Speaker #0bienvenue dans et si tu t'écoutais autrement un podcast où on parle de toi de tes ressentis et de ta manière de t'écouter tu es une femme active toujours entre mille choses tu as du mal à poser des limites et à écouter tes vrais besoins alors ce podcast est fait pour toi parce qu'apprendre à t'écouter ce n'est pas du luxe c'est une nécessité pour retrouver ton équilibre et avancer avec plus de clarté et de légèreté Je suis Aude Gendro et j'accompagne les femmes depuis 2017. Et plus de 2000 d'entre elles ont appris à mes côtés à se libérer de leurs blocages et croyances limitantes pour être mieux avec elles-mêmes et avec les autres. Dans cet épisode, nous allons parler de pourquoi tu crois devoir toujours en faire plus et comment t'en libérer. Tu termines ta journée épuisée, mais tu entends toujours cette petite voix qui te dit que tu aurais pu faire... plus, que ce n'était pas assez. Pourquoi cette sensation te colle à la peau ? C'est ce qu'on va explorer aujourd'hui. Parce que ce devoir toujours en faire plus, c'est une charge mentale énorme que tu portes, qui t'empêche de t'écouter et de te sentir réellement bien. Et ce n'est pas une fatalité. Nous allons voir aujourd'hui ensemble comment cette croyance se manifeste dans ta vie, d'où elle vient, l'éducation, la famille, le transgénérationnel. tes schémas à toi et les conséquences que ça a sur ton mieux-être, sur ton bien-être et surtout comment t'en libérer. Et je vais te partager pour ça 4 clés que tu peux activer dès aujourd'hui pour pouvoir avancer. Donc comprendre ce mécanisme de « je dois toujours en faire plus » , « c'est jamais assez ce que je fais » . Dans ta vie personnelle, ça va souvent se traduire par une culpabilité dès que tu prends du temps pour toi. Même une courte pause, tu t'en veux, tu te dis que tu ne devrais pas… que tu as des choses plus importantes, plus urgentes à faire. Tu t'assoies sur le canapé et tu vois les poussières sur le buffet, donc il faut que tu te relèves les fers. Voilà, cette culpabilité qui t'empêche de te poser. Ce devoir en faire plus se traduit aussi souvent par le fait de t'excuser tout le temps. Tu t'excuses. Désolée, je n'ai pas eu le temps. Pardon, j'aurais pu faire mieux. Désolée, ce n'était pas assez bien. Tout le temps. systématiquement et certains de tes proches d'ailleurs peuvent te le faire remarquer que tu t'excuses tout le temps et pour rien. Tu vas aussi avoir tendance à repousser tes propres besoins. Tu vas prendre tes repas à la va-vite. Tu vas écourter ton temps de sommeil. Voir tu vas abandonner tes loisirs parce que tu dois toujours faire autre chose et faire mieux. En fait, tu ne te sens pas autorisé à te reposer et tu fais passer tout le monde avant toi. Voir chez certaines d'entre vous Ça peut se traduire aussi par le fait de repasser après nos proches. Par exemple, cette cliente qui systématiquement, quand ses enfants avaient mis la vaisselle ou la vaisselle, repassait derrière pour remettre les couverts dans un autre sens, les assiettes autrement, et elle passait un temps fou à faire les choses alors que ça avait été fait, mais qu'elle voulait que ce soit mieux fait. La conséquence, c'est que ses enfants n'avaient plus envie de l'aider et qu'elle, elle s'épuisait à faire des choses qui étaient déjà faites. C'est aussi la difficulté... à recevoir les compliments. Dans ces cas-là, quand tu es dans cette sensation de toujours devoir faire mieux, si on te dit que ce que tu as fait, c'est bien, tu n'y crois pas. Tu te dis qu'on se trompe, que les gens exagèrent, que c'est pour te faire plaisir mais qu'ils ne le pensent pas. Et tout ce genre de discours que tu dois bien reconnaître, à mon avis. Et ça se décline aussi sur ta vie professionnelle. Tu