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Gang de copines

45 | Stéphanie et ses amies : le miroir de sa vie

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46min |07/04/2025
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Gang de copines

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Description

Dans cet épisode de Gang de copines, je reçois Stéphanie, une facilitatrice-formatrice en développement des compétences relationnelles et ancienne architecte. Ensemble, nous plongeons dans son univers riche en amitiés féminines, des copines d'enfance aux nouvelles rencontres marquantes. En parlant de ses amies, Stéphanie parle aussi d'elle, de ses valeurs, de sa vie et de ses passions.


Elle partage avec authenticité ses souvenirs, ses moments de joie, mais aussi les épreuves qu'elle a traversées grâce au soutien de ses amies. Dans cette interview, elle nous parle de sororité dans sa vie professionnelle et personnelle, de sa sœur Anne-Flore, de ses amies d'enfance, de ses voyages et de la créativité qui l'a aidée à surmonter des périodes difficiles.


Elle exprime sa profonde gratitude envers ses sœurs, de sang et de cœur, et le rôle essentiel qu'elles jouent dans son existence. Elle témoigne de la puissance féminine qui émane de ces relations et comment elles apportent à sa vie non seulement du soutien, mais aussi de la joie et de la tendresse.


Que vous soyez à la recherche d'inspiration ou simplement désireuse de célébrer la beauté des relations entre femmes, rejoignez le gang de copines pour découvrir comment ces histoires d'amitié peuvent enrichir notre quotidien et nous rappeler que nous ne sommes jamais seules.


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Suivez Stéphanie sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/st%C3%A9phanie-lepers-a5047467/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Stéphanie

    Et donc, dans ma vie pro, j'ai constaté que le fait d'être entre femmes faisait tomber des barrières. Et entre femmes, je trouve qu'il y a une sorte d'alchimie qui se fait. Parce qu'en fait, selon l'évolution de ma vie, certaines amies ont pris des places différentes. Si je devais créer un groupe de copines, je voudrais toutes les rassembler en fait.

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast. gang de copines. Je suis Elodie et dans ce podcast, je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui, mes amies ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule. On est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines. Parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour Stéphanie.

  • Stéphanie

    Bonjour Elodie.

  • Elodie

    Stéphanie, tu as 53 ans, tu es maman de deux enfants et après avoir été architecte pendant 25 ans, tu as entrepris une reconversion professionnelle il y a environ un an. Alors qu'est-ce que tu fais maintenant

  • Stéphanie

    Alors maintenant je suis facilitatrice-formatrice en développement des compétences relationnelles et je donne quelques cours en école d'architecture d'intérieur et notamment sur le luxe et les soft skills.

  • Elodie

    Est-ce que tu peux détailler un petit peu en quoi consiste ton activité professionnelle

  • Stéphanie

    Oui, alors si tu veux, je peux faire le lien avec l'architecture, parce que tu le disais, avant j'étais architecte, et en fait, dans mon expérience d'architecte, j'ai donc travaillé pour l'humain en faisant des projets, des bureaux, des maisons, des crèches, etc. Mais aussi en rendant concret un projet, j'ai été aussi confrontée à la communication en fait sur les chantiers, etc. Et donc j'ai été sensibilisée à travailler mieux ensemble, à une meilleure coopération. Et c'est ça qui m'a amenée aussi à aller vers le développement des compétences relationnelles. Et il y a l'autre partie qui est aussi en architecture, tout ce qui est... esthétiques, créatifs, etc. qui me manquaient un petit peu dans mon métier d'architecte parce que c'était assez bridé à mon goût. Et en fait, dans mon accompagnement, donc là, en développement des compétences relationnelles, je propose des formations pour accompagner les entreprises à déployer leurs compétences. Et donc, dans les petites problématiques que j'ai pu voir, j'ai mis des formations en face. sur par exemple la gestion des émotions, le feedback, la dynamique du changement. Et d'un autre côté, j'ai pris l'autre volet. Et sur ce volet, je m'appuie sur une expérience qui est basée sur la culture artistique, c'est-à-dire l'architecture, le patrimoine, la peinture. Et pour le patrimoine, je travaille en duo avec Marie-Pierre. Et en fait, on propose des parcours sensitifs et sensibles. comme tremplin au développement des compétences relationnelles et aussi pour avoir un ancrage dans son territoire. J'aime beaucoup cette approche qui me relie à ce que j'aimais dans l'architecture et donc j'ai pu à la fois développer les compétences transverses et rebondir sur des sujets qui faisaient écho pour moi.

  • Elodie

    Ok, du coup tu viens déjà de parler d'une femme avec laquelle tu travailles. Quelle place elle a aujourd'hui la sororité dans ta vie professionnelle et personnelle

  • Stéphanie

    Alors dans ma vie professionnelle, déjà dans ma formation, donc c'est une formation à l'université qui est une formation expérientielle, donc on est par petits groupes de 12 et au départ on était 13, il y avait un garçon qui était là et qui apportait aussi beaucoup de choses. Et on s'est retrouvés entre femmes. Et je pense que le fait d'être entre femmes m'a apporté autre chose, une connexion plus facile, parce qu'on avait les mêmes problématiques. Il y a une sorte d'entraide et de coopération qui a renforcé un petit peu le groupe. Et donc, tu me demandais dans ma vie pro. Dans ma vie pro, je fais aussi partie de deux associations. Une qui s'appelle Force Femme, donc Entre Femmes, et une qui s'appelle Little Big Woman. où ce ne sont que des femmes entrepreneurs. Et donc, dans ma vie pro, j'ai constaté que, effectivement, le fait d'être entre femmes faisait tomber des barrières. Il y a une ouverture qui me semble plus rapide, une sorte de confiance parce que, quelque part, on se reconnaît. On partage une sorte de même état d'esprit, d'autant plus dans l'association Little Big Woman où on est tous sur des problématiques d'entrepreneurs femmes. Et je pense que même si on a des activités différentes, ça nous rassemble et il y a une sorte d'authenticité dans les échanges.

  • Elodie

    Alors, tu y as déjà un peu répondu. Du coup, là, avec ta dernière phrase, mais qu'est-ce que c'est pour toi la sororité aujourd'hui

  • Stéphanie

    pour moi, c'est l'aide entre femmes. C'est une façon d'arriver plus vite dans l'intimité et de partager des choses plus fortes. On a des problématiques spécifiques à celles des femmes. On est sur des sujets qui nous concernent toutes. Et entre femmes, je trouve qu'il y a une sorte d'alchimie qui se fait. Je trouve qu'on est donc plus vite dans cette… intimité et qu'on peut se livrer et recevoir de l'autre plus facilement.

  • Elodie

    Ça veut dire quoi pour toi être plus vite dans l'intimité ?

  • Stéphanie

    En fait, ça veut dire qu'il y a des mêmes valeurs. En fait, ça veut dire qu'il y a des barrières qui tombent, comme si on avait une sorte de reconnaissance d'un groupe, un petit peu comme si quelque part on se… connaissez un petit peu. En fait, ce n'est pas qu'on se connaît, parce que quand on arrive, on ne se connaît pas du tout. Mais le fait d'être entre femmes, on a été confrontés peut-être à des mêmes problèmes. On a des sensibilités qu'on ose afficher. Je trouve qu'il y a une authenticité qui arrive. Pour moi, c'est ça. L'intimité, c'est qu'en fait, on a été plus vite plus proches.

  • Elodie

    Je vois, je comprends. On a parlé de ta vie professionnelle, mais dans ta vie personnelle aussi, du coup

  • Stéphanie

    Oui, alors dans ma vie personnelle, c'est marrant parce qu'il y a une de mes copines qui a fait un petit dîner chez elle et elle proposait un thème. Elle proposait qu'on parle des... des lectures qu'on avait bien aimées, qu'on partageait un livre qu'on avait bien aimé entre nous. Et il se trouve qu'on était sept filles, et il y a eu comme une sorte d'alchimie, de partage, de ricochet entre les lectures des unes et des autres. Et je trouve qu'en une seule soirée, ça a été assez flagrant que le groupe s'était constitué très vite. Et en fait, ce groupe se poursuit. Et donc à chaque fois on se retrouve, là on va se retrouver une troisième fois, et donc sur le thème de la joie cette fois-là. Et j'ai trouvé ça super agréable de se sentir comme ça embarquée et d'être en confiance très vite. Et je crois que c'était lié au fait qu'on soit entre femmes.

  • Elodie

    C'est chouette quand il y a des moments comme ça.

  • Stéphanie

    C'est canon, c'est vraiment clair. Et on est toutes heureuses de se retrouver. Alors qu'à l'origine, on se connaissait... Alors, dans les sept, il y en a que je connaissais mieux, mais il y en a que je connaissais moins bien. Et ça n'a pas fait de différence. Je pense qu'on s'est livrés facilement. Et après, il y a aussi en binôme, enfin en duo, j'ai de très bonnes amies. Et en fait, je me rends compte qu'on ne dit pas forcément la même chose à tout le monde et que... Là aussi, je pense que le fait que ce soit des amis eux, il y a quelque chose qui est différent, parce que j'ai aussi des amis hommes, et j'adore, parce que justement, il y a des différences. On va dire que la ressemblance, même si on n'a pas toujours les mêmes avis sur des sujets, heureusement, mais la ressemblance d'être femme crée du lien. Et voilà, donc il y a des moments dans la vie où ça m'apporte beaucoup. Je pense d'avoir des amis, des amis d'enfance, des amis que j'ai connus plus tard, enfin, différentes amis, mais des amis qui sont très proches en fait.

  • Elodie

    Oui alors justement, généralement dans ce podcast, j'interview une femme qui me parle d'une autre femme ou d'un groupe de femmes dans un cadre bien précis, on va dire, mais là ça n'a pas été possible. Et tu m'as parlé de plein plein de personnes. Pourquoi

  • Stéphanie

    Oui c'est vrai que je t'ai demandé l'autorisation de parler de plusieurs amies parce qu'en fait elles étaient présentes dans ma vie. de façon plus ou moins marquée à certaines périodes de ma vie. Et je n'arrivais pas à associer à une seule personne. Parce qu'en fait, selon l'évolution de ma vie, certaines amies ont pris des places différentes.

  • Elodie

    Oui, alors du coup, en fil rouge, dans toute ta vie, on va dire, il y a ta sœur Anne-Flore. Alors, est-ce que tu peux nous parler un peu d'elle décrire ta relation avec elle et comment cette relation a évolué depuis que vous êtes petite à aujourd'hui.

  • Stéphanie

    Alors Anne-Flore, tu disais en fil rouge, et j'aimerais bien préciser que ça n'a pas été si facile cet exercice de cloisonner, parce que dans la vraie vie, ce n'est pas aussi cloisonner. Et donc mes amies, elles arrivent à plusieurs moments de ma vie, mais on a choisi ensemble de... d'essayer de ne pas tout mélanger et donc de parler, d'un petit peu scinder. Et donc, je reviens à ma sœur, qui est ma grande sœur, mais c'est surtout au départ où je disais ma grande sœur. Parce que tu me demandais combien d'années de différence on a. Donc, c'est un petit peu plus de deux ans. Et en fait, au fur et à mesure, c'était vraiment ma grande sœur avec tout ce que peut. apporter une grande sœur, un peu un exemple, celle qui arrive à ouvrir les barrières auprès des parents, etc. Et en fait, aujourd'hui, je continue à la voir comme un pilier, même si on ne parle plus de différence d'âge, mais elle est organisée, elle est clairvoyante, elle est rassurante. Et en fait, on a toutes les deux pris notre… place d'adulte, donc maintenant nos échanges, ils sont en tant qu'adultes, sur nos vies respectives, sur nos visions, sur nos goûts, sur l'éducation. Et en fait, je trouve qu'on était déjà complices, mais au départ avec des écarts, des amis différents. Là, on a des amis maintenant communs et on a une complicité qui s'est accentuée dans le temps. Et donc la différence d'âge, elle n'est plus du tout marquée, je pense, ni dans un sens ni dans l'autre. Je reste sa petite sœur et en même temps, on est deux adultes qui se parlent.

  • Elodie

    Et qu'est-ce que vous faites ensemble aujourd'hui

  • Stéphanie

    Alors on se voit assez… on n'habite pas dans la même région. Moi je suis de Lille et elle, elle est dans la région parisienne. Donc on se voit aux vacances surtout, en famille. avec nos enfants, avec son mari. Moi, j'ai divorcé sans mon ex-mari. Qu'est-ce qu'on fait On papote beaucoup. On fait aussi du sport, des magasins. On va prendre un verre, on voit des gens. On échange sur des lectures. On part un petit peu dans tous les sens, suivant. suivant nos vies, ce qu'on a en ce moment. Enfin, c'est très large.

  • Elodie

    Ok. Et alors, pour revenir à ton enfance, quand tu étais toute petite, l'amie dont tu m'as parlé, c'était Bi. Qu'est-ce que Bi t'a amené dans ta vie

  • Stéphanie

    Bi, elle m'a amené beaucoup de joie. C'est quelqu'un de très, très joyeux, enfin, qui était très joyeux, qui... qui était souvent de bonne humeur et elle m'a apporté beaucoup de découvertes. Parce que Bee, elle est asiatique, elle est arrivée en France quand elle avait 8 ans, et 7 ou 8 ans. Et d'ailleurs, enfin si je peux raconter une anecdote, mais c'est elle qui me l'a racontée et moi je ne m'en souviens plus. Mais en fait, on s'est rencontrées quand on était en CP et elle, elle ne parlait pas très bien français. Moi, je n'ai aucun souvenir de B qui ne parlait pas très bien français. Donc, c'est marrant ce que la mémoire retient. Et donc, elle me dit que je suis arrivée vers elle et que je lui ai demandé si elle voulait être mon amie. Et elle, elle était touchée parce qu'elle se sentait un peu perdue. Et moi, je n'ai aucun souvenir de ça. C'est marrant parce que... En fait, j'ai l'impression que de mon côté, ça a été un peu évident, un peu facile. En étant amie avec elle, j'ai aimé découvrir aussi sa culture, puisqu'elle était dans une famille avec deux parents français, mais elle dessinait des maisons sur pilotis, par exemple, et ça a influencé mes dessins. J'avais jamais été en Asie. Et je dessinais des maisons sur Piloti. Elle m'a invitée à des fêtes du Nouvel An qui étaient différentes. Elle m'a cuisinée, après, quand on était un petit peu plus grande, des plats qui changeaient avec des cacahuètes, des piments. Voilà, donc ça a été une grande ouverture d'esprit pour moi, de voir comment on pouvait penser autrement, comment c'était dans un autre pays.

  • Elodie

    Je trouve ça trop mignon cette spontanéité avec laquelle tu lui as demandé est-ce que tu veux être mon amie C'est des choses qu'on ne ferait plus aujourd'hui même si on le sent. Tu sais quand on est adulte on ne va pas voir les gens en disant est-ce que tu voudrais être ma copine alors qu'on sent qu'il y a un lien avec quelqu'un. Je trouve ça trop chou quoi, merci d'avoir partagé ça.

  • Stéphanie

    C'est vrai que ça m'a fait plaisir qu'elle me remémore ce souvenir. et que je me dis c'est fou moi j'avais oublié mais tu as raison ça doit être lié à la spontanéité on se pose moins de questions il ya sûrement un ressenti qui fait que on va vers quelqu'un sans se sans se mettre de frein

  • Elodie

    il ya eu d'autres personnes qui ont marqué ton enfance et que tu recroises aujourd'hui mais est ce que tu peux nous en parler qu'est ce que vous faisiez ensemble qu'est ce que vous faites aujourd'hui et aussi Comment votre relation a évolué au fil des années ?

  • Stéphanie

    Alors là cette question a été difficile parce que j'aurais eu envie de parler de beaucoup de personnes. Donc j'ai un petit peu focalisé sur les amis de mon lotissement quand j'étais petite. Parce que pour préciser, ce lotissement était incroyable parce qu'on était une trentaine d'enfants, filles et garçons, du même âge, à peu près on va dire. à 10 ans près, c'était incroyable. C'était dans les années 70, on jouait beaucoup dehors. Et donc, il y avait par exemple des prix-prix, des cache-cache dans tout le lotissement. On a eu beaucoup, beaucoup de chance. Ça rassemblait beaucoup de personnes. Je me suis attachée dans ce moment surtout à Corinne, Pascaline, Sophie et Marie. Alors, Marie D. Et donc, ensemble... On jouait à l'élastique, on jouait aux billes, on courait, on faisait du bricolage, on faisait des spectacles de danse, enfin là, à plusieurs. Et à cette époque-là, il y avait encore un petit peu les petits, donc moi j'étais plutôt dans les petits, et les grands, et après ça s'est très mélangé.

  • Elodie

    Tu continues à les voir aujourd'hui

  • Stéphanie

    Alors, Marie pas Trop, mais je la croise une fois parce qu'elle va voir sa maman qui habite encore le lotissement. Sophie, je l'ai recroisée chez Little Big Woman, donc c'est marrant. Donc, on a déjeuné ensemble, on était très contentes de se revoir. Et c'est un peu comme si c'était la veille. Il y a quelque chose de solide, un lien qui est très facile. Pascaline, je la vois encore. Pascaline, elle a été beaucoup... présente dans ma vie quand j'étais mariée parce que son mari était, enfin est, un très bon ami de mon ex-mari donc ça nous a beaucoup rassemblés à ce moment là mais elle est aussi une amie d'enfance et une amie, elle est dans plusieurs catégories donc je la retrouve avec grand plaisir et Corinne aussi, Corinne et Pascaline de la même manière. Le mari de Corinne est un ami de l'école, quand moi j'étais en seconde. Et voilà, donc ça fait que c'est très agréable aussi de pouvoir se voir avec leur mari que je connais bien.

  • Elodie

    Ok, pour revenir après cette période de l'enfance, comment t'es copines de l'adolescence t'ont accompagné dans ce moment vers l'émancipation on va dire

  • Stéphanie

    On retrouve Pascaline, il y a aussi eu Marion et Juliette qui étaient des amis de l'école. Et donc on était quatre copines, pour reprendre le titre du podcast, là ça faisait très gang de copines parce qu'on a vécu les soirées, des sorties en vélo, après on a eu nos permis, on a passé des vacances. à quatre qui était vraiment extra où on avait fait on avait mis une tente dans le coffre de notre voiture et on a fait on est parti de lille on a fait toute la côte ouest jusqu'à descendre dans le midi et donc on s'arrêtait quand on avait envie autant de temps qu'on avait envie dans des campings qu'on trouvait sur la route et on a pu découvrir comme ça la france ce se découvrir. Je me souviens par exemple d'une matinée où on s'est réveillés, on avait été piqués par les moustiques, on avait les yeux tout gonflés. C'est des trucs bêtes, mais c'était rigolo. C'était vraiment manger nos cornflakes encore à moitié dans notre duvet. Plein de trucs un petit peu comme ça. Je ne sais pas, par exemple, on s'était dit, et ça me vient là sur le moment, dans nos valises, on s'était donné comme consigne de prendre un déguisement et on a décidé, c'était à peu près 15 heures de vacances, on s'est dit allez, aujourd'hui, on se déguise Et donc, on a été déguisés toute la journée. Enfin, c'est des trucs d'adolescentes. On avait quand même 18 ans, mais vraiment, il y avait beaucoup d'humour. On rigolait, on avait envie de visiter, on rencontrait aussi d'autres personnes sur notre route. C'était vraiment sympa. Il y a eu aussi, je suis repartie deux ans plus tard, avec Marion seulement, on a fait un petit peu ce même genre de voyage en Italie, où on était à deux. Et là aussi, c'était formidable. On a rencontré un petit peu des gens, on goûtait des plats différents. Je trouve que ça… Pourtant, c'était la France à l'Italie, c'est assez proche en culture. Mais le fait d'être autonome, d'être entre nous, on a une approche qui est différente. Et puis, on vit des expériences sur le moment, des expériences communes. Et je pense que ça, c'est fort parce qu'on voit comment on réagit. la vision de l'autre, c'est vraiment très chouette. J'en garde des super souvenirs.

