- Speaker #0
Merci à vous. Donc, en fait, voilà. Donc, j'ai la bonne idée. Et le seul truc, c'est que je suis en train de faire ce que je suis en train de faire.
- Speaker #1
Merci. Merci.
- Speaker #0
Merci. Oui,
- Speaker #1
hein. Génial ! Génial ! Et celui-là ?
- Speaker #0
Ça marche là,
- Speaker #1
ça fonctionne ? Je pense que oui.
- Speaker #0
Ah génial ! On est au top !
- Speaker #1
On est au top !
- Speaker #0
Et bien bonjour à toutes et à tous. Il y a certainement qui était là déjà avec nous ce matin. Alors thérapeutes, quelle place dans la médecine d'aujourd'hui ? Les patients ne veulent plus être de simples spectateurs de leur santé. Ils sont informés, exigeants et en quête d'une prise en charge plus globale. Leur physique émotionnelle, parfois spirituelle, leur bien-être ne se résume plus à une ordonnance. Le monde médical évolue. La frontière entre médecine conventionnelle et pratiques complémentaires devient de plus en plus poreuse. Les thérapeutes doivent repenser leur rôle. Mais comment ? Des questions essentielles. Comment répondre aux attentes des patients sans compromettre l'éthique et la rigueur scientifique ? Où tracer la ligne entre médecine conventionnelle et approche intégrative ? Comment on bâtit une relation de confiance avec des patients en quête de goût et de sens ? La thérapeute, mon thérapeute du futur,
- Speaker #1
c'est qui ?
- Speaker #0
Alors réinventer la posture du thérapeute, c'est aussi repousser la médecine. Alors, on en parle aujourd'hui avec des experts passionnés, aux horizons variés, pour enrichir notre réflexion. Alors, nous accueillons aujourd'hui le docteur Jean Béthiaud, que nous avons déjà lu ce matin sur la médecine de demain. Je rappelle, Jean Béthiaud, vous êtes médecin généraliste, et vous citez, je le précise pour ceux qui viennent d'arriver, de nous rejoindre, spécialement en psychiatrie en ce moment. Vous êtes fondateur d'un des premiers enseignements universitaires de hypnose en France. Vous enseignez aussi les techniques d'activation de conscience à l'université Marie-Orsay. Et vous présidez le Collège international des techniques d'activation de conscience, le CITAC. Vous êtes aussi l'auteur du livre « Les techniques d'activation de conscience » du livre du nouveau dans l'hypnose, une technique d'activation de conscience. Michel Audou, vous êtes fondateur de l'Institut français de Shiatsu. Vous avez popularisé le Shiatsu en France et écrit le best-seller « Dis-moi où tu es, je te dirai pourquoi » . Votre philosophie vit étroitement corps et esprit, expliquant les maladies physiques par des liens, par des déséquilibres émotionnels. Fabienne Raoul, vous êtes ingénieure en sciences et génie des matériaux. et vous venez de s'exercer pendant 15 ans dans le nucléaire avant qu'une expérience de mort imminente ne transforme votre vie scientifique. Je vous remercie de s'offrir au député praticienne en énergétique et auteure notamment du livre qui nous a fait nous rencontrer, « Ces guérisons qui défilent la science » , de s'interroger les limites du monde médical actuel. Alors, deux parcours différents nous permettront d'avoir une discussion riche et nuancée sur le rôle du thérapeute d'aujourd'hui et de demain. Ma première question va vers vous, Jean-Denis. Vous avez développé les techniques d'activation de conscience, une approche innovante de l'hypnose médicale. Selon vous, quels sont les critères qui définissent une posture thérapeutique responsable et éthique, notamment en médecine intégrative ?
- Speaker #1
Oui, c'est tout. Je ne m'attendais pas à cette question. Je crois que le micro ne marche pas. Il y a quelque chose pour moi, je ne m'attends pas. Vous allez payer moins cher ceux qui sont venus, je sais. Vous demandez une réduction. À main de la fédérale. C'est une question importante pour tout thérapiste. Lorsqu'on reçoit un patient, à la première fois, on reçoit un étranger et lui il vient voir un étranger et ce qui est étranger est étrange et fait peur fait peur tu le sais tu spécialises des émotions tu le sais mieux que moi ce qui fait qu'il y a aussitôt une petite appréhension du patient vis-à-vis de nous et une appréhension de nous aussi vis-à-vis du patient. Ce n'est pas du tout ce qui se cache derrière cela. J'ai parlé tout à l'heure de ce livre de Martin Buber, « Je et tu, je et tu, je deviens tu, c'est-à-dire mon égal, lorsque j'ai dépassé le cela. » C'est-à-dire lorsque je reçois une personne, qu'est-ce que je vois dans cette personne ? Je vois, c'est pour les animaux, le côté animal. Parce qu'on a tous... un côté animal. Le côté animal, c'est cela. Je vois une certaine posture, je ressens, je sens, etc. Et il faut que j'arrive à transformer ce cela en tu, tu égal à moi. Pour cela, le cela qui n'est pas le tu, qu'est-ce qui lui manque ? C'est la spiritualité. Tu l'as dit, Amal, dans ton introduction, tu as dit parfois la spiritualité. Et moi, j'ai dit systématiquement. La spiritualité. Qu'on soit croyant ou qu'on soit incroyant, cette notion de spiritualité est importante. Et là, lorsque le patient rentre dans mon cabinet ou lorsque je rentre dans sa chambre, dans l'hôpital, en psychiatrie ou en soins palliatifs, je m'arrange pour créer tout de suite ce lien, ce lien thérapeutique dont on a parlé tout à l'heure. C'est le patient qui rentre dans mon cabinet. Je ne sais pas pourquoi. Il me passe la porte et je vois qu'il a la même décoration capillaire que moi. Je perds ce regard et je lui dis, nous faisons partie de la même équipe. Et d'un seul coup, cette personne qui est entrée avec la tête vers le bas, le regard pliant parce que c'est un déprimé et je ne le savais pas, il relève la tête, il sourit un petit peu, et ça y est, la liane thérapeutique est faite. Je peux lui prescrire de la pelure d'oignon, ça va fonctionner. Je vais lui prescrire autre chose, car maintenant, je vais devoir aller faire des chasseurs ou d'aller faire un petit peu ce que je veux. Je ne vais pas prendre plus de temps, mais voilà comment je fais pour installer cette confiance immédiate.
- Speaker #0
Approche le micro. Merci Jean. Michel Haddou, vous êtes pionnier en Katsu et la psycho-énergétique en France. Comment un praticien en médecine complémentaire peut-il assumer une posture responsable et éthique, notamment face au risque de délivre ? Et comment différencier sa place au stade de la médecine ? Allomatique.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
quand même.
