- Speaker #0
Je trouve que la transmission se mérite. Humainement, ça se mérite. Humainement, je trouve, il faut que tu me donnes envie que je te transmette. Montre-moi que tu as envie d'apprendre et je t'apprendrai. Si tu veux survivre, entre guillemets, et prendre du plaisir dans ce genre de métier, c'est la passion qui fait tout gagner. J'ai eu des trucs de fou. Travailler avec un amie noire à pizza au Texas. Être français, ça a écrit dans ton CV. Ça t'ouvre des portes énormes. Après... C'est pas parce que t'es français que t'es bon. Non, c'est à toi de le prouver. Et aussi derrière, ce qui est le principal qu'on trouve aussi qui est le coup mondial pour nous en tant que professionnels dans leur métier, c'est le gâteau d'esprit. Et je pense que déjà de s'ouvrir au monde en voyageant, ça t'ouvre aussi à toi professionnellement sur plein de choses. Donc la plus grande crainte, c'était ça, c'était de me dire est-ce que je vais réussir à subvenir à mes besoins minimum pour vivre. Je ne considérerais pas ça comme un échec de retourner en entreprise, je considérerais ça comme un... C'est une autre période,
- Speaker #1
pas ça.
- Speaker #0
C'est ça, il y a trois marches.
- Speaker #1
Pour d'autres choses, c'est définitif.
- Speaker #0
Exactement, parce que j'apprends énormément de choses en étant entrepreneur et...
- Speaker #2
Bienvenue dans Ferment Mind, le podcast qui pétrit la pensée et façonne les idées. Je suis Etienne Volk, boulanger passionné, et je vous invite à plonger avec moi dans l'univers de la boulangerie, où chaque épisode est une opportunité de faire fermenter nos esprits. Dans cette émission, je m'entoure d'invités passionnants qui partagent leur expérience et leur connaissance du métier. Ensemble, nous explorons les enjeux sociétaux, éducatifs et climatiques qui entourent notre profession, pour nourrir non seulement nos connaissances, mais aussi nos consciences. Préparez-vous à un voyage où la passion se marie à la réflexion profonde. Fermant Mind, là où la chaleur du four rejoint la chaleur des idées.
- Speaker #1
Alors,
- Speaker #0
tu le sais, hein ? Oui.
- Speaker #1
qui dit troisième petit questionnaire bien ou mal donc je sais même plus ce que j'avais écrit donc là j'ai première question bien ou mal est-ce que c'est bien ou mal de garder certaines techniques pour soi ?
- Speaker #0
je vais dire non ok mal attends C'était bien ou mal ?
- Speaker #1
Oui, j'ai bien. C'est compliqué de répondre par mal parce que t'es obligé de...
- Speaker #0
Je vais dire mal.
- Speaker #1
Mal ? Une certaine mesure, bien sûr. Bien ou mal de chercher à adapter les traditions à la modernité ?
- Speaker #0
Bien.
- Speaker #1
bien ou mal de voyager très bien bien mal de chercher à être entrepreneur le plus vite possible mal et bien au match je dirais sur pour une cette citation la légitimité ne s'acquiert que par les autres voilà c'est mal ok voilà c'était la petite cité made by me très bien Justement, on parlait justement de transmission, de partage. Toi, c'est quoi ta philosophie là-dedans sur le partage ? On l'a dit quand je t'ai posé cette question de garder certaines choses pour soi. C'est parce que des fois, certains petits trucs, il y a toujours des petits trucs un peu cachés, un peu secrets. Est-ce qu'il faut tout donner ? Ou est-ce que des fois, dans une certaine mesure...
