91. 5 erreurs que font les femmes pour être prises au sérieux cover
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91. 5 erreurs que font les femmes pour être prises au sérieux

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17min |11/06/2024
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Description

Quelles sont les plus grandes erreurs que les femmes commettent au travail qui les empêchent d'être prises au sérieux ?

Comment les éviter ? Comment réussir à oser être une femme leader ?

Pourquoi les femmes devraient arrêter de se compter comme des hommes au travail ?


Dans cet épisode, je te livre mes conseils pour enfin briser ces stéréotypes.



Envie d'aller plus loin ?

Les inscriptions pour le programme Manager 360 sont ouvertes jusqu'à fin juin. Profitez d'un accompagnement de 3 mois pour développer votre leadership et assumer pleinement votre rôle de manager. Réservez votre place dès maintenant, les places sont limitées !

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🦋 Je suis Elodie, coach et formatrice en management et leadership : j'aide les managers débordées à devenir des leaders inspirantes et organisées avec mes conseils issus de 16 ans de management et ma bonne humeur


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders de demain. Je te souhaite une agréable écoute ! Hello à toi, on se retrouve pour un nouvel épisode aujourd'hui. Et pour moi il est ultra ultra ultra important, parce que c'est vraiment quelque chose que j'ai vécu pendant très longtemps, et c'est quelque chose que je vois beaucoup auprès de mes clientes, notamment dans Manager360. Donc je voulais te parler des erreurs qu'on fait nous en tant que femmes, les erreurs qu'on fait pour être prise au sérieux au travail. Parce que oui, très clairement, on veut prouver qu'on est à notre place, on veut prouver qu'on mérite ce poste. Et le problème qu'il y a, en fait, c'est que notre syndrome de l'imposteur, il nous pousse à adopter des postures, des gestuels, des stratégies pour paraître plus professionnelle, entre guillemets, plus compétente, pour prouver aussi à notre direction qu'elle a eu raison de nous faire confiance et pour aller chercher un peu cette étincelle. dans les yeux de notre équipe, on aimerait que notre équipe nous regarde avec des yeux pleins de respect, de gratitude, etc. Et pourquoi je fais un épisode là-dessus ? Parce que je pense que j'ai été comme toi. Parce que je pense que tu es dans cette situation. J'ai moi aussi fait ces erreurs pendant des années, des années. Et au final, ça m'a conduit à ne plus savoir quel manager j'étais vraiment. Je me suis complètement perdue. Je ne savais pas quel manager je voulais être. Je ne savais pas qui je voulais être vraiment, même au-delà de mon rôle de manager, qui je voulais être en tant que femme, en tant qu'être humain. Parce que je me suis retrouvée à porter ce masque au travail pendant tellement d'années, mais que ça m'a perdue. Je voulais montrer que j'étais sérieuse. Je voulais montrer que j'étais quelqu'un sur qui on pouvait compter. Je voulais être la manager parfaite, comme une image d'épinal. Et ça m'a complètement perdue. Et je pense que ça a été un de mes facteurs de burn-out. ça a été un des facteurs de mal-être que j'ai pu ressentir. Donc franchement, si je peux t'aider à travers cet épisode à avoir un déclic, je serai la plus heureuse. Voilà, s'il y a juste une personne qui m'écoute qui a un déclic aujourd'hui, ça va changer ma journée, très clairement. Donc je vais te détailler 5 erreurs que font la plupart des femmes quand on veut être prise au sérieux au travail, pour éviter que tu les fasses. On va voir un petit peu ce qui se cache derrière. Et à la fin, je te donnerai un conseil, une solution pour aller au-delà de ça. Donc c'est parti ! La première erreur qu'on fait la plupart du temps pour montrer... qu'on peut être prise au sérieux en tant que manager, en tant que femme, ça va être d'utiliser un langage corporel fermé. Moi, je me souviens d'une époque où je m'asseyais toujours avec les bras croisés, le dos en essayant de me tenir droite, même si j'ai le dos voûté de base, mais voilà. Dès que je prenais la parole aussi en réunion à avoir cette posture de bras croisés, je voulais montrer ma détermination, tu comprends ? Voilà, j'étais une femme déterminée. Wonder Woman, tous les exemples qu'on pouvait voir. En plus, moi, je suis née dans les années 80. Donc, dans les films des années 90, des Wonder Woman, des femmes d'affaires, etc. Mais en réalité, ce langage corporel fermé, c'est pas le bon message. Pas du tout. Moi qui voulais être dans l'écoute, dans la bienveillance, en fait, mon langage corporel, il était mal opposé de ce que je voulais transmettre. Et donc là, il y a un problème. Et le problème qu'il y a, c'est que l'être humain, il ne capte pas les mots en premier, il capte ton corps et le message que tu envoies à travers ton corps. Donc si tu ne souris pas, si tu as les bras croisés, les gens vont te prendre pour quelqu'un de haut teint, de trop sérieux, qui se prend un peu la tête, qui prend les gens de haut, qui n'est pas agréable, etc. Tout le contraire de ce que je voulais faire et de ce que je voulais transmettre. Donc franchement, n'essaye pas de prendre un langage corporel synonyme de puissance, parce qu'il va être synonyme de fermeture. Donc ouvre-toi littéralement, c'est-à-dire laisse aller tes bras, même si tu ne sais pas quoi en faire. Moi, des fois, ça m'arrive de ne pas savoir quoi en faire, mais ne les croise pas forcément. Souris ! Enfin, voilà, tu as le droit d'avoir des gestes et de la posture ouverte, dirigée vers les autres et pas forcément fermée. Le deuxième conseil qui est un petit peu lié au premier, c'est que quand on va vouloir montrer qu'on peut être prise au sérieux au travail, qu'on mérite ce poste, eh bien on va, il y a de fortes chances en tout cas, utiliser des codes masculins. Les codes masculins, c'est quoi ? C'est avoir cette énergie un peu de feu, vouloir prendre de la place dans les pièces, avoir de l'énergie un peu dans de l'agressivité, dans de la performance. Ça peut être lié à ta personnalité, bien évidemment, mais moi qui suis une nature plutôt introvertie, c'est pas du tout moi. Enfin, pas du tout. Et en fait, j'ai voulu adopter aussi ces codes masculins puisque j'étais dans un milieu très masculin. Et en fait, je me suis retrouvée à être un peu comme un caméléon, à changer de couleur suivant les personnes avec qui j'étais. Limite que j'en ai oublié la mienne. Mais moi, là-bas, je suis une femme, je ne suis pas un homme. Et du coup, j'ai aussi adopté quand même des postures, des attitudes plus masculines pour me fondre dans le décor. Et en fait, j'avais en tête cette image de leader qu'on voit dans les médias, qui prend de la place, qui parle fort, qui... Fais des petites blagues. bouffissime, machin, mais j'avais cette image-là en tête, et donc pour moi, malgré moi, je me suis mise à prendre ces codes-là, parce que je n'avais que ça. Mais c'est oublier que notre féminité est en réalité une force dans le milieu du travail. On a le droit d'être femme, on a le droit d'être nous-mêmes. Parce qu'on a vraiment un rôle à jouer dans le monde du travail d'aujourd'hui et de demain. On a des vraies qualités à apporter au monde de l'entreprise. Des qualités d'écoute, des qualités de coopération, des qualités d'empathie, des qualités d'adaptation, d'essayer de faire que tout le monde se sente bien, etc. Et ça, on en a besoin aujourd'hui. On n'a pas forcément besoin d'être dans le forcing, d'être dans de l'agressivité. d'être dans de la surperformance, etc. Alors, je ne sais pas s'il y a un vrai leadership masculin et féminin, je ne sais pas vraiment. Mais en tout cas, si toi, tu es quelqu'un qui est plutôt dans de la douceur, dans de l'empathie, dans de l'écoute, sois toi-même, parce que ça va apporter quelque chose à ton équipe, ça va apporter quelque chose à ton entreprise, et ça ne sert à rien de le nier. C'est une véritable force et il faut vraiment le voir comme ça. La troisième erreur que j'ai faite à mes débuts, et que peut-être que tu fais toi aussi pour pouvoir te faire reconnaître en tant que manager et en tant que femme, c'est de trop parler et de ne pas assez passer à l'action. Au début, je me souviens, je me suis retrouvée à rédiger des mails de 46 000 km de long parce que je voulais me couvrir sur tout ce que je faisais. Je voulais tout expliquer, tout justifier les décisions que je prenais. Mais en fait, je passais 10 ans à rédiger ces mails-là au lieu de passer à l'action. Or, ce qu'on retient de toi... Ce n'est pas des longs mails explicatifs, ce n'est pas des belles paroles, c'est les actions que tu vas mener. Donc, on arrête d'être dans la parlotte et on passe à l'action. Parce que c'est ça sur quoi tu vas pouvoir t'appuyer pour défendre ta position, pouvoir montrer tout ce que tu as réalisé en entretien, etc. Combien de fois j'ai fait des entretiens annuels sur des gens qui m'ont demandé des promotions, des évolutions, etc. Ok, c'est des belles paroles, mais qu'est-ce que tu as réalisé qui me prouve que tu es la bonne personne pour ça ? Donc toi aussi, garde ça en tête. Arrête de parler. Alors, il y a peut-être des beaux parleurs ou des personnes qui arrivent à entourloupiner les gens avec des paroles. Mais franchement, au bout d'un moment, ça se retourne contre ces personnes-là, c'est sûr. Donc passe à l'action. Montre par tes actions que tu vaux la peine d'être à cette place-là. C'est dix fois plus important que de rédiger des rapports, de rédiger des mails et