Speaker #0Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders de demain. Je te souhaite une agréable écoute ! Hello à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode de Feedback. Et aujourd'hui, on va aborder la dernière intelligence de cette mini-série de l'été sur les intelligences à maîtriser absolument contre les managers. Et aujourd'hui, on va parler d'intuition. C'est un sujet que j'aborde très peu dans mes podcasts ou même dans mes contenus. Et pourtant, je pense faire partie des personnes qui sont assez intuitives. Et j'ai appris à développer mon intuition, à lui faire confiance. Tout en gardant, bien évidemment, les autres types d'intelligence qu'on a vus, l'intelligence rationnelle, émotionnelle ou encore relationnelle. Si tu n'as pas encore écouté les épisodes de podcast ou si tu n'as pas encore regardé les vidéos sur ces trois autres types d'intelligence à maîtriser absolument, n'hésite pas à aller voir les épisodes précédents. Tu vas voir ces quatre intelligences qui se complètent et qu'il faut apprendre à maîtriser. C'est une compétence à avoir quand on est manager. Et on va voir aujourd'hui comment l'intuition peut te servir dans ton quotidien, dans ta vie d'entreprise, dans ta vie. professionnelle. Peut-être que tu vis parfois des situations où tu sais ce qu'il faut faire sans savoir vraiment pourquoi tu as réussi à prendre sa décision, sans même savoir pourquoi tu as réussi à détecter certaines choses chez un collaborateur précisément. Et tu fais peut-être partie des personnes qui ont une intuition qui est déjà développée et tu l'utilises peut-être déjà dans ta vie professionnelle. Donc ce qu'on va voir aujourd'hui, c'est Comment est-ce qu'on peut définir ou savoir ce qu'est exactement l'intuition ? Qu'est-ce que ça peut apporter quand on est manager ? Quels sont les risques aussi quand on se fie beaucoup trop à son intuition ? Et comme d'habitude, comme on l'a fait dans les autres épisodes, je vais te donner deux exemples, deux exercices à faire pour que tu puisses apprendre à développer ton intuition en tant que manager. Alors, l'intelligence intuitive, c'est quoi ? Là, je vais prendre support sur les notes. que j'ai, puisque c'est un petit peu difficile de ne rien oublier quand on essaye de définir l'intuition, c'est déjà ressentir ou percevoir une situation dans sa globalité. C'est-à-dire que tu vas capter certains signaux, comme je l'ai dit, sans vraiment savoir pourquoi ni comment, mais en tout cas tu les captes et t'arrives à faire confiance aux signaux que tu obtiens juste en observant certaines choses par rapport à tes ressentis. C'est aussi décider sans avoir l'ensemble des informations, sans avoir tous les éléments rationnels à ta disposition. C'est encore improviser avec agilité face à une situation incongrue, inattendue. Ça peut être par rapport, par exemple, à la crise du Covid qu'on a vécue, ça peut être par rapport à une réaction en réunion, mais tu arrives en fait à réagir, à faire face à cette situation de manière assez réactive et en plus de la bonne façon. Et enfin, tu arrives à lire. avec, on va dire, plutôt de la clarté, ce qui se passe dans un groupe. À arriver un petit peu à voir les jeux, la politique qui se joue entre les personnes, à voir ce qu'il y a un petit peu sous la surface, sous les échanges un petit peu cordiaux ou habituels qu'on peut avoir dans les bureaux. Et tu arrives à voir, à déceler ce qui se passe réellement, ce qui est en jeu, qui est-ce qui a le dessus, qui est-ce qui ne l'a pas, etc. C'est même au-delà de l'intelligence relationnelle. Avant d'aller plus loin dans le détail de l'intuition, j'ai envie quand même de faire une distinction entre l'instinct et l'intuition. Ça peut nous arriver de les confondre, et pourtant c'est deux choses complètement différentes. L'instinct, en fait, est présent chez l'être humain, mais aussi chez la plupart des animaux. C'est notre corps qui va réagir, c'est notre cerveau qui va envoyer des signaux grâce au cerveau reptilien, qui permet de maintenir la survie de l'espèce. C'est que notre cerveau va nous déclencher le fait de courir ou de fuir face à certaines situations dangereuses. Alors, plus trop maintenant aujourd'hui, mais en tout cas c'était le cas à l'époque de la préhistoire. C'est l'instinct qui va nous faire enlever la main sur une plaque chaude, qui va nous faire