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ÉTATS DAMES

Au cœur des mères neuro-atypiques : se comprendre pour arrêter de s’épuiser

Au cœur des mères neuro-atypiques : se comprendre pour arrêter de s’épuiser

30min |11/05/2025|

36

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ÉTATS DAMES

Au cœur des mères neuro-atypiques : se comprendre pour arrêter de s’épuiser

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30min |11/05/2025|

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Description

Certaines femmes découvrent leur neuroatypie en même temps que celle de leur enfant.
Et ce moment-là, c’est souvent un électrochoc.
Cathy, elle, parle d’un miroir. À travers son fils, elle s’est reconnue. Et elle a compris.
TDAH, THPI, hypersensibilité… autant de facettes longtemps suradaptées, masquées, tues.

Dans cet épisode, elle raconte son parcours de mère neuro-atypique, ce sentiment de ne jamais faire « comme il faut », l’épuisement profond… et puis le soulagement. Le jour où on met des mots sur qui l’on est, tout change.

Aujourd’hui, Cathy accompagne d’autres femmes, non pas avec des solutions toutes faites, mais avec des outils de reconnexion à soi : Human Design, numérologie, régulation émotionnelle.
Parce qu’elle sait ce que c’est de se sentir perdue.
Et elle sait que tout commence par là : se comprendre, pour arrêter de s’épuiser.

Bienvenue dans l’épisode « Au cœur des mères neuro-atypiques », avec Cathy.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certaines femmes découvrent leur propre neuroatypie en même temps que celle de leur enfant. À ce moment-là, c'est souvent un électrochoc, une pièce de puzzle qui s'emboîte. Mais c'est aussi une tempête, une mise à nu intérieure. Être une mère neuroatypique, c'est souvent vivre avec l'impression d'être trop, de faire mal, de ne jamais vraiment entrer dans le moule. Et quand on porte ce décalage depuis des années sans avoir les mots, le jour où l'on comprend, où l'on met enfin un nom dessus, tout change. C'est vertigineux et parfois profondément libérateur. Aujourd'hui, je suis avec Cathy. Vous la connaissez peut-être sous le nom de Cat's High Flow sur les réseaux. Cathy est une femme, une mère, une ancienne épuisée, comme elle le dit elle-même. Elle a transformé ses prises de conscience en une force pour raccompagner d'autres femmes.