de faire du tralala. La quatrième erreur que je vois le plus souvent, c'est celle-là. Mais alors celle-là, qu'est-ce que je peux l'avoir ? Qu'est-ce que je l'ai faite ? Vraiment, mais alors s'il y en a une que tu dois arrêter de faire, c'est celle-là. Alors il y a une étude qui est sortie sur à peu près 1000 femmes cadres en France. Et bien 77% d'entre elles pensent que les femmes doivent travailler plus que les hommes pour être reconnues à leur juste valeur. C'est juste horrible. Pourquoi ? Parce qu'en fait, c'est un vrai cercle vicieux. Plus tu vas travailler, plus tu vas augmenter tes attentes, déjà vis-à-vis de toi-même. Parce que, ok, tu veux montrer aux autres de quoi tu es capable, mais le fin fond du problème, c'est de prouver à toi-même que tu es capable d'être manager, que tu es capable d'avoir du leadership, que tu es capable de leader une équipe. Donc, tu vas travailler encore plus, tu vas faire des heures à n'en plus finir pour prouver aux autres que tu es la bonne personne à la bonne place, mais aussi vis-à-vis de toi-même. Or, le fait de faire plus en continu, ok, tu as prouvé que tu es capable de faire plus, mais ça va devenir ta nouvelle norme de travail à toi, mais aussi celle des autres. Et en faisant cette nouvelle norme, dès que tu vas vouloir arrêter de faire 45 heures et revenir à un 35-39 heures, tout le monde va te dire, ça y est maintenant, elle est devenue flémarde, elle ne veut plus rien faire, etc. En fait, ce n'est pas le bon message que tu envoies. Et en plus, en donnant ta nouvelle norme de travail, mais tu vas remettre encore la barre encore plus haut pour montrer que tu es capable, que tu peux faire encore plus pour être reconnu. En fait, cette quête de reconnaissance est éternelle, elle est infinie, et ce n'est pas un jeu gagnant pour toi, pas du tout. Et j'irais même pire que ça, c'est que, ok, tu vas finir tard, qui c'est qui va le voir ? la plupart des gens, ils partent avant toi. Personne ne va voir que tu pars après eux. Ok, tu vas arriver la première. La plupart des gens, ils ne vont pas voir que tu arrives la première au travail. Parce qu'ils arrivent après, donc ils ne savent pas à quelle heure tu es arrivé. Et à la fin de l'année, ce n'est pas parce que tu auras exposé ton plafond d'heure sup, etc. que tu auras plus de reconnaissance. Bien au contraire, parce qu'on va... Enfin, il peut aussi y avoir le raisonnement. Waouh, elle a bossé autant, mais elle a fait si peu. Enfin, c'est possible, tu vois, qu'il y ait ce raisonnement-là. Donc, franchement... C'est pas parce que tu vas travailler deux fois plus que tu vas être deux fois plus reconnu, pas du tout. Et j'aime bien dire aussi que les gens en fait ils vont oublier les heures que t'as passé au travail. Au moins de problème ils vont complètement oublier ça, c'est pas un argument à mettre en avant. Et en plus si t'es mère de famille, enfin tes enfants à ça oui ils vont le retenir, que t'as passé des heures, que t'es rentré tard le soir et que t'étais pas là pour eux. Donc en fait tu ne sers personne en travaillant deux fois plus pour montrer ta reconnaissance. et tu vas juste t'épuiser en fait, et c'est pas le but. Donc c'est vraiment un cercle vicieux sur lequel il faut arriver à s'en sortir. C'est pas parce que tu vas faire... un petit peu moins, que tu vas faire moins de présentéisme, que tu vas être moins bonne à ton travail, bien au contraire. Après, c'est une question de priorisation et d'organisation, mais cette quête de reconnaissance éternelle, je suis passée par là, donc je sais ce que c'est, ça ne va t'amener que du mauvais. Donc, arrête de faire 45 heures, arrête de vouloir être de partout, de trop en faire, tu n'es pas obligé de travailler plus pour être reconnu à ta juste valeur. Et enfin, la dernière erreur qu'on fait le plus souvent, quand on veut montrer qu'on est à la bonne place. Alors, c'est un peu paradoxal, mais on a peur de se mettre en avant. On a peur de faire son autopromotion. Alors, moi, j'ai eu beaucoup de mal avec ça. Je crois que je n'y suis jamais arrivée, d'ailleurs. Mais je n'arrivais jamais à mettre en avant ce que je réussissais ou mes succès. Et je voyais autour de moi des gens qui le faisaient tellement bien, mais tellement bien, mais sur... sur des choses qui ne méritaient même pas des félicitations presque. Pour moi, c'était le boulot normal. Mais non, ils avaient tout un art pour arriver à le mettre en avant. Et moi, je refusais de mettre en avant mes réussites, la valeur ajoutée que j'avais, tout le liant que je pouvais apporter à mon équipe. Parce que j'étais terrorisée par le fait de me mettre en avant, de me vendre. J'étais persuadée, moi, mais je l'ai vu chez d'autres personnes aussi, que mon travail allait parler lui-même. Justement, le point qu'on a vu avant, j'étais persuadée que ma présence au travail allait parler d'elle-même, que mon implication, mais que c'était évident que tout le monde voyait mes résultats. Ben non, ce n'était pas évident. Il faut oser parler de soi. Il faut oser parler de ses réussites. Il faut oser parler de tout ce qu'on met en place, de tout ce sur quoi on est compétente, ce pour quoi on est doué, et ce qu'on a réussi à faire. OK, il y a mettre en avant son équipe, mais on a aussi un rôle à jouer. Donc, n'aie pas peur de te vendre, n'aie pas peur de faire ton autopromotion. Et s'il y a bien une anecdote qui le montre, dans les 14 années où j'ai managé des équipes, je peux t'assurer que tous les ans, les mecs, ils venaient me demander une augmentation ou une prime. Tous les ans. Ça ne ratait pas. J'ai géré beaucoup de femmes aussi. Elles ne mettaient jamais en avant leur travail. Elles ne venaient jamais demander une promotion. C'est quand même dingue. Enfin... je me souviens de quelqu'un qui, chaque année, c'était obligatoire, il venait demander son augmentation. Et il ne se posait même pas la question, en fait. Et les femmes, non. Mais non, mais ce n'est pas moi, c'est mon équipe. Oh, je n'ai pas joué un rôle aussi important. Je dis ça, mais c'est vraiment un discours que j'ai tenu aussi. Mais allez-y, quoi. Enfin, prouvez votre travail, prouve la valeur que tu as et va demander une prime, va demander une augmentation si tu considères que tu la vaux. et au pire on te dit non mais au moins mets en avant ton travail il ne parlera pas de lui-même si tu ne mets pas en avant tes réussites personne ne le fera pour toi voilà donc je vais finir l'épisode de podcast sur un message aussi fort que ça donc vraiment c'était important pour moi de te rappeler voilà les Les erreurs qu'on fait quand on est une femme dans ses rôles de manager et vraiment qu'il faut aller au-delà de ça, donc je te les récapitule bête, c'est utiliser un langage corporel fermé. Non, tu as le droit d'être souriante, tu as le droit d'être avenante dans ton travail, il n'y a aucun problème avec ça. La deuxième erreur, c'est d'utiliser les codes masculins. Nous sommes des femmes, nous ne sommes pas des hommes, et oui, notre féminité peut nous servir dans le monde du travail d'aujourd'hui. La troisième erreur, c'est de trop parler et de ne pas assez passer à l'action. La quatrième erreur, c'est de croire que tu dois travailler deux fois plus pour être reconnu. Et la cinquième, c'est avoir peur de te vendre auprès de ta direction. Si tu veux aller au-delà de ça, si tu veux vraiment développer ton leadership, assumer la femme et la manager que tu es et retrouver de la sérénité dans ton quotidien, les inscriptions pour la prochaine session de Manager 360 sont ouvertes tout le mois de juin, puisque la prochaine session commence en septembre. Donc si tu veux que septembre 2024, tu commences à gérer ton équipe et à manager de la meilleure des façons qui soient, tu veux arrêter de subir ton agenda, arrêter de mal communiquer, arrêter de ne pas te sentir à l'aise dans ton rôle de manager, de te demander si tu es vraiment faite pour ça. Manager 360 est vraiment l'accompagnement pour toi. C'est un accompagnement de trois mois où on va voir tous les aspects du management et surtout, on va travailler ton mindset, ton leadership. Tu vois, tous ces points-là, je suis là pour t'aider à aller au-delà de ces peurs et oser t'affirmer. Eh bien, les inscriptions sont ouvertes jusqu'à fin juin. C'est maintenant que ça se passe parce que je n'accompagnerai que cinq personnes en septembre. Et il y a déjà deux places qui sont prises. Donc c'est maintenant que tu dois passer à l'action. Le lien du rendez-vous est dans la description. Parce que vraiment, il faut réserver ta place dès maintenant, le temps de mettre en place le dossier, etc. Surtout que la formation est finançable par ton entreprise à 100%. tu n'as rien à sortir de ta poche. Donc, prends rendez-vous avec moi, on en discute ensemble et je t'explique justement comment présenter ça à ton entreprise. Mais c'est ça aussi, montrer que tu es à ta place, montrer que tu peux être prise à sérieux dans ton rôle de manager. Manager 360 peut être aussi la démarche pour ça parce que juste le fait de montrer que tu veux te former et que tu veux bien faire les choses pour aider l'entreprise et lui faire gagner plus de sous et être performante, c'est faire preuve de leadership, c'est montrer que tu peux être prise au sérieux. Donc prends rendez-vous avec moi, le lien est directement dans la description de l'épisode, et je te dis à la semaine prochaine ! Je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu l'as apprécié, je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles. On se retrouve au prochain épisode pour parler Management et Leadership.