réagir face à un obstacle sur la route en donnant un coup de volant, etc. Ça c'est de l'instinct, c'est de la réaction. Et c'est présent chez tous les êtres humains, mais aussi chez tous les animaux. Par contre, l'intuition est différente, elle n'est présente, en tout cas, elle n'a été détectée que chez les êtres humains. C'est ce qui nous différencie des autres espèces vivantes de la planète. Et en fait, l'intuition, c'est quoi ? C'est une pensée qui fait appel à notre vécu, à notre expérience. On a du mal à la matérialiser, on a du mal à la conscientiser, mais en tout cas, c'est enregistré dans notre cerveau. Et donc, on va prendre des décisions, on va agir en fonction de cette expérience passée, en fonction de notre vécu, même si on n'en a pas conscience. Grâce à une formation que j'ai suivie, on a appris à détecter qu'est-ce que l'intuition ? Comment est-ce que tu peux la repérer dans ton quotidien, dans ton cerveau, et donc la distinguer de l'instinct, on l'a vu, mais surtout la distinguer de tes pensées rationnelles. En fait, ton cerveau, il ne fait que te bombarder de pensées à longueur de temps. On sait qu'on prend 36 000 décisions dans une journée, et notre cerveau ne fait que... être en boucle sur des pensées ou des croyances. Et en fait, quand tu vas te dire des phrases comme « j'ai pas envie d'aller à cette réunion, mais je me dois d'y aller par rapport au regard des autres, qu'est-ce qu'on va penser de moi si j'y vais pas ? » Si tu te dis « j'ai envie de postuler à cette offre d'emploi, mais j'ai pas les diplômes suffisants pour le faire. » Ou encore si tu te dis « ça serait bien que je félicite Marie pour le travail qu'elle m'a rendu, mais si je suis trop sympa, ça va un petit peu s'appeler mon autorité. » Eh bien, sache que quand tu te dis ce genre de phrases, Toute la partie qui vient après le mais, ce sont tes peurs, ce sont tes croyances, ce sont tes pensées rationnelles. C'est ton cerveau qui essaie de te dire, de te freiner tout simplement, mais il y a ci, mais il y a ça. Ça, c'est lié au rationnel. Et en fait, tout ce qui va être ton intuition, c'est ce qu'il y a avant le mais. Je n'ai pas envie d'aller à cette réunion, mais je me dois d'y aller par rapport au regard des autres. Ton intuition, c'est je n'ai pas envie d'aller à cette réunion. Ça ne m'intéresse pas, je ne le sens pas, etc. Je dois féliciter Marie, mais ton intuition, c'est tu sens. Tu sens que tu dois dire des choses positives à Marie et ton cerveau te met plein de peur ou de croyance pour t'empêcher de le faire. Donc tu vois bien que ton intuition, elle est assez facile à repérer. C'est vraiment tout ce qui se situe avant ton « mais » dans ce genre de phrases ou de croyances que tu te répètes des fois à longueur de journée. Alors l'intuition, si on va un peu plus en détail, en fait il y a trois types d'intuition. Et on les a toutes au fond de nous, c'est juste qu'il y en a certaines qui vont être... plus ou moins développés par rapport à notre expérience ou notre vécu. La première intuition qu'on a, c'est l'intuition contextuelle. C'est celle qui nous pousse à prendre des décisions très rapides. On va analyser vraiment en une fraction de seconde tout ce qui se passe autour de nous face à une situation d'urgence, face à une décision à prendre très rapidement parce qu'il faut être réactif. Et en fait, notre cerveau va vraiment capter tout ce qui se passe d'un point de vue visuel, d'un point de vue sonore, même vis-à-vis du ressenti des gens. Il va en faire une synthèse et paf, tu vas prendre ta décision très rapidement. Ça, c'est de l'intuition rationnelle ou de l'intuition contextuelle. Moi, je sais que c'est quelque chose qui est très développé chez moi parce que j'ai travaillé dans un contexte où on devait faire face à des problématiques auprès de nos clients et qu'il fallait régler très rapidement, limite dans la minute où on avait l'information. Savoir qui est-ce qu'on allait envoyer sur place, est-ce que c'était un technicien, est-ce que c'était un approvisionneur, qu'est-ce qu'on devait mettre en place. Quelle personne on devait alerter ? Qu'est-ce qu'on devait dire aux clients ? Etc. Et du coup, j'ai dû faire face à ce genre de situation. Ou aussi, tu peux la développer quand t'arrives le matin et que t'apprends que Jean est absent parce qu'il a été malade la veille et qu'il y a quand même des