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J'agis pour mon bien-être par Médoucine

La naturopathie au service de la santé intégrative

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1h02 |11/03/2025
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Description

La naturopathie : un pilier pour une santé intégrative 🌺


Et si la naturopathie devenait un atout majeur pour une approche globale de la santé ? Cette conférence explore comment cette pratique, axée sur la prévention et le bien-être, peut s’intégrer harmonieusement dans une vision intégrative des parcours de soin.


Voici les points essentiels abordés :


Qu’est-ce que la naturopathie ? Comprendre ses principes fondamentaux et son objectif : agir sur les causes profondes des déséquilibres pour retrouver un bien-être durable.


Les bénéfices concrets de la naturopathie : Découvrez comment cette discipline peut accompagner les patients dans la gestion du stress, des troubles chroniques ou encore de la fatigue, tout en renforçant l’immunité et l’énergie.


Une approche complémentaire à la médecine conventionnelle : Comment la naturopathie peut travailler main dans la main avec les traitements médicaux pour offrir une prise en charge globale et personnalisée.


Défis et perspectives d’avenir : Quels sont les enjeux pour intégrer la naturopathie dans une approche de santé publique ? Comment sensibiliser davantage le public et les professionnels de santé à ses bénéfices ?


🎙️ Une conférence inspirante qui met en lumière la puissance de la naturopathie pour une santé intégrative, alliant prévention, bien-être et médecine moderne ! 🌺


