- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans J'ai 50 ans et alors un podcast qui accompagne nos transitions. Je suis Sandrine Corbiot, j'adore faciliter les liens, les prises de conscience et le changement. Dans ce podcast, je vous partage des inspirations, des réflexions, des rencontres qui enrichissent mon quotidien. Pas de recettes toutes faites, juste des moments authentiques pour vous inspirer. Un rendez-vous qui fait du bien, une parenthèse qu'on s'octroie dans son quotidien pour marcher vers soi à son rythme. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Brigitte Kessel, qui est historienne de l'art, chercheuse, conférencière et consultante en style et personnalité. Et nous allons explorer le vêtement. et ce qu'il dit de nous dans un monde baigné d'images. Nous vivons en effet dans une époque où l'image joue un rôle important dans notre vie et la façon dont nous nous habillons est la façon dont nous rayonnons, de l'intérieur vers l'extérieur. Le vêtement est en quelque sorte un moyen d'expression de soi, un reflet de qui nous sommes. Bonjour Brigitte Kessel et bienvenue.
- Speaker #1
Bonjour Sandrine Corbiot et merci de m'accueillir ici.
- Speaker #0
Avec plaisir. Alors, est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qui vous a conduit à faire ce que vous faites aujourd'hui ? Vous accompagnez des hommes et des femmes à trouver le vêtement qui est juste et naturel et qui les font rayonner. Quel est votre parcours ?
- Speaker #1
Eh bien, je peux dire que je ne m'attendais pas, quand j'avais 20 ans, à m'occuper de cette histoire-là, en réalité. C'est la vie qui est vraiment venue me chercher et je l'ai écoutée. Vers l'âge de 50 ans d'ailleurs. Vers l'âge de 50 ans, parce que c'est un âge très important, on en parlera peut-être tout à l'heure. C'est vrai que jamais en tant qu'historienne de l'art, je ne pensais habiller les personnes. C'était vraiment quelque chose qui était en dessous ou dessus de mes intentions. Mais pourtant, c'est l'histoire de l'art qui m'a aidée à le faire bien. Parce qu'en histoire de l'art, j'étais très mauvaise en date, ce n'était pas du tout ma capacité première. mais on me reconnaissait en tout cas une certaine capacité ou un certain talent à décoder ce qui faisait l'harmonie d'un tableau, ce qui faisait qu'il était bien, qu'il devenait peut-être même un chef-d'œuvre. Et aussi à aller décrypter dans ce tableau les messages invisibles que l'artiste qui, dans le passé, n'avait pas toujours le choix de dire ce qu'il voulait, ce que cet artiste pouvait y faire passer. Et au fond, Sandrine, c'est ce que j'utilise aujourd'hui. pour habiller les gens, les personnes, du mieux possible, et pour qu'ils puissent prendre leur place. C'est vraiment, j'ai été recherchée dans cette formation de base, ce qui allait m'aider à les accompagner. Alors, c'est vrai que j'ai eu une carrière très différenciée, j'ai travaillé dans la publicité, à la télévision, à la Fondation Rabaudouin, et parfois il y avait des codes vestimentaires qu'on imposait, et parfois pas du tout, et les gens devaient le deviner. C'était parfois inconfortable, mais j'ai vu que partout c'était important. Et j'ai observé que parfois, cette façon de s'habiller ou pas, de comprendre les codes ou pas, faisait des destins nonobstants les grandes qualités des personnes. Et ça m'a touchée. Donc, on me demandait comment faire. Et je faisais, j'aidais. J'allais faire du shopping avec une copine pour l'accompagner. Mais je n'arrivais jamais à lui expliquer comment elle pouvait y arriver toute seule. Et c'est ça qui m'a challengée, en fait. Voilà. Et puis, j'ai eu des expériences passionnelles. J'ai cherché pour moi-même. Et puis, je n'avais pas tellement envie de faire du relooking ou du conseil en images classiques. Donc, en bonne historienne de l'art, archéologue, j'ai été fouillée dans l'histoire de l'humanité, voir comment les autres faisaient, comment y ajouter un peu d'âme, de sens et d'intelligence. Et puis, j'ai eu une expérience personnelle très, très, très forte. Je suis mère de trois enfants. Et quand j'étais enceinte de mes jumelles, j'avais hyper peur. qu'elles se ressemblent trop et que je ne puisse pas les manifester au monde, qu'elles ne puissent pas se manifester au monde de façon très individuelle, très unique. Et donc j'ai été très stressée par ça. Et ça a été le démarrage de tout. J'ai été voir un osteopathe qui m'a dit mais des jumelles, c'est pour mieux voir Brigitte Kessel. Des jumelles, c'est pour mieux voir.
- Speaker #0
C'est pour mieux voir ?