  • Speaker #1

    J'ai découvert ma neuro-atypie grâce à mon fils. Alors je dis grâce parce que moi, je ne le prends pas comme quelque chose de négatif, bien au contraire, j'en fais une force. Et c'est vraiment quand on a commencé à déceler chez lui des particularités, des petites choses qui n'allaient pas. C'est là que je me suis posé la question. Et en fait, je me suis vue à travers lui. J'ai vu beaucoup de similitudes. Et ce qu'il faut savoir, c'est que je me suis toujours sentie en décalage. Donc, ça a fait un petit peu un effet, je ne sais pas comment on pourrait dire, flashback un peu, sur mon enfance, mon adolescence, ma vie de jeune adulte et un peu plus adulte. Et c'est là où je me suis dit, mais il y a un truc qui ne va pas, en fait. Enfin, ce n'est pas que ça ne va pas, c'est qu'il y a quelque chose qui me dérange depuis très longtemps et je n'arrive pas à savoir c'est quoi. Je ne me suis jamais sentie à ma place. Toujours un peu différente des autres. Toujours trop ou pas assez. Voilà. Il y avait toujours quelque chose qui semblait déranger aussi. Et puis, je me suis suradaptée. Parce qu'il fallait rentrer dans un moule. Je me disais, mais c'est bizarre. Je ne me sens pas comme les autres. Mais je n'ai pas envie non plus d'être rejetée. Donc, voilà. J'ai un peu masqué tout ça. Et c'est vraiment... C'est vraiment grâce à mon fils que je me suis rendue compte que ça fait un peu une espèce de... On se prend quand même quelque chose en pleine figure. Et en même temps, on se dit, mais enfin, je comprends pourquoi. Et ça, c'est génial parce que pour moi, ça a été vraiment génial parce que j'ai pu mettre des mots. Et me sentir, en fait, entre guillemets, parce que c'est normal, j'aime pas ce mot-là, mais me dire que je fais partie de cette catégorie de personnes avec des particularités. Il faut savoir que moi, j'ai un TDAH et que je l'ai fait diagnostiquer il n'y a pas si longtemps, c'était en septembre 2024, parce que j'avais besoin d'une sorte de validation, de me dire oui, en effet, je suis TDAH. Je le pressentais parce que je voyais mon fils, tout ça. Et on me l'avait, on m'avait dit, oui, tu dois sûrement l'être, par rapport à plein, plein de choses que je voyais au quotidien. Et j'ai aussi cette caractéristique, alors après, c'est ce qu'on appelle THPI, donc très haut potentiel intellectuel. Voilà. Donc ça, après, c'est encore autre chose. Et c'est là où je vois qu'il y a vraiment encore plus un autre décalage. Alors, le TDAH, c'est qu'elle... C'est autre chose. C'est une fatigabilité, c'est une hyper-focalisation sur plein de choses, c'est vraiment faire plein de trucs en même temps, oublier énormément de choses, et puis être un peu hyper-active, mais apparemment, j'ai de très bonnes stratégies compensatoires, et je pense que c'est vraiment dû au fait que je me suis suradaptée toute mon enfance pour coller à une image qu'on attendait de moi, en fait. Et le THPI, là, lui, c'est encore autre chose. C'est que... Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je peux avoir cette particularité de voir des choses ou d'avoir des pensées. Mais ce n'est pas supérieur. Je ne le vois pas comme une intelligence supérieure, genre je suis meilleure que tout le monde. Pas du tout. C'est juste que ma façon de fonctionner, j'arrive à déceler des choses chez les gens, à voir des choses qu'eux-mêmes ne voient peut-être pas et à aller au-delà. Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est très particulier. Je ne sais même pas si ça s'explique en fait. C'est des choses que je ressens. Donc les deux entremêlés. Après, il y a l'hypersensibilité aussi. J'ai été testée là-dessus. Bon après, il y a beaucoup de choses qui s'entremêlent. Je n'ai pas fait encore le diagnostic du spectre de l'autisme. Je ne sais pas. J'ai un petit doute parce que je sais qu'il y a beaucoup d'hérédité là-dedans et que si mon fils a ses particularités, possiblement je pourrais, le TDAH ça c'est sûr, mais peut-être son papa aussi. Voilà, le TSA, je pense que je le ferai pour le moment. C'est prévu. J'ai cette idée-là. Encore une fois, pour me dire, j'ai peut-être besoin aussi de cette validation. Je ne sais pas si après, c'est des étiquettes ou pas. Mais en tout cas, j'en parle assez librement. Et puis, je laisse faire les choses. Et j'essaie de me battre aussi. Enfin, de me battre. C'est un peu un combat quand même, par rapport à la société. Mais en tout cas, j'essaye d'en faire une force et j'essaye d'avoir pas mal d'énergie pour ça. Je savais qu'il y avait quelque chose qui n'était pas clair et j'avais vraiment besoin de comprendre pourquoi. Et j'ai eu mes réponses, quelques réponses. tout a fait sens après, en me disant mais ouais, mais... Donc j'ai été soulagée, et après il y a eu ce côté aussi de se dire, bon bah maintenant qu'est-ce que je fais avec ça ? Fatigue, alors la fatigabilité, oui, parce que, alors je ne sais pas si c'est conscient ou inconscient, c'est surtout le TDAH, j'ai l'impression que je suis beaucoup plus fatiguée maintenant, alors est-ce que j'en prends conscience et du coup j'arrive à... à prendre un peu plus soin de moi et à faire attention à cette fatigue et à la prendre en compte. Parce qu'avant, je pense que je ne le faisais pas forcément. Je partais un peu dans tous les sens. Et je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui a changé. Comme si, déjà, je l'acceptais. Je me dis, ça y est, voilà. C'est assez bizarre de dire ça parce qu'en vrai, on ne devrait pas attendre d'avoir une validation ou quoi que ce soit de l'extérieur. mais là vraiment j'en avais vraiment besoin j'avais vraiment besoin de comprendre comment je fonctionnais et alors ça me permet aussi d'en parler plus librement alors il y a la légitimité alors je ne sais pas pourquoi on ne se sent pas légitime avant d'avoir ce diagnostic je ne sais pas, le diagnostic c'est plus pour le TDAH le THPI c'est comme ce n'est pas des diagnostics c'est souvent pour des troubles et des maladies On se comprend, mais c'est vrai que quelque part, on se dit « c'est bon, ça y est, maintenant, en gros, on ne va plus me faire chier avec ça, je vais pouvoir le dire, l'assumer, l'assumer surtout. » Très important, je trouve. Et en faire une force, toujours en faire une force, parce que c'est une force au quotidien, même si c'est compliqué, parfois difficile, encore maintenant. plein de gens autour de moi. Moi, j'ai des amis qui ne sont pas du tout neuroatypiques. Ça se passe super bien. J'en connais qui sont neuroatypiques et on n'a pas du tout les mêmes particularités. Et parfois, c'est compliqué aussi. Donc, voilà, on s'adapte. Moi, je m'adapte quand je peux. Maintenant, j'ai appris aussi à dire non et à accepter ma fatigue. à me dire maintenant je me choisis moi et peu importe ce que vont penser les autres. Ça se travaille, je continue tout ça, mais c'est vrai que de plus en plus, je me dis un peu j'en ai rien à foutre, les gens ne sont pas contents, c'est pareil en fait. Et je le vis de mieux en mieux et je me sens encore plus épanouie avec ça et plus en accord avec qui je suis. Le parcours aussi, parce que quand on sait où on met un mot sur ce qu'on est, sur nos particularités, il y a comme un flashback où on retrace un petit peu tout ce qu'on a vécu et on se dit « ah ouais, quand même, j'en ai un peu chié » . Mais là, j'arrive justement à cette forme de, je ne dirais pas une forme de sagesse, mais une acceptation qui fait que c'est beaucoup plus apaisé. Avant de me reconvertir en coaching, enfin en accompagnement, moi j'ai travaillé 15 ans à l'école vétérinaire de Maison-Alfort. Je suis passée de animalière, assistante de recherche biomédicale, gestionnaire administratif financière du laboratoire d'analyse. Bref, j'ai fait plein de boulots avant et avant ça, j'ai pareil. J'ai vraiment changé de boulot très, très régulièrement. Et quand je me suis reconvertie, je ne savais absolument pas ce que je voulais faire. Je voulais juste être à mon compte, je ne voulais plus être dans le salariat. Et j'ai fait ce qu'on appelle un bilan de compétences, mais vraiment beaucoup plus profond, avec une nana qui est coach et qui accompagne les femmes HPI ou TSA. Je l'ai trouvé par réseau parce que je m'intéresse beaucoup au neuro-atypie, donc je lis des bouquins, tout ça. Donc je l'ai trouvé grâce à mon réseau. C'est super bien entendu, ça s'est super bien passé. Et elle a été vraiment faire un bilan de compétences beaucoup plus profond, au-delà de ce qu'on peut voir dans les bilans de compétences standards. Et du coup, ce qui en est ressorti, c'est vraiment le fait d'accompagner. En fait, j'avais cette envie d'accompagner, je ne savais pas comment, je ne savais pas avec quoi. Et je me suis dit, bon, pas par où on commence. Ça a été assez rapide, en trois mois. En fait, je pense qu'inconsciemment, je savais que je voulais accompagner des gens. En fait, je savais que je pouvais apporter des solutions aux gens. Ça, c'était un truc qui est souvent revenu dans mes anciens boulots, dans ma vie quotidienne. C'est quelque chose qui ressortait à chaque fois. C'est que dès que quelqu'un avait besoin de quelque chose, je ne sais pas pourquoi. C'est comme ça. Après, j'ai compris. Je vous expliquerai pourquoi. Mais j'ai compris pourquoi. Et les gens venaient me voir. C'est-à-dire qu'au boulot, on me disait... On me disait... Tiens, si tu as besoin de ça, va voir Cathy parce qu'elle doit savoir. En fait, j'avais l'impression de savoir plein de choses. De mettre en lien aussi les gens entre eux. C'est-à-dire que les personnes venaient me voir. Ah tiens, ils me racontaient des choses. J'ai dit, ah mais ça, tu devrais aller voir machin, tu devrais aller voir un truc, voilà. Telle ou telle personne. Et en fait, c'est pour ça, à chaque fois, les gens venaient me voir et je leur trouvais des solutions. Et dans ma vie aussi personnelle, que ce soit avec mon fils, que ce soit avec mes amis, les gens, ils m'exposent un peu leurs problèmes, tout ça. Et je leur dis, ah mais t'as essayé ça, et pourquoi t'essaierais pas ça ? Et j'arrive vraiment à essayer de trouver des solutions. Et donc, l'accompagnement, le coaching, faire en sorte que les gens se sentent mieux. Voilà, c'était... Je me suis dit, ben vas-y, on y va. Alors après, avec quoi ? Eh ben, avec des outils. Alors c'est pareil, je ne savais absolument pas que j'utiliserais ces outils-là. Mais je m'intéressais toujours beaucoup à ce qui est dev perso, les neurosciences, tout ça. Et du coup, je me suis dit, vas-y, forme-toi. Ça, c'est grâce à une amie. Donc, numérologie, désanimeur, la régulation du système nerveux. Mais avant ça, pourquoi les femmes aussi ? Pourquoi les mamans d'enfants, les mamans solo ? Alors, mamans solo ou pas, parce que... Mais vraiment, ma cible, ça serait vraiment les mamans solo d'enfants neuroatypiques. Parce que je... Je me suis dit, c'est ce que tu vis, que toi, tu arrives à... Alors, tu arrives, c'est un bien grand mot parce que ce n'est pas simple tous les jours, on ne va pas se mentir. Mais j'ai réussi à vraiment apaiser déjà les relations avec mon fils, parce que c'était un petit peu compliqué. Surtout suite à la séparation avec son papa, tout ça. Donc, il y a eu pas mal de choses qui sont entrées en ligne de compte. Et je me suis dit, mais part de là, en fait, part de ton histoire. C'est souvent ce qu'on dit. Quand on veut faire de l'accompagnement, soit on part de notre histoire, soit on part de quelque chose qu'on connaît plus ou moins, mais qui peut aider les autres. Voilà, moi, je me suis dit, mais ça va être beaucoup plus facile si je pars de ce que je vis, de ce que je connais. Alors après, on est tous différents. Donc moi, ce qui va marcher pour moi ne va peut-être pas marcher pour tout le monde, mais c'était juste vraiment aller... redonner aussi confiance à ces mamans-là. qui sont, je pense, il y en a pas mal, c'est compliqué. Moi, je le vois aussi autour de moi. Quand on me raconte des choses là-dessus, je me dis, ah ouais, il y en a, elles partent de très, très loin. Et puis surtout, avant, ce qui est important, c'est qu'avant de recréer ce lien avec l'enfant pour que ça aille mieux, il faut partir de la base. Pour moi, c'est essentiel de repartir de la base, c'est de repartir de la maman, de la personne en elle-même, c'est-à-dire prendre du temps pour elle. Alors ça, c'est facile à dire parce qu'on voit ça partout. Même moi, je le dis, prends du temps pour toi, fais ci, fais ça. Sauf que c'est bien beau de dire, mais quand on n'y arrive pas parce qu'on est noyé et qu'on n'arrive pas à bouger. Donc ça, ça part aussi de la régulation émotionnelle du système nerveux. Il y a plein de choses à débloquer avant. Et c'est surtout super important que la maman, j'allais dire qu'on parle du bien-être de la maman avant. de parler de la relation avec l'enfant. Après, on peut mêler les deux, mais voilà. Et surtout, il y a quelque chose d'important aussi, c'est qu'au niveau de la maman, je me suis perdue en chemin, mais j'ai retrouvé ce que je voulais dire. Ce qui est super important, c'est vraiment dans la relation maman-enfant, c'est que l'enfant, on sait que c'est... C'est un peu le miroir de la maman ou des parents. Là, je parle de la maman parce que c'est plutôt ma cible. Et même par rapport à la régulation émotionnelle, l'enfant, il ne va pas forcément être bien si la maman n'est pas bien. Alors moi, je le vois parce que je le vis aussi. Je pense que tout le monde le vit. On est énervé, on est fatigué, on n'a pas beaucoup dormi. Il y a plein de trucs qui nous saoulent. Moi, je vois comment mon fils, il réagit à ça. Et donc, en fait, il réagit par rapport à ça. Donc, il devient énervé. Et j'ai l'impression, on a l'impression qu'ils font exprès. Mais en fait, je ne crois pas qu'ils fassent exprès. C'est vraiment qu'ils captent tout ça. Et eux, ils ne sont pas bien. Mais comme eux, ils n'arrivent pas à réguler. Ils ne savent pas réguler. Les enfants, même des ados, tout ça. Si nous, on ne régule pas, on n'apprend pas à réguler déjà. eux, ça ne peut pas les aider. Et du coup, c'est un peu un cercle vicieux. Parce que nous, on s'énerve, après ils s'énervent, après ça nous énerve, donc on se réénerve. Et en fait, ça devient n'importe quoi, ça crie, tout ça. Moi, ça m'arrive encore maintenant parce que la régulation émotionnelle, ce n'est pas quelque chose qui se règle. C'est constant et c'est toute la vie. Donc, on apprend toute la vie à se réguler. Ce n'est pas magique. Donc voilà, c'est vraiment hyper important de partir de la base, qui pour moi est la base. Peut-être que ce n'est pas la base pour tout le monde, mais pour moi, c'est vraiment la figure, pas la figure d'attachement, parce que ça peut être un papa, ça peut être autre chose, mais vraiment là, dans la parentalité, notamment les mamans. C'est vrai que comme elles ont beaucoup de charge mentale aussi, on n'a pas à se mentir, je pense que c'est vraiment super important. Ce qui pourrait me faire écho dans les échanges que j'ai avec ces mamans, ça va être déjà la fatigabilité que ça engendre. Et parfois l'incompréhension de se dire, mais je fais comment ? Parce que j'ai l'impression de faire tout et son contraire et il n'y a rien qui fonctionne. Et c'est là où c'est important. Mais je sais que c'est difficile parce que quand on a la tête dedans, on ne voit pas forcément les issues autour. Le fait de se dire, encore une fois, de revenir à soi pour essayer de comprendre. son enfant, mais déjà, prendre soin de soi, je sais que c'est hyper bateau ce que je dis, parce que la fatigue fait qu'on est moins patient, on s'énerve plus vite, donc forcément, c'est pas bon. Et c'est vrai qu'il y a ce côté aussi mais comment je fais ? Par quoi je commence ? Il faut que j'aille voir qui, quoi, qu'est-ce pour m'en sortir ? Je pense que beaucoup de parents Et ça, je le retrouve beaucoup, c'est que, voilà, OK, on voit que notre enfant, bon, il y a tout ça. de particularités. On se dit, OK, maintenant, je fais quoi ? Parce que, du coup, moi, je ne me sens pas en sécurité, forcément, parce que je ne connais pas. Donc, on est un petit peu largués, j'avoue. Et c'est comment on fait pour l'aider ? Aller voir les personnes qui peuvent l'aider ? Enfin, je ne sais pas, il y a une espèce, il y a un moment de, je dirais, il y a un moment de flottement où on apprend tout ça. on se prend un petit peu un shoot de « Waouh ! Ok, donc ça c'est bon. Maintenant, je fais quoi ? » Et le « je fais quoi ? » ça peut... Déjà, c'est long par rapport même aux spécialistes, tout ça. Et puis, je commence par quoi ? Alors, je fais que c'est hyper compliqué. Et je trouve aussi que le réseau de discuter avec d'autres personnes qui sont dans cette problématique-là, ça peut aider parce que moi, j'ai des... J'ai des mamans qui m'ont dit « Non mais du coup, est-ce que tu n'aurais pas le contact de tel ? J'ai besoin d'une neuropédiatre, j'ai besoin de… » Et de fil en aiguille, on discute, on discute. Et en fonction des particularités de l'enfant, est-ce que tu ne connaîtrais pas un orthophoniste ? On sait que les orthophonistes sont très compliqués, qu'il y a une liste d'attente. Et après, essayer de trouver des solutions. Alors, je ne dirais pas de contourner parce que… parfois, il faut quand même aller voir des spécialistes bien spécialistes qui vont sur les particularités de l'enfant. Et je trouve que c'est hyper important aussi l'accompagnement des parents, encore une fois, parce que si le parent est largué, il ne va pas pouvoir aider son gamin. Donc, il y a tout ça qui revient, beaucoup de questionnements. Et beaucoup de crainte, de peur. Mais comment il va faire ? Comment va ça sortir ? Et à l'école, c'est compliqué. Ce que je retrouve beaucoup, c'est la scolarité. Voilà, il dérange en classe. Je le vis actuellement avec mon fils. Donc, du coup, il se fait exclure des cours. Son comportement dérange. Et on m'appelle tous les jours pour me dire « Ah, il n'est pas venu en cours » . parce qu'il était en retard, parce qu'il a fait si-ça et que ça l'a empêché de se rendre au collège où il est arrivé à d'autres cours. Mais bon, comme il est arrivé en retard, le prof l'a exclu. Voilà, moi, j'y ai droit depuis un petit moment. Donc, j'en ai fait un peu... Je me suis dit, il n'y a pas mort d'homme. C'est compliqué pour lui, je le sais. C'est compliqué pour le corps enseignant, je le sais. Pour le collège, je le sais. Pour moi, tant qu'il est en sécurité à la maison, voilà. J'ai aussi beaucoup lâché prise là-dessus. Voilà, c'est les attentes aussi qu'on peut avoir sur eux. On leur demande des choses, parfois, qu'ils ne sont pas capables de donner ou de faire parce que c'est des enfants et qu'il faut leur apprendre et puis il faut leur expliquer aussi. Moi, j'essaye de tourner toujours les choses en positif, même si je sais que ce n'est pas toujours facile, mais d'expliquer que, quelque part, ils ont... Ils ont une force. C'est des forces. Alors, bien sûr, la société peut-être actuelle ne le voit pas. Mais moi, je trouve que c'est vraiment des forces. Maintenant, c'est comment... Le but, c'est vraiment comment essayer de canaliser sans effacer et en leur montrant qu'ils ont d'autres compétences ailleurs. Enfin, voilà. D'essayer de développer d'autres choses à côté. Et ça, franchement, ça demande énormément d'énergie, de temps, beaucoup de temps. Et je sais que... Quand on est maman solo, déjà, prendre du temps pour soi, essayer. Déjà, c'est la base. Et après, de prendre du temps avec son enfant, ça demande du... Moi, je ne suis pas quelqu'un qui aime forcément jouer avec mon fils. Je n'ai jamais vraiment kiffé ça. Mais j'essaie de passer des temps avec lui, de discuter, beaucoup discuter. Ça, c'est hyper important d'expliquer les choses et de créer un lien vraiment de confiance et de se dire, mais ça va aller, en fait. on va trouver des solutions. Alors ça, c'est mon optimisme légendaire, j'ai envie de dire. J'ai ce côté-là. Et je sais qu'on est... Enfin, c'est pas qu'on n'est pas beaucoup, mais je sais qu'il y a des personnes qui ont beaucoup plus de mal avec ça et qu'ils n'y arrivent pas, tout simplement. Et voilà, on n'a pas tous les mêmes forces en nous. Et du coup, je me dis quand même, c'est être entouré et être soutenu. Pas forcément des fois par la famille, parce que moi, de mon côté, ça va plus ou moins. Mais je sais que j'ai des personnes autour de moi qui n'ont personne autour. que ce soit du soutien familial, c'est très compliqué parce que les gens ne comprennent pas. On ne comprend pas souvent ce qu'on ne connaît pas. Et puis, on est un peu seul parfois. Moi, je sais que de mon côté, mon fils a très peu d'amis. Ça n'a pas l'air de le déranger. Moi, je me suis dit, bon, voilà, il est bien. Après, il peut créer des liens avec d'autres enfants. S'il les a plus, lui, ça ne va pas forcément le déranger. Mais c'est quelqu'un qui peut aller facilement vers d'autres enfants. Donc voilà, l'un dans l'autre, je me dis, il va grandir, ça va se développer. De toute façon, ça va évoluer. Tout évolue. Moi, je me dis, il n'y a rien qui est figé. Et c'est ça qui est important, c'est de se dire que les phases qu'on traverse, elles ne sont pas là pour être vraiment figées. dans le temps, parce que tout bouge, tout change. On ne sait pas dans six mois ce qui va se passer, on ne sait pas dans un mois ce qui va se passer. On prévoit des choses, bien sûr, et on a aussi nos peurs en tant que parents qu'on projette sur nos enfants, ce qui est complètement, j'ai envie de dire, normal. Maintenant, c'est essayer de se dire, bon, ça, ce sont mes peurs, parce que moi, je connais, je sais qu'il y a ça, ça, ça. Comment mon enfant, il va vivre ça, ça va être horrible pour lui, il va se sentir rejeté, il va se... En fait, moi, tout ça, je pense que c'est légitime. Et c'est juste de ne pas leur filer cette peur-là. Alors, facile à dire, on est humain, donc forcément, il y a des moments où ça fuite. Et même si on ne le veut pas, on le fait quand même. Et encore une fois, ce n'est pas magique. Ce n'est pas... C'est un chemin, en fait. Et il y aura des hauts, il y aura des bas. Il y a des journées qui sont plus difficiles que d'autres. Mais je me dis que c'est vraiment une force. C'est comment trouver cette force et en faire quelque chose de positif. Ça va les aider à reprendre confiance en eux. Et ça, c'est à nous, parents. Et encore une fois, c'est à nous de travailler sur nous aussi. Je sais que c'est des choses un peu bateau que je dis, mais je trouve que c'est hyper important. Je m'en rends compte de plus en plus. Et vraiment, les personnes que j'entends ou avec qui je discute, ils comptent ces problématiques-là. La première problématique, mais ça, je pense que vous le voyez partout sur Insta, c'est la maman doit prendre soin d'elle en premier. C'est prendre soin de soi. Et c'est toujours, moi, je dis toujours que c'est nous, enfin nous. Nous, en tant que maman, avant les autres. Enfin, nous, en tant que personnes. Et je sais que c'est dur, parce qu'on fait souvent passer les autres avant nous. Mais c'est toujours soi avant les autres. Et ce n'est pas égoïste du tout. C'est juste que je crois que c'est en lien avec l'image du masque à oxygène dans les avions. Voilà, ça ressort énormément dans le développement personnel. C'est vraiment ce qui ressort le plus. Et je trouve que c'est très bien de l'imager et c'est la base, en fait. Et tant que maman, on ne sera pas sécure, nous. Alors, je ne dis pas qu'il faut l'être H24 parce que ça n'existe pas, je pense. Mais c'est ça qui va... La sécurité qu'on va avoir, elle va être... Comment dire ? Je ne dirais pas retranscrite, mais... elle va impacter notre enfant, qui lui, va ressentir ça. Il va se dire, OK, bon, là, c'est cool, je n'ai pas trop à m'en faire, parce que je vois que maman ou papa, mais bon, pour le moment, moi, j'accompagne des femmes, mais voilà, elle ne stresse pas, elle est plutôt bien. Là, il y a une situation, ce n'est pas ouf, mais je vois que c'est tranquille. Et l'enfant, il ne va pas stresser, il va être posé. Enfin, ça, c'est... C'est l'image qu'on aimerait avoir. Et ça se travaille. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. C'est petit pas par petit pas. Et il y a des fois, ça ne marchera pas. Et il y a des fois, ça marchera. Et puis des fois, on changera. Et puis on fera autre chose. Ce que je voudrais partager pour les mères qui m'écoutent, c'est vraiment... de se dire que toutes nos différences

  • Speaker #0

    Elles font partie de nos forces. Et c'est ça qu'il faut mettre en avant, qu'il faut accepter et qu'il faut assumer, je trouve, parce qu'on est tous uniques, on est tous différents. Et c'est ça qui fait qu'on est nous et qu'on apporte des choses aux autres, en fait.

