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JOBORAMA, votre panorama et coup de boost sur l'emploi !

La fidélité au travail n’existe plus ? Coup de boost job & carrière en 5 minutes CHRONO

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05min |10/11/2025
Play
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05min |10/11/2025
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Description

🎧 Épisode du jour : La fidélité au travail n’existe plus ?
Décryptage d’une loyauté qui se redéfinit autrement.


On entend souvent dire que « les salariés ne sont plus fidèles », que « les jeunes changent d’entreprise comme de chemise ».
Mais la vérité est bien plus nuancée.


La fidélité au travail ne disparaît pas… elle se transforme.

Aujourd’hui, les collaborateurs ne cherchent plus à faire carrière dans la même entreprise,
ils cherchent à évoluer dans un écosystème qui les reconnaît, les forme et leur donne du sens.
Et cette nouvelle forme de loyauté interroge profondément les pratiques RH et managériales.


Dans cet épisode, on plonge dans cette mutation silencieuse :
celle d’une relation au travail qui n’est plus basée sur le contrat… mais sur la confiance mutuelle.


🔍 Au programme :
✔️ Pourquoi la fidélité “à vie” n’a plus de sens dans un monde du travail en mouvement
✔️ Ce que recherchent vraiment les talents aujourd’hui : engagement, évolution et alignement
✔️ Les erreurs que font encore certaines entreprises en confondant loyauté et immobilisme
✔️ Les nouvelles manières de cultiver la fidélité : reconnaissance, autonomie et projet partagé
✔️ Comment repenser la relation employeur-employé pour bâtir une fidélité durable


À écouter absolument si vous :
👉 Managez une équipe et voulez comprendre les nouvelles attentes de vos collaborateurs
👉 Travaillez en RH et cherchez à renforcer l’engagement sans promesses intenables
👉 Êtes salarié·e et souhaitez redéfinir ce que “rester fidèle” signifie pour vous aujourd’hui


📢 Et pour aller plus loin, retrouvez tous les épisodes de JOBORAMA sur l’évolution des carrières et les transformations du travail :
🎧 https://podcast.ausha.co/joborama


🔔 Abonnez-vous pour ne pas manquer les prochains épisodes et rester à jour sur les tendances RH et emploi.


Vous pouvez aussi me suivre sur tous mes réseaux sociaux, pour plus de contenu inspirant :

