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Kroissant

[EP.13] J’ai arrêté de me justifier de partir à 15h. [gestion du temps, organisation, inspiration]

[EP.13] J’ai arrêté de me justifier de partir à 15h. [gestion du temps, organisation, inspiration]

48min |22/04/2025|

139

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Description

Vous pensez qu’il faut bosser 9h-17h tous les jours pour « bien faire » ?

Vous culpabilisez de ne pas en faire assez… ou d’en faire trop ?

Et si on arrêtait deux minutes la course à la perfection, pour regarder ce qui fonctionne vraiment pour soi ?


Dans cet épisode solo, je vous raconte comment j’ai construit une organisation qui me ressemble.

Pas parfaite. Pas instagrammable. Mais qui me permet de vivre, bosser et respirer à mon rythme.


Je vous partage aussi tout ce que j’ai arrêté de faire (et franchement, ça fait du bien) 👇


👉 Ce que vous allez découvrir dans cet épisode :


  • Pourquoi je ne culpabilise plus de ne pas “faire mes heures”

  • Comment je jongle entre Klafoutis, ma fille, ma vie sociale… sans m’écrouler

  • Ce que je considère comme du travail (indice : promener mon chien, parfois, c’est bosser)

  • Comment j’ai arrêté de justifier mon emploi du temps auprès de mon équipe

  • Ce que j’ai supprimé de mon quotidien pour ne plus m’épuiser

  • Pourquoi mon organisation ne ressemble à aucun modèle… mais fonctionne

  • Et ce que ça change, concrètement, de choisir ses horaires en fonction de son énergie


🎧 Bref, si vous aussi vous cherchez à sortir du cadre sans partir en vrille, cet épisode va vous faire du bien.


Les livres cités dans l’épisode :

"Penser comme un moine"Jay Shetty . Un guide inspiré de la sagesse monastique pour appliquer la pleine conscience, la discipline et la paix intérieure dans la vie moderne.

"La montagne, c’est toi"Brianna Wiest . Un livre sur l'autosabotage, la transformation intérieure et la puissance du passage à l'action pour se libérer de ses blocages.


Pour aller plus loin :


