- Sandrine Corbiau
Bonjour et bienvenue dans « J'ai 50 ans et alors » , un podcast qui accompagne nos transitions. Je suis Sandrine Corbiau, j'adore faciliter les liens, les prises de conscience et le changement. Dans ce podcast, je vous partage des inspirations, des réflexions, des rencontres qui enrichissent mon quotidien. Pas de recettes toutes faites, juste des moments authentiques pour vous inspirer. Un rendez-vous qui fait du bien, une parenthèse qu'on s'octroie dans son quotidien pour marcher vers soi à son rythme. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors aujourd'hui, j'ai la grande chance d'avoir avec moi dans le studio Laurence Lins, qui est docteure en sciences biochimiques, directrice scientifique chez BeLife et nutrithérapeute et avec elle on va parler d'alimentation et de nos besoins plus spécifiques à nos âges. Nous allons aussi aborder la question des compléments alimentaires qui sont présents à tout bout de champ aujourd'hui et on va essayer un peu de comprendre le vrai du faux sur les compléments alimentaires. Est-ce que c'est vraiment nécessaire, quand les prendre, que prendre ? Tout ça on va discuter avec Laurence. Laurence, je te souhaite la bienvenue dans cette émission.
- Laurence Lins
Je suis très heureuse d'être là, en fait.
- Sandrine Corbiau
Eh bien, merci d'être avec nous. Alors, comme d'habitude, pour commencer, je vais te proposer de toi-même te présenter. Voilà, quel est ton parcours, qui tu es ?
- Laurence Lins
Alors, je m'appelle Laurence Lins. J'ai deux grandes filles qui ont 28 et 31 ans. J'ai été une joueuse de hockey sur Gazon pendant... 45 ans. Là maintenant, j'ai rangé mon stick et je m'adonne principalement au jardinage. J'adore m'occuper de mon potager, j'adore me balader dans la nature et puis j'adore aussi les moments entre amis et avec la famille. Et alors au niveau professionnel, donc comme tu l'as dit, je suis directrice scientifique chez BeLive depuis trois ans et avant ça, j'ai eu toute une carrière universitaires. à l'université de Liège.
- Sandrine Corbiau
Est-ce que tu pourrais nous expliquer un petit peu ton parcours alors ?
- Laurence Lins
Oui tout à fait, j'ai fait mes études à l'ULB, j'ai fait une licence en chimie que j'ai poursuivie par un doctorat et un post-doctorat. Et donc là c'est là que j'ai pris l'option biochimie. Et ensuite j'ai eu la chance d'avoir un poste FNRS, donc un poste statutaire. J'ai travaillé pendant 25 ans à Jean Blou, qui fait partie de l'université de Liège depuis 10 ans. Et à côté de ça, tout ce qui est lié à la nutrition, à la nutrithérapie, c'est venu un peu naturellement. J'ai toujours aimé les aspects de santé naturels, pour moi et ma famille. J'ai suivi différentes formations, comme l'aromathérapie, la gémothérapie. Et puis un jour, je me suis dit, au fond, la base... c'est l'alimentation. Et donc, ça m'a amenée à suivre la formation du CERDEN, donc en nutrithérapie. Et j'ai développé peu à peu une activité complémentaire. Et puis, un jour, j'ai eu la chance d'avoir eu l'opportunité d'aller travailler chez Be Life. Et franchement, je suis vraiment heureuse d'avoir fait ce saut vers le privé et vers un métier qui me plaît vraiment.
- Sandrine Corbiau
C'est chouette. Et est-ce qu'il y a un événement dans ta vie qui t'a donné... L'envie de t'engager dans ce domaine ?
- Laurence Lins
En fait, depuis toute petite, j'étais curieuse. Je voulais savoir comment fonctionnait le monde, comment notre corps fonctionnait. Et en fait, vers l'âge de 10 ans, j'ai découvert les livres que ma maman utilisait pour donner cours de sciences. Et ça m'a vraiment passionnée. Et en secondaire, encore une fois, ce sont les rencontres qui font souvent les occasions. J'ai eu un prof de chimie qui était vraiment super chouette. Et donc, c'est ça qui m'a dirigée vers la chimie. Et donc, comme je disais, le côté santé naturelle, je pense que c'est quelque chose qu'il y a au fond de moi depuis toujours, en fait.
- Sandrine Corbiau
Y a-t-il un mot, une phrase qui t'accompagne, un peu comme un mantra dans ta vie ? Que tu as envie de nous partager ce matin ?
- Laurence Lins
Alors, pour moi, c'est vraiment important d'avoir foi, d'avoir confiance dans la vie, parce que je pense qu'il faut... de profiter de chaque instant de ce que la vie nous donne et puis aussi de profiter des gens qu'on aime. C'est vraiment important.
- Sandrine Corbiau
Et si tu regardais le parcours que tu as traversé, qu'est-ce que tu aurais envie de dire à la petite fille que tu étais ?
- Laurence Lins
Ça, c'est très émotionnant parce qu'effectivement, j'étais une enfant assez timide. Et je lui dirais vraiment d'avoir confiance en elle et de suivre son intuition. Parce que je pense que la vie, c'est un cadeau pour qui c'est suivre son flux naturel.
- Sandrine Corbiau
Oui, mais ce n'est pas évident. C'est tout un chemin.
