- Speaker #0
Bienvenue dans Jeudi tout aux usagers, le rendez-vous dédié à celles et ceux qui œuvrent chaque jour pour les usagers. Patients, résidents, accompagnants, aidants, ce podcast est pour vous. Plongez au cœur d'une maison des usagers où la santé se raconte et se partage autrement. Installez-vous confortablement et préparez-vous à découvrir des témoignages inspirants et des perspectives nouvelles.
- Speaker #1
Je dis tout aux usagers, le podcast où la parole des usagers prend toute sa valeur.
- Speaker #0
Bonjour à tous et à toutes, donc bienvenue dans notre podcast Je dis tout aux usagers. Aujourd'hui nous allons aborder un sujet crucial, délicat, qui est celui de l'accompagnement des victimes de violences intrafamiliales. C'est un phénomène complexe qui touche de nombreuses personnes et il est essentiel de comprendre comment chacun et comment nous pouvons collectivement soutenir celles et ceux qui en sont victimes. Alors pour nous éclairer sur cette thématique, nous avons le plaisir d'accueillir deux professionnels aux expertises complémentaires. Marie-Josée, qui est travailleuse sociale, et Cynthia, directrice adjointe de la Vie Active.
- Speaker #2
Bonjour. Marie-Josée, vous êtes travailleuse sociale. Pourriez-vous nous expliquer vraiment votre rôle dans l'accompagnement des victimes ?
- Speaker #1
Bonjour Philippe, bonjour Nora. Je suis travailleuse sociale, je suis éducatrice au sein de l'association La Vie Active depuis une dizaine d'années maintenant. Je travaille au sein de l'accueil de jour. qui a été créée également il y a une dizaine d'années pour accompagner les personnes victimes de violences conjugales. Donc on travaille sur l'accompagnement social, la prévention et la sensibilisation. Les premiers contacts que nous avons avec les personnes qui contactent le bureau, c'est soit spontanément, tout le monde peut contacter l'accueil de jour, ou alors c'est par le biais de professionnels. ou par le biais d'un collègue de travail, d'une amie, d'une famille. Voilà, nos bureaux sont situés sur la commune d'Anzin, mais nous effectuons, je pense qu'on en reparlera dans le podcast, mais nous effectuons également des permanences sur différents sites et les accueils se font soit par téléphone, soit par mail ou physiquement.
- Speaker #2
D'accord, merci. Donc si tu es directrice adjointe à la vie active, Quel est l'objectif principal de votre structure et comment intervient-elle dans ce contexte spécifique ?
- Speaker #3
L'accueil de jour est un dispositif de la vie active qui est rattaché à un pôle de service sur le site d'Anzin, en lien également avec le CHRS qui est un centre d'hébergement, de réinsertion sociale. Donc l'idée de cet accueil de jour était de pouvoir... créer un espace ressource dans une certaine transversalité, c'est-à-dire à la fois dans l'approche des besoins de l'accompagnement global de la personne, mais aussi à d'autres niveaux, dans la construction et l'étayage d'un réseau partenarial et la construction d'une dynamique sur notre arrondissement pour pouvoir offrir. aux personnes victimes de violences, en fait un lieu sécurisé, protégé, confidentiel, pour trouver cette écoute, cet accompagnement, cette évaluation et étudier les possibilités pour elles de pouvoir se reconstruire.
- Speaker #2
Il y a différents moyens de vous contacter. Donc si on veut vous contacter, on peut toujours vous contacter par, surtout le physique, physiquement, mais après par téléphone et par mail également.
- Speaker #1
Parfois les dames n'ont pas accès à leur téléphone, ou par SMS, etc. C'est compliqué parce que le conjoint contrôle. Et du coup, ça nous arrive également seulement de communiquer par mail.
- Speaker #2
D'accord, merci.
- Speaker #0
aborde le rôle de l'accompagnement et notamment j'aurais voulu connaître les différentes étapes lorsque vous entrez en contact avec une victime de violences interfamiliales, notamment quel climat de confiance vous pouvez instaurer parce que je suppose qu'il y a toute une démarche qui doit être faite par la victime et comment vous arrivez justement à instaurer cette relation de confiance ?