- Speaker #1
On n'est pas loin de coller des gnomettes. Oui, c'est ça. Vous avez vu le résultat, ce que vous avez dit ? Je suis content de vous apprécier. Je vous en prie. Bien évidemment, pour rebondir sur ce qu'il vient de dire, j'ai dans mon institut un module de formation qui s'appelle Psychologie du Pranicien. dans lequel on peut lui doit à travers des situations de jeu de rôle très précisément qu'effectivement dans une consultation tout se joue dans la première minute c'est-à-dire dans les premiers instants d'arrivée ces premiers instants de la rencontre sont fondamentaux et qu'est-ce que ça ça montre et ça démontre ? Eh bien ça démontre que ce qui se joue dans une consultation en médecine dite douce, complémentaire, affirmative, quel que soit le nom qu'on veuille leur donner c'est d'abord une rencontre d'être à être c'est-à-dire qu'avant d'être un symptôme qui vient chercher un soignant On est avec un individu qui est en souffrance, qui vient rencontrer quelqu'un qui est censé lui apporter du sens. Du moins, on constate que moi, j'ai pu faire, à travers les pratiques qui sont les miennes, notamment celle du shiatsu, et ensuite de la psychologie anglétique, dans la constitution des liens entre ce qui se passe dans le corps et éventuellement les vécus de la personne, on voit que la question clé, et les prémices de la réponse clé, c'est celle de la capacité à conduire le patient à donner lui du sens. C'est-à-dire qu'il n'est pas question de rentrer dans une logique dans laquelle c'est le praticien qui dit au patient « vous avez ça, ça veut dire soin, etc. » Mais c'est simplement à conduire le patient par la technique particulière de l'amnèse, par la technique particulière de l'entretien, par la bienveillance qui va transparaître à ce moment-là, qui est tout sauf de l'empathie, mais qui est une véritable bienveillance. On n'est pas dans la nécessité à partager la souffrance de l'homme, en revanche, on est dans la nécessité à le comprendre. Eh bien, le patient va reconstituer des liens. Or, ces liens, c'est le propre même de ce qu'est le vivant et de ce qu'est la vie. Tu parlais tout à l'heure de ce qui se passe au niveau du cerveau, et on croyait que c'était le neurone, et en fait, il s'avère que ce sont certaines petites cellules particulières, de formes étoilées, qui font peut-être la grande puissance. Et tu disais que c'est vrai quelque chose qui était plutôt gélatineux. Eh bien, il faut savoir que nous ne sommes que de la gélatine. C'est-à-dire que 80% de notre corps, qui était rejeté pendant plus d'un temps pour les anatomies, s'appelle les faciaux. Et que c'est dans ces structures physiologiques-là que se passent sans doute les secrets de la communication du vivant à l'intérieur de nous. Et que d'être dans la capacité à amener quelque chose qui va vibrer dans ce Ausha, conduire le patient dans le moment de la consultation à rencontrer un phénomène particulier qui s'appelle « insight » , c'est-à-dire le moment où il dit « bon sang, et c'est bien sûr » . C'est un moment qui est un moment magnifique et qui est un moment clé. Et pour ça, il y a des structures, dans ce qui est l'approche de la mienne, en tout cas il y a des structures qui permettent de faire cela, non pas à travers une idée qui soit celle d'une grille déterminante, mais à travers une constitution de fond de se dire que peut-être bien que, à partir du moment où un corps physique est constitué d'une certaine manière, peut-être que l'esprit qui l'anime peut être constitué de façon résonante de la même façon. Et que par cette logique du grand système, du acrocosme et du microcosme, on peut envisager de penser que, éventuellement, si j'ai des tensions au niveau de l'estomac, ça va peut-être parler de quelque chose qui est en résonance avec ce qui se passe à l'intérieur de moi. Or, l'estomac me sert à quoi ? Il me sert à digérer les éléments matériels dont je me nourris. Et bien peut-être que sur le plan psychique, nous avons une structure qui nous permet de gérer les éléments matériels dont je nourris mon psychisme. Et que si j'ai des tensions ou des stress sur le plan professionnel, sur le plan maternel ou financier, on peut peut-être envisager qu'il y ait un lien constitutif avec les épreuves d'estomac qui sont les miennes. C'est-à-dire que dans cette idée, on est dans la proposition qui ensemence quelque chose qui va être un effet de révélation peut-être, mais qui porte, lui, l'ingrédient central du soin, qui est que si j'ai constitué la dimension du déséquilibre, j'ai sans doute la même puissance pour constituer la dimension du rééquilibrage. Et c'est là tout le projet qui est tout le projet thérapeutique. Et ce projet thérapeutique, il n'est pas que psychopsy ou etc. Nous ne sommes pas des psychologues. Donc il n'est pas question de former des gens à devenir des psychologues, des greffes et du commerce. Nous ne sommes pas des médecins, donc il n'est pas question de former des gens à devenir des médecins. Mais nous sommes des personnes qui sont, parce qu'ils ont peut-être quelque chose qui leur permet de faire du transverse. d'amener à un moment donné le fait qu'une tension physiologique puisse être l'expression de quelque chose d'autre ou qu'un vécu ou une tension psychique puisse se traduire à un moment donné dans une réalité physique si elle n'a pas pu s'exprimer et c'est là où il y a un lien qui est intéressant mais évidemment surtout dans le cadre de ce que nous avons déjà évoqué ce matin la posture l'humilité la responsabilité la justesse, le recul et la bienveillance sont majeurs, qui sont fondamentaux, parce que c'est eux qui vont conduire l'autre à accepter le soin.
- Speaker #0
Qu'est-ce que vous mettez derrière la bienveillance ?
- Speaker #1
La bienveillance, c'est une capacité d'accueil sans jugement. C'est le praticien qui devient une matrice réceptive des informations que donnent les patients. Pour pouvoir comprendre ce qu'un patient nous amène, il faut faire le silence à l'intérieur. Il faut créer un espace de vide, qui soit sans impériorisme, sans jugement, sans idée préconçue. Tu évoquais tout à l'heure en disant j'ai un patient qui vient qui me dit j'ai tel symptôme, en moi va se mettre en place si je suis dans le système classique, que tel symptôme égale tel traitement, etc. Peut-être que dans un premier temps, la première des qualités du praticien, c'est d'être désemparé face au patient et de se dire il ne sait rien. Sauf une chose, je sais que lui il sait, mais il ne sait pas qu'il sait. Donc ce que je dois savoir... c'est lui faire dire ce qu'il sait. C'est-à-dire être dans cette espèce, et on retrouve à nouveau la relation d'être à être, cette capacité à faire émerger, à être un principe révélateur, à être une espèce de miroir. Dans les philosophies japonaises, dans les temples Shinto, la présence des karmi, c'est-à-dire la présence de ce qui va être le champ du divin, pas du religieux. Michel Random disait que le Shinto, c'était une religion laïque. C'est-à-dire qu'on est dans quelque chose qui parle d'un champ du subtil. Tu parlais de spiritualité, nos réalités physiques, elles sont dans l'horizontalité. Mais notre esprit, notre âme et notre être, il est dans la verticalité. Et à un moment donné, les deux ont besoin de pouvoir se rejoindre. Et l'idée, elle est vraiment d'aller dans ce terrain et dans ce Ausha, et d'être capable d'être là. Mais pour ça, il faut être accueillant. il faut être dans une neutralité de la vérité.