  • Elodie

    Moi, je pense qu'on devrait toutes partir avec nos copines et prendre un déguisement dans notre valise ! On va faire cette journée 100% déguisée. Non mais franchement, ça doit ramener à un truc cool, quoi. Enfin, voilà, de ne pas se prendre au sérieux et tout ça, et juste de se marrer, de profiter de la journée. Moi, je vois trop bien. C'est une très, très bonne idée. Je pense que... à 18 ans, à 50 ou à 40. Franchement, c'est une bonne idée pour réveiller des amitiés.

  • Stéphanie

    Ah oui, mais complètement. Et si tu me dis que je veux bien les photos.

  • Elodie

    Je suis sûre que j'ai un bon groupe. Je suis sûre qu'en prenant quelques personnes, ça marcherait. C'est un bon tremplin vers la question suivante qui concerne la créativité. Tu as une place qui est importante dans ta vie. Est-ce que tu as des amis qui partagent cette même passion Et pourquoi c'est important de partager cette passion avec eux

  • Stéphanie

    La créativité, ça a beaucoup d'influence dans ma vie. Je trouve que ça m'aide à aller vers une vie qui ressemble à qui je suis. Et donc, dans mes amis, il y a Laetitia, qui était déjà dans mon enfance. On avait fait ensemble des... Qu'est-ce qu'on avait fait On avait fait des carnets de poésie, on inventait des pièces de théâtre. Quand on se voyait, c'était vraiment très axé sur la créativité. Et je l'ai retrouvé plus tard. Et à ce moment-là, moi, j'étais dans une période difficile parce qu'on avait rompu avec mon ex-mari. Enfin, il avait choisi de... de vivre sa vie sans moi, on va dire ça comme ça. Et je l'ai revue à ce moment-là, et je pense que j'en avais plein le cœur. Je ne sais pas comment exprimer ça, mais… J'étais plus très étanche, il suffisait de m'effleurer pour que ça aille pas très bien. Et j'ai revu Laetitia à ce moment-là et j'avais beaucoup de choses à dire. Et ensemble, on a fait un album de musique. Donc en fait, je lui ai dit, voilà, moi j'ai écrit des paroles. En fait, ce qui a été incroyable, c'est que j'avais envie de faire cet album. J'avais envie que ça passe par mon corps, j'avais envie de dire les choses. Je ne chantais pas très bien. En gros, je n'avais pas les atouts pour faire l'album. La musique, je ne connaissais pas trop. Et par hasard, je n'avais pas vu Laetitia depuis 20 ans. On s'est revus. Elle, elle joue très bien du piano. Je lui ai expliqué mon projet. Et elle m'a dit, si tu veux, tu peux m'envoyer les textes. Je vais voir. Moi, justement, j'ai envie de composer. Je lui ai envoyé les textes. Et d'ailleurs, la... petite anecdote si je peux aller plus loin. J'avais commencé à prendre des cours de chant dans l'idée de poursuivre ce projet. Je ne savais pas encore si ça allait être possible ou pas, mais je m'étais dit déjà je peux apprendre à mieux chanter. Et ce jour-là, j'avais donc les textes pour mon prof de chant. Et voilà, c'était pour lui. Et ce jour-là, j'ai rencontré Laëtitia. Je lui demande si elle joue toujours au piano. Elle me dit que oui. Elle me dit, mais maintenant, j'aimerais bien composer. Enfin, voilà. Elle a toujours improvisé, mais elle voulait composer des morceaux. Et je lui dis, si tu veux, j'ai un texte. Et donc, au lieu de le donner à mon prof de sang le soir à mon cours, en fait, je l'ai donné à Laetitia. Et donc, Laetitia est repartie avec le texte. Elle me dit, si tu veux, je vais regarder si ça m'inspire, ce que je peux faire, etc. Puis je n'avais pas de nouvelles, je me disais, ça n'a pas du tout lui plaire, ce n'est pas grave. Et en fait, 15 jours après, elle m'a rappelé et elle me dit, Stéphanie, j'ai fait deux musiques sur ton texte, est-ce que tu veux venir écouter J'étais super émue, donc je suis allée chez elle, j'ai écouté le texte et j'ai eu l'impression qu'on pouvait enlever les paroles, qu'elle avait compris ce qui était dit, qu'elle… Je trouvais que ma sensibilité était retranscrite. J'étais vraiment très, très émue. Et donc, on a décidé de poursuivre. Donc, il y a eu neuf chansons. On a fait un petit album. Et donc, on s'était dit, on fait un album. Elle était OK que si je ne chantais pas bien, ce n'était pas grave. Moi, je trouvais que finalement, dans une chanson, ce qui me touchait, c'était plus un timbre de voix. ou une sorte de personnalité qui transcrit au travers des chansons que le fait de chanter très bien, même si c'est encore plus… Je ne dirais pas encore plus beau, mais que ça a une qualité qui est non négligeable. Mais en tout cas, ce n'est pas ce qui me touche moi particulièrement. Et donc Laetitia a été d'accord. Et donc on l'a fait ce projet, on l'a terminé. Et à la fin, quand ça a existé, je lui ai demandé si… Elle était d'accord pour qu'on fasse un concert. Et donc là, elle s'est dit, Ah, encore une étape Au début, elle dit, Mais on n'avait pas dit ça. Et je lui dis, Ouais, ce serait super. Et donc, elle a été encore une fois d'accord. Et donc, merci beaucoup Laetitia. Et on l'a fait. Et on a fait un petit concert avec nos neuf chansons. C'était vraiment, je pense que je n'avais pas conscience à l'époque que ça me servait un petit peu de thérapie. Mais je pense que... Le fait d'avoir pu m'exprimer, de faire sortir un petit peu tout ce que j'avais en moi, a été vraiment salvateur. Il m'a aidée à ouvrir un nouveau chapitre, on va dire.

  • Elodie

    Et c'était un concert unique, vous n'en referez plus ? Ou il y a d'autres projets ?

  • Stéphanie

    Alors, il n'y a pas d'autres projets. C'était un concert unique. Mais après ça, ça m'avait... donner envie de faire peut-être d'autres morceaux, mais plus rock'n'roll, avec peut-être en plus une guitare, etc. Mais je n'ai pas écrit de nouvelles chansons. Laetitia, elle a développé de son côté d'autres choses. Et bon, ça a été comme ça. Par contre, avec Laetitia, on s'est re-retrouvées après. Mais voilà, c'est quand même… fort je trouve tous ces... Et puis, je me dis, ça ne paraît pas être des coïncidences qu'on se retrouve 20 ans après au moment où... où on peut se compléter et s'aider. Enfin, j'ai trouvé ça presque magique. Donc, vraiment très chouette.

  • Elodie

    Il y a d'autres personnes dans ta vie avec qui tu partages cette passion pour la créativité ?

  • Stéphanie

    Je pense que, par exemple, Juliette. Juliette, elle est architecte et d'ailleurs, elle s'oriente vers l'art-thérapie maintenant. Avec Juliette, il y a une complicité aussi autour de ça. Mais avec Marion aussi. Marion qui est un peu dans le design. Voilà, avec Caroline qui est la sœur de Pascaline, qui était dans l'équipe des grands quand j'étais petite, mais qui a une très très grande place dans ma vie aujourd'hui. Et Caroline, elle est très créative, elle fait des petits films, des BD, elle a beaucoup d'idées, elle va jusqu'au bout de ses idées, elle a cette sensibilité artistique. Et je sens que… Donc, ça me fait entrer en lien facilement et d'une façon différente avec les personnes qui ont cette sensibilité, on va dire. Chacune m'apporte quelque chose à des endroits différents. Et donc, la créativité, effectivement, me rapproche, je pense, de personnes. Il y a aussi Virginie. Virginie qui est psychologue. Virginie aussi, elle est très créative quand j'y pense. Elle fait des bijoux, elle fait des collages, des peintures, elle peint très bien. Il y a effectivement peut-être ce thème qui se retrouve.

  • Elodie

    Et je crois que tu l'as déjà un peu abordé tout à l'heure, mais il y a des... Certaines de tes amies qui ont été aussi très présentes dans des moments difficiles, je crois.

  • Stéphanie

    Oui, oui, notamment Marion. Marion, elle a été très très présente quand on s'est séparés avec mon ex-mari. Elle m'a donné autant de temps que j'en avais envie. Elle n'a pas posé de limite. Si j'avais envie de l'appeler à 2h du matin, je pouvais, j'évitais. Mais en tout cas, elle s'est rendue. tellement disponible. Elle m'a beaucoup accompagnée, elle m'a rassurée, elle a su trouver des mots, des petites phrases qui ont fait que j'ai moins tourné en boucle, que j'ai pu voir les choses sous d'autres angles. Et ça m'a donné une autre vision. Je pense encore à des petites phrases qu'elle a pu me dire, par exemple tu trouveras d'autres fleurs sur un autre chemin Oui, effectivement. Parfois, on change de chemin et il y a d'autres choses qui peuvent être très positives sur ce chemin. Ce n'était pas forcément celui qu'on avait envie d'emprunter, mais il peut être beau. Il peut être beau aussi. Donc, c'est grâce à Marion que j'ai pu avoir cette approche. Il y a eu aussi Juliette, je me souviens, dans un autre moment, qui m'avait envoyé une lettre qui était magnifique. qu'elle avait écrite avec des phrases qu'elle écrivait un petit peu chaque jour et elle avait eu la gentillesse de les partager avec moi. Virginie, comme elle est psychologue, elle a pu me faire des petites séances de EMDR. Je ne sais plus comment ça s'appelle.

  • Elodie

    C'est EMDR.

  • Stéphanie

    C'est EMDR, voilà. À un moment, elle m'a fait une séance. Chacun avec son cœur, ses compétences. est venue à ce moment-là, mais il y a d'autres personnes qui sont arrivées dans ma vie. Donc voilà, ça a été très chouette. Et pour conclure sur les personnes qui ont été présentes à des moments difficiles, il y a eu aussi Hélène, qui est une amie architecte. J'ai perdu ma mère à peu près à 42 ans. Et elle m'avait écrit une lettre que j'ai encore qui est très touchante. Et ça ne veut pas dire que les autres n'étaient pas présentes. Elles ont été présentes aussi. Là, c'est très difficile dans cet exercice... Donc là, c'est vraiment des moments forts pour moi. et ce qui me touche. Je peux identifier que, en fait, dans les moments difficiles pour quelqu'un, En tout cas, là je parle pour moi, je trouve que ce n'est pas toujours facile d'aller vers la personne qui est en difficulté. Parce qu'on ne veut pas la bousculer encore davantage. On est là un peu avec des pincettes. Ce n'est pas évident d'être présent dans sa vie à ce moment-là, parce qu'on se sent tout maladroit, on ne sait pas comment faire. alors que c'est juste une présence en fait. Voilà, il y a une sorte de retenue, de pudeur, et je trouve que réussir à être tout simplement présent, c'est très fort, et c'est en fait une authenticité, c'est un soutien. On ne peut jamais se tromper, je crois, en étant là, en fait. Mais ce n'est pas facile. Et donc, je les remercie beaucoup d'avoir osé être là, d'avoir donné du souffle, une aide. Voilà, c'est vraiment… J'en retiens en tout cas pour moi qu'il ne faut pas se poser de questions. Juste dire je suis là si tu veux

  • Elodie

    Il y a des amis que tu connais peut-être depuis moins longtemps et qui ont une place tout autant importante dans ta vie

  • Stéphanie

    Oui, merci de me donner l'occasion de parler d'elles. Et quand je pense à ce moins longtemps, il fait déjà une dizaine d'années. Il y a Frédéric et Sophie qui sont deux copines que je vois vraiment régulièrement. En fait, on a fait des footings ensemble. où on se racontait un peu nos semaines. Et en fait, on s'est beaucoup rapprochés. On a aussi des événements de vie qui nous rapprochent. Et on a aussi passé des vacances ensemble. C'est dynamique, elles sont très présentes. Il y a Marie, ce n'est pas ma copine d'enfance, c'est une autre Marie que j'ai connue grâce à l'école. En fait, nos enfants étaient en classe, dans la même classe. Et donc, Marie, je peux partager aussi beaucoup de points de vue qui peuvent être différents, mais par contre, une sensibilité que je trouve très développée, je ne sais pas comment dire ça. Avec Marie, je sens que je peux être très authentique, très moi-même, parce qu'elle a cette réceptivité, cette sensibilité qui nous font ne pas se... de ne pas nous poser de questions sur ce qu'on dit ou pas.

  • Elodie

    D'accord.

  • Stéphanie

    Il y a une résonance, et donc elle est aussi très présente. Et je ne voudrais pas oublier Olivia, que je vois moins souvent, mais elle aussi, elle m'apporte beaucoup, avec ses expériences qu'on peut partager, sa sensibilité aussi. Il y a Laëtitia G, je la vois plus ponctuellement. Mais en fait, c'est aussi la richesse des échanges qui fait que les personnes apportent quelque chose et que si je devais créer un gang de copines, je voudrais toutes les rassembler en fait. Et voilà, elles sont encore dans ma vie aujourd'hui, toutes. Ok. Ah,

  • Elodie

    En fait, je me demandais justement s'il y avait des amis qui étaient sortis de ta vie. Et si tu voulais nous en parler.

  • Stéphanie

    Oui, et je veux bien. Et juste avant, si tu veux bien, quand je dis toutes, je me dis, ah, mais je n'ai pas parlé de Clara et pour moi, c'est important. Parce que…

  • Elodie

    Ça ne s'arrête jamais, en fait.

  • Stéphanie

    Oui, juste Clara, on s'est connus en Erasmus. Et à Venise, on a eu la chance de vivre ça. Et voilà. Et Clara, je pense à elle aussi bien pour la créativité. l'apprentissage d'une culture différente, l'humour. Je n'oublie pas Clara parce que même elle, elle s'est mariée avec un italien et elle habite en Italie. Mais il n'empêche qu'on reste en lien et qu'on échange au moins une fois par an. C'est peut-être pas beaucoup, mais ça nous permet de voir un petit peu où on en est et de retrouver ce qui nous a liés. Et donc, excuse-moi pour cette parenthèse

  • Elodie

    je t'en prie

  • Stéphanie

    Et donc, oui, il y a des amis qui sont sortis de ma vie. Il y a Hélène, dont je parlais tout à l'heure, qui avait été très présente. pendant toute une période. Et donc, je suis triste qu'elle soit sortie de ma vie. Parce qu'il me manque cette discussion avec Hélène où j'aimerais savoir exactement ce qui a fait qu'elle a eu envie de vraiment couper les ponts. Voilà, j'aimerais que ce soit plus clair. Mais bon, voilà, si je sors de cette rupture-là, je peux imaginer qu'à l'inverse, si… Si quelqu'un me décevait et que je me sentais trahie, à un moment, je ne chercherais pas forcément à aller plus loin. Ça aurait atteint ma limite. Dans le principe, je peux comprendre. Et dans le fait, j'ai beaucoup de regrets.

  • Elodie

    Merci beaucoup de partager ça. J'espère que ton message sera entendu et qu'à un moment ou à un autre, tu auras le... la réponse à ces questions. Selon toi, pourquoi on est plus forte quand on est entouré d'amis

  • Stéphanie

    Parce qu'on est ensemble,qu'on peut se dire les choses, on peut laisser sortir nos émotions, on peut partager des choses intimes. On peut aussi, ça nous aide, je trouve, à accepter nos parts d'ombre, d'être comme on est, en fait. Il y a cette authenticité que je trouve importante. Quand on est entouré d'amis, il y a aussi un soutien. On peut se serrer les coudes. Il y a aussi l'apport, une réflexivité. Ça fait un petit peu miroir de voir ce que peuvent vivre les autres ou leurs réflexions sur ce qu'on vit, nous. Les réflexions des autres. peuvent faire miroir, ça peut donner un nouveau point de vue. Et moi, je me sens soutenue, bien entourée. Je trouve que ça me fait grandir, que ça me met en mouvement. Je crois que je tournerai plus en rond sans mes copines. J'aurai moins d'ouverture, moins de points de vue différents et moins de... Je resterai peut-être sur des croyances qui correspondent. plus forcément à ce que je vis, à qui je suis. Enfin voilà, elles m'aident beaucoup. Et puis il y a aussi l'humour, la tendresse, le fait de se faire chouchouter. J'ai un petit exemple par exemple de Fred. Quand j'ai déménagé, elle est venue, donc il y en avait partout. Je n'avais pas de carton ouvert. Enfin voilà, et elle est venue avec deux mugs et du thé, une bouilloire. pour faire chauffer l'eau. Et on a pu faire le premier thé chez moi. C'était, ben voilà, c'est adorable, ces canons, les petits cadeaux qu'on se fait parfois. Je trouve que toutes les occasions sont bonnes et c'est vraiment de la douceur aussi, de l'amour, de l'amour amical, d'affection. Enfin voilà, c'est énorme. C'est énorme. Et je pense qu'elle contribue à me faire grandir, oui, et même à être qui je suis. Je trouve que c'est très, très puissant, la sororité, l'amitié.

  • Elodie

    Quel message tu voudrais passer à toutes ces amies avant de conclure cet épisode

  • Stéphanie

    Je voudrais leur dire merci. Merci d'être présente. Merci d'être… dans ma vie, merci pour qui elles sont. Je voudrais leur dire que je les aime, que sans elles, j'aurais l'impression qu'ils manquent un petit bout de moi, qu'elles sont dans mon cœur, que je suis hyper contente de les avoir toutes. Mais merci à toutes ces personnes qui croisent ma vie, et même parfois un instant, parce qu'on se rencontre au moment opportun qui fait que... que ça nous rassemble et à ces connexions si rapides, alors que les liens sont si fragiles et que la communication est de la dentelle, je trouve. Donc, merci de savoir tricoter tout ça ensemble. Voilà, voilà.

  • Elodie

    Ok, merci beaucoup pour ces jolis mots et cette belle conclusion. Où est-ce qu'on peut suivre ton activité et tes actualités

  • Stéphanie

    Je suis sur LinkedIn, à Stéphanie Lepers. Et je compte créer une page Facebook et un Instagram qui s'appellera Atelier Stéphanie Lepers.

  • Elodie

    Merci beaucoup Stéphanie

  • Stéphanie

    Merci à toi.

  • Elodie

    C'était l'épisode 45 du podcast Gang de Copines. Merci de ton écoute. Pour la première fois, on a parlé d'une multitude d'amis, du réseau amical de Stéphanie. Bon, évidemment, citer tout son entourage sans oublier personne, c'était mission impossible. Et elle m'a signalé in extremis qu'elle avait oublié de parler de Marie-Laëtitia qui lui organisait un bel anniversaire surprise de l'or. Et elle a une pensée évidemment pour toutes celles qu'elle n'a pas pu mentionner sans faire de liste interminable. Mais à travers son témoignage, je trouve qu'on découvre son histoire, ses passions, ses valeurs, sa créativité, sa sensibilité et aussi les moments difficiles qu'elle a vécu. Je trouve que c'est beau de se livrer au temps avec son authenticité. Et ce que moi j'en retiens, c'est que parler de toutes ses amies, c'est un peu comme un miroir. C'est aussi parler de soi, présenter sa vie et toutes les facettes de sa personnalité. Et toi qui écoute, t'as aimé cet épisode Si c'est le cas, ça me ferait plaisir de le lire en commentaire sur Spotify ou sur YouTube ou avec un 5 étoiles sur Apple Podcast. On peut aussi en discuter sur Instagram, le compte c'est gangdecopinespodcast et potes, ça s'écrit comme une pote. A bientôt

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Stéphanie et de son parcours professionnel

    00:28

  • L'importance des compétences relationnelles dans le travail

    01:12

  • La sororité dans la vie personnelle et professionnelle de Stéphanie

    03:54

  • Les amies de l'enfance et leur impact sur la vie actuelle

    10:02

  • Amitiés d'adolescence et expériences communes

    19:40

  • La créativité et son lien avec les amitiés

    23:38

  • Soutien des amies lors des moments difficiles

    31:54

  • Réflexions sur les amitiés perdues et leur signification

    39:56

  • Conclusion et messages de gratitude envers les amies

    43:40

Description

Dans cet épisode de Gang de copines, je reçois Stéphanie, une facilitatrice-formatrice en développement des compétences relationnelles et ancienne architecte. Ensemble, nous plongeons dans son univers riche en amitiés féminines, des copines d'enfance aux nouvelles rencontres marquantes. En parlant de ses amies, Stéphanie parle aussi d'elle, de ses valeurs, de sa vie et de ses passions.