- Speaker #0
C'est ça, mais encore une fois, ça dépend qui tu as à faire en face de toi. Je trouve que la transmission se mérite. je peux pas te donner pas monétairement je pense non non non c'est ça c'est le même ça se mérite humainement je trouvais de 2 en donnant en faut que tu me donne envie que je te transmettre tu vois genre si je vois quand il faut que la personne tu utilises il se passe quelque chose à la connexion pour pouvoir ce que si je sais que c'est quelqu'un qui en a pas envie c'est pas que je vais vouloir lui cacher c'est la valeur est en profondeur ouais exactement donc c'est pour ça que c'est vraiment entre les deux entre bien et mal de ce qu'on disait mais Mais ouais, il faut un retour en fait. Je ne demande pas, comme tu dis, un retour monétaire ou autre. Ouais,
- Speaker #1
c'est ça.
- Speaker #0
Et un retour, un échange, genre montre-moi que tu as envie d'apprendre et je t'apprendrai.
- Speaker #1
Ouais, moi je comprends. Et comment tu vois la formation en France et au Québec par exemple toi ? Est-ce que tu... Je sais qu'en boulangerie, nous c'est un peu compliqué encore. Ici, tu sais, au Québec, il n'y a pas encore... En fait, c'est un métier qui n'est pas mis en valeur. Ouais, pas encore. Parce qu'à la base, je... Le pain, les gens quand ils y allaient, c'est parce qu'ils allaient en supermarché acheter leur carré. Ils ne voyaient pas le côté travail derrière. Ils ne l'associaient pas à un métier. Est-ce que je pense que l'évolution se fait ?
- Speaker #0
Ça se fait correctement, très bien. C'est progressif, forcément, surtout dans ce domaine-là, dans les écoles et tout. On sait que ça prend du temps à se mettre en place le moindre changement, ça perturbe tout un système et c'est compliqué. Donc je pense que ça évolue en bien, on est en progrès. Ici au Québec,
- Speaker #1
je ne connais pas encore tous les trucs encore.
- Speaker #0
Je ne suis pas encore assez dedans, j'aimerais ça, m'impliquer dedans. parce que je pense que notamment pour la viennoiserie il y a un gros manque de formation il y a quelques bases mais ça pourrait être encore mieux mais je pense que ça se tend vers le mieux en tout cas et en France tu la vois comment ? c'est dur à dire parce que en France c'était quand même il y a 10 ans j'ai fait 5 ans d'études c'était surtout en cuisine et en fait c'était le restaurant j'ai pas vraiment un avis, j'ai pas fait de PTM ou de BM ou autre mais Je pourrais pas te dire de ce que je vois des gens qui sortent des écoles en tout cas ça a l'air respectable en effet.
- Speaker #1
T'as des gens comme je voyais un des autres très gros de la viennoiserie je pense que tu connais c'est Maxence Lelech.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Tu vois des gens comme ça c'est wow.
- Speaker #0
Oui oui tu vois.
- Speaker #1
Et lui par contre je crois il a fait une école de cuisine pâtisserie.
- Speaker #0
Il a fait Ferrandi.
- Speaker #1
Ferrandi c'est ça ?
- Speaker #0
Il semble oui.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Mais oui de toutes ces écoles généralement tu sors du monde. Et il y a. Il y a énormément de talents en France, qui ne sont pas forcément médiatisés ou autres, qui sont dans des brigades et tout ça, mais qui rayonneront un jour plus que d'autres. Mais je pense que la formation française est quand même à un autre niveau par rapport à la formation québécoise. Mais encore une fois, c'est qu'ici au Québec, il n'y a pas non plus les mêmes attentes qu'en France. Dans son sens, je trouve qu'à l'échelle des attentes québécoises, je trouve que c'est quand même relativement bien ce qui est fait.
- Speaker #1
Justement, c'est ce côté de la jeunesse où des fois la passion est transmise, mais pas toujours. Je ne dirais pas correctement, mais c'est compliqué aujourd'hui. On a de plus en plus de gens qui ouvrent des boulangeries presque, qui veulent faire de la vienniserie. On a de moins en moins de jeunes qui veulent faire de la boulangerie. Ils veulent aller en boulangerie et tu gageras à trouver des apprentis. Après, est-ce que c'est un problème de société où c'est des jeunes qui n'ont pas envie de faire ce métier ? Ou est-ce que c'est... s'il est mal vendu entre guillemets le métier, il a été mal vendu, il a été une mauvaise image qui est...