- Laurence Lins
Voilà, c'est tout un chemin. Et avec l'âge que j'ai maintenant, c'est vraiment ça qui est important, je pense.
- Sandrine Corbiau
Merci, Laurence. Alors maintenant, on va aborder la question de l'alimentation et de nos besoins nutritionnels. Autour de la cinquantaine, donc c'est sûr qu'il y a notre corps qui change. Qu'est-ce qui se passe au niveau de notre corps et quels sont nos besoins nutritionnels spécifiques à cette période de la vie ? Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ce qui se passe dans notre métabolisme ?
- Laurence Lins
Voilà, donc en fait ce qu'il faut savoir c'est que de manière générale, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, notre métabolisme va en fait se ralentir vers 45-50 ans. Et donc ça veut dire que logiquement notre corps il est bien fait. Il est en équilibre entre ce qu'on appelle l'anabolisme, c'est le fait de construire des cellules, de se régénérer, et le catabolisme, la destruction. Normalement, on est en équilibre. Il se fait qu'une fois qu'on atteint 45-50 ans, ce métabolisme se ralentit et la destruction devient plus importante que la construction. Ce qui fait qu'à 45-50 ans, il est vraiment important d'avoir des apports nutritionnels. qui vont permettre de ralentir cette destruction, donc ce catabolisme. Et donc, chez la femme, en plus de ça, c'est une période où on a en plus cette phase de changement hormonal, donc la préménopause ou la ménopause. Et donc, ce changement hormonal va en plus demander des besoins accrus en certains nutriments, comme certaines vitamines, comme... la vitamine D ou le calcium ou le magnésium. Donc, c'est vraiment une période importante de la vie où il faut être attentif à ses besoins nutritionnels.
- Sandrine Corbiau
Et donc, quels sont-ils alors à cet âge-là ?
- Laurence Lins
Alors, les besoins nutritionnels, c'est un bon apport en fibres, des protéines de bonne qualité.
- Sandrine Corbiau
Donc, les fibres,
- Laurence Lins
Les fibres, c'est ce qu'on va retrouver, par exemple... dans les légumes, dans les légumineuses, dans les céréales. Et en fait, c'est ce que finalement, nous n'assimilons pas ou peu, mais qui va nourrir notre microbiote, donc notre flore intestinale, qui est en fait au cœur de notre santé. Donc ça, c'est vraiment un moment important, puisqu'on va mettre de son côté cet allié incroyable qui est le microbiote. Et donc, j'ai parlé des protéines. Il y a aussi évidemment le bon gras, comme les oméga-3. Donc ça, c'est vraiment très important.
- Sandrine Corbiau
Donc ce sont les poissons, les avocats ?
- Laurence Lins
Voilà, c'est ça. Ce sont les poissons, ce sont les noix, donc tout ce qui est oléagineux, donc les noix de Grenoble, les amandes, les noisettes, etc. Les avocats, c'est très bien, mais c'est plutôt des oméga-9, donc le gras qu'on va retrouver aussi dans l'huile d'olive. Donc effectivement, tout ce lipide, tout ce gras est vraiment important pour notre santé de manière générale. Et puis évidemment, de manière assez naturelle, il y a les vitamines et les minéraux. Donc j'ai déjà cité la vitamine D, mais on a aussi les vitamines B qui soutiennent par exemple notre énergie. Et les minéraux, pour la femme, le calcium et le magnésium, c'est vraiment très très important.
- Sandrine Corbiau
Y a-t-il des nutriments ? Qu'on assimile moins bien avec l'âge ?
- Laurence Lins
Oui, tout à fait. Par exemple, la vitamine B12 est beaucoup moins bien assimilée à partir de 45-50 ans. Et c'est une vitamine qui est très importante pour, comme je l'ai dit, notre métabolisme énergétique, mais aussi pour notre santé cardiovasculaire. Donc, c'est vraiment important. Et pourquoi est-ce que finalement, on assimile moins bien certains nutriments ? Et c'est parce que notre microbiote... peut fonctionner moins bien. Et donc notre microbiote, il est responsable de l'assimilation de toute une partie des nutriments que l'on prend via l'alimentation. On a par exemple aussi la vitamine D que l'on synthétise en moins grande quantité à partir de 45-50 ans. Donc voilà, il y a effectivement des apports pour lesquels il faut être attentif.
- Sandrine Corbiau
Est-ce qu'il faut forcément se complémenter à cette étape de la vie ?
- Laurence Lins
Alors pour moi, c'est indispensable. Alors... Non seulement parce que, comme je viens de le dire, on assimile moins bien certains nutriments, parce que notre métabolisme ralentit, mais aussi parce que notre alimentation actuelle est souvent pauvre en densité nutritionnelle, donc en micronutriments dont notre corps a besoin. Donc ça, ce sont trois facteurs qui sont là. On ne peut pas les nier. Donc même si on mange bien, pour moi, il faut une complémentation au moins. de certains indispensables.
- Sandrine Corbiau
Ok, on verra ça plus tard, peut-être que tu nous expliqueras plus tard. Maintenant, il y a beaucoup de femmes qui se plaignent de fatigue, de stress, de troubles de sommeil, de douleur articulaire. Comment la nutrithérapie peut aider ?
