Speaker #0Il y a des jours où je me demande comment je suis arrivé là. 100 épisodes, 100 mercredis à vous parler du temps, alors que pendant des années, je ne savais même pas quoi faire, parfois du mien. Je repense avec un peu de tendresse à ce premier épisode. J'étais nerveux, un peu perdu aussi, et surtout rempli d'une question que je ne vous ai pas vraiment posée. Est-ce que quelqu'un... Est-ce que quelqu'un va se reconnaître dans mon bouillonnement intérieur vis-à-vis du temps ? Et puis, j'ai pensé à vous, à celles et ceux qui, comme moi, se lèvent le matin avec parfois beaucoup, voire trop de choses dans la tête, qui courent souvent entre deux obligations, et qui essayent de tenir bon quand même, même quand le temps file entre nos doigts. Alors je me suis dit, peut-être qu'on pourrait se tenir compagnie, juste ça. petite voix qui vous parle un moment pour vous pour respirer, un moment en dehors de ce tumulte. Et aujourd'hui, cent épisodes plus tard, je réalise que ce podcast n'a jamais été une performance. C'était une main tendue et vous l'avez attrapée. Allez, je vous partage toutes mon émotion tout de suite après ceci. Bonjour, je suis Jean-Claude, chronotier et artisan du temps. Ici, dans Entre-temps, je vous aide à transformer votre emploi du temps en allié, pas à pas, sans pression. Mon objectif ? Vous donner des clés simples mais puissantes pour plus de clarté, de sérénité et une vie alignée avec ce qui compte vraiment pour vous. Bienvenue dans Entre-temps, le podcast pour reprendre la main sur votre temps et sur votre vie. Beaucoup d'émotions pour moi dans cet épisode et je voudrais... Vous me partagez trois choses. La toute première, c'est ce que moi j'aurais aimé entendre beaucoup plus tôt en relation avec le temps. Ensuite, j'aimerais vous partager ce que Entre-temps, le podcast lui-même et ses épisodes et ses relations avec vous, m'ont apporté. Et pour terminer, ce que j'aimerais que vous ne viviez plus, si c'était possible, parce que moi je l'ai vécu, j'ai dû passer par là, et si je pouvais vous éviter tout cela. ça me ferait un très grand plaisir. Et avant cela, je vais vous donner un peu, partager ce qui m'a amené à réaliser et à produire ce podcast depuis plus de deux ans maintenant, bientôt trois. Alors voilà, c'est ce que je vais vous partager maintenant. Quand j'ai commencé, entre-temps, je n'avais pas du tout prévu d'en arriver là. À l'époque, Marco Bernard m'avait dit que la plupart des podcasts se terminent après 7 épisodes. Je me suis dit « Waouh, quel défi ! » Donc, une fois que j'ai passé 7 épisodes, j'ai vu que je pouvais continuer, mais jamais je n'aurais pensé arriver à 30 épisodes. Et en plus, ce que j'aime, c'est que je l'enregistre ici au Mexique, qui est un peu mon pays de cœur, comme ils le disent si souvent bien dans nos réunions. Mais revenons à ce premier épisode, c'était, j'avais un peu l'impression d'avoir un peu bricolé pour être honnête avec vous. Il y avait juste moi, un microbe qui n'était pas celui du tout que j'avais aujourd'hui, et cette sensation que quelque chose ne tournait plus rond dans ma façon de vivre mes journées. Voilà, j'avais été licencié, vous le savez maintenant, et voilà, j'avais envie de partager quelque chose. Donc j'étais dans une période où tout s'enchaînait parfois trop vite. J'avais des nouvelles obligations, j'avais des rendez-vous, il y avait aussi des attentes que je voulais parce qu'il y avait quelque chose « à combler » . Et moi, dedans, j'avais l'impression d'être passé quelque part en arrière-plan. C'était plutôt « il fallait que je retrouve une activité « professionnelle » . Et j'étais à ce moment-là un peu présent partout, j'étais avec une petite association, je développais mes formations, je faisais un peu de tout, mais je ne me sentais pas réellement habité. J'avais un peu l'impression d'être à côté du temps qui passait et je le remplissais un peu. Et je ne pense pas que ce soit quelque chose d'exceptionnel. Beaucoup d'entre nous, et vous qui m'écoutez peut-être vous le vivez aussi, à un moment ou à un autre, on remplit. On avance, on gère, on assure. Et un matin, un peu comment on se rend compte ? Quand on ne sait plus trop où on est dans tout ça. Et ce que je m'étais rendu compte, c'est que j'essayais simplement de recopier ce que j'avais fait pendant plus de 35 ans, mais dans des petites structures. Et ça ne fonctionnait pas. Et donc, j'ai à un certain moment pris conscience, oh, ce n'était pas spectaculaire, ce n'était pas une chute dramatique, non, c'était plutôt une accumulation de toute une série de choses que je me suis rendu compte qui ne fonctionnaient plus avec moi, que ces journées qui se ressemblaient l'une après l'autre, de nouveau, mais qui ne me ressemblaient plus ou qui ne me ressemblaient pas encore. Et une petite voix, là, vous savez, dans le fond de votre tête, qui vous dit, ce n'est pas comme ça que je veux vivre maintenant. plus comme ça que je veux vivre, je l'ai fait très longtemps, mais