  • Marie-Caroline Schauer : Directrice d'ISUPNAT. Biologiste de formation (D.E.A. en biologie moléculaire et cellulaire). Naturopathe certifié de l’Institut Alain Rousseaux et certifié FENA.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est pas peut-être le genre d'exercice que j'ai là. Bonjour à tous, alors bonjour, je vais me présenter, je m'appelle Marie-Caroline Schoer, je suis directrice d'ISUPNAT, l'Institut supérieur de naturopathie, je suis également naturopathe. Mon parcours initial a été scientifique. avec un 2A en biologie moléculaire et cellulaire, une maîtrise de biochimie, ce qui m'a permis de structurer une pensée rationnelle, scientifique à la base, dans son approche. Et puis j'ai continué mon parcours par une formation en naturopathie. Je sais que je ne suis pas la seule à être passée du scientifique à la naturopathie, et c'est un sacré exercice quand même, pour ceux qui l'ont fait avant moi, ou après moi d'ailleurs. J'ai fait ce parcours de naturopathie dans la prestigieuse institut Alain Rousseau et ça m'a permis d'ouvrir mon esprit à une vision plus globale. J'ai appris à observer avec plus de recul en tenant compte d'un ensemble plus vaste. Plutôt que de m'intéresser uniquement à l'objet de mon observation, ça m'a appris à regarder d'autres critères et à prendre en considération de façon plus large le contexte. Aujourd'hui, le thème des assises de méddecine, c'est la complémentarité des pratiques. Je vais vous proposer une réflexion sur la place de la naturopathie dans le système de santé et sa collaboration avec la médecine conventionnelle, ou plutôt la médecine intégrative, c'est-à-dire qui considère d'autres pratiques que la strictalopathie. Nous allons tout d'abord nous interroger sur la définition de la santé et de la maladie. la place de la naturopathie, la place de la médecine, et puis le positionnement du naturopathe dans un système de professionnel de la santé, et puis l'intérêt d'une collaboration médecin-naturopathe au service du public. Alors on a tendance, je vous laisserai vraiment un temps de questions après pour qu'on échange. vraiment sur les différents sujets, si des choses vous ont interpellé. Le but, ce n'est pas que je fasse juste un monologue, mais ce que je vais vous présenter aujourd'hui, c'est ma pensée, comment je vois les choses. Elle n'est pas exclusive et elle peut mener à discussion ou à débat à la fin de ma présentation. Donc, je vais d'abord... Oui. On a tendance à considérer la simple absence de maladie identifiée comme la définition de la santé. Or, la santé est un état de bien-être plein, entier, prenant l'ensemble de l'être en considération. Un bien-être physique, un équilibre métabolique, un bien-être émotionnel, psychique. Et si bon nombre d'entre nous, nous nous menons une introspection, nous sommes nombreux à ne pas cocher toutes les cases. Faut-il mener... cette introspection de façon objective. Alors, nous avons tous des douleurs, des douleurs physiques. Nos constantes physiologiques ne sont pas toujours bonnes. Un taux de sucre un peu trop élevé, une féritine un peu trop basse, des triglycérides ou du cholestérol, s'interroger. Sont-ils à l'équilibre, même si on ne voit pas de pathologie ? Ça pose question. Ressentons-nous un mal-être psychique, un coup de blouse, des variations d'humeur ? Non, ce n'est pas normal d'avoir des variations d'humeur. Sommes-nous en pleine possession de nos moyens psychiques, c'est-à-dire capacité de résistance au stress, ou concentration, mémorisation ? Autant de questions qu'il faut se poser pour vous montrer que la pleine santé va bien au-delà de l'absence de l'étiquette maladie. On peut s'interroger aussi sur la maladie. Est-elle toujours l'ennemi, l'objet identifié que nous devons combattre ? Peut-on dans certains cas la considérer comme un état de crise, parfaitement géré par l'organisme, un processus spécifique mis en œuvre pour normaliser l'état de déséquilibre de l'organisme ? Et cette situation de crise, inconfortable certes, que nous avons perdu l'habitude de traverser ? a souvent pour objet de nous alerter sur notre besoin de changer nos habitudes et puis de laisser le temps au corps, tout simplement, de retrouver son équilibre. Alors bien sûr, certaines conditions génétiques sont responsables de maladies. L'objet n'est pas de faire un package sans mettre de bémol. Bien évidemment... L'origine ne peut être imputée aux mauvaises habitudes de vie dans ces cas-là ou au non-respect des lois fondamentales qui régissent la biologie humaine. Nous reparlerons de ces cas particuliers parce que le naturopathe peut aussi avoir sa place dans ces accompagnements. D'autres situations sont l'aboutissement de signaux d'alarme non considérés qui génèrent à force d'inflammations, d'agressions qui vont générer des maladies dégénératives. Si on prend par exemple des plaques d'athérome ou les maladies auto-immunes, la cancérologie ou les insuffisances cardiaques ou bien d'autres, bien évidemment, sont le résultat de l'aboutissement d'inflammations qui ont perduré et qui, là, mènent à des situations délétères d'agression de nos organes avec perte de fonctionnalité complète. Donc, entre santé et maladie, il est temps de définir la... place du naturopathe. Le naturopathe est censé s'occuper de la santé. Il préserve la santé ou accompagne son client pour la retrouver par des conseils avisés, individualisés, qui prend en considération l'individu dans sa globalité et dans son environnement. C'est une médecine traditionnelle de prévention qui vise à rééquilibrer l'organisme et à aller éloigner son client de la maladie. C'est comme ça qu'on doit, à la base, percevoir la naturopathie. Bien sûr, le naturopathe utilise des moyens naturels, mais d'utiliser des techniques naturelles ne fait pas de vous un naturopathe. C'est bien la différence. On est bien en train de parler de la naturopathie, c'est-à-dire d'une approche globale. et pas uniquement de l'utilisation de techniques étiquetées comme naturelles qui ne définissent pas la naturopathie. Dans un monde idéal, le naturopathe ne devrait voir dans son cabinet que des personnes motivées par la prévention et le souhait d'éloigner la maladie de leur vie. Dans les faits, on verra que c'est quand même très différent. La médecine conventionnelle, la médecine moderne ou allopathique, s'occupe, ou le médecin s'occupe lui, de la maladie. J'insiste sur ce point car il s'occupe. plus de la maladie que du malade, c'est-à-dire l'objet de son attention, et plus de gérer la maladie, et bien sûr dans le but de soulager le malade. Mais son point d'observation, son point d'intérêt, c'est bien la maladie et l'observation de sa cohorte de symptômes. Ses propositions visent souvent, pas toujours, mais souvent à faire disparaître le symptôme, sans pour autant en comprendre le sens profond. Les solutions ne ramènent pas profondément à l'équilibre, mais éteignent la cause de nos préoccupations et éteignent la cause de notre inconfort. Je vais donner un exemple pour être concret dans mon approche. C'est-à-dire que, par exemple, déteindre la fièvre ne va pas guérir du virus. Ou, par exemple, de donner un anti-inflammatoire ne résout pas la cause de l'inflammation, mais enlève l'inconfort qui est accompagné. Cependant, la cause de cette inflammation ou la raison pour laquelle le virus a pu se développer en nous n'a pas été réglée. C'est-à-dire la résistance de notre immunité, notre capacité à lutter, ou alors ce qui est venu causer l'inflammation et à causer du symptôme. On a éteint l'inflammation, on n'a pas géré ce qui a causé cette inflammation. Donc le médecin, par sa prise en charge, permet dans bien des cas de pallier le fonctionnement déficient du corps et de maintenir la vie, que ce soit dans le cas de la maladie auto-immune, en cancérologie, dans le cas de déficience cardiaque, avec la pose d'un pacemaker par exemple, et dans bien d'autres cas, dans les cas de déficit hormonal par exemple, suite à l'ablation de la thyroïde, quelles qu'en soient les raisons, qu'elle soit liée à une perte de fonctionnalité par de l'auto-immunité, ou par une ablation liée à de la cancérologie, par exemple. Peu importe, finalement, il intervient dans tous les aspects des pathologies lésionnelles ou traumatiques. Et là, il y a pleinement sa place. Et dans tous ces aspects, la nature traumatique, lésionnelle de la déficience ne correspond pas au domaine du compétence du naturopathe. Et ce domaine appartient à la médecine conventionnelle, seule à avoir. Finalement, la connaissance, les compétences, le savoir-faire en la matière. Je rappelle que la compétence du naturopathe est de donner les clés du retour à l'équilibre. Et dans de tels cas, seule la médecine détient la compétence de sauver les vies. Je parle de la traumatologie ou du lésionnel. Alors, comment le naturopathe se positionne dans un tel système de santé ? Le naturopathe a l'analyse globale de la situation de son client. Pour le temps qu'il prend à comprendre, à analyser, à observer, à discuter avec son client, l'ensemble des informations et la synthèse qu'il en fait lui permet de mettre le doigt, de définir les comportements inadéquats. Son rôle est d'intervenir précocement pour sensibiliser son client, lui donner des pistes de changement, d'amélioration. propres à le ramener à l'équilibre et éviter, soit que la maladie continue ou que les symptômes continuent à se développer, voire à progresser. Donc l'objet est de retourner à l'équilibre par des conseils adaptés. Donc, saurant l'aide d'intervenir, bien sûr avec des règles hygiénodietétiques, qui prennent une place importante dans le conseil, car aujourd'hui les personnes manquent de repères. Beaucoup de pratiques ont été banalisées et notre référentiel est inadapté. C'est-à-dire que même quand on pense manger très peu de sucre, on en mange déjà beaucoup trop par rapport à ce pour lequel notre biologie est prévue. Et nos clients globalement ont tendance à avoir vraiment un manque de repères au niveau des curseurs des consommations. Quand ils ont mangé deux feuilles de salade, ils ont l'impression d'avoir mangé des légumes. On voit qu'on a un très gros travail hygiénodététique à faire. Mais les conseils du naturopathe vont bien au-delà. Il aborde l'équilibre émotionnel, la motivation, la satisfaction de son client dans tous les domaines de sa vie. Il identifie la capacité à bien s'oxygéner qui va influencer la susceptibilité de notre système nerveux à notre niveau d'anxiété. On sait qu'un déséquilibre de l'oxygénation, une ventilation beaucoup trop rapide va... Augmenter le niveau d'anxiété et juste de réguler le rythme respiratoire, de s'occuper de la capacité respiratoire de notre client peut l'amener à baisser son niveau d'anxiété ou de réactivité de son système nerveux et de le ramener vers l'équilibre. L'ensemble de ces techniques qui vont aussi aborder les aspects de l'activité physique, sa capacité à éliminer et bien d'autres encore. Tous ces points d'observation et tous ces conseils apportent des solutions concrètes au client pour leur amener à l'équilibre. Si ces solutions étaient amenées précocement, un grand nombre de personnes retrouveraient leur équilibre et cela freinerait efficacement l'emballement délétère des organismes. Et c'est là qu'est la vraie place du naturopathe, où il excelle pleinement dans son... dans sa pratique et dans son art. Et une collaboration efficace entre médecin et naturopathe permettrait de faire bénéficier aux clients ou aux patients, tout dépend de quel point de vue on se place, du meilleur de la connaissance de chacun. Le suivi régulier et attentif du médecin permet de mettre précocement la lumière sur des équilibres. Il a des outils de diagnostic, d'observation et de suivi. de l'amélioration de son client. Cela permet d'accompagner, de rassurer sur la pertinence des conseils et du suivi du naturopathe. Et les conseils suivis permettent, en retour, de freiner les processus délétères des pathologies et donc d'accompagner vers une amélioration profonde du client et pas juste une extinction du symptôme. Ce qu'on peut aussi faire avec des produits naturels. On est d'accord. Dans les prises en charge, c'est quand on est sur des prises en charge plus légères, on va dire plus quotidiennes, de l'interaction entre le médecin généraliste et le naturopathe. Et on voit que ça fonctionne en cabinet. Je ne sais pas s'il y a quelques naturopathes parmi nous, mais on voit bien que quand les collaborations sont respectueuses des connaissances de chacun, il y a une vraie collaboration qui s'installe et un vrai respect mutuel des... connaissances de chacun et de ce que chacun apporte dans le retour à la santé ou en tout cas le maintien de l'état en évitant qu'il dégénère. Il n'est pas toujours à revenir à la santé. Par contre, on peut enrayer, maintenir un point d'équilibre qui évite finalement que la situation continue à dégénérer et en cela, c'est déjà une collaboration qui est satisfaisante de pouvoir maintenir quelqu'un. et d'éviter que sa situation ne se dégrade. Dans des prises en charge plus lourdes et médicamenteuses, la collaboration semble encore plus essentielle. Si nous prenons des cas comme la cancérologie ou la psychiatrie, par exemple, une prise en charge conjointe permettrait d'optimiser les résultats obtenus par la médecine allopathique. Si on prend l'exemple du suivi en cancérologie, La personne qui est suivie en cancérologie a aussi besoin d'être accompagnée sur son émotionnel, sur le stress que la situation engendre, puisqu'on sait qu'un déséquilibre du système immunitaire est défavorable aux pronostics, alors qu'une prise en charge globale qui permettrait d'éviter de venir dégrader encore un système immunitaire qui, dans ces conditions, doit être au contraire. préservé et renforcé, la collaboration semblerait essentielle. Essentielle pour permettre à l'organisme aussi de jouer son rôle et de ne pas uniquement reposer sur le traitement de chimiothérapie. On a besoin de la chimiothérapie, on a aussi besoin que l'organisme joue sa part. Et entre autres, dans la chimiothérapie, l'organisme doit jouer sa part. Dans bon nombre de chimiothérapies, le foie a son rôle à jouer dans L'efficacité du traitement, c'est-à-dire que la détoxification du produit donné, de la chimiothérapie, doit être traité par le foie pour augmenter son efficacité avant d'être éliminé. Et donc le bon état du foie est non seulement essentiel à la bonne réussite du traitement chimiothérapique, mais le fait d'accompagner le client pour préserver justement ce type de fonction, comme la fonction hépatique, permet aussi le respect du traitement. On sait qu'aujourd'hui, si le foie qui trinque... énormément avec les chimiothérapies, ne permet pas d'être, n'est pas en assez bonne santé, en assez bonne forme. On retarde, en fait, on éloigne les chimiothérapies alors que le souhait initial d'une bonne prise en charge demanderait qu'elle soit beaucoup plus rapprochée. Or, l'accompagnement avec un naturopathe, le fait d'accompagner d'un ensemble de conseils sur la prise en charge globale de la personne et entre autres si on s'occupe du foie, de tout l'accompagnement hygiénio-diététique qui va permettre de le préserver, permet de maintenir finalement le traitement allopathique dans le souhait initial de l'allopathe. Et donc en soi, la collaboration entre naturopathe et médecine allopathique permet d'augmenter les chances finalement de réussite de la prise en charge. Et en soi, l'un ne s'oppose pas à l'autre, mais les deux... collaborent réellement dans cette prise en charge. En tout cas, c'est ce à quoi nous devrions tous aspirer pour le bien-être du public. Si on regarde, par exemple, le même... Pour finir sur l'aspect cancérologie, c'est juste pour bien insister sur le fait que la prise en charge du naturopathe, ce n'est pas d'aller donner une plante hépatique. Elle est parfois intéressante, parfois déconseillée, et c'est en soi pour ça aussi que la collaboration doit être fluide et doit être consentie des deux parties. Parce que dans certains cas, une plante hépatique va être très pertinente, mais dans d'autres, elle va être totalement déconseillée. Et en soi, la collaboration est essentielle pour définir dans quel cadre les plantes ou autres conseils vont être prodigués. Si on s'occupe par exemple de la psychiatrie, en psychiatrie aussi la collaboration est extrêmement pertinente et permet d'augmenter l'efficacité des traitements ou la diminution finalement des traitements ou la nécessité de la force du traitement. Parce qu'aujourd'hui on sait, c'est avéré, la science renforce notre connaissance sur le sujet que... La flore intestinale, l'équilibre intestinal a un rôle important à jouer, la nutrition a un rôle important à jouer sur l'état psychique et psychologique d'une personne. Et que l'on est derrière des pathologies ou qu'on soit juste sur une déprime ou un burn-out, peu importe, même dans le cadre de pathologies psychiques, l'accompagnement naturopathique en préservant l'état intestinal... en rééquilibrant la flore et en amenant une nutrition de bonne qualité, augmente la réussite des prises en charge psychiatriques et psychologiques. Et c'est en ce sens qu'une collaboration dans tous les domaines de la prise en charge de la santé ou de la maladie, la collaboration du médecin et du naturopathe est essentielle. A des niveaux différents, à des degrés différents, à des places un peu différentes en fonction de l'état du client ou du patient. Quand on est sur du suivi plus général, le naturopathe prendra plus de place et le médecin sera plus en observateur de l'état d'amélioration du client. Et dans des cas plus lourds, le naturopathe sera là en soutien de la réussite des traitements allopathiques. Et c'est en ça que naturopathes et allopathes doivent vraiment collaborer et trouver chacun leur place, se comprendre mutuellement. Peut-être que les allopathes comprennent mieux aussi ce qu'apporte la naturopathie, quel est l'objet de sa place, de ses connaissances, pour justement réussir à collaborer sans être dans la suspicion. Aujourd'hui, les formations en naturopathie permettent d'avoir des professionnels qui ont une connaissance approfondie, du terrain biologique, de l'anatomie, de la physiologie. Et c'est pour ça que c'est tellement important de se former sérieusement, parce que pour pouvoir collaborer, pour pouvoir comprendre... Et expliquer ce que l'on fait, on doit absolument pouvoir l'expliquer clairement avec des mots qui permettent à chacun de s'entendre et de se comprendre. Et donc la connaissance de l'anatomie, de la physiologie, de la biologie cellulaire, des mécanismes permettent de favoriser ce dialogue et ce discours et permettent aussi aux naturopathes de pouvoir expliquer concrètement les actions qu'ils mènent et en quoi. Dans le cadre de la problématique du client, ça va aller vers une amélioration et une résolution de la problématique. Et on peut prendre beaucoup de domaines et d'exemples très divers. Là, on peut ouvrir le dialogue et vous pouvez me poser des questions pour qu'on aborde des sujets plus spécifiques. Mais la connaissance... de la naturopathie, et la connaissance du naturopathe, les connaissances du naturopathe et la connaissance de ce qu'est la naturopathie de la part de l'allopathe permettra une bonne collaboration et un respect mutuel. Voilà, donc ce que je voulais vous confier. Est-ce que vous voulez qu'on engage un débat sur des sujets spécifiques ou particuliers ou des exemples spécifiques ? C'est-à-dire ? Non, pas vraiment. C'est extrêmement difficile. Et pour avoir fait des études scientifiques et après des études en naturopathie, c'est extrêmement compliqué de sortir du schéma d'analyse de l'allopathe. C'est-à-dire que sa pensée est vraiment dirigée sur... l'observation du symptôme et la résolution du symptôme. Et c'est extrêmement difficile, quand on a une pensée allopathique, de continuer à à la fois exercer dans l'allopathie et appliquer un raisonnement naturopathique. Parce que les raisonnements ne sont pas les mêmes. Et que quand on a des allopathes qui continuent à exercer en tant qu'allopathes et qui... utilise des solutions naturopathiques, malheureusement trop souvent, il l'utilise d'une façon allopathique. C'est-à-dire qu'ils vont utiliser une plante, ils vont utiliser une huile essentielle, ils vont utiliser un conseil, très souvent, pas toujours, je ne vais pas faire de la généralité, mais ce qu'on observe, c'est qu'il va l'appliquer comme un allopathe, c'est-à-dire dans une pensée antisymptomatique. Je vais donner un exemple. En tant qu'allopathe, je veux élargir ma pratique et que pour aller vers des choses plus naturelles, je conseille par exemple de l'arpagophitum sur les articulations. Je n'ai pas fait de la naturopathie. J'ai fait de l'allopathie, mais j'ai choisi dans l'allopathie d'utiliser une plante plutôt qu'un produit chimique. Mais j'ai fait de l'allopathie. Le naturopathe, pour vraiment permettre de comprendre le naturopathe, il va se poser la question de pourquoi cette articulation a un problème. Si c'est traumatique, ça n'appartient pas vraiment à la naturopathie. On peut aider, on peut soutenir, on peut accompagner la réparation, mais c'est de l'ordre du traumatisme. Par contre, je vais juste vraiment finir ma pensée. Pourquoi cette articulation subit ? Pourquoi mon genou me fait mal ? Il y a plein de choses. Ça peut être métabolique. Est-ce que j'ai des cristaux qui circulent, qui viennent créer des douleurs articulaires ? Est-ce que j'ai un problème de posture ? Est-ce que j'ai un problème de posture, un déséquilibre au niveau de ma musculature qui fait que l'axe dans lequel mon articulation est manipulée lors de la marche ou peu importe, est-ce que ça crée des contraintes sur mon cartilage ? qui fait qu'à force, je viens créer une inflammation constante qui finit par aboutir à de l'arthrose. Mais pourquoi cette arthrose est venue ? Ce n'est pas un coup du sort, ce n'est pas parce que je n'ai pas de chance. Ce n'est pas du pas de chance. Parfois, on a un contexte génétique plus ou moins favorable, et le but du naturopathe n'est pas du tout de renier cet aspect-là. Mais c'est de se dire que cette articulation, si elle subit... Des pressions particulière, c'est de rétablir la raison qui fait qu'elle a ces pressions particulières, qui amène à de l'inflammation, qui amène à de l'arthrose. Et finalement, de simplement mettre une plante qui va faire que sur le moment, on va avoir du résultat, on va se sentir un peu mieux, avoir un peu moins mal, mais on n'a pas résolu le pourquoi on en est arrivé là. Et donc on ne fait que masquer. Et finalement, si on arrête la plante, On en est au même point, voire un peu plus loin encore. Tout est une question de démarche. Et d'ailleurs, on voit les médecins qui vraiment ont fait une vraie reconversion, ne pratiquent plus la médecine. Ils sont encore capables de la pratiquer. Ils sont, quand c'est nécessaire, en capacité de faire une prescription, s'ils sont encore médecins. Mais souvent, ils délèguent et ils ne s'occupent... Ils ont en leur qualité de médecin et leur connaissance de médecin, ils appliquent alors la naturopathie, mais ils ne pratiquent plus la médecine conventionnelle. Ça, ça vient tout à la fin. C'est un petit point de la naturopathie, les plantes. C'est un petit point. C'est justement ça qui fait qu'on croit toujours à la naturopathie. Il y a deux façons de voir. C'est le naturopathe, il va me réformer mon alimentation, non, je ne veux pas y aller. Ou, il va me donner deux, trois plantes, mais dans ce cas-là, je vais regarder dans une revue et je vais trouver la plante qu'il me faut. On n'a pas besoin du naturopathe pour ça. Par contre, le naturopathe, par ses connaissances du terrain, de l'observation... il observe la forme il va regarder il va regarder alors je vais donner des petites choses un peu comme ça éparpillées mais pour donner des idées il va regarder la forme du corps comment sont les ongles est-ce que tu as des taches blanches, tu n'as pas de taches blanches tu as la peau sèche, tu n'as pas la peau sèche ta peau est élastique, ton cartilage est résistant il va il va observer, en fait, la forme. Il va poser énormément de questions pour comprendre la physiologie. Il va regarder l'historique pour comprendre comment la personne en est arrivée là. Et une fois qu'il a analysé les antécédents personnels, les antécédents familiaux, l'observation de la forme, enfin de la forme et puis de la posture, alors quand il a observé tout ça, il va permettre à la personne d'être orientée sur la vraie cause de la problématique. Et c'est pour ça qu'une formation de naturopathe, ça ne se fait pas en 200 heures. C'est une grosse formation. Et une fois qu'on est dedans, on se dit « Waouh ! » Tout ça, oui, parce qu'il y a toute la base de la compréhension. Commencez à comprendre la... pensée du naturopathe, l'observation des systèmes qui interagissent les uns sur les autres. C'est pas parce que un système se manifeste que c'est ce système qui dysfonctionne. D'accord ? Et donc de comprendre ce qui dysfonctionne en remontant la cause de la cause de la cause, c'est ça la naturopathie. On va chercher la cause de la cause. Et donc effectivement c'est un Un exercice qui demande une bonne connaissance et une bonne compréhension du corps humain, de comment ça fonctionne et de comment, et pas uniquement système par système, mais comment les systèmes collaborent et comment, quand ils dysfonctionnent ou quand un dysfonctionne, quelle répercussion cela a-t-il sur les autres systèmes. Et ça permet de comprendre alors ou d'avoir une vision réelle, globale. De ce qui se passe, c'est la personne qu'on reçoit. Alors après, les règles fondamentales, c'est de donner... Le corps humain est prévu avec une biologie spécifique. Le naturopathe n'a rien inventé, il a observé. La biologie, le corps est fait pour fonctionner d'une certaine façon. On est fait pour manger d'une certaine façon. On a des dents, elles sont faites pour mâcher. On a un estomac, il est fait pour s'acidifier. et pas être basifié pour éviter les douleurs. Il faut se poser la question de pourquoi on a des douleurs à l'estomac. Il ne faut pas le basifier pour enlever la douleur et empêcher à l'estomac de bien fonctionner. Je pense aux inhibiteurs de pompe à protons. Je ne dis pas qu'il ne faut jamais en donner, ce n'est pas mon propos. C'est en donner sans s'interroger. Ça, c'est une mauvaise chose. En donner ponctuellement, parce que ne pas en donner. Et c'est là toute la compréhension de pourquoi on doit collaborer. Imaginez maintenant que j'ai mal à l'estomac, et que j'ai des reflux acides. Et que vraiment, quand on fait une gastroscopie, on voit un oesophage hyper-inflammé. Et bien peut-être que l'urgence, c'est de donner un fameux inhibiteur de pompe à protons. Parce que si on a des reflux qui durent des années, on risque de finir avec un cancer de l'œsophage. Et donc juste de dire non, non, il ne faut pas prendre ça, et de le diaboliser, ça n'a pas de sens non plus. Par contre, quand c'est nécessaire de donner le temps que c'est nécessaire et de mettre en place des règles hygiénio-diététiques, de gérer le stress de la personne, de regarder s'il n'y a pas des interactions entre sa flore intestinale et le fonctionnement de l'estomac, parce qu'on sait aujourd'hui que ça a des incidences. Une flore mal équilibrée peut inhiber les fonctions de l'estomac. Et alors, ce n'est pas le trop d'acidité le problème, c'est le pas assez de mucus protecteur. Et de bien comprendre tout ça, ça permet d'apporter des vraies solutions. Et donc l'objet, ce n'est pas de donner une solution naturelle pour masquer l'inflammation et le reflux. C'est de trouver la vraie solution du reflux. Parce que si le reflux n'est que masqué, alors on met en danger notre client. Ce n'est pas la position du naturopathe. La position du naturopathe, c'est de comprendre et d'accompagner le retour à l'équilibre. Et on est formé à ça. Et on n'est pas formé à donner une plante, même si on a des modules de phyto, des modules d'aroma. Oui, et elle est individualisée. Et elle tient compte de l'environnement, exactement. de la pollution, des pollutions chimiques, environnementales, électromagnétiques. Il y a beaucoup de sujets émotionnels. Quel est l'environnement de travail ? Quel est l'environnement familial ? Aussi, ça en fait aussi partie. Ce n'est pas de la prescription, c'est du conseil. Alors, ce n'est pas forcément notre rôle. Il y a des choses pour lesquelles c'est intéressant. Si mon client arrive avec une analyse, qu'il a une féritine super basse et qu'il n'y a pas de cause avérée, que le médecin a tout vérifié, qu'il n'y a pas de cause suspecte, il y a des choses cachées. C'est pour ça que le naturopathe ne peut pas fonctionner en autonomie, il ne peut pas fonctionner tout seul. Mais a-t-il vraiment toujours besoin pour autant d'une analyse ? Pas forcément. Après, si j'ai une analyse sanguine et que je regarde certaines données, c'est sûr qu'il y a des choses qui vont me parler. Mais ce n'est pas notre propos d'aller proposer et de passer par un médecin pour avoir de la prescription. Enfin, maintenant, si j'ai un client et que je me dis qu'il a l'air très fatigué, que je ne suis pas super sûre que son taux de B12 soit optimum, parce que j'ai identifié des problématiques qui, pour moi, me font penser que... Il y a peut-être des problématiques qui peuvent être liées à certaines carences et donc certaines que j'aimerais identifier. Je vais expliquer à mon client mes interrogations et je vais lui proposer de soumettre ces interrogations à son médecin. Mais après, je n'ai pas forcément besoin de l'analyse du médecin pour moi trouver des solutions et améliorer l'état de mon client. Parfois, ça fait du bien de pouvoir se dire, bon effectivement... Je vois bien que tel taux est bas, et par exemple le taux de féritine, la féritine ne peut pas remonter si l'intestin ne va pas bien. C'est impossible, le fer ne peut pas être assimilé avec un intestin qui ne va pas bien, parce que c'est un phénomène complexe, l'assimilation du fer, qui est fait pour nous protéger, mais quand l'intestin ne va pas bien, malheureusement, ça limite son assimilation. Et donc, c'est sûr que quand il y a des analyses faites par le médecin, et que je vois qu'avec tout ce qui a été mis en place, le taux de féritine remonte, je me dis, ah, bon. C'est chouette de le voir remonter. Mais quand mon client, je vois qu'il va mieux, que sa peau va mieux, qu'il n'a plus mal à la tête, ça me suffit pour dire qu'il va mieux. Que quand je pipe son intestin, il ne bondit plus au plafond parce qu'il a arrêté d'avoir mal et qu'il me dit qu'il a un transit qui est devenu régulier et qu'il n'est pas obligé à chaque fois qu'il va quelque part de vérifier où sont les toilettes au cas où, déjà, moi, je sais qu'il va mieux. Après, l'analyse permet de conforter, de rassurer ou de se dire, c'est bien. Ça a aussi joué là-dessus et c'est positif parce que ça explique aussi pourquoi mon client a plus d'énergie, pourquoi il est plus en forme, pourquoi sa tête va mieux. Parce que si son taux de fer est meilleur, la production des neurotransmetteurs est meilleure et donc son état psychologique, émotionnel est meilleur. Ce qui du coup facilite le fait que son intestin est mieux aussi. Et donc on est sur un cercle vertueux. Et comme par hasard, tout s'arrange. Donc en fait, le naturopathe n'a pas besoin d'avoir tout compris, d'avoir tout identifié. Et puis souvent, les causes sont multiples. Et de commencer à en résoudre une, ça fait déjà avancer la personne. Et si des choses sont résiduelles, ça permet aussi de mettre en lumière une problématique qui peut être différente. Et ça permet aussi aux médecins de s'interroger sur des problématiques qui peuvent être plus importantes derrière et qui demandent à être expertisées. Mais ça, c'est le travail du médecin. Et c'est en ça, si on arrive à collaborer, chacun restera à sa place. Souvent, c'est le manque de collaboration qui fait que, eh bien, parfois les naturopathes ne restent pas à leur place. Mais la bonne collaboration entre allopathe et naturopathe permettra à chacun de jouer son rôle dans ce système de santé et pour le bénéfice du client, et pas... et pas du tout à son détriment. Ce qui est à son détriment, c'est la mauvaise entente entre allopathe et naturopathe. La bonne entente ne va que dans le bon sens pour ce qui est du public. Alors, comment y arriver ? L'essentiel déjà, c'est d'être bien formé, de savoir de quoi on parle et pas d'avoir un langage de vulgarisation. Et au sein de l'école, d'Issupnat, aujourd'hui j'en suis la directrice, mais j'y ai enseigné pendant 15 ans, il y a des points particuliers, moi, qui m'exaspéraient. C'est par exemple quand les naturopathes parlent d'inflammation et qu'ils n'y ont rien compris. Quand ils parlent d'équilibre acido-basique et qu'ils n'y ont rien compris, en fait. Ou ils en parlent de façon abstraite, sans avoir compris ce que ça voulait dire. sans avoir compris les incidences tissulaires, cellulaires, que ça avait réellement de ce qu'était un équilibre acido-basique. On ne regarde pas le pH du sang. Et énormément de naturopathes, peut-être autoproclamés ou mal formés, ne comprennent rien sur ces sujets. Et donc, ils en parlent de façon très floue, très abstraite, et proposent des solutions. qui, une fois sur deux, sont totalement inadaptés parce qu'ils n'ont pas réellement compris la problématique. Et comme ils n'ont pas réellement comprise, ils en viennent à des protocoles. Et donc, ils vont pointer du droit équilibre acido-basique et ils vont aller donner un produit basifiant. Ce qui ne permet pas d'avoir la confiance du corps médical. Exactement. Quand on comprend ce qu'on fait, quand on comprend ce qu'on fait, On le fait intelligemment, on le fait au bon moment, de façon pertinente et adaptée. Et là, on gagne la confiance des médecins. Elle est essentielle. Et si on estime ne pas avoir été bien formé, on peut compléter sa formation et aller se former dans des écoles qui permettent de compléter ce qu'on estime ne pas avoir eu de façon suffisante dans les cycles de formation qu'on a fait. Tout le monde peut continuer à se former. Et d'ailleurs, tous les naturopathes continuent à se former. Moi, ça fait 15 ans et encore. Mon Dieu, le nombre de livres que j'ai envie de lire et de conférences à lesquelles j'ai envie d'aller, ça ne s'arrête jamais. Mais c'est ça qui est hyper intéressant dans le métier qu'on fait. C'est hyper intéressant. Les médecins ont la pensée allopathique, ils ne peuvent pas former les naturopathes. Par contre, ils peuvent intervenir dans les écoles de naturopathie sur leurs compétences. Si je vous donne un exemple, nous, les cours d'anatomie et physiologie, je les ai longtemps donnés. J'ai un bac plus 5 en biologie. Aujourd'hui, c'est donné exclusivement par des ostéopathes et des médecins. Les cours d'anatomie et physiologie. Le cours sur les compléments alimentaires, c'est donné par un pharmacien. Un pharmacien expert dans le domaine. Les cours de déontologie sont donnés par... On en a parlé ce matin, Anne-Victoria Farge-Palais qui est avocate et naturopathe, par exemple. Et puis les cours de naturopathie sont donnés par des naturopathes qui ont été bien formés dans notre école ou à l'Institut Alain Rousseau ou parfois dans d'autres écoles, mais qui ont eu un parcours où ils ont été bien formés. Et une expérience du terrain, c'est-à-dire des cabinets qui fonctionnent, qui montrent qu'ils ont l'expérience, le recul. pour guider les futurs naturopathes. Et ils ne sont pas en train d'asséner de la théorie juste sortie d'un livre, mais ils ont confronté cette théorie au terrain. Parce qu'entre la théorie et le terrain, c'est comme dans tous les métiers, il y a un écart entre la théorie et la pratique. Et donc, il faut que les formateurs permettent de passer cette information de compétence pratico-pratique et pas que de la compétence théorique. La compétence théorique, ce n'est pas ça le plus important. C'est qu'est-ce qu'on fait de cette théorie ? Comment on l'articule sur un vrai être vivant, avec toute sa complexité ? C'est ça qui est important. Et donc, voilà. Les médecins collaborent extrêmement bien avec les instituts de naturopathie et ils sont ravis de participer et de mettre la pierre à l'édifice. pour bien former les naturopathes justement, et leur apporter les connaissances nécessaires à être respectées dans le milieu de la santé. Vous seriez étonnés de tout ce que le naturopathe va pouvoir vous montrer. Mais oui, il ne faut pas attendre d'avoir un vrai problème pour y aller. Oui, oui. Alors, c'est pas comme ça qu'on doit aller voir le naturopathe. Il faut aller le voir sans attendre et peut-être que si plus de monde allait voir les naturopathes, les cabinets de médecine général seraient moins envahis et qu'il y aurait plus de place pour ceux qui ont des vrais problèmes. Donc oui, effectivement, la première initiative devrait être d'aller voir le naturopathe pour faire de la prévention. Quand on est suivi pour un problème par son généraliste, on devrait conjointement aller voir son naturopathe pour justement redresser sa santé. Et finalement, avoir besoin d'aller voir de façon extrêmement ponctuelle son médecin pour faire un suivi global ponctuel qui permet de vérifier que tout va bien si on a besoin de faire un bilan. On s'aperçoit quand on est suivi par un naturopathe, on va beaucoup moins chez le médecin quand même. Prendre en main sa santé, c'est essentiel ! C'est le chemin vers l'autonomie. Nous ne sommes pas dépendants, nous sommes autonomes. Nous avons toutes les capacités en main pour nous réapproprier notre santé. Et le naturopathe, c'est celui qui peut vous guider pour vous la réapproprier. De prévention et d'autonomie. Et ça va ensemble. Ceci, tout à fait. On a les clés. Prendre en main sa santé dans une démarche préventive et d'autonomie. On se réapproprie les choses et on se responsabilise. Oui. Eh bien, justement, le naturopathe vous donnera les clés. Oui. En fait, le naturopathe va donner les clés qui... toi sont essentiels ? Est-ce que pour toi l'important c'est ton alimentation ? Est-ce que c'est les conditions dans lesquelles tu le prends ? Est-ce que c'est du coup ton stress qui fait que tu digères mal ? Ou est-ce que c'est parce que tu mâches pas ? Et si tu mâches pas, est-ce que c'est parce que t'as mal aux dents ? Est-ce que c'est parce que t'as un problème d'occlusion ? Est-ce que c'est parce que tu sers tellement les dents ? Pourquoi ? C'est ça. Tu vas donner les symptômes que t'as, ton ressenti, comment tu te sens. Et le naturopathe, il va t'observer, il va te poser des questions, et il va te faire réaliser en fait les problématiques que tu as, te faire réaliser que tu détiens la solution, et que tu peux mettre en place toi-même ce qui est nécessaire au rétablissement de ta santé. Et c'est le regard du naturopathe et ses questions qui vont t'amener à ça. Mais il n'y a pas une solution, et c'est pour ça qu'on me dit, mais qu'est-ce que je fais pour ça ? Je dis, je ne sais pas ce que toi tu fais. Je le serai si je te pose des questions, qu'on se pose tranquillement. C'est une heure et demie le premier bilan avec un naturopathe, enfin entre une heure et une heure et demie, c'est quand même souvent une heure et demie, mais c'est long. Il y a beaucoup de questions qui permettent de faire un bilan global et d'apporter des vraies solutions personnalisées. Un mal de tête, il y a plein de raisons pour lesquelles on a mal à la tête. Et peut-être que je vais t'envoyer chez un ostéopathe, mais peut-être que je vais gérer ton foie. ton alimentation, peut-être que je vais juste apprendre à mâcher pour décrisper tes mâchoires peut-être que je vais te proposer un massage parce que simplement ça ne circule plus parce que tu as les trapèzes complètement bloqués une fois que je t'aurai massé pour débloquer tes trapèzes, j'essaierai de comprendre avec toi pourquoi tu t'es bloqué les trapèzes quand même parce que bon, il ne faut pas que tu te les rebloques derrière quand même sinon je ne fais pas mon travail jusqu'au bout donc voilà, pour un petit peu t'aiguiller j'avais un jeune homme qui qui avait mal à la tête à chaque fois qu'il avait un courant d'air. On vient avec ça. Je viens vous voir parce que personne ne trouve comment faire. Mais à chaque fois qu'il y a un courant d'air, il a mal à la tête. Mais il a super mal à la tête. Et bien, il se trouve qu'en fait, ce gamin, il avait juste ici les trapèzes hyper crispés parce qu'il avait un appareil d'orthodontie et que dès qu'il y avait un courant d'air, il se crispait un tout petit peu plus. Et du coup, il avait mal à la tête. Donc, je l'ai massé. Je l'ai envoyé voir un ostéopathe et je lui ai dit quand même aussi d'en parler à son orthodontiste. Voilà, et donc on a résolu le problème. J'ai dit, si l'ostéopathe a travaillé, que moi je te masse régulièrement dès que tu as mal, dès que tu as les trapèzes qui se bloquent, on va peut-être pouvoir aller jusqu'au bout de ton orthodontie sans que tu souffles le martyr avec des maux de tête. Oui, tout à fait, ça fait partie de la formation de base. Parce que ça fait partie des dix techniques du naturopathe. Oui, oui, oui. L'observation, et on apprend tous ces outils, les outils d'observation, c'est des outils concrets qui sont enseignés en naturopathie. Et après, il y a dix techniques qui permettent d'avoir une palette d'outils. qu'on va utiliser, mais on peut les utiliser pour amener de la détox à l'organisme, faire circuler et remettre en mouvement. Mais on peut aussi utiliser ces techniques d'une façon différente pour revitaliser la personne. Parce que, je vous donne un exemple, mais c'est évident, on veut faire de la détox. Alors quoi ? On va aller acheter à la pharmacie un petit kit détox de plantes. En fait, ça ne marche pas. Ça ne marche pas, pourquoi ? Parce que si on est hyper carencé, On aura beau fouetter le poids avec une plante, si on manque de minéraux, si on manque de cofacteurs enzymatiques, que sont les vitamines du groupe B, si on manque de magnésium, de zinc, pas le fou, on aura beau le fouetter tant qu'on veut, il ne fera pas son job, et ça va l'épuiser un peu plus en fait, parce qu'on va le fouetter sans le remonter, et on va juste ramener un peu plus de problématiques derrière. Exactement. Donc c'est juste vraiment pour... comprendre que l'observation, l'analyse, le but ce n'est pas d'aller choisir après une plante, sinon qu'est ce qu'on va faire et après ? Pour faire ça, quels outils vont être appropriés à la personne ? Et c'est pour ça que vous allez voir deux ou trois naturopathes, vous n'allez pas forcément avoir les mêmes techniques, mais ça va être dans le même objectif et on obtiendra les mêmes résultats. Et ce n'est pas de dire, tiens, j'ai un naturopathe, il m'a proposé ça, puis l'autre m'a proposé ça. Oui, mais si l'objectif tend à aboutir aux mêmes résultats, ça fonctionne. Il n'y a pas... Une technique où il ne faut pas se louper, il faut vraiment choisir la bonne. Non, il y a un ensemble de techniques, un ensemble d'outils qui peuvent être utilisés dans une stratégie. Et on peut en utiliser différents. Je ne sais pas si par exemple, c'est l'exercice physique, mais si ta personne a la mal au genou, tu ne peux pas lui dire d'aller faire un footing. Donc tu as d'autres outils que tu peux utiliser pour faire circuler les liquides et dans le même objectif. Beaucoup, beaucoup, oui. On s'adapte énormément et il faut aussi bien avoir compris ces outils pour bien les utiliser. Ce n'est pas juste d'apprendre à masser. Tu commences par comprendre comment fonctionne le massage, qu'est-ce que tu fais quand tu masses, et après tu peux poser la main et masser. Mais ce n'est pas juste masser. Ce que tu apprends, c'est en quoi le massage peut être utile en naturopathie. Et après tu apprends à masser. Ce n'est pas pareil. Oui ? Alors, je crois que derrière, ils ne vont pas être très d'accord. Ils m'ont déjà fait un petit signe qu'il ne fallait pas que ça dure de trop. Ça veut dire que c'est une inflammation qui est infraclinique. C'est-à-dire, tu ne vas pas avoir une énorme inflammation qui visuellement se voit. Tu ne vas pas avoir une grosse symptomatologie. Mais tu as une inflammation sous-jacente constante. qui n'est pas élevée, mais qui de façon constante et sous-jacente va quand même amener au fait d'abîmer tes structures. Par exemple, si tu as de l'inflammation sous-jacente sur tes vaisseaux sanguins, à la fin, ils vont finir par se rigidifier. Tu vas avoir des dépôts de plaques d'athérome parce que tu avais une inflammation de bas grade au niveau des vaisseaux sanguins. L'inflammation de bas grade, c'est cette inflammation insidieuse qui est faible, mais constante, et qui du coup, au long cours, va faire des dégâts. C'est un peu de la chronicité, en fait. C'est de l'inflammation chronique, de petite envergure, mais ce n'est pas parce que c'est de petite envergure que ça n'a pas des conséquences au long cours. Si c'est médical, mais ce n'est pas ce qu'ils apprennent en médecine, mais ça existe puisqu'il y a quand même pas mal de choses, alors que les naturopathes apprennent, mais que uniquement les médecins qui ont été explorer ces domaines-là vont le prendre en considération. Mais l'inflammation de Bagrade, c'est un vocabulaire utilisé par des médecins avertis qui ont des connaissances dans ce domaine-là. Ce n'est pas un vocabulaire de naturopathe, c'est un vocabulaire qui reste un vocabulaire médical. Tout à fait. Mais un généraliste classique, ce n'est pas son quotidien. Il ne va pas forcément avoir les clés. Il ne sait pas quoi en faire, en fait. Il ne sait pas quoi faire de cette information. Il y a pas mal de choses comme ça où nous, on va s'y intéresser, parce que pour nous, ça a une signification. Mais pour le médecin allopathique généraliste classique, il n'a pas d'outil. Il va peut-être comprendre l'intérêt, comprendre ce que ça veut dire, mais il n'aura pas appris à faire avec. Il n'aura pas d'outil à proposer dans ce sens-là. Et la question, en théorie, on est... pas censé avoir besoin de compléments alimentaires, mais des compléments naturels, des super aliments amenés de façon spécifique, peuvent être intéressants. Je pense par exemple à l'eau de mer pour amener l'ensemble des oligo-éléments, l'utilisation de l'argile, je ne considère pas que ça va être des compléments alimentaires. Si tu utilises de l'ortie et que tu mets, par exemple, ça a des pouvoirs antihistaminiques importants, l'outil, est-ce que ... Est-ce que tu considères, quand tu ramènes de l'ortie sur un terrain allergique pour soulager les symptômes, tu ne travailles pas le fond, tu ne fais quand même pas de la naturopathie dans le fond ? Mais tu vas utiliser un produit naturel, alimentaire, pour aider dans un sens particulier. Mais l'ortie peut être aussi utilisée parce que c'est très riche en fer et que ça va être intéressant. Est-ce que tu considères que tu donnes un complément alimentaire ? C'est une plante. Tu peux la prendre en gélule, mais c'est dommage. Tu la prends en frais si tu as un jardin où ça pousse, mais sinon tu la prends en poudre, en feuilles. Pour moi, c'est de l'ordre de l'alimentation, du super-aliment. C'est de la plante nutritionnelle. Mais on ne va pas considérer que c'est un complément alimentaire, au sens un peu plus médical du terme. De la poudre, pour éviter la gélule, il y a pas mal d'additifs sur la forme gélule, ne serait-ce que pour la mise en gélule, ne serait-ce que la gélule elle-même. Après, il y a des grosses différences d'un labo à l'autre. Et si on va dans ce sens-là, il faut vraiment être hyper critique et s'y connaître pour faire du tri. Mais c'est comme tout le monde ne va pas manger du poisson gras. Prendre des gélules d'oméga-3, ça peut être une solution pour les gens qui n'ont pas accès aux poissons. Moi, j'habite Strasbourg, on n'a pas beaucoup de poissons frais. Des gélules d'oméga-3, j'en conseille souvent. Mais si on habite en Bretagne ou en Normandie, on a peut-être... pas besoin de conseiller des gélules d'oméga 3. Il y a peut-être d'autres solutions qui sont plus naturelles. Donc, tout dépend aussi. On fait avec le cadre aussi dans lequel on vit et ce que nous apporte la région où on vit. Voilà. Pour un peu préciser ma pensée. Voilà. Je crois que c'est terminé. Je vais laisser la place au suivant. Je vous remercie beaucoup pour votre participation, votre écoute. C'était important dans le cadre de comment j'ai pensé la conférence. Voilà. Merci à vous.

