Speaker #0Bonjour à toutes, bonjour à tous et bienvenue sur ce petit podcast des conseils de la semaine du French Triathlon Podcast. Si vous écoutez ce podcast, c'est que vous faites partie de la team, et je vous en remercie. Et ben voilà, en route pour le deuxième conseil de la semaine de cette saison 2026, qui commence un petit peu en avance. Mais justement, on va continuer un petit peu dans l'aspect mental, et... Et je voulais aujourd'hui vous parler du « Why » , du « Pourquoi » . C'est un petit concept qui a été mis en avant par un monsieur que j'adore vraiment beaucoup. C'est une grosse référence pour moi. Il s'appelle Simon Sinek, mais il parle beaucoup anglais. Donc je sais que pour certains et certaines d'entre vous, c'est un petit peu rébar. barbatif. Par contre, le concept du why, ça fait vraiment partie de la base de ce qu'on peut appeler la motivation durable. Et comment ne pas parler de motivation durable quand on parle de triathlon à longue distance ? C'est quand même un petit peu ce dont on a besoin un petit peu tous les jours. Souvent, je vous le dis, j'en parle très souvent avec vous, quand on sait pourquoi on fait les choses, on trouve toujours comment on peut les faire. C'est vraiment quelque chose qui pour moi est la base de ce que j'essaye de vous donner comme conseil conseil au quotidien, j'essaie de vous expliquer souvent pourquoi vous faites des choses pour pouvoir vous rendre les efforts un petit peu plus accessibles. Et donc on parle souvent de motivation, de discipline, de planification, mais le vrai moteur, celui qui vous fait vous lever à 6h du mat pour aller nager ou courir, ou celui qui vous fait finir une séance longue sous la pluie, c'est le why, c'est le pourquoi. C'est le pourquoi profond. pas pour finir un Ironman ou battre un PR, ça c'est l'objectif, le why c'est qu'est-ce que ça représente pour vous, par exemple parce que je veux prouver à mes enfants, ou parce que je veux me sentir vivant, je veux avoir cette sensation d'accomplissement, parce que je veux me prouver que je veux être le meilleur de moi-même par rapport à celui d'hier, et ce pourquoi c'est vraiment une encre, et c'est vraiment la clé de voûte, les 2 petits pourcents qui vont faire que les 98% à côté vont tenir. C'est ça. Ça donne du sens quand la fatigue monte, quand le mental lâche et quand les séances s'enchaînent. Mais pas que. Quand le mental lâche, ça peut être sur la semaine, mais ça peut être aussi le jour J. Et ça peut permettre d'ancrer des petits shifts au niveau mentaux qui vont venir un petit peu plus tard. Et donc c'est ce qui fait la différence entre tenir un plan sur une semaine et tenir un plan sur un objectif lointain sur une saison en entier. Donc la méthode Fit3Perf, sur les trois points, je vais essayer d'avoir les trois points et je vais essayer de vous construire votre Y avec vous. Sur le côté physio, on va relier le Y à une sensation physique positive. Qu'est-ce qu'on ressent quand on s'entraîne pour cette raison-là ? Pourquoi je fais de la Z2, voire même beaucoup de volume à basse intensité en hiver ? parce que j'ai cet objectif là et ça c'est un vrai why il y a plein de gens qui vont partir trop trop vite et c'est une des erreurs dont je vous parle sur les 7 erreurs du triathlète sur la prépa et handman on part souvent trop vite, non en hiver on reste sur de la basse intensité mais si on n'a pas compris pourquoi on le fait on peut faire des efforts un petit peu trop fort et on passe à côté de la progressivité et on part sur des sables mouvants c'est dommage Sur le côté musculaire, tout simplement c'est la base, le pourquoi, c'est quand on est fatigué, on visualise le pourquoi on est là, et on peut repousser un tout petit peu plus loin les difficultés, et on peut se travailler sur des points particuliers. sur l'endurance, sur la force, sur la vitesse au niveau musculaire, ça a l'air de rien, mais quand on a identifié des points particuliers sur la saison d'avant, tiens par exemple j'ai du mal à monter ma cadence que ce soit en vélo ou en course à pied, et bien on peut se dire je vais travailler Travaillez ça sur le côté musculaire. Et quand on sait pourquoi on le fait, travailler une séance de technique en