Chapters

  • Introduction

    00:32

  • Syndrome de l'imposteur

    01:26

  • Codes masculins

    02:22

  • Parler vs. Agir

    03:23

  • Travailler plus pour être reconnue

    04:17

  • Auto-promotion

    05:25

  • Manager 360

    11:22

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Comment les éviter ? Comment réussir à oser être une femme leader ?

Pourquoi les femmes devraient arrêter de se compter comme des hommes au travail ?


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  • Speaker #0

    Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders de demain. Je te souhaite une agréable écoute ! Hello à toi, on se retrouve pour un nouvel épisode aujourd'hui. Et pour moi il est ultra ultra ultra important, parce que c'est vraiment quelque chose que j'ai vécu pendant très longtemps, et c'est quelque chose que je vois beaucoup auprès de mes clientes, notamment dans Manager360. Donc je voulais te parler des erreurs qu'on fait nous en tant que femmes, les erreurs qu'on fait pour être prise au sérieux au travail. Parce que oui, très clairement, on veut prouver qu'on est à notre place, on veut prouver qu'on mérite ce poste. Et le problème qu'il y a, en fait, c'est que notre syndrome de l'imposteur, il nous pousse à adopter des postures, des gestuels, des stratégies pour paraître plus professionnelle, entre guillemets, plus compétente, pour prouver aussi à notre direction qu'elle a eu raison de nous faire confiance et pour aller chercher un peu cette étincelle. dans les yeux de notre équipe, on aimerait que notre équipe nous regarde avec des yeux pleins de respect, de gratitude, etc. Et pourquoi je fais un épisode là-dessus ? Parce que je pense que j'ai été comme toi. Parce que je pense que tu es dans cette situation. J'ai moi aussi fait ces erreurs pendant des années, des années. Et au final, ça m'a conduit à ne plus savoir quel manager j'étais vraiment. Je me suis complètement perdue. Je ne savais pas quel manager je voulais être. Je ne savais pas qui je voulais être vraiment, même au-delà de mon rôle de manager, qui je voulais être en tant que femme, en tant qu'être humain. Parce que je me suis retrouvée à porter ce masque au travail pendant tellement d'années, mais que ça m'a perdue. Je voulais montrer que j'étais sérieuse. Je voulais montrer que j'étais quelqu'un sur qui on pouvait compter. Je voulais être la manager parfaite, comme une image d'épinal. Et ça m'a complètement perdue. Et je pense que ça a été un de mes facteurs de burn-out. ça a été un des facteurs de mal-être que j'ai pu ressentir. Donc franchement, si je peux t'aider à travers cet épisode à avoir un déclic, je serai la plus heureuse. Voilà, s'il y a juste une personne qui m'écoute qui a un déclic aujourd'hui, ça va changer ma journée, très clairement. Donc je vais te détailler 5 erreurs que font la plupart des femmes quand on veut être prise au sérieux au travail, pour éviter que tu les fasses. On va voir un petit peu ce qui se cache derrière. Et à la fin, je te donnerai un conseil, une solution pour aller au-delà de ça. Donc c'est parti ! La première erreur qu'on fait la plupart du temps pour montrer... qu'on peut être prise au sérieux en tant que manager, en tant que femme, ça va être d'utiliser un langage corporel fermé. Moi, je me souviens d'une époque où je m'asseyais toujours avec les bras croisés, le dos en essayant de me tenir droite, même si j'ai le dos voûté de base, mais voilà. Dès que je prenais la parole aussi en réunion à avoir cette posture de bras croisés, je voulais montrer ma détermination, tu comprends ? Voilà, j'étais une femme déterminée. Wonder Woman, tous les exemples qu'on pouvait voir. En plus, moi, je suis née dans les années 80. Donc, dans les films des années 90, des Wonder Woman, des femmes d'affaires, etc. Mais en réalité, ce langage corporel fermé, c'est pas le bon message. Pas du tout. Moi qui voulais être dans l'écoute, dans la bienveillance, en fait, mon langage corporel, il était mal opposé de ce que je voulais transmettre. Et donc là, il y a un problème. Et le problème qu'il y a, c'est que l'être humain, il ne capte pas les mots en premier, il capte ton corps et le message que tu envoies à travers ton corps. Donc si tu ne souris pas, si tu as les bras croisés, les gens vont te prendre pour quelqu'un de haut teint, de trop sérieux, qui se prend un peu la tête, qui prend les gens de haut, qui n'est pas agréable, etc. Tout le contraire de ce que je voulais faire et de ce que je voulais transmettre. Donc franchement, n'essaye pas de prendre un langage corporel synonyme de puissance, parce qu'il va être synonyme de fermeture. Donc ouvre-toi littéralement, c'est-à-dire laisse aller tes bras, même si tu ne sais pas quoi en faire. Moi, des fois, ça m'arrive de ne pas savoir quoi en faire, mais ne les croise pas forcément. Souris ! Enfin, voilà, tu as le droit d'avoir des gestes et de la posture ouverte, dirigée vers les autres et pas forcément fermée. Le deuxième conseil qui est un petit peu lié au premier, c'est que quand on va vouloir montrer qu'on peut être prise au sérieux au travail, qu'on mérite ce poste, eh bien on va, il y a de fortes chances en tout cas, utiliser des codes masculins. Les codes masculins, c'est quoi ? C'est avoir cette énergie un peu de feu, vouloir prendre de la place dans les pièces, avoir de l'énergie un peu dans de l'agressivité, dans de la performance. Ça peut être lié à ta personnalité, bien évidemment, mais moi qui suis une nature plutôt introvertie, c'est pas du tout moi. Enfin, pas du tout. Et en fait, j'ai voulu adopter aussi ces codes masculins puisque j'étais dans un milieu très masculin. Et en fait, je me suis retrouvée à être un peu comme un caméléon, à changer de couleur suivant les personnes avec qui j'étais. Limite que j'en ai oublié la mienne. Mais moi, là-bas, je suis une femme, je ne suis pas un homme. Et du coup, j'ai aussi adopté quand même des postures, des attitudes plus masculines pour me fondre dans le décor. Et en fait, j'avais en tête cette image de leader qu'on voit dans les médias, qui prend de la place, qui parle fort, qui... Fais des petites blagues. bouffissime, machin, mais j'avais cette image-là en tête, et donc pour moi, malgré moi, je me suis mise à prendre ces codes-là, parce que je n'avais que ça. Mais c'est oublier que notre féminité est en réalité une force dans le milieu du travail. On a le droit d'être femme, on a le droit d'être nous-mêmes. Parce qu'on a vraiment un rôle à jouer dans le monde du travail d'aujourd'hui et de demain. On a des vraies qualités à apporter au monde de l'entreprise. Des qualités d'écoute, des qualités de coopération, des qualités d'empathie, des qualités d'adaptation, d'essayer de faire que tout le monde se sente bien, etc. Et ça, on en a besoin aujourd'hui. On n'a pas forcément besoin d'être dans le forcing, d'être dans de l'agressivité. d'être dans de la surperformance, etc. Alors, je ne sais pas s'il y a un vrai leadership masculin et féminin, je ne sais pas vraiment. Mais en tout cas, si toi, tu es quelqu'un qui est plutôt dans de la douceur, dans de l'empathie, dans de l'écoute, sois toi-même, parce que ça va apporter quelque chose à ton équipe, ça va apporter quelque chose à ton entreprise, et ça ne sert à rien de le nier. C'est une véritable force et il faut vraiment le voir comme ça. La troisième erreur que j'ai faite à mes débuts, et que peut-être que tu fais toi aussi pour pouvoir te faire reconnaître en tant que manager et en tant que femme, c'est de trop parler et de ne pas assez passer à l'action. Au début, je me souviens, je me suis retrouvée à rédiger des mails de 46 000 km de long parce que je voulais me couvrir sur tout ce que je faisais. Je voulais tout expliquer, tout justifier les décisions que je prenais. Mais en fait, je passais 10 ans à rédiger ces mails-là au lieu de passer à l'action. Or, ce qu'on retient de toi... Ce n'est pas des longs mails explicatifs, ce n'est pas des belles paroles, c'est les actions que tu vas mener. Donc, on arrête d'être dans la parlotte et on passe à l'action. Parce que c'est ça sur quoi tu vas pouvoir t'appuyer pour défendre ta position, pouvoir montrer tout ce que tu as réalisé en entretien, etc. Combien de fois j'ai fait des entretiens annuels sur des gens qui m'ont demandé des promotions, des évolutions, etc. Ok, c'est des belles paroles, mais qu'est-ce que tu as réalisé qui me prouve que tu es la bonne personne pour ça ? Donc toi aussi, garde ça en tête. Arrête de parler. Alors, il y a peut-être des beaux parleurs ou des personnes qui arrivent à entourloupiner les gens avec des paroles. Mais franchement, au bout d'un moment, ça se retourne contre ces personnes-là, c'est sûr. Donc passe à l'action. Montre par tes actions que tu vaux la peine d'être à cette place-là. C'est dix fois plus important que de rédiger des rapports, de rédiger des mails et de faire du tralala. La quatrième erreur que je vois le plus souvent, c'est celle-là. Mais alors celle-là, qu'est-ce que je peux l'avoir ? Qu'est-ce que je l'ai faite ? Vraiment, mais alors s'il y en a une que tu dois arrêter de faire, c'est celle-là. Alors il y a une étude qui est sortie sur à peu près 1000 femmes cadres en France. Et bien 77% d'entre elles pensent que les femmes doivent travailler plus que les hommes pour être reconnues à leur juste valeur. C'est juste horrible. Pourquoi ? Parce qu'en fait, c'est un vrai cercle vicieux. Plus tu vas travailler, plus