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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello tout le monde, c'est parti pour un nouvel épisode de podcast où je vais parler toute seule. Donc je vais vous faire un petit monologue sur une question qu'on me pose souvent. Comment est-ce que tu t'organises ? Comment est-ce que tu fais pour jongler entre ta vie de chef d'entreprise dans Klafoutis, entre le podcast, ta vie de maman, ma vie de couple, ma vie sociale, etc. Ma vie de femme aussi parce que c'est super important, même si j'avoue que c'est rarement celle que je mets en premier, alors que c'est une grosse erreur, mais on en parlera. Et donc aujourd'hui, je vais vous parler sans filtre, sans faux-semblant, avec évidemment tout ce que je mets en place qui a des effets positifs, mais aussi en vous montrant que c'est loin d'être parfait. Et d'ailleurs, la perfection n'est absolument pas mon objectif. C'est une des premières choses qui est vraiment absolument fondamentale. Pas de perfection mal placée, comme dirait ma coach Laurence. Pas de perfection mal placée. Ok, ça va, c'est bon, j'ai compris le principe. Donc, premièrement... Pourquoi est-ce que j'ai voulu enregistrer cet épisode ? Simplement parce que vraiment, c'est une des questions que je reçois le plus. J'ai ça et comment est-ce que tu fais pour rester de bonne humeur tout le temps ? Déjà, je ne reste pas de bonne humeur tout le temps. Donc ça, ça fera éventuellement l'objet d'un autre épisode. Mais alors oui, je suis probablement beaucoup plus de bonne humeur que la moyenne. Cette phrase n'est pas correcte, mais vous avez compris ce que je voulais dire. Ça, c'est des années de développement personnel, etc. Mais je ne suis pas de bonne humeur tout le temps. Vous voyez les réseaux sociaux. Et deuxièmement, donc la question qu'on me pose vraiment extrêmement souvent, c'est mais comment tu gères ? Alors pourquoi est-ce que j'ai voulu enregistrer cet épisode sur ce sujet ? Déjà parce que je vous l'ai dit, vous me posez énormément la question, mais aussi pour un peu démystifier la vie d'entrepreneur. d'un côté, et montrer quand même les grosses différences qu'il peut y avoir entre la vie que j'ai maintenant et la vie que j'avais comme employée, ou la vie en tout cas un peu classique d'employée, où en général on a des heures qui sont fixées, une charge de travail qui est plus ou moins fixée, etc. Évidemment, c'est un cliché ce que je viens de dire, il y a tout type de contrat d'emploi, et alors mon objectif c'est certainement jamais non plus de dire que c'est mieux d'être entrepreneur ou que c'est mieux d'être salarié. Bah non, c'est mieux d'être à sa place et puis c'est tout, d'accord ? Moi, entrepreneur, c'est ma place pour le moment. Est-ce que ça changera un jour ou pas ? J'en sais rien. Là, je n'ai pas envie de changer, je suis très bien là où je suis. Repartons dessus. Donc l'objectif, c'est de vous montrer qu'on n'est pas sur de la perfection. Je ne cherche pas la perfection. Par contre, je cherche l'efficacité et je cherche à me retrouver dans mon organisation, quitte à faire des concessions ou quitte à trouver des solutions un petit peu créatives pour pouvoir sortir aussi des cases. Le plus important, je crois… pour être arrivée à cette organisation aujourd'hui, parce que vous allez peut-être être étonnés du nombre d'heures que je travaille. Je viens de mettre des guillemets autour du mot travail, parce qu'en fonction de ce qu'on va placer comme image derrière le travail, eh bien, je vais vous dire non, je ne travaille pas beaucoup, ou bien alors oui, je travaille énormément. On en reparle ça de tout à l'heure. Donc, premièrement, la première chose que je suis toujours en train d'essayer de déconstruire, Et c'est de mieux en mieux, mais j'y suis vraiment pas encore. Parfois, je justifie encore mon temps de travail. C'est que je dois sortir du mode 9 to 5 qu'on dit en anglais, donc le mode 9 à 5, le mode classique des personnes qui commencent entre 8 et 9 heures le matin et qui finissent entre 17 et 18 heures le soir ou 16 heures, peu importe. Donc, vraiment, la semaine classique du lundi au vendredi. En fait, moi, je ne vis pas ça du tout. Alors oui, Klafoutis est ouvert principalement du lundi. Alors chez nous, c'est déjà du lundi au samedi, donc j'ai potentiellement des gens qui m'appellent le samedi. Potentiellement, je travaille le samedi, si ce sont des portes ouvertes par exemple, ou s'il manque quelqu'un. Mais je suis restée très longtemps dans ce mode 9 to 5, donc 9 à 5. Sauf qu'évidemment, je rajoutais pas mal de choses le soir, je rajoutais des choses le week-end, etc. Et donc là, je me suis retrouvée dans une... pas une spirale, parce que c'est pas du tout allé jusque-là. Mais par contre, je travaillais vraiment beaucoup, beaucoup. Et il y avait aussi des moments où je n'étais pas productive. Il y avait des moments sur la semaine où ça ne me convenait pas de travailler à ce moment-là. Soit parce que j'avais d'autres choses à gérer en même temps, soit parce que j'avais ma fille, j'avais envie de la voir à ce moment-là, mais du coup j'essayais quand même de travailler tout en l'ayant à la maison. En fait non, ça ne fonctionne pas très bien. Des fois oui, des fois non. Il y a une flexibilité que je peux avoir là-dessus maintenant. Mais avant, je me vissais derrière mon ordi ou derrière ma table de coupe de 9h à 17h. Je m'autorisais le mercredi matin et encore, parce que simplement le mercredi je travaille jusqu'à 23h, 23h30 en live, et donc forcément si je commence ma journée à 8h du matin, mon cerveau n'est pas capable de tenir le live correctement, et encore que je l'ai déjà fait. Alors, comment est-ce que mes journées sont organisées aujourd'hui ? Eh bien, elles ne le sont pas. Donc, je peux très bien commencer ma journée à 6-7 heures du matin. C'est assez rare. Ce n'est pas trop mon timing. Ça peut arriver. Alors, en général, elles commencent dans mon lit. Parce que commencer à travailler assez tôt, c'est facile pour moi. Commencer à me lever à 6 heures du matin, c'est plus compliqué. Et donc, ça peut commencer comme ça. Ce n'est vraiment pas la majorité du temps. Dans la majorité des cas, je me lève sans réveil. Le réveil pouvant être le bruit dans la maison, ça c'est ok, mais je me lève sans réveil, et donc je ne suis pas la première au travail, pas du tout. Alors déjà, si je conduis ma fille à l'école, sachant qu'on a choisi une école pour elle, qui est assez loin de chez nous, parce que c'est un modèle qui nous plaît, j'ai tout de suite une heure de route aller-retour, plus le temps de la déposer. Donc forcément, je ne peux pas être là à 8h du matin, et avant j'étais un peu gênée d'arriver la dernière, parce qu'en fait souvent c'est ce qui se passe, maintenant je ne suis plus du tout gênée. Il n'y a pas de question d'heure dans mon horaire à moi. Il y a une question d'efficacité. Il n'y a pas de question d'heure. Je vais travailler des fois des soirées, je vais travailler des week-ends, mon cerveau va fonctionner énormément et en permanence pratiquement sur Klafoutis et donc je n'ai pas à être là à des heures qui en fait pour moi ne sont pas tenables. Parce qu'il n'y a personne qui va me demander de le faire. Donc je ne mets jamais aucun rendez-vous avant 9h30. voire maintenant je commence même à commencer à 10h comme ça je ne suis pas stressée même si je dois conduire la petite et qu'il y a un imprévu etc, pas de stress donc je vais finir ma journée à quelle heure ? de nouveau ultra variable, donc je vais finir ma journée entre 15h, 15h30 s'il fait beau que je vais aller chercher ma fille tout de suite 16h si je vais la chercher, 17h 18h si je ne vais pas la chercher d'ailleurs je crois qu'au moment où Je commence ce podcast, il est 17h et c'est complètement ok. Ce n'est pas moi qui m'occupe d'elle pour la sortie de la classe aujourd'hui. Parfois, je peux terminer, donc tous les mercredis, je termine ma journée à 23h30. C'est ok aussi. Donc vraiment, si je vois une copine au restaurant, je vais terminer juste avant d'aller au restaurant. Donc ça peut être 19h, 19h30. Donc je n'ai absolument pas d'heure de début ni d'heure de fin. Et je n'ai... presque plus de gêne à ne pas avoir ni d'heure de début, ni d'heure de fin. Parce qu'il faut se rendre compte, c'est un peu contre-intuitif d'avoir le boss au final qui arrive à 10h du matin et qui repart à 15h30. Chez nous, ça arrive souvent. Je vais accomplir mon travail sans problème, mais à ce moment-là, pour moi, c'est pas ok. Donc, je fais des journées comme ça et en fait, ça me convient très très bien. Je peux être très productive pendant ces journées. Je peux aussi être complètement improductive. Donc là, je suis en train d'essayer de comprendre mieux comment fonctionne mon cerveau. Et comme beaucoup de personnes, j'ai des journées où je peux être vraiment très peu productive. Et alors là, maintenant, je commence à le comprendre et je me mets sur des tâches qui ne me demandent pas trop de concentration. Par contre, j'ai des journées où je travaille comme cinq personnes. Et là, il ne faut pas me parler. En général, je suis chez moi pour ces journées-là. Et là, je peux débiter, débiter, débiter. Et donc, j'essaye de m'adapter à ce rythme-là que je ne maîtrise pas toujours. Et de faire avec et de me dire, en fait, c'est comme ça que je fonctionne. Donc maintenant, dans mon job actuel, je peux le faire. Ce qui n'était vraiment évidemment pas le cas avant. Donc je ne pouvais pas m'adapter à ce point-là. Donc mon objectif, ce n'est pas de travailler un certain nombre d'heures par jour. Ce n'est même pas de travailler un certain nombre d'heures par semaine. Donc je vais revenir sur ce concept d'heures par semaine. Parfois, je dis que je travaille 30 heures par semaine. Parfois, je dis que je travaille 60 ou 80 heures semaine. Et en fait, les deux sont vraies. Et sur une même semaine, ça peut être vrai. Parce que ça dépend de ce qu'on met derrière le mot travail. Déjà, il faut se dire que j'adore mon travail. Est-ce que j'adore 100% des tâches que je fais ? Non. Est-ce que j'adore 80% ? Oui. Donc, en fait, il y a l'adage qui dit toujours « Trouvez un travail que vous aimez et vous n'aurez plus jamais à travailler un seul jour de votre vie. » Je considère que je travaille un jour par semaine alors. Je peux me dire que plus ou moins pour l'équivalent d'un jour par semaine, il y a des choses un peu plus pénibles, qui sont moins dans ma zone de génie ou dans ma zone de confort, confort n'étant pas le bon mot ici, mais qui sont moins dans ce que moi j'aime faire. Tout le reste du temps, en fait, je travaille, mais je ne travaille pas. Donc par exemple, je promène mon chien, si je suis seule sans ma fille. Je promène mon chien. Est-ce que je travaille ou est-ce que je ne travaille pas ? Je me suis rendu compte que... Avant, je considérais que c'était une période de pause, et ça peut l'être, je pourrais me mettre de la musique, etc. En réalité, mon cerveau, comme le cerveau de tout le monde, quand on se met en mouvement, la créativité s'accélère, la pensée fonctionne mieux. En fait, il y a des entreprises qui font des walking meetings, des réunions en marchant. Je crois que c'est un petit peu mieux de le dire comme ça. Simplement parce que ça augmente la productivité. Eh bien, quand je pars en balade, maintenant, je me rends compte que je travaille. Parce que mon cerveau va vraiment être focalisé sur Klafoutis. Ça, c'est vraiment la plupart du temps. Un peu sur Kroissant aussi, toujours principalement sur Klafoutis. En général, quand je reviens d'une balade comme ça, j'ai plus d'énergie, plus d'idées. Parfois, j'ai même de grosses idées. La plupart de mes grosses idées, notamment les klafoubox, c'est soit la douche, soit la balade avec le chien. Je ne sais plus à chaque fois quand ça arrive, mais en tout cas, douche ou balade avec le chien, c'est des moments où je travaille. Quand je suis en voiture, je travaille. Soit je suis au téléphone avec quelqu'un, soit je suis en train de réfléchir à des choses, soit je suis en train d'écouter des podcasts. forcément je travaille aussi mais est-ce que ça me coûte de travailler à ce moment là ? absolument pas je suis pas du tout en train de faire quelque chose que je n'aime pas est-ce que pendant les week-ends je travaille hors portes ouvertes parce que les portes ouvertes forcément je travaille mais est-ce que je travaille bah oui parce que mon cerveau n'arrête jamais mais non parce que je peux tout à fait faire autre chose je peux aller faire un tour à vélo, klafoutis va revenir dans ma tête quand même donc Il est très rare que je puisse déconnecter complètement. Quand j'ai besoin de déconnecter complètement, je vais aller au spa, par exemple. Là, je vais aller au spa, si possible avec mon amoureux. Et là, parce que si j'y vais toute seule, je risque de travailler dans ma tête. Par contre, si on y va à deux, là, je déconnecte pour de vrai. Et surtout, je n'ai pas de téléphone. Mais sinon, je travaille, je crois, derrière un ordinateur ou en tout cas dans les bureaux de la société ou vraiment de manière classique, une trentaine d'heures par semaine. Ce qui peut paraître très peu. Mais je suis active. dans mon entreprise, allez, au moins 80 heures semaine. Je fais des événements aussi, je suis entourée de mentors, je rencontre des gens, etc. J'apprends des choses, je suis en formation, etc. En fait, ça bénéficie tout le temps à Klafoutis, mais je n'ai pas du tout l'impression d'être en train de travailler. Des fois, je suis en train de boire un verre avec des gens super intéressants et super inspirants, qui un jour m'aideront, ne m'aideront pas, me soutiendront, ne me soutiendront pas, je serai là pour eux, ils seront là pour moi, on ne sait pas. L'objectif du networking, c'est vraiment à un moment donné de pouvoir éventuellement partager et retirer chacun l'un de l'autre dans une situation