cas, moi c'est vrai que quand quelqu'un vient me voir en me disant, voilà, j'ai envie de travailler dans la tech, moi la première question, une des premières questions que je vais poser c'est, est-ce que t'es mobile, est-ce que t'es prêt à aller à l'étranger ? Parce que Merci. Je te recommande vivement d'avoir cette expérience à l'étranger, que ce soit en Irlande, aux Pays-Bas, en Espagne ou dans d'autres pays. Mais c'est vraiment un accélérateur, on le constate pour toutes les personnes qui passent par là. Donc, pour revenir sur ta question sur à qui s'adresse Tademi, donc effectivement, on a ces profils-là plutôt juniors qui vont se diriger vers des pays en Europe. Pas que, encore une fois, on en a quelques-uns qui visent la France. Et on a aussi une offre. adaptés pour des personnes qui, elles, sont déjà dans la tech, plutôt des profils un peu plus seniors, un peu plus expérimentés, execs, qui ont des enjeux de promotion, d'évolution vers du management, qui ont des enjeux de gestion du stress, d'équilibre entre vie pro, vie perso, où là, on a des coachs certifiés, dédiés, qui ont plus de 25 ans d'expérience dans la tech, qui accompagnent ces profils-là. Donc, on a vraiment, on va dire, plutôt deux cibles. Maintenant, notre cœur de métier, c'est vraiment sur les profils plutôt juniors.

  • Speaker #0

    Alors, tu parlais des coachs parce que Tademi, ce n'est pas un job board où les gens viennent postuler sur des postes. Il y a un accompagnement. Alors, comment ça se passe entre coach et menti, coaché ?

  • Speaker #1

    Oui, écoute, merci pour cette question. Alors déjà, pour parler des coachs, qui sont les coachs Tademi ? Aujourd'hui, on a une vingtaine de personnes qui constituent cette équipe de coach Tademi. donc je t'ai parlé des... Deux personnes qui sont plutôt sur la partie coaching à l'heure, sur les profils plutôt expérimentés. Là, on est sur des coachs certifiés très expérimentés pour ces sujets-là. Et le reste des coachs, ce sont tous des professionnels de la tech qui sont soit sales, avant-vente, customer success manager. On a aussi des recruteurs dans l'équipe. On a vraiment une équipe très diverse en termes de compétences, en termes d'âge, en termes de parité, de genre. donc ça c'était vraiment important aussi pour moi que L'équipe de coach incarne ce qu'on a envie d'incarner justement à travers ce projet-là en termes de diversité. Et donc, ils sont tous dans la tech, ils accordent du temps pour Tademi parce que la mission leur parle énormément. Donc, ils travaillent en tant que freelance pour Tademi. Ils sont rémunérés évidemment pour cette mission-là. Et donc, leur travail de coach consiste principalement à accompagner nos coachés vraiment. de A à Z, c'est-à-dire de A, le début de leur réflexion, de leur projet. Parfois, certains ont besoin de prendre de la maturité sur leur projet, de savoir quel poste cibler. Donc, il y a toute une phase vraiment d'introspection au départ pour essayer de comprendre, de mieux se connaître pour le coacher et de savoir quelle va être sa stratégie, quelle va être la stratégie à mettre en place, jusqu'à l'étape finale qui est signer un contrat, décrocher un job dans la tech. Donc, je peux t'en dire un petit peu plus sur…

  • Speaker #0

    Par exemple, cet accompagnement, combien de temps il dure en moyenne ?

