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J'agis pour mon bien-être par Médoucine

La réflexologie combinée : une méthode innovante pour favoriser le bien-être

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51min |11/03/2025
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J'agis pour mon bien-être par Médoucine

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Description

La réflexologie combinée : une méthode innovante pour booster votre bien-être 🌸


Et si une approche globale du corps pouvait améliorer votre qualité de vie ? Cette conférence explore la réflexologie combinée, une méthode innovante qui associe différentes techniques pour stimuler les zones réflexes et favoriser un bien-être profond et durable.


Qu’est-ce que la réflexologie combinée ? Découvrez les principes de cette méthode qui associe plusieurs techniques pour agir sur les zones réflexes du corps et harmoniser ses fonctions.


Des bénéfices concrets pour le bien-être : Gestion du stress, soulagement des douleurs chroniques, amélioration du sommeil ou encore renforcement de l’énergie vitale : la réflexologie combinée agit sur de nombreux fronts.


Un complément aux soins traditionnels : Comment cette pratique peut accompagner les traitements classiques pour une prise en charge plus globale et personnalisée des besoins du patient.


Perspectives d’avenir et intégration dans les parcours de soin : Quels sont les défis pour faire reconnaître cette méthode comme un véritable outil de santé publique ?


Une conférence passionnante qui met en lumière le potentiel de la réflexologie combinée pour une approche innovante et holistique du bien-être ! 🌟


