Speaker #0Hello, bienvenue dans Imprévu, le podcast qui te fait découvrir les dessous de l'entrepreneuriat. On raconte ici des parcours d'entrepreneurs, le mien, celui des autres, ces chemins qui peuvent parfois te sembler tout tracés mais qui en réalité sont semés d'embûches. Parce que l'imprévu fait partie de notre quotidien, il est temps de valoriser notre capacité à transformer les obstacles en opportunités. Je m'appelle Alexane Roux, je suis entrepreneur depuis plus de 10 ans et fondatrice de l'Académie 100K. L'accélérateur dédié aux femmes entrepreneurs. On se retrouve un lundi sur deux pour entrer dans l'intimité de ceux qui inspirent, qui marquent l'histoire à leur façon et qui face à l'imprévu n'abandonnent jamais. C'est le deuxième épisode de cette série spéciale rentrée. Aujourd'hui, j'avais vraiment envie d'aborder avec toi les trois erreurs qui peuvent bloquer la croissance de ton entreprise et comment les éviter, bien entendu. Parce que quand je repense à mes premières années d'entrepreneuriat, Je comprends aujourd'hui pourquoi je stagnais, je comprends pourquoi je n'arrivais pas à atteindre les objectifs que je me fixais. Ça parfois, quand on est en plein dedans, on a vraiment du mal à voir, à identifier. Et c'est seulement quand on a un petit peu de recul qu'on arrive à analyser ces choses-là. Donc j'avais envie de le faire pour toi aujourd'hui, pour que ça puisse créer des déclics et finalement que tu arrives à identifier quels sont tes freins finalement aujourd'hui dans le développement de ton entreprise. Je faisais exactement les trois erreurs dont je vais te parler aujourd'hui. Et crois-moi, elles peuvent te coûter des mois, voire des années de développement, des années d'énergie aussi, parce qu'on va être tout à fait honnête quand on concentre toute son énergie sur son entreprise. Et clairement, c'est ça. Je ne connais pas un entrepreneur qui n'est pas 100% engagé dans son entreprise. Même quand on ne se concentre pas sur les bonnes actions, on est vraiment engagé. On a envie que notre entreprise se développe comme on l'espère. On a envie de pouvoir toucher une rémunération à la hauteur aussi de ce qu'on investit. Et à force, quand ça ne fonctionne pas, quand notre entreprise ne se développe pas comme on l'espérait, on finit par s'épuiser et se dire que l'entrepreneuriat, ce n'est pas pour nous, qu'on ne sait pas faire, qu'on n'est pas assez, que ceci, que cela. Et là, il y a énormément de croyances qui remontent. Parlons de ces croyances-là aussi. Je pense que ça peut être un bon sujet à aborder dans cet épisode. quand on décide de lancer son entreprise. Bien sûr qu'on a des peurs, qu'on a des doutes, mais on est vraiment appelé par une énergie encore plus grande. On a vraiment envie d'aller au bout de nos idées, de monter ce projet, on y croit vraiment. Et puis après, on sent qu'il y a les premiers blocages qui arrivent. On sent que tout ne se passe pas vraiment comme on avait prévu. Et là, toutes nos croyances remontent à la surface. Et c'est ce qu'il y a de plus difficile, je crois, à contrôler, à déconstruire. Donc forcément, moi, j'ai aussi envie de te guider et de t'aider pour que tu fasses le moins d'erreurs possibles et que tu perdes le moins confiance en toi, parce que ça n'a rien à voir avec toi. C'est juste que l'entrepreneuriat, ça s'apprend. Il y a des choses qui se mettent en place. On ne peut pas tout savoir. forcément, il y a beaucoup de choses à maîtriser aussi quand on se lance dans l'entrepreneuriat, d'autant plus quand on est solopreneur. Il faut apprendre à gérer la production. Alors ça, souvent, on est expert dans notre métier, mais parfois, on se lance aussi après une reconversion et puis on apprend encore à maîtriser