Instagram : https://www.instagram.com/jonathan.gozard/

Facebook : https://www.facebook.com/jonathangozard.emploi/

Linkedin : https://fr.linkedin.com/in/jonathan-gozard

X (Twitter) : https://x.com/jonathangozard


https://smartlink.ausha.co/joborama

JOBORAMA, le podcast de Jonathan Gozard, est votre coup de boost pour comprendre le marché du travail et saisir chaque opportunité emploi. Entre solutions pratiques RH, conseils emploi, stratégie de recherche d’emploi, reconversion professionnelle, évolution de carrière et formation continue, ce guide de carrière explore les tendances emploi, le leadership, la communication, les soft skills et les enjeux d’insertion professionnelle. Une référence en conseil et stratégie RH, pour tous ceux qui s’intéressent aux tendances recrutement, à la reconversion et à la stratégie RH.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La fidélité au travail n'existe plus, décryptage d'une loyauté qui se redéfinit autrement. Pendant longtemps, la fidélité à une entreprise, c'était une valeur, un gage de sérieux, de respect, de stabilité. On parlait de carrière, de maison, de famille professionnelle. Mais aujourd'hui, ces mots sonnent presque d'un autre temps. Le salarié fidèle, celui qui reste 20 ans dans la même entreprise, est devenu une espèce en voie de disparition. C'est ce que je vous propose de voir dans ce nouvel épisode de JoboChrono, le format express de Joborama en 5 minutes chrono. Les nouvelles générations n'ont plus peur de changer. Changer d'entreprise, de métier, de région, de vie. Et certains y voient même une forme d'infidélité. Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce que la fidélité au travail a véritablement disparu ou est-ce qu'elle a simplement changé de visage ? Avant, on était fidèle à son entreprise. Aujourd'hui, on est plutôt fidèle à ses valeurs, à son équilibre, à son sens. Ce n'est pas un désengagement, c'est plutôt une mutation. Les salariés ne tournent pas le dos au travail, ils tournent le dos à un modèle qui ne les reconnaît plus. Quand un collaborateur part, ce n'est pas forcément qu'il ne veut plus s'impliquer, c'est qu'il ne veut plus le faire à n'importe quel prix. D'ailleurs, selon une étude récente, plus de 60% des salariés estime que la fidélité à une entreprise n'a de sens que si elle tient réellement ses engagements en matière de reconnaissance, en matière de sens, de bien-être ou d'évolution. La loyauté n'est pas éteinte, elle est simplement recentrée sur l'humain. Alors on observe aussi le mythe du turnover générationnel. On entend souvent dire les jeunes ne sont plus fidèles, ils ne tiennent pas en place. Mais soyons honnêtes, ce n'est pas qu'une question d'âge. C'est plutôt une question de contrat psychologique entre l'entreprise et le salarié. Avant, on promettait la stabilité en échange de cette loyauté. Aujourd'hui, la stabilité n'existe plus. Alors pourquoi demander une fidélité unilatérale ? Les jeunes générations ont intégré cette réalité. Elles savent qu'une carrière, c'est une suite d'expériences et pas un engagement à vie. Mais cela ne veut pas dire qu'elles sont volatiles. Simplement, elles sont plutôt loyales tant qu'elles y trouvent du sens. Le vrai sujet, ce n'est donc pas la fidélité, c'est plutôt la réciprocité. Alors quels sont les signaux de cette nouvelle forme de fidélité ? Eh bien, d'abord, elle ne se mesure plus en années d'ancienneté, mais plutôt en niveau d'engagement, en niveau de confiance, en niveau de cohérence. Un salarié fidèle, aujourd'hui, c'est quelqu'un qui parle positivement de son entreprise, voire même après l'avoir quittée. C'est quelqu'un qui reste disponible pour donner un coup de main, qui recommande son employeur à d'autres talents. la fidélité, ça n'est plus forcément rester, c'est plutôt continuer à y croire, continuer à croire au projet, dans la relation. Et si on élargit un petit peu notre vision de la loyauté, on comprend que les anciens fidèles et les nouveaux nomades ne sont finalement pas si opposés que cela. Ils incarnent juste deux manières d'être engagés au sein du monde du travail. Mais alors les entreprises, que font-elles face à cette nouvelle réalité ? Eh bien, beaucoup malheureusement n'ont pas encore fait ce virage culturel. Elle continue plutôt à valoriser la fidélité au sens statique, les années d'ancienneté, la longévité dans le poste, plutôt que l'impact réel du collaborateur. Mais la fidélité forcée n'a jamais créé l'engagement. Ce qu'il faut construire, c'est une fidélité choisie. Et pour ça, trois leviers sont essentiels. D'abord, la clarté. Dire la vérité sur les perspectives, les valeurs et les règles du jeu dès le début. Ensuite, l'autonomie. Faire confiance. Donner de la marge de manœuvre à ses salariés. Et enfin, l'évolution. Permettre aux collaborateurs de se développer, même si cela signifie parfois les voir partir un peu plus loin. Parce qu'un salarié qu'on accompagne bien, même quand il s'en va, il reste souvent un ambassadeur de la fameuse marque employeur dont on parle souvent dans Jobo Chrono. En somme donc, fidéliser, ce n'est plus forcément retenir, aussi bizarre que cela puisse paraître. Pendant trop longtemps... Les entreprises ont confondu fidélisation et rétention. On voulait retenir les gens à tout prix. Mais la fidélisation moderne, c'est l'inverse. C'est donner envie de rester, pas d'empêcher de partir. Un collaborateur qui reste, par peur, par manque d'alternative ou par fatigue, il n'est pas fidèle, il est prisonnier. La fidélité du futur, c'est celle qui repose sur une relation adulte, transparente, où chacun sait pourquoi il reste et ce qu'il apporte à l'entreprise. C'est cette fidélité-là. qui construit la confiance et qui donne envie de s'investir durablement. En résumé donc, la fidélité au travail n'a pas disparu, elle a juste changé de langage. Ce n'est plus une question d'années, mais plutôt de cohérence, de valeur, de respect mutuel. Les salariés d'aujourd'hui ne veulent pas faire carrière, ils veulent faire sens. Et c'est peut-être ça la plus belle forme de fidélité finalement, celle que l'on choisit librement parce qu'on croit encore au projet de l'entreprise et aux gens qui le portent. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager ou à mettre 5 étoiles sur les plateformes d'écoute. Et en attendant, retrouvez tous les numéros de Joborama. A très bientôt pour un nouvel épisode de JoboChrono. C'était JoboChrono, votre shot d'info emploi en 5 minutes chrono.