  • Sonia Fischmann - Réflexologue, fondatrice de l'E.I.R (Ecole Internationale de Réflexologie)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est bon ? Vous m'entendez ? Super ! Eh bien, bienvenue dans cette conférence et merci de vous intéresser au bien-être. J'ai le grand plaisir d'animer cette conférence sur la réflexologie combinée et sur cette pratique. assez innovante qui va permettre de favoriser le bien-être, on pourrait même dire le sublimer, puisque l'objectif de la combinée c'est de pratiquer sur plusieurs types de réflexologie. Bien évidemment je vais développer tout ça. Je suis Sonia Fischmann et je suis présidente de l'école internationale de réflexologie. Bien évidemment cette école est destinée et dédiée entièrement à l'apprentissage des techniques de réflexologie, d'où l'intérêt de les combiner après évidemment. et nous évoluons dans plusieurs sites en France, notamment à Paris, Nantes et Toulouse. J'ai le grand plaisir de vous parler un petit peu de cette réflexologie et surtout du bien-être que ça peut apporter. Si on parle un petit peu par cours et ce qui m'a amenée moi à la réflexologie, je pense que c'est important de commencer comme ça. Pendant que je faisais des études de psychologie, J'ai dû me mettre au travail et je suis allée travailler dans les centres de thermalisme. Et j'avoue que j'ai adoré, j'ai adoré rencontrer ce public-là. C'est un public qui est quand même assez fragile et ça a été le début pour moi du bien-être, d'entrevoir ce que l'on peut apporter. Les différents centres de thermalisme dans lesquels j'ai travaillé, d'abord l'obésité. Donc là, on rencontre des publics qui sont, je dirais, en grand besoin de soutien et de bien-être. Et puis ensuite, dans une station thermale dédiée à la rhumatologie. Alors la rhumatologie, l'ensemble de mes clients, finalement, c'était des gens qui avaient des traumatismes ou des rhumatismes, évidemment. Et donc, encore une fois, un public très fragile, à la fois émotionnellement et surtout physiquement. Et donc, toutes les pratiques que l'on appliquait dans les centres de thermalisme, c'était donc des pratiques médicales, d'où l'intérêt pour moi. d'avoir finalement accès à des pratiques différentes, des pratiques de bien-être. Donc j'ai commencé à me former, d'abord en médecine chinoise, parce que c'est ce qui s'offrait à moi, le massage. Je trouvais que c'était intéressant, mais très vite, je me suis passionnée pour la réflexologie. Vous savez un peu ce que c'est que la réflexologie, certains ? Oui ? Oui. Donc cette pratique, elle est devenue mienne, puisque après 25 ans d'expérience dans le domaine, J'ai pu exercer différentes pratiques de réflexologie, la plantaire, la palmaire, la faciale, l'auriculaire, la dorsale, bref. Tout ça pour arriver à créer une méthode de réflexologie combinée. Parce que quand on s'applique finalement à prendre soin en matière de bien-être, bien sûr, sur des publics assez fragiles, on va se retrouver en fait avec un besoin de globalité. C'est ce que je vais développer aujourd'hui aussi dans la conférence. Et ce besoin de globalité... il est venu par le massage au départ. C'est vrai que faire un massage, ça fait du bien de la tête aux pieds. Mais en réflexologie, soit on faisait que les pieds, soit on faisait que les mains. Et donc, j'avais besoin d'unifier aussi les différentes techniques, ce qui a généré cette fameuse réflexologie combinée que je vais pouvoir développer avec vous. Donc, avant de rentrer dans le détail de la pratique ou de la discipline, je voudrais vous parler de bien-être. Parce qu'en fait... Le titre de la conférence, c'était bien ça. C'était réflexologie combinée pour favoriser le bien-être. Mais le bien-être, aujourd'hui, on en a tant besoin. C'est vrai que passer un petit moment dans les années, on va dire, allez, 2000, ça nous ramène à quelque chose de ces lointains. J'ai créé mon premier centre de bien-être en 2000, ça fait quand même. Mais il faut dire quand même qu'à cette époque-là, ça restait quand même un peu du luxe. Aujourd'hui, le bien-être, c'est quelque chose qui est devenu vraiment... fondamentale. Pourquoi ? Parce que les rythmes sont très importants. Au travail, le rythme est accéléré, les gens ont besoin complètement de pouvoir développer leur état de bien-être. On voit qu'il y a des chiffres qui sont assez prometteurs puisque des études sont faites indiquant que le bien-être va se développer, en tout cas les gens recherchent ça, à plus de 10% dans les années entre 23 et 25. Donc, si vous êtes là aujourd'hui, forcément, avec mes doucines aussi, c'est que vous êtes intéressé par cet état de bien-être. En tout cas, aujourd'hui, les gens courent après ça. Ils ont besoin de pratiques qui soient aussi efficaces par rapport à cet état dans la qualité de vie que ça peut apporter. C'est-à-dire qu'on a besoin d'être relaxé, d'être détendu. On a besoin aussi que toutes les tensions, si je puis dire, physiques et émotionnelles liées à cette situation de stress, à cette accélération, puissent être diminuées afin qu'on puisse profiter. Et de plus en plus d'ailleurs, même le tourisme du bien-être s'est développé, plus de 30% aujourd'hui. Donc c'est important de pouvoir finalement comprendre que le bien-être, c'est assez quotidien pour nous. À l'École internationale de réflexologie, on fait souvent des études observationnelles, chaque année d'ailleurs. Et dans nos études observationnelles, on met en lumière les raisons des séances de réflexologie, c'est-à-dire ce que les personnes viennent chercher dans les séances auprès des réflexologues. Sur l'année 23-24... Donc, d'octobre à octobre, sur les 3527 séances que nous avons réalisées, c'est dans un cadre précis, on a pris en charge 1176 personnes, dans lesquelles on a fait quelques fois plusieurs séances. Comme vous pouvez le remarquer, je vais vous lire les chiffres, c'est un peu loin, mais avant la séance, on fait une évaluation. Je vous expliquerai un petit peu comment le réflexologue évolue aussi à la fin. Mais on va dire qu'avant la séance, on demande ce pourquoi la personne vient nous voir et on évalue les tensions avec elle, les tensions physiques, les tensions émotionnelles, ce qui nous permet aussi d'orienter les personnes vers des soignants lorsque c'est nécessaire, lorsqu'ils ne sont pas encore suivis ou lorsque le suivi date un peu. On remarque par exemple les familles d'accompagnement, notamment la plupart des familles, ici, vous avez stress, angoisse, anxiété, fatigue. Sommeil. Donc ça, c'est une famille d'accompagnement, une raison de séance qui est de plus en plus demandée. Il y a cinq ans de ça, ne serait-ce que cinq ans, on va dire pré-confinement, pré-Covid, ce n'était pas du tout là où on mettait le curseur. On le mettait sur les douleurs musculaires et les douleurs articulaires. Les gens venaient et nous disaient « j'ai mal, j'ai mal au dos, j'ai mal aux muscles » . Et donc le curseur était un petit peu déplacé. Aujourd'hui, on voit par exemple la bande bleue, c'est ceux qui se plaignent de ces tensions. de 0 à 3 sur 10. Donc 0, je n'ai pas mal. 10, c'est limite supportable. Donc on voit quand même que dans la bande bleue, on a un certain nombre de séances, en tout cas 546 séances, où les gens se sont plaints de cette situation de stress à 0, 3 sur 10. Donc pas énormément. Ensuite, on a la bande verte qui, elle, représente l'évaluation à 4, 5 sur 10. C'est-à-dire la personne, elle vient, on lui demande ce qu'elle souhaite. qu'on aborde et elle nous dit qu'elle est dans une situation de stress, d'anxiété, de fatigue à hauteur de 5 sur 10. Et la bande bleu clair, c'est l'évaluation de 6 à 8 sur 10. Ça commence à monter là. Donc automatiquement, pour ces raisons-là, si elles sont chroniques, c'est-à-dire installées dans le temps, il faut qu'elle retourne voir son médecin, évidemment. Et donc on voit que de cette toute petite bande verte, de 9 à 10, donc là c'est vraiment un stress qui est très très aigu. Là, on a moins de monde quand même qui viennent consulter en général. On voit que les tensions musculaires, ici, c'est assez équilibré. On va avoir autant de séances finalement sur des évaluations de 4 à 5 que des évaluations de 0 à 3, etc. Et ensuite, on a mis un tableau pour toutes les autres demandes, les problèmes. Quand on marque par exemple des équilibres digestifs ou au génital, on peut avoir par exemple des dames qui se plaignent. de dysménorrhées, de règles douloureuses, etc. Mais elles viennent pour acquérir un certain état de bien-être et faire en sorte qu'on puisse les aider au quotidien, parce que c'est ça, pour nous, le bien-être. Elles font une séance de réflexologie, dont vous l'avez compris, combinée. C'est l'objectif. Et puis ensuite, l'évaluation d'après, on se retrouve avec une évaluation qui est très importante sur cet état de stress qui a diminué, c'est-à-dire l'état d'anxiété. à diminuer l'état de fatigue, après c'est bien reposé aussi, à diminuer. Sur les tensions musculo-squelettiques ici, on a aussi une grande diminution, donc ça c'est assez important. Et sur les autres déséquilibres, plus ou moins en tout cas, on a une grande diminution. On a questionné les bénéficiaires de nos séances, on leur a demandé ce qu'ils ressentaient en fait. Nous, on a évalué avant, après, donc c'est assez facile, c'est une échelle numérique. 1,85%, allez dire, 2% des personnes. de ces 1176 personnes et 3500 et quelques séances, on trouvait qu'il n'y avait pas d'amélioration à 2%. Une amélioration légère, on est à 9%. 63% pour une amélioration et 26% pour une disparition. Donc ça signifie que si on fait le total, on a quasiment un objectif en matière de bien-être qui est atteint à 90%. avec la réflexologie combinée. Le but, ce n'est pas d'être là et de porter haut le terme de combinée, mais c'est vrai que vous allez voir, vous allez comprendre comment on peut justement imaginer cette réflexologie combinée. C'est possible de changer ? Oui. C'était intéressant, du coup, vous étiez dedans. Je fais ça. Bon, alors, qu'est-ce que c'est que cette réflexologie combinée ? Tout à l'heure, quelqu'un m'a posé la question. C'est la... la possibilité de pratiquer sur deux parties du corps. En fait, la réflexologie, tout le monde m'a dit à peu près que vous connaissiez, ce sont des zones réflexes qui sont situées. Le plus connu, c'est quand même la plantaire au niveau des pieds. Pourquoi ? Parce que ça a voyagé dans le temps et qu'il y a énormément de pratiques et de réflexologues d'ailleurs qui pratiquent cette réflexologie plantaire. Il existe aussi les mêmes zones réflexes sur les mains. Donc ça, c'est intéressant parce que... La palmaire, c'est aussi une question de symbolique. Quand par exemple un client vient au cabinet et qu'il est très en émotion, le fait de faire une réflexologie au niveau de la main, ça signifie aussi que je lui prends la main. Il y a quelque chose de très symbolique et les réflexologies fonctionnent de la même façon, mais je vais développer ça. Ensuite, il y a la réflexologie sur le visage. Donc là, pareil, on va retrouver l'ensemble du corps humain représenté sous forme de zone réflexe. Quand je dis l'ensemble du corps humain, c'est quasiment tous les organes qui représentent notre corps. Le système nerveux, le système endocrinien, le système respiratoire et bien d'autres. C'est en allant stimuler ces zones réflexes qu'on va pouvoir rétablir un certain équilibre. On va avoir aussi les oreilles. Vous connaissiez la réflexologie auriculaire ? Un petit peu ? Très connue par exemple sous la forme d'acupuncture. souvent avec les aiguilles proposées par les médecins d'ailleurs et on verra ce qu'on en a fait aussi pour la rendre peut-être un peu plus sensorielle tout en la gardant tout aussi efficace et puis le dos, c'est pareil en fait tout le long de la colonne vertébrale et à proximité on va retrouver des zones réflexogènes qui tout comme pour le pied, la main, l'oreille et le visage ont aussi des effets qui sont assez intéressants et l'objectif pour moi ça va être de rechercher à améliorer l'état de bien-être le plus rapidement possible. Pour refaire un petit point avec ce qui est arrivé récemment, c'est que dans les stations de thermalisme, où les gens sont assez fragiles, comme je vous le disais, que ce soit en obésité ou en rhumato, les gens restent trois semaines sur place. Une cure. Une cure thermale, c'est 21 jours. Donc moi, je n'avais que 21 jours. J'avais que trois semaines pour... apporter un bien-être qu'on me demandait durable. Pourquoi ? Parce qu'une cure thermale, c'est une fois par an. Alors, je ne suis pas magicienne, toujours pas. Mais l'idée, ça a été de rechercher, est-ce que la plantaire, ça suffit ? Alors, c'est super, mais quand le pied est abîmé, ce n'est pas possible. Est-ce que la palmaire, c'est super ? Oui, c'est super, mais que la main, quelquefois, ce n'était pas jouable. Pourquoi ? Parce que je vais vous expliquer tout à l'heure que dans la combinée, on s'appuie aussi sur le local. C'est-à-dire... Travailler le pied, c'est améliorer la circulation sanguine des membres inférieurs et donc du restant du corps. Travailler sur la main, c'est relâcher toute la chaîne scapulaire au niveau des omoplates. Travailler sur le visage, c'est aussi rendre les ATM, les articulations des mâchoires, articulations temporomandibulaires pour ceux qui s'amusent à savoir, relâcher ces mâchoires. C'est essentiel parce que quand la vie est très stressante, c'est ce qui se bloque assez facilement. En tout cas, c'est ce qui grince. Et donc, l'idée, ça a été de poursuivre dans cette quête du bien-être absolument et en combinant les techniques entre elles. Donc, vous l'avez compris, le pied avec la main, le visage avec l'oreille, la main avec l'oreille, la main avec le visage. Bref, les combinaisons sont possibles à l'infini, si je puis dire, enfin sur quatre microsystèmes tout de même. On va se retrouver avec la possibilité de potentialiser l'effet. C'est-à-dire que si je stimule le système nerveux en zone réflexe sur le pied, et qu'en plus, dans la même séance, je stimule le système nerveux sur la main, j'ai deux fois plus de stimulation, ce qui signifie que j'ai deux fois plus de bien-être, d'autant plus que localement, j'agis à la fois sur la relance veineuse et à la fois sur la libération des chaînes scapulaires. Donc deux fois plus d'action pour un bien-être plus durable. L'idée, c'était ça, c'était de pouvoir aussi bénéficier de différentes techniques. J'ai dû me former, comme bon nombre d'entre nous, et j'ai appris une pratique par exemple plantaire qui se faisait que... avec des pratiques manuelles. Donc, on me disait, ou je constatais d'ailleurs, que quand je faisais de la réflexologie plantaire avec le manuel, c'était vraiment pour un état de relâche, de relaxation. C'est hyper bien, vous avez déjà fait masser les pieds ? C'est bon, hein ? On peut difficilement dire autre chose, quand même. Ensuite, j'ai appris une pratique palmaire. Donc là, pareil, que manuel. Alors ça, c'était bon aussi, parce que le massage de la main... Ça fait rêver certains, je peux vous dire. On a le sentiment de s'évader complètement. Et quand on est passé à l'apprentissage des techniques faciales et auriculaires, là, ça change tout, c'était des pratiques uniquement instrumentales. Que des instruments, alors pas des aiguilles, bien que moi j'ai appris avec les aiguilles, mais j'ai dû transformer tout de suite, parce que j'ai dit aux médecins qui m'avaient formé, sur sur, je ne ferai pas de poncture, parce que n'étant pas soignante, ce n'était pas mon truc. Mais donc ça veut dire que quand je prenais en charge mes clients sur la cure thermale, je choisissais la plantaire ou la palmaire pour le bien-être et je sortais les instruments pour la faciale et l'auriculaire pour avoir quand même plus d'effet sur la gestion de la douleur. C'était ainsi. Et donc d'année en année, de curiste en curiste, bon il n'y avait pas que les curistes, mais bon, grâce à eux, j'ai pu vraiment me poser des questions sur comment apporter un bien-être global et surtout... Je venais du monde du thermalisme et donc du spa aussi, de la remise en forme, dont j'avais besoin de douceur parce que les pratiques, par exemple, plantaire et palmaire, étaient occidentales et les pratiques faciales et auriculaires étaient plutôt orientales. L'acupuncture, bien qu'elle soit développée en France largement, ça reste quand même une pratique asiatique au départ. Donc globalement, j'avais envie pour chaque client d'avoir quelque chose de fluide. En fait, la sensorialité, vous savez ce que c'est la sensorialité ? C'est apporter de la douceur, de la fluidité. Quand vous faites un massage au spa, vous avez déjà reçu des massages au spa ? Oui, c'est bon ça aussi. C'est rare qu'on vous masse la jambe avec des lissages d'un côté et des tapotements de l'autre. Les choses sont harmonisées. Pourquoi ? Parce que notre cerveau va retenir ça pour descendre en relaxation. Il va avoir besoin d'avoir une synchronicité, c'est-à-dire vraiment qu'on puisse synchroniser à la fois la droite et la gauche. Est-ce que vous me suivez là-dessus ? C'est important pour moi. Pourtant, ce que j'ai étudié, c'était vraiment différent. Quand j'ai étudié l'auriculaire avec les aiguilles, j'ai étudié ça, on me disait que c'est que la droite. Je me suis dit « Ok, donc je fais un petit moment la droite sur mes proches. » D'ailleurs, ils couraient et fuyaient dans les couloirs, ils ne voulaient plus. Les épépiers, on a terminé. Mon mari, il ne veut plus ça. Ça va mieux depuis quelques années. Et puis après, j'ai fait un autre enseignement, une autre école, un autre médecin. Et merci à tous de m'avoir enseigné ça. Mais c'était que la gauche qu'il fallait faire. Moi, j'étais au milieu. Donc j'ai dit, puisque chacun a sa théorie, moi j'ai décidé d'en avoir une aussi. Je vais faire les deux oreilles. Et donc, je suis partie sur la sensorialité qu'on pouvait apporter. J'ai apporté de l'instrumental dans les pieds et les mains. Et j'ai apporté du manuel dans le visage et les oreilles. Et le dos, c'était encore autre chose, mais ça, c'était important. Donc, dans l'ensemble des approches que vous pourrez découvrir si vous allez voir un réflexologue qui fait une pratique combinée comme celle-ci, ce sera de la pratique manuelle des lissages, des pressions, des pressions lentes et profondes, des pressions étirées. On vient sur un point réflexe, par exemple ici, entre les palmiers, et on vient étirer la zone réflexe. Comme si on allait stimuler des récepteurs nerveux différents, de différentes façons. Peut-être que vous ne savez pas vraiment comment la réflexologie fonctionne. C'est vrai que je suis allée directement à l'essentiel. Mais sous la peau, nous avons des récepteurs épidermiques. Certains répondent particulièrement à un toucher léger. Donc parfait, on va toucher légèrement. D'autres répondent particulièrement à un toucher plus appuyé. Donc là, il faut envoyer la pointe des doigts. On appelle ça le bouddhistal. Il faut venir appuyer précisément, lentement, parce que si j'appuie fort, qu'est-ce que je fais ? Mal. Sauf que je vous rappelle que moi, j'étais dans les cures thermales. Les gens en ont ras-le-bol d'avoir mal. C'est vrai, vous proposez à quelqu'un d'appuyer fort, il retire le pied, il retire la main, il ne revient pas. Donc il a fallu développer une pratique, ce qui fait que j'ai rajouté de la chaleur. Par exemple, j'utilise un apport de chaleur avec des chaufferettes qui permettent de stimuler, de vasculariser la zone réflexe. Pourquoi ? Parce qu'il y a des récepteurs nerveux épidermiques qui répondent particulièrement bien à la chaleur. Je vous évite les noms scientifiques. Que sur demande ! Et ensuite, j'ai utilisé un petit bâton de verre. Ah ça, il faut que je vous raconte l'histoire. Ça va, ça vous intéresse, oui. Les bâtons de verre, c'est parce que moi, la pratique que j'avais apprise, c'était avec la jointure du doigt. Ah non, mais trop bien. Parce que quand on passe du lissage à la jointure, on se sent plus fort quand même. On se dit, il y a de meilleurs effets. Sauf que la jointure, j'en ai plus. Pourquoi ? Parce que j'ai beaucoup travaillé, notamment en thermalisme. C'est vrai qu'il y a beaucoup de monde. La saison, elle commence hyper tôt, elle finit hyper tard. Et il y a hyper plein de monde. Donc, de la jointure... Je n'ai plus pu faire. J'ai fait d'abord celui-là, avec celui-là, avec celui-là. À la fin, j'ai dit, il n'y en a plus. Et quand j'ai découvert la pratique auriculaire, ils utilisaient une petite canne de verre, un petit bâton de verre. Je trouvais ça hyper chouette, surtout les microsystèmes. Il a remplacé ma jointure, il a remplacé mon doigt. Il est allé profondément toucher des récepteurs nerveux plus profonds. En plus, il est doux, il est sensoriel. Vous avez compris, il apporte beaucoup de douceur. mais il peut être actif sur certaines zones réflexes, pas toutes. Après, il a fallu sortir un petit stylet. C'est un peu celui qui remplacera l'aiguille. Donc c'est un stylet qui a un bourron, il ne fait pas mal. Mais j'ai développé une pratique qui permet d'arriver tout doucement sur le point réflexe et la personne ressent comme une aiguille. Il n'y a pas d'aiguille, ça ne fait pas mal. Et parce que sinon, mes petits curistes, ils auraient été hyper déçus. Et donc, ce process de détection de stimulation manuelle me permet d'avoir accès à des points très précis. Et dans le système nerveux, représenté en zone réflexe, on a des points très précis. On a par exemple des nerfs rachidiens, des nerfs qui sortent de la moelle épinière, qui viennent innerver plusieurs organes, qui sont représentés en zone réflexe. On a une chance de dingue avec ça. Et donc, un point réflexe, c'est tout petit. Le stylet a remplacé mon doigt qui était beaucoup trop large. Les effets se sont fait ressentir assez rapidement. La chance que j'ai eue, c'est qu'en étant avec ces curistes, j'avais beaucoup de monde et toujours quasiment les mêmes chaque année. J'ai vu l'évolution des pratiques. Ensuite, j'ai placé une petite graine de stimulation sur le point réflexe. Pourquoi ? Parce que l'évolution du bien-être, c'est depuis des années, on sait que les gens ont besoin de plus en plus de bien-être. Mais ils ont de moins en moins de temps. Ah oui, moi, les premières séances, on va dire, dans les années 2000, les gens venaient une heure et demie. Allez, deux heures. Aujourd'hui, les gens, ils viennent deux heures. Même moi, je n'ai pas deux heures. Moi, je vous dis, je fais une séance, elle dure une heure, une heure et quart. Je ne suis pas sûre que je revienne. Parce que même si tout le monde est en quête de bien-être. Ça reste dans un certain cadre. Est-ce que vous êtes d'accord avec moi ? Donc il faut que ce soit efficace, parce que la consommation c'est aussi ça le bien-être. Il faut que ce soit efficace, il faut que ce soit doux, il faut qu'on ne soit au spa chez vous. Et en même temps, il faut qu'en une heure ce soit réglé et qu'il y ait de l'effet. Et que je le remarque. Vrai ou pas ? Donc il a fallu réduire le temps de stimulation. Comment faire pour réduire le temps de stimulation ? Eh bien, transformer la pratique. Les graines sont venues s'appliquer sur les points réflexes que je stimulais avec le petit détecteur manuel. De façon à ce que la graine appuie continuellement sur le point réflexe et continue à stimuler le point réflexe. Cette méthode-là, je vous ai parlé et je vous ai montré, pour ceux qui voient l'image du pied, mais comme j'avais besoin d'unité, c'est ça qui est important, je pense que pour la sensorialité. Pour apporter de la douceur, on a besoin, moi j'ai eu besoin, que vous stimuliez mon pied ou ma main, c'est la même chose. Que ce soit le visage ou l'oreille, c'est la même chose. Que vous mettiez vos mains sur mon dos, j'aimerais que ce soit la même chose. Parce qu'avant, je pratiquais des techniques qui étaient complètement différentes. Donc par exemple, pour stimuler le visage, il fallait presque que les gens soient assis. Et puis on avait des techniques très instrumentales. Pour stimuler le pied, on les allongeait, on faisait du manuel. Et il me manquait de l'unité. Donc, j'ai reporté cette pratique-là sur l'ensemble des microsystèmes et j'ai fait un travail aussi d'unité de cartographie réflexe. Après, en 30 ans quand même, ça ne s'est pas fait en trois jours. Mais j'ai eu envie de pouvoir avoir, alors c'est un peu trop haut pour moi, mais vous voyez par exemple les quatre cartographies que je vous ai mis là. Si je cherche par exemple la moelle épinière et la représentation du limbic, vous savez ce que c'est le limbic ? Ça parle à certains ? En fait, c'est une structure au niveau du cerveau qui agit un peu comme, on va dire, le système nerveux du comportement. On l'appelle aussi le cerveau reptilien, ça vous parle peut-être ? Très important dans les émotions. C'est ce que je vais stimuler quand, par exemple, la personne me dit qu'elle est dans un état de stress tellement grand, tellement intense, depuis tellement longtemps, qu'elle est devenue agressive. Franchement, ça craint. Mais il y en a beaucoup. Ils viennent, ils vous disent, j'ai le sentiment d'aboyer sur tout le monde. Et pourtant, je n'ai pas une vie qui est trop moche. Limbic. C'est important cette zone réflexe. Et puis il y a d'autres aussi parties du système nerveux qu'on voit sur le gros orteil là, qui représentent notamment les structures de l'hémisphère, on va dire. On appelle ça les lobes, le télencephale, le préfrontal, le frontal, le temporal, le pariétal, l'occipital. Chaque lobe a vraiment une fonctionnalité particulière. Celui qu'on utilise le plus souvent, c'est le frontal. Quoi ? Prise de décision. émotions, problèmes de conceptualisation, tout ce que je perds quand je suis à fond de stress, tout ce que les gens me disent qu'ils n'arrivent plus à assumer. Alors, ils savent faire sur le papier, mais dans la réalité, ça leur a échappé. Cet état de bien-être, là, ça leur a échappé. En réflexologie, on a la chance, on a cette partie-là, c'est-à-dire l'épinière, l'air achidien, l'air crânien, cerveau, limbique, tout ça. représentées sur le pied, mais sur la main, sur l'oreille, sur le visage, bref, sur le dos. Et ces zones réflexes-là que je suis allée découvrir à travers, finalement, les approches occidentales-orientales, eh bien, à force de pratiquer, d'observer, des observations certes pratiques, je me suis rendue compte que finalement, ça pouvait générer une cartographie dont moi, j'étais sûre des effets, parce que c'était mon observation. Et ce sont les cartographies qu'on enseigne aujourd'hui à l'école de réflexologie parce que comme ça je suis sûre que je peux répondre à la question, ça c'est important. Et donc quand on a des cartographies communes sur l'ensemble des parties du corps, pieds, mains, visage, etc. et qu'on a des pratiques communes, on peut stimuler deux à trois fois la même zone réflexe pour la monter en effet. Et ça, ça reste intéressant. Moi j'ai adoré parce que je n'avais pas de temps, je n'avais que trois semaines. Donc, toute la partie, si vous voulez, conceptuelle de la méthode que j'ai pu développer, elle s'est basée sur les stations de thermalisme dans lesquelles j'évoluais pendant des années. Parce que c'est grâce à eux, en fait, le fait qu'ils me disent « ça va mieux, mais quand même » . Ben oui, mais enfin, l'obésité, la rhumato, je ne suis pas là pour la guérir, on le sait bien. Mais apporter du bien-être au quotidien et faire que la qualité de vie soit meilleure, ça c'est important. Donc, pourquoi combiner cette approche ? Je crois que j'en ai pas mal parlé. Il faut que je vous parle de la synergie réflexe. La synergie réflexe, ça signifie qu'en plus de la qualité d'avoir ces zones réflexes sur les différents microsystèmes de façon entière, c'est-à-dire si je cherche une zone réflexe, je n'ai plus à refuser un client parce que la zone réflexe du pied n'existe pas dans la main. Vous voyez ce que je veux dire ? Elle n'a pas été repérée. Il y a ce qu'on appelle le local. Je vous en ai parlé tout à l'heure. Je vous ai dit par exemple, le fait de stimuler les pieds, je vais relancer la circulation sanguine. Le fait par exemple de stimuler le visage, je vais libérer les massétères, les muscles des joues et les ATM, les articulations temporomandibulaires. Le fait de stimuler l'oreille, je vais libérer l'occipute et les attaches des trapèzes. Localement, je ne parle même pas de zone réflexe, je parle de ce que ça va m'apporter en plus localement. Donc en tant que réflexologue, j'ai pu choisir les microsystèmes, bien sûr en fonction des besoins des personnes. Si elle avait vraiment envie que je fasse le pied, franchement je l'incluais. Mais surtout en fonction de la détente complémentaire à la stimulation réflexe que je pouvais apporter. Et ça, ça a fait quand même la différence. Donc on peut intervenir dans pas mal, j'ai envie de dire, de tensions liées au stress. Parce qu'elles sont toutes liées au stress. Donc les tensions... physique, émotionnel, avoir besoin de relâchement mental. Il n'y a pas de fin que je puisse avoir. Il y a bien des contre-indications, évidemment. Mais grâce à la réflexologie dans l'ensemble des microsystèmes, une contre-indication à l'accès aux pieds se transforme en positif pour le visage. Ça, ça a été intéressant. J'ai pu vraiment apporter un bien-être à chaque personne, à chaque fois. Donc on intervient, comme toutes les réflexologies bien sûr, pour les problèmes de sommeil. S'ils sont pathologiques, nous serons une pratique complémentaire. Je crois que les assises des pratiques complémentaires, on est dedans quand même. À aucun moment le réflexologue et la réflexologie, qu'elles soient combinées ou pas, ne remplacera un traitement médicamenteux, voire même un diagnostic. Souvent, les gens vous disent « qu'est-ce que vous avez vu dans mes pieds ? » Bon, rien. Par contre, racontez-moi ce que vous vivez, et je vous dirai peut-être ce que je peux vous apporter. Et ça, c'est important. C'est important de pouvoir redéfinir notre rôle finalement. Donc justement, sur le rôle du réflexologue, tel que j'ai pu l'être, et tel que nous l'enseignons, à l'école de réflexologie, c'est d'abord quelqu'un qui est dans l'écoute. C'est important l'écoute en fait, parce que la plupart des gens, vous vous souvenez de l'étude observationnelle de tout à l'heure ? La majorité des personnes qui viennent depuis 5 ans dans nos cabinets, stress, angoisse, anxiété, fatigue, sommeil, bref. Ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas mal au dos, on est bien d'accord. Ils ont toujours mal au dos, mais ce n'est pas ce qu'ils annoncent en premier. Donc, du soutien, de l'écoute. de la bienveillance, évidemment, ce que tout professionnel du bien-être doit avoir, mais aussi un questionnement. Ça signifie qu'un réflexologue, il doit vous poser des questions. Pas sur votre intimité, non, toujours pas, mais des questions sur ce que vous ressentez au quotidien. Est-ce que vous avez des tensions physiques, émotionnelles ? Est-ce que vous avez une surcharge mentale ? Il doit être en capacité d'analyser ce que vous lui dites. Et il doit être en capacité d'évaluer aussi, de 0 à 10, vous vous souvenez ? 0, tout va bien, aujourd'hui, dans l'instant. 10, c'est insupportable. Et c'est grâce, en fait, à cet échange qu'il va mener, à cette analyse, qui va pouvoir orienter le bénéficiaire, on les appelle comme ça, donc le client, auprès des personnes concernées. J'ai, bien sûr, mentionné les professionnels de santé, parce que c'est ça qui est capital et important. mais ça nous arrive de les orienter vers peut-être un coach de vie ou un coach sportif pour remuscler tout ça. Donc c'est important que toutes les professions soient représentées. L'idée de personnaliser la séance, c'est qu'une fois qu'on a recueilli les informations, une fois qu'on a évalué les tensions, on va créer un protocole personnalisé. Chaque personne, chaque séance, vous venez. première séance je personnalise, deuxième séance je personnalise aussi c'est à dire que le bien-être il évolue avec l'état de santé et l'état de bien-être qu'on peut avoir si vous avez moins de tension physique je vais axer sur quelque chose de plus profond la réflexologie va me permettre ça toujours pour maintenir l'état de bien-être et ensuite on va bien sûr pratiquer la séance et très important pour moi, on va proposer un suivi vous faites ou vous ne faites pas ? Mais la proposition, elle est essentielle. Combien de fois je suis allée chez des professionnels du bien-être où on me dit à la fin, ça va aller ? Qu'est-ce qui va aller ? Si vous voyez mon dos, je ne vous en parle même pas. Scoliose, syphose, qu'est-ce qui va aller ? Rien. Donc c'est important de proposer un suivi. Je veux revenir, je reviens. Je ne veux pas, je ne reviens pas. Je ne veux pas pour le moment, je ne reviens pas pour le moment. Mais en réalité, j'ai besoin d'un suivi. Est-ce que vous avez envie qu'on vous propose un suivi ? Un suivi pertinent, bien sûr, c'est-à-dire un suivi qui soit, je dirais, explicatif. Pas juste « revenez la semaine prochaine » . Non, non, non, ça c'est commercial peut-être, non ? Non, non, c'est à la vue de ce que vous a apporté la séance, à la vue de l'évaluation post-stimulation, je vous propose ça, ça ou ça. Et puis, il faut argumenter notre proposition. Mais moi, j'aurais adoré bien des fois qu'on me propose quelque chose. J'ai même quelquefois dit à mon propre ostéopathe, non mais je reviens, non, non, dans trois semaines, non, non, je suis là la semaine prochaine, parce que la semaine prochaine, j'aurai toujours mal au dos. Je reviens, parce que c'est moi dont j'avais besoin. Donc c'est ça, c'est la même chose chez un réflexologue. On doit proposer un suivi et puis enseigner. Quelques gestes d'autostimulation. Chaque fois que vous viendrez voir un réflexologue, en tout cas tel que moi je les ai formés, c'est important. Bien sûr, on ne va pas vous enseigner le protocole. Faites donc une formation si vous voulez devenir réflexologue. Mais je trouve qu'un geste, ou deux, ou trois... qui permet de maintenir l'état de bien-être ou simplement d'être acteur de votre propre état, ça, c'est top. Ça fait des années, depuis les années 2000, on fait ça. Pourquoi ? Parce qu'un curiste, quand il a fini ses 21 jours, qu'est-ce qu'il vous dit ? Qu'est-ce qu'on fait, Sonia, jusqu'à l'année prochaine ? Grand sujet ! Et donc, finalement, c'est toutes ces stimulations et cette façon de prendre en charge le bien-être de la personne qui fait... qu'on a aussi des effets et des résultats. Est-ce que la réflexologie peut s'intégrer dans un parcours de soins, de soins bien sûr intégratifs ou dans la santé intégrative ? Il le fait déjà, depuis déjà de nombreuses années. Alors on ne disait pas ça comme ça, mais bien sûr. Qu'est-ce que ça veut dire s'intégrer dans un parcours en santé intégrative ? Ça ne veut pas dire proposer une alternative. Non, toujours pas. Alternative, ça signifie qu'il remplace, c'est soit l'un, soit l'autre. Non, non, ça signifie qu'on va pouvoir apporter un état de bien-être à des personnes, par exemple, qui sont atteintes d'un cancer. Est-ce que la réflexologie va traiter le cancer ? Nullement, absolument pas. Par contre, elle va apporter un état de bien-être à la personne. Je me souviens d'une personne que je voyais dans les âges des GIs, c'est-à-dire hôpital de jour. dans lequel j'intervenais, je pensais à elle parce qu'elle m'avait tellement marquée. Ce jour-là, j'arrive à l'hôpital, c'est 8 heures, et l'infirmière me dit, Sonia, il faut que tu ailles voir cette personne parce que sinon elle repartira sans le traitement. Elle était tellement enqueuse, en fait, elle était en rejet. Elle ne voulait plus. Elle me dit, est-ce que tu penses que tu peux la détendre ? Je dis, je vais faire de mon mieux toujours. Et je suis arrivée à côté d'elle. C'est vrai qu'elle était en position fétale sur le lit. C'était le rejet total. Elle ne voulait plus. Plus pour l'instant, évidemment, mais il n'empêche que là... Il faut savoir que quand la pression artérielle est assez élevée, me disait-on, la prise de la chimio paraît plus complexe. Donc moi, j'étais appelée pour le bien-être. Je lui ai proposé une séance de réflexologie. Elle m'a demandé s'il y avait quelque chose à faire. Je lui ai dit non, juste de me laisser faire si vous voulez. Et on a fait la séance, telle que je le développe dans ces situations d'accompagnement complémentaire. Et à la fin, une heure ou deux heures après, je suis revenue la voir et elle m'a dit « Mais si je n'avais pas eu cette Ausha, je ne serais pas restée, je serais rentrée chez moi. » C'est pour ces petits moments-là où on se dit qu'on a apporté de la détente, de la relaxation. Rien de plus, mais c'est tellement important. C'est pareil pour les femmes enceintes, par exemple. On peut leur apporter beaucoup de relaxation, beaucoup de détente. On ne va pas aborder la maternité avec elles du tout, mais la façon dont elles peuvent se détendre et profiter de leur situation. On intervient beaucoup aussi dans les entreprises, ça ne vous a pas échappé, le bien-être au travail. C'est quelque chose qui est de plus en plus développé. Les réglementations se développent avec, évidemment. Mais les gens sont tellement dans le burn-out, dans les troubles musculosquelétiques, que là aussi on intervient beaucoup en entreprise. Alors on s'éloigne un petit peu de la santé intégrative, bien que les pathologies professionnelles, il y en a. Et donc on va se retrouver aussi à intervenir notamment auprès des seniors pour leur apporter du bien-être. Donc on intervient dans les résidences seniors pour justement faire que le vieillissement ne soit pas un fardeau. Ça c'est important. On intervient notamment dans les EHPAD pour faire en sorte que le quotidien soit moins lourd. On intervient aussi auprès des personnes dépendantes. Cette fois-ci, on est en trinôme. La personne dépendante, son soignant et le réflexologue. Et l'objectif, c'est maintenir un accès à l'éveil. À l'éveil, ça, c'est important. Est-ce qu'on traite quelque chose là ? Non, pas du tout. Est-ce qu'on apporte du bien-être ? Oui. Moi, j'ai vu des personnes qui étaient atteintes d'Alzheimer qui me souriaient au bout de quelques séances. Parce que j'arrivais pour faire la séance, c'est formidable. Ça fait partie des choses. C'est pour ça que ce qui est important, et Médoucine aussi aujourd'hui, avec les assises, vous propose ça, c'est la place du réflexologue, c'est-à-dire qui est-il et qu'est-ce qu'il peut apporter. C'est un professionnel de bien-être. On en a tant besoin. Ça, c'est important. On a tant besoin de cet état de bien-être. Donc est-ce qu'on intervient dans les milieux médicaux et professionnels ? Oui. Est-ce qu'on intervient de façon prioritaire dans l'approche de bien-être ? On se débrouille pas mal quand même. Mais ça reste une approche complémentaire. Ça, c'est important. On est là pour travailler avec les psychologues, pour travailler avec tous les soignants qui sont autour de la pathologie de cette personne-là, sans jamais les gêner. Parce que c'est ça aussi une bonne formation. C'est de pouvoir avoir les bonnes compétences et faire en sorte que notre métier soit appliqué de la meilleure des façons. La première chose, c'est quand même avoir des notions de base sur le corps humain. C'est essentiel. Comment personnaliser une séance de réflexologie, qu'elle soit combinée ou pas, si je ne sais pas comment on fonctionne ? Donc ça, c'est important. Avoir des notions aussi sur, notamment, la psychologie. Alors certes, moi je viens de ce milieu-là, mais c'est tellement important. Vous avez vu le curseur ? Stress, angoisse, anxiété. Ça, ça nous fatigue, ça nous plombe. Les gens recherchent du bien-être parce qu'ils se sentent chargés, surchargés. Donc c'est important d'avoir aussi de ces notions-là. Et puis ensuite, c'est important d'avoir aussi des notions sur la personnalisation de cette séance et l'orientation. C'est vrai que faire le même protocole à chaque client, à chaque bénéficiaire, je ne sais pas comment on ferait. Ce serait un peu plat, je pense. Et puis en même temps, on a besoin de se spécialiser. Vous avez beaucoup entendu parler notamment de la formation initiale. Nous aussi, on propose une formation initiale de réflexologue, donc plantaire, palmaire, facial, auriculaire combiné, corps humain, psychologie, bien sûr, création d'entreprise, franchement, comment on pourrait faire en tant qu'auto-entrepreneur pour les 99% ? Et je ne parlerai pas de ce qui se passe en ce moment, mais il n'empêche que. Alors, rien que pour cela, on a besoin d'être quand même bien. en tant qu'entrepreneur. Mais la réalité, c'est qu'on a besoin d'être un vrai professionnel du bien-être. Ça, c'est important, de bien orienter ces personnes. Donc, on peut se spécialiser. Maternité, nourrisson, senior, soins de support. Soins de support, c'est accompagner les personnes dans le cadre du bien-être lorsqu'ils sont en oncologie. Et puis aussi le sport, parce que le sport, c'est aussi quelque chose... Vous êtes intéressé par le sport ? Moyen, oui. Il y a de plus en plus de monde. Vous savez, sur le secteur économique du bien-être, je ne vous ai pas trop branché là-dessus. Ce sera l'objet d'une autre conférence. Mais il y a deux secteurs les plus marquants. La silver economy, ça c'est les seniors. Bon, et le sport. Donc un réflexologue qui est intéressé par le sport, parce que ce n'est pas parce qu'on est un réflexologue qu'on va faire des choses qu'on n'aime pas, évidemment. Là, il y a des accompagnements qui sont vraiment prometteurs aussi. On a d'ailleurs un de nos réflexologues qui se trouve... À la Diagonale des Fous, vous connaissez la Diagonale des Fous ? Ils sont fous. C'est à la Réunion. Un ultra-trail, ultra-ultra-ultra. Voilà. Oui, puis comme ça, quoi. Et donc, la réflexologie, à ce moment-là, elle intervient aussi dans la relâche mentale et dans la relâche physique, en complément, bien sûr, des kinésithérapeutes et médecins qui s'occupent de ces sportifs. Donc, l'accompagnement... Il s'est beaucoup professionnalisé d'année en année, et ça c'est important. Donc si un jour vous aviez envie de faire appel à un réflexologue, il faudrait s'assurer qu'il ait été formé par une école qui propose ces compétences-là. Bien sûr, je me ferais un plaisir de vous orienter, mais c'est important que les gens soient bien formés. rares sont les praticiens de deux jours de formation qui auront les mêmes effets que ceux que je viens de vous livrer c'est important quand même je crois qu'on a parlé de ça aussi aujourd'hui et c'est important qu'on puisse se définir comme ça est-ce que ça va pour vous ? si je peux conclure sur cette conférence je pense que On peut dire que bien sûr la réflexologie quand elle est unique, plantaire, palmaire, faciale, auriculaire ou dorsale, elle est merveilleuse. Parce qu'il n'y a pas de pratique qui soit meilleure qu'une autre, j'ai juste une pratique qui soit adaptée à ce que vous avez envie de vivre, ça c'est important aussi. Par contre quand elle est combinée, on a bien saisi qu'elle apportait quelque chose en plus. Et c'est ce que j'ai voulu en tout cas vous transmettre. dans l'innovation technique. C'était un peu là-dessus que je voulais appuyer. En tout cas, pour moi, ça a changé beaucoup de choses. Il y a eu vraiment un avant et un après, même si l'intervalle était long, vous vous en doutez. Mais un avant et un après sur la prise en charge et sur le bien-être qu'on pouvait apporter. Aller plus loin, ça, c'est important. Peut-être qu'on pourrait vous laisser la parole sur quelques questions que vous auriez. Est-ce que déjà ça vous a interpellé, ça vous a intéressé ? Oui En fait, c'est tout l'art de la combiner parce qu'évidemment, là, on peut expliquer les choses assez simplement. On peut être en surstimulation, c'est bien vrai. La combiner, ce n'est pas forcément une pratique plus une autre. C'est comment on va les combiner, quelle est la synergie réflexe, sur quoi on s'appuie sur un microsystème, dont vous avez compris pieds-mains, etc., pour augmenter ou potentialiser l'autre microsystème. En fait, c'est de l'aide. Et donc oui, selon comment vous le faites, ça peut être de la surstimulation. Oui, oui. D'où l'intérêt d'avoir quand même des compétences et d'être formé à la combiner. En tout cas, c'est mon regard évidemment. Merci pour la question. Oui. Alors, nous, on ne va pas travailler en même temps. On va travailler l'un après l'autre. Merci pour l'exemple. Alors, en même temps, je ne pourrais pas vous dire, parce que ce n'est pas ma discipline, je collabore avec des ostéopathes, mais plutôt de séance à séance. Mais c'est vrai que moi, je m'appuie plutôt sur le fait que si je stimule, par exemple, le pied, en stimulant le visage, je vais augmenter l'effet, un après l'autre. Je vais commencer d'ailleurs par le visage. et après le pied. Mais par contre, il y a une autre pratique que j'ai pu développer avec les années, je regarde un petit peu l'heure, c'est celle de pouvoir réduire la réaction d'une zone réflexe. Ça signifie que quand vous stimulez une zone réflexe, on appuie un peu sur le technique là, cette zone réflexe, elle peut réagir. On peut retrouver une zone réflexe un peu durcie, un petit peu molle, un peu rougie. Et donc, ces zones réflexes, elles réagissent assez rapidement quand il y a un besoin. En allant combiner un microsystème avec un autre, on arrive à réduire cette réaction et donc à potentialiser la stimulation. C'est-à-dire qu'au lieu de stimuler 30 secondes, une minute, une zone réflexe, on va la stimuler pour moins de temps, pour plus d'effets. Je ne sais pas si ça répond à votre question. En tout cas, l'une après l'autre. D'autres questions pour vous ? Vous pouvez nous retrouver dans le stand qui se trouve dans la pièce principale. Si vous voulez discuter un petit peu plus précisément de la technique, du métier ou de la formation, je serais ravie en tout cas de vous avoir. Vous avez des flyers sur vos chaises, ce qui vous permet aussi de consulter notre site internet. Voilà, à vos souhaits. Petit point réflexe ? Non, je délire. Merci. Merci à vous. Merci, merci.