Description

Certaines femmes découvrent leur neuroatypie en même temps que celle de leur enfant.
Et ce moment-là, c’est souvent un électrochoc.
Cathy, elle, parle d’un miroir. À travers son fils, elle s’est reconnue. Et elle a compris.
TDAH, THPI, hypersensibilité… autant de facettes longtemps suradaptées, masquées, tues.

Dans cet épisode, elle raconte son parcours de mère neuro-atypique, ce sentiment de ne jamais faire « comme il faut », l’épuisement profond… et puis le soulagement. Le jour où on met des mots sur qui l’on est, tout change.

Aujourd’hui, Cathy accompagne d’autres femmes, non pas avec des solutions toutes faites, mais avec des outils de reconnexion à soi : Human Design, numérologie, régulation émotionnelle.
Parce qu’elle sait ce que c’est de se sentir perdue.
Et elle sait que tout commence par là : se comprendre, pour arrêter de s’épuiser.

Bienvenue dans l’épisode « Au cœur des mères neuro-atypiques », avec Cathy.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certaines femmes découvrent leur propre neuroatypie en même temps que celle de leur enfant. À ce moment-là, c'est souvent un électrochoc, une pièce de puzzle qui s'emboîte. Mais c'est aussi une tempête, une mise à nu intérieure. Être une mère neuroatypique, c'est souvent vivre avec l'impression d'être trop, de faire mal, de ne jamais vraiment entrer dans le moule. Et quand on porte ce décalage depuis des années sans avoir les mots, le jour où l'on comprend, où l'on met enfin un nom dessus, tout change. C'est vertigineux et parfois profondément libérateur. Aujourd'hui, je suis avec Cathy. Vous la connaissez peut-être sous le nom de Cat's High Flow sur les réseaux. Cathy est une femme, une mère, une ancienne épuisée, comme elle le dit elle-même. Elle a transformé ses prises de conscience en une force pour raccompagner d'autres femmes.