- Speaker #0
Il y a un reprendre plein de choses, comme tu dis, c'est un problème d'image, je pense que...
- Speaker #1
C'est dur, même quand tu refais le bien et que tu refais quelque chose de correct, l'image elle est restée, le temps qu'elle s'en aille, que tu dises, ah non, ça a changé, toujours plus long.
- Speaker #0
C'est vraiment délicat. Je pense que, comme on dit, ça va commencer à se tendre vers le mieux, mais c'est sûr que le métier de boulanger, ce n'est pas un métier facile. de par ses horaires, de par le côté physique, etc. Le pâtissier non plus. Le pâtissier non plus, oui bien sûr, bien sûr. Tout ce qui est les métiers de la restauration, de toute façon c'est du...
- Speaker #1
C'est pour ça qu'on les appelait des métiers, enfin on les appelle toujours des métiers passion.
- Speaker #0
Ouais, exactement. Si tu veux survivre entre guillemets et prendre du plaisir dans ce genre de métier, c'est la passion qui te fait tout gagner quoi.
- Speaker #1
Ouais, c'est sûr. C'est sûr, c'est sûr et justement... En général la passion, on en parlait, les jeunes ou les talents, ils ont tendance à partir ou voyager, à s'expatrier ou voyager pour un temps déterminé. Ça me fait revenir sur une partie un peu importante aussi qui est le voyage. Tu sais que bientôt tu pars au Japon. Avant de parler un peu de là, du Japon et de ce projet là, comment tu vois le voyage et le rôle que ça aurait pu apporter dans ta vie ? Est-ce que ça t'a apporté de positif ? Dans ton métier ou dans ta visualisation ?
- Speaker #0
Le truc principal que je trouve aussi qui est primordial pour nous en tant que professionnels dans ce genre de métier, c'est l'ouverture d'esprit. Et je pense que déjà de s'ouvrir au monde en voyageant, ça t'ouvre aussi à toi professionnellement sur plein de choses. Donc l'ouverture d'esprit dans ta façon de travailler, dans ta façon de penser sur énormément d'affaires différentes. Donc c'est pour ça que je trouve que le voyage est hyper important. Même pour l'inspiration au quotidien, dans son travail. Je trouve que c'est primordial, c'est vraiment important. Encore une fois, il faut se le permettre aussi. Il faut pouvoir avoir les moyens de voyager, bien sûr. Ça c'est certain.
- Speaker #1
Ça dépend comment. Par exemple, partir dans un autre pays, travailler, ça paraît quelque chose de compliqué, mais en vrai, ça reste possible. En fait, c'est juste que je pense que ça demande aussi beaucoup de sacrifices.
- Speaker #0
Mais on a la chance de notre métier et surtout de notre culture française d'être accepté quasiment dans tous les pays du monde en terme de job.
- Speaker #1
culinaire j'avais un de mes chefs qui me disait que la veste blanche elle pourrait t'emmener partout dans le monde donc maintenant on a plus de veste on a un t-shirt mais en fait c'est même pas assez tu vois il devrait faire plus de moi je pensais de marketing et tout là dessus pour les jeunes tu te rends compte à quel point quand tu fais un métier de pâtisserie de boulangerie tu peux aller partout dans le monde et tu sais il y a encore peut-être un peu pas partout parce que j'ai pas fait tous les CFA du monde mais t'as ce côté voilà tu vas rentrer dans un dans un CFA puis tu vas aller dans une entreprise, tu vas travailler dans l'entreprise, après tu vas ouvrir la tienne. Mais en fait, tu oublies tous les panels de travail et de métiers que tu pourrais faire à côté. Tu vois, des métiers de démonstrateur, des métiers de... qui sont en pâtisserie, plein de types de métiers. Et le fait de voyager aussi. Et tu peux voyager en fait de ton... Grâce à ton métier, ton métier t'amène dans tous les... y'a pas un pays qui est fermé à la boulangerie ou à un autre pays voilà en étant en étant français tu as en plus on est faire la chance de tu te rends compte des fonds récents que tu as la chance en plus de français de ce c'est dans notre limite français ça et ça écrit dans ton cv tu vois genre c'est ça
- Speaker #0
t'ouvre des portes énormes après c'est pas parce que tu es français que tu es bon non ça doit de prouver aussi derrière pour moi un cv ça a pas une grande valeur c'est La plus grande valeur c'est...
