Speaker #0Et si je me plantais complètement ? Tu t'es déjà dit cette phrase ? C'est souvent la toute première pensée qui surgit quand tu commences à rêver, à penser à la vie que tu voudrais vivre. Tu penses à cette vie, plus libre, plus en accord avec toi, avec tes valeurs, une vie où tu te sens vraiment vivante, et tout de suite après tu te dis, hmm, c'est peut-être trop. je n'y arriverai pas je ne suis pas prête c'est pas le moment je verrai ça plus tard je ne suis pas capable mais si ton rêve n'était pas trop grand et si le vrai problème c'était juste que tu n'étais jamais vraiment que tu ne t'étais jamais vraiment autorisé à le vivre moi je te parle de ce moment où tu te freine tout seul ce moment où tu sens Que tu as un rêve, que tu as envie de vivre autre chose, mais tu restes figé. Et tu te racontes plein de choses, tu te trouves plein d'excuses. Un jour peut-être, je le ferai, dans un an, dans dix ans, quand les enfants seront grands, quand j'aurai plus confiance en moi, quand tous les indicateurs seront ouverts. Mais au fond, tu sais bien, non ? Ce rêve, il est là, au fond de toi. Et il attend juste que tu te dises « enfin oui » . Bienvenue dans « Et si tu t'écoutais autrement » , le podcast qui t'aide à te retrouver, à te libérer de ce qui t'alourdit et remettre de la douceur et de la bienveillance là où ça coince. Je suis Aude Jeandrot et ici je te donne des clés pour t'écouter en profondeur et transformer ta vie de l'intérieur. C'est parti pour le nouvel épisode. Le problème, ce n'est pas ton rêve, c'est ta permission. C'est le sujet de ce 16e épisode de « Et si tu t'écoutais autrement » . Parce que tu ne manques pas de rêve, tu manques de permission. Et cette permission, elle ne vient pas de l'extérieur. Elle vient de tout ce que tu as intégré comme normal, au sens vraiment de norme, d'acceptable, de raisonnable. Tu as appris à être sage, utile, présente pour les autres. Tu as appris à mériter le repos, à prouver que tu es légitime. Et ton rêve, il se heurte à tout ça. Il vient déranger cette éducation, ces loyautés, ces mémoires transgénérationnelles, où le devoir passe avant le désir. Dis-moi, tu ne te reconnais pas là-dedans ? Dans, je dois penser aux autres avant moi. Je dois m'assurer que mon conjoint ait tout ce qu'il faut. Si j'ai des enfants, que mes enfants aient tout ce qu'il faut. Mes rêves à moi, on verra après, quand ceux des autres seront réalisés. Est-ce que tu ne te reconnais vraiment pas là-dedans ? Moi, quand je t'en parle, je pense à une femme que j'ai accompagnée. Appelons-la Claire. Claire, elle avait un rêve. Celui de créer une grande chambre d'hôte à la campagne et dans un deuxième temps, d'y installer aussi une ferme avec des animaux. Parce que c'est ça qui la faisait vibrer. Ce n'était pas d'être salariée en ville, c'était un espace. où elle pourrait rencontrer des gens différents, prendre le temps de les rencontrer, de les connaître, et de leur offrir un espace où ils pourraient se ressourcer et recréer un lien avec la nature et les animaux. Mais elle avait grandi avec une mère qui lui disait, « On ne vit pas de ses rêves, ma fille. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, et c'est déjà bien, on doit en être contente. » Claire a intériorisé ça, cette phrase, et elle s'est construite autour de « ce n'est pas pour moi » . Et pourtant cette envie, ce rêve en elle, d'une autre vie, différente, revenait encore et encore. Et peut-être que toi aussi tu portes cette phrase en toi, cette phrase qui te dit de rester à ta place, cette phrase qui juge ton rêve comme irréaliste, égoïste ou trop fou. Tu sais, moi, par exemple, quand j'ai eu ce rêve de devenir indépendante et d'avoir un travail qui ait du sens. Et pour moi, le sens, c'était d'avoir un travail qui apporte quelque chose à l'autre et à moi aussi, basé sur la relation humaine, sur l'échange. Eh bien, quand j'ai eu ce rêve, j'étais fonctionnaire, comme tous les gens de ma famille à ce moment-là. Et on ne quittait pas le salariat. C'était encore moins un emploi à vie, c'était impensable parce que c'était la sécurité, c'est là qu'on devait être. Et oui, quitter ça, c'était être fou. Et on me l'a dit d'ailleurs, tu es folle, tu vas finir à la rue avec tes enfants si tu fais ça. Mais c'était leur croyance à eux, j'ai travaillé sur moi pour me libérer de ces croyances et m'autoriser à vivre ce que moi je veux. Et c'est pareil pour toi parce que tu sais quoi ? Le rêve que tu as, il ne vient pas de nulle part, il vient de toi et il a sa raison d'être. Parce que c'est ce qui t'anime, c'est ce qui te fera vraiment te sentir vivante, heureuse et épanouie. Je ne te dis pas que ce sera toujours facile. Je te dis que c'est comme ça que tu seras vraiment bien avec toi. C'est ta vie. A toi d'en faire ce que tu veux. Et tu sais quoi ? La vraie question, c'est pas est-ce que tu en es capable ? La vraie question, c'est est-ce que tu es prête à t'autoriser à vivre ce que tu veux ? Parce que souvent, cette autorisation, elle est bloquée par des loyautés invisibles. Comme par exemple, une lignée de femmes qui se sont sacrifiées, une éducation où l'effort était glorifié, un rôle qu'on t'a confié, une place à laquelle on t'a assigné, celle qui tient, qui gère, qui fait passer les autres d'abord par exemple. Dans le cas de