  • Speaker #1

    J'ai découvert ma neuro-atypie grâce à mon fils. Alors je dis grâce parce que moi, je ne le prends pas comme quelque chose de négatif, bien au contraire, j'en fais une force. Et c'est vraiment quand on a commencé à déceler chez lui des particularités, des petites choses qui n'allaient pas. C'est là que je me suis posé la question. Et en fait, je me suis vue à travers lui. J'ai vu beaucoup de similitudes. Et ce qu'il faut savoir, c'est que je me suis toujours sentie en décalage. Donc, ça a fait un petit peu un effet, je ne sais pas comment on pourrait dire, flashback un peu, sur mon enfance, mon adolescence, ma vie de jeune adulte et un peu plus adulte. Et c'est là où je me suis dit, mais il y a un truc qui ne va pas, en fait. Enfin, ce n'est pas que ça ne va pas, c'est qu'il y a quelque chose qui me dérange depuis très longtemps et je n'arrive pas à savoir c'est quoi. Je ne me suis jamais sentie à ma place. Toujours un peu différente des autres. Toujours trop ou pas assez. Voilà. Il y avait toujours quelque chose qui semblait déranger aussi. Et puis, je me suis suradaptée. Parce qu'il fallait rentrer dans un moule. Je me disais, mais c'est bizarre. Je ne me sens pas comme les autres. Mais je n'ai pas envie non plus d'être rejetée. Donc, voilà. J'ai un peu masqué tout ça. Et c'est vraiment... C'est vraiment grâce à mon fils que je me suis rendue compte que ça fait un peu une espèce de... On se prend quand même quelque chose en pleine figure. Et en même temps, on se dit, mais enfin, je comprends pourquoi. Et ça, c'est génial parce que pour moi, ça a été vraiment génial parce que j'ai pu mettre des mots. Et me sentir, en fait, entre guillemets, parce que c'est normal, j'aime pas ce mot-là, mais me dire que je fais partie de cette catégorie de personnes avec des particularités. Il faut savoir que moi, j'ai un TDAH et que je l'ai fait diagnostiquer il n'y a pas si longtemps, c'était en septembre 2024, parce que j'avais besoin d'une sorte de validation, de me dire oui, en effet, je suis TDAH. Je le pressentais parce que je voyais mon fils, tout ça. Et on me l'avait, on m'avait dit, oui, tu dois sûrement l'être, par rapport à plein, plein de choses que je voyais au quotidien. Et j'ai aussi cette caractéristique, alors après, c'est ce qu'on appelle THPI, donc très haut potentiel intellectuel. Voilà. Donc ça, après, c'est encore autre chose. Et c'est là où je vois qu'il y a vraiment encore plus un autre décalage. Alors, le TDAH, c'est qu'elle... C'est autre chose. C'est une fatigabilité, c'est une hyper-focalisation sur plein de choses, c'est vraiment faire plein de trucs en même temps, oublier énormément de choses, et puis être un peu hyper-active, mais apparemment, j'ai de très bonnes stratégies compensatoires, et je pense que c'est vraiment dû au fait que je me suis suradaptée toute mon enfance pour coller à une image qu'on attendait de moi, en fait. Et le THPI, là, lui, c'est encore autre chose. C'est que... Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je peux avoir cette particularité de voir des choses ou d'avoir des pensées. Mais ce n'est pas supérieur. Je ne le vois pas comme une intelligence supérieure, genre je suis meilleure que tout le monde. Pas du tout. C'est juste que ma façon de fonctionner, j'arrive à déceler des choses chez les gens, à voir des choses qu'eux-mêmes ne voient peut-être pas et à aller au-delà. Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est très particulier. Je ne sais même pas si ça s'explique en fait. C'est des choses que je ressens. Donc les deux entremêlés. Après, il y a l'hypersensibilité aussi. J'ai été testée là-dessus. Bon après, il y a beaucoup de choses qui s'entremêlent. Je n'ai pas fait encore le diagnostic du spectre de l'autisme. Je ne sais pas. J'ai un petit doute parce que je sais qu'il y a beaucoup d'hérédité là-dedans et que si mon fils a ses particularités, possiblement je pourrais, le TDAH ça c'est sûr, mais peut-être son papa aussi. Voilà, le TSA, je pense que je le ferai pour le moment. C'est prévu. J'ai cette idée-là. Encore une fois, pour me dire, j'ai peut-être besoin aussi de cette validation. Je ne sais pas si après, c'est des étiquettes ou pas. Mais en tout cas, j'en parle assez librement. Et puis, je laisse faire les choses. Et j'essaie de me battre aussi. Enfin, de me battre. C'est un peu un combat quand même, par rapport à la société. Mais en tout cas, j'essaye d'en faire une force et j'essaye d'avoir pas mal d'énergie pour ça. Je savais qu'il y avait quelque chose qui n'était pas clair et j'avais vraiment besoin de comprendre pourquoi. Et j'ai eu mes réponses, quelques réponses. tout a fait sens après, en me disant mais ouais, mais... Donc j'ai été soulagée, et après il y a eu ce côté aussi de se dire, bon bah maintenant qu'est-ce que je fais avec ça ? Fatigue, alors la fatigabilité, oui, parce que, alors je ne sais pas si c'est conscient ou inconscient, c'est surtout le TDAH, j'ai l'impression que je suis beaucoup plus fatiguée maintenant, alors est-ce que j'en prends conscience et du coup j'arrive à... à prendre un peu plus soin de moi et à faire attention à cette fatigue et à la prendre en compte. Parce qu'avant, je pense que je ne le faisais pas forcément. Je partais un peu dans tous les sens. Et je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui a changé. Comme si, déjà, je l'acceptais. Je me dis, ça y est, voilà. C'est assez bizarre de dire ça parce qu'en vrai, on ne devrait pas attendre d'avoir une validation ou quoi que ce soit de l'extérieur. mais là vraiment j'en avais vraiment besoin j'avais vraiment besoin de comprendre comment je fonctionnais et alors ça me permet aussi d'en parler plus librement alors il y a la légitimité alors je ne sais pas pourquoi on ne se sent pas légitime avant d'avoir ce diagnostic je ne sais pas, le diagnostic c'est plus pour le TDAH le THPI c'est comme ce n'est pas des diagnostics c'est souvent pour des troubles et des maladies On se comprend, mais c'est vrai que quelque part, on se dit « c'est bon, ça y est, maintenant, en gros, on ne va plus me faire chier avec ça, je vais pouvoir le dire, l'assumer, l'assumer surtout. » Très important, je trouve. Et en faire une force, toujours en faire une force, parce que c'est une force au quotidien, même si c'est compliqué, parfois difficile, encore maintenant. plein de gens autour de moi. Moi, j'ai des amis qui ne sont pas du tout neuroatypiques. Ça se passe super bien. J'en connais qui sont neuroatypiques et on n'a pas du tout les mêmes particularités. Et parfois, c'est compliqué aussi. Donc, voilà, on s'adapte. Moi, je m'adapte quand je peux. Maintenant, j'ai appris aussi à dire non et à accepter ma fatigue. à me dire maintenant je me choisis moi et peu importe ce que vont penser les autres. Ça se travaille, je continue tout ça, mais c'est vrai que de plus en plus, je me dis un peu j'en ai rien à foutre, les gens ne sont pas contents, c'est pareil en fait. Et je le vis de mieux en mieux et je me sens encore plus épanouie avec ça et plus en accord avec qui je suis. Le parcours aussi, parce que quand on sait où on met un mot sur ce qu'on est, sur nos particularités, il y a comme un flashback où on retrace un petit peu tout ce qu'on a vécu et on se dit « ah ouais, quand même, j'en ai un peu chié » . Mais là, j'arrive justement à cette forme de, je ne dirais pas une forme de sagesse, mais une acceptation qui fait que c'est beaucoup plus apaisé. Avant de me reconvertir en coaching, enfin en accompagnement, moi j'ai travaillé 15 ans à l'école vétérinaire de Maison-Alfort. Je suis passée de animalière, assistante de recherche biomédicale, gestionnaire administratif financière du laboratoire d'analyse. Bref, j'ai fait plein de boulots avant et avant ça, j'ai pareil. J'ai vraiment changé de boulot très, très régulièrement. Et quand je me suis reconvertie, je ne savais absolument pas ce que je voulais faire. Je voulais juste être à mon compte, je ne voulais plus être dans le salariat. Et j'ai fait ce qu'on appelle un bilan de compétences, mais vraiment beaucoup plus profond, avec une nana qui est coach et qui accompagne les femmes HPI ou TSA. Je l'ai trouvé par réseau parce que je m'intéresse beaucoup au neuro-atypie, donc je lis des bouquins, tout ça. Donc je l'ai trouvé grâce à mon réseau. C'est super bien entendu, ça s'est super bien passé. Et elle a été vraiment faire un bilan de compétences beaucoup plus profond, au-delà de ce qu'on peut voir dans les bilans de compétences standards. Et du coup, ce qui en est ressorti, c'est vraiment le fait d'accompagner. En fait, j'avais cette envie d'accompagner, je ne savais pas comment, je ne savais pas avec quoi. Et je me suis dit, bon, pas par où on commence. Ça a été assez rapide, en trois mois. En fait, je pense qu'inconsciemment, je savais que je voulais accompagner des gens. En fait, je savais que je pouvais apporter des solutions aux gens. Ça, c'était un truc qui est souvent revenu dans mes anciens boulots, dans ma vie quotidienne. C'est quelque chose qui ressortait à chaque fois. C'est que dès que quelqu'un avait besoin de quelque chose, je ne sais pas pourquoi. C'est comme ça. Après, j'ai compris. Je vous expliquerai pourquoi. Mais j'ai compris pourquoi. Et les gens venaient me voir. C'est-à-dire qu'au boulot, on me disait... On me disait... Tiens, si tu as besoin de ça, va voir Cathy parce qu'elle doit savoir. En fait, j'avais l'impression de savoir plein de choses. De mettre en lien aussi les gens entre eux. C'est-à-dire que les personnes venaient me voir. Ah tiens, ils me racontaient des choses. J'ai dit, ah mais ça, tu devrais aller voir machin, tu devrais aller voir un truc, voilà. Telle ou telle personne. Et en fait, c'est pour ça, à chaque fois, les gens venaient me voir et je leur trouvais des solutions. Et dans ma vie aussi personnelle, que ce soit avec mon fils, que ce soit avec mes amis, les gens, ils m'exposent un peu leurs problèmes, tout ça. Et je leur dis, ah mais t'as essayé ça, et pourquoi t'essaierais pas ça ? Et j'arrive vraiment à essayer de trouver des solutions. Et donc, l'accompagnement, le coaching, faire en sorte que les gens se sentent mieux. Voilà, c'était... Je me suis dit, ben vas-y, on y va. Alors après, avec quoi ? Eh ben, avec des outils. Alors c'est pareil, je ne savais absolument pas que j'utiliserais ces outils-là. Mais je m'intéressais toujours beaucoup à ce qui est dev perso, les neurosciences, tout ça. Et du coup, je me suis dit, vas-y, forme-toi. Ça, c'est grâce à une amie. Donc, numérologie, désanimeur, la régulation du système nerveux. Mais avant ça, pourquoi les femmes aussi ? Pourquoi les mamans d'enfants, les mamans solo ? Alors, mamans solo ou pas, parce que... Mais vraiment, ma cible, ça serait vraiment les mamans solo d'enfants neuroatypiques. Parce que je... Je me suis dit, c'est ce que tu vis, que toi, tu arrives à... Alors, tu arrives, c'est un bien grand mot parce que ce n'est pas simple tous les jours, on ne va pas se mentir. Mais j'ai réussi à vraiment apaiser déjà les relations avec mon fils, parce que c'était un petit peu compliqué. Surtout suite à la séparation avec son papa, tout ça. Donc, il y a eu pas mal de choses qui sont entrées en ligne de compte. Et je me suis dit, mais part de là, en fait, part de ton histoire. C'est souvent ce qu'on dit. Quand on veut faire de l'accompagnement, soit on part de notre histoire, soit on part de quelque chose qu'on connaît plus ou moins, mais qui peut aider les autres. Voilà, moi, je me suis dit, mais ça va être beaucoup plus facile si je pars de ce que je vis, de ce que je connais. Alors après, on est tous différents. Donc moi, ce qui va marcher pour moi ne va peut-être pas marcher pour tout le monde, mais c'était juste vraiment aller... redonner aussi confiance à ces mamans-là. qui sont, je pense, il y en a pas mal, c'est compliqué. Moi, je le vois aussi autour de moi. Quand on me raconte des choses là-dessus, je me dis, ah ouais, il y en a, elles partent de très, très loin. Et puis surtout, avant, ce qui est important, c'est qu'avant de recréer ce lien avec l'enfant pour que ça aille mieux, il faut partir de la base. Pour moi, c'est essentiel de repartir de la base, c'est de repartir de la maman, de la personne en elle-même, c'est-à-dire prendre du temps pour elle. Alors ça, c'est facile à dire parce qu'on voit ça partout. Même moi, je le dis, prends du temps pour toi, fais ci, fais ça. Sauf que c'est bien beau de dire, mais quand on n'y arrive pas parce qu'on est noyé et qu'on n'arrive pas à bouger. Donc ça, ça part aussi de la régulation émotionnelle du système nerveux. Il y a plein de choses à débloquer avant. Et c'est surtout super important que la maman, j'allais dire qu'on parle du bien-être de la maman avant. de parler de la relation avec l'enfant. Après, on peut mêler les deux, mais voilà. Et surtout, il y a quelque chose d'important aussi, c'est qu'au niveau de la maman, je me suis perdue en chemin, mais j'ai retrouvé ce que je voulais dire. Ce qui est super important, c'est vraiment dans la relation maman-enfant, c'est que l'enfant, on sait que c'est... C'est un peu le miroir de la maman ou des parents. Là, je parle de la maman parce que c'est plutôt ma cible. Et même par rapport à la régulation émotionnelle, l'enfant, il ne va pas forcément être bien si la maman n'est pas bien. Alors moi, je le vois parce que je le vis aussi. Je pense que tout le monde le vit. On est énervé, on est fatigué, on n'a pas beaucoup dormi. Il y a plein de trucs qui nous saoulent. Moi, je vois comment mon fils, il réagit à ça. Et donc, en fait, il réagit par rapport à ça. Donc, il devient énervé. Et j'ai l'impression, on a l'impression qu'ils font exprès. Mais en fait, je ne crois pas qu'ils fassent exprès. C'est vraiment qu'ils captent tout ça. Et eux, ils ne sont pas bien. Mais comme eux, ils n'arrivent pas à réguler. Ils ne savent pas réguler. Les enfants, même des ados, tout ça. Si nous, on ne régule pas, on n'apprend pas à réguler déjà. eux, ça ne peut pas les aider. Et du coup, c'est un peu un cercle vicieux. Parce que nous, on s'énerve, après ils s'énervent, après ça nous énerve, donc on se réénerve. Et en fait, ça devient n'importe quoi, ça crie, tout ça. Moi, ça m'arrive encore maintenant parce que la régulation émotionnelle, ce n'est pas quelque chose qui se règle. C'est constant et c'est toute la vie. Donc, on apprend toute la vie à se réguler. Ce n'est pas magique. Donc voilà, c'est vraiment hyper important de partir de la base, qui pour moi est la base. Peut-être que ce n'est pas la base pour tout le monde, mais pour moi, c'est vraiment la figure, pas la figure d'attachement, parce que ça peut être un papa, ça peut être autre chose, mais vraiment là, dans la parentalité, notamment les mamans. C'est vrai que comme elles ont beaucoup de charge mentale aussi, on n'a pas à se mentir, je pense que c'est vraiment super important. Ce qui pourrait me faire écho dans les échanges que j'ai avec ces mamans, ça va être déjà la fatigabilité que ça engendre. Et parfois l'incompréhension de se dire, mais je fais comment ? Parce que j'ai l'impression de faire tout et son contraire et il n'y a rien qui fonctionne. Et c'est là où c'est important. Mais je sais que c'est difficile parce que quand on a la tête dedans, on ne voit pas forcément les issues autour. Le fait de se dire, encore une fois, de revenir à soi pour essayer de comprendre. son enfant, mais déjà, prendre soin de soi, je sais que c'est hyper bateau ce que je dis, parce que la fatigue fait qu'on est moins patient, on s'énerve plus vite, donc forcément, c'est pas bon. Et c'est vrai qu'il y a ce côté aussi mais comment je fais ? Par quoi je commence ? Il faut que j'aille voir qui, quoi, qu'est-ce pour m'en sortir ? Je pense que beaucoup de parents Et ça, je le retrouve beaucoup, c'est que, voilà, OK, on voit que notre enfant, bon, il y a tout ça. de particularités. On se dit, OK, maintenant, je fais quoi ? Parce que, du coup, moi, je ne me sens pas en sécurité, forcément, parce que je ne connais pas. Donc, on est un petit peu largués, j'avoue. Et c'est comment on fait pour l'aider ? Aller voir les personnes qui peuvent l'aider ? Enfin, je ne sais pas, il y a une espèce, il y a un moment de, je dirais, il y a un moment de flottement où on apprend tout ça. on se prend un petit peu un shoot de « Waouh ! Ok, donc ça c'est bon. Maintenant, je fais quoi ? » Et le « je fais quoi ? » ça peut... Déjà, c'est long par rapport même aux spécialistes, tout ça. Et puis, je commence par quoi ? Alors, je fais que c'est hyper compliqué. Et je trouve aussi que le réseau de discuter avec d'autres personnes qui sont dans cette problématique-là, ça peut aider parce que moi, j'ai des... J'ai des mamans qui m'ont dit « Non mais du coup, est-ce que tu n'aurais pas le contact de tel ? J'ai besoin d'une neuropédiatre, j'ai besoin de… » Et de fil en aiguille, on discute, on discute. Et en fonction des particularités de l'enfant, est-ce que tu ne connaîtrais pas un orthophoniste ? On sait que les orthophonistes sont très compliqués, qu'il y a une liste d'attente. Et après, essayer de trouver des solutions. Alors, je ne dirais pas de contourner parce que… parfois, il faut quand même aller voir des spécialistes bien spécialistes qui vont sur les particularités de l'enfant. Et je trouve que c'est hyper important aussi l'accompagnement des parents, encore une fois, parce que si le parent est largué, il ne va pas pouvoir aider son gamin. Donc, il y a tout ça qui revient, beaucoup de questionnements. Et beaucoup de crainte, de peur. Mais comment il va faire ? Comment va ça sortir ? Et à l'école, c'est compliqué. Ce que je retrouve beaucoup, c'est la scolarité. Voilà, il dérange en classe. Je le vis actuellement avec mon fils. Donc, du coup, il se fait exclure des cours. Son comportement dérange. Et on m'appelle tous les jours pour me dire « Ah, il n'est pas venu en cours » . parce qu'il était en retard, parce qu'il a fait si-ça et que ça l'a empêché de se rendre au collège où il est arrivé à d'autres cours. Mais bon, comme il est arrivé en retard, le prof l'a exclu. Voilà, moi, j'y ai droit depuis un petit moment. Donc, j'en ai fait un peu... Je me suis dit, il n'y a pas mort d'homme. C'est compliqué pour lui, je le sais. C'est compliqué pour le corps enseignant, je le sais. Pour le collège, je le sais. Pour moi, tant qu'il est en sécurité à la maison, voilà. J'ai aussi beaucoup lâché prise là-dessus. Voilà, c'est les attentes aussi qu'on peut avoir sur eux. On leur demande des choses, parfois, qu'ils ne sont pas capables de donner ou de faire parce que c'est des enfants et qu'il faut leur apprendre et puis il faut leur expliquer aussi. Moi, j'essaye de tourner toujours les choses en positif, même si je sais que ce n'est pas toujours facile, mais d'expliquer que, quelque part, ils ont... Ils ont une force. C'est des forces. Alors, bien sûr, la société peut-être actuelle ne le voit pas. Mais moi, je trouve que c'est vraiment des forces. Maintenant, c'est comment... Le but, c'est vraiment comment essayer de canaliser sans effacer et en leur montrant qu'ils ont d'autres compétences ailleurs. Enfin, voilà. D'essayer de développer d'autres choses à côté. Et ça, franchement, ça demande énormément d'énergie, de temps, beaucoup de temps. Et je sais que... Quand on est maman solo, déjà, prendre du temps pour soi, essayer. Déjà, c'est la base. Et après, de prendre du temps avec son enfant, ça demande du... Moi, je ne suis pas quelqu'un qui aime forcément jouer avec mon fils. Je n'ai jamais vraiment kiffé ça. Mais j'essaie de passer des temps avec lui, de discuter, beaucoup discuter. Ça, c'est hyper important d'expliquer les choses et de créer un lien vraiment de confiance et de se dire, mais ça va aller, en fait. on va trouver des solutions. Alors ça, c'est mon optimisme légendaire, j'ai envie de dire. J'ai ce côté-là. Et je sais qu'on est... Enfin, c'est pas qu'on n'est pas beaucoup, mais je sais qu'il y a des personnes qui ont beaucoup plus de mal avec ça et qu'ils n'y arrivent pas, tout simplement. Et voilà, on n'a pas tous les mêmes forces en nous. Et du coup, je me dis quand même, c'est être entouré et être soutenu. Pas forcément des fois par la famille, parce que moi, de mon côté, ça va plus ou moins. Mais je sais que j'ai des personnes autour de moi qui n'ont personne autour. que ce soit du soutien familial, c'est très compliqué parce que les gens ne comprennent pas. On ne comprend pas souvent ce qu'on ne connaît pas. Et puis, on est un peu seul parfois. Moi, je sais que de mon côté, mon fils a très peu d'amis. Ça n'a pas l'air de le déranger. Moi, je me suis dit, bon, voilà, il est bien. Après, il peut créer des liens avec d'autres enfants. S'il les a plus, lui, ça ne va pas forcément le déranger. Mais c'est quelqu'un qui peut aller facilement vers d'autres enfants. Donc voilà, l'un dans l'autre, je me dis, il va grandir, ça va se développer. De toute façon, ça va évoluer. Tout évolue. Moi, je me dis, il n'y a rien qui est figé. Et c'est ça qui est important, c'est de se dire que les phases qu'on traverse, elles ne sont pas là pour être vraiment figées. dans le temps, parce que tout bouge, tout change. On ne sait pas dans six mois ce qui va se passer, on ne sait pas dans un mois ce qui va se passer. On prévoit des choses, bien sûr, et on a aussi nos peurs en tant que parents qu'on projette sur nos enfants, ce qui est complètement, j'ai envie de dire, normal. Maintenant, c'est essayer de se dire, bon, ça, ce sont mes peurs, parce que moi, je connais, je sais qu'il y a ça, ça, ça. Comment mon enfant, il va vivre ça, ça va être horrible pour lui, il va se sentir rejeté, il va se... En fait, moi, tout ça, je pense que c'est légitime. Et c'est juste de ne pas leur filer cette peur-là. Alors, facile à dire, on est humain, donc forcément, il y a des moments où ça fuite. Et même si on ne le veut pas, on le fait quand même. Et encore une fois, ce n'est pas magique. Ce n'est pas... C'est un chemin, en fait. Et il y aura des hauts, il y aura des bas. Il y a des journées qui sont plus difficiles que d'autres. Mais je me dis que c'est vraiment une force. C'est comment trouver cette force et en faire quelque chose de positif. Ça va les aider à reprendre confiance en eux. Et ça, c'est à nous, parents. Et encore une fois, c'est à nous de travailler sur nous aussi. Je sais que c'est des choses un peu bateau que je dis, mais je trouve que c'est hyper important. Je m'en rends compte de plus en plus. Et vraiment, les personnes que j'entends ou avec qui je discute, ils comptent ces problématiques-là. La première problématique, mais ça, je pense que vous le voyez partout sur Insta, c'est la maman doit prendre soin d'elle en premier. C'est prendre soin de soi. Et c'est toujours, moi, je dis toujours que c'est nous, enfin nous. Nous, en tant que maman, avant les autres. Enfin, nous, en tant que personnes. Et je sais que c'est dur, parce qu'on fait souvent passer les autres avant nous. Mais c'est toujours soi avant les autres. Et ce n'est pas égoïste du tout. C'est juste que je crois que c'est en lien avec l'image du masque à oxygène dans les avions. Voilà, ça ressort énormément dans le développement personnel. C'est vraiment ce qui ressort le plus. Et je trouve que c'est très bien de l'imager et c'est la base, en fait. Et tant que maman, on ne sera pas sécure, nous. Alors, je ne dis pas qu'il faut l'être H24 parce que ça n'existe pas, je pense. Mais c'est ça qui va... La sécurité qu'on va avoir, elle va être... Comment dire ? Je ne dirais pas retranscrite, mais... elle va impacter notre enfant, qui lui, va ressentir ça. Il va se dire, OK, bon, là, c'est cool, je n'ai pas trop à m'en faire, parce que je vois que maman ou papa, mais bon, pour le moment, moi, j'accompagne des femmes, mais voilà, elle ne stresse pas, elle est plutôt bien. Là, il y a une situation, ce n'est pas ouf, mais je vois que c'est tranquille. Et l'enfant, il ne va pas stresser, il va être posé. Enfin, ça, c'est... C'est l'image qu'on aimerait avoir. Et ça se travaille. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. C'est petit pas par petit pas. Et il y a des fois, ça ne marchera pas. Et il y a des fois, ça marchera. Et puis des fois, on changera. Et puis on fera autre chose. Ce que je voudrais partager pour les mères qui m'écoutent, c'est vraiment... de se dire que toutes nos différences

  • Speaker #0

    Elles font partie de nos forces. Et c'est ça qu'il faut mettre en avant, qu'il faut accepter et qu'il faut assumer, je trouve, parce qu'on est tous uniques, on est tous différents. Et c'est ça qui fait qu'on est nous et qu'on apporte des choses aux autres, en fait.