certaines choses. Puis on doit aussi maîtriser la communication, le marketing, on doit maîtriser la relation client, on doit maîtriser la comptabilité. Bref, tout ça, ça fait beaucoup. Donc déjà, ne culpabilise pas de ne pas tout savoir, c'est normal. Mais autre chose que tu dois vraiment intégrer, c'est que tout s'apprend. Tout s'apprend. Et quand bien même c'est difficile, challengeant, etc., il y a toujours des moyens d'apprendre, de s'améliorer sur un tas de sujets. Le plus important, je crois, c'est d'avoir envie d'être curieux, de comprendre ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, de comprendre comment on ajuste ces choses-là, cette curiosité-là. Je crois que c'est ta plus belle ressource aussi, parce que c'est vraiment ce qui va te pousser finalement à comprendre. Et à ne pas renoncer quand ça deviendra difficile, mais tu te diras, ok, là ça marche pas comme je voulais, mais je vais apprendre, je vais comprendre ce qui se passe et je vais y arriver coûte que coûte. Parce que je pense pas qu'il y ait de mauvais projets, sincèrement. Il n'y a pas de mauvais projets, mais il y a des mauvaises stratégies, ça oui. De toute façon, toutes ces stratégies-là, c'est vraiment ce dont on va parler dans ces épisodes de podcast spécial rentrée, mais aussi la dynamique que prend le podcast. J'ai vraiment envie de pouvoir donner le plus d'informations, le plus de connaissances, de compétences aux entrepreneurs qui se lancent, mais aussi celles et ceux qui sont déjà lancés et qui stagnent, qui plafonnent, soit qui n'arrivent pas à faire décoller leur entreprise. Soit qui arrivent déjà à atteindre un certain niveau de chiffre d'affaires, mais qui ne sont pas encore au niveau de ce qu'ils espèrent, qui veulent continuer à croître, qui veulent atteindre des objectifs plus hauts, qui veulent écouter leurs ambitions, mais qui aujourd'hui n'y arrivent pas encore par manque de méthode, parfois de connaissance, jamais de compétences. Franchement, je veux vraiment insister sur ce point-là, parce que tout s'apprend et les compétences, ce n'est pas vraiment le sujet, parce que quand on se donne les moyens de maîtriser telle ou telle chose, on y arrive. je te dis ça aussi parce que Nous, avec Charlie, qui est mon mari et associé, on est tous les deux autodidactes, on est partis de zéro. Quand j'ai lancé ma première entreprise, j'avais 21 ans. Je peux te dire qu'à part l'envie, je n'avais pas grand-chose. J'avais fait des études dans l'entrepreneuriat quand même, mais des cursus où on t'apprend la comptabilité, quelques bases du coup, je ne peux même pas dire marketing, mais quelques bases du coup en communication. Et puis entre ce qu'on apprend à l'école et ce que j'ai pu voir sur le terrain, vraiment, il y avait un... un écart assez fou. Donc vraiment, on a tout appris sur le terrain et il faut avoir cette envie de se dépasser, de comprendre, d'apprendre pour atteindre ses objectifs. Ça, je crois que c'est indispensable. Et si vraiment tu sens que tu n'as pas envie de faire cet effort-là, que tu n'as pas envie de sortir de ta zone de confort, je pense sincèrement qu'il faut se poser la question de est-ce que l'entrepreneuriat est pour moi ou pas ? Parfois, c'est juste que ça nous dépasse et qu'on ne sait pas comment faire, on ne sait pas aller chercher l'information, on ne sait pas où apprendre. Mais ça, je peux le comprendre et c'est pour ça que je suis là aussi. C'est aussi pour ça que j'ai fondé l'Académie 100K, pour guider les femmes entrepreneurs à apprendre ces choses-là. Je ne me contente pas de dire qu'il faut mettre en place telle stratégie. Je guide vraiment pas à pas pour montrer comment on implémente telle ou telle stratégie. Revenons aux trois erreurs qui