Elle partage avec authenticité ses souvenirs, ses moments de joie, mais aussi les épreuves qu'elle a traversées grâce au soutien de ses amies. Dans cette interview, elle nous parle de sororité dans sa vie professionnelle et personnelle, de sa sœur Anne-Flore, de ses amies d'enfance, de ses voyages et de la créativité qui l'a aidée à surmonter des périodes difficiles.


Elle exprime sa profonde gratitude envers ses sœurs, de sang et de cœur, et le rôle essentiel qu'elles jouent dans son existence. Elle témoigne de la puissance féminine qui émane de ces relations et comment elles apportent à sa vie non seulement du soutien, mais aussi de la joie et de la tendresse.


Que vous soyez à la recherche d'inspiration ou simplement désireuse de célébrer la beauté des relations entre femmes, rejoignez le gang de copines pour découvrir comment ces histoires d'amitié peuvent enrichir notre quotidien et nous rappeler que nous ne sommes jamais seules.


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Transcription

  • Stéphanie

    Et donc, dans ma vie pro, j'ai constaté que le fait d'être entre femmes faisait tomber des barrières. Et entre femmes, je trouve qu'il y a une sorte d'alchimie qui se fait. Parce qu'en fait, selon l'évolution de ma vie, certaines amies ont pris des places différentes. Si je devais créer un groupe de copines, je voudrais toutes les rassembler en fait.

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast. gang de copines. Je suis Elodie et dans ce podcast, je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui, mes amies ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule. On est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines. Parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour Stéphanie.

  • Stéphanie

    Bonjour Elodie.

  • Elodie

    Stéphanie, tu as 53 ans, tu es maman de deux enfants et après avoir été architecte pendant 25 ans, tu as entrepris une reconversion professionnelle il y a environ un an. Alors qu'est-ce que tu fais maintenant

  • Stéphanie

    Alors maintenant je suis facilitatrice-formatrice en développement des compétences relationnelles et je donne quelques cours en école d'architecture d'intérieur et notamment sur le luxe et les soft skills.

  • Elodie

    Est-ce que tu peux détailler un petit peu en quoi consiste ton activité professionnelle

  • Stéphanie

    Oui, alors si tu veux, je peux faire le lien avec l'architecture, parce que tu le disais, avant j'étais architecte, et en fait, dans mon expérience d'architecte, j'ai donc travaillé pour l'humain en faisant des projets, des bureaux, des maisons, des crèches, etc. Mais aussi en rendant concret un projet, j'ai été aussi confrontée à la communication en fait sur les chantiers, etc. Et donc j'ai été sensibilisée à travailler mieux ensemble, à une meilleure coopération. Et c'est ça qui m'a amenée aussi à aller vers le développement des compétences relationnelles. Et il y a l'autre partie qui est aussi en architecture, tout ce qui est... esthétiques, créatifs, etc. qui me manquaient un petit peu dans mon métier d'architecte parce que c'était assez bridé à mon goût. Et en fait, dans mon accompagnement, donc là, en développement des compétences relationnelles, je propose des formations pour accompagner les entreprises à déployer leurs compétences. Et donc, dans les petites problématiques que j'ai pu voir, j'ai mis des formations en face. sur par exemple la gestion des émotions, le feedback, la dynamique du changement. Et d'un autre côté, j'ai pris l'autre volet. Et sur ce volet, je m'appuie sur une expérience qui est basée sur la culture artistique, c'est-à-dire l'architecture, le patrimoine, la peinture. Et pour le patrimoine, je travaille en duo avec Marie-Pierre. Et en fait, on propose des parcours sensitifs et sensibles. comme tremplin au développement des compétences relationnelles et aussi pour avoir un ancrage dans son territoire. J'aime beaucoup cette approche qui me relie à ce que j'aimais dans l'architecture et donc j'ai pu à la fois développer les compétences transverses et rebondir sur des sujets qui faisaient écho pour moi.

  • Elodie

    Ok, du coup tu viens déjà de parler d'une femme avec laquelle tu travailles. Quelle place elle a aujourd'hui la sororité dans ta vie professionnelle et personnelle

  • Stéphanie

    Alors dans ma vie professionnelle, déjà dans ma formation, donc c'est une formation à l'université qui est une formation expérientielle, donc on est par petits groupes de 12 et au départ on était 13, il y avait un garçon qui était là et qui apportait aussi beaucoup de choses. Et on s'est retrouvés entre femmes. Et je pense que le fait d'être entre femmes m'a apporté autre chose, une connexion plus facile, parce qu'on avait les mêmes problématiques. Il y a une sorte d'entraide et de coopération qui a renforcé un petit peu le groupe. Et donc, tu me demandais dans ma vie pro. Dans ma vie pro, je fais aussi partie de deux associations. Une qui s'appelle Force Femme, donc Entre Femmes, et une qui s'appelle Little Big Woman. où ce ne sont que des femmes entrepreneurs. Et donc, dans ma vie pro, j'ai constaté que, effectivement, le fait d'être entre femmes faisait tomber des barrières. Il y a une ouverture qui me semble plus rapide, une sorte de confiance parce que, quelque part, on se reconnaît. On partage une sorte de même état d'esprit, d'autant plus dans l'association Little Big Woman où on est tous sur des problématiques d'entrepreneurs femmes. Et je pense que même si on a des activités différentes, ça nous rassemble et il y a une sorte d'authenticité dans les échanges.

  • Elodie

    Alors, tu y as déjà un peu répondu. Du coup, là, avec ta dernière phrase, mais qu'est-ce que c'est pour toi la sororité aujourd'hui

  • Stéphanie

    pour moi, c'est l'aide entre femmes. C'est une façon d'arriver plus vite dans l'intimité et de partager des choses plus fortes. On a des problématiques spécifiques à celles des femmes. On est sur des sujets qui nous concernent toutes. Et entre femmes, je trouve qu'il y a une sorte d'alchimie qui se fait. Je trouve qu'on est donc plus vite dans cette… intimité et qu'on peut se livrer et recevoir de l'autre plus facilement.

  • Elodie

    Ça veut dire quoi pour toi être plus vite dans l'intimité ?

  • Stéphanie

    En fait, ça veut dire qu'il y a des mêmes valeurs. En fait, ça veut dire qu'il y a des barrières qui tombent, comme si on avait une sorte de reconnaissance d'un groupe, un petit peu comme si quelque part on se… connaissez un petit peu. En fait, ce n'est pas qu'on se connaît, parce que quand on arrive, on ne se connaît pas du tout. Mais le fait d'être entre femmes, on a été confrontés peut-être à des mêmes problèmes. On a des sensibilités qu'on ose afficher. Je trouve qu'il y a une authenticité qui arrive. Pour moi, c'est ça. L'intimité, c'est qu'en fait, on a été plus vite plus proches.

  • Elodie

    Je vois, je comprends. On a parlé de ta vie professionnelle, mais dans ta vie personnelle aussi, du coup

  • Stéphanie

    Oui, alors dans ma vie personnelle, c'est marrant parce qu'il y a une de mes copines qui a fait un petit dîner chez elle et elle proposait un thème. Elle proposait qu'on parle des... des lectures qu'on avait bien aimées, qu'on partageait un livre qu'on avait bien aimé entre nous. Et il se trouve qu'on était sept filles, et il y a eu comme une sorte d'alchimie, de partage, de ricochet entre les lectures des unes et des autres. Et je trouve qu'en une seule soirée, ça a été assez flagrant que le groupe s'était constitué très vite. Et en fait, ce groupe se poursuit. Et donc à chaque fois on se retrouve, là on va se retrouver une troisième fois, et donc sur le thème de la joie cette fois-là. Et j'ai trouvé ça super agréable de se sentir comme ça embarquée et d'être en confiance très vite. Et je crois que c'était lié au fait qu'on soit entre femmes.

  • Elodie

    C'est chouette quand il y a des moments comme ça.

  • Stéphanie

    C'est canon, c'est vraiment clair. Et on est toutes heureuses de se retrouver. Alors qu'à l'origine, on se connaissait... Alors, dans les sept, il y en a que je connaissais mieux, mais il y en a que je connaissais moins bien. Et ça n'a pas fait de différence. Je pense qu'on s'est livrés facilement. Et après, il y a aussi en binôme, enfin en duo, j'ai de très bonnes amies. Et en fait, je me rends compte qu'on ne dit pas forcément la même chose à tout le monde et que... Là aussi, je pense que le fait que ce soit des amis eux, il y a quelque chose qui est différent, parce que j'ai aussi des amis hommes, et j'adore, parce que justement, il y a des différences. On va dire que la ressemblance, même si on n'a pas toujours les mêmes avis sur des sujets, heureusement, mais la ressemblance d'être femme crée du lien. Et voilà, donc il y a des moments dans la vie où ça m'apporte beaucoup. Je pense d'avoir des amis, des amis d'enfance, des amis que j'ai connus plus tard, enfin, différentes amis, mais des amis qui sont très proches en fait.

  • Elodie

    Oui alors justement, généralement dans ce podcast, j'interview une femme qui me parle d'une autre femme ou d'un groupe de femmes dans un cadre bien précis, on va dire, mais là ça n'a pas été possible. Et tu m'as parlé de plein plein de personnes. Pourquoi

  • Stéphanie

    Oui c'est vrai que je t'ai demandé l'autorisation de parler de plusieurs amies parce qu'en fait elles étaient présentes dans ma vie. de façon plus ou moins marquée à certaines périodes de ma vie. Et je n'arrivais pas à associer à une seule personne. Parce qu'en fait, selon l'évolution de ma vie, certaines amies ont pris des places différentes.

  • Elodie

    Oui, alors du coup, en fil rouge, dans toute ta vie, on va dire, il y a ta sœur Anne-Flore. Alors, est-ce que tu peux nous parler un peu d'elle décrire ta relation avec elle et comment cette relation a évolué depuis que vous êtes petite à aujourd'hui.

  • Stéphanie

    Alors Anne-Flore, tu disais en fil rouge, et j'aimerais bien préciser que ça n'a pas été si facile cet exercice de cloisonner, parce que dans la vraie vie, ce n'est pas aussi cloisonner. Et donc mes amies, elles arrivent à plusieurs moments de ma vie, mais on a choisi ensemble de... d'essayer de ne pas tout mélanger et donc de parler, d'un petit peu scinder. Et donc, je reviens à ma sœur, qui est ma grande sœur, mais c'est surtout au départ où je disais ma grande sœur. Parce que tu me demandais combien d'années de différence on a. Donc, c'est un petit peu plus de deux ans. Et en fait, au fur et à mesure, c'était vraiment ma grande sœur avec tout ce que peut. apporter une grande sœur, un peu un exemple, celle qui arrive à ouvrir les barrières auprès des parents, etc. Et en fait, aujourd'hui, je continue à la voir comme un pilier, même si on ne parle plus de différence d'âge, mais elle est organisée, elle est clairvoyante, elle est rassurante. Et en fait, on a toutes les deux pris notre… place d'adulte, donc maintenant nos échanges, ils sont en tant qu'adultes, sur nos vies respectives, sur nos visions, sur nos goûts, sur l'éducation. Et en fait, je trouve qu'on était déjà complices, mais au départ avec des écarts, des amis différents. Là, on a des amis maintenant communs et on a une complicité qui s'est accentuée dans le temps. Et donc la différence d'âge, elle n'est plus du tout marquée, je pense, ni dans un sens ni dans l'autre. Je reste sa petite sœur et en même temps, on est deux adultes qui se parlent.

  • Elodie

    Et qu'est-ce que vous faites ensemble aujourd'hui

  • Stéphanie

    Alors on se voit assez… on n'habite pas dans la même région. Moi je suis de Lille et elle, elle est dans la région parisienne. Donc on se voit aux vacances surtout, en famille. avec nos enfants, avec son mari. Moi, j'ai divorcé sans mon ex-mari. Qu'est-ce qu'on fait On papote beaucoup. On fait aussi du sport, des magasins. On va prendre un verre, on voit des gens. On échange sur des lectures. On part un petit peu dans tous les sens, suivant. suivant nos vies, ce qu'on a en ce moment. Enfin, c'est très large.

  • Elodie

    Ok. Et alors, pour revenir à ton enfance, quand tu étais toute petite, l'amie dont tu m'as parlé, c'était Bi. Qu'est-ce que Bi t'a amené dans ta vie

  • Stéphanie

    Bi, elle m'a amené beaucoup de joie. C'est quelqu'un de très, très joyeux, enfin, qui était très joyeux, qui... qui était souvent de bonne humeur et elle m'a apporté beaucoup de découvertes. Parce que Bee, elle est asiatique, elle est arrivée en France quand elle avait 8 ans, et 7 ou 8 ans. Et d'ailleurs, enfin si je peux raconter une anecdote, mais c'est elle qui me l'a racontée et moi je ne m'en souviens plus. Mais en fait, on s'est rencontrées quand on était en CP et elle, elle ne parlait pas très bien français. Moi, je n'ai aucun souvenir de B qui ne parlait pas très bien français. Donc, c'est marrant ce que la mémoire retient. Et donc, elle me dit que je suis arrivée vers elle et que je lui ai demandé si elle voulait être mon amie. Et elle, elle était touchée parce qu'elle se sentait un peu perdue. Et moi, je n'ai aucun souvenir de ça. C'est marrant parce que... En fait, j'ai l'impression que de mon côté, ça a été un peu évident, un peu facile. En étant amie avec elle, j'ai aimé découvrir aussi sa culture, puisqu'elle était dans une famille avec deux parents français, mais elle dessinait des maisons sur pilotis, par exemple, et ça a influencé mes dessins. J'avais jamais été en Asie. Et je dessinais des maisons sur Piloti. Elle m'a invitée à des fêtes du Nouvel An qui étaient différentes. Elle m'a cuisinée, après, quand on était un petit peu plus grande, des plats qui changeaient avec des cacahuètes, des piments. Voilà, donc ça a été une grande ouverture d'esprit pour moi, de voir comment on pouvait penser autrement, comment c'était dans un autre pays.

  • Elodie

    Je trouve ça trop mignon cette spontanéité avec laquelle tu lui as demandé est-ce que tu veux être mon amie C'est des choses qu'on ne ferait plus aujourd'hui même si on le sent. Tu sais quand on est adulte on ne va pas voir les gens en disant est-ce que tu voudrais être ma copine alors qu'on sent qu'il y a un lien avec quelqu'un. Je trouve ça trop chou quoi, merci d'avoir partagé ça.

  • Stéphanie

    C'est vrai que ça m'a fait plaisir qu'elle me remémore ce souvenir. et que je me dis c'est fou moi j'avais oublié mais tu as raison ça doit être lié à la spontanéité on se pose moins de questions il ya sûrement un ressenti qui fait que on va vers quelqu'un sans se sans se mettre de frein

  • Elodie

    il ya eu d'autres personnes qui ont marqué ton enfance et que tu recroises aujourd'hui mais est ce que tu peux nous en parler qu'est ce que vous faisiez ensemble qu'est ce que vous faites aujourd'hui et aussi Comment votre relation a évolué au fil des années ?

  • Stéphanie

    Alors là cette question a été difficile parce que j'aurais eu envie de parler de beaucoup de personnes. Donc j'ai un petit peu focalisé sur les amis de mon lotissement quand j'étais petite. Parce que pour préciser, ce lotissement était incroyable parce qu'on était une trentaine d'enfants, filles et garçons, du même âge, à peu près on va dire. à 10 ans près, c'était incroyable. C'était dans les années 70, on jouait beaucoup dehors. Et donc, il y avait par exemple des prix-prix, des cache-cache dans tout le lotissement. On a eu beaucoup, beaucoup de chance. Ça rassemblait beaucoup de personnes. Je me suis attachée dans ce moment surtout à Corinne, Pascaline, Sophie et Marie. Alors, Marie D. Et donc, ensemble... On jouait à l'élastique, on jouait aux billes, on courait, on faisait du bricolage, on faisait des spectacles de danse, enfin là, à plusieurs. Et à cette époque-là, il y avait encore un petit peu les petits, donc moi j'étais plutôt dans les petits, et les grands, et après ça s'est très mélangé.

  • Elodie

    Tu continues à les voir aujourd'hui

  • Stéphanie

    Alors, Marie pas Trop, mais je la croise une fois parce qu'elle va voir sa maman qui habite encore le lotissement. Sophie, je l'ai recroisée chez Little Big Woman, donc c'est marrant. Donc, on a déjeuné ensemble, on était très contentes de se revoir. Et c'est un peu comme si c'était la veille. Il y a quelque chose de solide, un lien qui est très facile. Pascaline, je la vois encore. Pascaline, elle a été beaucoup... présente dans ma vie quand j'étais mariée parce que son mari était, enfin est, un très bon ami de mon ex-mari donc ça nous a beaucoup rassemblés à ce moment là mais elle est aussi une amie d'enfance et une amie, elle est dans plusieurs catégories donc je la retrouve avec grand plaisir et Corinne aussi, Corinne et Pascaline de la même manière. Le mari de Corinne est un ami de l'école, quand moi j'étais en seconde. Et voilà, donc ça fait que c'est très agréable aussi de pouvoir se voir avec leur mari que je connais bien.

  • Elodie

    Ok, pour revenir après cette période de l'enfance, comment t'es copines de l'adolescence t'ont accompagné dans ce moment vers l'émancipation on va dire

  • Stéphanie

    On retrouve Pascaline, il y a aussi eu Marion et Juliette qui étaient des amis de l'école. Et donc on était quatre copines, pour reprendre le titre du podcast, là ça faisait très gang de copines parce qu'on a vécu les soirées, des sorties en vélo, après on a eu nos permis, on a passé des vacances. à quatre qui était vraiment extra où on avait fait on avait mis une tente dans le coffre de notre voiture et on a fait on est parti de lille on a fait toute la côte ouest jusqu'à descendre dans le midi et donc on s'arrêtait quand on avait envie autant de temps qu'on avait envie dans des campings qu'on trouvait sur la route et on a pu découvrir comme ça la france ce se découvrir. Je me souviens par exemple d'une matinée où on s'est réveillés, on avait été piqués par les moustiques, on avait les yeux tout gonflés. C'est des trucs bêtes, mais c'était rigolo. C'était vraiment manger nos cornflakes encore à moitié dans notre duvet. Plein de trucs un petit peu comme ça. Je ne sais pas, par exemple, on s'était dit, et ça me vient là sur le moment, dans nos valises, on s'était donné comme consigne de prendre un déguisement et on a décidé, c'était à peu près 15 heures de vacances, on s'est dit allez, aujourd'hui, on se déguise Et donc, on a été déguisés toute la journée. Enfin, c'est des trucs d'adolescentes. On avait quand même 18 ans, mais vraiment, il y avait beaucoup d'humour. On rigolait, on avait envie de visiter, on rencontrait aussi d'autres personnes sur notre route. C'était vraiment sympa. Il y a eu aussi, je suis repartie deux ans plus tard, avec Marion seulement, on a fait un petit peu ce même genre de voyage en Italie, où on était à deux. Et là aussi, c'était formidable. On a rencontré un petit peu des gens, on goûtait des plats différents. Je trouve que ça… Pourtant, c'était la France à l'Italie, c'est assez proche en culture. Mais le fait d'être autonome, d'être entre nous, on a une approche qui est différente. Et puis, on vit des expériences sur le moment, des expériences communes. Et je pense que ça, c'est fort parce qu'on voit comment on réagit. la vision de l'autre, c'est vraiment très chouette. J'en garde des super souvenirs.