- Laurence Lins
Alors, la nutrithérapie peut aider. C'est vraiment un outil de choix pour accompagner notre santé de manière générale. et Quand on parle de nutrithérapie, la première intention, c'est toujours d'équilibrer notre alimentation. C'est de travailler en première intention avec des aliments de qualité. Et la deuxième chose, c'est dans la nutrithérapie, il y a aussi cette notion d'apporter les nutriments au moment où notre corps en a le plus besoin. Un exemple qui est enseigné en nutrithérapie, c'est qu'on a besoin des protéines le matin et le midi. Par contre, les glucides lents, ce sera plutôt le soir. Et donc, ça déjà, c'est un principe important, puisqu'en fait, on va mettre du carburant dans notre corps au moment où il en a besoin, le plus besoin. Alors, on peut aussi éviter certaines carences avec des compléments alimentaires. Je parlais tout à l'heure de la vitamine D. Il est clair que pour moi, même si on se met au soleil, même si on mange bien, etc. On est quasi tous carencés en vitamine D. Il faut savoir qu'il y a 90% de la population belge adulte qui est carencée. Donc, ce n'est pas rien. Et on peut aussi, par exemple, un minéral comme le magnésium. C'est vraiment quelque chose qui est essentiel pour notre corps. Et donc, voilà. Donc, ça, ça pourrait être aussi un nutriment vraiment intéressant à prendre en complémentation. Et voilà, donc ça c'est vraiment l'idée, c'est d'abord travailler avec l'alimentation et puis de viser une complémentation pour certaines vitamines ou minéraux.
- Sandrine Corbiau
Ok, et donc selon toi, une journée type d'alimentation équilibrée, ce serait comment ?
- Laurence Lins
Alors, donc l'alimentation type, le petit déjeuner type, c'est d'avoir un petit déjeuner qui est salé. Ça, c'est clair. Pas de sucre le matin. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ça va amener... Quand je parle de sucre, c'est des sucres rapides. C'est les viennoiseries ou autres. Parce que ça va amener un pic de glycémie qui, en fait, amène ce qu'on appelle une hypoglycémie réactionnelle. Et à ce moment-là, on a le coup de pompe. Typiquement, si on mange un croissant le matin à 8h30 ou 9h ou plus tôt... on a le coup de pompe vers 10h, entre 10 et 11h. Et donc, qu'est-ce qu'on va faire ? On va grignoter. Donc ça, c'est vraiment pas l'idée. Et en plus de ça, ce n'est pas donner justement le carburant qu'il faut à notre corps. Donc je disais, donner le carburant au bon moment à notre corps, notre corps, il a besoin de protéines. Donc le matin, on va manger des bonnes protéines. On va les trouver dans les produits laitiers, si on n'a pas de problème de bonne qualité, bien entendu. Donc si on n'a pas de problème... d'intolérance au lactose. On va les trouver aussi, par exemple, on peut manger du saumon fumé le matin. On parlait d'avocat tout à l'heure. Un saumon fumé, avocat, c'est une très bonne idée. Et on rajoute une part de glucides lents, comme du pain complet. On peut aussi avoir des flocons d'avoine, par exemple. Donc, des œufs, c'est vraiment l'aliment qui ne coûte pas cher et qui apporte énormément de nutriments. essentiels à notre corps.
- Sandrine Corbiau
Et on peut en manger tous les jours ?
- Laurence Lins
On peut en manger tous les jours, on peut manger jusqu'à 8 oeufs par jour, pas par jour, mais par semaine, sans aucun problème.
- Sandrine Corbiau
Ok, et alors le midi, qu'est-ce qu'on...
- Laurence Lins
Le midi, on mange à nouveau protéiné, donc on va privilégier une source de protéines, par exemple du poisson, du poulet, ou si on est végétarien, du tofu par exemple, donc il faut une source de protéines. auquel on va associer des légumes, des crudités et une petite part de glucides lents, par exemple du riz ou des pâtes semi-complètes. Voilà, donc ça, c'est vraiment un repas type. À nouveau, il faut adapter la portion en fonction de notre faim, évidemment.
- Sandrine Corbiau
Ok, super. Et le soir, alors, on termine par des filles ?
- Laurence Lins
qu'est-ce qu'on mange le soir ? Il faut donc une source de glucides lents, par exemple un plat de pâte ou de riz. Ça sera vraiment l'élément principal de notre assiette, auquel on peut ajouter des légumes grillés, du pesto, etc. Le soir, il faut donner des glucides lents à notre corps. Il y a une petite explication à ça quand même, c'est ce qui va nous permettre de synthétiser la mélatonine. Notre corps a besoin de glucides lents pour avoir une dose de mélatonine suffisante, donc pour avoir un sommeil réparateur.
- Sandrine Corbiau
Et donc la mélatonine, tu peux expliquer ?
- Laurence Lins
Oui, la mélatonine, c'est l'hormone du sommeil. Donc elle doit être produite par notre corps en fin de journée. Et donc c'est pour ça que les glucides lents, par un mécanisme que je n'expliquerai pas, mais les glucides lents permettent de promouvoir cette synthèse de mélatonine.
- Sandrine Corbiau
Merci. Et si on suit un traitement hormonal, est-ce que les besoins nutritionnels sont différents ?