aujourd'hui je veux quelque chose d'autre. Et bien c'est à ce moment-là que j'ai eu un besoin, un besoin de parler, et également un besoin d'écrire. Vous savez peut-être que j'ai écrit un livre qui va ressortir sous peu, mais surtout j'ai eu envie de parler et de, voilà, le moyen le plus adéquat pour... parler aux personnes à l'époque à ma disposition, c'était le podcast. Et donc voilà, c'est comment j'ai mis des mots sur ce que je ressentais, pas pour faire le son, ni pour jouer à ce qu'on dit le sage, mais juste parce que je me disais, si moi je ressens ça, d'autres peut-être doivent aussi le ressentir. Et petit à petit, j'ai senti que je n'étais plus seul dans cette conversation. Vous étiez là ? Alors bien sûr, c'est toujours un peu particulier que vous êtes là parce que moi je suis en train de... d'enregistrer même cet épisode sans, je suis tout seul devant mon micro, mais ce n'est pas vrai, ce n'est pas vrai, je ne suis pas tout seul, je vous vois, j'ai l'impression que vous êtes là, et je sais qu'au moment où vous allez m'écouter, vous aussi vous allez sentir qu'il y a une présence, même si cette présence ne se fait que par la voix et par vos oreilles. Alors voilà, ce n'est pas des grandes théories que je vous ai partagées, mais surtout des petits bouts d'histoire parfois de ma propre histoire. des questions souvent que je m'étais posé et que parfois vous aussi vous posiez. Parfois, on se voyait dans ces épisodes avec une respiration, un petit moment où on se posait. C'est un peu comme le petit morceau de chocolat avec son thé ou son saut café. Ça nous fait du bien pendant un petit moment, c'est ça qui est important, ça nous fait réfléchir. Et petit à petit, il y a des liens qui se sont tissés. il y a des personnes qui Ils m'ont donné des feedbacks, ils m'ont dit comment ils ressentaient ce qu'ils avaient entendu. Et petit à petit, on a renforcé cet espace et il est maintenant le vôtre, bien sûr depuis le début. C'est un espace qui me l'est dédié, mais je l'ai enrichi avec toute une série d'autres choses au cas où vous voulez aller un peu plus loin. On a des enregistrements d'entre-temps. Je me suis rendu compte d'une chose super simple que je veux partager. Ce n'est pas le temps qui nous manque, mais c'est la manière dont on le vit. On croit que nos journées débordent parce qu'il y a trop de choses, mais souvent, c'est autre chose qui déborde. Les attentes, les obligations qu'on s'impose, les « il faut que » , les « ça se fait » , « ça doit se faire » , les petites fidélités invisibles contraintes depuis des années. Alors, on ne sait plus. très bien à quoi ça nous sert. Et dans tout ce bruit, dans tout ça, on finit par s'oublier. Alors je me suis longtemps demandé pourquoi on se retrouve si souvent pris dans ce tourbillon. Pourquoi on court alors qu'on n'a pas envie de courir ? Physiquement, c'est... Moi j'ai horreur de courir, mais bon, je parlais ici au second degré. Pourquoi on remplit alors qu'on règle de respect ? Pourquoi on se dit oui alors qu'on pourrait dire non ? ou simplement pas maintenant. Et puis, on avance. Et plus on avance, plus on voit que notre rapport au temps n'est pas vraiment rationnel. Et c'est là, pour moi, ça a été une révélation. Je pensais qu'il suffisait de s'organiser, d'avoir un plan, d'avoir un agenda bien structuré, et pop, pop, pop, voilà, on gérait son emploi. Eh bien non, il y a quelque chose d'autre. Parce que la relation au temps, elle est beaucoup. plus intime. Elle est émotionnelle. Et parfois, c'est quelque chose même qu'on a hérité de nos parents, voire que c'est dans notre ADF. Parfois, on est plus défensif avec cette relation au temps. Alors voilà, le temps, en fait, ce n'est pas un tableau Excel. Ce n'est pas simplement de mettre sur le tableau ce que je dois faire et puis c'est fait. Le temps, c'est un espace où on se cherche, où on se protège parfois. On essaie d'être à la hauteur. Vous voyez déjà, ce que je fais référence, c'est par rapport aux autres, par rapport aux parents, par rapport à la hiérarchie. Parfois même, ce sont des choses dont personne ne nous a jamais demandé d'être à la hauteur. Et donc, c'est simplement avec nous-mêmes, avec notre ego, avec nous-mêmes cette relation. Alors quand je repense à ces 100 épisodes, je me dis que la vraie question, ce n'est pas comment mieux gérer son temps, et vous savez qu'on ne sait pas gérer son temps, on ne sait pas gérer le temps, mais son emploi du temps, mais plutôt quelque chose que moi j'ai trouvé important, et surtout après mes déménagements, c'est comment je peux mieux habiter ce temps. Comment je peux m'habiter moi-même dans ce temps que j'ai à ma disposition. Et j'aime bien l'image de la maison parce que vous façonnez votre maison à la façon dont vous voulez vivre dedans. Vous disposez les meubles d'une certaine façon, vous la décorez d'une certaine façon, vous agencez les pièces d'une certaine façon. Et elles reflètent, dans la plupart du temps, la manière dont