Speaker #1Aujourd'hui, j'ai envie de te raconter une anecdote. Quand je suis tombée enceinte de mon petit dernier, j'ai eu envie de changer ma façon d'être maman. Je sentais que ma façon de faire n'allait pas être pérenne car elle me demandait trop d'énergie et qu'avec déjà 4 enfants encore petits, l'arrivée d'un nourrisson allait être un peu la goutte d'eau qui ferait déborder le vase. En plus, je ne le savais pas encore, mais j'allais devenir maman pour la cinquième fois en plein Covid, avec l'école à la maison, tout le tralala, bref. Mon intuition était juste, il fallait vraiment que les choses changent. Je criais pas mal sur mes enfants et j'étais... inflexible sur un nombre incroyable de règles à la maison. Typiquement, je pouvais mettre en retard toute la famille pour le départ à l'école si la table de petit déjeuner n'était pas débarrassée avant que je parte. Bon, merci de ne pas me juger. À ma décharge, vu le pays où j'habitais, les cafards étaient monnaie courante et cette vision d'avoir des petits cafards courants entre mon beurre et les bols de chocolat chaud m'était relativement cauchemardesque. Enfin bref. En plus, j'avais le sentiment que même si physiquement je me sentais capable de mener cette grossesse à bout, j'avais pour la toute première fois peur de craquer nerveusement. Et j'aimais pas ça du tout. Mon petit quatrième à l'époque venait de rentrer en petite section, les nuits commençaient à être plus calmes mais clairement on n'y était pas encore. Il fallait donc que les choses changent. Et habitant à l'étranger, il m'était difficile de compter sur ma famille proche. J'ai donc fait ce que font la majorité des mamans d'aujourd'hui, je pense, quand elles se sentent paumées face à leur enfant. J'ai ouvert soirée après soirée mon ordi, et j'ai demandé à Google de m'aider. Aujourd'hui, je demanderai certainement à ChatGPT d'ailleurs. Mais bref, quelle que soit la technologie utilisée, ce genre d'exercice est toujours super périlleux. Tu tombes sur le pire comme sur le meilleur. Après avoir écumé les forums déprimants de certains sites de soi-disant soutien à la parentalité, Je suis allée faire un tour sur Facebook et c'est comme ça que je suis tombée sur le compte de Hand in Hand Parenting. Je l'ai vu comme j'ai vu des dizaines d'autres comptes pour être honnête, sauf qu'il y avait quelque chose de spécial dans ce que je lisais, quelque chose qui me semblait vraiment différent de ce que j'avais pu lire jusque là. Alors, comme je suis une analyse dans la hame, j'ai commencé à lire beaucoup des articles de Hand in Hand. Alors pour info, il y en a plus de 1500 en lecture gratuite sur le site. Puis j'ai commandé le livre de l'approche. D'ailleurs à l'époque il n'existait qu'en anglais, maintenant il est sorti en français. Je te mets le lien sous ce podcast si tu veux la référence. Et puis j'ai assisté à des masterclasses gratuites. Bref, j'avais le sentiment que plus je lirais, prendrais des notes et connaîtrais un max d'anecdotes par cœur, plus je serais la maman idéale pour mes enfants et je saurais faire face à toutes les situations. Le résultat de cette expérience, c'est que oui, c'est vrai, mon cerveau a emmagasiné beaucoup beaucoup d'infos dans mes derniers mois de grossesse sur la prochaine Lénine. En revanche, rien n'a marché de façon magique du jour au lendemain, et j'ai beaucoup tâtonné. J'ai essayé, je me suis plantée, et à un moment donné, je me suis dit que toute seule j'allais galérer. Alors j'ai rejoint un groupe de soutien de parents, et c'était très bien. Parce que là, j'ai compris certaines choses. À force de réfléchir sous le regard bienveillant des autres parents du groupe, à force d'entendre les petites victoires qui arrivaient dans leur famille, les frustrations, les coups de gueule face à certaines situations structurelles contre lesquelles ils ne pouvaient rien, à force de me projeter dans des situations de leur vie, Et de quelque part sortir de ma bulle à moi de maman finalement assez isolée, j'ai réalisé un truc. J'avais perdu pas mal de temps à vouloir engranger un maximum de connaissances somme toute assez théoriques sur le fonctionnement du cerveau des enfants, des traumas, de la théorie de l'attachement. Et attention, je ne dis pas que c'était pas intéressant, c'est absolument passionnant. En revanche, à 8h25, face à la colère de sa fille de 8 ans qui ne trouve pas ses chaussures pour partir prendre son bus, c'est pas méga utile. Et c'est cette mise en pratique qui me manquait. Un espèce de guide assez simple qui fonctionne pour moi en fonction du type de maman que j'étais. Ce que me manquait... c'était une sorte de plan d'action qui colle avec ma personnalité et ma façon de réagir aux situations du quotidien avec mes enfants. En bien comme en catastrophique. Typiquement, interposer une limite, c'est pas