Chapters

  • Introduction de l'épisode

    00:02

  • La fidélité au travail n’existe plus ?

    00:36

  • Conclusion de l'épisode

    04:44

Description

🎧 Épisode du jour : La fidélité au travail n’existe plus ?
Décryptage d’une loyauté qui se redéfinit autrement.


On entend souvent dire que « les salariés ne sont plus fidèles », que « les jeunes changent d’entreprise comme de chemise ».
Mais la vérité est bien plus nuancée.


La fidélité au travail ne disparaît pas… elle se transforme.

Aujourd’hui, les collaborateurs ne cherchent plus à faire carrière dans la même entreprise,
ils cherchent à évoluer dans un écosystème qui les reconnaît, les forme et leur donne du sens.
Et cette nouvelle forme de loyauté interroge profondément les pratiques RH et managériales.


Dans cet épisode, on plonge dans cette mutation silencieuse :
celle d’une relation au travail qui n’est plus basée sur le contrat… mais sur la confiance mutuelle.


🔍 Au programme :
✔️ Pourquoi la fidélité “à vie” n’a plus de sens dans un monde du travail en mouvement
✔️ Ce que recherchent vraiment les talents aujourd’hui : engagement, évolution et alignement
✔️ Les erreurs que font encore certaines entreprises en confondant loyauté et immobilisme
✔️ Les nouvelles manières de cultiver la fidélité : reconnaissance, autonomie et projet partagé
✔️ Comment repenser la relation employeur-employé pour bâtir une fidélité durable


À écouter absolument si vous :
👉 Managez une équipe et voulez comprendre les nouvelles attentes de vos collaborateurs
👉 Travaillez en RH et cherchez à renforcer l’engagement sans promesses intenables
👉 Êtes salarié·e et souhaitez redéfinir ce que “rester fidèle” signifie pour vous aujourd’hui