- Speaker #0
Fabienne Raoul, je vous vois au-dessus de la tête, sur la verticalité. Vous êtes praticienne et accompagnée des personnes ayant vécu des expériences fatigues, des expériences de barres mouillantes, hypersensibles, des gens qui ont des perceptions extra-sensorielles. Vous avez vous-même fait l'expérience d'une mort imminente. Vous êtes en plus ancien âge de moi, scientifique hyper cartésienne, et on a échangé ensemble et ce n'était pas du tout quelque chose qu'elle vous attendait. L'expérience que vous avez vécue, c'est de faire une petite qualité, c'est de prendre compte qu'il y avait quelque chose, qu'il y avait une énergie, qu'il y avait quelque chose subtile. Maintenant que vous êtes sophrologue, comment un thérapeute en pratique complémentaire peut-il accompagner de manière responsable, sans tomber dans ce qu'on peut appeler une certaine pensée magique qui est quand même présente aujourd'hui dans les pratiques complémentaires, et sans empiéter non plus dans le rôle du médecin ? Bonjour à tous et merci à Amal pour l'invitation et puis cette question. Alors effectivement, moi j'ai un peu de recommandations atypiques, ce qui fait qu'aujourd'hui je m'intéresse aux cas atypiques. J'allais dire que pouvoir accueillir quelqu'un, on accueille avec qui on est non intérieurement tant thérapeute. Ce qui veut dire que si je prends des personnes dans le public, vous êtes forcément tous différents les uns les autres, vous avez tous votre propre sensibilité, votre propre humanité. Et moi, je suis qui je suis. J'ai témoigné sur mon ami dans ses publics, j'ai témoigné de mon parcours d'ancienne cartésienne, je reste cartésienne, mais j'avais une vision très sur la vague de mon alternatisme éductionniste. C'est encore aujourd'hui le cas quand on va chercher la cause d'une maladie dans un organe. Et pourtant, Michel en a parlé, les émotions agissent effectivement sur notre corps, l'esprit agit sur notre corps et possiblement quelque chose d'autre. Il y en a qui vont l'appeler l'inconscient, cette espèce de grande boîte noire, l'inconscient familial, l'extranger, la soulève, il y a plein de choses. C'est un peu le point d'interrogation. et c'est en fait avoir conscience un petit peu qu'il y a tout ça qui existe et qu'on ne connaît pas qu'une chose. Donc moi j'arrive, tu l'as dit, c'est important d'être dans une neutralité, une forme de neutralité, et en même temps porteur de toutes ces informations sur qui on est. Parce que finalement, le patient ou le client, en l'occurrence le client, je ne peux pas dire patient en n'étant pas médecin, arrive avec sa problématique. et avec une forme peut-être de résonance par rapport à mon vécu, par rapport à ma propre sensibilité. Ce qui veut dire qu'il ne trouvera peut-être pas, alors moi je n'apporte pas du tout de réponse, j'accompagne les personnes également, j'allais dire c'est chacun qui trouve les réponses en lui, ça c'est évident. Je pense que justement le guerre de fou c'est de dire en tant que thérapeute, c'est ça que vous avez, c'est comme ça qu'il faut faire, surtout. Là je crois qu'on n'est pas du tout dans le juste et dans le bon. A mon sens, la personne a tout, effectivement, elle a toutes les réponses, et elle a son histoire de vie. Et ça, souvent, dans le corps médical, on ne va pas poser de questions forcément sur « Est-ce qu'il y a eu un choc émotionnel récent ? Est-ce que vous pouvez nous raconter votre histoire ? » Qui êtes-vous en fait ? Qui êtes-vous ? Est-ce que vous savez ? Et puisque vous ne savez pas consciemment aussi, mais des choses, effectivement, peuvent se… Comment dire ? C'est… venir à la conscience, à la lumière finalement, pour raconter l'histoire. Donc on est aujourd'hui effectivement dans une forme parfois pensée magique, il y a énormément de pratiques sur Internet, vous allez sur les réseaux sociaux, il y en a plein dans tous les sens. Je pense qu'effectivement c'est important de pouvoir cadrer les choses, de pouvoir, bien sûr on en a parlé ce matin, d'être formé, d'avoir un cadre, et puis soi-même d'être dans cette écoute active. Et ça ne passe pas uniquement par l'écoute, ça passe par la parole, par les mots que vous allez aussi employer, mais aussi par le regard et le toucher. Le regard est très important dans l'accueil de la personne. Si le thérapeute regarde ses pieds, il regarde à côté, il n'y a pas de connexion avec la personne. Donc comment on peut accueillir quelqu'un si on n'est pas en lien avec la personne ? Et je vais même plus loin, ce n'est pas le regard, c'est le kiosque. Où est-ce qu'on se place quand on est en lien avec la personne ? Est-ce qu'on est dans notre cerveau ? On peut réfléchir à, ok, j'ai mon protocole, tac, tac, ou est-ce que c'est aussi dans mes ressentis ? Qu'est-ce que je ressens par cette façon ? Est-ce que j'ai ça qui me vient ? On va appeler ça l'intuition. Un mot qui va déclencher quelque chose dans une prise de conscience du patient ou du client. Et ça, il y a quelque chose de magique, mais en fait qui pourrait s'expliquer, mais qui est magnifique. Donc, à mon sens, la posture du thérapeute, elle est là. En tout cas, moi, je m'avis comme ça avec qui je suis. Et puis, il y a des gens qui ne vont pas venir me voir parce que ça va pas entreparler. Ils sont venus dans un cadre différent. Pas que je leur parle du cœur, de l'intuition, parce qu'ils n'en sont pas encore là. Moi, j'étais partout dans mon ancienne vie où il fallait que tout soit extrêmement carré, tout soit compréhensible, prouvable, palpable. La vie, ce n'est pas ça. La vie ne fonctionne pas comme ça, je l'ai bien compris dans mon parcours. Donc ça, aujourd'hui, je peux être beaucoup plus humble que ce que je pouvais être avant. En tant qu'ingénieur, qui avait cette vision très cartésienne de la vie et du corps aussi, où tout peut s'expliquer, il y a des choses qui ne s'expliquent pas. Et en fait, on doit accepter qu'on va avec le patient ou le client sur un chemin inconnu. Et ça, ça peut