Description

La naturopathie : un pilier pour une santé intégrative 🌺


Et si la naturopathie devenait un atout majeur pour une approche globale de la santé ? Cette conférence explore comment cette pratique, axée sur la prévention et le bien-être, peut s’intégrer harmonieusement dans une vision intégrative des parcours de soin.


Voici les points essentiels abordés :


Qu’est-ce que la naturopathie ? Comprendre ses principes fondamentaux et son objectif : agir sur les causes profondes des déséquilibres pour retrouver un bien-être durable.


Les bénéfices concrets de la naturopathie : Découvrez comment cette discipline peut accompagner les patients dans la gestion du stress, des troubles chroniques ou encore de la fatigue, tout en renforçant l’immunité et l’énergie.


Une approche complémentaire à la médecine conventionnelle : Comment la naturopathie peut travailler main dans la main avec les traitements médicaux pour offrir une prise en charge globale et personnalisée.


Défis et perspectives d’avenir : Quels sont les enjeux pour intégrer la naturopathie dans une approche de santé publique ? Comment sensibiliser davantage le public et les professionnels de santé à ses bénéfices ?


🎙️ Une conférence inspirante qui met en lumière la puissance de la naturopathie pour une santé intégrative, alliant prévention, bien-être et médecine moderne ! 🌺