- Speaker #1
Et je ne comprenais pas. Je me dis, mais qu'est-ce qu'il me raconte là ? Et après le gros stress de la grossesse, mes jumelles sont nées, donc elles étaient de toute façon très différentes. Quand on a des jumelles, il y a une solidarité humaine autour de soi, les amis prêtent des vêtements, etc. Et une amie Isabelle me prête un tee-shirt orange. Déjà, c'était en dehors de mes codes pour habiller des bébés. Mais ce que je vois, c'est qu'à une de mes jumelles, ça fonctionne super bien, elle est mignonne, elle est rayonnante, elle a trois semaines, elle est rayonnante et c'est magnifique. Et l'autre, ça ne matche pas, ça ne va pas. Et je me dis donc qu'elles sont différentes. Et j'ai ouvert l'œil à ce moment-là. C'est comme ça que ça a commencé.
- Speaker #0
Et c'est donc d'où le tournant d'accompagner avec le vêtement comme quelque chose d'identitaire.
- Speaker #1
Voilà, exactement. Parce que j'ai vu qu'à l'aube de la vie, chaque être humain a quelque chose de spécifique que le corps montre. C'est surtout ça, en fait. Ça vient du corps. Et d'observer ces enfants qui étaient tout purs, tout... prêtes ou neuves dans la vie, avec déjà des différences incroyables, me permettaient de les habiller, donc d'avoir une attention très particulière à chacune d'entre elles pour ce qu'elle était et ce qui lui allait. En fait, ça passait par ça.
- Speaker #0
Donc le vêtement a été un moyen de les découvrir.
- Speaker #1
Oui, voilà. Et puis ça n'a pas cessé parce qu'à ce moment-là, j'ai fait des recherches supplémentaires. J'ai eu la chance de rencontrer des personnes qui s'intéressaient déjà à cette dimension du vêtement. J'ai continué, continué, et puis à un moment donné, c'était en 2013, j'ai créé ma méthode et je l'ai fait connaître, j'ai commencé à accompagner. Et aujourd'hui, je la transmets à des personnes qui, l'ayant reçue pour eux-mêmes, ont envie de la répandre autour d'eux aussi, en fait.
- Speaker #0
Et alors, c'est quoi votre méthode ?
- Speaker #1
La méthode pour habiller les gens, les personnes, c'est de regarder le corps, c'est de voir comment il est fait. Et ce corps est hyper précieux parce qu'il... Il possède des clés, des indicateurs qui vont nous dire des choses très importantes sur ce qui lui va et ce qu'il dit de nous. Alors le corps, il a plein de caractéristiques, mais il y a une grille de lecture, en tout cas la mienne, qui fait que je vais regarder la couleur de ce corps, la carnation de la peau, des yeux, des cheveux, son énergie. Est-ce qu'on bouge rapidement, lentement ou pas du tout ? Sa forme, est-ce qu'on est grand, petit, rond, osseux, charnel ? Et toutes ces caractéristiques vont appeler, mais vraiment appeler, comme un attracteur, les couleurs correspondantes, les matières qui correspondent aussi à ce corps. Et finalement, la morphologie d'un corps va attirer certaines formes de vêtements. Donc c'est très logique, quelque part. C'est une grille de lecture.
- Speaker #0
Et qu'est-ce que vous avez comme formation ? C'est la psychomorphologie ?
- Speaker #1
Alors ça intervient. Effectivement, ça intervient, l'histoire de l'art forcément, parce que l'histoire de l'art aide à architecturer toutes ces informations. Et la psychomorphologie donne des indications sur ce que le corps dit au niveau du caractère. Mais la psychomorphologie, c'est la dernière science qui fait un lien entre le corps et le caractère ou le tempérament. Déjà, les anciens grecs faisaient ce lien, on l'a perdu évidemment en Occident. Et tout ce qui est l'Orient aussi, que ce soit en Inde ou en Chine, il y a un lien très fort entre la forme du corps et du visage et ce que ça dit du caractère. D'ailleurs, les Asiatiques disent à 40 ans qu'on a le visage de son histoire, de ce qu'on a fait, de ce qu'on a vécu, de ce qu'on mérite d'avoir comme résultat de tout ce qu'on a traversé. Donc voilà, ça c'est la base, je veux dire. qui va permettre l'expérience après, parce que ça c'est très théorique. Et bien que la méthode soit rodée et très cadrée, je vais dire, pour autant la rencontre avec chaque être humain est excessivement personnelle, improbable, miraculeuse, géniale. C'est une rencontre entre deux êtres humains en fait. Et surtout la rencontre de la personne qui se voit elle-même parfois comme si c'était la première fois. en fait.
- Speaker #0
Elle se voit différemment, autrement.