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Transcription

  • Speaker #0

    La fidélité au travail n'existe plus, décryptage d'une loyauté qui se redéfinit autrement. Pendant longtemps, la fidélité à une entreprise, c'était une valeur, un gage de sérieux, de respect, de stabilité. On parlait de carrière, de maison, de famille professionnelle. Mais aujourd'hui, ces mots sonnent presque d'un autre temps. Le salarié fidèle, celui qui reste 20 ans dans la même entreprise, est devenu une espèce en voie de disparition. C'est ce que je vous propose de voir dans ce nouvel épisode de JoboChrono, le format express de Joborama en 5 minutes chrono. Les nouvelles générations n'ont plus peur de changer. Changer d'entreprise, de métier, de région, de vie. Et certains y voient même une forme d'infidélité. Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce que la fidélité au travail a véritablement disparu ou est-ce qu'elle a simplement changé de visage ? Avant, on était fidèle à son entreprise. Aujourd'hui, on est plutôt fidèle à ses valeurs, à son équilibre, à son sens. Ce n'est pas un désengagement, c'est plutôt une mutation. Les salariés ne tournent pas le dos au travail, ils tournent le dos à un modèle qui ne les reconnaît plus. Quand un collaborateur part, ce n'est pas forcément qu'il ne veut plus s'impliquer, c'est qu'il ne veut plus le faire à n'importe quel prix. D'ailleurs, selon une étude récente, plus de 60% des salariés estime que la fidélité à une entreprise n'a de sens que si elle tient réellement ses engagements en matière de reconnaissance, en matière de sens, de bien-être ou d'évolution. La loyauté n'est pas éteinte, elle est simplement recentrée sur l'humain. Alors on observe aussi le mythe du turnover générationnel. On entend souvent dire les jeunes ne sont plus fidèles, ils ne tiennent pas en place. Mais soyons honnêtes, ce n'est pas qu'une question d'âge. C'est plutôt une question de contrat psychologique entre l'entreprise et le salarié. Avant, on promettait la stabilité en échange de cette loyauté. Aujourd'hui, la stabilité n'existe plus. Alors pourquoi demander une fidélité unilatérale ? Les jeunes générations ont intégré cette réalité. Elles savent qu'une carrière, c'est une suite d'expériences et pas un engagement à vie. Mais cela ne veut pas dire qu'elles sont volatiles. Simplement, elles sont plutôt loyales tant qu'elles y trouvent du sens. Le vrai sujet, ce n'est donc pas la fidélité, c'est plutôt la réciprocité. Alors quels sont les signaux de cette nouvelle forme de fidélité ? Eh bien, d'abord, elle ne se mesure plus en années d'ancienneté, mais plutôt en niveau d'engagement, en niveau de confiance, en niveau de cohérence. Un salarié fidèle, aujourd'hui, c'est quelqu'un qui parle positivement de son entreprise, voire même après l'avoir quittée. C'est quelqu'un qui reste disponible pour donner un coup de main, qui recommande son employeur à d'autres talents. la fidélité, ça n'est plus forcément rester, c'est plutôt continuer à y croire, continuer à croire au projet, dans la relation. Et si on élargit un petit peu notre vision de la loyauté, on comprend que les anciens fidèles et les nouveaux nomades ne sont finalement pas si opposés que cela. Ils incarnent juste deux manières d'être engagés au sein du monde du travail. Mais alors les entreprises, que font-elles face à cette nouvelle réalité ? Eh bien, beaucoup malheureusement n'ont pas encore fait ce virage culturel. Elle continue plutôt à valoriser la fidélité au sens statique, les années d'ancienneté, la longévité dans le poste, plutôt que l'impact réel du collaborateur. Mais la fidélité forcée n'a jamais créé l'engagement. Ce qu'il faut construire, c'est une fidélité choisie. Et pour ça, trois leviers sont essentiels. D'abord, la clarté. Dire la vérité sur les perspectives, les valeurs et les règles du jeu dès le début. Ensuite, l'autonomie. Faire confiance. Donner de la marge de manœuvre à ses salariés. Et enfin, l'évolution. Permettre aux collaborateurs de se développer, même si cela signifie parfois les voir partir un peu plus loin. Parce qu'un salarié qu'on accompagne bien, même quand il s'en va, il reste souvent un ambassadeur de la fameuse marque employeur dont on parle souvent dans Jobo Chrono. En somme donc, fidéliser, ce n'est plus forcément retenir, aussi bizarre que cela puisse paraître. Pendant trop longtemps... Les entreprises ont confondu fidélisation et rétention. On voulait retenir les gens à tout prix. Mais la fidélisation moderne, c'est l'inverse. C'est donner envie de rester, pas d'empêcher de partir. Un collaborateur qui reste, par peur, par manque d'alternative ou par fatigue, il n'est pas fidèle, il est prisonnier. La fidélité du futur, c'est celle qui repose sur une relation adulte, transparente, où chacun sait pourquoi il reste et ce qu'il apporte à l'entreprise. C'est cette fidélité-là. qui construit la confiance et qui donne envie de s'investir durablement. En résumé donc, la fidélité au travail n'a pas disparu, elle a juste changé de langage. Ce n'est plus une question d'années, mais plutôt de cohérence, de valeur, de respect mutuel. Les salariés d'aujourd'hui ne veulent pas faire carrière, ils veulent faire sens. Et c'est peut-être ça la plus belle forme de fidélité finalement, celle que l'on choisit librement parce qu'on croit encore au projet de l'entreprise et aux gens qui le portent. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager ou à mettre 5 étoiles sur les plateformes d'écoute. Et en attendant, retrouvez tous les numéros de Joborama. A très bientôt pour un nouvel épisode de JoboChrono. C'était JoboChrono, votre shot d'info emploi en 5 minutes chrono.