peuvent bloquer ta croissance et je voudrais vraiment te parler de comment j'ai senti les choses et comment j'ai procédé, on va dire, quelle était ma façon, ma manière d'entreprendre pendant quelques années. Déjà, vraiment pendant longtemps, je dirais jusqu'à il y a 3-4 ans, je pensais vraiment qu'il fallait travailler extrêmement dur pour pouvoir développer son entreprise, qu'il fallait faire énormément d'heures, que tout devait se faire dans la difficulté, dans la lutte aussi, parce que je pense qu'on a vu massivement des messages sur les réseaux sociaux dans ce sens-là, de « il faut sacrifier sa vie pour réussir » , de « entreprendre, c'est pas donné à tout le monde » , des messages de ce genre-là. Et il y a un discours, moi, qui m'avait assez frappée et qui a été un gros shift, je pense, en tout cas un début de gros shift dans ma façon d'entreprendre. C'était le discours de Steve Jobs juste avant sa mort, qui disait qu'il était clairement passé à côté de sa vie et qu'on ne devrait pas faire cette erreur-là. Et en fait, j'ai toujours admiré Steve Jobs pour vraiment tout l'empire qu'il a su créer. Et puis, quand on entend quelqu'un comme ça qui nous inspire autant dire qu'en fait, ce n'était pas le bon combat. J'ai vraiment remis beaucoup de choses en question aussi dans ma vie. J'étais déjà maman à ce moment-là. Je m'apprêtais à le devenir une seconde fois. Et là, je me suis dit, OK, l'entrepreneuriat, ça fait partie de ma vie. Je te le disais, j'ai monté ma première entreprise à 21 ans. Et clairement, pour rien au monde, j'aurais voulu faire autre chose à ce moment-là. Et pour rien au monde, je voudrais encore maintenant faire autre chose qu'entreprendre. Ça fait vraiment partie de moi. Pour autant, je n'ai pas envie de sacrifier ma vie. Je suis mariée, je suis maman de deux enfants aujourd'hui. Et pour moi, ma vie de famille, elle est hyper importante. Et elle ne doit pas passer en second plan. Ma priorité, elle est vraiment là. Après, j'ai aussi besoin de l'entrepreneuriat pour être aussi heureuse, épanouie, parce que ça fait partie de moi et parce que je suis une femme avec beaucoup d'ambition. J'aime me donner des challenges. Je crois que c'est aussi comme ça que je me sens vivante, j'allais dire, tout simplement. Donc, j'ai besoin de ça dans ma vie. Mais je ne veux pas renoncer ni à l'un ni à l'autre. Et à un moment, je me suis dit, mais comment je fais pour entreprendre ? mais que l'entrepreneuriat que j'ai choisi soit plus respectueux de ma vie, de mon énergie, de ma vie de famille. Et ça m'a demandé de vraiment déconstruire cette croyance que j'avais de « il faut travailler dur et il faut sacrifier » et encore une fois, tous ces messages que je pouvais aborder. Donc clairement, il y a eu une période de ma vie, de ma vie entrepreneuriale, où je bossais de 9h à 18h. J'allais chercher Anna, ma première fille, en catastrophe chez la nounou. vite bain, dodo et je reprenais l'ordi et ça durait jusqu'à 23h minuit et puis rebelote le lendemain et pareil le week-end. Et en fait, c'est clairement pas une vie. Donc à un moment, vraiment pendant longtemps, j'ai dédié ma vie à mon entreprise. A tel point qu'en 2017, j'en ai déjà parlé dans le podcast et j'en ai déjà fait un épisode dédié. En 2017, j'ai vécu une grave hémorragie interne suite à une grossesse extra-utérine qui n'a pas été détectée. J'ai clairement failli perdre la vie, c'est passé à pas grand chose. J'ai été hospitalisée en urgence, enfin opérée même en urgence, avec un litre et demi de sang dans le ventre. Et on m'a dit qu'à une heure près, ça aurait été trop tard. Il faut savoir que quand les premiers symptômes sont arrivés, déjà même de cette hémorragie interne que j'étais en train de faire, j'ai