- Speaker #1
Elle se voit autrement. Ce n'est pas tout que moi je le vois. Ce qui est important, c'est qu'elle se voit. Ça, c'est l'endroit du véritable changement de la métamorphose. Si moi, je vois qui elle est, si je prétends voir qui elle est, si je prétends la décoder, ce qui est tout à fait possible après avoir rencontré des milliers de personnes, j'estime que ce qui est important, c'est que elle le voit pour elle-même. Et ça, ce sont des moments magiques, en fait. Donc, c'est face au miroir, c'est avec des essayages de vêtements, d'étoffes, de couleurs, de matières, de formes. Tout d'un coup, et je le vois à ce moment-là, quelque chose dans le regard se découvre pour la première fois. C'est génial, ça, quand ça se passe.
- Speaker #0
Donc, on peut dire que vous aidez, vous montrez le chemin pour que la personne se voit. Vraiment ?
- Speaker #1
Oui, oui. Et c'est toujours très émouvant ça, parce que nous avons tous par rapport à nous-mêmes des croyances, des choses qu'on nous indique. Alors là, on en a reçu énormément, que l'on croit de soi-même, et qui sont souvent des croyances limitantes.
- Speaker #0
Quel genre de croyances on peut avoir vis-à-vis de soi, qui nous limitent ?
- Speaker #1
Alors, ça peut être des choses très simples, comme cette couleur ne te va pas alors qu'elle va merveilleusement bien, ou tu ne devrais pas montrer cette partie-là parce que ce n'est pas juste, ou tu ne le... Sois discrète, ça ne vaut pas la peine de te montrer des choses comme ça. Mais c'est surtout des choses qui vont freiner par rapport au confort, et à l'aisance, et à l'amour de soi, en fait. C'est ça. Donc, ce sont des choses qui peuvent... très rapidement changé parce que puisque je suis là comme témoin à côté de la personne pour la guider, c'est vraiment très délicat, on ne peut rien forcer, la rencontre se fait tout d'un coup et c'est, ah oui, ah oui, et il y a très peu de mots pour décrire cette rencontre-là. Elle est magique, elle est alchimique, elle est cellulaire et on l'a fait une fois là.
- Speaker #0
Et donc la personne se voit vraiment autrement. Et chez vous, alors, ça fait quoi ? Qu'est-ce que ça vous procure ?
- Speaker #1
C'est magnifique.
- Speaker #0
C'est ça qui fait la joie de votre travail ? C'est de voir que la personne se transforme ?
- Speaker #1
Oui, c'est vraiment une joie très profonde. Ça se passe à travers les yeux, en fait. Je vois dans les yeux de la personne qu'elle se reconnaît telle qu'elle était à l'origine. avant même d'avoir eu ces fausses croyances, ces histoires sur elle qui n'étaient pas vraies. Elle se reconnecte à elle. Et dans l'instant même, je le vois comme elle le voit. Et une émotion incroyable, une magie. Enfin voilà, ce sont des moments uniques et j'ai des souvenirs incroyables de ce côté-là. Donc moi, c'est vivant. C'est le vivant.
- Speaker #0
C'est réveiller quelque chose. Révéler.
- Speaker #1
Oui, alors j'aime beaucoup ces deux mots, l'un à côté de l'autre, parce que c'est réveillé, parce que tout est là, bien sûr, mais c'est comme la belle au bois dormant, ça dort, c'est une partie cachée à laquelle on ne pensait plus, qu'on n'imaginait pas, etc. Et au moment même où c'est réveillé, eh bien voilà, ça se révèle et puis ce n'est plus jamais pareil.
- Speaker #0
Et donc ça se révèle et alors après vous vous habillez, enfin vous aidez à habiller cette personne avec quelque chose qui... qui l'a fait rayonner,
- Speaker #1
c'est ça ? En fait, c'est avant. C'est étrange de le raconter comme ça. C'est parce qu'on habille cette personne d'une certaine manière que tout d'un coup, elle va se voir telle qu'elle l'est, véritablement dans son essence. C'est ça qui était intéressant. Ce n'est pas, je vais lui dire, vous êtes ça et on va vous mettre ceci. parce que ça, c'est la façon habituelle de faire et ce n'est pas ma façon à moi. Moi, je vais dans le sens inverse. Donc, il y a le miroir, il y a la personne, il y a les vêtements. Et puis, on a juste les vêtements sur ce corps et tout d'un coup, on voit parfois au centimètre près, au millimètre près. Ça, c'est extraordinaire. Et tout d'un coup, c'est ça. Et alors, la personne, elle ne doute plus parce qu'on peut donner des conseils, Sandrine, en dire, oh, c'est de couleur. Je ne sais pas, moi, ce bleu électrique, vous irez merveilleusement bien. Mais ce sont des mots, ça. quand on le voit soi-même. Donc, on habille et ça dit quelque chose de ce qui nous va et ça dit quelque chose de qui on est. Mais là, ça peut paraître très hermétique quand on le dit comme ça, mais c'est parce qu'il y a un lien entre certaines couleurs et ce que ça dit de la personnalité, du caractère, du tempérament, entre certaines matières, certaines formes. Il y a des liens qui sont faits, des liens symboliques. Et ça, je les partage aussi, évidemment. Ça peut paraître théorique quand on l'évoque ici. Mais en fait, on sait ça. Quand on dit que quelqu'un a un tempérament de feu, on le sent, ça se voit.
