Speaker #0C'est parti pour le nouvel épisode. Elle est toujours dans sa tête. Son mental tourne en boucle tout le temps. Et son corps, elle n'y pense pas vraiment. Dans les meilleurs jours, il n'est pas là, elle n'est qu'une tête. Et quand il est là, quand elle le voit, c'est pour le juger. Il est trop moche, trop gros, encombrant, chiant. Et puis, elle a ces douleurs qui reviennent sans cesse. Ces douleurs à la nuque, au dos, ce dos qui la lâche, et elle en a marre, marre de ce corps qui la lâche. Un jour, une de ses amies lui conseille de venir me voir. Elle lui fait confiance, alors elle accepte. Mais en arrivant, elle me dit franchement, « Je viens, mais je ne sais pas trop pourquoi. Je ne sais pas ce que je peux attendre. » Mais j'en ai marre d'avoir mal alors je suis là. Et c'est là que tout commence, pour qu'elle apprenne à s'écouter autrement. Elle réalise que son corps, elle ne l'entend que quand il est complètement bloqué. C'est-à-dire qu'elle n'entend pas les tensions, elle entend quand elle est arrivée à la douleur. Elle ne sent pas les tensions à la nuque, elle sent le torticolis quand elle est bloquée et qu'elle ne peut plus tourner. C'est pareil avec son dos, elle ne sent pas les tensions au dos. Elle sent quand elle ne peut plus bouger le bas du dos qu'elle est en lombalgie. Alors ensemble, on prend le temps, on va à son rythme et c'est important parce que quand il y a cette difficulté à écouter le corps, quand il y a presque cette coupure avec le corps, eh bien il ne faut pas aller trop vite. Parce que ce n'est pas sans raison que ce mécanisme de protection s'est mis en place. Alors si tu fais sauter ça trop rapidement, tu ne seras pas bien. Et l'idée c'est d'aller par étapes. D'apprendre déjà, dans son corps, tous les jours, à se demander comment elle va, pour essayer de sentir s'il y a des tensions. Et à les sentir avant d'arriver à la douleur aiguë. Et en parallèle de cet apprentissage d'écoute d'elle-même, qui s'est fait, tu te doutes bien, au fil du temps, elle n'a pas réussi du jour au lendemain. En parallèle de ça, on est allé travailler sur ses mémoires. On a commencé par ses loyautés invisibles qui la retiennent, qui l'empêchent en fait. Et elle découvre, elle prend conscience que dans sa famille, les femmes ne s'arrêtent jamais. C'est même une fierté pour elle de dire qu'elles ont toutes travaillé jusqu'au 9e mois de grossesse sans s'arrêter. C'est comme vraiment la fierté familiale. Tu fais partie de la famille parce que tu es une femme qui ne s'arrête pas, jamais, quoi qu'il t'en coûte. Alors forcément, pour elle, s'arrêter, écouter son corps, c'est trahir cette lignée de femme. C'est vraiment... cette loyauté invisible de je n'ai pas le droit de m'arrêter sinon je trahis ma famille. Et donc là, elle comprend qu'en fait, se poser, faire autrement, ce n'est pas les trahir, c'est juste se libérer d'un fonctionnement qui fait du mal et s'autoriser à faire autrement. Elle les aime tout le temps, ça, ça ne change pas, c'est juste te libérer d'un bagage trop encombrant. Tu n'es pas obligé de prendre tout l'héritage, tu peux choisir ce que tu veux. Et puis, Nous arrivons ensemble à une séance particulière qui marque un vrai tournant. A cette séance-là, en fait, son corps s'est mis à trembler de la tête aux pieds, quelque chose qu'elle ne contrôlait pas. Elle sentait des tensions fortes dans sa nuque, dans son dos, et sa tête tournait en boucle, elle ne comprenait pas ce que son corps voulait lui dire, elle repartait dans ses travers de « ça va pas, j'en ai marre, ça suffit, ma tête comprend pas pourquoi mon corps a mal » . Avec ce conflit entre les deux, vraiment un conflit fort qui la mettait en colère entre son corps et sa tête. Et ça, c'est quelque chose que je peux trouver régulièrement en séance, ce conflit fort entre le corps et la tête. où les deux n'arrivent pas à se comprendre. Elle voulait analyser avec sa tête, elle voulait trouver une solution, comprendre tout de suite maintenant. Et je l'ai amenée à plutôt se poser, à essayer de lâcher le mental pour juste ressentir. Comme on avait déjà fait un travail préalable sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois même, pour apprendre à écouter son corps, elle a accepté de jouer le jeu. Et deux, descendre dans son