tu vas augmenter tes attentes, déjà vis-à-vis de toi-même. Parce que, ok, tu veux montrer aux autres de quoi tu es capable, mais le fin fond du problème, c'est de prouver à toi-même que tu es capable d'être manager, que tu es capable d'avoir du leadership, que tu es capable de leader une équipe. Donc, tu vas travailler encore plus, tu vas faire des heures à n'en plus finir pour prouver aux autres que tu es la bonne personne à la bonne place, mais aussi vis-à-vis de toi-même. Or, le fait de faire plus en continu, ok, tu as prouvé que tu es capable de faire plus, mais ça va devenir ta nouvelle norme de travail à toi, mais aussi celle des autres. Et en faisant cette nouvelle norme, dès que tu vas vouloir arrêter de faire 45 heures et revenir à un 35-39 heures, tout le monde va te dire, ça y est maintenant, elle est devenue flémarde, elle ne veut plus rien faire, etc. En fait, ce n'est pas le bon message que tu envoies. Et en plus, en donnant ta nouvelle norme de travail, mais tu vas remettre encore la barre encore plus haut pour montrer que tu es capable, que tu peux faire encore plus pour être reconnu. En fait, cette quête de reconnaissance est éternelle, elle est infinie, et ce n'est pas un jeu gagnant pour toi, pas du tout. Et j'irais même pire que ça, c'est que, ok, tu vas finir tard, qui c'est qui va le voir ? la plupart des gens, ils partent avant toi. Personne ne va voir que tu pars après eux. Ok, tu vas arriver la première. La plupart des gens, ils ne vont pas voir que tu arrives la première au travail. Parce qu'ils arrivent après, donc ils ne savent pas à quelle heure tu es arrivé. Et à la fin de l'année, ce n'est pas parce que tu auras exposé ton plafond d'heure sup, etc. que tu auras plus de reconnaissance. Bien au contraire, parce qu'on va... Enfin, il peut aussi y avoir le raisonnement. Waouh, elle a bossé autant, mais elle a fait si peu. Enfin, c'est possible, tu vois, qu'il y ait ce raisonnement-là. Donc, franchement... C'est pas parce que tu vas travailler deux fois plus que tu vas être deux fois plus reconnu, pas du tout. Et j'aime bien dire aussi que les gens en fait ils vont oublier les heures que t'as passé au travail. Au moins de problème ils vont complètement oublier ça, c'est pas un argument à mettre en avant. Et en plus si t'es mère de famille, enfin tes enfants à ça oui ils vont le retenir, que t'as passé des heures, que t'es rentré tard le soir et que t'étais pas là pour eux. Donc en fait tu ne sers personne en travaillant deux fois plus pour montrer ta reconnaissance. et tu vas juste t'épuiser en fait, et c'est pas le but. Donc c'est vraiment un cercle vicieux sur lequel il faut arriver à s'en sortir. C'est pas parce que tu vas faire... un petit peu moins, que tu vas faire moins de présentéisme, que tu vas être moins bonne à ton travail, bien au contraire. Après, c'est une question de priorisation et d'organisation, mais cette quête de reconnaissance éternelle, je suis passée par là, donc je sais ce que c'est, ça ne va t'amener que du mauvais. Donc, arrête de faire 45 heures, arrête de vouloir être de partout, de trop en faire, tu n'es pas obligé de travailler plus pour être reconnu à ta juste valeur. Et enfin, la dernière erreur qu'on fait le plus souvent, quand on veut montrer qu'on est à la bonne place. Alors, c'est un peu paradoxal, mais on a peur de se mettre en avant. On a peur de faire son autopromotion. Alors, moi, j'ai eu beaucoup de mal avec ça. Je crois que je n'y suis jamais arrivée, d'ailleurs. Mais je n'arrivais jamais à mettre en avant ce que je réussissais ou mes succès. Et je voyais autour de moi des gens qui le faisaient tellement bien, mais tellement bien, mais sur... sur des choses qui ne méritaient même pas des félicitations presque. Pour moi, c'était le boulot normal. Mais non, ils avaient tout un art pour arriver à le mettre en avant. Et moi, je refusais de mettre en avant mes réussites, la valeur ajoutée que j'avais, tout le liant que je pouvais apporter à mon équipe. Parce que j'étais terrorisée par le fait de me mettre en avant, de me vendre. J'étais persuadée, moi, mais je l'ai vu chez d'autres personnes aussi, que mon travail allait parler lui-même. Justement, le point qu'on a vu avant, j'étais persuadée que ma présence au travail allait parler d'elle-même, que mon implication, mais que c'était évident que tout le monde voyait mes résultats. Ben non, ce n'était pas évident. Il faut oser parler de soi. Il faut oser parler de ses réussites. Il faut oser parler de tout ce qu'on met en place, de tout ce sur quoi on est compétente, ce pour quoi on est doué, et ce qu'on a réussi à faire. OK, il y a mettre en avant son équipe, mais on a aussi un rôle à jouer. Donc, n'aie pas peur de te vendre, n'aie pas peur de faire ton autopromotion. Et s'il y a bien une anecdote qui le montre, dans les 14 années où j'ai managé des équipes, je peux t'assurer que tous les ans, les mecs, ils venaient me demander une augmentation ou une prime. Tous les ans. Ça ne ratait pas. J'ai géré beaucoup de femmes aussi. Elles ne mettaient jamais en avant leur travail. Elles ne venaient jamais demander une promotion. C'est quand même dingue. Enfin... je me souviens de quelqu'un qui, chaque année, c'était obligatoire, il venait demander son augmentation. Et il ne se posait même pas la question, en fait. Et les femmes, non. Mais non, mais ce n'est pas moi, c'est mon équipe. Oh, je n'ai pas joué un rôle aussi important. Je dis ça, mais c'est vraiment un discours que j'ai tenu aussi. Mais allez-y, quoi. Enfin, prouvez votre travail, prouve la valeur que tu as et va demander une prime, va demander une augmentation si tu considères que tu la vaux. et au pire on te dit non mais au moins mets en avant ton travail il ne parlera pas de lui-même si tu ne mets pas en avant tes réussites personne ne le fera pour toi voilà donc je vais finir l'épisode de podcast sur un message aussi fort que ça donc vraiment c'était important pour moi de te rappeler voilà les Les erreurs qu'on fait quand on est une femme dans ses rôles de manager et vraiment qu'il faut aller au-delà de ça, donc je te les récapitule bête, c'est utiliser un langage corporel fermé. Non, tu as le droit d'être souriante, tu as le droit d'être avenante dans ton travail, il n'y a aucun problème avec ça. La deuxième erreur, c'est d'utiliser les codes masculins. Nous sommes des femmes, nous ne sommes pas des hommes, et oui, notre féminité peut nous servir dans le monde du travail d'aujourd'hui. La troisième erreur, c'est de trop parler et de ne pas assez passer à l'action. La quatrième erreur, c'est de croire que tu dois travailler deux fois plus pour être reconnu. Et la cinquième, c'est avoir peur de te vendre auprès de ta direction. Si tu veux aller au-delà de ça, si tu veux vraiment développer ton leadership, assumer la femme et la manager que tu es et retrouver de la sérénité dans ton quotidien, les inscriptions pour la prochaine session de Manager 360 sont ouvertes tout le mois de juin, puisque la prochaine session commence en septembre. Donc si tu veux que septembre 2024, tu commences à gérer ton équipe et à manager de la meilleure des façons qui soient, tu veux arrêter de subir ton agenda, arrêter de mal communiquer, arrêter de ne pas te sentir à l'aise dans ton rôle de manager, de te demander si tu es vraiment faite pour ça. Manager 360 est vraiment l'accompagnement pour toi. C'est un accompagnement de trois mois où on va voir tous les aspects du management et surtout, on va travailler ton mindset, ton leadership. Tu vois, tous ces points-là, je suis là pour t'aider à aller au-delà de ces peurs et oser t'affirmer. Eh bien, les inscriptions sont ouvertes jusqu'à fin juin. C'est maintenant que ça se passe parce que je n'accompagnerai que cinq personnes en septembre. Et il y a déjà deux places qui sont prises. Donc c'est maintenant que tu dois passer à l'action. Le lien du rendez-vous est dans la description. Parce que vraiment, il faut réserver ta place dès maintenant, le temps de mettre en place le dossier, etc. Surtout que la formation est finançable par ton entreprise à 100%. tu n'as rien à sortir de ta poche. Donc, prends rendez-vous avec moi, on en discute ensemble et je t'explique justement comment présenter ça à ton entreprise. Mais c'est ça aussi, montrer que tu es à ta place, montrer que tu peux être prise à sérieux dans ton rôle de manager. Manager 360 peut être aussi la démarche pour ça parce que juste le fait de montrer que tu veux te former et que tu veux bien faire les choses pour aider l'entreprise et lui faire gagner plus de sous et être performante, c'est faire preuve de leadership, c'est montrer que tu peux être prise au sérieux. Donc prends rendez-vous avec moi, le lien est directement dans la description de l'épisode, et je te dis à la semaine prochaine ! Je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu l'as apprécié, je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles. On se retrouve au prochain épisode pour parler Management et Leadership.

Chapters

  • Introduction

    00:32

  • Syndrome de l'imposteur

    01:26

  • Codes masculins

    02:22

  • Parler vs. Agir

    03:23

  • Travailler plus pour être reconnue

    04:17

  • Auto-promotion

    05:25

  • Manager 360

    11:22

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Description

Quelles sont les plus grandes erreurs que les femmes commettent au travail qui les empêchent d'être prises au sérieux ?

