- Speaker #0
Aujourd'hui, je te propose un délicieux moment partagé avec Margot qui a un tout petit bébé de deux semaines dans les bras. Elle nous raconte la naissance de sa troisième merveille qu'elle a accueillie elle-même lors de sa venue au monde. Elle nous parlera également de la pression qu'elle a vécue en lien avec la fameuse date probable d'accouchement puisqu'elle a donné naissance à presque 42 semaines. À ses trois enfants. Bienvenue dans le podcast de Annie Béreer. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour, elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leurs désirs. Voici.
- Speaker #1
alors que pourtant j'ai fait un apport en physio comme je le faisais aussi et donc il a comme fallu avec Alex, mon amoureux que je réécrive un peu mon histoire d'actrice parce que il m'a dit t'as été extraordinaire, t'as été super tu gères hyper bien mais là je veux dire t'étais la reine de la contraction presque tu gères hyper bien mais moi j'ai pas vécu de la même manière et pourtant effectivement avec le recul là je peux te dire ouais c'est la petite maman entre guillemets, le plus facile physiquement, tu vois, que j'ai fait. Donc, c'est marrant.
- Speaker #0
Est-ce qu'avec le recul, tu sais qu'est-ce qui s'est passé dans ta tête en lien avec ça ?
- Speaker #1
Je pense que, déjà, le fait que la troisième grossesse a été la grossesse la plus compliquée émotionnellement aussi. Une première grossesse, on n'a que soi à s'occuper. La deuxième, il y a l'enfant qu'on a, puis la grossesse. La troisième, il y a le reste de la vie, les enfants et tout. Donc, je pense qu'il y a vraiment des temps dans lesquels tu arrives à l'accouchement après ta grossesse. En fait, énormément, en fait. le chiffre que tu vas avoir par rapport à ça c'est une grossesse où j'ai eu extrêmement peur d'accoucher très naturellement parce que justement j'avais demandé tellement de temps et à ma tête que je me disais c'est pas possible je tiendrai jamais et là j'accouche à 41 plus 5 et j'accouche à 23h30 donc à 3 minutes après ça aurait été 41 plus 6 tu vois on était vraiment sur la fin de la fin de la fin Et personne ne croyait que j'allais accoucher quasiment au terme finalement, et moi non plus en fait. Donc je pense qu'il y a eu ça aussi ce moment où je me suis dit que ce n'était pas possible. Puis comme on me disait, le troisième accouchement c'est soit l'un, soit l'autre. C'est-à-dire que soit c'est très court, soit c'est très rapide. Mais moi j'avais déjà eu deux accouchements, surtout le deuxième qui avait été très long. Et les sachants m'avaient dit ton deuxième accouchement il ressemble à un troisième Ça part quand même assez bien. Puis finalement, il y a une énorme longueur et tout. Puis le bébé était en postérieur. C'est un gros bébé. Donc il y a plein de choses qui ont été expliquées que c'était très long. Mais à mon avis, ça ressemble à un troisième. Donc ce qu'on me disait un peu à demi-mot, c'était Ouais, t'inquiète. Le troisième, ça va être super vite. Ça va être génial. Tu vas revoir ton accouchement un peu express. Mais ça ne s'est pas du tout passé comme ça. Le fait de ne pas savoir aussi sur quel pied danser, d'être un peu dans le ok, je vais appuyer peut-être plus tôt, finalement j'accouche hyper tard la grossesse qui a été plus difficile. En fait, pendant l'accouchement, je n'étais qu'année. À un moment donné, je me disais, moi, ça se fait chier. On est mort d'avoir des contractions. J'arrivais plus à gérer la douleur. Est-ce qu'on peut juste accélérer un peu les gars ? Que le processus se lance ? Parce que je pense que j'avais tellement envie de rencontrer ce bébé. Je gérais quand même assez bien les contractions. J'avais juste envie, tu vois, que ça avance. Donc, en fait, j'étais vraiment tannée. J'étais vraiment On avait juste marre. Donc, après, j'ai beaucoup culpabilisé. Une fois qu'il allait arriver, je me suis dit, on n'est quand même pas profité de cet accouchement-là. comme tu aurais pu. Et en même temps, si j'ai profité de tout l'accouchement où je lui parlais, c'est quand je sentais que j'avais une contraction qui appuyait bien sur mon col. Je me disais, ah, bravo, mon bébé est super. On ouvre le col. Vraiment, je lui parlais beaucoup, On a fait de l'autonomie pendant cette grossesse. des fois, je mettais même ma main au niveau de ma vue, au niveau de mon col. Enfin, pas vraiment mon col, mais moi, j'imaginais que c'était mon col en lui disant, c'est bien, viens par là, c'est super, c'est appuyé bien et tout. Donc, j'ai été hyper connectée avec elle pendant tout l'accouchement et j'ai été tannée.
- Speaker #0
La fameuse pression de la date probable d'accouchement, Margot. Oh mon Dieu ! Je te dis ça et ça me rend émotive parce que je repense à dans quel état tu étais dans les jours précédents, la rencontre avec ton bébé.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
comment t'as fait pour te rendre à presque 42 semaines et comment t'as fait pour jongler avec toute la pression qui venait de partout autour de toi ?
- Speaker #1
C'est la troisième fois que je le fais, en plus. La première fois, pour ma fille, ça a été pour accepter, je pense que j'ai dû faire le deuil de mon accouchement physio. J'ai beaucoup pleuré. Je me suis dit, non, ce n'est pas grave. Tant pis pour l'accouchement physio. Je vais te déclencher. L'important, c'est le bébé, c'est qu'il soit en bonne santé, etc. Puis finalement, avec les Sacham, on avait fait un marathon, j'avais dû désacter, j'avais fait du tire-lait, j'ai monté des escaliers, j'avais fait le stripping, l'amour, les dates, l'acupuncture, tout ça. Et puis ça a marché. Donc les deux fois d'après, je savais qu'il y avait une manière naturelle de déclencher. Donc en fait, tant pis pour le déclenchement, mais on va le faire selon mes termes. et ça, ça m'a vachement aidée à accepter la pression autour parce que c'est vrai que là, pour cette grossesse-ci le premier monito que j'ai fait à l'hôpital on était à 41 plus 3 le médecin m'a parlé 5 fois là, il faut que vous preniez rendez-vous pour le déclenchement je dis à vos gros, 41 plus 3, s'il vous plaît laissez-moi respirer j'ai insubi ta femme, c'est mon troisième j'ai tout le temps accouché physio par voie basse vous n'allez pas m'embêter mais j'avais cette confiance parce que je savais aussi que ça avait déjà marché 2 fois de déclencher Alors c'est un déclenchement quand même, mais au moins c'est naturel. On essaye de respecter le plus possible la physiologie dans ce déclenchement. Donc je pense que c'est ça qui m'a énormément aidée à me dire, on va dépasser, ce n'est pas grave. Et le monitoire à l'hôpital, il est quand même bien parce que... on te dit que le bébé va bien et que tu as assez de liquide amniotique. Donc ça, c'est aussi rassurant. Parce que je pense qu'il y a tout le temps un peu le côté que j'évoquais pendant cette grossesse. Est-ce que mon corps va me lâcher ? Est-ce que je lui en demande beaucoup ? Est-ce qu'il va être capable d'enfanter lui-même ? Et là, le fait de faire ce check à l'hôpital, je pense qu'il faut le faire aussi de manière positive, de dire Ouais, trop cool, j'ai assez de liquide, le bébé va bien. Ça m'a donné confiance aussi en me disant En fait, moi, j'ai un corps qui traite des bébés. Je pourrais le mettre au monde à 43 semaines. puis après aussi mes deux derniers accouchements sa chambre elle regarde le placenta elle regarde si tout le placenta est sorti puis elle regarde l'état du placenta et j'ai jamais eu de placenta calcifié alors que j'accouchais à quasiment 42 semaines, j'ai accouché 41 plus 5, 41 plus 6, 41 plus 4 donc on est sur du 42 et à chaque fois je lui disais, il n'y a même pas un débit de calcification donc de vraiment dire pour répondre à la question au final tout va bien et je peux avoir confiance dans mon corps, ça m'a vachement aidée oui
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a des choses que tu as mises en place concrètement ? Je me souviens, la veille de ton accouchement, on s'est parlé et c'était difficile pour toi. Qu'est-ce que tu as fait concrètement pour celles qui nous écoutent et qui vont se retrouver exactement dans cette situation-là ? Parce qu'il y en a beaucoup.