Description

La réflexologie combinée : une méthode innovante pour booster votre bien-être 🌸


Et si une approche globale du corps pouvait améliorer votre qualité de vie ? Cette conférence explore la réflexologie combinée, une méthode innovante qui associe différentes techniques pour stimuler les zones réflexes et favoriser un bien-être profond et durable.


Qu’est-ce que la réflexologie combinée ? Découvrez les principes de cette méthode qui associe plusieurs techniques pour agir sur les zones réflexes du corps et harmoniser ses fonctions.


Des bénéfices concrets pour le bien-être : Gestion du stress, soulagement des douleurs chroniques, amélioration du sommeil ou encore renforcement de l’énergie vitale : la réflexologie combinée agit sur de nombreux fronts.


Un complément aux soins traditionnels : Comment cette pratique peut accompagner les traitements classiques pour une prise en charge plus globale et personnalisée des besoins du patient.


Perspectives d’avenir et intégration dans les parcours de soin : Quels sont les défis pour faire reconnaître cette méthode comme un véritable outil de santé publique ?


Une conférence passionnante qui met en lumière le potentiel de la réflexologie combinée pour une approche innovante et holistique du bien-être ! 🌟


  • Sonia Fischmann - Réflexologue, fondatrice de l'E.I.R (Ecole Internationale de Réflexologie)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est bon ? Vous m'entendez ? Super ! Eh bien, bienvenue dans cette conférence et merci de vous intéresser au bien-être. J'ai le grand plaisir d'animer cette conférence sur la réflexologie combinée et sur cette pratique. assez innovante qui va permettre de favoriser le bien-être, on pourrait même dire le sublimer, puisque l'objectif de la combinée c'est de pratiquer sur plusieurs types de réflexologie. Bien évidemment je vais développer tout ça. Je suis Sonia Fischmann et je suis présidente de l'école internationale de réflexologie. Bien évidemment cette école est destinée et dédiée entièrement à l'apprentissage des techniques de réflexologie, d'où l'intérêt de les combiner après évidemment. et nous évoluons dans plusieurs sites en France, notamment à Paris, Nantes et Toulouse. J'ai le grand plaisir de vous parler un petit peu de cette réflexologie et surtout du bien-être que ça peut apporter. Si on parle un petit peu par cours et ce qui m'a amenée moi à la réflexologie, je pense que c'est important de commencer comme ça. Pendant que je faisais des études de psychologie, J'ai dû me mettre au travail et je suis allée travailler dans les centres de thermalisme. Et j'avoue que j'ai adoré, j'ai adoré rencontrer ce public-là. C'est un public qui est quand même assez fragile et ça a été le début pour moi du bien-être, d'entrevoir ce que l'on peut apporter. Les différents centres de thermalisme dans lesquels j'ai travaillé, d'abord l'obésité. Donc là, on rencontre des publics qui sont, je dirais, en grand besoin de soutien et de bien-être. Et puis ensuite, dans une station thermale dédiée à la rhumatologie. Alors la rhumatologie, l'ensemble de mes clients, finalement, c'était des gens qui avaient des traumatismes ou des rhumatismes, évidemment. Et donc, encore une fois, un public très fragile, à la fois émotionnellement et surtout physiquement. Et donc, toutes les pratiques que l'on appliquait dans les centres de thermalisme, c'était donc des pratiques médicales, d'où l'intérêt pour moi. d'avoir finalement accès à des pratiques différentes, des pratiques de bien-être. Donc j'ai commencé à me former, d'abord en médecine chinoise, parce que c'est ce qui s'offrait à moi, le massage. Je trouvais que c'était intéressant, mais très vite, je me suis passionnée pour la réflexologie. Vous savez un peu ce que c'est que la réflexologie, certains ? Oui ? Oui. Donc cette pratique, elle est devenue mienne, puisque après 25 ans d'expérience dans le domaine, J'ai pu exercer différentes pratiques de réflexologie, la plantaire, la palmaire, la faciale, l'auriculaire, la dorsale, bref. Tout ça pour arriver à créer une méthode de réflexologie combinée. Parce que quand on s'applique finalement à prendre soin en matière de bien-être, bien sûr, sur des publics assez fragiles, on va se retrouver en fait avec un besoin de globalité. C'est ce que je vais développer aujourd'hui aussi dans la conférence. Et ce besoin de globalité... il est venu par le massage au départ. C'est vrai que faire un massage, ça fait du bien de la tête aux pieds. Mais en réflexologie, soit on faisait que les pieds, soit on faisait que les mains. Et donc, j'avais besoin d'unifier aussi les différentes techniques, ce qui a généré cette fameuse réflexologie combinée que je vais pouvoir développer avec vous. Donc, avant de rentrer dans le détail de la pratique ou de la discipline, je voudrais vous parler de bien-être. Parce qu'en fait... Le titre de la conférence, c'était bien ça. C'était réflexologie combinée pour favoriser le bien-être. Mais le bien-être, aujourd'hui, on en a tant besoin. C'est vrai que passer un petit moment dans les années, on va dire, allez, 2000, ça nous ramène à quelque chose de ces lointains. J'ai créé mon premier centre de bien-être en 2000, ça fait quand même. Mais il faut dire quand même qu'à cette époque-là, ça restait quand même un peu du luxe. Aujourd'hui, le bien-être, c'est quelque chose qui est devenu vraiment... fondamentale. Pourquoi ? Parce que les rythmes sont très importants. Au travail, le rythme est accéléré, les gens ont besoin complètement de pouvoir développer leur état de bien-être. On voit qu'il y a des chiffres qui sont assez prometteurs puisque des études sont faites indiquant que le bien-être va se développer, en tout cas les gens recherchent ça, à plus de 10% dans les années entre 23 et 25. Donc, si vous êtes là aujourd'hui, forcément, avec mes doucines aussi, c'est que vous êtes intéressé par cet état de bien-être. En tout cas, aujourd'hui, les gens courent après ça. Ils ont besoin de pratiques qui soient aussi efficaces par rapport à cet état dans la qualité de vie que ça peut apporter. C'est-à-dire qu'on a besoin d'être relaxé, d'être détendu. On a besoin aussi que toutes les tensions, si je puis dire, physiques et émotionnelles liées à cette situation de stress, à cette accélération, puissent être diminuées afin qu'on puisse profiter. Et de plus en plus d'ailleurs, même le tourisme du bien-être s'est développé, plus de 30% aujourd'hui. Donc c'est important de pouvoir finalement comprendre que le bien-être, c'est assez quotidien pour nous. À l'École internationale de réflexologie, on fait souvent des études observationnelles, chaque année d'ailleurs. Et dans nos études observationnelles, on met en lumière les raisons des séances de réflexologie, c'est-à-dire ce que les personnes viennent chercher dans les séances auprès des réflexologues. Sur l'année 23-24... Donc, d'octobre à octobre, sur les 3527 séances que nous avons réalisées, c'est dans un cadre précis, on a pris en charge 1176 personnes, dans lesquelles on a fait quelques fois plusieurs séances. Comme vous pouvez le remarquer, je vais vous lire les chiffres, c'est un peu loin, mais avant la séance, on fait une évaluation. Je vous expliquerai un petit peu comment le réflexologue évolue aussi à la fin. Mais on va dire qu'avant la séance, on demande ce pourquoi la personne vient nous voir et on évalue les tensions avec elle, les tensions physiques, les tensions émotionnelles, ce qui nous permet aussi d'orienter les personnes vers des soignants lorsque c'est nécessaire, lorsqu'ils ne sont pas encore suivis ou lorsque le suivi date un peu. On remarque par exemple les familles d'accompagnement, notamment la plupart des familles, ici, vous avez stress, angoisse, anxiété, fatigue. Sommeil. Donc ça, c'est une famille d'accompagnement, une raison de séance qui est de plus en plus demandée. Il y a cinq ans de ça, ne serait-ce que cinq ans, on va dire pré-confinement, pré-Covid, ce n'était pas du tout là où on mettait le curseur. On le mettait sur les douleurs musculaires et les douleurs articulaires. Les gens venaient et nous disaient « j'ai mal, j'ai mal au dos, j'ai mal aux muscles » . Et donc le curseur était un petit peu déplacé. Aujourd'hui, on voit par exemple la bande bleue, c'est ceux qui se plaignent de ces tensions. de 0 à 3 sur 10. Donc 0, je n'ai pas mal. 10, c'est limite supportable. Donc on voit quand même que dans la bande bleue, on a un certain nombre de séances, en tout cas 546 séances, où les gens se sont plaints de cette situation de stress à 0, 3 sur 10. Donc pas énormément. Ensuite, on a la bande verte qui, elle, représente l'évaluation à 4, 5 sur 10. C'est-à-dire la personne, elle vient, on lui demande ce qu'elle souhaite. qu'on aborde et elle nous dit qu'elle est dans une situation de stress, d'anxiété, de fatigue à hauteur de 5 sur 10. Et la bande bleu clair, c'est l'évaluation de 6 à 8 sur 10. Ça commence à monter là. Donc automatiquement, pour ces raisons-là, si elles sont chroniques, c'est-à-dire installées dans le temps, il faut qu'elle retourne voir son médecin, évidemment. Et donc on voit que de cette toute petite bande verte, de 9 à 10, donc là c'est vraiment un stress qui est très très aigu. Là, on a moins de monde quand même qui viennent consulter en général. On voit que les tensions musculaires, ici, c'est assez équilibré. On va avoir autant de séances finalement sur des évaluations de 4 à 5 que des évaluations de 0 à 3, etc. Et ensuite, on a mis un tableau pour toutes les autres demandes, les problèmes. Quand on marque par exemple des équilibres digestifs ou au génital, on peut avoir par exemple des dames qui se plaignent. de dysménorrhées, de règles douloureuses, etc. Mais elles viennent pour acquérir un certain état de bien-être et faire en sorte qu'on puisse les aider au quotidien, parce que c'est ça, pour nous, le bien-être. Elles font une séance de réflexologie, dont vous l'avez compris, combinée. C'est l'objectif. Et puis ensuite, l'évaluation d'après, on se retrouve avec une évaluation qui est très importante sur cet état de stress qui a diminué, c'est-à-dire l'état d'anxiété. à diminuer l'état de fatigue, après c'est bien reposé aussi, à diminuer. Sur les tensions musculo-squelettiques ici, on a aussi une grande diminution, donc ça c'est assez important. Et sur les autres déséquilibres, plus ou moins en tout cas, on a une grande diminution. On a questionné les bénéficiaires de nos séances, on leur a demandé ce qu'ils ressentaient en fait. Nous, on a évalué avant, après, donc c'est assez facile, c'est une échelle numérique. 1,85%, allez dire, 2% des personnes. de ces 1176 personnes et 3500 et quelques séances, on trouvait qu'il n'y avait pas d'amélioration à 2%. Une amélioration légère, on est à 9%. 63% pour une amélioration et 26% pour une disparition. Donc ça signifie que si on fait le total, on a quasiment un objectif en matière de bien-être qui est atteint à 90%. avec la réflexologie combinée. Le but, ce n'est pas d'être là et de porter haut le terme de combinée, mais c'est vrai que vous allez voir, vous allez comprendre comment on peut justement imaginer cette réflexologie combinée. C'est possible de changer ? Oui. C'était intéressant, du coup, vous étiez dedans. Je fais ça. Bon, alors, qu'est-ce que c'est que cette réflexologie combinée ? Tout à l'heure, quelqu'un m'a posé la question. C'est la... la possibilité de pratiquer sur deux parties du corps. En fait, la réflexologie, tout le monde m'a dit à peu près que vous connaissiez, ce sont des zones réflexes qui sont situées. Le plus connu, c'est quand même la plantaire au niveau des pieds. Pourquoi ? Parce que ça a voyagé dans le temps et qu'il y a énormément de pratiques et de réflexologues d'ailleurs qui pratiquent cette réflexologie plantaire. Il existe aussi les mêmes zones réflexes sur les mains. Donc ça, c'est intéressant parce que... La palmaire, c'est aussi une question de symbolique. Quand par exemple un client vient au cabinet et qu'il est très en émotion, le fait de faire une réflexologie au niveau de la main, ça signifie aussi que je lui prends la main. Il y a quelque chose de très symbolique et les réflexologies fonctionnent de la même façon, mais je vais développer ça. Ensuite, il y a la réflexologie sur le visage. Donc là, pareil, on va retrouver l'ensemble du corps humain représenté sous forme de zone réflexe. Quand je dis l'ensemble du corps humain, c'est quasiment tous les organes qui représentent notre corps. Le système nerveux, le système endocrinien, le système respiratoire et bien d'autres. C'est en allant stimuler ces zones réflexes qu'on va pouvoir rétablir un certain équilibre. On va avoir aussi les oreilles. Vous connaissiez la réflexologie auriculaire ? Un petit peu ? Très connue par exemple sous la forme d'acupuncture. souvent avec les aiguilles proposées par les médecins d'ailleurs et on verra ce qu'on en a fait aussi pour la rendre peut-être un peu plus sensorielle tout en la gardant tout aussi efficace et puis le dos, c'est pareil en fait tout le long de la colonne vertébrale et à proximité on va retrouver des zones réflexogènes qui tout comme pour le pied, la main, l'oreille et le visage ont aussi des effets qui sont assez intéressants et l'objectif pour moi ça va être de rechercher à améliorer l'état de bien-être le plus rapidement possible. Pour refaire un petit point avec ce qui est arrivé récemment, c'est que dans les stations de thermalisme, où les gens sont assez fragiles, comme je vous le disais, que ce soit en obésité ou en rhumato, les gens restent trois semaines sur place. Une cure. Une cure thermale, c'est 21 jours. Donc moi, je n'avais que 21 jours. J'avais que trois semaines pour... apporter un bien-être qu'on me demandait durable. Pourquoi ? Parce qu'une cure thermale, c'est une fois par an. Alors, je ne suis pas magicienne, toujours pas. Mais l'idée, ça a été de rechercher, est-ce que la plantaire, ça suffit ? Alors, c'est super, mais quand le pied est abîmé, ce n'est pas possible. Est-ce que la palmaire, c'est super ? Oui, c'est super, mais que la main, quelquefois, ce n'était pas jouable. Pourquoi ? Parce que je vais vous expliquer tout à l'heure que dans la combinée, on s'appuie aussi sur le local. C'est-à-dire... Travailler le pied, c'est améliorer la circulation sanguine des membres inférieurs et donc du restant du corps. Travailler sur la main, c'est relâcher toute la chaîne scapulaire au niveau des omoplates. Travailler sur le visage, c'est aussi rendre les ATM, les articulations des mâchoires, articulations temporomandibulaires pour ceux qui s'amusent à savoir, relâcher ces mâchoires. C'est essentiel parce que quand la vie est très stressante, c'est ce qui se bloque assez facilement. En tout cas, c'est ce qui grince. Et donc, l'idée, ça a été de poursuivre dans cette quête du bien-être absolument et en combinant les techniques entre elles. Donc, vous l'avez compris, le pied avec la main, le visage avec l'oreille, la main avec l'oreille, la main avec le visage. Bref, les combinaisons sont possibles à l'infini, si je puis dire, enfin sur quatre microsystèmes tout de même. On va se retrouver avec la possibilité de potentialiser l'effet. C'est-à-dire que si je stimule le système nerveux en zone réflexe sur le pied, et qu'en plus, dans la même séance, je stimule le système nerveux sur la main, j'ai deux fois plus de stimulation, ce qui signifie que j'ai deux fois plus de bien-être, d'autant plus que localement, j'agis à la fois sur la relance veineuse et à la fois sur la libération des chaînes scapulaires. Donc deux fois plus d'action pour un bien-être plus durable. L'idée, c'était ça, c'était de pouvoir aussi bénéficier de différentes techniques. J'ai dû me former, comme bon nombre d'entre nous, et j'ai appris une pratique par exemple plantaire qui se faisait que... avec des pratiques manuelles. Donc, on me disait, ou je constatais d'ailleurs, que quand je faisais de la réflexologie plantaire avec le manuel, c'était vraiment pour un état de relâche, de relaxation. C'est hyper bien, vous avez déjà fait masser les pieds ? C'est bon, hein ? On peut difficilement dire autre chose, quand même. Ensuite, j'ai appris une pratique palmaire. Donc là, pareil, que manuel. Alors ça, c'était bon aussi, parce que le massage de la main... Ça fait rêver certains, je peux vous dire. On a le sentiment de s'évader complètement. Et quand on est passé à l'apprentissage des techniques faciales et auriculaires, là, ça change tout, c'était des pratiques uniquement instrumentales. Que des instruments, alors pas des aiguilles, bien que moi j'ai appris avec les aiguilles, mais j'ai dû transformer tout de suite, parce que j'ai dit aux médecins qui m'avaient formé, sur sur, je ne ferai pas de poncture, parce que n'étant pas soignante, ce n'était pas mon truc. Mais donc ça veut dire que quand je prenais en charge mes clients sur la cure thermale, je choisissais la plantaire ou la palmaire pour le bien-être et je sortais les instruments pour la faciale et l'auriculaire pour avoir quand même plus d'effet sur la gestion de la douleur. C'était ainsi. Et donc d'année en année, de curiste en curiste, bon il n'y avait pas que les curistes, mais bon, grâce à eux, j'ai pu vraiment me poser des questions sur comment apporter un bien-être global et surtout... Je venais du monde du thermalisme et donc du spa aussi, de la remise en forme, dont j'avais besoin de douceur parce que les pratiques, par exemple, plantaire et palmaire, étaient occidentales et les pratiques faciales et auriculaires étaient plutôt orientales. L'acupuncture, bien qu'elle soit développée en France largement, ça reste quand même une pratique asiatique au départ. Donc globalement, j'avais envie pour chaque client d'avoir quelque chose de fluide. En fait, la sensorialité, vous savez ce que c'est la sensorialité ? C'est apporter de la douceur, de la fluidité. Quand vous faites un massage au spa, vous avez déjà reçu des massages au spa ? Oui, c'est bon ça aussi. C'est rare qu'on vous masse la jambe avec des lissages d'un côté et des tapotements de l'autre. Les choses sont harmonisées. Pourquoi ? Parce que notre cerveau va retenir ça pour descendre en relaxation. Il va avoir besoin d'avoir une synchronicité, c'est-à-dire vraiment qu'on puisse synchroniser à la fois la droite et la gauche. Est-ce que vous me suivez là-dessus ? C'est important pour moi. Pourtant, ce que j'ai étudié, c'était vraiment différent. Quand j'ai étudié l'auriculaire avec les aiguilles, j'ai étudié ça, on me disait que c'est que la droite. Je me suis dit « Ok, donc je fais un petit moment la droite sur mes proches. » D'ailleurs, ils couraient et fuyaient dans les couloirs, ils ne voulaient plus. Les épépiers, on a terminé. Mon mari, il ne veut plus ça. Ça va mieux depuis quelques années. Et puis après, j'ai fait un autre enseignement, une autre école, un autre médecin. Et merci à tous de m'avoir enseigné ça. Mais c'était que la gauche qu'il fallait faire. Moi, j'étais au milieu. Donc j'ai dit, puisque chacun a sa théorie, moi j'ai décidé d'en avoir une aussi. Je vais faire les deux oreilles. Et donc, je suis partie sur la sensorialité qu'on pouvait apporter. J'ai apporté de l'instrumental dans les pieds et les mains. Et j'ai apporté du manuel dans le visage et les oreilles. Et le dos, c'était encore autre chose, mais ça, c'était important. Donc, dans l'ensemble des approches que vous pourrez découvrir si vous allez voir un réflexologue qui fait une pratique combinée comme celle-ci, ce sera de la pratique manuelle des lissages, des pressions, des pressions lentes et profondes, des pressions étirées. On vient sur un point réflexe, par exemple ici, entre les palmiers, et on vient étirer la zone réflexe. Comme si on allait stimuler des récepteurs nerveux différents, de différentes façons. Peut-être que vous ne savez pas vraiment comment la réflexologie fonctionne. C'est vrai que je suis allée directement à l'essentiel. Mais sous la peau, nous avons des récepteurs épidermiques. Certains répondent particulièrement à un toucher léger. Donc parfait, on va toucher légèrement. D'autres répondent particulièrement à un toucher plus appuyé. Donc là, il faut envoyer la pointe des doigts. On appelle ça le bouddhistal. Il faut venir appuyer précisément, lentement, parce que si j'appuie fort, qu'est-ce que je fais ? Mal. Sauf que je vous rappelle que moi, j'étais dans les cures thermales. Les gens en ont ras-le-bol d'avoir mal. C'est vrai, vous proposez à quelqu'un d'appuyer fort, il retire le pied, il retire la main, il ne revient pas. Donc il a fallu développer une pratique, ce qui fait que j'ai rajouté de la chaleur. Par exemple, j'utilise un apport de chaleur avec des chaufferettes qui permettent de stimuler, de vasculariser la zone réflexe. Pourquoi ? Parce qu'il y a des récepteurs nerveux épidermiques qui répondent particulièrement bien à la chaleur. Je vous évite les noms scientifiques. Que sur demande ! Et ensuite, j'ai utilisé un petit bâton de verre. Ah ça, il faut que je vous raconte l'histoire. Ça va, ça vous intéresse, oui. Les bâtons de verre, c'est parce que moi, la pratique que j'avais apprise, c'était avec la jointure du doigt. Ah non, mais trop bien. Parce que quand on passe du lissage à la jointure, on se sent plus fort quand même. On se dit, il y a de meilleurs effets. Sauf que la jointure, j'en ai plus. Pourquoi ? Parce que j'ai beaucoup travaillé, notamment en thermalisme. C'est vrai qu'il y a beaucoup de monde. La saison, elle commence hyper tôt, elle finit hyper tard. Et il y a hyper plein de monde. Donc, de la jointure... Je n'ai plus pu faire. J'ai fait d'abord celui-là, avec celui-là, avec celui-là. À la fin, j'ai dit, il n'y en a plus. Et quand j'ai découvert la pratique auriculaire, ils utilisaient une petite canne de verre, un petit bâton de verre. Je trouvais ça hyper chouette, surtout les microsystèmes. Il a remplacé ma jointure, il a remplacé mon doigt. Il est allé profondément toucher des récepteurs nerveux plus profonds. En plus, il est doux, il est sensoriel. Vous avez compris, il apporte beaucoup de douceur. mais il peut être actif sur certaines zones réflexes, pas toutes. Après, il a fallu sortir un petit stylet. C'est un peu celui qui remplacera l'aiguille. Donc c'est un stylet qui a un bourron, il ne fait pas mal. Mais j'ai développé une pratique qui permet d'arriver tout doucement sur le point réflexe et la personne ressent comme une aiguille. Il n'y a pas d'aiguille, ça ne fait pas mal. Et parce que sinon, mes petits curistes, ils auraient été hyper déçus. Et donc, ce process de détection de stimulation manuelle me permet d'avoir accès à des points très précis. Et dans le système nerveux, représenté en zone réflexe, on a des points très précis. On a par exemple des nerfs rachidiens, des nerfs qui sortent de la moelle épinière, qui viennent innerver plusieurs organes, qui sont représentés en zone réflexe. On a une chance de dingue avec ça. Et donc, un point réflexe, c'est tout petit. Le stylet a remplacé mon doigt qui était beaucoup trop large. Les effets se sont fait ressentir assez rapidement. La chance que j'ai eue, c'est qu'en étant avec ces curistes, j'avais beaucoup de monde et toujours quasiment les mêmes chaque année. J'ai vu l'évolution des pratiques. Ensuite, j'ai placé une petite graine de stimulation sur le point réflexe. Pourquoi ? Parce que l'évolution du bien-être, c'est depuis des années, on sait que les gens ont besoin de plus en plus de bien-être. Mais ils ont de moins en moins de temps. Ah oui, moi, les premières séances, on va dire, dans les années 2000, les gens venaient une heure et demie. Allez, deux heures. Aujourd'hui, les gens, ils viennent deux heures. Même moi, je