  • Marie-Caroline Schauer : Directrice d'ISUPNAT. Biologiste de formation (D.E.A. en biologie moléculaire et cellulaire). Naturopathe certifié de l’Institut Alain Rousseaux et certifié FENA.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est pas peut-être le genre d'exercice que j'ai là. Bonjour à tous, alors bonjour, je vais me présenter, je m'appelle Marie-Caroline Schoer, je suis directrice d'ISUPNAT, l'Institut supérieur de naturopathie, je suis également naturopathe. Mon parcours initial a été scientifique. avec un 2A en biologie moléculaire et cellulaire, une maîtrise de biochimie, ce qui m'a permis de structurer une pensée rationnelle, scientifique à la base, dans son approche. Et puis j'ai continué mon parcours par une formation en naturopathie. Je sais que je ne suis pas la seule à être passée du scientifique à la naturopathie, et c'est un sacré exercice quand même, pour ceux qui l'ont fait avant moi, ou après moi d'ailleurs. J'ai fait ce parcours de naturopathie dans la prestigieuse institut Alain Rousseau et ça m'a permis d'ouvrir mon esprit à une vision plus globale. J'ai appris à observer avec plus de recul en tenant compte d'un ensemble plus vaste. Plutôt que de m'intéresser uniquement à l'objet de mon observation, ça m'a appris à regarder d'autres critères et à prendre en considération de façon plus large le contexte. Aujourd'hui, le thème des assises de méddecine, c'est la complémentarité des pratiques. Je vais vous proposer une réflexion sur la place de la naturopathie dans le système de santé et sa collaboration avec la médecine conventionnelle, ou plutôt la médecine intégrative, c'est-à-dire qui considère d'autres pratiques que la strictalopathie. Nous allons tout d'abord nous interroger sur la définition de la santé et de la maladie. la place de la naturopathie, la place de la médecine, et puis le positionnement du naturopathe dans un système de professionnel de la santé, et puis l'intérêt d'une collaboration médecin-naturopathe au service du public. Alors on a tendance, je vous laisserai vraiment un temps de questions après pour qu'on échange. vraiment sur les différents sujets, si des choses vous ont interpellé. Le but, ce n'est pas que je fasse juste un monologue, mais ce que je vais vous présenter aujourd'hui, c'est ma pensée, comment je vois les choses. Elle n'est pas exclusive et elle peut mener à discussion ou à débat à la fin de ma présentation. Donc, je vais d'abord... Oui. On a tendance à considérer la simple absence de maladie identifiée comme la définition de la santé. Or, la santé est un état de bien-être plein, entier, prenant l'ensemble de l'être en considération. Un bien-être physique, un équilibre métabolique, un bien-être émotionnel, psychique. Et si bon nombre d'entre nous, nous nous menons une introspection, nous sommes nombreux à ne pas cocher toutes les cases. Faut-il mener... cette introspection de façon objective. Alors, nous avons tous des douleurs, des douleurs physiques. Nos constantes physiologiques ne sont pas toujours bonnes. Un taux de sucre un peu trop élevé, une féritine un peu trop basse, des triglycérides ou du cholestérol, s'interroger. Sont-ils à l'équilibre, même si on ne voit pas de pathologie ? Ça pose question. Ressentons-nous un mal-être psychique, un coup de blouse, des variations d'humeur ? Non, ce n'est pas normal d'avoir des variations d'humeur. Sommes-nous en pleine possession de nos moyens psychiques, c'est-à-dire capacité de résistance au stress, ou concentration, mémorisation ? Autant de questions qu'il faut se poser pour vous montrer que la pleine santé va bien au-delà de l'absence de l'étiquette maladie. On peut s'interroger aussi sur la maladie. Est-elle toujours l'ennemi, l'objet identifié que nous devons combattre ? Peut-on dans certains cas la considérer comme un état de crise, parfaitement géré par l'organisme, un processus spécifique mis en œuvre pour normaliser l'état de déséquilibre de l'organisme ? Et cette situation de crise, inconfortable certes, que nous avons perdu l'habitude de traverser ? a souvent pour objet de nous alerter sur notre besoin de changer nos habitudes et puis de laisser le temps au corps, tout simplement, de retrouver son équilibre. Alors bien sûr, certaines conditions génétiques sont responsables de maladies. L'objet n'est pas de faire un package sans mettre de bémol. Bien évidemment... L'origine ne peut être imputée aux mauvaises habitudes de vie dans ces cas-là ou au non-respect des lois fondamentales qui régissent la biologie humaine. Nous reparlerons de ces cas particuliers parce que le naturopathe peut aussi avoir sa place dans ces accompagnements. D'autres situations sont l'aboutissement de signaux d'alarme non considérés qui génèrent à force d'inflammations, d'agressions qui vont générer des maladies dégénératives. Si on prend par exemple des plaques d'athérome ou les maladies auto-immunes, la cancérologie ou les insuffisances cardiaques ou bien d'autres, bien évidemment, sont le résultat de l'aboutissement d'inflammations qui ont perduré et qui, là, mènent à des situations délétères d'agression de nos organes avec perte de fonctionnalité complète. Donc, entre santé et maladie, il est temps de définir la... place du naturopathe. Le naturopathe est censé s'occuper de la santé. Il préserve la santé ou accompagne son client pour la retrouver par des conseils avisés, individualisés, qui prend en considération l'individu dans sa globalité et dans son environnement. C'est une médecine traditionnelle de prévention qui vise à rééquilibrer l'organisme et à aller éloigner son client de la maladie. C'est comme ça qu'on doit, à la base, percevoir la naturopathie. Bien sûr, le naturopathe utilise des moyens naturels, mais d'utiliser des techniques naturelles ne fait pas de vous un naturopathe. C'est bien la différence. On est bien en train de parler de la naturopathie, c'est-à-dire d'une approche globale. et pas uniquement de l'utilisation de techniques étiquetées comme naturelles qui ne définissent pas la naturopathie. Dans un monde idéal, le naturopathe ne devrait voir dans son cabinet que des personnes motivées par la prévention et le souhait d'éloigner la maladie de leur vie. Dans les faits, on verra que c'est quand même très différent. La médecine conventionnelle, la médecine moderne ou allopathique, s'occupe, ou le médecin s'occupe lui, de la maladie. J'insiste sur ce point car il s'occupe. plus de la maladie que du malade, c'est-à-dire l'objet de son attention, et plus de gérer la maladie, et bien sûr dans le but de soulager le malade. Mais son point d'observation, son point d'intérêt, c'est bien la maladie et l'observation de sa cohorte de symptômes. Ses propositions visent souvent, pas toujours, mais souvent à faire disparaître le symptôme, sans pour autant en comprendre le sens profond. Les solutions ne ramènent pas profondément à l'équilibre, mais éteignent la cause de nos préoccupations et éteignent la cause de notre inconfort. Je vais donner un exemple pour être concret dans mon approche. C'est-à-dire que, par exemple, déteindre la fièvre ne va pas guérir du virus. Ou, par exemple, de donner un anti-inflammatoire ne résout pas la cause de l'inflammation, mais enlève l'inconfort qui est accompagné. Cependant, la cause de cette inflammation ou la raison pour laquelle le virus a pu se développer en nous n'a pas été réglée. C'est-à-dire la résistance de notre immunité, notre capacité à lutter, ou alors ce qui est venu causer l'inflammation et à causer du symptôme. On a éteint l'inflammation, on n'a pas géré ce qui a causé cette inflammation. Donc le médecin, par sa prise en charge, permet dans bien des cas de pallier le fonctionnement déficient du corps et de maintenir la vie, que ce soit dans le cas de la maladie auto-immune, en cancérologie, dans le cas de déficience cardiaque, avec la pose d'un pacemaker par exemple, et dans bien d'autres cas, dans les cas de déficit hormonal par exemple, suite à l'ablation de la thyroïde, quelles qu'en soient les raisons, qu'elle soit liée à une perte de fonctionnalité par de l'auto-immunité, ou par une ablation liée à de la cancérologie, par exemple. Peu importe, finalement, il intervient dans tous les aspects des pathologies lésionnelles ou traumatiques. Et là, il y a pleinement sa place. Et dans tous ces aspects, la nature traumatique, lésionnelle de la déficience ne correspond pas au domaine du compétence du naturopathe. Et ce domaine appartient à la médecine conventionnelle, seule à avoir. Finalement, la connaissance, les compétences, le savoir-faire en la matière. Je rappelle que la compétence du naturopathe est de donner les clés du retour à l'équilibre. Et dans de tels cas, seule la médecine détient la compétence de sauver les vies. Je parle de la traumatologie ou du lésionnel. Alors, comment le naturopathe se positionne dans un tel système de santé ? Le naturopathe a l'analyse globale de la situation de son client. Pour le temps qu'il prend à comprendre, à analyser, à observer, à discuter avec son client, l'ensemble des informations et la synthèse qu'il en fait lui permet de mettre le doigt, de définir les comportements inadéquats. Son rôle est d'intervenir précocement pour sensibiliser son client, lui donner des pistes de changement, d'amélioration. propres à le ramener à l'équilibre et éviter, soit que la maladie continue ou que les symptômes continuent à se développer, voire à progresser. Donc l'objet est de retourner à l'équilibre par des conseils adaptés. Donc, saurant l'aide d'intervenir, bien sûr avec des règles hygiénodietétiques, qui prennent une place importante dans le conseil, car aujourd'hui les personnes manquent de repères. Beaucoup de pratiques ont été banalisées et notre référentiel est inadapté. C'est-à-dire que même quand on pense manger très peu de sucre, on en mange déjà beaucoup trop par rapport à ce pour lequel notre biologie est prévue. Et nos clients globalement ont tendance à avoir vraiment un manque de repères au niveau des curseurs des consommations. Quand ils ont mangé deux feuilles de salade, ils ont l'impression d'avoir mangé des légumes. On voit qu'on a un très gros travail hygiénodététique à faire. Mais les conseils du naturopathe vont bien au-delà. Il aborde l'équilibre émotionnel, la motivation, la satisfaction de son client dans tous les domaines de sa vie. Il identifie la capacité à bien s'oxygéner qui va influencer la susceptibilité de notre système nerveux à notre niveau d'anxiété. On sait qu'un déséquilibre de l'oxygénation, une ventilation beaucoup trop rapide va... Augmenter le niveau d'anxiété et juste de réguler le rythme respiratoire, de s'occuper de la capacité respiratoire de notre client peut l'amener à baisser son niveau d'anxiété ou de réactivité de son système nerveux et de le ramener vers l'équilibre. L'ensemble de ces techniques qui vont aussi aborder les aspects de l'activité physique, sa capacité à éliminer et bien d'autres encore. Tous ces points d'observation et tous ces conseils apportent des solutions concrètes au client pour leur amener à l'équilibre. Si ces solutions étaient amenées précocement, un grand nombre de personnes retrouveraient leur équilibre et cela freinerait efficacement l'emballement délétère des organismes. Et c'est là qu'est la vraie place du naturopathe, où il excelle pleinement dans son... dans sa pratique et dans son art. Et une collaboration efficace entre médecin et naturopathe permettrait de faire bénéficier aux clients ou aux patients, tout dépend de quel point de vue on se place, du meilleur de la connaissance de chacun. Le suivi régulier et attentif du médecin permet de mettre précocement la lumière sur des équilibres. Il a des outils de diagnostic, d'observation et de suivi. de l'amélioration de son client. Cela permet d'accompagner, de rassurer sur la pertinence des conseils et du suivi du naturopathe. Et les conseils suivis permettent, en retour, de freiner les processus délétères des pathologies et donc d'accompagner vers une amélioration profonde du client et pas juste une extinction du symptôme. Ce qu'on peut aussi faire avec des produits naturels. On est d'accord. Dans les prises en charge, c'est quand on est sur des prises en charge plus légères, on va dire plus quotidiennes, de l'interaction entre le médecin généraliste et le naturopathe. Et on voit que ça fonctionne en cabinet. Je ne sais pas s'il y a quelques naturopathes parmi nous, mais on voit bien que quand les collaborations sont respectueuses des connaissances de chacun, il y a une vraie collaboration qui s'installe et un vrai respect mutuel des... connaissances de chacun et de ce que chacun apporte dans le retour à la santé ou en tout cas le maintien de l'état en évitant qu'il dégénère. Il n'est pas toujours à revenir à la santé. Par contre, on peut enrayer, maintenir un point d'équilibre qui évite finalement que la situation continue à dégénérer et en cela, c'est déjà une collaboration qui est satisfaisante de pouvoir maintenir quelqu'un. et d'éviter que sa situation ne se dégrade. Dans des prises en charge plus lourdes et médicamenteuses, la collaboration semble encore plus essentielle. Si nous prenons des cas comme la cancérologie ou la psychiatrie, par exemple, une prise en charge conjointe permettrait d'optimiser les résultats obtenus par la médecine allopathique. Si on prend l'exemple du suivi en cancérologie, La personne qui est suivie en cancérologie a aussi besoin d'être accompagnée sur son émotionnel, sur le stress que la situation engendre, puisqu'on sait qu'un déséquilibre du système immunitaire est défavorable aux pronostics, alors qu'une prise en charge globale qui permettrait d'éviter de venir dégrader encore un système immunitaire qui, dans ces conditions, doit être au contraire. préservé et renforcé, la collaboration semblerait essentielle. Essentielle pour permettre à l'organisme aussi de jouer son rôle et de ne pas uniquement reposer sur le traitement de chimiothérapie. On a besoin de la chimiothérapie, on a aussi besoin que l'organisme joue sa part. Et entre autres, dans la chimiothérapie, l'organisme doit jouer sa part. Dans bon nombre de chimiothérapies, le foie a son rôle à jouer dans L'efficacité du traitement, c'est-à-dire que la détoxification du produit donné, de la chimiothérapie, doit être traité par le foie pour augmenter son efficacité avant d'être éliminé. Et donc le bon état du foie est non seulement essentiel à la bonne réussite du traitement chimiothérapique, mais le fait d'accompagner le client pour préserver justement ce type de fonction, comme la fonction hépatique, permet aussi le respect du traitement. On sait qu'aujourd'hui, si le foie qui trinque... énormément avec les chimiothérapies, ne permet pas d'être, n'est pas en assez bonne santé, en assez bonne forme. On retarde, en fait, on éloigne les chimiothérapies alors que le souhait initial d'une bonne prise en charge demanderait qu'elle soit beaucoup plus rapprochée. Or, l'accompagnement avec un naturopathe, le fait d'accompagner d'un ensemble de conseils sur la prise en charge globale de la personne et entre autres si on s'occupe du foie, de tout l'accompagnement hygiénio-diététique qui va permettre de le préserver, permet de maintenir finalement le traitement allopathique dans le souhait initial de l'allopathe. Et donc en soi, la collaboration entre naturopathe et médecine allopathique permet d'augmenter les chances finalement de réussite de la prise en charge. Et en soi, l'un ne s'oppose pas à l'autre, mais les deux... collaborent réellement dans cette prise en charge. En tout cas, c'est ce à quoi nous devrions tous aspirer pour le bien-être du public. Si on regarde, par exemple, le même... Pour finir sur l'aspect cancérologie, c'est juste pour bien insister sur le fait que la prise en charge du naturopathe, ce n'est pas d'aller donner une plante hépatique. Elle est parfois intéressante, parfois déconseillée, et c'est en soi pour ça aussi que la collaboration doit être fluide et doit être consentie des deux parties. Parce que dans certains cas, une plante hépatique va être très pertinente, mais dans d'autres, elle va être totalement déconseillée. Et en soi, la collaboration est essentielle pour définir dans quel cadre les plantes ou autres conseils vont être prodigués. Si on s'occupe par exemple de la psychiatrie, en psychiatrie aussi la collaboration est extrêmement pertinente et permet d'augmenter l'efficacité des traitements ou la diminution finalement des traitements ou la nécessité de la force du traitement. Parce qu'aujourd'hui on sait, c'est avéré, la science renforce notre connaissance sur le sujet que... La flore intestinale, l'équilibre intestinal a un rôle important à jouer, la nutrition a un rôle important à jouer sur l'état psychique et psychologique d'une personne. Et que l'on est derrière des pathologies ou qu'on soit juste sur une déprime ou un burn-out, peu importe, même dans le cadre de pathologies psychiques, l'accompagnement naturopathique en préservant l'état intestinal... en rééquilibrant la flore et en amenant une nutrition de bonne qualité, augmente la réussite des prises en charge psychiatriques et psychologiques. Et c'est en ce sens qu'une collaboration dans tous les domaines de la prise en charge de la santé ou de la maladie, la collaboration du médecin et du naturopathe est essentielle. A des niveaux différents, à des degrés différents, à des places un peu différentes en fonction de l'état du client ou du patient. Quand on est sur du suivi plus général, le naturopathe prendra plus de place et le médecin sera plus en observateur de l'état d'amélioration du client. Et dans des cas plus lourds, le naturopathe sera là en soutien de la réussite des traitements allopathiques. Et c'est en ça que naturopathes et allopathes doivent vraiment collaborer et trouver chacun leur place, se comprendre mutuellement. Peut-être que les allopathes comprennent mieux aussi ce qu'apporte la naturopathie, quel est l'objet de sa place, de ses connaissances, pour justement réussir à collaborer sans être dans la suspicion. Aujourd'hui, les formations en naturopathie permettent d'avoir des professionnels qui ont une connaissance approfondie, du terrain biologique, de l'anatomie, de la physiologie. Et c'est pour ça que c'est tellement important de se former sérieusement, parce que pour pouvoir collaborer, pour pouvoir comprendre... Et expliquer ce que l'on fait, on doit absolument pouvoir l'expliquer clairement avec des mots qui permettent à chacun de s'entendre et de se comprendre. Et donc la connaissance de l'anatomie, de la physiologie, de la biologie cellulaire, des mécanismes permettent de favoriser ce dialogue et ce discours et permettent aussi aux naturopathes de pouvoir expliquer concrètement les actions qu'ils mènent et en quoi. Dans le cadre de la problématique du client, ça va aller vers une amélioration et une résolution de la problématique. Et on peut prendre beaucoup de domaines et d'exemples très divers. Là, on peut ouvrir le dialogue et vous pouvez me poser des questions pour qu'on aborde des sujets plus spécifiques. Mais la connaissance... de la naturopathie, et la connaissance du naturopathe, les connaissances du naturopathe et la connaissance de ce qu'est la naturopathie de la part de l'allopathe permettra une bonne collaboration et un respect mutuel. Voilà, donc ce que je voulais vous confier. Est-ce que vous voulez qu'on engage un débat sur des sujets spécifiques ou particuliers ou des exemples spécifiques ? C'est-à-dire ? Non, pas vraiment. C'est extrêmement difficile. Et pour avoir fait des études scientifiques et après des études en naturopathie, c'est extrêmement compliqué de sortir du schéma d'analyse de l'allopathe. C'est-à-dire que sa pensée est vraiment dirigée sur... l'observation du symptôme et la résolution du symptôme. Et c'est extrêmement difficile, quand on a une pensée allopathique, de continuer à à la fois exercer dans l'allopathie et appliquer un raisonnement naturopathique. Parce que les raisonnements ne sont pas les mêmes. Et que quand on a des allopathes qui continuent à exercer en tant qu'allopathes et qui... utilise des solutions naturopathiques, malheureusement trop souvent, il l'utilise d'une façon allopathique. C'est-à-dire qu'ils vont utiliser une plante, ils vont utiliser une huile essentielle, ils vont utiliser un conseil, très souvent, pas toujours, je ne vais pas faire de la généralité, mais ce qu'on observe, c'est qu'il va l'appliquer comme un allopathe, c'est-à-dire dans une pensée antisymptomatique. Je vais donner un exemple. En tant qu'allopathe, je veux élargir ma pratique et que pour aller vers des choses plus naturelles, je conseille par exemple de l'arpagophitum sur les articulations. Je n'ai pas fait de la naturopathie. J'ai fait de l'allopathie, mais j'ai choisi dans l'allopathie d'utiliser une plante plutôt qu'un produit chimique. Mais j'ai fait de l'allopathie. Le naturopathe, pour vraiment permettre de comprendre le naturopathe, il va se poser la question de pourquoi cette articulation a un problème. Si c'est traumatique, ça n'appartient pas vraiment à la naturopathie. On peut aider, on peut soutenir, on peut accompagner la réparation, mais c'est de l'ordre du traumatisme. Par contre, je vais juste vraiment finir ma pensée. Pourquoi cette articulation subit ? Pourquoi mon genou me fait mal ? Il y a plein de choses. Ça peut être métabolique. Est-ce que j'ai des cristaux qui circulent, qui viennent créer des douleurs articulaires ? Est-ce que j'ai un problème de posture ? Est-ce que j'ai un problème de posture, un déséquilibre au niveau de ma musculature qui fait que l'axe dans lequel mon articulation est manipulée lors de la marche ou peu importe, est-ce que ça crée des contraintes sur mon cartilage ? qui fait qu'à force, je viens créer une inflammation constante qui finit par aboutir à de l'arthrose. Mais pourquoi cette arthrose est venue ? Ce n'est pas un coup du sort, ce n'est pas parce que je n'ai pas de chance. Ce n'est pas du pas de chance. Parfois, on a un contexte génétique plus ou moins favorable, et le but du naturopathe n'est pas du tout de renier cet aspect-là. Mais c'est de se dire que cette articulation, si elle subit... Des pressions particulière, c'est de rétablir la raison qui fait qu'elle a ces pressions particulières, qui amène à de l'inflammation, qui amène à de l'arthrose. Et finalement, de simplement mettre une plante qui va faire que sur le moment, on va avoir du résultat, on va se sentir un peu mieux, avoir un peu moins mal, mais on n'a pas résolu le pourquoi on en est arrivé là. Et donc on ne fait que masquer. Et finalement, si on arrête la plante, On en est au même point, voire un peu plus loin encore. Tout est une question de démarche. Et d'ailleurs, on voit les médecins qui vraiment ont fait une vraie reconversion, ne pratiquent plus la médecine. Ils sont encore capables de la pratiquer. Ils sont, quand c'est nécessaire, en capacité de faire une prescription, s'ils sont encore médecins. Mais souvent, ils délèguent et ils ne s'occupent... Ils ont en leur qualité de médecin et leur connaissance de médecin, ils appliquent alors la naturopathie, mais ils ne pratiquent plus la médecine conventionnelle. Ça, ça vient tout à la fin. C'est un petit point de la naturopathie, les plantes. C'est un petit point. C'est justement ça qui fait qu'on croit toujours à la naturopathie. Il y a deux façons de voir. C'est le naturopathe, il va me réformer mon alimentation, non, je ne veux pas y aller. Ou, il va me donner deux, trois plantes, mais dans ce cas-là, je vais regarder dans une revue et je vais trouver la plante qu'il me faut. On n'a pas besoin du naturopathe pour ça. Par contre, le naturopathe, par ses connaissances du terrain, de l'observation... il observe la forme il va regarder il va regarder alors je vais donner des petites choses un peu comme ça éparpillées mais pour donner des idées il va regarder la forme du corps comment sont les ongles est-ce que tu as des taches blanches, tu n'as pas de taches blanches tu as la peau sèche, tu n'as pas la peau sèche ta peau est élastique, ton cartilage est résistant il va il va observer, en fait, la forme. Il va poser énormément de questions pour comprendre la physiologie. Il va regarder l'historique pour comprendre comment la personne en est arrivée là. Et une fois qu'il a analysé les antécédents personnels, les antécédents familiaux, l'observation de la forme, enfin de la forme et puis de la posture, alors quand il a observé tout ça, il va permettre à la personne d'être orientée sur la vraie cause de la problématique. Et c'est pour ça qu'une formation de naturopathe, ça ne se fait pas en 200 heures. C'est une grosse formation. Et une fois qu'on est dedans, on se dit « Waouh ! » Tout ça, oui, parce qu'il y a toute la base de la compréhension. Commencez à comprendre la... pensée du naturopathe, l'observation des systèmes qui interagissent les uns sur les autres. C'est pas parce que un système se manifeste que c'est ce système qui dysfonctionne. D'accord ? Et donc de comprendre ce qui dysfonctionne en remontant la cause de la cause de la cause, c'est ça la naturopathie. On va chercher la cause de la cause. Et donc effectivement c'est un Un exercice qui demande une bonne connaissance et une bonne compréhension du corps humain, de comment ça fonctionne et de comment, et pas uniquement système par système, mais comment les systèmes collaborent et comment, quand ils dysfonctionnent ou quand un dysfonctionne, quelle répercussion cela a-t-il sur les autres systèmes. Et ça permet de comprendre alors ou d'avoir une vision réelle, globale. De ce qui se passe, c'est la personne qu'on reçoit. Alors après, les règles fondamentales, c'est de donner... Le corps humain est prévu avec une biologie spécifique. Le naturopathe n'a rien inventé, il a observé. La biologie, le corps est fait pour fonctionner d'une certaine façon. On est fait pour manger d'une certaine façon. On a des dents, elles sont faites pour mâcher. On a un estomac, il est fait pour s'acidifier. et pas être basifié pour éviter les douleurs. Il faut se poser la question de pourquoi on a des douleurs à l'estomac. Il ne faut pas le basifier pour enlever la douleur et empêcher à l'estomac de bien fonctionner. Je pense aux inhibiteurs de pompe à protons. Je ne dis pas qu'il ne faut jamais en donner, ce n'est pas mon propos. C'est en donner sans s'interroger. Ça, c'est une mauvaise chose. En donner ponctuellement, parce que ne pas en donner. Et c'est là toute la compréhension de pourquoi on doit collaborer. Imaginez maintenant que j'ai mal à l'estomac, et que j'ai des reflux acides. Et que vraiment, quand on fait une gastroscopie, on voit un oesophage hyper-inflammé. Et bien peut-être que l'urgence, c'est de donner un fameux inhibiteur de pompe à protons. Parce que si on a des reflux qui durent des années, on risque de finir avec un cancer de l'œsophage. Et donc juste de dire non, non, il ne faut pas prendre ça, et de le diaboliser, ça n'a pas de sens non plus. Par contre, quand c'est nécessaire de donner le temps que c'est nécessaire et de mettre en place des règles hygiénio-diététiques, de gérer le stress de la personne, de regarder s'il n'y a pas des interactions entre sa flore intestinale et le fonctionnement de l'estomac, parce qu'on sait aujourd'hui que ça a des incidences. Une flore mal équilibrée peut inhiber les fonctions de l'estomac. Et alors, ce n'est pas le trop d'acidité le problème, c'est le pas assez de mucus protecteur. Et de bien comprendre tout ça, ça permet d'apporter des vraies solutions. Et donc l'objet, ce n'est pas de donner une solution naturelle pour masquer l'inflammation et le reflux. C'est de trouver la vraie solution du reflux. Parce que si le reflux n'est que masqué, alors on met en danger notre client. Ce n'est pas la position du naturopathe. La position du naturopathe, c'est de comprendre et d'accompagner le retour à l'équilibre. Et on est formé à ça. Et on n'est pas formé à donner une plante, même si on a des modules de phyto, des modules d'aroma. Oui, et elle est individualisée. Et elle tient compte de l'environnement, exactement. de la pollution, des pollutions chimiques, environnementales, électromagnétiques. Il y a beaucoup de sujets émotionnels. Quel est l'environnement de travail ? Quel est l'environnement familial ? Aussi, ça en fait aussi partie. Ce n'est pas de la prescription, c'est du conseil. Alors, ce n'est pas forcément notre rôle. Il y a des choses pour lesquelles c'est intéressant. Si mon client arrive avec une analyse, qu'il a une féritine super basse et qu'il n'y a pas de cause avérée, que le médecin a tout vérifié, qu'il n'y a pas de cause suspecte, il y a des choses cachées. C'est pour ça que le naturopathe ne peut pas fonctionner en autonomie, il ne peut pas fonctionner tout seul. Mais a-t-il vraiment toujours besoin pour autant d'une analyse ? Pas forcément. Après, si j'ai une analyse sanguine et que je regarde certaines données, c'est sûr qu'il y a des choses qui vont me parler. Mais ce n'est pas notre propos d'aller proposer et de passer par un médecin pour avoir de la prescription. Enfin, maintenant, si j'ai un client et que je me dis qu'il a l'air très fatigué, que je ne suis pas super sûre que son taux de B12 soit optimum, parce que j'ai identifié des problématiques qui, pour moi, me font penser que... Il y a peut-être des problématiques qui peuvent être liées à certaines carences et donc certaines que j'aimerais identifier. Je vais expliquer à mon client mes interrogations et je vais lui proposer de soumettre ces interrogations à son médecin. Mais après, je n'ai pas forcément besoin de l'analyse du médecin pour moi trouver des solutions et améliorer l'état de mon client. Parfois, ça fait du bien de pouvoir se dire, bon effectivement... Je vois bien que tel taux est bas, et par exemple le taux de féritine, la féritine ne peut pas remonter si l'intestin ne va pas bien. C'est impossible, le fer ne peut pas être assimilé avec un intestin qui ne va pas bien, parce que c'est un phénomène complexe, l'assimilation du fer, qui est fait pour nous protéger, mais quand l'intestin ne va pas bien, malheureusement, ça limite son assimilation. Et donc, c'est sûr que quand il y a des analyses faites par le médecin, et que je vois qu'avec tout ce qui a été mis en place, le taux de féritine remonte, je me dis, ah, bon. C'est chouette de le voir remonter. Mais quand mon client, je vois qu'il va mieux, que sa peau va mieux, qu'il n'a plus mal à la tête, ça me suffit pour dire qu'il va mieux. Que quand je pipe son intestin, il ne bondit plus au plafond parce qu'il a arrêté d'avoir mal et qu'il me dit qu'il a un transit qui est devenu régulier et qu'il n'est pas obligé à chaque fois qu'il va quelque part de vérifier où sont les toilettes au cas où, déjà, moi, je sais qu'il va mieux. Après, l'analyse permet de conforter, de rassurer ou de se dire, c'est bien. Ça a aussi joué là-dessus et c'est positif parce que ça explique aussi pourquoi mon client a plus d'énergie, pourquoi il est plus en forme, pourquoi sa tête va mieux. Parce que si son taux de fer est meilleur, la production des neurotransmetteurs est meilleure et donc son état psychologique, émotionnel est meilleur. Ce qui du coup facilite le fait que son intestin est mieux aussi. Et donc on est sur un cercle vertueux. Et comme par hasard, tout s'arrange. Donc en fait, le naturopathe n'a pas besoin d'avoir tout compris, d'avoir tout identifié. Et puis souvent, les causes sont multiples. Et de commencer à en résoudre une, ça fait déjà avancer la personne. Et si des choses sont résiduelles, ça permet aussi de mettre en lumière une problématique qui peut être différente. Et ça permet aussi aux médecins de s'interroger sur des problématiques qui peuvent être plus importantes derrière et qui demandent à être expertisées. Mais ça, c'est le travail du médecin. Et c'est en ça, si on arrive à collaborer, chacun restera à sa place. Souvent, c'est le manque de collaboration qui fait que, eh bien, parfois les naturopathes ne restent pas à leur place. Mais la bonne collaboration entre allopathe et naturopathe permettra à chacun de jouer son rôle dans ce système de santé et pour le bénéfice du client, et pas... et pas du tout à son détriment. Ce qui est à son détriment, c'est la mauvaise entente entre allopathe et naturopathe. La bonne entente ne va que dans le bon sens pour ce qui est du public. Alors, comment y arriver ? L'essentiel déjà, c'est d'être bien formé, de savoir de quoi on parle et pas d'avoir un langage de vulgarisation. Et au sein de l'école, d'Issupnat, aujourd'hui j'en suis la directrice, mais j'y ai enseigné pendant 15 ans, il y a des points particuliers, moi, qui m'exaspéraient. C'est par exemple quand les naturopathes parlent d'inflammation et qu'ils n'y ont rien compris. Quand ils parlent d'équilibre acido-basique et qu'ils n'y ont rien compris, en fait. Ou ils en parlent de façon abstraite, sans avoir compris ce que ça voulait dire. sans avoir compris les incidences tissulaires, cellulaires, que ça avait réellement de ce qu'était un équilibre acido-basique. On ne regarde pas le pH du sang. Et énormément de naturopathes, peut-être autoproclamés ou mal formés, ne comprennent rien sur ces sujets. Et donc, ils en parlent de façon très floue, très abstraite, et proposent des solutions. qui, une fois sur deux, sont totalement inadaptés parce qu'ils n'ont pas réellement compris la problématique. Et comme ils n'ont pas réellement comprise, ils en viennent à des protocoles. Et donc, ils vont pointer du droit équilibre acido-basique et ils vont aller donner un produit basifiant. Ce qui ne permet pas d'avoir la confiance du corps médical. Exactement. Quand on comprend ce qu'on fait, quand on comprend ce qu'on fait, On le fait intelligemment, on le fait au bon moment, de façon pertinente et adaptée. Et là, on gagne la confiance des médecins. Elle est essentielle. Et si on estime ne pas avoir été bien formé, on peut compléter sa formation et aller se former dans des écoles qui permettent de compléter ce qu'on estime ne pas avoir eu de façon suffisante dans les cycles de formation qu'on a fait. Tout le monde peut continuer à se former. Et d'ailleurs, tous les naturopathes continuent à se former. Moi, ça fait 15 ans et encore. Mon Dieu, le nombre de livres que j'ai envie de lire et de conférences à lesquelles j'ai envie d'aller, ça ne s'arrête jamais. Mais c'est ça qui est hyper intéressant dans le métier qu'on fait. C'est hyper intéressant. Les médecins ont la pensée allopathique, ils ne peuvent pas former les naturopathes. Par contre, ils peuvent intervenir dans les écoles de naturopathie sur leurs compétences. Si je vous donne un exemple, nous, les cours d'anatomie et physiologie, je les ai longtemps donnés. J'ai un bac plus 5 en biologie. Aujourd'hui, c'est donné exclusivement par des ostéopathes et des médecins. Les cours d'anatomie et physiologie. Le cours sur les compléments alimentaires, c'est donné par un pharmacien. Un pharmacien expert dans le domaine. Les cours de déontologie sont donnés par... On en a parlé ce matin, Anne-Victoria Farge-Palais qui est avocate et naturopathe, par exemple. Et puis les cours de naturopathie sont donnés par des naturopathes qui ont été bien formés dans notre école ou à l'Institut Alain Rousseau ou parfois dans d'autres écoles, mais qui ont eu un parcours où ils ont été bien formés. Et une expérience du terrain, c'est-à-dire des cabinets qui fonctionnent, qui montrent qu'ils ont l'expérience, le recul. pour guider les futurs naturopathes. Et ils ne sont pas en train d'asséner de la théorie juste sortie d'un livre, mais ils ont confronté cette théorie au terrain. Parce qu'entre la théorie et le terrain, c'est comme dans tous les métiers, il y a un écart entre la théorie et la pratique. Et donc, il faut que les formateurs permettent de passer cette information de compétence pratico-pratique et pas que de la compétence théorique. La compétence théorique, ce n'est pas ça le plus important. C'est qu'est-ce qu'on fait de cette théorie ? Comment on l'articule sur un vrai être vivant, avec toute sa complexité ? C'est ça qui est important. Et donc, voilà. Les médecins collaborent extrêmement bien avec les instituts de naturopathie et ils sont ravis de participer et de mettre la pierre à l'édifice. pour bien former les naturopathes justement, et leur apporter les connaissances nécessaires à être respectées dans le milieu de la santé. Vous seriez étonnés de tout ce que le naturopathe va pouvoir vous montrer. Mais oui, il ne faut pas attendre d'avoir un vrai problème pour y aller. Oui, oui. Alors, c'est pas comme ça qu'on doit aller voir le naturopathe. Il faut aller le voir sans attendre et peut-être que si plus de monde allait voir les naturopathes, les cabinets de médecine général seraient moins envahis et qu'il y aurait plus de place pour ceux qui ont des vrais problèmes. Donc oui, effectivement, la première initiative devrait être d'aller voir le naturopathe pour faire de la prévention. Quand on est suivi pour un problème par son généraliste, on devrait conjointement aller voir son naturopathe pour justement redresser sa santé. Et finalement, avoir besoin d'aller voir de façon extrêmement ponctuelle son médecin pour faire un suivi global ponctuel qui permet de vérifier que tout va bien si on a besoin de faire un bilan. On s'aperçoit quand on est suivi par un naturopathe, on va beaucoup moins chez le médecin quand même. Prendre en main sa santé, c'est essentiel ! C'est le chemin vers l'autonomie. Nous ne sommes pas dépendants, nous sommes autonomes. Nous avons toutes les capacités en main pour nous réapproprier notre santé. Et le naturopathe, c'est celui qui peut vous guider pour vous la réapproprier. De prévention et d'autonomie. Et ça va ensemble. Ceci, tout à fait. On a les clés. Prendre en main sa santé dans une démarche préventive et d'autonomie. On se réapproprie les choses et on se responsabilise. Oui. Eh bien, justement, le naturopathe vous donnera les clés. Oui. En fait, le naturopathe va donner les clés qui... toi sont essentiels ? Est-ce que pour toi l'important c'est ton alimentation ? Est-ce que c'est les conditions dans lesquelles tu le prends ? Est-ce que c'est du coup ton stress qui fait que tu digères mal ? Ou est-ce que c'est parce que tu mâches pas ? Et si tu mâches pas, est-ce que c'est parce que t'as mal aux dents ? Est-ce que c'est parce que t'as un problème d'occlusion ? Est-ce que c'est parce que tu sers tellement les dents ? Pourquoi ? C'est ça. Tu vas donner les symptômes que t'as, ton ressenti, comment tu te sens. Et le naturopathe, il va t'observer, il va te poser des questions, et il va te faire réaliser en fait les problématiques que tu as, te faire réaliser que tu détiens la solution, et que tu peux mettre en place toi-même ce qui est nécessaire au rétablissement de ta santé. Et c'est le regard du naturopathe et ses questions qui vont t'amener à ça. Mais il n'y a pas une solution, et c'est pour ça qu'on me dit, mais qu'est-ce que je fais pour ça ? Je dis, je ne sais pas ce que toi tu fais. Je le serai si je te pose des questions, qu'on se pose tranquillement. C'est une heure et demie le premier bilan avec un naturopathe, enfin entre une heure et une heure et demie, c'est quand même souvent une heure et demie, mais c'est long. Il y a beaucoup de questions qui permettent de faire un bilan global et d'apporter des vraies solutions personnalisées. Un mal de tête, il y a plein de raisons pour lesquelles on a mal à la tête. Et peut-être que je vais t'envoyer chez un ostéopathe, mais peut-être que je vais gérer ton foie. ton alimentation, peut-être que je vais juste apprendre à mâcher pour décrisper tes mâchoires peut-être que je vais te proposer un massage parce que simplement ça ne circule plus parce que tu as les trapèzes complètement bloqués une fois que je t'aurai massé pour débloquer tes trapèzes, j'essaierai de comprendre avec toi pourquoi tu t'es bloqué les trapèzes quand même parce que bon, il ne faut pas que tu te les rebloques derrière quand même sinon je ne fais pas mon travail jusqu'au bout donc voilà, pour un petit peu t'aiguiller j'avais un jeune homme qui qui avait mal à la tête à chaque fois qu'il avait un courant d'air. On vient avec ça. Je viens vous voir parce que personne ne trouve comment faire. Mais à chaque fois qu'il y a un courant d'air, il a mal à la tête. Mais il a super mal à la tête. Et bien, il se trouve qu'en fait, ce gamin, il avait juste ici les trapèzes hyper crispés parce qu'il avait un appareil d'orthodontie et que dès qu'il y avait un courant d'air, il se crispait un tout petit peu plus. Et du coup, il avait mal à la tête. Donc, je l'ai massé. Je l'ai envoyé voir un ostéopathe et je lui ai dit quand même aussi d'en parler à son orthodontiste. Voilà, et donc on a résolu le problème. J'ai dit, si l'ostéopathe a travaillé, que moi je te masse régulièrement dès que tu as mal, dès que tu as les trapèzes qui se bloquent, on va peut-être pouvoir aller jusqu'au bout de ton orthodontie sans que tu souffles le martyr avec des maux de tête. Oui, tout à fait, ça fait partie de la formation de base. Parce que ça fait partie des dix techniques du naturopathe. Oui, oui, oui. L'observation, et on apprend tous ces outils, les outils d'observation, c'est des outils concrets qui sont enseignés en naturopathie. Et après, il y a dix techniques qui permettent d'avoir une palette d'outils. qu'on va utiliser, mais on peut les utiliser pour amener de la détox à l'organisme, faire circuler et remettre en mouvement. Mais on peut aussi utiliser ces techniques d'une façon différente pour revitaliser la personne. Parce que, je vous donne un exemple, mais c'est évident, on veut faire de la détox. Alors quoi ? On va aller acheter à la pharmacie un petit kit détox de plantes. En fait, ça ne marche pas. Ça ne marche pas, pourquoi ? Parce que si on est hyper carencé, On aura beau fouetter le poids avec une plante, si on manque de minéraux, si on manque de cofacteurs enzymatiques, que sont les vitamines du groupe B, si on manque de magnésium, de zinc, pas le fou, on aura beau le fouetter tant qu'on veut, il ne fera pas son job, et ça va l'épuiser un peu plus en fait, parce qu'on va le fouetter sans le remonter, et on va juste ramener un peu plus de problématiques derrière. Exactement. Donc c'est juste vraiment pour... comprendre que l'observation, l'analyse, le but ce n'est pas d'aller choisir après une plante, sinon qu'est ce qu'on va faire et après ? Pour faire ça, quels outils vont être appropriés à la personne ? Et c'est pour ça que vous allez voir deux ou trois naturopathes, vous n'allez pas forcément avoir les mêmes techniques, mais ça va être dans le même objectif et on obtiendra les mêmes résultats. Et ce n'est pas de dire, tiens, j'ai un naturopathe, il m'a proposé ça, puis l'autre m'a proposé ça. Oui, mais si l'objectif tend à aboutir aux mêmes résultats, ça fonctionne. Il n'y a pas... Une technique où il ne faut pas se louper, il faut vraiment choisir la bonne. Non, il y a un ensemble de techniques, un ensemble d'outils qui peuvent être utilisés dans une stratégie. Et on peut en utiliser différents. Je ne sais pas si par exemple, c'est l'exercice physique, mais si ta personne a la mal au genou, tu ne peux pas lui dire d'aller faire un footing. Donc tu as d'autres outils que tu peux utiliser pour faire circuler les liquides et dans le même objectif. Beaucoup, beaucoup, oui. On s'adapte énormément et il faut aussi bien avoir compris ces outils pour bien les utiliser. Ce n'est pas juste d'apprendre à masser. Tu commences par comprendre comment fonctionne le massage, qu'est-ce que tu fais quand tu masses, et après tu peux poser la main et masser. Mais ce n'est pas juste masser. Ce que tu apprends, c'est en quoi le massage peut être utile en naturopathie. Et après tu apprends à masser. Ce n'est pas pareil. Oui ? Alors, je crois que derrière, ils ne vont pas être très d'accord. Ils m'ont déjà fait un petit signe qu'il ne fallait pas que ça dure de trop. Ça veut dire que c'est une inflammation qui est infraclinique. C'est-à-dire, tu ne vas pas avoir une énorme inflammation qui visuellement se voit. Tu ne vas pas avoir une grosse symptomatologie. Mais tu as une inflammation sous-jacente constante. qui n'est pas élevée, mais qui de façon constante et sous-jacente va quand même amener au fait d'abîmer tes structures. Par exemple, si tu as de l'inflammation sous-jacente sur tes vaisseaux sanguins, à la fin, ils vont finir par se rigidifier. Tu vas avoir des dépôts de plaques d'athérome parce que tu avais une inflammation de bas grade au niveau des vaisseaux sanguins. L'inflammation de bas grade, c'est cette inflammation insidieuse qui est faible, mais constante, et qui du coup, au long cours, va faire des dégâts. C'est un peu de la chronicité, en fait. C'est de l'inflammation chronique, de petite envergure, mais ce n'est pas parce que c'est de petite envergure que ça n'a pas des conséquences au long cours. Si c'est médical, mais ce n'est pas ce qu'ils apprennent en médecine, mais ça existe puisqu'il y a quand même pas mal de choses, alors que les naturopathes apprennent, mais que uniquement les médecins qui ont été explorer ces domaines-là vont le prendre en considération. Mais l'inflammation de Bagrade, c'est un vocabulaire utilisé par des médecins avertis qui ont des connaissances dans ce domaine-là. Ce n'est pas un vocabulaire de naturopathe, c'est un vocabulaire qui reste un vocabulaire médical. Tout à fait. Mais un généraliste classique, ce n'est pas son quotidien. Il ne va pas forcément avoir les clés. Il ne sait pas quoi en faire, en fait. Il ne sait pas quoi faire de cette information. Il y a pas mal de choses comme ça où nous, on va s'y intéresser, parce que pour nous, ça a une signification. Mais pour le médecin allopathique généraliste classique, il n'a pas d'outil. Il va peut-être comprendre l'intérêt, comprendre ce que ça veut dire, mais il n'aura pas appris à faire avec. Il n'aura pas d'outil à proposer dans ce sens-là. Et la question, en théorie, on est... pas censé avoir besoin de compléments alimentaires, mais des compléments naturels, des super aliments amenés de façon spécifique, peuvent être intéressants. Je pense par exemple à l'eau de mer pour amener l'ensemble des oligo-éléments, l'utilisation de l'argile, je ne considère pas que ça va être des compléments alimentaires. Si tu utilises de l'ortie et que tu mets, par exemple, ça a des pouvoirs antihistaminiques importants, l'outil, est-ce que ... Est-ce que tu considères, quand tu ramènes de l'ortie sur un terrain allergique pour soulager les symptômes, tu ne travailles pas le fond, tu ne fais quand même pas de la naturopathie dans le fond ? Mais tu vas utiliser un produit naturel, alimentaire, pour aider dans un sens particulier. Mais l'ortie peut être aussi utilisée parce que c'est très riche en fer et que ça va être intéressant. Est-ce que tu considères que tu donnes un complément alimentaire ? C'est une plante. Tu peux la prendre en gélule, mais c'est dommage. Tu la prends en frais si tu as un jardin où ça pousse, mais sinon tu la prends en poudre, en feuilles. Pour moi, c'est de l'ordre de l'alimentation, du super-aliment. C'est de la plante nutritionnelle. Mais on ne va pas considérer que c'est un complément alimentaire, au sens un peu plus médical du terme. De la poudre, pour éviter la gélule, il y a pas mal d'additifs sur la forme gélule, ne serait-ce que pour la mise en gélule, ne serait-ce que la gélule elle-même. Après, il y a des grosses différences d'un labo à l'autre. Et si on va dans ce sens-là, il faut vraiment être hyper critique et s'y connaître pour faire du tri. Mais c'est comme tout le monde ne va pas manger du poisson gras. Prendre des gélules d'oméga-3, ça peut être une solution pour les gens qui n'ont pas accès aux poissons. Moi, j'habite Strasbourg, on n'a pas beaucoup de poissons frais. Des gélules d'oméga-3, j'en conseille souvent. Mais si on habite en Bretagne ou en Normandie, on a peut-être... pas besoin de conseiller des gélules d'oméga 3. Il y a peut-être d'autres solutions qui sont plus naturelles. Donc, tout dépend aussi. On fait avec le cadre aussi dans lequel on vit et ce que nous apporte la région où on vit. Voilà. Pour un peu préciser ma pensée. Voilà. Je crois que c'est terminé. Je vais laisser la place au suivant. Je vous remercie beaucoup pour votre participation, votre écoute. C'était important dans le cadre de comment j'ai pensé la conférence. Voilà. Merci à vous.