- Speaker #0
Alors vous pouvez nous donner un exemple ? Alors si elle a un tempérament de feu, elle va plutôt...
- Speaker #1
Alors c'est une personne, si elle a un tempérament de feu, elle va tout vouloir faire très très vite, intensément, agacée peut-être parce que les fils de voiture ne vont pas assez vite et qu'elle voudrait tout traverser avec une fusée et arriver directement au but. Alors ce tempérament-là... et on le teste toujours bien sûr devant le miroir, va être mis en valeur par des paillettes, des sequins, des choses qui tiennent, des choses qui brillent, des choses qui font du bruit. Alors que... Quelqu'un qui aura un tempérament, vous savez, solide comme un roc, à l'économie de ses propres ressources, va être beaucoup plus sobre. On ne bouge pas. On ne dit que ce qu'il faut. On calcule chaque geste pour qu'il soit efficace. Et voilà, ça va être la différence, c'est ce qui me vient maintenant, entre Madonna et Lino Ventura. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est juste ça, en fait. Il y en a une, c'est un feu d'artifice qui ne s'arrête pas. Et lui... Il faut aller tirer les mots et les gestes. Mais quand ils sont là, c'est...
- Speaker #0
C'est bam.
- Speaker #1
Voilà, c'est bam. Voilà, c'est ça, en fait.
- Speaker #0
Et quelle grille d'analyse, alors, vous utilisez pour les personnalités ? Parce qu'on a parlé de la psychomorphologie. Et pour les personnalités, c'est...
- Speaker #1
Alors, je n'utilise pas la psychomorphologie. La psychomorphologie est à l'instar de l'histoire de l'art et d'autres choses que j'ai apprises. Ça a nourri ma méthode. Mais ma méthode, c'est donc, on part du corps. On décrypte ce corps avec les couleurs, les matières et les formes qu'il contient. Elles vont appeler des choses en termes de couleurs, de matières et de formes de vêtements. Et elles vont dire de l'autre côté, sur l'autre versant, quelque chose du caractère. Donc ce n'est pas de la psychomorphologie. C'est inspiré par ça, mais c'est une grille de lecture que j'ai mise au point. Et donc du côté des couleurs, je vais travailler symboliquement avec des couleurs dorées ou argentées. c'est la méthode des quatre saisons, printemps, été, automne, hiver. Du côté de l'énergie des matières, c'est la terre, l'eau, le feu. La terre, l'air, l'eau, le feu et l'air, voilà, c'est ça. Et du côté des formes, la ligne, le carré, le cercle et le triangle. Et donc, ça dit quelque chose des vêtements à porter et du caractère que ça révèle.
- Speaker #0
Et donc, quand la personne est révélée... Parce que je trouve qu'on est baigné dans un monde d'images aujourd'hui et de zapping. Donc en quoi est-ce important aujourd'hui d'être qui on est vraiment ? J'ai l'impression que c'est quelque chose qui nous permet d'attirer aussi vers nous les bonnes personnes.
- Speaker #1
Oui, absolument. C'est-à-dire, je pense que l'image a toujours été importante et le vêtement aussi, mais on le disait moins. On le disait moins. C'était d'ailleurs, de toute façon, il y avait des codes vestimentaires qui étaient plutôt restrictifs, même dans le passé, des lois somptuaires qui faisaient qu'on ne pouvait pas nécessairement porter ce qui appartenait à un groupe social et qui n'était pas le sien. Donc tout ça était très codifié. Aujourd'hui, on a une grande liberté, on peut choisir l'image qu'on va donner, mais il n'y a plus vraiment de repère, ça c'est sûr. Et en même temps, le vêtement, c'est une image qui déjà se décrypte très vite. Ça fait appel à la vitesse du cerveau reptilien. Donc, quand on voit quelqu'un, ça prend entre 3 et 7 secondes. Ça dépend des études qui sont faites. Et tout de suite, on dit, j'y vais ou j'y vais pas. C'est oui ou c'est non. C'est très instinctif. Pardon ?
- Speaker #0
C'est très instinctif.
