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Enfanter librement sans se faire accoucher

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59min |11/03/2024
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Description

Dans cet épisode, tu découvriras l'histoire de Marie-Catherine et Marianne qui sont devenues mamans tout récemment. 


Enregistrer cet épisode a été toute une épopée. C'était soir de tempête, d'ailleurs tu entendras peut-être le sifflement du vent en bruit de fond de temps en temps. 

La tempête nous a aussi donné quelques défis au niveau de la qualité du son. J'ai carrément perdu une partie de la piste audio de Marianne que finalement on a réussi à récupérer in extremis. 


Marie-Catherine a donné naissance dans toute sa puissance merveilleusement accompagnée de son amoureuse Marianne. Une naissance 100% respectée, en milieu hospitalier.


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Au plaisir de t’accompagner,


Annie Bhérer

Ta Doula Ostéo


SUJETS ABORDÉS

Acupuncture

Bain

Ballon

Compresses

Création de l’ambiance dans la chambre

Dattes

Escaliers

Fraîcheur (débarbouillettes d’eau froide)

Lumières tamisées

Marcher

Musique

Points de pression

Positions et stations


INTERVENTIONS PENDANT L'ACCOUCHEMENT

100% Physiologique

Stripping (décollement des membranes)


ASTUCES UTILSÉES

Acupuncture

Bain

Ballon

Compresses

Création de l’ambiance dans la chambre

Dattes

Escaliers

Fraîcheur (débarbouillettes d’eau froide)

Lumières tamisées

Marcher

Musique

Points de pression

Positions et stations


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans cet épisode, tu découvriras l'histoire de Marie-Catherine et Marianne qui sont devenues mamans tout récemment. Enregistrer cet épisode a été toute une épopée. C'était soir de tempête, d'ailleurs tu entendras peut-être le sifflement du vent en bruit de fond de temps en temps. La tempête nous a aussi donné quelques défis au niveau de la qualité du son. J'ai carrément perdu une partie de la piste audio de Marianne que finalement on a réussi à récupérer in extremis. Marie-Catherine a donné naissance dans toute sa puissance, merveilleusement accompagnée de son amoureuse Marianne. Une naissance 100% respectée en milieu hospitalier.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le podcast de Annie Bérère. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour, elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leur désir. Voici. Tadoula Osteo, Annie Perrette. Mère Veilleux,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment envie d'entendre votre expérience d'accouchement parce que vous avez vécu une expérience tissée serrée. Est-ce qu'on peut dire ça comme ça ?

  • Speaker #2

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Oui, une expérience vraiment en symbiose tous les trois. Et racontez-moi, premièrement, comment vous vous sentiez à l'idée de vivre toute cette expérience-là ? Est-ce que vous autres, ça faisait longtemps que vous aviez un désir de bébé dans votre vie ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    en fait, depuis qu'on est ensemble, qu'on sait qu'on veut des enfants ensemble. La question, c'était plus quand. Puis on a attendu d'être, je pense, bien… dans nos travails respectifs, puis que ça soit peut-être un peu plus placé, puis rapidement, on s'est lancé dans le projet.

  • Speaker #0

    Vous entendez évidemment qu'on parle avec deux mamans. Je pense que même si vous n'avez pas nécessairement le visuel, vous avez bien compris ça déjà. Ça a toujours piqué un peu ma curiosité. Quand on est un couple de femmes, comment est-ce qu'on fait pour déterminer, comment on négocie le fait que ce soit l'une ou ce soit l'autre qui va porter le bébé ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question, Annie. Ça varie de couple en couple. Je pense qu'il y a certains couples de femmes, des fois, on entend qu'il va y avoir une femme dans le couple qui n'a pas le désir de porter. Donc déjà, pour ces couples-là, ça règle la question. Pour Marie et moi, par contre, ce n'était pas le cas du tout. Donc les deux, on avait le désir de porter, de donner naissance, de vivre cette expérience-là. Ce qu'on sait, c'est qu'on aimerait avoir plusieurs enfants. Après ça, combien ? On ne le sait pas encore.

  • Speaker #2

    Ça aussi, c'est des négociations.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais on savait qu'on voulait avoir au moins deux enfants. Donc pour nous, c'était plus une question de se dire qui y va en premier. Pour nous, en fait, ça s'est fait assez naturellement. Une des raisons pour lesquelles on a penché que Marc-Catherine le porte en premier, c'est le fait que Marie était un petit peu plus placée au travail. Donc, elle était dans la même entreprise, ça faisait déjà cinq ans. Elle était déjà très, très à l'aise avec son poste, ses collègues. Tandis que moi, j'étais bien dans mon poste, mais je venais de changer d'entreprise. J'avais envie d'évoluer là-dedans et de me sentir un petit peu mieux, disons, au travail. C'est vraiment juste ça qui a fait que pour nous, on a dit parfait, ça fonctionne bien pour Marie en ce moment. Puis un jour, ce sera moi, ce sera mon tour.

  • Speaker #0

    Et quand on arrive… Quand on arrive pour faire un bébé, quand on est un couple de femmes, on doit évidemment aller en processus de fertilité. Est-ce que ça a été une trajectoire qui a été lourde ? Parce que souvent, mes amis qui ont fait cette démarche-là m'ont souvent dit c'est tannant parce que là, quand on arrive en clinique de fertilité, on nous traite comme si on était un couple hétéro. Puis là, il faut comme attendre comme si on était infertile, alors que allô, c'est pas qu'on est infertile, c'est qu'on est deux femmes Est-ce que ça a été un processus qui a été compliqué ?

  • Speaker #1

    Il y a quand même plusieurs façons d'avoir accès à une famille pour des couples de même sexe. S'il y a des gens qui écoutent, qui sont intéressés, c'est une des ressources à laquelle on a eu le plus accès, où on a regardé le contenu et tout ça. C'est la coalition des familles LGTQ+. Ils donnent quand même beaucoup d'informations. Ils donnent des séances d'informations, puis des groupes de discussion, puis tout ça. Fait que je pense que c'est une bonne place à partir. Ce qu'on a réalisé, en fait, c'est qu'il y a quand même quelques options, surtout quand on parle de deux femmes comme nous, Le processus par lequel on a décidé de passer, c'est un processus de PMA,

  • Speaker #2

    donc procréation médicale.

  • Speaker #1

    Merci, Marie-Catherine. Ça a été un processus qui, en effet, comme tu dis, Annie, on porte ses étapes. Est-ce que tu vas au privé ? Est-ce que tu vas au public ? Nous, on a commencé nos démarches, ça a été quand même rapide pour nous. On a été quand même assez chanceuses. On a commencé nos démarches il y a deux ans. Donc, ça a pris un an en clinique de fertilité. Des fois, on entend que ça peut être encore plus long pour certains couples. Donc, nous, on a quand même été chanceuses. On est sur la liste d'attente de certaines listes au public dans certains hôpitaux, puis on attend encore un appel. Fait que nous, on a décidé d'aller au privé. Donc, on avait une clinique, on avait une panoplie de tests à passer. Puis là, je dis Oh, mais c'est absolument pas moi. C'est Marie-Catherine qui a passé à travers tous ces tests-là. C'est quelque chose. Puis tu sais, les couples qui sont hétérosexuels, qui passent par des cliniques de fertilité le savent aussi. Mais tu sais, il y a comme 10, 15 tests à passer. Puis là, il faut que le jour 1 de ton cycle, bien là, tu leur écris. Puis là, tu as deux jours pour pouvoir passer ton test. Puis... Nous, ce n'est pas une situation qu'on est infertile, c'est notre façon de créer une famille. C'est sûr que ça vient avec l'attente, mais ça fait aussi que nous, on le savait, donc on l'a parti d'avance. Puis c'est comme ça qu'on s'aligne également avec moi, qui va être la deuxième porteuse. On se dit, on partira les tests plus tôt que quand on va être vraiment prête. Puis quand on sera prête, on aura au moins fait les tests.

  • Speaker #2

    Oui, le timing. J'ai eu un test qui a été plus long, puis j'ai dû aller faire un autre test à l'hôpital. Ça a fait que ça a rallongé un petit peu le délai, mais le délai que ça a pris, c'est quand on a commencé les essais, je me sentais prête à commencer les essais, mais je ne me sentais pas en attente depuis trois ans. C'est un couple hétérosexuel qui a des problèmes de fertilité, bien, il n'arrive pas à la clinique dans le même mindset que nous non plus, parce que nous, on arrive, puis on est excité de notre projet, c'est positif. Même s'il y a un délai, on s'y attend, mais quand ça fait des années que tu essaies, c'est le pire. Nous, ce n'est pas non plus le même contexte, mais c'est sûr que c'est un peu spécial de passer tous les tests pour savoir si je suis fertile ou pas. C'est quand même un peu stressant parce que tu ne te poses pas la question normalement. Comme j'ai dit tantôt, il y avait un des tests que pendant qu'ils l'ont fait, ils n'étaient pas capables de voir ce qu'ils voulaient voir. Puis ça a fait que c'était soit qu'il y avait une problématique, soit que le test avait mal fonctionné. J'ai quand même eu un moment où je me suis dit Est-ce qu'il y a une problématique ? Finalement, non. Ça a pris trois mois avant d'avoir...

  • Speaker #1

    Trois, quatre mois de plus.

  • Speaker #2

    De plus, c'est ça. Ça fait qu'il y a eu ça. Sinon, ça a été un processus qui était assez positif. C'est demandant, puis il y a beaucoup de tests, mais j'imagine que c'est aussi pour bien l'adapter. Si j'avais eu un problème de fertilité, il m'aurait conseillé d'aller in vitro, direct, pour ne pas faire six essais avant en insémination. Puis, à noter sur la clinique privée que c'est quand même couvert par la RAMQ, il y a six essais pour l'insémination qui est couvert. Après, puis... un essai, il me trouve que tu ailles au public ou au privé. Après ça, c'est que certains tests, si tu veux les faire au privé, tu peux. La majorité, en fait, est couverte par la FemQ.

  • Speaker #0

    Merveilleux. Et pour vous autres, combien d'assimilations ont été nécessaires pour que bébé arrive ?

  • Speaker #1

    Deux. On a été vraiment chanceuses. Wow. On entend des fois des histoires un peu d'horreur, d'attente, d'anticipation, de questionnement, puis pour nous, deux essais. Ça a été vraiment merveilleux. Le jour de la Saint-Valentin, c'est le 14 février, je partais en voyage d'affaires, puis le matin, à 5 heures du matin, Marie s'est levée, on a fait le test et on a appris. C'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Et là, est-ce que vous avez prévu le coup ? Est-ce que vous avez choisi un donneur qui va être le même pour tous vos enfants ?

  • Speaker #2

    C'est possible. Par contre, quand on a fait mon incination, il y avait quand même une pénurie de sperme. Il n'y avait pas énormément de choix, du moins, qui correspondaient à nos critères.

  • Speaker #1

    Oui, puis c'est pas drôle, mais on a trouvé ça un petit peu cocasse. On était en plein milieu de la pandémie, puis la médecine, puis la théâtre, puis tout s'annonce que les ruptures de stocks touchent même les donneurs. Puis les pièges de sperme, on se disait, mais voyons, ça n'a pas de bon sens.

  • Speaker #2

    Mais finalement, on est bien tombés, on est contentes, mais il restera à voir si ça va être possible.

  • Speaker #1

    C'est notre souhait, mais on le sait pas.

  • Speaker #0

    Et là, allons-y, allons-y. J'ai entendu dire que le pré-travail, la phase de latence avait été longue, que vous aviez travaillé fort à l'avance.

  • Speaker #2

    Oui, en fait, de façon générale, j'ai eu une assez belle grossesse, mais j'ai eu une phase de latence qui était très longue à la fin, qui a duré un mois, je dirais.

  • Speaker #1

    C'était interminable. C'est pas moi qui le portais, mais c'était interminable.

  • Speaker #2

    J'avais des contractions presque à chaque jour, des petites, pas fréquentes, mais au moins une fois par jour, j'en avais. J'ai eu un épisode au Costco où on s'est mis à les compter parce qu'on dirait qu'il y avait une fréquence. Finalement, ce n'était pas le cas. J'ai eu un épisode un matin où elle faisait vraiment plus mal. Je n'ai pas décidé d'aller au travail parce que je pensais que c'était ça, mais je suis avocate. J'avais de la courbe et je ne pouvais pas donner ça à quelqu'un à la dernière minute. J'ai fait ça de la maison. avec mes contractions. C'était un peu drôle.

  • Speaker #1

    Je trouvais ça tellement drôle, Annie. Elle était là avec sa toche, puis elle présentait ses dossiers, puis elle était assise, puis elle prenait ses contractions. Je me disais, mais ça n'a pas de bon sens.

  • Speaker #2

    Je pense pas que ça a paru trop, mais finalement, c'était pas ça. Puis c'est ça, ça a duré comme ça sur un mois. La première semaine, j'étais dilatée à un, après ça, à deux, la semaine suivante, à trois, la semaine d'après. Puis en fait, à mon rendez-vous, quand j'étais à trois, ils m'ont proposé un stripping, mais là, ça avançait quand même bien. Je me disais, ça fait trois semaines, mais un, deux, trois, ça va continuer. Puis le médecin, il me disait, peut-être qu'on se voit demain.

  • Speaker #1

    Puis Marie, ce que je veux juste rajouter, c'est que Marie-Catherine a tout fait. Pour les gens qui se disent, peut-être qu'ils voudraient faire quelque chose pour faire progresser le travail, Marie-Catherine, elle a tout fait. Elle a pris des grandes marches, elle a pris des petites marches. Elle a monté, elle a descendu des escaliers pendant une heure de temps. Elle faisait des circuits. on fait de la stimulation des malons. On a tout fait. Elle a mangé plus de dates qu'elle a mangé dans toute sa vie. Elle a tout fait. Elle a fait l'acupuncture avec induction.

  • Speaker #2

    L'acupuncture, deux fois, elle m'a dit, je pense que tu accouches demain. Puis non. Bref, je ne prends pas le stripping. Là, je pense que je retourne en acupuncture le lendemain. Ça ne marche pas non plus. Puis la semaine suivante, comme une semaine après ma date, j'avais un autre rendez-vous de suivi. Ça, c'était le jeudi. Puis le dimanche, c'était ma date. pour être induite si jamais le travail n'avait pas commencé. Là, j'ai décidé de faire le stripping cette journée-là. Je suis revenue à la maison, j'ai cuisiné. une grosse partie de la journée. J'ai été debout pas mal. J'avais des petites contractions, mais pas différentes de ce que j'avais eu le mois qui a passé avant. On dirait que rendu là, je ne savais plus. À chaque jour, je me disais, peut-être que ça va être aujourd'hui. Puis là, ça ne venait pas. C'était tout le temps. Chaque jour, tu te dis, il faut que je finisse mes affaires.

  • Speaker #1

    Chaque jour, comme si c'était un peu le dernier au travail. à tous les soirs, on se couchait, puis là, elle avait des contractions, puis là, je me disais, souvent, le travail, ça part la nuit, fait que là, je me couchais, puis je me disais, OK, il faut que je me couche, puis je suis fatiguée, mais il faut comme que je garde mon énergie au cas où elle me réveille dans 30 minutes, puis ça part, tu sais. Mais pendant un mois de temps, c'était tellement long !

  • Speaker #2

    J'avais prévu de finir de travailler une semaine avant ma date prévue d'accouchement, parce que je voulais maximiser le temps après. J'ai commencé à dilater avant, fait que j'ai pensé finir à plusieurs reprises, mes collègues aussi. À chaque jour, t'es encore là. C'était drôle. Finalement, j'ai travaillé jusqu'à la date que je pensais. Puis j'ai eu une semaine pour me reposer, préparer un peu les choses. Ça a été bien, finalement. Puis ça a pris deux semaines. J'ai accouché une semaine en retard. Bref, j'ai un tout-songe, je fais la cuisine. C'est pas TV, on dirait. J'ai fait une quiche, de la croustade, j'ai fait des soupes. C'était une bonne journée. On est assis sur le divan. Puis là, on mangeait tranquillement. Puis j'ai perdu mes os.

  • Speaker #0

    Évite les si j'avais su en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée.

  • Speaker #1

    Mais en fait, ce qui s'est passé, Marie, elle avait pas les punchs, mais on était assis dans le salon, puis là, on jasait, puis c'est là, soudainement, elle se lève debout, mais vraiment d'un coup sec. Puis là, je dis, Marie, ça va ? Puis là, elle me répond pas. Je dis, Marie, qu'est-ce qui se passe ? Ça va-tu ? Elle me dit, je pense que j'ai perdu mes os. Puis là, elle court dehors. Puis pas dans notre cour en arrière, elle court en avant, sur notre balcon, en avant de la maison. Fait que là, je sors dehors, je dis mais qu'est-ce que tu fais ? Marie, elle me dit ben là, j'avais peur pour nos planchers ! Ali, je pense qu'on t'avait dit qu'on était amies avec Virginie Gabriel, qui nous avait recommandé l'expérience à Paléo. Virginie, quand elle a perdu ses os, c'était un lac. Ils ont tous utilisé les tissus de la maison. Marie, elle avait ça en tête, elle est sortie dehors, à la vente chez nous. Je disais mais rends-tu !

  • Speaker #2

    Mais finalement, ça a peut-être fait un lac.

  • Speaker #1

    Donc là, vu que Marie-Ève avait perdu ses os, on savait que c'était rendu à l'hôpital. C'est ce qu'on a fait, mais on a pris ça assez calmement. Donc Marie-Ève a pris le temps, elle a pris sa douche, elle a pris le temps de se changer, de se sentir bien. Moi, j'ai fini les petits sacs pendant ce temps-là, j'ai fait les petits appels. Sa maman qui m'avait fait promettre de l'appeler, ma maman, puis l'hôpital. Puis j'ai rangé sa croustade, parce qu'elle arrêtait de me parler de sa croustade, qu'elle était donc excitée de sa croustade. Fait que là, j'ai apporté sa croustade, mais je ne l'ai pas dit, parce que je voulais qu'elle soit contente que j'aille à sa croustade. Puis là, j'avais dit à Marie, tu me diras si tu as des contractions. Parce que c'était quand même notre souhait, sachant qu'elle perdait ses os en début de travail. On espérait vraiment que le travail allait commencer, parce qu'on sait que ce n'est pas toujours comme dans les films, ça ne commence pas toujours. Fait que là, elle était en haut, puis là, elle me criait, elle était dans la douche, puis elle me disait, j'en ai une ! C'est super, ça a commencé le travail. On était à la maison presque une heure avant de se rendre à l'hôpital. Je réalisais qu'elle me disait quand même souvent qu'elle avait des contractions. Je voyais peut-être du 8, 7 minutes déjà. Je me disais, c'est bon, on a une fréquence, elle revenait tout le temps. On est partis à l'hôpital presque une heure après. On habitait assez proche de l'hôpital, on était à 13 minutes de l'hôpital. Juste le temps de se rendre, elle a eu trois contractions. Mais là, je ne lui disais pas à ce moment-là tout de suite. Puis là, on arrive à l'hôpital. C'est un hôpital avec un long corridor avant d'arriver à l'unité de naissance. Puis juste là aussi, ça lui prenait… Il fallait qu'elle arrête à certains moments. Puis le temps d'arriver, j'avais l'impression qu'elle était déjà à du bon six minutes d'intervalle. On en a peut-être une heure, une heure et quart. On était quand même assez contentes. Elle avait perdu ses os, on voyait une fréquence qui s'installait. On voyait que ça s'accélérait déjà en dedans d'une heure. À ce moment-là, on nous a dit à notre infirmière qu'on a… adorée, qui était merveilleuse. C'était une ange, elle était absolument merveilleuse. C'est là qu'elle nous a amenées à notre chambre. C'est là qu'elle nous a dit, bon, mais on va commencer les examens, on va commencer le monitoring tranquillement. Fait que le mari s'est couché sur le lit, elle a commencé le monitoring. Puis, ça a été quand même positif pour nous, parce qu'on se disait, à ce moment-là... On se rappelait que tu nous avais dit, des fois, tu arrives à l'hôpital, tu as tes grosses contractions, le monitoring, ça ne te tente peut-être pas d'être assis. On s'est dit, en effet, vive ça, vive la voiture également. Quand tu es en fin de travail, c'est vraiment intense. Notre souhait aurait vraiment été de rester à la maison le plus longtemps possible. On se disait, on va faire notre grotte à la maison. On voulait retarder le moment qu'on allait à l'hôpital. Mais là, ce n'était absolument pas ça qui se passait. Mais au final, on en a tiré, on se dit, ah ! OK, bien, c'est quand même positif. On est allés calmement à l'hôpital. Marie, elle a fait son monitoring. Elle se sentait bien. Puis là, elle était à 3+. Mais là, ça faisait deux semaines que Marie était à 3. Elle rentre à l'hôpital à 3+. L'infirmière s'est venue nous voir. Puis là, elle nous a dit qu'elle était bien dans le jeu, mais qu'il y avait deux médecins cette soirée-là et qu'on était super chanceuses. Je ne peux pas arrêter de nous dire ça toute la nuit, qu'on était VIP parce qu'on était avec... Une médecin qui avait juste nous et quelqu'un en césarienne avec qui elle était terminée. Après ça, on allait avoir juste la médecin, elle allait juste s'occuper de nous. Elle disait Vous êtes VIP, les filles, vous êtes VIP ! Elle arrêtait pas de nous dire ça toute la soirée, on trouvait ça super drôle. Après, elle a été longtemps sur le monitoring. Elle est venue, elle a fait son examen. Elle a dit Bon, t'as perdu, oui, en effet, tes os, mais t'as pas perdu tous tes os. Mais elle a dit Je vois déjà qu'après une heure, elle était rendue à du bon. 4 minutes d'intervalle, ça s'accélérait. Déjà après une heure, elle n'était plus tant capable de parler. On est rentrés en riant, on trouvait ça super cocasse. Puis de rentrer super relax à l'hôpital. Puis là déjà, elle voyait que ça s'accélérait, elle a dit je ne vais pas vous retourner chez vous, je vais vous laisser ici, je vois que le travail est déjà quand même avancé. Puis on a quand même aimé déjà son approche en arrivant. Elle nous a tout de suite demandé est-ce que vous avez un plan de naissance ? Est-ce que vous souhaitez avoir l'épidural ?

  • Speaker #2

    On s'était parlé beaucoup de ce qu'on voulait, mais on n'avait pas un plan de naissance écrit. Puis je lui ai dit, en fait, mon souhait, c'était d'avoir un accouchement physiologique, si possible, si ça se passait plutôt bien. Fait que je lui ai dit, puis tout au long, en fait, elle ne m'a jamais proposé l'épidural pendant.

  • Speaker #1

    On sentait déjà qu'elle nous comprenait, comprenait nos besoins, c'est déjà l'arrivée. Fait que ça, on a vraiment aimé ça. On arrivait à la fin du monitoring, j'ai donné à Marie sa croustade en surprise. Elle était capotée, elle était tellement heureuse de manger sa propre croustade. Elle avait fait des astuces. Elle me disait, t'es merveilleuse, t'es merveilleuse de penser à porter ta croustade. J'ai dit à Marie, bon Marie, quand on va s'enlever du monitoring, on va commencer à faire le circuit, on va bouger. C'est là que Marie ne voulait pas. Elle ne voulait vraiment pas. Marie, c'est quelqu'un qui est super active. Elle n'arrête jamais, jamais, jamais. Nos amis la surnomment affectueusement la doueuse parce qu'elle n'arrête jamais. C'est comme quelqu'un qui a une espèce d'énergie silencieuse. Elle a été active pendant sa grossesse. Elle a été super active, mais elle était moins doueuse qu'à la normale. J'avais l'impression... Oui, c'est normal. J'avais l'impression... En travail, j'avais l'impression que j'allais devoir la motiver peut-être un peu à bouger. C'est vraiment ça qui s'est passé. C'est vraiment, vraiment ça. Déjà, je disais pour mes maris, on va faire un peu d'exercice. Ça me tente pas. Je suis bien dans le lit. Je me disais, Marie, tu le sais, tu sais, puis Annie, elle me l'a dit, là, puis tu sais, tu me l'as dit qu'il fallait que je te le rappelle, tu le sais, on veut que le travail avance, on veut que le bébé soit bien placé, on veut que tu progresses bien. Elle dit, ouais, mais je sais pas, ça me tente vraiment pas. La pépinière, tu sais, elle entend ça, puis elle sort dehors, elle revient deux minutes après, puis là, elle a son ballon, le gros ballon, puis elle s'assoit sur le ballon. Elle a dit Bon, Marie-Catherine, ton travail avance super bien. Ça fait une heure que tu es ici, puis déjà, tu étais passée du 7 minutes de contraction à du 5-4-3 à ce moment-là. Elle a dit Pour que tu aies ton bébé, il faut que tu bouges, Marie-Catherine. Fait qu'on va faire des circuits, on va faire ça ensemble, il faut que tu bouges. Puis là, Marie-Catherine, elle a vu que ça venait de quelqu'un d'autre, puis là, évidemment, elle a dit Oui. Ok, ok, c'est bon, je vais bouger, ok. On lui a fait des circuits. Il fallait qu'elle marche. Elle avait vraiment une obsession à ne pas vouloir sortir de la chambre. Je lui ai dit que ce n'était pas grave. On marchait dans la chambre. On va rester entre nous. On avait convenu qu'elle faisait de la marche. Après ça, elle faisait du ballon. La troisième chose, c'était le lit. Parce qu'elle voulait absolument un moment dans le lit. Un moment dans le lit. Elle a dit que c'était bon. On part ça. Marie appart ses circuits. Pendant ce temps-là, je laissais un peu des choses. J'ai fermé toutes les lumières. On avait apporté les pots comme tu nous avais recommandé. J'étais allée subtilement voir si on voulait guéner. J'étais allée mettre les pots. Je l'avais à beau pour me dire quand plus tard on sera rendu là, on aura tout en place. Je ferme toutes les lumières, sauf une lumière. J'avais une obsession avec cette lumière-là. Je me suis dit, il faut que je ferme cette lumière-là. Il restait une petite lumière au-dessus du lit, mais elle sait que ça dérangeait. Je me disais, non, mais tu sais, Agnès nous a dit la grotte. En plus, on était à l'hôpital. Je voulais que Marielle ait sa grotte. Je trouvais ça tellement important. Puis là, elle était là, arrête avec ta lumière, c'est pas grave, c'est pas grave, arrête, on s'en fout, c'est une lumière. Puis là, je disais, non, non, mais Marie, je veux que tu ailles là. Puis elle dit, arrête, arrête.

  • Speaker #2

    C'était quand même sombre.

  • Speaker #1

    Oui, mais il y avait quand même la lumière. Puis là, je disais, on n'aura pas sa grotte si elle n'a pas sa lumière. Fait que là, je ne voulais pas non plus la déconcentrer. Fait que là, elle faisait ses allées de marche. Puis là, dès qu'elle se retournait, je regardais, je suis en dessous du lit, je regardais s'il y avait la lumière. Je ne l'ai jamais trouvée. Sauf quand j'ai finalement plus tard demandé à l'infirmière, elle est revenue peut-être une heure après. Puis là, j'ai dit, comment qu'on ferme cette lumière-là ? Puis le mari était super gêné, tu sais. Puis l'infirmière, je pense qu'elle ne savait pas comment qu'on fermait cette lumière-là au-dessus du lit, parce qu'elle l'a cherchée, puis finalement, on l'a trouvée. Donc, j'étais super contente. Bref, finalement, on a été dans le noir presque toute la nuit, vraiment, vraiment, vraiment dans le noir. Quand elle a commencé son circuit, il était rendu 9h15. Ça faisait déjà deux heures et quart qu'elle avait perdu ses os. Puis, je notais toutes ses contractions à la main. On a tous les souvenirs de toutes ses contractions. Je trouve ça super. Pour moi, c'est important de ne pas avoir mon téléphone. C'est niaiseux, mais je ne me souviens plus si c'est quelqu'un dans un podcast qui l'avait dit ou si c'est toi dans un cours. Mais j'avais aimé ça. Je prenais des petites notes sur mon petit calepin. Donc, bref, le calepin, oui, elle était super contente. Oui, on venait regarder le petit calepin. Bref, j'ai re-regardé le calepin. Puis, ma reine a commencé son circuit à 9h15. Puis, elle était déjà à du 3 minutes, 4 minutes d'intervalle de contraction, des 45 secondes de contraction. Ça l'avait vraiment avancé. Là, Marie, elle a fait un gros circuit. Elle a été dans le lit. Là, elle se sentait bien quand même dans le lit à ce moment-là. Mais j'ai dit, Marie, on va refaire un autre circuit. Ça ne lui tentait pas trop. Après, elle a dit, OK, oui, oui, c'est beau. L'année, elle me l'avait dit. Il faut que, OK, c'est beau. Je vais sortir. Puis, elle a sorti du lit. Elle a fait sa marche. Mais là, à ce moment-là, je voyais qu'elle était plus pétée. Elle marchait, puis ça faisait un aller-retour dans la chambre d'hôpital. Puis elle revenait, puis il y avait une chaise au bout, puis elle se prenait sur la chaise. Ça l'aidait à prendre ses contractions. Quand elle s'est relevée, elle prenait la chaise. Elle avait des contractions de 100-120 secondes. C'était tellement long, c'était tellement long. Puis là, elle se relevait, puis je disais, Mais il y a un autre petit aller-retour, t'es capable. Puis elle se relevait, après les deux pas, puis ça recommençait. Fait que déjà, vers 10h45, quand on a recommencé le deuxième circuit, était à 2-3 minutes de contraction, puis elle avait des contractions de 60 secondes et plus. Elle n'avait plus de pause.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que j'avais envie d'être en boule, dans le lit. Le premier circuit, ça s'est quand même bien fait, mais j'avais hâte à la pause. Le deuxième, c'était intense. Puis en fait, dans tout ce moment-là, c'est le moment peut-être que j'ai pensé avoir une péridurale. Puis je voulais que ça soit physiologique, si c'était possible. Avant des cours, en fait, je ne m'étais pas trop questionnée là-dessus. Ma mère, elle a eu une césarienne, puis elle a demandé une césarienne, puis elle a toujours été fière d'avoir pu réussir à avoir une césarienne, ne pas vivre ça dans la douleur. Quand je suis tombée enceinte, elle m'a dit Ah, peut-être que tu pourrais essayer de faire ça. Puis moi, ce n'est pas ça que je voulais. Je savais que je voulais accoucher par voie vaginale, mais par contre, je ne m'étais pas questionnée plus que ça, si je voulais ou non la péridra. Je me disais probablement que je vais l'apprendre. Je ne m'étais pas informée, puis c'est en suivant des cours que j'ai eu l'information. Finalement, je me suis dit que si ça se déroulait bien, puis que j'étais capable de le tolérer, mon souhait, c'est de l'avoir de façon physiologique pour que ça se déroule le mieux possible, qu'il y ait le moins de complications possibles pour moi, pour mon bébé. Ça fait que c'était un peu comme ça que je le voyais. Bref, à ce moment-là, c'est le moment après le premier circuit, puis quand il est venu le temps de faire le deuxième, ça tournait en boucle. J'apprends-tu, j'apprends-tu pas, puis ça revenait. je voulais pas en parler. J'en ai pas parlé à Marianne à ce moment-là parce que je me disais, si j'en parle, je pense que je vais l'apprendre. Si j'en parle, ça devient réel que j'hésite. J'avais pas encore rencontré le médecin. J'avais vu l'infirmière, il m'avait évaluée, j'étais à 3,5. J'avais pas encore vu le médecin parce que la médecin était prise dans sa césarienne ou en tout cas était avec son autre patient. Je savais pas où j'étais non plus. Je t'ergiversais, est-ce que je t'apprends ou je t'apprends pas ? Parce que j'étais comme, si je suis à 5, puis ça continue comme ça pendant des heures, je pourrais pas. Il y avait de ça aussi. Puis en fait, après le deuxième circuit, on a fini. Là, ça allait moins bien. J'étais rendue dans le lit. Ma femme avait commencé à me faire des points de pression sur la main. C'est ce que j'aimais à ce moment-là. Je pensais vouloir des massages. Finalement, j'en voulais pas.

  • Speaker #1

    Elle faisait juste me donner sa main. Je faisais des points de pression. Ça, ça allait bien. Après, ce bout-là que Marie a frappé un peu son mur, elle me le disait pas, mais je voyais clairement que ça devait vraiment, vraiment difficile. Elle avait presque plus de pause. Puis elle m'a dit... C'est fini, le circuit, je beurre mon lit, il faut que je me couche. J'ai dit, OK, c'est beau. Dès qu'elle se levait d'un poids, elle était en contraction. C'était vraiment, vraiment intense. et qu'elle s'est recouchée. C'est à ce moment-là qu'on a trouvé que l'infirmière est rentrée. On a trouvé la fameuse lumière. Là, on était dans le noir. Marie apprenait ses contractions avec les points de pression. On s'est mis de la petite musique. On avait du piano en arrière. Puis là, on a trouvé un petit peu plus notre beat, si je peux dire, dans quelque chose qu'on sentait que ça changeait. Là, ça devenait vraiment, vraiment, vraiment intense. Pas longtemps après ça, vers à peu près 11h30, la porte s'est ouverte. On a vu un petit peu de lumière. C'était notre médecin, en fait, qui rentrait avec l'infirmière. Puis nous, on était complètement dans le noir. Puis là, la médecin est rentrée, puis elle dit Ah ! Ah, attends, je pense qu'on s'est trempé de chambre. Puis là, l'infirmière, j'ai entendu l'infirmière qui a dit Non, non, non, avance ! Je te le dis, ils sont ici ! C'est merveilleux, je te l'ai dit, c'est absolument merveilleux ce qui se passe dans cette chambre-là. C'était tellement beau. La médecin est rentrée, puis elle a dit à Marie, Marie, c'est super que tu sois dans le noir, est-ce que ça te dérange, j'aimerais juste ça, t'évaluer. Puis là, elle lui parlait vraiment doucement. Elle disait, Est-ce que ça te va si j'ouvre une petite lumière, juste pour que je puisse t'évaluer, ça va m'aider. Dis-moi si t'es à l'aise. Puis là, Marie a dit, Oui, oui, oui, c'est beau. Puis là, Marie a eu son examen. qu'elle lui a demandé si elle voulait savoir elle était rendue à combien ? Elle était rendue à

  • Speaker #2

    8. À 11h15, 11h30 peut-être.

  • Speaker #0

    Et là, est-ce que tu es encore dans une période où c'est vraiment difficile, Marie-Catherine, où tu as réussi à traverser ton mur et que là, tu es plus dans le flot ?

  • Speaker #2

    Ça a été un peu un soulagement, en fait, d'être rendue à 8, parce que je ne savais pas où j'en étais. Ça a été un soulagement. À partir de là, je dirais qu'on a pris notre heure d'aller. Mais jusqu'à là, j'étais encore dans mon... Je ne sais pas si c'était un mur tout le long, puis cette partie-là, ça commençait à être un petit peu plus flou. Je pense que j'étais plus dans les hormones, c'est sûr. Ça a été un gros soulagement de me dire que je suis rendue là. Puis en fait, je m'étais dit que je ne la prendrais pas après, je pense, sept. Ça a réglé la question, puis je ne me suis pas reposé la question. Ce n'est pas revenu dans ma tête. Je n'ai plus regardé en avant, disons. Puis ça m'a fait du bien à ce moment-là.

  • Speaker #0

    C'est comme si tu avais besoin à ce moment-là d'avoir la confirmation que tout ce que tu vivais, même si c'était hyper intense, que c'était quelque chose qui faisait progresser ton travail.

  • Speaker #2

    Exact. Un espèce de soulagement qui m'a fait beaucoup de bien et qui m'a motivée pour la suite, clairement. Parce que j'étais à un point où je commençais à trouver que c'était long, c'était douloureux, est-ce que je vais être capable ? À partir de là, j'étais comme non, ça va aller et je vais me rendre à la fin. Ça m'a donné comme un second souche.

  • Speaker #0

    Wow. Toi, est-ce que Marianne, tu l'as vu, ce changement-là, pour elle, intérieur ? Est-ce qu'il y a eu un avant et un après pour toi dans ce que tu voyais ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. On dirait... Parce que, tu sais, pour moi, de l'extérieur, on dirait que je voyais que ça s'intensifiait. Je voyais que c'était tellement intense. Puis à ce moment-là, je lui demandais pas, comment tu te sens ? On communiquait d'une autre façon, je pense, à ce moment-là. Puis je m'assurais qu'elle soit bien et qu'on était ensemble tout le long. Mais je sais pas comment l'expliquer, mais on dirait que moi, de l'extérieur, on dirait que je la connais. Ça fait huit ans qu'on est ensemble. Je la connais depuis qu'elle a cinq ans. On a fait notre maternelle ensemble. On se connaît par cœur. Puis j'avais l'impression... qu'elle pouvait en prendre plus. Étrangement, je n'avais pas l'impression qu'elle était au bout, mais en même temps, je voyais que pour elle, c'était difficile. Donc, pour moi aussi, le 8 est venu un peu comme un soulagement parce que je me suis dit, OK, c'est bon, on est rendu à 8, puis c'est super. Puis je sais un peu qu'elle en a encore dans elle, mais en même temps, j'aurais peut-être trouvé ça difficile si elle était à 4. Mais je ne savais pas que pour elle, à ce moment-là... Ça faisait, elle me le dit par après, ça faisait une heure que c'est juste ça qu'elle pensait dans sa tête. Puis c'est par après qu'elle me le dit. Puis je voyais que ça devenait plus difficile, mais je ne pensais pas qu'elle était à ce point-là dans sa tête.