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La naturopathie : un pilier pour une santé intégrative 🌺


Et si la naturopathie devenait un atout majeur pour une approche globale de la santé ? Cette conférence explore comment cette pratique, axée sur la prévention et le bien-être, peut s’intégrer harmonieusement dans une vision intégrative des parcours de soin.


Voici les points essentiels abordés :


Qu’est-ce que la naturopathie ? Comprendre ses principes fondamentaux et son objectif : agir sur les causes profondes des déséquilibres pour retrouver un bien-être durable.


Les bénéfices concrets de la naturopathie : Découvrez comment cette discipline peut accompagner les patients dans la gestion du stress, des troubles chroniques ou encore de la fatigue, tout en renforçant l’immunité et l’énergie.


Une approche complémentaire à la médecine conventionnelle : Comment la naturopathie peut travailler main dans la main avec les traitements médicaux pour offrir une prise en charge globale et personnalisée.


Défis et perspectives d’avenir : Quels sont les enjeux pour intégrer la naturopathie dans une approche de santé publique ? Comment sensibiliser davantage le public et les professionnels de santé à ses bénéfices ?


🎙️ Une conférence inspirante qui met en lumière la puissance de la naturopathie pour une santé intégrative, alliant prévention, bien-être et médecine moderne ! 🌺