- Speaker #1
Le cerveau reptilien, c'est instinctif. Et on ne fait pas... Dans le temps passé, on pouvait encore rattraper les choses par le cortex. On disait... Oui, mais elle en vaut la peine quand même. On va aller à sa rencontre, on va l'écouter, même si. Et aujourd'hui, comme il y a une accélération du temps, l'accélération de l'image, elle est amplifiée, en fait. Donc, ça veut dire que de toute façon, on va être vu. Et qu'il y a un choix à faire de savoir si on va être vu en fonction de ce qu'on veut vraiment montrer ou si on va être décodé sauvagement par des personnes qui ne sont pas nécessairement nos amies, en fait. Et donc, en fonction de ce qu'on va porter. on va envoyer un message, une intention. Et le but, c'est que les gens qui comptent pour nous, les gens qui sont importants dans notre vie, voient ce message-là. Il ne faut pas être vu de tout le monde nécessairement. Il faut choisir notre intention, notre but et par qui on veut être vu. Ça, c'est important. Donc, il vaut mieux gérer cette image en amont parce que de toute façon, elle va être décodée en aval par tout le monde. Et je trouve aussi... Dans un monde où il y a beaucoup d'informations favorables ou défavorables, ça peut être un choix d'y placer des choses qui ont du sens, de l'élégance, et d'incliner vers le meilleur côté de cette image.
- Speaker #0
De l'éclat, de la beauté.
- Speaker #1
Oui, d'y apporter quelque chose qui peut-être disparaît parfois, et qui est important dans nos vies. C'est presque un rituel. On ne va peut-être pas être jusque-là un acte politique, mais c'est de placer une intention. La vie n'est pas facile, et bien justement, je vais y placer de l'élégance, du sens, de la beauté, de l'amour aussi.
- Speaker #0
Moi, je remarque que quand je m'habille le matin et quand je prends soin de m'habiller, quelque chose qui me va bien, où je me sens bien, ça me donne beaucoup plus d'énergie que quand je ne prends pas le temps. Et donc, je sens que quand je prends le temps de prendre soin de moi, ça rayonne en fait. Est-ce que c'est dans ce sens-là ?
- Speaker #1
Oui. Alors, j'aime beaucoup la remarque sur le temps, parce que comme on a beaucoup moins de temps aujourd'hui qu'on avait pu en avoir précédemment, parfois, il nous faut du temps et des essais et erreurs pour savoir ce qui nous va vraiment. Mais peu importe. C'est vrai qu'aujourd'hui, la science, l'objectif, elle identifie bien que ce que l'on porte va avoir un effet immédiat au niveau hormonal. D'accord ? Ah oui ? Oui. Donc, on a tous des expériences où on se sent rayonnante, fabuleuse, magique avec certains vêtements. Et on sait que ça fonctionne, ça marche. Et donc, souvent, on va répéter cela. Je pense, par exemple, aux étudiants qui portent automatiquement un vêtement fétiche parce qu'ils savent que ça marche. Alors, on le répète, on le répète. Mais c'est objectivé scientifiquement. C'est-à-dire qu'on voit qu'il y a un effet hormonal sur notre humeur, notre caractère, notre sensibilité, ce jour-là, quand ça marche, quand ça matche, en fait.
- Speaker #0
Donc, vous voulez dire quoi qu'il y a un effet hormonal ?
- Speaker #1
Ce sont des études qui ont mesuré, par exemple, la différence entre un médecin qui intervenait dans la rue, il faisait son jogging le dimanche matin, à côté de lui, un arrêt cardiaque. Il intervient en jogging, forcément, parce qu'il est médecin et que c'est son destin d'aider ceux qui sont en difficulté. Il va acter. Mais lorsqu'il porte sa blouse blanche, tout d'un coup, quelque chose se pose. Il porte le costume de sa fonction, il rassemble toutes ses forces. Il est dans une autre énergie, en fait. Voilà, il peut vraiment assumer son rayonnement, on va dire ça comme ça.
- Speaker #0
Quel est le profil des personnes qui viennent vous trouver ?
- Speaker #1
Il n'y en a pas. Il n'y en a pas. C'est vrai que parfois, on me demande ça et c'est tellement différent. Ça peut être des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes. Je travaille à Bruxelles, à Paris, à Genève, à Barcelone, à Luxembourg. En fait, ce sont des personnes soit qui se rencontrent consciemment de l'importance du vêtement, soit qui le pressentent. Ça peut être des personnes qui sont envoyées par un thérapeute. Il y a un travail qui est fait et on va l'accomplir. Ça peut être une entreprise. Je travaille en entreprise aussi.
- Speaker #0
Et donc, dans quel contexte ?
- Speaker #1
on doit coacher des dirigeants. Et ces dirigeants sont mis face à des challenges nouveaux. On va entre guillemets les équiper pour qu'ils puissent se reconnecter à eux-mêmes, à leur force intérieure. Et le vêtement va terriblement aider de ce côté-là. Ça peut être des écoles. Je travaille par exemple avec des écoles de business à Paris. Les diplômes, ça ne fait pas l'ombre d'un doute qu'ils vont être obtenus. Les CV vont être merveilleux. Et la touche finale, c'est de montrer dans l'emballage qu'est ce vêtement, dans l'apparence, tout ce qui est là à l'intérieur comme talent. Donc, c'est parfois des personnes qui vont être confrontées parce que la vie les y oblige à des prises de conscience très fortes. Et puis, on va accompagner ça, en fait. Donc, c'est très, très, très variable.