faire peur. Et en même temps, c'est beau parce que c'est la vie. Il y a plein d'inconnus dans la vie. Je termine là-dessus, cette vision cartésienne et continue de la cultiver, puisque dans votre dernier livre, vous décrivez très bien la liaison entre les patients qui ont suivi un parcours à la fois intérimatif et clinique, et qui ont expérimenté une certaine forme de guérison. Je dis une certaine forme parce qu'il y a plusieurs guérisons que vous décrivez dans ce livre, et vous alliez vraiment... les deux logiques, à la fois la logique allocatique, artésienne, qui n'explique pas et qui d'ailleurs appelle ces fameuses guérisons des anomalies, parce qu'elle ne peut pas les expliquer, elle les appelle quand même des anomalies. Moi j'ai trouvé ça dingue. La science n'explique pas, elle constate la guérison, mais pour elle c'est une anomalie. Alors je dis sous contrôle de l'an. Mais je te laisse poursuivre dessus. Alors effectivement, quand j'ai mené mon enquête, c'est-à-dire que j'ai voulu rencontrer, vu mon parcours, moi je me suis posé beaucoup de questions justement sur quels sont les facteurs de guérison. Est-ce que notre psyché a un impact sur notre corps physique en processus de guérison ? Est-ce que l'aide d'un praticien en approche complémentaire peut effectivement être aidante dans le parcours de guérison ? Et troisième question que je me suis posée, qui m'a le plus passionnée forcément, c'est est-ce que l'invisible peut aider quelqu'un dans son processus de guérison ? Je précise qu'est-ce que c'est l'invisible. L'invisible, c'est typiquement, j'ai rencontré des personnes qui ont vécu également des expériences de mort imminente, qui ont été guéries de pathologies qu'elles avaient avant leur expérience. Comment ? C'est le point d'interrogation. Il y en a qui vont dire, le médecin que j'ai rencontré, il dit c'est un boost psychologique qui s'est passé. C'est un boost psychologique, la personne qui guérit son cancer, un boost psychologique. Est-ce qu'il n'y a pas autre chose qui est intervenue ? Je pose des questions, simplement. J'ai rencontré un médecin qui est à l'université d'Amsterdam, qui a fait une enquête passionnante sur le lien entre les intentions de prière adressées à une personne qui est malade. Et il s'est rendu compte que... Il a étudié plus de 80 quelques cas de dossiers médicaux qui viennent du long, de Parkinson, de sclerosan blague, etc. Et il y a eu des cas stupéfiants de personnes qui ont été, dont les symptômes, par exemple de la maladie de Parkinson, ne se sont plus du tout exprimés. Et la dame, en l'occurrence, a dit au médecin, « Mais mon corps ne rentre pas dans vos manuels médicaux. » Et je trouve cette phrase... finalement tellement belle et tellement juste, qui montre qu'il y a autre chose qui a pu se passer. Alors après voilà, si on touche au domaine de la spiritualité, est-ce que c'est Dieu, c'est l'univers ? Il y en a qui se font croyants, qui se font dire que c'est les saints, peu importe. Il y a quelque chose qui s'est passé, c'est du domaine en tout cas de la perception de la personne, du patient ou du client en tout cas, de sa manière de voir les choses, sa croyance. Et ça c'est intéressant. Et ce médecin, il m'expliquait qu'aujourd'hui, en fait, on ne peut plus travailler dans son coin. Ok, le médecin a ses compétences qui sont superbes, mais il m'expliquait qu'on doit aller vers une épistémologie horizontale. C'est-à-dire aussi intégrer les données dites subjectives du patient ou du client. C'est-à-dire, c'est quoi ma croyance ? Est-ce que je crois à plus grand ? Et que pour moi, c'est tellement important que j'ai cette foi ou cette croyance dans la guérison, que oui, je peux m'en sortir. C'est tout ça en fait. Et ce médecin aujourd'hui, il est dans une dynamique de transdisciplinarité. Il dit, ben voilà, moi j'ai mes limites. Je le constate d'après les examens, la maladie est toujours là, mais la personne, d'un point de vue de la fonction cognitive, la dame qui avait la maladie de Parkinson, elle est récupérée. Comment l'expliquer ? Donc c'est assez passionnant. Et tous ces cas-là, tu le disais à mal, les médecins appellent ça des anomalies. Ce sont des valeurs statistiquement insignifiantes. C'est incroyable. Et moi, je me suis éclatée. Je me disais, mais comment c'est possible ? Comment c'est possible de dire... des valeurs statistiquement financières, madame ou monsieur, vous êtes une anomalie. C'est un peu schématique. Mais pour moi, il y a des vraies connaissances. Il y a des vraies connaissances. On doit investiguer, on doit comprendre. Et quand j'ai commencé à me poser des questions sur est-ce qu'il y a des bases de données qui existent sur tous ces cas, en fait, il n'y en a pas. Il n'y en a pas. Et moi, c'est ce que je me plaide aujourd'hui, parce que le médecin, l'enquêteur vient le voir, son patient vient le voir, et tout. imaginons qu'il a été guéri grâce à, je ne sais pas, l'acupuncture par exemple, ou une autre approche, je n'en sais rien, qui pose des questions, comme une sorte de protocole finalement, enfin plutôt de fiche où on va poser des questions et mettre ça dans une base de données. Et plus on va avoir de cas, pardon si je prends beaucoup, plus on va avoir de cas, je ne vais pas se donner les idées par tout ça, plus on va avoir de cas, plus ce sera intéressant pour justement pouvoir en tirer des conclusions de tout ça. La personne va être une anomalie, elle va se rendre compte qu'elle fait partie finalement d'un groupe de personnes qui ont des vies d'une autre manière. Et c'est intéressant pour nous, et c'est intéressant pour la recherche médicale également. Mais pour le patient, bien évidemment. C'est qu'aujourd'hui, à part des anomalies et d'être mis de côté, on ne les recense pas, on ne les étudie pas, et on n'est pas de trop en le point commun qui fait. que ces dynamisons existent en fait. Exactement. Jean ?
- Speaker #1
Moi je me suis pressionné, parce que je me suis dit les deux autres.