- Laurence Lins
Alors, si on suit un traitement hormonal, en fait non, les besoins nutritionnels ne sont pas forcément différents par rapport à quelqu'un qui ne prendrait pas d'hormones au moment de la préménopause ou de la ménopause. Parce qu'en fait, ça ne change pas ce déséquilibre qu'il y a finalement entre le catabolisme et l'anabolisme. Donc le fait que notre corps a tendance à détruire plus de cellules. Donc ce que va faire principalement le traitement substitutif hormonal, c'est de diminuer les inconforts comme les bouffées de chaleur, un sommeil perturbé ou une humeur perturbée. Mais par contre, il y a aussi quelque chose d'important, c'est que ça ne va pas compenser non plus entièrement la perte osseuse et la perte musculaire qu'on peut avoir au moment de la ménopause et de l'après-ménopause. Donc il ne faut pas croire que c'est une panacée.
- Sandrine Corbiau
D'accord. Mais donc bien faire attention à son alimentation. Est-ce qu'il y a des erreurs à éviter ? Quelles sont les erreurs les plus fréquentes ?
- Laurence Lins
Alors, les erreurs à éviter, il y a deux types d'erreurs pour moi. C'est soit quand on arrive vers 50 ans, c'est de se dire franchement, j'en ai marre des injonctions, je n'ai pas toujours le moral, je suis fatiguée. et donc en fait on ne fait plus du tout attention à ce qu'on mange. Et donc, ça veut dire qu'on risque de grossir, d'être en surpoids. Et ça, évidemment, tant au niveau de la ménopause qu'au niveau de notre santé générale, c'est quelque chose qui n'est pas bon. Ça va déséquilibrer notre métabolisme. Et l'autre erreur, c'est exactement l'inverse. C'est d'être trop dans le contrôle. On parle, quand on regarde, enfin, ou quand on écoute les réseaux sociaux ou quand on regarde... c'est finalement, il faut rester jeune à tout prix.
- Sandrine Corbiau
Il faut,
- Laurence Lins
il faut, il faut, il faut, il n'y a qu'à faut qu'on. Et donc, en fait, ce n'est pas recommandé à partir de 50 ans, par exemple, de réduire excessivement ses apports caloriques, de manger moins de protéines, parce que le mouvement végétarien ou végane, c'est très bien d'un point de vue éthique. mais par contre... D'un point de vue métabolique, ça peut poser des problèmes parce que si on diminue trop, si on ne mange plus de protéines animales, il faut les compenser. Il faut d'autres sources de protéines. Et ça, parfois, les gens ne le savent pas, les femmes ne le savent pas. Donc ça, c'est vraiment important de faire attention à son apport en protéines parce que nos muscles, ce sont des protéines. Et donc, comme à 50 ans, on a déjà une perte musculaire, si on mange moins de protéines, on va accentuer ce phénomène. et... Aussi, l'idée de faire, on parle beaucoup de régimes détox, etc. Donc, faire des régimes détox à longueur d'année, ce n'est vraiment pas recommandé. Finalement, ça épuise notre corps. Et une autre erreur, c'est de ne pas boire assez. Donc ça, c'est vraiment l'hydratation et boire de l'eau de qualité. C'est vraiment essentiel. Et j'ai entendu récemment un médecin qui parlait du fait que si les médecins recommandaient simplement à leurs patients. de boire 1,5 à 2 litres d'eau par jour, on éviterait jusqu'à 60% des maladies de civilisation. Donc c'est vraiment quelque chose qui est essentiel pour notre corps.
- Sandrine Corbiau
Donc de s'hydrater correctement et convenablement, régulièrement. Et pour les hommes, quels sont les besoins nutritionnels quant à eux ?
- Laurence Lins
En fait, pour les hommes, finalement, c'est à peu près la même chose. c'est-à-dire qui vont eux aussi avoir besoin... de faire attention à leurs apports nutritionnels, notamment au niveau des protéines, du bon gras, donc les oméga-3. Parce qu'en fait, chez les hommes, il y a finalement un autre défaut, c'est souvent de manger trop de viande rouge, trop de charcuterie. Donc on a un apport en fait en gras, en graisse saturée qui n'est pas bon et donc ils mangent moins de poids. C'est peut-être caricaturel ce que je dis. Voilà, c'est quand même quelque chose que j'observe.
- Sandrine Corbiau
Et quels sont les risques alors ?
- Laurence Lins
Alors les risques, c'est vraiment de développer des maladies cardiovasculaires. Donc il y a des publications scientifiques qui montrent très clairement qu'il y a un lien entre la consommation de trop de graisse saturée et... les maladies cardiovasculaires et aussi de développer le cancer du côlon, puisqu'on sait que la charcuterie et la viande rouge vont vraiment, ces deux aliments vont favoriser l'apparition du cancer du côlon. Donc ce sont quand même des risques majeurs au niveau de la santé.
- Sandrine Corbiau
Donc c'est des points de vigilance à avoir pour eux alors. Il y a aussi des régimes pauvres en fibres et en micronutriments. Par rapport à...