- Speaker #0
Parce que quand on parle du vêtement, en fait, c'est assez superficiel, le vêtement, finalement. Mais quand je vous écoute, c'est pour ça que je vous ai invité.
- Speaker #1
C'est une croyance.
- Speaker #0
Oui, oui, c'est pour ça. Il y a telle profondeur dans ce que vous dites. Donc, quelles sont les croyances qu'on a par rapport au vêtement ?
- Speaker #1
La première, c'est celle que vous venez de dénoncer ici, c'est que c'est superficiel. Et c'est en fait l'inverse. On pense que c'est superficiel. Je ne sais pas d'où ça vient, parce que ce n'est pas le cas dans toutes les civilisations non plus. Mais de ce côté-ci, ça peut être pris comme superficiel. Et donc, c'est parfois la dernière chose à laquelle on fait attention. Et pourtant, c'est la première chose que l'on voit de vous quand on vous rencontre. Parce que le vêtement participe de tout un langage qui est non-verbal. Et dans ce langage non-verbal, il y a la voix, la posture, l'attitude et ce vêtement. Alors bon, vous connaissez peut-être ces chiffres qui sont mis sur la table généralement quand on parle de communication. 93% d'un message est non-verbal et le contenu c'est 7%. Et ça provoque effectivement des inversions massives, c'est-à-dire qu'il y a des femmes merveilleuses qui disent je veux être réunie pour qui je suis, mais qui ne se montrent pas ou des personnes très qualifiées qui ont beaucoup de talent. Et puis, il faut aller les chercher, en fait. Or, l'arène de cette vie sur Terre est quand même assez rude, et donc il faut se faire rencontrer le fond et la forme. Ça, c'est très important. Mais c'est vrai qu'il y a plein de croyances. Alors il y a d'autres croyances qui vont dire que ce n'est pas une priorité, que c'est pour les gens importants, ou que ça coûte cher. Ce qui est faux, ce qui coûte cher, c'est de ne pas savoir ce qui nous va.
- Speaker #0
On peut acheter tellement de choses qui ne nous vont pas.
- Speaker #1
Les chiffres sont dramatiques. En général, on estime qu'une femme européenne va porter entre 22 et 30 de sa garde-robe. Tout le reste, c'est du gâchis. Ce sont des pièces. Qui sont mal achetés parce qu'on s'est laissé influencer, parce qu'on a suivi un mauvais conseil. Et voilà.
- Speaker #0
Parce qu'on consomme aussi beaucoup.
- Speaker #1
Oui, on consomme parce qu'on est influencé à consommer. Et comme on achète mal en amont, on le paye cher en aval parce qu'on a des garde-robes. On va dire, je n'ai rien à mettre. Mais parce que les choix n'ont pas été conscients au départ, en fait. Et notamment, ça va provoquer des... Des hésitations le matin, parce que c'est vrai que le matin, on va essayer de trouver quelque chose qui nous va en fonction de ce qui va se passer dans la journée. Et parfois, il y a des choix cornéliens, des hésitations Shakespeareennes. On se demande mais quoi ? Et on arrive tout effrité à ce rendez-vous qu'on voulait merveilleux. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, c'est vrai que c'est souvent après qu'on me dit si j'avais su, je l'aurais fait plus tôt. Parce qu'il y a toute une sensibilisation à porter ce message que ce que l'on croyait anecdotique est en fait terriblement puissant. Nous sommes dans un monde de matière, en fait, et il faut approcher cette matière comme étant la forme de notre incarnation. Donc il faut célébrer cette matière aujourd'hui. Toutes les démarches par rapport au corps, à la santé, enfin tout ça participe de ce même mouvement. On ne peut pas fuir notre condition et le vêtement en fait partie. D'abord, c'est la seconde peau, c'est la dernière peau. Donc, il doit accompagner ce corps qui nous permet d'incarner notre vie, notre mission, ce qu'on a à accomplir sur cette terre, en fait.
- Speaker #0
Et c'est quoi 50 ans dans la vie d'un homme, d'une femme pour vous ? Ça signifie quoi ?