  • Marie-Caroline Schauer : Directrice d'ISUPNAT. Biologiste de formation (D.E.A. en biologie moléculaire et cellulaire). Naturopathe certifié de l’Institut Alain Rousseaux et certifié FENA.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est pas peut-être le genre d'exercice que j'ai là. Bonjour à tous, alors bonjour, je vais me présenter, je m'appelle Marie-Caroline Schoer, je suis directrice d'ISUPNAT, l'Institut supérieur de naturopathie, je suis également naturopathe. Mon parcours initial a été scientifique. avec un 2A en biologie moléculaire et cellulaire, une maîtrise de biochimie, ce qui m'a permis de structurer une pensée rationnelle, scientifique à la base, dans son approche. Et puis j'ai continué mon parcours par une formation en naturopathie. Je sais que je ne suis pas la seule à être passée du scientifique à la naturopathie, et c'est un sacré exercice quand même, pour ceux qui l'ont fait avant moi, ou après moi d'ailleurs. J'ai fait ce parcours de naturopathie dans la prestigieuse institut Alain Rousseau et ça m'a permis d'ouvrir mon esprit à une vision plus globale. J'ai appris à observer avec plus de recul en tenant compte d'un ensemble plus vaste. Plutôt que de m'intéresser uniquement à l'objet de mon observation, ça m'a appris à regarder d'autres critères et à prendre en considération de façon plus large le contexte. Aujourd'hui, le thème des assises de méddecine, c'est la complémentarité des pratiques. Je vais vous proposer une réflexion sur la place de la naturopathie dans le système de santé et sa collaboration avec la médecine conventionnelle, ou plutôt la médecine intégrative, c'est-à-dire qui considère d'autres pratiques que la strictalopathie. Nous allons tout d'abord nous interroger sur la définition de la santé et de la maladie. la place de la naturopathie, la place de la médecine, et puis le positionnement du naturopathe dans un système de professionnel de la santé, et puis l'intérêt d'une collaboration médecin-naturopathe au service du public. Alors on a tendance, je vous laisserai vraiment un temps de questions après pour qu'on échange. vraiment sur les différents sujets, si des choses vous ont interpellé. Le but, ce n'est pas que je fasse juste un monologue, mais ce que je vais vous présenter aujourd'hui, c'est ma pensée, comment je vois les choses. Elle n'est pas exclusive et elle peut mener à discussion ou à débat à la fin de ma présentation. Donc, je vais d'abord... Oui. On a tendance à considérer la simple absence de maladie identifiée comme la définition de la santé. Or, la santé est un état de bien-être plein, entier, prenant l'ensemble de l'être en considération. Un bien-être physique, un équilibre métabolique, un bien-être émotionnel, psychique. Et si bon nombre d'entre nous, nous nous menons une introspection, nous sommes nombreux à ne pas cocher toutes les cases. Faut-il mener... cette introspection de façon objective. Alors, nous avons tous des douleurs, des douleurs physiques. Nos constantes physiologiques ne sont pas toujours bonnes. Un taux de sucre un peu trop élevé, une féritine un peu trop basse, des triglycérides ou du cholestérol, s'interroger. Sont-ils à l'équilibre, même si on ne voit pas de pathologie ? Ça pose question. Ressentons-nous un mal-être psychique, un coup de blouse, des variations d'humeur ? Non, ce n'est pas normal d'avoir des variations d'humeur. Sommes-nous en pleine possession de nos moyens psychiques, c'est-à-dire capacité de résistance au stress, ou concentration, mémorisation ? Autant de questions qu'il faut se poser pour vous montrer que la pleine santé va bien au-delà de l'absence de l'étiquette maladie. On peut s'interroger aussi sur la maladie. Est-elle toujours l'ennemi, l'objet identifié que nous devons combattre ? Peut-on dans certains cas la considérer comme un état de crise, parfaitement géré par l'organisme, un processus spécifique mis en œuvre pour normaliser l'état de déséquilibre de l'organisme ? Et cette situation de crise, inconfortable certes, que nous avons perdu l'habitude de traverser ? a souvent pour objet de nous alerter sur notre besoin de changer nos habitudes et puis de laisser le temps au corps, tout simplement, de retrouver son équilibre. Alors bien sûr, certaines conditions génétiques sont responsables de maladies. L'objet n'est pas de faire un package sans mettre de bémol. Bien évidemment... L'origine ne peut être imputée aux mauvaises habitudes de vie dans ces cas-là ou au non-respect des lois fondamentales qui régissent la biologie humaine. Nous reparlerons de ces cas particuliers parce que le naturopathe peut aussi avoir sa place dans ces accompagnements. D'autres situations sont l'aboutissement de signaux d'alarme non considérés qui génèrent à force d'inflammations, d'agressions qui vont générer des maladies dégénératives. Si on prend par exemple des plaques d'athérome ou les maladies auto-immunes, la cancérologie ou les insuffisances cardiaques ou bien d'autres, bien évidemment, sont le résultat de l'aboutissement d'inflammations qui ont perduré et qui, là, mènent à des situations délétères d'agression de nos organes avec perte de fonctionnalité complète. Donc, entre santé et maladie, il est temps de définir la... place du naturopathe. Le naturopathe est censé s'occuper de la santé. Il préserve la santé ou accompagne son client pour la retrouver par des conseils avisés, individualisés, qui prend en considération l'individu dans sa globalité et dans son environnement. C'est une médecine traditionnelle de prévention qui vise à rééquilibrer l'organisme et à aller éloigner son client de la maladie. C'est comme ça qu'on doit, à la base, percevoir la naturopathie. Bien sûr, le naturopathe utilise des moyens naturels, mais d'utiliser des techniques naturelles ne fait pas de vous un naturopathe. C'est bien la différence. On est bien en train de parler de la naturopathie, c'est-à-dire d'une approche globale. et pas uniquement de l'utilisation de techniques étiquetées comme naturelles qui ne définissent pas la naturopathie. Dans un monde idéal, le naturopathe ne devrait voir dans son cabinet que des personnes motivées par la prévention et le souhait d'éloigner la maladie de leur vie. Dans les faits, on verra que c'est quand même très différent. La médecine conventionnelle, la médecine moderne ou allopathique, s'occupe, ou le médecin s'occupe lui, de la maladie. J'insiste sur ce point car il s'occupe. plus de la maladie que du malade, c'est-à-dire l'objet de son attention, et plus de gérer la maladie, et bien sûr dans le but de soulager le malade. Mais son point d'observation, son point d'intérêt, c'est bien la maladie et l'observation de sa cohorte de symptômes. Ses propositions visent souvent, pas toujours, mais souvent à faire disparaître le symptôme, sans pour autant en comprendre le sens profond. Les solutions ne ramènent pas profondément à l'équilibre, mais éteignent la cause de nos préoccupations et éteignent la cause de notre inconfort. Je vais donner un exemple pour être concret dans mon approche. C'est-à-dire que, par exemple, déteindre la fièvre ne va pas guérir du virus. Ou, par exemple, de donner un anti-inflammatoire ne résout pas la cause de l'inflammation, mais enlève l'inconfort qui est accompagné. Cependant, la cause de cette inflammation ou la raison pour laquelle le virus a pu se développer en nous n'a pas été réglée. C'est-à-dire la résistance de notre immunité, notre capacité à lutter, ou alors ce qui est venu causer l'inflammation et à causer du symptôme. On a éteint l'inflammation, on n'a pas géré ce qui a causé cette inflammation. Donc le médecin, par sa prise en charge, permet dans bien des cas de pallier le fonctionnement déficient du corps et de maintenir la vie, que ce soit dans le cas de la maladie auto-immune, en cancérologie, dans le cas de déficience cardiaque, avec la pose d'un pacemaker par exemple, et dans bien d'autres cas, dans les cas de déficit hormonal par exemple, suite à l'ablation de la thyroïde, quelles qu'en soient les raisons, qu'elle soit liée à une perte de fonctionnalité par de l'auto-immunité, ou par une ablation liée à de la cancérologie, par exemple. Peu importe, finalement, il intervient dans tous les aspects des pathologies lésionnelles ou traumatiques. Et là, il y a pleinement sa place. Et dans tous ces aspects, la nature traumatique, lésionnelle de la déficience ne correspond pas au domaine du compétence du naturopathe. Et ce domaine appartient à la médecine conventionnelle, seule à avoir. Finalement, la connaissance, les compétences, le savoir-faire en la matière. Je rappelle que la compétence du naturopathe est de donner les clés du retour à l'équilibre. Et dans de tels cas, seule la médecine détient la compétence de sauver les vies. Je parle de la traumatologie ou du lésionnel. Alors, comment le naturopathe se positionne dans un tel système de santé ? Le naturopathe a l'analyse globale de la situation de son client. Pour le temps qu'il prend à comprendre, à analyser, à observer, à discuter avec son client, l'ensemble des informations et la synthèse qu'il en fait lui permet de mettre le doigt, de définir les comportements inadéquats. Son rôle est d'intervenir précocement pour sensibiliser son client, lui donner des pistes de changement, d'amélioration. propres à le ramener à l'équilibre et éviter, soit que la maladie continue ou que les symptômes continuent à se développer, voire à progresser. Donc l'objet est de retourner à l'équilibre par des conseils adaptés. Donc, saurant l'aide d'intervenir, bien sûr avec des règles hygiénodietétiques, qui prennent une place importante dans le conseil, car aujourd'hui les personnes manquent de repères. Beaucoup de pratiques ont été banalisées et notre référentiel est inadapté. C'est-à-dire que même quand on pense manger très peu de sucre, on en mange déjà beaucoup trop par rapport à ce pour lequel notre biologie est prévue. Et nos clients globalement ont tendance à avoir vraiment un manque de repères au niveau des curseurs des consommations. Quand ils ont mangé deux feuilles de salade, ils ont l'impression d'avoir mangé des légumes. On voit qu'on a un très gros travail hygiénodététique à faire. Mais les conseils du naturopathe vont bien au-delà. Il aborde l'équilibre émotionnel, la motivation, la satisfaction de son client dans tous les domaines de sa vie. Il identifie la capacité à bien s'oxygéner qui va influencer la susceptibilité de notre système nerveux à notre niveau d'anxiété. On sait qu'un déséquilibre de l'oxygénation, une ventilation beaucoup trop rapide va... Augmenter le niveau d'anxiété et juste de réguler le rythme respiratoire, de s'occuper de la capacité respiratoire de notre client peut l'amener à baisser son niveau d'anxiété ou de réactivité de son système nerveux et de le ramener vers l'équilibre. L'ensemble de ces techniques qui vont aussi aborder les aspects de l'activité physique, sa capacité à éliminer et bien d'autres encore. Tous ces points d'observation et tous ces conseils apportent des solutions concrètes au client pour leur amener à l'équilibre. Si ces solutions étaient amenées précocement, un grand nombre de personnes retrouveraient leur équilibre et cela freinerait efficacement l'emballement délétère des organismes. Et c'est là qu'est la vraie place du naturopathe, où il excelle pleinement dans son... dans sa pratique et dans son art. Et une collaboration efficace entre médecin et naturopathe permettrait de faire bénéficier aux clients ou aux patients, tout dépend de quel point de vue on se place, du meilleur de la connaissance de chacun. Le suivi régulier et attentif du médecin permet de mettre précocement la lumière sur des équilibres. Il a des outils de diagnostic, d'observation et de suivi. de l'amélioration de son client. Cela permet d'accompagner, de rassurer sur la pertinence des conseils et du suivi du naturopathe. Et les conseils suivis permettent, en retour, de freiner les processus délétères des pathologies et donc d'accompagner vers une amélioration profonde du client et pas juste une extinction du symptôme. Ce qu'on peut aussi faire avec des produits naturels. On est d'accord. Dans les prises en charge, c'est quand on est sur des prises en charge plus légères, on va dire plus quotidiennes, de l'interaction entre le médecin généraliste et le naturopathe. Et on voit que ça fonctionne en cabinet. Je ne sais pas s'il y a quelques naturopathes parmi nous, mais on voit bien que quand les collaborations sont respectueuses des connaissances de chacun, il y a une vraie collaboration qui s'installe et un vrai respect mutuel des... connaissances de chacun et de ce que chacun apporte dans le retour à la santé ou en tout cas le maintien de l'état en évitant qu'il dégénère. Il n'est pas toujours à revenir à la santé. Par contre, on peut enrayer, maintenir un point d'équilibre qui évite finalement que la situation continue à dégénérer et en cela, c'est déjà une collaboration qui est satisfaisante de pouvoir maintenir quelqu'un. et d'éviter que sa situation ne se dégrade. Dans des prises en charge plus lourdes et médicamenteuses, la collaboration semble encore plus essentielle. Si nous prenons des cas comme la cancérologie ou la psychiatrie, par exemple, une prise en charge conjointe permettrait d'optimiser les résultats obtenus par la médecine allopathique. Si on prend l'exemple du suivi en cancérologie, La personne qui est suivie en cancérologie a aussi besoin d'être accompagnée sur son émotionnel, sur le stress que la situation engendre, puisqu'on sait qu'un déséquilibre du système immunitaire est défavorable aux pronostics, alors qu'une prise en charge globale qui permettrait d'éviter de venir dégrader encore un système immunitaire qui, dans ces conditions, doit être au contraire. préservé et renforcé, la collaboration semblerait essentielle. Essentielle pour permettre à l'organisme aussi de jouer son rôle et de ne pas uniquement reposer sur le traitement de chimiothérapie. On a besoin de la chimiothérapie, on a aussi besoin que l'organisme joue sa part. Et entre autres, dans la chimiothérapie, l'organisme doit jouer sa part. Dans bon nombre de chimiothérapies, le foie a son rôle à jouer dans L'efficacité du traitement, c'est-à-dire que la détoxification du produit donné, de la chimiothérapie, doit être traité par le foie pour augmenter son efficacité avant d'être éliminé. Et donc le bon état du foie est non seulement essentiel à la bonne réussite du traitement chimiothérapique, mais le fait d'accompagner le client pour préserver justement ce type de fonction, comme la fonction hépatique, permet aussi le respect du traitement. On sait qu'aujourd'hui, si le foie qui trinque... énormément avec les chimiothérapies, ne permet pas d'être, n'est pas en assez bonne santé, en assez bonne forme. On retarde, en fait, on éloigne les chimiothérapies alors que le souhait initial d'une bonne prise en charge demanderait qu'elle soit beaucoup plus rapprochée. Or, l'accompagnement avec un naturopathe, le fait d'accompagner d'un ensemble de conseils sur la prise en charge globale de la personne et entre autres si on s'occupe du foie, de tout l'accompagnement hygiénio-diététique qui va permettre de le préserver, permet de maintenir finalement le traitement allopathique dans le souhait initial de l'allopathe. Et donc en soi, la collaboration entre naturopathe et médecine allopathique permet d'augmenter les chances finalement de réussite de la prise en charge. Et en soi, l'un ne s'oppose pas à l'autre, mais les deux... collaborent réellement dans cette prise en charge. En tout cas, c'est ce à quoi nous devrions tous aspirer pour le bien-être du public. Si on regarde, par exemple, le même... Pour finir sur l'aspect cancérologie, c'est juste pour bien insister sur le fait que la prise en charge du naturopathe, ce n'est pas d'aller donner une plante hépatique. Elle est parfois intéressante, parfois déconseillée, et c'est en soi pour ça aussi que la collaboration doit être fluide et doit être consentie des deux parties. Parce que dans certains cas, une plante hépatique va être très pertinente, mais dans d'autres, elle va être totalement déconseillée. Et en soi, la collaboration est essentielle pour définir dans quel cadre les plantes ou autres conseils vont être prodigués. Si on s'occupe par exemple de la psychiatrie, en psychiatrie aussi la collaboration est extrêmement pertinente et permet d'augmenter l'efficacité des traitements ou la diminution finalement des traitements ou la nécessité de la force du traitement. Parce qu'aujourd'hui on sait, c'est avéré, la science renforce notre connaissance sur le sujet que... La flore intestinale, l'équilibre intestinal a un rôle important à jouer, la nutrition a un rôle important à jouer sur l'état psychique et psychologique d'une personne. Et que l'on est derrière des pathologies ou qu'on soit juste sur une déprime ou un burn-out, peu importe, même dans le cadre de pathologies psychiques, l'accompagnement naturopathique en préservant l'état intestinal... en rééquilibrant la flore et en amenant une nutrition de bonne qualité, augmente la réussite des prises en charge psychiatriques et psychologiques. Et c'est en ce sens qu'une collaboration dans tous les domaines de la prise en charge de la santé ou de la maladie, la collaboration du médecin et du naturopathe est essentielle. A des niveaux différents, à des degrés différents, à des places un peu différentes en fonction de l'état du client ou du patient. Quand on est sur du suivi plus général, le naturopathe prendra plus de place et le médecin sera plus en observateur de l'état d'amélioration du client. Et dans des cas plus lourds, le naturopathe sera là en soutien de la réussite des traitements allopathiques. Et c'est en ça que naturopathes et allopathes doivent vraiment collaborer et trouver chacun leur place, se comprendre mutuellement. Peut-être que les allopathes comprennent mieux aussi ce qu'apporte la naturopathie, quel est l'objet de sa place, de ses connaissances, pour justement réussir à collaborer sans être dans la suspicion. Aujourd'hui, les formations en naturopathie permettent d'avoir des professionnels qui ont une connaissance approfondie, du terrain biologique, de l'anatomie, de la physiologie. Et c'est pour ça que c'est tellement important de se former sérieusement, parce que pour pouvoir collaborer, pour pouvoir comprendre... Et expliquer ce que l'on fait, on doit absolument pouvoir l'expliquer clairement avec des mots qui permettent à chacun de s'entendre et de se comprendre. Et donc la connaissance de l'anatomie, de la physiologie, de la biologie cellulaire, des mécanismes permettent de favoriser ce dialogue et ce discours et permettent aussi aux naturopathes de pouvoir expliquer concrètement les actions qu'ils mènent et en quoi. Dans le cadre de la problématique du client, ça va aller vers une amélioration et une résolution de la problématique. Et on peut prendre beaucoup de domaines et d'exemples très divers. Là, on peut ouvrir le dialogue et vous pouvez me poser des questions pour qu'on aborde des sujets plus spécifiques. Mais la connaissance... de la naturopathie, et la connaissance du naturopathe, les connaissances du naturopathe et la connaissance de ce qu'est la naturopathie de la part de l'allopathe permettra une bonne collaboration et un respect mutuel. Voilà, donc ce que je voulais vous confier. Est-ce que vous voulez qu'on engage un débat sur des sujets spécifiques ou particuliers ou des exemples spécifiques ? C'est-à-dire ? Non, pas vraiment. C'est extrêmement difficile. Et pour avoir fait des études scientifiques et après des études en naturopathie, c'est extrêmement compliqué de sortir du schéma d'analyse de l'allopathe. C'est-à-dire que sa pensée est vraiment dirigée sur... l'observation du symptôme et la résolution du symptôme. Et c'est extrêmement difficile, quand on a une pensée allopathique, de continuer à à la fois exercer dans l'allopathie et appliquer un raisonnement naturopathique. Parce que les raisonnements ne sont pas les mêmes. Et que quand on a des allopathes qui continuent à exercer en tant qu'allopathes et qui... utilise des solutions naturopathiques, malheureusement trop souvent, il l'utilise d'une façon allopathique. C'est-à-dire qu'ils vont utiliser une plante, ils vont utiliser une huile essentielle, ils vont utiliser un conseil, très souvent, pas toujours, je ne vais pas faire de la généralité, mais ce qu'on observe, c'est qu'il va l'appliquer comme un allopathe, c'est-à-dire dans une pensée antisymptomatique. Je vais donner un exemple. En tant qu'allopathe, je veux élargir ma pratique et que pour aller vers des choses plus naturelles, je conseille par exemple de l'arpagophitum sur les articulations. Je n'ai pas fait de la naturopathie. J'ai fait de l'allopathie, mais j'ai choisi dans l'allopathie d'utiliser une plante plutôt qu'un produit chimique. Mais j'ai fait de l'allopathie. Le naturopathe, pour vraiment permettre de comprendre le naturopathe, il va se poser la question de pourquoi cette articulation a un problème. Si c'est traumatique, ça n'appartient pas vraiment à la naturopathie. On peut aider, on peut soutenir, on peut accompagner la réparation, mais c'est de l'ordre du traumatisme. Par contre, je vais juste vraiment finir ma pensée. Pourquoi cette articulation subit ? Pourquoi mon genou me fait mal ? Il y a plein de choses. Ça peut être métabolique. Est-ce que j'ai des cristaux qui circulent, qui viennent créer des douleurs articulaires ? Est-ce que j'ai un problème de posture ? Est-ce que j'ai un problème de posture, un déséquilibre au niveau de ma musculature qui fait que l'axe dans lequel mon articulation est manipulée lors de la marche ou peu importe, est-ce que ça crée des contraintes sur mon cartilage ? qui fait qu'à force, je viens créer une inflammation constante qui finit par aboutir à de l'arthrose. Mais pourquoi cette arthrose est venue ? Ce n'est pas un coup du sort, ce n'est pas parce que je n'ai pas de chance. Ce n'est pas du pas de chance. Parfois, on a un contexte génétique plus ou moins favorable, et le but du naturopathe n'est pas du tout de renier cet aspect-là. Mais c'est de se dire que cette articulation, si elle subit... Des pressions particulière, c'est de rétablir la raison qui fait qu'elle a ces pressions particulières, qui amène à de l'inflammation, qui amène à de l'arthrose. Et finalement, de simplement mettre une plante qui va faire que sur le moment, on va avoir du résultat, on va se sentir un peu mieux, avoir un peu moins mal, mais on n'a pas résolu le pourquoi on en est arrivé là. Et donc on ne fait que masquer. Et finalement, si on arrête la plante, On en est au même point, voire un peu plus loin encore. Tout est une question de démarche. Et d'ailleurs, on voit les médecins qui vraiment ont fait une vraie reconversion, ne pratiquent plus la médecine. Ils sont encore capables de la pratiquer. Ils sont, quand c'est nécessaire, en capacité de faire une prescription, s'ils sont encore médecins. Mais souvent, ils délèguent et ils ne s'occupent... Ils ont en leur qualité de médecin et leur connaissance de médecin, ils appliquent alors la naturopathie, mais ils ne pratiquent plus la médecine conventionnelle. Ça, ça vient tout à la fin. C'est un petit point de la naturopathie, les plantes. C'est un petit point. C'est justement ça qui fait qu'on croit toujours à la naturopathie. Il y a deux façons de voir. C'est le naturopathe, il va me réformer mon alimentation, non, je ne veux pas y aller. Ou, il va me donner deux, trois plantes, mais dans ce cas-là, je vais regarder dans une revue et je vais trouver la plante qu'il me faut. On n'a pas besoin du naturopathe pour ça. Par contre, le naturopathe, par ses connaissances du terrain, de l'observation... il observe la forme il va regarder il va regarder alors je vais donner des petites choses un peu comme ça éparpillées mais pour donner des idées il va regarder la forme du corps comment sont les ongles est-ce que tu as des taches blanches, tu n'as pas de taches blanches tu as la peau sèche, tu n'as pas la peau sèche ta peau est élastique, ton cartilage est résistant il va il va observer, en fait, la forme. Il va poser énormément de questions pour comprendre la physiologie. Il va regarder l'historique pour comprendre comment la personne en est arrivée là. Et une fois qu'il a analysé les antécédents personnels, les antécédents familiaux, l'observation de la forme, enfin de la forme et puis de la posture, alors quand il a observé tout ça, il va permettre à la personne d'être orientée sur la vraie cause de la problématique. Et c'est pour ça qu'une formation de naturopathe, ça ne se fait pas en 200 heures. C'est une grosse formation. Et une fois qu'on est dedans, on se dit « Waouh ! » Tout ça, oui, parce qu'il y a toute la base de la compréhension. Commencez à comprendre la... pensée du naturopathe, l'observation des systèmes qui interagissent les uns sur les autres. C'est pas parce que un système se manifeste que c'est ce système qui dysfonctionne. D'accord ? Et donc de comprendre ce qui dysfonctionne en remontant la cause de la cause de la cause, c'est ça la naturopathie. On va chercher la cause de la cause. Et donc effectivement c'est un Un exercice qui demande une bonne connaissance et une bonne compréhension du corps humain, de comment ça fonctionne et de comment, et pas uniquement système par système, mais comment les systèmes collaborent et comment, quand ils dysfonctionnent ou quand un dysfonctionne, quelle répercussion cela a-t-il sur les autres systèmes. Et ça permet de comprendre alors ou d'avoir une vision réelle, globale. De ce qui se passe, c'est la personne qu'on reçoit. Alors après, les règles fondamentales, c'est de donner... Le corps humain est prévu avec une biologie spécifique. Le naturopathe n'a rien inventé, il a observé. La biologie, le corps est fait pour fonctionner d'une certaine façon. On est fait pour manger d'une certaine façon. On a des dents, elles sont faites pour mâcher. On a un estomac, il est fait pour s'acidifier. et pas être basifié pour éviter les douleurs. Il faut se poser la question de pourquoi on a des douleurs à l'estomac. Il ne faut pas le basifier pour enlever la douleur et empêcher à l'estomac de bien fonctionner. Je pense aux inhibiteurs de pompe à protons. Je ne dis pas qu'il ne faut jamais en donner, ce n'est pas mon propos. C'est en donner sans s'interroger. Ça, c'est une mauvaise chose. En donner ponctuellement, parce que ne pas en donner. Et c'est là toute la compréhension de pourquoi on doit collaborer. Imaginez maintenant que j'ai mal à l'estomac, et que j'ai des reflux acides. Et que vraiment, quand on fait une gastroscopie, on voit un oesophage hyper-inflammé. Et bien peut-être que l'urgence, c'est de donner un fameux inhibiteur de pompe à protons. Parce que si on a des reflux qui durent des années, on risque de finir avec un cancer de l'œsophage. Et donc juste de dire non, non, il ne faut pas prendre ça, et de le diaboliser, ça n'a pas de sens non plus. Par contre, quand c'est nécessaire de donner le temps que c'est nécessaire et de mettre en place des règles hygiénio-diététiques, de gérer le stress de la personne, de regarder s'il n'y a pas des interactions entre sa flore intestinale et le fonctionnement de l'estomac, parce qu'on sait aujourd'hui que ça a des incidences. Une flore mal équilibrée peut inhiber les fonctions de l'estomac. Et alors, ce n'est pas le trop d'acidité le problème, c'est le pas assez de mucus protecteur. Et de bien comprendre tout ça, ça permet d'apporter des vraies solutions. Et donc l'objet, ce n'est pas de donner une solution naturelle pour masquer l'inflammation et le reflux. C'est de trouver la vraie solution du reflux. Parce que si le reflux n'est que masqué, alors on met en danger notre client. Ce n'est pas la position du naturopathe. La position du naturopathe, c'est de comprendre et d'accompagner le retour à l'équilibre. Et on est formé à ça. Et on n'est pas formé à donner une plante, même si on a des modules de phyto, des modules d'aroma. Oui, et elle est individualisée. Et elle tient compte de l'environnement, exactement. de la pollution, des pollutions chimiques, environnementales, électromagnétiques. Il y a beaucoup de sujets émotionnels. Quel est l'environnement de travail ? Quel est l'environnement familial ? Aussi, ça en fait aussi partie. Ce n'est pas de la prescription, c'est du conseil. Alors, ce n'est pas forcément notre rôle. Il y a des choses pour lesquelles c'est intéressant. Si mon client arrive avec une analyse, qu'il a une féritine super basse et qu'il n'y a pas de cause avérée, que le médecin a tout vérifié, qu'il n'y a pas de cause suspecte, il y a des choses cachées. C'est pour ça que le naturopathe ne peut pas fonctionner en autonomie, il ne peut pas fonctionner tout seul. Mais a-t-il vraiment toujours besoin pour autant d'une analyse ? Pas forcément. Après, si j'ai une analyse sanguine et que je regarde certaines données, c'est sûr qu'il y a des choses qui vont me parler. Mais ce n'est pas notre propos d'aller proposer et de passer par un médecin pour avoir de la prescription. Enfin, maintenant, si j'ai un client et que je me dis qu'il a l'air très fatigué, que je ne suis pas super sûre que son taux de B12 soit optimum, parce que j'ai identifié des problématiques qui, pour moi, me font penser que... Il y a peut-être des problématiques qui peuvent être liées à certaines carences et donc certaines que j'aimerais identifier. Je vais expliquer à mon client mes interrogations et je vais lui proposer de soumettre ces interrogations à son médecin. Mais après, je n'ai pas forcément besoin de l'analyse du médecin pour moi trouver des solutions et améliorer l'état de mon client. Parfois, ça fait du bien de pouvoir se dire, bon effectivement... Je vois bien que tel taux est bas, et par exemple le taux de féritine, la féritine ne peut pas remonter si l'intestin ne va pas bien. C'est impossible, le fer ne peut pas être assimilé avec un intestin qui ne va pas bien, parce que c'est un phénomène complexe, l'assimilation du fer, qui est fait pour nous protéger, mais quand l'intestin ne va pas bien, malheureusement, ça limite son assimilation. Et donc, c'est sûr que quand il y a des analyses faites par le médecin, et que je vois qu'avec tout ce qui a été mis en place, le taux de féritine remonte, je me dis, ah, bon. C'est chouette de le voir remonter. Mais quand mon client, je vois qu'il va mieux, que sa peau va mieux, qu'il n'a plus mal à la tête, ça me suffit pour dire qu'il va mieux. Que quand je pipe son intestin, il ne bondit plus au plafond parce qu'il a arrêté d'avoir mal et qu'il me dit qu'il a un transit qui est devenu régulier et qu'il n'est pas obligé à chaque fois qu'il va quelque part de vérifier où sont les toilettes au cas où, déjà, moi, je sais qu'il va mieux. Après, l'analyse permet de conforter, de rassurer ou de se dire, c'est bien. Ça a aussi joué là-dessus et c'est positif parce que ça explique aussi pourquoi mon client a plus d'énergie, pourquoi il est plus en forme, pourquoi sa tête va mieux. Parce que si son taux de fer est meilleur, la production des neurotransmetteurs est meilleure et donc son état psychologique, émotionnel est meilleur. Ce qui du coup facilite le fait que son intestin est mieux aussi. Et donc on est sur un cercle vertueux. Et comme par hasard, tout s'arrange. Donc en fait, le naturopathe n'a pas besoin d'avoir tout compris, d'avoir tout identifié. Et puis souvent, les causes sont multiples. Et de commencer à en résoudre une, ça fait déjà avancer la personne. Et si des choses sont résiduelles, ça permet aussi de mettre en lumière une problématique qui peut être différente. Et ça permet aussi aux médecins de s'interroger sur des problématiques qui peuvent être plus importantes derrière et qui demandent à être expertisées. Mais ça, c'est le travail du médecin. Et c'est en ça, si on arrive à collaborer, chacun restera à sa place. Souvent, c'est le manque de collaboration qui fait que, eh bien, parfois les naturopathes ne restent pas à leur place. Mais la bonne collaboration entre allopathe et naturopathe permettra à chacun de jouer son rôle dans ce système de santé et pour le bénéfice du client, et pas... et pas du tout à son détriment. Ce qui est à son détriment, c'est la mauvaise entente entre allopathe et naturopathe. La bonne entente ne va que dans le bon sens pour ce qui est du public. Alors, comment y arriver ? L'essentiel déjà, c'est d'être bien formé, de savoir de quoi on parle et pas d'avoir un langage de vulgarisation. Et au sein de l'école, d'Issupnat, aujourd'hui j'en suis la directrice, mais j'y ai enseigné pendant 15 ans, il y a des points particuliers, moi, qui m'exaspéraient. C'est par exemple quand les naturopathes parlent d'inflammation et qu'ils n'y ont rien compris. Quand ils parlent d'équilibre acido-basique et qu'ils n'y ont rien compris, en fait. Ou ils en parlent de façon abstraite, sans avoir compris ce que ça voulait dire. sans avoir compris les incidences tissulaires, cellulaires, que ça avait réellement de ce qu'était un équilibre acido-basique. On ne regarde pas le pH du sang. Et énormément de naturopathes, peut-être autoproclamés ou mal formés, ne comprennent rien sur ces sujets. Et donc, ils en parlent de façon très floue, très abstraite, et proposent des solutions. qui, une fois sur deux, sont totalement inadaptés parce qu'ils n'ont pas réellement compris la problématique. Et comme ils n'ont pas réellement comprise, ils en viennent à des protocoles. Et donc, ils vont pointer du droit équilibre acido-basique et ils vont aller donner un produit basifiant. Ce qui ne permet pas d'avoir la confiance du corps médical. Exactement. Quand on comprend ce qu'on fait, quand on comprend ce qu'on fait, On le fait intelligemment, on le fait au bon moment, de façon pertinente et adaptée. Et là, on gagne la confiance des médecins. Elle est essentielle. Et si on estime ne pas avoir été bien formé, on peut compléter sa formation et aller se former dans des écoles qui permettent de compléter ce qu'on estime ne pas avoir eu de façon suffisante dans les cycles de formation qu'on a fait. Tout le monde peut continuer à se former. Et d'ailleurs, tous les naturopathes continuent à se former. Moi, ça fait 15 ans et encore. Mon Dieu, le nombre de livres que j'ai envie de lire et de conférences à lesquelles j'ai envie d'aller, ça ne s'arrête jamais. Mais c'est ça qui est hyper intéressant dans le métier qu'on fait. C'est hyper intéressant. Les médecins ont la pensée allopathique, ils ne peuvent pas former les naturopathes. Par contre, ils peuvent intervenir dans les écoles de naturopathie sur leurs compétences. Si je vous donne un exemple, nous, les cours d'anatomie et physiologie, je les ai longtemps donnés. J'ai un bac plus 5 en biologie. Aujourd'hui, c'est donné exclusivement par des ostéopathes et des médecins. Les cours d'anatomie et physiologie. Le cours sur les compléments alimentaires, c'est donné par un pharmacien. Un pharmacien expert dans le domaine. Les cours de déontologie sont donnés par... On en a parlé ce matin, Anne-Victoria Farge-Palais qui est avocate et naturopathe, par exemple. Et puis les cours de naturopathie sont donnés par des naturopathes qui ont été bien formés dans notre école ou à l'Institut Alain Rousseau ou parfois dans d'autres écoles, mais qui ont eu un parcours où ils ont été bien formés. Et une expérience du terrain, c'est-à-dire des cabinets qui fonctionnent, qui montrent qu'ils ont l'expérience, le recul. pour guider les futurs naturopathes. Et ils ne sont pas en train d'asséner de la théorie juste sortie d'un livre, mais ils ont confronté cette théorie au terrain. Parce qu'entre la théorie et le terrain, c'est comme dans tous les métiers, il y a un écart entre la théorie et la pratique. Et donc, il faut que les formateurs permettent de passer cette information de compétence pratico-pratique et pas que de la compétence théorique. La compétence théorique, ce n'est pas ça le plus important. C'est qu'est-ce qu'on fait de cette théorie ? Comment on l'articule sur un vrai être vivant, avec toute sa complexité ? C'est ça qui est important. Et donc, voilà. Les médecins collaborent extrêmement bien avec les instituts de naturopathie et ils sont ravis de participer et de mettre la pierre à l'édifice. pour bien former les naturopathes justement, et leur apporter les connaissances nécessaires à être respectées dans le milieu de la santé. Vous seriez étonnés de tout ce que le naturopathe va pouvoir vous montrer. Mais oui, il ne faut pas attendre d'avoir un vrai problème pour y aller. Oui, oui. Alors, c'est pas comme ça qu'on doit aller voir le naturopathe. Il faut aller le voir sans attendre et peut-être que si plus de monde allait voir les naturopathes, les cabinets de médecine général seraient moins envahis et qu'il y aurait plus de place pour ceux qui ont des vrais problèmes. Donc oui, effectivement, la première initiative devrait être d'aller voir le naturopathe pour faire de la prévention. Quand on est suivi pour un problème par son généraliste, on devrait conjointement aller voir son naturopathe pour justement redresser sa santé. Et finalement, avoir besoin d'aller voir de façon extrêmement ponctuelle son médecin pour faire un suivi global ponctuel qui permet de vérifier que tout va bien si on a besoin de faire un bilan. On s'aperçoit quand on est suivi par un naturopathe, on va beaucoup moins chez le médecin quand même. Prendre en main sa santé, c'est essentiel ! C'est le chemin vers l'autonomie. Nous ne sommes pas dépendants, nous sommes autonomes. Nous avons toutes les capacités en main pour nous réapproprier notre santé. Et le naturopathe, c'est celui qui peut vous guider pour vous la réapproprier. De prévention et d'autonomie. Et ça va ensemble. Ceci, tout à fait. On a les clés. Prendre en main sa santé dans une démarche préventive et d'autonomie. On se réapproprie les choses et on se responsabilise. Oui. Eh bien, justement, le naturopathe vous donnera les clés. Oui. En fait, le naturopathe va donner les clés qui... toi sont essentiels ? Est-ce que pour toi l'important c'est ton alimentation ? Est-ce que c'est les conditions dans lesquelles tu le prends ? Est-ce que c'est du coup ton stress qui fait que tu digères mal ? Ou est-ce que c'est parce que tu mâches pas ? Et si tu mâches pas, est-ce que c'est parce que t'as mal aux dents ? Est-ce que c'est parce que t'as un problème d'occlusion ? Est-ce que c'est parce que tu sers tellement les dents ? Pourquoi ? C'est ça. Tu vas donner les symptômes que t'as, ton ressenti, comment tu te sens. Et le naturopathe, il va t'observer, il va te poser des questions, et il va te faire réaliser en fait les problématiques que tu as, te faire réaliser que tu détiens la solution, et que tu peux mettre en place toi-même ce qui est nécessaire au rétablissement de ta santé. Et c'est le regard du naturopathe et ses questions qui vont t'amener à ça. Mais il n'y a pas une solution, et c'est pour ça qu'on me dit, mais qu'est-ce que je fais pour ça ? Je dis, je ne sais pas ce que toi tu fais. Je le serai si je te pose des questions, qu'on se pose tranquillement. C'est une heure et demie le premier bilan avec un naturopathe, enfin entre une heure et une heure et demie, c'est quand même souvent une heure et demie, mais c'est long. Il y a beaucoup de questions qui permettent de faire un bilan global et d'apporter des vraies solutions personnalisées. Un mal de tête, il y a plein de raisons pour lesquelles on a mal à la tête. Et peut-être que je vais t'envoyer chez un ostéopathe, mais peut-être que je vais gérer ton foie. ton alimentation, peut-être que je vais juste apprendre à mâcher pour décrisper tes mâchoires peut-être que je vais te proposer un massage parce que simplement ça ne circule plus parce que tu as les trapèzes complètement bloqués une fois que je t'aurai massé pour débloquer tes trapèzes, j'essaierai de comprendre avec toi pourquoi tu t'es bloqué les trapèzes quand même parce que bon, il ne faut pas que tu te les rebloques derrière quand même sinon je ne fais pas mon travail jusqu'au bout donc voilà, pour un petit peu t'aiguiller j'avais un jeune homme qui qui avait mal à la tête à chaque fois qu'il avait un courant d'air. On vient avec ça. Je viens vous voir parce que personne ne trouve comment faire. Mais à chaque fois qu'il y a un courant d'air, il a mal à la tête. Mais il a super mal à la tête. Et bien, il se trouve qu'en fait, ce gamin, il avait juste ici les trapèzes hyper crispés parce qu'il avait un appareil d'orthodontie et que dès qu'il y avait un courant d'air, il se crispait un tout petit peu plus. Et du coup, il avait mal à la tête. Donc, je l'ai massé. Je l'ai envoyé voir un ostéopathe et je lui ai dit quand même aussi d'en parler à son orthodontiste. Voilà, et donc on a résolu le problème. J'ai dit, si l'ostéopathe a travaillé, que moi je te masse régulièrement dès que tu as mal, dès que tu as les trapèzes qui se bloquent, on va peut-être pouvoir aller jusqu'au bout de ton orthodontie sans que tu souffles le martyr avec des maux de tête. Oui, tout à fait, ça fait partie de la formation de base. Parce que ça fait partie des dix techniques du naturopathe. Oui, oui, oui. L'observation, et on apprend tous ces outils, les outils d'observation, c'est des outils concrets qui sont enseignés en naturopathie. Et après, il y a dix techniques qui permettent d'avoir une palette d'outils. qu'on va utiliser, mais on peut les utiliser pour amener de la détox à l'organisme, faire circuler et remettre en mouvement. Mais on peut aussi utiliser ces techniques d'une façon différente pour revitaliser la personne. Parce que, je vous donne un exemple, mais c'est évident, on veut faire de la détox. Alors quoi ? On va aller acheter à la pharmacie un petit kit détox de plantes. En fait, ça ne marche pas. Ça ne marche pas, pourquoi ? Parce que si on est hyper carencé, On aura beau fouetter le poids avec une plante, si on manque de minéraux, si on manque de cofacteurs enzymatiques, que sont les vitamines du groupe B, si on manque de magnésium, de zinc, pas le fou, on aura beau le fouetter tant qu'on veut, il ne fera pas son job, et ça va l'épuiser un peu plus en fait, parce qu'on va le fouetter sans le remonter, et on va juste ramener un peu plus de problématiques derrière. Exactement. Donc c'est juste vraiment pour... comprendre que l'observation, l'analyse, le but ce n'est pas d'aller choisir après une plante, sinon qu'est ce qu'on va faire et après ? Pour faire ça, quels outils vont être appropriés à la personne ? Et c'est pour ça que vous allez voir deux ou trois naturopathes, vous n'allez pas forcément avoir les mêmes techniques, mais ça va être dans le même objectif et on obtiendra les mêmes résultats. Et ce n'est pas de dire, tiens, j'ai un naturopathe, il m'a proposé ça, puis l'autre m'a proposé ça. Oui, mais si l'objectif tend à aboutir aux mêmes résultats, ça fonctionne. Il n'y a pas... Une technique où il ne faut pas se louper, il faut vraiment choisir la bonne. Non, il y a un ensemble de techniques, un ensemble d'outils qui peuvent être utilisés dans une stratégie. Et on peut en utiliser différents. Je ne sais pas si par exemple, c'est l'exercice physique, mais si ta personne a la mal au genou, tu ne peux pas lui dire d'aller faire un footing. Donc tu as d'autres outils que tu peux utiliser pour faire circuler les liquides et dans le même objectif. Beaucoup, beaucoup, oui. On s'adapte énormément et il faut aussi bien avoir compris ces outils pour bien les utiliser. Ce n'est pas juste d'apprendre à masser. Tu commences par comprendre comment fonctionne le massage, qu'est-ce que tu fais quand tu masses, et après tu peux poser la main et masser. Mais ce n'est pas juste masser. Ce que tu apprends, c'est en quoi le massage peut être utile en naturopathie. Et après tu apprends à masser. Ce n'est pas pareil. Oui ? Alors, je crois que derrière, ils ne vont pas être très d'accord. Ils m'ont déjà fait un petit signe qu'il ne fallait pas que ça dure de trop. Ça veut dire que c'est une inflammation qui est infraclinique. C'est-à-dire, tu ne vas pas avoir une énorme inflammation qui visuellement se voit. Tu ne vas pas avoir une grosse symptomatologie. Mais tu as une inflammation sous-jacente constante. qui n'est pas élevée, mais qui de façon constante et sous-jacente va quand même amener au fait d'abîmer tes structures. Par exemple, si tu as de l'inflammation sous-jacente sur tes vaisseaux sanguins, à la fin, ils vont finir par se rigidifier. Tu vas avoir des dépôts de plaques d'athérome parce que tu avais une inflammation de bas grade au niveau des vaisseaux sanguins. L'inflammation de bas grade, c'est cette inflammation insidieuse qui est faible, mais constante, et qui du coup, au long cours, va faire des dégâts. C'est un peu de la chronicité, en fait. C'est de l'inflammation chronique, de petite envergure, mais ce n'est pas parce que c'est de petite envergure que ça n'a pas des conséquences au long cours. Si c'est médical, mais ce n'est pas ce qu'ils apprennent en médecine, mais ça existe puisqu'il y a quand même pas mal de choses, alors que les naturopathes apprennent, mais que uniquement les médecins qui ont été explorer ces domaines-là vont le prendre en considération. Mais l'inflammation de Bagrade, c'est un vocabulaire utilisé par des médecins avertis qui ont des connaissances dans ce domaine-là. Ce n'est pas un vocabulaire de naturopathe, c'est un vocabulaire qui reste un vocabulaire médical. Tout à fait. Mais un généraliste classique, ce n'est pas son quotidien. Il ne va pas forcément avoir les clés. Il ne sait pas quoi en faire, en fait. Il ne sait pas quoi faire de cette information. Il y a pas mal de choses comme ça où nous, on va s'y intéresser, parce que pour nous, ça a une signification. Mais pour le médecin allopathique généraliste classique, il n'a pas d'outil. Il va peut-être comprendre l'intérêt, comprendre ce que ça veut dire, mais il n'aura pas appris à faire avec. Il n'aura pas d'outil à proposer dans ce sens-là. Et la question, en théorie, on est... pas censé avoir besoin de compléments alimentaires, mais des compléments naturels, des super aliments amenés de façon spécifique, peuvent être intéressants. Je pense par exemple à l'eau de mer pour amener l'ensemble des oligo-éléments, l'utilisation de l'argile, je ne considère pas que ça va être des compléments alimentaires. Si tu utilises de l'ortie et que tu mets, par exemple, ça a des pouvoirs antihistaminiques importants, l'outil, est-ce que ... Est-ce que tu considères, quand tu ramènes de l'ortie sur un terrain allergique pour soulager les symptômes, tu ne travailles pas le fond, tu ne fais quand même pas de la naturopathie dans le fond ? Mais tu vas utiliser un produit naturel, alimentaire, pour aider dans un sens particulier. Mais l'ortie peut être aussi utilisée parce que c'est très riche en fer et que ça va être intéressant. Est-ce que tu considères que tu donnes un complément alimentaire ? C'est une plante. Tu peux la prendre en gélule, mais c'est dommage. Tu la prends en frais si tu as un jardin où ça pousse, mais sinon tu la prends en poudre, en feuilles. Pour moi, c'est de l'ordre de l'alimentation, du super-aliment. C'est de la plante nutritionnelle. Mais on ne va pas considérer que c'est un complément alimentaire, au sens un peu plus médical du terme. De la poudre, pour éviter la gélule, il y a pas mal d'additifs sur la forme gélule, ne serait-ce que pour la mise en gélule, ne serait-ce que la gélule elle-même. Après, il y a des grosses différences d'un labo à l'autre. Et si on va dans ce sens-là, il faut vraiment être hyper critique et s'y connaître pour faire du tri. Mais c'est comme tout le monde ne va pas manger du poisson gras. Prendre des gélules d'oméga-3, ça peut être une solution pour les gens qui n'ont pas accès aux poissons. Moi, j'habite Strasbourg, on n'a pas beaucoup de poissons frais. Des gélules d'oméga-3, j'en conseille souvent. Mais si on habite en Bretagne ou en Normandie, on a peut-être... pas besoin de conseiller des gélules d'oméga 3. Il y a peut-être d'autres solutions qui sont plus naturelles. Donc, tout dépend aussi. On fait avec le cadre aussi dans lequel on vit et ce que nous apporte la région où on vit. Voilà. Pour un peu préciser ma pensée. Voilà. Je crois que c'est terminé. Je vais laisser la place au suivant. Je vous remercie beaucoup pour votre participation, votre écoute. C'était important dans le cadre de comment j'ai pensé la conférence. Voilà. Merci à vous.