complètement zappé et puis tout était plus important que de se préoccuper de ma santé à ce moment-là. Et puis même avant ça du coup, puisque c'était une grossesse extra-utérine, donc une grossesse qui s'est développée. au mauvais endroit pendant trois mois, puisque du coup, c'est une grossesse qu'ils ont estimée à deux mois et demi, trois mois. Pendant cette période-là, j'avais des signes de cette grossesse, clairement, que je n'ai pas écouté, que je n'ai pas vu, parce que j'étais focus business, business, business. Donc, quand je te dis que vraiment, j'ai dû travailler dur pour déconstruire vraiment ces croyances qui étaient ancrées, c'est que ça m'a vraiment demandé beaucoup, beaucoup d'énergie, beaucoup de thérapie, beaucoup de travail d'introspection et de développement personnel. mais aujourd'hui je sais qu'il y a une autre façon d'entreprendre et c'est ça que je veux te transmettre c'est que Tu n'as pas à tout sacrifier et au contraire, mes résultats n'ont jamais été aussi bons. Depuis que je suis alignée, depuis que j'ai trouvé une forme d'entrepreneuriat qui répond à mes objectifs, à mes enjeux, à mes priorités, à ma charge mentale de femme entrepreneur, épouse et maman en fait. Parce que clairement, j'ai deux enfants, deux filles qui ont 4 et 10 ans, donc ça demande aussi beaucoup d'énergie, il faut être tout à fait honnête. À la fin de journée, j'ai une deuxième journée qui commence. Je ne peux pas ne pas le considérer dans mon business ou alors je risque de passer à côté de mon moment précieux et puis de m'en mordre les doigts dans quelques années, tout comme avait pu le témoigner Steve Jobs. Donc à un moment, moi perso, j'acceptais tous les clients, j'enchaînais du coup les actions de démarchage, je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour accélérer la croissance de mon entreprise. Mais c'est une croissance qui n'était pas saine puisque c'est une croissance qui était basée que sur de l'action finalement. et jamais de temps de repos, de prise de recul, etc. Jusqu'au moment où on se dit, mais pourquoi est-ce que je fais ce que je suis en train de faire ? Il y a une sorte de mécanisme qui se met en place, qui du coup ne répond plus à cet alignement profond. Et puis le déclic, je t'en ai parlé, c'est vraiment le moment où il y a eu ce discours de Steve Jobs qui est arrivé dans le même temps où je vivais cette hémorragie interne et toutes les conséquences que ça a eu derrière. J'étais à ce moment-là CEO d'une startup tech que j'avais développée, qui se développait d'ailleurs très très bien. Et je me suis dit, mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Ce n'est plus ce à quoi j'aspire dans ma vie. Quand il y avait une priorité dans l'entreprise, ça devenait notre priorité à tous les deux. Et puis, notre vie de famille et notre fille, à ce moment-là, ne l'étaient plus au niveau de ce qu'elle aurait dû être. Donc, il y a eu un gros déclic. Et à ce moment-là, j'avais pris la décision de vendre cette entreprise. Charlie était complètement OK avec moi. sur le constat et sur ce qu'on voulait pour notre vie. Et puis voilà, on a vendu quelques mois après. Et on s'est entre guillemets débarrassé de ce qui nous occupait, nous préoccupait, on va dire, majoritairement dans notre vie pour ensuite reconstruire sur des bases beaucoup plus solides et créer une entreprise, comme je dis souvent, au service de notre vie et pas l'inverse. Je ne vais pas reparler de tout mon parcours entrepreneurial parce que ce n'était pas l'objet de cet épisode, mais plus pour te raconter aussi Oui, oui. ce qui a fait des clics pour moi et quelles ont été les décisions que j'ai dû prendre aussi à un moment donné. Donc quand j'ai rebâti une entreprise, quand j'ai