  • Speaker #2

    Mais c'est ça, je ne l'ai pas communiqué. Tout ça, je n'en ai pas parlé parce que je ne voulais pas que ça devienne comme réel.

  • Speaker #1

    Puis le après, j'ai trouvé un petit peu long parce que...

  • Speaker #0

    On dirait que souvent, on entend les histoires d'accouchement, puis toute la période de se rendre jusqu'à la fin, toute la période de travail actif, c'est long, puis c'est long. Puis là, tu entends beaucoup parler de ça. Puis là, c'est comme si tu entends que ta 8 est à 9, puis là, ça s'accélère à la fin, puis c'est super. Puis là, quand j'ai su qu'elle était à 8, je me disais, on va rencontrer notre bébé, puis j'avais tellement hâte. Puis je me disais, c'est merveilleux pour elle, pour l'avancement. pour la rencontre, ça s'en vient. Si ça, ça l'a pris 3-4 heures, on va être là dans 1 heure, 2 heures, on va avoir notre bébé dans nos bras. Puis c'est pas ça. C'est pas ça qui est arrivé. Le reste, entre le 8 à 10, ça a été quand même long et demandant pour Marie, mais c'est génial. Elle, justement, elle a eu sa validation, son soulagement à 8, puis elle, après ça, elle était en mode fonceuse. Elle se rendait, elle était prête à aller jusqu'au bout,

  • Speaker #1

    puis c'est super.

  • Speaker #2

    Et quand tu nous dis long, donne-nous une idée, on est à combien à peu près ?

  • Speaker #0

    À la coucher, il était 3h56. Puis à ce moment-là, il était 11h30. Ça a été un bon 4 heures. Une fois que la médecin est partie, elle nous a dit Ah, tu sais, les filles, vous faites super bien ça, ça leur en dit vraiment bien, je vais vous laisser continuer comme vous le faites à ce moment-là, ça va bien, j'ai rien à dire autre que continuer. Bon, là, Marie, tu sais, après, elle a commencé à me dire Ah, j'ai mal au dos je me suis dit C'est peut-être que le bébé, il est mal placé mais là, Marie, elle ne voulait pas bouger, elle ne voulait pas sortir de son lit, donc là, je lui donnais de l'eau. Je donnais de l'eau, je me disais, elle va aller faire pipi, elle va se lever, elle va marcher 5 mètres pour se rendre. Et là, je lui donnais plein d'eau, plein d'eau, plein d'eau. Elle est allée faire pipi, elle n'arrêtait pas d'aller faire pipi.

  • Speaker #1

    J'ai fait pipi vraiment souvent.

  • Speaker #0

    Et après une heure, elle était comme, non, je n'ai plus mal dans le dos. Je n'ai plus mal, je ne suis plus mal. Super truc.

  • Speaker #2

    Et là, dans le lit, sinon, tu allais faire pipi, tu revenais dans le lit, tu allais faire pipi, tu revenais dans le lit, c'était ça.

  • Speaker #1

    Oui, on dirait que la seule position où j'étais mieux, c'était couché sur le côté. J'avais un oreiller aussi. C'est la position que j'ai trouvée pendant. J'étais bien et j'avais juste envie d'être comme ça. Quand je me levais pour aller aux toilettes, j'avais des contractions debout sur la toilette. Je revenais et c'était comme… Mais oui, je suis allée de nombreuses fois. Faire pipi.

  • Speaker #2

    Bravo, Marianne. Très bon truc.

  • Speaker #0

    Merci, merci. C'est ton truc. C'est un excellent truc. Marielle a pris un bain. C'était assez drôle. On avait un bain dans notre chambre. Je lui ai dit, Marie, tu ne veux pas aller prendre un bain ? Peut-être que ça t'aiderait. Ton travail a bien avancé. Ce serait le moment d'y aller. Puis elle me disait non. Puis elle me parlait comme ça. Tout bas. Non, je ne veux pas ça. Je ne veux pas aller dehors. Je ne veux pas. Elle ne voulait rien savoir. Puis là, l'infirmière, je ne sais pas si elle m'a entendue, elle vient voir Marie et elle me dit Marie, qu'est-ce que tu en penses, un petit bain, ça serait le bon moment. Puis là, Marie, évidemment, n'est pas capable de dire non à quelqu'un d'autre. Fait que là, Oh, mais là, je ne le sais pas. Ok, peut-être. L'infirmière, elle dit Ok, mais pourquoi, là, tu ne voudrais pas y aller ? Mais là, il y a le corridor, il y a peut-être des gens. C'est à une heure du matin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est que je n'avais pas envie de vivre mes contractions devant plein de gens. Ça me paraissait pas.

  • Speaker #0

    Puis là, elle est venue à lui dire, Est-ce que tu nous fais confiance ? Puis là, elle parlait presque comme si c'était une enfant, mais ils sont super respectueuses, mais c'était drôle. Puis là, elle dit, Regarde, on va ouvrir la porte. Marianne et moi, on va regarder à l'extérieur. Puis là, s'il n'y a personne, on va dire, OK, on traverse. On va traverser. Puis là, Marianne disait, Ah ! peut-être, mais je ne sais pas. C'est tellement drôle, ça a pris comme 15 minutes, l'encourager à sortir, finalement elle est sortie, elle lui dit, bon, est-ce que tu veux prendre un bain ? Tu l'as vu, est-ce que tu te sens bien ici ? Ok, là, je peux peut-être prendre un bain. C'est tellement drôle. Finalement, Marie a pris un bain. Oui,

  • Speaker #1

    ça l'a aidé, parce que entre mes contractions, on dirait que j'avais quand même mal, puis dans le bain, j'avais plus mal, j'avais mal pendant mes contractions, mais j'avais plus mal entre. Ça fait que ça, ça a fait du bien. Sauf que mes contractions ont comme changé. Pendant que j'étais dans le bain, ça a commencé à pousser. Ça fait que je suis sortie, je pense que je suis restée 15 minutes. Mais ça a valu la peine parce que ça m'a fait du bien. Entre les contractions, j'avais pas mal, mais c'est ça. Je sentais que ça poussait à ce moment-là. Puis là, je sais pas il était quelle heure à ce moment-là, mais ça a été très long cette période-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça a poussé, je pense, pendant presque, j'ai envie de dire presque deux heures parce qu'on est revenu du bain. Il était à peu près 1h30 à ce moment-là. Je me disais, on est là, on est deux heures plus tard, ça a poussé. On est là. Marie a eu son évaluation et elle était rendue à neuf plus. Les deux prochaines heures, on était vraiment dans le lit. Marie était dans le lit, autre que tous les allers-retours de pipi qu'elle faisait.

  • Speaker #1

    Il y avait encore des pipis, par contre. Oui,

  • Speaker #0

    qu'elle faisait plein d'eau. Je pense que toute ma vie, je vais me souvenir de ce moment-là, de l'accouchement de Marie, qu'elle était bien, comme elle a dit, dans le lit. Elle était couchée de tout son long, sur le dos. Chaque contraction, on dirait que ça prenait son corps. Je voyais avant même qu'elle ait sa contraction, comme si ça prenait tout son corps. C'était vraiment spécial, comme une espèce de vague, comme une vibration un peu. Elle se tournait sur le côté, puis elle prenait toutes ses contractions sur le côté comme ça. Elle me donnait sa main, au même moment, elle me tendait sa main, je lui faisais son point de pression. Je lui disais j'aime mon amour, ça va bien J'encourageais, je lui mettais des barbouillettes d'eau froide, tout ça à ce moment-là. Elle retournait sur le dos. Ça recommençait, ça a été vraiment deux heures comme ça, dans le noir total, avec le petit piano qui jouait encore en arrière. C'était magnifique. Moi-même, je devenais émotive. Je ne voulais pas qu'elle le voie non plus. C'était beau. Je n'ai pas d'autres mots pour le dire, mais je n'arrêtais pas de me dire, c'est fou, les gens me parlent tellement d'intensité, d'accouchement,

  • Speaker #2

    c'est intense,

  • Speaker #0

    intense. Mais sur le moment, je n'arrêtais pas de me dire, mais c'est calme. C'est tellement calme. Il y avait une espèce de symbiose, c'était beau, c'était calme, c'était vraiment spécial. Deux autres petites anecdotes, mais Marie, à un moment donné, elle me dit, Ah, mais... moins fort. Et là, je lui baisse la musique. Elle me dit encore. Je lui baisse la musique. Elle me dit encore. Je lui dis, mais Marie, après, je la filme. Je la questionne, vous la filmez. Non, non, non, non. Je veux de la musique. Je veux de la musique. Tu sais, la musique était au moins fort, mais tellement pas fort. que le lendemain, je pense à 3h de l'après-midi, j'ai dit, voyons, c'est quoi ce bruit-là ? C'était la musique qui avait joué pendant 24 heures de temps. C'était un peu de bon sens. J'ai tellement trouvé ça drôle. Elle voulait ça, cette musique-là.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je l'entendais, par exemple. Mais je voulais pas la fermer.

  • Speaker #0

    C'est sûr que non ! C'était drôle. J'ai trouvé ça tellement spécial d'être sur le côté. On était vraiment ensemble, en symbiose. En même temps, je voyais ça et je me disais, c'est tellement drôle. C'est pas drôle, c'est vraiment pas drôle. C'était comme d'un côté, c'était tellement dur de la voir comme ça. Mais de l'autre côté, c'était cocasse. Il y a un autre moment donné, j'étais quand même assez contente, mais l'infirmière est arrivée avec une voix. Elle nous a dit, les filles... j'ai des odeurs qui pourraient peut-être vous aider.

  • Speaker #1

    Des huiles essentielles.

  • Speaker #0

    Des huiles essentielles, c'est ça. Puis on dirait qu'on ne s'attendait pas à ça, tu sais, en milieu hospitalier. Puis Marie, elle déteste les odeurs. C'est vraiment quelqu'un, elle a le nez fin. Puis dès qu'il y a une odeur qui ne fonctionne pas pour elle, elle ne veut rien savoir. Elle a vraiment un nez sensible. Puis là, je dis à l'infirmière, Ah, je pense que tu peux enlever tes huiles. Elle dit non, mais souvent ça l'aide, tout ça. Puis là, elle a fait sentir toutes les huiles à Marie. Puis là, Marie, tu sais, elle dit, Oh ! Non, pas du tout. Ah, non. Puis là, elle était comme tannée, tu sais, de dire qu'elle n'aimait pas les odeurs. Fait que là, elle a accepté une odeur.

  • Speaker #1

    Elle était moins pire, celle-là.

  • Speaker #0

    Oui, OK, je vais prendre l'odeur. Fait que là, elle prend sa petite odeur. Puis là, tu sais, elle lui met, je ne sais pas c'était quoi, une petite poche, quelque chose. Puis elle met ça, tu sais, en dessous de son lit, tu sais.

  • Speaker #1

    Son oreiller, oui.

  • Speaker #0

    Son oreiller, tu sais, où elle prenait ses contractions sur le côté. Puis après quelques minutes, elle me dit, arrête, va. Je dis oui. J'avais aucune idée de quoi il me parlait. Je me disais, écoute, tu me parles. Elle a une poche. Je me suis dit, la poche ? Je pensais qu'elle me parlait de la poche de bébé. Je me suis dit, je ne comprends pas. Elle a dit, il y en a deux ! Elle voit celle-ci ! Ça a duré deux heures, cette période-là. Quand tu étais rendue à 10, Marie a dit, je sens que ça pousse. Elle a eu une évaluation. Elle était à 10. Ils nous ont dit, dans notre grande surprise, l'infirmière nous a dit, écoute Marie, il y a... t'es à 10, donc si tu veux pousser, on va pousser, tu vas pousser, puis ça va être maintenant. Mais elle dit, moi, je t'encourage le plus possible à attendre. Elle dit, on veut que ton bébé descende, on veut que tu aies le moins longtemps à pousser. Elle dit, c'est pour toi, mais si tu sens que tu veux pousser, on va pousser. Mais moi, je t'encourage à attendre.

  • Speaker #1

    Fait qu'on l'a fait. On l'a fait pendant un moment. À un moment donné, je les ai rappelés parce que ça poussait trop.

  • Speaker #2

    Ça poussait trop.

  • Speaker #1

    Ils m'ont dit de rappeler quand ça poussait, même entre les contractions. Pour moi, ça n'a pas été si long le moment, entre les deux évaluations, mais je n'avais plus trop la notion du temps à ce moment-là. On a rappelé quand ça poussait, même entre les contractions. La médecin est arrivée là, comme une minute plus tard. J'ai poussé, et j'ai poussé pendant 18 minutes. Ça a été quand même court, la poussée en tant que telle. Il y a eu des pratiques et elle m'a fait pratiquer, mais le moment où on s'est dit ok, on y va c'était 18 minutes. En écoutant les podcasts, c'était comme le plus beau moment. Moi, j'avais hâte de voir le bébé, mais j'étais comme, il faut que ça termine. Je ne peux pas dire que c'est le plus beau moment de mon accouchement. C'était plus que j'étais épuisée à ce moment-là. Puis j'avais envie que ça se termine. À un moment donné, je pense qu'il me disait que ça se passait bien, qu'il voyait la tête. Fait que là, je me suis demandé s'il était sorti. Puis là, ils ont dit parce qu'il n'était pas sorti.

  • Speaker #0

    Tout le monde m'encourageait. J'ai dit, c'est beau, ma Catherine, bravo. Puis là, on voit la tête. Non,

  • Speaker #2

    non, non.

  • Speaker #0

    Continue à pousser, mais tu fais bien ça.

  • Speaker #1

    C'était drôle. Bien, c'était drôle. Je ne sais pas pourquoi je trouvais ça drôle. Mais bref, la poussée d'après, quand j'ai demandé, c'est ça, si la tête était sortie, puis finalement, non, la poussée d'après est sortie.

  • Speaker #0

    Puis Marie était tellement concentrée, elle poussait, elle poussait, elle poussait, puis la tête est sortie, puis ça a continué de pousser, puis le corps est sorti. Puis la médecin, elle a dit à Marie, Marie-Catherine, viens prendre ton bébé, viens prendre ton bébé. Puis Marie était là. tellement concentrée, elle poussait, elle poussait, puis là, les gens, ils criaient, Marie, prends ton bébé ! Prends ton bébé ! Elle était ailleurs, pas du tout, elle était dans sa tête. Elle la poussait, elle était en mission, elle n'entendait rien de ça. Les gens, vraiment, ça criait, prends ton bébé ! Prends ton bébé ! J'étais assez épiée, puis là, j'ai pris sa main, j'ai mis sa main sur le bébé, j'ai dit, prends ton bébé ! Elle a pris son bébé, puis la médecine était quand même passionnante, elle a pris son bébé. puis elle a sorti, puis elle a eu sur elle.

  • Speaker #1

    Puis c'était le fun parce que l'autre médecin qui était de garde est resté pendant l'accouchement. Elle a pris un autre téléphone puis elle a filmé. Ça fait que ça me fait un souvenir aussi.

  • Speaker #0

    Donc, on trouvait ça, c'était quand même assez spécial, tu sais, qui a ça ? Deux médecins dans la pièce, puis voulez-vous que je filme ? Voulez-vous que je des photos ? C'était merveilleux.

  • Speaker #1

    Oui, on a des photos.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est vraiment... Tu sais qu'il y a des hôpitaux sur l'île de Montréal où ils nous interdisent de filmer.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Donc, vous avez vraiment été chanceuse, vraiment. Puis là, quand votre bébé arrive sur ton ventre, c'est quoi votre réaction ? Est-ce que vous êtes tellement épuisée que vous n'êtes pas vraiment disponible pour l'accueil ? Est-ce que vous êtes super émotive ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Bien, émotive, oui. C'était comme le plus beau moment de l'accouchement, je pense. Puis on dirait que... pas que j'avais oublié tout, mais ça a été vraiment un moment magique. Puis un beau moment des trois ensemble, en fait.

  • Speaker #0

    Un coup de foudre aussi pour les deux. Vraiment, instantanément. C'était spécial. Si Marie a eu un peau à peau pendant deux heures.

  • Speaker #1

    Oui. Ils ont eu un petit peu de difficulté à sortir mon placenta. Il y a eu comme une heure là-dedans où la médecin était là. Ils essayaient de faire différentes choses. J'ai eu des massages pour essayer d'aider. À la fin, ils ont appelé l'infirmière experte masseuse. Elle massait plus fermement. Ça faisait mal un peu, mais bon. Ils m'ont mis aussi de l'ocytocine parce qu'il fallait que ça sorte. Puis là, j'ai commencé à avoir des contractions aussi. Fait que la première heure, j'étais comme contente d'avoir mon bébé. Puis j'essayais de me focusser là-dessus, mais j'avais comme hâte qu'on arrête de me toucher. Parce que c'était beaucoup de gens encore qui étaient autour de moi à essayer de régler le problème. Puis finalement, je pense que ça a pris une heure. Il commençait à être inquiet quand il est sorti. Mais finalement, il est sorti. Fait que ça a été correct. Dans la deuxième heure, j'ai allaité. Ça a été un super beau moment.

  • Speaker #2

    Est-ce que toi, tu as des souvenirs de tous les mots d'amour que ta blonde te donnait pendant l'accouchement ? Est-ce que c'est quelque chose qui est resté à l'intérieur de toi ?

  • Speaker #1

    Pour vrai, ma femme a été un support extrême. Je ne pense pas que j'aurais pu le vivre de cette façon-là si ce n'était pas d'elle. Elle écoute, elle est au-devant aussi. Elle était aussi très douce, mais en même temps un peu ferme quand j'en avais besoin. C'était parfait et extraordinaire. Je pense qu'elle cherchait un peu avant comment je vais pouvoir être utile. Puis, elle lui a beaucoup parlé. Elle a pris le rôle vraiment, vraiment, vraiment à cœur. Moi, je l'ai adoré. C'était vraiment super. vraiment, chapeau.

  • Speaker #2

    J'entends dans ton récit que ça n'a pas été toujours facile, Marie-Catherine, qu'il y a eu des moments qui ont été plus difficiles pour toi. Est-ce qu'en rétrospective, tu es contente d'avoir vécu cette expérience-là de façon naturelle, où tu te dis, ah, c'est à refaire, peut-être que je prendrais une péridurale ? C'est quoi ta position maintenant ?

  • Speaker #1

    Non, je suis contente de l'avoir vécu de façon naturelle. C'est mon souhait. Puis je pense qu'une partie de moi, tout au long, qui me dit je ne sais plus si ça va être moi qui va faire ça finalement Même si c'était le souhait que j'avais, on dirait que je ne suis pas quelqu'un qui tolère particulièrement bien la douleur. Je n'avais pas un doute, mais je me disais peut-être que je vais le faire. Mais j'avais quand même un sentiment que ça se pouvait que je décide d'apprendre. Puis je m'étais aussi dit que je... c'était correct. Je ne voulais pas vivre de regrets si jamais ça ne se passait pas comme j'avais souhaité. Ce n'était pas pour moi un échec de prendre l'apéritif oral, pas du tout. C'était plus un souhait si c'était possible. Ultimement, après coup, je suis quand même fière de comment ça s'est passé. Moi, j'ai eu un sentiment de fierté. Ce n'était pas mon rêve. Ce n'était pas quelque chose que je pensais depuis longtemps, de dire je vais faire un accouchement de façon naturelle. Ce n'était pas un objectif de vivre. Ce n'était pas comme ça. C'était plus comme en faisant mes recherches, j'ai fait je pense que ça serait le mieux si c'est possible. J'étais fière. Oui.

  • Speaker #2

    Marianne, tantôt tu nous disais, il y a des moments donnés où ça a été beaucoup d'émotion pour toi de voir ton amoureuse naviguer à travers ces étapes-là. Est-ce qu'avec le recul, tu es capable d'identifier ce qui s'est passé ? Est-ce que c'était de l'impuissance ? Est-ce que c'était de l'amour que tu ressentais par rapport au fait qu'elle est en train de traverser quelque chose de difficile ? Est-ce que tu sais ce qui se passait à l'intérieur de toi ?

  • Speaker #0

    Je pense. Peut-être plus de l'amour. L'impuissance, on me parle peut-être moins parce que Marie l'a dit, j'ai pris à cœur mon rôle de chargée de projet. C'est quelque chose que j'ai vraiment aimé dans l'expérience de Paléo, qu'il a vraiment parlé. Les deux, on a toujours voulu porter, Marie et moi. Donc, c'est sûr que moi, j'ai toujours imaginé qu'un jour, quand on allait avoir un bébé, j'allais donner naissance au bébé. Puis avec tout notre processus, tout a été mis en face sur avoir un bébé, avoir accès à avoir un bébé, tomber enceinte. Finalement, Marie était enceinte, puis c'était le plus grand honneur du monde. Puis là, quand on a commencé à se tourner à ce moment-là vers l'accouchement, on dirait que je ne savais pas c'était quoi mon rôle. Je me disais, je ne sais pas, je sais c'est quoi. Puis c'est ça, on dirait que j'étais un peu dans l'inconnu. Là, on a commencé les cours prénataux à Paléo. C'est une des premières choses que tu nous as dit, je pense, dans le premier cours, c'est l'importance du partenaire. C'est whoever is le partenaire On l'a dit, mais c'est un petit chargé de projet, puis l'importance de cette personne-là. C'est un petit… qu'on ait tous les outils, qu'on soit prêt à accompagner la personne qu'on aime qui donne naissance. Moi, ça m'a tellement parlé. J'écoutais tout le matériel que tu nous as partagé, toutes les vidéos de partenaires, je les ai réécoutées. Le mois avant, je voulais être prête, j'écoutais tous les podcasts, je prenais des notes, j'étais un peu folle, je voulais être prête. Je ne me sentais pas, à ce moment-là, impuissante. C'est un peu là que je m'en vais, c'est vrai que je sentais que les deux, on avait les outils, je sentais que j'avais tout à ma disposition pour l'aider. J'ai vraiment, vraiment senti que je lui ai apporté le support qu'elle avait besoin dans ce moment-là. Autant que Marie, je suis excessivement fière d'elle pour la façon dont elle a donné naissance. Comme elle l'a dit, elle a eu un grand sentiment de fierté. Donc non, ce n'était pas l'impuissance. Je pense que c'était vraiment plus de voir la personne que j'aime le plus au monde qui passe à travers ça. Tu ne peux pas lui dire. Est-ce que ça finit dans une heure ou il n'en reste pas long ? Tu ne le sais pas. Tu ne sais pas si ça va s'améliorer, si ça va s'envérir. Tu veux l'encourager, mais c'est vraiment particulier à vivre. C'est la chance qu'on a. On se dit qu'on a cette chance-là. On va vivre les deux rôles. C'est quelque chose de voir la personne qui t'aime le plus au monde dans un moment comme ça et d'essayer de l'accompagner là-dedans. J'ai trouvé ça beaucoup.

  • Speaker #2

    Et justement, tu le dis bien, c'est rare que tu accompagnes ta conjointe en disant un jour je serai à sa place. Est-ce qu'il y a des parties du travail où tu t'es sentie confrontée en disant ouf, un jour ça sera moi qui sera là ? Ou c'est pas quelque chose qui t'est passé par la tête ?

  • Speaker #0

    Oui et non. C'est sûr que quand on suivait les cours, Renato, avec des poches, je me demandais, tu sais, moi je vais être enceinte, comment je vais me sentir ? Rapidement, je me suis dit non, oublie ces questions-là, ces questions-là seront plus tard. En ce moment, ma seule préoccupation à avoir, c'est pour Marie. D'avoir le rôle que j'ai en ce moment et d'être là pour elle. Puis pendant l'accouchement, je ne pensais pas à ça. C'est juste que toute mon attention était vers elle et vers le bébé. Il n'y avait rien, rien, rien, rien, rien par rapport à moi et comment j'allais le vivre. J'aimerais encore dire que par après... Je pense quand même que moi, j'ai des images, que d'autres gens n'ont pas d'images.

  • Speaker #1

    Même moi, je n'ai pas toutes les images.

  • Speaker #0

    Il y a quand même quelques jours après, je me disais, Ah, OK, oui, c'est beaucoup. C'est beaucoup pour ton corps. C'est impressionnant ce que ton corps peut faire, ce qu'on demande à ton corps de faire. C'est très impressionnant à voir. Il y a quelque chose que j'ai vraiment apprécié, c'est qu'à l'hôpital, on s'est senti tellement... Les gens n'arrêtaient pas de nous dire, Ah, c'est tellement... beau ce qu'il fait. Ah, c'est tellement beau. Ah, mon Dieu. Ah, c'est tellement spécial. Puis, on s'est dit, après, après, on ne sait pas si il disait ça à tout le monde, peut-être qu'il disait ça à tout le monde, mais il y avait vraiment quelque chose de... C'était tellement beau. Puis, on ne sait jamais, nous, étant deux femmes, est-ce qu'on va... On ne sait pas un peu. On ne sait jamais. En général, les gens, c'est super positif. Mais tout le monde a été tellement merveilleux puis tellement valorisant. On a trouvé ça... On parle beaucoup de ça, ces temps-ci, à quel point que... Dans la maternité, puis d'avoir un bébé, à quel point c'est important de valoriser les gens qui passent à travers ça. C'est une grosse étape, la naissance, l'arrivée d'un bébé. On a commencé l'arrivée de notre bébé tellement positivement que ça a juste été merveilleux pour la suite.

  • Speaker #1

    Oui, puis on est vraiment bien tombés. C'était parfait de A à Z. On s'est sentis super bien accompagnés, et impliqués aussi. Ils ne nous ont pas laissés à nous-mêmes. C'était là qu'on avait besoin, mais respectueux de ce qu'on pouvait faire. Ça a été vraiment bien à ce niveau-là. On est vraiment chanceuse.

  • Speaker #0

    Puis la dernière chose, on tenait à se dire à nous mais écoute, on a aimé ça ! On a tellement aimé ça l'expérience de Paléo ! Je dis l'expérience là ! C'est ça. On a tellement aimé ça. Mon Dieu, ma reine trouvait presque folle. J'écoutais tes vidéos et les podcasts. C'était tellement agréable de commencer ça et de se sentir informée, outillée. J'ai vraiment aimé ça. Un autre point aussi, parce que je pense que tu le fais, on l'entend dans les podcasts que j'écoute. J'ai toujours des beaux positifs. J'aimerais dire aussi qu'on a particulièrement aimé parce qu'on en a parlé souvent. On t'a trouvé tellement inclusive. On a adoré ça. On dirait qu'on s'habitue. Tu sais, souvent, les gens, ils font référence à la maman, le papa, puis ça ne me dérange pas. On dirait que des fois, les gens m'appellent le papa. On dirait que je suis habituée, puis comme, tu sais, comme ça, c'est la norme, puis ce n'est pas comme ça pour tout le monde. Mais moi, ça ne me dérange pas particulièrement. On dirait que c'est correct. Mais ça a tellement fait du bien d'être dans cette expérience-là. Puis tu sais, tu parlais de l'importance du partenaire, puis ton choix des mots. Tu parlais aussi des parents solos, puis l'importance d'autres partenaires, que tu sais, ça soit une grand-maman, une douleur, tu sais. Je l'ai vraiment apprécié. c'était agréable dans ce processus-là de sentir cette inclusion-là. Ça a vraiment fait du bien. Oui, merci.

  • Speaker #2

    Ça m'a vraiment fait plaisir, vraiment. Ça me touche en plus que vous me disiez ça. C'est vraiment merci, merci, merci. En terminant, il y a vraiment quelque chose qui m'intrigue. Un peu plus tôt dans notre rencontre, vous avez mentionné le fait que vous vous connaissiez depuis que vous avez fait votre maternelle ensemble. Alors là, je suis vraiment intriguée. Est-ce que vous avez commencé à sortir ensemble en deuxième année ?

  • Speaker #1

    Non, c'est qu'on est allés à la même école primaire et secondaire. Pas au même cégep, mais à la même université. Puis en fait, primaire, secondaire, on avait des amis communs, mais on n'était pas particulièrement amis. C'est dans un concours de circonstances, finalement, on s'est ramassés ensemble en colocation à l'université. C'est à la fin de l'université que ça a débuté, mais c'est qu'on se connaissait depuis vraiment longtemps.

  • Speaker #0

    Puis par surprise pour nous-mêmes, c'était... C'était drôle.

  • Speaker #2

    Quand vous vous êtes retrouvés à l'université, est-ce que vous avez réalisé à ce moment-là que vous vous connaissiez déjà ou ça a été long avant que vous fassiez la découverte ?

  • Speaker #0

    On était reliés de par notre groupe d'amis qu'en allant à l'université, il y a une de nos amies qui, on était supposé y aller à trois, on était les deux bien amies avec une autre de nos amies. Puis finalement, elle a décidé de ne pas venir. Elle est allée à une autre université, donc on était les deux, avec une autre finalement amie qui est venue. Oui, oui, on était bien, on se connaissait bien quand même. C'est juste qu'on dirait que ça ne l'avait pas cliqué. Pis finalement, l'université a commencé pis c'était comme vraiment ok, j'ai dit jour 1 pis on habitait ensemble, c'était assez drôle. Mais on a passé nos trois années d'université comme des amis, vraiment comme des amis pis c'est à la fin de l'université que Ah ! Eh ben, petite surprise !

  • Speaker #2

    Ouais pis c'est laquelle des deux qui a fait au début comme attente là ? C'est plus que de l'amitié notre affaire, y en a-tu une des deux qui a compris avant l'autre ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça a été mutuel.

  • Speaker #0

    Moi j'ai envie de dire peut-être quelques mots. shooter de vodka pis de tequila qui ont... Oui. C'est ça, qui ont vu ça avant nous pis là... C'est ça. On est comme prise là-dedans dans le passé. C'est ça, oui, bien.

  • Speaker #2

    Vous savez que ça, c'est une histoire que vos enfants vont avoir plaisir à écouter et à réécouter, vous savez ça ? Préparez-vous à la raconter souvent. Je vous remercie vraiment beaucoup toutes les deux d'avoir pris le temps de venir nous raconter votre histoire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Annie, ça va être plaisir. Oui, merci.

  • Speaker #2

    Alors, il faut que je te dise que cet épisode est un de ceux pendant lesquels j'ai le plus ri pendant l'enregistrement. Là, tu vas me dire, Annie, on ne t'entendait pas rire tant que ça, non, parce que je m'empêche de rire quand on enregistre, parce que je ne veux pas, évidemment, que les propos de mes invités soient camouflés par mon rire. Mais écoute, des fois, j'étais tellement morte de rire. J'espère que toi aussi, ça t'a donné cet effet-là. Et d'ailleurs, c'est drôle, je ne sais pas si c'est une coïncidence, des fois on dit qui s'assemble se ressemble. Mais en fait, dans l'épisode Marianne et Marie-Catherine t'ont parlé de leurs amis Virginie et Gabriel. C'était eux en fait qui les avaient référés vers moi pour se préparer à l'accouchement avec la méthode au paléo. Et en fait, l'épisode de Virginie et Gabriel est aussi un épisode dans lequel j'ai beaucoup ri. Je t'invite, si ce n'est pas déjà fait, à aller l'écouter. C'est l'épisode numéro 20 qui se nomme Attention, prépare-toi Tu vas avoir l'impression que quelqu'un te coupe un bras. Et n'aie pas peur, en l'enl'écouter, parce que c'est vraiment un épisode excellent dans lequel Virginie attend et attend et attend jusqu'à la fin de son travail d'avoir cette fameuse impression. que quelqu'un lui coupe le bras, impression qui, finalement, tu l'auras compris, n'est jamais venue. Et effectivement, lorsqu'elle a rompu ses membranes, c'est un moment vraiment cocasse quand il nous raconte ça. Sincèrement, si tu n'as pas encore écouté l'épisode numéro 20, je te le conseille vraiment, c'est excellent. Je ne sais pas pour toi, mais moi, j'ai trouvé ça très drôle d'entendre Marianne qui imitait Marie-Catherine lorsqu'elle parlait pendant ses contractions. Et là, je dois te dire que cette imitation-là était excellente. Et là, tu vas me dire, mais Annie, tu n'étais pas là. Comment peux-tu le savoir ? En fait, c'est extrêmement caractéristique des femmes qui sont en travail et qui sont vraiment remplies de belles hormones complices de l'accouchement. J'ai entendu des centaines de femmes parler dans ce pattern-là. Donc, si pendant l'accouchement, tu t'entends parler comme ça, parce que souvent, les femmes me disent... Écoute, je m'entendais, mais je ne pouvais pas faire autrement. Donc, si tu t'entends avoir ce type de paroles-là, de langage, de prononciation, de rythme, de ton et compagnie, réjouis-toi, ça veut dire que tu es vraiment complètement pété dans tes hormones et on va se le dire, c'est exactement ce qu'on veut pour que pour toi et pour ton bébé, ce soit le plus facile possible. J'ai beaucoup aimé aussi que Marie-Catherine nous raconte avec plein de transparence que la poussée pour elle, ça n'a pas été le moment merveilleux auquel elle s'attendait. C'est vrai qu'on entend souvent des femmes dire Ah mon Dieu, moi la poussée, j'ai tellement aimé ça Bien écoute, moi non plus, la poussée, franchement, c'est pas mon moment préféré dans mes accouchements. Je trouve ça même à la limite pas mal plus challengeant que pendant les contractions où on doit se laisser aller. Donc, tout ça pour dire qu'il n'y a pas un seul moment pendant un accouchement qui est nécessairement plus facile ou plus transcendant pour toutes les femmes de l'univers. C'est vraiment en te plongeant dans l'expérience que tu vas découvrir pour toi quelles sont les étapes du travail et l'accouchement que tu aimes davantage, quelles sont celles que non, ce n'est pas trop ton truc à toi. Et ça, c'est vraiment différent d'une femme à l'autre. Je t'invite à rester le plus petit. plus possible dans l'ouverture, ne pas te faire d'attente. Et comme on se l'est souvent dit dans les épisodes précédents, ceci ne veut pas dire qu'on ne se prépare pas. Non, on se prépare, on met toutes les choses en place et une fois que ça c'est fait, on lâche prise et on réduit au maximum nos attentes. Et d'ailleurs, en parlant de préparation, tu as entendu à quel point Marianne était prête à accompagner son amoureuse dans l'aventure, je te rappelle que le, la partenaire, la doula, les médecins, les infirmières, les sages-femmes ont une capacité de faciliter le travail et l'accouchement, au contraire de nous mettre des bâtons dans les roues, soyons clairs. C'est incroyable la différence que l'on peut faire. Alors, peut-être que tu as souvent entendu des femmes qui ont dit, bien, on n'a pas besoin de personne pour donner naissance. C'est vrai. On n'a pas besoin de personne pour donner naissance, mais c'est vraiment facile de nuire à un travail, comme ça peut être facile d'accompagner de façon à bonifier la bulle hormonale. Si vous donnez naissance en plus, par exemple dans un milieu hospitalier ou dans un milieu où vous ne savez pas exactement avec qui vous allez être jumelé, c'est encore plus important. Donc, je vous encourage vraiment à vous préparer en équipe. Chacun son rôle pendant l'accouchement, c'est vraiment ça qui facilite le processus. Et je te rappelle qu'on facilite le processus pour la mère, mais également pour le bébé. Et d'ailleurs, en parlant de bébé, si tu as envie de t'inscrire à l'atelier gratuit Les superpouvoirs de ton bébé, dans lequel on parle de toutes les clés importantes pour le quatrième trimestre, Sous-titrage Société Radio-Canada plate, de réflexes archaïques et évidemment de motricité libre. Et si ton bébé est toujours dans ton ventre et que tu as envie d'en apprendre davantage sur le partage des rôles, sur les meilleures astuces qui transforment une naissance en naissance facilité, je t'invite à me rejoindre dans la formation Les 11 clés pour une naissance facilité C'est une préparation qui est actuellement disponible en mode gratuit. Merci. Pour y avoir accès dès maintenant, tu peux simplement aller t'y inscrire avec le lien que tu trouveras dans la description de l'épisode. Tu auras accès à la formation aussitôt que ton inscription sera faite. Dans le prochain épisode, nous aurons la chance de recevoir Clélie qui vient nous raconter ses deux expériences d'enfantement. Deux expériences complètement différentes, ce qui fait la richesse de son temps. Partage ! Je te souhaite une magnifique journée et j'ai déjà hâte de te retrouver dans le prochain épisode.