Chapters

  • Introduction de l'épisode

    00:02

  • La fidélité au travail n’existe plus ?

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  • Conclusion de l'épisode

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🎧 Épisode du jour : La fidélité au travail n’existe plus ?
Décryptage d’une loyauté qui se redéfinit autrement.


On entend souvent dire que « les salariés ne sont plus fidèles », que « les jeunes changent d’entreprise comme de chemise ».
Mais la vérité est bien plus nuancée.


La fidélité au travail ne disparaît pas… elle se transforme.

Aujourd’hui, les collaborateurs ne cherchent plus à faire carrière dans la même entreprise,
ils cherchent à évoluer dans un écosystème qui les reconnaît, les forme et leur donne du sens.
Et cette nouvelle forme de loyauté interroge profondément les pratiques RH et managériales.


Dans cet épisode, on plonge dans cette mutation silencieuse :
celle d’une relation au travail qui n’est plus basée sur le contrat… mais sur la confiance mutuelle.


🔍 Au programme :
✔️ Pourquoi la fidélité “à vie” n’a plus de sens dans un monde du travail en mouvement
✔️ Ce que recherchent vraiment les talents aujourd’hui : engagement, évolution et alignement
✔️ Les erreurs que font encore certaines entreprises en confondant loyauté et immobilisme
✔️ Les nouvelles manières de cultiver la fidélité : reconnaissance, autonomie et projet partagé
✔️ Comment repenser la relation employeur-employé pour bâtir une fidélité durable


À écouter absolument si vous :
👉 Managez une équipe et voulez comprendre les nouvelles attentes de vos collaborateurs
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Transcription