- Speaker #0
Je crois quand même qu'on parle d'une spectation intérieure,
- Speaker #1
qui est centrale dans votre livre. Oui, cette spectation intérieure, cette force de vie, je reviens sur ce que tu as dit, d'être aussi très intéressant, ou bien ici connaissez-vous une grèce ? nombreux, donc j'ai tous abonnés, j'espère avoir super de revues. Donc c'est une revue vraiment futuriste et innovatrice. Il avait déjà eu la fondation d'une Mindbody Institute qui pour la première fois, grâce à Francisco Valle, il a plutôt disparu, il y a un grand scientifique, professeur technique au Collège de France qui avait réussi à réunir des scientifiques de haut niveau et le Dalai Lama, des spiritualistes de très haut niveau. Donc maintenant, ça y est, on commence à avoir ... C'est fini cette barrière entre ce que vous êtes tous ici, ce que moi je suis en étant médecin, cette barrière elle est tombée. On pense justement au fait que ce qui était inexpliqué, l'anomalie, c'est parce que c'était inexploré. Et donc à nous tous de l'explorer, pas simplement nous, disons du côté des médecins, mais vous aussi, sans diplômer rien, vous avez la capacité de l'explorer. Cette force de vie c'est vrai lorsque un patient vient me voir. Je regarde avant s'il a des cheveux, je le répète. Mais je regarde autre chose. Je me rappelais tout à l'heure, vous avez évoqué ma chère patiente, ma consultation d'acupuncture, comme un premier intermédiaire pour nous. Dans cette consultation, il y avait des infirmières qui avaient telle pathologie, les infirmières, il y a des infirmières ici sans nout, les infirmières qui étaient sans nout, des lombalgies. Les lombalgies parce que les lits sont mal adaptés, on ne leur apprend pas les techniques corporelles. qui leur permettrait de prendre la bonne position. Je me rappelle d'une infirmière qui venait de côté de l'Ombachie, comme cela, elle avait un superbe cul. Et pour créer le lien, je lui ai dit, « Oh, vous avez un superbe cul, est-ce que c'est vous qui l'avez tricoté ? » Elle me dit, « Non, non, il est superbe. » Et puis elle vient la semaine d'après, avec un autre cul, la semaine d'après, un autre cul, un autre cul. Et la quatrième semaine, les infirmières du service me disent, « Arrête de la féliciter pour ces pulls, elle me pique tous les pulls dans nos armoires. » Elle a cette impression, mais bon. Donc là aussi, pas de fait d'excès, quand il faut trouver une confiance, il faut le faire. comme le dit le maître, le taïwiste, dans le juste milieu. Et dans ce juste milieu, il y a justement une force, qui est la force de vie que le taïwiste appelle le Mechi, que tu connais parfaitement, tu l'écris très bien. Dante Lucan, que Spinoza appelle le Conatus, c'est-à-dire la force d'existence d'un être. On pourrait faire une conférence là-dessus pendant une heure, il y a beaucoup parlé, donc je vais parler là-dessus. Elle nous traite les hommes, nous sommes évaluables. C'est la force de vie que les gestes sont évalués quand un patient rentre. À quel niveau est-elle écrite, ce qui lui manque, et par quoi elle est inférée. Et la force de vie, c'est d'être chez un patient que je rencontre pour la première fois ou même pour la dixième fois. Elle ne peut être altérée que par trois forces, soit une douleur physique, soit une crainte en lien avec le futur, soit un regret en lien avec le passé. Et très rapidement, j'explore ces trois éléments-là pour recentrer la personne dans l'ici et maintenant. Si elle est dans le passé, le passé est passé. Si elle est dans le futur, elle n'est pas encore là. Dieu seul le sait, on ne sait pas nous ce qui va venir. Il faut absolument la recentrer dans le présent. Dans ce présent se trouve la douleur. tu es spécialiste de douleurs en oncologie, donc tu vois de quoi je parle. Et là, tout de suite, je vais faire en sorte que cette force de vie altérée, eh bien, que ma technique, si elle est adaptée, puisse augmenter cette dépression qu'il y a, augmenter la pression de force de vie. Et pour cela, on a des moyens qui sont développés par un monsieur dont je recommande la lecture aussi. Donc, cette force de vie, il l'appelle l'agentivité. Il s'appelle Alberto Bandura. Il est mort il y a trois ans. Il est emporté par le Covid comme beaucoup de sa génération à l'âge de 80-100. Et tout ce que Alberto Bandura a écrit sur la gentilité, vous le trouvez sur les sites français ou sur les sites canadiens, est vraiment très intéressant pour nous. Parce qu'il nous donne les moyens d'aider une personne qui est justement en déperdition d'énergie pour augmenter cette énergie. Donc, il y a plusieurs moyens. J'en dis un qui me paraît intéressant parce qu'on n'en a pas parlé jusqu'à présent. C'est ce qu'on appelle le modèle vicariant. Qu'est-ce que c'est que le modèle vicariant ? Le vicar, c'est celui qui est à côté du curé, qui copie le curé pour devenir curé à l'aide du curé, disons, dans un certain espace à venir. Eh bien, nous avons tous, les patients, nous avons tous, vous savez tous, des modèles vicariants. Lorsqu'un patient vient me voir, je lui demande, dans son enfance ou sa prime jeunesse, quel est le modèle qui l'a influencé ? Et tous trouvent le modèle qui l'a influencé. Il y a quelques moments quand ils sont professionnels, un deuxième modèle, sur le plan professionnel, qui vous a influencé ? Qui t'a orienté vers la sophrologie ? Tu vois, il y a quelqu'un, à un certain moment, qui a fait ça. C'est un modèle vicarien. Et il y a une autre dans la maintenance qui t'a orienté aussi, peut-être, vers autre chose, peut-être vers le génie des matériaux. J'aime beaucoup ça, le génie des matériaux, puisque moi, j'avais appris ça il y a 50 ans, que le mot stress, venait du génie des matériaux. C'est assez extraordinaire. On peut stresser une plaque de métal, on enlève la pression, hop, elle revient. Ça, c'est le génie de la mémoire. Vous en parlez mieux que moi. Mais si je le plie complètement, boum, alors là, il ne revient plus, il est cassé. Ça, c'est le stress qui est devenu pathologique, qui est devenu dépression. C'est le stress qui est devenu, quand j'ai été spécialiste dans ce domaine. Et donc, je demande ces deux modèles vicariants. Et ces deux modèles vicariants, vous en avez tous deux. Donald qui a trouvé ces deux modèles de carion ici. Voilà, si vous étiez mon patient, je vous prendrais, et dès la première séance, je dirais ou on aurait animé ces modèles, même si c'est un grand-père, une grand-mère qui est mort il y a déjà 30 ans, 40 ans, pour les mettre au service de l'augmentation de cette force. Voilà ce que je peux dire sur cette force, elle est à moins bas de là que notre collègue. Chers participants,
- Speaker #0
si vous avez des questions, vous avez le droit d'être bavard, on a encore...