Comment les éviter ? Comment réussir à oser être une femme leader ?

Pourquoi les femmes devraient arrêter de se compter comme des hommes au travail ?


Dans cet épisode, je te livre mes conseils pour enfin briser ces stéréotypes.



Envie d'aller plus loin ?

Les inscriptions pour le programme Manager 360 sont ouvertes jusqu'à fin juin. Profitez d'un accompagnement de 3 mois pour développer votre leadership et assumer pleinement votre rôle de manager. Réservez votre place dès maintenant, les places sont limitées !

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🦋 Je suis Elodie, coach et formatrice en management et leadership : j'aide les managers débordées à devenir des leaders inspirantes et organisées avec mes conseils issus de 16 ans de management et ma bonne humeur


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders de demain. Je te souhaite une agréable écoute ! Hello à toi, on se retrouve pour un nouvel épisode aujourd'hui. Et pour moi il est ultra ultra ultra important, parce que c'est vraiment quelque chose que j'ai vécu pendant très longtemps, et c'est quelque chose que je vois beaucoup auprès de mes clientes, notamment dans Manager360. Donc je voulais te parler des erreurs qu'on fait nous en tant que femmes, les erreurs qu'on fait pour être prise au sérieux au travail. Parce que oui, très clairement, on veut prouver qu'on est à notre place, on veut prouver qu'on mérite ce poste. Et le problème qu'il y a, en fait, c'est que notre syndrome de l'imposteur, il nous pousse à adopter des postures, des gestuels, des stratégies pour paraître plus professionnelle, entre guillemets, plus compétente, pour prouver aussi à notre direction qu'elle a eu raison de nous faire confiance et pour aller chercher un peu cette étincelle. dans les yeux de notre équipe, on aimerait que notre équipe nous regarde avec des yeux pleins de respect, de gratitude, etc. Et pourquoi je fais un épisode là-dessus ? Parce que je pense que j'ai été comme toi. Parce que je pense que tu es dans cette situation. J'ai moi aussi fait ces erreurs pendant des années, des années. Et au final, ça m'a conduit à ne plus savoir quel manager j'étais vraiment. Je me suis complètement perdue. Je ne savais pas quel manager je voulais être. Je ne savais pas qui je voulais être vraiment, même au-delà de mon rôle de manager, qui je voulais être en tant que femme, en tant qu'être humain. Parce que je me suis retrouvée à porter ce masque au travail pendant tellement d'années, mais que ça m'a perdue. Je voulais montrer que j'étais sérieuse. Je voulais montrer que j'étais quelqu'un sur qui on pouvait compter. Je voulais être la manager parfaite, comme une image d'épinal. Et ça m'a complètement perdue. Et je pense que ça a été un de mes facteurs de burn-out. ça a été un des facteurs de mal-être que j'ai pu ressentir. Donc franchement, si je peux t'aider à travers cet épisode à avoir un déclic, je serai la plus heureuse. Voilà, s'il y a juste une personne qui m'écoute qui a un déclic aujourd'hui, ça va changer ma journée, très clairement. Donc je vais te détailler 5 erreurs que font la plupart des femmes quand on veut être prise au sérieux au travail, pour éviter que tu les fasses. On va voir un petit peu ce qui se cache derrière. Et à la fin, je te donnerai un conseil, une solution pour aller au-delà de ça. Donc c'est parti ! La première erreur qu'on fait la plupart du temps pour montrer... qu'on peut être prise au sérieux en tant que manager, en tant que femme, ça va être d'utiliser un langage corporel fermé. Moi, je me souviens d'une époque où je m'asseyais toujours avec les bras croisés, le dos en essayant de me tenir droite, même si j'ai le dos voûté de base, mais voilà. Dès que je prenais la parole aussi en réunion à avoir cette posture de bras croisés, je voulais montrer ma détermination, tu comprends ? Voilà, j'étais une femme déterminée. Wonder Woman, tous les exemples qu'on pouvait voir. En plus, moi, je suis née dans les années 80. Donc, dans les films des années 90, des Wonder Woman, des femmes d'affaires, etc. Mais en réalité, ce langage corporel fermé, c'est pas le bon message. Pas du tout. Moi qui voulais être dans l'écoute, dans la bienveillance, en fait, mon langage corporel, il était mal opposé de ce que je voulais transmettre. Et donc là, il y a un problème. Et le problème qu'il y a, c'est que l'être humain, il ne capte pas les mots en premier, il capte ton corps et le message que tu envoies à travers ton corps. Donc si tu ne souris pas, si tu as les bras croisés, les gens vont te prendre pour quelqu'un de haut teint, de trop sérieux, qui se prend un peu la tête, qui prend les gens de haut, qui n'est pas agréable, etc. Tout le contraire de ce que je voulais faire et de ce que je voulais transmettre. Donc franchement, n'essaye pas de prendre un langage corporel synonyme de puissance, parce qu'il va être synonyme de fermeture. Donc ouvre-toi littéralement, c'est-à-dire laisse aller tes bras, même si tu ne sais pas quoi en faire. Moi, des fois, ça m'arrive de ne pas savoir quoi en faire, mais ne les croise pas forcément. Souris ! Enfin, voilà, tu as le droit d'avoir des gestes et de la posture ouverte, dirigée vers les autres et pas forcément fermée. Le deuxième conseil qui est un petit peu lié au premier, c'est que quand on va vouloir montrer qu'on peut être prise au sérieux au travail, qu'on mérite ce poste, eh bien on va, il y a de fortes chances en tout cas, utiliser des codes masculins. Les codes masculins, c'est quoi ? C'est avoir cette énergie un peu de feu, vouloir prendre de la place dans les pièces, avoir de l'énergie un peu dans de l'agressivité, dans de la performance. Ça peut être lié à ta personnalité, bien évidemment, mais moi qui suis une nature plutôt introvertie, c'est pas du tout moi. Enfin, pas du tout. Et en fait, j'ai voulu adopter aussi ces codes masculins puisque j'étais dans un milieu très masculin. Et en fait, je me suis retrouvée à être un peu comme un caméléon, à changer de couleur suivant les personnes avec qui j'étais. Limite que j'en ai oublié la mienne. Mais moi, là-bas, je suis une femme, je ne suis pas un homme. Et du coup, j'ai aussi adopté quand même des postures, des attitudes plus masculines pour me fondre dans le décor. Et en fait, j'avais en tête cette image de leader qu'on voit dans les médias, qui prend de la place, qui parle fort, qui... Fais des petites blagues. bouffissime, machin, mais j'avais cette image-là en tête, et donc pour moi, malgré moi, je me suis mise à prendre ces codes-là, parce que je n'avais que ça. Mais c'est oublier que notre féminité est en réalité une force dans le milieu du travail. On a le droit d'être femme, on a le droit d'être nous-mêmes. Parce qu'on a vraiment un rôle à jouer dans le monde du travail d'aujourd'hui et de demain. On a des vraies qualités à apporter au monde de l'entreprise. Des qualités d'écoute, des qualités de coopération, des qualités d'empathie, des qualités d'adaptation, d'essayer de faire que tout le monde se sente bien, etc. Et ça, on en a besoin aujourd'hui. On n'a pas forcément besoin d'être dans le forcing, d'être dans de l'agressivité. d'être dans de la surperformance, etc. Alors, je ne sais pas s'il y a un vrai leadership masculin et féminin, je ne sais pas vraiment. Mais en tout cas, si toi, tu es quelqu'un qui est plutôt dans de la douceur, dans de l'empathie, dans de l'écoute, sois toi-même, parce que ça va apporter quelque chose à ton équipe, ça va apporter quelque chose à ton entreprise, et ça ne sert à rien de le nier. C'est une véritable force et il faut vraiment le voir comme ça. La troisième erreur que j'ai faite à mes débuts, et que peut-être que tu fais toi aussi pour pouvoir te faire reconnaître en tant que manager et en tant que femme, c'est de trop parler et de ne pas assez passer à l'action. Au début, je me souviens, je me suis retrouvée à rédiger des mails de 46 000 km de long parce que je voulais me couvrir sur tout ce que je faisais. Je voulais tout expliquer, tout justifier les décisions que je prenais. Mais en fait, je passais 10 ans à rédiger ces mails-là au lieu de passer à l'action. Or, ce qu'on retient de toi... Ce n'est pas des longs mails explicatifs, ce n'est pas des belles paroles, c'est les actions que tu vas mener. Donc, on arrête d'être dans la parlotte et on passe à l'action. Parce que c'est ça sur quoi tu vas pouvoir t'appuyer pour défendre ta position, pouvoir montrer tout ce que tu as réalisé en entretien, etc. Combien de fois j'ai fait des entretiens annuels sur des gens qui m'ont demandé des promotions, des évolutions, etc. Ok, c'est des belles paroles, mais qu'est-ce que tu as réalisé qui me prouve que tu es la bonne personne pour ça ? Donc toi aussi, garde ça en tête. Arrête de parler. Alors, il y a peut-être des beaux parleurs ou des personnes qui arrivent à entourloupiner les gens avec des paroles. Mais franchement, au bout d'un moment, ça se retourne contre ces personnes-là, c'est sûr. Donc passe à l'action. Montre par tes actions que tu vaux la peine d'être à cette place-là. C'est dix fois plus important que de rédiger des rapports, de rédiger des mails et de faire du tralala. La quatrième erreur que je vois le plus souvent, c'est celle-là. Mais alors celle-là, qu'est-ce que je peux l'avoir ? Qu'est-ce que je l'ai faite ? Vraiment, mais alors s'il y en a une que tu dois