Description

Dans cet épisode, tu découvriras l'histoire de Marie-Catherine et Marianne qui sont devenues mamans tout récemment. 


Enregistrer cet épisode a été toute une épopée. C'était soir de tempête, d'ailleurs tu entendras peut-être le sifflement du vent en bruit de fond de temps en temps. 

La tempête nous a aussi donné quelques défis au niveau de la qualité du son. J'ai carrément perdu une partie de la piste audio de Marianne que finalement on a réussi à récupérer in extremis. 


Marie-Catherine a donné naissance dans toute sa puissance merveilleusement accompagnée de son amoureuse Marianne. Une naissance 100% respectée, en milieu hospitalier.


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Au plaisir de t’accompagner,


Annie Bhérer

Ta Doula Ostéo


SUJETS ABORDÉS

Acupuncture

Bain

Ballon

Compresses

Création de l’ambiance dans la chambre

Dattes

Escaliers

Fraîcheur (débarbouillettes d’eau froide)

Lumières tamisées

Marcher

Musique

Points de pression

Positions et stations


INTERVENTIONS PENDANT L'ACCOUCHEMENT

100% Physiologique

Stripping (décollement des membranes)


ASTUCES UTILSÉES

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Bain

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Fraîcheur (débarbouillettes d’eau froide)

Lumières tamisées

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Musique

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Positions et stations


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Transcription

  • Speaker #0

    Dans cet épisode, tu découvriras l'histoire de Marie-Catherine et Marianne qui sont devenues mamans tout récemment. Enregistrer cet épisode a été toute une épopée. C'était soir de tempête, d'ailleurs tu entendras peut-être le sifflement du vent en bruit de fond de temps en temps. La tempête nous a aussi donné quelques défis au niveau de la qualité du son. J'ai carrément perdu une partie de la piste audio de Marianne que finalement on a réussi à récupérer in extremis. Marie-Catherine a donné naissance dans toute sa puissance, merveilleusement accompagnée de son amoureuse Marianne. Une naissance 100% respectée en milieu hospitalier.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le podcast de Annie Bérère. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour, elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leur désir. Voici. Tadoula Osteo, Annie Perrette. Mère Veilleux,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment envie d'entendre votre expérience d'accouchement parce que vous avez vécu une expérience tissée serrée. Est-ce qu'on peut dire ça comme ça ?

  • Speaker #2

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Oui, une expérience vraiment en symbiose tous les trois. Et racontez-moi, premièrement, comment vous vous sentiez à l'idée de vivre toute cette expérience-là ? Est-ce que vous autres, ça faisait longtemps que vous aviez un désir de bébé dans votre vie ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    en fait, depuis qu'on est ensemble, qu'on sait qu'on veut des enfants ensemble. La question, c'était plus quand. Puis on a attendu d'être, je pense, bien… dans nos travails respectifs, puis que ça soit peut-être un peu plus placé, puis rapidement, on s'est lancé dans le projet.

  • Speaker #0

    Vous entendez évidemment qu'on parle avec deux mamans. Je pense que même si vous n'avez pas nécessairement le visuel, vous avez bien compris ça déjà. Ça a toujours piqué un peu ma curiosité. Quand on est un couple de femmes, comment est-ce qu'on fait pour déterminer, comment on négocie le fait que ce soit l'une ou ce soit l'autre qui va porter le bébé ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question, Annie. Ça varie de couple en couple. Je pense qu'il y a certains couples de femmes, des fois, on entend qu'il va y avoir une femme dans le couple qui n'a pas le désir de porter. Donc déjà, pour ces couples-là, ça règle la question. Pour Marie et moi, par contre, ce n'était pas le cas du tout. Donc les deux, on avait le désir de porter, de donner naissance, de vivre cette expérience-là. Ce qu'on sait, c'est qu'on aimerait avoir plusieurs enfants. Après ça, combien ? On ne le sait pas encore.

  • Speaker #2

    Ça aussi, c'est des négociations.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais on savait qu'on voulait avoir au moins deux enfants. Donc pour nous, c'était plus une question de se dire qui y va en premier. Pour nous, en fait, ça s'est fait assez naturellement. Une des raisons pour lesquelles on a penché que Marc-Catherine le porte en premier, c'est le fait que Marie était un petit peu plus placée au travail. Donc, elle était dans la même entreprise, ça faisait déjà cinq ans. Elle était déjà très, très à l'aise avec son poste, ses collègues. Tandis que moi, j'étais bien dans mon poste, mais je venais de changer d'entreprise. J'avais envie d'évoluer là-dedans et de me sentir un petit peu mieux, disons, au travail. C'est vraiment juste ça qui a fait que pour nous, on a dit parfait, ça fonctionne bien pour Marie en ce moment. Puis un jour, ce sera moi, ce sera mon tour.

  • Speaker #0

    Et quand on arrive… Quand on arrive pour faire un bébé, quand on est un couple de femmes, on doit évidemment aller en processus de fertilité. Est-ce que ça a été une trajectoire qui a été lourde ? Parce que souvent, mes amis qui ont fait cette démarche-là m'ont souvent dit c'est tannant parce que là, quand on arrive en clinique de fertilité, on nous traite comme si on était un couple hétéro. Puis là, il faut comme attendre comme si on était infertile, alors que allô, c'est pas qu'on est infertile, c'est qu'on est deux femmes Est-ce que ça a été un processus qui a été compliqué ?

  • Speaker #1

    Il y a quand même plusieurs façons d'avoir accès à une famille pour des couples de même sexe. S'il y a des gens qui écoutent, qui sont intéressés, c'est une des ressources à laquelle on a eu le plus accès, où on a regardé le contenu et tout ça. C'est la coalition des familles LGTQ+. Ils donnent quand même beaucoup d'informations. Ils donnent des séances d'informations, puis des groupes de discussion, puis tout ça. Fait que je pense que c'est une bonne place à partir. Ce qu'on a réalisé, en fait, c'est qu'il y a quand même quelques options, surtout quand on parle de deux femmes comme nous, Le processus par lequel on a décidé de passer, c'est un processus de PMA,

  • Speaker #2

    donc procréation médicale.

  • Speaker #1

    Merci, Marie-Catherine. Ça a été un processus qui, en effet, comme tu dis, Annie, on porte ses étapes. Est-ce que tu vas au privé ? Est-ce que tu vas au public ? Nous, on a commencé nos démarches, ça a été quand même rapide pour nous. On a été quand même assez chanceuses. On a commencé nos démarches il y a deux ans. Donc, ça a pris un an en clinique de fertilité. Des fois, on entend que ça peut être encore plus long pour certains couples. Donc, nous, on a quand même été chanceuses. On est sur la liste d'attente de certaines listes au public dans certains hôpitaux, puis on attend encore un appel. Fait que nous, on a décidé d'aller au privé. Donc, on avait une clinique, on avait une panoplie de tests à passer. Puis là, je dis Oh, mais c'est absolument pas moi. C'est Marie-Catherine qui a passé à travers tous ces tests-là. C'est quelque chose. Puis tu sais, les couples qui sont hétérosexuels, qui passent par des cliniques de fertilité le savent aussi. Mais tu sais, il y a comme 10, 15 tests à passer. Puis là, il faut que le jour 1 de ton cycle, bien là, tu leur écris. Puis là, tu as deux jours pour pouvoir passer ton test. Puis... Nous, ce n'est pas une situation qu'on est infertile, c'est notre façon de créer une famille. C'est sûr que ça vient avec l'attente, mais ça fait aussi que nous, on le savait, donc on l'a parti d'avance. Puis c'est comme ça qu'on s'aligne également avec moi, qui va être la deuxième porteuse. On se dit, on partira les tests plus tôt que quand on va être vraiment prête. Puis quand on sera prête, on aura au moins fait les tests.

  • Speaker #2

    Oui, le timing. J'ai eu un test qui a été plus long, puis j'ai dû aller faire un autre test à l'hôpital. Ça a fait que ça a rallongé un petit peu le délai, mais le délai que ça a pris, c'est quand on a commencé les essais, je me sentais prête à commencer les essais, mais je ne me sentais pas en attente depuis trois ans. C'est un couple hétérosexuel qui a des problèmes de fertilité, bien, il n'arrive pas à la clinique dans le même mindset que nous non plus, parce que nous, on arrive, puis on est excité de notre projet, c'est positif. Même s'il y a un délai, on s'y attend, mais quand ça fait des années que tu essaies, c'est le pire. Nous, ce n'est pas non plus le même contexte, mais c'est sûr que c'est un peu spécial de passer tous les tests pour savoir si je suis fertile ou pas. C'est quand même un peu stressant parce que tu ne te poses pas la question normalement. Comme j'ai dit tantôt, il y avait un des tests que pendant qu'ils l'ont fait, ils n'étaient pas capables de voir ce qu'ils voulaient voir. Puis ça a fait que c'était soit qu'il y avait une problématique, soit que le test avait mal fonctionné. J'ai quand même eu un moment où je me suis dit Est-ce qu'il y a une problématique ? Finalement, non. Ça a pris trois mois avant d'avoir...

  • Speaker #1

    Trois, quatre mois de plus.

  • Speaker #2

    De plus, c'est ça. Ça fait qu'il y a eu ça. Sinon, ça a été un processus qui était assez positif. C'est demandant, puis il y a beaucoup de tests, mais j'imagine que c'est aussi pour bien l'adapter. Si j'avais eu un problème de fertilité, il m'aurait conseillé d'aller in vitro, direct, pour ne pas faire six essais avant en insémination. Puis, à noter sur la clinique privée que c'est quand même couvert par la RAMQ, il y a six essais pour l'insémination qui est couvert. Après, puis... un essai, il me trouve que tu ailles au public ou au privé. Après ça, c'est que certains tests, si tu veux les faire au privé, tu peux. La majorité, en fait, est couverte par la FemQ.

  • Speaker #0

    Merveilleux. Et pour vous autres, combien d'assimilations ont été nécessaires pour que bébé arrive ?

  • Speaker #1

    Deux. On a été vraiment chanceuses. Wow. On entend des fois des histoires un peu d'horreur, d'attente, d'anticipation, de questionnement, puis pour nous, deux essais. Ça a été vraiment merveilleux. Le jour de la Saint-Valentin, c'est le 14 février, je partais en voyage d'affaires, puis le matin, à 5 heures du matin, Marie s'est levée, on a fait le test et on a appris. C'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Et là, est-ce que vous avez prévu le coup ? Est-ce que vous avez choisi un donneur qui va être le même pour tous vos enfants ?

  • Speaker #2

    C'est possible. Par contre, quand on a fait mon incination, il y avait quand même une pénurie de sperme. Il n'y avait pas énormément de choix, du moins, qui correspondaient à nos critères.

  • Speaker #1

    Oui, puis c'est pas drôle, mais on a trouvé ça un petit peu cocasse. On était en plein milieu de la pandémie, puis la médecine, puis la théâtre, puis tout s'annonce que les ruptures de stocks touchent même les donneurs. Puis les pièges de sperme, on se disait, mais voyons, ça n'a pas de bon sens.

  • Speaker #2

    Mais finalement, on est bien tombés, on est contentes, mais il restera à voir si ça va être possible.

  • Speaker #1

    C'est notre souhait, mais on le sait pas.

  • Speaker #0

    Et là, allons-y, allons-y. J'ai entendu dire que le pré-travail, la phase de latence avait été longue, que vous aviez travaillé fort à l'avance.

  • Speaker #2

    Oui, en fait, de façon générale, j'ai eu une assez belle grossesse, mais j'ai eu une phase de latence qui était très longue à la fin, qui a duré un mois, je dirais.

  • Speaker #1

    C'était interminable. C'est pas moi qui le portais, mais c'était interminable.

  • Speaker #2

    J'avais des contractions presque à chaque jour, des petites, pas fréquentes, mais au moins une fois par jour, j'en avais. J'ai eu un épisode au Costco où on s'est mis à les compter parce qu'on dirait qu'il y avait une fréquence. Finalement, ce n'était pas le cas. J'ai eu un épisode un matin où elle faisait vraiment plus mal. Je n'ai pas décidé d'aller au travail parce que je pensais que c'était ça, mais je suis avocate. J'avais de la courbe et je ne pouvais pas donner ça à quelqu'un à la dernière minute. J'ai fait ça de la maison. avec mes contractions. C'était un peu drôle.

  • Speaker #1

    Je trouvais ça tellement drôle, Annie. Elle était là avec sa toche, puis elle présentait ses dossiers, puis elle était assise, puis elle prenait ses contractions. Je me disais, mais ça n'a pas de bon sens.

  • Speaker #2

    Je pense pas que ça a paru trop, mais finalement, c'était pas ça. Puis c'est ça, ça a duré comme ça sur un mois. La première semaine, j'étais dilatée à un, après ça, à deux, la semaine suivante, à trois, la semaine d'après. Puis en fait, à mon rendez-vous, quand j'étais à trois, ils m'ont proposé un stripping, mais là, ça avançait quand même bien. Je me disais, ça fait trois semaines, mais un, deux, trois, ça va continuer. Puis le médecin, il me disait, peut-être qu'on se voit demain.

  • Speaker #1

    Puis Marie, ce que je veux juste rajouter, c'est que Marie-Catherine a tout fait. Pour les gens qui se disent, peut-être qu'ils voudraient faire quelque chose pour faire progresser le travail, Marie-Catherine, elle a tout fait. Elle a pris des grandes marches, elle a pris des petites marches. Elle a monté, elle a descendu des escaliers pendant une heure de temps. Elle faisait des circuits. on fait de la stimulation des malons. On a tout fait. Elle a mangé plus de dates qu'elle a mangé dans toute sa vie. Elle a tout fait. Elle a fait l'acupuncture avec induction.

  • Speaker #2

    L'acupuncture, deux fois, elle m'a dit, je pense que tu accouches demain. Puis non. Bref, je ne prends pas le stripping. Là, je pense que je retourne en acupuncture le lendemain. Ça ne marche pas non plus. Puis la semaine suivante, comme une semaine après ma date, j'avais un autre rendez-vous de suivi. Ça, c'était le jeudi. Puis le dimanche, c'était ma date. pour être induite si jamais le travail n'avait pas commencé. Là, j'ai décidé de faire le stripping cette journée-là. Je suis revenue à la maison, j'ai cuisiné. une grosse partie de la journée. J'ai été debout pas mal. J'avais des petites contractions, mais pas différentes de ce que j'avais eu le mois qui a passé avant. On dirait que rendu là, je ne savais plus. À chaque jour, je me disais, peut-être que ça va être aujourd'hui. Puis là, ça ne venait pas. C'était tout le temps. Chaque jour, tu te dis, il faut que je finisse mes affaires.

  • Speaker #1

    Chaque jour, comme si c'était un peu le dernier au travail. à tous les soirs, on se couchait, puis là, elle avait des contractions, puis là, je me disais, souvent, le travail, ça part la nuit, fait que là, je me couchais, puis je me disais, OK, il faut que je me couche, puis je suis fatiguée, mais il faut comme que je garde mon énergie au cas où elle me réveille dans 30 minutes, puis ça part, tu sais. Mais pendant un mois de temps, c'était tellement long !

  • Speaker #2

    J'avais prévu de finir de travailler une semaine avant ma date prévue d'accouchement, parce que je voulais maximiser le temps après. J'ai commencé à dilater avant, fait que j'ai pensé finir à plusieurs reprises, mes collègues aussi. À chaque jour, t'es encore là. C'était drôle. Finalement, j'ai travaillé jusqu'à la date que je pensais. Puis j'ai eu une semaine pour me reposer, préparer un peu les choses. Ça a été bien, finalement. Puis ça a pris deux semaines. J'ai accouché une semaine en retard. Bref, j'ai un tout-songe, je fais la cuisine. C'est pas TV, on dirait. J'ai fait une quiche, de la croustade, j'ai fait des soupes. C'était une bonne journée. On est assis sur le divan. Puis là, on mangeait tranquillement. Puis j'ai perdu mes os.

  • Speaker #0

    Évite les si j'avais su en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée.

  • Speaker #1

    Mais en fait, ce qui s'est passé, Marie, elle avait pas les punchs, mais on était assis dans le salon, puis là, on jasait, puis c'est là, soudainement, elle se lève debout, mais vraiment d'un coup sec. Puis là, je dis, Marie, ça va ? Puis là, elle me répond pas. Je dis, Marie, qu'est-ce qui se passe ? Ça va-tu ? Elle me dit, je pense que j'ai perdu mes os. Puis là, elle court dehors. Puis pas dans notre cour en arrière, elle court en avant, sur notre balcon, en avant de la maison. Fait que là, je sors dehors, je dis mais qu'est-ce que tu fais ? Marie, elle me dit ben là, j'avais peur pour nos planchers ! Ali, je pense qu'on t'avait dit qu'on était amies avec Virginie Gabriel, qui nous avait recommandé l'expérience à Paléo. Virginie, quand elle a perdu ses os, c'était un lac. Ils ont tous utilisé les tissus de la maison. Marie, elle avait ça en tête, elle est sortie dehors, à la vente chez nous. Je disais mais rends-tu !

  • Speaker #2

    Mais finalement, ça a peut-être fait un lac.

  • Speaker #1

    Donc là, vu que Marie-Ève avait perdu ses os, on savait que c'était rendu à l'hôpital. C'est ce qu'on a fait, mais on a pris ça assez calmement. Donc Marie-Ève a pris le temps, elle a pris sa douche, elle a pris le temps de se changer, de se sentir bien. Moi, j'ai fini les petits sacs pendant ce temps-là, j'ai fait les petits appels. Sa maman qui m'avait fait promettre de l'appeler, ma maman, puis l'hôpital. Puis j'ai rangé sa croustade, parce qu'elle arrêtait de me parler de sa croustade, qu'elle était donc excitée de sa croustade. Fait que là, j'ai apporté sa croustade, mais je ne l'ai pas dit, parce que je voulais qu'elle soit contente que j'aille à sa croustade. Puis là, j'avais dit à Marie, tu me diras si tu as des contractions. Parce que c'était quand même notre souhait, sachant qu'elle perdait ses os en début de travail. On espérait vraiment que le travail allait commencer, parce qu'on sait que ce n'est pas toujours comme dans les films, ça ne commence pas toujours. Fait que là, elle était en haut, puis là, elle me criait, elle était dans la douche, puis elle me disait, j'en ai une ! C'est super, ça a commencé le travail. On était à la maison presque une heure avant de se rendre à l'hôpital. Je réalisais qu'elle me disait quand même souvent qu'elle avait des contractions. Je voyais peut-être du 8, 7 minutes déjà. Je me disais, c'est bon, on a une fréquence, elle revenait tout le temps. On est partis à l'hôpital presque une heure après. On habitait assez proche de l'hôpital, on était à 13 minutes de l'hôpital. Juste le temps de se rendre, elle a eu trois contractions. Mais là, je ne lui disais pas à ce moment-là tout de suite. Puis là, on arrive à l'hôpital. C'est un hôpital avec un long corridor avant d'arriver à l'unité de naissance. Puis juste là aussi, ça lui prenait… Il fallait qu'elle arrête à certains moments. Puis le temps d'arriver, j'avais l'impression qu'elle était déjà à du bon six minutes d'intervalle. On en a peut-être une heure, une heure et quart. On était quand même assez contentes. Elle avait perdu ses os, on voyait une fréquence qui s'installait. On voyait que ça s'accélérait déjà en dedans d'une heure. À ce moment-là, on nous a dit à notre infirmière qu'on a… adorée, qui était merveilleuse. C'était une ange, elle était absolument merveilleuse. C'est là qu'elle nous a amenées à notre chambre. C'est là qu'elle nous a dit, bon, mais on va commencer les examens, on va commencer le monitoring tranquillement. Fait que le mari s'est couché sur le lit, elle a commencé le monitoring. Puis, ça a été quand même positif pour nous, parce qu'on se disait, à ce moment-là... On se rappelait que tu nous avais dit, des fois, tu arrives à l'hôpital, tu as tes grosses contractions, le monitoring, ça ne te tente peut-être pas d'être assis. On s'est dit, en effet, vive ça, vive la voiture également. Quand tu es en fin de travail, c'est vraiment intense. Notre souhait aurait vraiment été de rester à la maison le plus longtemps possible. On se disait, on va faire notre grotte à la maison. On voulait retarder le moment qu'on allait à l'hôpital. Mais là, ce n'était absolument pas ça qui se passait. Mais au final, on en a tiré, on se dit, ah ! OK, bien, c'est quand même positif. On est allés calmement à l'hôpital. Marie, elle a fait son monitoring. Elle se sentait bien. Puis là, elle était à 3+. Mais là, ça faisait deux semaines que Marie était à 3. Elle rentre à l'hôpital à 3+. L'infirmière s'est venue nous voir. Puis là, elle nous a dit qu'elle était bien dans le jeu, mais qu'il y avait deux médecins cette soirée-là et qu'on était super chanceuses. Je ne peux pas arrêter de nous dire ça toute la nuit, qu'on était VIP parce qu'on était avec... Une médecin qui avait juste nous et quelqu'un en césarienne avec qui elle était terminée. Après ça, on allait avoir juste la médecin, elle allait juste s'occuper de nous. Elle disait Vous êtes VIP, les filles, vous êtes VIP ! Elle arrêtait pas de nous dire ça toute la soirée, on trouvait ça super drôle. Après, elle a été longtemps sur le monitoring. Elle est venue, elle a fait son examen. Elle a dit Bon, t'as perdu, oui, en effet, tes os, mais t'as pas perdu tous tes os. Mais elle a dit Je vois déjà qu'après une heure, elle était rendue à du bon. 4 minutes d'intervalle, ça s'accélérait. Déjà après une heure, elle n'était plus tant capable de parler. On est rentrés en riant, on trouvait ça super cocasse. Puis de rentrer super relax à l'hôpital. Puis là déjà, elle voyait que ça s'accélérait, elle a dit je ne vais pas vous retourner chez vous, je vais vous laisser ici, je vois que le travail est déjà quand même avancé. Puis on a quand même aimé déjà son approche en arrivant. Elle nous a tout de suite demandé est-ce que vous avez un plan de naissance ? Est-ce que vous souhaitez avoir l'épidural ?

  • Speaker #2

    On s'était parlé beaucoup de ce qu'on voulait, mais on n'avait pas un plan de naissance écrit. Puis je lui ai dit, en fait, mon souhait, c'était d'avoir un accouchement physiologique, si possible, si ça se passait plutôt bien. Fait que je lui ai dit, puis tout au long, en fait, elle ne m'a jamais proposé l'épidural pendant.

  • Speaker #1

    On sentait déjà qu'elle nous comprenait, comprenait nos besoins, c'est déjà l'arrivée. Fait que ça, on a vraiment aimé ça. On arrivait à la fin du monitoring, j'ai donné à Marie sa croustade en surprise. Elle était capotée, elle était tellement heureuse de manger sa propre croustade. Elle avait fait des astuces. Elle me disait, t'es merveilleuse, t'es merveilleuse de penser à porter ta croustade. J'ai dit à Marie, bon Marie, quand on va s'enlever du monitoring, on va commencer à faire le circuit, on va bouger. C'est là que Marie ne voulait pas. Elle ne voulait vraiment pas. Marie, c'est quelqu'un qui est super active. Elle n'arrête jamais, jamais, jamais. Nos amis la surnomment affectueusement la doueuse parce qu'elle n'arrête jamais. C'est comme quelqu'un qui a une espèce d'énergie silencieuse. Elle a été active pendant sa grossesse. Elle a été super active, mais elle était moins doueuse qu'à la normale. J'avais l'impression... Oui, c'est normal. J'avais l'impression... En travail, j'avais l'impression que j'allais devoir la motiver peut-être un peu à bouger. C'est vraiment ça qui s'est passé. C'est vraiment, vraiment ça. Déjà, je disais pour mes maris, on va faire un peu d'exercice. Ça me tente pas. Je suis bien dans le lit. Je me disais, Marie, tu le sais, tu sais, puis Annie, elle me l'a dit, là, puis tu sais, tu me l'as dit qu'il fallait que je te le rappelle, tu le sais, on veut que le travail avance, on veut que le bébé soit bien placé, on veut que tu progresses bien. Elle dit, ouais, mais je sais pas, ça me tente vraiment pas. La pépinière, tu sais, elle entend ça, puis elle sort dehors, elle revient deux minutes après, puis là, elle a son ballon, le gros ballon, puis elle s'assoit sur le ballon. Elle a dit Bon, Marie-Catherine, ton travail avance super bien. Ça fait une heure que tu es ici, puis déjà, tu étais passée du 7 minutes de contraction à du 5-4-3 à ce moment-là. Elle a dit Pour que tu aies ton bébé, il faut que tu bouges, Marie-Catherine. Fait qu'on va faire des circuits, on va faire ça ensemble, il faut que tu bouges. Puis là, Marie-Catherine, elle a vu que ça venait de quelqu'un d'autre, puis là, évidemment, elle a dit Oui. Ok, ok, c'est bon, je vais bouger, ok. On lui a fait des circuits. Il fallait qu'elle marche. Elle avait vraiment une obsession à ne pas vouloir sortir de la chambre. Je lui ai dit que ce n'était pas grave. On marchait dans la chambre. On va rester entre nous. On avait convenu qu'elle faisait de la marche. Après ça, elle faisait du ballon. La troisième chose, c'était le lit. Parce qu'elle voulait absolument un moment dans le lit. Un moment dans le lit. Elle a dit que c'était bon. On part ça. Marie appart ses circuits. Pendant ce temps-là, je laissais un peu des choses. J'ai fermé toutes les lumières. On avait apporté les pots comme tu nous avais recommandé. J'étais allée subtilement voir si on voulait guéner. J'étais allée mettre les pots. Je l'avais à beau pour me dire quand plus tard on sera rendu là, on aura tout en place. Je ferme toutes les lumières, sauf une lumière. J'avais une obsession avec cette lumière-là. Je me suis dit, il faut que je ferme cette lumière-là. Il restait une petite lumière au-dessus du lit, mais elle sait que ça dérangeait. Je me disais, non, mais tu sais, Agnès nous a dit la grotte. En plus, on était à l'hôpital. Je voulais que Marielle ait sa grotte. Je trouvais ça tellement important. Puis là, elle était là, arrête avec ta lumière, c'est pas grave, c'est pas grave, arrête, on s'en fout, c'est une lumière. Puis là, je disais, non, non, mais Marie, je veux que tu ailles là. Puis elle dit, arrête, arrête.

  • Speaker #2

    C'était quand même sombre.

  • Speaker #1

    Oui, mais il y avait quand même la lumière. Puis là, je disais, on n'aura pas sa grotte si elle n'a pas sa lumière. Fait que là, je ne voulais pas non plus la déconcentrer. Fait que là, elle faisait ses allées de marche. Puis là, dès qu'elle se retournait, je regardais, je suis en dessous du lit, je regardais s'il y avait la lumière. Je ne l'ai jamais trouvée. Sauf quand j'ai finalement plus tard demandé à l'infirmière, elle est revenue peut-être une heure après. Puis là, j'ai dit, comment qu'on ferme cette lumière-là ? Puis le mari était super gêné, tu sais. Puis l'infirmière, je pense qu'elle ne savait pas comment qu'on fermait cette lumière-là au-dessus du lit, parce qu'elle l'a cherchée, puis finalement, on l'a trouvée. Donc, j'étais super contente. Bref, finalement, on a été dans le noir presque toute la nuit, vraiment, vraiment, vraiment dans le noir. Quand elle a commencé son circuit, il était rendu 9h15. Ça faisait déjà deux heures et quart qu'elle avait perdu ses os. Puis, je notais toutes ses contractions à la main. On a tous les souvenirs de toutes ses contractions. Je trouve ça super. Pour moi, c'est important de ne pas avoir mon téléphone. C'est niaiseux, mais je ne me souviens plus si c'est quelqu'un dans un podcast qui l'avait dit ou si c'est toi dans un cours. Mais j'avais aimé ça. Je prenais des petites notes sur mon petit calepin. Donc, bref, le calepin, oui, elle était super contente. Oui, on venait regarder le petit calepin. Bref, j'ai re-regardé le calepin. Puis, ma reine a commencé son circuit à 9h15. Puis, elle était déjà à du 3 minutes, 4 minutes d'intervalle de contraction, des 45 secondes de contraction. Ça l'avait vraiment avancé. Là, Marie, elle a fait un gros circuit. Elle a été dans le lit. Là, elle se sentait bien quand même dans le lit à ce moment-là. Mais j'ai dit, Marie, on va refaire un autre circuit. Ça ne lui tentait pas trop. Après, elle a dit, OK, oui, oui, c'est beau. L'année, elle me l'avait dit. Il faut que, OK, c'est beau. Je vais sortir. Puis, elle a sorti du lit. Elle a fait sa marche. Mais là, à ce moment-là, je voyais qu'elle était plus pétée. Elle marchait, puis ça faisait un aller-retour dans la chambre d'hôpital. Puis elle revenait, puis il y avait une chaise au bout, puis elle se prenait sur la chaise. Ça l'aidait à prendre ses contractions. Quand elle s'est relevée, elle prenait la chaise. Elle avait des contractions de 100-120 secondes. C'était tellement long, c'était tellement long. Puis là, elle se relevait, puis je disais, Mais il y a un autre petit aller-retour, t'es capable. Puis elle se relevait, après les deux pas, puis ça recommençait. Fait que déjà, vers 10h45, quand on a recommencé le deuxième circuit, était à 2-3 minutes de contraction, puis elle avait des contractions de 60 secondes et plus. Elle n'avait plus de pause.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que j'avais envie d'être en boule, dans le lit. Le premier circuit, ça s'est quand même bien fait, mais j'avais hâte à la pause. Le deuxième, c'était intense. Puis en fait, dans tout ce moment-là, c'est le moment peut-être que j'ai pensé avoir une péridurale. Puis je voulais que ça soit physiologique, si c'était possible. Avant des cours, en fait, je ne m'étais pas trop questionnée là-dessus. Ma mère, elle a eu une césarienne, puis elle a demandé une césarienne, puis elle a toujours été fière d'avoir pu réussir à avoir une césarienne, ne pas vivre ça dans la douleur. Quand je suis tombée enceinte, elle m'a dit Ah, peut-être que tu pourrais essayer de faire ça. Puis moi, ce n'est pas ça que je voulais. Je savais que je voulais accoucher par voie vaginale, mais par contre, je ne m'étais pas questionnée plus que ça, si je voulais ou non la péridra. Je me disais probablement que je vais l'apprendre. Je ne m'étais pas informée, puis c'est en suivant des cours que j'ai eu l'information. Finalement, je me suis dit que si ça se déroulait bien, puis que j'étais capable de le tolérer, mon souhait, c'est de l'avoir de façon physiologique pour que ça se déroule le mieux possible, qu'il y ait le moins de complications possibles pour moi, pour mon bébé. Ça fait que c'était un peu comme ça que je le voyais. Bref, à ce moment-là, c'est le moment après le premier circuit, puis quand il est venu le temps de faire le deuxième, ça tournait en boucle. J'apprends-tu, j'apprends-tu pas, puis ça revenait. je voulais pas en parler. J'en ai pas parlé à Marianne à ce moment-là parce que je me disais, si j'en parle, je pense que je vais l'apprendre. Si j'en parle, ça devient réel que j'hésite. J'avais pas encore rencontré le médecin. J'avais vu l'infirmière, il m'avait évaluée, j'étais à 3,5. J'avais pas encore vu le médecin parce que la médecin était prise dans sa césarienne ou en tout cas était avec son autre patient. Je savais pas où j'étais non plus. Je t'ergiversais, est-ce que je t'apprends ou je t'apprends pas ? Parce que j'étais comme, si je suis à 5, puis ça continue comme ça pendant des heures, je pourrais pas. Il y avait de ça aussi. Puis en fait, après le deuxième circuit, on a fini. Là, ça allait moins bien. J'étais rendue dans le lit. Ma femme avait commencé à me faire des points de pression sur la main. C'est ce que j'aimais à ce moment-là. Je pensais vouloir des massages. Finalement, j'en voulais pas.

  • Speaker #1

    Elle faisait juste me donner sa main. Je faisais des points de pression. Ça, ça allait bien. Après, ce bout-là que Marie a frappé un peu son mur, elle me le disait pas, mais je voyais clairement que ça devait vraiment, vraiment difficile. Elle avait presque plus de pause. Puis elle m'a dit... C'est fini, le circuit, je beurre mon lit, il faut que je me couche. J'ai dit, OK, c'est beau. Dès qu'elle se levait d'un poids, elle était en contraction. C'était vraiment, vraiment intense. et qu'elle s'est recouchée. C'est à ce moment-là qu'on a trouvé que l'infirmière est rentrée. On a trouvé la fameuse lumière. Là, on était dans le noir. Marie apprenait ses contractions avec les points de pression. On s'est mis de la petite musique. On avait du piano en arrière. Puis là, on a trouvé un petit peu plus notre beat, si je peux dire, dans quelque chose qu'on sentait que ça changeait. Là, ça devenait vraiment, vraiment, vraiment intense. Pas longtemps après ça, vers à peu près 11h30, la porte s'est ouverte. On a vu un petit peu de lumière. C'était notre médecin, en fait, qui rentrait avec l'infirmière. Puis nous, on était complètement dans le noir. Puis là, la médecin est rentrée, puis elle dit Ah ! Ah, attends, je pense qu'on s'est trempé de chambre. Puis là, l'infirmière, j'ai entendu l'infirmière qui a dit Non, non, non, avance ! Je te le dis, ils sont ici ! C'est merveilleux, je te l'ai dit, c'est absolument merveilleux ce qui se passe dans cette chambre-là. C'était tellement beau. La médecin est rentrée, puis elle a dit à Marie, Marie, c'est super que tu sois dans le noir, est-ce que ça te dérange, j'aimerais juste ça, t'évaluer. Puis là, elle lui parlait vraiment doucement. Elle disait, Est-ce que ça te va si j'ouvre une petite lumière, juste pour que je puisse t'évaluer, ça va m'aider. Dis-moi si t'es à l'aise. Puis là, Marie a dit, Oui, oui, oui, c'est beau. Puis là, Marie a eu son examen. qu'elle lui a demandé si elle voulait savoir elle était rendue à combien ? Elle était rendue à

  • Speaker #2

    8. À 11h15, 11h30 peut-être.

  • Speaker #0

    Et là, est-ce que tu es encore dans une période où c'est vraiment difficile, Marie-Catherine, où tu as réussi à traverser ton mur et que là, tu es plus dans le flot ?

  • Speaker #2

    Ça a été un peu un soulagement, en fait, d'être rendue à 8, parce que je ne savais pas où j'en étais. Ça a été un soulagement. À partir de là, je dirais qu'on a pris notre heure d'aller. Mais jusqu'à là, j'étais encore dans mon... Je ne sais pas si c'était un mur tout le long, puis cette partie-là, ça commençait à être un petit peu plus flou. Je pense que j'étais plus dans les hormones, c'est sûr. Ça a été un gros soulagement de me dire que je suis rendue là. Puis en fait, je m'étais dit que je ne la prendrais pas après, je pense, sept. Ça a réglé la question, puis je ne me suis pas reposé la question. Ce n'est pas revenu dans ma tête. Je n'ai plus regardé en avant, disons. Puis ça m'a fait du bien à ce moment-là.

  • Speaker #0

    C'est comme si tu avais besoin à ce moment-là d'avoir la confirmation que tout ce que tu vivais, même si c'était hyper intense, que c'était quelque chose qui faisait progresser ton travail.

  • Speaker #2

    Exact. Un espèce de soulagement qui m'a fait beaucoup de bien et qui m'a motivée pour la suite, clairement. Parce que j'étais à un point où je commençais à trouver que c'était long, c'était douloureux, est-ce que je vais être capable ? À partir de là, j'étais comme non, ça va aller et je vais me rendre à la fin. Ça m'a donné comme un second souche.

  • Speaker #0

    Wow. Toi, est-ce que Marianne, tu l'as vu, ce changement-là, pour elle, intérieur ? Est-ce qu'il y a eu un avant et un après pour toi dans ce que tu voyais ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. On dirait... Parce que, tu sais, pour moi, de l'extérieur, on dirait que je voyais que ça s'intensifiait. Je voyais que c'était tellement intense. Puis à ce moment-là, je lui demandais pas, comment tu te sens ? On communiquait d'une autre façon, je pense, à ce moment-là. Puis je m'assurais qu'elle soit bien et qu'on était ensemble tout le long. Mais je sais pas comment l'expliquer, mais on dirait que moi, de l'extérieur, on dirait que je la connais. Ça fait huit ans qu'on est ensemble. Je la connais depuis qu'elle a cinq ans. On a fait notre maternelle ensemble. On se connaît par cœur. Puis j'avais l'impression... qu'elle pouvait en prendre plus. Étrangement, je n'avais pas l'impression qu'elle était au bout, mais en même temps, je voyais que pour elle, c'était difficile. Donc, pour moi aussi, le 8 est venu un peu comme un soulagement parce que je me suis dit, OK, c'est bon, on est rendu à 8, puis c'est super. Puis je sais un peu qu'elle en a encore dans elle, mais en même temps, j'aurais peut-être trouvé ça difficile si elle était à 4. Mais je ne savais pas que pour elle, à ce moment-là... Ça faisait, elle me le dit par après, ça faisait une heure que c'est juste ça qu'elle pensait dans sa tête. Puis c'est par après qu'elle me le dit. Puis je voyais que ça devenait plus difficile, mais je ne pensais pas qu'elle était à ce point-là dans sa tête.