clients à servir. Et là, tu vas avoir ton intuition rationnelle qui va prendre le dessus et qui va te pousser à prendre une décision pour savoir comment remplacer au mieux Jean s'il n'est pas là. Ça, c'est ce type d'intuition qui... te fait prendre des décisions très rapidement, même si tu n'as pas toutes les informations, mais en tout cas ton cerveau est capable de faire une analyse très rapide de ce qui se passe et te pousser à l'action, parce qu'il faut enchaîner, il y a des clients à servir, il y a une situation en tout cas à laquelle il faut faire face, et donc là c'est l'intuition rationnelle qui rentre en jeu, parce que ton cerveau a emmagasiné tout un ensemble d'informations, c'est vraiment lié à des expériences vécues, où il est capable de dire la dernière fois j'ai pris cette décision, ça a fait ça, la fois d'avant j'en ai pris une différente et ça a amené à un échec tout simplement, et Ton cerveau arrive vraiment à faire en une fraction de seconde tout ça. Vraiment, c'est quand même fou ce qui se passe grâce juste à des neurones et de l'électricité. Mais en tout cas, c'est basé sur ton expérience vécue et il est capable, c'est comme s'il te sortait un rapport en deux secondes de ce qu'il faut faire et la bonne décision à prendre. Le deuxième type d'intuition qu'on a, c'est l'intuition relationnelle. C'est la fameuse phrase, non mais Paul, je ne le sens pas. Je ne sais pas, je ne peux pas l'expliquer, mais je ne le sens pas. Et bien, Paul, le pauvre, il ne va pas être recruté ou il ne va pas avoir une promotion ou je ne sais pas. Mais en fait, c'est ce qui nous fait dire si on sent ou pas les gens, ce qui se passe dans un groupe, si on se sent à l'aise ou pas avec une personne. Si on a l'impression que cette personne nous ment, porte un masque, manipule des choses, etc. Et ça, c'est une intuition, bien évidemment, qui est très, très importante. Quand on manage des équipes, on est dans de la relation humaine, on gère des humains. Donc c'est très important d'avoir cette intuition-là. Ou aussi en recrutement. Parce que des fois, on va faire des choix. On peut avoir des profits qui sont similaires sur le papier, avec des CV très bons, de très bonnes compétences, et vraiment notre cœur balance. Mais il y a quelque chose à chaque fois qui nous fait pencher vers une personne en particulier. Ça, c'est l'intuition relationnelle. Et enfin, le troisième type d'intuition, qui est cette fois-ci un peu moins développée chez la plupart des personnes, mais elle est présente. Et il y a des personnes qui l'ont de façon extrêmement développée. Je pense à quelqu'un en particulier qui est mon ancien boss. C'est l'intuition visionnaire. C'est-à-dire que tu es capable d'avoir un coup d'avance sur ce qui va se passer sur le marché, dans ton équipe, au niveau des prises de décision de ta boîte, etc. C'est que là encore, ton cerveau est capable d'analyser pas mal d'éléments et tu vas être capable de sentir des événements à venir. Alors, je ne te dis pas de te connecter à l'univers. et de voir si Saturne est en position, je ne sais pas quoi, pour tirer les cartes. Et pas du tout, on n'est pas du tout là-dedans. L'intuition n'est pas dans ce genre de schéma. Mais en tout cas... Tu as dû constater autour de toi ou peut-être chez toi-même des personnes qui sont capables de sentir des choses à l'avance et de prendre des décisions par rapport à ça. Et je pense vraiment à mon boss parce que le Covid, il a vu arriver un petit peu avant tout le monde. Il a su prendre des décisions, nous faire acheter des masques, des gants en avance. C'est inexplicable ce qui s'est passé, mais en tout cas, il a été hyper visionnaire sur cette crise-là. et c'est grâce à ça qu'on a réussi à s'en sortir et à... vraiment être l'une des boîtes qui s'en sortait le mieux dans notre domaine à cette période-là. Donc là encore, c'est quelque chose qui est présent chez nous, qui est plus ou moins développé. Tu as certainement une des trois intuitions qu'on a vu qui est plus mise en avant chez toi dans ta personnalité. Mais sache qu'en tout cas, il y a ces trois types d'intuition là et on va voir en fait, juste après, à la fin de l'épisode, comment tu peux travailler dessus et comment développer chacune. Alors comment savoir maintenant si tu es quelqu'un qui a une intuition dominante, une intelligence intuitive développée en tant que