quelque chose qui est très compliqué pour moi. De par l'éducation que j'ai reçue de mes parents, les choses se sont passées de façon suffisamment sereine et douce pour que je ne porte pas de trauma particulier sur ce sujet. Donc pas besoin pour moi de m'y étendre de trop. En revanche, je sais que pour pas mal de parents que j'accompagne, il en est tout autrement. Et... Et interposer une limite remet en scène un paquet de difficultés liées à leur enfance à eux. A tel point qu'aujourd'hui, face à leur enfance, c'est un vrai enjeu. Et une vraie souffrance pour leurs petits. Même chose pour le jeu. Chez certains parents, jouer avec ses enfants vient naturellement. Chez moi, ça a été un long apprentissage. Donc il y avait clairement du boulot à faire chez moi pour y arriver. Bref, tout ça pour te dire que je suis devenue une encyclopédie vivante de l'approche parentale indénienne. Et même si ça m'aide beaucoup depuis que j'anime des ateliers pour les parents, ça a été beaucoup de temps perdu pour moi à l'époque. Et c'est pour ça que j'ai réfléchi à une façon simple et assez ludique de te proposer un plan d'action, en fonction des résultats que tu aurais eu à un petit quiz à faire en ligne. Je me suis remise dans la peau de cette maman fatiguée, un peu à bout de nerfs et bien paumée qui se pose un jour et se dit « Ok, là je veux faire autrement, j'en ai marre de crier, j'en ai marre d'être à bout tout le temps, je veux changer. » Mais comme il n'y a pas intérêt à se transformer en encyclopédie géante, quand on porte déjà la charge mentale de sa famille, j'ai créé ce petit quiz. Rien de scientifique, rien de compliqué je te promets. Juste un outil simple pour te donner une première boussole. Parce que quand on est fatigué, débordé ou perdu, c'est quand même plus facile d'avancer quand on a un petit coup de pouce. Ce quiz, je l'ai vraiment pensé comme un point de départ. J'ai souvent des parents qui me disent « je sais que je veux faire différemment, mais j'ai pas les bons mots, je perds vite patience, surtout je sais pas trop ce qui bloque » . Tu peux prendre ce quiz un peu comme un miroir bienveillant, pour te dire, ah ok, je fonctionne un peu comme ça, voilà mes forces, et voilà les petits freins que je pourrais travailler. Tu vas voir avec ce quiz, tu vas plonger dans le quotidien des parents de Lapinou 7 ans, qui a envahi le salon avec ses Lego Star Wars et ne veut rien ranger. De Petite Licorne 4 ans qui refuse à aller se coucher même après son épisode favori de Papa Pig. Ou de Loulou 6 ans qui vient d'exploser la tasse Disney princesse de ta fille en jouant au foot dans la cuisine. Bref, ce sont... toutes des situations que j'ai vécues et qui te sembleront familières à toi aussi. Pour chaque situation, tu auras juste besoin d'indiquer comment intuitivement tu aurais tendance à réagir. Ne cogite pas trop, il n'y a pas de bonne réponse, juste celle qui reflète le mieux ta façon d'agir à toi. Rappelle-toi, il n'y a pas de parent parfait. En revanche, petit rappel, tu es toujours parfait aux yeux de ton enfant. À la fin du quiz, tu découvriras le type de parent que tu es et surtout un plan d'action à suivre pour que les choses s'améliorent pour ta famille et pour toi. Mon but, c'est que... loin de la théorie dans laquelle je me suis un peu perdue dans mes débuts à Hand in Hand, tu ressortes avec un « Ah, je comprends mieux, je peux tester ça dès ce soir » . Si tu souhaites aller un chouïa plus loin, tu peux laisser ton mail à la fin du quiz. Cela te permettra de recevoir pour ton profil des ressources qui te permettent d'aller plus loin et qui collent pile poil avec les choses que tu pourrais changer pour te sentir mieux ajusté dans ton rôle de parent. Tu verras, c'est très très concret. Je te promets, il ne s'agit pas d'un pavé de 50 pages, juste des conseils pratiques et applicables. Des choses que je partage aussi dans mes accompagnements avec les parents. Parce que mon objectif, ce n'est pas que tu deviennes un parent parfait encore une fois, c'est que tu te sentes moins seul, mieux outillé, et surtout que tu te reconnectes à la joie d'être parent, même au milieu de tout le bazar de la vie familiale. Bref, pour conclure, si tu veux changer ta façon d'être parent, ne fais pas l'erreur de lancer un grand chantier intellectuel dans ta tête qui te laisse un peu paumé au bout du compte. A la place... pose des petits pas. Ce quiz en est un, très simple et très marrant à faire je te promets. Tu le fais en deux minutes, il te fait sourire, t'apprends un truc sur toi et il t'ouvre une porte. Le lien, je te le mets dans la description de ce podcast. Fais-le et dis-moi ce que ça t'évoque. Je te réponds toujours avec plaisir. Et d'ici là, prends soin de toi, parce que tu fais tout mieux, et c'est déjà énorme. Merci. N'Pive, compte Instagram, Indy Nen avec Sophie.