n'ai pas deux heures. Moi, je vous dis, je fais une séance, elle dure une heure, une heure et quart. Je ne suis pas sûre que je revienne. Parce que même si tout le monde est en quête de bien-être. Ça reste dans un certain cadre. Est-ce que vous êtes d'accord avec moi ? Donc il faut que ce soit efficace, parce que la consommation c'est aussi ça le bien-être. Il faut que ce soit efficace, il faut que ce soit doux, il faut qu'on ne soit au spa chez vous. Et en même temps, il faut qu'en une heure ce soit réglé et qu'il y ait de l'effet. Et que je le remarque. Vrai ou pas ? Donc il a fallu réduire le temps de stimulation. Comment faire pour réduire le temps de stimulation ? Eh bien, transformer la pratique. Les graines sont venues s'appliquer sur les points réflexes que je stimulais avec le petit détecteur manuel. De façon à ce que la graine appuie continuellement sur le point réflexe et continue à stimuler le point réflexe. Cette méthode-là, je vous ai parlé et je vous ai montré, pour ceux qui voient l'image du pied, mais comme j'avais besoin d'unité, c'est ça qui est important, je pense que pour la sensorialité. Pour apporter de la douceur, on a besoin, moi j'ai eu besoin, que vous stimuliez mon pied ou ma main, c'est la même chose. Que ce soit le visage ou l'oreille, c'est la même chose. Que vous mettiez vos mains sur mon dos, j'aimerais que ce soit la même chose. Parce qu'avant, je pratiquais des techniques qui étaient complètement différentes. Donc par exemple, pour stimuler le visage, il fallait presque que les gens soient assis. Et puis on avait des techniques très instrumentales. Pour stimuler le pied, on les allongeait, on faisait du manuel. Et il me manquait de l'unité. Donc, j'ai reporté cette pratique-là sur l'ensemble des microsystèmes et j'ai fait un travail aussi d'unité de cartographie réflexe. Après, en 30 ans quand même, ça ne s'est pas fait en trois jours. Mais j'ai eu envie de pouvoir avoir, alors c'est un peu trop haut pour moi, mais vous voyez par exemple les quatre cartographies que je vous ai mis là. Si je cherche par exemple la moelle épinière et la représentation du limbic, vous savez ce que c'est le limbic ? Ça parle à certains ? En fait, c'est une structure au niveau du cerveau qui agit un peu comme, on va dire, le système nerveux du comportement. On l'appelle aussi le cerveau reptilien, ça vous parle peut-être ? Très important dans les émotions. C'est ce que je vais stimuler quand, par exemple, la personne me dit qu'elle est dans un état de stress tellement grand, tellement intense, depuis tellement longtemps, qu'elle est devenue agressive. Franchement, ça craint. Mais il y en a beaucoup. Ils viennent, ils vous disent, j'ai le sentiment d'aboyer sur tout le monde. Et pourtant, je n'ai pas une vie qui est trop moche. Limbic. C'est important cette zone réflexe. Et puis il y a d'autres aussi parties du système nerveux qu'on voit sur le gros orteil là, qui représentent notamment les structures de l'hémisphère, on va dire. On appelle ça les lobes, le télencephale, le préfrontal, le frontal, le temporal, le pariétal, l'occipital. Chaque lobe a vraiment une fonctionnalité particulière. Celui qu'on utilise le plus souvent, c'est le frontal. Quoi ? Prise de décision. émotions, problèmes de conceptualisation, tout ce que je perds quand je suis à fond de stress, tout ce que les gens me disent qu'ils n'arrivent plus à assumer. Alors, ils savent faire sur le papier, mais dans la réalité, ça leur a échappé. Cet état de bien-être, là, ça leur a échappé. En réflexologie, on a la chance, on a cette partie-là, c'est-à-dire l'épinière, l'air achidien, l'air crânien, cerveau, limbique, tout ça. représentées sur le pied, mais sur la main, sur l'oreille, sur le visage, bref, sur le dos. Et ces zones réflexes-là que je suis allée découvrir à travers, finalement, les approches occidentales-orientales, eh bien, à force de pratiquer, d'observer, des observations certes pratiques, je me suis rendue compte que finalement, ça pouvait générer une cartographie dont moi, j'étais sûre des effets, parce que c'était mon observation. Et ce sont les cartographies qu'on enseigne aujourd'hui à l'école de réflexologie parce que comme ça je suis sûre que je peux répondre à la question, ça c'est important. Et donc quand on a des cartographies communes sur l'ensemble des parties du corps, pieds, mains, visage, etc. et qu'on a des pratiques communes, on peut stimuler deux à trois fois la même zone réflexe pour la monter en effet. Et ça, ça reste intéressant. Moi j'ai adoré parce que je n'avais pas de temps, je n'avais que trois semaines. Donc, toute la partie, si vous voulez, conceptuelle de la méthode que j'ai pu développer, elle s'est basée sur les stations de thermalisme dans lesquelles j'évoluais pendant des années. Parce que c'est grâce à eux, en fait, le fait qu'ils me disent « ça va mieux, mais quand même » . Ben oui, mais enfin, l'obésité, la rhumato, je ne suis pas là pour la guérir, on le sait bien. Mais apporter du bien-être au quotidien et faire que la qualité de vie soit meilleure, ça c'est important. Donc, pourquoi combiner cette approche ? Je crois que j'en ai pas mal parlé. Il faut que je vous parle de la synergie réflexe. La synergie réflexe, ça signifie qu'en plus de la qualité d'avoir ces zones réflexes sur les différents microsystèmes de façon entière, c'est-à-dire si je cherche une zone réflexe, je n'ai plus à refuser un client parce que la zone réflexe du pied n'existe pas dans la main. Vous voyez ce que je veux dire ? Elle n'a pas été repérée. Il y a ce qu'on appelle le local. Je vous en ai parlé tout à l'heure. Je vous ai dit par exemple, le fait de stimuler les pieds, je vais relancer la circulation sanguine. Le fait par exemple de stimuler le visage, je vais libérer les massétères, les muscles des joues et les ATM, les articulations temporomandibulaires. Le fait de stimuler l'oreille, je vais libérer l'occipute et les attaches des trapèzes. Localement, je ne parle même pas de zone réflexe, je parle de ce que ça va m'apporter en plus localement. Donc en tant que réflexologue, j'ai pu choisir les microsystèmes, bien sûr en fonction des besoins des personnes. Si elle avait vraiment envie que je fasse le pied, franchement je l'incluais. Mais surtout en fonction de la détente complémentaire à la stimulation réflexe que je pouvais apporter. Et ça, ça a fait quand même la différence. Donc on peut intervenir dans pas mal, j'ai envie de dire, de tensions liées au stress. Parce qu'elles sont toutes liées au stress. Donc les tensions... physique, émotionnel, avoir besoin de relâchement mental. Il n'y a pas de fin que je puisse avoir. Il y a bien des contre-indications, évidemment. Mais grâce à la réflexologie dans l'ensemble des microsystèmes, une contre-indication à l'accès aux pieds se transforme en positif pour le visage. Ça, ça a été intéressant. J'ai pu vraiment apporter un bien-être à chaque personne, à chaque fois. Donc on intervient, comme toutes les réflexologies bien sûr, pour les problèmes de sommeil. S'ils sont pathologiques, nous serons une pratique complémentaire. Je crois que les assises des pratiques complémentaires, on est dedans quand même. À aucun moment le réflexologue et la réflexologie, qu'elles soient combinées ou pas, ne remplacera un traitement médicamenteux, voire même un diagnostic. Souvent, les gens vous disent « qu'est-ce que vous avez vu dans mes pieds ? » Bon, rien. Par contre, racontez-moi ce que vous vivez, et je vous dirai peut-être ce que je peux vous apporter. Et ça, c'est important. C'est important de pouvoir redéfinir notre rôle finalement. Donc justement, sur le rôle du réflexologue, tel que j'ai pu l'être, et tel que nous l'enseignons, à l'école de réflexologie, c'est d'abord quelqu'un qui est dans l'écoute. C'est important l'écoute en fait, parce que la plupart des gens, vous vous souvenez de l'étude observationnelle de tout à l'heure ? La majorité des personnes qui viennent depuis 5 ans dans nos cabinets, stress, angoisse, anxiété, fatigue, sommeil, bref. Ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas mal au dos, on est bien d'accord. Ils ont toujours mal au dos, mais ce n'est pas ce qu'ils annoncent en premier. Donc, du soutien, de l'écoute. de la bienveillance, évidemment, ce que tout professionnel du bien-être doit avoir, mais aussi un questionnement. Ça signifie qu'un réflexologue, il doit vous poser des questions. Pas sur votre intimité, non, toujours pas, mais des questions sur ce que vous ressentez au quotidien. Est-ce que vous avez des tensions physiques, émotionnelles ? Est-ce que vous avez une surcharge mentale ? Il doit être en capacité d'analyser ce que vous lui dites. Et il doit être en capacité d'évaluer aussi, de 0 à 10, vous vous souvenez ? 0, tout va bien, aujourd'hui, dans l'instant. 10, c'est insupportable. Et c'est grâce, en fait, à cet échange qu'il va mener, à cette analyse, qui va pouvoir orienter le bénéficiaire, on les appelle comme ça, donc le client, auprès des personnes concernées. J'ai, bien sûr, mentionné les professionnels de santé, parce que c'est ça qui est capital et important. mais ça nous arrive de les orienter vers peut-être un coach de vie ou un coach sportif pour remuscler tout ça. Donc c'est important que toutes les professions soient représentées. L'idée de personnaliser la séance, c'est qu'une fois qu'on a recueilli les informations, une fois qu'on a évalué les tensions, on va créer un protocole personnalisé. Chaque personne, chaque séance, vous venez. première séance je personnalise, deuxième séance je personnalise aussi c'est à dire que le bien-être il évolue avec l'état de santé et l'état de bien-être qu'on peut avoir si vous avez moins de tension physique je vais axer sur quelque chose de plus profond la réflexologie va me permettre ça toujours pour maintenir l'état de bien-être et ensuite on va bien sûr pratiquer la séance et très important pour moi, on va proposer un suivi vous faites ou vous ne faites pas ? Mais la proposition, elle est essentielle. Combien de fois je suis allée chez des professionnels du bien-être où on me dit à la fin, ça va aller ? Qu'est-ce qui va aller ? Si vous voyez mon dos, je ne vous en parle même pas. Scoliose, syphose, qu'est-ce qui va aller ? Rien. Donc c'est important de proposer un suivi. Je veux revenir, je reviens. Je ne veux pas, je ne reviens pas. Je ne veux pas pour le moment, je ne reviens pas pour le moment. Mais en réalité, j'ai besoin d'un suivi. Est-ce que vous avez envie qu'on vous propose un suivi ? Un suivi pertinent, bien sûr, c'est-à-dire un suivi qui soit, je dirais, explicatif. Pas juste « revenez la semaine prochaine » . Non, non, non, ça c'est commercial peut-être, non ? Non, non, c'est à la vue de ce que vous a apporté la séance, à la vue de l'évaluation post-stimulation, je vous propose ça, ça ou ça. Et puis, il faut argumenter notre proposition. Mais moi, j'aurais adoré bien des fois qu'on me propose quelque chose. J'ai même quelquefois dit à mon propre ostéopathe, non mais je reviens, non, non, dans trois semaines, non, non, je suis là la semaine prochaine, parce que la semaine prochaine, j'aurai toujours mal au dos. Je reviens, parce que c'est moi dont j'avais besoin. Donc c'est ça, c'est la même chose chez un réflexologue. On doit proposer un suivi et puis enseigner. Quelques gestes d'autostimulation. Chaque fois que vous viendrez voir un réflexologue, en tout cas tel que moi je les ai formés, c'est important. Bien sûr, on ne va pas vous enseigner le protocole. Faites donc une formation si vous voulez devenir réflexologue. Mais je trouve qu'un geste, ou deux, ou trois... qui permet de maintenir l'état de bien-être ou simplement d'être acteur de votre propre état, ça, c'est top. Ça fait des années, depuis les années 2000, on fait ça. Pourquoi ? Parce qu'un curiste, quand il a fini ses 21 jours, qu'est-ce qu'il vous dit ? Qu'est-ce qu'on fait, Sonia, jusqu'à l'année prochaine ? Grand sujet ! Et donc, finalement, c'est toutes ces stimulations et cette façon de prendre en charge le bien-être de la personne qui fait... qu'on a aussi des effets et des résultats. Est-ce que la réflexologie peut s'intégrer dans un parcours de soins, de soins bien sûr intégratifs ou dans la santé intégrative ? Il le fait déjà, depuis déjà de nombreuses années. Alors on ne disait pas ça comme ça, mais bien sûr. Qu'est-ce que ça veut dire s'intégrer dans un parcours en santé intégrative ? Ça ne veut pas dire proposer une alternative. Non, toujours pas. Alternative, ça signifie qu'il remplace, c'est soit l'un, soit l'autre. Non, non, ça signifie qu'on va pouvoir apporter un état de bien-être à des personnes, par exemple, qui sont atteintes d'un cancer. Est-ce que la réflexologie va traiter le cancer ? Nullement, absolument pas. Par contre, elle va apporter un état de bien-être à la personne. Je me souviens d'une personne que je voyais dans les âges des GIs, c'est-à-dire hôpital de jour. dans lequel j'intervenais, je pensais à elle parce qu'elle m'avait tellement marquée. Ce jour-là, j'arrive à l'hôpital, c'est 8 heures, et l'infirmière me dit, Sonia, il faut que tu ailles voir cette personne parce que sinon elle repartira sans le traitement. Elle était tellement enqueuse, en fait, elle était en rejet. Elle ne voulait plus. Elle me dit, est-ce que tu penses que tu peux la détendre ? Je dis, je vais faire de mon mieux toujours. Et je suis arrivée à côté d'elle. C'est vrai qu'elle était en position fétale sur le lit. C'était le rejet total. Elle ne voulait plus. Plus pour l'instant, évidemment, mais il n'empêche que là... Il faut savoir que quand la pression artérielle est assez élevée, me disait-on, la prise de la chimio paraît plus complexe. Donc moi, j'étais appelée pour le bien-être. Je lui ai proposé une séance de réflexologie. Elle m'a demandé s'il y avait quelque chose à faire. Je lui ai dit non, juste de me laisser faire si vous voulez. Et on a fait la séance, telle que je le développe dans ces situations d'accompagnement complémentaire. Et à la fin, une heure ou deux heures après, je suis revenue la voir et elle m'a dit « Mais si je n'avais pas eu cette Ausha, je ne serais pas restée, je serais rentrée chez moi. » C'est pour ces petits moments-là où on se dit qu'on a apporté de la détente, de la relaxation. Rien de plus, mais c'est tellement important. C'est pareil pour les femmes enceintes, par exemple. On peut leur apporter beaucoup de relaxation, beaucoup de détente. On ne va pas aborder la maternité avec elles du tout, mais la façon dont elles peuvent se détendre et profiter de leur situation. On intervient beaucoup aussi dans les entreprises, ça ne vous a pas échappé, le bien-être au travail. C'est quelque chose qui est de plus en plus développé. Les réglementations se développent avec, évidemment. Mais les gens sont tellement dans le burn-out, dans les troubles musculosquelétiques, que là aussi on intervient beaucoup en entreprise. Alors on s'éloigne un petit peu de la santé intégrative, bien que les pathologies professionnelles, il y en a. Et donc on va se retrouver aussi à intervenir notamment auprès des seniors pour leur apporter du bien-être. Donc on intervient dans les résidences seniors pour justement faire que le vieillissement ne soit pas un fardeau. Ça c'est important. On intervient notamment dans les EHPAD pour faire en sorte que le quotidien soit moins lourd. On intervient aussi auprès des personnes dépendantes. Cette fois-ci, on est en trinôme. La personne dépendante, son soignant et le réflexologue. Et l'objectif, c'est maintenir un accès à l'éveil. À l'éveil, ça, c'est important. Est-ce qu'on traite quelque chose là ? Non, pas du tout. Est-ce qu'on apporte du bien-être ? Oui. Moi, j'ai vu des personnes qui étaient atteintes d'Alzheimer qui me souriaient au bout de quelques séances. Parce que j'arrivais pour faire la séance, c'est formidable. Ça fait partie des choses. C'est pour ça que ce qui est important, et Médoucine aussi aujourd'hui, avec les assises, vous propose ça, c'est la place du réflexologue, c'est-à-dire qui est-il et qu'est-ce qu'il peut apporter. C'est un professionnel de bien-être. On en a tant besoin. Ça, c'est important. On a tant besoin de cet état de bien-être. Donc est-ce qu'on intervient dans les milieux médicaux et professionnels ? Oui. Est-ce qu'on intervient de façon prioritaire dans l'approche de bien-être ? On se débrouille pas mal quand même. Mais ça reste une approche complémentaire. Ça, c'est important. On est là pour travailler avec les psychologues, pour travailler avec tous les soignants qui sont autour de la pathologie de cette personne-là, sans jamais les gêner. Parce que c'est ça aussi une bonne formation. C'est de pouvoir avoir les bonnes compétences et faire en sorte que notre métier soit appliqué de la meilleure des façons. La première chose, c'est quand même avoir des notions de base sur le corps humain. C'est essentiel. Comment personnaliser une séance de réflexologie, qu'elle soit combinée ou pas, si je ne sais pas comment on fonctionne ? Donc ça, c'est important. Avoir des notions aussi sur, notamment, la psychologie. Alors certes, moi je viens de ce milieu-là, mais c'est tellement important. Vous avez vu le curseur ? Stress, angoisse, anxiété. Ça, ça nous fatigue, ça nous plombe. Les gens recherchent du bien-être parce qu'ils se sentent chargés, surchargés. Donc c'est important d'avoir aussi de ces notions-là. Et puis ensuite, c'est important d'avoir aussi des notions sur la personnalisation de cette séance et l'orientation. C'est vrai que faire le même protocole à chaque client, à chaque bénéficiaire, je ne sais pas comment on ferait. Ce serait un peu plat, je pense. Et puis en même temps, on a besoin de se spécialiser. Vous avez beaucoup entendu parler notamment de la formation initiale. Nous aussi, on propose une formation initiale de réflexologue, donc plantaire, palmaire, facial, auriculaire combiné, corps humain, psychologie, bien sûr, création d'entreprise, franchement, comment on pourrait faire en tant qu'auto-entrepreneur pour les 99% ? Et je ne parlerai pas de ce qui se passe en ce moment, mais il n'empêche que. Alors, rien que pour cela, on a besoin d'être quand même bien. en tant qu'entrepreneur. Mais la réalité, c'est qu'on a besoin d'être un vrai professionnel du bien-être. Ça, c'est important, de bien orienter ces personnes. Donc, on peut se spécialiser. Maternité, nourrisson, senior, soins de support. Soins de support, c'est accompagner les personnes dans le cadre du bien-être lorsqu'ils sont en oncologie. Et puis aussi le sport, parce que le sport, c'est aussi quelque chose... Vous êtes intéressé par le sport ? Moyen, oui. Il y a de plus en plus de monde. Vous savez, sur le secteur économique du bien-être, je ne vous ai pas trop branché là-dessus. Ce sera l'objet d'une autre conférence. Mais il y a deux secteurs les plus marquants. La silver economy, ça c'est les seniors. Bon, et le sport. Donc un réflexologue qui est intéressé par le sport, parce que ce n'est pas parce qu'on est un réflexologue qu'on va faire des choses qu'on n'aime pas, évidemment. Là, il y a des accompagnements qui sont vraiment prometteurs aussi. On a d'ailleurs un de nos réflexologues qui se trouve... À la Diagonale des Fous, vous connaissez la Diagonale des Fous ? Ils sont fous. C'est à la Réunion. Un ultra-trail, ultra-ultra-ultra. Voilà. Oui, puis comme ça, quoi. Et donc, la réflexologie, à ce moment-là, elle intervient aussi dans la relâche mentale et dans la relâche physique, en complément, bien sûr, des kinésithérapeutes et médecins qui s'occupent de ces sportifs. Donc, l'accompagnement... Il s'est beaucoup professionnalisé d'année en année, et ça c'est important. Donc si un jour vous aviez envie de faire appel à un réflexologue, il faudrait s'assurer qu'il ait été formé par une école qui propose ces compétences-là. Bien sûr, je me ferais un plaisir de vous orienter, mais c'est important que les gens soient bien formés. rares sont les praticiens de deux jours de formation qui auront les mêmes effets que ceux que je viens de vous livrer c'est important quand même je crois qu'on a parlé de ça aussi aujourd'hui et c'est important qu'on puisse se définir comme ça est-ce que ça va pour vous ? si je peux conclure sur cette conférence je pense que On peut dire que bien sûr la réflexologie quand elle est unique, plantaire, palmaire, faciale, auriculaire ou dorsale, elle est merveilleuse. Parce qu'il n'y a pas de pratique qui soit meilleure qu'une autre, j'ai juste une pratique qui soit adaptée à ce que vous avez envie de vivre, ça c'est important aussi. Par contre quand elle est combinée, on a bien saisi qu'elle apportait quelque chose en plus. Et c'est ce que j'ai voulu en tout cas vous transmettre. dans l'innovation technique. C'était un peu là-dessus que je voulais appuyer. En tout cas, pour moi, ça a changé beaucoup de choses. Il y a eu vraiment un avant et un après, même si l'intervalle était long, vous vous en doutez. Mais un avant et un après sur la prise en charge et sur le bien-être qu'on pouvait apporter. Aller plus loin, ça, c'est important. Peut-être qu'on pourrait vous laisser la parole sur quelques questions que vous auriez. Est-ce que déjà ça vous a interpellé, ça vous a intéressé ? Oui En fait, c'est tout l'art de la combiner parce qu'évidemment, là, on peut expliquer les choses assez simplement. On peut être en surstimulation, c'est bien vrai. La combiner, ce n'est pas forcément une pratique plus une autre. C'est comment on va les combiner, quelle est la synergie réflexe, sur quoi on s'appuie sur un microsystème, dont vous avez compris pieds-mains, etc., pour augmenter ou potentialiser l'autre microsystème. En fait, c'est de l'aide. Et donc oui, selon comment vous le faites, ça peut être de la surstimulation. Oui, oui. D'où l'intérêt d'avoir quand même des compétences et d'être formé à la combiner. En tout cas, c'est mon regard évidemment. Merci pour la question. Oui. Alors, nous, on ne va pas travailler en même temps. On va travailler l'un après l'autre. Merci pour l'exemple. Alors, en même temps, je ne pourrais pas vous dire, parce que ce n'est pas ma discipline, je collabore avec des ostéopathes, mais plutôt de séance à séance. Mais c'est vrai que moi, je m'appuie plutôt sur le fait que si je stimule, par exemple, le pied, en stimulant le visage, je vais augmenter l'effet, un après l'autre. Je vais commencer d'ailleurs par le visage. et après le pied. Mais par contre, il y a une autre pratique que j'ai pu développer avec les années, je regarde un petit peu l'heure, c'est celle de pouvoir réduire la réaction d'une zone réflexe. Ça signifie que quand vous stimulez une zone réflexe, on appuie un peu sur le technique là, cette zone réflexe, elle peut réagir. On peut retrouver une zone réflexe un peu durcie, un petit peu molle, un peu rougie. Et donc, ces zones réflexes, elles réagissent assez rapidement quand il y a un besoin. En allant combiner un microsystème avec un autre, on arrive à réduire cette réaction et donc à potentialiser la stimulation. C'est-à-dire qu'au lieu de stimuler 30 secondes, une minute, une zone réflexe, on va la stimuler pour moins de temps, pour plus d'effets. Je ne sais pas si ça répond à votre question. En tout cas, l'une après l'autre. D'autres questions pour vous ? Vous pouvez nous retrouver dans le stand qui se trouve dans la pièce principale. Si vous voulez discuter un petit peu plus précisément de la technique, du métier ou de la formation, je serais ravie en tout cas de vous avoir. Vous avez des flyers sur vos chaises, ce qui vous permet aussi de consulter notre site internet. Voilà, à vos souhaits. Petit point réflexe ? Non, je délire. Merci. Merci à vous. Merci, merci.