gagnant-gagnant. Voilà. Donc, combien d'heures est-ce que je travaille par semaine ? Entre 30 et 80 sur la même semaine. Voilà. Deuxième ou troisième point plutôt, une chose que je fais et que je ne faisais pas avant, c'est que je vais mettre en priorité les choses importantes d'abord. Donc, ce n'est pas facile pour moi de le faire sur la semaine en cours ou la semaine suivante parce qu'il y a déjà des rendez-vous qui sont pris. Pas mal de rendez-vous avec les fournisseurs notamment, avec l'équipe, il y a plein de choses, plein de projets. Par contre, dès que je veux faire quelque chose d'important pour moi, c'est-à-dire partir en vacances. L'année passée, je suis partie, je crois que j'avais compté, j'étais à six sept fois, quelque chose comme ça. Je les planifie bien à l'avance parce qu'en dernière minute, par contre, c'est vraiment très compliqué et encore que des fois, ça passe, mais OK. Je les planifie à l'avance et ça, ça ne bouge pas. L'année passée, en 2024, j'en ai fait pas mal. Je suis partie au ski, je suis partie à Lyon, je suis partie aux Pays-Bas, je suis partie en Italie, je suis partie au Maroc et je crois que j'en oublie encore un ou deux. C'est quand même pas mal et chaque fois, c'était des voyages de quelques jours à voire 10 jours, voire 12 jours, je crois, pour le Maroc, quelque chose comme ça. Tout ça, c'est planifié. à l'avance. D'ailleurs, je ne l'ai pas encore assez bien fait pour 2025. Et donc là, je suis en train de me dire, oula, ça devient stressant parce que si je veux planifier une semaine off, une semaine de congé, ça ne fonctionne pas pour le moment jusqu'à au moins fin mai. Donc début juin, on a pris une semaine. Donc on part en amoureux. Comme ça, vous saurez tout. Donc c'est ça que je mets en premier dans mon agenda. Il y a aussi d'autres choses que je mets en premier dans mon agenda. C'est mon mercredi matin qui est soit avec ma fille, soit pour moi. je vais faire alors du sport d'office donc ça c'est vraiment du temps de qualité et je ne travaille pas sauf exception évidemment tout ce que je dis c'est sauf exception il peut y avoir une période de rush et c'est ok et alors il y a des moments aussi que je vais planifier pour de la lecture et là c'est là où je me plante la plupart du temps pourquoi ? en général parce que je garde mon téléphone près de moi et donc je commence à lire quelque chose qui m'inspire j'ai plein de super livres, je viens encore d'en acheter deux Je vous montre. J'ai « Penser comme un moine » de Jay Shetty. Et j'ai « La montagne, c'est toi » . Autosabotage. J'adore les livres de développement personnel, mais de manière, de façon complètement éloignée les unes des autres. On se rend quand même chaque fois compte que le message central est le même. Donc voilà. Et donc ça veut dire que je planifie ma vie autour de ça et pas l'inverse. C'est l'objectif. Clairement, là, je viens de vous dire, je me suis plantée. Pour avril-mai, je n'ai pas le temps de souffler pour quoi que ce soit. je pourrais prendre une journée, et encore franchement, je ne sais pas laquelle, parce que là, j'ai du mal à placer des rendez-vous. Donc voilà, là, je me suis plantée, je n'ai pas fait de pause, mais début juin, ce sera fait, et je suis en train de planifier septembre, octobre, pour pouvoir avoir des moments de respiration, sachant que quand je prends des moments de respiration, déjà, j'enregistre des podcasts en général, je ne considère vraiment pas que c'est du travail, je ne vais papoter avec des gens intéressants, ce n'est pas du travail. Je vais faire des podcasts, et deuxièmement, je reviens souvent avec plein d'idées. Donc voilà. Est-ce que ça veut dire que je dois voyager la moitié de l'année pour pouvoir avoir plein d'idées. Non, on ne va pas aller jusque là. Troisième point, je ne cherche pas la perfection. Ça, je l'ai déjà dit au début, il n'y a pas de perfection. J'ai l'avantage d'être mariée avec un indépendant, un entrepreneur, qui est entrepreneur depuis 20 ans et qui donc connaît les périodes de rush, les soirs où il faut travailler ou alors les soirs où on a envie de travailler. Ce n'est pas toujours par obligation qu'on travaille le soir. Je travaille très peu le soir. Ce n'est pas mon délire, mais ça peut m'arriver. notamment pour passer les commandes de tissus, parce que je trouve ça super agréable, parce que ça ne me demande pas d'espace de cerveau, je vois des tissus, je les achète, je fais mes réassorts, etc. Et donc là, ça peut m'arriver de travailler le soir. Il y a des jours où ça roule, et il y a des jours où ça va moins rouler, je vais plus passer d'une réunion à l'autre, j'aurai moins le temps de me poser pour manger, c'est ok, c'est pas grave, c'est ok. Il ne m'arrive jamais de faire une journée de 12 heures d'affilée sans avoir le temps de manger ou d'aller aux toilettes, franchement, voilà. Donc ça fonctionne toujours comme ça. Et j'ai aussi appris à aimer tout ce qui est flou, l'imprévu. C'est OK. Aujourd'hui, je suis en train de tourner ce podcast, mais en fait, je devais le tourner ce matin. Ce soir, on aurait dû tourner une vidéo, mais on a un problème technique. Ce n'est pas grave, on a un nouveau matériel qui arrive demain. On va la tourner lundi. Ce genre de choses, c'est OK de pouvoir changer. La semaine passée, mon mari était à l'étranger. Ma fille tombe malade juste à ce moment-là. J'ai réorganisé tout mon planning par rapport à ça pour pouvoir la garder à la maison. C'est ok, il n'y a pas besoin de stresser, en fait il n'y a pas mort d'homme, je ne suis pas chirurgienne cardiaque et je n'aide pas les femmes à accoucher, donc en gros personne ne va mourir si je disparais pendant un jour, sachant que j'ai toujours mon téléphone. Donc ce qui compte pour moi c'est d'être constante dans mon organisation, dans le sens où j'arrive constamment à avoir du temps pour toutes les parties de ma vie, mais pas toujours de manière équitable d'une semaine à l'autre, on s'en fout complètement. Des fois, je ne vois pas beaucoup ma fille sur une semaine. Et puis, la semaine d'après, je vais la voir presque tout le temps. On va dormir dans la tente à la maison. On va aller manger une glace à 4 heures à vélo parce qu'il fait beau. Voilà. Donc, la consistance, le changement, c'est OK, en fait. Moi, ça ne me rassure pas d'être dans un job où je suis obligée d'avoir des horaires. Et il y a d'autres personnes ici, quand elles sont engagées et que je laisse de la flexibilité, qui me disent... Non, en fait, moi, j'aime avoir un horaire fixe parce que ça me cadre et je mets mes activités comme ça autour. Très bien, ok, chacun ses besoins. Donc, les week-ends. Au début, je travaillais beaucoup plus les week-ends. J'allais beaucoup à la boutique le week-end et en général, j'allais aider. Et puis, finalement, je me reprenais. Je me trouvais prise dans le flow des commandes et je passais mon samedi. Donc ça, je ne le fais plus. Par contre, c'est une règle que je me suis mise. Je ne mets plus... les pieds à la boutique le samedi, en dehors des portes ouvertes. Pour les portes ouvertes, évidemment, je le fais. Parce que simplement, une fois que je suis ici, je ne quitte pas. Donc voilà. Autant en semaine, je ne sais pas, c'est assez facile. Autant le samedi, je ne sais pas, j'arrive. En général, si je viens aider, c'est que je viens aider à la coupe. Et donc dans l'entrepôt, le temps passe tellement vite que je ne me rends pas compte. Donc je ne viens plus ici le samedi, même si j'ai 2-3 heures le matin et que je pourrais. Non, c'est hors de question, je ne viens plus. Si j'ai envie de travailler le week-end, je vais travailler sur mon ordinateur. Il y a un autre truc qui est super important. Je parlais justement avec une super chouette entrepreneuse d'ailleurs qui passera sur le podcast, mais qui me disait, mais moi, ma boîte, elle ne tourne pas sans moi. Alors, Klafoutis ne tourne pas sans moi à long terme. Par contre, Klafoutis tourne très bien sans moi pendant plusieurs jours, voire semaines. Alors, il y a des endroits où je ne suis pas facilement remplaçable. Le live du mercredi soir, je ne suis pas facilement remplaçable. Répondre à certaines questions sur WhatsApp, je ne suis pas facilement remplaçable. Prendre certaines décisions, mais ce n'est pas la majorité, je ne suis pas facilement remplaçable. Par contre, on a quand même... Une sorte de période tampon entre le moment où il peut m'arriver quelque chose. L'année passée, je me casse le bras. Hospitalisée, opération. Alors, je ne suis restée qu'un jour. Mais après, j'étais moins efficace. Et en plus, on déménageait. C'était l'année d'avant, d'ailleurs. En fait, l'équipe peut tenir sans moi pendant vraiment plusieurs jours sans que ça n'ait aucun impact, à part le live du mercredi. Parce qu'en fait... Elles savent toutes faire leur boulot. Je suis hors de tous les processus de décision des choses du quotidien. Donc, ce n'est pas moi qui vais décider de la marque des choses qu'on achète et des commandes qu'on passe de papier toilette, de choses comme ça. Tout ça, je ne m'en occupe pas du tout. Je ne regarde pas où on en est. Je sais que c'est bon, c'est fait, c'est géré. Ce n'est pas moi qui prends les décisions pour le service client. Quand on nous pose une question, alors... Ça m'arrive, mais ça va être une fois par jour. On nous pose une centaine ou deux cents questions par jour. Les filles, en fait, elles savent ce qu'elles peuvent faire, pas faire. Elles utilisent leur bon sens, simplement. Elles utilisent leur cerveau. Elles se disent, qu'est-ce que je voudrais qu'on me fasse si j'étais cliente ? Et qui reste correct, évidemment, par rapport à tout le monde. Et donc, en fait, elles n'ont pas besoin de moi. Elles sont assez compétentes que pour le faire sans moi. La coupe, elles n'ont pas besoin de moi. Charlotte, qui prépare les patrons, elle n'a pas besoin de moi, à part pour quelques prises de décision. briefing de patron, de modification, etc. Il n'y a pas besoin de moi. Les shootings, ils sont faits à l'avance, alors pas des semaines à l'avance. Si je ne suis pas là pendant un mois, pour voir un petit peu le planning du shooting, mais en fait, on pourrait trouver quelqu'un d'autre. Déjà, Mela, elle fait tous les shootings. On pourrait vraiment mettre quelqu'un d'autre à ma place. À la dernière seconde, on peut trouver une fille qui fait ma taille simplement en publiant sur les réseaux sociaux et en me disant, help, Steph vient de se blesser. J'ai besoin de quelqu'un qui porte sa taille, donc du 38 Klafoutis, pour pouvoir venir faire le shooting tel jour. je vous promets que ça marche, ça fonctionnera et donc il n'y a pas de stress par rapport à ça, on trouvera toujours une solution, on a déjà eu des galères on trouve des solutions, il y aura d'autres galères, on trouvera des solutions j'ai beaucoup délégué tout ce qui est gestion administrative, donc ça c'est dans les mains de Maria, qui va nous gérer toutes les ressources humaines, donc je prends juste certaines décisions, mais tout le reste, il n'y a pas besoin de moi, toute la partie comptable, il n'y a pas besoin de moi, d'ailleurs on vient de changer de bureau comptable Et au début, les nouveaux comptables m'appelaient beaucoup moi. En fait, tout de suite, j'ai renvoyé vers Maria. Maria, elle sait quand c'est moi qui dois répondre à une question et elle peut me le demander. Eux, ils ne savent pas, ils ne connaissent pas notre organisation interne. Donc, si je leur laisse la porte d'entrée vers moi, c'est moi qui vais prendre toutes les questions et devoir chaque fois passer mon temps à les redéléguer à Maria ou pas. Ben non, ça va dans l'autre sens. Donc, c'est Maria qui prend toutes les questions, qui est le point de contact. Et puis, ça arrive chez moi si jamais ça doit arriver chez moi. Ce n'est pas parce que je ne veux pas, ce n'est pas parce que je ne peux pas, c'est juste, en fait si, c'est parce que je ne veux pas. Simplement, je ne veux pas. Je ne veux pas être le point d'entrée de plein de gens. Je suis déjà le point d'entrée de plein de gens. Donc, on diminue le nombre de personnes qui peuvent me demander de faire des choses. Donc, pour pouvoir continuer à avoir un contact avec les clients, pour pouvoir continuer à avoir un contact avec toute l'équipe, pour pouvoir recevoir moi-même les fournisseurs, etc., je dois diminuer tout ce qui est... Ce n'est pas de la nuisance parce que les gens ne sont pas des nuisibles, donc pas du tout ça, mais des choses où en fait, je ne suis pas obligée d'être celle qui le fait. Donc, pourquoi est-ce que ça arriverait chez moi et moi qui devrais dispatcher ? Non, je ne fais pas ça. Donc, je ne vois pas la boîte mail entrante. Je n'ai pas de boîte mail entrante. Je n'ai qu'une boîte mail avec les messages qui me sont affectés. Et ce n'est pas la mieux gérée du monde. Je n'y vais pas souvent. Les gens savent bien ne me contacter pas par mail, donc ça peut paraître un peu égoïste. Mais en fait… Il ne faut pas me contacter par mail si vous voulez une réponse rapide. Il n'y aura pas. Je ne suis pas une machine à répondre à des mails. Ce n'est pas mon job. Et donc, je ne le fais pas, en gros. Je le fais un tout petit peu. Je screen un petit peu ce que je reçois et ce qui m'a été affecté. Et je réponds à ce que je dois vraiment répondre et qui est vraiment absolument pour moi et qui demande vraiment une réponse. Donc ça, en général, je le fais. Et donc, me contacter par mail, ça ne fonctionne pas. Ça ne sert à rien. Ça passe par au moins une personne avant. Donc voilà, qui, si elle le peut, va répondre à ma place. Donc ça, c'est ultra important. Sinon, je passerais deux jours par semaine à gérer des mails. Et je l'ai fait au début, et c'est tout à fait normal. Mais maintenant, non, en fait, je ne fais pas ça. Ça me coûte parce que je dois payer quelqu'un pour le faire. Mais ça me laisse tellement beaucoup plus de possibilités et ça me sort de cette routine de