vous voulez habiter votre maison. Eh bien, c'est un peu la même chose avec le temps. Et dans le temps, on s'oublie très souvent. C'est-à-dire qu'on doit faire tout. plein de choses et on fait très peu de choses pour soi-même. Et donc, à un certain moment, puisqu'on se distancie du temps, on a un peu l'impression que le temps devient un adversaire. Et ça, c'est pas du tout le cas. Le temps, il est là. On n'est ni un ami, ni un adversaire. Mais on peut le considérer comme un adversaire ou en faire un allié. Et ça, c'est dès qu'on revient à soi. C'est juste le moment où vous réalisez Ah, je peux vivre mes journées autrement. Ce n'est pas une fatalité que ce soit comme ça. Bien entendu, on ne sait pas tout changer en un claquement de doigts. Ce n'est pas une baguette magique, mais parfois, il ne faut pas dire souvent, une simple prise de conscience, cette prise de conscience, je peux vivre mes journées autrement, eh bien, suffit pour que quelque chose commence à bouger, une toute petite pièce à l'intérieur de nous, et ça, ça fait bouger. toute la mécanique. Alors c'est bien beau tout ça Jean-Claude, mais concrètement ah bah oui, on va toujours aller dans le concret, mais en regardant tout ça, en repensant à ces 100 épisodes, je me suis dit que ce serait peut-être le bon moment pour ouvrir ce que j'ai appelé un peu les coulisses, et je l'ai déjà fait, je vais vous expliquer comment j'étais venu à faire cet épisode. Ce n'est pas le but de faire un bilan technique, ni pour célébrer un chiffre, mais j'aimerais vous partager trois choses très simples. Trois choses qui, je crois, expliquent pourquoi ce podcast existe encore, pourquoi il m'a transformé, moi. Oui, oui, oui, moi d'abord. Et pourquoi il continue peut-être à vous accompagner, et c'est mon souhait le plus cher. Trois choses dont l'une que j'aurais aimé, moi aussi, savoir plus tôt, il y a plusieurs années. La deuxième, c'est ce que cet enregistrement hebdomadaire m'a appris. Et finalement, un espoir que je puisse partager cette troisième piste avec vous pour que vous n'ayez pas à passer par toutes les difficultés que moi j'ai dû passer. Si ça peut vous simplifier un peu la vie, eh bien ça, ça me serait déjà un très très beau résultat pour moi et surtout pour vous. peut-être un éclairage sur votre propre manière d'habiter votre temps. La première piste que j'aimerais vous partager, c'est celle que j'aurais aimé entendre, mais beaucoup plus tôt. J'aurais aimé qu'on me dise que ce n'était pas un échec d'être perdu, que ce n'était pas un défaut de caractère, qu'on peut être compétent, généreux. organiser et quand même s'effondrer parce qu'on porte trop, on porte trop trop longtemps. J'aurais aimé qu'on me dise que ce n'est pas une question de volonté, que ce n'était pas à moi de tenir côte que côte, surtout quand j'étais à deux moments dans ma carrière professionnelle, jeune manager, j'avais à peine la trentaine et je dirigeais déjà un département, il fallait tenir côte que côte, j'avais une position à tenir. Et ensuite, lorsque j'ai pris une responsabilité au niveau mondial, où là il fallait absolument également que je montre qu'il y avait une certaine discipline qui devait être là, et c'est justement par l'ensemble discipline, ce que parfois on appelle un manque de discipline, parce qu'on ne fait pas les choses comme on devrait, c'est juste parfois simplement que le corps est fatigué, que mon corps était fatigué, que mon mental était saturé, et qu'à un certain moment... ce qu'on appelle mon cœur, ce qui me tenait à cœur, ce qui comptait pour moi, n'avait pratiquement plus d'espace, on n'avait plus d'espace du tout dans mes journées, dans mon quotidien. Alors j'aurais aimé qu'on me dise... que ce n'est pas parce qu'on ne sait plus avancer qu'on a perdu sa valeur. Alors quand je dis « on ne sait plus avancer » , je me suis retrouvé à un certain moment, j'étais perdu, perdu pas dans ma fonction, mais de savoir si ce que je faisais allait dans la bonne direction. Je me sentais seul aussi, seul à devoir prendre ses décisions. Lorsque vous êtes responsable d'une équipe, vous avez parfois l'impression que c'est vous qui devez prendre toutes les décisions. Ça c'est un autre sujet. mais je ne me sentais plus dans l'espace que j'occupais. Et ça, j'aurais bien voulu que quelqu'un me dise qu'on a le droit aussi d'être perdu et qu'on a aussi le droit d'être fier de soi, même qu'on a traversé une zone d'ombre. Parce que cette zone d'ombre, elle est suivie, bien entendu, d'une zone de clarté. Et ça, la clarté, c'est ce qu'il y a de plus important. Être clair avec ce que l'on veut. Dès qu'on allume la lumière de notre clarté, écarté, pas mal de choses vont bouger dans la bonne direction. Et surtout, j'aurais aimé qu'on me dise que je n'étais pas seul, qu'il y a d'autres personnes qui passaient par là aussi, et que c'était simplement humain, que c'était normal, c'était pas une honte, c'était pas un secret à cacher, mais que c'était juste une étape où la