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Description

Certaines femmes découvrent leur neuroatypie en même temps que celle de leur enfant.
Et ce moment-là, c’est souvent un électrochoc.
Cathy, elle, parle d’un miroir. À travers son fils, elle s’est reconnue. Et elle a compris.
TDAH, THPI, hypersensibilité… autant de facettes longtemps suradaptées, masquées, tues.

Dans cet épisode, elle raconte son parcours de mère neuro-atypique, ce sentiment de ne jamais faire « comme il faut », l’épuisement profond… et puis le soulagement. Le jour où on met des mots sur qui l’on est, tout change.

Aujourd’hui, Cathy accompagne d’autres femmes, non pas avec des solutions toutes faites, mais avec des outils de reconnexion à soi : Human Design, numérologie, régulation émotionnelle.
Parce qu’elle sait ce que c’est de se sentir perdue.
Et elle sait que tout commence par là : se comprendre, pour arrêter de s’épuiser.

Bienvenue dans l’épisode « Au cœur des mères neuro-atypiques », avec Cathy.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certaines femmes découvrent leur propre neuroatypie en même temps que celle de leur enfant. À ce moment-là, c'est souvent un électrochoc, une pièce de puzzle qui s'emboîte. Mais c'est aussi une tempête, une mise à nu intérieure. Être une mère neuroatypique, c'est souvent vivre avec l'impression d'être trop, de faire mal, de ne jamais vraiment entrer dans le moule. Et quand on porte ce décalage depuis des années sans avoir les mots, le jour où l'on comprend, où l'on met enfin un nom dessus, tout change. C'est vertigineux et parfois profondément libérateur. Aujourd'hui, je suis avec Cathy. Vous la connaissez peut-être sous le nom de Cat's High Flow sur les réseaux. Cathy est une femme, une mère, une ancienne épuisée, comme elle le dit elle-même. Elle a transformé ses prises de conscience en une force pour raccompagner d'autres femmes.