manager. Tu vas être une personne qui va capter quasiment instantanément ce qui se passe dans une pièce. Tu vas être quelqu'un qui va s'adapter très rapidement à la personne en face de toi. Tu sais exactement quoi lui dire. Tu arrives vraiment à sentir la personne comme on l'a vu parce que tu as une intuition relationnelle. Tu vas prendre des décisions rapides, souvent les bonnes, mais avec peu d'éléments. Tu vas aussi faire preuve un peu de créativité, c'est-à-dire que tu vas trouver des solutions innovantes. Face à certaines problématiques, tu es quelqu'un qui est capable d'être un peu out of the box, comme on dit, de sortir des sentiers battus. Je voulais juste ne pas me tromper d'expression. Et pareil, ça ne s'explique pas. Mais tu es capable d'être cette personne très innovante, très en avance par rapport aux autres, par rapport à ton temps. Par contre, il y a plusieurs risques, bien évidemment, qui sont associés à une intelligence intuitive beaucoup trop développée. Déjà, la première que je vois, c'est que... Quand tu arrives devant ton équipe et que tu dis, on va faire comme ça parce que je le sens comme ça, je ne suis pas sûre que ça soit très fédérateur. Les gens ont besoin de sens, les gens ont besoin d'explications. Et juste le « je le sens » , ça passe moyen, ça ne sera pas suffisant. Donc, c'est important d'avoir quand même des arguments à amener à ton équipe, de donner du sens, de donner le pourquoi. Parce que juste « je le sens » ou « je ne le sens pas » , Tu as beaucoup de personnes qui vont en fait... Presque se mettre en position défensive par rapport à ce genre d'argumentaire. Tu risques aussi d'être très impulsive dans tes décisions. C'est-à-dire que, ok, tu as peut-être pris des décisions dans le passé qui étaient les bonnes face à certaines situations, mais c'est possible que tu te mettes à avoir trop confiance en ton intuition et à enchaîner tout un ensemble de décisions malheureuses qui n'ont pas les résultats attendus, qui ne sont pas les bonnes. Et du coup, tu risques d'être... cataloguer, d'être étiqueté comme quelqu'un de trop impulsif, qu'on n'arrive pas à lire, qu'on n'arrive pas à maîtriser ou à anticiper dans ses prises de décisions. Et ça pareil, ça peut être très déroutant pour une équipe, mais aussi pour ta direction. Le troisième élément qu'il y a aussi, c'est que si tu as une intelligence intuitive beaucoup trop développée, tu es généralement une personne qui a un manque de méthode et qui va avoir du mal à transmettre du coup son expérience, tout ce que tu as pu emmagasiner au fil des années. Merci. tes compétences. Parce que tu n'es pas capable d'expliquer clairement quel est ton cheminement de pensée, puisqu'en fait il n'y a pas de logique dans ce que tu décides ou dans ce que tu fais. Et donc si tu as une intelligence intuitive très développée, tu vas avoir beaucoup de mal avec les process et dans la transmission d'informations ou de compétences. Et enfin, le risque qui pour moi est très important, c'est de confondre l'intuition et tes peurs. Ou de confondre intuition et tout un ensemble de biais cognitifs qui s'appliquent en fait de façon inconsciente à notre cerveau. C'est bien pour ça que ça s'appelle les biais cognitifs. C'est-à-dire que tu vas te freiner par rapport à certaines choses parce que tu as peur face à certaines situations. Et là, ce n'est pas de l'intuition, ce n'est pas je ne le sens pas. C'est ton cerveau, c'est ton intelligence rationnelle qui se met en marche et qui va te mettre tout un ensemble de croyances et de peurs face à certaines choses. Et des fois, on a du mal à distinguer les deux. Donc on peut aussi tomber. dans l'extrême, dans ses peurs ou dans les biais cognitifs qui en fait nous freinent et nous empêchent de prendre les bonnes décisions. Celles en tout cas qu'on doit prendre qui vont avoir les résultats nécessaires. Maintenant, avant de nous quitter, comme promis, je vais te donner deux exercices pour apprendre à développer ton intuition. Tu vas voir, c'est très simple. Tu sais que j'aime bien les choses concrètes et faciles à mettre en place qui ne te prennent pas beaucoup de temps. La première chose que je te conseille, c'est de tenir un petit journal d'intuition. Ce que tu vas faire, c'est que tu vas noter à chaque fois que ça arrive ce que tu as réussi à pressentir, à anticiper. Dès que tu vas sentir que quelque