gestion de mail que ça en vaut la peine. Est-ce que parfois, je rate un mail important ? Oui. Est-ce qu'on en est mort ? Pas du tout. Donc en fait, c'est bon. Quoi d'autre ? Faire confiance. Je fais confiance à mon équipe. Ça, c'est ultra important. Est-ce que je fais confiance sur... absolument 100% des points, non. Par exemple, il y a une chose que je ne lâche pas, c'est l'écriture. Donc tout ce que vous voyez d'écrit, hors certaines stories qui sont sous-titrées, etc. Mais tout ce qu'on écrit sur les réseaux sociaux, c'est moi. Tous les mails, c'est moi. La seule chose que je n'écris pas, c'est les tutoriels des patrons, ça c'est Charlotte. Parce que là, je lui fais 100% confiance et ils sont relus aussi par plusieurs autres personnes. Parce que c'est super compliqué, moi quand je les écrivais aussi, il fallait de la relecture, donc ça n'a rien à voir avec Charlotte. Tout le reste, je fais confiance. On dit toujours « trust but verify » . Fais confiance mais vérifie. Je crois que c'est vraiment vrai. Il y a des situations dans lesquelles je vais vérifier plus. Le nombre de colis qui sort quand je sens que ça se ralentit, je vais vérifier plus. Mais je ne vais pas être dans le contrôle permanent. J'ai certains outils de vérification, mais je vais les utiliser juste vraiment si je sens que ce n'est pas OK, il y a un truc qui ne va pas. Si je vois que quelqu'un est en train de décrocher un petit peu, je vais un petit peu plus vérifier, voir ce qui se passe et surtout en parler. Mais sinon, le reste, en fait, j'engage des adultes, des personnes majeures et vaccinées et qui sont responsables. Et en fait, si les personnes ne sont pas assez responsables pour gérer leur boulot, elles n'ont rien à faire ici. Moi, je dis toujours, je ne suis pas une maman, enfin, je suis une maman, mais pas dans mon travail. Je ne fais pas de babysitting. Donc, les gens sont adultes et se gèrent eux-mêmes. Ça ne veut pas dire qu'il ne peut pas y avoir du mentorat. Ça ne veut pas dire qu'on n'aide pas. Ça ne veut surtout pas dire qu'on n'écoute pas. on doit absolument écouter et essayer de mettre les choses en place mais après ça si on ne vient pas me demander d'aide je ne vais pas venir tout le temps dans les pieds des gens d'ailleurs je sais que je peux les embêter je suis un peu je fonctionne un peu à ce que je le suis ou pas mais en mode hyperactif et donc beaucoup d'onglets dans ma tête et donc je peux être fatiguante et donc je les laisse gérer leur vie, elles reviendront si elles ont besoin de moi et dans l'entrepôt j'ai Mélanie qui chapeaute tout ça chez qui elles vont en premier ... Parce qu'avant, c'était moi qui recevais les demandes de congés, les demandes de modifications d'horaire, de trucs comme ça. Et en fait, je croulais complètement. Donc ça, ce n'est pas du tout à moi de le faire. Donc ça, ça a été délégué aussi. Je ne gère pas ça. Je ne touche pas ça. Je ne fais aucun paiement. J'ai accès aux comptes. Je sais ce qu'il y a dessus. Je ne fais aucun paiement. Je ne fais aucun calcul de salaire. Je ne fais aucune démarche administrative. Je signe des choses. D'ailleurs, je dis toujours à Maria, un jour, elle va me faire signer une reconnaissance de dette ultra énorme et je n'aurais pas vu et j'aurais signé aveuglément. Je rigole, mais j'ai toute confiance en Maria et donc je sais qu'elle gère, on sait ce qui est géré dans les mails. Donc voilà, pas besoin. Autre point, je travaille de chez moi avec ma fille dans les parages. Donc ça, je ne le faisais pas quand elle était plus petite, mais maintenant, elle a 5 ans et on a la chance d'avoir des voisins de son âge. dont une famille qui est non scolarisée, sachant que ma fille est scolarisée trois jours par semaine. En tout cas, pour le moment, l'année prochaine, ce sera encore la même chose. Et encore, c'est une école alternative hors système, donc elle est considérée comme en instruction en famille, même si elle reçoit un enseignement dans une structure, mais OK. En face de chez moi, j'ai une famille avec des enfants qui ne sont pas scolarisés du tout, donc qui sont instruits en famille par la maman. Et à côté, on a deux autres maisons avec des enfants du même âge. On a des jardins qui communiquent et donc les enfants sont ultra en sécurité et jouent ensemble en passant d'une maison à l'autre. On est un groupe de parents, on sait où ils sont, à quel moment. Donc évidemment, ils ne sont pas du tout... Ils sont encore trop petits pour aller autre part, mais passer d'un jardin à l'autre, il n'y a absolument aucun problème. Ils disent aux parents dont ils quittent la maison, chez qui ils vont. Il y a un message qui s'échange entre les parents. C'est bon, je les ai. OK, c'est bon, tout va bien. Et donc là, ça me permet de travailler super bien. Il y a des journées où je travaille... ultra bien avec ma fille dans les parages, mais elle joue avec les voisins. À midi, elle revient, parfois avec d'autres enfants, ils mangent ensemble, et puis c'est reparti. Pour les vacances scolaires, il y a ça aussi. Et donc, en fait, c'est super facile. Et puis parfois, ce n'est pas le cas, elle n'a pas envie de jouer avec les copains, ou ça se dispute un petit peu, à ce moment-là, moi, je me donne la flexibilité de pouvoir décaler mon travail. Mais la plupart du temps, les jours où je garde ma fille à la maison et où les voisins sont là, ce sont mes journées les plus productives, parce que je fonce, parce que je ne sais jamais quand ma journée va s'arrêter, parce que je ne sais pas ce qui va se passer, est-ce qu'elle va tomber, est-ce qu'elle va pleurer, est-ce qu'elle va revenir, est-ce que tchic, est-ce que tchac, je ne sais pas. Donc j'avance énormément et en fait ce sont mes meilleures journées en général, il n'y a pas de trajet, je suis à la maison. Et donc si ma vie professionnelle et ma vie privée s'entrecroisent parfois, c'est ok en fait. Donc pas tout le temps, mais c'est ok. Elle est assez grande que pour comprendre maintenant que parfois il faut... juste attendre que maman ait fini quelque chose, que parfois maman est au téléphone. Et moi, je ne reste jamais des heures et des heures en réunion. Et donc, je peux évidemment m'occuper d'elle aussi. Donc ça, ça fonctionne super bien. Là, je me suis aussi lancée sur une autre chose, c'est d'essayer de travailler en marchant. Je vous ai dit tout à l'heure, quand je promène mon chien, en fait, je travaille. Au début, c'était juste dans ma tête. Maintenant, je me... je me dis, ok, je dois faire cette tâche là, qui ne requiert pas que je sois sur mon ordinateur, qui requiert parfois de réfléchir, qui requiert parfois d'écrire des mails, mais je peux très bien les dicter, qui requiert parfois de tourner des vidéos, je peux les faire en marchant, c'est même encore mieux. Donc tout ça, je me dis, en fait, je mets de la marche dedans, ce qui me permet d'avoir cette activité physique, qui est certes pas intense, mais c'est ça de pris, et donc parfois je me retrouve... retrouve à marcher une demi-heure, une heure sur la journée. Pas s'il pleut, je ne suis pas à ce point-là. Mais voilà. Ici, je suis un peu tristounette parce que dans le quartier de l'entreprise, je ne peux vraiment pas marcher. Enfin, je peux, mais c'est moche, il n'y a pas de trottoir, on est sur un zoning, on arrive vite sur la grande route. Enfin, je n'ai vraiment aucun endroit agréable pour marcher, donc je cherche d'autres solutions pour pouvoir le faire, évidemment, quand je suis sur place. Mais en tout cas, quand je suis chez moi, je peux le faire. Et donc toujours se dire que mon cerveau ne s'arrête pas au moment où je lâche mon bureau. À la limite, il est meilleur quand il n'est pas à son bureau. Et donc c'est ok, je peux lâcher la culpabilité de « elle n'est pas en train de travailler » . Si, elle est en train de travailler, parce que travailler c'est créer de la valeur. Je crée de la valeur, c'est bon, je suis en train de travailler. Un autre point qui est très important, c'est que j'essaie vraiment de me calquer sur mon énergie. Il y a des jours, après je suis en train d'essayer de voir si ce n'est pas de nouveau lié un peu à l'hyperactivité, mais... que j'ai de manière... Il paraît que l'hyperactivité, je ne suis pas encore assez formée là-dedans. L'hyperactivité féminine et masculine sont assez différentes. Et donc, quand on pense à l'hyperactivité, on pense beaucoup à l'hyperactivité qui est plutôt typée masculine. Alors qu'en fait, il n'y a apparemment pas mal de femmes hyperactives, mais non diagnostiquées parce qu'elles se présentent autrement. Donc, je crois que je suis un peu là-dedans. Et je viens d'apprendre ici, justement, en rencontrant une fille super inspirante, Mélanie, au Réseau Entreprendre. qu'il était possible d'avoir des journées, surtout quand on est un peu hyperactif, des journées où vraiment on ne travaille pas du tout, on n'y arrive pas, il ne se passe rien. Et donc j'ai beau être devant mon ordinateur, je ne fais rien, je fais du vent. Franchement, je fais du vent. Et à côté de ça, j'ai des journées où je fais le travail de cinq personnes. Et en fait, j'essaie de... Il y a aussi des journées intermédiaires, je ne sais plus comment c'était, super cadrées ou super organisées, je ne sais plus. Mais en tout cas, me dire qu'aujourd'hui, maintenant... J'ai plein de contraintes dans mon boulot, mais celles-là, je ne les ai pas. Je peux... Alors, ça dépend. Si c'est les portes ouvertes et que j'ai envie de rien faire, ça va mal se passer. Mais ce n'est pas pareil. Ce n'est pas un travail devant un ordinateur où je peux procrastiner. Quand je coupe des tissus, je coupe des tissus. Mais je peux aujourd'hui m'adapter en fonction de mon énergie. Et donc, je n'ai pas de liste de tâches. Je n'ai pas jamais. Ça peut m'arriver de mettre deux, trois trucs sur une feuille. Genre, cet après-midi, il faut vraiment que je fasse ça, mais c'est tout. Alors, des fois, j'oublie un truc, c'est sûr. Mais je n'ai pas de liste de tâches. Parce que souvent on me dit, j'ai une liste de tâches à rallonge. Je n'ai pas de liste de tâches. J'ai des trucs que je dois faire, je les connais, c'est pas surchargé. Et donc, je n'arrive jamais le matin devant une feuille où j'ai 25 choses à faire qui sont importantes, urgentes. Non, je ne saurais pas, je n'ai pas envie de faire ça. Donc si je devais avoir ça, c'est qu'il y a une partie qui n'est pas assez déléguée. Donc moi en général, sur ma journée, j'ai 2-3 tâches importantes que je ne note pas parce que je les sais. J'ai 2-3 réunions. Et en fait, ma journée, du coup, elle est faite. Et plus la gestion du quotidien et de tous les imprévus qui peuvent arriver. Donc, pas de liste de tâches. Je crois qu'il y a beaucoup de gens qui en ont. Je ne dis pas que c'est mieux. Mais moi, je fais comme ça. Par contre, si je suis enthousiaste et que j'ai envie de travailler sur quelque chose, je peux me dire maintenant le soir, en fait, j'ai envie de faire ça. Eh bien, je vais le faire. Je vais mettre une série en fond. Parce que voilà. Parce que j'ai envie. Ou parfois, je n'ai pas envie. Je vais mettre une série en fond. Et je vais le faire. Et en fait, mon mari aussi, ça lui donne la possibilité, lui qui travaille bien le soir et pas très bien le matin, ça lui donne la possibilité de pouvoir le faire. Donc alors clairement, c'est pas trois soirs par semaine, parce que la vie privée est quand même super importante. Mais par contre, c'est ok. Avant, je culpabilisais, oui, mais en fait, on pourrait être en couple et tout. En fait, c'est ok. Travailler l'un d'un côté de l'autre, ça peut nous faire plaisir aussi. Donc clairement, ça ne doit pas devenir, et ça ne devient pas, notre quotidien de soirée. Je ne veux pas être obligée de travailler le soir. Donc ça, jamais. Jamais, jamais, jamais. Je ne l'ai jamais. Franchement, je ne l'ai jamais. À part pour sortir les klafoubox, un système de box qu'on a le dimanche. Mais je peux le faire à n'importe quel moment du week-end. Je sais que le week-end, j'ai une demi-heure, trois quarts d'heure pour préparer ça, mais c'est OK. Je pourrais le faire le vendredi si je voulais. Donc voilà. J'essaye d'adapter en fonction de mon énergie et de ne pas culpabiliser si à certains moments, je n'ai pas beaucoup... d'énergie ou en tout cas c'est pas tellement l'énergie moi qui me manque en général c'est la concentration et ben c'est pas grave il ya d'autres moments où je vais tellement concentré que je vais tout rattraper c'est ok Un autre point super important, m'entourer de personnes qui me tirent vers le haut. Donc je fais partie du réseau Entreprendre Wallonie, qui est un réseau ultra bienveillant d'entrepreneurs, qui paye pour rentrer dedans et pour pouvoir aider d'autres jeunes entrepreneurs. Donc vous voyez un peu le style de personnes qui sont là-dedans. Première chose. Deuxième chose, l'APM. Ça s'appelle Association Progrès du Management ou un truc comme ça. Donc là, c'est une fois par mois où on reçoit... Alors on est en groupe, toujours le même groupe. donc forcément on se tire les uns et les autres vers le haut et surtout on reçoit de la formation d'un expert sur un sujet et les sujets varient, on passe de géopolitique à l'intelligence artificielle au fonctionnement du cerveau, aux ressources humaines etc ça c'est des gens qui me tirent vers le haut les podcasts me tirent vers le haut, quand j'écoute un podcast ça me tire vers le haut, ce genre de livre ça me tire vers le haut, mes amis ça me tire vers le haut, donc choisir toujours ses amis correctement et s'il y a des gens qui vous tirent vers le bas on n'est pas obligé d'être tout le temps avec des gens qui vont nous challenger sur notre business, etc. D'être tout le temps avec des amis business, ça, pas du tout. La plupart de mes amis ne sont pas du tout entrepreneuses, mais des gens qui vous tirent vers le haut, qui veulent que vous ayez vers le haut, et vous, vous voulez qu'ils aillent vers le haut. Ils vont vous tirer vers le haut d'office et vice-versa, quand on en a besoin. Ici, en février, j'ai eu des problèmes. Les amis sont arrivés et paf, ils viennent tirer vers le haut. Donc, un mois difficile, difficile, mais j'ai eu plein de soutien de ces gens-là. Donc, super important. Et je prends vraiment mon énergie et... avec ces gens-là. Et donc là, je me suis aussi plus remise dans l'organisation de choses avec eux. Tout simplement. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Des fois, c'est oui. Des fois, c'est non. Des fois, on est deux. Des fois, on est huit. C'est très bien, en fait. Donc ça, j'ai vraiment repris en main parce que j'ai remarqué que ça me donnait beaucoup d'énergie. Et ce n'est pas du tout de l'énergie business parce qu'on va très, très, très rarement parler de projets entrepreneuriaux puisque, comme je vous ai dit, la plupart de mes amis ne sont pas entrepreneurs. Il y en a, mais pas tous. Dernier point, je me donne droit à des pauses. Oui, oui. Donc, je considère qu'une pause, c'est productif. Alors, pas une pause pour scroller sur les réseaux sociaux, à ne rien faire, etc. Non. Par contre, moi, mes pauses en général, c'est planifier des prochaines vacances. Donc, ça m'aide vraiment à sortir du quotidien. Ça m'aide vraiment à passer en mode planification. Donc, c'est de l'action aussi. Moi, ça me convient. J'adore ça aussi. Même si je ne réserve pas forcément sur le moment même, mais je fais de la recherche pour pouvoir profiter de mes prochaines vacances ou de mes prochaines périodes de break de la façon la plus intéressante possible. Et donc, ça c'est OK. Et ça, je peux le faire sur mon lieu de travail. Je ne vais pas passer une heure à faire des recherches de logement. On n'est pas là-dessus parce que là, je n'appelle pas ça une pause, j'appelle ça de la procrastination. Mais à un moment donné, quand je vois que je n'arrive pas à faire quelque chose, OK, pause. Ou alors, je vais couper des tissus, ça m'est déjà arrivé. d'arriver chez les filles et de leur dire donnez-moi des commandes faciles. J'ai mon cerveau qui est en train d'être en ébullition. J'ai besoin de faire un truc qui est super facile. Donc donnez-moi des commandes faciles. Parce qu'on a des commandes faciles et des commandes difficiles. Donnez-moi des faciles. Donnez-moi des trucs où je ne dois pas réfléchir, où je ne dois pas associer des choses, où je ne dois pas... Juste donnez-moi des trucs faciles. Et donc je récupère... Je ne sais pas si c'est de la dopamine, mais je récupère ce... Je crois que c'est ça, des petits shoots de dopamine. Ah, ça c'est fait. Ah, ça c'est fait. ah ça c'est fait, et je sais pas, c'est comme si mon corps se disait, ok bah ça t'as réussi à faire tu vas aussi pouvoir faire le truc sur lequel tu bloques, donc c'est ok de bloquer sur quelque chose, ici j'ai dû rendre des gros dossiers pour rentrer dans un programme croissance du réseau entreprendre, pour rentrer dans un programme booster, je vous en parlerai probablement sur les réseaux sociaux ça m'a demandé beaucoup d'énergie bah c'est pas grave, on fait des pauses, donc c'est ok de faire des pauses, je reviens sur mon principe de base qui est, pas de perfection Un autre point, trouver du fun dans ce que je fais. Il faut savoir que j'ai un profil jaune dans les profils disques. Donc c'est le joyeux, l'enthousiaste, celui qui aime le côté fun et social du monde. J'ai un profil 7 en ennéagramme. Donc ça, ça s'appelle l'épicurien. Donc ça dit bien ce que ça veut dire. C'est celui qui aime profiter de la vie, peu importe la façon. Et donc tout ça fait en sorte que moi, j'ai besoin de trouver de la joie dans ce que je fais. Je crois que vous le ressentez dans Klafoutis en tout cas. Si vous êtes client chez Klafoutis, c'est qu'il y a de la joie dans Klafoutis'. Même le nom, c'est de la joie. Les couleurs, c'est de la joie. Tout ça, c'est de la joie. Parce qu'en fait, moi, mon profil n'est pas capable de travailler sans joie. Et donc, je trouve de la joie dans tout ce que je fais. Et comme je vous ai dit tout à l'heure, j'ai de la joie dans 80% des tâches de mon boulot. Là, je suis en train de vous parler de mon organisation. Ça m'éclate, en fait. Ça me permet de mettre mes idées en place, de me structurer un petit peu, etc. Donc, je trouve ça super gai. Et donc, forcément... des fois je suis Quand je dis que je travaille entre 30 et 80 heures par semaine, je me demande si je ne travaille pas entre 4 et 80 heures par semaine. J'ai peut-être 4 heures un peu moins agréables sur la semaine, mais tout le reste, pas de problème. C'est trop gai. Je m'éclate. Moi, je ne fais que des trucs que j'aime bien. J'achète des tissus, je choisis des tissus, je rencontre des clients, je lance des projets, je lance des applications. Je vais voir des salons. C'est trop gai. J'ai des fournisseurs qui viennent ici avec plein de tissus. C'est ultra gai. Pour moi, le fun, c'est le carburant. Il y a d'autres personnes pour qui le carburant va être autre chose, mais en fonction de votre carburant, si vous arrivez à l'avoir, c'est bon, ça fonctionne. Il y en a pour qui l'argent va être le carburant, très bien, ce n'est pas mon carburant, mais c'est OK. Il y en a d'autres pour qui le temps libre va être leur carburant. Ils vont vouloir travailler fort pour pouvoir se dégager un maximum de temps libre. Eh bien, très bien. Il y en a pour lesquels le côté social, c'est le carburant, très bien. Donc, chacun son carburant. Si vous trouvez votre carburant et que vous arrivez à l'avoir dans votre boulot, il y en a d'autres, ça va être la précision. Vraiment faire un travail. pointu, précis, d'experts, et d'aller très loin dans une connaissance sur un sujet, très bien, c'est leur carburant. Et donc je vous pose la question ici, c'est quoi votre carburant à vous, si vous ne le savez pas ? pensez peut-être à tous les profils de personnalité que vous avez déjà fait. Le MBTI, si vous avez pu le faire, le profil disque, il y en a d'autres, l'énéagramme, etc. Et si jamais vous ne les avez jamais fait, essayez peut-être de les faire à un moment donné, parce que en général, dans sa vie, on a des moments où on peut les faire. Le profil disque, notamment, il y a des livres là-dessus qui sont très faciles, le profil est très facile à comprendre. Les langages de l'amour aussi, très important. plutôt en termes de couple, mais pas uniquement, pas du tout forcément en termes de couple uniquement. Et tout ce genre de profil, moi j'adore faire ce genre de choses, des profils évidemment prouvés scientifiquement, etc. On ne parle pas du profil dans le magazine Flair, je n'ai rien contre ces trucs-là, mais on est sur quelque chose ici de beaucoup plus poussé et de beaucoup plus documenté. Ça sert énormément à savoir quel est votre carburant, parce que si vous n'avez pas de carburant, vous n'avancez pas, ça semble assez logique, mais en fait... Si vous avez un job où votre profil est comme le mien, c'est la joie et le fun, etc. Et que vous êtes dans un truc super triste avec des collègues tout gris. Je ne parle pas de physique, je parle de l'énergie qu'ils dégagent. Ils sont tout gris. Et vous êtes là dans des chiffres. Les chiffres peuvent être amusants. Mais vous êtes dans des chiffres qui ne veulent rien dire pour vous. Vous n'avez pas de carburant. À un moment donné, ça ne va pas aller. Et je pense qu'il y a une partie des burn-out, des bore-out. Le bore-out, c'est un peu comme un burn-out. On n'en peut plus simplement parce qu'on s'ennuie. Le burn-out, c'est qu'on n'en peut plus parce qu'on a trop et on donne trop d'énergie par rapport à ce qu'on arrive à régénérer chez soi ou à recevoir. Ce n'est peut-être pas la meilleure définition et c'est juste faire une phrase. Donc excusez ce manque de précision, mais vous connaissez le burn-out. C'est parce qu'on n'a pas son carburant, entre autres. Et donc, quel est votre carburant et est-ce que vous l'avez dans votre vie actuellement ? Par exemple, moi, il me manquait le carburant fun dans le couple à un moment donné. Parce que... tout fonctionnait bien, on était organisés et tchik et tchak et donc en fait, ouais, mais je m'amuse quand moi, et donc il manquait ce côté vraiment amitié fun, allez viens on se marre, et donc ça on a réussi à le remettre en place mais ça demande un travail parce que lui il n'est pas dans ce même type de profil je suis mariée à un ingénieur en informatique, vous voyez donc qui est beaucoup plus carré, beaucoup plus cartésien que moi mais qui aime bien s'amuser quand même aussi. Où est-ce qu'on remet ce fun parce que moi j'en ai besoin et lui, où est-ce qu'on remet cet ordre parce que lui, il en a besoin, par exemple. Si la maison n'est pas rangée, pour lui, il perd toute son énergie et donc il n'a pas envie de faire autre chose, il a juste envie de la ranger. Avantage pour moi, il range beaucoup, voire beaucoup plus que moi. Inconvénient, moi je n'arrive pas à avoir mon fun si jamais je n'ai pas la maison qui est rangée. Pareil dans votre boulot, pareil dans votre vie. Quel est votre carburant ? Peut-être quel est le carburant de votre conjoint ou quel est le carburant de vos... collègues et est-ce que vous leur en donnez assez et est-ce que vous vous en donnez assez et est-ce que vous vous en recevez assez, d'accord ? Donc ça, je crois que c'est très très important. Et donc, si je dois conclure ici, je ne dois rien, mais je vais décider de conclure ici, je ne suis pas une surfemme. Parfois, on me dit « waouh » , mais non ! Je suis normale, alors, comme je dis toujours, probablement beaucoup plus formée au coaching et au développement personnel et forcément ... Ça apaise et ça, on irradie autrement, ça c'est sûr. Si je n'avais pas fait ça, j'aurais beaucoup plus de blocages et de difficultés, c'est certain. Mais je ne suis pas une surfemme. Je n'ai pas une organisation comme on voit dans les livres de faites ceci, puis faites cela. Un truc super carré. Non, pas du tout. Je ne travaille pas 80 heures semaine. Et en même temps, je travaille 80 heures semaine. Ça dépend de ce que vous mettez derrière ce mot travail. Et c'est ok. C'est complètement ok. Je ne suis pas là au bureau la première. Je suis très rarement la dernière. Aujourd'hui, je vais l'être. Mais c'est assez rare. Vous faites comme vous voulez, surtout si vous êtes... Alors, si vous avez un horaire de travail, vous n'allez pas pouvoir faire comme vous voulez, ou alors il y a des choses qui se négocient. Mais en tout cas, si vous êtes entrepreneur, il n'y a pas besoin d'être de 9 à 17. Il n'y a pas besoin d'être... de travailler, pardon, de 6 heures du matin à 23 heures. Si vous travaillez de 6 heures du matin à 23 heures sur une période prolongée, il y a un problème. Si ça arrive sur une période courte, vous êtes entrepreneur. Vous vous êtes pris une montagne dans la figure. Vous avez un rush, vous avez... c'est OK. Ça arrive à tout le monde. Par contre, si c'est sur du long terme, ça ne sert à rien. Est-ce que vraiment notre vie se résume à travailler de 6h du matin à 23h pendant des années ? Non. Est-ce que si vous avez envie de le faire pendant 2-3 ans au lancement de votre boîte, c'est ok ? Ben oui, si vous vous sentez bien dedans, c'est ok. D'accord ? Il y en a qui travaillent de 6h à 23h et qui se sentent très très bien. Je ne suis pas sûre que ce soit la majorité. Je pense qu'il y a peut-être aussi un petit peu de fuite du reste du monde hors du travail. Mais peut-être que ce n'est pas le cas pour tout le monde et c'est ok. Premier point, il n'y a pas une seule bonne manière de gérer. Je ne suis pas une surfemme, je ne suis pas en train de vous donner des leçons. Je suis juste en train d'expliquer comment je m'arrange. Et oui, je passe beaucoup de temps avec ma fille, mais non pas tous les jours. Il y a des jours où je ne la vois juste pas. Ce n'est pas grave, elle est très bien entourée, il n'y a pas de problème. Elle a un super papa, elle a de très bons grands-parents. Mon équilibre, il évolue. J'évolue, tout le monde évolue. Et donc, l'équilibre que j'ai aujourd'hui n'est pas l'équilibre que j'avais il y a six mois et ne sera pas l'équilibre que j'aurai dans six mois. Le but, c'est toujours de faire mieux et de faire aussi en fonction des aléas de la vie. J'espère que ceci, ça vous a aidé à repenser à votre quotidien, à vous. Dites-le-moi évidemment en commentaire sur n'importe quelle plateforme, parce que c'est pour ça que je le fais. Mon objectif ici n'est pas de venir raconter ma vie, mais d'enlever des croyances limitantes, comme la plus grosse que je viens de m'enlever, et qui est la raison pour laquelle j'ai pensé à ce podcast, c'est... Je n'ai pas à travailler de 9h à 17h. Je n'ai pas à faire acte de présence de 9h à 17h. Je peux très bien être ultra efficace et faire un nombre d'heures que je ne compte pas du tout en étant hors des sentiers. Ah bah ok. Donc ça, à l'air bête, dit comme ça, mais en fait, je m'étais conditionnée quand même. Et je justifiais à mon équipe, oui, alors aujourd'hui, je pars plutôt parce qu'il y a la petite, mais ne tracassez pas, je suis disponible. Donc si besoin, vous m'appelez. Et puis aussi, ce soir, je passerai les commandes. Mais en fait, je fais ce que je veux, en fait. Personne se plaint que mon boulot n'est pas fait. Je ne bloque personne dans son travail. Donc, en fait, non. C'était une croyance limitante que j'avais jusqu'à encore il y a seulement quelques semaines. Voilà. Donc, n'hésitez pas, évidemment, si vous êtes arrivé jusqu'au bout, à vous abonner au podcast Kroissant. Je prends beaucoup de plaisir et beaucoup de soin à vous proposer des superbes interviews et parfois des épisodes où je vous fais un monologue beaucoup plus long que prévu parce que forcément, je pensais que j'allais parler un quart d'heure. Ce n'est pas du tout ce qui s'est passé. Je vous... Je vous dis à très très vite pour un prochain épisode qui sera une super interview.

