Speaker #1Mes premiers symptômes ont été ressentis en juin 2018. Ça a commencé par une douleur au bras. Mon bras était un peu gonflé. J'avais des sensations de vertige, mais juste après avoir mangé. et une très grande fatigue. Face à mes premiers symptômes, j'ai consulté de suite mon médecin traitant qui m'a envoyé voir un angiologue. Lors du rendez-vous, ça s'est soldé par un « vous n'avez rien » . On m'a fait faire des prises de sang et j'ai vu des internistes et des infectiologues. Mon parcours médical a été plus que chaotique. J'ai commencé de juin 2018 jusqu'à février 2020. à enchaîner les rendez-vous médicaux, les prises de sang, les IRM, les scanners, et ça ressortait tout le temps, vous n'avez rien, vous êtes en burn-out. Sauf que je savais que je ne faisais pas un burn-out, ni une dépression. Pendant mon parcours de presque deux ans d'errance médicale, j'ai vu un peu plus de 70 médecins, tout confondu. J'ai fait des tas et des tas de prises de sang et rien ne ressortait. J'étais en HP suite à une grosse crise en mai 2019. Le psychiatre que j'ai vu m'a confirmé que je n'avais ni dépression ni burn-out et m'a encouragé à faire de plus amples recherches et que plutôt c'était côté médical que psychologique. Donc j'ai fait énormément de recherches. Je me suis remise sur la piste du Lyme qui avait été cartée malheureusement à cause d'un médecin incompétent. J'ai fait des recherches pendant plus de six mois et j'ai décidé d'aller voir un spécialiste Lyme à 250 km de chez moi, sans rien dire à personne. Le diagnostic a été posé en février 2020, suite à un long interrogatoire avec le médecin qui a duré plus d'une heure. Je lui ai raconté mon histoire, mon parcours, je lui ai parlé de cette piqûre qui a attiré son attention. Je suis ressortie du rendez-vous avec un traitement d'épreuve et une énorme prise de sang à faire que j'ai faite de suite. En février 2020, suite à ça, le spécialiste que j'ai vu m'a donné un traitement d'épreuve que je n'ai pas pu prendre parce que j'ai eu un trauma durant mon errance médicale avec les médicaments. Mais oui, mon diagnostic a été posé en février 2020. Au vu de mon parcours... En fait, le médecin m'a donné un premier protocole de soins. En fait, on appelle ça un traitement d'épreuve qui était fait d'antiparasitaire, antifongique. J'avais aussi un tas de phyto à prendre. J'ai refait des prises de sang, j'ai repris rendez-vous avec lui. Et là, il en est ressorti que j'avais la maladie de Lyme, que j'avais la co-infection Babesia. et que j'avais également d'autres courants d'infection comme le microplasma et un problème de thyroïde. Je suis sous traitement depuis trois ans concernant la maladie de Lyme. Je n'utilise que la phytothérapie. J'utilise aussi les médecines alternatives. Au début, je n'y croyais pas, mais franchement, ça m'a sauvé la vie. J'ai un second... J'ai eu un second rendez-vous avec un neurologue spécialisé dans la maladie de Lyme en octobre 2021 qui m'a également confirmé que j'étais bien atteinte de Babesia et de la Borrelia. En fait, j'avais vu ce spécialiste parce que moi, c'est neurologique, ma maladie est plutôt neurologique, c'est la neuroborreliose et j'avais besoin d'être rassurée au niveau neurologique. J'ai découvert la médecine alternative et la phytothérapie parce que je me suis mis sur les groupes de maladies de Lyme. J'ai rencontré des gens formidables qui m'ont aidé, qui m'ont orienté dans mon parcours de malade de Lyme. Et en fait, c'est grâce à eux que j'ai essayé la phytothérapie. De toute façon, c'était ma dernière chance. J'employais de banque. Et aujourd'hui, en fait, malheureusement, je vais perdre mon emploi, mais j'ai des projets. J'ai commencé à créer une micro-entreprise. Je veux entreprendre des formations pour me former à la naturopathie, au conseil des malades. J'aimerais également devenir patient expert en espérant que j'arrive. Malgré que je vais mieux, mon état de santé reste encore fragile, mon système immunitaire est affaibli, mais je garde espoir. Alors moi, le SAMA, en fait, j'ai été orientée sur cette piste parce que j'avais remarqué que l'alimentation était très restreinte pour moi. Il y a des personnes qui m'ont orientée. Et j'ai demandé à mon médecin de me faire certaines prises de sang qu'il a acceptées. Parce qu'il a confiance en moi, il sait que si je lui demande quelque chose, je ne lui demande pas à la va-vite. Et effectivement, quand je lui ai parlé du Sama, il a regardé. Il m'a fait faire les prises de sang. J'ai de moi-même contacté Néquerre qui a envoyé à mon médecin un... un protocole de prise de sang à faire et des traitements à me donner. Et effectivement je vais mieux. En fait mes crises de sarma moi sont liées à l'alimentation. Je ne peux pas manger tous les aliments. J'ai un régime très spécial. Je ne peux pas manger tous les aliments qui contiennent de l'histamine. En fait ça me fait une grosse réaction allergique. Mais quand je dis allergique c'est des vertiges, des sensations que je vais mourir. La... qui me gratte mais vraiment énormément à m'en faire des traces. J'ai des soucis neuro problèmes de concentration. J'ai aussi noté pendant mon parcours et mes recherches qu'il y avait l'environnement et les odeurs fortes. Les odeurs fortes d'alcool, d'essence, ça me fait faire des crises neuro de rage et le problème c'est qu'en fait bah... Tous les jours, on est en contact de l'environnement, des odeurs. Et du coup, en fait, je ne peux pas savoir quand mes crises vont arriver. Elles arrivent d'un coup. Alors, mentalement, j'ai eu beaucoup de mal à gérer. Parce que moi, je suis quelqu'un d'à la base très anxieuse. J'ai peur. La maladie de Lyme m'a donné énormément de traumas. Mon errance médicale aussi. Je pense que j'ai réussi un parcours incroyable parce que j'ai un mental et une force... surhumaine, mais mentalement en fait c'est trop compliqué. Mentalement je ne vais pas bien et j'en ai conscience. Alors le suivi psychologique c'est très compliqué pour moi parce qu'en fait pendant mon errance médicale j'ai vu un psychologue pendant plus de sept mois qui n'a même pas su détecter que j'étais pas en dépression, que je ne créais pas mes symptômes. Donc pour moi c'est très très très compliqué par contre j'ai perdu énormément de d'amis mais par contre j'ai des amis j'ai ma famille qui m'a soutenu et grâce grâce à dieu comme je dis tout le temps j'ai rencontré des gens formidables que ce soit des malades les associations des thérapeutes qui m'ont soutenu tout au long de mon parcours de malades et qui sont encore là pour moi aujourd'hui vous allez me suivre sur facebook TikTok, Asta, mais je suis plus active sur Facebook. En fait, j'utilise mon vrai nom, Aurélie Enid ou Aurélie Lime. J'ai mis mon nom sur les réseaux parce que je trouve que c'est important de parler de la maladie, c'est important de s'investir. Et pour moi, en fait, c'est devenu un combat. La maladie de l'âne, c'est devenu un combat. C'est vrai que parfois j'ai envie d'arrêter de militer, mais en fait c'est plus fort que moi.