- Speaker #1
Alors déjà en tant que professionnelle on est formé en violences conjugales. parce que c'est un sujet qui est très très complexe et qui touche vraiment tous les sphères de la vie privée. Donc il faut vraiment être formé pour recevoir cette personne. L'accueil se fait au bureau, comme ici, dans un petit salon, un cocooning, pour mettre la personne en confiance. C'est une écoute active, sans jugement, et on va respecter le rythme et le choix de la personne. Chaque personne est différente. Lors du premier entretien, quand c'est possible, on fait nous en tant que professionnels un premier diagnostic de la situation et on met en place un accompagnement individualisé. Alors j'ai bien « quand c'est possible » parce que parfois la personne se pose et pendant une heure elle va pleurer. Ou pendant une heure, voilà, elle va parler de plein de choses en même temps. Et c'est impossible, voilà, de cibler une demande, de cibler un besoin. Et on redonne rendez-vous à madame, enfin voilà, à madame, à la personne, pardon. C'est souvent des femmes qu'on reçoit, mais on reçoit aussi les hommes victimes. Voilà, on essaye vraiment, pardon, de respecter le choix et le rythme de la personne. Donc c'est un accompagnement individualisé. cet accompagnement ça peut être Une écoute seule, la personne arrive, elle a des doutes, est-ce que je vis vraiment des violences conjugales ? On me dit que, mais finalement je ne sais pas trop. Donc avec la personne on revoit le cycle de la violence, on revoit un peu l'emprise. L'accompagnement, ça peut être une information que la personne vient chercher. Voilà, je vis ça, qu'est-ce que je peux faire ? Quels sont les dispositifs qui existent ? Quelles sont les procédures que je peux mettre en place ? Est-ce que je peux quitter la maison avec mes enfants ? Pourtant je suis mariée, est-ce que j'ai le droit d'eux ? Et après, ça peut être un accompagnement plus global. Et là, on va orienter avec l'accord de la personne, on va orienter vers les partenaires spécialisés. Ça peut toucher la santé, ça va toucher aussi tout ce qui est juridique, la justice. Donc là, moi je suis éducatrice, je suis formée aux violences conjugales, mais il y a aussi des compétences que je n'ai pas. Donc j'oriente vers les partenaires. Ce qu'on fait aussi, c'est qu'on se déplace aussi. La personne ne peut pas forcément toujours venir sur ANSA. Problème de ressources, problème de transport, d'organisation, problème de contrôle aussi, parfois. Le conjoint va surveiller les kilomètres de la voiture, le temps que madame passe sur l'extérieur. Donc on va essayer de s'adapter vraiment à chaque situation et d'essayer de répondre au mieux aux attentes de la personne. Donc on se déplace, on se déplace sur le territoire de la Cabalaire. On a aussi maintenant un partenariat avec l'agglomération de la CCFL. On va soit au domicile s'il n'y a pas de danger pour nous et pour la personne. Ou alors on essaye d'avoir un lieu, un bureau d'entretien, souvent avec les CCAS, les MDS.
- Speaker #3
L'objectif d'être dans cette adaptabilité-là, c'est surtout aussi pour contribuer à la possibilité que la personne qui se présente à nous se sente reconnue. Reconnue dans ce qu'elle vit, reconnue dans ce qu'elle est, reconnue dans ses questionnements. Chaque situation est tellement singulière. que voilà l'accueil de jour dans sa construction puisqu'on est sur une équipe qui est pluridisciplinaire, donc il y a Marie-Jo qui est donc éducatrice spécialisée, mais on a également une professionnelle qui est CESF et on a une médiatrice vif qui est plutôt sur le pôle formation, sensibilisation, rayonnement en termes de réseau partenarial. L'idée c'est aussi de pouvoir... joindre toutes ses compétences pour avoir aussi une analyse de la situation qui soit la plus fine et au plus près des besoins possibles de la personne qui est rencontrée.
- Speaker #0
La structure peut prendre le relais pour apporter un soutien concret, pérenne, une fois que ses premiers échanges ont eu lieu, si elle a besoin d'être accompagnée sur le long terme.