- Speaker #1
C'est un nom significatif à la rigueur sur ce que ça pourrait être.
- Speaker #0
Exact. Mais ouais, on a la chance d'avoir un métier de fou pour pouvoir voyager derrière.
- Speaker #1
Et justement, donc toi tu pars bientôt. Ouais. Pourquoi le Japon ?
- Speaker #0
Pays que j'adore en règle générale pour la culture, pour la nourriture, leur façon de vivre, leur façon d'être. Le choc aussi... culturel qu'on peut avoir dans le pays entre la modernité des grandes villes et le côté un peu plus traditionnel dans d'autres aussi peut-être les coutumes,
- Speaker #1
la politesse,
- Speaker #0
tout ça j'adore la quiétude aussi qu'il y a là bas même si on s'entend Kyoto c'est une des plus grosses villes du monde où il y a énormément de monde etc mais même dans cette ville où je suis pas quelqu'un qui aime le monde mais même ce monde là ne m'a pas dérangé parce que c'est c'est
- Speaker #1
un monde qui est poli avenant tu te sens pas un peu oppressé comme tu peux le ressentir des fois à New York par exemple quand tu restes plusieurs jours en moment où t'es une espèce d'oppression dans la ville du trop de monde qu'est-ce qu'on fait d'entasser comme ça c'est
- Speaker #0
complètement différent c'est ce que j'ai ressenti quand j'y suis allé déjà une première fois puis en fait c'est ça il y a trop de choses en bien je veux dire à aller visiter à aller découvrir euh Ouais ouais ouais, c'est ça, on vous dit les villes, les campagnes. Ouais,
- Speaker #1
c'est ça que les campagnes... Tu regardes des animés ? Oui oui, je regarde des animés. Est-ce que tu regardes un peu les films aussi de Miyazaki ?
- Speaker #0
J'en ai vu quelques-uns. C'est ça,
- Speaker #1
j'ai regardé Naïm, le plus connu, un des plus connus.
- Speaker #0
Non, je ne l'ai pas vu.
- Speaker #1
Tu vois, c'est ça, c'est ce côté très... Comme tu l'as dit, la campagne. En fait, c'est tellement sublimé dans leur aspect artistique. Ils ont vraiment leur patte dans l'art, que ce soit dans les animés, dans les films. leur poésie, leur romance, c'est vraiment une culture à part entière et ils ont vraiment leur code et ils t'apportent quelque chose, que ce soit visuellement ou quoi, c'est toujours assez bluffant, mais après faut aimer c'est sûr.
- Speaker #0
Ouais ouais, c'est un univers qui ne plaît pas à tout le monde là, mais en tout cas c'est un univers qui me plaît et c'est pour ça que j'ai envie d'aller là-bas et que je veux découvrir.