vie me disait, doucement ou parfois même un peu plus fort, il est temps de revenir vers toi. Il est temps de faire des choses qui sont réellement pour toi uniquement. Si j'avais entendu ça plus tôt, je pense que j'aurais bougé autrement, plus rapidement. Je n'aurais pas eu cette culpabilité. C'est quand j'ai pris connaissance de ça que je me suis ouvert à la musique. J'ai été jouer la clarinette pendant 6 ou 7 ans, alors que ma fille voulait jouer du piano, donc je l'ai accompagnée. Et ça, c'était des moments de douceur, de bonheur, c'était des moments très particuliers. J'ai appris pendant plus de cinq ans l'œnologie, j'ai été découvert des vignerons, j'ai pu rencontrer des personnes magnifiques, simplement parce que je m'étais donné l'autorisation de faire autre chose que de penser simplement à mon activité professionnelle, par exemple, et de réserver du temps pour moi, simplement pour moi. Alors, si je vous partage ça aujourd'hui, c'est parce que je sais que certains d'entre vous, peut-être, sont exactement dans cette situation-là, à ce point précis où on se sent tellement fatigué, dépassé, on ne sait plus trop si on est dans la bonne direction, on se pose des tas de questions. Alors, sachez que si c'est votre cas, j'ai envie de vous dire, vous avez le droit d'être humain, vous avez le droit d'être vulnérable, et surtout, vous avez le droit d'aller à votre rythme, parce que c'est votre rythme. et pas celui d'un autre que vous allez utiliser pour vous porter là où vous désirez vous porter. Mais ce que j'ai vraiment envie de vous dire ici, et ce que moi j'ai découvert, c'est réserver du temps pour vous. Il y a du temps pour la profession, il y a du temps pour les relations, il y a du temps pour votre famille, mais on oublie, j'ai oublié, pendant des années, d'avoir du temps pour moi, simplement pour moi. Mais ça ne doit pas être des journées complètes, des semaines ou même des mois. Non, ça peut être quelques minutes tous les jours, mais quelque chose qui est pour vous, quelque chose qui est uniquement pour vous. La deuxième piste que je voudrais partager avec vous, c'est ce que Entre-temps m'a apporté. Entre-temps, au début, c'était une envie. une envie de déposer quelque chose que je ne voulais plus garder uniquement pour moi, ma manière de voir le temps et la difficulté que j'ai eue à l'apprivoiser. Et aujourd'hui, je parle même de l'habilité. Mais très vite, c'est devenu autre chose. Parce qu'en enregistrant chaque semaine, j'ai réalisé que je ne parlais pas du temps, je parlais de moi, et j'espère que je parle de vous, et que je parlais de nous tous. Je parlais de ces vies qui sont parfois perçues comme trop pleines, trop rapides, trop exigeantes, où on avance, mais sans vraiment se demander où on va. J'aime bien cette expression que les Nord-Américains adorent, « Let's go, let's run. We don't know where we go, but let's go. » D'être en mouvement. Être en mouvement pour le fait d'être en mouvement. Ce n'est pas vraiment ça que je recherche. Et donc, entre-temps... m'a appris à ralentir, mais pour de vrai, et d'avoir quelques routines, quelques rituels. J'ai appris à écouter ce que je vivais, mais aussi ce que vous, vous viviez, pour m'inspirer et pour voir savoir quels étaient les épisodes que je pouvais vous proposer. à regarder mes propres tensions, au lieu de simplement les camoufler derrière quelque chose de bien tenu, ça m'a ramené à quelque chose que j'avais oublié, c'est que partager, ça fait du bien. Ça fait du bien aux deux. Si c'est un partage, bien sûr, non intéressé. Si c'est un partage bienveillant, un partage réel, ça fait du bien à la personne qui peut en parler, ça c'est moi. Et j'espère que ça fait du bien à la personne qui entend. Partager fait du bien. Ce n'est pas une question de passer pour un expert ou pour donner des leçons. C'est juste pour dire, voilà, voilà ce que j'ai compris. Si ça peut vous aider, si ça peut aider quelqu'un, eh bien, bien tant mieux. Prenez-le surtout. Faites que ça devienne votre manière, à vous, d'appréhender ce temps. Et j'ai découvert que chaque épisode, c'était une conversation. Quand je réécoute les tout premiers épisodes, et notamment à Jingle, je parlais d'une conversation. Or, une conversation, il faut être deux, sinon c'est un monologue. Et j'ai toujours pris comme ça, comme si vous étiez vous, juste en face de moi. Voilà, juste derrière le bureau, ou ici, voilà, vous êtes assis là en face de moi et je ne vous vois pas. Et petit à petit, il y a eu cette progression, il y a eu cette progression, et de plus en plus... Vous êtes devenu réel, vous étiez réellement là, en face de moi, et je vous partageais toute une série de choses. Et donc, voilà, si je parle seul dans un micro, je vous entends à travers vos retours, je vous lis, je vous ressens, je vous ressens surtout, et souvent, les messages me ramènent à l'essentiel, à ce qui, pour beaucoup, est important pour vous. Et je me suis rendu compte qu'on traverse d'une manière