Description

La naturopathie : un pilier pour une santé intégrative 🌺


Et si la naturopathie devenait un atout majeur pour une approche globale de la santé ? Cette conférence explore comment cette pratique, axée sur la prévention et le bien-être, peut s’intégrer harmonieusement dans une vision intégrative des parcours de soin.


Voici les points essentiels abordés :


Qu’est-ce que la naturopathie ? Comprendre ses principes fondamentaux et son objectif : agir sur les causes profondes des déséquilibres pour retrouver un bien-être durable.


Les bénéfices concrets de la naturopathie : Découvrez comment cette discipline peut accompagner les patients dans la gestion du stress, des troubles chroniques ou encore de la fatigue, tout en renforçant l’immunité et l’énergie.


Une approche complémentaire à la médecine conventionnelle : Comment la naturopathie peut travailler main dans la main avec les traitements médicaux pour offrir une prise en charge globale et personnalisée.


Défis et perspectives d’avenir : Quels sont les enjeux pour intégrer la naturopathie dans une approche de santé publique ? Comment sensibiliser davantage le public et les professionnels de santé à ses bénéfices ?


🎙️ Une conférence inspirante qui met en lumière la puissance de la naturopathie pour une santé intégrative, alliant prévention, bien-être et médecine moderne ! 🌺