- Speaker #1
Et du coup ça va être quoi les plans ? Tu vas trouver une… On va déjà parler. Oui,
- Speaker #0
bien sûr. Sur le premier mois, on va visiter un peu tout le Japon avec ma conjointe. On va essayer de faire le tour d'un maximum de choses, des grandes villes, des petites, etc. Ensuite de ça, je vais m'installer à Tokyo pendant un mois, au mois de mars. Et après, au mois d'avril, j'ai trouvé déjà une compagnie. Donc encore une fois, grâce à Instagram, une boulangerie vers la ville de Kobe. Donc plus vraiment dans le côté traditionnel du Japon. Je vais travailler avec une équipe 100% japonaise donc ça va être un gros challenge aussi. Dans une boulangerie relativement atypique, relativement traditionnelle. Donc ça va être vraiment le choc des cultures. Je vais sortir d'un mois à Tokyo dans un monde effervescent, dans un monde ultra moderne, à partir dans quelque chose de plus traditionnel. Et ça va être super d'échanger avec ce genre de personnes et d'apprendre aussi avec ce genre de personnes. Même s'ils m'ont embauché entre guillemets pour que je leur apprenne des choses. je pense que je veux aussi énormément apprendre de leur façon d'être et de leur façon de travailler.
- Speaker #1
Il y a des choses des fois, c'est pas forcément dans le travail pur que tu apprends, mais qui peut servir à ton travail et qui va servir en fait dans une... C'est ça qui est beau avec les connaissances et le partage, c'est que tu peux apprendre des trucs et juste les copier-coller dans ton domaine. Et dire ok, ça pourrait être super intéressant si je voyais les choses comme ça, mais dans mon métier. Et c'est ça qui est ouf avec le voyage en général. Et justement... On parle de voyage, tu nous parles de cette passion-là qui vient, qui découle aussi de ton travail, le fait d'être entrepreneur. Moi, je voudrais savoir c'est quoi ? L'entrepreneuriat aussi c'est quelque chose d'important aussi pour les jeunes aujourd'hui. Il y en a de plus en plus qui essayent d'être un peu freelance ou même dans un métier comme la boulangerie, c'est pas toujours évident de s'imaginer pour être entrepreneur dans ce métier-là. D'ailleurs même le mot c'est souvent utilisé à travers entrepreneur, etc. Comment toi ça t'est venu ? Comment tu t'es dit je vais être... Tu disais c'est ta conjointe, tu t'es dit... Tu sais, tu as poussé et il y a des... des choses qui t'ont fait peur ou tu t'es pas forcément rendu compte dans le fait du moment où t'es arrivé tout seul à ton compte ?
- Speaker #0
Ouais, c'était pas facile parce que c'est vrai que quand on parle d'entrepreneuriat, quand on est pâtissier, pâtissier boulanger ou autre, on pense toujours à ouvrir sa boutique par exemple pour ouvrir son restaurant ou autre. Et j'avais pas pensé à cet aspect-là en fait de l'entrepreneuriat, donc de ne pas avoir d'endroit physique à gérer ou autre. Et ouais, ça a fait peur parce que c'était quand même relativement inconnu. Je ne connaissais pas énormément de monde qui faisait ça, donc maintenant que je suis dedans, je vois qu'il y a beaucoup de monde et même des gens avec qui je dirais va échanger, donc ça c'est super. Mais bien sûr c'est le côté financier qui me faisait le plus peur, genre dans quoi je me lance, est-ce que je vais réussir à trouver des contrats, est-ce que je vais réussir à faire de rien. Donc c'est sûr qu'encore une fois j'avais l'avantage de ne pas avoir de loyer, j'ai mon loyer de deux maisons, mais je n'ai pas une boutique à rentabiliser, je n'ai pas d'un personnel à payer, etc. Donc la plus grande crainte, c'était ça, c'était de me dire, est-ce que je vais réussir à subvenir à mes besoins minimum pour vivre ? Et c'était ça la plus grande peur. Et puis, comme je me disais, dans tous les cas, je pourrais quand même retomber sur mes pattes. Je pourrais trouver une autre compagnie pour travailler.
- Speaker #1
Mais est-ce que tu aurais envie de trouver une ?