  • Elodie

    Moi, je pense qu'on devrait toutes partir avec nos copines et prendre un déguisement dans notre valise ! On va faire cette journée 100% déguisée. Non mais franchement, ça doit ramener à un truc cool, quoi. Enfin, voilà, de ne pas se prendre au sérieux et tout ça, et juste de se marrer, de profiter de la journée. Moi, je vois trop bien. C'est une très, très bonne idée. Je pense que... à 18 ans, à 50 ou à 40. Franchement, c'est une bonne idée pour réveiller des amitiés.

  • Stéphanie

    Ah oui, mais complètement. Et si tu me dis que je veux bien les photos.

  • Elodie

    Je suis sûre que j'ai un bon groupe. Je suis sûre qu'en prenant quelques personnes, ça marcherait. C'est un bon tremplin vers la question suivante qui concerne la créativité. Tu as une place qui est importante dans ta vie. Est-ce que tu as des amis qui partagent cette même passion Et pourquoi c'est important de partager cette passion avec eux

  • Stéphanie

    La créativité, ça a beaucoup d'influence dans ma vie. Je trouve que ça m'aide à aller vers une vie qui ressemble à qui je suis. Et donc, dans mes amis, il y a Laetitia, qui était déjà dans mon enfance. On avait fait ensemble des... Qu'est-ce qu'on avait fait On avait fait des carnets de poésie, on inventait des pièces de théâtre. Quand on se voyait, c'était vraiment très axé sur la créativité. Et je l'ai retrouvé plus tard. Et à ce moment-là, moi, j'étais dans une période difficile parce qu'on avait rompu avec mon ex-mari. Enfin, il avait choisi de... de vivre sa vie sans moi, on va dire ça comme ça. Et je l'ai revue à ce moment-là, et je pense que j'en avais plein le cœur. Je ne sais pas comment exprimer ça, mais… J'étais plus très étanche, il suffisait de m'effleurer pour que ça aille pas très bien. Et j'ai revu Laetitia à ce moment-là et j'avais beaucoup de choses à dire. Et ensemble, on a fait un album de musique. Donc en fait, je lui ai dit, voilà, moi j'ai écrit des paroles. En fait, ce qui a été incroyable, c'est que j'avais envie de faire cet album. J'avais envie que ça passe par mon corps, j'avais envie de dire les choses. Je ne chantais pas très bien. En gros, je n'avais pas les atouts pour faire l'album. La musique, je ne connaissais pas trop. Et par hasard, je n'avais pas vu Laetitia depuis 20 ans. On s'est revus. Elle, elle joue très bien du piano. Je lui ai expliqué mon projet. Et elle m'a dit, si tu veux, tu peux m'envoyer les textes. Je vais voir. Moi, justement, j'ai envie de composer. Je lui ai envoyé les textes. Et d'ailleurs, la... petite anecdote si je peux aller plus loin. J'avais commencé à prendre des cours de chant dans l'idée de poursuivre ce projet. Je ne savais pas encore si ça allait être possible ou pas, mais je m'étais dit déjà je peux apprendre à mieux chanter. Et ce jour-là, j'avais donc les textes pour mon prof de chant. Et voilà, c'était pour lui. Et ce jour-là, j'ai rencontré Laëtitia. Je lui demande si elle joue toujours au piano. Elle me dit que oui. Elle me dit, mais maintenant, j'aimerais bien composer. Enfin, voilà. Elle a toujours improvisé, mais elle voulait composer des morceaux. Et je lui dis, si tu veux, j'ai un texte. Et donc, au lieu de le donner à mon prof de sang le soir à mon cours, en fait, je l'ai donné à Laetitia. Et donc, Laetitia est repartie avec le texte. Elle me dit, si tu veux, je vais regarder si ça m'inspire, ce que je peux faire, etc. Puis je n'avais pas de nouvelles, je me disais, ça n'a pas du tout lui plaire, ce n'est pas grave. Et en fait, 15 jours après, elle m'a rappelé et elle me dit, Stéphanie, j'ai fait deux musiques sur ton texte, est-ce que tu veux venir écouter J'étais super émue, donc je suis allée chez elle, j'ai écouté le texte et j'ai eu l'impression qu'on pouvait enlever les paroles, qu'elle avait compris ce qui était dit, qu'elle… Je trouvais que ma sensibilité était retranscrite. J'étais vraiment très, très émue. Et donc, on a décidé de poursuivre. Donc, il y a eu neuf chansons. On a fait un petit album. Et donc, on s'était dit, on fait un album. Elle était OK que si je ne chantais pas bien, ce n'était pas grave. Moi, je trouvais que finalement, dans une chanson, ce qui me touchait, c'était plus un timbre de voix. ou une sorte de personnalité qui transcrit au travers des chansons que le fait de chanter très bien, même si c'est encore plus… Je ne dirais pas encore plus beau, mais que ça a une qualité qui est non négligeable. Mais en tout cas, ce n'est pas ce qui me touche moi particulièrement. Et donc Laetitia a été d'accord. Et donc on l'a fait ce projet, on l'a terminé. Et à la fin, quand ça a existé, je lui ai demandé si… Elle était d'accord pour qu'on fasse un concert. Et donc là, elle s'est dit, Ah, encore une étape Au début, elle dit, Mais on n'avait pas dit ça. Et je lui dis, Ouais, ce serait super. Et donc, elle a été encore une fois d'accord. Et donc, merci beaucoup Laetitia. Et on l'a fait. Et on a fait un petit concert avec nos neuf chansons. C'était vraiment, je pense que je n'avais pas conscience à l'époque que ça me servait un petit peu de thérapie. Mais je pense que... Le fait d'avoir pu m'exprimer, de faire sortir un petit peu tout ce que j'avais en moi, a été vraiment salvateur. Il m'a aidée à ouvrir un nouveau chapitre, on va dire.

  • Elodie

    Et c'était un concert unique, vous n'en referez plus ? Ou il y a d'autres projets ?

  • Stéphanie

    Alors, il n'y a pas d'autres projets. C'était un concert unique. Mais après ça, ça m'avait... donner envie de faire peut-être d'autres morceaux, mais plus rock'n'roll, avec peut-être en plus une guitare, etc. Mais je n'ai pas écrit de nouvelles chansons. Laetitia, elle a développé de son côté d'autres choses. Et bon, ça a été comme ça. Par contre, avec Laetitia, on s'est re-retrouvées après. Mais voilà, c'est quand même… fort je trouve tous ces... Et puis, je me dis, ça ne paraît pas être des coïncidences qu'on se retrouve 20 ans après au moment où... où on peut se compléter et s'aider. Enfin, j'ai trouvé ça presque magique. Donc, vraiment très chouette.

  • Elodie

    Il y a d'autres personnes dans ta vie avec qui tu partages cette passion pour la créativité ?

  • Stéphanie

    Je pense que, par exemple, Juliette. Juliette, elle est architecte et d'ailleurs, elle s'oriente vers l'art-thérapie maintenant. Avec Juliette, il y a une complicité aussi autour de ça. Mais avec Marion aussi. Marion qui est un peu dans le design. Voilà, avec Caroline qui est la sœur de Pascaline, qui était dans l'équipe des grands quand j'étais petite, mais qui a une très très grande place dans ma vie aujourd'hui. Et Caroline, elle est très créative, elle fait des petits films, des BD, elle a beaucoup d'idées, elle va jusqu'au bout de ses idées, elle a cette sensibilité artistique. Et je sens que… Donc, ça me fait entrer en lien facilement et d'une façon différente avec les personnes qui ont cette sensibilité, on va dire. Chacune m'apporte quelque chose à des endroits différents. Et donc, la créativité, effectivement, me rapproche, je pense, de personnes. Il y a aussi Virginie. Virginie qui est psychologue. Virginie aussi, elle est très créative quand j'y pense. Elle fait des bijoux, elle fait des collages, des peintures, elle peint très bien. Il y a effectivement peut-être ce thème qui se retrouve.

  • Elodie

    Et je crois que tu l'as déjà un peu abordé tout à l'heure, mais il y a des... Certaines de tes amies qui ont été aussi très présentes dans des moments difficiles, je crois.

  • Stéphanie

    Oui, oui, notamment Marion. Marion, elle a été très très présente quand on s'est séparés avec mon ex-mari. Elle m'a donné autant de temps que j'en avais envie. Elle n'a pas posé de limite. Si j'avais envie de l'appeler à 2h du matin, je pouvais, j'évitais. Mais en tout cas, elle s'est rendue. tellement disponible. Elle m'a beaucoup accompagnée, elle m'a rassurée, elle a su trouver des mots, des petites phrases qui ont fait que j'ai moins tourné en boucle, que j'ai pu voir les choses sous d'autres angles. Et ça m'a donné une autre vision. Je pense encore à des petites phrases qu'elle a pu me dire, par exemple tu trouveras d'autres fleurs sur un autre chemin Oui, effectivement. Parfois, on change de chemin et il y a d'autres choses qui peuvent être très positives sur ce chemin. Ce n'était pas forcément celui qu'on avait envie d'emprunter, mais il peut être beau. Il peut être beau aussi. Donc, c'est grâce à Marion que j'ai pu avoir cette approche. Il y a eu aussi Juliette, je me souviens, dans un autre moment, qui m'avait envoyé une lettre qui était magnifique. qu'elle avait écrite avec des phrases qu'elle écrivait un petit peu chaque jour et elle avait eu la gentillesse de les partager avec moi. Virginie, comme elle est psychologue, elle a pu me faire des petites séances de EMDR. Je ne sais plus comment ça s'appelle.

  • Elodie

    C'est EMDR.

  • Stéphanie

    C'est EMDR, voilà. À un moment, elle m'a fait une séance. Chacun avec son cœur, ses compétences. est venue à ce moment-là, mais il y a d'autres personnes qui sont arrivées dans ma vie. Donc voilà, ça a été très chouette. Et pour conclure sur les personnes qui ont été présentes à des moments difficiles, il y a eu aussi Hélène, qui est une amie architecte. J'ai perdu ma mère à peu près à 42 ans. Et elle m'avait écrit une lettre que j'ai encore qui est très touchante. Et ça ne veut pas dire que les autres n'étaient pas présentes. Elles ont été présentes aussi. Là, c'est très difficile dans cet exercice... Donc là, c'est vraiment des moments forts pour moi. et ce qui me touche. Je peux identifier que, en fait, dans les moments difficiles pour quelqu'un, En tout cas, là je parle pour moi, je trouve que ce n'est pas toujours facile d'aller vers la personne qui est en difficulté. Parce qu'on ne veut pas la bousculer encore davantage. On est là un peu avec des pincettes. Ce n'est pas évident d'être présent dans sa vie à ce moment-là, parce qu'on se sent tout maladroit, on ne sait pas comment faire. alors que c'est juste une présence en fait. Voilà, il y a une sorte de retenue, de pudeur, et je trouve que réussir à être tout simplement présent, c'est très fort, et c'est en fait une authenticité, c'est un soutien. On ne peut jamais se tromper, je crois, en étant là, en fait. Mais ce n'est pas facile. Et donc, je les remercie beaucoup d'avoir osé être là, d'avoir donné du souffle, une aide. Voilà, c'est vraiment… J'en retiens en tout cas pour moi qu'il ne faut pas se poser de questions. Juste dire je suis là si tu veux

  • Elodie

    Il y a des amis que tu connais peut-être depuis moins longtemps et qui ont une place tout autant importante dans ta vie

  • Stéphanie

    Oui, merci de me donner l'occasion de parler d'elles. Et quand je pense à ce moins longtemps, il fait déjà une dizaine d'années. Il y a Frédéric et Sophie qui sont deux copines que je vois vraiment régulièrement. En fait, on a fait des footings ensemble. où on se racontait un peu nos semaines. Et en fait, on s'est beaucoup rapprochés. On a aussi des événements de vie qui nous rapprochent. Et on a aussi passé des vacances ensemble. C'est dynamique, elles sont très présentes. Il y a Marie, ce n'est pas ma copine d'enfance, c'est une autre Marie que j'ai connue grâce à l'école. En fait, nos enfants étaient en classe, dans la même classe. Et donc, Marie, je peux partager aussi beaucoup de points de vue qui peuvent être différents, mais par contre, une sensibilité que je trouve très développée, je ne sais pas comment dire ça. Avec Marie, je sens que je peux être très authentique, très moi-même, parce qu'elle a cette réceptivité, cette sensibilité qui nous font ne pas se... de ne pas nous poser de questions sur ce qu'on dit ou pas.

  • Elodie

    D'accord.

  • Stéphanie

    Il y a une résonance, et donc elle est aussi très présente. Et je ne voudrais pas oublier Olivia, que je vois moins souvent, mais elle aussi, elle m'apporte beaucoup, avec ses expériences qu'on peut partager, sa sensibilité aussi. Il y a Laëtitia G, je la vois plus ponctuellement. Mais en fait, c'est aussi la richesse des échanges qui fait que les personnes apportent quelque chose et que si je devais créer un gang de copines, je voudrais toutes les rassembler en fait. Et voilà, elles sont encore dans ma vie aujourd'hui, toutes. Ok. Ah,

  • Elodie

    En fait, je me demandais justement s'il y avait des amis qui étaient sortis de ta vie. Et si tu voulais nous en parler.

  • Stéphanie

    Oui, et je veux bien. Et juste avant, si tu veux bien, quand je dis toutes, je me dis, ah, mais je n'ai pas parlé de Clara et pour moi, c'est important. Parce que…

  • Elodie

    Ça ne s'arrête jamais, en fait.

  • Stéphanie

    Oui, juste Clara, on s'est connus en Erasmus. Et à Venise, on a eu la chance de vivre ça. Et voilà. Et Clara, je pense à elle aussi bien pour la créativité. l'apprentissage d'une culture différente, l'humour. Je n'oublie pas Clara parce que même elle, elle s'est mariée avec un italien et elle habite en Italie. Mais il n'empêche qu'on reste en lien et qu'on échange au moins une fois par an. C'est peut-être pas beaucoup, mais ça nous permet de voir un petit peu où on en est et de retrouver ce qui nous a liés. Et donc, excuse-moi pour cette parenthèse

  • Elodie

    je t'en prie

  • Stéphanie

    Et donc, oui, il y a des amis qui sont sortis de ma vie. Il y a Hélène, dont je parlais tout à l'heure, qui avait été très présente. pendant toute une période. Et donc, je suis triste qu'elle soit sortie de ma vie. Parce qu'il me manque cette discussion avec Hélène où j'aimerais savoir exactement ce qui a fait qu'elle a eu envie de vraiment couper les ponts. Voilà, j'aimerais que ce soit plus clair. Mais bon, voilà, si je sors de cette rupture-là, je peux imaginer qu'à l'inverse, si… Si quelqu'un me décevait et que je me sentais trahie, à un moment, je ne chercherais pas forcément à aller plus loin. Ça aurait atteint ma limite. Dans le principe, je peux comprendre. Et dans le fait, j'ai beaucoup de regrets.

  • Elodie

    Merci beaucoup de partager ça. J'espère que ton message sera entendu et qu'à un moment ou à un autre, tu auras le... la réponse à ces questions. Selon toi, pourquoi on est plus forte quand on est entouré d'amis

  • Stéphanie

    Parce qu'on est ensemble,qu'on peut se dire les choses, on peut laisser sortir nos émotions, on peut partager des choses intimes. On peut aussi, ça nous aide, je trouve, à accepter nos parts d'ombre, d'être comme on est, en fait. Il y a cette authenticité que je trouve importante. Quand on est entouré d'amis, il y a aussi un soutien. On peut se serrer les coudes. Il y a aussi l'apport, une réflexivité. Ça fait un petit peu miroir de voir ce que peuvent vivre les autres ou leurs réflexions sur ce qu'on vit, nous. Les réflexions des autres. peuvent faire miroir, ça peut donner un nouveau point de vue. Et moi, je me sens soutenue, bien entourée. Je trouve que ça me fait grandir, que ça me met en mouvement. Je crois que je tournerai plus en rond sans mes copines. J'aurai moins d'ouverture, moins de points de vue différents et moins de... Je resterai peut-être sur des croyances qui correspondent. plus forcément à ce que je vis, à qui je suis. Enfin voilà, elles m'aident beaucoup. Et puis il y a aussi l'humour, la tendresse, le fait de se faire chouchouter. J'ai un petit exemple par exemple de Fred. Quand j'ai déménagé, elle est venue, donc il y en avait partout. Je n'avais pas de carton ouvert. Enfin voilà, et elle est venue avec deux mugs et du thé, une bouilloire. pour faire chauffer l'eau. Et on a pu faire le premier thé chez moi. C'était, ben voilà, c'est adorable, ces canons, les petits cadeaux qu'on se fait parfois. Je trouve que toutes les occasions sont bonnes et c'est vraiment de la douceur aussi, de l'amour, de l'amour amical, d'affection. Enfin voilà, c'est énorme. C'est énorme. Et je pense qu'elle contribue à me faire grandir, oui, et même à être qui je suis. Je trouve que c'est très, très puissant, la sororité, l'amitié.

  • Elodie

    Quel message tu voudrais passer à toutes ces amies avant de conclure cet épisode

  • Stéphanie

    Je voudrais leur dire merci. Merci d'être présente. Merci d'être… dans ma vie, merci pour qui elles sont. Je voudrais leur dire que je les aime, que sans elles, j'aurais l'impression qu'ils manquent un petit bout de moi, qu'elles sont dans mon cœur, que je suis hyper contente de les avoir toutes. Mais merci à toutes ces personnes qui croisent ma vie, et même parfois un instant, parce qu'on se rencontre au moment opportun qui fait que... que ça nous rassemble et à ces connexions si rapides, alors que les liens sont si fragiles et que la communication est de la dentelle, je trouve. Donc, merci de savoir tricoter tout ça ensemble. Voilà, voilà.

  • Elodie

    Ok, merci beaucoup pour ces jolis mots et cette belle conclusion. Où est-ce qu'on peut suivre ton activité et tes actualités

  • Stéphanie

    Je suis sur LinkedIn, à Stéphanie Lepers. Et je compte créer une page Facebook et un Instagram qui s'appellera Atelier Stéphanie Lepers.

  • Elodie

    Merci beaucoup Stéphanie

  • Stéphanie

    Merci à toi.

  • Elodie

    C'était l'épisode 45 du podcast Gang de Copines. Merci de ton écoute. Pour la première fois, on a parlé d'une multitude d'amis, du réseau amical de Stéphanie. Bon, évidemment, citer tout son entourage sans oublier personne, c'était mission impossible. Et elle m'a signalé in extremis qu'elle avait oublié de parler de Marie-Laëtitia qui lui organisait un bel anniversaire surprise de l'or. Et elle a une pensée évidemment pour toutes celles qu'elle n'a pas pu mentionner sans faire de liste interminable. Mais à travers son témoignage, je trouve qu'on découvre son histoire, ses passions, ses valeurs, sa créativité, sa sensibilité et aussi les moments difficiles qu'elle a vécu. Je trouve que c'est beau de se livrer au temps avec son authenticité. Et ce que moi j'en retiens, c'est que parler de toutes ses amies, c'est un peu comme un miroir. C'est aussi parler de soi, présenter sa vie et toutes les facettes de sa personnalité. Et toi qui écoute, t'as aimé cet épisode Si c'est le cas, ça me ferait plaisir de le lire en commentaire sur Spotify ou sur YouTube ou avec un 5 étoiles sur Apple Podcast. On peut aussi en discuter sur Instagram, le compte c'est gangdecopinespodcast et potes, ça s'écrit comme une pote. A bientôt

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Stéphanie et de son parcours professionnel

    00:28

  • L'importance des compétences relationnelles dans le travail

    01:12

  • La sororité dans la vie personnelle et professionnelle de Stéphanie

    03:54

  • Les amies de l'enfance et leur impact sur la vie actuelle

    10:02

  • Amitiés d'adolescence et expériences communes

    19:40

  • La créativité et son lien avec les amitiés

    23:38

  • Soutien des amies lors des moments difficiles

    31:54

  • Réflexions sur les amitiés perdues et leur signification

    39:56

  • Conclusion et messages de gratitude envers les amies

    43:40

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Description

Dans cet épisode de Gang de copines, je reçois Stéphanie, une facilitatrice-formatrice en développement des compétences relationnelles et ancienne architecte. Ensemble, nous plongeons dans son univers riche en amitiés féminines, des copines d'enfance aux nouvelles rencontres marquantes. En parlant de ses amies, Stéphanie parle aussi d'elle, de ses valeurs, de sa vie et de ses passions.