Description

Vous pensez qu’il faut bosser 9h-17h tous les jours pour « bien faire » ?

Vous culpabilisez de ne pas en faire assez… ou d’en faire trop ?

Et si on arrêtait deux minutes la course à la perfection, pour regarder ce qui fonctionne vraiment pour soi ?


Dans cet épisode solo, je vous raconte comment j’ai construit une organisation qui me ressemble.

Pas parfaite. Pas instagrammable. Mais qui me permet de vivre, bosser et respirer à mon rythme.


Je vous partage aussi tout ce que j’ai arrêté de faire (et franchement, ça fait du bien) 👇


👉 Ce que vous allez découvrir dans cet épisode :


  • Pourquoi je ne culpabilise plus de ne pas “faire mes heures”

  • Comment je jongle entre Klafoutis, ma fille, ma vie sociale… sans m’écrouler

  • Ce que je considère comme du travail (indice : promener mon chien, parfois, c’est bosser)

  • Comment j’ai arrêté de justifier mon emploi du temps auprès de mon équipe

  • Ce que j’ai supprimé de mon quotidien pour ne plus m’épuiser

  • Pourquoi mon organisation ne ressemble à aucun modèle… mais fonctionne

  • Et ce que ça change, concrètement, de choisir ses horaires en fonction de son énergie


🎧 Bref, si vous aussi vous cherchez à sortir du cadre sans partir en vrille, cet épisode va vous faire du bien.


Les livres cités dans l’épisode :

"Penser comme un moine"Jay Shetty . Un guide inspiré de la sagesse monastique pour appliquer la pleine conscience, la discipline et la paix intérieure dans la vie moderne.

"La montagne, c’est toi"Brianna Wiest . Un livre sur l'autosabotage, la transformation intérieure et la puissance du passage à l'action pour se libérer de ses blocages.


Pour aller plus loin :