- Speaker #1
C'est une merveille. En fait, 50 ans, d'ailleurs, les traditions le disent souvent, c'est vraiment un moment solennel dans la vie d'un être humain. Chaque dizaine dans une vie a son importance, mais 50 ans, on a déjà fait beaucoup de choses. Et on se dit, c'est maintenant ou jamais. Donc, on célèbre sa propre expérience, sa propre identité. On la dit, on la partage. Il y a une audace, en fait, je trouve, à 50 ans. Parce qu'on sait qu'après, c'est encore différent. Et là, c'est vraiment un âge où on peut vraiment manifester qui on est, avec beaucoup de joie. Et par ricochet, cette joie que l'on va vivre à l'intérieur de soi, d'être en amour avec soi-même, heureux d'être qui on est, se dire Ah, la vie va vite, mais voilà, je la vis pleinement ça va par ricochet faire beaucoup de bien autour de soi. Parce que ça, c'est une autre croyance. J'y pense maintenant. Ah oui, mais je ne peux pas briller, alors je vais faire de l'ombre aux autres. Non, pas du tout. Moi, je remarque en tout cas, et ça participe vraiment de mon expérience avec des personnes qui viennent me voir, quand elles sont révélées à leur propre beauté, à l'amour d'elles-mêmes, ça me fait un bien fou. Et donc, je vois que c'est quelque chose de contagieux, en fait. Et c'était Myriam Williamson qui avait écrit ce très beau discours qui a été redit par Nelson Mandela aussi, c'est notre propre lumière nous fait peur Or en réalité, une fois qu'on a accès à cette lumière, qu'on la manifeste, c'est une façon d'influencer le monde. de montrer le chemin à ceux qui sont autour de nous et qui n'auront qu'une envie, c'est de faire la même chose. C'est un mouvement contagieux d'amour et de beauté. Voilà comment je le vois, en tout cas. Oui,
- Speaker #0
c'est très inspirant et ça fait du bien d'entendre ça. Et donc, on pourrait dire que vous aidez la personne à briller, en fait, à oser briller.
- Speaker #1
À briller. À rayonner. À briller. Pardon de le dire comme ça, mais c'est vraiment important, les mots sont importants.
- Speaker #0
C'était Camus qui disait ça, mal nommer les choses, c'est ajouté à la misère du monde. Et je ne le dis pas pour vous reprendre, mais pour vraiment préciser ça, parce que briller, ça veut dire aller chercher à l'extérieur la lumière, dans les tendances de la mode, dans la garde-robe de la copine à qui ça va très bien, mais chez nous, pas du tout. Vous voyez, c'est ça. Rayonner, c'est vrai.
- Speaker #1
Rayonner, c'est le style.
- Speaker #0
Ça vient du dedans. Donc, je tiens pour certain que nous avons tous de la lumière à l'intérieur de nous. Mais vraiment, c'est... Voilà. Et si nous choisissons les vêtements justes, cette lumière, elle va traverser toutes les couches pour continuer au dehors de nous. C'est une émanation. C'est vraiment, ça sort du dedans vers le dehors. Donc, c'est comme le soleil, en fait. Et alors, c'est très généreux. Ça touche. Briller, ça nous fait dépendre de quelqu'un d'autre ou de quelque chose d'autre. Et c'est vraiment ça, en fait.
- Speaker #1
Ça touche et ça réchauffe, j'aurais envie de dire.
- Speaker #0
Oui, et... Et ça fait vraiment du bien, en fait, ça réchauffe, parce que ça fait croire que l'humanité est bonne et qu'il y a des oasis dans le désert et des clairières au milieu de la forêt aussi.
- Speaker #1
Est-ce que pour tous ceux qui nous écoutent, vous auriez des astuces ? Enfin, des astuces, évidemment, chacun son style, mais des astuces ou des conseils ? Comment regarder, comment se regarder ? À quoi doit-on faire attention ?
- Speaker #0
J'aime bien cette question. Et en même temps, je la trouve délicate parce que vous l'avez compris, on est tous tellement uniques. Et donner des conseils qui seraient génériques ou généraux, c'est toujours très dangereux. Chaque rencontre est très personnelle. Et c'est ça, toute l'histoire, toute l'affaire. La première chose, c'est... De ne pas imiter, de ne pas penser que parce que ça va à l'un, ça va à l'autre. Donc ça nous oblige automatiquement à nous regarder, à faire ce retour vers soi. Alors c'est souvent des essais et des erreurs, mais ça a bien se connaître, du dedans et du dehors en fait. Ça c'est indispensable.
- Speaker #1
Parce qu'on n'a pas tous le même rayonnement ?
- Speaker #0
Non, on n'a pas tous le même rayonnement. Je vous racontais cette histoire très personnelle de mes jumelles, mais je le vois autour de moi. Et je tiens pour certain qu'en fonction de ce rayonnement, qui a à voir avec notre peau tout simplement, c'est la présence des pigments dans la peau qui va faire que la lumière du corps va sortir différemment.
- Speaker #1
Donc c'est notre peau et notre corps aussi alors ?