Elle partage avec authenticité ses souvenirs, ses moments de joie, mais aussi les épreuves qu'elle a traversées grâce au soutien de ses amies. Dans cette interview, elle nous parle de sororité dans sa vie professionnelle et personnelle, de sa sœur Anne-Flore, de ses amies d'enfance, de ses voyages et de la créativité qui l'a aidée à surmonter des périodes difficiles.


Elle exprime sa profonde gratitude envers ses sœurs, de sang et de cœur, et le rôle essentiel qu'elles jouent dans son existence. Elle témoigne de la puissance féminine qui émane de ces relations et comment elles apportent à sa vie non seulement du soutien, mais aussi de la joie et de la tendresse.


Que vous soyez à la recherche d'inspiration ou simplement désireuse de célébrer la beauté des relations entre femmes, rejoignez le gang de copines pour découvrir comment ces histoires d'amitié peuvent enrichir notre quotidien et nous rappeler que nous ne sommes jamais seules.


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Suivez Stéphanie sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/st%C3%A9phanie-lepers-a5047467/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Stéphanie

    Et donc, dans ma vie pro, j'ai constaté que le fait d'être entre femmes faisait tomber des barrières. Et entre femmes, je trouve qu'il y a une sorte d'alchimie qui se fait. Parce qu'en fait, selon l'évolution de ma vie, certaines amies ont pris des places différentes. Si je devais créer un groupe de copines, je voudrais toutes les rassembler en fait.

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast. gang de copines. Je suis Elodie et dans ce podcast, je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui, mes amies ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule. On est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines. Parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour Stéphanie.

  • Stéphanie

    Bonjour Elodie.

  • Elodie

    Stéphanie, tu as 53 ans, tu es maman de deux enfants et après avoir été architecte pendant 25 ans, tu as entrepris une reconversion professionnelle il y a environ un an. Alors qu'est-ce que tu fais maintenant

  • Stéphanie

    Alors maintenant je suis facilitatrice-formatrice en développement des compétences relationnelles et je donne quelques cours en école d'architecture d'intérieur et notamment sur le luxe et les soft skills.

  • Elodie

    Est-ce que tu peux détailler un petit peu en quoi consiste ton activité professionnelle

  • Stéphanie

    Oui, alors si tu veux, je peux faire le lien avec l'architecture, parce que tu le disais, avant j'étais architecte, et en fait, dans mon expérience d'architecte, j'ai donc travaillé pour l'humain en faisant des projets, des bureaux, des maisons, des crèches, etc. Mais aussi en rendant concret un projet, j'ai été aussi confrontée à la communication en fait sur les chantiers, etc. Et donc j'ai été sensibilisée à travailler mieux ensemble, à une meilleure coopération. Et c'est ça qui m'a amenée aussi à aller vers le développement des compétences relationnelles. Et il y a l'autre partie qui est aussi en architecture, tout ce qui est... esthétiques, créatifs, etc. qui me manquaient un petit peu dans mon métier d'architecte parce que c'était assez bridé à mon goût. Et en fait, dans mon accompagnement, donc là, en développement des compétences relationnelles, je propose des formations pour accompagner les entreprises à déployer leurs compétences. Et donc, dans les petites problématiques que j'ai pu voir, j'ai mis des formations en face. sur par exemple la gestion des émotions, le feedback, la dynamique du changement. Et d'un autre côté, j'ai pris l'autre volet. Et sur ce volet, je m'appuie sur une expérience qui est basée sur la culture artistique, c'est-à-dire l'architecture, le patrimoine, la peinture. Et pour le patrimoine, je travaille en duo avec Marie-Pierre. Et en fait, on propose des parcours sensitifs et sensibles. comme tremplin au développement des compétences relationnelles et aussi pour avoir un ancrage dans son territoire. J'aime beaucoup cette approche qui me relie à ce que j'aimais dans l'architecture et donc j'ai pu à la fois développer les compétences transverses et rebondir sur des sujets qui faisaient écho pour moi.

  • Elodie

    Ok, du coup tu viens déjà de parler d'une femme avec laquelle tu travailles. Quelle place elle a aujourd'hui la sororité dans ta vie professionnelle et personnelle

  • Stéphanie

    Alors dans ma vie professionnelle, déjà dans ma formation, donc c'est une formation à l'université qui est une formation expérientielle, donc on est par petits groupes de 12 et au départ on était 13, il y avait un garçon qui était là et qui apportait aussi beaucoup de choses. Et on s'est retrouvés entre femmes. Et je pense que le fait d'être entre femmes m'a apporté autre chose, une connexion plus facile, parce qu'on avait les mêmes problématiques. Il y a une sorte d'entraide et de coopération qui a renforcé un petit peu le groupe. Et donc, tu me demandais dans ma vie pro. Dans ma vie pro, je fais aussi partie de deux associations. Une qui s'appelle Force Femme, donc Entre Femmes, et une qui s'appelle Little Big Woman. où ce ne sont que des femmes entrepreneurs. Et donc, dans ma vie pro, j'ai constaté que, effectivement, le fait d'être entre femmes faisait tomber des barrières. Il y a une ouverture qui me semble plus rapide, une sorte de confiance parce que, quelque part, on se reconnaît. On partage une sorte de même état d'esprit, d'autant plus dans l'association Little Big Woman où on est tous sur des problématiques d'entrepreneurs femmes. Et je pense que même si on a des activités différentes, ça nous rassemble et il y a une sorte d'authenticité dans les échanges.

  • Elodie

    Alors, tu y as déjà un peu répondu. Du coup, là, avec ta dernière phrase, mais qu'est-ce que c'est pour toi la sororité aujourd'hui

  • Stéphanie

    pour moi, c'est l'aide entre femmes. C'est une façon d'arriver plus vite dans l'intimité et de partager des choses plus fortes. On a des problématiques spécifiques à celles des femmes. On est sur des sujets qui nous concernent toutes. Et entre femmes, je trouve qu'il y a une sorte d'alchimie qui se fait. Je trouve qu'on est donc plus vite dans cette… intimité et qu'on peut se livrer et recevoir de l'autre plus facilement.

  • Elodie

    Ça veut dire quoi pour toi être plus vite dans l'intimité ?

  • Stéphanie

    En fait, ça veut dire qu'il y a des mêmes valeurs. En fait, ça veut dire qu'il y a des barrières qui tombent, comme si on avait une sorte de reconnaissance d'un groupe, un petit peu comme si quelque part on se… connaissez un petit peu. En fait, ce n'est pas qu'on se connaît, parce que quand on arrive, on ne se connaît pas du tout. Mais le fait d'être entre femmes, on a été confrontés peut-être à des mêmes problèmes. On a des sensibilités qu'on ose afficher. Je trouve qu'il y a une authenticité qui arrive. Pour moi, c'est ça. L'intimité, c'est qu'en fait, on a été plus vite plus proches.

  • Elodie

    Je vois, je comprends. On a parlé de ta vie professionnelle, mais dans ta vie personnelle aussi, du coup

  • Stéphanie

    Oui, alors dans ma vie personnelle, c'est marrant parce qu'il y a une de mes copines qui a fait un petit dîner chez elle et elle proposait un thème. Elle proposait qu'on parle des... des lectures qu'on avait bien aimées, qu'on partageait un livre qu'on avait bien aimé entre nous. Et il se trouve qu'on était sept filles, et il y a eu comme une sorte d'alchimie, de partage, de ricochet entre les lectures des unes et des autres. Et je trouve qu'en une seule soirée, ça a été assez flagrant que le groupe s'était constitué très vite. Et en fait, ce groupe se poursuit. Et donc à chaque fois on se retrouve, là on va se retrouver une troisième fois, et donc sur le thème de la joie cette fois-là. Et j'ai trouvé ça super agréable de se sentir comme ça embarquée et d'être en confiance très vite. Et je crois que c'était lié au fait qu'on soit entre femmes.

  • Elodie

    C'est chouette quand il y a des moments comme ça.

  • Stéphanie

    C'est canon, c'est vraiment clair. Et on est toutes heureuses de se retrouver. Alors qu'à l'origine, on se connaissait... Alors, dans les sept, il y en a que je connaissais mieux, mais il y en a que je connaissais moins bien. Et ça n'a pas fait de différence. Je pense qu'on s'est livrés facilement. Et après, il y a aussi en binôme, enfin en duo, j'ai de très bonnes amies. Et en fait, je me rends compte qu'on ne dit pas forcément la même chose à tout le monde et que... Là aussi, je pense que le fait que ce soit des amis eux, il y a quelque chose qui est différent, parce que j'ai aussi des amis hommes, et j'adore, parce que justement, il y a des différences. On va dire que la ressemblance, même si on n'a pas toujours les mêmes avis sur des sujets, heureusement, mais la ressemblance d'être femme crée du lien. Et voilà, donc il y a des moments dans la vie où ça m'apporte beaucoup. Je pense d'avoir des amis, des amis d'enfance, des amis que j'ai connus plus tard, enfin, différentes amis, mais des amis qui sont très proches en fait.

  • Elodie

    Oui alors justement, généralement dans ce podcast, j'interview une femme qui me parle d'une autre femme ou d'un groupe de femmes dans un cadre bien précis, on va dire, mais là ça n'a pas été possible. Et tu m'as parlé de plein plein de personnes. Pourquoi

  • Stéphanie

    Oui c'est vrai que je t'ai demandé l'autorisation de parler de plusieurs amies parce qu'en fait elles étaient présentes dans ma vie. de façon plus ou moins marquée à certaines périodes de ma vie. Et je n'arrivais pas à associer à une seule personne. Parce qu'en fait, selon l'évolution de ma vie, certaines amies ont pris des places différentes.

  • Elodie

    Oui, alors du coup, en fil rouge, dans toute ta vie, on va dire, il y a ta sœur Anne-Flore. Alors, est-ce que tu peux nous parler un peu d'elle décrire ta relation avec elle et comment cette relation a évolué depuis que vous êtes petite à aujourd'hui.

  • Stéphanie

    Alors Anne-Flore, tu disais en fil rouge, et j'aimerais bien préciser que ça n'a pas été si facile cet exercice de cloisonner, parce que dans la vraie vie, ce n'est pas aussi cloisonner. Et donc mes amies, elles arrivent à plusieurs moments de ma vie, mais on a choisi ensemble de... d'essayer de ne pas tout mélanger et donc de parler, d'un petit peu scinder. Et donc, je reviens à ma sœur, qui est ma grande sœur, mais c'est surtout au départ où je disais ma grande sœur. Parce que tu me demandais combien d'années de différence on a. Donc, c'est un petit peu plus de deux ans. Et en fait, au fur et à mesure, c'était vraiment ma grande sœur avec tout ce que peut. apporter une grande sœur, un peu un exemple, celle qui arrive à ouvrir les barrières auprès des parents, etc. Et en fait, aujourd'hui, je continue à la voir comme un pilier, même si on ne parle plus de différence d'âge, mais elle est organisée, elle est clairvoyante, elle est rassurante. Et en fait, on a toutes les deux pris notre… place d'adulte, donc maintenant nos échanges, ils sont en tant qu'adultes, sur nos vies respectives, sur nos visions, sur nos goûts, sur l'éducation. Et en fait, je trouve qu'on était déjà complices, mais au départ avec des écarts, des amis différents. Là, on a des amis maintenant communs et on a une complicité qui s'est accentuée dans le temps. Et donc la différence d'âge, elle n'est plus du tout marquée, je pense, ni dans un sens ni dans l'autre. Je reste sa petite sœur et en même temps, on est deux adultes qui se parlent.

  • Elodie

    Et qu'est-ce que vous faites ensemble aujourd'hui

  • Stéphanie

    Alors on se voit assez… on n'habite pas dans la même région. Moi je suis de Lille et elle, elle est dans la région parisienne. Donc on se voit aux vacances surtout, en famille. avec nos enfants, avec son mari. Moi, j'ai divorcé sans mon ex-mari. Qu'est-ce qu'on fait On papote beaucoup. On fait aussi du sport, des magasins. On va prendre un verre, on voit des gens. On échange sur des lectures. On part un petit peu dans tous les sens, suivant. suivant nos vies, ce qu'on a en ce moment. Enfin, c'est très large.

  • Elodie

    Ok. Et alors, pour revenir à ton enfance, quand tu étais toute petite, l'amie dont tu m'as parlé, c'était Bi. Qu'est-ce que Bi t'a amené dans ta vie

  • Stéphanie

    Bi, elle m'a amené beaucoup de joie. C'est quelqu'un de très, très joyeux, enfin, qui était très joyeux, qui... qui était souvent de bonne humeur et elle m'a apporté beaucoup de découvertes. Parce que Bee, elle est asiatique, elle est arrivée en France quand elle avait 8 ans, et 7 ou 8 ans. Et d'ailleurs, enfin si je peux raconter une anecdote, mais c'est elle qui me l'a racontée et moi je ne m'en souviens plus. Mais en fait, on s'est rencontrées quand on était en CP et elle, elle ne parlait pas très bien français. Moi, je n'ai aucun souvenir de B qui ne parlait pas très bien français. Donc, c'est marrant ce que la mémoire retient. Et donc, elle me dit que je suis arrivée vers elle et que je lui ai demandé si elle voulait être mon amie. Et elle, elle était touchée parce qu'elle se sentait un peu perdue. Et moi, je n'ai aucun souvenir de ça. C'est marrant parce que... En fait, j'ai l'impression que de mon côté, ça a été un peu évident, un peu facile. En étant amie avec elle, j'ai aimé découvrir aussi sa culture, puisqu'elle était dans une famille avec deux parents français, mais elle dessinait des maisons sur pilotis, par exemple, et ça a influencé mes dessins. J'avais jamais été en Asie. Et je dessinais des maisons sur Piloti. Elle m'a invitée à des fêtes du Nouvel An qui étaient différentes. Elle m'a cuisinée, après, quand on était un petit peu plus grande, des plats qui changeaient avec des cacahuètes, des piments. Voilà, donc ça a été une grande ouverture d'esprit pour moi, de voir comment on pouvait penser autrement, comment c'était dans un autre pays.

  • Elodie

    Je trouve ça trop mignon cette spontanéité avec laquelle tu lui as demandé est-ce que tu veux être mon amie C'est des choses qu'on ne ferait plus aujourd'hui même si on le sent. Tu sais quand on est adulte on ne va pas voir les gens en disant est-ce que tu voudrais être ma copine alors qu'on sent qu'il y a un lien avec quelqu'un. Je trouve ça trop chou quoi, merci d'avoir partagé ça.

  • Stéphanie

    C'est vrai que ça m'a fait plaisir qu'elle me remémore ce souvenir. et que je me dis c'est fou moi j'avais oublié mais tu as raison ça doit être lié à la spontanéité on se pose moins de questions il ya sûrement un ressenti qui fait que on va vers quelqu'un sans se sans se mettre de frein

  • Elodie

    il ya eu d'autres personnes qui ont marqué ton enfance et que tu recroises aujourd'hui mais est ce que tu peux nous en parler qu'est ce que vous faisiez ensemble qu'est ce que vous faites aujourd'hui et aussi Comment votre relation a évolué au fil des années ?

  • Stéphanie

    Alors là cette question a été difficile parce que j'aurais eu envie de parler de beaucoup de personnes. Donc j'ai un petit peu focalisé sur les amis de mon lotissement quand j'étais petite. Parce que pour préciser, ce lotissement était incroyable parce qu'on était une trentaine d'enfants, filles et garçons, du même âge, à peu près on va dire. à 10 ans près, c'était incroyable. C'était dans les années 70, on jouait beaucoup dehors. Et donc, il y avait par exemple des prix-prix, des cache-cache dans tout le lotissement. On a eu beaucoup, beaucoup de chance. Ça rassemblait beaucoup de personnes. Je me suis attachée dans ce moment surtout à Corinne, Pascaline, Sophie et Marie. Alors, Marie D. Et donc, ensemble... On jouait à l'élastique, on jouait aux billes, on courait, on faisait du bricolage, on faisait des spectacles de danse, enfin là, à plusieurs. Et à cette époque-là, il y avait encore un petit peu les petits, donc moi j'étais plutôt dans les petits, et les grands, et après ça s'est très mélangé.

  • Elodie

    Tu continues à les voir aujourd'hui

  • Stéphanie

    Alors, Marie pas Trop, mais je la croise une fois parce qu'elle va voir sa maman qui habite encore le lotissement. Sophie, je l'ai recroisée chez Little Big Woman, donc c'est marrant. Donc, on a déjeuné ensemble, on était très contentes de se revoir. Et c'est un peu comme si c'était la veille. Il y a quelque chose de solide, un lien qui est très facile. Pascaline, je la vois encore. Pascaline, elle a été beaucoup... présente dans ma vie quand j'étais mariée parce que son mari était, enfin est, un très bon ami de mon ex-mari donc ça nous a beaucoup rassemblés à ce moment là mais elle est aussi une amie d'enfance et une amie, elle est dans plusieurs catégories donc je la retrouve avec grand plaisir et Corinne aussi, Corinne et Pascaline de la même manière. Le mari de Corinne est un ami de l'école, quand moi j'étais en seconde. Et voilà, donc ça fait que c'est très agréable aussi de pouvoir se voir avec leur mari que je connais bien.

  • Elodie

    Ok, pour revenir après cette période de l'enfance, comment t'es copines de l'adolescence t'ont accompagné dans ce moment vers l'émancipation on va dire

  • Stéphanie

    On retrouve Pascaline, il y a aussi eu Marion et Juliette qui étaient des amis de l'école. Et donc on était quatre copines, pour reprendre le titre du podcast, là ça faisait très gang de copines parce qu'on a vécu les soirées, des sorties en vélo, après on a eu nos permis, on a passé des vacances. à quatre qui était vraiment extra où on avait fait on avait mis une tente dans le coffre de notre voiture et on a fait on est parti de lille on a fait toute la côte ouest jusqu'à descendre dans le midi et donc on s'arrêtait quand on avait envie autant de temps qu'on avait envie dans des campings qu'on trouvait sur la route et on a pu découvrir comme ça la france ce se découvrir. Je me souviens par exemple d'une matinée où on s'est réveillés, on avait été piqués par les moustiques, on avait les yeux tout gonflés. C'est des trucs bêtes, mais c'était rigolo. C'était vraiment manger nos cornflakes encore à moitié dans notre duvet. Plein de trucs un petit peu comme ça. Je ne sais pas, par exemple, on s'était dit, et ça me vient là sur le moment, dans nos valises, on s'était donné comme consigne de prendre un déguisement et on a décidé, c'était à peu près 15 heures de vacances, on s'est dit allez, aujourd'hui, on se déguise Et donc, on a été déguisés toute la journée. Enfin, c'est des trucs d'adolescentes. On avait quand même 18 ans, mais vraiment, il y avait beaucoup d'humour. On rigolait, on avait envie de visiter, on rencontrait aussi d'autres personnes sur notre route. C'était vraiment sympa. Il y a eu aussi, je suis repartie deux ans plus tard, avec Marion seulement, on a fait un petit peu ce même genre de voyage en Italie, où on était à deux. Et là aussi, c'était formidable. On a rencontré un petit peu des gens, on goûtait des plats différents. Je trouve que ça… Pourtant, c'était la France à l'Italie, c'est assez proche en culture. Mais le fait d'être autonome, d'être entre nous, on a une approche qui est différente. Et puis, on vit des expériences sur le moment, des expériences communes. Et je pense que ça, c'est fort parce qu'on voit comment on réagit. la vision de l'autre, c'est vraiment très chouette. J'en garde des super souvenirs.