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La réflexologie combinée : une méthode innovante pour booster votre bien-être 🌸


Et si une approche globale du corps pouvait améliorer votre qualité de vie ? Cette conférence explore la réflexologie combinée, une méthode innovante qui associe différentes techniques pour stimuler les zones réflexes et favoriser un bien-être profond et durable.


Qu’est-ce que la réflexologie combinée ? Découvrez les principes de cette méthode qui associe plusieurs techniques pour agir sur les zones réflexes du corps et harmoniser ses fonctions.


Des bénéfices concrets pour le bien-être : Gestion du stress, soulagement des douleurs chroniques, amélioration du sommeil ou encore renforcement de l’énergie vitale : la réflexologie combinée agit sur de nombreux fronts.


Un complément aux soins traditionnels : Comment cette pratique peut accompagner les traitements classiques pour une prise en charge plus globale et personnalisée des besoins du patient.


Perspectives d’avenir et intégration dans les parcours de soin : Quels sont les défis pour faire reconnaître cette méthode comme un véritable outil de santé publique ?


Une conférence passionnante qui met en lumière le potentiel de la réflexologie combinée pour une approche innovante et holistique du bien-être ! 🌟


  • Sonia Fischmann - Réflexologue, fondatrice de l'E.I.R (Ecole Internationale de Réflexologie)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est bon ? Vous m'entendez ? Super ! Eh bien, bienvenue dans cette conférence et merci de vous intéresser au bien-être. J'ai le grand plaisir d'animer cette conférence sur la réflexologie combinée et sur cette pratique. assez innovante qui va permettre de favoriser le bien-être, on pourrait même dire le sublimer, puisque l'objectif de la combinée c'est de pratiquer sur plusieurs types de réflexologie. Bien évidemment je vais développer tout ça. Je suis Sonia Fischmann et je suis présidente de l'école internationale de réflexologie. Bien évidemment cette école est destinée et dédiée entièrement à l'apprentissage des techniques de réflexologie, d'où l'intérêt de les combiner après évidemment. et nous évoluons dans plusieurs sites en France, notamment à Paris, Nantes et Toulouse. J'ai le grand plaisir de vous parler un petit peu de cette réflexologie et surtout du bien-être que ça peut apporter. Si on parle un petit peu par cours et ce qui m'a amenée moi à la réflexologie, je pense que c'est important de commencer comme ça. Pendant que je faisais des études de psychologie, J'ai dû me mettre au travail et je suis allée travailler dans les centres de thermalisme. Et j'avoue que j'ai adoré, j'ai adoré rencontrer ce public-là. C'est un public qui est quand même assez fragile et ça a été le début pour moi du bien-être, d'entrevoir ce que l'on peut apporter. Les différents centres de thermalisme dans lesquels j'ai travaillé, d'abord l'obésité. Donc là, on rencontre des publics qui sont, je dirais, en grand besoin de soutien et de bien-être. Et puis ensuite, dans une station thermale dédiée à la rhumatologie. Alors la rhumatologie, l'ensemble de mes clients, finalement, c'était des gens qui avaient des traumatismes ou des rhumatismes, évidemment. Et donc, encore une fois, un public très fragile, à la fois émotionnellement et surtout physiquement. Et donc, toutes les pratiques que l'on appliquait dans les centres de thermalisme, c'était donc des pratiques médicales, d'où l'intérêt pour moi. d'avoir finalement accès à des pratiques différentes, des pratiques de bien-être. Donc j'ai commencé à me former, d'abord en médecine chinoise, parce que c'est ce qui s'offrait à moi, le massage. Je trouvais que c'était intéressant, mais très vite, je me suis passionnée pour la réflexologie. Vous savez un peu ce que c'est que la réflexologie, certains ? Oui ? Oui. Donc cette pratique, elle est devenue mienne, puisque après 25 ans d'expérience dans le domaine, J'ai pu exercer différentes pratiques de réflexologie, la plantaire, la palmaire, la faciale, l'auriculaire, la dorsale, bref. Tout ça pour arriver à créer une méthode de réflexologie combinée. Parce que quand on s'applique finalement à prendre soin en matière de bien-être, bien sûr, sur des publics assez fragiles, on va se retrouver en fait avec un besoin de globalité. C'est ce que je vais développer aujourd'hui aussi dans la conférence. Et ce besoin de globalité... il est venu par le massage au départ. C'est vrai que faire un massage, ça fait du bien de la tête aux pieds. Mais en réflexologie, soit on faisait que les pieds, soit on faisait que les mains. Et donc, j'avais besoin d'unifier aussi les différentes techniques, ce qui a généré cette fameuse réflexologie combinée que je vais pouvoir développer avec vous. Donc, avant de rentrer dans le détail de la pratique ou de la discipline, je voudrais vous parler de bien-être. Parce qu'en fait... Le titre de la conférence, c'était bien ça. C'était réflexologie combinée pour favoriser le bien-être. Mais le bien-être, aujourd'hui, on en a tant besoin. C'est vrai que passer un petit moment dans les années, on va dire, allez, 2000, ça nous ramène à quelque chose de ces lointains. J'ai créé mon premier centre de bien-être en 2000, ça fait quand même. Mais il faut dire quand même qu'à cette époque-là, ça restait quand même un peu du luxe. Aujourd'hui, le bien-être, c'est quelque chose qui est devenu vraiment... fondamentale. Pourquoi ? Parce que les rythmes sont très importants. Au travail, le rythme est accéléré, les gens ont besoin complètement de pouvoir développer leur état de bien-être. On voit qu'il y a des chiffres qui sont assez prometteurs puisque des études sont faites indiquant que le bien-être va se développer, en tout cas les gens recherchent ça, à plus de 10% dans les années entre 23 et 25. Donc, si vous êtes là aujourd'hui, forcément, avec mes doucines aussi, c'est que vous êtes intéressé par cet état de bien-être. En tout cas, aujourd'hui, les gens courent après ça. Ils ont besoin de pratiques qui soient aussi efficaces par rapport à cet état dans la qualité de vie que ça peut apporter. C'est-à-dire qu'on a besoin d'être relaxé, d'être détendu. On a besoin aussi que toutes les tensions, si je puis dire, physiques et émotionnelles liées à cette situation de stress, à cette accélération, puissent être diminuées afin qu'on puisse profiter. Et de plus en plus d'ailleurs, même le tourisme du bien-être s'est développé, plus de 30% aujourd'hui. Donc c'est important de pouvoir finalement comprendre que le bien-être, c'est assez quotidien pour nous. À l'École internationale de réflexologie, on fait souvent des études observationnelles, chaque année d'ailleurs. Et dans nos études observationnelles, on met en lumière les raisons des séances de réflexologie, c'est-à-dire ce que les personnes viennent chercher dans les séances auprès des réflexologues. Sur l'année 23-24... Donc, d'octobre à octobre, sur les 3527 séances que nous avons réalisées, c'est dans un cadre précis, on a pris en charge 1176 personnes, dans lesquelles on a fait quelques fois plusieurs séances. Comme vous pouvez le remarquer, je vais vous lire les chiffres, c'est un peu loin, mais avant la séance, on fait une évaluation. Je vous expliquerai un petit peu comment le réflexologue évolue aussi à la fin. Mais on va dire qu'avant la séance, on demande ce pourquoi la personne vient nous voir et on évalue les tensions avec elle, les tensions physiques, les tensions émotionnelles, ce qui nous permet aussi d'orienter les personnes vers des soignants lorsque c'est nécessaire, lorsqu'ils ne sont pas encore suivis ou lorsque le suivi date un peu. On remarque par exemple les familles d'accompagnement, notamment la plupart des familles, ici, vous avez stress, angoisse, anxiété, fatigue. Sommeil. Donc ça, c'est une famille d'accompagnement, une raison de séance qui est de plus en plus demandée. Il y a cinq ans de ça, ne serait-ce que cinq ans, on va dire pré-confinement, pré-Covid, ce n'était pas du tout là où on mettait le curseur. On le mettait sur les douleurs musculaires et les douleurs articulaires. Les gens venaient et nous disaient « j'ai mal, j'ai mal au dos, j'ai mal aux muscles » . Et donc le curseur était un petit peu déplacé. Aujourd'hui, on voit par exemple la bande bleue, c'est ceux qui se plaignent de ces tensions. de 0 à 3 sur 10. Donc 0, je n'ai pas mal. 10, c'est limite supportable. Donc on voit quand même que dans la bande bleue, on a un certain nombre de séances, en tout cas 546 séances, où les gens se sont plaints de cette situation de stress à 0, 3 sur 10. Donc pas énormément. Ensuite, on a la bande verte qui, elle, représente l'évaluation à 4, 5 sur 10. C'est-à-dire la personne, elle vient, on lui demande ce qu'elle souhaite. qu'on aborde et elle nous dit qu'elle est dans une situation de stress, d'anxiété, de fatigue à hauteur de 5 sur 10. Et la bande bleu clair, c'est l'évaluation de 6 à 8 sur 10. Ça commence à monter là. Donc automatiquement, pour ces raisons-là, si elles sont chroniques, c'est-à-dire installées dans le temps, il faut qu'elle retourne voir son médecin, évidemment. Et donc on voit que de cette toute petite bande verte, de 9 à 10, donc là c'est vraiment un stress qui est très très aigu. Là, on a moins de monde quand même qui viennent consulter en général. On voit que les tensions musculaires, ici, c'est assez équilibré. On va avoir autant de séances finalement sur des évaluations de 4 à 5 que des évaluations de 0 à 3, etc. Et ensuite, on a mis un tableau pour toutes les autres demandes, les problèmes. Quand on marque par exemple des équilibres digestifs ou au génital, on peut avoir par exemple des dames qui se plaignent. de dysménorrhées, de règles douloureuses, etc. Mais elles viennent pour acquérir un certain état de bien-être et faire en sorte qu'on puisse les aider au quotidien, parce que c'est ça, pour nous, le bien-être. Elles font une séance de réflexologie, dont vous l'avez compris, combinée. C'est l'objectif. Et puis ensuite, l'évaluation d'après, on se retrouve avec une évaluation qui est très importante sur cet état de stress qui a diminué, c'est-à-dire l'état d'anxiété. à diminuer l'état de fatigue, après c'est bien reposé aussi, à diminuer. Sur les tensions musculo-squelettiques ici, on a aussi une grande diminution, donc ça c'est assez important. Et sur les autres déséquilibres, plus ou moins en tout cas, on a une grande diminution. On a questionné les bénéficiaires de nos séances, on leur a demandé ce qu'ils ressentaient en fait. Nous, on a évalué avant, après, donc c'est assez facile, c'est une échelle numérique. 1,85%, allez dire, 2% des personnes. de ces 1176 personnes et 3500 et quelques séances, on trouvait qu'il n'y avait pas d'amélioration à 2%. Une amélioration légère, on est à 9%. 63% pour une amélioration et 26% pour une disparition. Donc ça signifie que si on fait le total, on a quasiment un objectif en matière de bien-être qui est atteint à 90%. avec la réflexologie combinée. Le but, ce n'est pas d'être là et de porter haut le terme de combinée, mais c'est vrai que vous allez voir, vous allez comprendre comment on peut justement imaginer cette réflexologie combinée. C'est possible de changer ? Oui. C'était intéressant, du coup, vous étiez dedans. Je fais ça. Bon, alors, qu'est-ce que c'est que cette réflexologie combinée ? Tout à l'heure, quelqu'un m'a posé la question. C'est la... la possibilité de pratiquer sur deux parties du corps. En fait, la réflexologie, tout le monde m'a dit à peu près que vous connaissiez, ce sont des zones réflexes qui sont situées. Le plus connu, c'est quand même la plantaire au niveau des pieds. Pourquoi ? Parce que ça a voyagé dans le temps et qu'il y a énormément de pratiques et de réflexologues d'ailleurs qui pratiquent cette réflexologie plantaire. Il existe aussi les mêmes zones réflexes sur les mains. Donc ça, c'est intéressant parce que... La palmaire, c'est aussi une question de symbolique. Quand par exemple un client vient au cabinet et qu'il est très en émotion, le fait de faire une réflexologie au niveau de la main, ça signifie aussi que je lui prends la main. Il y a quelque chose de très symbolique et les réflexologies fonctionnent de la même façon, mais je vais développer ça. Ensuite, il y a la réflexologie sur le visage. Donc là, pareil, on va retrouver l'ensemble du corps humain représenté sous forme de zone réflexe. Quand je dis l'ensemble du corps humain, c'est quasiment tous les organes qui représentent notre corps. Le système nerveux, le système endocrinien, le système respiratoire et bien d'autres. C'est en allant stimuler ces zones réflexes qu'on va pouvoir rétablir un certain équilibre. On va avoir aussi les oreilles. Vous connaissiez la réflexologie auriculaire ? Un petit peu ? Très connue par exemple sous la forme d'acupuncture. souvent avec les aiguilles proposées par les médecins d'ailleurs et on verra ce qu'on en a fait aussi pour la rendre peut-être un peu plus sensorielle tout en la gardant tout aussi efficace et puis le dos, c'est pareil en fait tout le long de la colonne vertébrale et à proximité on va retrouver des zones réflexogènes qui tout comme pour le pied, la main, l'oreille et le visage ont aussi des effets qui sont assez intéressants et l'objectif pour moi ça va être de rechercher à améliorer l'état de bien-être le plus rapidement possible. Pour refaire un petit point avec ce qui est arrivé récemment, c'est que dans les stations de thermalisme, où les gens sont assez fragiles, comme je vous le disais, que ce soit en obésité ou en rhumato, les gens restent trois semaines sur place. Une cure. Une cure thermale, c'est 21 jours. Donc moi, je n'avais que 21 jours. J'avais que trois semaines pour... apporter un bien-être qu'on me demandait durable. Pourquoi ? Parce qu'une cure thermale, c'est une fois par an. Alors, je ne suis pas magicienne, toujours pas. Mais l'idée, ça a été de rechercher, est-ce que la plantaire, ça suffit ? Alors, c'est super, mais quand le pied est abîmé, ce n'est pas possible. Est-ce que la palmaire, c'est super ? Oui, c'est super, mais que la main, quelquefois, ce n'était pas jouable. Pourquoi ? Parce que je vais vous expliquer tout à l'heure que dans la combinée, on s'appuie aussi sur le local. C'est-à-dire... Travailler le pied, c'est améliorer la circulation sanguine des membres inférieurs et donc du restant du corps. Travailler sur la main, c'est relâcher toute la chaîne scapulaire au niveau des omoplates. Travailler sur le visage, c'est aussi rendre les ATM, les articulations des mâchoires, articulations temporomandibulaires pour ceux qui s'amusent à savoir, relâcher ces mâchoires. C'est essentiel parce que quand la vie est très stressante, c'est ce qui se bloque assez facilement. En tout cas, c'est ce qui grince. Et donc, l'idée, ça a été de poursuivre dans cette quête du bien-être absolument et en combinant les techniques entre elles. Donc, vous l'avez compris, le pied avec la main, le visage avec l'oreille, la main avec l'oreille, la main avec le visage. Bref, les combinaisons sont possibles à l'infini, si je puis dire, enfin sur quatre microsystèmes tout de même. On va se retrouver avec la possibilité de potentialiser l'effet. C'est-à-dire que si je stimule le système nerveux en zone réflexe sur le pied, et qu'en plus, dans la même séance, je stimule le système nerveux sur la main, j'ai deux fois plus de stimulation, ce qui signifie que j'ai deux fois plus de bien-être, d'autant plus que localement, j'agis à la fois sur la relance veineuse et à la fois sur la libération des chaînes scapulaires. Donc deux fois plus d'action pour un bien-être plus durable. L'idée, c'était ça, c'était de pouvoir aussi bénéficier de différentes techniques. J'ai dû me former, comme bon nombre d'entre nous, et j'ai appris une pratique par exemple plantaire qui se faisait que... avec des pratiques manuelles. Donc, on me disait, ou je constatais d'ailleurs, que quand je faisais de la réflexologie plantaire avec le manuel, c'était vraiment pour un état de relâche, de relaxation. C'est hyper bien, vous avez déjà fait masser les pieds ? C'est bon, hein ? On peut difficilement dire autre chose, quand même. Ensuite, j'ai appris une pratique palmaire. Donc là, pareil, que manuel. Alors ça, c'était bon aussi, parce que le massage de la main... Ça fait rêver certains, je peux vous dire. On a le sentiment de s'évader complètement. Et quand on est passé à l'apprentissage des techniques faciales et auriculaires, là, ça change tout, c'était des pratiques uniquement instrumentales. Que des instruments, alors pas des aiguilles, bien que moi j'ai appris avec les aiguilles, mais j'ai dû transformer tout de suite, parce que j'ai dit aux médecins qui m'avaient formé, sur sur, je ne ferai pas de poncture, parce que n'étant pas soignante, ce n'était pas mon truc. Mais donc ça veut dire que quand je prenais en charge mes clients sur la cure thermale, je choisissais la plantaire ou la palmaire pour le bien-être et je sortais les instruments pour la faciale et l'auriculaire pour avoir quand même plus d'effet sur la gestion de la douleur. C'était ainsi. Et donc d'année en année, de curiste en curiste, bon il n'y avait pas que les curistes, mais bon, grâce à eux, j'ai pu vraiment me poser des questions sur comment apporter un bien-être global et surtout... Je venais du monde du thermalisme et donc du spa aussi, de la remise en forme, dont j'avais besoin de douceur parce que les pratiques, par exemple, plantaire et palmaire, étaient occidentales et les pratiques faciales et auriculaires étaient plutôt orientales. L'acupuncture, bien qu'elle soit développée en France largement, ça reste quand même une pratique asiatique au départ. Donc globalement, j'avais envie pour chaque client d'avoir quelque chose de fluide. En fait, la sensorialité, vous savez ce que c'est la sensorialité ? C'est apporter de la douceur, de la fluidité. Quand vous faites un massage au spa, vous avez déjà reçu des massages au spa ? Oui, c'est bon ça aussi. C'est rare qu'on vous masse la jambe avec des lissages d'un côté et des tapotements de l'autre. Les choses sont harmonisées. Pourquoi ? Parce que notre cerveau va retenir ça pour descendre en relaxation. Il va avoir besoin d'avoir une synchronicité, c'est-à-dire vraiment qu'on puisse synchroniser à la fois la droite et la gauche. Est-ce que vous me suivez là-dessus ? C'est important pour moi. Pourtant, ce que j'ai étudié, c'était vraiment différent. Quand j'ai étudié l'auriculaire avec les aiguilles, j'ai étudié ça, on me disait que c'est que la droite. Je me suis dit « Ok, donc je fais un petit moment la droite sur mes proches. » D'ailleurs, ils couraient et fuyaient dans les couloirs, ils ne voulaient plus. Les épépiers, on a terminé. Mon mari, il ne veut plus ça. Ça va mieux depuis quelques années. Et puis après, j'ai fait un autre enseignement, une autre école, un autre médecin. Et merci à tous de m'avoir enseigné ça. Mais c'était que la gauche qu'il fallait faire. Moi, j'étais au milieu. Donc j'ai dit, puisque chacun a sa théorie, moi j'ai décidé d'en avoir une aussi. Je vais faire les deux oreilles. Et donc, je suis partie sur la sensorialité qu'on pouvait apporter. J'ai apporté de l'instrumental dans les pieds et les mains. Et j'ai apporté du manuel dans le visage et les oreilles. Et le dos, c'était encore autre chose, mais ça, c'était important. Donc, dans l'ensemble des approches que vous pourrez découvrir si vous allez voir un réflexologue qui fait une pratique combinée comme celle-ci, ce sera de la pratique manuelle des lissages, des pressions, des pressions lentes et profondes, des pressions étirées. On vient sur un point réflexe, par exemple ici, entre les palmiers, et on vient étirer la zone réflexe. Comme si on allait stimuler des récepteurs nerveux différents, de différentes façons. Peut-être que vous ne savez pas vraiment comment la réflexologie fonctionne. C'est vrai que je suis allée directement à l'essentiel. Mais sous la peau, nous avons des récepteurs épidermiques. Certains répondent particulièrement à un toucher léger. Donc parfait, on va toucher légèrement. D'autres répondent particulièrement à un toucher plus appuyé. Donc là, il faut envoyer la pointe des doigts. On appelle ça le bouddhistal. Il faut venir appuyer précisément, lentement, parce que si j'appuie fort, qu'est-ce que je fais ? Mal. Sauf que je vous rappelle que moi, j'étais dans les cures thermales. Les gens en ont ras-le-bol d'avoir mal. C'est vrai, vous proposez à quelqu'un d'appuyer fort, il retire le pied, il retire la main, il ne revient pas. Donc il a fallu développer une pratique, ce qui fait que j'ai rajouté de la chaleur. Par exemple, j'utilise un apport de chaleur avec des chaufferettes qui permettent de stimuler, de vasculariser la zone réflexe. Pourquoi ? Parce qu'il y a des récepteurs nerveux épidermiques qui répondent particulièrement bien à la chaleur. Je vous évite les noms scientifiques. Que sur demande ! Et ensuite, j'ai utilisé un petit bâton de verre. Ah ça, il faut que je vous raconte l'histoire. Ça va, ça vous intéresse, oui. Les bâtons de verre, c'est parce que moi, la pratique que j'avais apprise, c'était avec la jointure du doigt. Ah non, mais trop bien. Parce que quand on passe du lissage à la jointure, on se sent plus fort quand même. On se dit, il y a de meilleurs effets. Sauf que la jointure, j'en ai plus. Pourquoi ? Parce que j'ai beaucoup travaillé, notamment en thermalisme. C'est vrai qu'il y a beaucoup de monde. La saison, elle commence hyper tôt, elle finit hyper tard. Et il y a hyper plein de monde. Donc, de la jointure... Je n'ai plus pu faire. J'ai fait d'abord celui-là, avec celui-là, avec celui-là. À la fin, j'ai dit, il n'y en a plus. Et quand j'ai découvert la pratique auriculaire, ils utilisaient une petite canne de verre, un petit bâton de verre. Je trouvais ça hyper chouette, surtout les microsystèmes. Il a remplacé ma jointure, il a remplacé mon doigt. Il est allé profondément toucher des récepteurs nerveux plus profonds. En plus, il est doux, il est sensoriel. Vous avez compris, il apporte beaucoup de douceur. mais il peut être actif sur certaines zones réflexes, pas toutes. Après, il a fallu sortir un petit stylet. C'est un peu celui qui remplacera l'aiguille. Donc c'est un stylet qui a un bourron, il ne fait pas mal. Mais j'ai développé une pratique qui permet d'arriver tout doucement sur le point réflexe et la personne ressent comme une aiguille. Il n'y a pas d'aiguille, ça ne fait pas mal. Et parce que sinon, mes petits curistes, ils auraient été hyper déçus. Et donc, ce process de détection de stimulation manuelle me permet d'avoir accès à des points très précis. Et dans le système nerveux, représenté en zone réflexe, on a des points très précis. On a par exemple des nerfs rachidiens, des nerfs qui sortent de la moelle épinière, qui viennent innerver plusieurs organes, qui sont représentés en zone réflexe. On a une chance de dingue avec ça. Et donc, un point réflexe, c'est tout petit. Le stylet a remplacé mon doigt qui était beaucoup trop large. Les effets se sont fait ressentir assez rapidement. La chance que j'ai eue, c'est qu'en étant avec ces curistes, j'avais beaucoup de monde et toujours quasiment les mêmes chaque année. J'ai vu l'évolution des pratiques. Ensuite, j'ai placé une petite graine de stimulation sur le point réflexe. Pourquoi ? Parce que l'évolution du bien-être, c'est depuis des années, on sait que les gens ont besoin de plus en plus de bien-être. Mais ils ont de moins en moins de temps. Ah oui, moi, les premières séances, on va dire, dans les années 2000, les gens venaient une heure et demie. Allez, deux heures. Aujourd'hui, les gens, ils viennent deux