  • Speaker #1

    Il dure en moyenne, on va dire entre 3 et 6 mois. C'est vraiment la durée moyenne qu'on constate le plus. Nous, on est vraiment sur un format qu'on qualifie de qualitatif et pas de quantitatif. C'est-à-dire qu'on n'a pas un nombre d'heures minimum ou maximum que le coach va accorder au coaché. On n'est pas du tout sur cette notion-là. On est vraiment sur une notion où on offre une très grande proximité entre le coach et le coaché. C'est pour ça qu'on n'attribue pas plus de deux coachés maximum par coach pour qu'ils puissent quand même consacrer du temps. Évidemment, quand on a des coachs qui nous rejoignent, ils nous posent toujours la question de la charge de travail. Donc, on a estimé quand même que pour un coach, ça représenterait entre 3 et 5 heures d'engagement par semaine quand on met bout à bout tous les échanges par appel, par visio, par message WhatsApp, par note vocale WhatsApp. L'idée, c'est vraiment que le coaché ait un point de contact référent à qui poser toutes ses questions, à qui partager ses doutes, à qui partager ses succès, et que cette personne-là puisse l'accompagner en distillant ses conseils, en mettant à disposition notre réseau Tademi au bon moment, notamment pour les cooptations, et du coup, en accompagnant aussi sur l'aspect parfois un peu mental, puisqu'il faut être très résilient dans ces process-là. C'est très rare qu'un candidat décroche un job du premier coup sur son premier process. Donc parfois, il faut aussi apprendre à se relever des échecs, comprendre les feedbacks, travailler sur ces feedbacks-là. Et le coach est là pour donner des pistes sur tout ça.

  • Speaker #0

    Alors, j'imagine que pour avoir ce côté qualitatif dont tu nous parles, vous avez également une sélection des personnes que vous allez prendre et vous n'accompagnez pas tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça. Alors nous, on a vraiment une logique où on ne cherche pas à faire du volume avec un grand nombre de personnes. on cherche à faire vraiment... du qualitatif et accompagner les personnes qu'on pense pouvoir aider. Donc vraiment, ça c'est très important pour nous. On a un processus effectivement de candidature où on va filtrer certaines choses. Déjà par exemple, le niveau d'anglais, on en parlait tout à l'heure. Nous, on ne va pas pouvoir énormément influer là-dessus. Si une personne n'a pas un niveau suffisant, il faudrait déjà qu'elle travaille ça de son côté pour ensuite qu'on puisse faire des choses. Par contre, ce qu'on peut faire sur ce sujet de l'anglais, Tous les coachs sont évidemment bilingues puisqu'ils travaillent tous dans la tech. Et donc, on peut toujours, lors de sessions de préparation, demander au coach de faire ça en anglais pour un peu pratiquer et permettre à la personne de se préparer. Donc, ça, c'est possible. Donc oui, ça passe par un processus de sélection. On va aussi essayer d'évaluer les motivations de la personne, les raisons qui la poussent à se lancer vers ça. Puisque pour nous, c'est important de consacrer aussi du temps aux bonnes personnes. Et puis, ça me permet aussi de faire la transition sur notre modèle économique. On a un modèle assez particulier où, je pense, c'est un peu l'innovation qu'on a mis en place dans ce projet-là, c'est qu'on se fait payer la plus grande partie du coût de cet accompagnement à la fin. Donc, quelque part, ça implique qu'on soit payé un peu au succès, d'une certaine façon, bien que ce soit du coaching et que dans du coaching, on a une obligation de moyens et pas une obligation de résultats. Mais ce qu'on dit, c'est, OK, si on te prend... C'est qu'on est sûr à 99% qu'on va y arriver. On croit en toi, on croit en ton projet, on croit en nous et en nos forces. Ça va être juste une question de temps et de résilience. Et ça va le faire. Et donc, paye-nous à la fin. On est OK avec ça. Donc, si tu veux, c'est vraiment ça, un peu la particularité.

  • Speaker #0

    Ça veut dire aussi que pour le candidat, ce n'est pas un coût, c'est plutôt un investissement.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est un investissement. D'ailleurs, tous nos candidats, nos talents nous parlent. du retour sur investissement conséquent qu'il y a pour eux et à quel point ça a été un game changer. Donc effectivement, nous, on est très à l'aise avec cet aspect-là. Ça a été difficile au début, on en parlait un petit peu ensemble quand on s'était parlé au téléphone, de trouver le bon modèle, le bon pricing par rapport à notre cible. Aujourd'hui, on a trouvé le bon format et on est très contents.

  • Speaker #0

    Alors justement, est-ce que ça marche ?