arrêter de faire, c'est celle-là. Alors il y a une étude qui est sortie sur à peu près 1000 femmes cadres en France. Et bien 77% d'entre elles pensent que les femmes doivent travailler plus que les hommes pour être reconnues à leur juste valeur. C'est juste horrible. Pourquoi ? Parce qu'en fait, c'est un vrai cercle vicieux. Plus tu vas travailler, plus tu vas augmenter tes attentes, déjà vis-à-vis de toi-même. Parce que, ok, tu veux montrer aux autres de quoi tu es capable, mais le fin fond du problème, c'est de prouver à toi-même que tu es capable d'être manager, que tu es capable d'avoir du leadership, que tu es capable de leader une équipe. Donc, tu vas travailler encore plus, tu vas faire des heures à n'en plus finir pour prouver aux autres que tu es la bonne personne à la bonne place, mais aussi vis-à-vis de toi-même. Or, le fait de faire plus en continu, ok, tu as prouvé que tu es capable de faire plus, mais ça va devenir ta nouvelle norme de travail à toi, mais aussi celle des autres. Et en faisant cette nouvelle norme, dès que tu vas vouloir arrêter de faire 45 heures et revenir à un 35-39 heures, tout le monde va te dire, ça y est maintenant, elle est devenue flémarde, elle ne veut plus rien faire, etc. En fait, ce n'est pas le bon message que tu envoies. Et en plus, en donnant ta nouvelle norme de travail, mais tu vas remettre encore la barre encore plus haut pour montrer que tu es capable, que tu peux faire encore plus pour être reconnu. En fait, cette quête de reconnaissance est éternelle, elle est infinie, et ce n'est pas un jeu gagnant pour toi, pas du tout. Et j'irais même pire que ça, c'est que, ok, tu vas finir tard, qui c'est qui va le voir ? la plupart des gens, ils partent avant toi. Personne ne va voir que tu pars après eux. Ok, tu vas arriver la première. La plupart des gens, ils ne vont pas voir que tu arrives la première au travail. Parce qu'ils arrivent après, donc ils ne savent pas à quelle heure tu es arrivé. Et à la fin de l'année, ce n'est pas parce que tu auras exposé ton plafond d'heure sup, etc. que tu auras plus de reconnaissance. Bien au contraire, parce qu'on va... Enfin, il peut aussi y avoir le raisonnement. Waouh, elle a bossé autant, mais elle a fait si peu. Enfin, c'est possible, tu vois, qu'il y ait ce raisonnement-là. Donc, franchement... C'est pas parce que tu vas travailler deux fois plus que tu vas être deux fois plus reconnu, pas du tout. Et j'aime bien dire aussi que les gens en fait ils vont oublier les heures que t'as passé au travail. Au moins de problème ils vont complètement oublier ça, c'est pas un argument à mettre en avant. Et en plus si t'es mère de famille, enfin tes enfants à ça oui ils vont le retenir, que t'as passé des heures, que t'es rentré tard le soir et que t'étais pas là pour eux. Donc en fait tu ne sers personne en travaillant deux fois plus pour montrer ta reconnaissance. et tu vas juste t'épuiser en fait, et c'est pas le but. Donc c'est vraiment un cercle vicieux sur lequel il faut arriver à s'en sortir. C'est pas parce que tu vas faire... un petit peu moins, que tu vas faire moins de présentéisme, que tu vas être moins bonne à ton travail, bien au contraire. Après, c'est une question de priorisation et d'organisation, mais cette quête de reconnaissance éternelle, je suis passée par là, donc je sais ce que c'est, ça ne va t'amener que du mauvais. Donc, arrête de faire 45 heures, arrête de vouloir être de partout, de trop en faire, tu n'es pas obligé de travailler plus pour être reconnu à ta juste valeur. Et enfin, la dernière erreur qu'on fait le plus souvent, quand on veut montrer qu'on est à la bonne place. Alors, c'est un peu paradoxal, mais on a peur de se mettre en avant. On a peur de faire son autopromotion. Alors, moi, j'ai eu beaucoup de mal avec ça. Je crois que je n'y suis jamais arrivée, d'ailleurs. Mais je n'arrivais jamais à mettre en avant ce que je réussissais ou mes succès. Et je voyais autour de moi des gens qui le faisaient tellement bien, mais tellement bien, mais sur... sur des choses qui ne méritaient même pas des félicitations presque. Pour moi, c'était le boulot normal. Mais non, ils avaient tout un art pour arriver à le mettre en avant. Et moi, je refusais de mettre en avant mes réussites, la valeur ajoutée que j'avais, tout le liant que je pouvais apporter à mon équipe. Parce que j'étais terrorisée par le fait de me mettre en avant, de me vendre. J'étais persuadée, moi, mais je l'ai vu chez d'autres personnes aussi, que mon travail allait parler lui-même. Justement, le point qu'on a vu avant, j'étais persuadée que ma présence au travail allait parler d'elle-même, que mon implication, mais que c'était évident que tout le monde voyait mes résultats. Ben non, ce n'était pas évident. Il faut oser parler de soi. Il faut oser parler de ses réussites. Il faut oser parler de tout ce qu'on met en place, de tout ce sur quoi on est compétente, ce pour quoi on est doué, et ce qu'on a réussi à faire. OK, il y a mettre en avant son équipe, mais on a aussi un rôle à jouer. Donc, n'aie pas peur de te vendre, n'aie pas peur de faire ton autopromotion. Et s'il y a bien une anecdote qui le montre, dans les 14 années où j'ai managé des équipes, je peux t'assurer que tous les ans, les mecs, ils venaient me demander une augmentation ou une prime. Tous les ans. Ça ne ratait pas. J'ai géré beaucoup de femmes aussi. Elles ne mettaient jamais en avant leur travail. Elles ne venaient jamais demander une promotion. C'est quand même dingue. Enfin... je me souviens de quelqu'un qui, chaque année, c'était obligatoire, il venait demander son augmentation. Et il ne se posait même pas la question, en fait. Et les femmes, non. Mais non, mais ce n'est pas moi, c'est mon équipe. Oh, je n'ai pas joué un rôle aussi important. Je dis ça, mais c'est vraiment un discours que j'ai tenu aussi. Mais allez-y, quoi. Enfin, prouvez votre travail, prouve la valeur que tu as et va demander une prime, va demander une augmentation si tu considères que tu la vaux. et au pire on te dit non mais au moins mets en avant ton travail il ne parlera pas de lui-même si tu ne mets pas en avant tes réussites personne ne le fera pour toi voilà donc je vais finir l'épisode de podcast sur un message aussi fort que ça donc vraiment c'était important pour moi de te rappeler voilà les Les erreurs qu'on fait quand on est une femme dans ses rôles de manager et vraiment qu'il faut aller au-delà de ça, donc je te les récapitule bête, c'est utiliser un langage corporel fermé. Non, tu as le droit d'être souriante, tu as le droit d'être avenante dans ton travail, il n'y a aucun problème avec ça. La deuxième erreur, c'est d'utiliser les codes masculins. Nous sommes des femmes, nous ne sommes pas des hommes, et oui, notre féminité peut nous servir dans le monde du travail d'aujourd'hui. La troisième erreur, c'est de trop parler et de ne pas assez passer à l'action. La quatrième erreur, c'est de croire que tu dois travailler deux fois plus pour être reconnu. Et la cinquième, c'est avoir peur de te vendre auprès de ta direction. Si tu veux aller au-delà de ça, si tu veux vraiment développer ton leadership, assumer la femme et la manager que tu es et retrouver de la sérénité dans ton quotidien, les inscriptions pour la prochaine session de Manager 360 sont ouvertes tout le mois de juin, puisque la prochaine session commence en septembre. Donc si tu veux que septembre 2024, tu commences à gérer ton équipe et à manager de la meilleure des façons qui soient, tu veux arrêter de subir ton agenda, arrêter de mal communiquer, arrêter de ne pas te sentir à l'aise dans ton rôle de manager, de te demander si tu es vraiment faite pour ça. Manager 360 est vraiment l'accompagnement pour toi. C'est un accompagnement de trois mois où on va voir tous les aspects du management et surtout, on va travailler ton mindset, ton leadership. Tu vois, tous ces points-là, je suis là pour t'aider à aller au-delà de ces peurs et oser t'affirmer. Eh bien, les inscriptions sont ouvertes jusqu'à fin juin. C'est maintenant que ça se passe parce que je n'accompagnerai que cinq personnes en septembre. Et il y a déjà deux places qui sont prises. Donc c'est maintenant que tu dois passer à l'action. Le lien du rendez-vous est dans la description. Parce que vraiment, il faut réserver ta place dès maintenant, le temps de mettre en place le dossier, etc. Surtout que la formation est finançable par ton entreprise à 100%. tu n'as rien à sortir de ta poche. Donc, prends rendez-vous avec moi, on en discute ensemble et je t'explique justement comment présenter ça à ton entreprise. Mais c'est ça aussi, montrer que tu es à ta place, montrer que tu peux être prise à sérieux dans ton rôle de manager. Manager 360 peut être aussi la démarche pour ça parce que juste le fait de montrer que tu veux te former et que tu veux bien faire les choses pour aider l'entreprise et lui faire gagner plus de sous et être performante, c'est faire preuve de leadership, c'est montrer que tu peux être prise au sérieux. Donc prends rendez-vous avec moi, le lien est directement dans la description de l'épisode, et je te dis à la semaine prochaine ! Je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu l'as apprécié, je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles. On se retrouve au prochain épisode pour parler Management et Leadership.