vas avoir tendance à accepter des tâches supplémentaires même si tu es débordé. Tu vas avoir du mal à dire non à ce qu'on peut te proposer. Sur le plan pro, parce que tu as peur de décevoir, parce que peur d'être mal perçue. Comme cette cliente qui a pris une promotion alors qu'elle n'en avait pas envie, qu'elle ne se sentait pas prête à prendre un poste de manager, mais qu'elle n'a pas osé dire non. Résultat, ça ne s'est pas bien passé parce qu'elle ne se sentait pas prête et qu'elle n'a pas su montrer ses compétences par manque de confiance en elle. Toujours sur le plan professionnel, le fait de devoir en faire plus... peut t'amener à travailler en dehors de tes heures de travail, le week-end ou le soir, en te disant que tu dois absolument terminer ce qu'il reste à faire. Ça ne peut pas attendre lundi, ce n'est pas possible. Tu peux aussi être en état de stress dès que tu dois faire un mail professionnel, donc tu vas avoir tendance à le relire 15 fois. Ou pour monter une réunion, tu vas vérifier 5-6 fois que tu as bien invité tout le monde, que tout le monde a reçu son mail, que tout le monde a répondu. Tu vas perdre un temps fou. à multiplier les vérifications sur ton travail pour être sûr que c'est mieux. Avec ce sentiment de ne pas être à la hauteur, même si ton travail est reconnu, toi tu ne le reconnais pas en fait. Et ça t'amène, ce devoir en faire plus, à t'imposer des standards extrêmement élevés qui peuvent être irréalistes. Tout en te comparant aux autres, ou en tout cas comment tu les perçois, ce qui n'est pas forcément la réalité. Mais tu vas souvent croire que l'autre y arrive mieux que toi et t'imposer d'arriver à leurs normes, voire mieux. Donc toutes ces attitudes pro-perso sur le devoir en faire plus, ça a comme conséquence sur ton état intérieur. Un sentiment constant que, peu importe tes efforts, c'est jamais assez. Donc c'est de la frustration. C'est aussi source de stress et d'anxiété, parce que tu vois que le négatif, que ce qui n'est pas assez, pas assez bien, pas assez terminé. Je pense que tu as compris ce que je veux te dire. Et ça aussi comme répercussion pour toi, une fatigue profonde, parce que tu t'épuises à vouloir faire ce que tu crois que tu dois faire. Et que ce devoir faire doit être encore mieux. Donc tu vois bien tous les niveaux de perfection que tu t'aimais, qui t'épuisent, qui mangent ton énergie. Et la conséquence de ce devoir faire plus que tu t'imposes, c'est un sentiment d'échec, parce que tu n'arrives pas à cocher toutes les cases de ta to-do list, pardon, que tu vas avoir peur d'être jugé, de ne pas être à la hauteur. Tu peux avoir un besoin d'être reconnu. avec une incapacité en même temps de te satisfaire de la reconnaissance quand elle vient, donc des choses très contradictoires et aussi épuisantes. Et tout cela crée un cercle vicieux dans lequel tu t'épuises sans jamais ressentir de satisfaction durable, parce que c'est jamais assez. Chez toi, tu vas avoir tout ce qu'il te reste à faire. Tu n'as pas rongé le placard, tu n'as pas fait tel papier, tu n'as pas fait tes poussières. Sur le plan pro, tu n'as pas passé tel coup de fil. Au lieu de voir que tu avais 15 coups de fil à passer, tu en as passé. 