- Speaker #1
Oui, il y en a beaucoup. j'ai écrit vos poires en bébé et j'ai fait de la médication c'est la médication que tu m'avais suggéré ça m'a franchement aidé à me recentrer effectivement sur ce bébé c'est vrai qu'en plus comme c'était le troisième on se disait bon alors les enfants à la garderie puis alors ce serait mieux d'accoucher puis à un moment donné tu pars dans ta tête c'était par rapport à la garderie et par rapport à la garde des enfants mais effectivement quand on est rendu à 40 ans et plus on est tout le temps dans notre tête donc en fait ça marche pas puisqu'il faut effectivement se ramener à notre tête cerveau mammifère. Donc, oui, la méditation et écrire au bébé. Et écrire au bébé, ça m'a vachement fait bien parce que t'écris vraiment tout ce qui te passe par la tête. Donc, tu pleures, tu libères aussi des choses, des peurs un peu, des angoisses.
- Speaker #0
Est-ce que tu as gardé ces lettres-là pour Eleonore ? Ah oui !
- Speaker #1
J'ai gardé. J'ai fait ça pour les trois, parce que les trois, j'ai incarné par enfant. J'ai écrit des petits mots de temps en temps au début. J'en ai écrit beaucoup quand ils viennent de mettre, parce que... Vous êtes tellement beau, c'est incroyable. Merci, la vie, c'était plein de vraies félicitations. Après, ça s'espace, mais je vous dis que c'est un beau cadeau qu'ils auront après leur campagne. Ils seront plus vieux. Oui. C'est avoir des petites fenêtres d'amour.
- Speaker #0
Évite les si j'avais su en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée. Raconte-nous la naissance de ta belle Eleonore Damont.
- Speaker #1
Donc, à 40 ans plus 3, on a fait un stripping quand même avec la sèche-pain. Donc, on a fait le monito, ça allait bien. Quand même, cette déchéance qui est de 42, donc à 40 ans plus 3, on a fait un stripping qui n'a pas du tout été fait. Ça a été extrêmement douloureux, d'ailleurs parce que j'étais ouverte à 1 et le col n'était pas effacé, enfin il était très peu effacé. Donc, plus le col est fermé et moins il est effacé, plus ça fait très, très mal. mais j'avais des Braxtonics depuis longtemps c'était pas des Braxtonics qui n'étaient pas douloureuses je le sentais clairement ça ne travaillait pas sur le col mais je le sentais quand même que c'était quand même douloureux le mardi on a fait le marathon de Satchuan donc là on a fait du tire-lait des actés et j'ai monté un million de marches d'escalier ça c'est super parce que le suivi Satchuan te permet de faire ça surtout quand tu es à l'hôpital je pense que c'est pas possible de faire ça on avait ça le matin et l'après-midi j'ai commencé à avoir des contractions mais c'était vraiment déni avec ça on a déclenché un peu la latence donc il y a eu cette latence qui a duré finalement toute l'après-midi toute la nuit, donc très fatigant parce que t'as 3-4 contractions par heure, mais la nuit aussi, tu dors mais t'as le temps de te réveiller par tes contractions donc une latence très longue et pour ma fille, pour le premier quand j'avais fait ce marathon-là la nuit, le travail avait quand même bien avancé, donc là moi je m'attendais tu vois un peu à la fin, je me disais bon bah c'est super On a refait un stripping le dernier aussi. On a fait le stripping lundi et mardi pour avoir bu ce truc. En fait, c'était de la tense, mais un peu enclenchée. Ce qu'on s'était dit, c'était que le mercredi matin, on allait boire de l'huile de ricin. Donc l'huile de ricin, ce principe, je ne sais pas si tout le monde le connaît, l'huile de ricin, c'est un laxatif. Donc l'idée, c'est que comme ça va faire contracter finalement les intestins, ça fait contracter tout le bain. Et donc ça, c'est censé bien déclencher le travail. Avant cette vidéo toilette, il faut le dire, il faut quand même être prêt à faire ça. Et c'est extrêmement dégueulasse. C'est très mauvais parce que c'est de l'huile. Donc, il faut manger ça avec des trucs un peu que ça passe. Donc, on a fait ça. Tu vois, ça pour moi, c'était vraiment... Dans la tête, je me disais, ce sera le dernier, dernier, dernier, dernier recours. sauf que j'étais quand même dans ma tête en train de me dire ok là on est mercredi demain je vais être déclenchée à l'hôpital parce que là on sera à 41 plus 5 justement puis c'était le suivi de rendez-vous ou alors ils vont tellement me faire même s'ils ne vont pas me déclencher ça va tellement être l'enfer de refuser puis de quitter à chaque fois t'as quand même le stress de dire ok il y a 3 jours j'avais assez de thérapie est-ce qu'aujourd'hui j'en ai assez aussi donc tout ça ça a commencé à remonter je me disais aussi ok si jamais j'attends le rendez-vous qui sera jeudi, le temps qu'on déclenche, je vais le déclencher vendredi, samedi, là, c'est ce qu'on fait avec les enfants qui sont tués à la garderie, encore une fois, énormément dans ma tête et je pense que c'est ça que j'ai beaucoup regretté aussi. Après, malgré tout ce que j'ai mis en place, c'est d'écrire au bébé, tout ça. Après coup, je me suis dit, tu aurais dû garder ton goût en fait. Mais non, je sens que tout s'est bien passé, on est quand même très reconnaissant et tout. Donc j'ai pris l'hydride sain le matin et j'ai commencé à avoir des sortes contractions vers midi. En fait, c'est ça qui a fait partir le travail. Et de midi jusqu'à 16h à peu près, j'ai géré mes contractions. J'étais dans ma petite chambre, dans mon petit nid que j'avais fait pour le bébé. Moi, je savais la vue à coucher parce que le projet, c'était que j'accoutasse à la maison. J'avais toute la planète de chambre, j'ai géré toutes mes contractions, etc. Et je sentais vraiment que ça montait en intensité. Et en fait, à chaque contraction, je disais au bébé, c'est bien mon bébé, descend, appuie sur mon col, on est une belle équipe, bravo, encore une. Je pense que j'étais vraiment dans l'accueil des contractions, parce qu'il y a toujours deux manières de vivre la contraction. Soit tu la résistes, soit tu l'accueilles. Il y en a une des deux qui est plus agréable, c'est t'accueillir. Et puis ça, ça marche partout dans la vie en vrai. Et à 16h... Je savais que mon amour allait bientôt aller chercher l'enfant à la garderie. Je l'ai appelée, je lui ai dit je pense qu'on va t'appeler la sage-femme C'est la fin de sa journée à elle, juste qu'elle passe, qu'elle voit. Mais je pense que le travail est quand même bien lancé. La sage-femme est arrivée vers 17h juste avant qu'il allait chercher l'enfant à la garderie. Et là, tu vois, j'étais déjà à 6 cm. Donc les contractions de l'huile de ricin ont arrêté. hyper efficace. Et dis-moi,
- Speaker #0
quand on prend de l'huile de ricin,
- Speaker #1
concrètement,
- Speaker #0
est-ce qu'au début, tu vas beaucoup aux toilettes et à un moment donné, ça s'arrête ou tu continues à avoir la diarrhée en même temps tout au long ? Non,
- Speaker #1
pas du tout. Tu le vides, mais tu vas aux toilettes à peu près trois fois, tu le vides, et après, en fait, t'as plus rien. Puis c'est sûr que pendant le travail, moi, j'ai pas trop mangé, j'ai bu beaucoup d'eau, mais j'avais pas très faim. Donc, j'ai pas réactivé, finalement, mon système digestif.