course à pied en se disant je vais travailler la cadence, ça peut paraître anodin, ça peut paraître rébarbatif, mais quand on sait pourquoi on le fait, on peut repousser des barrières et on peut se dire tiens, au final j'ai gagné 5 ou 8 pas par minute, et puis du coup je vois que pour la même dépense d'énergie quasiment, j'ai gagné 0,5 km heure. C'est toujours ça de gagner. Et quand on peut le faire à si bas coût d'investissement, ça peut vraiment être très très intelligent Et enfin sur le côté technique, c'est facile de se dire ça, puisque je viens quasiment de le dire sur le côté musculaire, quand on travaille le pourquoi, on met en place quelque chose de technique, souvent c'est très bénéfice immédiat, c'est quelque chose qu'on peut se dire tiens j'ai mis ça en place parce que je vais obtenir ça derrière, et le technique c'est vraiment quelque chose de très très simple à intégrer sur une routine, et quand on veut construire son pourquoi je veux progresser en c'est le modèle le plus évident je vais progresser en natation je vais passer du temps mais pourquoi je le fais pour pouvoir pouvoir être plus rapide, pour pouvoir être plus économe sur ma natation, pourquoi je fais ça, pourquoi je vais passer du temps dans l'eau, peut-être en enlevant la montre, peut-être en passant du temps dans un endroit où j'ai pied, mais en répétant des exercices qui peuvent me permettre d'être plus à l'aise dans l'eau, même s'il y a des vagues ou des choses comme ça, c'est quelque chose qui est hyper important. Si vous prenez un triathlète, que vous l'enlevez de sa séance, euh... ou vous lui faites faire un exercice à côté, il ne va pas comprendre pourquoi. Si vous prenez quelqu'un et que vous lui expliquez, attends, viens voir avec moi, je vais te montrer 2-3 séances, 2-3 situations, tu vas être plus à l'aise là-dessus ou là-dessus. Quand on a compris pourquoi on le faisait, le côté technique est évidemment une grosse source de progrès, une grosse source de motivation, donc le why sur le côté technique. Je ne vais pas y revenir très longtemps, mais c'est très fondateur. Un petit exercice concret, allez, puisque vous m'écoutez, c'est que vous avez encore 5 petites minutes peut-être, je fais cette séance où je vais parcourir cette course parce que, et vous allez trouver une phrase, qui va vous permettre de vous donner un petit peu des poils je fais cette course parce que c'est celle qui me fait vibrer parce que j'ai l'objectif de et ça ça peut être quelque chose très simple on va leur formule on va le coller sur le frigérateur et de l'année je vais je peux vous garantir une seule chose, c'est que vous n'aurez plus jamais de baisse de motivation. Donc c'est un petit peu très simpliste comme petit conseil de la semaine, mais c'est quelque chose qui est tellement, tellement source de progrès et de consistance sur l'année. On parlera peut-être un petit peu plus tard de la motivation et de la discipline, parce que c'est encore deux choses qui sont différentes. La motivation, ça peut vous permettre d'exploser des choses sur une ou deux séances, mais sur la durée il y a des fluctuations qui sont trop difficiles à gérer gérer, alors que la discipline, quand on a compris le pourquoi on faisait ça, c'est quelque chose qui est très facile à intégrer, et donc du coup on y reviendra sur un des prochains conseils de la semaine. On n'oublie pas le plan, les Watt, l'AFC, c'est des choses qu'on voit, mais le Why, c'est ce qui nous permet de nous porter, d'aller un petit peu plus loin, quand il n'y a plus rien qui y va, et donc c'est vraiment une grosse encre de motivation. Je vous encourage à 1. le trouver, et si vous ne le trouvez pas, à rentrer en contact avec moi, on le trouvera ensemble, et on va repousser ces fucking limite. Passez une bonne semaine, excellente reprise à vous si vous êtes en reprise, excellente période générale si vous êtes déjà le pied au plancher et excellente fin de saison si vous n'avez pas encore la chance de couper. Je sais qu'il y en a parmi vous qui tirent encore la saison jusqu'au bout, jusqu'au bout. Bon courage à ceux-là et puis à très très vite aux autres et merci de m'écouter. N'hésitez pas à vous abonner, ça vous fera du bien. Ciao, ciao !