14, mais toi, tu vois au 15e que tu n'as pas passé. C'est vraiment une pression de dingue. Et c'est important de prendre conscience de comment ça se manifeste chez toi, comment dans ta vie, à toi, ça joue. Si tu veux prendre un exemple, ce projet de podcast que je te propose aujourd'hui, en fait, je l'avais il y a deux ans. J'étais prête. Sauf que... Quand j'ai commencé à enregistrer, je me suis dit que ce n'était pas assez bien, que ma voix était chiante, que ce que je racontais, ce n'était pas intéressant. Et du coup, j'ai mis ça dans le placard. Et je ne l'ai pas fait, avec la frustration de ne pas le faire. Du coup, j'ai travaillé sur moi, en me disant qu'il fallait que j'arrive à surmonter ça et que l'important, finalement, c'était de lancer un projet qui, pour moi, avait du sens. Te parler, comme je le fais là, ça a du sens. T'amener à prendre du recul sur toi, à te montrer qu'il y a des moyens simples à mettre en œuvre pour mieux t'écouter et que tu es la seule capable de pouvoir t'écouter et de savoir ce que tu veux vraiment, parce que c'est ta vie. Parce que sur un même projet, si toi et moi on a le même projet, on ne va pas le lancer de la même manière parce qu'on est deux personnes différentes. Donc apprendre à s'écouter réellement, c'est indispensable en fait. Donc c'est primordial pour moi de te donner cet espace de respiration. En te rendant compte que ce schéma de « je dois toujours en faire plus » ne fait que t'épuiser, générer stress, peur, dévalorisation, et que finalement, ça te fait vraiment du mal. Je crois que c'est simplement résumé comme ça. Donc d'où ça vient ? Chez toi, ce sentiment, cette croyance que tu dois, c'est plus fort qu'un sentiment, cette croyance que tu dois toujours en faire plus. On va d'abord trouver l'impact. de l'éducation que tu as eue et aussi du poids de la culture de la société dans laquelle tu as grandi. Donc au niveau sociétal, l'image de la femme qui a été véhiculée, avec quelles attentes sont posées sur la femme ? Qu'est-ce qu'elle doit faire ? Si elle doit être aussi brillante dans la vie professionnelle que la vie personnelle, réussir sur tous les fronts, c'est une pression énorme à porter. Et dans ta famille, quelle image de bonne mère, bonne professionnelle, bonne épouse ? Tu as eu, dans quelle croyance en fait tu as été élevé ? Quelle image ta mère t'a donné de la femme et des attentes de la femme ? Si ce n'est pas ta mère, ça pouvait être les femmes autour de toi. Si tu as été élevé par ta grand-mère, c'est pareil. Quelle image tu as vue de ta grand-mère ? Quelles contraintes elle avait ? Si par exemple, on t'a donné l'idée que le repos c'est de la paresse, Dans ces cas-là, on t'apprend quoi ? À valoriser l'action et la performance. Donc, comment tu veux te poser, te reposer sans culpabilité ? Donc tu vois bien que c'est multiple. Dans les mémoires familiales aussi, ta famille, elle t'a transmis des choses, consciemment ou inconsciemment. Il y a des idées qui sont véhiculées. Il y a des croyances dans lesquelles tu m'infuses comme le sachet dans la tasse d'eau, le sachet de thé. Plus tu laisses le sachet de thé infusé, plus le thé est fort, t'es d'accord. Bah toi, c'est pareil. Si tu as grandi avec des phrases que tu as entendues, d'apparence anodine, mais qu'elles t'ont été répétées, tout le temps, toute ton enfance, toute ton adolescence. Il ne faut pas croire que ça va être sans empreinte sur toi et sur ton fonctionnement. Moi, par exemple, une phrase que j'ai beaucoup entendue, c'est « Je me reposerai quand je serai mort » et sa variante, « Je me reposerai quand je mangerai l'épicenlit par la racine » . T'imagines bien, quand tu grandis avec cette phrase infusée en permanence, comment tu veux t'accorder le droit de te reposer ? Puisque tu te reposes quand t'es mort. Donc le fait De tout le temps agir, c'est être en vie. Donc tu vois bien le paradoxe énorme. Et il faut comprendre le poids de ces phrases et l'impact sur ta vie aujourd'hui. Donc quand tu as ce fonctionnement où tu crois que tu dois toujours faire plus, toujours faire mieux, n'oublie pas de te questionner sur les phrases qui revenaient dans ta famille, que ce soit parents, grands-parents, dans ton entourage familial, les phrases que tu as toujours entendues