  • Elodie

    Moi, je pense qu'on devrait toutes partir avec nos copines et prendre un déguisement dans notre valise ! On va faire cette journée 100% déguisée. Non mais franchement, ça doit ramener à un truc cool, quoi. Enfin, voilà, de ne pas se prendre au sérieux et tout ça, et juste de se marrer, de profiter de la journée. Moi, je vois trop bien. C'est une très, très bonne idée. Je pense que... à 18 ans, à 50 ou à 40. Franchement, c'est une bonne idée pour réveiller des amitiés.

  • Stéphanie

    Ah oui, mais complètement. Et si tu me dis que je veux bien les photos.

  • Elodie

    Je suis sûre que j'ai un bon groupe. Je suis sûre qu'en prenant quelques personnes, ça marcherait. C'est un bon tremplin vers la question suivante qui concerne la créativité. Tu as une place qui est importante dans ta vie. Est-ce que tu as des amis qui partagent cette même passion Et pourquoi c'est important de partager cette passion avec eux

  • Stéphanie

    La créativité, ça a beaucoup d'influence dans ma vie. Je trouve que ça m'aide à aller vers une vie qui ressemble à qui je suis. Et donc, dans mes amis, il y a Laetitia, qui était déjà dans mon enfance. On avait fait ensemble des... Qu'est-ce qu'on avait fait On avait fait des carnets de poésie, on inventait des pièces de théâtre. Quand on se voyait, c'était vraiment très axé sur la créativité. Et je l'ai retrouvé plus tard. Et à ce moment-là, moi, j'étais dans une période difficile parce qu'on avait rompu avec mon ex-mari. Enfin, il avait choisi de... de vivre sa vie sans moi, on va dire ça comme ça. Et je l'ai revue à ce moment-là, et je pense que j'en avais plein le cœur. Je ne sais pas comment exprimer ça, mais… J'étais plus très étanche, il suffisait de m'effleurer pour que ça aille pas très bien. Et j'ai revu Laetitia à ce moment-là et j'avais beaucoup de choses à dire. Et ensemble, on a fait un album de musique. Donc en fait, je lui ai dit, voilà, moi j'ai écrit des paroles. En fait, ce qui a été incroyable, c'est que j'avais envie de faire cet album. J'avais envie que ça passe par mon corps, j'avais envie de dire les choses. Je ne chantais pas très bien. En gros, je n'avais pas les atouts pour faire l'album. La musique, je ne connaissais pas trop. Et par hasard, je n'avais pas vu Laetitia depuis 20 ans. On s'est revus. Elle, elle joue très bien du piano. Je lui ai expliqué mon projet. Et elle m'a dit, si tu veux, tu peux m'envoyer les textes. Je vais voir. Moi, justement, j'ai envie de composer. Je lui ai envoyé les textes. Et d'ailleurs, la... petite anecdote si je peux aller plus loin. J'avais commencé à prendre des cours de chant dans l'idée de poursuivre ce projet. Je ne savais pas encore si ça allait être possible ou pas, mais je m'étais dit déjà je peux apprendre à mieux chanter. Et ce jour-là, j'avais donc les textes pour mon prof de chant. Et voilà, c'était pour lui. Et ce jour-là, j'ai rencontré Laëtitia. Je lui demande si elle joue toujours au piano. Elle me dit que oui. Elle me dit, mais maintenant, j'aimerais bien composer. Enfin, voilà. Elle a toujours improvisé, mais elle voulait composer des morceaux. Et je lui dis, si tu veux, j'ai un texte. Et donc, au lieu de le donner à mon prof de sang le soir à mon cours, en fait, je l'ai donné à Laetitia. Et donc, Laetitia est repartie avec le texte. Elle me dit, si tu veux, je vais regarder si ça m'inspire, ce que je peux faire, etc. Puis je n'avais pas de nouvelles, je me disais, ça n'a pas du tout lui plaire, ce n'est pas grave. Et en fait, 15 jours après, elle m'a rappelé et elle me dit, Stéphanie, j'ai fait deux musiques sur ton texte, est-ce que tu veux venir écouter J'étais super émue, donc je suis allée chez elle, j'ai écouté le texte et j'ai eu l'impression qu'on pouvait enlever les paroles, qu'elle avait compris ce qui était dit, qu'elle… Je trouvais que ma sensibilité était retranscrite. J'étais vraiment très, très émue. Et donc, on a décidé de poursuivre. Donc, il y a eu neuf chansons. On a fait un petit album. Et donc, on s'était dit, on fait un album. Elle était OK que si je ne chantais pas bien, ce n'était pas grave. Moi, je trouvais que finalement, dans une chanson, ce qui me touchait, c'était plus un timbre de voix. ou une sorte de personnalité qui transcrit au travers des chansons que le fait de chanter très bien, même si c'est encore plus… Je ne dirais pas encore plus beau, mais que ça a une qualité qui est non négligeable. Mais en tout cas, ce n'est pas ce qui me touche moi particulièrement. Et donc Laetitia a été d'accord. Et donc on l'a fait ce projet, on l'a terminé. Et à la fin, quand ça a existé, je lui ai demandé si… Elle était d'accord pour qu'on fasse un concert. Et donc là, elle s'est dit, Ah, encore une étape Au début, elle dit, Mais on n'avait pas dit ça. Et je lui dis, Ouais, ce serait super. Et donc, elle a été encore une fois d'accord. Et donc, merci beaucoup Laetitia. Et on l'a fait. Et on a fait un petit concert avec nos neuf chansons. C'était vraiment, je pense que je n'avais pas conscience à l'époque que ça me servait un petit peu de thérapie. Mais je pense que... Le fait d'avoir pu m'exprimer, de faire sortir un petit peu tout ce que j'avais en moi, a été vraiment salvateur. Il m'a aidée à ouvrir un nouveau chapitre, on va dire.

  • Elodie

    Et c'était un concert unique, vous n'en referez plus ? Ou il y a d'autres projets ?

  • Stéphanie

    Alors, il n'y a pas d'autres projets. C'était un concert unique. Mais après ça, ça m'avait... donner envie de faire peut-être d'autres morceaux, mais plus rock'n'roll, avec peut-être en plus une guitare, etc. Mais je n'ai pas écrit de nouvelles chansons. Laetitia, elle a développé de son côté d'autres choses. Et bon, ça a été comme ça. Par contre, avec Laetitia, on s'est re-retrouvées après. Mais voilà, c'est quand même… fort je trouve tous ces... Et puis, je me dis, ça ne paraît pas être des coïncidences qu'on se retrouve 20 ans après au moment où... où on peut se compléter et s'aider. Enfin, j'ai trouvé ça presque magique. Donc, vraiment très chouette.

  • Elodie

    Il y a d'autres personnes dans ta vie avec qui tu partages cette passion pour la créativité ?

  • Stéphanie

    Je pense que, par exemple, Juliette. Juliette, elle est architecte et d'ailleurs, elle s'oriente vers l'art-thérapie maintenant. Avec Juliette, il y a une complicité aussi autour de ça. Mais avec Marion aussi. Marion qui est un peu dans le design. Voilà, avec Caroline qui est la sœur de Pascaline, qui était dans l'équipe des grands quand j'étais petite, mais qui a une très très grande place dans ma vie aujourd'hui. Et Caroline, elle est très créative, elle fait des petits films, des BD, elle a beaucoup d'idées, elle va jusqu'au bout de ses idées, elle a cette sensibilité artistique. Et je sens que… Donc, ça me fait entrer en lien facilement et d'une façon différente avec les personnes qui ont cette sensibilité, on va dire. Chacune m'apporte quelque chose à des endroits différents. Et donc, la créativité, effectivement, me rapproche, je pense, de personnes. Il y a aussi Virginie. Virginie qui est psychologue. Virginie aussi, elle est très créative quand j'y pense. Elle fait des bijoux, elle fait des collages, des peintures, elle peint très bien. Il y a effectivement peut-être ce thème qui se retrouve.

  • Elodie

    Et je crois que tu l'as déjà un peu abordé tout à l'heure, mais il y a des... Certaines de tes amies qui ont été aussi très présentes dans des moments difficiles, je crois.

  • Stéphanie

    Oui, oui, notamment Marion. Marion, elle a été très très présente quand on s'est séparés avec mon ex-mari. Elle m'a donné autant de temps que j'en avais envie. Elle n'a pas posé de limite. Si j'avais envie de l'appeler à 2h du matin, je pouvais, j'évitais. Mais en tout cas, elle s'est rendue. tellement disponible. Elle m'a beaucoup accompagnée, elle m'a rassurée, elle a su trouver des mots, des petites phrases qui ont fait que j'ai moins tourné en boucle, que j'ai pu voir les choses sous d'autres angles. Et ça m'a donné une autre vision. Je pense encore à des petites phrases qu'elle a pu me dire, par exemple tu trouveras d'autres fleurs sur un autre chemin Oui, effectivement. Parfois, on change de chemin et il y a d'autres choses qui peuvent être très positives sur ce chemin. Ce n'était pas forcément celui qu'on avait envie d'emprunter, mais il peut être beau. Il peut être beau aussi. Donc, c'est grâce à Marion que j'ai pu avoir cette approche. Il y a eu aussi Juliette, je me souviens, dans un autre moment, qui m'avait envoyé une lettre qui était magnifique. qu'elle avait écrite avec des phrases qu'elle écrivait un petit peu chaque jour et elle avait eu la gentillesse de les partager avec moi. Virginie, comme elle est psychologue, elle a pu me faire des petites séances de EMDR. Je ne sais plus comment ça s'appelle.

  • Elodie

    C'est EMDR.

  • Stéphanie

    C'est EMDR, voilà. À un moment, elle m'a fait une séance. Chacun avec son cœur, ses compétences. est venue à ce moment-là, mais il y a d'autres personnes qui sont arrivées dans ma vie. Donc voilà, ça a été très chouette. Et pour conclure sur les personnes qui ont été présentes à des moments difficiles, il y a eu aussi Hélène, qui est une amie architecte. J'ai perdu ma mère à peu près à 42 ans. Et elle m'avait écrit une lettre que j'ai encore qui est très touchante. Et ça ne veut pas dire que les autres n'étaient pas présentes. Elles ont été présentes aussi. Là, c'est très difficile dans cet exercice... Donc là, c'est vraiment des moments forts pour moi. et ce qui me touche. Je peux identifier que, en fait, dans les moments difficiles pour quelqu'un, En tout cas, là je parle pour moi, je trouve que ce n'est pas toujours facile d'aller vers la personne qui est en difficulté. Parce qu'on ne veut pas la bousculer encore davantage. On est là un peu avec des pincettes. Ce n'est pas évident d'être présent dans sa vie à ce moment-là, parce qu'on se sent tout maladroit, on ne sait pas comment faire. alors que c'est juste une présence en fait. Voilà, il y a une sorte de retenue, de pudeur, et je trouve que réussir à être tout simplement présent, c'est très fort, et c'est en fait une authenticité, c'est un soutien. On ne peut jamais se tromper, je crois, en étant là, en fait. Mais ce n'est pas facile. Et donc, je les remercie beaucoup d'avoir osé être là, d'avoir donné du souffle, une aide. Voilà, c'est vraiment… J'en retiens en tout cas pour moi qu'il ne faut pas se poser de questions. Juste dire je suis là si tu veux

  • Elodie

    Il y a des amis que tu connais peut-être depuis moins longtemps et qui ont une place tout autant importante dans ta vie

  • Stéphanie

    Oui, merci de me donner l'occasion de parler d'elles. Et quand je pense à ce moins longtemps, il fait déjà une dizaine d'années. Il y a Frédéric et Sophie qui sont deux copines que je vois vraiment régulièrement. En fait, on a fait des footings ensemble. où on se racontait un peu nos semaines. Et en fait, on s'est beaucoup rapprochés. On a aussi des événements de vie qui nous rapprochent. Et on a aussi passé des vacances ensemble. C'est dynamique, elles sont très présentes. Il y a Marie, ce n'est pas ma copine d'enfance, c'est une autre Marie que j'ai connue grâce à l'école. En fait, nos enfants étaient en classe, dans la même classe. Et donc, Marie, je peux partager aussi beaucoup de points de vue qui peuvent être différents, mais par contre, une sensibilité que je trouve très développée, je ne sais pas comment dire ça. Avec Marie, je sens que je peux être très authentique, très moi-même, parce qu'elle a cette réceptivité, cette sensibilité qui nous font ne pas se... de ne pas nous poser de questions sur ce qu'on dit ou pas.

  • Elodie

    D'accord.

  • Stéphanie

    Il y a une résonance, et donc elle est aussi très présente. Et je ne voudrais pas oublier Olivia, que je vois moins souvent, mais elle aussi, elle m'apporte beaucoup, avec ses expériences qu'on peut partager, sa sensibilité aussi. Il y a Laëtitia G, je la vois plus ponctuellement. Mais en fait, c'est aussi la richesse des échanges qui fait que les personnes apportent quelque chose et que si je devais créer un gang de copines, je voudrais toutes les rassembler en fait. Et voilà, elles sont encore dans ma vie aujourd'hui, toutes. Ok. Ah,

  • Elodie

    En fait, je me demandais justement s'il y avait des amis qui étaient sortis de ta vie. Et si tu voulais nous en parler.

  • Stéphanie

    Oui, et je veux bien. Et juste avant, si tu veux bien, quand je dis toutes, je me dis, ah, mais je n'ai pas parlé de Clara et pour moi, c'est important. Parce que…

  • Elodie

    Ça ne s'arrête jamais, en fait.

  • Stéphanie

    Oui, juste Clara, on s'est connus en Erasmus. Et à Venise, on a eu la chance de vivre ça. Et voilà. Et Clara, je pense à elle aussi bien pour la créativité. l'apprentissage d'une culture différente, l'humour. Je n'oublie pas Clara parce que même elle, elle s'est mariée avec un italien et elle habite en Italie. Mais il n'empêche qu'on reste en lien et qu'on échange au moins une fois par an. C'est peut-être pas beaucoup, mais ça nous permet de voir un petit peu où on en est et de retrouver ce qui nous a liés. Et donc, excuse-moi pour cette parenthèse

  • Elodie

    je t'en prie

  • Stéphanie

    Et donc, oui, il y a des amis qui sont sortis de ma vie. Il y a Hélène, dont je parlais tout à l'heure, qui avait été très présente. pendant toute une période. Et donc, je suis triste qu'elle soit sortie de ma vie. Parce qu'il me manque cette discussion avec Hélène où j'aimerais savoir exactement ce qui a fait qu'elle a eu envie de vraiment couper les ponts. Voilà, j'aimerais que ce soit plus clair. Mais bon, voilà, si je sors de cette rupture-là, je peux imaginer qu'à l'inverse, si… Si quelqu'un me décevait et que je me sentais trahie, à un moment, je ne chercherais pas forcément à aller plus loin. Ça aurait atteint ma limite. Dans le principe, je peux comprendre. Et dans le fait, j'ai beaucoup de regrets.

  • Elodie

    Merci beaucoup de partager ça. J'espère que ton message sera entendu et qu'à un moment ou à un autre, tu auras le... la réponse à ces questions. Selon toi, pourquoi on est plus forte quand on est entouré d'amis

  • Stéphanie

    Parce qu'on est ensemble,qu'on peut se dire les choses, on peut laisser sortir nos émotions, on peut partager des choses intimes. On peut aussi, ça nous aide, je trouve, à accepter nos parts d'ombre, d'être comme on est, en fait. Il y a cette authenticité que je trouve importante. Quand on est entouré d'amis, il y a aussi un soutien. On peut se serrer les coudes. Il y a aussi l'apport, une réflexivité. Ça fait un petit peu miroir de voir ce que peuvent vivre les autres ou leurs réflexions sur ce qu'on vit, nous. Les réflexions des autres. peuvent faire miroir, ça peut donner un nouveau point de vue. Et moi, je me sens soutenue, bien entourée. Je trouve que ça me fait grandir, que ça me met en mouvement. Je crois que je tournerai plus en rond sans mes copines. J'aurai moins d'ouverture, moins de points de vue différents et moins de... Je resterai peut-être sur des croyances qui correspondent. plus forcément à ce que je vis, à qui je suis. Enfin voilà, elles m'aident beaucoup. Et puis il y a aussi l'humour, la tendresse, le fait de se faire chouchouter. J'ai un petit exemple par exemple de Fred. Quand j'ai déménagé, elle est venue, donc il y en avait partout. Je n'avais pas de carton ouvert. Enfin voilà, et elle est venue avec deux mugs et du thé, une bouilloire. pour faire chauffer l'eau. Et on a pu faire le premier thé chez moi. C'était, ben voilà, c'est adorable, ces canons, les petits cadeaux qu'on se fait parfois. Je trouve que toutes les occasions sont bonnes et c'est vraiment de la douceur aussi, de l'amour, de l'amour amical, d'affection. Enfin voilà, c'est énorme. C'est énorme. Et je pense qu'elle contribue à me faire grandir, oui, et même à être qui je suis. Je trouve que c'est très, très puissant, la sororité, l'amitié.

  • Elodie

    Quel message tu voudrais passer à toutes ces amies avant de conclure cet épisode

  • Stéphanie

    Je voudrais leur dire merci. Merci d'être présente. Merci d'être… dans ma vie, merci pour qui elles sont. Je voudrais leur dire que je les aime, que sans elles, j'aurais l'impression qu'ils manquent un petit bout de moi, qu'elles sont dans mon cœur, que je suis hyper contente de les avoir toutes. Mais merci à toutes ces personnes qui croisent ma vie, et même parfois un instant, parce qu'on se rencontre au moment opportun qui fait que... que ça nous rassemble et à ces connexions si rapides, alors que les liens sont si fragiles et que la communication est de la dentelle, je trouve. Donc, merci de savoir tricoter tout ça ensemble. Voilà, voilà.

  • Elodie

    Ok, merci beaucoup pour ces jolis mots et cette belle conclusion. Où est-ce qu'on peut suivre ton activité et tes actualités

  • Stéphanie

    Je suis sur LinkedIn, à Stéphanie Lepers. Et je compte créer une page Facebook et un Instagram qui s'appellera Atelier Stéphanie Lepers.

  • Elodie

    Merci beaucoup Stéphanie

  • Stéphanie

    Merci à toi.

  • Elodie

    C'était l'épisode 45 du podcast Gang de Copines. Merci de ton écoute. Pour la première fois, on a parlé d'une multitude d'amis, du réseau amical de Stéphanie. Bon, évidemment, citer tout son entourage sans oublier personne, c'était mission impossible. Et elle m'a signalé in extremis qu'elle avait oublié de parler de Marie-Laëtitia qui lui organisait un bel anniversaire surprise de l'or. Et elle a une pensée évidemment pour toutes celles qu'elle n'a pas pu mentionner sans faire de liste interminable. Mais à travers son témoignage, je trouve qu'on découvre son histoire, ses passions, ses valeurs, sa créativité, sa sensibilité et aussi les moments difficiles qu'elle a vécu. Je trouve que c'est beau de se livrer au temps avec son authenticité. Et ce que moi j'en retiens, c'est que parler de toutes ses amies, c'est un peu comme un miroir. C'est aussi parler de soi, présenter sa vie et toutes les facettes de sa personnalité. Et toi qui écoute, t'as aimé cet épisode Si c'est le cas, ça me ferait plaisir de le lire en commentaire sur Spotify ou sur YouTube ou avec un 5 étoiles sur Apple Podcast. On peut aussi en discuter sur Instagram, le compte c'est gangdecopinespodcast et potes, ça s'écrit comme une pote. A bientôt

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Stéphanie et de son parcours professionnel

    00:28

  • L'importance des compétences relationnelles dans le travail

    01:12

  • La sororité dans la vie personnelle et professionnelle de Stéphanie

    03:54

  • Les amies de l'enfance et leur impact sur la vie actuelle

    10:02

  • Amitiés d'adolescence et expériences communes

    19:40

  • La créativité et son lien avec les amitiés

    23:38

  • Soutien des amies lors des moments difficiles

    31:54

  • Réflexions sur les amitiés perdues et leur signification

    39:56

  • Conclusion et messages de gratitude envers les amies

    43:40

Description

Dans cet épisode de Gang de copines, je reçois Stéphanie, une facilitatrice-formatrice en développement des compétences relationnelles et ancienne architecte. Ensemble, nous plongeons dans son univers riche en amitiés féminines, des copines d'enfance aux nouvelles rencontres marquantes. En parlant de ses amies, Stéphanie parle aussi d'elle, de ses valeurs, de sa vie et de ses passions.