  • Speaker #1

    Pour te donner quelques chiffres, on a à peu près 100, maintenant depuis cette année, 150 personnes au total qu'on a. touché avec cette initiative-là depuis 4-5 ans. Et sur ces personnes-là, à part 3-4 on va dire profils qui ont changé de projet en cours de route, qui ont finalement un peu laissé tomber ce projet-là, tous les autres ont obtenu un job dans la tech à l'issue du coaching. Donc vraiment 100% des personnes. De très beaux résultats aussi en termes de salaire. Le salaire minimum obtenu par un candidat à DEMI C'est 42 000 euros, souvent en début de carrière. Et pour des profils jeunes diplômés qui visent des postes de bizdev, on arrive à aller chercher des packages autour de 60 000, 65 000 euros en début de carrière, ce qui est très convenable, d'où le retour sur investissement que vantent nos anciens clients. Nous, on aime bien, dans ce projet-là, on est... pas du tout dans la langue de bois, on parle de tout et notamment justement des salaires de sujets qui parfois peuvent être un peu tabous, sur lesquels on n'arrive pas à avoir des infos concrètes. Souvent nos talents nous disent « ah oui, là c'était un peu opaque pour moi, là ça m'a permis vraiment d'avoir les infos concrètes » . Et on aide nos talents aussi à créer, à avoir des plans de carrière, à dessiner leurs plans de carrière. Et donc souvent, pour nos candidats bis-dev, le plan carrière qui se dessine, c'est… débuter sur un job de SDR, BDR avec des packages entre 50 et 75K. Et puis au bout de trois ans, évoluer sur des jobs d'accounts exécutifs où ils vont pouvoir aller chercher des packages entre 100 et 130K, 50% fixe, 50% variable. Et donc, quand ils ont cette trajectoire où ils se disent « Voilà, sur un horizon 4-5 ans, ce que je peux être amené à faire, en plus de m'épanouir dans mon job parce que j'ai identifié que ça me plaisait, que ça correspondait à ma personnalité. Bon, évidemment, pour revenir sur cette notion de retour sur investissement, elle est assez claire pour nos talents.

  • Speaker #0

    Alors, comment ça va se développer dans l'avenir ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, par rapport à notre mission, déjà, on a depuis un an lancé aussi un podcast. J'en profite pour en parler ici avec toi, Pascal.

  • Speaker #0

    On mettra le lien.

  • Speaker #1

    Voilà, qui s'appelle Tademi Talks,

  • Speaker #0

    où le but,

  • Speaker #1

    c'est justement de donner la parole à ces professionnels de la tech pour... pour qu'ils puissent vulgariser leur métier et continuer à sortir un maximum d'épisodes à l'avenir pour assurer cette mission de démocratisation, et aussi parler de ce qu'on fait et illustrer concrètement les résultats de nos talents. Ça, c'est important. Comment ça va évoluer ? On constate quand même que le marché de l'emploi, ce n'est pas que dans la tech, est très tendu. Donc nous, c'est vrai qu'on a de plus en plus de demandes, puisqu'on a des personnes qui ont, je le rappelle, sur les profils qu'on accompagne, souvent, on a des... des profils Bac plus 5 qui sortent d'écoles de commerce ou d'universités ou alors d'autres formations. Et même pour ces personnes-là où avant, trouver un emploi, c'était peut-être pas si difficile qu'aujourd'hui, ces personnes-là nous sollicitent. Donc, il y a des besoins. Il y a toujours autant de besoins de la part de ces entreprises tech de recruter, notamment sur les hubs européens dont on parlait, où il y a beaucoup de turnover, puisque ce sont des fonctions plutôt juniors où on n'a pas vocation à y faire carrière dix ans. On va faire deux ans de business development et puis après. après on va évoluer, et donc il faut recruter toujours un peu de sang neuf, ce qui fait que dans cette dynamique-là, nous, je pense qu'on a vraiment un rôle à jouer pour avoir encore plus d'impact, ce qui fait que, je te l'annonce un petit peu en exclusivité dans ce podcast avant de l'annoncer publiquement, on recrute, on a recruté de nouveaux coachs, on augmente, on étend notre équipe de coachs d'ADMI pour pouvoir être en mesure d'accompagner encore plus de monde, puisque comme tu l'as compris, on est contraint par la taille des coachs, donc ça c'est vraiment un axe de développement important. Et on va aussi sortir une offre à la rentrée pour permettre de s'adresser à plus de personnes qui n'ont pas forcément besoin de coaching, mais qui ont besoin peut-être simplement de conseils pour acquérir les codes. Et on a aussi cet axe de développement-là au sein de Tademi.