- Speaker #3
Sur le long terme, ça va effectivement se faire à partir de la construction de ce lien de confiance, petit à petit, parce qu'on se rend compte que... Dans l'accompagnement, on a aussi beaucoup d'allers et retours. Le phénomène des violences conjugales intrafamiliales génère, sur le plan de l'identité, de l'estime de soi, de la confiance en soi, énormément de bouleversements, beaucoup de souffrances. Donc, les personnes qui se présentent, elles peuvent être submergées par des doutes, de la honte, de la culpabilité, etc. Donc, Parfois, il faut pouvoir accéder aussi à cette temporalité et les démarches se feront vraiment en adéquation avec le cheminement intérieur de la personne qui se présente. Donc, en termes de suivi sur le long terme, on a plusieurs phases quand même dans la prise en charge. Il y a l'évaluation du caractère aigu d'une situation. Est-ce qu'il faut mettre en protection immédiatement sur le plan matériel ? sur le plan social, sur le plan physique. Nous, financés par l'État, on dispose de places d'hébergement d'urgence au sein de notre structure, au sein du CHRS. On a des logements. qui sont identifiées, fléchées pour spécifiquement des femmes victimes de violences conjugales et intrafamiliales. Donc là, c'est l'aigu. Et puis, on a des situations qui sont extrêmement douloureuses, mais pour lesquelles on peut aussi penser les choses dans un autre timing. Et c'est là où effectivement l'équipe de l'accueil de jour va se mettre en lien avec… d'autres partenaires associatifs, juridiques, etc., pour justement construire le dossier au fur et à mesure.
- Speaker #0
Donc on le sent bien, il y a vraiment la nécessité d'une approche individualisée, vraiment près du besoin de la personne. Est-ce que justement vous... Vous avez des défis, des difficultés, alors je pense comme beaucoup dans le domaine associatif, on parle beaucoup soit de la pénurie personnelle ou des difficultés en termes de ressources financières, mais est-ce que même dans les prises en charge, il peut y avoir également peut-être des abandons, c'est-à-dire une personne qui avait commencé un accompagnement que vous ne voyez plus, finalement quelles sont vos difficultés au quotidien ?
- Speaker #1
Bien sûr, c'est ce que disait Cynthia à l'instant, le cycle de la violence, euh fait que les violences vont s'intensifier et vont devenir de plus en plus fréquentes. Et quand on est en entretien avec la personne, on voit les quatre phases du cycle. On les retrouve vraiment dans chaque entretien, mais chaque personne est vraiment unique. Et les ressources qu'elle peut employer, qu'elle va, enfin qu'elle veut, qu'elle peut employer... Et les ressentis aussi qu'elle a par rapport à cette situation, c'est vraiment unique à chacun, chacune. Donc on est vraiment dans une approche individualisée. Et parfois, j'ai envie de dire malheureusement, mais ça fait partie des violences conjugales, oui parfois la personne peut arrêter les démarches. Alors parfois on sait pourquoi, et parfois on ne sait pas du tout, la personne ne revient plus. Mais ça fait partie d'où l'importance d'être formée aux violences. Ça fait partie du cycle et ça fait partie du parcours de la victime. Moi, je parle de parcours du combattant. Je ne sais pas si... Mais c'est vraiment un parcours du combattant que les personnes font en amont pour subir tout ça. Quand elles ont décidé de se séparer, il y a aussi l'après. Parce que ce n'est pas parce qu'on ne vit plus avec la personne violente que les violences s'arrêtent. Ça peut continuer. Le contrôle peut continuer, les menaces, les coups, notamment quand on a des enfants. Le lien est maintenu. Donc, cette emprise est encore plus difficile à défaire. Et du coup, il faut prendre en compte tout ça dans le parcours de la personne. Et souvent, quand on a un entourage qui est aidant au début, parfois un peu voilà cette tête peut décliner parce qu'on se dit enfin ce qu'on entend mais on l'entend ouais voilà tu es parti tu reviens enfin tu repars avec monsieur fin je comprends pas moi l'entourage ne comprend pas voilà plus alors que nous on sait voilà on sait le phénomène et du coup on est voilà plus incline à aider cette personne après les moyens financiers oui Oui, bien sûr, une personne qui... Enfin, ça nous arrive. Monsieur qui contrôle le budget, même si Madame travaille, parfois elle n'a pas accès à son salaire. Donc ça, il faut retravailler tout ça. Et après, il y a le problème aussi du logement. Le problème du logement, votre place. On a effectivement des places dédiées aux personnes victimes, mais Madame n'accepte pas forcément ces places d'hébergement, pour n'importe quelle raison, et ça lui appartient. Et du coup, on doit travailler autrement. Alors, travailler autrement. Nous, on travaille aussi ce qu'on appelle la préparation au départ. Madame vient, elle est encore en couple avec Monsieur, ou l'inverse, mais voilà, et elle se dit, moi j'ai envie de partir, je ne veux pas partir en hébergement, mais je veux travailler le relogement. Au sein de l'accueil de jour, on a depuis 2-3 ans maintenant, un service de domiciliation, c'est-à-dire que le courrier de la personne peut venir, voilà, arrive chez nous, et Madame peut faire ses démarches à l'insu de... C'est déjà une première. Il y a plein de petites choses comme ça. La CAF, par exemple, a mis en place une aide depuis décembre 2023, donc c'est récent. On a une aide financière pour les personnes victimes. On l'a dans les 10 jours, qui est une somme déjà assez conséquente. Pour aider toutes ces personnes, il y a des solutions qui existent.