- Speaker #0
Et est-ce que les contractions, par rapport à tes autres naissances où il n'y a pas eu d'huile de ricin, avais-tu l'impression que les contractions étaient plus fortes, même par la suite ? Ou une fois qu'elle a fait son effet, tu retombes dans ta physiologie normale, finalement ?
- Speaker #1
Je pense que tu retournes dans ta physiologie normale. Mais je pense que je ne suis pas non plus un très bon exemple parce que pour mon fils, on a déclenché le travail en cassant la poche des os. On pensait qu'elle était un peu fissurée. Donc, dès le début, j'ai eu de grosses, grosses, grosses contractions. et pour ma fille c'était le premier et on a aussi percé la poche des os finalement et je me souviens plus de ces contractions là en fait donc peut-être qu'elles un peu plus douloureuses que des contractions qui se mettent en place tranquillement mais je pense qu'à un moment donné c'est juste dans le temps dans ton corps donc ouais je pense pas que l'intensité soit énormément plus importante donc là la séchame arrive donc on est assis c'est super j'avais le stratopode B j'étais positive donc elle a placé la perfusion pour faire une première dose donc Pour le streptococci B, il faut avoir deux doses à quatre heures d'écart pour que le bébé soit protégé par les antibiotiques. Elle me met ça, elle me met la perf, etc. Elle explique et partit chercher les enfants. Quand les enfants sont venus, je pense que ça m'a quand même un peu sorti de ma bulle quand même, parce que les enfants sont à la maison, tout ça, tout ça. Mais j'ai été prendre un bain pour me calmer un peu. et puis rester un peu dans le noir puis les enfants comme ça dans le bain ils sont là mais ils te sautent pas dans les bras non plus ils vont vouloir te faire plein de câlins etc donc là j'ai dû être dans le bain à peu près 20-30 minutes mais bizarrement le bain ça m'aidait pas j'étais bloquée, je n'arrivais pas à bouger. Non, ça ne marchait pas, ce n'était pas terrible. Donc, je suis finie par sortir. Là, les enfants étaient dans le salon avec Alex. Moi, je suis retournée dans ma petite chambre, etc. Donc, je continue à gérer les contractions. Ma sage-femme s'est dit, OK, on va appeler la deuxième sage-femme et l'assistante natale parce qu'elle n'était qu'à 6, à 16 heures. Les contractions sont efficaces, c'est bon, y allez. Et elle dit même à Alex, moi, je pense qu'avant d'en prendre une heure, elle me baignait. tout va bien aller et tout ça bon donc Alex lui fait la routine avec les enfants il les couche et en fait les enfants ce soir-là évidemment ne voulaient pas dormir c'est un petit peu normal donc Alex lui était persuadé qu'il était en train de louper la naissance de son enfant puis qu'il est sorti de la chambre après 21h et vers 20h elle est revenue vérifier que l'on était à 8cm et donc c'est pour ça qu'elle disait d'ici une heure ce serait fait sauf qu'à 22h30 on était encore à 8 là ça bougeait mais je le sentais en fait mes contractions elles sont pas efficaces ça marche pas t'as un moment donné tu le sens tu sens quand la contraction elle appuie bien sur le col et tu le sens quand la contraction pose une contraction mais ça marche ou quoi et c'est finalement entre je pense 19h et 22h30 c'est pour ça que je disais j'en ai marre et il m'a mis une dernière contraction, je suis dans la douleur. J'essaye de déconnecter avec le bébé, mais je comprends que ça n'avance pas. J'essaye de changer de position, ça ne marchait pas. Le bain, tu vois, ça ne m'avait pas fait de l'effet. Avec le recul, je pense que ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu des enfants qui évidemment sont arrivés, donc je pense que je suis un peu sorti de ma bulle. Et lui, Doritin, avait quand même arrêté de faire son effet. Et en fait, cet accouchement... à chaque fois, on a toujours un peu plus poussé le déclenchement. Donc finalement, vers 22h, 22h30, on a rompu la poche des os pour accélérer le travail. Et là, une fois que, par contre, la poche des os est percée, là, ouais, les contractions augmentent en intensité. Et tu vois, pour les deux autres, j'avais vraiment vu la distinction entre j'ai une contraction, je pousse. Là, il n'y a pas vraiment eu de différence. Ça a vraiment été un continuum. Et à un moment donné, je me suis dit, ah mais là, je suis en train de pousser. Parce que justement, les contractions s'étaient tellement intensifiées que ça y est, en fait, il était là. Tu vois, sa tête était là. Donc, on me rend les membranes. Là, Alex, lui, était sorti de la salle parce que ça y est, il était avec moi. Et je pense qu'il y a un peu aussi à dire pour cet accouchement. J'ai été très, très seule, en fait. Toute l'après-midi, Alex était au travail. Après, il doit aller chercher les enfants. Et la sage-femme, elle me disait, t'es tellement indépendante dans la gestion de ta douleur. que je n'avais pas du tout besoin d'être à côté de toi et de te dire, elle m'a ramené encore une, c'est super. Et effectivement, tu vois, j'étais dans mes endorphines, j'étais dans mon truc. Ma petite gourde, quand elle se fait, elle me prenait un peu d'eau. Je n'en étais personne. Et même sur la fin, j'entendais les chassins qui étaient dans le cuisine et qui se marraient. Je pense que j'étais en contact, tu vois. Jean, elle est morte ! Elle est morte ! Elle se marrait et tout. C'était super parce qu'en fait, c'était trop joyeux. Je voulais aller me marrer dans la cuisine, tu vois. Donc, on voit la poche des eaux. Le travail scientifique, effectivement, énormément. Et ce que les sages-femmes pensent, c'est qu'elle n'était pas en postérieur, mais elle a quand même fait le grand tour. Donc, c'est aussi pour ça que finalement, pendant les trois heures là où il ne s'est rien passé, en fait, c'est parce qu'elle faisait le tour. Et c'est que... finalement, ça peut t'appuyer pas vraiment bien sur le col. Donc, les contractions n'étaient pas efficaces. Donc, c'est parce que c'est ça qui s'est passé, en fait.
- Speaker #0
Et pendant tout ce temps-là, Margot, où c'est long quand même, plus long que c'est à quoi tu t'attendais, est-ce qu'il y a un moment donné où le mystère arrive, te dire qu'il va falloir transférer, ça ne fonctionnera pas ? Est-ce qu'il y a un moment donné où il y a quelque chose qui monte de cette nature-là où tu restes dans la confiance malgré le fait que tu es tannée ?