- Laurence Lins
Alors oui, puisqu'ils mangent moins de légumes. Donc le fait qu'ils mangent un peu moins de légumes et qu'ils n'ont pas une assiette équilibrée, je dirais, forcément. Ça veut dire que, par exemple, ils ne vont pas faire attention toujours au fait de manger du riz ou des pâtes semi-complètes, etc. D'avoir un apport en fibres via, je ne sais pas, l'artichaut, la rhubarbe. Enfin voilà, tous ces aliments qui sont connus pour apporter des fibres. ils vont avoir un apport plus pauvre en fibres, ce qui fait qu'ils vont déséquilibrer leur flore intestinale. Et la flore intestinale, c'est la base. Donc il y a ce risque-là aussi, évidemment.
- Sandrine Corbiau
Je suis avec Laurence Lins, qui est docteure en sciences biochimiques, directrice scientifique chez Billiife et nutrithérapeute. Et on parle de l'alimentation et des compléments alimentaires autour de la cinquantaine. Donc justement... Les compléments alimentaires, on les voit partout, tout le temps, ils sont présents, on doit en consommer tout le temps. Si on suit les réseaux sociaux, les pubs, est-ce que c'est un effet de mode ou est-ce que c'est un réel besoin selon toi, Laurence ?
- Laurence Lins
Alors, il y a certainement une part d'effet de mode. C'est clair que le fait que les réseaux sociaux sont omniprésents, donc le fait qu'on en parle tout le temps sur les réseaux sociaux, inévitablement, il y a un effet de mode. Mais... Pour moi, vraiment en tant que nutrithérapeute, il y a un besoin réel. Pourquoi ? Parce qu'en fait, notre alimentation est beaucoup moins riche en micronutriments qu'elle ne l'était, par exemple, avant la Deuxième Guerre mondiale. Et pourquoi est-ce qu'elle est beaucoup moins riche en micronutriments ? C'est lié en fait à l'agriculture intensive qui ne permet pas aux plantes d'avoir un sol suffisamment riche en minéraux et en éléments essentiels pour cette plante qui finalement seront des éléments essentiels. pour nous. Donc la plante, elle pousse, mais elle n'est plus riche en micronutriments. On a aussi toute la pollution environnementale qui va induire en fait un vieillissement cellulaire. Donc on a un besoin accru en micronutriments. Et puis, je dis toujours que ici, chez nous, en Belgique ou en France, il n'y a pas la guerre, donc ça ne tue pas des gens. Mais on a inventé un truc génial, c'est le stress qui est omniprésent dans notre société. Et donc voilà, ce stress a réellement un impact horriblement négatif sur notre métabolisme. Alors pas le stress ponctuel, on a oublié ses clés chez soi ou on s'est fait voler son téléphone. Ok, c'est un stress ponctuel, c'est pas grave, notre corps il est fait pour ça. Par contre, le fait d'être sous stress chronique, là c'est vraiment quelque chose de très délétère. Et donc on doit compenser finalement cet effet délétère par une complémentation. Voilà, donc malheureusement, on vit dans un environnement qui n'est pas propice à notre métabolisme.
- Sandrine Corbiau
Donc, même si je mange bien, je dois, enfin, je dois, je suis de nouveau dans le « je dois » , mais l'idéal, c'est quand même de complémenter.
- Laurence Lins
Alors, il y a une exception. Je vais prendre les choses de manière théorique. Donc, si on mange 100% naturel, avec des aliments qui proviennent d'une culture sans intrants chimiques, donc je ne parle pas forcément de bio, mais voilà, il ne faut pas qu'il y ait d'intrants chimiques. Si on vit sans stress. Dans un environnement peu pollué, si on a moins de 45-50 ans, je pense qu'on peut se passer de compléments alimentaires. Mais ça fait beaucoup de conditions. Et donc, évidemment, la première recommandation, c'est toujours d'aller vers une alimentation saine. Il ne faut pas commencer à prendre des compléments alimentaires si on n'a pas l'intention de changer sa manière de s'alimenter. Si on va tous les jours manger au McDo, pour ne pas le citer, et si on prend des plats industriels, Et quand on se dit, ça serait bien que je prenne des compléments alimentaires, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Donc, l'idée, c'est d'abord de revoir son alimentation, d'essayer de diminuer son stress. Donc, il y a des techniques par rapport à ça. On peut aller se balader dans la nature, on peut faire du yoga, on peut méditer. Ce n'est pas toujours évident, mais on peut essayer de le faire. Bien s'hydrater, on en a parlé tout à l'heure. Donc, ça, c'est vraiment important. Et puis pour moi, il y a quand même trois compléments alimentaires qui sont assez essentiels, ce que j'appelle les basiques. La première chose, c'est le magnésium. La vitamine D, puisqu'on est 90% à être carencés. Et donc, c'est surtout en hiver, mais quand on a 45-50 ans... Tout au long de l'année, c'est pas mal non plus. Et puis les oméga-3 qui ont vraiment un rôle très important à la fois au niveau de notre cerveau, notre mémoire, notre système nerveux central et aussi pour tout ce qui est inflammation dans le corps, santé cardiovasculaire. Donc ça, pour moi, ce sont... C'est la base. Voilà, c'est la base. Et donc voilà, ça c'est pour moi important.
- Sandrine Corbiau
Est-ce qu'il faut faire des cures ponctuelles ou envisager une prise sur le long terme ? Comment est-ce que tu vois ça, toi ?