fondé l'Académie 100K, je me suis dit cette fois-ci, et puis c'est une mission qui est hyper importante parce que ça nous dépasse. Clairement aujourd'hui je fais ça pour aider des centaines, milliers de femmes entrepreneurs à mieux vivre de leur entreprise, à leur transmettre les bases qu'on ne m'a pas transmises moi à un moment donné, incarner aussi ce profil de maman entrepreneur, de femme maman entrepreneur qui peut réussir sans tout sacrifier. et Et du coup, je savais déjà que c'est un projet qui allait énormément m'engager personnellement, mais je refusais que ce soit une fois de plus au détriment de ma vie de famille. Donc ça m'a demandé de déconstruire beaucoup de choses, à commencer par ce fameux travailler dur. Pour ça, vraiment, il faut apprendre à ne plus éparpiller son énergie sur mille projets. Vouloir lancer une formation, un podcast, une newsletter, un atelier, etc. en même temps, c'est bien parce qu'on est dans l'action et qu'on a envie de faire plein de choses, mais ça ne fonctionnera pas. Concentre-toi sur un seul levier majeur à la fois. Tu n'as pas besoin de tout faire en même temps. Tu peux avoir ta grande vision, te dire « Ok, j'ambitionne ça pour cette année et je vais mettre ça en place à tel, tel, tel moment. » Ne fais juste pas tout en même temps. au risque de diluer ton énergie, au risque de ne plus bien faire les choses et que finalement ça ne t'apporte pas les résultats que ça devait t'apporter. Et ça finalement, ce que je viens de te dire là, c'est la première erreur majeure que je constate, c'est qu'on dilue son énergie, on est sur mille projets à la fois et finalement on ne fait pas les choses correctement. Rien ne voit vraiment le jour, alors que si on planifie bien, qu'on voit vraiment l'entrepreneuriat comme un marathon et pas comme un sprint et qu'on se dit ok c'est étape par étape. Je sais que c'est le chemin qui compte et pas seulement l'arrivée. Et ça, c'est hyper important, vraiment. Il faut apprendre à prendre du plaisir dans chaque étape de ta vie entrepreneuriale, de tout ce que tu vas fonder. Parce que si tu ne vois que la ligne d'arrivée, tu risques vraiment d'être frustré. Tu risques de ne pas être heureuse, en fait, tout simplement. Donc, ne t'éparpille pas. Concentre ton énergie sur un gros projet à la fois. Ensuite, la deuxième erreur, c'est avoir une offre floue ou trop large. Ça, je le répète à longueur de journée aux femmes entrepreneurs que j'accompagne. Donc, si je t'en parle, c'est que moi-même, j'ai fait l'erreur au préalable et qu'ensuite, je vois beaucoup de mes clients faire cette erreur-là aussi. C'est d'ailleurs ce qui motive souvent leur arrivée dans l'Académie 100K. C'est que tu veux plaire à tout le monde, mais finalement, personne ne s'y retrouve. Personne ne se retrouve dans ton offre, dans ta promesse, dans ta communication, parce que c'est la suite logique. Donc, si tu ne clarifies pas ton offre, si tu ne clarifies pas ta promesse, tu risques de ne pas attirer à toi des personnes qui ont envie de travailler avec toi ou pas pour les bonnes raisons. Et ensuite, la troisième erreur, c'est de croire que poster sur Instagram, ça suffit. Ça, c'est l'erreur que font beaucoup d'entrepreneurs. Alors, j'ai dit Instagram là, mais ça aurait pu être Instagram, LinkedIn, Facebook, même si moi, c'est un réseau que je ne maîtrise pas. Mais beaucoup d'entrepreneurs pensent que publier du contenu, ça suffit. Mais s'il n'y a pas une vraie stratégie d'acquisition derrière, ça ne fonctionnera pas. Publier du contenu, je dirais que finalement, c'est la première étape. Mais derrière, il faut vraiment avoir un parcours de conversion pour que ce prospect, cette personne qui est arrivée sur tes réseaux sociaux, qui a