différente. Mais on traverse les mêmes choses. C'est la forme qui est différente. Mais le faux, il est le même. Et c'est ça qui, entre-temps, m'a donné une place. Je ne vais pas dire que je pars en mission, mais je me suis dit, franchement, si moi je retrouve une paix intérieure que je n'attendais pas, vraiment, est-ce que je peux la transmettre à travers les épisodes ? Et c'est comme si, en parlant du temps avec vous, j'ai appris à mieux habiter le mien, ça c'est clair, et qu'aujourd'hui, ça me ferait un plaisir immense que vous aussi, vous puissiez habiter votre temps d'une autre manière, celle qui vous ressemble, un peu comme votre maison, comme je l'ai dit auparavant, de ce que réellement vous voulez faire de votre vie. Et si cet épisode, peut-être pas celui-ci, mais si les épisodes qui suivront vous permettent de le faire, je pense que ce sera déjà une belle pierre mise à l'édifice pour que nous puissions vivre quotidiennement d'une manière plus sereine. La troisième piste que j'aimerais partager avec vous, c'est ce que j'aimerais que vous ne traversiez plus seul. Une grande partie de ce que j'ai partagé, que je partage chaque semaine, c'est comme j'ai dit, pour éviter aux autres ce que moi j'ai dû traverser et j'étais seul. Je ne cherche pas à dramatiser, mais il y a des moments où le temps m'a échappé, où, comme je vous l'ai dit, j'ai couru dans tous les sens, j'ai essayé d'être fort, il fallait montrer une certaine stature, juste parce que je ne voulais pas, soit qu'on s'inquiète, soit qu'on voit que j'essaie de trouver la solution. Et je me suis rendu compte que c'est dans ces moments que certaines fissures apparaissent. Et bon, la carapace, elle est là, l'image que l'on donne, mais lorsqu'on sent un peu perdu, ça se ressent. Alors oui, j'aimerais vraiment que vous n'ayez pas à vivre ça de la même façon, de savoir que quelque part, vous n'êtes pas seul. Il y a des personnes qui vous entourent, il y a des personnes de confiance. Et ça, c'est important d'avoir autour de soi des personnes à qui vous pouvez réellement vous confier. et qui va vous écouter, enfin que cette personne va vous écouter. Ça, c'est très important. Même si elle ne vous apporte pas de solution, ce n'est pas ça le plus important, c'est que vous puissiez exprimer ce qu'il y a à l'intérieur de vous. Parce qu'à partir du moment où ça va sortir de votre corps, vous allez y mettre un son, eh bien, ça, c'est déjà une partie de la solution. On sait que la vie nous amène un peu, malgré nous... un peu partout, et vous pouviez penser que... C'est normal de vous débrouiller tout seul, sans soutien. Du moins, j'avais horreur de demander de l'aide. Vous savez pourquoi ? Simplement parce que j'avais toujours l'impression que si je demandais de l'aide à quelqu'un, eh bien, je serais redevable. C'est-à-dire qu'un jour, on pourrait me demander de renvoyer l'ascenseur. Et je peux vous dire que c'est une expérience que j'ai eue. J'ai demandé de l'aide à quelqu'un, qui bien entendu l'a fait. Et puis, quelques temps après, il m'a demandé d'aider son fils. J'ai dit, OK, je vais voir ce que je peux faire. Et là, il y a eu une petite phrase assassine qui m'a fait très mal. Il m'a dit, oui, mais tu vois, quand toi, tu m'as demandé de l'aide, je te fais de lui. Je lui ai dit, oui, je vais le faire. C'est parce que je ne voulais pas le faire. Mais je pense qu'il a un peu agité le fait que je devais... Je l'étais redevable, en fait. Et ça, je sais qu'émotionnellement... Ça a été difficile pour moi. Donc, de là, j'ai été très laitissant à demander de l'aide et je voulais faire ça tout seul. Bien, c'est une erreur. J'ai fait une erreur. Demandez de l'aide. Mais demandez de l'aide à la bonne personne. Demandez de l'aide à quelqu'un avec qui vous avez confiance. Si vous allez, par exemple, demander un cours ou une formation ou un soutien, prenez le temps de voir que la personne à qui vous allez demander cela est bien en ligne avec vous. Mais ça ne doit pas toujours être une personne extérieure. Ça peut être une personne de votre famille, ça peut être un ami. Mais parfois, ces personnes n'ont pas l'expérience ou n'ont pas l'expertise que vous recherchez. Et donc, c'est d'aller à l'extérieur. N'hésitez pas à demander de l'aide. Ne faites pas comme moi. Ne restez pas bloqués pendant des années à vouloir faire tout, tout seul. C'est quelque part une perte de temps. Et j'ai dû passer par de nombreuses difficultés. Je ne veux pas dire des échecs. Mais parfois, oui, ça ne fonctionnait pas. Il y a des choses que personne de notre entourage nous apprend. Moi, on ne m'a pas appris comment habiter mon temps. J'ai dû le découvrir par moi-même. Personne ne m'a montré comment je pouvais reconnaître ma fatigue avant que ça ne devienne un mur. Or, il y a des personnes qui sont super qualifiées pour pouvoir m'aider à faire ça. Il n'y a personne qui m'a dit qu'on peut être performant sans se perdre. Il fallait que je fasse tout tout seul. Il n'y a personne