- Laurence Lins
Alors... Pour moi, le seul complément qui peut se prendre vraiment sur le long terme, c'est le magnésium. Parce qu'en fait, c'est un élément indispensable pour notre métabolisme. Il intervient dans 600 réactions chimiques dans notre corps. Donc, il intervient dans le fait qu'on génère de l'énergie cellulaire. Donc, notre énergie, elle vient du magnésium. Et en fait, il ne se stocke pas dans notre corps. Et donc quand on prend du magnésium, s'il est en excès, il est éliminé via les urines. Donc il n'y a pas de danger de surdosage et on en a besoin tout le temps. Donc pour moi, ce serait vraiment le seul complément alimentaire qu'on peut prendre sur le long terme. Ensuite, il y a la vitamine D qu'on va prendre au moins pendant l'hiver, donc d'octobre à avril. Et pour les oméga 3, là je dirais, par exemple, si on mange suffisamment de poissons gras ou de noix, etc. On peut faire des cures de deux mois. En général, c'est les doses qui sont dans les pots. Donc, on vide son pot et on fait ça tous les deux ou trois mois. Encore une fois, le fait de faire des cures ou pas, ça dépend du type de complément alimentaire.
- Sandrine Corbiau
Et tu parles aussi de cures de nettoyage au changement de saison ?
- Laurence Lins
Alors oui, ça c'est aussi assez intéressant. Et ça, ça rejoint un peu la médecine chinoise finalement. c'est que ou la médecine ayurvédique, c'est qu'en fait, il y a des périodes cruciales où c'est bien d'aider notre corps à éliminer, finalement, à faire une cure de nettoyage. Alors, c'est le nettoyage au printemps ou à l'automne. Et donc, ça, ça permet, si on est au printemps, de vraiment nettoyer les toxines qui sont accumulées pendant l'hiver et donc de redonner de l'énergie. Et en automne, c'est pour, en fait, renforcer notre immunité. ça va permettre à tous nos organes d'être frais et dispos pour pouvoir nous défendre contre les infections hivernales.
- Sandrine Corbiau
Et donc, ok, merci, ça c'est vraiment intéressant. Mais je trouve que dans les magasins bio, on se trouve parfois noyés sous les références. Par exemple, le magnésium, il en existe plusieurs formes. Qu'est-ce qu'on doit faire attention ? Comment choisir le bon magnésium ?
- Laurence Lins
Alors, la première chose que je vais dire, déjà on a une offre effectivement en magasin bio, en pharmacie, en parapharmacie. Et on a aussi internet, Amazon ou n'importe quoi. Et en fait, on peut acheter des compléments alimentaires qui viennent de n'importe quelle source, de n'importe où, via internet. Donc ça, la première chose à vérifier, et surtout pour les achats sur internet, c'est que les compléments... alimentaires sont bien ce qu'on appelle notifiés. C'est-à-dire qu'il y a en fait un visa quelque part qui est donné par le SPF Santé en Belgique et qui vérifie. En fait, quand on met un produit sur le marché, on envoie un dossier, ce qu'on appelle un dossier de notification au SPF Santé et eux vérifient qu'on suit bien les règles qui sont les règles européennes. et belges par rapport à ce qu'on peut dire sur les compléments alimentaires par rapport au dosage. Donc, il y a quand même... Ce n'est pas complètement déréglementé. Mais donc, pour ça, il faut qu'il y ait ce qu'on appelle un code NUT sur l'étiquette du complément alimentaire. Donc, ça, c'est la première chose que vous pouvez vérifier. C'est clair qu'en pharmacie ou en magasin bio, normalement, ils ne peuvent pas vendre, ils ne vendent pas des produits qui ne sont pas notifiés. Mais sur Internet, attention, vraiment, prudence. si les produits n'ont pas ce code NUT, ils peuvent faire n'importe quoi. Vraiment, vraiment. Donc, il n'y a aucune vérification. Et donc là, ça peut même être dangereux pour la santé. Donc ça, c'est, je dirais, d'un point de vue réglementaire, quelque chose qu'il faut vraiment vérifier. Et effectivement, au niveau du magnésium, il y a une pléthore de compléments alimentaires qui contiennent du magnésium. Alors, que ce soit pour le magnésium ou pour d'autres nutriments, ce qui est important, c'est qu'en fait, ce qu'on... n'ingère, donc ce qu'on va retrouver comme forme chimique dans le complément alimentaire, soit reconnu par notre corps, donc qu'il soit assimilable, c'est-à-dire qu'il passe des intestins vers la circulation sanguine. Et ça, dans la littérature scientifique, c'est vraiment basé sur la science, on sait qu'il y a certains sels de magnésium qui ne sont pas assimilables. Par exemple, tout ce qui va être oxyde de magnésium, on sait qu'en fait, il y a très peu de magnésium qui va réellement passer dans la circulation sanguine. Et c'est celui-là qui est efficace, c'est celui-là que nos cellules vont prendre. Et donc l'oxyde de magnésium, il ne fait que passer. Sauf qu'entre-temps, il a des effets un petit peu secondaires pas sympas. C'est le côté effet laxatif du magnésium. Et bien l'effet laxatif du magnésium, c'est lié au fait qu'il n'est pas assimilé. Donc l'oxyde de magnésium, ça ne coûte pas cher. C'est pour ça qu'il y en a dans de nombreux compléments alimentaires. Mais ce n'est pas très efficace.