heures. Même moi, je n'ai pas deux heures. Moi, je vous dis, je fais une séance, elle dure une heure, une heure et quart. Je ne suis pas sûre que je revienne. Parce que même si tout le monde est en quête de bien-être. Ça reste dans un certain cadre. Est-ce que vous êtes d'accord avec moi ? Donc il faut que ce soit efficace, parce que la consommation c'est aussi ça le bien-être. Il faut que ce soit efficace, il faut que ce soit doux, il faut qu'on ne soit au spa chez vous. Et en même temps, il faut qu'en une heure ce soit réglé et qu'il y ait de l'effet. Et que je le remarque. Vrai ou pas ? Donc il a fallu réduire le temps de stimulation. Comment faire pour réduire le temps de stimulation ? Eh bien, transformer la pratique. Les graines sont venues s'appliquer sur les points réflexes que je stimulais avec le petit détecteur manuel. De façon à ce que la graine appuie continuellement sur le point réflexe et continue à stimuler le point réflexe. Cette méthode-là, je vous ai parlé et je vous ai montré, pour ceux qui voient l'image du pied, mais comme j'avais besoin d'unité, c'est ça qui est important, je pense que pour la sensorialité. Pour apporter de la douceur, on a besoin, moi j'ai eu besoin, que vous stimuliez mon pied ou ma main, c'est la même chose. Que ce soit le visage ou l'oreille, c'est la même chose. Que vous mettiez vos mains sur mon dos, j'aimerais que ce soit la même chose. Parce qu'avant, je pratiquais des techniques qui étaient complètement différentes. Donc par exemple, pour stimuler le visage, il fallait presque que les gens soient assis. Et puis on avait des techniques très instrumentales. Pour stimuler le pied, on les allongeait, on faisait du manuel. Et il me manquait de l'unité. Donc, j'ai reporté cette pratique-là sur l'ensemble des microsystèmes et j'ai fait un travail aussi d'unité de cartographie réflexe. Après, en 30 ans quand même, ça ne s'est pas fait en trois jours. Mais j'ai eu envie de pouvoir avoir, alors c'est un peu trop haut pour moi, mais vous voyez par exemple les quatre cartographies que je vous ai mis là. Si je cherche par exemple la moelle épinière et la représentation du limbic, vous savez ce que c'est le limbic ? Ça parle à certains ? En fait, c'est une structure au niveau du cerveau qui agit un peu comme, on va dire, le système nerveux du comportement. On l'appelle aussi le cerveau reptilien, ça vous parle peut-être ? Très important dans les émotions. C'est ce que je vais stimuler quand, par exemple, la personne me dit qu'elle est dans un état de stress tellement grand, tellement intense, depuis tellement longtemps, qu'elle est devenue agressive. Franchement, ça craint. Mais il y en a beaucoup. Ils viennent, ils vous disent, j'ai le sentiment d'aboyer sur tout le monde. Et pourtant, je n'ai pas une vie qui est trop moche. Limbic. C'est important cette zone réflexe. Et puis il y a d'autres aussi parties du système nerveux qu'on voit sur le gros orteil là, qui représentent notamment les structures de l'hémisphère, on va dire. On appelle ça les lobes, le télencephale, le préfrontal, le frontal, le temporal, le pariétal, l'occipital. Chaque lobe a vraiment une fonctionnalité particulière. Celui qu'on utilise le plus souvent, c'est le frontal. Quoi ? Prise de décision. émotions, problèmes de conceptualisation, tout ce que je perds quand je suis à fond de stress, tout ce que les gens me disent qu'ils n'arrivent plus à assumer. Alors, ils savent faire sur le papier, mais dans la réalité, ça leur a échappé. Cet état de bien-être, là, ça leur a échappé. En réflexologie, on a la chance, on a cette partie-là, c'est-à-dire l'épinière, l'air achidien, l'air crânien, cerveau, limbique, tout ça. représentées sur le pied, mais sur la main, sur l'oreille, sur le visage, bref, sur le dos. Et ces zones réflexes-là que je suis allée découvrir à travers, finalement, les approches occidentales-orientales, eh bien, à force de pratiquer, d'observer, des observations certes pratiques, je me suis rendue compte que finalement, ça pouvait générer une cartographie dont moi, j'étais sûre des effets, parce que c'était mon observation. Et ce sont les cartographies qu'on enseigne aujourd'hui à l'école de réflexologie parce que comme ça je suis sûre que je peux répondre à la question, ça c'est important. Et donc quand on a des cartographies communes sur l'ensemble des parties du corps, pieds, mains, visage, etc. et qu'on a des pratiques communes, on peut stimuler deux à trois fois la même zone réflexe pour la monter en effet. Et ça, ça reste intéressant. Moi j'ai adoré parce que je n'avais pas de temps, je n'avais que trois semaines. Donc, toute la partie, si vous voulez, conceptuelle de la méthode que j'ai pu développer, elle s'est basée sur les stations de thermalisme dans lesquelles j'évoluais pendant des années. Parce que c'est grâce à eux, en fait, le fait qu'ils me disent « ça va mieux, mais quand même » . Ben oui, mais enfin, l'obésité, la rhumato, je ne suis pas là pour la guérir, on le sait bien. Mais apporter du bien-être au quotidien et faire que la qualité de vie soit meilleure, ça c'est important. Donc, pourquoi combiner cette approche ? Je crois que j'en ai pas mal parlé. Il faut que je vous parle de la synergie réflexe. La synergie réflexe, ça signifie qu'en plus de la qualité d'avoir ces zones réflexes sur les différents microsystèmes de façon entière, c'est-à-dire si je cherche une zone réflexe, je n'ai plus à refuser un client parce que la zone réflexe du pied n'existe pas dans la main. Vous voyez ce que je veux dire ? Elle n'a pas été repérée. Il y a ce qu'on appelle le local. Je vous en ai parlé tout à l'heure. Je vous ai dit par exemple, le fait de stimuler les pieds, je vais relancer la circulation sanguine. Le fait par exemple de stimuler le visage, je vais libérer les massétères, les muscles des joues et les ATM, les articulations temporomandibulaires. Le fait de stimuler l'oreille, je vais libérer l'occipute et les attaches des trapèzes. Localement, je ne parle même pas de zone réflexe, je parle de ce que ça va m'apporter en plus localement. Donc en tant que réflexologue, j'ai pu choisir les microsystèmes, bien sûr en fonction des besoins des personnes. Si elle avait vraiment envie que je fasse le pied, franchement je l'incluais. Mais surtout en fonction de la détente complémentaire à la stimulation réflexe que je pouvais apporter. Et ça, ça a fait quand même la différence. Donc on peut intervenir dans pas mal, j'ai envie de dire, de tensions liées au stress. Parce qu'elles sont toutes liées au stress. Donc les tensions... physique, émotionnel, avoir besoin de relâchement mental. Il n'y a pas de fin que je puisse avoir. Il y a bien des contre-indications, évidemment. Mais grâce à la réflexologie dans l'ensemble des microsystèmes, une contre-indication à l'accès aux pieds se transforme en positif pour le visage. Ça, ça a été intéressant. J'ai pu vraiment apporter un bien-être à chaque personne, à chaque fois. Donc on intervient, comme toutes les réflexologies bien sûr, pour les problèmes de sommeil. S'ils sont pathologiques, nous serons une pratique complémentaire. Je crois que les assises des pratiques complémentaires, on est dedans quand même. À aucun moment le réflexologue et la réflexologie, qu'elles soient combinées ou pas, ne remplacera un traitement médicamenteux, voire même un diagnostic. Souvent, les gens vous disent « qu'est-ce que vous avez vu dans mes pieds ? » Bon, rien. Par contre, racontez-moi ce que vous vivez, et je vous dirai peut-être ce que je peux vous apporter. Et ça, c'est important. C'est important de pouvoir redéfinir notre rôle finalement. Donc justement, sur le rôle du réflexologue, tel que j'ai pu l'être, et tel que nous l'enseignons, à l'école de réflexologie, c'est d'abord quelqu'un qui est dans l'écoute. C'est important l'écoute en fait, parce que la plupart des gens, vous vous souvenez de l'étude observationnelle de tout à l'heure ? La majorité des personnes qui viennent depuis 5 ans dans nos cabinets, stress, angoisse, anxiété, fatigue, sommeil, bref. Ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas mal au dos, on est bien d'accord. Ils ont toujours mal au dos, mais ce n'est pas ce qu'ils annoncent en premier. Donc, du soutien, de l'écoute. de la bienveillance, évidemment, ce que tout professionnel du bien-être doit avoir, mais aussi un questionnement. Ça signifie qu'un réflexologue, il doit vous poser des questions. Pas sur votre intimité, non, toujours pas, mais des questions sur ce que vous ressentez au quotidien. Est-ce que vous avez des tensions physiques, émotionnelles ? Est-ce que vous avez une surcharge mentale ? Il doit être en capacité d'analyser ce que vous lui dites. Et il doit être en capacité d'évaluer aussi, de 0 à 10, vous vous souvenez ? 0, tout va bien, aujourd'hui, dans l'instant. 10, c'est insupportable. Et c'est grâce, en fait, à cet échange qu'il va mener, à cette analyse, qui va pouvoir orienter le bénéficiaire, on les appelle comme ça, donc le client, auprès des personnes concernées. J'ai, bien sûr, mentionné les professionnels de santé, parce que c'est ça qui est capital et important. mais ça nous arrive de les orienter vers peut-être un coach de vie ou un coach sportif pour remuscler tout ça. Donc c'est important que toutes les professions soient représentées. L'idée de personnaliser la séance, c'est qu'une fois qu'on a recueilli les informations, une fois qu'on a évalué les tensions, on va créer un protocole personnalisé. Chaque personne, chaque séance, vous venez. première séance je personnalise, deuxième séance je personnalise aussi c'est à dire que le bien-être il évolue avec l'état de santé et l'état de bien-être qu'on peut avoir si vous avez moins de tension physique je vais axer sur quelque chose de plus profond la réflexologie va me permettre ça toujours pour maintenir l'état de bien-être et ensuite on va bien sûr pratiquer la séance et très important pour moi, on va proposer un suivi vous faites ou vous ne faites pas ? Mais la proposition, elle est essentielle. Combien de fois je suis allée chez des professionnels du bien-être où on me dit à la fin, ça va aller ? Qu'est-ce qui va aller ? Si vous voyez mon dos, je ne vous en parle même pas. Scoliose, syphose, qu'est-ce qui va aller ? Rien. Donc c'est important de proposer un suivi. Je veux revenir, je reviens. Je ne veux pas, je ne reviens pas. Je ne veux pas pour le moment, je ne reviens pas pour le moment. Mais en réalité, j'ai besoin d'un suivi. Est-ce que vous avez envie qu'on vous propose un suivi ? Un suivi pertinent, bien sûr, c'est-à-dire un suivi qui soit, je dirais, explicatif. Pas juste « revenez la semaine prochaine » . Non, non, non, ça c'est commercial peut-être, non ? Non, non, c'est à la vue de ce que vous a apporté la séance, à la vue de l'évaluation post-stimulation, je vous propose ça, ça ou ça. Et puis, il faut argumenter notre proposition. Mais moi, j'aurais adoré bien des fois qu'on me propose quelque chose. J'ai même quelquefois dit à mon propre ostéopathe, non mais je reviens, non, non, dans trois semaines, non, non, je suis là la semaine prochaine, parce que la semaine prochaine, j'aurai toujours mal au dos. Je reviens, parce que c'est moi dont j'avais besoin. Donc c'est ça, c'est la même chose chez un réflexologue. On doit proposer un suivi et puis enseigner. Quelques gestes d'autostimulation. Chaque fois que vous viendrez voir un réflexologue, en tout cas tel que moi je les ai formés, c'est important. Bien sûr, on ne va pas vous enseigner le protocole. Faites donc une formation si vous voulez devenir réflexologue. Mais je trouve qu'un geste, ou deux, ou trois... qui permet de maintenir l'état de bien-être ou simplement d'être acteur de votre propre état, ça, c'est top. Ça fait des années, depuis les années 2000, on fait ça. Pourquoi ? Parce qu'un curiste, quand il a fini ses 21 jours, qu'est-ce qu'il vous dit ? Qu'est-ce qu'on fait, Sonia, jusqu'à l'année prochaine ? Grand sujet ! Et donc, finalement, c'est toutes ces stimulations et cette façon de prendre en charge le bien-être de la personne qui fait... qu'on a aussi des effets et des résultats. Est-ce que la réflexologie peut s'intégrer dans un parcours de soins, de soins bien sûr intégratifs ou dans la santé intégrative ? Il le fait déjà, depuis déjà de nombreuses années. Alors on ne disait pas ça comme ça, mais bien sûr. Qu'est-ce que ça veut dire s'intégrer dans un parcours en santé intégrative ? Ça ne veut pas dire proposer une alternative. Non, toujours pas. Alternative, ça signifie qu'il remplace, c'est soit l'un, soit l'autre. Non, non, ça signifie qu'on va pouvoir apporter un état de bien-être à des personnes, par exemple, qui sont atteintes d'un cancer. Est-ce que la réflexologie va traiter le cancer ? Nullement, absolument pas. Par contre, elle va apporter un état de bien-être à la personne. Je me souviens d'une personne que je voyais dans les âges des GIs, c'est-à-dire hôpital de jour. dans lequel j'intervenais, je pensais à elle parce qu'elle m'avait tellement marquée. Ce jour-là, j'arrive à l'hôpital, c'est 8 heures, et l'infirmière me dit, Sonia, il faut que tu ailles voir cette personne parce que sinon elle repartira sans le traitement. Elle était tellement enqueuse, en fait, elle était en rejet. Elle ne voulait plus. Elle me dit, est-ce que tu penses que tu peux la détendre ? Je dis, je vais faire de mon mieux toujours. Et je suis arrivée à côté d'elle. C'est vrai qu'elle était en position fétale sur le lit. C'était le rejet total. Elle ne voulait plus. Plus pour l'instant, évidemment, mais il n'empêche que là... Il faut savoir que quand la pression artérielle est assez élevée, me disait-on, la prise de la chimio paraît plus complexe. Donc moi, j'étais appelée pour le bien-être. Je lui ai proposé une séance de réflexologie. Elle m'a demandé s'il y avait quelque chose à faire. Je lui ai dit non, juste de me laisser faire si vous voulez. Et on a fait la séance, telle que je le développe dans ces situations d'accompagnement complémentaire. Et à la fin, une heure ou deux heures après, je suis revenue la voir et elle m'a dit « Mais si je n'avais pas eu cette Ausha, je ne serais pas restée, je serais rentrée chez moi. » C'est pour ces petits moments-là où on se dit qu'on a apporté de la détente, de la relaxation. Rien de plus, mais c'est tellement important. C'est pareil pour les femmes enceintes, par exemple. On peut leur apporter beaucoup de relaxation, beaucoup de détente. On ne va pas aborder la maternité avec elles du tout, mais la façon dont elles peuvent se détendre et profiter de leur situation. On intervient beaucoup aussi dans les entreprises, ça ne vous a pas échappé, le bien-être au travail. C'est quelque chose qui est de plus en plus développé. Les réglementations se développent avec, évidemment. Mais les gens sont tellement dans le burn-out, dans les troubles musculosquelétiques, que là aussi on intervient beaucoup en entreprise. Alors on s'éloigne un petit peu de la santé intégrative, bien que les pathologies professionnelles, il y en a. Et donc on va se retrouver aussi à intervenir notamment auprès des seniors pour leur apporter du bien-être. Donc on intervient dans les résidences seniors pour justement faire que le vieillissement ne soit pas un fardeau. Ça c'est important. On intervient notamment dans les EHPAD pour faire en sorte que le quotidien soit moins lourd. On intervient aussi auprès des personnes dépendantes. Cette fois-ci, on est en trinôme. La personne dépendante, son soignant et le réflexologue. Et l'objectif, c'est maintenir un accès à l'éveil. À l'éveil, ça, c'est important. Est-ce qu'on traite quelque chose là ? Non, pas du tout. Est-ce qu'on apporte du bien-être ? Oui. Moi, j'ai vu des personnes qui étaient atteintes d'Alzheimer qui me souriaient au bout de quelques séances. Parce que j'arrivais pour faire la séance, c'est formidable. Ça fait partie des choses. C'est pour ça que ce qui est important, et Médoucine aussi aujourd'hui, avec les assises, vous propose ça, c'est la place du réflexologue, c'est-à-dire qui est-il et qu'est-ce qu'il peut apporter. C'est un professionnel de bien-être. On en a tant besoin. Ça, c'est important. On a tant besoin de cet état de bien-être. Donc est-ce qu'on intervient dans les milieux médicaux et professionnels ? Oui. Est-ce qu'on intervient de façon prioritaire dans l'approche de bien-être ? On se débrouille pas mal quand même. Mais ça reste une approche complémentaire. Ça, c'est important. On est là pour travailler avec les psychologues, pour travailler avec tous les soignants qui sont autour de la pathologie de cette personne-là, sans jamais les gêner. Parce que c'est ça aussi une bonne formation. C'est de pouvoir avoir les bonnes compétences et faire en sorte que notre métier soit appliqué de la meilleure des façons. La première chose, c'est quand même avoir des notions de base sur le corps humain. C'est essentiel. Comment personnaliser une séance de réflexologie, qu'elle soit combinée ou pas, si je ne sais pas comment on fonctionne ? Donc ça, c'est important. Avoir des notions aussi sur, notamment, la psychologie. Alors certes, moi je viens de ce milieu-là, mais c'est tellement important. Vous avez vu le curseur ? Stress, angoisse, anxiété. Ça, ça nous fatigue, ça nous plombe. Les gens recherchent du bien-être parce qu'ils se sentent chargés, surchargés. Donc c'est important d'avoir aussi de ces notions-là. Et puis ensuite, c'est important d'avoir aussi des notions sur la personnalisation de cette séance et l'orientation. C'est vrai que faire le même protocole à chaque client, à chaque bénéficiaire, je ne sais pas comment on ferait. Ce serait un peu plat, je pense. Et puis en même temps, on a besoin de se spécialiser. Vous avez beaucoup entendu parler notamment de la formation initiale. Nous aussi, on propose une formation initiale de réflexologue, donc plantaire, palmaire, facial, auriculaire combiné, corps humain, psychologie, bien sûr, création d'entreprise, franchement, comment on pourrait faire en tant qu'auto-entrepreneur pour les 99% ? Et je ne parlerai pas de ce qui se passe en ce moment, mais il n'empêche que. Alors, rien que pour cela, on a besoin d'être quand même bien. en tant qu'entrepreneur. Mais la réalité, c'est qu'on a besoin d'être un vrai professionnel du bien-être. Ça, c'est important, de bien orienter ces personnes. Donc, on peut se spécialiser. Maternité, nourrisson, senior, soins de support. Soins de support, c'est accompagner les personnes dans le cadre du bien-être lorsqu'ils sont en oncologie. Et puis aussi le sport, parce que le sport, c'est aussi quelque chose... Vous êtes intéressé par le sport ? Moyen, oui. Il y a de plus en plus de monde. Vous savez, sur le secteur économique du bien-être, je ne vous ai pas trop branché là-dessus. Ce sera l'objet d'une autre conférence. Mais il y a deux secteurs les plus marquants. La silver economy, ça c'est les seniors. Bon, et le sport. Donc un réflexologue qui est intéressé par le sport, parce que ce n'est pas parce qu'on est un réflexologue qu'on va faire des choses qu'on n'aime pas, évidemment. Là, il y a des accompagnements qui sont vraiment prometteurs aussi. On a d'ailleurs un de nos réflexologues qui se trouve... À la Diagonale des Fous, vous connaissez la Diagonale des Fous ? Ils sont fous. C'est à la Réunion. Un ultra-trail, ultra-ultra-ultra. Voilà. Oui, puis comme ça, quoi. Et donc, la réflexologie, à ce moment-là, elle intervient aussi dans la relâche mentale et dans la relâche physique, en complément, bien sûr, des kinésithérapeutes et médecins qui s'occupent de ces sportifs. Donc, l'accompagnement... Il s'est beaucoup professionnalisé d'année en année, et ça c'est important. Donc si un jour vous aviez envie de faire appel à un réflexologue, il faudrait s'assurer qu'il ait été formé par une école qui propose ces compétences-là. Bien sûr, je me ferais un plaisir de vous orienter, mais c'est important que les gens soient bien formés. rares sont les praticiens de deux jours de formation qui auront les mêmes effets que ceux que je viens de vous livrer c'est important quand même je crois qu'on a parlé de ça aussi aujourd'hui et c'est important qu'on puisse se définir comme ça est-ce que ça va pour vous ? si je peux conclure sur cette conférence je pense que On peut dire que bien sûr la réflexologie quand elle est unique, plantaire, palmaire, faciale, auriculaire ou dorsale, elle est merveilleuse. Parce qu'il n'y a pas de pratique qui soit meilleure qu'une autre, j'ai juste une pratique qui soit adaptée à ce que vous avez envie de vivre, ça c'est important aussi. Par contre quand elle est combinée, on a bien saisi qu'elle apportait quelque chose en plus. Et c'est ce que j'ai voulu en tout cas vous transmettre. dans l'innovation technique. C'était un peu là-dessus que je voulais appuyer. En tout cas, pour moi, ça a changé beaucoup de choses. Il y a eu vraiment un avant et un après, même si l'intervalle était long, vous vous en doutez. Mais un avant et un après sur la prise en charge et sur le bien-être qu'on pouvait apporter. Aller plus loin, ça, c'est important. Peut-être qu'on pourrait vous laisser la parole sur quelques questions que vous auriez. Est-ce que déjà ça vous a interpellé, ça vous a intéressé ? Oui En fait, c'est tout l'art de la combiner parce qu'évidemment, là, on peut expliquer les choses assez simplement. On peut être en surstimulation, c'est bien vrai. La combiner, ce n'est pas forcément une pratique plus une autre. C'est comment on va les combiner, quelle est la synergie réflexe, sur quoi on s'appuie sur un microsystème, dont vous avez compris pieds-mains, etc., pour augmenter ou potentialiser l'autre microsystème. En fait, c'est de l'aide. Et donc oui, selon comment vous le faites, ça peut être de la surstimulation. Oui, oui. D'où l'intérêt d'avoir quand même des compétences et d'être formé à la combiner. En tout cas, c'est mon regard évidemment. Merci pour la question. Oui. Alors, nous, on ne va pas travailler en même temps. On va travailler l'un après l'autre. Merci pour l'exemple. Alors, en même temps, je ne pourrais pas vous dire, parce que ce n'est pas ma discipline, je collabore avec des ostéopathes, mais plutôt de séance à séance. Mais c'est vrai que moi, je m'appuie plutôt sur le fait que si je stimule, par exemple, le pied, en stimulant le visage, je vais augmenter l'effet, un après l'autre. Je vais commencer d'ailleurs par le visage. et après le pied. Mais par contre, il y a une autre pratique que j'ai pu développer avec les années, je regarde un petit peu l'heure, c'est celle de pouvoir réduire la réaction d'une zone réflexe. Ça signifie que quand vous stimulez une zone réflexe, on appuie un peu sur le technique là, cette zone réflexe, elle peut réagir. On peut retrouver une zone réflexe un peu durcie, un petit peu molle, un peu rougie. Et donc, ces zones réflexes, elles réagissent assez rapidement quand il y a un besoin. En allant combiner un microsystème avec un autre, on arrive à réduire cette réaction et donc à potentialiser la stimulation. C'est-à-dire qu'au lieu de stimuler 30 secondes, une minute, une zone réflexe, on va la stimuler pour moins de temps, pour plus d'effets. Je ne sais pas si ça répond à votre question. En tout cas, l'une après l'autre. D'autres questions pour vous ? Vous pouvez nous retrouver dans le stand qui se trouve dans la pièce principale. Si vous voulez discuter un petit peu plus précisément de la technique, du métier ou de la formation, je serais ravie en tout cas de vous avoir. Vous avez des flyers sur vos chaises, ce qui vous permet aussi de consulter notre site internet. Voilà, à vos souhaits. Petit point réflexe ? Non, je délire. Merci. Merci à vous. Merci, merci.