- Speaker #1
Je reste dans la confiance parce que je sais que j'ai encore la rupture des membranes. Tu vois ? de savoir aussi c'est quoi les prochaines étapes qu'on peut faire pour déclencher naturellement sa femme sécurisée. Puis la femme elle me l'a proposé avant de roncler l'embrane et je disais bah non j'étais tannée mais je voulais pas non plus rusher trop le processus c'était juste que j'étais en arrière mais je lui disais non non on lui laisse le temps, ce bébé va arriver une fois qu'on voit les membranes c'est sûr que on met du stress sur le bébé on met du stress sur c'est plus la même chose mais là effectivement le fait de comprendre que mes contractions marchaient plus que rien n'avait bougé, là je commençais à m'épuiser aussi quand même puisque j'avais des contractions qui déjà La nuit d'avant, j'avais eu des contractions, avec cette latence qui a été longue. Donc à un moment donné, il faut aussi se dire, là, il faut y aller. Juste un petit truc, le strep B, c'était une grosse déception de devoir prendre de l'antibiotique. Que le bébé ait des antibiotiques, alors qu'il n'est même pas encore sorti de mon ventre, c'était... Ça c'était très très angoissant. Mais l'avantage d'avoir une perfusion, c'est que quand on est fatigué, on peut nous mettre un peu de sucre, un peu de glucose et tout. Moi je n'avais pas mangé depuis déjà le matin, il y avait eu de l'huile de ricin et tout, donc l'hydratation c'est chouette, mais c'est bien aussi d'avoir un peu de sucre dans le corps quand même, même si notre corps est extraordinaire, comme si on devait avoir un peu de carburant. Donc, pour les autres mamans qui ont le stress B et qui disent Oh là là, c'était pas du tout dans le projet, c'est pas ce que je voulais empathie à 1000%, parce que vraiment, j'étais dans ce cas-là, mais en même temps, il peut aussi y avoir du positif au fait d'avoir, tu vois, cette perfusion. Donc, toujours se dire qu'il y a du positif dans tout, quoi.
- Speaker #0
Et dis-moi, être toute seule pendant le travail, ça peut être un avantage parce que certaines femmes qui vont apprécier pouvoir être dans leur bulle, il y en a d'autres qui vont vivre ça difficilement.
- Speaker #1
toi avec le recul est-ce que ça a été un cadeau pour toi cette solitude-là ou au contraire avec le recul tu te dis ah j'aurais aimé que ça soit autrement un peu des deux c'était un cadeau parce qu'effectivement on vient de me faire des petites caresses et tout c'est pas trop mon truc j'avais pas très envie qu'on me touche là pendant les contractions parce que j'étais dans mon truc mais c'est vrai qu'avoir quelqu'un qui est quand même là avec toi puis qui vit cet accouchement-là aussi c'est chouette Des petits mots d'encouragement c'est sympa aussi tu vois. Et à un moment donné, il y a une des sages-femmes, la deuxième sage-femme, qui est venue dans la chambre, elle a dit un truc, elle a dit Ah, elle est trop belle en ce moment et elle parlait de moi à l'autre sage-femme, et ça m'a fait tellement de bien, parce que c'est vrai que t'es... c'est quand même hyper vulnérable tu es toute nulle à me balader dans ta chambre et tout et là le fait qu'elle ait dit ça mais ça ne m'était pas du tout adressée ça m'était vachement bien finalement j'ai resté hyper à l'entend bref donc oui en fait avec le recul après tout je me suis dit ah j'aurais peut-être aimé être un peu moins seule finalement et en même temps c'était un cadeau aussi parce que j'étais bien avec en fait j'en avais pas besoin un tout petit peu quand même ouais Quand j'ai commencé à sentir que la poussée et les contractions étaient comme un peu mélangées, j'étais sur mon lit, à quatre pattes, adossée sur mon ballon. C'était un pseudo quatre pattes finalement. Il y avait Alex qui était devant moi, puis la sage-femme qui était derrière, à côté de moi. Donc ça permettait vraiment qu'une bonne position pour que le bébé puisse passer dans le bassin et tout.
- Speaker #0
Souvent sur les réseaux sociaux, on voit des femmes qui donnent naissance, et la majorité d'entre elles sont en partie habillées. Elles ont par exemple un soutien-gorge ou un haut de costume de main, Et ça arrive de plus en plus souvent que dans les co-prénataux, dans mes rencontres avec mes clients, les femmes me posent la question à savoir mais là, est-ce qu'il faut que je sois habillée ? Et je leur dis ben non, les seules qui sont habillées, c'est celles qui se font filmer. Est-ce que j'ai raison, Margot ?
- Speaker #1
Oui, tu as raison. Je pense qu'à partir du moment où je suis dans le banc, qui est quand même une étape assez classique, hop, ça y est, après on est nus, puis on est nus. Puis en fait... de toute façon, par ce moment où la sœur commence à t'examiner, ça y est, tu te parais avec tes vêtements. Tu te souviens que ça peut tellement être désagréable de se sentir confinée à ce niveau-là plutôt qu'on a besoin de respirer et tout. Ah oui, non.
- Speaker #0
Et dis-moi, les femmes souvent ont peur d'être gênées. Est-ce que tu ressentais de la gêne à ce moment-là ?
- Speaker #1
Non, mais en fait, c'est plus ça qui est important. on n'est vraiment plus dans est-ce qu'il va me voir ? Est-ce qu'il va me voir ? Ça n'a plus aucune importance. On est vraiment concentré dans notre association, dans notre corps. La nudité, en fait, c'est vraiment partie de la naissance. Puis c'est drôle parce que ma fille, qui a 4 ans, quand on lui parlait du bébé, elle voyait tous les vêtements qu'on avait préparés pour le bébé et elle me disait mais les filles, elles allaient être tout nus. Je disais, bah oui, évidemment. Non, on est tout nus. Donc pour faire le lien avec ça, en fait. la douleur c'est ce qui connecte la maman et le bébé à travers cet accouchement. Le bébé il est tout nu, la maman elle est toute nue, sur le même pied d'égalité, on est super. C'était super mignon comme question, mais en même temps, oui elle a raison, le bébé il est tout nu, alors nous aussi, voilà.