- Speaker #1
Quelques minutes ensemble. C'est pas bien, vous m'avez évoqué plein de choses, donc je suis cancérologue, je suis en retard maintenant. Et je me passionne pour ce qu'on appelle les guérisons spontanées du cancer, ou, qui c'est quand même plus fréquent, c'est ce qu'on appelle les longs répondeurs. Les gens qui dépassent 2,5 fois la médiane de survie donnée par la faculté de médecine. Ça existe, c'est un chiffre officiel, de 25 fois plus longtemps que ce que la faculté avait. Mais si je me suis intéressé depuis maintenant plus de 20 ans, 30 ans, aux médecines statiques, parce que les médecines ministres étaient là-dessus, c'était parce que le seul point commun que j'ai trouvé pour les guérisons spontanées, que je n'avais malheureusement jamais vues dans ma pratique, parce qu'effectivement, c'est des anomalies statistiques. Je peux vous aider un petit peu. Un lymphome, le sémi, c'est 1 sur 100. Un cancer du poumon à petites cellules, c'est 1 sur 3000. Un cancer du sas, c'est ce que je dis toujours aux patients qui viennent me voir en deuxième ou troisième année de ma vie, docteur, vous êtes spécialisé en médecine intégrative, vous allez me trouver un truc naturel, donc derrière. Je ne sais pas faire. Mais c'est 1 pour 40 000. Il faut se méfier d'une chose, et c'est là où les thérapeutes, il faut faire très attention, c'est parce qu'on voit des guérisons spontanées à la télé. Alors, c'était des cancers de stade 1, de stade 2, qui n'ont peut-être pas fait de traitement, qui ont fait de la naturopathie ou de la myopathie, et qui sont guéris. Mais on rappelle qu'un stade 1 ou un stade 2, c'est 80 à 90 % de guérison. même parfois sans les traitements pensérologiques. Donc il faut faire très très attention à ça. Mais cependant, le seul point commun que j'ai trouvé, et j'espère pour les 12 prochaines années le démontrer dans ma nouvelle pratique, c'est que ces gens-là ont tous eu recours à des médecines complémentaires. Ceux qui ont guéri spontanément, encore une fois je n'en ai pas vu, mais j'ai vu plein plein de gens qui dépassaient les 2,5 fois la médiane de survie qu'on leur avait donnée. Donc il faut juste maintenant le démontrer. J'aimerais bien pouvoir collaborer avec vous. pouvoir vous montrer ça.
- Speaker #0
Avec plaisir. Il y a d'autres questions ? Alors, Kruitschof, Dick Kruitschof, je pense que je vais écorcher son nom aussi à l'écrit. K-R-U-I-C-H-O-Z, je crois. Je pourrais vous le... Je n'ai pas mon bouquin avec moi, mais... Il est à l'université d'Amsterdam en fait. L'étude a été publiée bien évidemment en 2023, donc c'est très très récent. C'est vraiment une étude passionnante parce que lui-même du coup aussi s'intéresse aux expanses de mort évoluantes. Il a vu qu'il y a une sorte de lien entre les effets finalement des guérisons liées aux prières des personnes et les perceptions que les personnes ont eues, c'est-à-dire la chaleur dans leur corps. elles ont senti parfois même du vent à l'extérieur, elles ont senti quelque chose, en tout cas intérieurement, dans leur corps. Ce n'est pas juste dans la tête que ça se passe, c'est dans le corps. Et ça, le corps, pour moi, c'est vraiment, je pense qu'on est tous d'accord, d'accord pour le dire qu'effectivement, notre corps a la solution et c'est le réceptacle de multiples informations qui viennent de notre psyché et peut-être aussi de notre physique, etc. Merci. Je ne sais plus ce que je voulais dire, du coup, pourquoi je parlais de ce sujet, c'est pas un truc de moi sur le fond. Moi, là-dedans, c'est quand même la question de ce médecin. C'est vraiment une étude collégiale, universitaire, avec d'autres médecins également, et puis même des personnes qui ont des technologies. Justement, il faut essayer de comprendre un petit peu les choses. Moi, je trouve que c'est intéressant, cette transdisciplinarité, pour pouvoir, en fait, comprendre tout simplement. Moi, je n'ai pas de certitude, j'ai des convictions. Ça, je l'ai bien compris. Et c'est important d'avoir aussi cette ouverture d'esprit et puis de prendre des chemins. Voilà, c'est sur les chemins inusités qu'on ne connaît pas qu'on va débrayer des choses et trouver. C'est le principe du chercheur. Et à mon avis, un bon chercheur, c'est ça. Un bon scientifique, c'est ça. C'est ce que je ravage depuis des années. Les plus grandes découvertes sont faites dans les anomalies, justement, qu'on a trouvées. que ce soit avec Newton, que ce soit... À chaque fois, le hasard entre les deux, il n'en est pas l'accident d'un mot, etc. Mais c'est génial. J'ai eu plaisir d'en parler. Je vais vous dire réagir.
- Speaker #1
Juste rajouter une information en termes d'écrits aussi qui sont intéressants, venant aussi des Pays-Bas, c'est les travaux du professeur Van Gommel, qui a écrit un livre qui s'appelle « Mort ou pas » , qui fait vraiment un point... extrêmement scientifique, documenté et en même temps très ouvert sur la question des ennemis et sur la phénoménologie particulière, mais qui l'amène jusqu'à aller à une redéfinition éventuellement de ce que peut être la conscience, à savoir si c'est quelque chose qui dépasse le champ du cérébral pur et qui va aller jusque dans le cellulaire. Il fait beaucoup de références avec les travaux de la physique quantique, etc. C'est un ouvrage qui est assez fouillé et il arrive au-delà des... des premiers travaux de Renaud Moudy et de gens comme ça qui ont été les premiers à travailler là-dessus. Ce qu'on voit en revanche effectivement dans les ENI qui rejoignent à ce dont on parlait tout à l'heure, c'est que les gens dans un premier temps, les gens n'osent pas en parler, ils ont honte, ils ont peur des trébicules, ils pensent qu'on va les traiter de fous, etc. Il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai eu une femme médecin cardiologue qui a fait une ENI... notre opératoire, etc. C'est trois ans après, quand elle est venue, qu'elle m'a dit, mais vous êtes la première personne à qui je veux en parler, parce qu'il y a une espèce de honte par rapport à ça, de croire qu'on va être catégorisé effectivement dans la pensée magique. Alors qu'en fait, on n'est pas dans le magique, on est dans le merveilleux. Ce n'est pas tout à fait la même chose. On n'est pas dans quelque chose qui se passe avec une influence externe. Et ce qui est important en revanche, ce que tu disais aussi tout à l'heure, c'est qu'il y a un moment donné, il faut quand même ramener à la structure et notamment aux références scientifiques, parce que c'est ce qui va apporter de la cohérence. La croyance, elle amène un paradigme, elle amène un vocabulaire, elle amène un certain nombre de références, mais la compréhension logique et corticale que l'on va pouvoir donner aux choses amène une cohérence, et la cohérence, elle amène de la sécurité chez l'individu, et ça, ça permet d'aller plus loin, ça permet de fouiller un petit peu plus. Mais tout ça, ça passe effectivement par l'identification de la parole. Et puis, je vais quand même vous annoncer une mauvaise nouvelle, mais c'est la vie qui est une anomalie. Donc, cette notion d'anomalie, elle parle de quelque chose de particulier et qui peut amener à un moment donné à se dire, mais bon, moi je suis en dehors de la norme, donc je ne suis pas bien. Mais au contraire, c'est être en dehors de la norme qui est être vivant. Et ce principe de vie, la vie le démontre sans arrêt. C'est la grande différence entre l'une vivo et l'une vitro. Et ça ne veut pas dire que l'in vitro n'est pas sa raison d'être, parce qu'il va amener les critères de base.