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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello tout le monde, c'est parti pour un nouvel épisode de podcast où je vais parler toute seule. Donc je vais vous faire un petit monologue sur une question qu'on me pose souvent. Comment est-ce que tu t'organises ? Comment est-ce que tu fais pour jongler entre ta vie de chef d'entreprise dans Klafoutis, entre le podcast, ta vie de maman, ma vie de couple, ma vie sociale, etc. Ma vie de femme aussi parce que c'est super important, même si j'avoue que c'est rarement celle que je mets en premier, alors que c'est une grosse erreur, mais on en parlera. Et donc aujourd'hui, je vais vous parler sans filtre, sans faux-semblant, avec évidemment tout ce que je mets en place qui a des effets positifs, mais aussi en vous montrant que c'est loin d'être parfait. Et d'ailleurs, la perfection n'est absolument pas mon objectif. C'est une des premières choses qui est vraiment absolument fondamentale. Pas de perfection mal placée, comme dirait ma coach Laurence. Pas de perfection mal placée. Ok, ça va, c'est bon, j'ai compris le principe. Donc, premièrement... Pourquoi est-ce que j'ai voulu enregistrer cet épisode ? Simplement parce que vraiment, c'est une des questions que je reçois le plus. J'ai ça et comment est-ce que tu fais pour rester de bonne humeur tout le temps ? Déjà, je ne reste pas de bonne humeur tout le temps. Donc ça, ça fera éventuellement l'objet d'un autre épisode. Mais alors oui, je suis probablement beaucoup plus de bonne humeur que la moyenne. Cette phrase n'est pas correcte, mais vous avez compris ce que je voulais dire. Ça, c'est des années de développement personnel, etc. Mais je ne suis pas de bonne humeur tout le temps. Vous voyez les réseaux sociaux. Et deuxièmement, donc la question qu'on me pose vraiment extrêmement souvent, c'est mais comment tu gères ? Alors pourquoi est-ce que j'ai voulu enregistrer cet épisode sur ce sujet ? Déjà parce que je vous l'ai dit, vous me posez énormément la question, mais aussi pour un peu démystifier la vie d'entrepreneur. d'un côté, et montrer quand même les grosses différences qu'il peut y avoir entre la vie que j'ai maintenant et la vie que j'avais comme employée, ou la vie en tout cas un peu classique d'employée, où en général on a des heures qui sont fixées, une charge de travail qui est plus ou moins fixée, etc. Évidemment, c'est un cliché ce que je viens de dire, il y a tout type de contrat d'emploi, et alors mon objectif c'est certainement jamais non plus de dire que c'est mieux d'être entrepreneur ou que c'est mieux d'être salarié. Bah non, c'est mieux d'être à sa place et puis c'est tout, d'accord ? Moi, entrepreneur, c'est ma place pour le moment. Est-ce que ça changera un jour ou pas ? J'en sais rien. Là, je n'ai pas envie de changer, je suis très bien là où je suis. Repartons dessus. Donc l'objectif, c'est de vous montrer qu'on n'est pas sur de la perfection. Je ne cherche pas la perfection. Par contre, je cherche l'efficacité et je cherche à me retrouver dans mon organisation, quitte à faire des concessions ou quitte à trouver des solutions un petit peu créatives pour pouvoir sortir aussi des cases. Le plus important, je crois… pour être arrivée à cette organisation aujourd'hui, parce que vous allez peut-être être étonnés du nombre d'heures que je travaille. Je viens de mettre des guillemets autour du mot travail, parce qu'en fonction de ce qu'on va placer comme image derrière le travail, eh bien, je vais vous dire non, je ne travaille pas beaucoup, ou bien alors oui, je travaille énormément. On en reparle ça de tout à l'heure. Donc, premièrement, la première chose que je suis toujours en train d'essayer de déconstruire, Et c'est de mieux en mieux, mais j'y suis vraiment pas encore. Parfois, je justifie encore mon temps de travail. C'est que je dois sortir du mode 9 to 5 qu'on dit en anglais, donc le mode 9 à 5, le mode classique des personnes qui commencent entre 8 et 9 heures le matin et qui finissent entre 17 et 18 heures le soir ou 16 heures, peu importe. Donc, vraiment, la semaine classique du lundi au vendredi. En fait, moi, je ne vis pas ça du tout. Alors oui, Klafoutis est ouvert principalement du lundi. Alors chez nous, c'est déjà du lundi au samedi, donc j'ai potentiellement des gens qui m'appellent le samedi. Potentiellement, je travaille le samedi, si ce sont des portes ouvertes par exemple, ou s'il manque quelqu'un. Mais je suis restée très longtemps dans ce mode 9 to 5, donc 9 à 5. Sauf qu'évidemment, je rajoutais pas mal de choses le soir, je rajoutais des choses le week-end, etc. Et donc là, je me suis retrouvée dans une... pas une spirale, parce que c'est pas du tout allé jusque-là. Mais par contre, je travaillais vraiment beaucoup, beaucoup. Et il y avait aussi des moments où je n'étais pas productive. Il y avait des moments sur la semaine où ça ne me convenait pas de travailler à ce moment-là. Soit parce que j'avais d'autres choses à gérer en même temps, soit parce que j'avais ma fille, j'avais envie de la voir à ce moment-là, mais du coup j'essayais quand même de travailler tout en l'ayant à la maison. En fait non, ça ne fonctionne pas très bien. Des fois oui, des fois non. Il y a une flexibilité que je peux avoir là-dessus maintenant. Mais avant, je me vissais derrière mon ordi ou derrière ma table de coupe de 9h à 17h. Je m'autorisais le mercredi matin et encore, parce que simplement le mercredi je travaille jusqu'à 23h, 23h30 en live, et donc forcément si je commence ma journée à 8h du matin, mon cerveau n'est pas capable de tenir le live correctement, et encore que je l'ai déjà fait. Alors, comment est-ce que mes journées sont organisées aujourd'hui ? Eh bien, elles ne le sont pas. Donc, je peux très bien commencer ma journée à 6-7 heures du matin. C'est assez rare. Ce n'est pas trop mon timing. Ça peut arriver. Alors, en général, elles commencent dans mon lit. Parce que commencer à travailler assez tôt, c'est facile pour moi. Commencer à me lever à 6 heures du matin, c'est plus compliqué. Et donc, ça peut commencer comme ça. Ce n'est vraiment pas la majorité du temps. Dans la majorité des cas, je me lève sans réveil. Le réveil pouvant être le bruit dans la maison, ça c'est ok, mais je me lève sans réveil, et donc je ne suis pas la première au travail, pas du tout. Alors déjà, si je conduis ma fille à l'école, sachant qu'on a choisi une école pour elle, qui est assez loin de chez nous, parce que c'est un modèle qui nous plaît, j'ai tout de suite une heure de route aller-retour, plus le temps de la déposer. Donc forcément, je ne peux pas être là à 8h du matin, et avant j'étais un peu gênée d'arriver la dernière, parce qu'en fait souvent c'est ce qui se passe, maintenant je ne suis plus du tout gênée. Il n'y a pas de question d'heure dans mon horaire à moi. Il y a une question d'efficacité. Il n'y a pas de question d'heure. Je vais travailler des fois des soirées, je vais travailler des week-ends, mon cerveau va fonctionner énormément et en permanence pratiquement sur Klafoutis et donc je n'ai pas à être là à des heures qui en fait pour moi ne sont pas tenables. Parce qu'il n'y a personne qui va me demander de le faire. Donc je ne mets jamais aucun rendez-vous avant 9h30. voire maintenant je commence même à commencer à 10h comme ça je ne suis pas stressée même si je dois conduire la petite et qu'il y a un imprévu etc, pas de stress donc je vais finir ma journée à quelle heure ? de nouveau ultra variable, donc je vais finir ma journée entre 15h, 15h30 s'il fait beau que je vais aller chercher ma fille tout de suite 16h si je vais la chercher, 17h 18h si je ne vais pas la chercher d'ailleurs je crois qu'au moment où Je commence ce podcast, il est 17h et c'est complètement ok. Ce n'est pas moi qui m'occupe d'elle pour la sortie de la classe aujourd'hui. Parfois, je peux terminer, donc tous les mercredis, je termine ma journée à 23h30. C'est ok aussi. Donc vraiment, si je vois une copine au restaurant, je vais terminer juste avant d'aller au restaurant. Donc ça peut être 19h, 19h30. Donc je n'ai absolument pas d'heure de début ni d'heure de fin. Et je n'ai... presque plus de gêne à ne pas avoir ni d'heure de début, ni d'heure de fin. Parce qu'il faut se rendre compte, c'est un peu contre-intuitif d'avoir le boss au final qui arrive à 10h du matin et qui repart à 15h30. Chez nous, ça arrive souvent. Je vais accomplir mon travail sans problème, mais à ce moment-là, pour moi, c'est pas ok. Donc, je fais des journées comme ça et en fait, ça me convient très très bien. Je peux être très productive pendant ces journées. Je peux aussi être complètement improductive. Donc là, je suis en train d'essayer de comprendre mieux comment fonctionne mon cerveau. Et comme beaucoup de personnes, j'ai des journées où je peux être vraiment très peu productive. Et alors là, maintenant, je commence à le comprendre et je me mets sur des tâches qui ne me demandent pas trop de concentration. Par contre, j'ai des journées où je travaille comme cinq personnes. Et là, il ne faut pas me parler. En général, je suis chez moi pour ces journées-là. Et là, je peux débiter, débiter, débiter. Et donc, j'essaye de m'adapter à ce rythme-là que je ne maîtrise pas toujours. Et de faire avec et de me dire, en fait, c'est comme ça que je fonctionne. Donc maintenant, dans mon job actuel, je peux le faire. Ce qui n'était vraiment évidemment pas le cas avant. Donc je ne pouvais pas m'adapter à ce point-là. Donc mon objectif, ce n'est pas de travailler un certain nombre d'heures par jour. Ce n'est même pas de travailler un certain nombre d'heures par semaine. Donc je vais revenir sur ce concept d'heures par semaine. Parfois, je dis que je travaille 30 heures par semaine. Parfois, je dis que je travaille 60 ou 80 heures semaine. Et en fait, les deux sont vraies. Et sur une même semaine, ça peut être vrai. Parce que ça dépend de ce qu'on met derrière le mot travail. Déjà, il faut se dire que j'adore mon travail. Est-ce que j'adore 100% des tâches que je fais ? Non. Est-ce que j'adore 80% ? Oui. Donc, en fait, il y a l'adage qui dit toujours « Trouvez un travail que vous aimez et vous n'aurez plus jamais à travailler un seul jour de votre vie. » Je considère que je travaille un jour par semaine alors. Je peux me dire que plus ou moins pour l'équivalent d'un jour par semaine, il y a des choses un peu plus pénibles, qui sont moins dans ma zone de génie ou dans ma zone de confort, confort n'étant pas le bon mot ici, mais qui sont moins dans ce que moi j'aime faire. Tout le reste du temps, en fait, je travaille, mais je ne travaille pas. Donc par exemple, je promène mon chien, si je suis seule sans ma fille. Je promène mon chien. Est-ce que je travaille ou est-ce que je ne travaille pas ? Je me suis rendu compte que... Avant, je considérais que c'était une période de pause, et ça peut l'être, je pourrais me mettre de la musique, etc. En réalité, mon cerveau, comme le cerveau de tout le monde, quand on se met en mouvement, la créativité s'accélère, la pensée fonctionne mieux. En fait, il y a des entreprises qui font des walking meetings, des réunions en marchant. Je crois que c'est un petit peu mieux de le dire comme ça. Simplement parce que ça augmente la productivité. Eh bien, quand je pars en balade, maintenant, je me rends compte que je travaille. Parce que mon cerveau va vraiment être focalisé sur Klafoutis. Ça, c'est vraiment la plupart du temps. Un peu sur Kroissant aussi, toujours principalement sur Klafoutis. En général, quand je reviens d'une balade comme ça, j'ai plus d'énergie, plus d'idées. Parfois, j'ai même de grosses idées. La plupart de mes grosses idées, notamment les klafoubox, c'est soit la douche, soit la balade avec le chien. Je ne sais plus à chaque fois quand ça arrive, mais en tout cas, douche ou balade avec le chien, c'est des moments où je travaille. Quand je suis en voiture, je travaille. Soit je suis au téléphone avec quelqu'un, soit je suis en train de réfléchir à des choses, soit je suis en train d'écouter des podcasts. forcément je travaille aussi mais est-ce que ça me coûte de travailler à ce moment là ? absolument pas je suis pas du tout en train de faire quelque chose que je n'aime pas est-ce que pendant les week-ends je travaille hors portes ouvertes parce que les portes ouvertes forcément je travaille mais est-ce que je travaille bah oui parce que mon cerveau n'arrête jamais mais non parce que je peux tout à fait faire autre chose je peux aller faire un tour à vélo, klafoutis va revenir dans ma tête quand même donc Il est très rare que je puisse déconnecter complètement. Quand j'ai besoin de déconnecter complètement, je vais aller au spa, par exemple. Là, je vais aller au spa, si possible avec mon amoureux. Et là, parce que si j'y vais toute seule, je risque de travailler dans ma tête. Par contre, si on y va à deux, là, je déconnecte pour de vrai. Et surtout, je n'ai pas de téléphone. Mais sinon, je travaille, je crois, derrière un ordinateur ou en tout cas dans les bureaux de la société ou vraiment de manière classique, une trentaine d'heures par semaine. Ce qui peut paraître très peu. Mais je suis active. dans mon entreprise, allez, au moins 80 heures semaine. Je fais des événements aussi, je suis entourée de mentors, je rencontre des gens, etc. J'apprends des choses, je suis en formation, etc. En fait, ça bénéficie tout le temps à Klafoutis, mais je n'ai pas du tout l'impression d'être en train de travailler. Des fois, je suis en train de boire un verre avec des gens super intéressants et super inspirants, qui un jour m'aideront, ne m'aideront pas, me soutiendront, ne me soutiendront pas, je serai là pour eux, ils seront là pour moi, on ne sait pas. L'objectif du