  • Speaker #1

    J'ai découvert ma neuro-atypie grâce à mon fils. Alors je dis grâce parce que moi, je ne le prends pas comme quelque chose de négatif, bien au contraire, j'en fais une force. Et c'est vraiment quand on a commencé à déceler chez lui des particularités, des petites choses qui n'allaient pas. C'est là que je me suis posé la question. Et en fait, je me suis vue à travers lui. J'ai vu beaucoup de similitudes. Et ce qu'il faut savoir, c'est que je me suis toujours sentie en décalage. Donc, ça a fait un petit peu un effet, je ne sais pas comment on pourrait dire, flashback un peu, sur mon enfance, mon adolescence, ma vie de jeune adulte et un peu plus adulte. Et c'est là où je me suis dit, mais il y a un truc qui ne va pas, en fait. Enfin, ce n'est pas que ça ne va pas, c'est qu'il y a quelque chose qui me dérange depuis très longtemps et je n'arrive pas à savoir c'est quoi. Je ne me suis jamais sentie à ma place. Toujours un peu différente des autres. Toujours trop ou pas assez. Voilà. Il y avait toujours quelque chose qui semblait déranger aussi. Et puis, je me suis suradaptée. Parce qu'il fallait rentrer dans un moule. Je me disais, mais c'est bizarre. Je ne me sens pas comme les autres. Mais je n'ai pas envie non plus d'être rejetée. Donc, voilà. J'ai un peu masqué tout ça. Et c'est vraiment... C'est vraiment grâce à mon fils que je me suis rendue compte que ça fait un peu une espèce de... On se prend quand même quelque chose en pleine figure. Et en même temps, on se dit, mais enfin, je comprends pourquoi. Et ça, c'est génial parce que pour moi, ça a été vraiment génial parce que j'ai pu mettre des mots. Et me sentir, en fait, entre guillemets, parce que c'est normal, j'aime pas ce mot-là, mais me dire que je fais partie de cette catégorie de personnes avec des particularités. Il faut savoir que moi, j'ai un TDAH et que je l'ai fait diagnostiquer il n'y a pas si longtemps, c'était en septembre 2024, parce que j'avais besoin d'une sorte de validation, de me dire oui, en effet, je suis TDAH. Je le pressentais parce que je voyais mon fils, tout ça. Et on me l'avait, on m'avait dit, oui, tu dois sûrement l'être, par rapport à plein, plein de choses que je voyais au quotidien. Et j'ai aussi cette caractéristique, alors après, c'est ce qu'on appelle THPI, donc très haut potentiel intellectuel. Voilà. Donc ça, après, c'est encore autre chose. Et c'est là où je vois qu'il y a vraiment encore plus un autre décalage. Alors, le TDAH, c'est qu'elle... C'est autre chose. C'est une fatigabilité, c'est une hyper-focalisation sur plein de choses, c'est vraiment faire plein de trucs en même temps, oublier énormément de choses, et puis être un peu hyper-active, mais apparemment, j'ai de très bonnes stratégies compensatoires, et je pense que c'est vraiment dû au fait que je me suis suradaptée toute mon enfance pour coller à une image qu'on attendait de moi, en fait. Et le THPI, là, lui, c'est encore autre chose. C'est que... Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je peux avoir cette particularité de voir des choses ou d'avoir des pensées. Mais ce n'est pas supérieur. Je ne le vois pas comme une intelligence supérieure, genre je suis meilleure que tout le monde. Pas du tout. C'est juste que ma façon de fonctionner, j'arrive à déceler des choses chez les gens, à voir des choses qu'eux-mêmes ne voient peut-être pas et à aller au-delà. Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est très particulier. Je ne sais même pas si ça s'explique en fait. C'est des choses que je ressens. Donc les deux entremêlés. Après, il y a l'hypersensibilité aussi. J'ai été testée là-dessus. Bon après, il y a beaucoup de choses qui s'entremêlent. Je n'ai pas fait encore le diagnostic du spectre de l'autisme. Je ne sais pas. J'ai un petit doute parce que je sais qu'il y a beaucoup d'hérédité là-dedans et que si mon fils a ses particularités, possiblement je pourrais, le TDAH ça c'est sûr, mais peut-être son papa aussi. Voilà, le TSA, je pense que je le ferai pour le moment. C'est prévu. J'ai cette idée-là. Encore une fois, pour me dire, j'ai peut-être besoin aussi de cette validation. Je ne sais pas si après, c'est des étiquettes ou pas. Mais en tout cas, j'en parle assez librement. Et puis, je laisse faire les choses. Et j'essaie de me battre aussi. Enfin, de me battre. C'est un peu un combat quand même, par rapport à la société. Mais en tout cas, j'essaye d'en faire une force et j'essaye d'avoir pas mal d'énergie pour ça. Je savais qu'il y avait quelque chose qui n'était pas clair et j'avais vraiment besoin de comprendre pourquoi. Et j'ai eu mes réponses, quelques réponses. tout a fait sens après, en me disant mais ouais, mais... Donc j'ai été soulagée, et après il y a eu ce côté aussi de se dire, bon bah maintenant qu'est-ce que je fais avec ça ? Fatigue, alors la fatigabilité, oui, parce que, alors je ne sais pas si c'est conscient ou inconscient, c'est surtout le TDAH, j'ai l'impression que je suis beaucoup plus fatiguée maintenant, alors est-ce que j'en prends conscience et du coup j'arrive à... à prendre un peu plus soin de moi et à faire attention à cette fatigue et à la prendre en compte. Parce qu'avant, je pense que je ne le faisais pas forcément. Je partais un peu dans tous les sens. Et je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui a changé. Comme si, déjà, je l'acceptais. Je me dis, ça y est, voilà. C'est assez bizarre de dire ça parce qu'en vrai, on ne devrait pas attendre d'avoir une validation ou quoi que ce soit de l'extérieur. mais là vraiment j'en avais vraiment besoin j'avais vraiment besoin de comprendre comment je fonctionnais et alors ça me permet aussi d'en parler plus librement alors il y a la légitimité alors je ne sais pas pourquoi on ne se sent pas légitime avant d'avoir ce diagnostic je ne sais pas, le diagnostic c'est plus pour le TDAH le THPI c'est comme ce n'est pas des diagnostics c'est souvent pour des troubles et des maladies On se comprend, mais c'est vrai que quelque part, on se dit « c'est bon, ça y est, maintenant, en gros, on ne va plus me faire chier avec ça, je vais pouvoir le dire, l'assumer, l'assumer surtout. » Très important, je trouve. Et en faire une force, toujours en faire une force, parce que c'est une force au quotidien, même si c'est compliqué, parfois difficile, encore maintenant. plein de gens autour de moi. Moi, j'ai des amis qui ne sont pas du tout neuroatypiques. Ça se passe super bien. J'en connais qui sont neuroatypiques et on n'a pas du tout les mêmes particularités. Et parfois, c'est compliqué aussi. Donc, voilà, on s'adapte. Moi, je m'adapte quand je peux. Maintenant, j'ai appris aussi à dire non et à accepter ma fatigue. à me dire maintenant je me choisis moi et peu importe ce que vont penser les autres. Ça se travaille, je continue tout ça, mais c'est vrai que de plus en plus, je me dis un peu j'en ai rien à foutre, les gens ne sont pas contents, c'est pareil en fait. Et je le vis de mieux en mieux et je me sens encore plus épanouie avec ça et plus en accord avec qui je suis. Le parcours aussi, parce que quand on sait où on met un mot sur ce qu'on est, sur nos particularités, il y a comme un flashback où on retrace un petit peu tout ce qu'on a vécu et on se dit « ah ouais, quand même, j'en ai un peu chié » . Mais là, j'arrive justement à cette forme de, je ne dirais pas une forme de sagesse, mais une acceptation qui fait que c'est beaucoup plus apaisé. Avant de me reconvertir en coaching, enfin en accompagnement, moi j'ai travaillé 15 ans à l'école vétérinaire de Maison-Alfort. Je suis passée de animalière, assistante de recherche biomédicale, gestionnaire administratif financière du laboratoire d'analyse. Bref, j'ai fait plein de boulots avant et avant ça, j'ai pareil. J'ai vraiment changé de boulot très, très régulièrement. Et quand je me suis reconvertie, je ne savais absolument pas ce que je voulais faire. Je voulais juste être à mon compte, je ne voulais plus être dans le salariat. Et j'ai fait ce qu'on appelle un bilan de compétences, mais vraiment beaucoup plus profond, avec une nana qui est coach et qui accompagne les femmes HPI ou TSA. Je l'ai trouvé par réseau parce que je m'intéresse beaucoup au neuro-atypie, donc je lis des bouquins, tout ça. Donc je l'ai trouvé grâce à mon réseau. C'est super bien entendu, ça s'est super bien passé. Et elle a été vraiment faire un bilan de compétences beaucoup plus profond, au-delà de ce qu'on peut voir dans les bilans de compétences standards. Et du coup, ce qui en est ressorti, c'est vraiment le fait d'accompagner. En fait, j'avais cette envie d'accompagner, je ne savais pas comment, je ne savais pas avec quoi. Et je me suis dit, bon, pas par où on commence. Ça a été assez rapide, en trois mois. En fait, je pense qu'inconsciemment, je savais que je voulais accompagner des gens. En fait, je savais que je pouvais apporter des solutions aux gens. Ça, c'était un truc qui est souvent revenu dans mes anciens boulots, dans ma vie quotidienne. C'est quelque chose qui ressortait à chaque fois. C'est que dès que quelqu'un avait besoin de quelque chose, je ne sais pas pourquoi. C'est comme ça. Après, j'ai compris. Je vous expliquerai pourquoi. Mais j'ai compris pourquoi. Et les gens venaient me voir. C'est-à-dire qu'au boulot, on me disait... On me disait... Tiens, si tu as besoin de ça, va voir Cathy parce qu'elle doit savoir. En fait, j'avais l'impression de savoir plein de choses. De mettre en lien aussi les gens entre eux. C'est-à-dire que les personnes venaient me voir. Ah tiens, ils me racontaient des choses. J'ai dit, ah mais ça, tu devrais aller voir machin, tu devrais aller voir un truc, voilà. Telle ou telle personne. Et en fait, c'est pour ça, à chaque fois, les gens venaient me voir et je leur trouvais des solutions. Et dans ma vie aussi personnelle, que ce soit avec mon fils, que ce soit avec mes amis, les gens, ils m'exposent un peu leurs problèmes, tout ça. Et je leur dis, ah mais t'as essayé ça, et pourquoi t'essaierais pas ça ? Et j'arrive vraiment à essayer de trouver des solutions. Et donc, l'accompagnement, le coaching, faire en sorte que les gens se sentent mieux. Voilà, c'était... Je me suis dit, ben vas-y, on y va. Alors après, avec quoi ? Eh ben, avec des outils. Alors c'est pareil, je ne savais absolument pas que j'utiliserais ces outils-là. Mais je m'intéressais toujours beaucoup à ce qui est dev perso, les neurosciences, tout ça. Et du coup, je me suis dit, vas-y, forme-toi. Ça, c'est grâce à une amie. Donc, numérologie, désanimeur, la régulation du système nerveux. Mais avant ça, pourquoi les femmes aussi ? Pourquoi les mamans d'enfants, les mamans solo ? Alors, mamans solo ou pas, parce que... Mais vraiment, ma cible, ça serait vraiment les mamans solo d'enfants neuroatypiques. Parce que je... Je me suis dit, c'est ce que tu vis, que toi, tu arrives à... Alors, tu arrives, c'est un bien grand mot parce que ce n'est pas simple tous les jours, on ne va pas se mentir. Mais j'ai réussi à vraiment apaiser déjà les relations avec mon fils, parce que c'était un petit peu compliqué. Surtout suite à la séparation avec son papa, tout ça. Donc, il y a eu pas mal de choses qui sont entrées en ligne de compte. Et je me suis dit, mais part de là, en fait, part de ton histoire. C'est souvent ce qu'on dit. Quand on veut faire de l'accompagnement, soit on part de notre histoire, soit on part de quelque chose qu'on connaît plus ou moins, mais qui peut aider les autres. Voilà, moi, je me suis dit, mais ça va être beaucoup plus facile si je pars de ce que je vis, de ce que je connais. Alors après, on est tous différents. Donc moi, ce qui va marcher pour moi ne va peut-être pas marcher pour tout le monde, mais c'était juste vraiment aller... redonner aussi confiance à ces mamans-là. qui sont, je pense, il y en a pas mal, c'est compliqué. Moi, je le vois aussi autour de moi. Quand on me raconte des choses là-dessus, je me dis, ah ouais, il y en a, elles partent de très, très loin. Et puis surtout, avant, ce qui est important, c'est qu'avant de recréer ce lien avec l'enfant pour que ça aille mieux, il faut partir de la base. Pour moi, c'est essentiel de repartir de la base, c'est de repartir de la maman, de la personne en elle-même, c'est-à-dire prendre du temps pour elle. Alors ça, c'est facile à dire parce qu'on voit ça partout. Même moi, je le dis, prends du temps pour toi, fais ci, fais ça. Sauf que c'est bien beau de dire, mais quand on n'y arrive pas parce qu'on est noyé et qu'on n'arrive pas à bouger. Donc ça, ça part aussi de la régulation émotionnelle du système nerveux. Il y a plein de choses à débloquer avant. Et c'est surtout super important que la maman, j'allais dire qu'on parle du bien-être de la maman avant. de parler de la relation avec l'enfant. Après, on peut mêler les deux, mais voilà. Et surtout, il y a quelque chose d'important aussi, c'est qu'au niveau de la maman, je me suis perdue en chemin, mais j'ai retrouvé ce que je voulais dire. Ce qui est super important, c'est vraiment dans la relation maman-enfant, c'est que l'enfant, on sait que c'est... C'est un peu le miroir de la maman ou des parents. Là, je parle de la maman parce que c'est plutôt ma cible. Et même par rapport à la régulation émotionnelle, l'enfant, il ne va pas forcément être bien si la maman n'est pas bien. Alors moi, je le vois parce que je le vis aussi. Je pense que tout le monde le vit. On est énervé, on est fatigué, on n'a pas beaucoup dormi. Il y a plein de trucs qui nous saoulent. Moi, je vois comment mon fils, il réagit à ça. Et donc, en fait, il réagit par rapport à ça. Donc, il devient énervé. Et j'ai l'impression, on a l'impression qu'ils font exprès. Mais en fait, je ne crois pas qu'ils fassent exprès. C'est vraiment qu'ils captent tout ça. Et eux, ils ne sont pas bien. Mais comme eux, ils n'arrivent pas à réguler. Ils ne savent pas réguler. Les enfants, même des ados, tout ça. Si nous, on ne régule pas, on n'apprend pas à réguler déjà. eux, ça ne peut pas les aider. Et du coup, c'est un peu un cercle vicieux. Parce que nous, on s'énerve, après ils s'énervent, après ça nous énerve, donc on se réénerve. Et en fait, ça devient n'importe quoi, ça crie, tout ça. Moi, ça m'arrive encore maintenant parce que la régulation émotionnelle, ce n'est pas quelque chose qui se règle. C'est constant et c'est toute la vie. Donc, on apprend toute la vie à se réguler. Ce n'est pas magique. Donc voilà, c'est vraiment hyper important de partir de la base, qui pour moi est la base. Peut-être que ce n'est pas la base pour tout le monde, mais pour moi, c'est vraiment la figure, pas la figure d'attachement, parce que ça peut être un papa, ça peut être autre chose, mais vraiment là, dans la parentalité, notamment les mamans. C'est vrai que comme elles ont beaucoup de charge mentale aussi, on n'a pas à se mentir, je pense que c'est vraiment super important. Ce qui pourrait me faire écho dans les échanges que j'ai avec ces mamans, ça va être déjà la fatigabilité que ça engendre. Et parfois l'incompréhension de se dire, mais je fais comment ? Parce que j'ai l'impression de faire tout et son contraire et il n'y a rien qui fonctionne. Et c'est là où c'est important. Mais je sais que c'est difficile parce que quand on a la tête dedans, on ne voit pas forcément les issues autour. Le fait de se dire, encore une fois, de revenir à soi pour essayer de comprendre. son enfant, mais déjà, prendre soin de soi, je sais que c'est hyper bateau ce que je dis, parce que la fatigue fait qu'on est moins patient, on s'énerve plus vite, donc forcément, c'est pas bon. Et c'est vrai qu'il y a ce côté aussi mais comment je fais ? Par quoi je commence ? Il faut que j'aille voir qui, quoi, qu'est-ce pour m'en sortir ? Je pense que beaucoup de parents Et ça, je le retrouve beaucoup, c'est que, voilà, OK, on voit que notre enfant, bon, il y a tout ça. de particularités. On se dit, OK, maintenant, je fais quoi ? Parce que, du coup, moi, je ne me sens pas en sécurité, forcément, parce que je ne connais pas. Donc, on est un petit peu largués, j'avoue. Et c'est comment on fait pour l'aider ? Aller voir les personnes qui peuvent l'aider ? Enfin, je ne sais pas, il y a une espèce, il y a un moment de, je dirais, il y a un moment de flottement où on apprend tout ça. on se prend un petit peu un shoot de « Waouh ! Ok, donc ça c'est bon. Maintenant, je fais quoi ? » Et le « je fais quoi ? » ça peut... Déjà, c'est long par rapport même aux spécialistes, tout ça. Et puis, je commence par quoi ? Alors, je fais que c'est hyper compliqué. Et je trouve aussi que le réseau de discuter avec d'autres personnes qui sont dans cette problématique-là, ça peut aider parce que moi, j'ai des... J'ai des mamans qui m'ont dit « Non mais du coup, est-ce que tu n'aurais pas le contact de tel ? J'ai besoin d'une neuropédiatre, j'ai besoin de… » Et de fil en aiguille, on discute, on discute. Et en fonction des particularités de l'enfant, est-ce que tu ne connaîtrais pas un orthophoniste ? On sait que les orthophonistes sont très compliqués, qu'il y a une liste d'attente. Et après, essayer de trouver des solutions. Alors, je ne dirais pas de contourner parce que… parfois, il faut quand même aller voir des spécialistes bien spécialistes qui vont sur les particularités de l'enfant. Et je trouve que c'est hyper important aussi l'accompagnement des parents, encore une fois, parce que si le parent est largué, il ne va pas pouvoir aider son gamin. Donc, il y a tout ça qui revient, beaucoup de questionnements. Et beaucoup de crainte, de peur. Mais comment il va faire ? Comment va ça sortir ? Et à l'école, c'est compliqué. Ce que je retrouve beaucoup, c'est la scolarité. Voilà, il dérange en classe. Je le vis actuellement avec mon fils. Donc, du coup, il se fait exclure des cours. Son comportement dérange. Et on m'appelle tous les jours pour me dire « Ah, il n'est pas venu en cours » . parce qu'il était en retard, parce qu'il a fait si-ça et que ça l'a empêché de se rendre au collège où il est arrivé à d'autres cours. Mais bon, comme il est arrivé en retard, le prof l'a exclu. Voilà, moi, j'y ai droit depuis un petit moment. Donc, j'en ai fait un peu... Je me suis dit, il n'y a pas mort d'homme. C'est compliqué pour lui, je le sais. C'est compliqué pour le corps enseignant, je le sais. Pour le collège, je le sais. Pour moi, tant qu'il est en sécurité à la maison, voilà. J'ai aussi beaucoup lâché prise là-dessus. Voilà, c'est les attentes aussi qu'on peut avoir sur eux. On leur demande des choses, parfois, qu'ils ne sont pas capables de donner ou de faire parce que c'est des enfants et qu'il faut leur apprendre et puis il faut leur expliquer aussi. Moi, j'essaye de tourner toujours les choses en positif, même si je sais que ce n'est pas toujours facile, mais d'expliquer que, quelque part, ils ont... Ils ont une force. C'est des forces. Alors, bien sûr, la société peut-être actuelle ne le voit pas. Mais moi, je trouve que c'est vraiment des forces. Maintenant, c'est comment... Le but, c'est vraiment comment essayer de canaliser sans effacer et en leur montrant qu'ils ont d'autres compétences ailleurs. Enfin, voilà. D'essayer de développer d'autres choses à côté. Et ça, franchement, ça demande énormément d'énergie, de temps, beaucoup de temps. Et je sais que... Quand on est maman solo, déjà, prendre du temps pour soi, essayer. Déjà, c'est la base. Et après, de prendre du temps avec son enfant, ça demande du... Moi, je ne suis pas quelqu'un qui aime forcément jouer avec mon fils. Je n'ai jamais vraiment kiffé ça. Mais j'essaie de passer des temps avec lui, de discuter, beaucoup discuter. Ça, c'est hyper important d'expliquer les choses et de créer un lien vraiment de confiance et de se dire, mais ça va aller, en fait. on va trouver des solutions. Alors ça, c'est mon optimisme légendaire, j'ai envie de dire. J'ai ce côté-là. Et je sais qu'on est... Enfin, c'est pas qu'on n'est pas beaucoup, mais je sais qu'il y a des personnes qui ont beaucoup plus de mal avec ça et qu'ils n'y arrivent pas, tout simplement. Et voilà, on n'a pas tous les mêmes forces en nous. Et du coup, je me dis quand même, c'est être entouré et être soutenu. Pas forcément des fois par la famille, parce que moi, de mon côté, ça va plus ou moins. Mais je sais que j'ai des personnes autour de moi qui n'ont personne autour. que ce soit du soutien familial, c'est très compliqué parce que les gens ne comprennent pas. On ne comprend pas souvent ce qu'on ne connaît pas. Et puis, on est un peu seul parfois. Moi, je sais que de mon côté, mon fils a très peu d'amis. Ça n'a pas l'air de le déranger. Moi, je me suis dit, bon, voilà, il est bien. Après, il peut créer des liens avec d'autres enfants. S'il les a plus, lui, ça ne va pas forcément le déranger. Mais c'est quelqu'un qui peut aller facilement vers d'autres enfants. Donc voilà, l'un dans l'autre, je me dis, il va grandir, ça va se développer. De toute façon, ça va évoluer. Tout évolue. Moi, je me dis, il n'y a rien qui est figé. Et c'est ça qui est important, c'est de se dire que les phases qu'on traverse, elles ne sont pas là pour être vraiment figées. dans le temps, parce que tout bouge, tout change. On ne sait pas dans six mois ce qui va se passer, on ne sait pas dans un mois ce qui va se passer. On prévoit des choses, bien sûr, et on a aussi nos peurs en tant que parents qu'on projette sur nos enfants, ce qui est complètement, j'ai envie de dire, normal. Maintenant, c'est essayer de se dire, bon, ça, ce sont mes peurs, parce que moi, je connais, je sais qu'il y a ça, ça, ça. Comment mon enfant, il va vivre ça, ça va être horrible pour lui, il va se sentir rejeté, il va se... En fait, moi, tout ça, je pense que c'est légitime. Et c'est juste de ne pas leur filer cette peur-là. Alors, facile à dire, on est humain, donc forcément, il y a des moments où ça fuite. Et même si on ne le veut pas, on le fait quand même. Et encore une fois, ce n'est pas magique. Ce n'est pas... C'est un chemin, en fait. Et il y aura des hauts, il y aura des bas. Il y a des journées qui sont plus difficiles que d'autres. Mais je me dis que c'est vraiment une force. C'est comment trouver cette force et en faire quelque chose de positif. Ça va les aider à reprendre confiance en eux. Et ça, c'est à nous, parents. Et encore une fois, c'est à nous de travailler sur nous aussi. Je sais que c'est des choses un peu bateau que je dis, mais je trouve que c'est hyper important. Je m'en rends compte de plus en plus. Et vraiment, les personnes que j'entends ou avec qui je discute, ils comptent ces problématiques-là. La première problématique, mais ça, je pense que vous le voyez partout sur Insta, c'est la maman doit prendre soin d'elle en premier. C'est prendre soin de soi. Et c'est toujours, moi, je dis toujours que c'est nous, enfin nous. Nous, en tant que maman, avant les autres. Enfin, nous, en tant que personnes. Et je sais que c'est dur, parce qu'on fait souvent passer les autres avant nous. Mais c'est toujours soi avant les autres. Et ce n'est pas égoïste du tout. C'est juste que je crois que c'est en lien avec l'image du masque à oxygène dans les avions. Voilà, ça ressort énormément dans le développement personnel. C'est vraiment ce qui ressort le plus. Et je trouve que c'est très bien de l'imager et c'est la base, en fait. Et tant que maman, on ne sera pas sécure, nous. Alors, je ne dis pas qu'il faut l'être H24 parce que ça n'existe pas, je pense. Mais c'est ça qui va... La sécurité qu'on va avoir, elle va être... Comment dire ? Je ne dirais pas retranscrite, mais... elle va impacter notre enfant, qui lui, va ressentir ça. Il va se dire, OK, bon, là, c'est cool, je n'ai pas trop à m'en faire, parce que je vois que maman ou papa, mais bon, pour le moment, moi, j'accompagne des femmes, mais voilà, elle ne stresse pas, elle est plutôt bien. Là, il y a une situation, ce n'est pas ouf, mais je vois que c'est tranquille. Et l'enfant, il ne va pas stresser, il va être posé. Enfin, ça, c'est... C'est l'image qu'on aimerait avoir. Et ça se travaille. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. C'est petit pas par petit pas. Et il y a des fois, ça ne marchera pas. Et il y a des fois, ça marchera. Et puis des fois, on changera. Et puis on fera autre chose. Ce que je voudrais partager pour les mères qui m'écoutent, c'est vraiment... de se dire que toutes nos différences

  • Speaker #0

    Elles font partie de nos forces. Et c'est ça qu'il faut mettre en avant, qu'il faut accepter et qu'il faut assumer, je trouve, parce qu'on est tous uniques, on est tous différents. Et c'est ça qui fait qu'on est nous et qu'on apporte des choses aux autres, en fait.