- Speaker #0
Allez-y. Je n'ai pas de micro à vous donner. C'est pas un problème. Je suis pas très fort. Juste, le témoignage, Fabienne, ne parle du coup, parce que moi, je suis docteur en chimie. Je suis plus de 20 ans. Mais maintenant, je pratique des sciences de la chimie. Et en fait, c'est très moelleux par rapport à l'art visible. En fait,
- Speaker #1
c'est relatif parce qu'aujourd'hui,
- Speaker #0
on a des outils technologiques qui permettent de voir des choses qui sont liées à l'art visible. Voilà, c'est tout. Merci.
- Speaker #1
C'est parti.
- Speaker #0
Merci. Merci. Avant,
- Speaker #1
je t'en prie. Des références, vous allez en trouver dans plein de domaines, sur la manière de comprendre l'invisible. Il est très intéressant de se pencher sur les travaux de Carl Gustav Jung avec Jean-François Pauly. Il y a eu des... à l'épée de caille on a pu structurer organiser et comprendre cérébralement parlant les dimensions qu'on appelle inconscient ou subconscient pour aller jusqu'à les concepts comme l'inconscient neutre c'est à dire un certain nombre de zones qui appartiennent à ces champs dit de l'invisible mais qui sont en fait des éléments constitutifs de l'interrelation et l'intrication de tous les êtres entre eux et qu'à partir de ce moment là et c'est quelque chose qui va nous toucher beaucoup nous dans les approches alternatives c'est de comparer une certaine rencontre entre le praticien et le patient et bien l'invisible participe de ça parce que la première des relations thérapeutiques qui se jouent, elle est déjà dans ce Ausha dans le temps de la rencontre elle est même parfois dans des temps qui se situent avant on évoquait tout à l'heure la question de l'intuition il y a un certain nombre de gros mots que quand on parle de soins et de médecine il faut peut-être essayer d'éviter d'avoir mais la question peut se poser de savoir comment le patient et trouver le ventre du praticien qui va voir. C'est-à-dire quels ont été les cheminements de la pensée consciente ou non qui a conduit à la rencontre à un moment donné. Et que c'est là, si on veut revenir à ce qu'est la position du praticien, celui-ci a une responsabilité énorme parce qu'il n'a pas le droit de trahir ça. Et il n'a pas le droit de trahir ça pour des enjeux ou des attentes personnelles. Il a vraiment à se positionner au niveau où finalement la venue du patient est plus un cadeau qu'autre chose. et que les champs, ils vont pouvoir avoir une juste place parce que ça va se jouer aussi dans ces champs du long visible qui sont ceux de la spiritualité ou de la verticalité. La spiritualité, c'est le champ de l'esprit, ce n'est pas le champ de la religion. C'est quelque chose qui est un petit peu plus bas, c'est un peu plus large que ça. Et c'est ce qui a amené notamment Jung à s'intéresser bien sûr aux approches de l'extrême-orient. Il a rencontré certains de ces concepts avec un traité d'alchimie chinois. Il s'est beaucoup intéressé à la question des mandalas, parce qu'il y a une des choses très surprenantes. avec des danses particulières, où on voyait des malades. Lui, il avait vu ça à Zurich, quand il était psychiatre dans son hôpital, de voir des malades qui, par certaines gestuelles, reproduisaient des formes particulières au sol, qui étaient celles des malades des ondes à l'air. Et à partir de là, il a poussé toute une étude, et où on voit bien que nous sommes peut-être des fils d'une gigantesque trame, mais qui a une intrication dans les êtres. Et dans ce qui est le problème du fil particulier, qui à un moment donné a une fragilité, une faiblesse, Le rôle du fil qui vient rencontrer dans la trame, c'est celui de lui redonner une accroche et une solidité.
- Speaker #0
Quelle est la posture juste du patient ? Si on peut parler d'une posture juste du côté du patient, du client, du consultant, je ne sais pas comment on peut l'appeler. Patient, je sais que quand on est praticien, c'est interdit.
- Speaker #1
Je vais vous dire une chose qui n'est peut-être pas très consensuelle, mais la première des choses justes dans la posture du patient, C'est que pour venir nous voir, il est obligé de faire du boulot. C'est-à-dire qu'il est déjà dans une démarche. Il est demandeur. Il n'est pas consommateur. Il n'est pas consommateur du soin. Il vient chercher, il est participant. Il ne cherche pas une anesthésie, il cherche une réponse. Et quand je dis ça, je ne porte toujours sur personne. Et ça, c'est quelque chose qui nous facilite énormément le travail parce que nous avons déjà, normalement, si nous savons nous mettre en relation avec le patient, une personne qui est proactive en face de nous. Et une grande partie du travail est déjà fait.