corps, pour voir ce qu'il voulait lui raconter. Je l'ai aidée à vraiment rester présente à son corps, à ne pas fuir. Et petit à petit, de tous ses ressentis forts de tremblements, elle a réussi à s'apaiser, à descendre, et à découvrir un souvenir qu'elle avait enfoui très très loin, dans son enfance, un souvenir tellement douloureux qu'en fait elle l'avait verrouillé. Et que pour pouvoir survivre à cette douleur qu'elle avait ressentie, elle s'était coupée de son corps pour se couper de ses émotions. Et cette séance-là, si elle a été aussi particulière, c'est parce que non seulement elle a pris conscience de ça et c'est pas rien, c'est un énorme travail dont elle peut être super fière, elle a aussi accepté, en déverrouillant ce souvenir, de comprendre que son corps, c'est pas son ennemi. Au contraire, son corps, il avait gardé tout ça. pour le jour où elle serait prête à traverser ce qu'elle n'avait pas pu traverser à l'époque, pour être en paix avec elle-même. Parce que ça, c'est une des choses que je trouve extrêmement importantes dans ce travail sur les mémoires, c'est pas de creuser pour creuser, c'est de creuser pour être bien, au calme, en paix avec toi. C'est-à-dire arriver à un moment où ton passé ne vient plus impacter ton présent en permanence d'une manière ou d'une autre. Tu sais ce que tu as vécu ? Et tu es sereine avec ça, et tu vis tranquillement avec ça. Ça fait partie de ton histoire, mais ça n'impacte plus qui tu es aujourd'hui et ce que tu vis. Si c'est quelque chose qui résonne pour toi, si ce que je viens de te partager résonne pour toi, ça fait écho en toi, sache que tu n'es pas seule cette histoire, je pourrais t'en raconter plusieurs autres similaires, d'accord ? Et c'est exactement ce que je fais dans mon accompagnement, t'aider à remettre ton corps et ta tête au même niveau. T'aider à être en paix et à te libérer du passé, que ce soit le tien ou celui qu'on t'a transmis, qui pèse sur toi. Pour que tu puisses avancer plus libre et plus sereine. Plus libre parce que tu feras des choix pour toi et uniquement pour toi. Et plus dicté par des loyautés et des injonctions et des mémoires qui te polluent. Aujourd'hui, pour en revenir à elle, elle va mieux. Elle est capable d'écouter quand son corps se tend. Alors des fois un peu tard. Il y a des petits restes par moment, mais elle n'arrive plus aux torticolis ou aux blocages de dos comme elle pouvait avoir. Et surtout, elle ne voit plus son corps comme quelque chose soit qui n'existe pas ou qui est un poids et une contrainte. Elle a compris que son corps, c'est son allié. Et c'est ça la clé. Ton corps ne joue pas contre toi. Il garde la mémoire de ce que tu n'as pas pu dire, de ce que tu n'as pas pu vivre jusqu'au bout. notamment dans tes émotions. Et quand tu apprends à l'écouter autrement, ton corps devient vraiment une force. Toi, tu deviens plus forte parce que tu es sereine et au clair avec toi. Et tu arrêtes de porter des choses encombrantes. Donc si toi aussi, tu sens que ton corps y crie parfois, et que tu ne comprends pas bien ce qu'il te raconte, eh bien je t'invite à te poser cette question. Est-ce que tu écoutes ton corps seulement quand il est bloqué ? Où est-ce que tu arrives à entendre des signaux plus subtils, plus précoces ? Parce que c'est là souvent une première étape importante. Et puis je te redis, si tu sens que tu écoutes plus ou moins bien, ou que tu es complètement coupé, mais que tu sens qu'il y a autre chose, fais-toi confiance. Et souviens-toi vraiment que tu n'es pas toute seule. Tu peux réserver ton premier rendez-vous, le lien est dans la description de l'épisode. Et puis pour aller encore plus loin, tu peux t'abonner au podcast. Parce que chaque semaine, je te partage des clés pour t'aider à t'écouter autrement, à comprendre pourquoi tu es bloqué, et ce que tu peux mettre en place pour t'aider, et puis aussi comment le travail sur les mémoires peut t'accompagner. Je te donne rendez-vous lundi prochain, donc tu peux t'abonner d'ici là pour avoir directement dans ta boîte mail, où on va parler du ventre, de ce que le ventre vient te raconter. Quand il te fait mal, quand il est tendu et que ce n'est pas juste du stress. Donc rendez-vous lundi prochain. Tu passes une belle semaine et tu prends soin de toi. À bientôt !