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Quand l’économie circulaire tente de redonner du sens au travail. L’exemple des ressourceries cover
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En Bref.... Le podcast du Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications)

Quand l’économie circulaire tente de redonner du sens au travail. L’exemple des ressourceries

Quand l’économie circulaire tente de redonner du sens au travail. L’exemple des ressourceries

02min |06/05/2025
Play
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02min |06/05/2025
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Description

🌎 Le Céreq publie aujourd’hui une nouvelle étude consacrée aux expériences professionnelles dans les ressourceries et recycleries, celles-ci se situant au croisement de l’écologie et de l’insertion. Une enquête sociologique de terrain menée dans cinq Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI) explore le rapport au travail de ces salariés en contrats d’insertion. Cette étude met en lumière les ressorts, mais aussi les limites du « réenchantement » du travail vécu dans ce secteur du réemploi.


🎙️Christian CAMPO, secrétaire de rédaction au Céreq, nous partage en quelques minutes les principaux résultats de cette analyse et ce qu'il faut en retenir.  


📘 La publication complète est à retrouver sur : https://www.cereq.fr/economie-circulaire-sens-au-travail-ressourceries


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, en bref, le podcast du Céreq aborde le sujet de l'économie circulaire au travers de l'exemple des ressourceries. Une nouvelle étude du Céreq qui vient de paraître est consacrée aux expériences professionnelles dans les ressourceries et recycleries, celles-ci se situant au croisement de l'écologie et de l'insertion. Une enquête sociologique de terrain menée dans cinq ateliers et chantiers d'insertion explore le rapport au travail de ses salariés en contrat d'insertion. Cette étude met en lumière les ressorts, mais aussi les limites du réenchantement du travail vécu dans ce secteur du réemploi. Le réemploi est un secteur dynamique à double utilité sociale et écologique. Avec un nombre de structures passées de 7 en 2000 à 247 en 2024, les ressourceries et recycleries connaissent un développement rapide. Ces structures majoritairement associatives, pour 96% d'entre elles, et relevant souvent de l'insertion par l'activité économique pour 56% d'entre elles, offrent une opportunité professionnelle à des personnes éloignées de l'emploi, tout en contribuant à la réduction des déchets par le réemploi d'objets. L'enquête révèle que ce travail est perçu comme valorisant par les salariés particulièrement en raison de son utilité écologique et sociale. De plus, il permet la réactivation des liens sociaux, indispensable à leur réintégration dans le marché du travail. Cette perception positive est d'autant plus forte pour celles et ceux ayant connu des périodes d'inactivité prolongée ou des parcours professionnels décousus. Cependant, la recherche met également en exergue le phénomène de désenchantement qui émerge lorsque la fin du contrat approche. En effet, les perspectives professionnelles très limitées à la sortie de ces structures notamment en milieu rural où l'étude a été menée, conduisent à une forme de désillusion chez certains salariés. Si des titres professionnels ont récemment été créés pour valoriser les compétences acquises dans le secteur agent valoriste et technicien valoriste, ces certifications débouchent encore rarement sur des emplois pérennes au-delà du secteur du réemploi. L'étude souligne ainsi l'importance de penser le développement de l'économie circulaire non seulement en termes de nombre d'emplois créés, mais aussi en termes de qualité et de stabilité de ces emplois. En conclusion, ce que souligne le rapport, c'est que le travail en ressourcerie permet de redonner confiance et de recréer du lien social, mais les perspectives d'emplois durables restent un défi majeur. L'étude appelle donc à une réflexion sur la qualité et la stabilité des emplois créés dans le cadre de l'économie circulaire, afin de toujours mieux sécuriser les trajectoires professionnelles des salariés les moins qualifiés.

Description

🌎 Le Céreq publie aujourd’hui une nouvelle étude consacrée aux expériences professionnelles dans les ressourceries et recycleries, celles-ci se situant au croisement de l’écologie et de l’insertion. Une enquête sociologique de terrain menée dans cinq Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI) explore le rapport au travail de ces salariés en contrats d’insertion. Cette étude met en lumière les ressorts, mais aussi les limites du « réenchantement » du travail vécu dans ce secteur du réemploi.


🎙️Christian CAMPO, secrétaire de rédaction au Céreq, nous partage en quelques minutes les principaux résultats de cette analyse et ce qu'il faut en retenir.  


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🎙️Christian CAMPO, secrétaire de rédaction au Céreq, nous partage en quelques minutes les principaux résultats de cette analyse et ce qu'il faut en retenir.  


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    Aujourd'hui, en bref, le podcast du Céreq aborde le sujet de l'économie circulaire au travers de l'exemple des ressourceries. Une nouvelle étude du Céreq qui vient de paraître est consacrée aux expériences professionnelles dans les ressourceries et recycleries, celles-ci se situant au croisement de l'écologie et de l'insertion. Une enquête sociologique de terrain menée dans cinq ateliers et chantiers d'insertion explore le rapport au travail de ses salariés en contrat d'insertion. Cette étude met en lumière les ressorts, mais aussi les limites du réenchantement du travail vécu dans ce secteur du réemploi. Le réemploi est un secteur dynamique à double utilité sociale et écologique. Avec un nombre de structures passées de 7 en 2000 à 247 en 2024, les ressourceries et recycleries connaissent un développement rapide. Ces structures majoritairement associatives, pour 96% d'entre elles, et relevant souvent de l'insertion par l'activité économique pour 56% d'entre elles, offrent une opportunité professionnelle à des personnes éloignées de l'emploi, tout en contribuant à la réduction des déchets par le réemploi d'objets. L'enquête révèle que ce travail est perçu comme valorisant par les salariés particulièrement en raison de son utilité écologique et sociale. De plus, il permet la réactivation des liens sociaux, indispensable à leur réintégration dans le marché du travail. Cette perception positive est d'autant plus forte pour celles et ceux ayant connu des périodes d'inactivité prolongée ou des parcours professionnels décousus. Cependant, la recherche met également en exergue le phénomène de désenchantement qui émerge lorsque la fin du contrat approche. En effet, les perspectives professionnelles très limitées à la sortie de ces structures notamment en milieu rural où l'étude a été menée, conduisent à une forme de désillusion chez certains salariés. Si des titres professionnels ont récemment été créés pour valoriser les compétences acquises dans le secteur agent valoriste et technicien valoriste, ces certifications débouchent encore rarement sur des emplois pérennes au-delà du secteur du réemploi. L'étude souligne ainsi l'importance de penser le développement de l'économie circulaire non seulement en termes de nombre d'emplois créés, mais aussi en termes de qualité et de stabilité de ces emplois. En conclusion, ce que souligne le rapport, c'est que le travail en ressourcerie permet de redonner confiance et de recréer du lien social, mais les perspectives d'emplois durables restent un défi majeur. L'étude appelle donc à une réflexion sur la qualité et la stabilité des emplois créés dans le cadre de l'économie circulaire, afin de toujours mieux sécuriser les trajectoires professionnelles des salariés les moins qualifiés.

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