- Speaker #0
Jean,
- Speaker #1
tu as quelque chose à dire ? Beaucoup de choses, parce que tout ce que tu dis est intéressant. Ce que tu as dit, Michel, c'est que la vie est une anomalie. C'est la première des anomalies. Je ne peux presque dire que la vie est une anomalie. Je sais bien que ce sera toujours une anomalie, parce qu'on ne pourra pas expliquer la doutes. Mais notre collègue scientifique, là-bas, elle s'est levée tout à l'heure, elle a levé son sac et tout pour pouvoir bien parler. Et elle a dit, c'est vrai qu'on a des outils. Et on commence à avoir des outils pour expliquer ce qui se passe. Par exemple, il vous est arrivé, peut-être comme il m'est arrivé à moi, vous êtes en train de travailler à votre bureau chez vous, vous vous levez, vous allez dans la cuisine, et arrivé dans la cuisine, ça vous est arrivé. Et moi aussi, ça m'est arrivé. Et elle m'a dit, qu'est-ce qu'il va faire dans ce cas-là ? On ne cherchera pas de rachète. On y vient et on se dit, ah, j'allais dans la cuisine chercher les ciseaux de l'eau pour couper la feuille dans laquelle je travaille. Ça fait rire un petit peu ces expériences, mais ça nous fait réfléchir aussi. Quelle est la force qui m'a fait lever ? C'est la force de vie, c'est à nous-mêmes. C'est une force qui va plus vite que la force de l'esprit. C'est une force qui emprunte mes muscles et qui fait que mes muscles m'emmènent dans la cuisine. Cette force a été expliquée déjà en 1984 par Benjamin Libé, vous connaissez son expérience. Oui, il a fait une petite chronique de l'expérience de Benjamin Libé, il y en a, bravo, c'est très bien. Et après, il y en a une cultivée sur son sein. Benjamin Libé, il a eu une détresse, il a pris un étudiant en psychologie, parce que ça ne coûte rien, on lui donne un quart de pizza à la fin de l'expérience. Mais c'est comme ça que les étudiants sont les premiers dans leurs universités. grâce à ces expériences qu'ils ont offertes sur les étudiants en psychologie. Il y a des élèves, tu as un bouton devant toi, tu as une horloge de train devant toi, la minute qui tourne pour vous comme ça, comme ça, et quand ça arrive sur 12 là-haut, tu appuies là-dessus. Et il y avait une surprise qu'au moment où l'élève décidait d'appuyer parce que c'était sur 12, les muscles avaient déjà appuyé un tiers de seconde avant. Certains se retrouvent cette expérience que vous connaissiez, mais vous savez. ou bien Benjamin Libé. Ça veut dire que le muscle précède la décision spirituelle. Et on a pu aller plus loin, et notre ami Berthos a participé à ça. On a vu ça grâce, bien sûr, à des électrodes qui étaient mises en électro, en cétanogramme pour mesurer la vitesse à laquelle agit l'esprit, un électromyogramme pour voir à quelle vitesse le muscle bougeait, et il a eu l'idée, Berthos, de mettre aussi un électrocardiogramme. Et là, on a vu que... Avant que l'esprit décide, vous avez les muscles qui décidaient, et avant que les muscles décident, tu le sais, mon cher confrère, c'est le cœur qui décide. C'est-à-dire le cœur, et ça on le retrouve dans toutes vos approches, il est au centre de cette énergie, de cette force de vie. Et que se passe-t-il dans le cœur ? Et bien là aussi on a des explications. On a découvert il y a trois ans des liens génétiques entre le cœur et le cerveau. C'est-à-dire jusqu'à présent on pensait que le cœur, ça passait par les neurones, enfin... les maîtres, tout ce qu'on veut, ou les sécrétions des neurotransmetteurs, pas du tout, il y a une transmission instantanée, je dis instantanée, et instantanée entre le cœur, les émotions qu'on reçoit, boum, mon cœur qui chavire, et après je me dis, j'ai cette émotion, je l'analyse, c'est le sentiment qui arrive. Et là, le prix Nobel de physique... a été donné en 2023, vous le savez si vous suivez encore les expériences, à trois chercheurs, deux Français et un Turc, qui ont réussi à analyser ce qui se passe dans ce moment instantané. Ce moment instantané, c'est l'atout seconde, A de T O seconde. L'atout seconde, c'est le milliardième de seconde. Et quand on a la capacité, comme l'ont fait ces génies scientifiques, ces ingénieurs dont on fait partie toutes les deux, les filles, on voit... Lorsqu'on a vu ce qui se passe à la tousseconde, on a la capacité d'observer cette matière que l'on va prendre là, parce que bientôt ça va être minier, qui va aller dans notre estomac et va se transformer en énergie. Et cette transformation est réversible. Il y a aussi l'énergie qui se transforme en matière. Et ça, on ne peut l'observer que lorsqu'on a l'appareil pour voir ce qui se passe à la tousseconde. Or, l'énergie qui se transforme en matière, ça vous rappelle quoi ? Ça me rappelle E égale NC2. C'est-à-dire cette équation d'Einstein qui date d'il y a un siècle maintenant, et un peu plus, on a la capacité maintenant de l'observer et voir vraiment comment le repas que vous allez prendre en quelques minutes va se transformer en énergie. Mais l'énergie, elle aussi, elle peut se retransformer en matière. Voilà les réflexions qui me sont venues à partir de cette anomalie de la vie. Bien sûr, on ne l'expliquera jamais, mais on commence quand même à avoir des pistes pour comprendre un petit peu. Mais pour nous, c'est intéressant de savoir que... Cette force sur laquelle tu m'as interrogé tout à l'heure, on a des leviers qui nous permettent avec toutes nos pratiques, que ce soit la sophrologie, que ce soit la détoncture, Ausha, tout ce que l'on a dit, d'agir là-dessus. Parce qu'on agit à un niveau infinitésimal. Tu as dit Michel tout à l'heure que tu as parlé de ces raisons moues, gélatineuses, les faciates disons. Je reprends une très très belle expression de Sainte Thérèse de Lisieux, qui est un endroit spirituel, et qui a lu l'histoire de l'âme de Sainte Thérèse de Lisieux. Personne, l'idée est extraordinaire, tu la luis toi, d'accord, très bien. C'est vraiment un bouquin écrit par une personne reliée. Et elle dit que lorsque un bébé naît, son cerveau c'est un peu comme une pâte molle, donc on retrouve cette notion de chélactine, sur laquelle on peut par l'éducation imprimer la vertu ou le vice. Et c'est vrai qu'on a en ce moment beaucoup de problèmes chez les adolescents, c'est plutôt le manque de vertu qui émerge avec cette violence qui arrive. Et on sait que le niveau d'éducation a peut-être donné la mauvaise empreinte à ce niveau-là. Et vous tous, praticiens, de tout ce que vous faites, lorsque vous touchez le cerveau ou le cœur d'une personne, et on sait que c'est le cœur, on sait que vous y mettez l'empreinte de la vertu. Et je vous félicite pour ça. Merci Jean.
- Speaker #0
Alors, une dernière question.
- Speaker #1
Allez-y.
- Speaker #0
Je sais qu'il y a la régénération des cellules qui peut se faire par elle-même, des notions sur lesquelles on va tout laisser attendre les cellules se régénèrent par elles-mêmes, mais je pense que cette énergie de terre qui se déclenche comme ça, elle va beaucoup plus rapidement que les cellules.
- Speaker #1
Il est autiste ! J'aimerais connaître l'observation de cette patiente, voir son stade, voir ces choses-là, parce que c'est justement ce genre d'informations-là qu'il faut faire très, très, très attention dans notre milieu de médecine intégrative. Peut-être qu'elle avait un stade 1, un stade 2, mais on ne va pas en discuter, mais c'est juste faire une allève, et c'est aussi notre mission de médecin, même si on est médecin intégratif, c'est de faire très, très, très bien, monsieur Moussine.
- Speaker #0
Merci à tous. Je vous invite, chers participants, à lire les livres des intervenants d'aujourd'hui. Donc, Jean-Bertrand, Michel Oudoune. Et puis, tout le monde ici, Florence, Fabienne, Fabienne, Fabienne Raoult, pardon, je l'ai reçu. Tous ces dimanches, les débuts, m'ont fait grandir. Je vous invite vraiment à les lire, ils vont grandir aussi. Voilà, merci pour votre écoute, pour vos questions. Et puis, je vous dis à cet après-midi avec deux autres conférences, à la prochaine. sur l'alimentation et les émotions et la santé de la femme. Voilà, merci Michel, Jean. C'est pas bien, mais c'est pas grave. C'est pas grave, mais c'est pas grave. Je vous remercie. Vous avez résolu à cette question, à cette question de la posture du thérapeute, qui est importante, qui est cruciale, qui est sensible aussi. Voilà, merci.