  • Speaker #0

    Très bien, je mettrai évidemment tous les liens dans le podcast. Alors, comme tu es au plus proche du marché de l'emploi, au plus proche de Junior, qui cherchent un poste dans la tech. Quels conseils on pourrait leur donner aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ok, alors plusieurs conseils qui me viennent à l'esprit. Déjà, le premier, je dirais, c'est apprendre à se connaître pour savoir correctement parler de soi. Je pense que c'est important, avant de se lancer dans un projet de ce type et d'aller convaincre des recruteurs et des managers de déjà être sûr de soi, sûr de ses forces, sûr de ce qu'on veut. On en voit beaucoup qui arrivent un peu en tâtonnant, peut-être parfois par opportunisme, en se disant « Ah oui, la tech, c'est sexy. Ah oui, il y a des bons salaires, etc. » Mais ça, ça ne suffit pas à exprimer convenablement sa motivation et à se démarquer des autres, se poser les vraies questions sur soi, se demander ce qu'on aime, ce qu'on aime bien faire, là où on est fort, là où on est moins fort pour chercher à s'améliorer. Donc ça, je dirais, premier état. Ensuite, sur les autres conseils, je dirais, vraiment cette dimension réseau qui est fondamentale, soit On a un réseau sur lequel s'appuyer, les alumnes de son école. Ça ne suffit pas toujours, mais demandez, demandez de l'aide, que ce soit pour avoir des conseils, chercher un mentor, quelqu'un qui va partager son expérience. C'est fondamental. Moi, c'est ce qui a fait énormément la différence dans mon parcours. Il y a toujours eu des personnes à chaque instant de ma carrière qui ont été là pour me partager leur expérience. Très important aussi pour la partie cooptation dont on parlait. Si vous souhaitez postuler dans la tech, évitez de le faire sans cooptation. si vous n'en avez pas. aller chercher une cooptation ou rejoindre l'état des lignes mais en tout cas voilà c'est recommandé d'essayer de toujours avoir une cooptation donc cet aspect réseau

  • Speaker #0

    Et vous seriez surpris de la disponibilité et de l'ouverture des personnes comme moi, comme beaucoup, qui sont sur LinkedIn. Avec LinkedIn, maintenant, c'est assez facile. Il y a une messagerie intégrée. Vous n'avez même pas besoin de connaître le mail de la personne. Et vous seriez extrêmement surpris du taux de réponse que vous avez. Moi, j'essaye d'y consacrer le maximum de temps. Encore ce matin, j'ai eu... de demande pour un poste, pour autre chose. Et je donne des réponses et je consacre du temps et je ne suis pas le seul.

  • Speaker #1

    Justement, Pascal, je te remercie parce que tu me permets de faire la bonne transition sur l'autre point que je voulais évoquer, qui est LinkedIn. Parce qu'effectivement, LinkedIn, c'est très intéressant pour plusieurs raisons. Déjà, c'est pour le point que tu as évoqué. Pour des personnes qui veulent aller vers des carrières plutôt commerciales dans la tech, déjà faire cet exercice de prospection appliquées à soi-même pour aller chercher un job, c'est une expérience intéressante à raconter. Quand on n'a pas trop d'expérience, on peut dire, en fait, je suis allé prospecter sur LinkedIn pour aller chercher des contacts, pour obtenir des cooptations dans la tech, j'ai envoyé des messages, j'ai peaufiné mon profil, etc. Ça fait déjà une belle histoire à raconter pour peut-être prouver qu'on a cette âme de prospection, de bizdev et de sales. Donc ça, c'est le premier point. Et l'autre point sur LinkedIn, c'est qu'il ne faut pas négliger l'importance... de travailler son profil. On parlait du storytelling tout à l'heure. C'est important par rapport au personal branding, sa marque personnelle. Et donc, quand on veut aller chercher des contacts, il faut déjà en amont avoir peaufiné son profil LinkedIn, avoir mis une photo qualitative, une bonne description, rempli des bonnes informations. Parce que lorsqu'on va aller chercher ces contacts-là, quand ils vont visiter notre profil, ça donne envie aussi de nous répondre. Et ça, c'est un point que... pas mal de personnes négligent. Elles vont contacter massivement des personnes sans avoir peaufiné leur profil LinkedIn et puis elles vont se plaindre de ne pas avoir suffisamment de retour. Oui, mais peaufiner son LinkedIn, ça aide aussi.