  • Speaker #2

    Mais c'est ça, je ne l'ai pas communiqué. Tout ça, je n'en ai pas parlé parce que je ne voulais pas que ça devienne comme réel.

  • Speaker #1

    Puis le après, j'ai trouvé un petit peu long parce que...

  • Speaker #0

    On dirait que souvent, on entend les histoires d'accouchement, puis toute la période de se rendre jusqu'à la fin, toute la période de travail actif, c'est long, puis c'est long. Puis là, tu entends beaucoup parler de ça. Puis là, c'est comme si tu entends que ta 8 est à 9, puis là, ça s'accélère à la fin, puis c'est super. Puis là, quand j'ai su qu'elle était à 8, je me disais, on va rencontrer notre bébé, puis j'avais tellement hâte. Puis je me disais, c'est merveilleux pour elle, pour l'avancement. pour la rencontre, ça s'en vient. Si ça, ça l'a pris 3-4 heures, on va être là dans 1 heure, 2 heures, on va avoir notre bébé dans nos bras. Puis c'est pas ça. C'est pas ça qui est arrivé. Le reste, entre le 8 à 10, ça a été quand même long et demandant pour Marie, mais c'est génial. Elle, justement, elle a eu sa validation, son soulagement à 8, puis elle, après ça, elle était en mode fonceuse. Elle se rendait, elle était prête à aller jusqu'au bout,

  • Speaker #1

    puis c'est super.

  • Speaker #2

    Et quand tu nous dis long, donne-nous une idée, on est à combien à peu près ?

  • Speaker #0

    À la coucher, il était 3h56. Puis à ce moment-là, il était 11h30. Ça a été un bon 4 heures. Une fois que la médecin est partie, elle nous a dit Ah, tu sais, les filles, vous faites super bien ça, ça leur en dit vraiment bien, je vais vous laisser continuer comme vous le faites à ce moment-là, ça va bien, j'ai rien à dire autre que continuer. Bon, là, Marie, tu sais, après, elle a commencé à me dire Ah, j'ai mal au dos je me suis dit C'est peut-être que le bébé, il est mal placé mais là, Marie, elle ne voulait pas bouger, elle ne voulait pas sortir de son lit, donc là, je lui donnais de l'eau. Je donnais de l'eau, je me disais, elle va aller faire pipi, elle va se lever, elle va marcher 5 mètres pour se rendre. Et là, je lui donnais plein d'eau, plein d'eau, plein d'eau. Elle est allée faire pipi, elle n'arrêtait pas d'aller faire pipi.

  • Speaker #1

    J'ai fait pipi vraiment souvent.

  • Speaker #0

    Et après une heure, elle était comme, non, je n'ai plus mal dans le dos. Je n'ai plus mal, je ne suis plus mal. Super truc.

  • Speaker #2

    Et là, dans le lit, sinon, tu allais faire pipi, tu revenais dans le lit, tu allais faire pipi, tu revenais dans le lit, c'était ça.

  • Speaker #1

    Oui, on dirait que la seule position où j'étais mieux, c'était couché sur le côté. J'avais un oreiller aussi. C'est la position que j'ai trouvée pendant. J'étais bien et j'avais juste envie d'être comme ça. Quand je me levais pour aller aux toilettes, j'avais des contractions debout sur la toilette. Je revenais et c'était comme… Mais oui, je suis allée de nombreuses fois. Faire pipi.

  • Speaker #2

    Bravo, Marianne. Très bon truc.

  • Speaker #0

    Merci, merci. C'est ton truc. C'est un excellent truc. Marielle a pris un bain. C'était assez drôle. On avait un bain dans notre chambre. Je lui ai dit, Marie, tu ne veux pas aller prendre un bain ? Peut-être que ça t'aiderait. Ton travail a bien avancé. Ce serait le moment d'y aller. Puis elle me disait non. Puis elle me parlait comme ça. Tout bas. Non, je ne veux pas ça. Je ne veux pas aller dehors. Je ne veux pas. Elle ne voulait rien savoir. Puis là, l'infirmière, je ne sais pas si elle m'a entendue, elle vient voir Marie et elle me dit Marie, qu'est-ce que tu en penses, un petit bain, ça serait le bon moment. Puis là, Marie, évidemment, n'est pas capable de dire non à quelqu'un d'autre. Fait que là, Oh, mais là, je ne le sais pas. Ok, peut-être. L'infirmière, elle dit Ok, mais pourquoi, là, tu ne voudrais pas y aller ? Mais là, il y a le corridor, il y a peut-être des gens. C'est à une heure du matin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est que je n'avais pas envie de vivre mes contractions devant plein de gens. Ça me paraissait pas.

  • Speaker #0

    Puis là, elle est venue à lui dire, Est-ce que tu nous fais confiance ? Puis là, elle parlait presque comme si c'était une enfant, mais ils sont super respectueuses, mais c'était drôle. Puis là, elle dit, Regarde, on va ouvrir la porte. Marianne et moi, on va regarder à l'extérieur. Puis là, s'il n'y a personne, on va dire, OK, on traverse. On va traverser. Puis là, Marianne disait, Ah ! peut-être, mais je ne sais pas. C'est tellement drôle, ça a pris comme 15 minutes, l'encourager à sortir, finalement elle est sortie, elle lui dit, bon, est-ce que tu veux prendre un bain ? Tu l'as vu, est-ce que tu te sens bien ici ? Ok, là, je peux peut-être prendre un bain. C'est tellement drôle. Finalement, Marie a pris un bain. Oui,

  • Speaker #1

    ça l'a aidé, parce que entre mes contractions, on dirait que j'avais quand même mal, puis dans le bain, j'avais plus mal, j'avais mal pendant mes contractions, mais j'avais plus mal entre. Ça fait que ça, ça a fait du bien. Sauf que mes contractions ont comme changé. Pendant que j'étais dans le bain, ça a commencé à pousser. Ça fait que je suis sortie, je pense que je suis restée 15 minutes. Mais ça a valu la peine parce que ça m'a fait du bien. Entre les contractions, j'avais pas mal, mais c'est ça. Je sentais que ça poussait à ce moment-là. Puis là, je sais pas il était quelle heure à ce moment-là, mais ça a été très long cette période-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça a poussé, je pense, pendant presque, j'ai envie de dire presque deux heures parce qu'on est revenu du bain. Il était à peu près 1h30 à ce moment-là. Je me disais, on est là, on est deux heures plus tard, ça a poussé. On est là. Marie a eu son évaluation et elle était rendue à neuf plus. Les deux prochaines heures, on était vraiment dans le lit. Marie était dans le lit, autre que tous les allers-retours de pipi qu'elle faisait.

  • Speaker #1

    Il y avait encore des pipis, par contre. Oui,

  • Speaker #0

    qu'elle faisait plein d'eau. Je pense que toute ma vie, je vais me souvenir de ce moment-là, de l'accouchement de Marie, qu'elle était bien, comme elle a dit, dans le lit. Elle était couchée de tout son long, sur le dos. Chaque contraction, on dirait que ça prenait son corps. Je voyais avant même qu'elle ait sa contraction, comme si ça prenait tout son corps. C'était vraiment spécial, comme une espèce de vague, comme une vibration un peu. Elle se tournait sur le côté, puis elle prenait toutes ses contractions sur le côté comme ça. Elle me donnait sa main, au même moment, elle me tendait sa main, je lui faisais son point de pression. Je lui disais j'aime mon amour, ça va bien J'encourageais, je lui mettais des barbouillettes d'eau froide, tout ça à ce moment-là. Elle retournait sur le dos. Ça recommençait, ça a été vraiment deux heures comme ça, dans le noir total, avec le petit piano qui jouait encore en arrière. C'était magnifique. Moi-même, je devenais émotive. Je ne voulais pas qu'elle le voie non plus. C'était beau. Je n'ai pas d'autres mots pour le dire, mais je n'arrêtais pas de me dire, c'est fou, les gens me parlent tellement d'intensité, d'accouchement,

  • Speaker #2

    c'est intense,

  • Speaker #0

    intense. Mais sur le moment, je n'arrêtais pas de me dire, mais c'est calme. C'est tellement calme. Il y avait une espèce de symbiose, c'était beau, c'était calme, c'était vraiment spécial. Deux autres petites anecdotes, mais Marie, à un moment donné, elle me dit, Ah, mais... moins fort. Et là, je lui baisse la musique. Elle me dit encore. Je lui baisse la musique. Elle me dit encore. Je lui dis, mais Marie, après, je la filme. Je la questionne, vous la filmez. Non, non, non, non. Je veux de la musique. Je veux de la musique. Tu sais, la musique était au moins fort, mais tellement pas fort. que le lendemain, je pense à 3h de l'après-midi, j'ai dit, voyons, c'est quoi ce bruit-là ? C'était la musique qui avait joué pendant 24 heures de temps. C'était un peu de bon sens. J'ai tellement trouvé ça drôle. Elle voulait ça, cette musique-là.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je l'entendais, par exemple. Mais je voulais pas la fermer.

  • Speaker #0

    C'est sûr que non ! C'était drôle. J'ai trouvé ça tellement spécial d'être sur le côté. On était vraiment ensemble, en symbiose. En même temps, je voyais ça et je me disais, c'est tellement drôle. C'est pas drôle, c'est vraiment pas drôle. C'était comme d'un côté, c'était tellement dur de la voir comme ça. Mais de l'autre côté, c'était cocasse. Il y a un autre moment donné, j'étais quand même assez contente, mais l'infirmière est arrivée avec une voix. Elle nous a dit, les filles... j'ai des odeurs qui pourraient peut-être vous aider.

  • Speaker #1

    Des huiles essentielles.

  • Speaker #0

    Des huiles essentielles, c'est ça. Puis on dirait qu'on ne s'attendait pas à ça, tu sais, en milieu hospitalier. Puis Marie, elle déteste les odeurs. C'est vraiment quelqu'un, elle a le nez fin. Puis dès qu'il y a une odeur qui ne fonctionne pas pour elle, elle ne veut rien savoir. Elle a vraiment un nez sensible. Puis là, je dis à l'infirmière, Ah, je pense que tu peux enlever tes huiles. Elle dit non, mais souvent ça l'aide, tout ça. Puis là, elle a fait sentir toutes les huiles à Marie. Puis là, Marie, tu sais, elle dit, Oh ! Non, pas du tout. Ah, non. Puis là, elle était comme tannée, tu sais, de dire qu'elle n'aimait pas les odeurs. Fait que là, elle a accepté une odeur.

  • Speaker #1

    Elle était moins pire, celle-là.

  • Speaker #0

    Oui, OK, je vais prendre l'odeur. Fait que là, elle prend sa petite odeur. Puis là, tu sais, elle lui met, je ne sais pas c'était quoi, une petite poche, quelque chose. Puis elle met ça, tu sais, en dessous de son lit, tu sais.

  • Speaker #1

    Son oreiller, oui.

  • Speaker #0

    Son oreiller, tu sais, où elle prenait ses contractions sur le côté. Puis après quelques minutes, elle me dit, arrête, va. Je dis oui. J'avais aucune idée de quoi il me parlait. Je me disais, écoute, tu me parles. Elle a une poche. Je me suis dit, la poche ? Je pensais qu'elle me parlait de la poche de bébé. Je me suis dit, je ne comprends pas. Elle a dit, il y en a deux ! Elle voit celle-ci ! Ça a duré deux heures, cette période-là. Quand tu étais rendue à 10, Marie a dit, je sens que ça pousse. Elle a eu une évaluation. Elle était à 10. Ils nous ont dit, dans notre grande surprise, l'infirmière nous a dit, écoute Marie, il y a... t'es à 10, donc si tu veux pousser, on va pousser, tu vas pousser, puis ça va être maintenant. Mais elle dit, moi, je t'encourage le plus possible à attendre. Elle dit, on veut que ton bébé descende, on veut que tu aies le moins longtemps à pousser. Elle dit, c'est pour toi, mais si tu sens que tu veux pousser, on va pousser. Mais moi, je t'encourage à attendre.

  • Speaker #1

    Fait qu'on l'a fait. On l'a fait pendant un moment. À un moment donné, je les ai rappelés parce que ça poussait trop.

  • Speaker #2

    Ça poussait trop.

  • Speaker #1

    Ils m'ont dit de rappeler quand ça poussait, même entre les contractions. Pour moi, ça n'a pas été si long le moment, entre les deux évaluations, mais je n'avais plus trop la notion du temps à ce moment-là. On a rappelé quand ça poussait, même entre les contractions. La médecin est arrivée là, comme une minute plus tard. J'ai poussé, et j'ai poussé pendant 18 minutes. Ça a été quand même court, la poussée en tant que telle. Il y a eu des pratiques et elle m'a fait pratiquer, mais le moment où on s'est dit ok, on y va c'était 18 minutes. En écoutant les podcasts, c'était comme le plus beau moment. Moi, j'avais hâte de voir le bébé, mais j'étais comme, il faut que ça termine. Je ne peux pas dire que c'est le plus beau moment de mon accouchement. C'était plus que j'étais épuisée à ce moment-là. Puis j'avais envie que ça se termine. À un moment donné, je pense qu'il me disait que ça se passait bien, qu'il voyait la tête. Fait que là, je me suis demandé s'il était sorti. Puis là, ils ont dit parce qu'il n'était pas sorti.

  • Speaker #0

    Tout le monde m'encourageait. J'ai dit, c'est beau, ma Catherine, bravo. Puis là, on voit la tête. Non,

  • Speaker #2

    non, non.

  • Speaker #0

    Continue à pousser, mais tu fais bien ça.

  • Speaker #1

    C'était drôle. Bien, c'était drôle. Je ne sais pas pourquoi je trouvais ça drôle. Mais bref, la poussée d'après, quand j'ai demandé, c'est ça, si la tête était sortie, puis finalement, non, la poussée d'après est sortie.

  • Speaker #0

    Puis Marie était tellement concentrée, elle poussait, elle poussait, elle poussait, puis la tête est sortie, puis ça a continué de pousser, puis le corps est sorti. Puis la médecin, elle a dit à Marie, Marie-Catherine, viens prendre ton bébé, viens prendre ton bébé. Puis Marie était là. tellement concentrée, elle poussait, elle poussait, puis là, les gens, ils criaient, Marie, prends ton bébé ! Prends ton bébé ! Elle était ailleurs, pas du tout, elle était dans sa tête. Elle la poussait, elle était en mission, elle n'entendait rien de ça. Les gens, vraiment, ça criait, prends ton bébé ! Prends ton bébé ! J'étais assez épiée, puis là, j'ai pris sa main, j'ai mis sa main sur le bébé, j'ai dit, prends ton bébé ! Elle a pris son bébé, puis la médecine était quand même passionnante, elle a pris son bébé. puis elle a sorti, puis elle a eu sur elle.

  • Speaker #1

    Puis c'était le fun parce que l'autre médecin qui était de garde est resté pendant l'accouchement. Elle a pris un autre téléphone puis elle a filmé. Ça fait que ça me fait un souvenir aussi.

  • Speaker #0

    Donc, on trouvait ça, c'était quand même assez spécial, tu sais, qui a ça ? Deux médecins dans la pièce, puis voulez-vous que je filme ? Voulez-vous que je des photos ? C'était merveilleux.

  • Speaker #1

    Oui, on a des photos.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est vraiment... Tu sais qu'il y a des hôpitaux sur l'île de Montréal où ils nous interdisent de filmer.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Donc, vous avez vraiment été chanceuse, vraiment. Puis là, quand votre bébé arrive sur ton ventre, c'est quoi votre réaction ? Est-ce que vous êtes tellement épuisée que vous n'êtes pas vraiment disponible pour l'accueil ? Est-ce que vous êtes super émotive ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Bien, émotive, oui. C'était comme le plus beau moment de l'accouchement, je pense. Puis on dirait que... pas que j'avais oublié tout, mais ça a été vraiment un moment magique. Puis un beau moment des trois ensemble, en fait.

  • Speaker #0

    Un coup de foudre aussi pour les deux. Vraiment, instantanément. C'était spécial. Si Marie a eu un peau à peau pendant deux heures.

  • Speaker #1

    Oui. Ils ont eu un petit peu de difficulté à sortir mon placenta. Il y a eu comme une heure là-dedans où la médecin était là. Ils essayaient de faire différentes choses. J'ai eu des massages pour essayer d'aider. À la fin, ils ont appelé l'infirmière experte masseuse. Elle massait plus fermement. Ça faisait mal un peu, mais bon. Ils m'ont mis aussi de l'ocytocine parce qu'il fallait que ça sorte. Puis là, j'ai commencé à avoir des contractions aussi. Fait que la première heure, j'étais comme contente d'avoir mon bébé. Puis j'essayais de me focusser là-dessus, mais j'avais comme hâte qu'on arrête de me toucher. Parce que c'était beaucoup de gens encore qui étaient autour de moi à essayer de régler le problème. Puis finalement, je pense que ça a pris une heure. Il commençait à être inquiet quand il est sorti. Mais finalement, il est sorti. Fait que ça a été correct. Dans la deuxième heure, j'ai allaité. Ça a été un super beau moment.

  • Speaker #2

    Est-ce que toi, tu as des souvenirs de tous les mots d'amour que ta blonde te donnait pendant l'accouchement ? Est-ce que c'est quelque chose qui est resté à l'intérieur de toi ?

  • Speaker #1

    Pour vrai, ma femme a été un support extrême. Je ne pense pas que j'aurais pu le vivre de cette façon-là si ce n'était pas d'elle. Elle écoute, elle est au-devant aussi. Elle était aussi très douce, mais en même temps un peu ferme quand j'en avais besoin. C'était parfait et extraordinaire. Je pense qu'elle cherchait un peu avant comment je vais pouvoir être utile. Puis, elle lui a beaucoup parlé. Elle a pris le rôle vraiment, vraiment, vraiment à cœur. Moi, je l'ai adoré. C'était vraiment super. vraiment, chapeau.

  • Speaker #2

    J'entends dans ton récit que ça n'a pas été toujours facile, Marie-Catherine, qu'il y a eu des moments qui ont été plus difficiles pour toi. Est-ce qu'en rétrospective, tu es contente d'avoir vécu cette expérience-là de façon naturelle, où tu te dis, ah, c'est à refaire, peut-être que je prendrais une péridurale ? C'est quoi ta position maintenant ?

  • Speaker #1

    Non, je suis contente de l'avoir vécu de façon naturelle. C'est mon souhait. Puis je pense qu'une partie de moi, tout au long, qui me dit je ne sais plus si ça va être moi qui va faire ça finalement Même si c'était le souhait que j'avais, on dirait que je ne suis pas quelqu'un qui tolère particulièrement bien la douleur. Je n'avais pas un doute, mais je me disais peut-être que je vais le faire. Mais j'avais quand même un sentiment que ça se pouvait que je décide d'apprendre. Puis je m'étais aussi dit que je... c'était correct. Je ne voulais pas vivre de regrets si jamais ça ne se passait pas comme j'avais souhaité. Ce n'était pas pour moi un échec de prendre l'apéritif oral, pas du tout. C'était plus un souhait si c'était possible. Ultimement, après coup, je suis quand même fière de comment ça s'est passé. Moi, j'ai eu un sentiment de fierté. Ce n'était pas mon rêve. Ce n'était pas quelque chose que je pensais depuis longtemps, de dire je vais faire un accouchement de façon naturelle. Ce n'était pas un objectif de vivre. Ce n'était pas comme ça. C'était plus comme en faisant mes recherches, j'ai fait je pense que ça serait le mieux si c'est possible. J'étais fière. Oui.

  • Speaker #2

    Marianne, tantôt tu nous disais, il y a des moments donnés où ça a été beaucoup d'émotion pour toi de voir ton amoureuse naviguer à travers ces étapes-là. Est-ce qu'avec le recul, tu es capable d'identifier ce qui s'est passé ? Est-ce que c'était de l'impuissance ? Est-ce que c'était de l'amour que tu ressentais par rapport au fait qu'elle est en train de traverser quelque chose de difficile ? Est-ce que tu sais ce qui se passait à l'intérieur de toi ?

  • Speaker #0

    Je pense. Peut-être plus de l'amour. L'impuissance, on me parle peut-être moins parce que Marie l'a dit, j'ai pris à cœur mon rôle de chargée de projet. C'est quelque chose que j'ai vraiment aimé dans l'expérience de Paléo, qu'il a vraiment parlé. Les deux, on a toujours voulu porter, Marie et moi. Donc, c'est sûr que moi, j'ai toujours imaginé qu'un jour, quand on allait avoir un bébé, j'allais donner naissance au bébé. Puis avec tout notre processus, tout a été mis en face sur avoir un bébé, avoir accès à avoir un bébé, tomber enceinte. Finalement, Marie était enceinte, puis c'était le plus grand honneur du monde. Puis là, quand on a commencé à se tourner à ce moment-là vers l'accouchement, on dirait que je ne savais pas c'était quoi mon rôle. Je me disais, je ne sais pas, je sais c'est quoi. Puis c'est ça, on dirait que j'étais un peu dans l'inconnu. Là, on a commencé les cours prénataux à Paléo. C'est une des premières choses que tu nous as dit, je pense, dans le premier cours, c'est l'importance du partenaire. C'est whoever is le partenaire On l'a dit, mais c'est un petit chargé de projet, puis l'importance de cette personne-là. C'est un petit… qu'on ait tous les outils, qu'on soit prêt à accompagner la personne qu'on aime qui donne naissance. Moi, ça m'a tellement parlé. J'écoutais tout le matériel que tu nous as partagé, toutes les vidéos de partenaires, je les ai réécoutées. Le mois avant, je voulais être prête, j'écoutais tous les podcasts, je prenais des notes, j'étais un peu folle, je voulais être prête. Je ne me sentais pas, à ce moment-là, impuissante. C'est un peu là que je m'en vais, c'est vrai que je sentais que les deux, on avait les outils, je sentais que j'avais tout à ma disposition pour l'aider. J'ai vraiment, vraiment senti que je lui ai apporté le support qu'elle avait besoin dans ce moment-là. Autant que Marie, je suis excessivement fière d'elle pour la façon dont elle a donné naissance. Comme elle l'a dit, elle a eu un grand sentiment de fierté. Donc non, ce n'était pas l'impuissance. Je pense que c'était vraiment plus de voir la personne que j'aime le plus au monde qui passe à travers ça. Tu ne peux pas lui dire. Est-ce que ça finit dans une heure ou il n'en reste pas long ? Tu ne le sais pas. Tu ne sais pas si ça va s'améliorer, si ça va s'envérir. Tu veux l'encourager, mais c'est vraiment particulier à vivre. C'est la chance qu'on a. On se dit qu'on a cette chance-là. On va vivre les deux rôles. C'est quelque chose de voir la personne qui t'aime le plus au monde dans un moment comme ça et d'essayer de l'accompagner là-dedans. J'ai trouvé ça beaucoup.

  • Speaker #2

    Et justement, tu le dis bien, c'est rare que tu accompagnes ta conjointe en disant un jour je serai à sa place. Est-ce qu'il y a des parties du travail où tu t'es sentie confrontée en disant ouf, un jour ça sera moi qui sera là ? Ou c'est pas quelque chose qui t'est passé par la tête ?

  • Speaker #0

    Oui et non. C'est sûr que quand on suivait les cours, Renato, avec des poches, je me demandais, tu sais, moi je vais être enceinte, comment je vais me sentir ? Rapidement, je me suis dit non, oublie ces questions-là, ces questions-là seront plus tard. En ce moment, ma seule préoccupation à avoir, c'est pour Marie. D'avoir le rôle que j'ai en ce moment et d'être là pour elle. Puis pendant l'accouchement, je ne pensais pas à ça. C'est juste que toute mon attention était vers elle et vers le bébé. Il n'y avait rien, rien, rien, rien, rien par rapport à moi et comment j'allais le vivre. J'aimerais encore dire que par après... Je pense quand même que moi, j'ai des images, que d'autres gens n'ont pas d'images.

  • Speaker #1

    Même moi, je n'ai pas toutes les images.

  • Speaker #0

    Il y a quand même quelques jours après, je me disais, Ah, OK, oui, c'est beaucoup. C'est beaucoup pour ton corps. C'est impressionnant ce que ton corps peut faire, ce qu'on demande à ton corps de faire. C'est très impressionnant à voir. Il y a quelque chose que j'ai vraiment apprécié, c'est qu'à l'hôpital, on s'est senti tellement... Les gens n'arrêtaient pas de nous dire, Ah, c'est tellement... beau ce qu'il fait. Ah, c'est tellement beau. Ah, mon Dieu. Ah, c'est tellement spécial. Puis, on s'est dit, après, après, on ne sait pas si il disait ça à tout le monde, peut-être qu'il disait ça à tout le monde, mais il y avait vraiment quelque chose de... C'était tellement beau. Puis, on ne sait jamais, nous, étant deux femmes, est-ce qu'on va... On ne sait pas un peu. On ne sait jamais. En général, les gens, c'est super positif. Mais tout le monde a été tellement merveilleux puis tellement valorisant. On a trouvé ça... On parle beaucoup de ça, ces temps-ci, à quel point que... Dans la maternité, puis d'avoir un bébé, à quel point c'est important de valoriser les gens qui passent à travers ça. C'est une grosse étape, la naissance, l'arrivée d'un bébé. On a commencé l'arrivée de notre bébé tellement positivement que ça a juste été merveilleux pour la suite.

  • Speaker #1

    Oui, puis on est vraiment bien tombés. C'était parfait de A à Z. On s'est sentis super bien accompagnés, et impliqués aussi. Ils ne nous ont pas laissés à nous-mêmes. C'était là qu'on avait besoin, mais respectueux de ce qu'on pouvait faire. Ça a été vraiment bien à ce niveau-là. On est vraiment chanceuse.

  • Speaker #0

    Puis la dernière chose, on tenait à se dire à nous mais écoute, on a aimé ça ! On a tellement aimé ça l'expérience de Paléo ! Je dis l'expérience là ! C'est ça. On a tellement aimé ça. Mon Dieu, ma reine trouvait presque folle. J'écoutais tes vidéos et les podcasts. C'était tellement agréable de commencer ça et de se sentir informée, outillée. J'ai vraiment aimé ça. Un autre point aussi, parce que je pense que tu le fais, on l'entend dans les podcasts que j'écoute. J'ai toujours des beaux positifs. J'aimerais dire aussi qu'on a particulièrement aimé parce qu'on en a parlé souvent. On t'a trouvé tellement inclusive. On a adoré ça. On dirait qu'on s'habitue. Tu sais, souvent, les gens, ils font référence à la maman, le papa, puis ça ne me dérange pas. On dirait que des fois, les gens m'appellent le papa. On dirait que je suis habituée, puis comme, tu sais, comme ça, c'est la norme, puis ce n'est pas comme ça pour tout le monde. Mais moi, ça ne me dérange pas particulièrement. On dirait que c'est correct. Mais ça a tellement fait du bien d'être dans cette expérience-là. Puis tu sais, tu parlais de l'importance du partenaire, puis ton choix des mots. Tu parlais aussi des parents solos, puis l'importance d'autres partenaires, que tu sais, ça soit une grand-maman, une douleur, tu sais. Je l'ai vraiment apprécié. c'était agréable dans ce processus-là de sentir cette inclusion-là. Ça a vraiment fait du bien. Oui, merci.

  • Speaker #2

    Ça m'a vraiment fait plaisir, vraiment. Ça me touche en plus que vous me disiez ça. C'est vraiment merci, merci, merci. En terminant, il y a vraiment quelque chose qui m'intrigue. Un peu plus tôt dans notre rencontre, vous avez mentionné le fait que vous vous connaissiez depuis que vous avez fait votre maternelle ensemble. Alors là, je suis vraiment intriguée. Est-ce que vous avez commencé à sortir ensemble en deuxième année ?

  • Speaker #1

    Non, c'est qu'on est allés à la même école primaire et secondaire. Pas au même cégep, mais à la même université. Puis en fait, primaire, secondaire, on avait des amis communs, mais on n'était pas particulièrement amis. C'est dans un concours de circonstances, finalement, on s'est ramassés ensemble en colocation à l'université. C'est à la fin de l'université que ça a débuté, mais c'est qu'on se connaissait depuis vraiment longtemps.

  • Speaker #0

    Puis par surprise pour nous-mêmes, c'était... C'était drôle.

  • Speaker #2

    Quand vous vous êtes retrouvés à l'université, est-ce que vous avez réalisé à ce moment-là que vous vous connaissiez déjà ou ça a été long avant que vous fassiez la découverte ?

  • Speaker #0

    On était reliés de par notre groupe d'amis qu'en allant à l'université, il y a une de nos amies qui, on était supposé y aller à trois, on était les deux bien amies avec une autre de nos amies. Puis finalement, elle a décidé de ne pas venir. Elle est allée à une autre université, donc on était les deux, avec une autre finalement amie qui est venue. Oui, oui, on était bien, on se connaissait bien quand même. C'est juste qu'on dirait que ça ne l'avait pas cliqué. Pis finalement, l'université a commencé pis c'était comme vraiment ok, j'ai dit jour 1 pis on habitait ensemble, c'était assez drôle. Mais on a passé nos trois années d'université comme des amis, vraiment comme des amis pis c'est à la fin de l'université que Ah ! Eh ben, petite surprise !

  • Speaker #2

    Ouais pis c'est laquelle des deux qui a fait au début comme attente là ? C'est plus que de l'amitié notre affaire, y en a-tu une des deux qui a compris avant l'autre ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça a été mutuel.

  • Speaker #0

    Moi j'ai envie de dire peut-être quelques mots. shooter de vodka pis de tequila qui ont... Oui. C'est ça, qui ont vu ça avant nous pis là... C'est ça. On est comme prise là-dedans dans le passé. C'est ça, oui, bien.

  • Speaker #2

    Vous savez que ça, c'est une histoire que vos enfants vont avoir plaisir à écouter et à réécouter, vous savez ça ? Préparez-vous à la raconter souvent. Je vous remercie vraiment beaucoup toutes les deux d'avoir pris le temps de venir nous raconter votre histoire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Annie, ça va être plaisir. Oui, merci.

  • Speaker #2

    Alors, il faut que je te dise que cet épisode est un de ceux pendant lesquels j'ai le plus ri pendant l'enregistrement. Là, tu vas me dire, Annie, on ne t'entendait pas rire tant que ça, non, parce que je m'empêche de rire quand on enregistre, parce que je ne veux pas, évidemment, que les propos de mes invités soient camouflés par mon rire. Mais écoute, des fois, j'étais tellement morte de rire. J'espère que toi aussi, ça t'a donné cet effet-là. Et d'ailleurs, c'est drôle, je ne sais pas si c'est une coïncidence, des fois on dit qui s'assemble se ressemble. Mais en fait, dans l'épisode Marianne et Marie-Catherine t'ont parlé de leurs amis Virginie et Gabriel. C'était eux en fait qui les avaient référés vers moi pour se préparer à l'accouchement avec la méthode au paléo. Et en fait, l'épisode de Virginie et Gabriel est aussi un épisode dans lequel j'ai beaucoup ri. Je t'invite, si ce n'est pas déjà fait, à aller l'écouter. C'est l'épisode numéro 20 qui se nomme Attention, prépare-toi Tu vas avoir l'impression que quelqu'un te coupe un bras. Et n'aie pas peur, en l'enl'écouter, parce que c'est vraiment un épisode excellent dans lequel Virginie attend et attend et attend jusqu'à la fin de son travail d'avoir cette fameuse impression. que quelqu'un lui coupe le bras, impression qui, finalement, tu l'auras compris, n'est jamais venue. Et effectivement, lorsqu'elle a rompu ses membranes, c'est un moment vraiment cocasse quand il nous raconte ça. Sincèrement, si tu n'as pas encore écouté l'épisode numéro 20, je te le conseille vraiment, c'est excellent. Je ne sais pas pour toi, mais moi, j'ai trouvé ça très drôle d'entendre Marianne qui imitait Marie-Catherine lorsqu'elle parlait pendant ses contractions. Et là, je dois te dire que cette imitation-là était excellente. Et là, tu vas me dire, mais Annie, tu n'étais pas là. Comment peux-tu le savoir ? En fait, c'est extrêmement caractéristique des femmes qui sont en travail et qui sont vraiment remplies de belles hormones complices de l'accouchement. J'ai entendu des centaines de femmes parler dans ce pattern-là. Donc, si pendant l'accouchement, tu t'entends parler comme ça, parce que souvent, les femmes me disent... Écoute, je m'entendais, mais je ne pouvais pas faire autrement. Donc, si tu t'entends avoir ce type de paroles-là, de langage, de prononciation, de rythme, de ton et compagnie, réjouis-toi, ça veut dire que tu es vraiment complètement pété dans tes hormones et on va se le dire, c'est exactement ce qu'on veut pour que pour toi et pour ton bébé, ce soit le plus facile possible. J'ai beaucoup aimé aussi que Marie-Catherine nous raconte avec plein de transparence que la poussée pour elle, ça n'a pas été le moment merveilleux auquel elle s'attendait. C'est vrai qu'on entend souvent des femmes dire Ah mon Dieu, moi la poussée, j'ai tellement aimé ça Bien écoute, moi non plus, la poussée, franchement, c'est pas mon moment préféré dans mes accouchements. Je trouve ça même à la limite pas mal plus challengeant que pendant les contractions où on doit se laisser aller. Donc, tout ça pour dire qu'il n'y a pas un seul moment pendant un accouchement qui est nécessairement plus facile ou plus transcendant pour toutes les femmes de l'univers. C'est vraiment en te plongeant dans l'expérience que tu vas découvrir pour toi quelles sont les étapes du travail et l'accouchement que tu aimes davantage, quelles sont celles que non, ce n'est pas trop ton truc à toi. Et ça, c'est vraiment différent d'une femme à l'autre. Je t'invite à rester le plus petit. plus possible dans l'ouverture, ne pas te faire d'attente. Et comme on se l'est souvent dit dans les épisodes précédents, ceci ne veut pas dire qu'on ne se prépare pas. Non, on se prépare, on met toutes les choses en place et une fois que ça c'est fait, on lâche prise et on réduit au maximum nos attentes. Et d'ailleurs, en parlant de préparation, tu as entendu à quel point Marianne était prête à accompagner son amoureuse dans l'aventure, je te rappelle que le, la partenaire, la doula, les médecins, les infirmières, les sages-femmes ont une capacité de faciliter le travail et l'accouchement, au contraire de nous mettre des bâtons dans les roues, soyons clairs. C'est incroyable la différence que l'on peut faire. Alors, peut-être que tu as souvent entendu des femmes qui ont dit, bien, on n'a pas besoin de personne pour donner naissance. C'est vrai. On n'a pas besoin de personne pour donner naissance, mais c'est vraiment facile de nuire à un travail, comme ça peut être facile d'accompagner de façon à bonifier la bulle hormonale. Si vous donnez naissance en plus, par exemple dans un milieu hospitalier ou dans un milieu où vous ne savez pas exactement avec qui vous allez être jumelé, c'est encore plus important. Donc, je vous encourage vraiment à vous préparer en équipe. Chacun son rôle pendant l'accouchement, c'est vraiment ça qui facilite le processus. Et je te rappelle qu'on facilite le processus pour la mère, mais également pour le bébé. Et d'ailleurs, en parlant de bébé, si tu as envie de t'inscrire à l'atelier gratuit Les superpouvoirs de ton bébé, dans lequel on parle de toutes les clés importantes pour le quatrième trimestre, Sous-titrage Société Radio-Canada plate, de réflexes archaïques et évidemment de motricité libre. Et si ton bébé est toujours dans ton ventre et que tu as envie d'en apprendre davantage sur le partage des rôles, sur les meilleures astuces qui transforment une naissance en naissance facilité, je t'invite à me rejoindre dans la formation Les 11 clés pour une naissance facilité C'est une préparation qui est actuellement disponible en mode gratuit. Merci. Pour y avoir accès dès maintenant, tu peux simplement aller t'y inscrire avec le lien que tu trouveras dans la description de l'épisode. Tu auras accès à la formation aussitôt que ton inscription sera faite. Dans le prochain épisode, nous aurons la chance de recevoir Clélie qui vient nous raconter ses deux expériences d'enfantement. Deux expériences complètement différentes, ce qui fait la richesse de son temps. Partage ! Je te souhaite une magnifique journée et j'ai déjà hâte de te retrouver dans le prochain épisode.

