Speaker #0Bonjour et bienvenue dans « J'ai 50 ans et alors » , un podcast qui accompagne nos transitions. Je suis Sandrine Corbiau, j'adore faciliter les liens, les prises de conscience et le changement. Dans ce podcast, je vous partage des inspirations, des réflexions, des rencontres qui enrichissent mon quotidien. Pas de recettes toutes faites, juste des moments authentiques pour vous inspirer. Un rendez-vous qui fait du bien, une parenthèse qu'on s'octroie dans son quotidien pour marcher vers soi à son rythme. Alors dans cet épisode, j'avais envie de vous parler du livre de Christophe Fauret qui s'appelle « Maintenant ou jamais » et qui nous parle de la transition du milieu de vie. Alors il y a beaucoup de personnes qui parlent de la crise de la quarantaine, crise de la cinquantaine. Christophe Forêt l'aborde sous un angle différent et plus porteur. Et il parle d'un processus naturel de transformation quasi-universel qu'on traverse entre 45 et 55, voire même 60 ans. Et c'est une période dont on ne parle pas beaucoup. De l'extérieur, tout a l'air d'aller bien, mais à l'intérieur... Il y a quelque chose qui cherche à changer. Et bien souvent, cette transition, elle est déclenchée par une difficulté qu'on traverse. Un deuil, une séparation, les enfants qui quittent le nid, une maladie, un burn-out. Il y a quelque chose qu'on vit et il y a quelque chose en nous qui essaye de retrouver un équilibre. Et on n'est pas enclin à le partager autour de nous, puisque de l'extérieur, tout va bien. Mais on peut ressentir une grande... solitude, puisqu'on se demande en fait tout ce que j'ai construit, alors je suis en train de le remettre en question. Je cherche ma boussole, il y a un décalage entre ma façon de fonctionner et qui je suis vraiment. Il y a un désir d'explorer une autre façon d'être au monde, d'impacter le monde autrement. C'est une évolution, c'est une révolution sans le R nous dit Forêt, et qui impacte. tous les pans de notre vie. La relation au corps, notre corps change, le lien à nos enfants qui grandissent, à nos parents qui vieillissent, dans notre couple aussi, ça évolue, ça change, ça se questionne, au boulot, est-ce que le boulot que je fais a encore du sens ? Toutes ces questions nous traversent pendant cette transition et on remarque que les intérêts changent et qu'il y a aussi quelque chose de plus grand. qui demande à s'ouvrir, qui questionne aussi une vie spirituelle, au niveau spirituel où j'en suis, quel temps est-ce que je m'accorde, qui suis-je finalement, que vais-je laisser au monde et avec quel impact. Il y a une quête de sens dans tous les secteurs de la vie à cette période et on peut se sentir bien fragile. Alors Christophe Auré parle du processus d'individuation de Carl Jung, qui est un processus tout à fait naturel. et plus on en connaît les étapes, plus on est capable d'y répondre avec intelligence et sagesse. Il y a cinq étapes. La première étape dans ce processus ou la première phase, c'est la phase d'accommodation. En fait, on se construit en fonction de sa persona, d'un masque qu'on porte et dans ce masque, on y met tout ce que le monde attend de nous. Nos parents, l'éducation et toutes les choses qu'on ne veut pas les montrer, on les cache, on les met dans l'ombre. Et on pense qu'on est cette personne qui porte ce masque. Or, c'est une construction psychique. Il y a un décalage entre ce que je crois être et qui je suis. La deuxième phase, c'est qu'on sent que c'est trop étroit en fait. Le costume qu'on porte devient trop étroit. La troisième phase, c'est ce costume ou ce masque qui se fragmente. Il y a une fragmentation progressive de la persona et on ressent un mal-être. Et tout ce qui construit notre identité commence à s'effriter. Et il y a un vrai deuil à faire entre ce que j'étais et ce que je ne suis plus. La quatrième phase, c'est le début de l'intégration. On se construit avec un « je suis » avec plus d'unité, mais on reste cependant avec des questions. Comment est-ce qu'on accueille ce mouvement ? Et on reste. avec des questions sans réponses. Et la cinquième phase, on devient cette personne plus intègre. C'est