  • Speaker #0

    La fidélité au travail n'existe plus, décryptage d'une loyauté qui se redéfinit autrement. Pendant longtemps, la fidélité à une entreprise, c'était une valeur, un gage de sérieux, de respect, de stabilité. On parlait de carrière, de maison, de famille professionnelle. Mais aujourd'hui, ces mots sonnent presque d'un autre temps. Le salarié fidèle, celui qui reste 20 ans dans la même entreprise, est devenu une espèce en voie de disparition. C'est ce que je vous propose de voir dans ce nouvel épisode de JoboChrono, le format express de Joborama en 5 minutes chrono. Les nouvelles générations n'ont plus peur de changer. Changer d'entreprise, de métier, de région, de vie. Et certains y voient même une forme d'infidélité. Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce que la fidélité au travail a véritablement disparu ou est-ce qu'elle a simplement changé de visage ? Avant, on était fidèle à son entreprise. Aujourd'hui, on est plutôt fidèle à ses valeurs, à son équilibre, à son sens. Ce n'est pas un désengagement, c'est plutôt une mutation. Les salariés ne tournent pas le dos au travail, ils tournent le dos à un modèle qui ne les reconnaît plus. Quand un collaborateur part, ce n'est pas forcément qu'il ne veut plus s'impliquer, c'est qu'il ne veut plus le faire à n'importe quel prix. D'ailleurs, selon une étude récente, plus de 60% des salariés estime que la fidélité à une entreprise n'a de sens que si elle tient réellement ses engagements en matière de reconnaissance, en matière de sens, de bien-être ou d'évolution. La loyauté n'est pas éteinte, elle est simplement recentrée sur l'humain. Alors on observe aussi le mythe du turnover générationnel. On entend souvent dire les jeunes ne sont plus fidèles, ils ne tiennent pas en place. Mais soyons honnêtes, ce n'est pas qu'une question d'âge. C'est plutôt une question de contrat psychologique entre l'entreprise et le salarié. Avant, on promettait la stabilité en échange de cette loyauté. Aujourd'hui, la stabilité n'existe plus. Alors pourquoi demander une fidélité unilatérale ? Les jeunes générations ont intégré cette réalité. Elles savent qu'une carrière, c'est une suite d'expériences et pas un engagement à vie. Mais cela ne veut pas dire qu'elles sont volatiles. Simplement, elles sont plutôt loyales tant qu'elles y trouvent du sens. Le vrai sujet, ce n'est donc pas la fidélité, c'est plutôt la réciprocité. Alors quels sont les signaux de cette nouvelle forme de fidélité ? Eh bien, d'abord, elle ne se mesure plus en années d'ancienneté, mais plutôt en niveau d'engagement, en niveau de confiance, en niveau de cohérence. Un salarié fidèle, aujourd'hui, c'est quelqu'un qui parle positivement de son entreprise, voire même après l'avoir quittée. C'est quelqu'un qui reste disponible pour donner un coup de main, qui recommande son employeur à d'autres talents. la fidélité, ça n'est plus forcément rester, c'est plutôt continuer à y croire, continuer à croire au projet, dans la relation. Et si on élargit un petit peu notre vision de la loyauté, on comprend que les anciens fidèles et les nouveaux nomades ne sont finalement pas si opposés que cela. Ils incarnent juste deux manières d'être engagés au sein du monde du travail. Mais alors les entreprises, que font-elles face à cette nouvelle réalité ? Eh bien, beaucoup malheureusement n'ont pas encore fait ce virage culturel. Elle continue plutôt à valoriser la fidélité au sens statique, les années d'ancienneté, la longévité dans le poste, plutôt que l'impact réel du collaborateur. Mais la fidélité forcée n'a jamais créé l'engagement. Ce qu'il faut construire, c'est une fidélité choisie. Et pour ça, trois leviers sont essentiels. D'abord, la clarté. Dire la vérité sur les perspectives, les valeurs et les règles du jeu dès le début. Ensuite, l'autonomie. Faire confiance. Donner de la marge de manœuvre à ses salariés. Et enfin, l'évolution. Permettre aux collaborateurs de se développer, même si cela signifie parfois les voir partir un peu plus loin. Parce qu'un salarié qu'on accompagne bien, même quand il s'en va, il reste souvent un ambassadeur de la fameuse marque employeur dont on parle souvent dans Jobo Chrono. En somme donc, fidéliser, ce n'est plus forcément retenir, aussi bizarre que cela puisse paraître. Pendant trop longtemps... Les entreprises ont confondu fidélisation et rétention. On voulait retenir les gens à tout prix. Mais la fidélisation moderne, c'est l'inverse. C'est donner envie de rester, pas d'empêcher de partir. Un collaborateur qui reste, par peur, par manque d'alternative ou par fatigue, il n'est pas fidèle, il est prisonnier. La fidélité du futur, c'est celle qui repose sur une relation adulte, transparente, où chacun sait pourquoi il reste et ce qu'il apporte à l'entreprise. C'est cette fidélité-là. qui construit la confiance et qui donne envie de s'investir durablement. En résumé donc, la fidélité au travail n'a pas disparu, elle a juste changé de langage. Ce n'est plus une question d'années, mais plutôt de cohérence, de valeur, de respect mutuel. Les salariés d'aujourd'hui ne veulent pas faire carrière, ils veulent faire sens. Et c'est peut-être ça la plus belle forme de fidélité finalement, celle que l'on choisit librement parce qu'on croit encore au projet de l'entreprise et aux gens qui le portent. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager ou à mettre 5 étoiles sur les plateformes d'écoute. Et en attendant, retrouvez tous les numéros de Joborama. A très bientôt pour un nouvel épisode de JoboChrono. C'était JoboChrono, votre shot d'info emploi en 5 minutes chrono.

Chapters

  • Introduction de l'épisode

    00:02

  • La fidélité au travail n’existe plus ?

    00:36

  • Conclusion de l'épisode

    04:44

Description

🎧 Épisode du jour : La fidélité au travail n’existe plus ?
Décryptage d’une loyauté qui se redéfinit autrement.