Chapters

  • Introduction

    00:32

  • Syndrome de l'imposteur

    01:26

  • Codes masculins

    02:22

  • Parler vs. Agir

    03:23

  • Travailler plus pour être reconnue

    04:17

  • Auto-promotion

    05:25

  • Manager 360

    11:22

Description

Quelles sont les plus grandes erreurs que les femmes commettent au travail qui les empêchent d'être prises au sérieux ?

Comment les éviter ? Comment réussir à oser être une femme leader ?

Pourquoi les femmes devraient arrêter de se compter comme des hommes au travail ?


Dans cet épisode, je te livre mes conseils pour enfin briser ces stéréotypes.



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🦋 Je suis Elodie, coach et formatrice en management et leadership : j'aide les managers débordées à devenir des leaders inspirantes et organisées avec mes conseils issus de 16 ans de management et ma bonne humeur


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders de demain. Je te souhaite une agréable écoute ! Hello à toi, on se retrouve pour un nouvel épisode aujourd'hui. Et pour moi il est ultra ultra ultra important, parce que c'est vraiment quelque chose que j'ai vécu pendant très longtemps, et c'est quelque chose que je vois beaucoup auprès de mes clientes, notamment dans Manager360. Donc je voulais te parler des erreurs qu'on fait nous en tant que femmes, les erreurs qu'on fait pour être prise au sérieux au travail. Parce que oui, très clairement, on veut prouver qu'on est à notre place, on veut prouver qu'on mérite ce poste. Et le problème qu'il y a, en fait, c'est que notre syndrome de l'imposteur, il nous pousse à adopter des postures, des gestuels, des stratégies pour paraître plus professionnelle, entre guillemets, plus compétente, pour prouver aussi à notre direction qu'elle a eu raison de nous faire confiance et pour aller chercher un peu cette étincelle. dans les yeux de notre équipe, on aimerait que notre équipe nous regarde avec des yeux pleins de respect, de gratitude, etc. Et pourquoi je fais un épisode là-dessus ? Parce que je pense que j'ai été comme toi. Parce que je pense que tu es dans cette situation. J'ai moi aussi fait ces erreurs pendant des années, des années. Et au final, ça m'a conduit à ne plus savoir quel manager j'étais vraiment. Je me suis complètement perdue. Je ne savais pas quel manager je voulais être. Je ne savais pas qui je voulais être vraiment, même au-delà de mon rôle de manager, qui je voulais être en tant que femme, en tant qu'être humain. Parce que je me suis retrouvée à porter ce masque au travail pendant tellement d'années, mais que ça m'a perdue. Je voulais montrer que j'étais sérieuse. Je voulais montrer que j'étais quelqu'un sur qui on pouvait compter. Je voulais être la manager parfaite, comme une image d'épinal. Et ça m'a complètement perdue. Et je pense que ça a été un de mes facteurs de burn-out. ça a été un des facteurs de mal-être que j'ai pu ressentir. Donc franchement, si je peux t'aider à travers cet épisode à avoir un déclic, je serai la plus heureuse. Voilà, s'il y a juste une personne qui m'écoute qui a un déclic aujourd'hui, ça va changer ma journée, très clairement. Donc je vais te détailler 5 erreurs que font la plupart des femmes quand on veut être prise au sérieux au travail, pour éviter que tu les fasses. On va voir un petit peu ce qui se cache derrière. Et à la fin, je te donnerai un conseil, une solution pour aller au-delà de ça. Donc c'est parti ! La première erreur qu'on fait la plupart du temps pour montrer... qu'on peut être prise au sérieux en tant que manager, en tant que femme, ça va être d'utiliser un langage corporel fermé. Moi, je me souviens d'une époque où je m'asseyais toujours avec les bras croisés, le dos en essayant de me tenir droite, même si j'ai le dos voûté de base, mais voilà. Dès que je prenais la parole aussi en réunion à avoir cette posture de bras croisés, je voulais montrer ma détermination, tu comprends ? Voilà, j'étais une femme déterminée. Wonder Woman, tous les exemples qu'on pouvait voir. En plus, moi, je suis née dans les années 80. Donc, dans les films des années 90, des Wonder Woman, des femmes d'affaires, etc. Mais en réalité, ce langage corporel fermé, c'est pas le bon message. Pas du tout. Moi qui voulais être dans l'écoute, dans la bienveillance, en fait, mon langage corporel, il était mal opposé de ce que je voulais transmettre. Et donc là, il y a un problème. Et le problème qu'il y a, c'est que l'être humain, il ne capte pas les mots en premier, il capte ton corps et le message que tu envoies à travers ton corps. Donc si tu ne souris pas, si tu as les bras croisés, les gens vont te prendre pour quelqu'un de haut teint, de trop sérieux, qui se prend un peu la tête, qui prend les gens de haut, qui n'est pas agréable, etc. Tout le contraire de ce que je voulais faire et de ce que je voulais transmettre. Donc franchement, n'essaye pas de prendre un langage corporel synonyme de puissance, parce qu'il va être synonyme de fermeture. Donc ouvre-toi littéralement, c'est-à-dire laisse aller tes bras, même si tu ne sais pas quoi en faire. Moi, des fois, ça m'arrive de ne pas savoir quoi en faire, mais ne les croise pas forcément. Souris ! Enfin, voilà, tu as le droit d'avoir des gestes et de la posture ouverte, dirigée vers les autres et pas forcément fermée. Le deuxième conseil qui est un petit peu lié au premier, c'est que quand on va vouloir montrer qu'on peut être prise au sérieux au travail, qu'on mérite ce poste, eh bien on va, il y a de fortes chances en tout cas, utiliser des codes masculins. Les codes masculins, c'est quoi ? C'est avoir cette énergie un peu de feu, vouloir prendre de la place dans les pièces, avoir de l'énergie un peu dans de l'agressivité, dans de la performance. Ça peut être lié à ta personnalité, bien évidemment, mais moi qui suis une nature plutôt introvertie, c'est pas du tout moi. Enfin, pas du tout. Et en fait, j'ai voulu adopter aussi ces codes masculins puisque j'étais dans un milieu très masculin. Et en fait, je me suis retrouvée à être un peu comme un caméléon, à changer de couleur suivant les personnes avec qui j'étais. Limite que j'en ai oublié la mienne. Mais moi, là-bas, je suis une femme, je ne suis pas un homme. Et du coup, j'ai aussi adopté quand même des postures, des attitudes plus masculines pour me fondre dans le décor. Et en fait, j'avais en tête cette image de leader qu'on voit dans les médias, qui prend de la place, qui parle fort, qui... Fais des petites blagues. bouffissime, machin, mais j'avais cette image-là en tête, et donc pour moi, malgré moi, je me suis mise à prendre ces codes-là, parce que je n'avais que ça. Mais c'est oublier que notre féminité est en réalité une force dans le milieu du travail. On a le droit d'être femme, on a le droit d'être nous-mêmes. Parce qu'on a vraiment un rôle à jouer dans le monde du travail d'aujourd'hui et de demain. On a des vraies qualités à apporter au monde de l'entreprise. Des qualités d'écoute, des qualités de coopération, des qualités d'empathie, des qualités d'adaptation, d'essayer de faire que tout le monde se sente bien, etc. Et ça, on en a besoin aujourd'hui. On n'a pas forcément besoin d'être dans le forcing, d'être dans de l'agressivité. d'être dans de la surperformance, etc. Alors, je ne sais pas s'il y a un vrai leadership masculin et féminin, je ne sais pas vraiment. Mais en tout cas, si toi, tu es quelqu'un qui est plutôt dans de la douceur, dans de l'empathie, dans de l'écoute, sois toi-même, parce que ça va apporter quelque chose à ton équipe, ça va apporter quelque chose à ton entreprise, et ça ne sert à rien de le nier. C'est une véritable force et il faut vraiment le voir comme ça. La troisième erreur que j'ai faite à mes débuts, et que peut-être que tu fais toi aussi pour pouvoir te faire reconnaître en tant que manager et en tant que femme, c'est de trop parler et de ne pas assez passer à l'action. Au début, je me souviens, je me suis retrouvée à rédiger des mails de 46 000 km de long parce que je voulais me couvrir sur tout ce que je faisais. Je voulais tout expliquer, tout justifier les décisions que je prenais. Mais en fait, je passais 10 ans à rédiger ces mails-là au lieu de passer à l'action. Or, ce qu'on retient de toi... Ce n'est pas des longs mails explicatifs, ce n'est pas des belles paroles, c'est les actions que tu vas mener. Donc, on arrête d'être dans la parlotte et on passe à l'action. Parce que c'est ça sur quoi tu vas pouvoir t'appuyer pour défendre ta position, pouvoir montrer tout ce que tu as réalisé en entretien, etc. Combien de fois j'ai fait des entretiens annuels sur des gens qui m'ont demandé des promotions, des évolutions, etc. Ok, c'est des belles paroles, mais qu'est-ce que tu as réalisé qui me prouve que tu es la bonne personne pour ça ? Donc toi aussi, garde ça en tête. Arrête de parler. Alors, il y a peut-être des beaux parleurs ou des personnes qui arrivent à entourloupiner les gens avec des paroles. Mais franchement, au bout d'un moment, ça se retourne contre ces personnes-là, c'est sûr. Donc passe à l'action. Montre par tes actions que tu vaux la peine d'être à cette place-là. C'est dix fois plus important que de rédiger des rapports, de rédiger des mails et de faire du tralala. La quatrième erreur que je vois le plus souvent, c'est celle-là. Mais alors celle-là, qu'est-ce que je peux l'avoir ? Qu'est-ce que je l'ai faite ? Vraiment, mais alors s'il y en a une que tu dois arrêter de faire, c'est celle-là. Alors il y a une étude qui est sortie sur à peu près 1000 femmes cadres