qui m'a dit que je pouvais ralentir sans être en retard. J'ai dû le découvrir par moi-même. Tout ceci, ça peut éviter tellement de casses, tellement de solitudes inutiles, tellement de moments où on se sent coupable, où on a cette culpabilité au bout des doigts. On se dit « ça ne marche pas, ça ne va pas » . Alors si je pouvais vous transmettre une seule chose, ce serait... Vous n'avez pas besoin d'aller jusqu'au bout de vous-même pour comprendre que ça ne mène nulle part. C'est une petite phrase que j'ai écrite parce que je l'aime tellement. Je voulais être sûr de pouvoir la dire correctement et il y a un sourire dans ma voix. Je vous la répète. Vous n'avez pas besoin d'aller jusqu'au bout de vous-même pour comprendre que ça ne mène nulle part. Je l'ai fait à plusieurs reprises. J'ai cru que je pourrais le faire. tout seul. Non, ça n'a pas fonctionné. Et dès que j'ai eu une petite aide, parfois ce n'est pas grand-chose, là j'ai retrouvé la voie, là j'étais plus perdu, là j'étais de nouveau sur la bonne route. Et ça peut être beaucoup de choses différentes. Donc voilà, c'est ce que je voulais vous transmettre. Vous pouvez apprendre autrement, surtout, et c'est pour moi, J'aurais pu apprendre plus tôt, j'aurais pu apprendre plus doucement, j'aurais pu apprendre avec plus de clarté. Et voilà, c'est je pense aussi une des raisons pour laquelle j'ai créé Entre Temps. C'était pour poser des mots sur tout ce que moi j'avais traversé, ce que j'avais dû traverser parfois en silence. Il ne fallait pas que ça se sache que j'avais ces difficultés. Et c'est simplement pour mettre un peu de présence là où il n'y avait que de la pression. Et pour vous rappeler... pour me rappeler que votre temps, il n'a pas besoin d'être parfait. Vous savez, il a besoin d'être vivant, votre temps. Il n'a pas besoin d'être parfait, mais d'être vivant, d'être en ligne avec ce qu'il compte vraiment pour. Voilà, si ces épisodes peuvent vous éviter de fusquer à une seule personne, de s'oublier, de s'épuiser, de s'enfermer, alors ça vaut tout l'heure du monde, et ça, ça me fait très très plaisir. En préparant cet épisode, je me suis rendu compte d'une chose. Toutes ces pistes, elles ont un point commun. Elles cherchent à remettre un peu de vérité, un peu de clarté dans notre rapport au temps. J'ai l'air même de la profondeur. Quand je parle de profondeur, c'est pour pouvoir aller à l'intérieur de soi et pour y trouver ce que j'aime bien nommer de l'humanité. Parce que nous sommes humains, nous ne sommes pas des machines. Et on se raconte souvent... des histoires. Des histoires pour se tenir. On croit que ça va aller, ça ira. Quand j'aurai fini ça, ça va aller mieux. Je tiendrai encore un peu. C'est juste une mauvaise période à passer. Et on a des réflexes qui nous semblent logiques. Des habitudes qui nous paraissent utiles. Des façons de faire qui donnent l'impression de nous aider. Et parfois, ce sont exactement ces habitudes-là qui nous éloignent de nous-mêmes. Et c'est là qu'on rencontre ce que j'aime partager avec vous, le contre-intuitif, c'est là qu'il entre en jeu. Parce qu'il existe des choses que l'on fait pour aller mieux, qu'on pense qu'on va aller mieux, alors qu'en réalité, elles nous fatiguent encore plus. Elles nous maintiennent dans un cercle. Alors je vais vous donner quand même un exemple concret pour illustrer ça. On croit souvent que pour reprendre la main sur son temps, il suffit d'en faire plus. de mieux s'organiser, de se discipliner, de chagrer les dents encore une journée, encore une semaine, en attendant les vacances. Et beaucoup d'entre nous font la même chose, sans s'en rendre compte. Je vous en ai un peu parlé déjà tout à l'heure. Et donc on essaie de gagner du temps, gagner du temps en remplissant chaque minute. Et on se dit, c'est rationnel. Si j'utilise chaque minute compte, donc j'ai déjà entendu ça, chaque minute compte, on se dit que c'est rationnel. qu'un agenda bien rempli, c'est un agenda efficace. Et qu'il faut mieux optimiser que de laisser des trous. Et qu'un moment libre, c'est du temps perdu. Sauf que c'est exactement le contraire. Ça, j'ai découvert aussi. Si vous vous souvenez des quatre phrases que je viens de vous dire, c'était moi de cracher. L'agenda, alors là, au cordeau, tout était optimisé, et il n'y a pas de temps libre pour moi. J'avais du temps pour tout le monde, sauf pour moi. Tout ceci, c'est parfois le contraire. Parce qu'à force de tout remplir, qu'est-ce qui se passe ? On n'a plus d'air. Et si vous remplissez vos poumons complètement, vous n'expirez plus, vous risquez, même avec plein d'air dans vos poumons, d'étouffer. Et je n'avais pas d'espace tampon. J'avais plus de moments où je pouvais respirer dans mon âge. Et le pire, c'est qu'on se persuade que ce système nous aide. Alors qu'il ne fait qu'une seule chose, il nous épuise à petit feu. C'est ça le contre-inclusif. C'est penser que plus je remplis, plus je contrôle, alors que finalement, plus je remplis, plus