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Description

Dans cet épisode, tu découvriras l'histoire de Marie-Catherine et Marianne qui sont devenues mamans tout récemment. 


Enregistrer cet épisode a été toute une épopée. C'était soir de tempête, d'ailleurs tu entendras peut-être le sifflement du vent en bruit de fond de temps en temps. 

La tempête nous a aussi donné quelques défis au niveau de la qualité du son. J'ai carrément perdu une partie de la piste audio de Marianne que finalement on a réussi à récupérer in extremis. 


Marie-Catherine a donné naissance dans toute sa puissance merveilleusement accompagnée de son amoureuse Marianne. Une naissance 100% respectée, en milieu hospitalier.


CLIQUE ICI pour avoir accès aux liens et aux informations 

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Tu peux m’écrire par courriel à info@opaleo.com


Au plaisir de t’accompagner,


Annie Bhérer

Ta Doula Ostéo


SUJETS ABORDÉS

Acupuncture

Bain

Ballon

Compresses

Création de l’ambiance dans la chambre

Dattes

Escaliers

Fraîcheur (débarbouillettes d’eau froide)

Lumières tamisées

Marcher

Musique

Points de pression

Positions et stations


INTERVENTIONS PENDANT L'ACCOUCHEMENT

100% Physiologique

Stripping (décollement des membranes)


ASTUCES UTILSÉES

Acupuncture

Bain

Ballon

Compresses

Création de l’ambiance dans la chambre

Dattes

Escaliers

Fraîcheur (débarbouillettes d’eau froide)

Lumières tamisées

Marcher

Musique

Points de pression

Positions et stations


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans cet épisode, tu découvriras l'histoire de Marie-Catherine et Marianne qui sont devenues mamans tout récemment. Enregistrer cet épisode a été toute une épopée. C'était soir de tempête, d'ailleurs tu entendras peut-être le sifflement du vent en bruit de fond de temps en temps. La tempête nous a aussi donné quelques défis au niveau de la qualité du son. J'ai carrément perdu une partie de la piste audio de Marianne que finalement on a réussi à récupérer in extremis. Marie-Catherine a donné naissance dans toute sa puissance, merveilleusement accompagnée de son amoureuse Marianne. Une naissance 100% respectée en milieu hospitalier.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le podcast de Annie Bérère. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour, elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leur désir. Voici. Tadoula Osteo, Annie Perrette. Mère Veilleux,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment envie d'entendre votre expérience d'accouchement parce que vous avez vécu une expérience tissée serrée. Est-ce qu'on peut dire ça comme ça ?

  • Speaker #2

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Oui, une expérience vraiment en symbiose tous les trois. Et racontez-moi, premièrement, comment vous vous sentiez à l'idée de vivre toute cette expérience-là ? Est-ce que vous autres, ça faisait longtemps que vous aviez un désir de bébé dans votre vie ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    en fait, depuis qu'on est ensemble, qu'on sait qu'on veut des enfants ensemble. La question, c'était plus quand. Puis on a attendu d'être, je pense, bien… dans nos travails respectifs, puis que ça soit peut-être un peu plus placé, puis rapidement, on s'est lancé dans le projet.

  • Speaker #0

    Vous entendez évidemment qu'on parle avec deux mamans. Je pense que même si vous n'avez pas nécessairement le visuel, vous avez bien compris ça déjà. Ça a toujours piqué un peu ma curiosité. Quand on est un couple de femmes, comment est-ce qu'on fait pour déterminer, comment on négocie le fait que ce soit l'une ou ce soit l'autre qui va porter le bébé ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question, Annie. Ça varie de couple en couple. Je pense qu'il y a certains couples de femmes, des fois, on entend qu'il va y avoir une femme dans le couple qui n'a pas le désir de porter. Donc déjà, pour ces couples-là, ça règle la question. Pour Marie et moi, par contre, ce n'était pas le cas du tout. Donc les deux, on avait le désir de porter, de donner naissance, de vivre cette expérience-là. Ce qu'on sait, c'est qu'on aimerait avoir plusieurs enfants. Après ça, combien ? On ne le sait pas encore.

  • Speaker #2

    Ça aussi, c'est des négociations.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais on savait qu'on voulait avoir au moins deux enfants. Donc pour nous, c'était plus une question de se dire qui y va en premier. Pour nous, en fait, ça s'est fait assez naturellement. Une des raisons pour lesquelles on a penché que Marc-Catherine le porte en premier, c'est le fait que Marie était un petit peu plus placée au travail. Donc, elle était dans la même entreprise, ça faisait déjà cinq ans. Elle était déjà très, très à l'aise avec son poste, ses collègues. Tandis que moi, j'étais bien dans mon poste, mais je venais de changer d'entreprise. J'avais envie d'évoluer là-dedans et de me sentir un petit peu mieux, disons, au travail. C'est vraiment juste ça qui a fait que pour nous, on a dit parfait, ça fonctionne bien pour Marie en ce moment. Puis un jour, ce sera moi, ce sera mon tour.

  • Speaker #0

    Et quand on arrive… Quand on arrive pour faire un bébé, quand on est un couple de femmes, on doit évidemment aller en processus de fertilité. Est-ce que ça a été une trajectoire qui a été lourde ? Parce que souvent, mes amis qui ont fait cette démarche-là m'ont souvent dit c'est tannant parce que là, quand on arrive en clinique de fertilité, on nous traite comme si on était un couple hétéro. Puis là, il faut comme attendre comme si on était infertile, alors que allô, c'est pas qu'on est infertile, c'est qu'on est deux femmes Est-ce que ça a été un processus qui a été compliqué ?

  • Speaker #1

    Il y a quand même plusieurs façons d'avoir accès à une famille pour des couples de même sexe. S'il y a des gens qui écoutent, qui sont intéressés, c'est une des ressources à laquelle on a eu le plus accès, où on a regardé le contenu et tout ça. C'est la coalition des familles LGTQ+. Ils donnent quand même beaucoup d'informations. Ils donnent des séances d'informations, puis des groupes de discussion, puis tout ça. Fait que je pense que c'est une bonne place à partir. Ce qu'on a réalisé, en fait, c'est qu'il y a quand même quelques options, surtout quand on parle de deux femmes comme nous, Le processus par lequel on a décidé de passer, c'est un processus de PMA,

  • Speaker #2

    donc procréation médicale.

  • Speaker #1

    Merci, Marie-Catherine. Ça a été un processus qui, en effet, comme tu dis, Annie, on porte ses étapes. Est-ce que tu vas au privé ? Est-ce que tu vas au public ? Nous, on a commencé nos démarches, ça a été quand même rapide pour nous. On a été quand même assez chanceuses. On a commencé nos démarches il y a deux ans. Donc, ça a pris un an en clinique de fertilité. Des fois, on entend que ça peut être encore plus long pour certains couples. Donc, nous, on a quand même été chanceuses. On est sur la liste d'attente de certaines listes au public dans certains hôpitaux, puis on attend encore un appel. Fait que nous, on a décidé d'aller au privé. Donc, on avait une clinique, on avait une panoplie de tests à passer. Puis là, je dis Oh, mais c'est absolument pas moi. C'est Marie-Catherine qui a passé à travers tous ces tests-là. C'est quelque chose. Puis tu sais, les couples qui sont hétérosexuels, qui passent par des cliniques de fertilité le savent aussi. Mais tu sais, il y a comme 10, 15 tests à passer. Puis là, il faut que le jour 1 de ton cycle, bien là, tu leur écris. Puis là, tu as deux jours pour pouvoir passer ton test. Puis... Nous, ce n'est pas une situation qu'on est infertile, c'est notre façon de créer une famille. C'est sûr que ça vient avec l'attente, mais ça fait aussi que nous, on le savait, donc on l'a parti d'avance. Puis c'est comme ça qu'on s'aligne également avec moi, qui va être la deuxième porteuse. On se dit, on partira les tests plus tôt que quand on va être vraiment prête. Puis quand on sera prête, on aura au moins fait les tests.

  • Speaker #2

    Oui, le timing. J'ai eu un test qui a été plus long, puis j'ai dû aller faire un autre test à l'hôpital. Ça a fait que ça a rallongé un petit peu le délai, mais le délai que ça a pris, c'est quand on a commencé les essais, je me sentais prête à commencer les essais, mais je ne me sentais pas en attente depuis trois ans. C'est un couple hétérosexuel qui a des problèmes de fertilité, bien, il n'arrive pas à la clinique dans le même mindset que nous non plus, parce que nous, on arrive, puis on est excité de notre projet, c'est positif. Même s'il y a un délai, on s'y attend, mais quand ça fait des années que tu essaies, c'est le pire. Nous, ce n'est pas non plus le même contexte, mais c'est sûr que c'est un peu spécial de passer tous les tests pour savoir si je suis fertile ou pas. C'est quand même un peu stressant parce que tu ne te poses pas la question normalement. Comme j'ai dit tantôt, il y avait un des tests que pendant qu'ils l'ont fait, ils n'étaient pas capables de voir ce qu'ils voulaient voir. Puis ça a fait que c'était soit qu'il y avait une problématique, soit que le test avait mal fonctionné. J'ai quand même eu un moment où je me suis dit Est-ce qu'il y a une problématique ? Finalement, non. Ça a pris trois mois avant d'avoir...

  • Speaker #1

    Trois, quatre mois de plus.

  • Speaker #2

    De plus, c'est ça. Ça fait qu'il y a eu ça. Sinon, ça a été un processus qui était assez positif. C'est demandant, puis il y a beaucoup de tests, mais j'imagine que c'est aussi pour bien l'adapter. Si j'avais eu un problème de fertilité, il m'aurait conseillé d'aller in vitro, direct, pour ne pas faire six essais avant en insémination. Puis, à noter sur la clinique privée que c'est quand même couvert par la RAMQ, il y a six essais pour l'insémination qui est couvert. Après, puis... un essai, il me trouve que tu ailles au public ou au privé. Après ça, c'est que certains tests, si tu veux les faire au privé, tu peux. La majorité, en fait, est couverte par la FemQ.

  • Speaker #0

    Merveilleux. Et pour vous autres, combien d'assimilations ont été nécessaires pour que bébé arrive ?

  • Speaker #1

    Deux. On a été vraiment chanceuses. Wow. On entend des fois des histoires un peu d'horreur, d'attente, d'anticipation, de questionnement, puis pour nous, deux essais. Ça a été vraiment merveilleux. Le jour de la Saint-Valentin, c'est le 14 février, je partais en voyage d'affaires, puis le matin, à 5 heures du matin, Marie s'est levée, on a fait le test et on a appris. C'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Et là, est-ce que vous avez prévu le coup ? Est-ce que vous avez choisi un donneur qui va être le même pour tous vos enfants ?

  • Speaker #2

    C'est possible. Par contre, quand on a fait mon incination, il y avait quand même une pénurie de sperme. Il n'y avait pas énormément de choix, du moins, qui correspondaient à nos critères.

  • Speaker #1

    Oui, puis c'est pas drôle, mais on a trouvé ça un petit peu cocasse. On était en plein milieu de la pandémie, puis la médecine, puis la théâtre, puis tout s'annonce que les ruptures de stocks touchent même les donneurs. Puis les pièges de sperme, on se disait, mais voyons, ça n'a pas de bon sens.

  • Speaker #2

    Mais finalement, on est bien tombés, on est contentes, mais il restera à voir si ça va être possible.

  • Speaker #1

    C'est notre souhait, mais on le sait pas.

  • Speaker #0

    Et là, allons-y, allons-y. J'ai entendu dire que le pré-travail, la phase de latence avait été longue, que vous aviez travaillé fort à l'avance.

  • Speaker #2

    Oui, en fait, de façon générale, j'ai eu une assez belle grossesse, mais j'ai eu une phase de latence qui était très longue à la fin, qui a duré un mois, je dirais.

  • Speaker #1

    C'était interminable. C'est pas moi qui le portais, mais c'était interminable.

  • Speaker #2

    J'avais des contractions presque à chaque jour, des petites, pas fréquentes, mais au moins une fois par jour, j'en avais. J'ai eu un épisode au Costco où on s'est mis à les compter parce qu'on dirait qu'il y avait une fréquence. Finalement, ce n'était pas le cas. J'ai eu un épisode un matin où elle faisait vraiment plus mal. Je n'ai pas décidé d'aller au travail parce que je pensais que c'était ça, mais je suis avocate. J'avais de la courbe et je ne pouvais pas donner ça à quelqu'un à la dernière minute. J'ai fait ça de la maison. avec mes contractions. C'était un peu drôle.

  • Speaker #1

    Je trouvais ça tellement drôle, Annie. Elle était là avec sa toche, puis elle présentait ses dossiers, puis elle était assise, puis elle prenait ses contractions. Je me disais, mais ça n'a pas de bon sens.

  • Speaker #2

    Je pense pas que ça a paru trop, mais finalement, c'était pas ça. Puis c'est ça, ça a duré comme ça sur un mois. La première semaine, j'étais dilatée à un, après ça, à deux, la semaine suivante, à trois, la semaine d'après. Puis en fait, à mon rendez-vous, quand j'étais à trois, ils m'ont proposé un stripping, mais là, ça avançait quand même bien. Je me disais, ça fait trois semaines, mais un, deux, trois, ça va continuer. Puis le médecin, il me disait, peut-être qu'on se voit demain.

  • Speaker #1

    Puis Marie, ce que je veux juste rajouter, c'est que Marie-Catherine a tout fait. Pour les gens qui se disent, peut-être qu'ils voudraient faire quelque chose pour faire progresser le travail, Marie-Catherine, elle a tout fait. Elle a pris des grandes marches, elle a pris des petites marches. Elle a monté, elle a descendu des escaliers pendant une heure de temps. Elle faisait des circuits. on fait de la stimulation des malons. On a tout fait. Elle a mangé plus de dates qu'elle a mangé dans toute sa vie. Elle a tout fait. Elle a fait l'acupuncture avec induction.

  • Speaker #2

    L'acupuncture, deux fois, elle m'a dit, je pense que tu accouches demain. Puis non. Bref, je ne prends pas le stripping. Là, je pense que je retourne en acupuncture le lendemain. Ça ne marche pas non plus. Puis la semaine suivante, comme une semaine après ma date, j'avais un autre rendez-vous de suivi. Ça, c'était le jeudi. Puis le dimanche, c'était ma date. pour être induite si jamais le travail n'avait pas commencé. Là, j'ai décidé de faire le stripping cette journée-là. Je suis revenue à la maison, j'ai cuisiné. une grosse partie de la journée. J'ai été debout pas mal. J'avais des petites contractions, mais pas différentes de ce que j'avais eu le mois qui a passé avant. On dirait que rendu là, je ne savais plus. À chaque jour, je me disais, peut-être que ça va être aujourd'hui. Puis là, ça ne venait pas. C'était tout le temps. Chaque jour, tu te dis, il faut que je finisse mes affaires.

  • Speaker #1

    Chaque jour, comme si c'était un peu le dernier au travail. à tous les soirs, on se couchait, puis là, elle avait des contractions, puis là, je me disais, souvent, le travail, ça part la nuit, fait que là, je me couchais, puis je me disais, OK, il faut que je me couche, puis je suis fatiguée, mais il faut comme que je garde mon énergie au cas où elle me réveille dans 30 minutes, puis ça part, tu sais. Mais pendant un mois de temps, c'était tellement long !

  • Speaker #2

    J'avais prévu de finir de travailler une semaine avant ma date prévue d'accouchement, parce que je voulais maximiser le temps après. J'ai commencé à dilater avant, fait que j'ai pensé finir à plusieurs reprises, mes collègues aussi. À chaque jour, t'es encore là. C'était drôle. Finalement, j'ai travaillé jusqu'à la date que je pensais. Puis j'ai eu une semaine pour me reposer, préparer un peu les choses. Ça a été bien, finalement. Puis ça a pris deux semaines. J'ai accouché une semaine en retard. Bref, j'ai un tout-songe, je fais la cuisine. C'est pas TV, on dirait. J'ai fait une quiche, de la croustade, j'ai fait des soupes. C'était une bonne journée. On est assis sur le divan. Puis là, on mangeait tranquillement. Puis j'ai perdu mes os.

  • Speaker #0

    Évite les si j'avais su en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée.

  • Speaker #1

    Mais en fait, ce qui s'est passé, Marie, elle avait pas les punchs, mais on était assis dans le salon, puis là, on jasait, puis c'est là, soudainement, elle se lève debout, mais vraiment d'un coup sec. Puis là, je dis, Marie, ça va ? Puis là, elle me répond pas. Je dis, Marie, qu'est-ce qui se passe ? Ça va-tu ? Elle me dit, je pense que j'ai perdu mes os. Puis là, elle court dehors. Puis pas dans notre cour en arrière, elle court en avant, sur notre balcon, en avant de la maison. Fait que là, je sors dehors, je dis mais qu'est-ce que tu fais ? Marie, elle me dit ben là, j'avais peur pour nos planchers ! Ali, je pense qu'on t'avait dit qu'on était amies avec Virginie Gabriel, qui nous avait recommandé l'expérience à Paléo. Virginie, quand elle a perdu ses os, c'était un lac. Ils ont tous utilisé les tissus de la maison. Marie, elle avait ça en tête, elle est sortie dehors, à la vente chez nous. Je disais mais rends-tu !

  • Speaker #2

    Mais finalement, ça a peut-être fait un lac.

  • Speaker #1

    Donc là, vu que Marie-Ève avait perdu ses os, on savait que c'était rendu à l'hôpital. C'est ce qu'on a fait, mais on a pris ça assez calmement. Donc Marie-Ève a pris le temps, elle a pris sa douche, elle a pris le temps de se changer, de se sentir bien. Moi, j'ai fini les petits sacs pendant ce temps-là, j'ai fait les petits appels. Sa maman qui m'avait fait promettre de l'appeler, ma maman, puis l'hôpital. Puis j'ai rangé sa croustade, parce qu'elle arrêtait de me parler de sa croustade, qu'elle était donc excitée de sa croustade. Fait que là, j'ai apporté sa croustade, mais je ne l'ai pas dit, parce que je voulais qu'elle soit contente que j'aille à sa croustade. Puis là, j'avais dit à Marie, tu me diras si tu as des contractions. Parce que c'était quand même notre souhait, sachant qu'elle perdait ses os en début de travail. On espérait vraiment que le travail allait commencer, parce qu'on sait que ce n'est pas toujours comme dans les films, ça ne commence pas toujours. Fait que là, elle était en haut, puis là, elle me criait, elle était dans la douche, puis elle me disait, j'en ai une ! C'est super, ça a commencé le travail. On était à la maison presque une heure avant de se rendre à l'hôpital. Je réalisais qu'elle me disait quand même souvent qu'elle avait des contractions. Je voyais peut-être du 8, 7 minutes déjà. Je me disais, c'est bon, on a une fréquence, elle revenait tout le temps. On est partis à l'hôpital presque une heure après. On habitait assez proche de l'hôpital, on était à 13 minutes de l'hôpital. Juste le temps de se rendre, elle a eu trois contractions. Mais là, je ne lui disais pas à ce moment-là tout de suite. Puis là, on arrive à l'hôpital. C'est un hôpital avec un long corridor avant d'arriver à l'unité de naissance. Puis juste là aussi, ça lui prenait… Il fallait qu'elle arrête à certains moments. Puis le temps d'arriver, j'avais l'impression qu'elle était déjà à du bon six minutes d'intervalle. On en a peut-être une heure, une heure et quart. On était quand même assez contentes. Elle avait perdu ses os, on voyait une fréquence qui s'installait. On voyait que ça s'accélérait déjà en dedans d'une heure. À ce moment-là, on nous a dit à notre infirmière qu'on a… adorée, qui était merveilleuse. C'était une ange, elle était absolument merveilleuse. C'est là qu'elle nous a amenées à notre chambre. C'est là qu'elle nous a dit, bon, mais on va commencer les examens, on va commencer le monitoring tranquillement. Fait que le mari s'est couché sur le lit, elle a commencé le monitoring. Puis, ça a été quand même positif pour nous, parce qu'on se disait, à ce moment-là... On se rappelait que tu nous avais dit, des fois, tu arrives à l'hôpital, tu as tes grosses contractions, le monitoring, ça ne te tente peut-être pas d'être assis. On s'est dit, en effet, vive ça, vive la voiture également. Quand tu es en fin de travail, c'est vraiment intense. Notre souhait aurait vraiment été de rester à la maison le plus longtemps possible. On se disait, on va faire notre grotte à la maison. On voulait retarder le moment qu'on allait à l'hôpital. Mais là, ce n'était absolument pas ça qui se passait. Mais au final, on en a tiré, on se dit, ah ! OK, bien, c'est quand même positif. On est allés calmement à l'hôpital. Marie, elle a fait son monitoring. Elle se sentait bien. Puis là, elle était à 3+. Mais là, ça faisait deux semaines que Marie était à 3. Elle rentre à l'hôpital à 3+. L'infirmière s'est venue nous voir. Puis là, elle nous a dit qu'elle était bien dans le jeu, mais qu'il y avait deux médecins cette soirée-là et qu'on était super chanceuses. Je ne peux pas arrêter de nous dire ça toute la nuit, qu'on était VIP parce qu'on était avec... Une médecin qui avait juste nous et quelqu'un en césarienne avec qui elle était terminée. Après ça, on allait avoir juste la médecin, elle allait juste s'occuper de nous. Elle disait Vous êtes VIP, les filles, vous êtes VIP ! Elle arrêtait pas de nous dire ça toute la soirée, on trouvait ça super drôle. Après, elle a été longtemps sur le monitoring. Elle est venue, elle a fait son examen. Elle a dit Bon, t'as perdu, oui, en effet, tes os, mais t'as pas perdu tous tes os. Mais elle a dit Je vois déjà qu'après une heure, elle était rendue à du bon. 4 minutes d'intervalle, ça s'accélérait. Déjà après une heure, elle n'était plus tant capable de parler. On est rentrés en riant, on trouvait ça super cocasse. Puis de rentrer super relax à l'hôpital. Puis là déjà, elle voyait que ça s'accélérait, elle a dit je ne vais pas vous retourner chez vous, je vais vous laisser ici, je vois que le travail est déjà quand même avancé. Puis on a quand même aimé déjà son approche en arrivant. Elle nous a tout de suite demandé est-ce que vous avez un plan de naissance ? Est-ce que vous souhaitez avoir l'épidural ?

  • Speaker #2

    On s'était parlé beaucoup de ce qu'on voulait, mais on n'avait pas un plan de naissance écrit. Puis je lui ai dit, en fait, mon souhait, c'était d'avoir un accouchement physiologique, si possible, si ça se passait plutôt bien. Fait que je lui ai dit, puis tout au long, en fait, elle ne m'a jamais proposé l'épidural pendant.

  • Speaker #1

    On sentait déjà qu'elle nous comprenait, comprenait nos besoins, c'est déjà l'arrivée. Fait que ça, on a vraiment aimé ça. On arrivait à la fin du monitoring, j'ai donné à Marie sa croustade en surprise. Elle était capotée, elle était tellement heureuse de manger sa propre croustade. Elle avait fait des astuces. Elle me disait, t'es merveilleuse, t'es merveilleuse de penser à porter ta croustade. J'ai dit à Marie, bon Marie, quand on va s'enlever du monitoring, on va commencer à faire le circuit, on va bouger. C'est là que Marie ne voulait pas. Elle ne voulait vraiment pas. Marie, c'est quelqu'un qui est super active. Elle n'arrête jamais, jamais, jamais. Nos amis la surnomment affectueusement la doueuse parce qu'elle n'arrête jamais. C'est comme quelqu'un qui a une espèce d'énergie silencieuse. Elle a été active pendant sa grossesse. Elle a été super active, mais elle était moins doueuse qu'à la normale. J'avais l'impression... Oui, c'est normal. J'avais l'impression... En travail, j'avais l'impression que j'allais devoir la motiver peut-être un peu à bouger. C'est vraiment ça qui s'est passé. C'est vraiment, vraiment ça. Déjà, je disais pour mes maris, on va faire un peu d'exercice. Ça me tente pas. Je suis bien dans le lit. Je me disais, Marie, tu le sais, tu sais, puis Annie, elle me l'a dit, là, puis tu sais, tu me l'as dit qu'il fallait que je te le rappelle, tu le sais, on veut que le travail avance, on veut que le bébé soit bien placé, on veut que tu progresses bien. Elle dit, ouais, mais je sais pas, ça me tente vraiment pas. La pépinière, tu sais, elle entend ça, puis elle sort dehors, elle revient deux minutes après, puis là, elle a son ballon, le gros ballon, puis elle s'assoit sur le ballon. Elle a dit Bon, Marie-Catherine, ton travail avance super bien. Ça fait une heure que tu es ici, puis déjà, tu étais passée du 7 minutes de contraction à du 5-4-3 à ce moment-là. Elle a dit Pour que tu aies ton bébé, il faut que tu bouges, Marie-Catherine. Fait qu'on va faire des circuits, on va faire ça ensemble, il faut que tu bouges. Puis là, Marie-Catherine, elle a vu que ça venait de quelqu'un d'autre, puis là, évidemment, elle a dit Oui. Ok, ok, c'est bon, je vais bouger, ok. On lui a fait des circuits. Il fallait qu'elle marche. Elle avait vraiment une obsession à ne pas vouloir sortir de la chambre. Je lui ai dit que ce n'était pas grave. On marchait dans la chambre. On va rester entre nous. On avait convenu qu'elle faisait de la marche. Après ça, elle faisait du ballon. La troisième chose, c'était le lit. Parce qu'elle voulait absolument un moment dans le lit. Un moment dans le lit. Elle a dit que c'était bon. On part ça. Marie appart ses circuits. Pendant ce temps-là, je laissais un peu des choses. J'ai fermé toutes les lumières. On avait apporté les pots comme tu nous avais recommandé. J'étais allée subtilement voir si on voulait guéner. J'étais allée mettre les pots. Je l'avais à beau pour me dire quand plus tard on sera rendu là, on aura tout en place. Je ferme toutes les lumières, sauf une lumière. J'avais une obsession avec cette lumière-là. Je me suis dit, il faut que je ferme cette lumière-là. Il restait une petite lumière au-dessus du lit, mais elle sait que ça dérangeait. Je me disais, non, mais tu sais, Agnès nous a dit la grotte. En plus, on était à l'hôpital. Je voulais que Marielle ait sa grotte. Je trouvais ça tellement important. Puis là, elle était là, arrête avec ta lumière, c'est pas grave, c'est pas grave, arrête, on s'en fout, c'est une lumière. Puis là, je disais, non, non, mais Marie, je veux que tu ailles là. Puis elle dit, arrête, arrête.

  • Speaker #2

    C'était quand même sombre.

  • Speaker #1

    Oui, mais il y avait quand même la lumière. Puis là, je disais, on n'aura pas sa grotte si elle n'a pas sa lumière. Fait que là, je ne voulais pas non plus la déconcentrer. Fait que là, elle faisait ses allées de marche. Puis là, dès qu'elle se retournait, je regardais, je suis en dessous du lit, je regardais s'il y avait la lumière. Je ne l'ai jamais trouvée. Sauf quand j'ai finalement plus tard demandé à l'infirmière, elle est revenue peut-être une heure après. Puis là, j'ai dit, comment qu'on ferme cette lumière-là ? Puis le mari était super gêné, tu sais. Puis l'infirmière, je pense qu'elle ne savait pas comment qu'on fermait cette lumière-là au-dessus du lit, parce qu'elle l'a cherchée, puis finalement, on l'a trouvée. Donc, j'étais super contente. Bref, finalement, on a été dans le noir presque toute la nuit, vraiment, vraiment, vraiment dans le noir. Quand elle a commencé son circuit, il était rendu 9h15. Ça faisait déjà deux heures et quart qu'elle avait perdu ses os. Puis, je notais toutes ses contractions à la main. On a tous les souvenirs de toutes ses contractions. Je trouve ça super. Pour moi, c'est important de ne pas avoir mon téléphone. C'est niaiseux, mais je ne me souviens plus si c'est quelqu'un dans un podcast qui l'avait dit ou si c'est toi dans un cours. Mais j'avais aimé ça. Je prenais des petites notes sur mon petit calepin. Donc, bref, le calepin, oui, elle était super contente. Oui, on venait regarder le petit calepin. Bref, j'ai re-regardé le calepin. Puis, ma reine a commencé son circuit à 9h15. Puis, elle était déjà à du 3 minutes, 4 minutes d'intervalle de contraction, des 45 secondes de contraction. Ça l'avait vraiment avancé. Là, Marie, elle a fait un gros circuit. Elle a été dans le lit. Là, elle se sentait bien quand même dans le lit à ce moment-là. Mais j'ai dit, Marie, on va refaire un autre circuit. Ça ne lui tentait pas trop. Après, elle a dit, OK, oui, oui, c'est beau. L'année, elle me l'avait dit. Il faut que, OK, c'est beau. Je vais sortir. Puis, elle a sorti du lit. Elle a fait sa marche. Mais là, à ce moment-là, je voyais qu'elle était plus pétée. Elle marchait, puis ça faisait un aller-retour dans la chambre d'hôpital. Puis elle revenait, puis il y avait une chaise au bout, puis elle se prenait sur la chaise. Ça l'aidait à prendre ses contractions. Quand elle s'est relevée, elle prenait la chaise. Elle avait des contractions de 100-120 secondes. C'était tellement long, c'était tellement long. Puis là, elle se relevait, puis je disais, Mais il y a un autre petit aller-retour, t'es capable. Puis elle se relevait, après les deux pas, puis ça recommençait. Fait que déjà, vers 10h45, quand on a recommencé le deuxième circuit, était à 2-3 minutes de contraction, puis elle avait des contractions de 60 secondes et plus. Elle n'avait plus de pause.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que j'avais envie d'être en boule, dans le lit. Le premier circuit, ça s'est quand même bien fait, mais j'avais hâte à la pause. Le deuxième, c'était intense. Puis en fait, dans tout ce moment-là, c'est le moment peut-être que j'ai pensé avoir une péridurale. Puis je voulais que ça soit physiologique, si c'était possible. Avant des cours, en fait, je ne m'étais pas trop questionnée là-dessus. Ma mère, elle a eu une césarienne, puis elle a demandé une césarienne, puis elle a toujours été fière d'avoir pu réussir à avoir une césarienne, ne pas vivre ça dans la douleur. Quand je suis tombée enceinte, elle m'a dit Ah, peut-être que tu pourrais essayer de faire ça. Puis moi, ce n'est pas ça que je voulais. Je savais que je voulais accoucher par voie vaginale, mais par contre, je ne m'étais pas questionnée plus que ça, si je voulais ou non la péridra. Je me disais probablement que je vais l'apprendre. Je ne m'étais pas informée, puis c'est en suivant des cours que j'ai eu l'information. Finalement, je me suis dit que si ça se déroulait bien, puis que j'étais capable de le tolérer, mon souhait, c'est de l'avoir de façon physiologique pour que ça se déroule le mieux possible, qu'il y ait le moins de complications possibles pour moi, pour mon bébé. Ça fait que c'était un peu comme ça que je le voyais. Bref, à ce moment-là, c'est le moment après le premier circuit, puis quand il est venu le temps de faire le deuxième, ça tournait en boucle. J'apprends-tu, j'apprends-tu pas, puis ça revenait. je voulais pas en parler. J'en ai pas parlé à Marianne à ce moment-là parce que je me disais, si j'en parle, je pense que je vais l'apprendre. Si j'en parle, ça devient réel que j'hésite. J'avais pas encore rencontré le médecin. J'avais vu l'infirmière, il m'avait évaluée, j'étais à 3,5. J'avais pas encore vu le médecin parce que la médecin était prise dans sa césarienne ou en tout cas était avec son autre patient. Je savais pas où j'étais non plus. Je t'ergiversais, est-ce que je t'apprends ou je t'apprends pas ? Parce que j'étais comme, si je suis à 5, puis ça continue comme ça pendant des heures, je pourrais pas. Il y avait de ça aussi. Puis en fait, après le deuxième circuit, on a fini. Là, ça allait moins bien. J'étais rendue dans le lit. Ma femme avait commencé à me faire des points de pression sur la main. C'est ce que j'aimais à ce moment-là. Je pensais vouloir des massages. Finalement, j'en voulais pas.

  • Speaker #1

    Elle faisait juste me donner sa main. Je faisais des points de pression. Ça, ça allait bien. Après, ce bout-là que Marie a frappé un peu son mur, elle me le disait pas, mais je voyais clairement que ça devait vraiment, vraiment difficile. Elle avait presque plus de pause. Puis elle m'a dit... C'est fini, le circuit, je beurre mon lit, il faut que je me couche. J'ai dit, OK, c'est beau. Dès qu'elle se levait d'un poids, elle était en contraction. C'était vraiment, vraiment intense. et qu'elle s'est recouchée. C'est à ce moment-là qu'on a trouvé que l'infirmière est rentrée. On a trouvé la fameuse lumière. Là, on était dans le noir. Marie apprenait ses contractions avec les points de pression. On s'est mis de la petite musique. On avait du piano en arrière. Puis là, on a trouvé un petit peu plus notre beat, si je peux dire, dans quelque chose qu'on sentait que ça changeait. Là, ça devenait vraiment, vraiment, vraiment intense. Pas longtemps après ça, vers à peu près 11h30, la porte s'est ouverte. On a vu un petit peu de lumière. C'était notre médecin, en fait, qui rentrait avec l'infirmière. Puis nous, on était complètement dans le noir. Puis là, la médecin est rentrée, puis elle dit Ah ! Ah, attends, je pense qu'on s'est trempé de chambre. Puis là, l'infirmière, j'ai entendu l'infirmière qui a dit Non, non, non, avance ! Je te le dis, ils sont ici ! C'est merveilleux, je te l'ai dit, c'est absolument merveilleux ce qui se passe dans cette chambre-là. C'était tellement beau. La médecin est rentrée, puis elle a dit à Marie, Marie, c'est super que tu sois dans le noir, est-ce que ça te dérange, j'aimerais juste ça, t'évaluer. Puis là, elle lui parlait vraiment doucement. Elle disait, Est-ce que ça te va si j'ouvre une petite lumière, juste pour que je puisse t'évaluer, ça va m'aider. Dis-moi si t'es à l'aise. Puis là, Marie a dit, Oui, oui, oui, c'est beau. Puis là, Marie a eu son examen. qu'elle lui a demandé si elle voulait savoir elle était rendue à combien ? Elle était rendue à

  • Speaker #2

    8. À 11h15, 11h30 peut-être.

  • Speaker #0

    Et là, est-ce que tu es encore dans une période où c'est vraiment difficile, Marie-Catherine, où tu as réussi à traverser ton mur et que là, tu es plus dans le flot ?

  • Speaker #2

    Ça a été un peu un soulagement, en fait, d'être rendue à 8, parce que je ne savais pas où j'en étais. Ça a été un soulagement. À partir de là, je dirais qu'on a pris notre heure d'aller. Mais jusqu'à là, j'étais encore dans mon... Je ne sais pas si c'était un mur tout le long, puis cette partie-là, ça commençait à être un petit peu plus flou. Je pense que j'étais plus dans les hormones, c'est sûr. Ça a été un gros soulagement de me dire que je suis rendue là. Puis en fait, je m'étais dit que je ne la prendrais pas après, je pense, sept. Ça a réglé la question, puis je ne me suis pas reposé la question. Ce n'est pas revenu dans ma tête. Je n'ai plus regardé en avant, disons. Puis ça m'a fait du bien à ce moment-là.

  • Speaker #0

    C'est comme si tu avais besoin à ce moment-là d'avoir la confirmation que tout ce que tu vivais, même si c'était hyper intense, que c'était quelque chose qui faisait progresser ton travail.

  • Speaker #2

    Exact. Un espèce de soulagement qui m'a fait beaucoup de bien et qui m'a motivée pour la suite, clairement. Parce que j'étais à un point où je commençais à trouver que c'était long, c'était douloureux, est-ce que je vais être capable ? À partir de là, j'étais comme non, ça va aller et je vais me rendre à la fin. Ça m'a donné comme un second souche.

  • Speaker #0

    Wow. Toi, est-ce que Marianne, tu l'as vu, ce changement-là, pour elle, intérieur ? Est-ce qu'il y a eu un avant et un après pour toi dans ce que tu voyais ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. On dirait... Parce que, tu sais, pour moi, de l'extérieur, on dirait que je voyais que ça s'intensifiait. Je voyais que c'était tellement intense. Puis à ce moment-là, je lui demandais pas, comment tu te sens ? On communiquait d'une autre façon, je pense, à ce moment-là. Puis je m'assurais qu'elle soit bien et qu'on était ensemble tout le long. Mais je sais pas comment l'expliquer, mais on dirait que moi, de l'extérieur, on dirait que je la connais. Ça fait huit ans qu'on est ensemble. Je la connais depuis qu'elle a cinq ans. On a fait notre maternelle ensemble. On se connaît par cœur. Puis j'avais l'impression... qu'elle pouvait en prendre plus. Étrangement, je n'avais pas l'impression qu'elle était au bout, mais en même temps, je voyais que pour elle, c'était difficile. Donc, pour moi aussi, le 8 est venu un peu comme un soulagement parce que je me suis dit, OK, c'est bon, on est rendu à 8, puis c'est super. Puis je sais un peu qu'elle en a encore dans elle, mais en même temps, j'aurais peut-être trouvé ça difficile si elle était à 4. Mais je ne savais pas que pour elle, à ce moment-là... Ça faisait, elle me le dit par après, ça faisait une heure que c'est juste ça qu'elle pensait dans sa tête. Puis c'est par après qu'elle me le dit. Puis je voyais que ça devenait plus difficile, mais je ne pensais pas qu'elle était à ce point-là dans sa tête.