et qui pèsent sur toi. Je vais te donner un exemple pour que tu comprennes comment différents facteurs viennent t'enfermer dans cette croyance de « je dois toujours en faire plus » . Ma cliente venait de se séparer, en se rendant compte que suite à cette rupture, elle était dans un état d'épuisement aigu et que sur les trois ans de relation, elle n'avait fait que répondre aux besoins de l'autre, que ce soit sur les loisirs, sur les vacances, sur les voyages, tout était centré sur les besoins de l'autre. Et quand on a entamé le travail, elle a réalisé que ça allait bien au-delà de cette relation, que c'était vrai sur toutes ces relations. Qu'elle était sans arrêt à répondre aux besoins jusqu'à l'épuisement. En fait, quand elle était toute seule, c'est le seul moment où elle arrivait à peu près à répondre à ses besoins à elle, à s'occuper d'elle. Que même en amitié, si l'autre l'appelait et qu'elle était couchée, épuisée après une journée de boulot, elle allait se relever. partir pour répondre aux besoins d'une amie. Donc, quel que soit le lien, je dirais amoureux ou amical, elle était obligée de tout donner à l'autre. Elle n'avait pas le choix. Elle n'arrivait pas à sortir de ça. Donc, on a travaillé, on est parti de ce qui était presque le plus facile. On est parti de l'éducation très rigide qu'elle avait eue, où elle a été élevée dans l'idée que l'enfant répond aux besoins et aux attentes des parents. Donc, elle avait des attendus sur les notes qui étaient très claires, auxquelles elle devait absolument répondre et c'était non négociable. Elle n'avait pas le droit de choisir ses loisirs, ses activités, c'est ses parents qui les choisissaient. Et elle n'avait pas le droit à table de s'exprimer, ni d'exprimer ses émotions quel qu'en soit le moment. Donc, tu comprends bien qu'avec une éducation comme ça, écouter ses besoins dans la relation à l'autre n'était pas possible. Elle ne savait pas le faire en fait. C'est pour ça qu'elle n'y arrivait que quand elle était toute seule. Et déjà, elle y arrivait sur ces moments-là, ce qui est plutôt chouette. Et on a continué à creuser. Une fois cette origine-là trouvée, et on en a trouvé une autre, qui est celle du jumeau perdu. En fait, dans l'empreinte des mémoires de son corps, on avait ce jumeau perdu au deuxième mois de sa vie fétale. Et en fait, cette sœur qu'elle a perdue lui a fait croire que... elle n'avait pas de place et qu'elle devait absolument tout faire pour sauver l'autre, pour l'aider à rester en vie. Et ça l'amenait en fait à toujours répondre aux besoins des autres et à ne jamais, dès qu'il y avait quelqu'un d'autre, être capable de s'occuper d'elle. Cette séance, ça a été un bouleversement pour elle. Ça a été à la fois libérateur, puisqu'elle s'est mise à pleurer, vraiment de manière spontanée, et en même temps... son mental cogitait à fond en se disant que, bah non, c'était pas possible, elle l'aurait su et tous les argumentaires qu'on peut avoir. Donc on est reparti de tous les signes qui montrent que tu peux avoir un jumeau ou une jumelle perdue. Donc si tu achètes tout en double, c'était son cas. Elle m'a expliqué quand je lui ai dit que dans son placard, elle avait tous ses t-shirts en double et tous les vêtements basiques en double. Le mimétisme. C'est-à-dire avoir tendance, sans vouloir envahir l'autre, mais à copier des choses de l'autre. D'autres signes qui peuvent indiquer que tu as un jumeau perdu, c'est aussi cette incapacité à faire des choix pour toi. Et souvent associé au fait que tu dois absolument avoir quelqu'un qui vient approuver le choix, sinon tu ne peux pas le faire. C'était son cas puisque, par exemple, sur sa rupture, il a fallu que trois de ses amis lui disent qu'elle avait raison de