je m'enferme. Puisque je n'ai plus d'espace pour bouger, je suis à l'étroit, moi-même, dans mon agette. Qu'est-ce qu'on fait ? Vous me direz. Hein, Jean-Claude, tu fais quoi toi ? Eh bien, je vais vous dire ce que moi j'ai fait. J'ai laissé volontairement... Un trou. Un trou dans mon agenda. Je n'ai pas perforé, mais j'ai laissé un espace libre. Mais quand je dis un espace libre, c'est un vrai. Ce n'est pas un espace pour rattraper quelque chose. Ce n'est pas un espace pour dire, alors à ce moment-là, je le ferai à ce moment-là. Je vais faire ça pour avancer un peu plus vite. Non, c'est un trou, comme je l'appelle. Je n'aime pas le terme, mais je ne sais pas comment l'expliquer autrement. C'est un trou qui ne sert à rien. Il est là. Il ne sert à rien, mais il sert à tout. C'est un espace qui n'est pas là pour absorber l'imprévu, parce que ça, vous savez que je vous ai dit qu'il fallait le faire. C'est un moment qui est dédié pour vous. Et si vous avez écouté l'épisode 99, c'est un espace au tien. C'est un espace pour vous donner du souffle. C'est un espace qui va vous permettre de faire un petit reset. C'est un espace qui va simplement vous accorder un peu de temps uniquement pour vous. Ça ne doit pas être, comme j'ai dit, énorme. Ça peut commencer par 5 minutes, ou 10 si vous voulez, ou un quart d'heure dans la journée, mais un moment qui est uniquement pour vous. Si ce moment-là, comme moi j'adore le faire, mais bon, ça n'engage que moi, ça n'engage que moi, simplement de préparer une tasse de café, m'asseoir soit dans un beau fauteuil ou sur la terrasse et le déguster et regarder le ciel, ça c'est mon moment à moi. Je ne pense à rien d'autre. C'est un espace juste qui a besoin d'exister. Et vous allez faire un petit geste qui pourrait vous paraître dérisoire, mais qui va vous faire du bien, parce qu'il va vous permettre de souffler. Et c'est souvent ce temps, ce moment de temps dans votre agenda, où vous allez vous rendre compte que le temps redevient habitable. Vous allez voir votre... Vous ne devez pas me croire, faites-le. Vous allez voir, si vous le faites, quoi que ce soit, vous n'allez pas boire du café, si c'est un verre d'eau, ou un moment, une petite balade, mais sans objectif. particulier, simplement d'être là dans la nature, vous allez voir, votre mental va s'apaiser. Et c'est là qu'on se rend compte qu'on n'est pas une machine et qu'on a besoin de respirer. Et que c'est quand on commence à respirer que commence également la sérénité. Voilà, c'était les trois pistes que je voulais vous partager. Et maintenant, c'est le moment du mantra. le mantra de cet épisode. Et je me suis demandé qu'est-ce que j'avais partagé avec vous. Il y en avait une foule, parce qu'après 100 épisodes, vous imaginez. Mais voilà, c'est celui que j'ai retenu. Ce n'est pas ton agenda qui t'étouffe, c'est l'espace pour toi que tu n'y mets pas. Ce n'est pas ton agenda qui t'étouffe, c'est l'espace pour toi que tu n'y mets pas. Et donc, je ne peux que vous encourager. le plus tôt possible, d'y mettre quelques minutes qui ne sont réservées que pour vous. Alors, un petit défi ? Aujourd'hui, je vous propose quelque chose de tout simple. Ouvrez votre agenda, qu'il soit papier ou digital, peu importe, et regardez-le avec une seule question en tête. Où suis-je, moi, là-dedans ? Ce n'est pas quand vous êtes dans des réunions, dans des obligations. Ou que je peux encore caser quelque chose ? Non. Juste, où est-ce que je respire dans tout ça ? Quel est le petit espace que j'ai pour moi entre tout ce que je vais faire ? Si vous ne pouvez pas y mettre 20 minutes, 30 ou une heure, si vous pouvez, mettez déjà quelques minutes. Ça ne doit pas être une révolution dès le départ. Mais ça doit être simplement un vrai moment pour vous. Comme j'ai dit, pas pour avancer, pas pour accraper quelque chose, juste pour vous retrouver avec vous-même. Faites-le une fois, c'est ça. Ça ne coûte rien, ça coûte 5 minutes, dites donc. Oui, je vous tiareuse un petit peu. J'aimerais tant que vous le fassiez. J'aimerais tant que vous le fassiez. Prenez 5 minutes pour vous et observez. Observez ce que ça change dans votre énergie, dans votre humeur, dans votre souffle, dans votre mental. C'est comme ça que moi j'ai commencé. Je n'y croyais pas et puis je l'ai fait. Je me suis mis un certain moment, 10 minutes. Et c'est là que j'ai fait Mon premier rituel café. Pas aller à la machine à café et commencer à babeler avec. Non, j'ai pris un café, je l'ai mis dans mon bureau, j'ai fermé la porte, je suis assis sur une chaise, je n'ai regardé pas la fenêtre en ne pensant à rien. Ou du moins, en laissant venir les pensées, mais comme les nuages, à les laisser passer. C'est comme ça que j'ai commencé. Et depuis lors, je n'arrête pas de continuer. Je ne sais pas si vous l'avez fait ou pas. Qu'est-ce que vous avez découvert en regardant votre agenda d'une autre manière ? Est-ce que vous avez trouvé un petit espace pour vous ? Est-ce que vous vous