Description

Certaines femmes découvrent leur neuroatypie en même temps que celle de leur enfant.
Et ce moment-là, c’est souvent un électrochoc.
Cathy, elle, parle d’un miroir. À travers son fils, elle s’est reconnue. Et elle a compris.
TDAH, THPI, hypersensibilité… autant de facettes longtemps suradaptées, masquées, tues.

Dans cet épisode, elle raconte son parcours de mère neuro-atypique, ce sentiment de ne jamais faire « comme il faut », l’épuisement profond… et puis le soulagement. Le jour où on met des mots sur qui l’on est, tout change.

Aujourd’hui, Cathy accompagne d’autres femmes, non pas avec des solutions toutes faites, mais avec des outils de reconnexion à soi : Human Design, numérologie, régulation émotionnelle.
Parce qu’elle sait ce que c’est de se sentir perdue.
Et elle sait que tout commence par là : se comprendre, pour arrêter de s’épuiser.

Bienvenue dans l’épisode « Au cœur des mères neuro-atypiques », avec Cathy.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certaines femmes découvrent leur propre neuroatypie en même temps que celle de leur enfant. À ce moment-là, c'est souvent un électrochoc, une pièce de puzzle qui s'emboîte. Mais c'est aussi une tempête, une mise à nu intérieure. Être une mère neuroatypique, c'est souvent vivre avec l'impression d'être trop, de faire mal, de ne jamais vraiment entrer dans le moule. Et quand on porte ce décalage depuis des années sans avoir les mots, le jour où l'on comprend, où l'on met enfin un nom dessus, tout change. C'est vertigineux et parfois profondément libérateur. Aujourd'hui, je suis avec Cathy. Vous la connaissez peut-être sous le nom de Cat's High Flow sur les réseaux. Cathy est une femme, une mère, une ancienne épuisée, comme elle le dit elle-même. Elle a transformé ses prises de conscience en une force pour raccompagner d'autres femmes.