Elle partage avec authenticité ses souvenirs, ses moments de joie, mais aussi les épreuves qu'elle a traversées grâce au soutien de ses amies. Dans cette interview, elle nous parle de sororité dans sa vie professionnelle et personnelle, de sa sœur Anne-Flore, de ses amies d'enfance, de ses voyages et de la créativité qui l'a aidée à surmonter des périodes difficiles.


Elle exprime sa profonde gratitude envers ses sœurs, de sang et de cœur, et le rôle essentiel qu'elles jouent dans son existence. Elle témoigne de la puissance féminine qui émane de ces relations et comment elles apportent à sa vie non seulement du soutien, mais aussi de la joie et de la tendresse.


Que vous soyez à la recherche d'inspiration ou simplement désireuse de célébrer la beauté des relations entre femmes, rejoignez le gang de copines pour découvrir comment ces histoires d'amitié peuvent enrichir notre quotidien et nous rappeler que nous ne sommes jamais seules.


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Transcription

  • Stéphanie

    Et donc, dans ma vie pro, j'ai constaté que le fait d'être entre femmes faisait tomber des barrières. Et entre femmes, je trouve qu'il y a une sorte d'alchimie qui se fait. Parce qu'en fait, selon l'évolution de ma vie, certaines amies ont pris des places différentes. Si je devais créer un groupe de copines, je voudrais toutes les rassembler en fait.

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast. gang de copines. Je suis Elodie et dans ce podcast, je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui, mes amies ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule. On est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines. Parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour Stéphanie.

  • Stéphanie

    Bonjour Elodie.

  • Elodie

    Stéphanie, tu as 53 ans, tu es maman de deux enfants et après avoir été architecte pendant 25 ans, tu as entrepris une reconversion professionnelle il y a environ un an. Alors qu'est-ce que tu fais maintenant

  • Stéphanie

    Alors maintenant je suis facilitatrice-formatrice en développement des compétences relationnelles et je donne quelques cours en école d'architecture d'intérieur et notamment sur le luxe et les soft skills.

  • Elodie

    Est-ce que tu peux détailler un petit peu en quoi consiste ton activité professionnelle

  • Stéphanie

    Oui, alors si tu veux, je peux faire le lien avec l'architecture, parce que tu le disais, avant j'étais architecte, et en fait, dans mon expérience d'architecte, j'ai donc travaillé pour l'humain en faisant des projets, des bureaux, des maisons, des crèches, etc. Mais aussi en rendant concret un projet, j'ai été aussi confrontée à la communication en fait sur les chantiers, etc. Et donc j'ai été sensibilisée à travailler mieux ensemble, à une meilleure coopération. Et c'est ça qui m'a amenée aussi à aller vers le développement des compétences relationnelles. Et il y a l'autre partie qui est aussi en architecture, tout ce qui est... esthétiques, créatifs, etc. qui me manquaient un petit peu dans mon métier d'architecte parce que c'était assez bridé à mon goût. Et en fait, dans mon accompagnement, donc là, en développement des compétences relationnelles, je propose des formations pour accompagner les entreprises à déployer leurs compétences. Et donc, dans les petites problématiques que j'ai pu voir, j'ai mis des formations en face. sur par exemple la gestion des émotions, le feedback, la dynamique du changement. Et d'un autre côté, j'ai pris l'autre volet. Et sur ce volet, je m'appuie sur une expérience qui est basée sur la culture artistique, c'est-à-dire l'architecture, le patrimoine, la peinture. Et pour le patrimoine, je travaille en duo avec Marie-Pierre. Et en fait, on propose des parcours sensitifs et sensibles. comme tremplin au développement des compétences relationnelles et aussi pour avoir un ancrage dans son territoire. J'aime beaucoup cette approche qui me relie à ce que j'aimais dans l'architecture et donc j'ai pu à la fois développer les compétences transverses et rebondir sur des sujets qui faisaient écho pour moi.

  • Elodie

    Ok, du coup tu viens déjà de parler d'une femme avec laquelle tu travailles. Quelle place elle a aujourd'hui la sororité dans ta vie professionnelle et personnelle

  • Stéphanie

    Alors dans ma vie professionnelle, déjà dans ma formation, donc c'est une formation à l'université qui est une formation expérientielle, donc on est par petits groupes de 12 et au départ on était 13, il y avait un garçon qui était là et qui apportait aussi beaucoup de choses. Et on s'est retrouvés entre femmes. Et je pense que le fait d'être entre femmes m'a apporté autre chose, une connexion plus facile, parce qu'on avait les mêmes problématiques. Il y a une sorte d'entraide et de coopération qui a renforcé un petit peu le groupe. Et donc, tu me demandais dans ma vie pro. Dans ma vie pro, je fais aussi partie de deux associations. Une qui s'appelle Force Femme, donc Entre Femmes, et une qui s'appelle Little Big Woman. où ce ne sont que des femmes entrepreneurs. Et donc, dans ma vie pro, j'ai constaté que, effectivement, le fait d'être entre femmes faisait tomber des barrières. Il y a une ouverture qui me semble plus rapide, une sorte de confiance parce que, quelque part, on se reconnaît. On partage une sorte de même état d'esprit, d'autant plus dans l'association Little Big Woman où on est tous sur des problématiques d'entrepreneurs femmes. Et je pense que même si on a des activités différentes, ça nous rassemble et il y a une sorte d'authenticité dans les échanges.

  • Elodie

    Alors, tu y as déjà un peu répondu. Du coup, là, avec ta dernière phrase, mais qu'est-ce que c'est pour toi la sororité aujourd'hui

  • Stéphanie

    pour moi, c'est l'aide entre femmes. C'est une façon d'arriver plus vite dans l'intimité et de partager des choses plus fortes. On a des problématiques spécifiques à celles des femmes. On est sur des sujets qui nous concernent toutes. Et entre femmes, je trouve qu'il y a une sorte d'alchimie qui se fait. Je trouve qu'on est donc plus vite dans cette… intimité et qu'on peut se livrer et recevoir de l'autre plus facilement.

  • Elodie

    Ça veut dire quoi pour toi être plus vite dans l'intimité ?

  • Stéphanie

    En fait, ça veut dire qu'il y a des mêmes valeurs. En fait, ça veut dire qu'il y a des barrières qui tombent, comme si on avait une sorte de reconnaissance d'un groupe, un petit peu comme si quelque part on se… connaissez un petit peu. En fait, ce n'est pas qu'on se connaît, parce que quand on arrive, on ne se connaît pas du tout. Mais le fait d'être entre femmes, on a été confrontés peut-être à des mêmes problèmes. On a des sensibilités qu'on ose afficher. Je trouve qu'il y a une authenticité qui arrive. Pour moi, c'est ça. L'intimité, c'est qu'en fait, on a été plus vite plus proches.

  • Elodie

    Je vois, je comprends. On a parlé de ta vie professionnelle, mais dans ta vie personnelle aussi, du coup

  • Stéphanie

    Oui, alors dans ma vie personnelle, c'est marrant parce qu'il y a une de mes copines qui a fait un petit dîner chez elle et elle proposait un thème. Elle proposait qu'on parle des... des lectures qu'on avait bien aimées, qu'on partageait un livre qu'on avait bien aimé entre nous. Et il se trouve qu'on était sept filles, et il y a eu comme une sorte d'alchimie, de partage, de ricochet entre les lectures des unes et des autres. Et je trouve qu'en une seule soirée, ça a été assez flagrant que le groupe s'était constitué très vite. Et en fait, ce groupe se poursuit. Et donc à chaque fois on se retrouve, là on va se retrouver une troisième fois, et donc sur le thème de la joie cette fois-là. Et j'ai trouvé ça super agréable de se sentir comme ça embarquée et d'être en confiance très vite. Et je crois que c'était lié au fait qu'on soit entre femmes.

  • Elodie

    C'est chouette quand il y a des moments comme ça.

  • Stéphanie

    C'est canon, c'est vraiment clair. Et on est toutes heureuses de se retrouver. Alors qu'à l'origine, on se connaissait... Alors, dans les sept, il y en a que je connaissais mieux, mais il y en a que je connaissais moins bien. Et ça n'a pas fait de différence. Je pense qu'on s'est livrés facilement. Et après, il y a aussi en binôme, enfin en duo, j'ai de très bonnes amies. Et en fait, je me rends compte qu'on ne dit pas forcément la même chose à tout le monde et que... Là aussi, je pense que le fait que ce soit des amis eux, il y a quelque chose qui est différent, parce que j'ai aussi des amis hommes, et j'adore, parce que justement, il y a des différences. On va dire que la ressemblance, même si on n'a pas toujours les mêmes avis sur des sujets, heureusement, mais la ressemblance d'être femme crée du lien. Et voilà, donc il y a des moments dans la vie où ça m'apporte beaucoup. Je pense d'avoir des amis, des amis d'enfance, des amis que j'ai connus plus tard, enfin, différentes amis, mais des amis qui sont très proches en fait.

  • Elodie

    Oui alors justement, généralement dans ce podcast, j'interview une femme qui me parle d'une autre femme ou d'un groupe de femmes dans un cadre bien précis, on va dire, mais là ça n'a pas été possible. Et tu m'as parlé de plein plein de personnes. Pourquoi

  • Stéphanie

    Oui c'est vrai que je t'ai demandé l'autorisation de parler de plusieurs amies parce qu'en fait elles étaient présentes dans ma vie. de façon plus ou moins marquée à certaines périodes de ma vie. Et je n'arrivais pas à associer à une seule personne. Parce qu'en fait, selon l'évolution de ma vie, certaines amies ont pris des places différentes.

  • Elodie

    Oui, alors du coup, en fil rouge, dans toute ta vie, on va dire, il y a ta sœur Anne-Flore. Alors, est-ce que tu peux nous parler un peu d'elle décrire ta relation avec elle et comment cette relation a évolué depuis que vous êtes petite à aujourd'hui.

  • Stéphanie

    Alors Anne-Flore, tu disais en fil rouge, et j'aimerais bien préciser que ça n'a pas été si facile cet exercice de cloisonner, parce que dans la vraie vie, ce n'est pas aussi cloisonner. Et donc mes amies, elles arrivent à plusieurs moments de ma vie, mais on a choisi ensemble de... d'essayer de ne pas tout mélanger et donc de parler, d'un petit peu scinder. Et donc, je reviens à ma sœur, qui est ma grande sœur, mais c'est surtout au départ où je disais ma grande sœur. Parce que tu me demandais combien d'années de différence on a. Donc, c'est un petit peu plus de deux ans. Et en fait, au fur et à mesure, c'était vraiment ma grande sœur avec tout ce que peut. apporter une grande sœur, un peu un exemple, celle qui arrive à ouvrir les barrières auprès des parents, etc. Et en fait, aujourd'hui, je continue à la voir comme un pilier, même si on ne parle plus de différence d'âge, mais elle est organisée, elle est clairvoyante, elle est rassurante. Et en fait, on a toutes les deux pris notre… place d'adulte, donc maintenant nos échanges, ils sont en tant qu'adultes, sur nos vies respectives, sur nos visions, sur nos goûts, sur l'éducation. Et en fait, je trouve qu'on était déjà complices, mais au départ avec des écarts, des amis différents. Là, on a des amis maintenant communs et on a une complicité qui s'est accentuée dans le temps. Et donc la différence d'âge, elle n'est plus du tout marquée, je pense, ni dans un sens ni dans l'autre. Je reste sa petite sœur et en même temps, on est deux adultes qui se parlent.

  • Elodie

    Et qu'est-ce que vous faites ensemble aujourd'hui

  • Stéphanie

    Alors on se voit assez… on n'habite pas dans la même région. Moi je suis de Lille et elle, elle est dans la région parisienne. Donc on se voit aux vacances surtout, en famille. avec nos enfants, avec son mari. Moi, j'ai divorcé sans mon ex-mari. Qu'est-ce qu'on fait On papote beaucoup. On fait aussi du sport, des magasins. On va prendre un verre, on voit des gens. On échange sur des lectures. On part un petit peu dans tous les sens, suivant. suivant nos vies, ce qu'on a en ce moment. Enfin, c'est très large.

  • Elodie

    Ok. Et alors, pour revenir à ton enfance, quand tu étais toute petite, l'amie dont tu m'as parlé, c'était Bi. Qu'est-ce que Bi t'a amené dans ta vie

  • Stéphanie

    Bi, elle m'a amené beaucoup de joie. C'est quelqu'un de très, très joyeux, enfin, qui était très joyeux, qui... qui était souvent de bonne humeur et elle m'a apporté beaucoup de découvertes. Parce que Bee, elle est asiatique, elle est arrivée en France quand elle avait 8 ans, et 7 ou 8 ans. Et d'ailleurs, enfin si je peux raconter une anecdote, mais c'est elle qui me l'a racontée et moi je ne m'en souviens plus. Mais en fait, on s'est rencontrées quand on était en CP et elle, elle ne parlait pas très bien français. Moi, je n'ai aucun souvenir de B qui ne parlait pas très bien français. Donc, c'est marrant ce que la mémoire retient. Et donc, elle me dit que je suis arrivée vers elle et que je lui ai demandé si elle voulait être mon amie. Et elle, elle était touchée parce qu'elle se sentait un peu perdue. Et moi, je n'ai aucun souvenir de ça. C'est marrant parce que... En fait, j'ai l'impression que de mon côté, ça a été un peu évident, un peu facile. En étant amie avec elle, j'ai aimé découvrir aussi sa culture, puisqu'elle était dans une famille avec deux parents français, mais elle dessinait des maisons sur pilotis, par exemple, et ça a influencé mes dessins. J'avais jamais été en Asie. Et je dessinais des maisons sur Piloti. Elle m'a invitée à des fêtes du Nouvel An qui étaient différentes. Elle m'a cuisinée, après, quand on était un petit peu plus grande, des plats qui changeaient avec des cacahuètes, des piments. Voilà, donc ça a été une grande ouverture d'esprit pour moi, de voir comment on pouvait penser autrement, comment c'était dans un autre pays.

  • Elodie

    Je trouve ça trop mignon cette spontanéité avec laquelle tu lui as demandé est-ce que tu veux être mon amie C'est des choses qu'on ne ferait plus aujourd'hui même si on le sent. Tu sais quand on est adulte on ne va pas voir les gens en disant est-ce que tu voudrais être ma copine alors qu'on sent qu'il y a un lien avec quelqu'un. Je trouve ça trop chou quoi, merci d'avoir partagé ça.

  • Stéphanie

    C'est vrai que ça m'a fait plaisir qu'elle me remémore ce souvenir. et que je me dis c'est fou moi j'avais oublié mais tu as raison ça doit être lié à la spontanéité on se pose moins de questions il ya sûrement un ressenti qui fait que on va vers quelqu'un sans se sans se mettre de frein

  • Elodie

    il ya eu d'autres personnes qui ont marqué ton enfance et que tu recroises aujourd'hui mais est ce que tu peux nous en parler qu'est ce que vous faisiez ensemble qu'est ce que vous faites aujourd'hui et aussi Comment votre relation a évolué au fil des années ?

  • Stéphanie

    Alors là cette question a été difficile parce que j'aurais eu envie de parler de beaucoup de personnes. Donc j'ai un petit peu focalisé sur les amis de mon lotissement quand j'étais petite. Parce que pour préciser, ce lotissement était incroyable parce qu'on était une trentaine d'enfants, filles et garçons, du même âge, à peu près on va dire. à 10 ans près, c'était incroyable. C'était dans les années 70, on jouait beaucoup dehors. Et donc, il y avait par exemple des prix-prix, des cache-cache dans tout le lotissement. On a eu beaucoup, beaucoup de chance. Ça rassemblait beaucoup de personnes. Je me suis attachée dans ce moment surtout à Corinne, Pascaline, Sophie et Marie. Alors, Marie D. Et donc, ensemble... On jouait à l'élastique, on jouait aux billes, on courait, on faisait du bricolage, on faisait des spectacles de danse, enfin là, à plusieurs. Et à cette époque-là, il y avait encore un petit peu les petits, donc moi j'étais plutôt dans les petits, et les grands, et après ça s'est très mélangé.

  • Elodie

    Tu continues à les voir aujourd'hui

  • Stéphanie

    Alors, Marie pas Trop, mais je la croise une fois parce qu'elle va voir sa maman qui habite encore le lotissement. Sophie, je l'ai recroisée chez Little Big Woman, donc c'est marrant. Donc, on a déjeuné ensemble, on était très contentes de se revoir. Et c'est un peu comme si c'était la veille. Il y a quelque chose de solide, un lien qui est très facile. Pascaline, je la vois encore. Pascaline, elle a été beaucoup... présente dans ma vie quand j'étais mariée parce que son mari était, enfin est, un très bon ami de mon ex-mari donc ça nous a beaucoup rassemblés à ce moment là mais elle est aussi une amie d'enfance et une amie, elle est dans plusieurs catégories donc je la retrouve avec grand plaisir et Corinne aussi, Corinne et Pascaline de la même manière. Le mari de Corinne est un ami de l'école, quand moi j'étais en seconde. Et voilà, donc ça fait que c'est très agréable aussi de pouvoir se voir avec leur mari que je connais bien.

  • Elodie

    Ok, pour revenir après cette période de l'enfance, comment t'es copines de l'adolescence t'ont accompagné dans ce moment vers l'émancipation on va dire

  • Stéphanie

    On retrouve Pascaline, il y a aussi eu Marion et Juliette qui étaient des amis de l'école. Et donc on était quatre copines, pour reprendre le titre du podcast, là ça faisait très gang de copines parce qu'on a vécu les soirées, des sorties en vélo, après on a eu nos permis, on a passé des vacances. à quatre qui était vraiment extra où on avait fait on avait mis une tente dans le coffre de notre voiture et on a fait on est parti de lille on a fait toute la côte ouest jusqu'à descendre dans le midi et donc on s'arrêtait quand on avait envie autant de temps qu'on avait envie dans des campings qu'on trouvait sur la route et on a pu découvrir comme ça la france ce se découvrir. Je me souviens par exemple d'une matinée où on s'est réveillés, on avait été piqués par les moustiques, on avait les yeux tout gonflés. C'est des trucs bêtes, mais c'était rigolo. C'était vraiment manger nos cornflakes encore à moitié dans notre duvet. Plein de trucs un petit peu comme ça. Je ne sais pas, par exemple, on s'était dit, et ça me vient là sur le moment, dans nos valises, on s'était donné comme consigne de prendre un déguisement et on a décidé, c'était à peu près 15 heures de vacances, on s'est dit allez, aujourd'hui, on se déguise Et donc, on a été déguisés toute la journée. Enfin, c'est des trucs d'adolescentes. On avait quand même 18 ans, mais vraiment, il y avait beaucoup d'humour. On rigolait, on avait envie de visiter, on rencontrait aussi d'autres personnes sur notre route. C'était vraiment sympa. Il y a eu aussi, je suis repartie deux ans plus tard, avec Marion seulement, on a fait un petit peu ce même genre de voyage en Italie, où on était à deux. Et là aussi, c'était formidable. On a rencontré un petit peu des gens, on goûtait des plats différents. Je trouve que ça… Pourtant, c'était la France à l'Italie, c'est assez proche en culture. Mais le fait d'être autonome, d'être entre nous, on a une approche qui est différente. Et puis, on vit des expériences sur le moment, des expériences communes. Et je pense que ça, c'est fort parce qu'on voit comment on réagit. la vision de l'autre, c'est vraiment très chouette. J'en garde des super souvenirs.