- Speaker #2
Donc on a très bien compris que l'accompagnement des victimes de violences intrafamiliales, c'est souvent que vous travaillez en équipe pluridisciplinaire. Donc on a très bien compris, vous travaillez avec la justice, vous travaillez avec tout ce qui est les maisons de santé, vous travaillez avec d'autres associations. Est-ce que justement par rapport à ça, vous avez des contacts privilégiés ? Car on sait que chacun personnellement, si on va voir des problèmes, tout ce qui est intrafamilial, on va voir la police, on va voir tout ça, il y a des difficultés quelquefois. Est-ce que vous avez des accords privilégiés avec eux pour pouvoir prendre rapidement en charge avec ces personnes ? Est-ce que derrière, vous avez des retours sur ce suivi, sur cette coordination ?
- Speaker #1
Il y a quelques années, on a signé une convention entre la vie active et la gendarmerie. Donc on a deux places qui sont vraiment des places dédiées aux victimes en urgence. Parce qu'on a eu le retour de la gendarmerie en disant, nous on est souvent appelés le soir. L'accueil de jour est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h. Après le relais se fait avec les forces de l'ordre, avec le CHRS également. La gendarmerie c'était souvent nos appels à l'aide, c'est le week-end, c'est le soir. Donc on a mis en place cette convention et on a deux places au CHRS pour cette urgence, avec derrière les collègues du CHRS qui appellent l'accueil de jour en disant, Madame est arrivée, voilà. avec la gendarmerie hier, et après nous on prend le relais et on prend l'accompagnement en charge. On travaille également, alors en 2014, sous l'impulsion de Madame la sous-préfète à l'époque, un réseau vif, un réseau violence intrafamiliale a été créé, et aujourd'hui on est une trentaine de membres actifs au sein de ce réseau, et donc on se connaît depuis une dizaine d'années. Et on travaille, on travaille ensemble. Alors, on se voit tous les mois pour des actions qu'on va mettre en place, des actions de prévention. Mais on peut se voir également, ce qu'on appelle nous, des concertations. C'est-à-dire quand on a vraiment une situation qui est compliquée, on se met autour de la table avec les différents partenaires, avec parfois la personne ou pas concernée, et on voit ce qu'on peut faire dans un secret partagé. Moi, je ne suis pas soumise aux secrets professionnels, mais je suis soumise aux secrets partagés. On travaille ensemble. Et quand on fait des sensibilisations, parce qu'on intervient aussi dans les écoles, notamment à l'IFSI, l'école des infirmiers, on intervient tous les ans, on dit souvent à la fin qu'il n'y a pas de mauvaise orientation. Le réseau travaille vraiment étroitement et ensemble. Quand une personne appelle quelqu'un du réseau, que ce n'est pas la bonne personne, forcément on oriente vers le bon interlocuteur.
- Speaker #2
Une question un peu plus générale selon vous, mesdames, quelles sont les évolutions, les améliorations nécessaires pour optimiser l'accompagnement des victimes de violences intrafamiliales en France ou sur notre secteur ? C'est plus large pour vous, qu'est-ce qu'on pourrait améliorer là-dessus ?
- Speaker #3
Alors il y a quand même depuis quelques années une mobilisation.
- Speaker #2
On a très bien compris qu'il y a eu des grandes avancées.