- Speaker #0
Non, là, à l'heure actuelle, non. Quand je vois comment ça se passe, non. je me sentirais pas d'y retourner mais s'il faut le faire je le ferai tant pis et que je considérais pas ça comme un échec de retourner en entreprise je considérais ça comme un c'est notre parent et passerelle c'est ça exactement je pour d'autres choses définitive exactement ce que j'apprends énormément de choses en étant en étant entrepreneur et mais ouais non j'aime j'aime vraiment ça je suis content si j'aime ça parce que je vois que ça fonctionne c'est sûr que si la marque est moins bien peut-être que j'aurais réagi différemment par rapport à ça mais
- Speaker #1
non je suis super content de ça donc justement on aura je t'en posais la question dans le bien ou mal c'est pourquoi tu penses justement qu'il faut faire attention pour pas aller trop vite dans l'entrepreneuriat il faut pas jeter tout vite dans la gueule du loup entre guillemets ou dans le noir tout seul ce que je pense qu'il faut un minimum d'exprimé un minimum d'expérience il faut se sentir prêt ouais il ya tellement de problématiques de soldes de choses à gérer être
- Speaker #0
être patron d'une boutique ou autre chose c'est pas juste sortir tes gâteaux à tous les jours et puis vendre tes gâteaux ou vendre ton pain tu sais t'as énormément de problématiques t'as la gestion du personnel t'as la gestion du matériel et toutes ces choses là je pense qu'il faut quand même un certain nombre d'années pour les apprendre et comprendre comment ça fonctionne il y en a qui vont les assimiler plus vite que d'autres aussi il y en a qui ont plus la fibre manager que la fibre production etc bien sûr moi j'ai pas du tout cette fibre là tu vois je me ça va heureusement je travaille tout seul mais je me sentais pas là tu vois à l'heure actuelle je me sentais pas de tout arrêter pour ouvrir une boutique côté peut-être rester en ouvrant une boutique figé à un endroit ouais parce que tu fais un jeu passif au thème ça ne pose pas problème j'ai jamais vraiment ce problème là si je me sens bien dans un endroit j'ai pas j'ai pas spécialement l'envi de l'envi de changer mon gars Si je suis heureux avec ce que j'ai, je ne vais pas chercher plus loin. Je ne suis pas quelqu'un qui va prendre énormément de risques là-dessus. Parce que, comme je dis, si je change, c'est pour faire mieux. Et si je sais que c'est déjà très bien ce que j'ai, je préfère arrêter avec ce que j'ai. Essayer de l'améliorer, bien sûr. Essayer de trouver des choses pour me motiver et tout. Mais le fait d'être fixe, non, ça ne me dérange pas.
- Speaker #1
Ok. Et justement... Tu pourrais me dire peut-être l'obstacle le plus compliqué que tu as vécu dans l'entrepreneuriat ou même par exemple en consulting ou dans tes formations, est-ce qu'il y a un truc qui t'a soit quelque chose de compliqué que tu as vécu ou soit même un moment avec quelqu'un qui t'a étonné, qui t'a surpris, qui t'a des anecdotes un peu comme ça ?
- Speaker #0
Oui, le moment le plus compliqué, je ne dirais pas que c'était le plus compliqué, mais c'était... Je suis arrivé, on en revient au problème de légitimité. C'était un de mes premiers contrats à Toronto, où c'était dans une grosse boutique. Et en fait, ils m'ont appelé pour améliorer leur qualité de produit. Et quand je suis arrivé là-bas et que j'ai compris un peu tout ce qui était volume et tout ça... je me suis dit est-ce que vous avez vraiment besoin de moi dans ma tête quand j'ai vu ce qu'ils faisaient et j'ai un peu flippé quand même et au final c'est en creusant que je me suis rendu compte qu'ils avaient quand même à mon sens il manquait quand même certaines choses qui pouvaient être améliorées mais c'était pas un gros gap à faire c'est pas un gros gap exactement parce que vraiment là où je prends le plus de plaisir on va dire où je me sens le plus à l'aise ça va être vraiment dans des gens qui ont un gros manque de connaissances parce qu'ils débutent donc c'est plutôt un manque d'expérience et je me sens vraiment utile de leur transmettre plein de choses parce que le moindre geste que je vais faire ils vont être super content de l'avoir appris parce qu'ils connaissaient pas du tout et donc la moindre chose que tu fais tu as l'impression de les aider et tout donc moi c'est ça que je préfère que je préfère après en termes de challenge et tout ça ouais j'ai eu des trucs de fou travailler avec un aminora pizza au texas Genre au lieu d'un... La fille elle s'était trompée, elle avait acheté un mauvais laminoir, donc elle avait un laminoir à pizza, une ouverture de 0.5 mm le plus épais, et genre t'es quasiment obligé de tout étaler à la main, puis de finir ça avec la machine après.