- Speaker #0
C'est une très bonne question, c'est très pertinent. Oui. Et là, pendant ce temps-là, les poussées commencent à arriver. Mais ce que je comprends de ce que tu nous as raconté il y a quelques minutes, c'est que ça s'est mélangé à travers les contractions finalement.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Exactement. En fait, la contraction, c'est la vague, ça monte puis après ça redescend. Donc il y a vraiment eu ce moment où quand ça montait, je respirais, j'inspirais, etc. Puis quand c'est arrivé au pic finalement de la douleur, Là je me retrouvais, et je l'ai fait un peu malgré moi, à un moment donné la douleur était tellement forte que j'ai arrêté de respirer. Et en fait en bloquant ma respiration, ça m'a permis de pousser le bébé. À ce moment-là il me disait respire Margot, respire, continue à respirer Et en fait il a compris que ça m'aidait finalement. Je bloque ma respiration, je poussais, et là je vais commencer aussi à faire plus des sons en 1, en haut, puis à vraiment faire plus de bruit parce que pendant toute la gestion des contractions j'étais assez muette. Je respirais, je parlais au bébé, mais je n'avais pas encore ces sons primitifs graves d'accouchement. C'était une contraction sur deux à peu près qui était efficace, et assez longue pour que je puisse sentir la contraction monter, bloquer ma respiration, pousser à accompagner le bébé. Donc c'était drôle parce que pendant ces contractions-là, c'est celle qui était un peu moins forte qui a fait ça. Non, non, mais ce n'est pas celle-là, c'est la prochaine. C'est pas sur moi. C'est pas la bonne. Voilà. La poussée a duré à peu près une trentaine de minutes, je pense. Donc quand même assez court. Les chasseurs de la suite sont géniaux. Ils mettent des compresses de chaud au niveau du périnée pour pas que ça déchire. J'avais un peu d'huile aussi, donc elle m'a mis un peu d'huile au niveau du périnée. Puis ça, c'est hyper précieux parce que le post-natal immédiat est quand même vachement plus facile quand t'as pas déchiré. Donc j'ai eu la chance parce que j'ai pas déchiré puis je suis sûre que c'est... grâce aux soins qu'elles ont pris de mon périnée. Donc ça, je suis très reconnaissante. J'avais fait beaucoup de massages de périnée aussi à Pentecôte. Comme j'ai accouché tard, j'ai eu droit à un bon mois et demi de massage. à bien retirer mes tissus. Et pour ces trois accouchements, de manière générale, je n'avais pas trop d'attente. on ne peut pas vraiment savoir que ce troisième, ça a encore été ça, ça a encore été, tu vois, tu pensais, finalement, ça a été quelque chose de différent. Donc, je n'avais pas vraiment d'attente et de projet de naissance de dire, je vais accoucher dans l'eau, dans telle position, etc. C'était vraiment plus, je vais voir avec le flot, le seul truc que je voulais le plus possible, c'était que ce soit moi qui récupère le bébé. Je ne que ce soit la sage-femme qui le prenne et qui me le donne, je voulais vraiment que c'était lui. Vraiment, c'est qu'il le met ensemble. on est tous les deux jusqu'au bout et c'est ça qu'on a réussi à faire aussi pour Léonore, donc c'était super sans la tête qui passe qui souvent, en fait pour les trois j'ai réalisé, il y a la tête qui est sortie en premier et souvent ils disent attends la prochaine contraction mais en fait une fois que la tête est sortie mon corps il expulse le bébé j'attends pas la prochaine contraction j'ai poussé et hop le bébé est sorti hop la tête est sortie et ensuite j'ai récupéré le petit peu de panne à l'estou coller, ferrer pendant un moment, c'était parfait c'est exactement ça, récupérer son bébé il y a vraiment un truc de dingue de se dire, ah ouais et sa femme elle le savait et quand à un moment donné, la tête elle a poussé deux, trois fois on savait que la tête allait bientôt sortir elle disait, bon bah t'es prête Margot pour récupérer le bébé, tu vois, pour elle c'était super important que ce soit moi qui le récupère parce qu'elle savait que c'était elle c'est ce que je voulais donc ça encore une fois c'est hyper précieux d'être bien accompagné soit par une sèche-femme soit par une doula ou même par son mari ou son partenaire n'oubliez pas elle veut récupérer le bébé mais c'est lui cette chance tu vois et
- Speaker #0
comment, parce que là t'étais un petit peu sur ton ballon, quand t'as senti que la tête sortait, tu t'es redressée comment tu t'es organisée c'est ça,
- Speaker #1
exactement
- Speaker #0
je me suis un peu redressée parce que finalement c'était un pseudo 4 pattes j'étais pas avachie sur mon ballon le ballon il portait un niveau de marquage thoracique un peu il m'appuyait il m'a aussi aidée pendant ses contractions, ce qui était parfait pour les deux autres c'est la technique du peigne je pense qu'il y a d'autres mamans qui ont entendu ça ils avaient un peigne dans une main et quand des fois la contraction était vraiment très très intense je le serrais dans ma main donc on ressent de la douleur, c'est sûr, au niveau de la main, mais ça permet de se centrer quand même pas mal. La poussée, le cercle de feu et tout, ça fait quand même un peu mal. Donc ouais, ça aide, c'est une bonne technique. Avoir un petit ping-pong dans sa... Puis après, on l'utilise, on s'en fiche, mais donc ça m'a bien aidée. Et pour revenir à ta question, j'étais sur le ballon, mais je n'étais pas, encore une fois, avachie. Donc quand j'ai senti la tête, je me suis mise un peu en chevalier, en fait. Avec Elie Poussinet. dans cette position de chevalier quand elle est sortie, puis hop, ça m'a permis après de la prendre et de m'asseoir sur le lit. C'est extraordinaire à la maison. Tu te sois sur ton lit et après tu penses sur ton lit pendant le nombre d'heures ou de jours que tu veux. C'est génial.
- Speaker #1
Extraordinaire.
- Speaker #0
Ouais, vraiment.
- Speaker #1
Et pendant cette période-là où tu as été un petit peu plus vocale, est-ce que les enfants se sont réveillés ?
- Speaker #0
Alors non, les enfants ne se sont pas réveillés. La chambre où j'avais fait mon petit-ni était quand même de l'autre côté de la maison. C'était même pas pour les enfants, c'était en plus d'être vraiment dans ma bulle. On les avait prévenus les enfants, on leur avait dit, vous savez maman, ils m'ont vu quand même en travail, un peu stone là, dans ma bulle, puis dans mes hormones. Donc on leur a dit, c'est possible qu'elles fassent des sons, qu'elle ait une voix différente de l'habitude. Mais non, on a eu de la chance, ils ne se sont pas réveillés. Les tâches femmes, c'est vrai que la plupart du temps quand même, les enfants le savent. Et ce genre de crainte de 1, ils ont un peu nul de la poutée, ça arrive assez rarement finalement. En revanche, ils se sont réveillés à 2h du matin, tous les deux en même temps, ce qui est assez rare. Et là, je sortais de la nuit. Ils étaient au top. L'accouchement était passé. Ils se sont réveillés et ils ont rencontré leur sœur. Au plein milieu de la nuit, c'était un très beau moment. Le matin, quand ils se sont réveillés, ils savaient déjà qu'il y avait des ministères. Donc c'était parfait. On s'est tous fait un gros câlin. Tous les soins qui étaient hyper intrigués. Tous les soins pour le bébé et pour moi étaient déjà faits. On avait juste gardé le... c'est là un mini lotus je voulais pas garder le placenta accroché au bébé trop longtemps parce que avec les enfants qui allaient vouloir la prendre dans les bras et tout, cette gestion là je la visualisais pas, en revanche je voulais quand même que les trois premières heures s'il n'y avait pas de problème qu'elle reste accrochée au placenta Alex disait, Joséphine qui a 4 ans si tu veux t'as qu'à couper le cordon C'est moi qui ai coupé le cordon en fait. Souvent, c'est vrai que c'est quelqu'un d'autre qui le fait. Pour Joséphine, ma première, c'est Alex qui l'a fait. Comme mon second, c'est la sœur d'Alex qui était présente dans la maison, s'occupait des enfants. Je te marie, on avait eu cette crainte pour les deuxièmes. On s'occupait de Joséphine en vivant cette soirée en pleine nuit, puis que je suis encore actrice. Donc Marion, la sœur d'Alex, elle avait vécu l'accouchement, mais sans rien voir. Elle avait juste entendu en fait tout ce qui se passait. Elle avait pris plein de notes. C'était un très beau cadeau qu'elle nous a fait après ce qu'elle nous a offert, ce récit d'accouchement. Donc c'est elle qui avait coupé le cordon. Elle avait été là, ça avait été beau. Là, pour Eleonore, Alex l'avait déjà fait. Il disait, bon, moi c'est bon. Et en fait, le fait que ce soit moi qui coupe le cordon, j'ai trouvé ça aussi hyper émouvant. En fait, on ne demande jamais à la mère de couper son propre cordon, mais là, tu vois, il y a vraiment eu ce... Waouh, on a regardé le placenta, on l'a coupé, c'était super beau comme moment. On dit que c'est le géant du bébé, le placenta. Donc, oui, c'était un très beau moment. Moi, j'ai tout le temps vu le bébé aussi en toute puissance, quand même.