- Speaker #3
De très très grandes avancées. Alors nous, très très localement, il y a des belles actions qui ont été aussi entreprises, avec notamment les fourreaux à pain dans les boulangeries, où le violentomètre a pu être imprimé avec des espaces ressources. On avait aussi dans les pharmacies, sur les sacs à pharmacie. donc on sent bien que... Il y a vraiment une mobilisation de l'ensemble des acteurs de la société, et pas uniquement du milieu associatif ou du milieu du soin, mais vraiment dans un élan citoyen, un élan solidaire, pour que finalement chacun aussi se saisisse pour lui-même et son voisin de cette réalité-là et de savoir un petit peu comment on peut se venir en soutien les uns des autres. Alors, Ce qui peut être intéressant encore à accomplir, c'est tout ce volet de sensibilisation, de formation et d'information, jusque dans les écoles, en fait, et pas les écoles professionnelles, aussi les écoles peut-être secondaires, les lycées, les facultés, etc. Parce que, en fait, le respect de l'autre, le rapport à la violence, dans une société où on fonctionne aussi beaucoup, à travers les réseaux sociaux, etc., on a Peu de prise aussi là-dessus, d'informer sur les dangers, d'informer sur le respect du corps de l'autre, sur l'ensemble des valeurs importantes et essentielles à notre humanité, ça doit commencer aussi très très tôt. et dans l'éducation des petits. Donc voilà, moi je ne sais pas ce que tu en penses, mais je dirais que ça c'est encore un...
- Speaker #2
Qu'il faut travailler.
- Speaker #3
En tout cas, voilà, le travail est déjà amorcé, mais il est encore à poursuivre.
- Speaker #2
Il y a une marge de progression.
- Speaker #3
Tout à fait, oui.
- Speaker #0
Merci. Alors est-ce que vous auriez un message ? fort à adresser peut-être à nos auditeurs et auditrices, qu'ils soient victimes, proches de victimes ou simplement désireux d'agir dans le domaine ? Parce que vous disiez, il y a aussi des élans citoyens et des personnes qui interviennent. Est-ce que vous auriez un message peut-être à adresser ?
- Speaker #3
Alors moi, je dirais que ce qui est absolument redoutable, c'est l'isolement. C'est l'isolement, c'est le silence, d'être traversé à un moment donné de son existence. Par de la violence conjugale et intrafamiliale, ça peut être extrêmement destructeur, mais la reconstruction, elle est possible. Aujourd'hui, on est sur un territoire qui est extrêmement mobilisé, donc la vie active est dans un engagement fort et profond, mais d'autres associations portent aussi cet élan et cette volonté de pouvoir ouvrir le questionnement, le débat, Merci. Et donc cette reconnaissance dont les victimes ont extrêmement besoin. Donc la reconstruction est possible et des professionnels sont là pour pouvoir aider.
- Speaker #0
Merci pour ce message positif. Marc-José, Cynthia, un immense merci pour votre temps, votre témoignage et votre engagement précieux. Votre travail est essentiel et il apporte vraiment un soutien. soutien vital à de nombreuses personnes. Chers auditeurs, si vous ou l'un de vos proches est victime de violences, n'hésitez pas à chercher de l'aide. Nous n'hésiterons pas d'ailleurs à vous communiquer les contacts des associations et les structures d'aide dans la description de ce podcast, mais on peut préciser d'ores et déjà que la vie active tient une permanence au sein de la maison des usagers du centre hospitalier de Béthune-Beuverie le 1er et le 3er mercredi du mois de 14h à 16h30. dire que bien entendu les entretiens se font de manière individuelle et en toute confidentialité en lien avec les consultations de médecine légale de madame le docteur Guillain. Donc n'hésitez pas à retrouver toutes nos informations ou à contacter la maison des usagers du centre hospitalier de Béthune-Beuvry. Encore merci pour votre attention. Merci à vous. Merci beaucoup. A bientôt. Et voilà, notre exploration touche à sa fin. Nous espérons que cet épisode vous a inspiré et donné envie d'en apprendre davantage sur l'engagement au service des usagers. Au-delà de la maladie, il est possible de devenir un acteur clé du changement et de la solidarité. Retrouvez le calendrier des permanences et des événements de la Maison des Usagers du Centre hospitalier de Béthune-Beuvry sur la page Internet ou les réseaux sociaux de l'établissement Facebook et LinkedIn. Merci d'avoir été à l'écoute de Je dis tout aux usagers. N'hésitez pas à partager cet épisode autour de vous et à nous laisser vos impressions. Et surtout, restez connectés pour de nouveaux témoignages et nouvelles vidéos. et récits inspirants. A bientôt !