découvert ton contenu, progressivement comprenne la valeur que tu as lui apporté, comprenne aussi ton histoire, tes valeurs et arrive à se dire c'est exactement la bonne personne pour m'accompagner puisque c'est exactement ça que je ressens. Je reviens pour ça au point précédent, c'est que si ton offre est floue ou trop large au préalable, Finalement, tout ce qui va s'en suivre derrière dans ta communication ne matchera pas non plus. Donc si je résume les trois conseils que je voulais te transmettre dans cet épisode de podcast, même je parlais des trois erreurs et donc des trois conseils, c'est de s'éparpiller, d'être sur mille projets à la fois, et puis de finalement toujours être dans cette croyance qu'on n'est pas assez, qu'il faut en faire plus, etc. Et puis on finit par vouloir tout faire en même temps, ne plus réussir à se concentrer sur les bonnes choses, sur les bonnes actions, et donc on n'a pas les résultats qu'on espère. Donc vraiment, mon conseil, c'est concentre-toi sur un levier majeur, un à la fois, pour atteindre tes objectifs. Il n'y a pas d'urgence, tu n'as rien à prouver à personne, tu as juste à faire ton chemin, avancer étape par étape. La deuxième chose, du coup, c'est de vouloir plaire à tout le monde, d'avoir une offre floue ou trop large, et donc personne ne s'y retrouve, donc clarifie ton offre, ta promesse. Pour ça, fais ton travail de cible correctement en amont. Et la troisième erreur, c'est de croire que poster sur les réseaux sociaux suffit. Non, tu dois vraiment mettre en place, construire un parcours de conversion avec un contenu qui envoie ensuite vers une ressource, par exemple une masterclass qui va donner vraiment beaucoup de valeurs, qui va montrer qui tu es, ce que tu fais, quelles sont tes valeurs, comment tu peux accompagner cette personne-là à atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé et ensuite un tunnel qui va vraiment acter la conversion. Donc tout ça, ce sont des choses que tu peux mettre en place qui vont être vraiment porteurs dans ton business à court terme et à long terme. Et ce dont je te parle là aussi à la fin de construire vraiment un parcours de conversion, c'est quelque chose qui va te libérer notamment de la prospection si c'est quelque chose que tu mets en place aujourd'hui dans ton business et qui marche très bien, continue. Mais peut-être qu'à un moment tu vas t'épuiser, c'est des choses qui peuvent du coup venir t'aider à créer une régularité dans ton business, qui peuvent venir t'aider à te soulager sur certaines choses et à retrouver l'équilibre vie pro vie perso que tu cherches à avoir. Si quand t'écoutes cet épisode de podcast, tu te dis « purée, mais en fait je coche toutes les erreurs » , c'est pas grave en fait. On démarre tous par là. J'ai moi-même fait l'erreur avant toi, donc c'est normal. C'est aussi pour ça que je transmets ces choses-là. Donc là maintenant, la différence, c'est si tu décides de corriger ça maintenant. Si tu décides de mettre en place les bonnes actions, de te concentrer sur ce qui va vraiment fonctionner dans ton entreprise, sur ces fameuses 20% d'actions qui vont générer 80% de tes résultats. Donc, trust focus, une action à la fois. Et encore une fois, il n'y a pas d'urgence. J'espère que cet épisode de podcast t'a aidé à voir plus clair sur les choses que tu peux améliorer, mettre en place aujourd'hui dans ton entreprise. Merci encore à toutes et à tous pour votre écoute. Si cet épisode de podcast t'a plu, n'hésite pas à venir me le dire sur les réseaux sociaux ou à me laisser une 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts parce que c'est clairement ce qui m'aide le plus à faire connaître le podcast. Merci à toi, belle semaine et à lundi prochain.