Description

La réflexologie combinée : une méthode innovante pour booster votre bien-être 🌸


Et si une approche globale du corps pouvait améliorer votre qualité de vie ? Cette conférence explore la réflexologie combinée, une méthode innovante qui associe différentes techniques pour stimuler les zones réflexes et favoriser un bien-être profond et durable.


Qu’est-ce que la réflexologie combinée ? Découvrez les principes de cette méthode qui associe plusieurs techniques pour agir sur les zones réflexes du corps et harmoniser ses fonctions.


Des bénéfices concrets pour le bien-être : Gestion du stress, soulagement des douleurs chroniques, amélioration du sommeil ou encore renforcement de l’énergie vitale : la réflexologie combinée agit sur de nombreux fronts.


Un complément aux soins traditionnels : Comment cette pratique peut accompagner les traitements classiques pour une prise en charge plus globale et personnalisée des besoins du patient.


Perspectives d’avenir et intégration dans les parcours de soin : Quels sont les défis pour faire reconnaître cette méthode comme un véritable outil de santé publique ?


Une conférence passionnante qui met en lumière le potentiel de la réflexologie combinée pour une approche innovante et holistique du bien-être ! 🌟


  • Sonia Fischmann - Réflexologue, fondatrice de l'E.I.R (Ecole Internationale de Réflexologie)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est bon ? Vous m'entendez ? Super ! Eh bien, bienvenue dans cette conférence et merci de vous intéresser au bien-être. J'ai le grand plaisir d'animer cette conférence sur la réflexologie combinée et sur cette pratique. assez innovante qui va permettre de favoriser le bien-être, on pourrait même dire le sublimer, puisque l'objectif de la combinée c'est de pratiquer sur plusieurs types de réflexologie. Bien évidemment je vais développer tout ça. Je suis Sonia Fischmann et je suis présidente de l'école internationale de réflexologie. Bien évidemment cette école est destinée et dédiée entièrement à l'apprentissage des techniques de réflexologie, d'où l'intérêt de les combiner après évidemment. et nous évoluons dans plusieurs sites en France, notamment à Paris, Nantes et Toulouse. J'ai le grand plaisir de vous parler un petit peu de cette réflexologie et surtout du bien-être que ça peut apporter. Si on parle un petit peu par cours et ce qui m'a amenée moi à la réflexologie, je pense que c'est important de commencer comme ça. Pendant que je faisais des études de psychologie, J'ai dû me mettre au travail et je suis allée travailler dans les centres de thermalisme. Et j'avoue que j'ai adoré, j'ai adoré rencontrer ce public-là. C'est un public qui est quand même assez fragile et ça a été le début pour moi du bien-être, d'entrevoir ce que l'on peut apporter. Les différents centres de thermalisme dans lesquels j'ai travaillé, d'abord l'obésité. Donc là, on rencontre des publics qui sont, je dirais, en grand besoin de soutien et de bien-être. Et puis ensuite, dans une station thermale dédiée à la rhumatologie. Alors la rhumatologie, l'ensemble de mes clients, finalement, c'était des gens qui avaient des traumatismes ou des rhumatismes, évidemment. Et donc, encore une fois, un public très fragile, à la fois émotionnellement et surtout physiquement. Et donc, toutes les pratiques que l'on appliquait dans les centres de thermalisme, c'était donc des pratiques médicales, d'où l'intérêt pour moi. d'avoir finalement accès à des pratiques différentes, des pratiques de bien-être. Donc j'ai commencé à me former, d'abord en médecine chinoise, parce que c'est ce qui s'offrait à moi, le massage. Je trouvais que c'était intéressant, mais très vite, je me suis passionnée pour la réflexologie. Vous savez un peu ce que c'est que la réflexologie, certains ? Oui ? Oui. Donc cette pratique, elle est devenue mienne, puisque après 25 ans d'expérience dans le domaine, J'ai pu exercer différentes pratiques de réflexologie, la plantaire, la palmaire, la faciale, l'auriculaire, la dorsale, bref. Tout ça pour arriver à créer une méthode de réflexologie combinée. Parce que quand on s'applique finalement à prendre soin en matière de bien-être, bien sûr, sur des publics assez fragiles, on va se retrouver en fait avec un besoin de globalité. C'est ce que je vais développer aujourd'hui aussi dans la conférence. Et ce besoin de globalité... il est venu par le massage au départ. C'est vrai que faire un massage, ça fait du bien de la tête aux pieds. Mais en réflexologie, soit on faisait que les pieds, soit on faisait que les mains. Et donc, j'avais besoin d'unifier aussi les différentes techniques, ce qui a généré cette fameuse réflexologie combinée que je vais pouvoir développer avec vous. Donc, avant de rentrer dans le détail de la pratique ou de la discipline, je voudrais vous parler de bien-être. Parce qu'en fait... Le titre de la conférence, c'était bien ça. C'était réflexologie combinée pour favoriser le bien-être. Mais le bien-être, aujourd'hui, on en a tant besoin. C'est vrai que passer un petit moment dans les années, on va dire, allez, 2000, ça nous ramène à quelque chose de ces lointains. J'ai créé mon premier centre de bien-être en 2000, ça fait quand même. Mais il faut dire quand même qu'à cette époque-là, ça restait quand même un peu du luxe. Aujourd'hui, le bien-être, c'est quelque chose qui est devenu vraiment... fondamentale. Pourquoi ? Parce que les rythmes sont très importants. Au travail, le rythme est accéléré, les gens ont besoin complètement de pouvoir développer leur état de bien-être. On voit qu'il y a des chiffres qui sont assez prometteurs puisque des études sont faites indiquant que le bien-être va se développer, en tout cas les gens recherchent ça, à plus de 10% dans les années entre 23 et 25. Donc, si vous êtes là aujourd'hui, forcément, avec mes doucines aussi, c'est que vous êtes intéressé par cet état de bien-être. En tout cas, aujourd'hui, les gens courent après ça. Ils ont besoin de pratiques qui soient aussi efficaces par rapport à cet état dans la qualité de vie que ça peut apporter. C'est-à-dire qu'on a besoin d'être relaxé, d'être détendu. On a besoin aussi que toutes les tensions, si je puis dire, physiques et émotionnelles liées à cette situation de stress, à cette accélération, puissent être diminuées afin qu'on puisse profiter. Et de plus en plus d'ailleurs, même le tourisme du bien-être s'est développé, plus de 30% aujourd'hui. Donc c'est important de pouvoir finalement comprendre que le bien-être, c'est assez quotidien pour nous. À l'École internationale de réflexologie, on fait souvent des études observationnelles, chaque année d'ailleurs. Et dans nos études observationnelles, on met en lumière les raisons des séances de réflexologie, c'est-à-dire ce que les personnes viennent chercher dans les séances auprès des réflexologues. Sur l'année 23-24... Donc, d'octobre à octobre, sur les 3527 séances que nous avons réalisées, c'est dans un cadre précis, on a pris en charge 1176 personnes, dans lesquelles on a fait quelques fois plusieurs séances. Comme vous pouvez le remarquer, je vais vous lire les chiffres, c'est un peu loin, mais avant la séance, on fait une évaluation. Je vous expliquerai un petit peu comment le réflexologue évolue aussi à la fin. Mais on va dire qu'avant la séance, on demande ce pourquoi la personne vient nous voir et on évalue les tensions avec elle, les tensions physiques, les tensions émotionnelles, ce qui nous permet aussi d'orienter les personnes vers des soignants lorsque c'est nécessaire, lorsqu'ils ne sont pas encore suivis ou lorsque le suivi date un peu. On remarque par exemple les familles d'accompagnement, notamment la plupart des familles, ici, vous avez stress, angoisse, anxiété, fatigue. Sommeil. Donc ça, c'est une famille d'accompagnement, une raison de séance qui est de plus en plus demandée. Il y a cinq ans de ça, ne serait-ce que cinq ans, on va dire pré-confinement, pré-Covid, ce n'était pas du tout là où on mettait le curseur. On le mettait sur les douleurs musculaires et les douleurs articulaires. Les gens venaient et nous disaient « j'ai mal, j'ai mal au dos, j'ai mal aux muscles » . Et donc le curseur était un petit peu déplacé. Aujourd'hui, on voit par exemple la bande bleue, c'est ceux qui se plaignent de ces tensions. de 0 à 3 sur 10. Donc 0, je n'ai pas mal. 10, c'est limite supportable. Donc on voit quand même que dans la bande bleue, on a un certain nombre de séances, en tout cas 546 séances, où les gens se sont plaints de cette situation de stress à 0, 3 sur 10. Donc pas énormément. Ensuite, on a la bande verte qui, elle, représente l'évaluation à 4, 5 sur 10. C'est-à-dire la personne, elle vient, on lui demande ce qu'elle souhaite. qu'on aborde et elle nous dit qu'elle est dans une situation de stress, d'anxiété, de fatigue à hauteur de 5 sur 10. Et la bande bleu clair, c'est l'évaluation de 6 à 8 sur 10. Ça commence à monter là. Donc automatiquement, pour ces raisons-là, si elles sont chroniques, c'est-à-dire installées dans le temps, il faut qu'elle retourne voir son médecin, évidemment. Et donc on voit que de cette toute petite bande verte, de 9 à 10, donc là c'est vraiment un stress qui est très très aigu. Là, on a moins de monde quand même qui viennent consulter en général. On voit que les tensions musculaires, ici, c'est assez équilibré. On va avoir autant de séances finalement sur des évaluations de 4 à 5 que des évaluations de 0 à 3, etc. Et ensuite, on a mis un tableau pour toutes les autres demandes, les problèmes. Quand on marque par exemple des équilibres digestifs ou au génital, on peut avoir par exemple des dames qui se plaignent. de dysménorrhées, de règles douloureuses, etc. Mais elles viennent pour acquérir un certain état de bien-être et faire en sorte qu'on puisse les aider au quotidien, parce que c'est ça, pour nous, le bien-être. Elles font une séance de réflexologie, dont vous l'avez compris, combinée. C'est l'objectif. Et puis ensuite, l'évaluation d'après, on se retrouve avec une évaluation qui est très importante sur cet état de stress qui a diminué, c'est-à-dire l'état d'anxiété. à diminuer l'état de fatigue, après c'est bien reposé aussi, à diminuer. Sur les tensions musculo-squelettiques ici, on a aussi une grande diminution, donc ça c'est assez important. Et sur les autres déséquilibres, plus ou moins en tout cas, on a une grande diminution. On a questionné les bénéficiaires de nos séances, on leur a demandé ce qu'ils ressentaient en fait. Nous, on a évalué avant, après, donc c'est assez facile, c'est une échelle numérique. 1,85%, allez dire, 2% des personnes. de ces 1176 personnes et 3500 et quelques séances, on trouvait qu'il n'y avait pas d'amélioration à 2%. Une amélioration légère, on est à 9%. 63% pour une amélioration et 26% pour une disparition. Donc ça signifie que si on fait le total, on a quasiment un objectif en matière de bien-être qui est atteint à 90%. avec la réflexologie combinée. Le but, ce n'est pas d'être là et de porter haut le terme de combinée, mais c'est vrai que vous allez voir, vous allez comprendre comment on peut justement imaginer cette réflexologie combinée. C'est possible de changer ? Oui. C'était intéressant, du coup, vous étiez dedans. Je fais ça. Bon, alors, qu'est-ce que c'est que cette réflexologie combinée ? Tout à l'heure, quelqu'un m'a posé la question. C'est la... la possibilité de pratiquer sur deux parties du corps. En fait, la réflexologie, tout le monde m'a dit à peu près que vous connaissiez, ce sont des zones réflexes qui sont situées. Le plus connu, c'est quand même la plantaire au niveau des pieds. Pourquoi ? Parce que ça a voyagé dans le temps et qu'il y a énormément de pratiques et de réflexologues d'ailleurs qui pratiquent cette réflexologie plantaire. Il existe aussi les mêmes zones réflexes sur les mains. Donc ça, c'est intéressant parce que... La palmaire, c'est aussi une question de symbolique. Quand par exemple un client vient au cabinet et qu'il est très en émotion, le fait de faire une réflexologie au niveau de la main, ça signifie aussi que je lui prends la main. Il y a quelque chose de très symbolique et les réflexologies fonctionnent de la même façon, mais je vais développer ça. Ensuite, il y a la réflexologie sur le visage. Donc là, pareil, on va retrouver l'ensemble du corps humain représenté sous forme de zone réflexe. Quand je dis l'ensemble du corps humain, c'est quasiment tous les organes qui représentent notre corps. Le système nerveux, le système endocrinien, le système respiratoire et bien d'autres. C'est en allant stimuler ces zones réflexes qu'on va pouvoir rétablir un certain équilibre. On va avoir aussi les oreilles. Vous connaissiez la réflexologie auriculaire ? Un petit peu ? Très connue par exemple sous la forme d'acupuncture. souvent avec les aiguilles proposées par les médecins d'ailleurs et on verra ce qu'on en a fait aussi pour la rendre peut-être un peu plus sensorielle tout en la gardant tout aussi efficace et puis le dos, c'est pareil en fait tout le long de la colonne vertébrale et à proximité on va retrouver des zones réflexogènes qui tout comme pour le pied, la main, l'oreille et le visage ont aussi des effets qui sont assez intéressants et l'objectif pour moi ça va être de rechercher à améliorer l'état de bien-être le plus rapidement possible. Pour refaire un petit point avec ce qui est arrivé récemment, c'est que dans les stations de thermalisme, où les gens sont assez fragiles, comme je vous le disais, que ce soit en obésité ou en rhumato, les gens restent trois semaines sur place. Une cure. Une cure thermale, c'est 21 jours. Donc moi, je n'avais que 21 jours. J'avais que trois semaines pour... apporter un bien-être qu'on me demandait durable. Pourquoi ? Parce qu'une cure thermale, c'est une fois par an. Alors, je ne suis pas magicienne, toujours pas. Mais l'idée, ça a été de rechercher, est-ce que la plantaire, ça suffit ? Alors, c'est super, mais quand le pied est abîmé, ce n'est pas possible. Est-ce que la palmaire, c'est super ? Oui, c'est super, mais que la main, quelquefois, ce n'était pas jouable. Pourquoi ? Parce que je vais vous expliquer tout à l'heure que dans la combinée, on s'appuie aussi sur le local. C'est-à-dire... Travailler le pied, c'est améliorer la circulation sanguine des membres inférieurs et donc du restant du corps. Travailler sur la main, c'est relâcher toute la chaîne scapulaire au niveau des omoplates. Travailler sur le visage, c'est aussi rendre les ATM, les articulations des mâchoires, articulations temporomandibulaires pour ceux qui s'amusent à savoir, relâcher ces mâchoires. C'est essentiel parce que quand la vie est très stressante, c'est ce qui se bloque assez facilement. En tout cas, c'est ce qui grince. Et donc, l'idée, ça a été de poursuivre dans cette quête du bien-être absolument et en combinant les techniques entre elles. Donc, vous l'avez compris, le pied avec la main, le visage avec l'oreille, la main avec l'oreille, la main avec le visage. Bref, les combinaisons sont possibles à l'infini, si je puis dire, enfin sur quatre microsystèmes tout de même. On va se retrouver avec la possibilité de potentialiser l'effet. C'est-à-dire que si je stimule le système nerveux en zone réflexe sur le pied, et qu'en plus, dans la même séance, je stimule le système nerveux sur la main, j'ai deux fois plus de stimulation, ce qui signifie que j'ai deux fois plus de bien-être, d'autant plus que localement, j'agis à la fois sur la relance veineuse et à la fois sur la libération des chaînes scapulaires. Donc deux fois plus d'action pour un bien-être plus durable. L'idée, c'était ça, c'était de pouvoir aussi bénéficier de différentes techniques. J'ai dû me former, comme bon nombre d'entre nous, et j'ai appris une pratique par exemple plantaire qui se faisait que... avec des pratiques manuelles. Donc, on me disait, ou je constatais d'ailleurs, que quand je faisais de la réflexologie plantaire avec le manuel, c'était vraiment pour un état de relâche, de relaxation. C'est hyper bien, vous avez déjà fait masser les pieds ? C'est bon, hein ? On peut difficilement dire autre chose, quand même. Ensuite, j'ai appris une pratique palmaire. Donc là, pareil, que manuel. Alors ça, c'était bon aussi, parce que le massage de la main... Ça fait rêver certains, je peux vous dire. On a le sentiment de s'évader complètement. Et quand on est passé à l'apprentissage des techniques faciales et auriculaires, là, ça change tout, c'était des pratiques uniquement instrumentales. Que des instruments, alors pas des aiguilles, bien que moi j'ai appris avec les aiguilles, mais j'ai dû transformer tout de suite, parce que j'ai dit aux médecins qui m'avaient formé, sur sur, je ne ferai pas de poncture, parce que n'étant pas soignante, ce n'était pas mon truc. Mais donc ça veut dire que quand je prenais en charge mes clients sur la cure thermale, je choisissais la plantaire ou la palmaire pour le bien-être et je sortais les instruments pour la faciale et l'auriculaire pour avoir quand même plus d'effet sur la gestion de la douleur. C'était ainsi. Et donc d'année en année, de curiste en curiste, bon il n'y avait pas que les curistes, mais bon, grâce à eux, j'ai pu vraiment me poser des questions sur comment apporter un bien-être global et surtout... Je venais du monde du thermalisme et donc du spa aussi, de la remise en forme, dont j'avais besoin de douceur parce que les pratiques, par exemple, plantaire et palmaire, étaient occidentales et les pratiques faciales et auriculaires étaient plutôt orientales. L'acupuncture, bien qu'elle soit développée en France largement, ça reste quand même une pratique asiatique au départ. Donc globalement, j'avais envie pour chaque client d'avoir quelque chose de fluide. En fait, la sensorialité, vous savez ce que c'est la sensorialité ? C'est apporter de la douceur, de la fluidité. Quand vous faites un massage au spa, vous avez déjà reçu des massages au spa ? Oui, c'est bon ça aussi. C'est rare qu'on vous masse la jambe avec des lissages d'un côté et des tapotements de l'autre. Les choses sont harmonisées. Pourquoi ? Parce que notre cerveau va retenir ça pour descendre en relaxation. Il va avoir besoin d'avoir une synchronicité, c'est-à-dire vraiment qu'on puisse synchroniser à la fois la droite et la gauche. Est-ce que vous me suivez là-dessus ? C'est important pour moi. Pourtant, ce que j'ai étudié, c'était vraiment différent. Quand j'ai étudié l'auriculaire avec les aiguilles, j'ai étudié ça, on me disait que c'est que la droite. Je me suis dit « Ok, donc je fais un petit moment la droite sur mes proches. » D'ailleurs, ils couraient et fuyaient dans les couloirs, ils ne voulaient plus. Les épépiers, on a terminé. Mon mari, il ne veut plus ça. Ça va mieux depuis quelques années. Et puis après, j'ai fait un autre enseignement, une autre école, un autre médecin. Et merci à tous de m'avoir enseigné ça. Mais c'était que la gauche qu'il fallait faire. Moi, j'étais au milieu. Donc j'ai dit, puisque chacun a sa théorie, moi j'ai décidé d'en avoir une aussi. Je vais faire les deux oreilles. Et donc, je suis partie sur la sensorialité qu'on pouvait apporter. J'ai apporté de l'instrumental dans les pieds et les mains. Et j'ai apporté du manuel dans le visage et les oreilles. Et le dos, c'était encore autre chose, mais ça, c'était important. Donc, dans l'ensemble des approches que vous pourrez découvrir si vous allez voir un réflexologue qui fait une pratique combinée comme celle-ci, ce sera de la pratique manuelle des lissages, des pressions, des pressions lentes et profondes, des pressions étirées. On vient sur un point réflexe, par exemple ici, entre les palmiers, et on vient étirer la zone réflexe. Comme si on allait stimuler des récepteurs nerveux différents, de différentes façons. Peut-être que vous ne savez pas vraiment comment la réflexologie fonctionne. C'est vrai que je suis allée directement à l'essentiel. Mais sous la peau, nous avons des récepteurs épidermiques. Certains répondent particulièrement à un toucher léger. Donc parfait, on va toucher légèrement. D'autres répondent particulièrement à un toucher plus appuyé. Donc là, il faut envoyer la pointe des doigts. On appelle ça le bouddhistal. Il faut venir appuyer précisément, lentement, parce que si j'appuie fort, qu'est-ce que je fais ? Mal. Sauf que je vous rappelle que moi, j'étais dans les cures thermales. Les gens en ont ras-le-bol d'avoir mal. C'est vrai, vous proposez à quelqu'un d'appuyer fort, il retire le pied, il retire la main, il ne revient pas. Donc il a fallu développer une pratique, ce qui fait que j'ai rajouté de la chaleur. Par exemple, j'utilise un apport de chaleur avec des chaufferettes qui permettent de stimuler, de vasculariser la zone réflexe. Pourquoi ? Parce qu'il y a des récepteurs nerveux épidermiques qui répondent particulièrement bien à la chaleur. Je vous évite les noms scientifiques. Que sur demande ! Et ensuite, j'ai utilisé un petit bâton de verre. Ah ça, il faut que je vous raconte l'histoire. Ça va, ça vous intéresse, oui. Les bâtons de verre, c'est parce que moi, la pratique que j'avais apprise, c'était avec la jointure du doigt. Ah non, mais trop bien. Parce que quand on passe du lissage à la jointure, on se sent plus fort quand même. On se dit, il y a de meilleurs effets. Sauf que la jointure, j'en ai plus. Pourquoi ? Parce que j'ai beaucoup travaillé, notamment en thermalisme. C'est vrai qu'il y a beaucoup de monde. La saison, elle commence hyper tôt, elle finit hyper tard. Et il y a hyper plein de monde. Donc, de la jointure... Je n'ai plus pu faire. J'ai fait d'abord celui-là, avec celui-là, avec celui-là. À la fin, j'ai dit, il n'y en a plus. Et quand j'ai découvert la pratique auriculaire, ils utilisaient une petite canne de verre, un petit bâton de verre. Je trouvais ça hyper chouette, surtout les microsystèmes. Il a remplacé ma jointure, il a remplacé mon doigt. Il est allé profondément toucher des récepteurs nerveux plus profonds. En plus, il est doux, il est sensoriel. Vous avez compris, il apporte beaucoup de douceur. mais il peut être actif sur certaines zones réflexes, pas toutes. Après, il a fallu sortir un petit stylet. C'est un peu celui qui remplacera l'aiguille. Donc c'est un stylet qui a un bourron, il ne fait pas mal. Mais j'ai développé une pratique qui permet d'arriver tout doucement sur le point réflexe et la personne ressent comme une aiguille. Il n'y a pas d'aiguille, ça ne fait pas mal. Et parce que sinon, mes petits curistes, ils auraient été hyper déçus. Et donc, ce process de détection de stimulation manuelle me permet d'avoir accès à des points très précis. Et dans le système nerveux, représenté en zone réflexe, on a des points très précis. On a par exemple des nerfs rachidiens, des nerfs qui sortent de la moelle épinière, qui viennent innerver plusieurs organes, qui sont représentés en zone réflexe. On a une chance de dingue avec ça. Et donc, un point réflexe, c'est tout petit. Le stylet a remplacé mon doigt qui était beaucoup trop large. Les effets se sont fait ressentir assez rapidement. La chance que j'ai eue, c'est qu'en étant avec ces curistes, j'avais beaucoup de monde et toujours quasiment les mêmes chaque année. J'ai vu l'évolution des pratiques. Ensuite, j'ai placé une petite graine de stimulation sur le point réflexe. Pourquoi ? Parce que l'évolution du bien-être, c'est depuis des années, on sait que les gens ont besoin de plus en plus de bien-être. Mais ils ont de moins en moins de temps. Ah oui, moi, les premières séances, on va dire, dans les années 2000, les gens venaient une heure et demie. Allez, deux heures. Aujourd'hui, les gens, ils viennent deux heures. Même moi, je n'ai pas deux heures. Moi, je