- Speaker #1
Et dis-moi, justement, la délivrance, la naissance du placenta, comment ça s'est passé ?
- Speaker #0
Je pense que c'est la partie que je préfère le moins, parce que les contractions sont très fortes, c'est quand même très douloureux. Et à chaque fois, ça prend comme huit ans. Souvent, ça se passe assez vite. Moi, ça dure 20 minutes, 30 minutes pour délivrer le placenta. là on a moins de sensations parce qu'il y a quand même un bébé qui est passé je trouve et donc quand on dit pousser je me dis ah ouais mais je ne sais plus trop où pousser en vrai et ni comment pousser là pour le coup c'est de la position gynécologique puisque j'étais assise avec le bébé sur moi et donc les jambes un peu relevées pour et en fait sans rien je trouve c'est par rapport justement à une position accroupie à quatre pattes où là il y a quelque chose donc je ne sais plus où pousser c'est un peu désorganisé en fait et à ce moment là il n'y a personne qui t'a offert justement de te remettre un peu par exemple en accroupi ou en chevalier ou à genoux pour t'aider il y a personne qui a pensé effectivement personne n'a pensé même moi je ne me suis pas dit attends je me remets dans une position physio pour y arriver mais oui après effectivement il y a le placenta on a mis dans un petit bol puis on a senti c'est ça trois heures à peu près avant de planter le cordon c'est très chouette je vois que tu en gardes vraiment des beaux souvenirs Oui.
- Speaker #1
Dis-moi, tu as donné naissance à trois bébés à presque 42 semaines. Je suis curieuse, est-ce que tes bébés avaient des signes de post-maturité ? Par exemple, est-ce qu'ils avaient leur peau qui commençait un petit peu à désquamer, leur peau sèche ? Souvent, ils ont des petites plaques rouges au niveau de la peau.
- Speaker #0
Pas du tout. Là, Eleonore avait encore beaucoup de vernix pour un bébé. Il y avait encore du vernix, pour te dire, puis quand même pas mal. Pour un bébé de quasiment 42. En fait, les signes, c'est qu'elle faisait quand même 3,8 kg et mon fils faisait 4,3 kg. Donc c'était des gros bébés. Mais sinon, pour le reste, ils avaient des ongles longs. Mais sinon, non, pas du tout de signes. Et je pense que c'est pour ça aussi que là, cet accouchement, ce troisième, avec le recul et après tout ça, je me dis, j'aurais dû ne pas déclencher, naturellement. Même si à la fin, le projet physio a été respecté. vis-à-vis d'elle, elle n'était pas prête en fait à sortir. Et ça, je le regrette maintenant. Je pense que c'est pour ça que émotionnellement, cet accouchement, j'ai un petit goût amer quand même de me dire, merde, en fait, trois fois de suite, trois fois où justement le bébé, il y a encore un peu de vernis, trois fois où mon patient n'est pas calcifié, j'ai encore assez de liquide, le liquide est clair. En fait, moi, je ne fais pas des bébés qui naissent à 41 ou à 40 ou à 39 semaines. Je vais faire des bébés qui naissent à 42, 43. Donc si on fait un quatrième, la Sacha elle m'a dit si tu es game, tu vas faire tes moniteurs à l'hôpital et à chaque fois tu dis non. je refuse. Il va falloir que je me mine bien. Il va falloir aussi qu'on sorte de tout ce côté gestion des enfants de garderie. C'est sûr, à un moment donné, il te pousse à prendre certaines décisions parce qu'il y a la vie autour. Si on fait un quatrième, j'ai écrit tout ça pour m'en souvient parce qu'on pense qu'on n'oubliera jamais et puis en fait, on oublie. Donc c'est bien, je pense, de garder des notes. J'accoulerai dans un monde idéal quand le bébé le décidera parce que là, clairement, elle n'était pas prête. et on l'a vraiment poussé et puis on le voit bien, à chaque fois il a fallu aller encore un petit peu plus loin dans le déclenchement c'est un peu le dernier truc à faire même ça en fait ça a déclenché mais il a fallu après rompre les membranes pour que ça avance donc ça ralentissait finalement quand même un peu à chaque fois donc je pense que c'est ça qui fait que c'est un coup il a un petit goût amer quand même et après je veux pas tracher dans la soupe et il paraît non reconnaissable parce qu'encore une fois le projet Fidu il a été respecté, accueillir le bébé quand il est sorti aussi je suis vraiment chanceuse et extrêmement reconnaissante de toute cette naissance vraiment Merci et de la manière dont ça s'est passé.
- Speaker #1
Margot, ça fait déjà un petit moment qu'on se connaît. On a eu la chance de partager à travers tes enfantements, à travers tes grossesses. J'aimerais ça qu'on discute un peu ensemble du post-natal. On n'en parle pas beaucoup dans notre société. On a vécu toutes les deux des difficultés, moi y compris, en post-natal, où il y a des moments donnés où je ne savais même plus comment je m'appelais, tellement que c'était difficile et que je me demandais si j'allais finir par m'en sortir. Qu'est-ce que tu auras envie de nous partager par rapport à ça ?
- Speaker #0
C'est de plus en plus doux, je trouve. Plus on met des bébés au monde, plus il y a de douceur. Et pour les mamans qui ont un premier bébé et qui disent Oh mon Dieu, le post-traitement du deuxième, ça va être horrible en fait, non. C'est plus doux parce qu'on sait ce qui va nous arriver. Il y a moins de questions. Le bébé, il va dormir sur nous quelques jours, quelques semaines après. On le sait parce qu'on sait que pour lui, c'est mieux, puis pour nous, c'est mieux aussi. Et puis ces moments hors du temps, pour le premier, moi je ne l'ai pas du tout vécu comme ça. C'est du stress, c'est de l'anxiété permanente en étant hyper vigilant et tout. Alors que le deuxième, tu sais que tout va prendre beaucoup plus de temps, mais quelle douceur en fait. Et le deuxième enfant, il amène vraiment ça, il amène un apaisement sur le post-natal. Et là, le troisième, encore plus. Et puis, il y a un truc aussi, et ça pendant toute la fin de la grossesse, je disais à Alex, mon amoureux, je disais, tu te rends compte, on est en train de créer notre rêve de famille incroyable. Nous, notre projet de couple, c'est d'avoir plusieurs enfants et de créer cette fraternité. Alors, quand mon fils est arrivé, on n'a rarement sauvé une personne de plus dans la famille, mais là, Eleonore, ce troisième enfant, on est de plus en plus vers la complétude de la famille. Et de réaliser ce rêve-là, c'est incroyable. Et dans le post-natal, ça a amené vachement de douceur aussi. De me dire, on vit ça une troisième fois, c'est extraordinaire. Et puis, de savoir qu'il y a la suite d'hormones, là par exemple pour Eleonore, jour 3. je me suis vraiment effondrée vraiment pas devant les enfants mais une fois les enfants couchés j'arrivais plus à m'arrêter de pleurer c'était vraiment des pleurs d'enfants presque les sanglots on n'arrive plus à respirer et tout mais déjà un Alexis savait ce que c'était de moi aussi évidemment donc de savoir que tout est passager que tout passe ça dans le post-natal c'est hyper important aussi de savoir justement que ouais on va être triste c'est normal ça ne remet pas du tout en cause l'amour pour le bébé la mère qu'on est en train de devenir, pas du tout. En fait, il faut accepter la vague. C'est exactement comme les contractions. On peut résister ou accueillir. Il faut juste accueillir. accueillir puis se dire que tout est temporaire puis que tout va passer pour amener cette douceur justement à ce poste natal.