  • Speaker #0

    Et au-delà du profil LinkedIn, n'hésitez pas à vous rendre visible sur LinkedIn. Vous avez des compétences, vous avez des choses à dire, vous avez un avis sur un article que vous avez lu, sur une nouvelle que vous voulez commenter. Et si Vous êtes un peu timide au départ pour créer vos propres postes. Vous pouvez aussi commenter des postes de certains pour vous rendre visite, pour engager la discussion. LinkedIn, c'est un outil gratuit. Profitez-en, rendez-vous visible. Moi, je reçois des messages de gens qui sont intéressés par le job d'avant-vente. Et puis, on entend une discussion. De temps en temps, ils me demandent, est-ce qu'on peut avoir un call ? Je prends le temps. temps.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et puis, c'est aussi un très petit monde. Ça va très vite aussi en termes de connexion. Voilà, on l'a vu avec toi, Pascal. Il a suffi d'une personne en commun qui a rejoint ton podcast. Je l'ai vu sur un post LinkedIn justement. Et puis, c'est comme ça qu'on s'est connectés. Parce que j'ai commenté ton post en parlant d'Ayoub. Donc, ça peut aller très vite. Et effectivement, ne pas négliger ça. Réagissez au contenu des personnes que vous voulez atteindre pour vous rendre aussi visible auprès d'elles.

  • Speaker #0

    On arrive à la fin de ce podcast et donc je vais te laisser le mot de la fin.

  • Speaker #1

    Pour rester sur la thématique liée à l'accessibilité dans la tech ou à ta démi, il y a pas mal de personnes qui ont des croyances limitantes et se mettent leur propre barrière. Et pour revenir sur ce que tu disais tout à l'heure, notamment sur LinkedIn ou autre, il y a pas mal de personnes qui pensent n'avoir pas grand chose d'intéressant à raconter ou pas avoir fait forcément les bons stages. En fait, c'est toujours faux. de façon générale, c'est toujours faux, il y a toujours des choses intéressantes à raconter, il faut creuser, parfois il faut sortir du cadre purement professionnel, il faut ouvrir son horizon et pas se dire « ok, j'ai que un stage ou autre » , il faut se demander ce qu'on fait dans sa vie perso, dans ses passions, il y a toujours des choses à raconter, et un message que j'ai envie de faire passer aussi par rapport à ça, c'est n'hésitez pas à prendre des initiatives, à mener des projets annexes, On le voit beaucoup avec la génération Z que tu as pu interviewer. Il y en a beaucoup qui ont des comptes sur les réseaux sociaux, sur lesquels ils prennent la parole sur des sujets qui les passionnent. Ça, c'est une expérience aussi intéressante à raconter en entretien. Je dirais que c'est important de casser ces barrières, ces schémas mentaux-là. Nous, en tout cas, c'est ce qu'on essaye de faire et de dire à toutes ces personnes-là qui pensent qu'elles ne sont pas assez expérimentées ou pas assez bonnes pour la tech, c'est possible avec du travail et en prenant le sujet du bon côté.

  • Speaker #0

    J'ai été ravi de cet entretien. Merci, Sofiane, de nous avoir présenté Tademi. Ce projet qui, encore une fois, je trouve qu'il a une très belle mission. c'est Celle d'ouvrir au plus grand nombre les portes de la tech. Donc, si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager. Et puis, si vous avez des remarques, des idées, n'hésitez pas à m'envoyer un message sur LinkedIn. Alors, sur une page dédiée qui s'appelle En Avant Vente. Je taggerai également Sofiane dans mes messages. Donc, n'hésitez pas à lui envoyer directement vos questions, vos candidatures pour être coach ou pour être accompagné. puisque le message a été passé. Et puis, n'oubliez pas de vous abonner à la newsletter pour bénéficier des bonus. Je vous dis à très bientôt. Merci, Sofiane.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Pascal. Allez,

  • Speaker #0

    en avant-vente.

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