  • Marie-Caroline Schauer : Directrice d'ISUPNAT. Biologiste de formation (D.E.A. en biologie moléculaire et cellulaire). Naturopathe certifié de l’Institut Alain Rousseaux et certifié FENA.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est pas peut-être le genre d'exercice que j'ai là. Bonjour à tous, alors bonjour, je vais me présenter, je m'appelle Marie-Caroline Schoer, je suis directrice d'ISUPNAT, l'Institut supérieur de naturopathie, je suis également naturopathe. Mon parcours initial a été scientifique. avec un 2A en biologie moléculaire et cellulaire, une maîtrise de biochimie, ce qui m'a permis de structurer une pensée rationnelle, scientifique à la base, dans son approche. Et puis j'ai continué mon parcours par une formation en naturopathie. Je sais que je ne suis pas la seule à être passée du scientifique à la naturopathie, et c'est un sacré exercice quand même, pour ceux qui l'ont fait avant moi, ou après moi d'ailleurs. J'ai fait ce parcours de naturopathie dans la prestigieuse institut Alain Rousseau et ça m'a permis d'ouvrir mon esprit à une vision plus globale. J'ai appris à observer avec plus de recul en tenant compte d'un ensemble plus vaste. Plutôt que de m'intéresser uniquement à l'objet de mon observation, ça m'a appris à regarder d'autres critères et à prendre en considération de façon plus large le contexte. Aujourd'hui, le thème des assises de méddecine, c'est la complémentarité des pratiques. Je vais vous proposer une réflexion sur la place de la naturopathie dans le système de santé et sa collaboration avec la médecine conventionnelle, ou plutôt la médecine intégrative, c'est-à-dire qui considère d'autres pratiques que la strictalopathie. Nous allons tout d'abord nous interroger sur la définition de la santé et de la maladie. la place de la naturopathie, la place de la médecine, et puis le positionnement du naturopathe dans un système de professionnel de la santé, et puis l'intérêt d'une collaboration médecin-naturopathe au service du public. Alors on a tendance, je vous laisserai vraiment un temps de questions après pour qu'on échange. vraiment sur les différents sujets, si des choses vous ont interpellé. Le but, ce n'est pas que je fasse juste un monologue, mais ce que je vais vous présenter aujourd'hui, c'est ma pensée, comment je vois les choses. Elle n'est pas exclusive et elle peut mener à discussion ou à débat à la fin de ma présentation. Donc, je vais d'abord... Oui. On a tendance à considérer la simple absence de maladie identifiée comme la définition de la santé. Or, la santé est un état de bien-être plein, entier, prenant l'ensemble de l'être en considération. Un bien-être physique, un équilibre métabolique, un bien-être émotionnel, psychique. Et si bon nombre d'entre nous, nous nous menons une introspection, nous sommes nombreux à ne pas cocher toutes les cases. Faut-il mener... cette introspection de façon objective. Alors, nous avons tous des douleurs, des douleurs physiques. Nos constantes physiologiques ne sont pas toujours bonnes. Un taux de sucre un peu trop élevé, une féritine un peu trop basse, des triglycérides ou du cholestérol, s'interroger. Sont-ils à l'équilibre, même si on ne voit pas de pathologie ? Ça pose question. Ressentons-nous un mal-être psychique, un coup de blouse, des variations d'humeur ? Non, ce n'est pas normal d'avoir des variations d'humeur. Sommes-nous en pleine possession de nos moyens psychiques, c'est-à-dire capacité de résistance au stress, ou concentration, mémorisation ? Autant de questions qu'il faut se poser pour vous montrer que la pleine santé va bien au-delà de l'absence de l'étiquette maladie. On peut s'interroger aussi sur la maladie. Est-elle toujours l'ennemi, l'objet identifié que nous devons combattre ? Peut-on dans certains cas la considérer comme un état de crise, parfaitement géré par l'organisme, un processus spécifique mis en œuvre pour normaliser l'état de déséquilibre de l'organisme ? Et cette situation de crise, inconfortable certes, que nous avons perdu l'habitude de traverser ? a souvent pour objet de nous alerter sur notre besoin de changer nos habitudes et puis de laisser le temps au corps, tout simplement, de retrouver son équilibre. Alors bien sûr, certaines conditions génétiques sont responsables de maladies. L'objet n'est pas de faire un package sans mettre de bémol. Bien évidemment... L'origine ne peut être imputée aux mauvaises habitudes de vie dans ces cas-là ou au non-respect des lois fondamentales qui régissent la biologie humaine. Nous reparlerons de ces cas particuliers parce que le naturopathe peut aussi avoir sa place dans ces accompagnements. D'autres situations sont l'aboutissement de signaux d'alarme non considérés qui génèrent à force d'inflammations, d'agressions qui vont générer des maladies dégénératives. Si on prend par exemple des plaques d'athérome ou les maladies auto-immunes, la cancérologie ou les insuffisances cardiaques ou bien d'autres, bien évidemment, sont le résultat de l'aboutissement d'inflammations qui ont perduré et qui, là, mènent à des situations délétères d'agression de nos organes avec perte de fonctionnalité complète. Donc, entre santé et maladie, il est temps de définir la... place du naturopathe. Le naturopathe est censé s'occuper de la santé. Il préserve la santé ou accompagne son client pour la retrouver par des conseils avisés, individualisés, qui prend en considération l'individu dans sa globalité et dans son environnement. C'est une médecine traditionnelle de prévention qui vise à rééquilibrer l'organisme et à aller éloigner son client de la maladie. C'est comme ça qu'on doit, à la base, percevoir la naturopathie. Bien sûr, le naturopathe utilise des moyens naturels, mais d'utiliser des techniques naturelles ne fait pas de vous un naturopathe. C'est bien la différence. On est bien en train de parler de la naturopathie, c'est-à-dire d'une approche globale. et pas uniquement de l'utilisation de techniques étiquetées comme naturelles qui ne définissent pas la naturopathie. Dans un monde idéal, le naturopathe ne devrait voir dans son cabinet que des personnes motivées par la prévention et le souhait d'éloigner la maladie de leur vie. Dans les faits, on verra que c'est quand même très différent. La médecine conventionnelle, la médecine moderne ou allopathique, s'occupe, ou le médecin s'occupe lui, de la maladie. J'insiste sur ce point car il s'occupe. plus de la maladie que du malade, c'est-à-dire l'objet de son attention, et plus de gérer la maladie, et bien sûr dans le but de soulager le malade. Mais son point d'observation, son point d'intérêt, c'est bien la maladie et l'observation de sa cohorte de symptômes. Ses propositions visent souvent, pas toujours, mais souvent à faire disparaître le symptôme, sans pour autant en comprendre le sens profond. Les solutions ne ramènent pas profondément à l'équilibre, mais éteignent la cause de nos préoccupations et éteignent la cause de notre inconfort. Je vais donner un exemple pour être concret dans mon approche. C'est-à-dire que, par exemple, déteindre la fièvre ne va pas guérir du virus. Ou, par exemple, de donner un anti-inflammatoire ne résout pas la cause de l'inflammation, mais enlève l'inconfort qui est accompagné. Cependant, la cause de cette inflammation ou la raison pour laquelle le virus a pu se développer en nous n'a pas été réglée. C'est-à-dire la résistance de notre immunité, notre capacité à lutter, ou alors ce qui est venu causer l'inflammation et à causer du symptôme. On a éteint l'inflammation, on n'a pas géré ce qui a causé cette inflammation. Donc le médecin, par sa prise en charge, permet dans bien des cas de pallier le fonctionnement déficient du corps et de maintenir la vie, que ce soit dans le cas de la maladie auto-immune, en cancérologie, dans le cas de déficience cardiaque, avec la pose d'un pacemaker par exemple, et dans bien d'autres cas, dans les cas de déficit hormonal par exemple, suite à l'ablation de la thyroïde, quelles qu'en soient les raisons, qu'elle soit liée à une perte de fonctionnalité par de l'auto-immunité, ou par une ablation liée à de la cancérologie, par exemple. Peu importe, finalement, il intervient dans tous les aspects des pathologies lésionnelles ou traumatiques. Et là, il y a pleinement sa place. Et dans tous ces aspects, la nature traumatique, lésionnelle de la déficience ne correspond pas au domaine du compétence du naturopathe. Et ce domaine appartient à la médecine conventionnelle, seule à avoir. Finalement, la connaissance, les compétences, le savoir-faire en la matière. Je rappelle que la compétence du naturopathe est de donner les clés du retour à l'équilibre. Et dans de tels cas, seule la médecine détient la compétence de sauver les vies. Je parle de la traumatologie ou du lésionnel. Alors, comment le naturopathe se positionne dans un tel système de santé ? Le naturopathe a l'analyse globale de la situation de son client. Pour le temps qu'il prend à comprendre, à analyser, à observer, à discuter avec son client, l'ensemble des informations et la synthèse qu'il en fait lui permet de mettre le doigt, de définir les comportements inadéquats. Son rôle est d'intervenir précocement pour sensibiliser son client, lui donner des pistes de changement, d'amélioration. propres à le ramener à l'équilibre et éviter, soit que la maladie continue ou que les symptômes continuent à se développer, voire à progresser. Donc l'objet est de retourner à l'équilibre par des conseils adaptés. Donc, saurant l'aide d'intervenir, bien sûr avec des règles hygiénodietétiques, qui prennent une place importante dans le conseil, car aujourd'hui les personnes manquent de repères. Beaucoup de pratiques ont été banalisées et notre référentiel est inadapté. C'est-à-dire que même quand on pense manger très peu de sucre, on en mange déjà beaucoup trop par rapport à ce pour lequel notre biologie est prévue. Et nos clients globalement ont tendance à avoir vraiment un manque de repères au niveau des curseurs des consommations. Quand ils ont mangé deux feuilles de salade, ils ont l'impression d'avoir mangé des légumes. On voit qu'on a un très gros travail hygiénodététique à faire. Mais les conseils du naturopathe vont bien au-delà. Il aborde l'équilibre émotionnel, la motivation, la satisfaction de son client dans tous les domaines de sa vie. Il identifie la capacité à bien s'oxygéner qui va influencer la susceptibilité de notre système nerveux à notre niveau d'anxiété. On sait qu'un déséquilibre de l'oxygénation, une ventilation beaucoup trop rapide va... Augmenter le niveau d'anxiété et juste de réguler le rythme respiratoire, de s'occuper de la capacité respiratoire de notre client peut l'amener à baisser son niveau d'anxiété ou de réactivité de son système nerveux et de le ramener vers l'équilibre. L'ensemble de ces techniques qui vont aussi aborder les aspects de l'activité physique, sa capacité à éliminer et bien d'autres encore. Tous ces points d'observation et tous ces conseils apportent des solutions concrètes au client pour leur amener à l'équilibre. Si ces solutions étaient amenées précocement, un grand nombre de personnes retrouveraient leur équilibre et cela freinerait efficacement l'emballement délétère des organismes. Et c'est là qu'est la vraie place du naturopathe, où il excelle pleinement dans son... dans sa pratique et dans son art. Et une collaboration efficace entre médecin et naturopathe permettrait de faire bénéficier aux clients ou aux patients, tout dépend de quel point de vue on se place, du meilleur de la connaissance de chacun. Le suivi régulier et attentif du médecin permet de mettre précocement la lumière sur des équilibres. Il a des outils de diagnostic, d'observation et de suivi. de l'amélioration de son client. Cela permet d'accompagner, de rassurer sur la pertinence des conseils et du suivi du naturopathe. Et les conseils suivis permettent, en retour, de freiner les processus délétères des pathologies et donc d'accompagner vers une amélioration profonde du client et pas juste une extinction du symptôme. Ce qu'on peut aussi faire avec des produits naturels. On est d'accord. Dans les prises en charge, c'est quand on est sur des prises en charge plus légères, on va dire plus quotidiennes, de l'interaction entre le médecin généraliste et le naturopathe. Et on voit que ça fonctionne en cabinet. Je ne sais pas s'il y a quelques naturopathes parmi nous, mais on voit bien que quand les collaborations sont respectueuses des connaissances de chacun, il y a une vraie collaboration qui s'installe et un vrai respect mutuel des... connaissances de chacun et de ce que chacun apporte dans le retour à la santé ou en tout cas le maintien de l'état en évitant qu'il dégénère. Il n'est pas toujours à revenir à la santé. Par contre, on peut enrayer, maintenir un point d'équilibre qui évite finalement que la situation continue à dégénérer et en cela, c'est déjà une collaboration qui est satisfaisante de pouvoir maintenir quelqu'un. et d'éviter que sa situation ne se dégrade. Dans des prises en charge plus lourdes et médicamenteuses, la collaboration semble encore plus essentielle. Si nous prenons des cas comme la cancérologie ou la psychiatrie, par exemple, une prise en charge conjointe permettrait d'optimiser les résultats obtenus par la médecine allopathique. Si on prend l'exemple du suivi en cancérologie, La personne qui est suivie en cancérologie a aussi besoin d'être accompagnée sur son émotionnel, sur le stress que la situation engendre, puisqu'on sait qu'un déséquilibre du système immunitaire est défavorable aux pronostics, alors qu'une prise en charge globale qui permettrait d'éviter de venir dégrader encore un système immunitaire qui, dans ces conditions, doit être au contraire. préservé et renforcé, la collaboration semblerait essentielle. Essentielle pour permettre à l'organisme aussi de jouer son rôle et de ne pas uniquement reposer sur le traitement de chimiothérapie. On a besoin de la chimiothérapie, on a aussi besoin que l'organisme joue sa part. Et entre autres, dans la chimiothérapie, l'organisme doit jouer sa part. Dans bon nombre de chimiothérapies, le foie a son rôle à jouer dans L'efficacité du traitement, c'est-à-dire que la détoxification du produit donné, de la chimiothérapie, doit être traité par le foie pour augmenter son efficacité avant d'être éliminé. Et donc le bon état du foie est non seulement essentiel à la bonne réussite du traitement chimiothérapique, mais le fait d'accompagner le client pour préserver justement ce type de fonction, comme la fonction hépatique, permet aussi le respect du traitement. On sait qu'aujourd'hui, si le foie qui trinque... énormément avec les chimiothérapies, ne permet pas d'être, n'est pas en assez bonne santé, en assez bonne forme. On retarde, en fait, on éloigne les chimiothérapies alors que le souhait initial d'une bonne prise en charge demanderait qu'elle soit beaucoup plus rapprochée. Or, l'accompagnement avec un naturopathe, le fait d'accompagner d'un ensemble de conseils sur la prise en charge globale de la personne et entre autres si on s'occupe du foie, de tout l'accompagnement hygiénio-diététique qui va permettre de le préserver, permet de maintenir finalement le traitement allopathique dans le souhait initial de l'allopathe. Et donc en soi, la collaboration entre naturopathe et médecine allopathique permet d'augmenter les chances finalement de réussite de la prise en charge. Et en soi, l'un ne s'oppose pas à l'autre, mais les deux... collaborent réellement dans cette prise en charge. En tout cas, c'est ce à quoi nous devrions tous aspirer pour le bien-être du public. Si on regarde, par exemple, le même... Pour finir sur l'aspect cancérologie, c'est juste pour bien insister sur le fait que la prise en charge du naturopathe, ce n'est pas d'aller donner une plante hépatique. Elle est parfois intéressante, parfois déconseillée, et c'est en soi pour ça aussi que la collaboration doit être fluide et doit être consentie des deux parties. Parce que dans certains cas, une plante hépatique va être très pertinente, mais dans d'autres, elle va être totalement déconseillée. Et en soi, la collaboration est essentielle pour définir dans quel cadre les plantes ou autres conseils vont être prodigués. Si on s'occupe par exemple de la psychiatrie, en psychiatrie aussi la collaboration est extrêmement pertinente et permet d'augmenter l'efficacité des traitements ou la diminution finalement des traitements ou la nécessité de la force du traitement. Parce qu'aujourd'hui on sait, c'est avéré, la science renforce notre connaissance sur le sujet que... La flore intestinale, l'équilibre intestinal a un rôle important à jouer, la nutrition a un rôle important à jouer sur l'état psychique et psychologique d'une personne. Et que l'on est derrière des pathologies ou qu'on soit juste sur une déprime ou un burn-out, peu importe, même dans le cadre de pathologies psychiques, l'accompagnement naturopathique en préservant l'état intestinal... en rééquilibrant la flore et en amenant une nutrition de bonne qualité, augmente la réussite des prises en charge psychiatriques et psychologiques. Et c'est en ce sens qu'une collaboration dans tous les domaines de la prise en charge de la santé ou de la maladie, la collaboration du médecin et du naturopathe est essentielle. A des niveaux différents, à des degrés différents, à des places un peu différentes en fonction de l'état du client ou du patient. Quand on est sur du suivi plus général, le naturopathe prendra plus de place et le médecin sera plus en observateur de l'état d'amélioration du client. Et dans des cas plus lourds, le naturopathe sera là en soutien de la réussite des traitements allopathiques. Et c'est en ça que naturopathes et allopathes doivent vraiment collaborer et trouver chacun leur place, se comprendre mutuellement. Peut-être que les allopathes comprennent mieux aussi ce qu'apporte la naturopathie, quel est l'objet de sa place, de ses connaissances, pour justement réussir à collaborer sans être dans la suspicion. Aujourd'hui, les formations en naturopathie permettent d'avoir des professionnels qui ont une connaissance approfondie, du terrain biologique, de l'anatomie, de la physiologie. Et c'est pour ça que c'est tellement important de se former sérieusement, parce que pour pouvoir collaborer, pour pouvoir comprendre... Et expliquer ce que l'on fait, on doit absolument pouvoir l'expliquer clairement avec des mots qui permettent à chacun de s'entendre et de se comprendre. Et donc la connaissance de l'anatomie, de la physiologie, de la biologie cellulaire, des mécanismes permettent de favoriser ce dialogue et ce discours et permettent aussi aux naturopathes de pouvoir expliquer concrètement les actions qu'ils mènent et en quoi. Dans le cadre de la problématique du client, ça va aller vers une amélioration et une résolution de la problématique. Et on peut prendre beaucoup de domaines et d'exemples très divers. Là, on peut ouvrir le dialogue et vous pouvez me poser des questions pour qu'on aborde des sujets plus spécifiques. Mais la connaissance... de la naturopathie, et la connaissance du naturopathe, les connaissances du naturopathe et la connaissance de ce qu'est la naturopathie de la part de l'allopathe permettra une bonne collaboration et un respect mutuel. Voilà, donc ce que je voulais vous confier. Est-ce que vous voulez qu'on engage un débat sur des sujets spécifiques ou particuliers ou des exemples spécifiques ? C'est-à-dire ? Non, pas vraiment. C'est extrêmement difficile. Et pour avoir fait des études scientifiques et après des études en naturopathie, c'est extrêmement compliqué de sortir du schéma d'analyse de l'allopathe. C'est-à-dire que sa pensée est vraiment dirigée sur... l'observation du symptôme et la résolution du symptôme. Et c'est extrêmement difficile, quand on a une pensée allopathique, de continuer à à la fois exercer dans l'allopathie et appliquer un raisonnement naturopathique. Parce que les raisonnements ne sont pas les mêmes. Et que quand on a des allopathes qui continuent à exercer en tant qu'allopathes et qui... utilise des solutions naturopathiques, malheureusement trop souvent, il l'utilise d'une façon allopathique. C'est-à-dire qu'ils vont utiliser une plante, ils vont utiliser une huile essentielle, ils vont utiliser un conseil, très souvent, pas toujours, je ne vais pas faire de la généralité, mais ce qu'on observe, c'est qu'il va l'appliquer comme un allopathe, c'est-à-dire dans une pensée antisymptomatique. Je vais donner un exemple. En tant qu'allopathe, je veux élargir ma pratique et que pour aller vers des choses plus naturelles, je conseille par exemple de l'arpagophitum sur les articulations. Je n'ai pas fait de la naturopathie. J'ai fait de l'allopathie, mais j'ai choisi dans l'allopathie d'utiliser une plante plutôt qu'un produit chimique. Mais j'ai fait de l'allopathie. Le naturopathe, pour vraiment permettre de comprendre le naturopathe, il va se poser la question de pourquoi cette articulation a un problème. Si c'est traumatique, ça n'appartient pas vraiment à la naturopathie. On peut aider, on peut soutenir, on peut accompagner la réparation, mais c'est de l'ordre du traumatisme. Par contre, je vais juste vraiment finir ma pensée. Pourquoi cette articulation subit ? Pourquoi mon genou me fait mal ? Il y a plein de choses. Ça peut être métabolique. Est-ce que j'ai des cristaux qui circulent, qui viennent créer des douleurs articulaires ? Est-ce que j'ai un problème de posture ? Est-ce que j'ai un problème de posture, un déséquilibre au niveau de ma musculature qui fait que l'axe dans lequel mon articulation est manipulée lors de la marche ou peu importe, est-ce que ça crée des contraintes sur mon cartilage ? qui fait qu'à force, je viens créer une inflammation constante qui finit par aboutir à de l'arthrose. Mais pourquoi cette arthrose est venue ? Ce n'est pas un coup du sort, ce n'est pas parce que je n'ai pas de chance. Ce n'est pas du pas de chance. Parfois, on a un contexte génétique plus ou moins favorable, et le but du naturopathe n'est pas du tout de renier cet aspect-là. Mais c'est de se dire que cette articulation, si elle subit... Des pressions particulière, c'est de rétablir la raison qui fait qu'elle a ces pressions particulières, qui amène à de l'inflammation, qui amène à de l'arthrose. Et finalement, de simplement mettre une plante qui va faire que sur le moment, on va avoir du résultat, on va se sentir un peu mieux, avoir un peu moins mal, mais on n'a pas résolu le pourquoi on en est arrivé là. Et donc on ne fait que masquer. Et finalement, si on arrête la plante, On en est au même point, voire un peu plus loin encore. Tout est une question de démarche. Et d'ailleurs, on voit les médecins qui vraiment ont fait une vraie reconversion, ne pratiquent plus la médecine. Ils sont encore capables de la pratiquer. Ils sont, quand c'est nécessaire, en capacité de faire une prescription, s'ils sont encore médecins. Mais souvent, ils délèguent et ils ne s'occupent... Ils ont en leur qualité de médecin et leur connaissance de médecin, ils appliquent alors la naturopathie, mais ils ne pratiquent plus la médecine conventionnelle. Ça, ça vient tout à la fin. C'est un petit point de la naturopathie, les plantes. C'est un petit point. C'est justement ça qui fait qu'on croit toujours à la naturopathie. Il y a deux façons de voir. C'est le naturopathe, il va me réformer mon alimentation, non, je ne veux pas y aller. Ou, il va me donner deux, trois plantes, mais dans ce cas-là, je vais regarder dans une revue et je vais trouver la plante qu'il me faut. On n'a pas besoin du naturopathe pour ça. Par contre, le naturopathe, par ses connaissances du terrain, de l'observation... il observe la forme il va regarder il va regarder alors je vais donner des petites choses un peu comme ça éparpillées mais pour donner des idées il va regarder la forme du corps comment sont les ongles est-ce que tu as des taches blanches, tu n'as pas de taches blanches tu as la peau sèche, tu n'as pas la peau sèche ta peau est élastique, ton cartilage est résistant il va il va observer, en fait, la forme. Il va poser énormément de questions pour comprendre la physiologie. Il va regarder l'historique pour comprendre comment la personne en est arrivée là. Et une fois qu'il a analysé les antécédents personnels, les antécédents familiaux, l'observation de la forme, enfin de la forme et puis de la posture, alors quand il a observé tout ça, il va permettre à la personne d'être orientée sur la vraie cause de la problématique. Et c'est pour ça qu'une formation de naturopathe, ça ne se fait pas en 200 heures. C'est une grosse formation. Et une fois qu'on est dedans, on se dit « Waouh ! » Tout ça, oui, parce qu'il y a toute la base de la compréhension. Commencez à comprendre la... pensée du naturopathe, l'observation des systèmes qui interagissent les uns sur les autres. C'est pas parce que un système se manifeste que c'est ce système qui dysfonctionne. D'accord ? Et donc de comprendre ce qui dysfonctionne en remontant la cause de la cause de la cause, c'est ça la naturopathie. On va chercher la cause de la cause. Et donc effectivement c'est un Un exercice qui demande une bonne connaissance et une bonne compréhension du corps humain, de comment ça fonctionne et de comment, et pas uniquement système par système, mais comment les systèmes collaborent et comment, quand ils dysfonctionnent ou quand un dysfonctionne, quelle répercussion cela a-t-il sur les autres systèmes. Et ça permet de comprendre alors ou d'avoir une vision réelle, globale. De ce qui se passe, c'est la personne qu'on reçoit. Alors après, les règles fondamentales, c'est de donner... Le corps humain est prévu avec une biologie spécifique. Le naturopathe n'a rien inventé, il a observé. La biologie, le corps est fait pour fonctionner d'une certaine façon. On est fait pour manger d'une certaine façon. On a des dents, elles sont faites pour mâcher. On a un estomac, il est fait pour s'acidifier. et pas être basifié pour éviter les douleurs. Il faut se poser la question de pourquoi on a des douleurs à l'estomac. Il ne faut pas le basifier pour enlever la douleur et empêcher à l'estomac de bien fonctionner. Je pense aux inhibiteurs de pompe à protons. Je ne dis pas qu'il ne faut jamais en donner, ce n'est pas mon propos. C'est en donner sans s'interroger. Ça, c'est une mauvaise chose. En donner ponctuellement, parce que ne pas en donner. Et c'est là toute la compréhension de pourquoi on doit collaborer. Imaginez maintenant que j'ai mal à l'estomac, et que j'ai des reflux acides. Et que vraiment, quand on fait une gastroscopie, on voit un oesophage hyper-inflammé. Et bien peut-être que l'urgence, c'est de donner un fameux inhibiteur de pompe à protons. Parce que si on a des reflux qui durent des années, on risque de finir avec un cancer de l'œsophage. Et donc juste de dire non, non, il ne faut pas prendre ça, et de le diaboliser, ça n'a pas de sens non plus. Par contre, quand c'est nécessaire de donner le temps que c'est nécessaire et de mettre en place des règles hygiénio-diététiques, de gérer le stress de la personne, de regarder s'il n'y a pas des interactions entre sa flore intestinale et le fonctionnement de l'estomac, parce qu'on sait aujourd'hui que ça a des incidences. Une flore mal équilibrée peut inhiber les fonctions de l'estomac. Et alors, ce n'est pas le trop d'acidité le problème, c'est le pas assez de mucus protecteur. Et de bien comprendre tout ça, ça permet d'apporter des vraies solutions. Et donc l'objet, ce n'est pas de donner une solution naturelle pour masquer l'inflammation et le reflux. C'est de trouver la vraie solution du reflux. Parce que si le reflux n'est que masqué, alors on met en danger notre client. Ce n'est pas la position du naturopathe. La position du naturopathe, c'est de comprendre et d'accompagner le retour à l'équilibre. Et on est formé à ça. Et on n'est pas formé à donner une plante, même si on a des modules de phyto, des modules d'aroma. Oui, et elle est individualisée. Et elle tient compte de l'environnement, exactement. de la pollution, des pollutions chimiques, environnementales, électromagnétiques. Il y a beaucoup de sujets émotionnels. Quel est l'environnement de travail ? Quel est l'environnement familial ? Aussi, ça en fait aussi partie. Ce n'est pas de la prescription, c'est du conseil. Alors, ce n'est pas forcément notre rôle. Il y a des choses pour lesquelles c'est intéressant. Si mon client arrive avec une analyse, qu'il a une féritine super basse et qu'il n'y a pas de cause avérée, que le médecin a tout vérifié, qu'il n'y a pas de cause suspecte, il y a des choses cachées. C'est pour ça que le naturopathe ne peut pas fonctionner en autonomie, il ne peut pas fonctionner tout seul. Mais a-t-il vraiment toujours besoin pour autant d'une analyse ? Pas forcément. Après, si j'ai une analyse sanguine et que je regarde certaines données, c'est sûr qu'il y a des choses qui vont me parler. Mais ce n'est pas notre propos d'aller proposer et de passer par un médecin pour avoir de la prescription. Enfin, maintenant, si j'ai un client et que je me dis qu'il a l'air très fatigué, que je ne suis pas super sûre que son taux de B12 soit optimum, parce que j'ai identifié des problématiques qui, pour moi, me font penser que... Il y a peut-être des problématiques qui peuvent être liées à certaines carences et donc certaines que j'aimerais identifier. Je vais expliquer à mon client mes interrogations et je vais lui proposer de soumettre ces interrogations à son médecin. Mais après, je n'ai pas forcément besoin de l'analyse du médecin pour moi trouver des solutions et améliorer l'état de mon client. Parfois, ça fait du bien de pouvoir se dire, bon effectivement... Je vois bien que tel taux est bas, et par exemple le taux de féritine, la féritine ne peut pas remonter si l'intestin ne va pas bien. C'est impossible, le fer ne peut pas être assimilé avec un intestin qui ne va pas bien, parce que c'est un phénomène complexe, l'assimilation du fer, qui est fait pour nous protéger, mais quand l'intestin ne va pas bien, malheureusement, ça limite son assimilation. Et donc, c'est sûr que quand il y a des analyses faites par le médecin, et que je vois qu'avec tout ce qui a été mis en place, le taux de féritine remonte, je me dis, ah, bon. C'est chouette de le voir remonter. Mais quand mon client, je vois qu'il va mieux, que sa peau va mieux, qu'il n'a plus mal à la tête, ça me suffit pour dire qu'il va mieux. Que quand je pipe son intestin, il ne bondit plus au plafond parce qu'il a arrêté d'avoir mal et qu'il me dit qu'il a un transit qui est devenu régulier et qu'il n'est pas obligé à chaque fois qu'il va quelque part de vérifier où sont les toilettes au cas où, déjà, moi, je sais qu'il va mieux. Après, l'analyse permet de conforter, de rassurer ou de se dire, c'est bien. Ça a aussi joué là-dessus et c'est positif parce que ça explique aussi pourquoi mon client a plus d'énergie, pourquoi il est plus en forme, pourquoi sa tête va mieux. Parce que si son taux de fer est meilleur, la production des neurotransmetteurs est meilleure et donc son état psychologique, émotionnel est meilleur. Ce qui du coup facilite le fait que son intestin est mieux aussi. Et donc on est sur un cercle vertueux. Et comme par hasard, tout s'arrange. Donc en fait, le naturopathe n'a pas besoin d'avoir tout compris, d'avoir tout identifié. Et puis souvent, les causes sont multiples. Et de commencer à en résoudre une, ça fait déjà avancer la personne. Et si des choses sont résiduelles, ça permet aussi de mettre en lumière une problématique qui peut être différente. Et ça permet aussi aux médecins de s'interroger sur des problématiques qui peuvent être plus importantes derrière et qui demandent à être expertisées. Mais ça, c'est le travail du médecin. Et c'est en ça, si on arrive à collaborer, chacun restera à sa place. Souvent, c'est le manque de collaboration qui fait que, eh bien, parfois les naturopathes ne restent pas à leur place. Mais la bonne collaboration entre allopathe et naturopathe permettra à chacun de jouer son rôle dans ce système de santé et pour le bénéfice du client, et pas... et pas du tout à son détriment. Ce qui est à son détriment, c'est la mauvaise entente entre allopathe et naturopathe. La bonne entente ne va que dans le bon sens pour ce qui est du public. Alors, comment y arriver ? L'essentiel déjà, c'est d'être bien formé, de savoir de quoi on parle et pas d'avoir un langage de vulgarisation. Et au sein de l'école, d'Issupnat, aujourd'hui j'en suis la directrice, mais j'y ai enseigné pendant 15 ans, il y a des points particuliers, moi, qui m'exaspéraient. C'est par exemple quand les naturopathes parlent d'inflammation et qu'ils n'y ont rien compris. Quand ils parlent d'équilibre acido-basique et qu'ils n'y ont rien compris, en fait. Ou ils en parlent de façon abstraite, sans avoir compris ce que ça voulait dire. sans avoir compris les incidences tissulaires, cellulaires, que ça avait réellement de ce qu'était un équilibre acido-basique. On ne regarde pas le pH du sang. Et énormément de naturopathes, peut-être autoproclamés ou mal formés, ne comprennent rien sur ces sujets. Et donc, ils en parlent de façon très floue, très abstraite, et proposent des solutions. qui, une fois sur deux, sont totalement inadaptés parce qu'ils n'ont pas réellement compris la problématique. Et comme ils n'ont pas réellement comprise, ils en viennent à des protocoles. Et donc, ils vont pointer du droit équilibre acido-basique et ils vont aller donner un produit basifiant. Ce qui ne permet pas d'avoir la confiance du corps médical. Exactement. Quand on comprend ce qu'on fait, quand on comprend ce qu'on fait, On le fait intelligemment, on le fait au bon moment, de façon pertinente et adaptée. Et là, on gagne la confiance des médecins. Elle est essentielle. Et si on estime ne pas avoir été bien formé, on peut compléter sa formation et aller se former dans des écoles qui permettent de compléter ce qu'on estime ne pas avoir eu de façon suffisante dans les cycles de formation qu'on a fait. Tout le monde peut continuer à se former. Et d'ailleurs, tous les naturopathes continuent à se former. Moi, ça fait 15 ans et encore. Mon Dieu, le nombre de livres que j'ai envie de lire et de conférences à lesquelles j'ai envie d'aller, ça ne s'arrête jamais. Mais c'est ça qui est hyper intéressant dans le métier qu'on fait. C'est hyper intéressant. Les médecins ont la pensée allopathique, ils ne peuvent pas former les naturopathes. Par contre, ils peuvent intervenir dans les écoles de naturopathie sur leurs compétences. Si je vous donne un exemple, nous, les cours d'anatomie et physiologie, je les ai longtemps donnés. J'ai un bac plus 5 en biologie. Aujourd'hui, c'est donné exclusivement par des ostéopathes et des médecins. Les cours d'anatomie et physiologie. Le cours sur les compléments alimentaires, c'est donné par un pharmacien. Un pharmacien expert dans le domaine. Les cours de déontologie sont donnés par... On en a parlé ce matin, Anne-Victoria Farge-Palais qui est avocate et naturopathe, par exemple. Et puis les cours de naturopathie sont donnés par des naturopathes qui ont été bien formés dans notre école ou à l'Institut Alain Rousseau ou parfois dans d'autres écoles, mais qui ont eu un parcours où ils ont été bien formés. Et une expérience du terrain, c'est-à-dire des cabinets qui fonctionnent, qui montrent qu'ils ont l'expérience, le recul. pour guider les futurs naturopathes. Et ils ne sont pas en train d'asséner de la théorie juste sortie d'un livre, mais ils ont confronté cette théorie au terrain. Parce qu'entre la théorie et le terrain, c'est comme dans tous les métiers, il y a un écart entre la théorie et la pratique. Et donc, il faut que les formateurs permettent de passer cette information de compétence pratico-pratique et pas que de la compétence théorique. La compétence théorique, ce n'est pas ça le plus important. C'est qu'est-ce qu'on fait de cette théorie ? Comment on l'articule sur un vrai être vivant, avec toute sa complexité ? C'est ça qui est important. Et donc, voilà. Les médecins collaborent extrêmement bien avec les instituts de naturopathie et ils sont ravis de participer et de mettre la pierre à l'édifice. pour bien former les naturopathes justement, et leur apporter les connaissances nécessaires à être respectées dans le milieu de la santé. Vous seriez étonnés de tout ce que le naturopathe va pouvoir vous montrer. Mais oui, il ne faut pas attendre d'avoir un vrai problème pour y aller. Oui, oui. Alors, c'est pas comme ça qu'on doit aller voir le naturopathe. Il faut aller le voir sans attendre et peut-être que si plus de monde allait voir les naturopathes, les cabinets de médecine général seraient moins envahis et qu'il y aurait plus de place pour ceux qui ont des vrais problèmes. Donc oui, effectivement, la première initiative devrait être d'aller voir le naturopathe pour faire de la prévention. Quand on est suivi pour un problème par son généraliste, on devrait conjointement aller voir son naturopathe pour justement redresser sa santé. Et finalement, avoir besoin d'aller voir de façon extrêmement ponctuelle son médecin pour faire un suivi global ponctuel qui permet de vérifier que tout va bien si on a besoin de faire un bilan. On s'aperçoit quand on est suivi par un naturopathe, on va beaucoup moins chez le médecin quand même. Prendre en main sa santé, c'est essentiel ! C'est le chemin vers l'autonomie. Nous ne sommes pas dépendants, nous sommes autonomes. Nous avons toutes les capacités en main pour nous réapproprier notre santé. Et le naturopathe, c'est celui qui peut vous guider pour vous la réapproprier. De prévention et d'autonomie. Et ça va ensemble. Ceci, tout à fait. On a les clés. Prendre en main sa santé dans une démarche préventive et d'autonomie. On se réapproprie les choses et on se responsabilise. Oui. Eh bien, justement, le naturopathe vous donnera les clés. Oui. En fait, le naturopathe va donner les clés qui... toi sont essentiels ? Est-ce que pour toi l'important c'est ton alimentation ? Est-ce que c'est les conditions dans lesquelles tu le prends ? Est-ce que c'est du coup ton stress qui fait que tu digères mal ? Ou est-ce que c'est parce que tu mâches pas ? Et si tu mâches pas, est-ce que c'est parce que t'as mal aux dents ? Est-ce que c'est parce que t'as un problème d'occlusion ? Est-ce que c'est parce que tu sers tellement les dents ? Pourquoi ? C'est ça. Tu vas donner les symptômes que t'as, ton ressenti, comment tu te sens. Et le naturopathe, il va t'observer, il va te poser des questions, et il va te faire réaliser en fait les problématiques que tu as, te faire réaliser que tu détiens la solution, et que tu peux mettre en place toi-même ce qui est nécessaire au rétablissement de ta santé. Et c'est le regard du naturopathe et ses questions qui vont t'amener à ça. Mais il n'y a pas une solution, et c'est pour ça qu'on me dit, mais qu'est-ce que je fais pour ça ? Je dis, je ne sais pas ce que toi tu fais. Je le serai si je te pose des questions, qu'on se pose tranquillement. C'est une heure et demie le premier bilan avec un naturopathe, enfin entre une heure et une heure et demie, c'est quand même souvent une heure et demie, mais c'est long. Il y a beaucoup de questions qui permettent de faire un bilan global et d'apporter des vraies solutions personnalisées. Un mal de tête, il y a plein de raisons pour lesquelles on a mal à la tête. Et peut-être que je vais t'envoyer chez un ostéopathe, mais peut-être que je vais gérer ton foie. ton alimentation, peut-être que je vais juste apprendre à mâcher pour décrisper tes mâchoires peut-être que je vais te proposer un massage parce que simplement ça ne circule plus parce que tu as les trapèzes complètement bloqués une fois que je t'aurai massé pour débloquer tes trapèzes, j'essaierai de comprendre avec toi pourquoi tu t'es bloqué les trapèzes quand même parce que bon, il ne faut pas que tu te les rebloques derrière quand même sinon je ne fais pas mon travail jusqu'au bout donc voilà, pour un petit peu t'aiguiller j'avais un jeune homme qui qui avait mal à la tête à chaque fois qu'il avait un courant d'air. On vient avec ça. Je viens vous voir parce que personne ne trouve comment faire. Mais à chaque fois qu'il y a un courant d'air, il a mal à la tête. Mais il a super mal à la tête. Et bien, il se trouve qu'en fait, ce gamin, il avait juste ici les trapèzes hyper crispés parce qu'il avait un appareil d'orthodontie et que dès qu'il y avait un courant d'air, il se crispait un tout petit peu plus. Et du coup, il avait mal à la tête. Donc, je l'ai massé. Je l'ai envoyé voir un ostéopathe et je lui ai dit quand même aussi d'en parler à son orthodontiste. Voilà, et donc on a résolu le problème. J'ai dit, si l'ostéopathe a travaillé, que moi je te masse régulièrement dès que tu as mal, dès que tu as les trapèzes qui se bloquent, on va peut-être pouvoir aller jusqu'au bout de ton orthodontie sans que tu souffles le martyr avec des maux de tête. Oui, tout à fait, ça fait partie de la formation de base. Parce que ça fait partie des dix techniques du naturopathe. Oui, oui, oui. L'observation, et on apprend tous ces outils, les outils d'observation, c'est des outils concrets qui sont enseignés en naturopathie. Et après, il y a dix techniques qui permettent d'avoir une palette d'outils. qu'on va utiliser, mais on peut les utiliser pour amener de la détox à l'organisme, faire circuler et remettre en mouvement. Mais on peut aussi utiliser ces techniques d'une façon différente pour revitaliser la personne. Parce que, je vous donne un exemple, mais c'est évident, on veut faire de la détox. Alors quoi ? On va aller acheter à la pharmacie un petit kit détox de plantes. En fait, ça ne marche pas. Ça ne marche pas, pourquoi ? Parce que si on est hyper carencé, On aura beau fouetter le poids avec une plante, si on manque de minéraux, si on manque de cofacteurs enzymatiques, que sont les vitamines du groupe B, si on manque de magnésium, de zinc, pas le fou, on aura beau le fouetter tant qu'on veut, il ne fera pas son job, et ça va l'épuiser un peu plus en fait, parce qu'on va le fouetter sans le remonter, et on va juste ramener un peu plus de problématiques derrière. Exactement. Donc c'est juste vraiment pour... comprendre que l'observation, l'analyse, le but ce n'est pas d'aller choisir après une plante, sinon qu'est ce qu'on va faire et après ? Pour faire ça, quels outils vont être appropriés à la personne ? Et c'est pour ça que vous allez voir deux ou trois naturopathes, vous n'allez pas forcément avoir les mêmes techniques, mais ça va être dans le même objectif et on obtiendra les mêmes résultats. Et ce n'est pas de dire, tiens, j'ai un naturopathe, il m'a proposé ça, puis l'autre m'a proposé ça. Oui, mais si l'objectif tend à aboutir aux mêmes résultats, ça fonctionne. Il n'y a pas... Une technique où il ne faut pas se louper, il faut vraiment choisir la bonne. Non, il y a un ensemble de techniques, un ensemble d'outils qui peuvent être utilisés dans une stratégie. Et on peut en utiliser différents. Je ne sais pas si par exemple, c'est l'exercice physique, mais si ta personne a la mal au genou, tu ne peux pas lui dire d'aller faire un footing. Donc tu as d'autres outils que tu peux utiliser pour faire circuler les liquides et dans le même objectif. Beaucoup, beaucoup, oui. On s'adapte énormément et il faut aussi bien avoir compris ces outils pour bien les utiliser. Ce n'est pas juste d'apprendre à masser. Tu commences par comprendre comment fonctionne le massage, qu'est-ce que tu fais quand tu masses, et après tu peux poser la main et masser. Mais ce n'est pas juste masser. Ce que tu apprends, c'est en quoi le massage peut être utile en naturopathie. Et après tu apprends à masser. Ce n'est pas pareil. Oui ? Alors, je crois que derrière, ils ne vont pas être très d'accord. Ils m'ont déjà fait un petit signe qu'il ne fallait pas que ça dure de trop. Ça veut dire que c'est une inflammation qui est infraclinique. C'est-à-dire, tu ne vas pas avoir une énorme inflammation qui visuellement se voit. Tu ne vas pas avoir une grosse symptomatologie. Mais tu as une inflammation sous-jacente constante. qui n'est pas élevée, mais qui de façon constante et sous-jacente va quand même amener au fait d'abîmer tes structures. Par exemple, si tu as de l'inflammation sous-jacente sur tes vaisseaux sanguins, à la fin, ils vont finir par se rigidifier. Tu vas avoir des dépôts de plaques d'athérome parce que tu avais une inflammation de bas grade au niveau des vaisseaux sanguins. L'inflammation de bas grade, c'est cette inflammation insidieuse qui est faible, mais constante, et qui du coup, au long cours, va faire des dégâts. C'est un peu de la chronicité, en fait. C'est de l'inflammation chronique, de petite envergure, mais ce n'est pas parce que c'est de petite envergure que ça n'a pas des conséquences au long cours. Si c'est médical, mais ce n'est pas ce qu'ils apprennent en médecine, mais ça existe puisqu'il y a quand même pas mal de choses, alors que les naturopathes apprennent, mais que uniquement les médecins qui ont été explorer ces domaines-là vont le prendre en considération. Mais l'inflammation de Bagrade, c'est un vocabulaire utilisé par des médecins avertis qui ont des connaissances dans ce domaine-là. Ce n'est pas un vocabulaire de naturopathe, c'est un vocabulaire qui reste un vocabulaire médical. Tout à fait. Mais un généraliste classique, ce n'est pas son quotidien. Il ne va pas forcément avoir les clés. Il ne sait pas quoi en faire, en fait. Il ne sait pas quoi faire de cette information. Il y a pas mal de choses comme ça où nous, on va s'y intéresser, parce que pour nous, ça a une signification. Mais pour le médecin allopathique généraliste classique, il n'a pas d'outil. Il va peut-être comprendre l'intérêt, comprendre ce que ça veut dire, mais il n'aura pas appris à faire avec. Il n'aura pas d'outil à proposer dans ce sens-là. Et la question, en théorie, on est... pas censé avoir besoin de compléments alimentaires, mais des compléments naturels, des super aliments amenés de façon spécifique, peuvent être intéressants. Je pense par exemple à l'eau de mer pour amener l'ensemble des oligo-éléments, l'utilisation de l'argile, je ne considère pas que ça va être des compléments alimentaires. Si tu utilises de l'ortie et que tu mets, par exemple, ça a des pouvoirs antihistaminiques importants, l'outil, est-ce que ... Est-ce que tu considères, quand tu ramènes de l'ortie sur un terrain allergique pour soulager les symptômes, tu ne travailles pas le fond, tu ne fais quand même pas de la naturopathie dans le fond ? Mais tu vas utiliser un produit naturel, alimentaire, pour aider dans un sens particulier. Mais l'ortie peut être aussi utilisée parce que c'est très riche en fer et que ça va être intéressant. Est-ce que tu considères que tu donnes un complément alimentaire ? C'est une plante. Tu peux la prendre en gélule, mais c'est dommage. Tu la prends en frais si tu as un jardin où ça pousse, mais sinon tu la prends en poudre, en feuilles. Pour moi, c'est de l'ordre de l'alimentation, du super-aliment. C'est de la plante nutritionnelle. Mais on ne va pas considérer que c'est un complément alimentaire, au sens un peu plus médical du terme. De la poudre, pour éviter la gélule, il y a pas mal d'additifs sur la forme gélule, ne serait-ce que pour la mise en gélule, ne serait-ce que la gélule elle-même. Après, il y a des grosses différences d'un labo à l'autre. Et si on va dans ce sens-là, il faut vraiment être hyper critique et s'y connaître pour faire du tri. Mais c'est comme tout le monde ne va pas manger du poisson gras. Prendre des gélules d'oméga-3, ça peut être une solution pour les gens qui n'ont pas accès aux poissons. Moi, j'habite Strasbourg, on n'a pas beaucoup de poissons frais. Des gélules d'oméga-3, j'en conseille souvent. Mais si on habite en Bretagne ou en Normandie, on a peut-être... pas besoin de conseiller des gélules d'oméga 3. Il y a peut-être d'autres solutions qui sont plus naturelles. Donc, tout dépend aussi. On fait avec le cadre aussi dans lequel on vit et ce que nous apporte la région où on vit. Voilà. Pour un peu préciser ma pensée. Voilà. Je crois que c'est terminé. Je vais laisser la place au suivant. Je vous remercie beaucoup pour votre participation, votre écoute. C'était important dans le cadre de comment j'ai pensé la conférence. Voilà. Merci à vous.

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