  • Elodie

    Moi, je pense qu'on devrait toutes partir avec nos copines et prendre un déguisement dans notre valise ! On va faire cette journée 100% déguisée. Non mais franchement, ça doit ramener à un truc cool, quoi. Enfin, voilà, de ne pas se prendre au sérieux et tout ça, et juste de se marrer, de profiter de la journée. Moi, je vois trop bien. C'est une très, très bonne idée. Je pense que... à 18 ans, à 50 ou à 40. Franchement, c'est une bonne idée pour réveiller des amitiés.

  • Stéphanie

    Ah oui, mais complètement. Et si tu me dis que je veux bien les photos.

  • Elodie

    Je suis sûre que j'ai un bon groupe. Je suis sûre qu'en prenant quelques personnes, ça marcherait. C'est un bon tremplin vers la question suivante qui concerne la créativité. Tu as une place qui est importante dans ta vie. Est-ce que tu as des amis qui partagent cette même passion Et pourquoi c'est important de partager cette passion avec eux

  • Stéphanie

    La créativité, ça a beaucoup d'influence dans ma vie. Je trouve que ça m'aide à aller vers une vie qui ressemble à qui je suis. Et donc, dans mes amis, il y a Laetitia, qui était déjà dans mon enfance. On avait fait ensemble des... Qu'est-ce qu'on avait fait On avait fait des carnets de poésie, on inventait des pièces de théâtre. Quand on se voyait, c'était vraiment très axé sur la créativité. Et je l'ai retrouvé plus tard. Et à ce moment-là, moi, j'étais dans une période difficile parce qu'on avait rompu avec mon ex-mari. Enfin, il avait choisi de... de vivre sa vie sans moi, on va dire ça comme ça. Et je l'ai revue à ce moment-là, et je pense que j'en avais plein le cœur. Je ne sais pas comment exprimer ça, mais… J'étais plus très étanche, il suffisait de m'effleurer pour que ça aille pas très bien. Et j'ai revu Laetitia à ce moment-là et j'avais beaucoup de choses à dire. Et ensemble, on a fait un album de musique. Donc en fait, je lui ai dit, voilà, moi j'ai écrit des paroles. En fait, ce qui a été incroyable, c'est que j'avais envie de faire cet album. J'avais envie que ça passe par mon corps, j'avais envie de dire les choses. Je ne chantais pas très bien. En gros, je n'avais pas les atouts pour faire l'album. La musique, je ne connaissais pas trop. Et par hasard, je n'avais pas vu Laetitia depuis 20 ans. On s'est revus. Elle, elle joue très bien du piano. Je lui ai expliqué mon projet. Et elle m'a dit, si tu veux, tu peux m'envoyer les textes. Je vais voir. Moi, justement, j'ai envie de composer. Je lui ai envoyé les textes. Et d'ailleurs, la... petite anecdote si je peux aller plus loin. J'avais commencé à prendre des cours de chant dans l'idée de poursuivre ce projet. Je ne savais pas encore si ça allait être possible ou pas, mais je m'étais dit déjà je peux apprendre à mieux chanter. Et ce jour-là, j'avais donc les textes pour mon prof de chant. Et voilà, c'était pour lui. Et ce jour-là, j'ai rencontré Laëtitia. Je lui demande si elle joue toujours au piano. Elle me dit que oui. Elle me dit, mais maintenant, j'aimerais bien composer. Enfin, voilà. Elle a toujours improvisé, mais elle voulait composer des morceaux. Et je lui dis, si tu veux, j'ai un texte. Et donc, au lieu de le donner à mon prof de sang le soir à mon cours, en fait, je l'ai donné à Laetitia. Et donc, Laetitia est repartie avec le texte. Elle me dit, si tu veux, je vais regarder si ça m'inspire, ce que je peux faire, etc. Puis je n'avais pas de nouvelles, je me disais, ça n'a pas du tout lui plaire, ce n'est pas grave. Et en fait, 15 jours après, elle m'a rappelé et elle me dit, Stéphanie, j'ai fait deux musiques sur ton texte, est-ce que tu veux venir écouter J'étais super émue, donc je suis allée chez elle, j'ai écouté le texte et j'ai eu l'impression qu'on pouvait enlever les paroles, qu'elle avait compris ce qui était dit, qu'elle… Je trouvais que ma sensibilité était retranscrite. J'étais vraiment très, très émue. Et donc, on a décidé de poursuivre. Donc, il y a eu neuf chansons. On a fait un petit album. Et donc, on s'était dit, on fait un album. Elle était OK que si je ne chantais pas bien, ce n'était pas grave. Moi, je trouvais que finalement, dans une chanson, ce qui me touchait, c'était plus un timbre de voix. ou une sorte de personnalité qui transcrit au travers des chansons que le fait de chanter très bien, même si c'est encore plus… Je ne dirais pas encore plus beau, mais que ça a une qualité qui est non négligeable. Mais en tout cas, ce n'est pas ce qui me touche moi particulièrement. Et donc Laetitia a été d'accord. Et donc on l'a fait ce projet, on l'a terminé. Et à la fin, quand ça a existé, je lui ai demandé si… Elle était d'accord pour qu'on fasse un concert. Et donc là, elle s'est dit, Ah, encore une étape Au début, elle dit, Mais on n'avait pas dit ça. Et je lui dis, Ouais, ce serait super. Et donc, elle a été encore une fois d'accord. Et donc, merci beaucoup Laetitia. Et on l'a fait. Et on a fait un petit concert avec nos neuf chansons. C'était vraiment, je pense que je n'avais pas conscience à l'époque que ça me servait un petit peu de thérapie. Mais je pense que... Le fait d'avoir pu m'exprimer, de faire sortir un petit peu tout ce que j'avais en moi, a été vraiment salvateur. Il m'a aidée à ouvrir un nouveau chapitre, on va dire.

  • Elodie

    Et c'était un concert unique, vous n'en referez plus ? Ou il y a d'autres projets ?

  • Stéphanie

    Alors, il n'y a pas d'autres projets. C'était un concert unique. Mais après ça, ça m'avait... donner envie de faire peut-être d'autres morceaux, mais plus rock'n'roll, avec peut-être en plus une guitare, etc. Mais je n'ai pas écrit de nouvelles chansons. Laetitia, elle a développé de son côté d'autres choses. Et bon, ça a été comme ça. Par contre, avec Laetitia, on s'est re-retrouvées après. Mais voilà, c'est quand même… fort je trouve tous ces... Et puis, je me dis, ça ne paraît pas être des coïncidences qu'on se retrouve 20 ans après au moment où... où on peut se compléter et s'aider. Enfin, j'ai trouvé ça presque magique. Donc, vraiment très chouette.

  • Elodie

    Il y a d'autres personnes dans ta vie avec qui tu partages cette passion pour la créativité ?

  • Stéphanie

    Je pense que, par exemple, Juliette. Juliette, elle est architecte et d'ailleurs, elle s'oriente vers l'art-thérapie maintenant. Avec Juliette, il y a une complicité aussi autour de ça. Mais avec Marion aussi. Marion qui est un peu dans le design. Voilà, avec Caroline qui est la sœur de Pascaline, qui était dans l'équipe des grands quand j'étais petite, mais qui a une très très grande place dans ma vie aujourd'hui. Et Caroline, elle est très créative, elle fait des petits films, des BD, elle a beaucoup d'idées, elle va jusqu'au bout de ses idées, elle a cette sensibilité artistique. Et je sens que… Donc, ça me fait entrer en lien facilement et d'une façon différente avec les personnes qui ont cette sensibilité, on va dire. Chacune m'apporte quelque chose à des endroits différents. Et donc, la créativité, effectivement, me rapproche, je pense, de personnes. Il y a aussi Virginie. Virginie qui est psychologue. Virginie aussi, elle est très créative quand j'y pense. Elle fait des bijoux, elle fait des collages, des peintures, elle peint très bien. Il y a effectivement peut-être ce thème qui se retrouve.

  • Elodie

    Et je crois que tu l'as déjà un peu abordé tout à l'heure, mais il y a des... Certaines de tes amies qui ont été aussi très présentes dans des moments difficiles, je crois.

  • Stéphanie

    Oui, oui, notamment Marion. Marion, elle a été très très présente quand on s'est séparés avec mon ex-mari. Elle m'a donné autant de temps que j'en avais envie. Elle n'a pas posé de limite. Si j'avais envie de l'appeler à 2h du matin, je pouvais, j'évitais. Mais en tout cas, elle s'est rendue. tellement disponible. Elle m'a beaucoup accompagnée, elle m'a rassurée, elle a su trouver des mots, des petites phrases qui ont fait que j'ai moins tourné en boucle, que j'ai pu voir les choses sous d'autres angles. Et ça m'a donné une autre vision. Je pense encore à des petites phrases qu'elle a pu me dire, par exemple tu trouveras d'autres fleurs sur un autre chemin Oui, effectivement. Parfois, on change de chemin et il y a d'autres choses qui peuvent être très positives sur ce chemin. Ce n'était pas forcément celui qu'on avait envie d'emprunter, mais il peut être beau. Il peut être beau aussi. Donc, c'est grâce à Marion que j'ai pu avoir cette approche. Il y a eu aussi Juliette, je me souviens, dans un autre moment, qui m'avait envoyé une lettre qui était magnifique. qu'elle avait écrite avec des phrases qu'elle écrivait un petit peu chaque jour et elle avait eu la gentillesse de les partager avec moi. Virginie, comme elle est psychologue, elle a pu me faire des petites séances de EMDR. Je ne sais plus comment ça s'appelle.

  • Elodie

    C'est EMDR.

  • Stéphanie

    C'est EMDR, voilà. À un moment, elle m'a fait une séance. Chacun avec son cœur, ses compétences. est venue à ce moment-là, mais il y a d'autres personnes qui sont arrivées dans ma vie. Donc voilà, ça a été très chouette. Et pour conclure sur les personnes qui ont été présentes à des moments difficiles, il y a eu aussi Hélène, qui est une amie architecte. J'ai perdu ma mère à peu près à 42 ans. Et elle m'avait écrit une lettre que j'ai encore qui est très touchante. Et ça ne veut pas dire que les autres n'étaient pas présentes. Elles ont été présentes aussi. Là, c'est très difficile dans cet exercice... Donc là, c'est vraiment des moments forts pour moi. et ce qui me touche. Je peux identifier que, en fait, dans les moments difficiles pour quelqu'un, En tout cas, là je parle pour moi, je trouve que ce n'est pas toujours facile d'aller vers la personne qui est en difficulté. Parce qu'on ne veut pas la bousculer encore davantage. On est là un peu avec des pincettes. Ce n'est pas évident d'être présent dans sa vie à ce moment-là, parce qu'on se sent tout maladroit, on ne sait pas comment faire. alors que c'est juste une présence en fait. Voilà, il y a une sorte de retenue, de pudeur, et je trouve que réussir à être tout simplement présent, c'est très fort, et c'est en fait une authenticité, c'est un soutien. On ne peut jamais se tromper, je crois, en étant là, en fait. Mais ce n'est pas facile. Et donc, je les remercie beaucoup d'avoir osé être là, d'avoir donné du souffle, une aide. Voilà, c'est vraiment… J'en retiens en tout cas pour moi qu'il ne faut pas se poser de questions. Juste dire je suis là si tu veux

  • Elodie

    Il y a des amis que tu connais peut-être depuis moins longtemps et qui ont une place tout autant importante dans ta vie

  • Stéphanie

    Oui, merci de me donner l'occasion de parler d'elles. Et quand je pense à ce moins longtemps, il fait déjà une dizaine d'années. Il y a Frédéric et Sophie qui sont deux copines que je vois vraiment régulièrement. En fait, on a fait des footings ensemble. où on se racontait un peu nos semaines. Et en fait, on s'est beaucoup rapprochés. On a aussi des événements de vie qui nous rapprochent. Et on a aussi passé des vacances ensemble. C'est dynamique, elles sont très présentes. Il y a Marie, ce n'est pas ma copine d'enfance, c'est une autre Marie que j'ai connue grâce à l'école. En fait, nos enfants étaient en classe, dans la même classe. Et donc, Marie, je peux partager aussi beaucoup de points de vue qui peuvent être différents, mais par contre, une sensibilité que je trouve très développée, je ne sais pas comment dire ça. Avec Marie, je sens que je peux être très authentique, très moi-même, parce qu'elle a cette réceptivité, cette sensibilité qui nous font ne pas se... de ne pas nous poser de questions sur ce qu'on dit ou pas.

  • Elodie

    D'accord.

  • Stéphanie

    Il y a une résonance, et donc elle est aussi très présente. Et je ne voudrais pas oublier Olivia, que je vois moins souvent, mais elle aussi, elle m'apporte beaucoup, avec ses expériences qu'on peut partager, sa sensibilité aussi. Il y a Laëtitia G, je la vois plus ponctuellement. Mais en fait, c'est aussi la richesse des échanges qui fait que les personnes apportent quelque chose et que si je devais créer un gang de copines, je voudrais toutes les rassembler en fait. Et voilà, elles sont encore dans ma vie aujourd'hui, toutes. Ok. Ah,

  • Elodie

    En fait, je me demandais justement s'il y avait des amis qui étaient sortis de ta vie. Et si tu voulais nous en parler.

  • Stéphanie

    Oui, et je veux bien. Et juste avant, si tu veux bien, quand je dis toutes, je me dis, ah, mais je n'ai pas parlé de Clara et pour moi, c'est important. Parce que…

  • Elodie

    Ça ne s'arrête jamais, en fait.

  • Stéphanie

    Oui, juste Clara, on s'est connus en Erasmus. Et à Venise, on a eu la chance de vivre ça. Et voilà. Et Clara, je pense à elle aussi bien pour la créativité. l'apprentissage d'une culture différente, l'humour. Je n'oublie pas Clara parce que même elle, elle s'est mariée avec un italien et elle habite en Italie. Mais il n'empêche qu'on reste en lien et qu'on échange au moins une fois par an. C'est peut-être pas beaucoup, mais ça nous permet de voir un petit peu où on en est et de retrouver ce qui nous a liés. Et donc, excuse-moi pour cette parenthèse

  • Elodie

    je t'en prie

  • Stéphanie

    Et donc, oui, il y a des amis qui sont sortis de ma vie. Il y a Hélène, dont je parlais tout à l'heure, qui avait été très présente. pendant toute une période. Et donc, je suis triste qu'elle soit sortie de ma vie. Parce qu'il me manque cette discussion avec Hélène où j'aimerais savoir exactement ce qui a fait qu'elle a eu envie de vraiment couper les ponts. Voilà, j'aimerais que ce soit plus clair. Mais bon, voilà, si je sors de cette rupture-là, je peux imaginer qu'à l'inverse, si… Si quelqu'un me décevait et que je me sentais trahie, à un moment, je ne chercherais pas forcément à aller plus loin. Ça aurait atteint ma limite. Dans le principe, je peux comprendre. Et dans le fait, j'ai beaucoup de regrets.

  • Elodie

    Merci beaucoup de partager ça. J'espère que ton message sera entendu et qu'à un moment ou à un autre, tu auras le... la réponse à ces questions. Selon toi, pourquoi on est plus forte quand on est entouré d'amis

  • Stéphanie

    Parce qu'on est ensemble,qu'on peut se dire les choses, on peut laisser sortir nos émotions, on peut partager des choses intimes. On peut aussi, ça nous aide, je trouve, à accepter nos parts d'ombre, d'être comme on est, en fait. Il y a cette authenticité que je trouve importante. Quand on est entouré d'amis, il y a aussi un soutien. On peut se serrer les coudes. Il y a aussi l'apport, une réflexivité. Ça fait un petit peu miroir de voir ce que peuvent vivre les autres ou leurs réflexions sur ce qu'on vit, nous. Les réflexions des autres. peuvent faire miroir, ça peut donner un nouveau point de vue. Et moi, je me sens soutenue, bien entourée. Je trouve que ça me fait grandir, que ça me met en mouvement. Je crois que je tournerai plus en rond sans mes copines. J'aurai moins d'ouverture, moins de points de vue différents et moins de... Je resterai peut-être sur des croyances qui correspondent. plus forcément à ce que je vis, à qui je suis. Enfin voilà, elles m'aident beaucoup. Et puis il y a aussi l'humour, la tendresse, le fait de se faire chouchouter. J'ai un petit exemple par exemple de Fred. Quand j'ai déménagé, elle est venue, donc il y en avait partout. Je n'avais pas de carton ouvert. Enfin voilà, et elle est venue avec deux mugs et du thé, une bouilloire. pour faire chauffer l'eau. Et on a pu faire le premier thé chez moi. C'était, ben voilà, c'est adorable, ces canons, les petits cadeaux qu'on se fait parfois. Je trouve que toutes les occasions sont bonnes et c'est vraiment de la douceur aussi, de l'amour, de l'amour amical, d'affection. Enfin voilà, c'est énorme. C'est énorme. Et je pense qu'elle contribue à me faire grandir, oui, et même à être qui je suis. Je trouve que c'est très, très puissant, la sororité, l'amitié.

  • Elodie

    Quel message tu voudrais passer à toutes ces amies avant de conclure cet épisode

  • Stéphanie

    Je voudrais leur dire merci. Merci d'être présente. Merci d'être… dans ma vie, merci pour qui elles sont. Je voudrais leur dire que je les aime, que sans elles, j'aurais l'impression qu'ils manquent un petit bout de moi, qu'elles sont dans mon cœur, que je suis hyper contente de les avoir toutes. Mais merci à toutes ces personnes qui croisent ma vie, et même parfois un instant, parce qu'on se rencontre au moment opportun qui fait que... que ça nous rassemble et à ces connexions si rapides, alors que les liens sont si fragiles et que la communication est de la dentelle, je trouve. Donc, merci de savoir tricoter tout ça ensemble. Voilà, voilà.

  • Elodie

    Ok, merci beaucoup pour ces jolis mots et cette belle conclusion. Où est-ce qu'on peut suivre ton activité et tes actualités

  • Stéphanie

    Je suis sur LinkedIn, à Stéphanie Lepers. Et je compte créer une page Facebook et un Instagram qui s'appellera Atelier Stéphanie Lepers.

  • Elodie

    Merci beaucoup Stéphanie

  • Stéphanie

    Merci à toi.

  • Elodie

    C'était l'épisode 45 du podcast Gang de Copines. Merci de ton écoute. Pour la première fois, on a parlé d'une multitude d'amis, du réseau amical de Stéphanie. Bon, évidemment, citer tout son entourage sans oublier personne, c'était mission impossible. Et elle m'a signalé in extremis qu'elle avait oublié de parler de Marie-Laëtitia qui lui organisait un bel anniversaire surprise de l'or. Et elle a une pensée évidemment pour toutes celles qu'elle n'a pas pu mentionner sans faire de liste interminable. Mais à travers son témoignage, je trouve qu'on découvre son histoire, ses passions, ses valeurs, sa créativité, sa sensibilité et aussi les moments difficiles qu'elle a vécu. Je trouve que c'est beau de se livrer au temps avec son authenticité. Et ce que moi j'en retiens, c'est que parler de toutes ses amies, c'est un peu comme un miroir. C'est aussi parler de soi, présenter sa vie et toutes les facettes de sa personnalité. Et toi qui écoute, t'as aimé cet épisode Si c'est le cas, ça me ferait plaisir de le lire en commentaire sur Spotify ou sur YouTube ou avec un 5 étoiles sur Apple Podcast. On peut aussi en discuter sur Instagram, le compte c'est gangdecopinespodcast et potes, ça s'écrit comme une pote. A bientôt

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Stéphanie et de son parcours professionnel

    00:28

  • L'importance des compétences relationnelles dans le travail

    01:12

  • La sororité dans la vie personnelle et professionnelle de Stéphanie

    03:54

  • Les amies de l'enfance et leur impact sur la vie actuelle

    10:02

  • Amitiés d'adolescence et expériences communes

    19:40

  • La créativité et son lien avec les amitiés

    23:38

  • Soutien des amies lors des moments difficiles

    31:54

  • Réflexions sur les amitiés perdues et leur signification

    39:56

  • Conclusion et messages de gratitude envers les amies

    43:40

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