  • Speaker #2

    Mais c'est ça, je ne l'ai pas communiqué. Tout ça, je n'en ai pas parlé parce que je ne voulais pas que ça devienne comme réel.

  • Speaker #1

    Puis le après, j'ai trouvé un petit peu long parce que...

  • Speaker #0

    On dirait que souvent, on entend les histoires d'accouchement, puis toute la période de se rendre jusqu'à la fin, toute la période de travail actif, c'est long, puis c'est long. Puis là, tu entends beaucoup parler de ça. Puis là, c'est comme si tu entends que ta 8 est à 9, puis là, ça s'accélère à la fin, puis c'est super. Puis là, quand j'ai su qu'elle était à 8, je me disais, on va rencontrer notre bébé, puis j'avais tellement hâte. Puis je me disais, c'est merveilleux pour elle, pour l'avancement. pour la rencontre, ça s'en vient. Si ça, ça l'a pris 3-4 heures, on va être là dans 1 heure, 2 heures, on va avoir notre bébé dans nos bras. Puis c'est pas ça. C'est pas ça qui est arrivé. Le reste, entre le 8 à 10, ça a été quand même long et demandant pour Marie, mais c'est génial. Elle, justement, elle a eu sa validation, son soulagement à 8, puis elle, après ça, elle était en mode fonceuse. Elle se rendait, elle était prête à aller jusqu'au bout,

  • Speaker #1

    puis c'est super.

  • Speaker #2

    Et quand tu nous dis long, donne-nous une idée, on est à combien à peu près ?

  • Speaker #0

    À la coucher, il était 3h56. Puis à ce moment-là, il était 11h30. Ça a été un bon 4 heures. Une fois que la médecin est partie, elle nous a dit Ah, tu sais, les filles, vous faites super bien ça, ça leur en dit vraiment bien, je vais vous laisser continuer comme vous le faites à ce moment-là, ça va bien, j'ai rien à dire autre que continuer. Bon, là, Marie, tu sais, après, elle a commencé à me dire Ah, j'ai mal au dos je me suis dit C'est peut-être que le bébé, il est mal placé mais là, Marie, elle ne voulait pas bouger, elle ne voulait pas sortir de son lit, donc là, je lui donnais de l'eau. Je donnais de l'eau, je me disais, elle va aller faire pipi, elle va se lever, elle va marcher 5 mètres pour se rendre. Et là, je lui donnais plein d'eau, plein d'eau, plein d'eau. Elle est allée faire pipi, elle n'arrêtait pas d'aller faire pipi.

  • Speaker #1

    J'ai fait pipi vraiment souvent.

  • Speaker #0

    Et après une heure, elle était comme, non, je n'ai plus mal dans le dos. Je n'ai plus mal, je ne suis plus mal. Super truc.

  • Speaker #2

    Et là, dans le lit, sinon, tu allais faire pipi, tu revenais dans le lit, tu allais faire pipi, tu revenais dans le lit, c'était ça.

  • Speaker #1

    Oui, on dirait que la seule position où j'étais mieux, c'était couché sur le côté. J'avais un oreiller aussi. C'est la position que j'ai trouvée pendant. J'étais bien et j'avais juste envie d'être comme ça. Quand je me levais pour aller aux toilettes, j'avais des contractions debout sur la toilette. Je revenais et c'était comme… Mais oui, je suis allée de nombreuses fois. Faire pipi.

  • Speaker #2

    Bravo, Marianne. Très bon truc.

  • Speaker #0

    Merci, merci. C'est ton truc. C'est un excellent truc. Marielle a pris un bain. C'était assez drôle. On avait un bain dans notre chambre. Je lui ai dit, Marie, tu ne veux pas aller prendre un bain ? Peut-être que ça t'aiderait. Ton travail a bien avancé. Ce serait le moment d'y aller. Puis elle me disait non. Puis elle me parlait comme ça. Tout bas. Non, je ne veux pas ça. Je ne veux pas aller dehors. Je ne veux pas. Elle ne voulait rien savoir. Puis là, l'infirmière, je ne sais pas si elle m'a entendue, elle vient voir Marie et elle me dit Marie, qu'est-ce que tu en penses, un petit bain, ça serait le bon moment. Puis là, Marie, évidemment, n'est pas capable de dire non à quelqu'un d'autre. Fait que là, Oh, mais là, je ne le sais pas. Ok, peut-être. L'infirmière, elle dit Ok, mais pourquoi, là, tu ne voudrais pas y aller ? Mais là, il y a le corridor, il y a peut-être des gens. C'est à une heure du matin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est que je n'avais pas envie de vivre mes contractions devant plein de gens. Ça me paraissait pas.

  • Speaker #0

    Puis là, elle est venue à lui dire, Est-ce que tu nous fais confiance ? Puis là, elle parlait presque comme si c'était une enfant, mais ils sont super respectueuses, mais c'était drôle. Puis là, elle dit, Regarde, on va ouvrir la porte. Marianne et moi, on va regarder à l'extérieur. Puis là, s'il n'y a personne, on va dire, OK, on traverse. On va traverser. Puis là, Marianne disait, Ah ! peut-être, mais je ne sais pas. C'est tellement drôle, ça a pris comme 15 minutes, l'encourager à sortir, finalement elle est sortie, elle lui dit, bon, est-ce que tu veux prendre un bain ? Tu l'as vu, est-ce que tu te sens bien ici ? Ok, là, je peux peut-être prendre un bain. C'est tellement drôle. Finalement, Marie a pris un bain. Oui,

  • Speaker #1

    ça l'a aidé, parce que entre mes contractions, on dirait que j'avais quand même mal, puis dans le bain, j'avais plus mal, j'avais mal pendant mes contractions, mais j'avais plus mal entre. Ça fait que ça, ça a fait du bien. Sauf que mes contractions ont comme changé. Pendant que j'étais dans le bain, ça a commencé à pousser. Ça fait que je suis sortie, je pense que je suis restée 15 minutes. Mais ça a valu la peine parce que ça m'a fait du bien. Entre les contractions, j'avais pas mal, mais c'est ça. Je sentais que ça poussait à ce moment-là. Puis là, je sais pas il était quelle heure à ce moment-là, mais ça a été très long cette période-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça a poussé, je pense, pendant presque, j'ai envie de dire presque deux heures parce qu'on est revenu du bain. Il était à peu près 1h30 à ce moment-là. Je me disais, on est là, on est deux heures plus tard, ça a poussé. On est là. Marie a eu son évaluation et elle était rendue à neuf plus. Les deux prochaines heures, on était vraiment dans le lit. Marie était dans le lit, autre que tous les allers-retours de pipi qu'elle faisait.

  • Speaker #1

    Il y avait encore des pipis, par contre. Oui,

  • Speaker #0

    qu'elle faisait plein d'eau. Je pense que toute ma vie, je vais me souvenir de ce moment-là, de l'accouchement de Marie, qu'elle était bien, comme elle a dit, dans le lit. Elle était couchée de tout son long, sur le dos. Chaque contraction, on dirait que ça prenait son corps. Je voyais avant même qu'elle ait sa contraction, comme si ça prenait tout son corps. C'était vraiment spécial, comme une espèce de vague, comme une vibration un peu. Elle se tournait sur le côté, puis elle prenait toutes ses contractions sur le côté comme ça. Elle me donnait sa main, au même moment, elle me tendait sa main, je lui faisais son point de pression. Je lui disais j'aime mon amour, ça va bien J'encourageais, je lui mettais des barbouillettes d'eau froide, tout ça à ce moment-là. Elle retournait sur le dos. Ça recommençait, ça a été vraiment deux heures comme ça, dans le noir total, avec le petit piano qui jouait encore en arrière. C'était magnifique. Moi-même, je devenais émotive. Je ne voulais pas qu'elle le voie non plus. C'était beau. Je n'ai pas d'autres mots pour le dire, mais je n'arrêtais pas de me dire, c'est fou, les gens me parlent tellement d'intensité, d'accouchement,

  • Speaker #2

    c'est intense,

  • Speaker #0

    intense. Mais sur le moment, je n'arrêtais pas de me dire, mais c'est calme. C'est tellement calme. Il y avait une espèce de symbiose, c'était beau, c'était calme, c'était vraiment spécial. Deux autres petites anecdotes, mais Marie, à un moment donné, elle me dit, Ah, mais... moins fort. Et là, je lui baisse la musique. Elle me dit encore. Je lui baisse la musique. Elle me dit encore. Je lui dis, mais Marie, après, je la filme. Je la questionne, vous la filmez. Non, non, non, non. Je veux de la musique. Je veux de la musique. Tu sais, la musique était au moins fort, mais tellement pas fort. que le lendemain, je pense à 3h de l'après-midi, j'ai dit, voyons, c'est quoi ce bruit-là ? C'était la musique qui avait joué pendant 24 heures de temps. C'était un peu de bon sens. J'ai tellement trouvé ça drôle. Elle voulait ça, cette musique-là.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je l'entendais, par exemple. Mais je voulais pas la fermer.

  • Speaker #0

    C'est sûr que non ! C'était drôle. J'ai trouvé ça tellement spécial d'être sur le côté. On était vraiment ensemble, en symbiose. En même temps, je voyais ça et je me disais, c'est tellement drôle. C'est pas drôle, c'est vraiment pas drôle. C'était comme d'un côté, c'était tellement dur de la voir comme ça. Mais de l'autre côté, c'était cocasse. Il y a un autre moment donné, j'étais quand même assez contente, mais l'infirmière est arrivée avec une voix. Elle nous a dit, les filles... j'ai des odeurs qui pourraient peut-être vous aider.

  • Speaker #1

    Des huiles essentielles.

  • Speaker #0

    Des huiles essentielles, c'est ça. Puis on dirait qu'on ne s'attendait pas à ça, tu sais, en milieu hospitalier. Puis Marie, elle déteste les odeurs. C'est vraiment quelqu'un, elle a le nez fin. Puis dès qu'il y a une odeur qui ne fonctionne pas pour elle, elle ne veut rien savoir. Elle a vraiment un nez sensible. Puis là, je dis à l'infirmière, Ah, je pense que tu peux enlever tes huiles. Elle dit non, mais souvent ça l'aide, tout ça. Puis là, elle a fait sentir toutes les huiles à Marie. Puis là, Marie, tu sais, elle dit, Oh ! Non, pas du tout. Ah, non. Puis là, elle était comme tannée, tu sais, de dire qu'elle n'aimait pas les odeurs. Fait que là, elle a accepté une odeur.

  • Speaker #1

    Elle était moins pire, celle-là.

  • Speaker #0

    Oui, OK, je vais prendre l'odeur. Fait que là, elle prend sa petite odeur. Puis là, tu sais, elle lui met, je ne sais pas c'était quoi, une petite poche, quelque chose. Puis elle met ça, tu sais, en dessous de son lit, tu sais.

  • Speaker #1

    Son oreiller, oui.

  • Speaker #0

    Son oreiller, tu sais, où elle prenait ses contractions sur le côté. Puis après quelques minutes, elle me dit, arrête, va. Je dis oui. J'avais aucune idée de quoi il me parlait. Je me disais, écoute, tu me parles. Elle a une poche. Je me suis dit, la poche ? Je pensais qu'elle me parlait de la poche de bébé. Je me suis dit, je ne comprends pas. Elle a dit, il y en a deux ! Elle voit celle-ci ! Ça a duré deux heures, cette période-là. Quand tu étais rendue à 10, Marie a dit, je sens que ça pousse. Elle a eu une évaluation. Elle était à 10. Ils nous ont dit, dans notre grande surprise, l'infirmière nous a dit, écoute Marie, il y a... t'es à 10, donc si tu veux pousser, on va pousser, tu vas pousser, puis ça va être maintenant. Mais elle dit, moi, je t'encourage le plus possible à attendre. Elle dit, on veut que ton bébé descende, on veut que tu aies le moins longtemps à pousser. Elle dit, c'est pour toi, mais si tu sens que tu veux pousser, on va pousser. Mais moi, je t'encourage à attendre.

  • Speaker #1

    Fait qu'on l'a fait. On l'a fait pendant un moment. À un moment donné, je les ai rappelés parce que ça poussait trop.

  • Speaker #2

    Ça poussait trop.

  • Speaker #1

    Ils m'ont dit de rappeler quand ça poussait, même entre les contractions. Pour moi, ça n'a pas été si long le moment, entre les deux évaluations, mais je n'avais plus trop la notion du temps à ce moment-là. On a rappelé quand ça poussait, même entre les contractions. La médecin est arrivée là, comme une minute plus tard. J'ai poussé, et j'ai poussé pendant 18 minutes. Ça a été quand même court, la poussée en tant que telle. Il y a eu des pratiques et elle m'a fait pratiquer, mais le moment où on s'est dit ok, on y va c'était 18 minutes. En écoutant les podcasts, c'était comme le plus beau moment. Moi, j'avais hâte de voir le bébé, mais j'étais comme, il faut que ça termine. Je ne peux pas dire que c'est le plus beau moment de mon accouchement. C'était plus que j'étais épuisée à ce moment-là. Puis j'avais envie que ça se termine. À un moment donné, je pense qu'il me disait que ça se passait bien, qu'il voyait la tête. Fait que là, je me suis demandé s'il était sorti. Puis là, ils ont dit parce qu'il n'était pas sorti.

  • Speaker #0

    Tout le monde m'encourageait. J'ai dit, c'est beau, ma Catherine, bravo. Puis là, on voit la tête. Non,

  • Speaker #2

    non, non.

  • Speaker #0

    Continue à pousser, mais tu fais bien ça.

  • Speaker #1

    C'était drôle. Bien, c'était drôle. Je ne sais pas pourquoi je trouvais ça drôle. Mais bref, la poussée d'après, quand j'ai demandé, c'est ça, si la tête était sortie, puis finalement, non, la poussée d'après est sortie.

  • Speaker #0

    Puis Marie était tellement concentrée, elle poussait, elle poussait, elle poussait, puis la tête est sortie, puis ça a continué de pousser, puis le corps est sorti. Puis la médecin, elle a dit à Marie, Marie-Catherine, viens prendre ton bébé, viens prendre ton bébé. Puis Marie était là. tellement concentrée, elle poussait, elle poussait, puis là, les gens, ils criaient, Marie, prends ton bébé ! Prends ton bébé ! Elle était ailleurs, pas du tout, elle était dans sa tête. Elle la poussait, elle était en mission, elle n'entendait rien de ça. Les gens, vraiment, ça criait, prends ton bébé ! Prends ton bébé ! J'étais assez épiée, puis là, j'ai pris sa main, j'ai mis sa main sur le bébé, j'ai dit, prends ton bébé ! Elle a pris son bébé, puis la médecine était quand même passionnante, elle a pris son bébé. puis elle a sorti, puis elle a eu sur elle.

  • Speaker #1

    Puis c'était le fun parce que l'autre médecin qui était de garde est resté pendant l'accouchement. Elle a pris un autre téléphone puis elle a filmé. Ça fait que ça me fait un souvenir aussi.

  • Speaker #0

    Donc, on trouvait ça, c'était quand même assez spécial, tu sais, qui a ça ? Deux médecins dans la pièce, puis voulez-vous que je filme ? Voulez-vous que je des photos ? C'était merveilleux.

  • Speaker #1

    Oui, on a des photos.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est vraiment... Tu sais qu'il y a des hôpitaux sur l'île de Montréal où ils nous interdisent de filmer.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Donc, vous avez vraiment été chanceuse, vraiment. Puis là, quand votre bébé arrive sur ton ventre, c'est quoi votre réaction ? Est-ce que vous êtes tellement épuisée que vous n'êtes pas vraiment disponible pour l'accueil ? Est-ce que vous êtes super émotive ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Bien, émotive, oui. C'était comme le plus beau moment de l'accouchement, je pense. Puis on dirait que... pas que j'avais oublié tout, mais ça a été vraiment un moment magique. Puis un beau moment des trois ensemble, en fait.

  • Speaker #0

    Un coup de foudre aussi pour les deux. Vraiment, instantanément. C'était spécial. Si Marie a eu un peau à peau pendant deux heures.

  • Speaker #1

    Oui. Ils ont eu un petit peu de difficulté à sortir mon placenta. Il y a eu comme une heure là-dedans où la médecin était là. Ils essayaient de faire différentes choses. J'ai eu des massages pour essayer d'aider. À la fin, ils ont appelé l'infirmière experte masseuse. Elle massait plus fermement. Ça faisait mal un peu, mais bon. Ils m'ont mis aussi de l'ocytocine parce qu'il fallait que ça sorte. Puis là, j'ai commencé à avoir des contractions aussi. Fait que la première heure, j'étais comme contente d'avoir mon bébé. Puis j'essayais de me focusser là-dessus, mais j'avais comme hâte qu'on arrête de me toucher. Parce que c'était beaucoup de gens encore qui étaient autour de moi à essayer de régler le problème. Puis finalement, je pense que ça a pris une heure. Il commençait à être inquiet quand il est sorti. Mais finalement, il est sorti. Fait que ça a été correct. Dans la deuxième heure, j'ai allaité. Ça a été un super beau moment.

  • Speaker #2

    Est-ce que toi, tu as des souvenirs de tous les mots d'amour que ta blonde te donnait pendant l'accouchement ? Est-ce que c'est quelque chose qui est resté à l'intérieur de toi ?

  • Speaker #1

    Pour vrai, ma femme a été un support extrême. Je ne pense pas que j'aurais pu le vivre de cette façon-là si ce n'était pas d'elle. Elle écoute, elle est au-devant aussi. Elle était aussi très douce, mais en même temps un peu ferme quand j'en avais besoin. C'était parfait et extraordinaire. Je pense qu'elle cherchait un peu avant comment je vais pouvoir être utile. Puis, elle lui a beaucoup parlé. Elle a pris le rôle vraiment, vraiment, vraiment à cœur. Moi, je l'ai adoré. C'était vraiment super. vraiment, chapeau.

  • Speaker #2

    J'entends dans ton récit que ça n'a pas été toujours facile, Marie-Catherine, qu'il y a eu des moments qui ont été plus difficiles pour toi. Est-ce qu'en rétrospective, tu es contente d'avoir vécu cette expérience-là de façon naturelle, où tu te dis, ah, c'est à refaire, peut-être que je prendrais une péridurale ? C'est quoi ta position maintenant ?

  • Speaker #1

    Non, je suis contente de l'avoir vécu de façon naturelle. C'est mon souhait. Puis je pense qu'une partie de moi, tout au long, qui me dit je ne sais plus si ça va être moi qui va faire ça finalement Même si c'était le souhait que j'avais, on dirait que je ne suis pas quelqu'un qui tolère particulièrement bien la douleur. Je n'avais pas un doute, mais je me disais peut-être que je vais le faire. Mais j'avais quand même un sentiment que ça se pouvait que je décide d'apprendre. Puis je m'étais aussi dit que je... c'était correct. Je ne voulais pas vivre de regrets si jamais ça ne se passait pas comme j'avais souhaité. Ce n'était pas pour moi un échec de prendre l'apéritif oral, pas du tout. C'était plus un souhait si c'était possible. Ultimement, après coup, je suis quand même fière de comment ça s'est passé. Moi, j'ai eu un sentiment de fierté. Ce n'était pas mon rêve. Ce n'était pas quelque chose que je pensais depuis longtemps, de dire je vais faire un accouchement de façon naturelle. Ce n'était pas un objectif de vivre. Ce n'était pas comme ça. C'était plus comme en faisant mes recherches, j'ai fait je pense que ça serait le mieux si c'est possible. J'étais fière. Oui.

  • Speaker #2

    Marianne, tantôt tu nous disais, il y a des moments donnés où ça a été beaucoup d'émotion pour toi de voir ton amoureuse naviguer à travers ces étapes-là. Est-ce qu'avec le recul, tu es capable d'identifier ce qui s'est passé ? Est-ce que c'était de l'impuissance ? Est-ce que c'était de l'amour que tu ressentais par rapport au fait qu'elle est en train de traverser quelque chose de difficile ? Est-ce que tu sais ce qui se passait à l'intérieur de toi ?

  • Speaker #0

    Je pense. Peut-être plus de l'amour. L'impuissance, on me parle peut-être moins parce que Marie l'a dit, j'ai pris à cœur mon rôle de chargée de projet. C'est quelque chose que j'ai vraiment aimé dans l'expérience de Paléo, qu'il a vraiment parlé. Les deux, on a toujours voulu porter, Marie et moi. Donc, c'est sûr que moi, j'ai toujours imaginé qu'un jour, quand on allait avoir un bébé, j'allais donner naissance au bébé. Puis avec tout notre processus, tout a été mis en face sur avoir un bébé, avoir accès à avoir un bébé, tomber enceinte. Finalement, Marie était enceinte, puis c'était le plus grand honneur du monde. Puis là, quand on a commencé à se tourner à ce moment-là vers l'accouchement, on dirait que je ne savais pas c'était quoi mon rôle. Je me disais, je ne sais pas, je sais c'est quoi. Puis c'est ça, on dirait que j'étais un peu dans l'inconnu. Là, on a commencé les cours prénataux à Paléo. C'est une des premières choses que tu nous as dit, je pense, dans le premier cours, c'est l'importance du partenaire. C'est whoever is le partenaire On l'a dit, mais c'est un petit chargé de projet, puis l'importance de cette personne-là. C'est un petit… qu'on ait tous les outils, qu'on soit prêt à accompagner la personne qu'on aime qui donne naissance. Moi, ça m'a tellement parlé. J'écoutais tout le matériel que tu nous as partagé, toutes les vidéos de partenaires, je les ai réécoutées. Le mois avant, je voulais être prête, j'écoutais tous les podcasts, je prenais des notes, j'étais un peu folle, je voulais être prête. Je ne me sentais pas, à ce moment-là, impuissante. C'est un peu là que je m'en vais, c'est vrai que je sentais que les deux, on avait les outils, je sentais que j'avais tout à ma disposition pour l'aider. J'ai vraiment, vraiment senti que je lui ai apporté le support qu'elle avait besoin dans ce moment-là. Autant que Marie, je suis excessivement fière d'elle pour la façon dont elle a donné naissance. Comme elle l'a dit, elle a eu un grand sentiment de fierté. Donc non, ce n'était pas l'impuissance. Je pense que c'était vraiment plus de voir la personne que j'aime le plus au monde qui passe à travers ça. Tu ne peux pas lui dire. Est-ce que ça finit dans une heure ou il n'en reste pas long ? Tu ne le sais pas. Tu ne sais pas si ça va s'améliorer, si ça va s'envérir. Tu veux l'encourager, mais c'est vraiment particulier à vivre. C'est la chance qu'on a. On se dit qu'on a cette chance-là. On va vivre les deux rôles. C'est quelque chose de voir la personne qui t'aime le plus au monde dans un moment comme ça et d'essayer de l'accompagner là-dedans. J'ai trouvé ça beaucoup.

  • Speaker #2

    Et justement, tu le dis bien, c'est rare que tu accompagnes ta conjointe en disant un jour je serai à sa place. Est-ce qu'il y a des parties du travail où tu t'es sentie confrontée en disant ouf, un jour ça sera moi qui sera là ? Ou c'est pas quelque chose qui t'est passé par la tête ?

  • Speaker #0

    Oui et non. C'est sûr que quand on suivait les cours, Renato, avec des poches, je me demandais, tu sais, moi je vais être enceinte, comment je vais me sentir ? Rapidement, je me suis dit non, oublie ces questions-là, ces questions-là seront plus tard. En ce moment, ma seule préoccupation à avoir, c'est pour Marie. D'avoir le rôle que j'ai en ce moment et d'être là pour elle. Puis pendant l'accouchement, je ne pensais pas à ça. C'est juste que toute mon attention était vers elle et vers le bébé. Il n'y avait rien, rien, rien, rien, rien par rapport à moi et comment j'allais le vivre. J'aimerais encore dire que par après... Je pense quand même que moi, j'ai des images, que d'autres gens n'ont pas d'images.

  • Speaker #1

    Même moi, je n'ai pas toutes les images.

  • Speaker #0

    Il y a quand même quelques jours après, je me disais, Ah, OK, oui, c'est beaucoup. C'est beaucoup pour ton corps. C'est impressionnant ce que ton corps peut faire, ce qu'on demande à ton corps de faire. C'est très impressionnant à voir. Il y a quelque chose que j'ai vraiment apprécié, c'est qu'à l'hôpital, on s'est senti tellement... Les gens n'arrêtaient pas de nous dire, Ah, c'est tellement... beau ce qu'il fait. Ah, c'est tellement beau. Ah, mon Dieu. Ah, c'est tellement spécial. Puis, on s'est dit, après, après, on ne sait pas si il disait ça à tout le monde, peut-être qu'il disait ça à tout le monde, mais il y avait vraiment quelque chose de... C'était tellement beau. Puis, on ne sait jamais, nous, étant deux femmes, est-ce qu'on va... On ne sait pas un peu. On ne sait jamais. En général, les gens, c'est super positif. Mais tout le monde a été tellement merveilleux puis tellement valorisant. On a trouvé ça... On parle beaucoup de ça, ces temps-ci, à quel point que... Dans la maternité, puis d'avoir un bébé, à quel point c'est important de valoriser les gens qui passent à travers ça. C'est une grosse étape, la naissance, l'arrivée d'un bébé. On a commencé l'arrivée de notre bébé tellement positivement que ça a juste été merveilleux pour la suite.

  • Speaker #1

    Oui, puis on est vraiment bien tombés. C'était parfait de A à Z. On s'est sentis super bien accompagnés, et impliqués aussi. Ils ne nous ont pas laissés à nous-mêmes. C'était là qu'on avait besoin, mais respectueux de ce qu'on pouvait faire. Ça a été vraiment bien à ce niveau-là. On est vraiment chanceuse.

  • Speaker #0

    Puis la dernière chose, on tenait à se dire à nous mais écoute, on a aimé ça ! On a tellement aimé ça l'expérience de Paléo ! Je dis l'expérience là ! C'est ça. On a tellement aimé ça. Mon Dieu, ma reine trouvait presque folle. J'écoutais tes vidéos et les podcasts. C'était tellement agréable de commencer ça et de se sentir informée, outillée. J'ai vraiment aimé ça. Un autre point aussi, parce que je pense que tu le fais, on l'entend dans les podcasts que j'écoute. J'ai toujours des beaux positifs. J'aimerais dire aussi qu'on a particulièrement aimé parce qu'on en a parlé souvent. On t'a trouvé tellement inclusive. On a adoré ça. On dirait qu'on s'habitue. Tu sais, souvent, les gens, ils font référence à la maman, le papa, puis ça ne me dérange pas. On dirait que des fois, les gens m'appellent le papa. On dirait que je suis habituée, puis comme, tu sais, comme ça, c'est la norme, puis ce n'est pas comme ça pour tout le monde. Mais moi, ça ne me dérange pas particulièrement. On dirait que c'est correct. Mais ça a tellement fait du bien d'être dans cette expérience-là. Puis tu sais, tu parlais de l'importance du partenaire, puis ton choix des mots. Tu parlais aussi des parents solos, puis l'importance d'autres partenaires, que tu sais, ça soit une grand-maman, une douleur, tu sais. Je l'ai vraiment apprécié. c'était agréable dans ce processus-là de sentir cette inclusion-là. Ça a vraiment fait du bien. Oui, merci.

  • Speaker #2

    Ça m'a vraiment fait plaisir, vraiment. Ça me touche en plus que vous me disiez ça. C'est vraiment merci, merci, merci. En terminant, il y a vraiment quelque chose qui m'intrigue. Un peu plus tôt dans notre rencontre, vous avez mentionné le fait que vous vous connaissiez depuis que vous avez fait votre maternelle ensemble. Alors là, je suis vraiment intriguée. Est-ce que vous avez commencé à sortir ensemble en deuxième année ?

  • Speaker #1

    Non, c'est qu'on est allés à la même école primaire et secondaire. Pas au même cégep, mais à la même université. Puis en fait, primaire, secondaire, on avait des amis communs, mais on n'était pas particulièrement amis. C'est dans un concours de circonstances, finalement, on s'est ramassés ensemble en colocation à l'université. C'est à la fin de l'université que ça a débuté, mais c'est qu'on se connaissait depuis vraiment longtemps.

  • Speaker #0

    Puis par surprise pour nous-mêmes, c'était... C'était drôle.

  • Speaker #2

    Quand vous vous êtes retrouvés à l'université, est-ce que vous avez réalisé à ce moment-là que vous vous connaissiez déjà ou ça a été long avant que vous fassiez la découverte ?

  • Speaker #0

    On était reliés de par notre groupe d'amis qu'en allant à l'université, il y a une de nos amies qui, on était supposé y aller à trois, on était les deux bien amies avec une autre de nos amies. Puis finalement, elle a décidé de ne pas venir. Elle est allée à une autre université, donc on était les deux, avec une autre finalement amie qui est venue. Oui, oui, on était bien, on se connaissait bien quand même. C'est juste qu'on dirait que ça ne l'avait pas cliqué. Pis finalement, l'université a commencé pis c'était comme vraiment ok, j'ai dit jour 1 pis on habitait ensemble, c'était assez drôle. Mais on a passé nos trois années d'université comme des amis, vraiment comme des amis pis c'est à la fin de l'université que Ah ! Eh ben, petite surprise !

  • Speaker #2

    Ouais pis c'est laquelle des deux qui a fait au début comme attente là ? C'est plus que de l'amitié notre affaire, y en a-tu une des deux qui a compris avant l'autre ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça a été mutuel.

  • Speaker #0

    Moi j'ai envie de dire peut-être quelques mots. shooter de vodka pis de tequila qui ont... Oui. C'est ça, qui ont vu ça avant nous pis là... C'est ça. On est comme prise là-dedans dans le passé. C'est ça, oui, bien.

  • Speaker #2

    Vous savez que ça, c'est une histoire que vos enfants vont avoir plaisir à écouter et à réécouter, vous savez ça ? Préparez-vous à la raconter souvent. Je vous remercie vraiment beaucoup toutes les deux d'avoir pris le temps de venir nous raconter votre histoire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Annie, ça va être plaisir. Oui, merci.

  • Speaker #2

    Alors, il faut que je te dise que cet épisode est un de ceux pendant lesquels j'ai le plus ri pendant l'enregistrement. Là, tu vas me dire, Annie, on ne t'entendait pas rire tant que ça, non, parce que je m'empêche de rire quand on enregistre, parce que je ne veux pas, évidemment, que les propos de mes invités soient camouflés par mon rire. Mais écoute, des fois, j'étais tellement morte de rire. J'espère que toi aussi, ça t'a donné cet effet-là. Et d'ailleurs, c'est drôle, je ne sais pas si c'est une coïncidence, des fois on dit qui s'assemble se ressemble. Mais en fait, dans l'épisode Marianne et Marie-Catherine t'ont parlé de leurs amis Virginie et Gabriel. C'était eux en fait qui les avaient référés vers moi pour se préparer à l'accouchement avec la méthode au paléo. Et en fait, l'épisode de Virginie et Gabriel est aussi un épisode dans lequel j'ai beaucoup ri. Je t'invite, si ce n'est pas déjà fait, à aller l'écouter. C'est l'épisode numéro 20 qui se nomme Attention, prépare-toi Tu vas avoir l'impression que quelqu'un te coupe un bras. Et n'aie pas peur, en l'enl'écouter, parce que c'est vraiment un épisode excellent dans lequel Virginie attend et attend et attend jusqu'à la fin de son travail d'avoir cette fameuse impression. que quelqu'un lui coupe le bras, impression qui, finalement, tu l'auras compris, n'est jamais venue. Et effectivement, lorsqu'elle a rompu ses membranes, c'est un moment vraiment cocasse quand il nous raconte ça. Sincèrement, si tu n'as pas encore écouté l'épisode numéro 20, je te le conseille vraiment, c'est excellent. Je ne sais pas pour toi, mais moi, j'ai trouvé ça très drôle d'entendre Marianne qui imitait Marie-Catherine lorsqu'elle parlait pendant ses contractions. Et là, je dois te dire que cette imitation-là était excellente. Et là, tu vas me dire, mais Annie, tu n'étais pas là. Comment peux-tu le savoir ? En fait, c'est extrêmement caractéristique des femmes qui sont en travail et qui sont vraiment remplies de belles hormones complices de l'accouchement. J'ai entendu des centaines de femmes parler dans ce pattern-là. Donc, si pendant l'accouchement, tu t'entends parler comme ça, parce que souvent, les femmes me disent... Écoute, je m'entendais, mais je ne pouvais pas faire autrement. Donc, si tu t'entends avoir ce type de paroles-là, de langage, de prononciation, de rythme, de ton et compagnie, réjouis-toi, ça veut dire que tu es vraiment complètement pété dans tes hormones et on va se le dire, c'est exactement ce qu'on veut pour que pour toi et pour ton bébé, ce soit le plus facile possible. J'ai beaucoup aimé aussi que Marie-Catherine nous raconte avec plein de transparence que la poussée pour elle, ça n'a pas été le moment merveilleux auquel elle s'attendait. C'est vrai qu'on entend souvent des femmes dire Ah mon Dieu, moi la poussée, j'ai tellement aimé ça Bien écoute, moi non plus, la poussée, franchement, c'est pas mon moment préféré dans mes accouchements. Je trouve ça même à la limite pas mal plus challengeant que pendant les contractions où on doit se laisser aller. Donc, tout ça pour dire qu'il n'y a pas un seul moment pendant un accouchement qui est nécessairement plus facile ou plus transcendant pour toutes les femmes de l'univers. C'est vraiment en te plongeant dans l'expérience que tu vas découvrir pour toi quelles sont les étapes du travail et l'accouchement que tu aimes davantage, quelles sont celles que non, ce n'est pas trop ton truc à toi. Et ça, c'est vraiment différent d'une femme à l'autre. Je t'invite à rester le plus petit. plus possible dans l'ouverture, ne pas te faire d'attente. Et comme on se l'est souvent dit dans les épisodes précédents, ceci ne veut pas dire qu'on ne se prépare pas. Non, on se prépare, on met toutes les choses en place et une fois que ça c'est fait, on lâche prise et on réduit au maximum nos attentes. Et d'ailleurs, en parlant de préparation, tu as entendu à quel point Marianne était prête à accompagner son amoureuse dans l'aventure, je te rappelle que le, la partenaire, la doula, les médecins, les infirmières, les sages-femmes ont une capacité de faciliter le travail et l'accouchement, au contraire de nous mettre des bâtons dans les roues, soyons clairs. C'est incroyable la différence que l'on peut faire. Alors, peut-être que tu as souvent entendu des femmes qui ont dit, bien, on n'a pas besoin de personne pour donner naissance. C'est vrai. On n'a pas besoin de personne pour donner naissance, mais c'est vraiment facile de nuire à un travail, comme ça peut être facile d'accompagner de façon à bonifier la bulle hormonale. Si vous donnez naissance en plus, par exemple dans un milieu hospitalier ou dans un milieu où vous ne savez pas exactement avec qui vous allez être jumelé, c'est encore plus important. Donc, je vous encourage vraiment à vous préparer en équipe. Chacun son rôle pendant l'accouchement, c'est vraiment ça qui facilite le processus. Et je te rappelle qu'on facilite le processus pour la mère, mais également pour le bébé. Et d'ailleurs, en parlant de bébé, si tu as envie de t'inscrire à l'atelier gratuit Les superpouvoirs de ton bébé, dans lequel on parle de toutes les clés importantes pour le quatrième trimestre, Sous-titrage Société Radio-Canada plate, de réflexes archaïques et évidemment de motricité libre. Et si ton bébé est toujours dans ton ventre et que tu as envie d'en apprendre davantage sur le partage des rôles, sur les meilleures astuces qui transforment une naissance en naissance facilité, je t'invite à me rejoindre dans la formation Les 11 clés pour une naissance facilité C'est une préparation qui est actuellement disponible en mode gratuit. Merci. Pour y avoir accès dès maintenant, tu peux simplement aller t'y inscrire avec le lien que tu trouveras dans la description de l'épisode. Tu auras accès à la formation aussitôt que ton inscription sera faite. Dans le prochain épisode, nous aurons la chance de recevoir Clélie qui vient nous raconter ses deux expériences d'enfantement. Deux expériences complètement différentes, ce qui fait la richesse de son temps. Partage ! Je te souhaite une magnifique journée et j'ai déjà hâte de te retrouver dans le prochain épisode.