On entend souvent dire que « les salariés ne sont plus fidèles », que « les jeunes changent d’entreprise comme de chemise ».
Mais la vérité est bien plus nuancée.


La fidélité au travail ne disparaît pas… elle se transforme.

Aujourd’hui, les collaborateurs ne cherchent plus à faire carrière dans la même entreprise,
ils cherchent à évoluer dans un écosystème qui les reconnaît, les forme et leur donne du sens.
Et cette nouvelle forme de loyauté interroge profondément les pratiques RH et managériales.


Dans cet épisode, on plonge dans cette mutation silencieuse :
celle d’une relation au travail qui n’est plus basée sur le contrat… mais sur la confiance mutuelle.


🔍 Au programme :
✔️ Pourquoi la fidélité “à vie” n’a plus de sens dans un monde du travail en mouvement
✔️ Ce que recherchent vraiment les talents aujourd’hui : engagement, évolution et alignement
✔️ Les erreurs que font encore certaines entreprises en confondant loyauté et immobilisme
✔️ Les nouvelles manières de cultiver la fidélité : reconnaissance, autonomie et projet partagé
✔️ Comment repenser la relation employeur-employé pour bâtir une fidélité durable


À écouter absolument si vous :
👉 Managez une équipe et voulez comprendre les nouvelles attentes de vos collaborateurs
👉 Travaillez en RH et cherchez à renforcer l’engagement sans promesses intenables
👉 Êtes salarié·e et souhaitez redéfinir ce que “rester fidèle” signifie pour vous aujourd’hui