- Speaker #0
Oui, la peau de notre corps. Le rayonnement, ça a beaucoup à voir avec la lumière intérieure telle qu'elle va passer par le filtre de la peau. Pour être très pragmatique, parce que ça va peut-être aider à mieux comprendre cette histoire de rayonnement, Coco Chanel, elle ne rayonne pas de la même façon que Marilyn Monroe. Vous voyez ça. Lune est hiver, donc c'est un rayonnement très contrasté. C'est blanc ou c'est noir, c'est à gauche ou à droite, c'est comme si et pas autrement. Et Marilyn Monroe, c'est la lumière prime sautière. En fait, elle est printemps. C'est pur, c'est rayonnant, c'est fragile et joyeux à la fois, c'est tendre. Ce sont des rayonnements différents.
- Speaker #1
Avec plus de fluidité.
- Speaker #0
Plus de légèreté. Plus de légèreté, de la laïveté aussi, ce qui n'était pas le cas de Coco Chanel par exemple. On ne peut pas se limiter justement aux couleurs, il faut vraiment faire un ensemble des choses, sinon ce sont des étiquettes et ça je ne le souhaite certainement pas. Donc c'est apprendre à se voir. Et à se voir dans son unicité, c'est aussi investir dans des choses qui vont être de qualité, en fait. Parce qu'aujourd'hui, les chiffres que je vous donnais dataient d'avant le Covid. Bon, aujourd'hui, c'est tout à fait différemment. Il y a eu des effondrements de garde-robe. Toutes ces personnes qui se sont retrouvées confrontées dans leurs appartements à des garde-robe énormes, mais trop importantes, ont commencé à faire des tris, à alléger, à vouloir de la simplicité, à vouloir de l'esprit. de l'essentiel en fait. Et donc, investissez dans des belles choses, des belles matières qui vous correspondent vraiment. Parce qu'une fois qu'on sait ce qui nous va, ça va être compliqué de le trouver entre nous. Et automatiquement, on va moins acheter déjà. Donc, c'est une démarche qu'on peut faire en amont de tout. Peu mais bien. On va accessoiriser éventuellement. Avec un objet, un accessoire, une broche, des boucles d'oreilles, que sais-je. mais qui va faire toute la différence. Parfois les personnes sont obligées de porter des uniformes ou des dress codes très contraignants et la revanche ça va être... des boucles d'oreilles de dingue. Ou bien, pour les hommes, une pochette qui va dire, ou un bracelet de montre. Oui, oui, je porte le costume sombre, ne vous inquiétez pas, mais ce bracelet de montre, je ne sais pas, orange ou bleu clin, tout d'un coup va dire, mais je sais qui je suis. Oui. Alors, ça devient un jeu, c'est très agréable, en fait. C'est très ludique, c'est agréable à faire. Et puis aussi, ce que j'ai envie de dire, c'est que... Donc il ne faut jamais renoncer à soi, jamais, jamais, jamais. Il faut être soi complètement et s'habiller de façon consistante, quelles que soient les circonstances, au jardin, au boulot, partout où on va, parce que la vie, elle peut nous apporter des cadeaux partout où on est. Donc il faut être consistant, avoir une signature, vous voyez, qui va faire qu'on nous reconnaîtra toujours tels que nous sommes. Et en même temps... Il faut tenir compte de l'écosystème, de l'endroit où on va, pour moduler ça, en fait.
- Speaker #1
C'est-à-dire ?
- Speaker #0
Si vous travaillez dans une banque, vous allez vous habiller différemment de quelqu'un qui va travailler dans un secteur créatif, en fait. Donc, ce n'est ni un renoncement à soi, ni un asservissement au système dans lequel on va travailler, parce que ce sont des écosystèmes, mais c'est vraiment... Être soi en s'acclimatant avec l'endroit où on va être soi. C'est vraiment un équilibre entre les deux.
- Speaker #1
Eh bien, merci beaucoup Brigitte Kessel pour tous ces partages, ces conseils, c'est passionnant. Donc, j'espère en tout cas que ça vous a éclairé à tous ceux qui nous écoutent. Donc, si vous voulez avoir plus d'infos sur les activités ou les accompagnements de Brigitte Kessel, eh bien tout. Vous pouvez trouver toutes les informations sur son site, donc c'est www.brigidecaisselle.com. Et voilà, un tout grand merci. Et si vous voulez être tenu au courant de mes actualités, n'hésitez pas à aller voir sur mon site www.sandrinecorbio.be et vous inscrire à la newsletter pour être tenu au courant de mes prochaines actualités. J'espère que ce podcast vous a aidé à se miner. Si vous avez aimé ce podcast, n'hésitez pas à le partager ou à le commenter. Et si vous voulez plus d'infos sur mes activités, n'hésitez pas à vous inscrire à ma newsletter. Je mettrai tous les liens sous ce poste. Ce podcast fait aussi partie d'une émission diffusée sur Radio Alma tous les deuxièmes mardi et dernier mardi du mois. J'en profite pour remercier David Martinez pour la réalisation de ce podcast. Pour rappel, je suis Sandrine Corbiot, j'adore faciliter les prises de conscience et le changement, et je me réjouis de vous retrouver la prochaine fois. À bientôt !