en France. Et bien 77% d'entre elles pensent que les femmes doivent travailler plus que les hommes pour être reconnues à leur juste valeur. C'est juste horrible. Pourquoi ? Parce qu'en fait, c'est un vrai cercle vicieux. Plus tu vas travailler, plus tu vas augmenter tes attentes, déjà vis-à-vis de toi-même. Parce que, ok, tu veux montrer aux autres de quoi tu es capable, mais le fin fond du problème, c'est de prouver à toi-même que tu es capable d'être manager, que tu es capable d'avoir du leadership, que tu es capable de leader une équipe. Donc, tu vas travailler encore plus, tu vas faire des heures à n'en plus finir pour prouver aux autres que tu es la bonne personne à la bonne place, mais aussi vis-à-vis de toi-même. Or, le fait de faire plus en continu, ok, tu as prouvé que tu es capable de faire plus, mais ça va devenir ta nouvelle norme de travail à toi, mais aussi celle des autres. Et en faisant cette nouvelle norme, dès que tu vas vouloir arrêter de faire 45 heures et revenir à un 35-39 heures, tout le monde va te dire, ça y est maintenant, elle est devenue flémarde, elle ne veut plus rien faire, etc. En fait, ce n'est pas le bon message que tu envoies. Et en plus, en donnant ta nouvelle norme de travail, mais tu vas remettre encore la barre encore plus haut pour montrer que tu es capable, que tu peux faire encore plus pour être reconnu. En fait, cette quête de reconnaissance est éternelle, elle est infinie, et ce n'est pas un jeu gagnant pour toi, pas du tout. Et j'irais même pire que ça, c'est que, ok, tu vas finir tard, qui c'est qui va le voir ? la plupart des gens, ils partent avant toi. Personne ne va voir que tu pars après eux. Ok, tu vas arriver la première. La plupart des gens, ils ne vont pas voir que tu arrives la première au travail. Parce qu'ils arrivent après, donc ils ne savent pas à quelle heure tu es arrivé. Et à la fin de l'année, ce n'est pas parce que tu auras exposé ton plafond d'heure sup, etc. que tu auras plus de reconnaissance. Bien au contraire, parce qu'on va... Enfin, il peut aussi y avoir le raisonnement. Waouh, elle a bossé autant, mais elle a fait si peu. Enfin, c'est possible, tu vois, qu'il y ait ce raisonnement-là. Donc, franchement... C'est pas parce que tu vas travailler deux fois plus que tu vas être deux fois plus reconnu, pas du tout. Et j'aime bien dire aussi que les gens en fait ils vont oublier les heures que t'as passé au travail. Au moins de problème ils vont complètement oublier ça, c'est pas un argument à mettre en avant. Et en plus si t'es mère de famille, enfin tes enfants à ça oui ils vont le retenir, que t'as passé des heures, que t'es rentré tard le soir et que t'étais pas là pour eux. Donc en fait tu ne sers personne en travaillant deux fois plus pour montrer ta reconnaissance. et tu vas juste t'épuiser en fait, et c'est pas le but. Donc c'est vraiment un cercle vicieux sur lequel il faut arriver à s'en sortir. C'est pas parce que tu vas faire... un petit peu moins, que tu vas faire moins de présentéisme, que tu vas être moins bonne à ton travail, bien au contraire. Après, c'est une question de priorisation et d'organisation, mais cette quête de reconnaissance éternelle, je suis passée par là, donc je sais ce que c'est, ça ne va t'amener que du mauvais. Donc, arrête de faire 45 heures, arrête de vouloir être de partout, de trop en faire, tu n'es pas obligé de travailler plus pour être reconnu à ta juste valeur. Et enfin, la dernière erreur qu'on fait le plus souvent, quand on veut montrer qu'on est à la bonne place. Alors, c'est un peu paradoxal, mais on a peur de se mettre en avant. On a peur de faire son autopromotion. Alors, moi, j'ai eu beaucoup de mal avec ça. Je crois que je n'y suis jamais arrivée, d'ailleurs. Mais je n'arrivais jamais à mettre en avant ce que je réussissais ou mes succès. Et je voyais autour de moi des gens qui le faisaient tellement bien, mais tellement bien, mais sur... sur des choses qui ne méritaient même pas des félicitations presque. Pour moi, c'était le boulot normal. Mais non, ils avaient tout un art pour arriver à le mettre en avant. Et moi, je refusais de mettre en avant mes réussites, la valeur ajoutée que j'avais, tout le liant que je pouvais apporter à mon équipe. Parce que j'étais terrorisée par le fait de me mettre en avant, de me vendre. J'étais persuadée, moi, mais je l'ai vu chez d'autres personnes aussi, que mon travail allait parler lui-même. Justement, le point qu'on a vu avant, j'étais persuadée que ma présence au travail allait parler d'elle-même, que mon implication, mais que c'était évident que tout le monde voyait mes résultats. Ben non, ce n'était pas évident. Il faut oser parler de soi. Il faut oser parler de ses réussites. Il faut oser parler de tout ce qu'on met en place, de tout ce sur quoi on est compétente, ce pour quoi on est doué, et ce qu'on a réussi à faire. OK, il y a mettre en avant son équipe, mais on a aussi un rôle à jouer. Donc, n'aie pas peur de te vendre, n'aie pas peur de faire ton autopromotion. Et s'il y a bien une anecdote qui le montre, dans les 14 années où j'ai managé des équipes, je peux t'assurer que tous les ans, les mecs, ils venaient me demander une augmentation ou une prime. Tous les ans. Ça ne ratait pas. J'ai géré beaucoup de femmes aussi. Elles ne mettaient jamais en avant leur travail. Elles ne venaient jamais demander une promotion. C'est quand même dingue. Enfin... je me souviens de quelqu'un qui, chaque année, c'était obligatoire, il venait demander son augmentation. Et il ne se posait même pas la question, en fait. Et les femmes, non. Mais non, mais ce n'est pas moi, c'est mon équipe. Oh, je n'ai pas joué un rôle aussi important. Je dis ça, mais c'est vraiment un discours que j'ai tenu aussi. Mais allez-y, quoi. Enfin, prouvez votre travail, prouve la valeur que tu as et va demander une prime, va demander une augmentation si tu considères que tu la vaux. et au pire on te dit non mais au moins mets en avant ton travail il ne parlera pas de lui-même si tu ne mets pas en avant tes réussites personne ne le fera pour toi voilà donc je vais finir l'épisode de podcast sur un message aussi fort que ça donc vraiment c'était important pour moi de te rappeler voilà les Les erreurs qu'on fait quand on est une femme dans ses rôles de manager et vraiment qu'il faut aller au-delà de ça, donc je te les récapitule bête, c'est utiliser un langage corporel fermé. Non, tu as le droit d'être souriante, tu as le droit d'être avenante dans ton travail, il n'y a aucun problème avec ça. La deuxième erreur, c'est d'utiliser les codes masculins. Nous sommes des femmes, nous ne sommes pas des hommes, et oui, notre féminité peut nous servir dans le monde du travail d'aujourd'hui. La troisième erreur, c'est de trop parler et de ne pas assez passer à l'action. La quatrième erreur, c'est de croire que tu dois travailler deux fois plus pour être reconnu. Et la cinquième, c'est avoir peur de te vendre auprès de ta direction. Si tu veux aller au-delà de ça, si tu veux vraiment développer ton leadership, assumer la femme et la manager que tu es et retrouver de la sérénité dans ton quotidien, les inscriptions pour la prochaine session de Manager 360 sont ouvertes tout le mois de juin, puisque la prochaine session commence en septembre. Donc si tu veux que septembre 2024, tu commences à gérer ton équipe et à manager de la meilleure des façons qui soient, tu veux arrêter de subir ton agenda, arrêter de mal communiquer, arrêter de ne pas te sentir à l'aise dans ton rôle de manager, de te demander si tu es vraiment faite pour ça. Manager 360 est vraiment l'accompagnement pour toi. C'est un accompagnement de trois mois où on va voir tous les aspects du management et surtout, on va travailler ton mindset, ton leadership. Tu vois, tous ces points-là, je suis là pour t'aider à aller au-delà de ces peurs et oser t'affirmer. Eh bien, les inscriptions sont ouvertes jusqu'à fin juin. C'est maintenant que ça se passe parce que je n'accompagnerai que cinq personnes en septembre. Et il y a déjà deux places qui sont prises. Donc c'est maintenant que tu dois passer à l'action. Le lien du rendez-vous est dans la description. Parce que vraiment, il faut réserver ta place dès maintenant, le temps de mettre en place le dossier, etc. Surtout que la formation est finançable par ton entreprise à 100%. tu n'as rien à sortir de ta poche. Donc, prends rendez-vous avec moi, on en discute ensemble et je t'explique justement comment présenter ça à ton entreprise. Mais c'est ça aussi, montrer que tu es à ta place, montrer que tu peux être prise à sérieux dans ton rôle de manager. Manager 360 peut être aussi la démarche pour ça parce que juste le fait de montrer que tu veux te former et que tu veux bien faire les choses pour aider l'entreprise et lui faire gagner plus de sous et être performante, c'est faire preuve de leadership, c'est montrer que tu peux être prise au sérieux. Donc prends rendez-vous avec moi, le lien est directement dans la description de l'épisode, et je te dis à la semaine prochaine ! Je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu l'as apprécié, je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles. On se retrouve au prochain épisode pour parler Management et Leadership.

Chapters

  • Introduction

    00:32

  • Syndrome de l'imposteur

    01:26

  • Codes masculins

    02:22

  • Parler vs. Agir

    03:23

  • Travailler plus pour être reconnue

    04:17

  • Auto-promotion

    05:25

  • Manager 360

    11:22

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