- Speaker #1
Et comment les deux plus grands entre guillemets, grands parce qu'ils sont quand même assez tout petits, comment ils ont accueilli votre nouveau quotidien ? Est-ce qu'il y a des moments donnés où ils sont irrités par la présence de Léonard ?
- Speaker #0
Elle est quand même arrivée assez naturellement. Puis le fait qu'ils soient déjà deux, Joséphine quand elle est née, elle est née finie. Son frère quand il est né, il est né frère déjà. c'est elle qui a la plus grande marche finalement à monter et puis c'est qu'il y a deux filles unies qui avaient devenu soeurs et là ça y est, ils faisaient partie des fratries alors que mon fils était déjà un frère là, le troisième de la transition est beaucoup plus facile, il l'accueille avec beaucoup plus de facilité Joséphine, quand son frère a né, ça a été vraiment compliqué, très très très difficile alors que là c'est beaucoup plus naturel on a peut-être pas préparé Joséphine pour cause, là j'avais Il y a plein de photos de quand les enfants étaient bébés, dans le corps de bébé, en train de téter, pour leur montrer que c'est un bébé, qu'il va être dans le corps de bébé beaucoup, et qu'il va être aussi beaucoup au sein. C'est comme ça. Les livres, on en avait lu, pour Jéréphine, mais c'est comme si les livres, c'était à deux ans. Je ne sais pas, elle ne réalisait pas vraiment ce qu'allait lui arriver. Là, comme je le croyais bébé, il ne se souvenait pas, évidemment, mais il y avait quelque chose de peut-être plus concret, finalement. C'est le bonheur d'être dans le corps de bébé quand on a fait cela. donc je savais comment j'allais la gérer aussi ça m'a permis de peut-être mieux l'expliquer aux enfants alors que quand comme aînés je ne savais pas vraiment comment j'allais gérer les deux je me suis fait crier à ça aussi on était tous un peu mon dieu comment on va faire parce que nous aussi on est devenus parents de 10 enfants unis puis là parents de fratries il y a eu beaucoup d'appréciage de notre part aussi à faire puis en fait on n'a jamais essayé de dire c'est de la faute du bébé je ne peux pas parce que là je m'occupe du bébé c'est de trouver une autre manière et j'avais lu un truc que je fais là avec Eleonore qui est pas mal, des fois Eleonore elle dort et les enfants me demandent quelque chose donc Eleonore elle a clairement pas besoin de moi et je dis à Eleonore, Eleonore tu me laisses deux petites minutes je vais m'occuper de Joséphine et on pense finalement toutes les fois où je dis à Joséphine ben là Eleonore a besoin de moi donc Joséphine s'il te plaît je te demanderais de patienter donc c'est peut-être un petit truc qui peut aider c'est une excellente idée des femmes enceintes,
- Speaker #1
beaucoup des femmes en post-natale, est-ce qu'il y a un message que tu aimerais partager à toutes les femmes qui écoutent, qui ont un bébé dans leur bedon présentement ?
- Speaker #0
Le corps est magique, je pense. Faisons-nous confiance et faisons confiance à l'équipe qu'on fait aussi avec le bébé pour rebondir vraiment sur ce que tu disais. L'accouchement, c'est super de se préparer et c'est important, mais le plus important, c'est l'après. Puis l'après, c'est un marathon. Et souvent, on va penser aux premières semaines, même aux premiers mois. mais le marathon il dure quand même très très très longtemps et on va toutes à un moment donné taper un mur, des fois c'est 4 mois, des fois c'est 5 mois, des fois on en tape 2 dans le post-natal de la première année pour vraiment se préparer à ça. Et le mur, tout le monde va le frapper et le savoir, je pense que ça aide aussi beaucoup. Donc se préparer pour le post-natal immédiat mais aussi pour le 2, 3, 4 mois, 5 mois, même 6 mois. Sinon, on ne passe pas notre vie à allaiter. Il y a l'introduction des aliments, on ne sait plus quoi faire. Tout le monde, il ne dort pas encore. C'est rough quand même.
- Speaker #1
Oui, absolument. Moi, je dirais première année. Première année, certainement. Puis après la première année, même si ça roule mieux, ça reste qu'on a toute une fatigue à accumuler. Donc, c'est un marathon de quelques années, finalement.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Vraiment, vraiment, vraiment. Moi je suis pas du tout bien passée pour les dire, parce que je vis sur la culpabilité en permanence, mais il faut vraiment être doux avec soi. Et ça je trouve que avec les enfants ça aide. Je les dessine le soir et avec eux maintenant, je leur dis Ah c'est quoi vos trois gratitudes de la journée ? J'essaye de ressentir cette gratitude dans les petits moments. Ça aide à passer à travers les moments plus difficiles et à prendre un ralentir. Parce que c'est ça que ça nous amène le bébé. On ralentit. Tout prend du temps, mais c'est ok. Et ça c'est une leçon de vie immense. Tu as à prendre une heure pour l'endormir, mais c'est pas grave. Et on a envie de faire plein de trucs, oui mais ma maison, oui mais mes trucs, mes machins, mais c'est pas grave. Vraiment, laissez aller. Et plus on a de bébés je trouve, plus meilleur on est. La seule femme, jour 3, elle arrive et je lui dis, excuse-moi, je lui dis qu'elle avait partout, la vaisselle n'est pas débarrassée, les enfants, le petit-déjeuner, je veux dire, il y avait tout sur la table et tout. Et elle me dit, non mais nous on adore une maison qui n'est pas bien rangée. C'est un bébé qui est bien nourri. Ça veut dire que la maman, elle a plus passé le temps soit à dormir, soit à s'occuper du bébé, plutôt qu'à ranger pour voilà, puis non. C'est pas ça qui est important, c'est pas la maison qu'à ranger. Donc voilà, si vous voulez gagner des points avec les sages-femmes, ne rangez pas votre maison, il va falloir nourrir votre bébé. mais c'est vrai en fait je pense pas mais c'est vrai vous êtes parfaite là tu vois la fausse inspiration thoracique plein de choses qu'on fait dans le post natal immédiat immédiat immédiat je pense que c'est aussi vraiment important de le redire parce qu'on récupère quand même très très vite et peut-être mieux finalement des accouchements donc pour commencer tout de suite à faire des exercices de contraction de périnée dès le lendemain, la fausse inspiration thoracique aussi, c'est une manière de prendre un peu soin de soi finalement et de céder après pour le reste le reste de la route pour récupérer de l'accouchement et au paléo dans toutes tes vidéos tu le dis très bien je l'ai fait là et c'est super et puis pas être une superwoman avoir un peu son mois d'or rester allongée le plus possible et je sais que c'est pas facile quand tu as d'autres enfants à la maison mais au moins dans la journée pas essayer d'en faire des tonnes et juste être allongée et se reposer c'est un magnifique mot de la fin
- Speaker #1
Exact. Merci beaucoup, Margot.
- Speaker #0
Merci à toi.