rompre. pour être capable de rompre. Alors qu'elle, elle le savait déjà depuis plusieurs mois que cette relation était arrivée à la fin de son histoire en fait. Donc tout ça, ça lui a permis de comprendre les origines qui pesaient, qui l'amenaient à tout donner pour pouvoir être aimée en amour et en amitié. Donc à partir de là, on a pu mettre en place des choses pour qu'elle fasse le deuil de tout ça. pour qu'elle puisse aussi apprendre à s'écouter et à s'affirmer dans la relation à l'autre. On a utilisé chez elle tout ce qui est créatif parce que c'est quelque chose qui lui apporte de la joie, qui fonctionne très bien chez elle. Et c'est important que ce que tu utilises te parle à toi. Il n'y a pas de méthode toute faite. En fait, il faut vraiment partir de comment tu fonctionnes pour trouver les choses concrètes à mettre en place pour que tu puisses avancer et sortir de cette obligation de devoir. tout faire pour l'autre. Et elle est arrivée à un moment donné où elle s'est rendue compte en fait qu'elle n'avait pas besoin de tout donner, de trop donner, qu'elle avait juste besoin d'être elle-même et de s'affirmer comme ça. Donc tu vois bien que quand tu crois que tu dois toujours faire plus, toujours tout donner, c'est un véritable problème pour toi parce que ça génère de la fatigue et de l'épuisement. Ce mode du toujours plus Ne respecte pas tes limites ni tes besoins. C'est aussi une perte de plaisir et de connexion avec toi. Puisque tout devient une obligation, une contrainte, tu peux aimer faire le ménage. Mais quand tu te sens obligé de le faire, c'est plus la même chose. Il y a une vraie différence entre les deux. Dans ces cas-là, tu oublierais ce que tu veux vraiment, ce qui te fait du bien, tu fais ce que tu crois devoir faire. Ce que tu te sens obligé de faire, et c'est plus du tout la même chose. Et tu arrives à une vie qui ne te ressemble pas, où tu n'es pas vraiment bien, sans pour autant être profondément malheureuse, mais ce n'est pas ça en fait. Tu fais des choix pour répondre aux attentes des autres, comme ma cliente, et pas aux tiennes. Tu vois, par exemple, ma cliente, après tout le travail qu'on a fait sur les plusieurs séances, elle a été capable de redécorer entièrement son appartement à ses propres goûts. Elle a vendu tous les meubles. qu'elle avait, qui ne lui plaisait pas en fait, mais qu'elle avait acheté par rapport à ses relations précédentes, pour acheter les meubles qu'elle avait envie d'avoir chez elle. Et pour la première fois, elle a eu un chez elle où elle s'est sentie vraiment bien. Elle a d'ailleurs pu mettre une plante qu'elle a acheté pour sa soeur jumelle. Et enfin, la dernière conséquence forte, c'est la peur du jugement et du regard des autres. Parce que quand tu es dans ce « je dois toujours en faire plus » , Tu as en fait peur que l'autre te trouve paresseuse, te trouve insuffisante, incompétente, pas assez. Donc que ce jugement soit dur. Pour vraiment enfoncer le clou. T'imagines un arbre à qui on n'apporte aucun nutriment et on lui demande par exemple un pommier de faire des pommes toute l'année, à toutes les saisons, l'hiver comme l'été. Comment tu veux que cet arbre aille bien ? Comment tu veux qu'il ne s'épuise pas ? C'est impossible, à un moment il ne pourra pas. Toi, c'est pareil. Si tu t'imposes tout le temps de tout faire pour les autres, toujours plus, toujours mieux, sans t'écouter, sans t'équilibrer en t'apportant des choses qui te font du bien, comment tu ne veux pas t'épuiser ? Tu as besoin de nourrir tes propres racines. Vraiment, ce schéma de devoir toujours en faire plus, il va souvent trouver son origine dans le fonctionnement familial. Dans ton histoire de vie à toi, mais aussi dans des histoires qui ne sont