- Speaker #1
Ah ça doit pas être...
- Speaker #0
Ouais, non c'est quelque chose de compliqué, après en soi j'ai pas eu pour l'instant d'expérience extraordinaire. Bah, je suis allé au Texas là, genre c'est quand même relativement extraordinaire, mais... C'est quand même une belle step ouais. Ouais ouais c'est un beau step d'avoir enfin passé le contrat, d'avoir... enfin passer la barrière du canada on va dire d'être parti aux états unis tu te dis ok ouais je suis capable de faire bouger ouais clairement et j'espère que c'est que le début et que je pourrais encore ainsi que je pourrais encore franchir d'autres barrières comme ça je m'étais fixé mes objectifs dans l'année je les ai accomplis donc je suis super content et puis bon après le japon c'en est un autre envers la zone que 2025 sera encore plus en délire en plus fait pour toi ouais ouais je te serai prêt à ça
- Speaker #1
Et tu le commes, tu le sais, parce que dans cette émission, pour finir, j'ai toujours la même question. J'ai trois piliers dans ce podcast, qui sont la bienveillance, le savoir et la transmission, qui sont pour moi des piliers essentiels et clés dans ma vie comme dans le podcast, dans tout ce que je fais en général. Et donc voilà, moi aussi, je te demandais de choisir entre un des trois et me dire un peu pourquoi tu choisis celui-là, lequel ce serait en fait.
- Speaker #0
Bon, on en a un petit peu discuté juste avant, mais... Pour moi le principal c'est la bienveillance parce que ça regroupe en fait les deux autres finalement. La bienveillance va te permettre de transmettre ton savoir aussi, puisque comme je t'ai dit je trouve que c'est vachement relié avec tout ça. Et ça va aider tellement les gens en fait d'être bienveillants, de vouloir transmettre tout ce que tu as envie de leur transmettre. et de pouvoir les aider au final et puis ça ça fait partie de la bienveillance donc pour moi c'est vraiment le la chose la plus importante quand on a des apprentis ou quand on a des collègues ou autres ou quand on est patron qu'on a notre employé ça va être le ça va être la chose la plus plus primordiale pour moi ok
- Speaker #1
merci beaucoup avec plaisir merci de m'avoir invité chez toi pour cette émission en te souhaitant le meilleur pour la vie en 2025 salut à tous
- Speaker #2
C'est déjà la fin de cet épisode de Fermenting. Je tiens à remercier chaleureusement notre invité d'avoir partagé son expertise et son expérience avec nous aujourd'hui. Un grand merci également à vous, chers auditeurs, pour votre écoute attentive. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager avec vos amis, votre famille et vos collègues. Votre avis compte énormément pour nous. Alors prenez un moment pour nous laisser un commentaire ou une note sur votre plateforme préférée comme Spotify, Apple Podcasts, Deezer ou YouTube. Un j'aime ou 5 étoiles, bien évidemment. N'oubliez pas ! Vos retours sont précieux. Partagez vos avis, vos réflexions et vos idées en commentaire. J'ai hâte de connaître votre point de vue sur les sujets que nous avons abordés au cours de cette émission. Restez connectés, car de nombreux autres épisodes passionnants sont à venir, avec toujours plus d'invités inspirants et de sujets captifs. Merci encore pour votre fidélité à Fermont Mind, le podcast qui pétrit les idées et nourrit les esprits. A très bientôt.