Claire, sa mère et sa grand-mère lui ont toujours dit que le travail était la valeur la plus forte et que les rêves ne servent à rien à part perdre son temps. que les rêveurs n'ont rien à manger. Quand elle était enfant, ses notes à l'école étaient le seul critère de sa valeur. Elle était félicitée. Elle avait l'impression d'exister, aux yeux des adultes, si elle ramenait des bonnes notes. On lui apprenait à toujours faire plus d'efforts, toujours plus, à tenir bon coûte que coûte, parce que c'était ça qui était important. Alors forcément, Ouvrir une chambre d'hôte, une ferme, qui soit un espace d'échange, de ressourcement, je ne sais pas d'autres mots qui me viennent, c'était aller à l'encontre de tout ce qu'on lui avait appris. Et c'est pour ça qu'elle n'osait pas passer le pas. Et que nous avons dû travailler toutes les deux, étape par étape, pour démêler tout ça, pour qu'elle apprenne à son rythme, à se libérer et aller vers ce qui lui plaisait à elle. pour être en accord avec elle et se sentir bien dans sa vie. Parce que oui, ton rêve peut déranger l'ordre établi. Et c'est pour ça que tu le repousses inconsciemment. Parce que si tu réponds, si tu commences à rendre ton rêve concret, tu choisis de prendre une nouvelle place. Et ça peut te faire peur. Mais c'est aussi ça la libération. C'est que tu as le droit d'avoir peur. Mais est-ce que ça doit te freiner et t'empêcher d'avancer ? Aujourd'hui ? Moi je te dis que tu peux choisir de ne plus répéter ces loyautés invisibles qui te bloquent, qui te freinent, que tu peux choisir de créer la vie que tu veux. Alors je te pose cette question et je t'invite à y répondre et tu peux m'envoyer ta réponse, je te lis et je te réponds avec le plus grand plaisir. À qui tu restes fidèle en ne vivant pas cette vie dont tu rêves ? À qui tu restes fidèle ? en ne vivant pas cette vie dont tu rêves. Et je t'invite aussi à faire un exercice très simple. Je te conseille plutôt de le faire par écrit, parce que tu verras que c'est beaucoup plus révélateur que si tu le fais dans ta tête. Écris ce début de phrase. Je me donne la permission de... Et cinq fois, tu écris ce début de phrase et tu le complètes. Dans le cas de Claire, par exemple, je me donne la... permission d'ouvrir ma chambre d'hôte. Je me donne la permission de réaliser mon rêve d'ouvrir une chambre d'hôte et une ferme. Et observe-toi quand tu le fais. Je me donne la permission de... Est-ce que ça bloque ? Est-ce que tu arrives à compléter cette phrase ? Est-ce que certaines des cinq phrases que tu écrites provoquent des émotions ? Lesquelles ? Est-ce que c'est de la peur, de la colère ? Qu'est-ce qui vient ? Ou de la joie ? Est-ce que quelque chose en toi te dit que tu n'as pas le droit, que ça ne sert à rien, que tu n'es pas capable ? Note tout ce qui vient, parce que c'est une première clé, c'est une première ouverture pour écouter tes rêves et y répondre. Et si tu veux aller plus loin après avoir fait cet exercice, si tu veux enfin comprendre ce qui te freine vraiment, et comment tu peux avancer vers la vie que tu désires. Inscris-toi au webinaire du 17 juillet à 20h. En une heure environ, parce que si tu as beaucoup de questions, ça peut déborder un peu. Mais environ une heure, tu repars avec des clés concrètes, des prises de conscience qui te concernent toi personnellement et une nouvelle façon de regarder la situation et d'envisager la suite. Donc si tu es intéressé, il y a le lien en description, tu t'inscris. Et tu n'oublies pas de prendre un carnet, un crayon, parce que c'est un webinaire où tu vas travailler. Tu ne vas pas m'écouter, je ne suis pas là pour te faire une conférence. Tu vas travailler. pouvoir te donner la permission de vivre tes rêves. Alors dis-moi, et si ton rêve était parfaitement à ta taille ? Et si tu n'avais pas besoin de changer de rêve, mais juste d'oser t'en approcher, d'oser tendre la main ? Tu n'as pas besoin de tout changer d'un coup, et je dirais même que je ne te le conseille pas. Mais tu as le droit de te rapprocher de ce que tu as envie de vivre. Tu as le droit de faire le premier pas vers ton rêve. Pourquoi t'aurais pas le droit ? Dis-moi. Et la semaine prochaine, je vais te parler de ce qui te bloque encore plus profondément. La peur de perdre l'amour des autres en t'autorisant à être toi. Donc si tu as des choses sur ce sujet-là qui te viennent, des choses dont tu as envie de discuter, ben tu n'hésites pas, tu sais. Et en tout cas, je te le redis, je te lis et je te réponds avec plaisir. D'ici là... Partage cet épisode à une amie qui se sent elle aussi trop petite pour son rêve. Et si tu veux qu'on explore ensemble ce qui te freine, en individuel, tu peux réserver un appel découverte. Le lien est dans la description. Et cet appel, c'est un moment où tu m'exposes ce qui se passe pour toi, ce qui te bloque. On fait un point sur ce qui est possible et on voit ensemble si le courant passe entre nous et si je suis la bonne personne pour t'accompagner. Et sinon, je te proposerai d'autres possibilités. L'important pour moi, c'est que tu avances, que tu sois bien avec toi-même. Parce qu'on a une vie, et c'est important de la vivre comme on en a envie. Ton rêve t'appelle, ta vie t'appelle. Et tu n'es pas seul pour l'écouter, je suis là, je te tends la main. Prends soin de toi.