📢 Et pour aller plus loin, retrouvez tous les épisodes de JOBORAMA sur l’évolution des carrières et les transformations du travail :
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JOBORAMA, le podcast de Jonathan Gozard, est votre coup de boost pour comprendre le marché du travail et saisir chaque opportunité emploi. Entre solutions pratiques RH, conseils emploi, stratégie de recherche d’emploi, reconversion professionnelle, évolution de carrière et formation continue, ce guide de carrière explore les tendances emploi, le leadership, la communication, les soft skills et les enjeux d’insertion professionnelle. Une référence en conseil et stratégie RH, pour tous ceux qui s’intéressent aux tendances recrutement, à la reconversion et à la stratégie RH.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La fidélité au travail n'existe plus, décryptage d'une loyauté qui se redéfinit autrement. Pendant longtemps, la fidélité à une entreprise, c'était une valeur, un gage de sérieux, de respect, de stabilité. On parlait de carrière, de maison, de famille professionnelle. Mais aujourd'hui, ces mots sonnent presque d'un autre temps. Le salarié fidèle, celui qui reste 20 ans dans la même entreprise, est devenu une espèce en voie de disparition. C'est ce que je vous propose de voir dans ce nouvel épisode de JoboChrono, le format express de Joborama en 5 minutes chrono. Les nouvelles générations n'ont plus peur de changer. Changer d'entreprise, de métier, de région, de vie. Et certains y voient même une forme d'infidélité. Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce que la fidélité au travail a véritablement disparu ou est-ce qu'elle a simplement changé de visage ? Avant, on était fidèle à son entreprise. Aujourd'hui, on est plutôt fidèle à ses valeurs, à son équilibre, à son sens. Ce n'est pas un désengagement, c'est plutôt une mutation. Les salariés ne tournent pas le dos au travail, ils tournent le dos à un modèle qui ne les reconnaît plus. Quand un collaborateur part, ce n'est pas forcément qu'il ne veut plus s'impliquer, c'est qu'il ne veut plus le faire à n'importe quel prix. D'ailleurs, selon une étude récente, plus de 60% des salariés estime que la fidélité à une entreprise n'a de sens que si elle tient réellement ses engagements en matière de reconnaissance, en matière de sens, de bien-être ou d'évolution. La loyauté n'est pas éteinte, elle est simplement recentrée sur l'humain. Alors on observe aussi le mythe du turnover générationnel. On entend souvent dire les jeunes ne sont plus fidèles, ils ne tiennent pas en place. Mais soyons honnêtes, ce n'est pas qu'une question d'âge. C'est plutôt une question de contrat psychologique entre l'entreprise et le salarié. Avant, on promettait la stabilité en échange de cette loyauté. Aujourd'hui, la stabilité n'existe plus. Alors pourquoi demander une fidélité unilatérale ? Les jeunes générations ont intégré cette réalité. Elles savent qu'une carrière, c'est une suite d'expériences et pas un engagement à vie. Mais cela ne veut pas dire qu'elles sont volatiles. Simplement, elles sont plutôt loyales tant qu'elles y trouvent du sens. Le vrai sujet, ce n'est donc pas la fidélité, c'est plutôt la réciprocité. Alors quels sont les signaux de cette nouvelle forme de fidélité ? Eh bien, d'abord, elle ne se mesure plus en années d'ancienneté, mais plutôt en niveau d'engagement, en niveau de confiance, en niveau de cohérence. Un salarié fidèle, aujourd'hui, c'est quelqu'un qui parle positivement de son entreprise, voire même après l'avoir quittée. C'est quelqu'un qui reste disponible pour donner un coup de main, qui recommande son employeur à d'autres talents. la fidélité, ça n'est plus forcément rester, c'est plutôt continuer à y croire, continuer à croire au projet, dans la relation. Et si on élargit un petit peu notre vision de la loyauté, on comprend que les anciens fidèles et les nouveaux nomades ne sont finalement pas si opposés que cela. Ils incarnent juste deux manières d'être engagés au sein du monde du travail. Mais alors les entreprises, que font-elles face à cette nouvelle réalité ? Eh bien, beaucoup malheureusement n'ont pas encore fait ce virage culturel. Elle continue plutôt à valoriser la fidélité au sens statique, les années d'ancienneté, la longévité dans le poste, plutôt que l'impact réel du collaborateur. Mais la fidélité forcée n'a jamais créé l'engagement. Ce qu'il faut construire, c'est une fidélité choisie. Et pour ça, trois leviers sont essentiels. D'abord, la clarté. Dire la vérité sur les perspectives, les valeurs et les règles du jeu dès le début. Ensuite, l'autonomie. Faire confiance. Donner de la marge de manœuvre à ses salariés. Et enfin, l'évolution. Permettre aux collaborateurs de se développer, même si cela signifie parfois les voir partir un peu plus loin. Parce qu'un salarié qu'on accompagne bien, même quand il s'en va, il reste souvent un ambassadeur de la fameuse marque employeur dont on parle souvent dans Jobo Chrono. En somme donc, fidéliser, ce n'est plus forcément retenir, aussi bizarre que cela puisse paraître. Pendant trop longtemps... Les entreprises ont confondu fidélisation et rétention. On voulait retenir les gens à tout prix. Mais la fidélisation moderne, c'est l'inverse. C'est donner envie de rester, pas d'empêcher de partir. Un collaborateur qui reste, par peur, par manque d'alternative ou par fatigue, il n'est pas fidèle, il est prisonnier. La fidélité du futur, c'est celle qui repose sur une relation adulte, transparente, où chacun sait pourquoi il reste et ce qu'il apporte à l'entreprise. C'est cette fidélité-là. qui construit la confiance et qui donne envie de s'investir durablement. En résumé donc, la fidélité au travail n'a pas disparu, elle a juste changé de langage. Ce n'est plus une question d'années, mais plutôt de cohérence, de valeur, de respect mutuel. Les salariés d'aujourd'hui ne veulent pas faire carrière, ils veulent faire sens. Et c'est peut-être ça la plus belle forme de fidélité finalement, celle que l'on choisit librement parce qu'on croit encore au projet de l'entreprise et aux gens qui le portent. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager ou à mettre 5 étoiles sur les plateformes d'écoute. Et en attendant, retrouvez tous les numéros de Joborama. A très bientôt pour un nouvel épisode de JoboChrono. C'était JoboChrono, votre shot d'info emploi en 5 minutes chrono.

Chapters

  • Introduction de l'épisode

    00:02

  • La fidélité au travail n’existe plus ?

    00:36

  • Conclusion de l'épisode

    04:44

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