- Speaker #1
Plus j'entends de familles me partager leur vécu en lien avec la fin de la grossesse, le stress en lien avec l'approche du 40 semaines et encore plus lorsque cette fameuse date est passée, plus il m'apparaît clairement qu'il n'est plus que temps de changer la façon dont on accompagne les familles. C'est assez terrible. Il y a presque 100% des familles, 100% des femmes qui vivent un stress vraiment important Lorsque la fin de la grossesse arrive, avec la peur au ventre de vivre un déclenchement, c'est extrêmement problématique parce que je crois sincèrement qu'il est impossible de bien comprendre tous les impacts de cette sortie de zone de confort-là, de cette sortie de bulle de bien-être-là, en fin de grossesse pour une femme qui va bientôt donner naissance. Donc, il est temps qu'on se questionne par rapport à ça et que l'on trouve des solutions Pour laisser les femmes qui ont une grossesse qui se déroule parfaitement jusqu'à 42 semaines, la vivre pleinement zen et pour pouvoir accompagner de façon plus proximale celles qui malheureusement vont avoir un parcours où le déclenchement sera nécessaire. Et j'en ai un peu marre d'entendre cette fameuse pression qu'on met sur les épaules des femmes et des familles après 40 semaines lors des échographies de contrôle. même lorsque tout va bien, ça n'a pour moi aucun sens. Et là, ça se peut que tu te dises dans ta tête, Oui, mais Annie, on ne sait jamais. C'est vrai qu'on ne sait jamais, mais c'est vrai qu'on ne sait pas non plus tous les impacts que les déclenchements ont sur les bébés, sur les adultes en devenir aussi. Donc, je pense qu'on doit être prudent dans cette sensible balance dans laquelle il y a un équilibre entre la nécessité de déclencher et le fait qu'on puisse simplement accompagner une femme de façon à la laisser prolonger sa grossesse en toute sécurité, avec un accompagnement qui ne crée pas d'anxiété par-dessus tout le reste, parce qu'on va se le dire. Lorsqu'on arrive près d'une date probable d'accouchement et qu'on la dépasse, même si le milieu est très bienveillant autour de nous, il y a quand même toujours des peurs qui sont là. C'est notre responsabilité en tant que professionnels autour des femmes de surtout ne pas augmenter cette dose de peur-là autour d'elles. Pendant la rencontre, Nargo a fait référence à une méditation qui l'avait beaucoup aidée. Alors, sache que dans la méthode Opaleo, il y a une section dans laquelle tu trouveras des visualisations, des audios en fait, qui vont te permettre d'être en état de ressource le plus possible lorsque vient la naissance. Mais ils vont aussi te permettre à te remettre en état de ressource, même avant, lorsque pendant la grossesse, tu vis des moments qui sont moins faciles. C'est intéressant le partage à Margot en lien avec le fait qu'elle a reçu des antibiotiques, même si elle a donné naissance à la maison avec des sages-femmes. C'est une question qui revient très souvent de la part des familles, à savoir, mais si j'ai besoin d'un soluté, et que je donne naissance avec des sages-femmes, que va-t-il se passer ? Alors, c'est aussi simple que ça. Il va se passer exactement la même chose que si tu étais en milieu hospitalier, puisque les sages-femmes sont tout à fait habiletées à poser des solutés. Ce n'est pas un souci. Maintenant, si tu donnes naissance en milieu hospitalier et que tu as besoin d'antibiotiques, Parce que toi aussi, comme Margot, tu es positive au streptococci B. Alors, sache que ces antibiotiques-là ne sont pas donnés en continu. Comme Margot nous le disait, les doses sont données aux quatre heures. Et je te dirais que ça prend environ une vingtaine de minutes. à ce que tout l'antibiotique passe dans tes veines. Donc, entre les moments où il n'y a pas d'antibiotique, si tu n'as pas d'autres indications médicales pour un soluté, tu peux très bien demander à ce que le soluté soit enlevé et qu'on te laisse une petite veine ouverte, un petit cathéter qui va rester bien en place au niveau de ta veine, mais qui va te permettre d'avoir une liberté de mouvement qui est maximale. Puisque tu ne seras pas branché sur ton ami, et là je dis ami entre guillemets, avec le petit poteau que tu dois malheureusement traîner partout avec toi. Donc, le fait de devoir avoir des antibiotiques, ce n'est pas du tout une indication pour avoir un soluté branché à toi à tout moment. Et sache qu'il y a dans la méthode Opaleo un module qui est dédié aux interventions médicales. Bien sûr, ça ne t'empêchera pas nécessairement d'y faire face, c'est-à-dire que peut-être que certaines interventions médicales seront nécessaires pour toi, pour ton bébé. Cela étant dit, d'avoir les informations, ça va te permettre premièrement de poser les bonnes questions et ça va aussi peut-être te permettre de trouver des alternatives intéressantes. Ce que je ne veux pas idéalement entendre après que tu aies donné naissance à ton bébé, c'est Ah ! Si j'avais su, j'aurais fait des choses autrement. Donc, le savoir, c'est vraiment le pouvoir. Ça te permet de décider quelle est la meilleure solution pour toi dans le moment présent. La délivrance du placenta, c'est une phase très particulière de l'accouchement. C'est une phase qui a besoin d'être très chouchoutée. Et malheureusement, présentement, au niveau de notre culture, on n'est pas rendu là encore. C'est-à-dire qu'on est beaucoup dans une gestion active de cette phase-là, mais on n'est pas encore beaucoup. On met en place des choses pour pouvoir permettre qu'elles se déroulent le plus harmonieusement possible. Ça va venir, mais présentement on n'y est pas encore. Sur Instagram, tu trouveras une série de vidéos dans lesquelles justement je te parle de la délivrance du placenta. Et il y en a même une. qui est spécifiquement sur le thème de la mobilisation autour de cette précieuse phase de l'accouchement. Si tu as envie d'avoir accès à toutes les vidéos en lien avec la délivrance du placenta sans avoir à les chercher sur le fil d'actualité de Paléonessence sur Instagram, tu as simplement à venir me rejoindre sur la page dédiée à l'épisode et tu pourras y avoir accès directement. Et justement, si tu as envie que je t'accompagne dans ta préparation à l'accouchement, je t'invite à venir jeter un coup d'œil sur la méthode Opaleo qui contient tout ce dont tu as besoin pour pouvoir te préparer de façon optimale pour la naissance de ton bébé. Et évidemment, ça comprend aussi un accompagnement qui est vraiment proximal. Je vais être là pour toi à chacune des étapes. pour t'aider à traverser cette expérience-là avec le plus de fluidité possible. Si tu as envie de découvrir mon accompagnement prénatal, je t'invite à t'inscrire dès maintenant au 11 clés pour une naissance facilitée. Le lien est dans la description de l'épisode et aussitôt que tu auras fait ton inscription, tu pourras commencer ton écoute. Si tu as un tout petit bébé dans les bras ou que tu aimerais te préparer pour la fameuse période postnatale, Je t'invite à venir me rejoindre dans la formation gratuite Les super pouvoirs de ton bébé Parce que oui, il y a une formation gratuite en lien avec le post-natal et il y a aussi un programme complet dont Margot nous a parlé dans lequel je t'accompagne avec, entre autres, des exercices pour toi, pour prendre soin de toi, et beaucoup d'outils pour accompagner ton bébé pour qu'il puisse vivre de façon optimale. toute sa première année de vie. Je peux donc t'accompagner dans la continuité dès le début de la grossesse jusqu'au premier pas de ton bébé. N'hésite pas à me donner un petit coup de pouce si tu as envie de m'aider à faire connaître davantage le podcast Enfanté Librement sans se faire accoucher avec soit une mention 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée ou tu peux carrément partager ton épisode préféré en commentaire. en story par exemple sur Instagram. Je te souhaite une magnifique journée. J'espère qu'elle sera toute spéciale pour toi, que tu vivras des moments de grande qualité dans le ici et maintenant et j'ai déjà hâte de te retrouver dans le prochain épisode.