  • Speaker #1

    J'ai découvert ma neuro-atypie grâce à mon fils. Alors je dis grâce parce que moi, je ne le prends pas comme quelque chose de négatif, bien au contraire, j'en fais une force. Et c'est vraiment quand on a commencé à déceler chez lui des particularités, des petites choses qui n'allaient pas. C'est là que je me suis posé la question. Et en fait, je me suis vue à travers lui. J'ai vu beaucoup de similitudes. Et ce qu'il faut savoir, c'est que je me suis toujours sentie en décalage. Donc, ça a fait un petit peu un effet, je ne sais pas comment on pourrait dire, flashback un peu, sur mon enfance, mon adolescence, ma vie de jeune adulte et un peu plus adulte. Et c'est là où je me suis dit, mais il y a un truc qui ne va pas, en fait. Enfin, ce n'est pas que ça ne va pas, c'est qu'il y a quelque chose qui me dérange depuis très longtemps et je n'arrive pas à savoir c'est quoi. Je ne me suis jamais sentie à ma place. Toujours un peu différente des autres. Toujours trop ou pas assez. Voilà. Il y avait toujours quelque chose qui semblait déranger aussi. Et puis, je me suis suradaptée. Parce qu'il fallait rentrer dans un moule. Je me disais, mais c'est bizarre. Je ne me sens pas comme les autres. Mais je n'ai pas envie non plus d'être rejetée. Donc, voilà. J'ai un peu masqué tout ça. Et c'est vraiment... C'est vraiment grâce à mon fils que je me suis rendue compte que ça fait un peu une espèce de... On se prend quand même quelque chose en pleine figure. Et en même temps, on se dit, mais enfin, je comprends pourquoi. Et ça, c'est génial parce que pour moi, ça a été vraiment génial parce que j'ai pu mettre des mots. Et me sentir, en fait, entre guillemets, parce que c'est normal, j'aime pas ce mot-là, mais me dire que je fais partie de cette catégorie de personnes avec des particularités. Il faut savoir que moi, j'ai un TDAH et que je l'ai fait diagnostiquer il n'y a pas si longtemps, c'était en septembre 2024, parce que j'avais besoin d'une sorte de validation, de me dire oui, en effet, je suis TDAH. Je le pressentais parce que je voyais mon fils, tout ça. Et on me l'avait, on m'avait dit, oui, tu dois sûrement l'être, par rapport à plein, plein de choses que je voyais au quotidien. Et j'ai aussi cette caractéristique, alors après, c'est ce qu'on appelle THPI, donc très haut potentiel intellectuel. Voilà. Donc ça, après, c'est encore autre chose. Et c'est là où je vois qu'il y a vraiment encore plus un autre décalage. Alors, le TDAH, c'est qu'elle... C'est autre chose. C'est une fatigabilité, c'est une hyper-focalisation sur plein de choses, c'est vraiment faire plein de trucs en même temps, oublier énormément de choses, et puis être un peu hyper-active, mais apparemment, j'ai de très bonnes stratégies compensatoires, et je pense que c'est vraiment dû au fait que je me suis suradaptée toute mon enfance pour coller à une image qu'on attendait de moi, en fait. Et le THPI, là, lui, c'est encore autre chose. C'est que... Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je peux avoir cette particularité de voir des choses ou d'avoir des pensées. Mais ce n'est pas supérieur. Je ne le vois pas comme une intelligence supérieure, genre je suis meilleure que tout le monde. Pas du tout. C'est juste que ma façon de fonctionner, j'arrive à déceler des choses chez les gens, à voir des choses qu'eux-mêmes ne voient peut-être pas et à aller au-delà. Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est très particulier. Je ne sais même pas si ça s'explique en fait. C'est des choses que je ressens. Donc les deux entremêlés. Après, il y a l'hypersensibilité aussi. J'ai été testée là-dessus. Bon après, il y a beaucoup de choses qui s'entremêlent. Je n'ai pas fait encore le diagnostic du spectre de l'autisme. Je ne sais pas. J'ai un petit doute parce que je sais qu'il y a beaucoup d'hérédité là-dedans et que si mon fils a ses particularités, possiblement je pourrais, le TDAH ça c'est sûr, mais peut-être son papa aussi. Voilà, le TSA, je pense que je le ferai pour le moment. C'est prévu. J'ai cette idée-là. Encore une fois, pour me dire, j'ai peut-être besoin aussi de cette validation. Je ne sais pas si après, c'est des étiquettes ou pas. Mais en tout cas, j'en parle assez librement. Et puis, je laisse faire les choses. Et j'essaie de me battre aussi. Enfin, de me battre. C'est un peu un combat quand même, par rapport à la société. Mais en tout cas, j'essaye d'en faire une force et j'essaye d'avoir pas mal d'énergie pour ça. Je savais qu'il y avait quelque chose qui n'était pas clair et j'avais vraiment besoin de comprendre pourquoi. Et j'ai eu mes réponses, quelques réponses. tout a fait sens après, en me disant mais ouais, mais... Donc j'ai été soulagée, et après il y a eu ce côté aussi de se dire, bon bah maintenant qu'est-ce que je fais avec ça ? Fatigue, alors la fatigabilité, oui, parce que, alors je ne sais pas si c'est conscient ou inconscient, c'est surtout le TDAH, j'ai l'impression que je suis beaucoup plus fatiguée maintenant, alors est-ce que j'en prends conscience et du coup j'arrive à... à prendre un peu plus soin de moi et à faire attention à cette fatigue et à la prendre en compte. Parce qu'avant, je pense que je ne le faisais pas forcément. Je partais un peu dans tous les sens. Et je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui a changé. Comme si, déjà, je l'acceptais. Je me dis, ça y est, voilà. C'est assez bizarre de dire ça parce qu'en vrai, on ne devrait pas attendre d'avoir une validation ou quoi que ce soit de l'extérieur. mais là vraiment j'en avais vraiment besoin j'avais vraiment besoin de comprendre comment je fonctionnais et alors ça me permet aussi d'en parler plus librement alors il y a la légitimité alors je ne sais pas pourquoi on ne se sent pas légitime avant d'avoir ce diagnostic je ne sais pas, le diagnostic c'est plus pour le TDAH le THPI c'est comme ce n'est pas des diagnostics c'est souvent pour des troubles et des maladies On se comprend, mais c'est vrai que quelque part, on se dit « c'est bon, ça y est, maintenant, en gros, on ne va plus me faire chier avec ça, je vais pouvoir le dire, l'assumer, l'assumer surtout. » Très important, je trouve. Et en faire une force, toujours en faire une force, parce que c'est une force au quotidien, même si c'est compliqué, parfois difficile, encore maintenant. plein de gens autour de moi. Moi, j'ai des amis qui ne sont pas du tout neuroatypiques. Ça se passe super bien. J'en connais qui sont neuroatypiques et on n'a pas du tout les mêmes particularités. Et parfois, c'est compliqué aussi. Donc, voilà, on s'adapte. Moi, je m'adapte quand je peux. Maintenant, j'ai appris aussi à dire non et à accepter ma fatigue. à me dire maintenant je me choisis moi et peu importe ce que vont penser les autres. Ça se travaille, je continue tout ça, mais c'est vrai que de plus en plus, je me dis un peu j'en ai rien à foutre, les gens ne sont pas contents, c'est pareil en fait. Et je le vis de mieux en mieux et je me sens encore plus épanouie avec ça et plus en accord avec qui je suis. Le parcours aussi, parce que quand on sait où on met un mot sur ce qu'on est, sur nos particularités, il y a comme un flashback où on retrace un petit peu tout ce qu'on a vécu et on se dit « ah ouais, quand même, j'en ai un peu chié » . Mais là, j'arrive justement à cette forme de, je ne dirais pas une forme de sagesse, mais une acceptation qui fait que c'est beaucoup plus apaisé. Avant de me reconvertir en coaching, enfin en accompagnement, moi j'ai travaillé 15 ans à l'école vétérinaire de Maison-Alfort. Je suis passée de animalière, assistante de recherche biomédicale, gestionnaire administratif financière du laboratoire d'analyse. Bref, j'ai fait plein de boulots avant et avant ça, j'ai pareil. J'ai vraiment changé de boulot très, très régulièrement. Et quand je me suis reconvertie, je ne savais absolument pas ce que je voulais faire. Je voulais juste être à mon compte, je ne voulais plus être dans le salariat. Et j'ai fait ce qu'on appelle un bilan de compétences, mais vraiment beaucoup plus profond, avec une nana qui est coach et qui accompagne les femmes HPI ou TSA. Je l'ai trouvé par réseau parce que je m'intéresse beaucoup au neuro-atypie, donc je lis des bouquins, tout ça. Donc je l'ai trouvé grâce à mon réseau. C'est super bien entendu, ça s'est super bien passé. Et elle a été vraiment faire un bilan de compétences beaucoup plus profond, au-delà de ce qu'on peut voir dans les bilans de compétences standards. Et du coup, ce qui en est ressorti, c'est vraiment le fait d'accompagner. En fait, j'avais cette envie d'accompagner, je ne savais pas comment, je ne savais pas avec quoi. Et je me suis dit, bon, pas par où on commence. Ça a été assez rapide, en trois mois. En fait, je pense qu'inconsciemment, je savais que je voulais accompagner des gens. En fait, je savais que je pouvais apporter des solutions aux gens. Ça, c'était un truc qui est souvent revenu dans mes anciens boulots, dans ma vie quotidienne. C'est quelque chose qui ressortait à chaque fois. C'est que dès que quelqu'un avait besoin de quelque chose, je ne sais pas pourquoi. C'est comme ça. Après, j'ai compris. Je vous expliquerai pourquoi. Mais j'ai compris pourquoi. Et les gens venaient me voir. C'est-à-dire qu'au boulot, on me disait... On me disait... Tiens, si tu as besoin de ça, va voir Cathy parce qu'elle doit savoir. En fait, j'avais l'impression de savoir plein de choses. De mettre en lien aussi les gens entre eux. C'est-à-dire que les personnes venaient me voir. Ah tiens, ils me racontaient des choses. J'ai dit, ah mais ça, tu devrais aller voir machin, tu devrais aller voir un truc, voilà. Telle ou telle personne. Et en fait, c'est pour ça, à chaque fois, les gens venaient me voir et je leur trouvais des solutions. Et dans ma vie aussi personnelle, que ce soit avec mon fils, que ce soit avec mes amis, les gens, ils m'exposent un peu leurs problèmes, tout ça. Et je leur dis, ah mais t'as essayé ça, et pourquoi t'essaierais pas ça ? Et j'arrive vraiment à essayer de trouver des solutions. Et donc, l'accompagnement, le coaching, faire en sorte que les gens se sentent mieux. Voilà, c'était... Je me suis dit, ben vas-y, on y va. Alors après, avec quoi ? Eh ben, avec des outils. Alors c'est pareil, je ne savais absolument pas que j'utiliserais ces outils-là. Mais je m'intéressais toujours beaucoup à ce qui est dev perso, les neurosciences, tout ça. Et du coup, je me suis dit, vas-y, forme-toi. Ça, c'est grâce à une amie. Donc, numérologie, désanimeur, la régulation du système nerveux. Mais avant ça, pourquoi les femmes aussi ? Pourquoi les mamans d'enfants, les mamans solo ? Alors, mamans solo ou pas, parce que... Mais vraiment, ma cible, ça serait vraiment les mamans solo d'enfants neuroatypiques. Parce que je... Je me suis dit, c'est ce que tu vis, que toi, tu arrives à... Alors, tu arrives, c'est un bien grand mot parce que ce n'est pas simple tous les jours, on ne va pas se mentir. Mais j'ai réussi à vraiment apaiser déjà les relations avec mon fils, parce que c'était un petit peu compliqué. Surtout suite à la séparation avec son papa, tout ça. Donc, il y a eu pas mal de choses qui sont entrées en ligne de compte. Et je me suis dit, mais part de là, en fait, part de ton histoire. C'est souvent ce qu'on dit. Quand on veut faire de l'accompagnement, soit on part de notre histoire, soit on part de quelque chose qu'on connaît plus ou moins, mais qui peut aider les autres. Voilà, moi, je me suis dit, mais ça va être beaucoup plus facile si je pars de ce que je vis, de ce que je connais. Alors après, on est tous différents. Donc moi, ce qui va marcher pour moi ne va peut-être pas marcher pour tout le monde, mais c'était juste vraiment aller... redonner aussi confiance à ces mamans-là. qui sont, je pense, il y en a pas mal, c'est compliqué. Moi, je le vois aussi autour de moi. Quand on me raconte des choses là-dessus, je me dis, ah ouais, il y en a, elles partent de très, très loin. Et puis surtout, avant, ce qui est important, c'est qu'avant de recréer ce lien avec l'enfant pour que ça aille mieux, il faut partir de la base. Pour moi, c'est essentiel de repartir de la base, c'est de repartir de la maman, de la personne en elle-même, c'est-à-dire prendre du temps pour elle. Alors ça, c'est facile à dire parce qu'on voit ça partout. Même moi, je le dis, prends du temps pour toi, fais ci, fais ça. Sauf que c'est bien beau de dire, mais quand on n'y arrive pas parce qu'on est noyé et qu'on n'arrive pas à bouger. Donc ça, ça part aussi de la régulation émotionnelle du système nerveux. Il y a plein de choses à débloquer avant. Et c'est surtout super important que la maman, j'allais dire qu'on parle du bien-être de la maman avant. de parler de la relation avec l'enfant. Après, on peut mêler les deux, mais voilà. Et surtout, il y a quelque chose d'important aussi, c'est qu'au niveau de la maman, je me suis perdue en chemin, mais j'ai retrouvé ce que je voulais dire. Ce qui est super important, c'est vraiment dans la relation maman-enfant, c'est que l'enfant, on sait que c'est... C'est un peu le miroir de la maman ou des parents. Là, je parle de la maman parce que c'est plutôt ma cible. Et même par rapport à la régulation émotionnelle, l'enfant, il ne va pas forcément être bien si la maman n'est pas bien. Alors moi, je le vois parce que je le vis aussi. Je pense que tout le monde le vit. On est énervé, on est fatigué, on n'a pas beaucoup dormi. Il y a plein de trucs qui nous saoulent. Moi, je vois comment mon fils, il réagit à ça. Et donc, en fait, il réagit par rapport à ça. Donc, il devient énervé. Et j'ai l'impression, on a l'impression qu'ils font exprès. Mais en fait, je ne crois pas qu'ils fassent exprès. C'est vraiment qu'ils captent tout ça. Et eux, ils ne sont pas bien. Mais comme eux, ils n'arrivent pas à réguler. Ils ne savent pas réguler. Les enfants, même des ados, tout ça. Si nous, on ne régule pas, on n'apprend pas à réguler déjà. eux, ça ne peut pas les aider. Et du coup, c'est un peu un cercle vicieux. Parce que nous, on s'énerve, après ils s'énervent, après ça nous énerve, donc on se réénerve. Et en fait, ça devient n'importe quoi, ça crie, tout ça. Moi, ça m'arrive encore maintenant parce que la régulation émotionnelle, ce n'est pas quelque chose qui se règle. C'est constant et c'est toute la vie. Donc, on apprend toute la vie à se réguler. Ce n'est pas magique. Donc voilà, c'est vraiment hyper important de partir de la base, qui pour moi est la base. Peut-être que ce n'est pas la base pour tout le monde, mais pour moi, c'est vraiment la figure, pas la figure d'attachement, parce que ça peut être un papa, ça peut être autre chose, mais vraiment là, dans la parentalité, notamment les mamans. C'est vrai que comme elles ont beaucoup de charge mentale aussi, on n'a pas à se mentir, je pense que c'est vraiment super important. Ce qui pourrait me faire écho dans les échanges que j'ai avec ces mamans, ça va être déjà la fatigabilité que ça engendre. Et parfois l'incompréhension de se dire, mais je fais comment ? Parce que j'ai l'impression de faire tout et son contraire et il n'y a rien qui fonctionne. Et c'est là où c'est important. Mais je sais que c'est difficile parce que quand on a la tête dedans, on ne voit pas forcément les issues autour. Le fait de se dire, encore une fois, de revenir à soi pour essayer de comprendre. son enfant, mais déjà, prendre soin de soi, je sais que c'est hyper bateau ce que je dis, parce que la fatigue fait qu'on est moins patient, on s'énerve plus vite, donc forcément, c'est pas bon. Et c'est vrai qu'il y a ce côté aussi mais comment je fais ? Par quoi je commence ? Il faut que j'aille voir qui, quoi, qu'est-ce pour m'en sortir ? Je pense que beaucoup de parents Et ça, je le retrouve beaucoup, c'est que, voilà, OK, on voit que notre enfant, bon, il y a tout ça. de particularités. On se dit, OK, maintenant, je fais quoi ? Parce que, du coup, moi, je ne me sens pas en sécurité, forcément, parce que je ne connais pas. Donc, on est un petit peu largués, j'avoue. Et c'est comment on fait pour l'aider ? Aller voir les personnes qui peuvent l'aider ? Enfin, je ne sais pas, il y a une espèce, il y a un moment de, je dirais, il y a un moment de flottement où on apprend tout ça. on se prend un petit peu un shoot de « Waouh ! Ok, donc ça c'est bon. Maintenant, je fais quoi ? » Et le « je fais quoi ? » ça peut... Déjà, c'est long par rapport même aux spécialistes, tout ça. Et puis, je commence par quoi ? Alors, je fais que c'est hyper compliqué. Et je trouve aussi que le réseau de discuter avec d'autres personnes qui sont dans cette problématique-là, ça peut aider parce que moi, j'ai des... J'ai des mamans qui m'ont dit « Non mais du coup, est-ce que tu n'aurais pas le contact de tel ? J'ai besoin d'une neuropédiatre, j'ai besoin de… » Et de fil en aiguille, on discute, on discute. Et en fonction des particularités de l'enfant, est-ce que tu ne connaîtrais pas un orthophoniste ? On sait que les orthophonistes sont très compliqués, qu'il y a une liste d'attente. Et après, essayer de trouver des solutions. Alors, je ne dirais pas de contourner parce que… parfois, il faut quand même aller voir des spécialistes bien spécialistes qui vont sur les particularités de l'enfant. Et je trouve que c'est hyper important aussi l'accompagnement des parents, encore une fois, parce que si le parent est largué, il ne va pas pouvoir aider son gamin. Donc, il y a tout ça qui revient, beaucoup de questionnements. Et beaucoup de crainte, de peur. Mais comment il va faire ? Comment va ça sortir ? Et à l'école, c'est compliqué. Ce que je retrouve beaucoup, c'est la scolarité. Voilà, il dérange en classe. Je le vis actuellement avec mon fils. Donc, du coup, il se fait exclure des cours. Son comportement dérange. Et on m'appelle tous les jours pour me dire « Ah, il n'est pas venu en cours » . parce qu'il était en retard, parce qu'il a fait si-ça et que ça l'a empêché de se rendre au collège où il est arrivé à d'autres cours. Mais bon, comme il est arrivé en retard, le prof l'a exclu. Voilà, moi, j'y ai droit depuis un petit moment. Donc, j'en ai fait un peu... Je me suis dit, il n'y a pas mort d'homme. C'est compliqué pour lui, je le sais. C'est compliqué pour le corps enseignant, je le sais. Pour le collège, je le sais. Pour moi, tant qu'il est en sécurité à la maison, voilà. J'ai aussi beaucoup lâché prise là-dessus. Voilà, c'est les attentes aussi qu'on peut avoir sur eux. On leur demande des choses, parfois, qu'ils ne sont pas capables de donner ou de faire parce que c'est des enfants et qu'il faut leur apprendre et puis il faut leur expliquer aussi. Moi, j'essaye de tourner toujours les choses en positif, même si je sais que ce n'est pas toujours facile, mais d'expliquer que, quelque part, ils ont... Ils ont une force. C'est des forces. Alors, bien sûr, la société peut-être actuelle ne le voit pas. Mais moi, je trouve que c'est vraiment des forces. Maintenant, c'est comment... Le but, c'est vraiment comment essayer de canaliser sans effacer et en leur montrant qu'ils ont d'autres compétences ailleurs. Enfin, voilà. D'essayer de développer d'autres choses à côté. Et ça, franchement, ça demande énormément d'énergie, de temps, beaucoup de temps. Et je sais que... Quand on est maman solo, déjà, prendre du temps pour soi, essayer. Déjà, c'est la base. Et après, de prendre du temps avec son enfant, ça demande du... Moi, je ne suis pas quelqu'un qui aime forcément jouer avec mon fils. Je n'ai jamais vraiment kiffé ça. Mais j'essaie de passer des temps avec lui, de discuter, beaucoup discuter. Ça, c'est hyper important d'expliquer les choses et de créer un lien vraiment de confiance et de se dire, mais ça va aller, en fait. on va trouver des solutions. Alors ça, c'est mon optimisme légendaire, j'ai envie de dire. J'ai ce côté-là. Et je sais qu'on est... Enfin, c'est pas qu'on n'est pas beaucoup, mais je sais qu'il y a des personnes qui ont beaucoup plus de mal avec ça et qu'ils n'y arrivent pas, tout simplement. Et voilà, on n'a pas tous les mêmes forces en nous. Et du coup, je me dis quand même, c'est être entouré et être soutenu. Pas forcément des fois par la famille, parce que moi, de mon côté, ça va plus ou moins. Mais je sais que j'ai des personnes autour de moi qui n'ont personne autour. que ce soit du soutien familial, c'est très compliqué parce que les gens ne comprennent pas. On ne comprend pas souvent ce qu'on ne connaît pas. Et puis, on est un peu seul parfois. Moi, je sais que de mon côté, mon fils a très peu d'amis. Ça n'a pas l'air de le déranger. Moi, je me suis dit, bon, voilà, il est bien. Après, il peut créer des liens avec d'autres enfants. S'il les a plus, lui, ça ne va pas forcément le déranger. Mais c'est quelqu'un qui peut aller facilement vers d'autres enfants. Donc voilà, l'un dans l'autre, je me dis, il va grandir, ça va se développer. De toute façon, ça va évoluer. Tout évolue. Moi, je me dis, il n'y a rien qui est figé. Et c'est ça qui est important, c'est de se dire que les phases qu'on traverse, elles ne sont pas là pour être vraiment figées. dans le temps, parce que tout bouge, tout change. On ne sait pas dans six mois ce qui va se passer, on ne sait pas dans un mois ce qui va se passer. On prévoit des choses, bien sûr, et on a aussi nos peurs en tant que parents qu'on projette sur nos enfants, ce qui est complètement, j'ai envie de dire, normal. Maintenant, c'est essayer de se dire, bon, ça, ce sont mes peurs, parce que moi, je connais, je sais qu'il y a ça, ça, ça. Comment mon enfant, il va vivre ça, ça va être horrible pour lui, il va se sentir rejeté, il va se... En fait, moi, tout ça, je pense que c'est légitime. Et c'est juste de ne pas leur filer cette peur-là. Alors, facile à dire, on est humain, donc forcément, il y a des moments où ça fuite. Et même si on ne le veut pas, on le fait quand même. Et encore une fois, ce n'est pas magique. Ce n'est pas... C'est un chemin, en fait. Et il y aura des hauts, il y aura des bas. Il y a des journées qui sont plus difficiles que d'autres. Mais je me dis que c'est vraiment une force. C'est comment trouver cette force et en faire quelque chose de positif. Ça va les aider à reprendre confiance en eux. Et ça, c'est à nous, parents. Et encore une fois, c'est à nous de travailler sur nous aussi. Je sais que c'est des choses un peu bateau que je dis, mais je trouve que c'est hyper important. Je m'en rends compte de plus en plus. Et vraiment, les personnes que j'entends ou avec qui je discute, ils comptent ces problématiques-là. La première problématique, mais ça, je pense que vous le voyez partout sur Insta, c'est la maman doit prendre soin d'elle en premier. C'est prendre soin de soi. Et c'est toujours, moi, je dis toujours que c'est nous, enfin nous. Nous, en tant que maman, avant les autres. Enfin, nous, en tant que personnes. Et je sais que c'est dur, parce qu'on fait souvent passer les autres avant nous. Mais c'est toujours soi avant les autres. Et ce n'est pas égoïste du tout. C'est juste que je crois que c'est en lien avec l'image du masque à oxygène dans les avions. Voilà, ça ressort énormément dans le développement personnel. C'est vraiment ce qui ressort le plus. Et je trouve que c'est très bien de l'imager et c'est la base, en fait. Et tant que maman, on ne sera pas sécure, nous. Alors, je ne dis pas qu'il faut l'être H24 parce que ça n'existe pas, je pense. Mais c'est ça qui va... La sécurité qu'on va avoir, elle va être... Comment dire ? Je ne dirais pas retranscrite, mais... elle va impacter notre enfant, qui lui, va ressentir ça. Il va se dire, OK, bon, là, c'est cool, je n'ai pas trop à m'en faire, parce que je vois que maman ou papa, mais bon, pour le moment, moi, j'accompagne des femmes, mais voilà, elle ne stresse pas, elle est plutôt bien. Là, il y a une situation, ce n'est pas ouf, mais je vois que c'est tranquille. Et l'enfant, il ne va pas stresser, il va être posé. Enfin, ça, c'est... C'est l'image qu'on aimerait avoir. Et ça se travaille. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. C'est petit pas par petit pas. Et il y a des fois, ça ne marchera pas. Et il y a des fois, ça marchera. Et puis des fois, on changera. Et puis on fera autre chose. Ce que je voudrais partager pour les mères qui m'écoutent, c'est vraiment... de se dire que toutes nos différences

  • Speaker #0

    Elles font partie de nos forces. Et c'est ça qu'il faut mettre en avant, qu'il faut accepter et qu'il faut assumer, je trouve, parce qu'on est tous uniques, on est tous différents. Et c'est ça qui fait qu'on est nous et qu'on apporte des choses aux autres, en fait.

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