Description

Dans cet épisode, tu découvriras l'histoire de Marie-Catherine et Marianne qui sont devenues mamans tout récemment. 


Enregistrer cet épisode a été toute une épopée. C'était soir de tempête, d'ailleurs tu entendras peut-être le sifflement du vent en bruit de fond de temps en temps. 

La tempête nous a aussi donné quelques défis au niveau de la qualité du son. J'ai carrément perdu une partie de la piste audio de Marianne que finalement on a réussi à récupérer in extremis. 


Marie-Catherine a donné naissance dans toute sa puissance merveilleusement accompagnée de son amoureuse Marianne. Une naissance 100% respectée, en milieu hospitalier.


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Au plaisir de t’accompagner,


Annie Bhérer

Ta Doula Ostéo


SUJETS ABORDÉS

Acupuncture

Bain

Ballon

Compresses

Création de l’ambiance dans la chambre

Dattes

Escaliers

Fraîcheur (débarbouillettes d’eau froide)

Lumières tamisées

Marcher

Musique

Points de pression

Positions et stations


INTERVENTIONS PENDANT L'ACCOUCHEMENT

100% Physiologique

Stripping (décollement des membranes)


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Lumières tamisées

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Musique

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Positions et stations


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans cet épisode, tu découvriras l'histoire de Marie-Catherine et Marianne qui sont devenues mamans tout récemment. Enregistrer cet épisode a été toute une épopée. C'était soir de tempête, d'ailleurs tu entendras peut-être le sifflement du vent en bruit de fond de temps en temps. La tempête nous a aussi donné quelques défis au niveau de la qualité du son. J'ai carrément perdu une partie de la piste audio de Marianne que finalement on a réussi à récupérer in extremis. Marie-Catherine a donné naissance dans toute sa puissance, merveilleusement accompagnée de son amoureuse Marianne. Une naissance 100% respectée en milieu hospitalier.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le podcast de Annie Bérère. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour, elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leur désir. Voici. Tadoula Osteo, Annie Perrette. Mère Veilleux,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment envie d'entendre votre expérience d'accouchement parce que vous avez vécu une expérience tissée serrée. Est-ce qu'on peut dire ça comme ça ?

  • Speaker #2

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Oui, une expérience vraiment en symbiose tous les trois. Et racontez-moi, premièrement, comment vous vous sentiez à l'idée de vivre toute cette expérience-là ? Est-ce que vous autres, ça faisait longtemps que vous aviez un désir de bébé dans votre vie ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    en fait, depuis qu'on est ensemble, qu'on sait qu'on veut des enfants ensemble. La question, c'était plus quand. Puis on a attendu d'être, je pense, bien… dans nos travails respectifs, puis que ça soit peut-être un peu plus placé, puis rapidement, on s'est lancé dans le projet.

  • Speaker #0

    Vous entendez évidemment qu'on parle avec deux mamans. Je pense que même si vous n'avez pas nécessairement le visuel, vous avez bien compris ça déjà. Ça a toujours piqué un peu ma curiosité. Quand on est un couple de femmes, comment est-ce qu'on fait pour déterminer, comment on négocie le fait que ce soit l'une ou ce soit l'autre qui va porter le bébé ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question, Annie. Ça varie de couple en couple. Je pense qu'il y a certains couples de femmes, des fois, on entend qu'il va y avoir une femme dans le couple qui n'a pas le désir de porter. Donc déjà, pour ces couples-là, ça règle la question. Pour Marie et moi, par contre, ce n'était pas le cas du tout. Donc les deux, on avait le désir de porter, de donner naissance, de vivre cette expérience-là. Ce qu'on sait, c'est qu'on aimerait avoir plusieurs enfants. Après ça, combien ? On ne le sait pas encore.

  • Speaker #2

    Ça aussi, c'est des négociations.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais on savait qu'on voulait avoir au moins deux enfants. Donc pour nous, c'était plus une question de se dire qui y va en premier. Pour nous, en fait, ça s'est fait assez naturellement. Une des raisons pour lesquelles on a penché que Marc-Catherine le porte en premier, c'est le fait que Marie était un petit peu plus placée au travail. Donc, elle était dans la même entreprise, ça faisait déjà cinq ans. Elle était déjà très, très à l'aise avec son poste, ses collègues. Tandis que moi, j'étais bien dans mon poste, mais je venais de changer d'entreprise. J'avais envie d'évoluer là-dedans et de me sentir un petit peu mieux, disons, au travail. C'est vraiment juste ça qui a fait que pour nous, on a dit parfait, ça fonctionne bien pour Marie en ce moment. Puis un jour, ce sera moi, ce sera mon tour.

  • Speaker #0

    Et quand on arrive… Quand on arrive pour faire un bébé, quand on est un couple de femmes, on doit évidemment aller en processus de fertilité. Est-ce que ça a été une trajectoire qui a été lourde ? Parce que souvent, mes amis qui ont fait cette démarche-là m'ont souvent dit c'est tannant parce que là, quand on arrive en clinique de fertilité, on nous traite comme si on était un couple hétéro. Puis là, il faut comme attendre comme si on était infertile, alors que allô, c'est pas qu'on est infertile, c'est qu'on est deux femmes Est-ce que ça a été un processus qui a été compliqué ?

  • Speaker #1

    Il y a quand même plusieurs façons d'avoir accès à une famille pour des couples de même sexe. S'il y a des gens qui écoutent, qui sont intéressés, c'est une des ressources à laquelle on a eu le plus accès, où on a regardé le contenu et tout ça. C'est la coalition des familles LGTQ+. Ils donnent quand même beaucoup d'informations. Ils donnent des séances d'informations, puis des groupes de discussion, puis tout ça. Fait que je pense que c'est une bonne place à partir. Ce qu'on a réalisé, en fait, c'est qu'il y a quand même quelques options, surtout quand on parle de deux femmes comme nous, Le processus par lequel on a décidé de passer, c'est un processus de PMA,

  • Speaker #2

    donc procréation médicale.

  • Speaker #1

    Merci, Marie-Catherine. Ça a été un processus qui, en effet, comme tu dis, Annie, on porte ses étapes. Est-ce que tu vas au privé ? Est-ce que tu vas au public ? Nous, on a commencé nos démarches, ça a été quand même rapide pour nous. On a été quand même assez chanceuses. On a commencé nos démarches il y a deux ans. Donc, ça a pris un an en clinique de fertilité. Des fois, on entend que ça peut être encore plus long pour certains couples. Donc, nous, on a quand même été chanceuses. On est sur la liste d'attente de certaines listes au public dans certains hôpitaux, puis on attend encore un appel. Fait que nous, on a décidé d'aller au privé. Donc, on avait une clinique, on avait une panoplie de tests à passer. Puis là, je dis Oh, mais c'est absolument pas moi. C'est Marie-Catherine qui a passé à travers tous ces tests-là. C'est quelque chose. Puis tu sais, les couples qui sont hétérosexuels, qui passent par des cliniques de fertilité le savent aussi. Mais tu sais, il y a comme 10, 15 tests à passer. Puis là, il faut que le jour 1 de ton cycle, bien là, tu leur écris. Puis là, tu as deux jours pour pouvoir passer ton test. Puis... Nous, ce n'est pas une situation qu'on est infertile, c'est notre façon de créer une famille. C'est sûr que ça vient avec l'attente, mais ça fait aussi que nous, on le savait, donc on l'a parti d'avance. Puis c'est comme ça qu'on s'aligne également avec moi, qui va être la deuxième porteuse. On se dit, on partira les tests plus tôt que quand on va être vraiment prête. Puis quand on sera prête, on aura au moins fait les tests.

  • Speaker #2

    Oui, le timing. J'ai eu un test qui a été plus long, puis j'ai dû aller faire un autre test à l'hôpital. Ça a fait que ça a rallongé un petit peu le délai, mais le délai que ça a pris, c'est quand on a commencé les essais, je me sentais prête à commencer les essais, mais je ne me sentais pas en attente depuis trois ans. C'est un couple hétérosexuel qui a des problèmes de fertilité, bien, il n'arrive pas à la clinique dans le même mindset que nous non plus, parce que nous, on arrive, puis on est excité de notre projet, c'est positif. Même s'il y a un délai, on s'y attend, mais quand ça fait des années que tu essaies, c'est le pire. Nous, ce n'est pas non plus le même contexte, mais c'est sûr que c'est un peu spécial de passer tous les tests pour savoir si je suis fertile ou pas. C'est quand même un peu stressant parce que tu ne te poses pas la question normalement. Comme j'ai dit tantôt, il y avait un des tests que pendant qu'ils l'ont fait, ils n'étaient pas capables de voir ce qu'ils voulaient voir. Puis ça a fait que c'était soit qu'il y avait une problématique, soit que le test avait mal fonctionné. J'ai quand même eu un moment où je me suis dit Est-ce qu'il y a une problématique ? Finalement, non. Ça a pris trois mois avant d'avoir...

  • Speaker #1

    Trois, quatre mois de plus.

  • Speaker #2

    De plus, c'est ça. Ça fait qu'il y a eu ça. Sinon, ça a été un processus qui était assez positif. C'est demandant, puis il y a beaucoup de tests, mais j'imagine que c'est aussi pour bien l'adapter. Si j'avais eu un problème de fertilité, il m'aurait conseillé d'aller in vitro, direct, pour ne pas faire six essais avant en insémination. Puis, à noter sur la clinique privée que c'est quand même couvert par la RAMQ, il y a six essais pour l'insémination qui est couvert. Après, puis... un essai, il me trouve que tu ailles au public ou au privé. Après ça, c'est que certains tests, si tu veux les faire au privé, tu peux. La majorité, en fait, est couverte par la FemQ.

  • Speaker #0

    Merveilleux. Et pour vous autres, combien d'assimilations ont été nécessaires pour que bébé arrive ?

  • Speaker #1

    Deux. On a été vraiment chanceuses. Wow. On entend des fois des histoires un peu d'horreur, d'attente, d'anticipation, de questionnement, puis pour nous, deux essais. Ça a été vraiment merveilleux. Le jour de la Saint-Valentin, c'est le 14 février, je partais en voyage d'affaires, puis le matin, à 5 heures du matin, Marie s'est levée, on a fait le test et on a appris. C'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Et là, est-ce que vous avez prévu le coup ? Est-ce que vous avez choisi un donneur qui va être le même pour tous vos enfants ?

  • Speaker #2

    C'est possible. Par contre, quand on a fait mon incination, il y avait quand même une pénurie de sperme. Il n'y avait pas énormément de choix, du moins, qui correspondaient à nos critères.

  • Speaker #1

    Oui, puis c'est pas drôle, mais on a trouvé ça un petit peu cocasse. On était en plein milieu de la pandémie, puis la médecine, puis la théâtre, puis tout s'annonce que les ruptures de stocks touchent même les donneurs. Puis les pièges de sperme, on se disait, mais voyons, ça n'a pas de bon sens.

  • Speaker #2

    Mais finalement, on est bien tombés, on est contentes, mais il restera à voir si ça va être possible.

  • Speaker #1

    C'est notre souhait, mais on le sait pas.

  • Speaker #0

    Et là, allons-y, allons-y. J'ai entendu dire que le pré-travail, la phase de latence avait été longue, que vous aviez travaillé fort à l'avance.

  • Speaker #2

    Oui, en fait, de façon générale, j'ai eu une assez belle grossesse, mais j'ai eu une phase de latence qui était très longue à la fin, qui a duré un mois, je dirais.

  • Speaker #1

    C'était interminable. C'est pas moi qui le portais, mais c'était interminable.

  • Speaker #2

    J'avais des contractions presque à chaque jour, des petites, pas fréquentes, mais au moins une fois par jour, j'en avais. J'ai eu un épisode au Costco où on s'est mis à les compter parce qu'on dirait qu'il y avait une fréquence. Finalement, ce n'était pas le cas. J'ai eu un épisode un matin où elle faisait vraiment plus mal. Je n'ai pas décidé d'aller au travail parce que je pensais que c'était ça, mais je suis avocate. J'avais de la courbe et je ne pouvais pas donner ça à quelqu'un à la dernière minute. J'ai fait ça de la maison. avec mes contractions. C'était un peu drôle.

  • Speaker #1

    Je trouvais ça tellement drôle, Annie. Elle était là avec sa toche, puis elle présentait ses dossiers, puis elle était assise, puis elle prenait ses contractions. Je me disais, mais ça n'a pas de bon sens.

  • Speaker #2

    Je pense pas que ça a paru trop, mais finalement, c'était pas ça. Puis c'est ça, ça a duré comme ça sur un mois. La première semaine, j'étais dilatée à un, après ça, à deux, la semaine suivante, à trois, la semaine d'après. Puis en fait, à mon rendez-vous, quand j'étais à trois, ils m'ont proposé un stripping, mais là, ça avançait quand même bien. Je me disais, ça fait trois semaines, mais un, deux, trois, ça va continuer. Puis le médecin, il me disait, peut-être qu'on se voit demain.

  • Speaker #1

    Puis Marie, ce que je veux juste rajouter, c'est que Marie-Catherine a tout fait. Pour les gens qui se disent, peut-être qu'ils voudraient faire quelque chose pour faire progresser le travail, Marie-Catherine, elle a tout fait. Elle a pris des grandes marches, elle a pris des petites marches. Elle a monté, elle a descendu des escaliers pendant une heure de temps. Elle faisait des circuits. on fait de la stimulation des malons. On a tout fait. Elle a mangé plus de dates qu'elle a mangé dans toute sa vie. Elle a tout fait. Elle a fait l'acupuncture avec induction.

  • Speaker #2

    L'acupuncture, deux fois, elle m'a dit, je pense que tu accouches demain. Puis non. Bref, je ne prends pas le stripping. Là, je pense que je retourne en acupuncture le lendemain. Ça ne marche pas non plus. Puis la semaine suivante, comme une semaine après ma date, j'avais un autre rendez-vous de suivi. Ça, c'était le jeudi. Puis le dimanche, c'était ma date. pour être induite si jamais le travail n'avait pas commencé. Là, j'ai décidé de faire le stripping cette journée-là. Je suis revenue à la maison, j'ai cuisiné. une grosse partie de la journée. J'ai été debout pas mal. J'avais des petites contractions, mais pas différentes de ce que j'avais eu le mois qui a passé avant. On dirait que rendu là, je ne savais plus. À chaque jour, je me disais, peut-être que ça va être aujourd'hui. Puis là, ça ne venait pas. C'était tout le temps. Chaque jour, tu te dis, il faut que je finisse mes affaires.

  • Speaker #1

    Chaque jour, comme si c'était un peu le dernier au travail. à tous les soirs, on se couchait, puis là, elle avait des contractions, puis là, je me disais, souvent, le travail, ça part la nuit, fait que là, je me couchais, puis je me disais, OK, il faut que je me couche, puis je suis fatiguée, mais il faut comme que je garde mon énergie au cas où elle me réveille dans 30 minutes, puis ça part, tu sais. Mais pendant un mois de temps, c'était tellement long !

  • Speaker #2

    J'avais prévu de finir de travailler une semaine avant ma date prévue d'accouchement, parce que je voulais maximiser le temps après. J'ai commencé à dilater avant, fait que j'ai pensé finir à plusieurs reprises, mes collègues aussi. À chaque jour, t'es encore là. C'était drôle. Finalement, j'ai travaillé jusqu'à la date que je pensais. Puis j'ai eu une semaine pour me reposer, préparer un peu les choses. Ça a été bien, finalement. Puis ça a pris deux semaines. J'ai accouché une semaine en retard. Bref, j'ai un tout-songe, je fais la cuisine. C'est pas TV, on dirait. J'ai fait une quiche, de la croustade, j'ai fait des soupes. C'était une bonne journée. On est assis sur le divan. Puis là, on mangeait tranquillement. Puis j'ai perdu mes os.

  • Speaker #0

    Évite les si j'avais su en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée.

  • Speaker #1

    Mais en fait, ce qui s'est passé, Marie, elle avait pas les punchs, mais on était assis dans le salon, puis là, on jasait, puis c'est là, soudainement, elle se lève debout, mais vraiment d'un coup sec. Puis là, je dis, Marie, ça va ? Puis là, elle me répond pas. Je dis, Marie, qu'est-ce qui se passe ? Ça va-tu ? Elle me dit, je pense que j'ai perdu mes os. Puis là, elle court dehors. Puis pas dans notre cour en arrière, elle court en avant, sur notre balcon, en avant de la maison. Fait que là, je sors dehors, je dis mais qu'est-ce que tu fais ? Marie, elle me dit ben là, j'avais peur pour nos planchers ! Ali, je pense qu'on t'avait dit qu'on était amies avec Virginie Gabriel, qui nous avait recommandé l'expérience à Paléo. Virginie, quand elle a perdu ses os, c'était un lac. Ils ont tous utilisé les tissus de la maison. Marie, elle avait ça en tête, elle est sortie dehors, à la vente chez nous. Je disais mais rends-tu !

  • Speaker #2

    Mais finalement, ça a peut-être fait un lac.

  • Speaker #1

    Donc là, vu que Marie-Ève avait perdu ses os, on savait que c'était rendu à l'hôpital. C'est ce qu'on a fait, mais on a pris ça assez calmement. Donc Marie-Ève a pris le temps, elle a pris sa douche, elle a pris le temps de se changer, de se sentir bien. Moi, j'ai fini les petits sacs pendant ce temps-là, j'ai fait les petits appels. Sa maman qui m'avait fait promettre de l'appeler, ma maman, puis l'hôpital. Puis j'ai rangé sa croustade, parce qu'elle arrêtait de me parler de sa croustade, qu'elle était donc excitée de sa croustade. Fait que là, j'ai apporté sa croustade, mais je ne l'ai pas dit, parce que je voulais qu'elle soit contente que j'aille à sa croustade. Puis là, j'avais dit à Marie, tu me diras si tu as des contractions. Parce que c'était quand même notre souhait, sachant qu'elle perdait ses os en début de travail. On espérait vraiment que le travail allait commencer, parce qu'on sait que ce n'est pas toujours comme dans les films, ça ne commence pas toujours. Fait que là, elle était en haut, puis là, elle me criait, elle était dans la douche, puis elle me disait, j'en ai une ! C'est super, ça a commencé le travail. On était à la maison presque une heure avant de se rendre à l'hôpital. Je réalisais qu'elle me disait quand même souvent qu'elle avait des contractions. Je voyais peut-être du 8, 7 minutes déjà. Je me disais, c'est bon, on a une fréquence, elle revenait tout le temps. On est partis à l'hôpital presque une heure après. On habitait assez proche de l'hôpital, on était à 13 minutes de l'hôpital. Juste le temps de se rendre, elle a eu trois contractions. Mais là, je ne lui disais pas à ce moment-là tout de suite. Puis là, on arrive à l'hôpital. C'est un hôpital avec un long corridor avant d'arriver à l'unité de naissance. Puis juste là aussi, ça lui prenait… Il fallait qu'elle arrête à certains moments. Puis le temps d'arriver, j'avais l'impression qu'elle était déjà à du bon six minutes d'intervalle. On en a peut-être une heure, une heure et quart. On était quand même assez contentes. Elle avait perdu ses os, on voyait une fréquence qui s'installait. On voyait que ça s'accélérait déjà en dedans d'une heure. À ce moment-là, on nous a dit à notre infirmière qu'on a… adorée, qui était merveilleuse. C'était une ange, elle était absolument merveilleuse. C'est là qu'elle nous a amenées à notre chambre. C'est là qu'elle nous a dit, bon, mais on va commencer les examens, on va commencer le monitoring tranquillement. Fait que le mari s'est couché sur le lit, elle a commencé le monitoring. Puis, ça a été quand même positif pour nous, parce qu'on se disait, à ce moment-là... On se rappelait que tu nous avais dit, des fois, tu arrives à l'hôpital, tu as tes grosses contractions, le monitoring, ça ne te tente peut-être pas d'être assis. On s'est dit, en effet, vive ça, vive la voiture également. Quand tu es en fin de travail, c'est vraiment intense. Notre souhait aurait vraiment été de rester à la maison le plus longtemps possible. On se disait, on va faire notre grotte à la maison. On voulait retarder le moment qu'on allait à l'hôpital. Mais là, ce n'était absolument pas ça qui se passait. Mais au final, on en a tiré, on se dit, ah ! OK, bien, c'est quand même positif. On est allés calmement à l'hôpital. Marie, elle a fait son monitoring. Elle se sentait bien. Puis là, elle était à 3+. Mais là, ça faisait deux semaines que Marie était à 3. Elle rentre à l'hôpital à 3+. L'infirmière s'est venue nous voir. Puis là, elle nous a dit qu'elle était bien dans le jeu, mais qu'il y avait deux médecins cette soirée-là et qu'on était super chanceuses. Je ne peux pas arrêter de nous dire ça toute la nuit, qu'on était VIP parce qu'on était avec... Une médecin qui avait juste nous et quelqu'un en césarienne avec qui elle était terminée. Après ça, on allait avoir juste la médecin, elle allait juste s'occuper de nous. Elle disait Vous êtes VIP, les filles, vous êtes VIP ! Elle arrêtait pas de nous dire ça toute la soirée, on trouvait ça super drôle. Après, elle a été longtemps sur le monitoring. Elle est venue, elle a fait son examen. Elle a dit Bon, t'as perdu, oui, en effet, tes os, mais t'as pas perdu tous tes os. Mais elle a dit Je vois déjà qu'après une heure, elle était rendue à du bon. 4 minutes d'intervalle, ça s'accélérait. Déjà après une heure, elle n'était plus tant capable de parler. On est rentrés en riant, on trouvait ça super cocasse. Puis de rentrer super relax à l'hôpital. Puis là déjà, elle voyait que ça s'accélérait, elle a dit je ne vais pas vous retourner chez vous, je vais vous laisser ici, je vois que le travail est déjà quand même avancé. Puis on a quand même aimé déjà son approche en arrivant. Elle nous a tout de suite demandé est-ce que vous avez un plan de naissance ? Est-ce que vous souhaitez avoir l'épidural ?

  • Speaker #2

    On s'était parlé beaucoup de ce qu'on voulait, mais on n'avait pas un plan de naissance écrit. Puis je lui ai dit, en fait, mon souhait, c'était d'avoir un accouchement physiologique, si possible, si ça se passait plutôt bien. Fait que je lui ai dit, puis tout au long, en fait, elle ne m'a jamais proposé l'épidural pendant.

  • Speaker #1

    On sentait déjà qu'elle nous comprenait, comprenait nos besoins, c'est déjà l'arrivée. Fait que ça, on a vraiment aimé ça. On arrivait à la fin du monitoring, j'ai donné à Marie sa croustade en surprise. Elle était capotée, elle était tellement heureuse de manger sa propre croustade. Elle avait fait des astuces. Elle me disait, t'es merveilleuse, t'es merveilleuse de penser à porter ta croustade. J'ai dit à Marie, bon Marie, quand on va s'enlever du monitoring, on va commencer à faire le circuit, on va bouger. C'est là que Marie ne voulait pas. Elle ne voulait vraiment pas. Marie, c'est quelqu'un qui est super active. Elle n'arrête jamais, jamais, jamais. Nos amis la surnomment affectueusement la doueuse parce qu'elle n'arrête jamais. C'est comme quelqu'un qui a une espèce d'énergie silencieuse. Elle a été active pendant sa grossesse. Elle a été super active, mais elle était moins doueuse qu'à la normale. J'avais l'impression... Oui, c'est normal. J'avais l'impression... En travail, j'avais l'impression que j'allais devoir la motiver peut-être un peu à bouger. C'est vraiment ça qui s'est passé. C'est vraiment, vraiment ça. Déjà, je disais pour mes maris, on va faire un peu d'exercice. Ça me tente pas. Je suis bien dans le lit. Je me disais, Marie, tu le sais, tu sais, puis Annie, elle me l'a dit, là, puis tu sais, tu me l'as dit qu'il fallait que je te le rappelle, tu le sais, on veut que le travail avance, on veut que le bébé soit bien placé, on veut que tu progresses bien. Elle dit, ouais, mais je sais pas, ça me tente vraiment pas. La pépinière, tu sais, elle entend ça, puis elle sort dehors, elle revient deux minutes après, puis là, elle a son ballon, le gros ballon, puis elle s'assoit sur le ballon. Elle a dit Bon, Marie-Catherine, ton travail avance super bien. Ça fait une heure que tu es ici, puis déjà, tu étais passée du 7 minutes de contraction à du 5-4-3 à ce moment-là. Elle a dit Pour que tu aies ton bébé, il faut que tu bouges, Marie-Catherine. Fait qu'on va faire des circuits, on va faire ça ensemble, il faut que tu bouges. Puis là, Marie-Catherine, elle a vu que ça venait de quelqu'un d'autre, puis là, évidemment, elle a dit Oui. Ok, ok, c'est bon, je vais bouger, ok. On lui a fait des circuits. Il fallait qu'elle marche. Elle avait vraiment une obsession à ne pas vouloir sortir de la chambre. Je lui ai dit que ce n'était pas grave. On marchait dans la chambre. On va rester entre nous. On avait convenu qu'elle faisait de la marche. Après ça, elle faisait du ballon. La troisième chose, c'était le lit. Parce qu'elle voulait absolument un moment dans le lit. Un moment dans le lit. Elle a dit que c'était bon. On part ça. Marie appart ses circuits. Pendant ce temps-là, je laissais un peu des choses. J'ai fermé toutes les lumières. On avait apporté les pots comme tu nous avais recommandé. J'étais allée subtilement voir si on voulait guéner. J'étais allée mettre les pots. Je l'avais à beau pour me dire quand plus tard on sera rendu là, on aura tout en place. Je ferme toutes les lumières, sauf une lumière. J'avais une obsession avec cette lumière-là. Je me suis dit, il faut que je ferme cette lumière-là. Il restait une petite lumière au-dessus du lit, mais elle sait que ça dérangeait. Je me disais, non, mais tu sais, Agnès nous a dit la grotte. En plus, on était à l'hôpital. Je voulais que Marielle ait sa grotte. Je trouvais ça tellement important. Puis là, elle était là, arrête avec ta lumière, c'est pas grave, c'est pas grave, arrête, on s'en fout, c'est une lumière. Puis là, je disais, non, non, mais Marie, je veux que tu ailles là. Puis elle dit, arrête, arrête.

  • Speaker #2

    C'était quand même sombre.

  • Speaker #1

    Oui, mais il y avait quand même la lumière. Puis là, je disais, on n'aura pas sa grotte si elle n'a pas sa lumière. Fait que là, je ne voulais pas non plus la déconcentrer. Fait que là, elle faisait ses allées de marche. Puis là, dès qu'elle se retournait, je regardais, je suis en dessous du lit, je regardais s'il y avait la lumière. Je ne l'ai jamais trouvée. Sauf quand j'ai finalement plus tard demandé à l'infirmière, elle est revenue peut-être une heure après. Puis là, j'ai dit, comment qu'on ferme cette lumière-là ? Puis le mari était super gêné, tu sais. Puis l'infirmière, je pense qu'elle ne savait pas comment qu'on fermait cette lumière-là au-dessus du lit, parce qu'elle l'a cherchée, puis finalement, on l'a trouvée. Donc, j'étais super contente. Bref, finalement, on a été dans le noir presque toute la nuit, vraiment, vraiment, vraiment dans le noir. Quand elle a commencé son circuit, il était rendu 9h15. Ça faisait déjà deux heures et quart qu'elle avait perdu ses os. Puis, je notais toutes ses contractions à la main. On a tous les souvenirs de toutes ses contractions. Je trouve ça super. Pour moi, c'est important de ne pas avoir mon téléphone. C'est niaiseux, mais je ne me souviens plus si c'est quelqu'un dans un podcast qui l'avait dit ou si c'est toi dans un cours. Mais j'avais aimé ça. Je prenais des petites notes sur mon petit calepin. Donc, bref, le calepin, oui, elle était super contente. Oui, on venait regarder le petit calepin. Bref, j'ai re-regardé le calepin. Puis, ma reine a commencé son circuit à 9h15. Puis, elle était déjà à du 3 minutes, 4 minutes d'intervalle de contraction, des 45 secondes de contraction. Ça l'avait vraiment avancé. Là, Marie, elle a fait un gros circuit. Elle a été dans le lit. Là, elle se sentait bien quand même dans le lit à ce moment-là. Mais j'ai dit, Marie, on va refaire un autre circuit. Ça ne lui tentait pas trop. Après, elle a dit, OK, oui, oui, c'est beau. L'année, elle me l'avait dit. Il faut que, OK, c'est beau. Je vais sortir. Puis, elle a sorti du lit. Elle a fait sa marche. Mais là, à ce moment-là, je voyais qu'elle était plus pétée. Elle marchait, puis ça faisait un aller-retour dans la chambre d'hôpital. Puis elle revenait, puis il y avait une chaise au bout, puis elle se prenait sur la chaise. Ça l'aidait à prendre ses contractions. Quand elle s'est relevée, elle prenait la chaise. Elle avait des contractions de 100-120 secondes. C'était tellement long, c'était tellement long. Puis là, elle se relevait, puis je disais, Mais il y a un autre petit aller-retour, t'es capable. Puis elle se relevait, après les deux pas, puis ça recommençait. Fait que déjà, vers 10h45, quand on a recommencé le deuxième circuit, était à 2-3 minutes de contraction, puis elle avait des contractions de 60 secondes et plus. Elle n'avait plus de pause.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que j'avais envie d'être en boule, dans le lit. Le premier circuit, ça s'est quand même bien fait, mais j'avais hâte à la pause. Le deuxième, c'était intense. Puis en fait, dans tout ce moment-là, c'est le moment peut-être que j'ai pensé avoir une péridurale. Puis je voulais que ça soit physiologique, si c'était possible. Avant des cours, en fait, je ne m'étais pas trop questionnée là-dessus. Ma mère, elle a eu une césarienne, puis elle a demandé une césarienne, puis elle a toujours été fière d'avoir pu réussir à avoir une césarienne, ne pas vivre ça dans la douleur. Quand je suis tombée enceinte, elle m'a dit Ah, peut-être que tu pourrais essayer de faire ça. Puis moi, ce n'est pas ça que je voulais. Je savais que je voulais accoucher par voie vaginale, mais par contre, je ne m'étais pas questionnée plus que ça, si je voulais ou non la péridra. Je me disais probablement que je vais l'apprendre. Je ne m'étais pas informée, puis c'est en suivant des cours que j'ai eu l'information. Finalement, je me suis dit que si ça se déroulait bien, puis que j'étais capable de le tolérer, mon souhait, c'est de l'avoir de façon physiologique pour que ça se déroule le mieux possible, qu'il y ait le moins de complications possibles pour moi, pour mon bébé. Ça fait que c'était un peu comme ça que je le voyais. Bref, à ce moment-là, c'est le moment après le premier circuit, puis quand il est venu le temps de faire le deuxième, ça tournait en boucle. J'apprends-tu, j'apprends-tu pas, puis ça revenait. je voulais pas en parler. J'en ai pas parlé à Marianne à ce moment-là parce que je me disais, si j'en parle, je pense que je vais l'apprendre. Si j'en parle, ça devient réel que j'hésite. J'avais pas encore rencontré le médecin. J'avais vu l'infirmière, il m'avait évaluée, j'étais à 3,5. J'avais pas encore vu le médecin parce que la médecin était prise dans sa césarienne ou en tout cas était avec son autre patient. Je savais pas où j'étais non plus. Je t'ergiversais, est-ce que je t'apprends ou je t'apprends pas ? Parce que j'étais comme, si je suis à 5, puis ça continue comme ça pendant des heures, je pourrais pas. Il y avait de ça aussi. Puis en fait, après le deuxième circuit, on a fini. Là, ça allait moins bien. J'étais rendue dans le lit. Ma femme avait commencé à me faire des points de pression sur la main. C'est ce que j'aimais à ce moment-là. Je pensais vouloir des massages. Finalement, j'en voulais pas.

  • Speaker #1

    Elle faisait juste me donner sa main. Je faisais des points de pression. Ça, ça allait bien. Après, ce bout-là que Marie a frappé un peu son mur, elle me le disait pas, mais je voyais clairement que ça devait vraiment, vraiment difficile. Elle avait presque plus de pause. Puis elle m'a dit... C'est fini, le circuit, je beurre mon lit, il faut que je me couche. J'ai dit, OK, c'est beau. Dès qu'elle se levait d'un poids, elle était en contraction. C'était vraiment, vraiment intense. et qu'elle s'est recouchée. C'est à ce moment-là qu'on a trouvé que l'infirmière est rentrée. On a trouvé la fameuse lumière. Là, on était dans le noir. Marie apprenait ses contractions avec les points de pression. On s'est mis de la petite musique. On avait du piano en arrière. Puis là, on a trouvé un petit peu plus notre beat, si je peux dire, dans quelque chose qu'on sentait que ça changeait. Là, ça devenait vraiment, vraiment, vraiment intense. Pas longtemps après ça, vers à peu près 11h30, la porte s'est ouverte. On a vu un petit peu de lumière. C'était notre médecin, en fait, qui rentrait avec l'infirmière. Puis nous, on était complètement dans le noir. Puis là, la médecin est rentrée, puis elle dit Ah ! Ah, attends, je pense qu'on s'est trempé de chambre. Puis là, l'infirmière, j'ai entendu l'infirmière qui a dit Non, non, non, avance ! Je te le dis, ils sont ici ! C'est merveilleux, je te l'ai dit, c'est absolument merveilleux ce qui se passe dans cette chambre-là. C'était tellement beau. La médecin est rentrée, puis elle a dit à Marie, Marie, c'est super que tu sois dans le noir, est-ce que ça te dérange, j'aimerais juste ça, t'évaluer. Puis là, elle lui parlait vraiment doucement. Elle disait, Est-ce que ça te va si j'ouvre une petite lumière, juste pour que je puisse t'évaluer, ça va m'aider. Dis-moi si t'es à l'aise. Puis là, Marie a dit, Oui, oui, oui, c'est beau. Puis là, Marie a eu son examen. qu'elle lui a demandé si elle voulait savoir elle était rendue à combien ? Elle était rendue à

  • Speaker #2

    8. À 11h15, 11h30 peut-être.

  • Speaker #0

    Et là, est-ce que tu es encore dans une période où c'est vraiment difficile, Marie-Catherine, où tu as réussi à traverser ton mur et que là, tu es plus dans le flot ?

  • Speaker #2

    Ça a été un peu un soulagement, en fait, d'être rendue à 8, parce que je ne savais pas où j'en étais. Ça a été un soulagement. À partir de là, je dirais qu'on a pris notre heure d'aller. Mais jusqu'à là, j'étais encore dans mon... Je ne sais pas si c'était un mur tout le long, puis cette partie-là, ça commençait à être un petit peu plus flou. Je pense que j'étais plus dans les hormones, c'est sûr. Ça a été un gros soulagement de me dire que je suis rendue là. Puis en fait, je m'étais dit que je ne la prendrais pas après, je pense, sept. Ça a réglé la question, puis je ne me suis pas reposé la question. Ce n'est pas revenu dans ma tête. Je n'ai plus regardé en avant, disons. Puis ça m'a fait du bien à ce moment-là.

  • Speaker #0

    C'est comme si tu avais besoin à ce moment-là d'avoir la confirmation que tout ce que tu vivais, même si c'était hyper intense, que c'était quelque chose qui faisait progresser ton travail.

  • Speaker #2

    Exact. Un espèce de soulagement qui m'a fait beaucoup de bien et qui m'a motivée pour la suite, clairement. Parce que j'étais à un point où je commençais à trouver que c'était long, c'était douloureux, est-ce que je vais être capable ? À partir de là, j'étais comme non, ça va aller et je vais me rendre à la fin. Ça m'a donné comme un second souche.

  • Speaker #0

    Wow. Toi, est-ce que Marianne, tu l'as vu, ce changement-là, pour elle, intérieur ? Est-ce qu'il y a eu un avant et un après pour toi dans ce que tu voyais ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. On dirait... Parce que, tu sais, pour moi, de l'extérieur, on dirait que je voyais que ça s'intensifiait. Je voyais que c'était tellement intense. Puis à ce moment-là, je lui demandais pas, comment tu te sens ? On communiquait d'une autre façon, je pense, à ce moment-là. Puis je m'assurais qu'elle soit bien et qu'on était ensemble tout le long. Mais je sais pas comment l'expliquer, mais on dirait que moi, de l'extérieur, on dirait que je la connais. Ça fait huit ans qu'on est ensemble. Je la connais depuis qu'elle a cinq ans. On a fait notre maternelle ensemble. On se connaît par cœur. Puis j'avais l'impression... qu'elle pouvait en prendre plus. Étrangement, je n'avais pas l'impression qu'elle était au bout, mais en même temps, je voyais que pour elle, c'était difficile. Donc, pour moi aussi, le 8 est venu un peu comme un soulagement parce que je me suis dit, OK, c'est bon, on est rendu à 8, puis c'est super. Puis je sais un peu qu'elle en a encore dans elle, mais en même temps, j'aurais peut-être trouvé ça difficile si elle était à 4. Mais je ne savais pas que pour elle, à ce moment-là... Ça faisait, elle me le dit par après, ça faisait une heure que c'est juste ça qu'elle pensait dans sa tête. Puis c'est par après qu'elle me le dit. Puis je voyais que ça devenait plus difficile, mais je ne pensais pas qu'elle était à ce point-là dans sa tête.