pas les tiennes, le transgénérationnel, ou comme ma cliente, ce symptôme de jumeau perdu. C'est pas juste une question de faire moins, parce que si c'était si simple, tu l'aurais déjà fait. C'est plutôt une question de comprendre pourquoi tu crois que tu dois toujours en faire plus. Et c'est ce que j'accompagne à découvrir, pour que tu puisses te libérer en profondeur. Et c'est aussi pour ça que je te partage 4 clés. pour t'aider à avancer sur ce sujet-là. La première clé, ça va être de repérer tes déclencheurs. Dans quelle situation, professionnelle, personnelle, tu ressens ce besoin d'en faire plus ? Note-le, c'est important. Et qu'est-ce qui te traverse l'esprit ? Dans quelle émotion tu es quand tu essaies de ralentir et de lever le pied ? Est-ce que tu es dans les reproches, dans la culpabilité ? Qu'est-ce qui se passe en fait ? Qu'est-ce que tu te dis ? Et ça, c'est la deuxième clé, ton dialogue intérieur. Apprends à écouter ton dialogue intérieur. Les phrases qui te tournent dans la tête, qu'est-ce que tu répètes ? À toi-même, je dois être utile ? Je n'ai pas le droit de me reposer ? Si je ne fais pas tout, qui va le faire ? Identifie les phrases que tu te répètes pour ensuite réfléchir tranquillement pour savoir où tu les as entendues, à qui elles appartiennent ces phrases, d'où elles te viennent. Enfin, la troisième clé, observer ton histoire familiale. Dans ta famille, qu'est-ce qu'on attendait des femmes ? Comment était ta mère, ta grand-mère, tes tantes ? Les générations avant toi étaient-elles dans le sacrifice ? Et dans ce cas-là, qu'est-ce que tu reproduis de ce modèle-là ? Peut-être pas tout, mais au moins une partie. Quelle injonction tu as gardée ? Et la quatrième clé, ça va être d'oser expérimenter autre chose. Quand je dis oser expérimenter, ça veut dire que tu n'es pas obligé de réussir. Tu dois essayer pour voir ce que ça te fait. Teste de dire non si on te donne du travail en plus. Si le non te paraît brutal, impossible, fais une transition. Tu peux très bien dire, oui, je vais prendre ce dossier, mais j'ai une urgence, je le traiterai après quand j'aurai fini mon urgence. Tu vois, c'est une étape. Tu n'es pas obligé d'aller au non tout de suite. Essaie de t'accorder un moment rien que pour toi, sans culpabiliser. Peut-être qu'au début... tu seras capable de t'asseoir qu'un quart d'heure tranquille sur une chaise au soleil. C'est déjà ça de pris. Et si au bout de 20 minutes, tu culpabilises, arrête. Mais réessaye pour voir si progressivement, tu peux augmenter le temps que tu t'accordes. Vois comment tu te sens en fait, ce qui résiste. Quelle croyance tu peux à nouveau te dire à ce moment-là. Et puis, définis tes propres standards sans te comparer aux autres. Tu n'as pas à répondre aux attentes des autres. Tu n'as pas à... copier l'autre. Trouve ton équilibre à toi, ce qui te fait du bien à toi. Apprends à t'écouter. Parce que quand tu crois que tu dois toujours en faire plus, quand tu as cette croyance héritée de ton éducation, de ton histoire familiale, elle te surcharge et te pousse à t'éloigner de toi-même, à ne plus t'écouter. Donc, identifier les mécanismes qu'il y a derrière ce « je dois en faire plus » va te permettre de t'en libérer et de mieux t'écouter. Et si tu n'avais plus rien à prouver, comment te sentirais-tu ? Et si tu t'écoutais vraiment, qu'est-ce que tu changerais dans ta vie aujourd'hui ? Et viens me le dire en commentaire, ça m'intéresse. Dans tous les cas, je te remercie de m'avoir écoutée jusque-là. Je suis heureuse d'avoir partagé ce moment avec toi. Et si tu as des questions, je te réponds avec plaisir. Tu peux me retrouver lundi prochain pour le prochain épisode. Et je te souhaite une belle semaine. À bientôt ! Merci.