- Sandrine Corbiau
Et on le voit sur l'étiquette alors.
- Laurence Lins
Il faut regarder. Donc, il est marqué magnésium. Et dans la composition, il sera écrit oxyde de magnésium. Donc, il y a les apports recommandés. Lire une étiquette, franchement, ce n'est pas évident. Il faut des bonnes lunettes. Et puis, on a différentes infos qui ne sont pas toujours simples. Et donc, en fait, on voit dans la composition, et c'est pour ça qu'il faut que le complément alimentaire soit notifié, il faut qu'il soit écrit oxyde de magnésium. Donc, s'il y a de l'oxyde de magnésium, ça sera écrit sur l'étiquette. On a d'autres formes, par exemple, comme le bisglycinate de magnésium, qui est une autre forme chimique, si on veut, du magnésium. Eh bien, celle-là, par contre, elle est bien reconnue par notre corps et elle sera donc bien assimilée et donc, ce sera plus efficace. Donc, si on prend du bisglycinate de magnésium, on va retrouver la plus grande partie dans notre circulation sanguine.
- Sandrine Corbiau
Merci, Laurence. C'est vraiment intéressant ce que tu nous partages ce matin. Est-ce qu'il y a des preuves ? Est-ce que c'est prouvé que les compléments alimentaires sont efficaces ? Est-ce qu'il y a des preuves scientifiques ?
- Laurence Lins
Alors, je vais faire une réponse de Normand. Ça dépend desquels. Donc, très clairement, il n'y a pas de réglementation par rapport à ça. Donc, on ne doit pas s'appuyer forcément sur des données scientifiques pour pouvoir faire un complément alimentaire. Mais il est bien clair que la première chose, c'est que... ce n'est pas un médicament, donc on n'aura pas une étude clinique comme on peut avoir pour un médicament, tout simplement parce qu'en fait, cela demande énormément de fonds. En fait, les grandes sociétés pharmaceutiques investissent énormément d'argent pour faire ces études cliniques, et c'est obligatoire pour mettre le médicament sur le marché. Il faut savoir que ces études coûtent plusieurs millions d'euros ou de dollars. C'est impossible à mettre en route pour... En tout cas, à ce stade-là, pour un laboratoire qui fait des compléments alimentaires. Par contre, dans la littérature scientifique, il y a de plus en plus de preuves et d'articles qui sont publiés sur l'efficacité de différents principes actifs, que ce soit des plantes, des minéraux ou des vitamines. Il faut savoir qu'actuellement, depuis les années 2015, il y a entre 6 et 7 000 publications qui vont... donner des informations sur l'efficacité de ces différents nutriments. Et ce qui est très intéressant actuellement, c'est la publication de ce qu'on appelle des méta-analyses. C'est-à-dire que ce sont des scientifiques qui vont prendre plusieurs études cliniques sur le magnésium, par exemple, et qui vont synthétiser et avoir un regard critique. sur ces différentes études et dire, OK, là, cet effet-là, il est significatif, statistiquement significatif. Donc, OK, on peut s'appuyer sur ces données-là. Par contre, ça, ce n'est pas forcément significatif ou c'est contradictoire entre deux études. Donc là, on ne peut pas s'avancer. Donc ça, c'est méta-analyse. C'est vraiment une aide pour quelqu'un comme moi qui fait de la formulation parce que ça me permet de dire, OK, là, je vais prendre plutôt tel principe actif plutôt que celui-là. Parce que j'ai plus de preuves scientifiques, je peux m'appuyer sur des données récentes et fiables. C'était mon ancien métier, en fait, d'analyser, d'étudier la littérature scientifique. Et donc, ça permet de formuler des compléments alimentaires avec des données scientifiques que l'on peut montrer aux médecins, que l'on peut montrer aux pharmaciens et qui crédibilisent, quelque part, l'approche du complément alimentaire.
- Sandrine Corbiau
Merci Laurence. Donc pour terminer, quels sont les compléments alimentaires nécessaires à 50 ans ? Pour clôturer et puis rappeler aussi les grands principes de base de l'alimentation.
- Laurence Lins
Alors donc les compléments alimentaires à 50 ans et particulièrement en tant que femme, c'est les basiques. Donc comme je l'ai dit... magnésium, vitamine D, oméga 3. Mais il y a aussi certains super-aliments qui peuvent être vraiment intéressants. Je pense notamment à la spiruline, qui est une micro-algue qui va être séchée et mise en comprimé et qui va permettre d'avoir un apport en protéines, en acides aminés, aussi en certains acides gras, donc en certains lipides, et surtout en vitamines, minéraux, anti-oxydants, comme l'anti-oxydant principal de l'aspiruline, c'est la phycocyanine. Et donc ça, ça permet justement d'avoir un effet un peu anti-âge, de lutter contre cette dégradation de nos cellules. Alors, si on pense à certaines plantes, moi j'adore la schwaganda. Donc la schwaganda, c'est une plante ayurvédique qu'on appelle adaptogène. C'est-à-dire qu'elle va permettre à notre corps... de réguler notre corps, de réguler quelque part notre métabolisme, notre humeur, parce que ça joue sur la production de cortisol. Et le cortisol, c'est l'hormone du stress. On parlait de stress tout à l'heure. Eh bien, ça, c'est vraiment une racine qui est hyper intéressante. Moi, j'en prends régulièrement. Ça m'aide à dormir. Alors, on peut le prendre le matin pour l'énergie et on peut le prendre le soir pour avoir un meilleur sommeil. On a aussi le curcuma qui est vraiment... C'est à nouveau ayurvédique. La médecine ayurvédique est une source absolument incroyable de plantes et de remèdes millénaires presque. Donc le curcuma, pour ses effets antioxydants, ça agit sur les articulations, ça a aussi un effet bénéfique sur notre microbiote. Et si on est en pré-ménopause, ménopause, on peut se tourner vers un complément qui va, Donc plutôt que d'aller directement... vers le traitement substitutif hormonal. Ça, ça se discute avec le ou la gynécologue. Eh bien, on a des compléments actuellement sur le marché qui permettent de diminuer les bouffées de chaleur, d'améliorer le sommeil et d'avoir un métabolisme qui fonctionne mieux.