  • Speaker #2

    Mais c'est ça, je ne l'ai pas communiqué. Tout ça, je n'en ai pas parlé parce que je ne voulais pas que ça devienne comme réel.

  • Speaker #1

    Puis le après, j'ai trouvé un petit peu long parce que...

  • Speaker #0

    On dirait que souvent, on entend les histoires d'accouchement, puis toute la période de se rendre jusqu'à la fin, toute la période de travail actif, c'est long, puis c'est long. Puis là, tu entends beaucoup parler de ça. Puis là, c'est comme si tu entends que ta 8 est à 9, puis là, ça s'accélère à la fin, puis c'est super. Puis là, quand j'ai su qu'elle était à 8, je me disais, on va rencontrer notre bébé, puis j'avais tellement hâte. Puis je me disais, c'est merveilleux pour elle, pour l'avancement. pour la rencontre, ça s'en vient. Si ça, ça l'a pris 3-4 heures, on va être là dans 1 heure, 2 heures, on va avoir notre bébé dans nos bras. Puis c'est pas ça. C'est pas ça qui est arrivé. Le reste, entre le 8 à 10, ça a été quand même long et demandant pour Marie, mais c'est génial. Elle, justement, elle a eu sa validation, son soulagement à 8, puis elle, après ça, elle était en mode fonceuse. Elle se rendait, elle était prête à aller jusqu'au bout,

  • Speaker #1

    puis c'est super.

  • Speaker #2

    Et quand tu nous dis long, donne-nous une idée, on est à combien à peu près ?

  • Speaker #0

    À la coucher, il était 3h56. Puis à ce moment-là, il était 11h30. Ça a été un bon 4 heures. Une fois que la médecin est partie, elle nous a dit Ah, tu sais, les filles, vous faites super bien ça, ça leur en dit vraiment bien, je vais vous laisser continuer comme vous le faites à ce moment-là, ça va bien, j'ai rien à dire autre que continuer. Bon, là, Marie, tu sais, après, elle a commencé à me dire Ah, j'ai mal au dos je me suis dit C'est peut-être que le bébé, il est mal placé mais là, Marie, elle ne voulait pas bouger, elle ne voulait pas sortir de son lit, donc là, je lui donnais de l'eau. Je donnais de l'eau, je me disais, elle va aller faire pipi, elle va se lever, elle va marcher 5 mètres pour se rendre. Et là, je lui donnais plein d'eau, plein d'eau, plein d'eau. Elle est allée faire pipi, elle n'arrêtait pas d'aller faire pipi.

  • Speaker #1

    J'ai fait pipi vraiment souvent.

  • Speaker #0

    Et après une heure, elle était comme, non, je n'ai plus mal dans le dos. Je n'ai plus mal, je ne suis plus mal. Super truc.

  • Speaker #2

    Et là, dans le lit, sinon, tu allais faire pipi, tu revenais dans le lit, tu allais faire pipi, tu revenais dans le lit, c'était ça.

  • Speaker #1

    Oui, on dirait que la seule position où j'étais mieux, c'était couché sur le côté. J'avais un oreiller aussi. C'est la position que j'ai trouvée pendant. J'étais bien et j'avais juste envie d'être comme ça. Quand je me levais pour aller aux toilettes, j'avais des contractions debout sur la toilette. Je revenais et c'était comme… Mais oui, je suis allée de nombreuses fois. Faire pipi.

  • Speaker #2

    Bravo, Marianne. Très bon truc.

  • Speaker #0

    Merci, merci. C'est ton truc. C'est un excellent truc. Marielle a pris un bain. C'était assez drôle. On avait un bain dans notre chambre. Je lui ai dit, Marie, tu ne veux pas aller prendre un bain ? Peut-être que ça t'aiderait. Ton travail a bien avancé. Ce serait le moment d'y aller. Puis elle me disait non. Puis elle me parlait comme ça. Tout bas. Non, je ne veux pas ça. Je ne veux pas aller dehors. Je ne veux pas. Elle ne voulait rien savoir. Puis là, l'infirmière, je ne sais pas si elle m'a entendue, elle vient voir Marie et elle me dit Marie, qu'est-ce que tu en penses, un petit bain, ça serait le bon moment. Puis là, Marie, évidemment, n'est pas capable de dire non à quelqu'un d'autre. Fait que là, Oh, mais là, je ne le sais pas. Ok, peut-être. L'infirmière, elle dit Ok, mais pourquoi, là, tu ne voudrais pas y aller ? Mais là, il y a le corridor, il y a peut-être des gens. C'est à une heure du matin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est que je n'avais pas envie de vivre mes contractions devant plein de gens. Ça me paraissait pas.

  • Speaker #0

    Puis là, elle est venue à lui dire, Est-ce que tu nous fais confiance ? Puis là, elle parlait presque comme si c'était une enfant, mais ils sont super respectueuses, mais c'était drôle. Puis là, elle dit, Regarde, on va ouvrir la porte. Marianne et moi, on va regarder à l'extérieur. Puis là, s'il n'y a personne, on va dire, OK, on traverse. On va traverser. Puis là, Marianne disait, Ah ! peut-être, mais je ne sais pas. C'est tellement drôle, ça a pris comme 15 minutes, l'encourager à sortir, finalement elle est sortie, elle lui dit, bon, est-ce que tu veux prendre un bain ? Tu l'as vu, est-ce que tu te sens bien ici ? Ok, là, je peux peut-être prendre un bain. C'est tellement drôle. Finalement, Marie a pris un bain. Oui,

  • Speaker #1

    ça l'a aidé, parce que entre mes contractions, on dirait que j'avais quand même mal, puis dans le bain, j'avais plus mal, j'avais mal pendant mes contractions, mais j'avais plus mal entre. Ça fait que ça, ça a fait du bien. Sauf que mes contractions ont comme changé. Pendant que j'étais dans le bain, ça a commencé à pousser. Ça fait que je suis sortie, je pense que je suis restée 15 minutes. Mais ça a valu la peine parce que ça m'a fait du bien. Entre les contractions, j'avais pas mal, mais c'est ça. Je sentais que ça poussait à ce moment-là. Puis là, je sais pas il était quelle heure à ce moment-là, mais ça a été très long cette période-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça a poussé, je pense, pendant presque, j'ai envie de dire presque deux heures parce qu'on est revenu du bain. Il était à peu près 1h30 à ce moment-là. Je me disais, on est là, on est deux heures plus tard, ça a poussé. On est là. Marie a eu son évaluation et elle était rendue à neuf plus. Les deux prochaines heures, on était vraiment dans le lit. Marie était dans le lit, autre que tous les allers-retours de pipi qu'elle faisait.

  • Speaker #1

    Il y avait encore des pipis, par contre. Oui,

  • Speaker #0

    qu'elle faisait plein d'eau. Je pense que toute ma vie, je vais me souvenir de ce moment-là, de l'accouchement de Marie, qu'elle était bien, comme elle a dit, dans le lit. Elle était couchée de tout son long, sur le dos. Chaque contraction, on dirait que ça prenait son corps. Je voyais avant même qu'elle ait sa contraction, comme si ça prenait tout son corps. C'était vraiment spécial, comme une espèce de vague, comme une vibration un peu. Elle se tournait sur le côté, puis elle prenait toutes ses contractions sur le côté comme ça. Elle me donnait sa main, au même moment, elle me tendait sa main, je lui faisais son point de pression. Je lui disais j'aime mon amour, ça va bien J'encourageais, je lui mettais des barbouillettes d'eau froide, tout ça à ce moment-là. Elle retournait sur le dos. Ça recommençait, ça a été vraiment deux heures comme ça, dans le noir total, avec le petit piano qui jouait encore en arrière. C'était magnifique. Moi-même, je devenais émotive. Je ne voulais pas qu'elle le voie non plus. C'était beau. Je n'ai pas d'autres mots pour le dire, mais je n'arrêtais pas de me dire, c'est fou, les gens me parlent tellement d'intensité, d'accouchement,

  • Speaker #2

    c'est intense,

  • Speaker #0

    intense. Mais sur le moment, je n'arrêtais pas de me dire, mais c'est calme. C'est tellement calme. Il y avait une espèce de symbiose, c'était beau, c'était calme, c'était vraiment spécial. Deux autres petites anecdotes, mais Marie, à un moment donné, elle me dit, Ah, mais... moins fort. Et là, je lui baisse la musique. Elle me dit encore. Je lui baisse la musique. Elle me dit encore. Je lui dis, mais Marie, après, je la filme. Je la questionne, vous la filmez. Non, non, non, non. Je veux de la musique. Je veux de la musique. Tu sais, la musique était au moins fort, mais tellement pas fort. que le lendemain, je pense à 3h de l'après-midi, j'ai dit, voyons, c'est quoi ce bruit-là ? C'était la musique qui avait joué pendant 24 heures de temps. C'était un peu de bon sens. J'ai tellement trouvé ça drôle. Elle voulait ça, cette musique-là.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je l'entendais, par exemple. Mais je voulais pas la fermer.

  • Speaker #0

    C'est sûr que non ! C'était drôle. J'ai trouvé ça tellement spécial d'être sur le côté. On était vraiment ensemble, en symbiose. En même temps, je voyais ça et je me disais, c'est tellement drôle. C'est pas drôle, c'est vraiment pas drôle. C'était comme d'un côté, c'était tellement dur de la voir comme ça. Mais de l'autre côté, c'était cocasse. Il y a un autre moment donné, j'étais quand même assez contente, mais l'infirmière est arrivée avec une voix. Elle nous a dit, les filles... j'ai des odeurs qui pourraient peut-être vous aider.

  • Speaker #1

    Des huiles essentielles.

  • Speaker #0

    Des huiles essentielles, c'est ça. Puis on dirait qu'on ne s'attendait pas à ça, tu sais, en milieu hospitalier. Puis Marie, elle déteste les odeurs. C'est vraiment quelqu'un, elle a le nez fin. Puis dès qu'il y a une odeur qui ne fonctionne pas pour elle, elle ne veut rien savoir. Elle a vraiment un nez sensible. Puis là, je dis à l'infirmière, Ah, je pense que tu peux enlever tes huiles. Elle dit non, mais souvent ça l'aide, tout ça. Puis là, elle a fait sentir toutes les huiles à Marie. Puis là, Marie, tu sais, elle dit, Oh ! Non, pas du tout. Ah, non. Puis là, elle était comme tannée, tu sais, de dire qu'elle n'aimait pas les odeurs. Fait que là, elle a accepté une odeur.

  • Speaker #1

    Elle était moins pire, celle-là.

  • Speaker #0

    Oui, OK, je vais prendre l'odeur. Fait que là, elle prend sa petite odeur. Puis là, tu sais, elle lui met, je ne sais pas c'était quoi, une petite poche, quelque chose. Puis elle met ça, tu sais, en dessous de son lit, tu sais.

  • Speaker #1

    Son oreiller, oui.

  • Speaker #0

    Son oreiller, tu sais, où elle prenait ses contractions sur le côté. Puis après quelques minutes, elle me dit, arrête, va. Je dis oui. J'avais aucune idée de quoi il me parlait. Je me disais, écoute, tu me parles. Elle a une poche. Je me suis dit, la poche ? Je pensais qu'elle me parlait de la poche de bébé. Je me suis dit, je ne comprends pas. Elle a dit, il y en a deux ! Elle voit celle-ci ! Ça a duré deux heures, cette période-là. Quand tu étais rendue à 10, Marie a dit, je sens que ça pousse. Elle a eu une évaluation. Elle était à 10. Ils nous ont dit, dans notre grande surprise, l'infirmière nous a dit, écoute Marie, il y a... t'es à 10, donc si tu veux pousser, on va pousser, tu vas pousser, puis ça va être maintenant. Mais elle dit, moi, je t'encourage le plus possible à attendre. Elle dit, on veut que ton bébé descende, on veut que tu aies le moins longtemps à pousser. Elle dit, c'est pour toi, mais si tu sens que tu veux pousser, on va pousser. Mais moi, je t'encourage à attendre.

  • Speaker #1

    Fait qu'on l'a fait. On l'a fait pendant un moment. À un moment donné, je les ai rappelés parce que ça poussait trop.

  • Speaker #2

    Ça poussait trop.

  • Speaker #1

    Ils m'ont dit de rappeler quand ça poussait, même entre les contractions. Pour moi, ça n'a pas été si long le moment, entre les deux évaluations, mais je n'avais plus trop la notion du temps à ce moment-là. On a rappelé quand ça poussait, même entre les contractions. La médecin est arrivée là, comme une minute plus tard. J'ai poussé, et j'ai poussé pendant 18 minutes. Ça a été quand même court, la poussée en tant que telle. Il y a eu des pratiques et elle m'a fait pratiquer, mais le moment où on s'est dit ok, on y va c'était 18 minutes. En écoutant les podcasts, c'était comme le plus beau moment. Moi, j'avais hâte de voir le bébé, mais j'étais comme, il faut que ça termine. Je ne peux pas dire que c'est le plus beau moment de mon accouchement. C'était plus que j'étais épuisée à ce moment-là. Puis j'avais envie que ça se termine. À un moment donné, je pense qu'il me disait que ça se passait bien, qu'il voyait la tête. Fait que là, je me suis demandé s'il était sorti. Puis là, ils ont dit parce qu'il n'était pas sorti.

  • Speaker #0

    Tout le monde m'encourageait. J'ai dit, c'est beau, ma Catherine, bravo. Puis là, on voit la tête. Non,

  • Speaker #2

    non, non.

  • Speaker #0

    Continue à pousser, mais tu fais bien ça.

  • Speaker #1

    C'était drôle. Bien, c'était drôle. Je ne sais pas pourquoi je trouvais ça drôle. Mais bref, la poussée d'après, quand j'ai demandé, c'est ça, si la tête était sortie, puis finalement, non, la poussée d'après est sortie.

  • Speaker #0

    Puis Marie était tellement concentrée, elle poussait, elle poussait, elle poussait, puis la tête est sortie, puis ça a continué de pousser, puis le corps est sorti. Puis la médecin, elle a dit à Marie, Marie-Catherine, viens prendre ton bébé, viens prendre ton bébé. Puis Marie était là. tellement concentrée, elle poussait, elle poussait, puis là, les gens, ils criaient, Marie, prends ton bébé ! Prends ton bébé ! Elle était ailleurs, pas du tout, elle était dans sa tête. Elle la poussait, elle était en mission, elle n'entendait rien de ça. Les gens, vraiment, ça criait, prends ton bébé ! Prends ton bébé ! J'étais assez épiée, puis là, j'ai pris sa main, j'ai mis sa main sur le bébé, j'ai dit, prends ton bébé ! Elle a pris son bébé, puis la médecine était quand même passionnante, elle a pris son bébé. puis elle a sorti, puis elle a eu sur elle.

  • Speaker #1

    Puis c'était le fun parce que l'autre médecin qui était de garde est resté pendant l'accouchement. Elle a pris un autre téléphone puis elle a filmé. Ça fait que ça me fait un souvenir aussi.

  • Speaker #0

    Donc, on trouvait ça, c'était quand même assez spécial, tu sais, qui a ça ? Deux médecins dans la pièce, puis voulez-vous que je filme ? Voulez-vous que je des photos ? C'était merveilleux.

  • Speaker #1

    Oui, on a des photos.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est vraiment... Tu sais qu'il y a des hôpitaux sur l'île de Montréal où ils nous interdisent de filmer.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Donc, vous avez vraiment été chanceuse, vraiment. Puis là, quand votre bébé arrive sur ton ventre, c'est quoi votre réaction ? Est-ce que vous êtes tellement épuisée que vous n'êtes pas vraiment disponible pour l'accueil ? Est-ce que vous êtes super émotive ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Bien, émotive, oui. C'était comme le plus beau moment de l'accouchement, je pense. Puis on dirait que... pas que j'avais oublié tout, mais ça a été vraiment un moment magique. Puis un beau moment des trois ensemble, en fait.

  • Speaker #0

    Un coup de foudre aussi pour les deux. Vraiment, instantanément. C'était spécial. Si Marie a eu un peau à peau pendant deux heures.

  • Speaker #1

    Oui. Ils ont eu un petit peu de difficulté à sortir mon placenta. Il y a eu comme une heure là-dedans où la médecin était là. Ils essayaient de faire différentes choses. J'ai eu des massages pour essayer d'aider. À la fin, ils ont appelé l'infirmière experte masseuse. Elle massait plus fermement. Ça faisait mal un peu, mais bon. Ils m'ont mis aussi de l'ocytocine parce qu'il fallait que ça sorte. Puis là, j'ai commencé à avoir des contractions aussi. Fait que la première heure, j'étais comme contente d'avoir mon bébé. Puis j'essayais de me focusser là-dessus, mais j'avais comme hâte qu'on arrête de me toucher. Parce que c'était beaucoup de gens encore qui étaient autour de moi à essayer de régler le problème. Puis finalement, je pense que ça a pris une heure. Il commençait à être inquiet quand il est sorti. Mais finalement, il est sorti. Fait que ça a été correct. Dans la deuxième heure, j'ai allaité. Ça a été un super beau moment.

  • Speaker #2

    Est-ce que toi, tu as des souvenirs de tous les mots d'amour que ta blonde te donnait pendant l'accouchement ? Est-ce que c'est quelque chose qui est resté à l'intérieur de toi ?

  • Speaker #1

    Pour vrai, ma femme a été un support extrême. Je ne pense pas que j'aurais pu le vivre de cette façon-là si ce n'était pas d'elle. Elle écoute, elle est au-devant aussi. Elle était aussi très douce, mais en même temps un peu ferme quand j'en avais besoin. C'était parfait et extraordinaire. Je pense qu'elle cherchait un peu avant comment je vais pouvoir être utile. Puis, elle lui a beaucoup parlé. Elle a pris le rôle vraiment, vraiment, vraiment à cœur. Moi, je l'ai adoré. C'était vraiment super. vraiment, chapeau.

  • Speaker #2

    J'entends dans ton récit que ça n'a pas été toujours facile, Marie-Catherine, qu'il y a eu des moments qui ont été plus difficiles pour toi. Est-ce qu'en rétrospective, tu es contente d'avoir vécu cette expérience-là de façon naturelle, où tu te dis, ah, c'est à refaire, peut-être que je prendrais une péridurale ? C'est quoi ta position maintenant ?

  • Speaker #1

    Non, je suis contente de l'avoir vécu de façon naturelle. C'est mon souhait. Puis je pense qu'une partie de moi, tout au long, qui me dit je ne sais plus si ça va être moi qui va faire ça finalement Même si c'était le souhait que j'avais, on dirait que je ne suis pas quelqu'un qui tolère particulièrement bien la douleur. Je n'avais pas un doute, mais je me disais peut-être que je vais le faire. Mais j'avais quand même un sentiment que ça se pouvait que je décide d'apprendre. Puis je m'étais aussi dit que je... c'était correct. Je ne voulais pas vivre de regrets si jamais ça ne se passait pas comme j'avais souhaité. Ce n'était pas pour moi un échec de prendre l'apéritif oral, pas du tout. C'était plus un souhait si c'était possible. Ultimement, après coup, je suis quand même fière de comment ça s'est passé. Moi, j'ai eu un sentiment de fierté. Ce n'était pas mon rêve. Ce n'était pas quelque chose que je pensais depuis longtemps, de dire je vais faire un accouchement de façon naturelle. Ce n'était pas un objectif de vivre. Ce n'était pas comme ça. C'était plus comme en faisant mes recherches, j'ai fait je pense que ça serait le mieux si c'est possible. J'étais fière. Oui.

  • Speaker #2

    Marianne, tantôt tu nous disais, il y a des moments donnés où ça a été beaucoup d'émotion pour toi de voir ton amoureuse naviguer à travers ces étapes-là. Est-ce qu'avec le recul, tu es capable d'identifier ce qui s'est passé ? Est-ce que c'était de l'impuissance ? Est-ce que c'était de l'amour que tu ressentais par rapport au fait qu'elle est en train de traverser quelque chose de difficile ? Est-ce que tu sais ce qui se passait à l'intérieur de toi ?

  • Speaker #0

    Je pense. Peut-être plus de l'amour. L'impuissance, on me parle peut-être moins parce que Marie l'a dit, j'ai pris à cœur mon rôle de chargée de projet. C'est quelque chose que j'ai vraiment aimé dans l'expérience de Paléo, qu'il a vraiment parlé. Les deux, on a toujours voulu porter, Marie et moi. Donc, c'est sûr que moi, j'ai toujours imaginé qu'un jour, quand on allait avoir un bébé, j'allais donner naissance au bébé. Puis avec tout notre processus, tout a été mis en face sur avoir un bébé, avoir accès à avoir un bébé, tomber enceinte. Finalement, Marie était enceinte, puis c'était le plus grand honneur du monde. Puis là, quand on a commencé à se tourner à ce moment-là vers l'accouchement, on dirait que je ne savais pas c'était quoi mon rôle. Je me disais, je ne sais pas, je sais c'est quoi. Puis c'est ça, on dirait que j'étais un peu dans l'inconnu. Là, on a commencé les cours prénataux à Paléo. C'est une des premières choses que tu nous as dit, je pense, dans le premier cours, c'est l'importance du partenaire. C'est whoever is le partenaire On l'a dit, mais c'est un petit chargé de projet, puis l'importance de cette personne-là. C'est un petit… qu'on ait tous les outils, qu'on soit prêt à accompagner la personne qu'on aime qui donne naissance. Moi, ça m'a tellement parlé. J'écoutais tout le matériel que tu nous as partagé, toutes les vidéos de partenaires, je les ai réécoutées. Le mois avant, je voulais être prête, j'écoutais tous les podcasts, je prenais des notes, j'étais un peu folle, je voulais être prête. Je ne me sentais pas, à ce moment-là, impuissante. C'est un peu là que je m'en vais, c'est vrai que je sentais que les deux, on avait les outils, je sentais que j'avais tout à ma disposition pour l'aider. J'ai vraiment, vraiment senti que je lui ai apporté le support qu'elle avait besoin dans ce moment-là. Autant que Marie, je suis excessivement fière d'elle pour la façon dont elle a donné naissance. Comme elle l'a dit, elle a eu un grand sentiment de fierté. Donc non, ce n'était pas l'impuissance. Je pense que c'était vraiment plus de voir la personne que j'aime le plus au monde qui passe à travers ça. Tu ne peux pas lui dire. Est-ce que ça finit dans une heure ou il n'en reste pas long ? Tu ne le sais pas. Tu ne sais pas si ça va s'améliorer, si ça va s'envérir. Tu veux l'encourager, mais c'est vraiment particulier à vivre. C'est la chance qu'on a. On se dit qu'on a cette chance-là. On va vivre les deux rôles. C'est quelque chose de voir la personne qui t'aime le plus au monde dans un moment comme ça et d'essayer de l'accompagner là-dedans. J'ai trouvé ça beaucoup.

  • Speaker #2

    Et justement, tu le dis bien, c'est rare que tu accompagnes ta conjointe en disant un jour je serai à sa place. Est-ce qu'il y a des parties du travail où tu t'es sentie confrontée en disant ouf, un jour ça sera moi qui sera là ? Ou c'est pas quelque chose qui t'est passé par la tête ?

  • Speaker #0

    Oui et non. C'est sûr que quand on suivait les cours, Renato, avec des poches, je me demandais, tu sais, moi je vais être enceinte, comment je vais me sentir ? Rapidement, je me suis dit non, oublie ces questions-là, ces questions-là seront plus tard. En ce moment, ma seule préoccupation à avoir, c'est pour Marie. D'avoir le rôle que j'ai en ce moment et d'être là pour elle. Puis pendant l'accouchement, je ne pensais pas à ça. C'est juste que toute mon attention était vers elle et vers le bébé. Il n'y avait rien, rien, rien, rien, rien par rapport à moi et comment j'allais le vivre. J'aimerais encore dire que par après... Je pense quand même que moi, j'ai des images, que d'autres gens n'ont pas d'images.

  • Speaker #1

    Même moi, je n'ai pas toutes les images.

  • Speaker #0

    Il y a quand même quelques jours après, je me disais, Ah, OK, oui, c'est beaucoup. C'est beaucoup pour ton corps. C'est impressionnant ce que ton corps peut faire, ce qu'on demande à ton corps de faire. C'est très impressionnant à voir. Il y a quelque chose que j'ai vraiment apprécié, c'est qu'à l'hôpital, on s'est senti tellement... Les gens n'arrêtaient pas de nous dire, Ah, c'est tellement... beau ce qu'il fait. Ah, c'est tellement beau. Ah, mon Dieu. Ah, c'est tellement spécial. Puis, on s'est dit, après, après, on ne sait pas si il disait ça à tout le monde, peut-être qu'il disait ça à tout le monde, mais il y avait vraiment quelque chose de... C'était tellement beau. Puis, on ne sait jamais, nous, étant deux femmes, est-ce qu'on va... On ne sait pas un peu. On ne sait jamais. En général, les gens, c'est super positif. Mais tout le monde a été tellement merveilleux puis tellement valorisant. On a trouvé ça... On parle beaucoup de ça, ces temps-ci, à quel point que... Dans la maternité, puis d'avoir un bébé, à quel point c'est important de valoriser les gens qui passent à travers ça. C'est une grosse étape, la naissance, l'arrivée d'un bébé. On a commencé l'arrivée de notre bébé tellement positivement que ça a juste été merveilleux pour la suite.

  • Speaker #1

    Oui, puis on est vraiment bien tombés. C'était parfait de A à Z. On s'est sentis super bien accompagnés, et impliqués aussi. Ils ne nous ont pas laissés à nous-mêmes. C'était là qu'on avait besoin, mais respectueux de ce qu'on pouvait faire. Ça a été vraiment bien à ce niveau-là. On est vraiment chanceuse.

  • Speaker #0

    Puis la dernière chose, on tenait à se dire à nous mais écoute, on a aimé ça ! On a tellement aimé ça l'expérience de Paléo ! Je dis l'expérience là ! C'est ça. On a tellement aimé ça. Mon Dieu, ma reine trouvait presque folle. J'écoutais tes vidéos et les podcasts. C'était tellement agréable de commencer ça et de se sentir informée, outillée. J'ai vraiment aimé ça. Un autre point aussi, parce que je pense que tu le fais, on l'entend dans les podcasts que j'écoute. J'ai toujours des beaux positifs. J'aimerais dire aussi qu'on a particulièrement aimé parce qu'on en a parlé souvent. On t'a trouvé tellement inclusive. On a adoré ça. On dirait qu'on s'habitue. Tu sais, souvent, les gens, ils font référence à la maman, le papa, puis ça ne me dérange pas. On dirait que des fois, les gens m'appellent le papa. On dirait que je suis habituée, puis comme, tu sais, comme ça, c'est la norme, puis ce n'est pas comme ça pour tout le monde. Mais moi, ça ne me dérange pas particulièrement. On dirait que c'est correct. Mais ça a tellement fait du bien d'être dans cette expérience-là. Puis tu sais, tu parlais de l'importance du partenaire, puis ton choix des mots. Tu parlais aussi des parents solos, puis l'importance d'autres partenaires, que tu sais, ça soit une grand-maman, une douleur, tu sais. Je l'ai vraiment apprécié. c'était agréable dans ce processus-là de sentir cette inclusion-là. Ça a vraiment fait du bien. Oui, merci.

  • Speaker #2

    Ça m'a vraiment fait plaisir, vraiment. Ça me touche en plus que vous me disiez ça. C'est vraiment merci, merci, merci. En terminant, il y a vraiment quelque chose qui m'intrigue. Un peu plus tôt dans notre rencontre, vous avez mentionné le fait que vous vous connaissiez depuis que vous avez fait votre maternelle ensemble. Alors là, je suis vraiment intriguée. Est-ce que vous avez commencé à sortir ensemble en deuxième année ?

  • Speaker #1

    Non, c'est qu'on est allés à la même école primaire et secondaire. Pas au même cégep, mais à la même université. Puis en fait, primaire, secondaire, on avait des amis communs, mais on n'était pas particulièrement amis. C'est dans un concours de circonstances, finalement, on s'est ramassés ensemble en colocation à l'université. C'est à la fin de l'université que ça a débuté, mais c'est qu'on se connaissait depuis vraiment longtemps.

  • Speaker #0

    Puis par surprise pour nous-mêmes, c'était... C'était drôle.

  • Speaker #2

    Quand vous vous êtes retrouvés à l'université, est-ce que vous avez réalisé à ce moment-là que vous vous connaissiez déjà ou ça a été long avant que vous fassiez la découverte ?

  • Speaker #0

    On était reliés de par notre groupe d'amis qu'en allant à l'université, il y a une de nos amies qui, on était supposé y aller à trois, on était les deux bien amies avec une autre de nos amies. Puis finalement, elle a décidé de ne pas venir. Elle est allée à une autre université, donc on était les deux, avec une autre finalement amie qui est venue. Oui, oui, on était bien, on se connaissait bien quand même. C'est juste qu'on dirait que ça ne l'avait pas cliqué. Pis finalement, l'université a commencé pis c'était comme vraiment ok, j'ai dit jour 1 pis on habitait ensemble, c'était assez drôle. Mais on a passé nos trois années d'université comme des amis, vraiment comme des amis pis c'est à la fin de l'université que Ah ! Eh ben, petite surprise !

  • Speaker #2

    Ouais pis c'est laquelle des deux qui a fait au début comme attente là ? C'est plus que de l'amitié notre affaire, y en a-tu une des deux qui a compris avant l'autre ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça a été mutuel.

  • Speaker #0

    Moi j'ai envie de dire peut-être quelques mots. shooter de vodka pis de tequila qui ont... Oui. C'est ça, qui ont vu ça avant nous pis là... C'est ça. On est comme prise là-dedans dans le passé. C'est ça, oui, bien.

  • Speaker #2

    Vous savez que ça, c'est une histoire que vos enfants vont avoir plaisir à écouter et à réécouter, vous savez ça ? Préparez-vous à la raconter souvent. Je vous remercie vraiment beaucoup toutes les deux d'avoir pris le temps de venir nous raconter votre histoire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Annie, ça va être plaisir. Oui, merci.

  • Speaker #2

    Alors, il faut que je te dise que cet épisode est un de ceux pendant lesquels j'ai le plus ri pendant l'enregistrement. Là, tu vas me dire, Annie, on ne t'entendait pas rire tant que ça, non, parce que je m'empêche de rire quand on enregistre, parce que je ne veux pas, évidemment, que les propos de mes invités soient camouflés par mon rire. Mais écoute, des fois, j'étais tellement morte de rire. J'espère que toi aussi, ça t'a donné cet effet-là. Et d'ailleurs, c'est drôle, je ne sais pas si c'est une coïncidence, des fois on dit qui s'assemble se ressemble. Mais en fait, dans l'épisode Marianne et Marie-Catherine t'ont parlé de leurs amis Virginie et Gabriel. C'était eux en fait qui les avaient référés vers moi pour se préparer à l'accouchement avec la méthode au paléo. Et en fait, l'épisode de Virginie et Gabriel est aussi un épisode dans lequel j'ai beaucoup ri. Je t'invite, si ce n'est pas déjà fait, à aller l'écouter. C'est l'épisode numéro 20 qui se nomme Attention, prépare-toi Tu vas avoir l'impression que quelqu'un te coupe un bras. Et n'aie pas peur, en l'enl'écouter, parce que c'est vraiment un épisode excellent dans lequel Virginie attend et attend et attend jusqu'à la fin de son travail d'avoir cette fameuse impression. que quelqu'un lui coupe le bras, impression qui, finalement, tu l'auras compris, n'est jamais venue. Et effectivement, lorsqu'elle a rompu ses membranes, c'est un moment vraiment cocasse quand il nous raconte ça. Sincèrement, si tu n'as pas encore écouté l'épisode numéro 20, je te le conseille vraiment, c'est excellent. Je ne sais pas pour toi, mais moi, j'ai trouvé ça très drôle d'entendre Marianne qui imitait Marie-Catherine lorsqu'elle parlait pendant ses contractions. Et là, je dois te dire que cette imitation-là était excellente. Et là, tu vas me dire, mais Annie, tu n'étais pas là. Comment peux-tu le savoir ? En fait, c'est extrêmement caractéristique des femmes qui sont en travail et qui sont vraiment remplies de belles hormones complices de l'accouchement. J'ai entendu des centaines de femmes parler dans ce pattern-là. Donc, si pendant l'accouchement, tu t'entends parler comme ça, parce que souvent, les femmes me disent... Écoute, je m'entendais, mais je ne pouvais pas faire autrement. Donc, si tu t'entends avoir ce type de paroles-là, de langage, de prononciation, de rythme, de ton et compagnie, réjouis-toi, ça veut dire que tu es vraiment complètement pété dans tes hormones et on va se le dire, c'est exactement ce qu'on veut pour que pour toi et pour ton bébé, ce soit le plus facile possible. J'ai beaucoup aimé aussi que Marie-Catherine nous raconte avec plein de transparence que la poussée pour elle, ça n'a pas été le moment merveilleux auquel elle s'attendait. C'est vrai qu'on entend souvent des femmes dire Ah mon Dieu, moi la poussée, j'ai tellement aimé ça Bien écoute, moi non plus, la poussée, franchement, c'est pas mon moment préféré dans mes accouchements. Je trouve ça même à la limite pas mal plus challengeant que pendant les contractions où on doit se laisser aller. Donc, tout ça pour dire qu'il n'y a pas un seul moment pendant un accouchement qui est nécessairement plus facile ou plus transcendant pour toutes les femmes de l'univers. C'est vraiment en te plongeant dans l'expérience que tu vas découvrir pour toi quelles sont les étapes du travail et l'accouchement que tu aimes davantage, quelles sont celles que non, ce n'est pas trop ton truc à toi. Et ça, c'est vraiment différent d'une femme à l'autre. Je t'invite à rester le plus petit. plus possible dans l'ouverture, ne pas te faire d'attente. Et comme on se l'est souvent dit dans les épisodes précédents, ceci ne veut pas dire qu'on ne se prépare pas. Non, on se prépare, on met toutes les choses en place et une fois que ça c'est fait, on lâche prise et on réduit au maximum nos attentes. Et d'ailleurs, en parlant de préparation, tu as entendu à quel point Marianne était prête à accompagner son amoureuse dans l'aventure, je te rappelle que le, la partenaire, la doula, les médecins, les infirmières, les sages-femmes ont une capacité de faciliter le travail et l'accouchement, au contraire de nous mettre des bâtons dans les roues, soyons clairs. C'est incroyable la différence que l'on peut faire. Alors, peut-être que tu as souvent entendu des femmes qui ont dit, bien, on n'a pas besoin de personne pour donner naissance. C'est vrai. On n'a pas besoin de personne pour donner naissance, mais c'est vraiment facile de nuire à un travail, comme ça peut être facile d'accompagner de façon à bonifier la bulle hormonale. Si vous donnez naissance en plus, par exemple dans un milieu hospitalier ou dans un milieu où vous ne savez pas exactement avec qui vous allez être jumelé, c'est encore plus important. Donc, je vous encourage vraiment à vous préparer en équipe. Chacun son rôle pendant l'accouchement, c'est vraiment ça qui facilite le processus. Et je te rappelle qu'on facilite le processus pour la mère, mais également pour le bébé. Et d'ailleurs, en parlant de bébé, si tu as envie de t'inscrire à l'atelier gratuit Les superpouvoirs de ton bébé, dans lequel on parle de toutes les clés importantes pour le quatrième trimestre, Sous-titrage Société Radio-Canada plate, de réflexes archaïques et évidemment de motricité libre. Et si ton bébé est toujours dans ton ventre et que tu as envie d'en apprendre davantage sur le partage des rôles, sur les meilleures astuces qui transforment une naissance en naissance facilité, je t'invite à me rejoindre dans la formation Les 11 clés pour une naissance facilité C'est une préparation qui est actuellement disponible en mode gratuit. Merci. Pour y avoir accès dès maintenant, tu peux simplement aller t'y inscrire avec le lien que tu trouveras dans la description de l'épisode. Tu auras accès à la formation aussitôt que ton inscription sera faite. Dans le prochain épisode, nous aurons la chance de recevoir Clélie qui vient nous raconter ses deux expériences d'enfantement. Deux expériences complètement différentes, ce qui fait la richesse de son temps. Partage ! Je te souhaite une magnifique journée et j'ai déjà hâte de te retrouver dans le prochain épisode.

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