chose va arriver. Donc là, tu t'arrêtes, tu prends ton journal, tu notes. Tu notes en face la décision que tu vas prendre, ce que tu as décidé, si jamais c'est après coup, ou ce que tu as ressenti. Et tu notes quelques jours après si ça s'est vérifié. Exemple. Je sens que Benoît va poser sa démission dans le mois qui arrive. Tu le sens, tu le pressens. Il y a des signes qui te font dire que tu n'arrives pas à expliquer pourquoi, mais tu le pressens. Là, tu notes ton ressenti. Tu notes, alors là, il n'y aura pas forcément de décision, mais en tout cas, tu le notes pour au moins garder une trace et revenir dessus quelques temps après. Et au bout d'un mois, tu reviens dessus et tu regardes si ça s'est confirmé ou pas. Le but, c'est d'avoir, de le comparer à des décisions ou à des résultats. court ou moyen terme. Donc voilà, dès que tu as ce genre de choses qui arrivent, ce genre de ressenti, tu prends le temps de le noter, tu notes ce que tu as décidé, ce que tu as ressenti et tu le compares avec ce qui arrive et ce qui se produit quelques temps plus tard. Et ça va te permettre de voir si tu as de l'intuition ou pas du tout et laquelle aussi revient le plus souvent entre celles qu'on a vues. L'intelligence contextuelle par rapport à des décisions rapides, l'intelligence relationnelle, pardon, l'intuition relationnelle par rapport à des personnes que tu sens ou pas. ou encore l'intuition visionnaire avec le fait d'avoir un coup d'avance sur ce qui va se passer. Ça va t'aider aussi à distinguer ton intuition d'un coup de stress, d'une peur ou d'un biais cognitif. Ça va te permettre de détecter ça. Si tu es intéressé par les biais cognitifs, j'avais enregistré énormément d'épisodes de podcast là-dessus. Je te mettrai les liens dans la description, mais voilà, j'en parle pas mal dans Feedback. J'avais fait un épisode aussi avec Audrey Ginisti là-dessus, qui est vraiment très très bien sur les neurosciences. Donc je t'invite vraiment à aller consulter ces épisodes. Je te détaille plein de biais cognitifs qui impactent tes décisions en tant que manager. C'est hyper intéressant d'apprendre à les détecter et du coup de ne pas tomber dans ce piège-là. Deuxième exercice que je te propose, face à ta prochaine décision, fais-toi une double décision. C'est-à-dire, je m'explique, tu te fixes trois minutes pour prendre la décision avec le peu d'éléments que tu as. Là, comme on l'a vu, ça va faire appel à ton intuition contextuelle. Ok, tu n'as pas tous les éléments. On ne va pas faire la perfectionniste, on ne va pas faire la bonne élève. tu vas noter la décision que tu prends par rapport aux éléments que tu as. Et après, tu récupères toutes les informations dont tu as besoin, tu fais le tour de tes équipes, comme tu fais d'habitude. Et là, tu notes la décision que tu prends par rapport à ces éléments-là et compare les deux. Ça va t'aider à avoir un petit peu un taux de fiabilité sur ta capacité à avoir de l'intuition contextuelle, à voir si tu arrives à sentir tes décisions, à prendre les bonnes décisions. et du coup, à prendre confiance en ton intuition. Alors l'intuition, comme on l'a vu, ce n'est pas quelque chose de mystique, de incantation à l'univers, de manifestation. Ce n'est pas ça l'intuition. C'est quelque chose qui commence quand même à être analysé d'un point de vue scientifique de plus en plus. Et j'espère que cet épisode, en tout cas, t'aura donné des pistes pour mieux comprendre l'intuition et savoir comment l'utiliser quand on est manager. J'espère aussi que cette série de quatre épisodes t'aura aidé à mettre en place aussi, même si... tu as choisi juste un exercice à faire parmi les quatre épisodes, c'est déjà un bon pas en avant pour toi pour muscler tes compétences de manager et être tout simplement une meilleure professionnelle pour ton équipe et ta direction. J'étais ravie en tout cas de te présenter ces quatre épisodes spéciaux. On se retrouve la semaine prochaine avec un épisode spécial rentrée où là, je vais te donner ton plan d'action pour ne pas couler dès cette rentrée 2025. On va voir ça ensemble. Je te souhaite en tout cas une bonne fin de journée et je te dis à très vite. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu l'as apprécié, je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles. On se retrouve au prochain épisode pour parler management et leadership.