- Sandrine Corbiau
Merci. Et au niveau alimentation, les grands principes de base ?
- Laurence Lins
Le grand principe de base, je rappelle, le matin on mange protéiné un peu gras, des oeufs, des avocats, du saumon fumé, un peu de produits laitiers, des flocons d'avoine ou du pain complet. Le midi, il faut une source de protéines, donc de bonnes protéines, je dirais, si on n'est pas végétarien, du poulet, du poisson. avec des légumes et une petite source de glucides lents, donc riz ou pâtes. Et le soir, absolument nécessaire d'avoir sa portion de glucides lents pour bien dormir.
- Sandrine Corbiau
Génial. Contrairement aux idées reçues aussi.
- Laurence Lins
Exactement,
- Sandrine Corbiau
oui. Moi, j'avais souvent entendu que les pâtes, les riz, tout ça, le riz, tout ça, le soir, ce n'était pas une bonne idée.
- Laurence Lins
Eh bien, voilà.
- Sandrine Corbiau
On va s'y remettre. En tout cas, un grand merci, Laurence. Est-ce que si tu avais une petite phrase qui résume tout ce qu'on a dit, ce serait quoi ?
- Laurence Lins
Alors, quand j'ai commencé mon activité complémentaire en tant que nutrithérapeute, je suis tombée sur une photo où il était écrit « Eating well is a form of self-respect » . Donc, manger sainement est une forme de respect vis-à-vis de soi. Et je pense que ça, c'est vraiment très important. C'est qu'en fait, manger sainement, ça va au-delà d'un impératif biochimique ou métabolique. C'est vraiment respecter son corps, écouter son corps, se réapproprier son corps aussi. Parce qu'il y a plein de raisons pour lesquelles on perd le contrôle de soi-même. Et respecter son corps pour vivre mieux et pour vivre bien. Et ne pas oublier la notion de joie et de plaisir. Je pense que ça, c'est vraiment super important.
- Sandrine Corbiau
Merci Laurence. Si jamais on veut te retrouver, on peut te retrouver sur les réseaux sociaux, c'est ça ? À travers BeLive, je pense ?
- Laurence Lins
Tout à fait, oui, exactement. Et alors, pour les professionnels de santé, c'est-à-dire, c'est assez large, donc il faut simplement exercer une profession ou une activité complémentaire dans le domaine de la santé. Ça peut être la santé mentale aussi, ça peut être les kinés, etc. Ils peuvent s'inscrire. sur notre site pour assister au webinaire. Et donc, tous les trois mois, il y a quatre webinaires par an où on aborde différents thèmes de santé, de manière scientifique, mais accessible.
- Sandrine Corbiau
Super. Et puis, il y a aussi votre podcast qui s'appelle Be Life Talk,
- Laurence Lins
je pense.
- Sandrine Corbiau
Tout à fait. Vous pouvez aussi retrouver, Laurent, c'est plein de chouettes émissions autour de la nutrition, des compléments. Et pas que.
- Laurence Lins
Oui, tout à fait.
- Sandrine Corbiau
Un tout grand merci, Laurence. Et merci à vous tous de nous avoir écoutés. N'hésitez pas à partager cette émission, cet épisode, si vous pensez que ça peut faire du bien autour de vous. Et on se retrouve dans un prochain épisode d'ici 15 jours. À bientôt. Je vous remercie de l'avoir écouté. N'oubliez pas de vous abonner si vous souhaitez être averti de la sortie du prochain épisode. Et puis, si vous avez appris cet épisode et pour que ce podcast puisse continuer à grandir, n'hésitez pas à laisser une bonne note et pourquoi pas un commentaire, un partage sur les réseaux sociaux ou un email pour me faire un retour. C'est un vrai carburant pour moi d'avoir vos feedbacks, car ils me permettent de mesurer l'impact des messages. Et parce que c'est grâce à vos commentaires, vos partages, vos étoiles, podcast peut continuer à cheminer et à inspirer d'autres personnes. Déjà, un tout grand merci. Ce podcast fait aussi partie d'une émission que j'ai la chance de diffuser sur Radio Alma le mardi. J'en profite pour remercier David Martinez pour la réalisation de ce podcast. Pour rappel, je suis Sandrine Corbiot, hypnothérapeute. J'adore faciliter les prises de conscience et le changement et je me réjouis de vous retrouver la prochaine fois. À bientôt !