vous dis, je fais une séance, elle dure une heure, une heure et quart. Je ne suis pas sûre que je revienne. Parce que même si tout le monde est en quête de bien-être. Ça reste dans un certain cadre. Est-ce que vous êtes d'accord avec moi ? Donc il faut que ce soit efficace, parce que la consommation c'est aussi ça le bien-être. Il faut que ce soit efficace, il faut que ce soit doux, il faut qu'on ne soit au spa chez vous. Et en même temps, il faut qu'en une heure ce soit réglé et qu'il y ait de l'effet. Et que je le remarque. Vrai ou pas ? Donc il a fallu réduire le temps de stimulation. Comment faire pour réduire le temps de stimulation ? Eh bien, transformer la pratique. Les graines sont venues s'appliquer sur les points réflexes que je stimulais avec le petit détecteur manuel. De façon à ce que la graine appuie continuellement sur le point réflexe et continue à stimuler le point réflexe. Cette méthode-là, je vous ai parlé et je vous ai montré, pour ceux qui voient l'image du pied, mais comme j'avais besoin d'unité, c'est ça qui est important, je pense que pour la sensorialité. Pour apporter de la douceur, on a besoin, moi j'ai eu besoin, que vous stimuliez mon pied ou ma main, c'est la même chose. Que ce soit le visage ou l'oreille, c'est la même chose. Que vous mettiez vos mains sur mon dos, j'aimerais que ce soit la même chose. Parce qu'avant, je pratiquais des techniques qui étaient complètement différentes. Donc par exemple, pour stimuler le visage, il fallait presque que les gens soient assis. Et puis on avait des techniques très instrumentales. Pour stimuler le pied, on les allongeait, on faisait du manuel. Et il me manquait de l'unité. Donc, j'ai reporté cette pratique-là sur l'ensemble des microsystèmes et j'ai fait un travail aussi d'unité de cartographie réflexe. Après, en 30 ans quand même, ça ne s'est pas fait en trois jours. Mais j'ai eu envie de pouvoir avoir, alors c'est un peu trop haut pour moi, mais vous voyez par exemple les quatre cartographies que je vous ai mis là. Si je cherche par exemple la moelle épinière et la représentation du limbic, vous savez ce que c'est le limbic ? Ça parle à certains ? En fait, c'est une structure au niveau du cerveau qui agit un peu comme, on va dire, le système nerveux du comportement. On l'appelle aussi le cerveau reptilien, ça vous parle peut-être ? Très important dans les émotions. C'est ce que je vais stimuler quand, par exemple, la personne me dit qu'elle est dans un état de stress tellement grand, tellement intense, depuis tellement longtemps, qu'elle est devenue agressive. Franchement, ça craint. Mais il y en a beaucoup. Ils viennent, ils vous disent, j'ai le sentiment d'aboyer sur tout le monde. Et pourtant, je n'ai pas une vie qui est trop moche. Limbic. C'est important cette zone réflexe. Et puis il y a d'autres aussi parties du système nerveux qu'on voit sur le gros orteil là, qui représentent notamment les structures de l'hémisphère, on va dire. On appelle ça les lobes, le télencephale, le préfrontal, le frontal, le temporal, le pariétal, l'occipital. Chaque lobe a vraiment une fonctionnalité particulière. Celui qu'on utilise le plus souvent, c'est le frontal. Quoi ? Prise de décision. émotions, problèmes de conceptualisation, tout ce que je perds quand je suis à fond de stress, tout ce que les gens me disent qu'ils n'arrivent plus à assumer. Alors, ils savent faire sur le papier, mais dans la réalité, ça leur a échappé. Cet état de bien-être, là, ça leur a échappé. En réflexologie, on a la chance, on a cette partie-là, c'est-à-dire l'épinière, l'air achidien, l'air crânien, cerveau, limbique, tout ça. représentées sur le pied, mais sur la main, sur l'oreille, sur le visage, bref, sur le dos. Et ces zones réflexes-là que je suis allée découvrir à travers, finalement, les approches occidentales-orientales, eh bien, à force de pratiquer, d'observer, des observations certes pratiques, je me suis rendue compte que finalement, ça pouvait générer une cartographie dont moi, j'étais sûre des effets, parce que c'était mon observation. Et ce sont les cartographies qu'on enseigne aujourd'hui à l'école de réflexologie parce que comme ça je suis sûre que je peux répondre à la question, ça c'est important. Et donc quand on a des cartographies communes sur l'ensemble des parties du corps, pieds, mains, visage, etc. et qu'on a des pratiques communes, on peut stimuler deux à trois fois la même zone réflexe pour la monter en effet. Et ça, ça reste intéressant. Moi j'ai adoré parce que je n'avais pas de temps, je n'avais que trois semaines. Donc, toute la partie, si vous voulez, conceptuelle de la méthode que j'ai pu développer, elle s'est basée sur les stations de thermalisme dans lesquelles j'évoluais pendant des années. Parce que c'est grâce à eux, en fait, le fait qu'ils me disent « ça va mieux, mais quand même » . Ben oui, mais enfin, l'obésité, la rhumato, je ne suis pas là pour la guérir, on le sait bien. Mais apporter du bien-être au quotidien et faire que la qualité de vie soit meilleure, ça c'est important. Donc, pourquoi combiner cette approche ? Je crois que j'en ai pas mal parlé. Il faut que je vous parle de la synergie réflexe. La synergie réflexe, ça signifie qu'en plus de la qualité d'avoir ces zones réflexes sur les différents microsystèmes de façon entière, c'est-à-dire si je cherche une zone réflexe, je n'ai plus à refuser un client parce que la zone réflexe du pied n'existe pas dans la main. Vous voyez ce que je veux dire ? Elle n'a pas été repérée. Il y a ce qu'on appelle le local. Je vous en ai parlé tout à l'heure. Je vous ai dit par exemple, le fait de stimuler les pieds, je vais relancer la circulation sanguine. Le fait par exemple de stimuler le visage, je vais libérer les massétères, les muscles des joues et les ATM, les articulations temporomandibulaires. Le fait de stimuler l'oreille, je vais libérer l'occipute et les attaches des trapèzes. Localement, je ne parle même pas de zone réflexe, je parle de ce que ça va m'apporter en plus localement. Donc en tant que réflexologue, j'ai pu choisir les microsystèmes, bien sûr en fonction des besoins des personnes. Si elle avait vraiment envie que je fasse le pied, franchement je l'incluais. Mais surtout en fonction de la détente complémentaire à la stimulation réflexe que je pouvais apporter. Et ça, ça a fait quand même la différence. Donc on peut intervenir dans pas mal, j'ai envie de dire, de tensions liées au stress. Parce qu'elles sont toutes liées au stress. Donc les tensions... physique, émotionnel, avoir besoin de relâchement mental. Il n'y a pas de fin que je puisse avoir. Il y a bien des contre-indications, évidemment. Mais grâce à la réflexologie dans l'ensemble des microsystèmes, une contre-indication à l'accès aux pieds se transforme en positif pour le visage. Ça, ça a été intéressant. J'ai pu vraiment apporter un bien-être à chaque personne, à chaque fois. Donc on intervient, comme toutes les réflexologies bien sûr, pour les problèmes de sommeil. S'ils sont pathologiques, nous serons une pratique complémentaire. Je crois que les assises des pratiques complémentaires, on est dedans quand même. À aucun moment le réflexologue et la réflexologie, qu'elles soient combinées ou pas, ne remplacera un traitement médicamenteux, voire même un diagnostic. Souvent, les gens vous disent « qu'est-ce que vous avez vu dans mes pieds ? » Bon, rien. Par contre, racontez-moi ce que vous vivez, et je vous dirai peut-être ce que je peux vous apporter. Et ça, c'est important. C'est important de pouvoir redéfinir notre rôle finalement. Donc justement, sur le rôle du réflexologue, tel que j'ai pu l'être, et tel que nous l'enseignons, à l'école de réflexologie, c'est d'abord quelqu'un qui est dans l'écoute. C'est important l'écoute en fait, parce que la plupart des gens, vous vous souvenez de l'étude observationnelle de tout à l'heure ? La majorité des personnes qui viennent depuis 5 ans dans nos cabinets, stress, angoisse, anxiété, fatigue, sommeil, bref. Ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas mal au dos, on est bien d'accord. Ils ont toujours mal au dos, mais ce n'est pas ce qu'ils annoncent en premier. Donc, du soutien, de l'écoute. de la bienveillance, évidemment, ce que tout professionnel du bien-être doit avoir, mais aussi un questionnement. Ça signifie qu'un réflexologue, il doit vous poser des questions. Pas sur votre intimité, non, toujours pas, mais des questions sur ce que vous ressentez au quotidien. Est-ce que vous avez des tensions physiques, émotionnelles ? Est-ce que vous avez une surcharge mentale ? Il doit être en capacité d'analyser ce que vous lui dites. Et il doit être en capacité d'évaluer aussi, de 0 à 10, vous vous souvenez ? 0, tout va bien, aujourd'hui, dans l'instant. 10, c'est insupportable. Et c'est grâce, en fait, à cet échange qu'il va mener, à cette analyse, qui va pouvoir orienter le bénéficiaire, on les appelle comme ça, donc le client, auprès des personnes concernées. J'ai, bien sûr, mentionné les professionnels de santé, parce que c'est ça qui est capital et important. mais ça nous arrive de les orienter vers peut-être un coach de vie ou un coach sportif pour remuscler tout ça. Donc c'est important que toutes les professions soient représentées. L'idée de personnaliser la séance, c'est qu'une fois qu'on a recueilli les informations, une fois qu'on a évalué les tensions, on va créer un protocole personnalisé. Chaque personne, chaque séance, vous venez. première séance je personnalise, deuxième séance je personnalise aussi c'est à dire que le bien-être il évolue avec l'état de santé et l'état de bien-être qu'on peut avoir si vous avez moins de tension physique je vais axer sur quelque chose de plus profond la réflexologie va me permettre ça toujours pour maintenir l'état de bien-être et ensuite on va bien sûr pratiquer la séance et très important pour moi, on va proposer un suivi vous faites ou vous ne faites pas ? Mais la proposition, elle est essentielle. Combien de fois je suis allée chez des professionnels du bien-être où on me dit à la fin, ça va aller ? Qu'est-ce qui va aller ? Si vous voyez mon dos, je ne vous en parle même pas. Scoliose, syphose, qu'est-ce qui va aller ? Rien. Donc c'est important de proposer un suivi. Je veux revenir, je reviens. Je ne veux pas, je ne reviens pas. Je ne veux pas pour le moment, je ne reviens pas pour le moment. Mais en réalité, j'ai besoin d'un suivi. Est-ce que vous avez envie qu'on vous propose un suivi ? Un suivi pertinent, bien sûr, c'est-à-dire un suivi qui soit, je dirais, explicatif. Pas juste « revenez la semaine prochaine » . Non, non, non, ça c'est commercial peut-être, non ? Non, non, c'est à la vue de ce que vous a apporté la séance, à la vue de l'évaluation post-stimulation, je vous propose ça, ça ou ça. Et puis, il faut argumenter notre proposition. Mais moi, j'aurais adoré bien des fois qu'on me propose quelque chose. J'ai même quelquefois dit à mon propre ostéopathe, non mais je reviens, non, non, dans trois semaines, non, non, je suis là la semaine prochaine, parce que la semaine prochaine, j'aurai toujours mal au dos. Je reviens, parce que c'est moi dont j'avais besoin. Donc c'est ça, c'est la même chose chez un réflexologue. On doit proposer un suivi et puis enseigner. Quelques gestes d'autostimulation. Chaque fois que vous viendrez voir un réflexologue, en tout cas tel que moi je les ai formés, c'est important. Bien sûr, on ne va pas vous enseigner le protocole. Faites donc une formation si vous voulez devenir réflexologue. Mais je trouve qu'un geste, ou deux, ou trois... qui permet de maintenir l'état de bien-être ou simplement d'être acteur de votre propre état, ça, c'est top. Ça fait des années, depuis les années 2000, on fait ça. Pourquoi ? Parce qu'un curiste, quand il a fini ses 21 jours, qu'est-ce qu'il vous dit ? Qu'est-ce qu'on fait, Sonia, jusqu'à l'année prochaine ? Grand sujet ! Et donc, finalement, c'est toutes ces stimulations et cette façon de prendre en charge le bien-être de la personne qui fait... qu'on a aussi des effets et des résultats. Est-ce que la réflexologie peut s'intégrer dans un parcours de soins, de soins bien sûr intégratifs ou dans la santé intégrative ? Il le fait déjà, depuis déjà de nombreuses années. Alors on ne disait pas ça comme ça, mais bien sûr. Qu'est-ce que ça veut dire s'intégrer dans un parcours en santé intégrative ? Ça ne veut pas dire proposer une alternative. Non, toujours pas. Alternative, ça signifie qu'il remplace, c'est soit l'un, soit l'autre. Non, non, ça signifie qu'on va pouvoir apporter un état de bien-être à des personnes, par exemple, qui sont atteintes d'un cancer. Est-ce que la réflexologie va traiter le cancer ? Nullement, absolument pas. Par contre, elle va apporter un état de bien-être à la personne. Je me souviens d'une personne que je voyais dans les âges des GIs, c'est-à-dire hôpital de jour. dans lequel j'intervenais, je pensais à elle parce qu'elle m'avait tellement marquée. Ce jour-là, j'arrive à l'hôpital, c'est 8 heures, et l'infirmière me dit, Sonia, il faut que tu ailles voir cette personne parce que sinon elle repartira sans le traitement. Elle était tellement enqueuse, en fait, elle était en rejet. Elle ne voulait plus. Elle me dit, est-ce que tu penses que tu peux la détendre ? Je dis, je vais faire de mon mieux toujours. Et je suis arrivée à côté d'elle. C'est vrai qu'elle était en position fétale sur le lit. C'était le rejet total. Elle ne voulait plus. Plus pour l'instant, évidemment, mais il n'empêche que là... Il faut savoir que quand la pression artérielle est assez élevée, me disait-on, la prise de la chimio paraît plus complexe. Donc moi, j'étais appelée pour le bien-être. Je lui ai proposé une séance de réflexologie. Elle m'a demandé s'il y avait quelque chose à faire. Je lui ai dit non, juste de me laisser faire si vous voulez. Et on a fait la séance, telle que je le développe dans ces situations d'accompagnement complémentaire. Et à la fin, une heure ou deux heures après, je suis revenue la voir et elle m'a dit « Mais si je n'avais pas eu cette Ausha, je ne serais pas restée, je serais rentrée chez moi. » C'est pour ces petits moments-là où on se dit qu'on a apporté de la détente, de la relaxation. Rien de plus, mais c'est tellement important. C'est pareil pour les femmes enceintes, par exemple. On peut leur apporter beaucoup de relaxation, beaucoup de détente. On ne va pas aborder la maternité avec elles du tout, mais la façon dont elles peuvent se détendre et profiter de leur situation. On intervient beaucoup aussi dans les entreprises, ça ne vous a pas échappé, le bien-être au travail. C'est quelque chose qui est de plus en plus développé. Les réglementations se développent avec, évidemment. Mais les gens sont tellement dans le burn-out, dans les troubles musculosquelétiques, que là aussi on intervient beaucoup en entreprise. Alors on s'éloigne un petit peu de la santé intégrative, bien que les pathologies professionnelles, il y en a. Et donc on va se retrouver aussi à intervenir notamment auprès des seniors pour leur apporter du bien-être. Donc on intervient dans les résidences seniors pour justement faire que le vieillissement ne soit pas un fardeau. Ça c'est important. On intervient notamment dans les EHPAD pour faire en sorte que le quotidien soit moins lourd. On intervient aussi auprès des personnes dépendantes. Cette fois-ci, on est en trinôme. La personne dépendante, son soignant et le réflexologue. Et l'objectif, c'est maintenir un accès à l'éveil. À l'éveil, ça, c'est important. Est-ce qu'on traite quelque chose là ? Non, pas du tout. Est-ce qu'on apporte du bien-être ? Oui. Moi, j'ai vu des personnes qui étaient atteintes d'Alzheimer qui me souriaient au bout de quelques séances. Parce que j'arrivais pour faire la séance, c'est formidable. Ça fait partie des choses. C'est pour ça que ce qui est important, et Médoucine aussi aujourd'hui, avec les assises, vous propose ça, c'est la place du réflexologue, c'est-à-dire qui est-il et qu'est-ce qu'il peut apporter. C'est un professionnel de bien-être. On en a tant besoin. Ça, c'est important. On a tant besoin de cet état de bien-être. Donc est-ce qu'on intervient dans les milieux médicaux et professionnels ? Oui. Est-ce qu'on intervient de façon prioritaire dans l'approche de bien-être ? On se débrouille pas mal quand même. Mais ça reste une approche complémentaire. Ça, c'est important. On est là pour travailler avec les psychologues, pour travailler avec tous les soignants qui sont autour de la pathologie de cette personne-là, sans jamais les gêner. Parce que c'est ça aussi une bonne formation. C'est de pouvoir avoir les bonnes compétences et faire en sorte que notre métier soit appliqué de la meilleure des façons. La première chose, c'est quand même avoir des notions de base sur le corps humain. C'est essentiel. Comment personnaliser une séance de réflexologie, qu'elle soit combinée ou pas, si je ne sais pas comment on fonctionne ? Donc ça, c'est important. Avoir des notions aussi sur, notamment, la psychologie. Alors certes, moi je viens de ce milieu-là, mais c'est tellement important. Vous avez vu le curseur ? Stress, angoisse, anxiété. Ça, ça nous fatigue, ça nous plombe. Les gens recherchent du bien-être parce qu'ils se sentent chargés, surchargés. Donc c'est important d'avoir aussi de ces notions-là. Et puis ensuite, c'est important d'avoir aussi des notions sur la personnalisation de cette séance et l'orientation. C'est vrai que faire le même protocole à chaque client, à chaque bénéficiaire, je ne sais pas comment on ferait. Ce serait un peu plat, je pense. Et puis en même temps, on a besoin de se spécialiser. Vous avez beaucoup entendu parler notamment de la formation initiale. Nous aussi, on propose une formation initiale de réflexologue, donc plantaire, palmaire, facial, auriculaire combiné, corps humain, psychologie, bien sûr, création d'entreprise, franchement, comment on pourrait faire en tant qu'auto-entrepreneur pour les 99% ? Et je ne parlerai pas de ce qui se passe en ce moment, mais il n'empêche que. Alors, rien que pour cela, on a besoin d'être quand même bien. en tant qu'entrepreneur. Mais la réalité, c'est qu'on a besoin d'être un vrai professionnel du bien-être. Ça, c'est important, de bien orienter ces personnes. Donc, on peut se spécialiser. Maternité, nourrisson, senior, soins de support. Soins de support, c'est accompagner les personnes dans le cadre du bien-être lorsqu'ils sont en oncologie. Et puis aussi le sport, parce que le sport, c'est aussi quelque chose... Vous êtes intéressé par le sport ? Moyen, oui. Il y a de plus en plus de monde. Vous savez, sur le secteur économique du bien-être, je ne vous ai pas trop branché là-dessus. Ce sera l'objet d'une autre conférence. Mais il y a deux secteurs les plus marquants. La silver economy, ça c'est les seniors. Bon, et le sport. Donc un réflexologue qui est intéressé par le sport, parce que ce n'est pas parce qu'on est un réflexologue qu'on va faire des choses qu'on n'aime pas, évidemment. Là, il y a des accompagnements qui sont vraiment prometteurs aussi. On a d'ailleurs un de nos réflexologues qui se trouve... À la Diagonale des Fous, vous connaissez la Diagonale des Fous ? Ils sont fous. C'est à la Réunion. Un ultra-trail, ultra-ultra-ultra. Voilà. Oui, puis comme ça, quoi. Et donc, la réflexologie, à ce moment-là, elle intervient aussi dans la relâche mentale et dans la relâche physique, en complément, bien sûr, des kinésithérapeutes et médecins qui s'occupent de ces sportifs. Donc, l'accompagnement... Il s'est beaucoup professionnalisé d'année en année, et ça c'est important. Donc si un jour vous aviez envie de faire appel à un réflexologue, il faudrait s'assurer qu'il ait été formé par une école qui propose ces compétences-là. Bien sûr, je me ferais un plaisir de vous orienter, mais c'est important que les gens soient bien formés. rares sont les praticiens de deux jours de formation qui auront les mêmes effets que ceux que je viens de vous livrer c'est important quand même je crois qu'on a parlé de ça aussi aujourd'hui et c'est important qu'on puisse se définir comme ça est-ce que ça va pour vous ? si je peux conclure sur cette conférence je pense que On peut dire que bien sûr la réflexologie quand elle est unique, plantaire, palmaire, faciale, auriculaire ou dorsale, elle est merveilleuse. Parce qu'il n'y a pas de pratique qui soit meilleure qu'une autre, j'ai juste une pratique qui soit adaptée à ce que vous avez envie de vivre, ça c'est important aussi. Par contre quand elle est combinée, on a bien saisi qu'elle apportait quelque chose en plus. Et c'est ce que j'ai voulu en tout cas vous transmettre. dans l'innovation technique. C'était un peu là-dessus que je voulais appuyer. En tout cas, pour moi, ça a changé beaucoup de choses. Il y a eu vraiment un avant et un après, même si l'intervalle était long, vous vous en doutez. Mais un avant et un après sur la prise en charge et sur le bien-être qu'on pouvait apporter. Aller plus loin, ça, c'est important. Peut-être qu'on pourrait vous laisser la parole sur quelques questions que vous auriez. Est-ce que déjà ça vous a interpellé, ça vous a intéressé ? Oui En fait, c'est tout l'art de la combiner parce qu'évidemment, là, on peut expliquer les choses assez simplement. On peut être en surstimulation, c'est bien vrai. La combiner, ce n'est pas forcément une pratique plus une autre. C'est comment on va les combiner, quelle est la synergie réflexe, sur quoi on s'appuie sur un microsystème, dont vous avez compris pieds-mains, etc., pour augmenter ou potentialiser l'autre microsystème. En fait, c'est de l'aide. Et donc oui, selon comment vous le faites, ça peut être de la surstimulation. Oui, oui. D'où l'intérêt d'avoir quand même des compétences et d'être formé à la combiner. En tout cas, c'est mon regard évidemment. Merci pour la question. Oui. Alors, nous, on ne va pas travailler en même temps. On va travailler l'un après l'autre. Merci pour l'exemple. Alors, en même temps, je ne pourrais pas vous dire, parce que ce n'est pas ma discipline, je collabore avec des ostéopathes, mais plutôt de séance à séance. Mais c'est vrai que moi, je m'appuie plutôt sur le fait que si je stimule, par exemple, le pied, en stimulant le visage, je vais augmenter l'effet, un après l'autre. Je vais commencer d'ailleurs par le visage. et après le pied. Mais par contre, il y a une autre pratique que j'ai pu développer avec les années, je regarde un petit peu l'heure, c'est celle de pouvoir réduire la réaction d'une zone réflexe. Ça signifie que quand vous stimulez une zone réflexe, on appuie un peu sur le technique là, cette zone réflexe, elle peut réagir. On peut retrouver une zone réflexe un peu durcie, un petit peu molle, un peu rougie. Et donc, ces zones réflexes, elles réagissent assez rapidement quand il y a un besoin. En allant combiner un microsystème avec un autre, on arrive à réduire cette réaction et donc à potentialiser la stimulation. C'est-à-dire qu'au lieu de stimuler 30 secondes, une minute, une zone réflexe, on va la stimuler pour moins de temps, pour plus d'effets. Je ne sais pas si ça répond à votre question. En tout cas, l'une après l'autre. D'autres questions pour vous ? Vous pouvez nous retrouver dans le stand qui se trouve dans la pièce principale. Si vous voulez discuter un petit peu plus précisément de la technique, du métier ou de la formation, je serais ravie en tout cas de vous avoir. Vous avez des flyers sur vos chaises, ce qui vous permet aussi de consulter notre site internet. Voilà, à vos souhaits. Petit point réflexe ? Non, je délire. Merci. Merci à vous. Merci, merci.

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