un processus à tonalité plus spirituel, un point charnière entre deux mouvements. Un mouvement extérieur, puisqu'on s'est construit en fonction de l'extérieur, et un mouvement plus intérieur. Et donc cette transition, c'est ce point charnière entre ces deux mouvements. Et donc, lors de cette cinquième phase, notre essence fondamentale se montre. Alors c'est une période qui demande à se questionner, alors comment on peut la traverser au mieux ? Déjà prendre conscience que ce processus existe, le reconnaître, et en connaître les étapes, elle nous aidera à le traverser. Reconnaître qu'on vit cette transition, accepter d'être dans cet inconfort, faire le deuil aussi de son ancienne façon de fonctionner, accueillir les nouvelles aspirations, l'élan de ce qui nous met en joie, en fonction de ce qui fait sens et de l'impact qu'on veut voir dans le monde. et puis faire des choix. Dans tous les pans de ma vie, qu'est-ce que je décide de poursuivre, d'arrêter ou d'initier ? C'est le moment d'apprendre à écouter cette nouvelle boussole intérieure et de se diriger vers ce qui a réellement du sens pour soi. Pour conclure, la transition du milieu de vie, ce n'est pas une crise, c'est une révolution sans le R et une invitation à grandir autrement. Elle peut être douloureuse ou bouleversante parce qu'on ressent beaucoup de fragilité, de solitude, mais elle ouvre des portes à plus de cohérence, de profondeur et d'alignement. J'ai 53 ans, j'ai moi-même traversé cette transition et je sais combien elle peut être déstabilisante, mais aussi riche d'opportunités pour se réinventer. Alors aujourd'hui, moi j'accompagne beaucoup parce que j'attire ce que je traverse. J'accompagne beaucoup les personnes qui vivent ce passage avec du coaching, de la marche, mais aussi de l'hypnose conversationnelle pour accueillir ce mouvement et aller vers une douce transition. Alors ce que je propose dans mes accompagnements, c'est d'accueillir. D'abord d'accueillir, parfois il y a un trop-plein d'émotions, de la tristesse, de la colère, des émotions refoulées, un besoin de reconnaissance ou de considération, une peur de ne pas réussir ou un manque de visibilité pour l'avenir. Donc accueillir, prendre le temps d'accueillir tout ça, de réconcilier aussi les deux parts de soi, celle qui contrôle, qui agit dans le quotidien, et puis celle qui est plus intuitive, plus créative, plus sensible, lui faire de la place, et puis aussi voir tout le chemin parcouru et se reconnecter à ses ressources, à ses capacités, à ce qui nous met en joie, à ce qui nous donne l'élan, peut-être à ses ressources d'enfant aussi. Et je crois que prendre ce temps d'introspection et parfois choisir d'être accompagné peut transformer cette période en une opportunité de grandir. Alors j'espère que cette capsule vous a inspiré. Et si vous avez besoin d'un accompagnement durant cette période, n'hésitez pas à me contacter Je reçois dans le Brabant Wallon, à Wezembeek-Oppem en visio. Voilà, j'espère que cette capsule vous a inspiré. N'hésitez pas à la partager si vous pensez qu'elle peut faire du bien. Et je vous dis à tout bientôt. Je vous remercie de l'avoir écouté. N'oubliez pas de vous abonner si vous souhaitez être averti de la sortie du prochain épisode. Et puis, si vous avez apprécié cet épisode et pour que ce podcast puisse continuer à grandir, n'hésitez pas à laisser une bonne note et pourquoi pas un commentaire, un partage sur les réseaux sociaux ou un e-mail pour me faire un retour. C'est un vrai carburant pour moi d'avoir vos feedbacks. car ils me permettent de mesurer l'impact des messages. Et parce que c'est grâce à vos commentaires, vos partages, vos étoiles que ce podcast peut continuer à cheminer et à inspirer d'autres personnes. Déjà, un tout grand merci. Ce podcast fait aussi partie d'une émission que j'ai la chance de diffuser sur Radio Alma le mardi. J'en profite pour remercier David Martinez pour la réalisation de ce podcast. Pour rappel, je suis Sandrine Corbiot, hypnothérapeute. J'adore faciliter les prises de conscience. et le changement. Et je me réjouis de vous retrouver la prochaine fois. A bientôt !