êtes rendu compte qu'il n'y en avait presque pas ou qu'il y en avait déjà ? Si vous voulez en parler, sachez que je suis là. Vous pouvez m'écrire ou déposer une question ou un doute ou juste partager ce que ça vous fait. Et sachez que si vous voulez aller plus loin, c'est un peu ce que je disais en introduction, j'ai ouvert deux espaces, mais alors là, tout simple. Il y a la chaîne WhatsApp, Entre-temps, c'est un fil d'informations. Il n'y a pas de commentaire, c'est juste des petites choses que je posterai pour vous inspirer, éventuellement entre deux épisodes. Et puis, il y a l'heure d'Entre-temps, c'est un petit cercle où on peut échanger des messages, des vidéos. C'est un endroit, c'est gratuit, il faut simplement s'inscrire à la Villa Harmonia et y être dans l'heure d'Entre-temps. Et également, chaque vendredi matin, je serai présent en visio, donc comme un live dans cet environnement, juste entre nous, si vous le désirez, bien entendu. Vous venez dans ces deux espaces quand vous le désirez, il n'y a pas de pression. Voilà, si ça vous appelle, vous êtes la bienvenue, le bienvenu. On avance ensemble, chacun à son rythme. C'est ça qui est le plus important. Alors, on arrive au bout de cet épisode. Un peu particulier, un épisode sans force à regarder bien entendu derrière soi et à reconnaître le chemin parcouru. Alors aujourd'hui, je vous ai partagé le message que j'aurais aimé entendre bien plus tôt. Celui qui m'aurait évité de me perdre, ou du moins de me croire que j'étais tout seul dans tout ça. Je vous ai aussi parlé de ce que l'entretemps m'a apporté, de la clarté, du courage, et ce drôle de sentiment que parfois, dire les choses à voix haute, ça aide autant que celui qui parle, que celui qui écoute. Et puis, il y a cette troisième idée, celle qui dit qu'on peut tous avancer, mais on n'a pas besoin de traverser les mêmes ondes d'ombre. Si quelqu'un a déjà éclairé le passage, c'est peut-être intéressant de prendre sa lampe, de prendre sa lumière, pour que le reste du chemin soit peut-être un peu plus facile. Donc, si je peux éclairer un peu le chemin pour vous, alors tout ce travail a du sens. Il n'y a rien d'héroïque là-dedans, rien de grandiose. C'est juste une parole qui continuera et qui continue son chemin, d'épisode en épisode. Je vous dis un grand merci. Merci d'être là. Un épisode un peu plus long aujourd'hui, c'est le 100. Et c'est le 100 de l'épisode. On pourrait l'écrire avec deux façons. Le 100, S-A-M-G, là où coule la vie. Et de cet épisode numéro 100, merci d'être là. Merci de marcher avec moi. Merci de m'accompagner. Et je suis tellement content, moi, de pouvoir vous accompagner. C'est ce qui me donne réellement une motivation chaque semaine. C'est ce qui donne aussi la vie à Entretemps depuis plus de 100 semaines déjà. Voilà, si vous êtes là depuis longtemps, vous le savez, tout ce que je partage ici, chaque mercredi, vient d'un chemin que je continue à découvrir moi-même, donc on le découvre ensemble. Toutes ces années que j'ai mis à chercher, à comprendre, à ajuster, m'ont amené à créer des espaces pour aller un peu plus loin que le podcast. Encore une fois, il n'y a rien d'obligatoire, rien à suivre absolument, c'est juste des... des prolongements naturels que je vous ai mis à disposition, n'hésitez pas. Et pour plus d'informations, si vous le désirez, sachez qu'il y a également le site oruposa.com, O-R-U-P-O-S-A.com, où là, vous pouvez avoir beaucoup plus d'informations sur ce qui se passe. Et si un jour, vous voulez aller plus loin, il y a exactement aussi sur ce site oruposa toute une série d'informations sur les formations, les accompagnements. pour créer votre propre manière d'habiter votre temps, une méthode personnelle, artisanale. Enfin, vous découvrirez tout ça en travaillant sur vos trois E, l'essentiel, l'énergie et l'efficience. On aura l'occasion d'en reparler dans les épisodes suivants. Sachez que chaque fois, ce n'est pas une promesse magique, c'est un compagnonnage à votre rythme. Mais au fond, c'est vous qui décidez ce qui vous parle, ce qui vous sert et ce qui vous fait du bien. C'est ça le plus important. c'est que ça résonne avec vous. Moi, je suis juste là pour vous tendre la main, comme je l'ai fait depuis plus de 100 épisodes. À très bientôt. Prenez soin de vous. Prenez soin de votre temps. Ce n'est rien d'autre que votre vie. À bientôt, dans Entretemps. Merci d'avoir pris ce moment, Entretemps, avec moi. Si cet épisode a résonné en vous, je vous invite simplement à le partager avec quelqu'un qui pourrait en bénéficier, ou... Encore mieux à me laisser un petit mot. Vos retours sont précieux et ils nourrissent en fait cette belle aventure du temps. Et si vous avez envie d'aller plus loin, vous pouvez retrouver tous les épisodes et des ressources complémentaires sur le site oruposa.com dans la rubrique podcast. Et surtout, prenez bien soin de votre temps, car au fond, ce n'est rien d'autre que votre vie. A très bientôt dans Entre-temps.