networking, c'est vraiment à un moment donné de pouvoir éventuellement partager et retirer chacun l'un de l'autre dans une situation gagnant-gagnant. Voilà. Donc, combien d'heures est-ce que je travaille par semaine ? Entre 30 et 80 sur la même semaine. Voilà. Deuxième ou troisième point plutôt, une chose que je fais et que je ne faisais pas avant, c'est que je vais mettre en priorité les choses importantes d'abord. Donc, ce n'est pas facile pour moi de le faire sur la semaine en cours ou la semaine suivante parce qu'il y a déjà des rendez-vous qui sont pris. Pas mal de rendez-vous avec les fournisseurs notamment, avec l'équipe, il y a plein de choses, plein de projets. Par contre, dès que je veux faire quelque chose d'important pour moi, c'est-à-dire partir en vacances. L'année passée, je suis partie, je crois que j'avais compté, j'étais à six sept fois, quelque chose comme ça. Je les planifie bien à l'avance parce qu'en dernière minute, par contre, c'est vraiment très compliqué et encore que des fois, ça passe, mais OK. Je les planifie à l'avance et ça, ça ne bouge pas. L'année passée, en 2024, j'en ai fait pas mal. Je suis partie au ski, je suis partie à Lyon, je suis partie aux Pays-Bas, je suis partie en Italie, je suis partie au Maroc et je crois que j'en oublie encore un ou deux. C'est quand même pas mal et chaque fois, c'était des voyages de quelques jours à voire 10 jours, voire 12 jours, je crois, pour le Maroc, quelque chose comme ça. Tout ça, c'est planifié. à l'avance. D'ailleurs, je ne l'ai pas encore assez bien fait pour 2025. Et donc là, je suis en train de me dire, oula, ça devient stressant parce que si je veux planifier une semaine off, une semaine de congé, ça ne fonctionne pas pour le moment jusqu'à au moins fin mai. Donc début juin, on a pris une semaine. Donc on part en amoureux. Comme ça, vous saurez tout. Donc c'est ça que je mets en premier dans mon agenda. Il y a aussi d'autres choses que je mets en premier dans mon agenda. C'est mon mercredi matin qui est soit avec ma fille, soit pour moi. je vais faire alors du sport d'office donc ça c'est vraiment du temps de qualité et je ne travaille pas sauf exception évidemment tout ce que je dis c'est sauf exception il peut y avoir une période de rush et c'est ok et alors il y a des moments aussi que je vais planifier pour de la lecture et là c'est là où je me plante la plupart du temps pourquoi ? en général parce que je garde mon téléphone près de moi et donc je commence à lire quelque chose qui m'inspire j'ai plein de super livres, je viens encore d'en acheter deux Je vous montre. J'ai « Penser comme un moine » de Jay Shetty. Et j'ai « La montagne, c'est toi » . Autosabotage. J'adore les livres de développement personnel, mais de manière, de façon complètement éloignée les unes des autres. On se rend quand même chaque fois compte que le message central est le même. Donc voilà. Et donc ça veut dire que je planifie ma vie autour de ça et pas l'inverse. C'est l'objectif. Clairement, là, je viens de vous dire, je me suis plantée. Pour avril-mai, je n'ai pas le temps de souffler pour quoi que ce soit. je pourrais prendre une journée, et encore franchement, je ne sais pas laquelle, parce que là, j'ai du mal à placer des rendez-vous. Donc voilà, là, je me suis plantée, je n'ai pas fait de pause, mais début juin, ce sera fait, et je suis en train de planifier septembre, octobre, pour pouvoir avoir des moments de respiration, sachant que quand je prends des moments de respiration, déjà, j'enregistre des podcasts en général, je ne considère vraiment pas que c'est du travail, je ne vais papoter avec des gens intéressants, ce n'est pas du travail. Je vais faire des podcasts, et deuxièmement, je reviens souvent avec plein d'idées. Donc voilà. Est-ce que ça veut dire que je dois voyager la moitié de l'année pour pouvoir avoir plein d'idées. Non, on ne va pas aller jusque là. Troisième point, je ne cherche pas la perfection. Ça, je l'ai déjà dit au début, il n'y a pas de perfection. J'ai l'avantage d'être mariée avec un indépendant, un entrepreneur, qui est entrepreneur depuis 20 ans et qui donc connaît les périodes de rush, les soirs où il faut travailler ou alors les soirs où on a envie de travailler. Ce n'est pas toujours par obligation qu'on travaille le soir. Je travaille très peu le soir. Ce n'est pas mon délire, mais ça peut m'arriver. notamment pour passer les commandes de tissus, parce que je trouve ça super agréable, parce que ça ne me demande pas d'espace de cerveau, je vois des tissus, je les achète, je fais mes réassorts, etc. Et donc là, ça peut m'arriver de travailler le soir. Il y a des jours où ça roule, et il y a des jours où ça va moins rouler, je vais plus passer d'une réunion à l'autre, j'aurai moins le temps de me poser pour manger, c'est ok, c'est pas grave, c'est ok. Il ne m'arrive jamais de faire une journée de 12 heures d'affilée sans avoir le temps de manger ou d'aller aux toilettes, franchement, voilà. Donc ça fonctionne toujours comme ça. Et j'ai aussi appris à aimer tout ce qui est flou, l'imprévu. C'est OK. Aujourd'hui, je suis en train de tourner ce podcast, mais en fait, je devais le tourner ce matin. Ce soir, on aurait dû tourner une vidéo, mais on a un problème technique. Ce n'est pas grave, on a un nouveau matériel qui arrive demain. On va la tourner lundi. Ce genre de choses, c'est OK de pouvoir changer. La semaine passée, mon mari était à l'étranger. Ma fille tombe malade juste à ce moment-là. J'ai réorganisé tout mon planning par rapport à ça pour pouvoir la garder à la maison. C'est ok, il n'y a pas besoin de stresser, en fait il n'y a pas mort d'homme, je ne suis pas chirurgienne cardiaque et je n'aide pas les femmes à accoucher, donc en gros personne ne va mourir si je disparais pendant un jour, sachant que j'ai toujours mon téléphone. Donc ce qui compte pour moi c'est d'être constante dans mon organisation, dans le sens où j'arrive constamment à avoir du temps pour toutes les parties de ma vie, mais pas toujours de manière équitable d'une semaine à l'autre, on s'en fout complètement. Des fois, je ne vois pas beaucoup ma fille sur une semaine. Et puis, la semaine d'après, je vais la voir presque tout le temps. On va dormir dans la tente à la maison. On va aller manger une glace à 4 heures à vélo parce qu'il fait beau. Voilà. Donc, la consistance, le changement, c'est OK, en fait. Moi, ça ne me rassure pas d'être dans un job où je suis obligée d'avoir des horaires. Et il y a d'autres personnes ici, quand elles sont engagées et que je laisse de la flexibilité, qui me disent... Non, en fait, moi, j'aime avoir un horaire fixe parce que ça me cadre et je mets mes activités comme ça autour. Très bien, ok, chacun ses besoins. Donc, les week-ends. Au début, je travaillais beaucoup plus les week-ends. J'allais beaucoup à la boutique le week-end et en général, j'allais aider. Et puis, finalement, je me reprenais. Je me trouvais prise dans le flow des commandes et je passais mon samedi. Donc ça, je ne le fais plus. Par contre, c'est une règle que je me suis mise. Je ne mets plus... les pieds à la boutique le samedi, en dehors des portes ouvertes. Pour les portes ouvertes, évidemment, je le fais. Parce que simplement, une fois que je suis ici, je ne quitte pas. Donc voilà. Autant en semaine, je ne sais pas, c'est assez facile. Autant le samedi, je ne sais pas, j'arrive. En général, si je viens aider, c'est que je viens aider à la coupe. Et donc dans l'entrepôt, le temps passe tellement vite que je ne me rends pas compte. Donc je ne viens plus ici le samedi, même si j'ai 2-3 heures le matin et que je pourrais. Non, c'est hors de question, je ne viens plus. Si j'ai envie de travailler le week-end, je vais travailler sur mon ordinateur. Il y a un autre truc qui est super important. Je parlais justement avec une super chouette entrepreneuse d'ailleurs qui passera sur le podcast, mais qui me disait, mais moi, ma boîte, elle ne tourne pas sans moi. Alors, Klafoutis ne tourne pas sans moi à long terme. Par contre, Klafoutis tourne très bien sans moi pendant plusieurs jours, voire semaines. Alors, il y a des endroits où je ne suis pas facilement remplaçable. Le live du mercredi soir, je ne suis pas facilement remplaçable. Répondre à certaines questions sur WhatsApp, je ne suis pas facilement remplaçable. Prendre certaines décisions, mais ce n'est pas la majorité, je ne suis pas facilement remplaçable. Par contre, on a quand même... Une sorte de période tampon entre le moment où il peut m'arriver quelque chose. L'année passée, je me casse le bras. Hospitalisée, opération. Alors, je ne suis restée qu'un jour. Mais après, j'étais moins efficace. Et en plus, on déménageait. C'était l'année d'avant, d'ailleurs. En fait, l'équipe peut tenir sans moi pendant vraiment plusieurs jours sans que ça n'ait aucun impact, à part le live du mercredi. Parce qu'en fait... Elles savent toutes faire leur boulot. Je suis hors de tous les processus de décision des choses du quotidien. Donc, ce n'est pas moi qui vais décider de la marque des choses qu'on achète et des commandes qu'on passe de papier toilette, de choses comme ça. Tout ça, je ne m'en occupe pas du tout. Je ne regarde pas où on en est. Je sais que c'est bon, c'est fait, c'est géré. Ce n'est pas moi qui prends les décisions pour le service client. Quand on nous pose une question, alors... Ça m'arrive, mais ça va être une fois par jour. On nous pose une centaine ou deux cents questions par jour. Les filles, en fait, elles savent ce qu'elles peuvent faire, pas faire. Elles utilisent leur bon sens, simplement. Elles utilisent leur cerveau. Elles se disent, qu'est-ce que je voudrais qu'on me fasse si j'étais cliente ? Et qui reste correct, évidemment, par rapport à tout le monde. Et donc, en fait, elles n'ont pas besoin de moi. Elles sont assez compétentes que pour le faire sans moi. La coupe, elles n'ont pas besoin de moi. Charlotte, qui prépare les patrons, elle n'a pas besoin de moi, à part pour quelques prises de décision. briefing de patron, de modification, etc. Il n'y a pas besoin de moi. Les shootings, ils sont faits à l'avance, alors pas des semaines à l'avance. Si je ne suis pas là pendant un mois, pour voir un petit peu le planning du shooting, mais en fait, on pourrait trouver quelqu'un d'autre. Déjà, Mela, elle fait tous les shootings. On pourrait vraiment mettre quelqu'un d'autre à ma place. À la dernière seconde, on peut trouver une fille qui fait ma taille simplement en publiant sur les réseaux sociaux et en me disant, help, Steph vient de se blesser. J'ai besoin de quelqu'un qui porte sa taille, donc du 38 Klafoutis, pour pouvoir venir faire le shooting tel jour. je vous promets que ça marche, ça fonctionnera et donc il n'y a pas de stress par rapport à ça, on trouvera toujours une solution, on a déjà eu des galères on trouve des solutions, il y aura d'autres galères, on trouvera des solutions j'ai beaucoup délégué tout ce qui est gestion administrative, donc ça c'est dans les mains de Maria, qui va nous gérer toutes les ressources humaines, donc je prends juste certaines décisions, mais tout le reste, il n'y a pas besoin de moi, toute la partie comptable, il n'y a pas besoin de moi, d'ailleurs on vient de changer de bureau comptable Et au début, les nouveaux comptables m'appelaient beaucoup moi. En fait, tout de suite, j'ai renvoyé vers Maria. Maria, elle sait quand c'est moi qui dois répondre à une question et elle peut me le demander. Eux, ils ne savent pas, ils ne connaissent pas notre organisation interne. Donc, si je leur laisse la porte d'entrée vers moi, c'est moi qui vais prendre toutes les questions et devoir chaque fois passer mon temps à les redéléguer à Maria ou pas. Ben non, ça va dans l'autre sens. Donc, c'est Maria qui prend toutes les questions, qui est le point de contact. Et puis, ça arrive chez moi si jamais ça doit arriver chez moi. Ce n'est pas parce que je ne veux pas, ce n'est pas parce que je ne peux pas, c'est juste, en fait si, c'est parce que je ne veux pas. Simplement, je ne veux pas. Je ne veux pas être le point d'entrée de plein de gens. Je suis déjà le point d'entrée de plein de gens. Donc, on diminue le nombre de personnes qui peuvent me demander de faire des choses. Donc, pour pouvoir continuer à avoir un contact avec les clients, pour pouvoir continuer à avoir un contact avec toute l'équipe, pour pouvoir recevoir moi-même les fournisseurs, etc., je dois diminuer tout ce qui est... Ce n'est pas de la nuisance parce que les gens ne sont pas des nuisibles, donc pas du tout ça, mais des choses où en fait, je ne suis pas obligée d'être celle qui le fait. Donc, pourquoi est-ce que ça arriverait chez moi et moi qui devrais dispatcher ? Non, je ne fais pas ça. Donc, je ne vois pas la boîte mail entrante. Je n'ai pas de boîte mail entrante. Je n'ai qu'une boîte mail avec les messages qui me sont affectés. Et ce n'est pas la mieux gérée du monde. Je n'y vais pas souvent. Les gens savent bien ne me contacter pas par mail, donc ça peut paraître un peu égoïste. Mais en fait… Il ne faut pas me contacter par mail si vous voulez une réponse rapide. Il n'y aura pas. Je ne suis pas une machine à répondre à des mails. Ce n'est pas mon job. Et donc, je ne le fais pas, en gros. Je le fais un tout petit peu. Je screen un petit peu ce que je reçois et ce qui m'a été affecté. Et je réponds à ce que je dois vraiment répondre et qui est vraiment absolument pour moi et qui demande vraiment une réponse. Donc ça, en général, je le fais. Et donc, me contacter par mail, ça ne fonctionne pas. Ça ne sert à rien. Ça passe par au moins une personne avant. Donc voilà, qui, si elle le peut, va répondre à ma place. Donc ça, c'est ultra important. Sinon, je passerais deux jours par semaine à gérer des mails. Et je l'ai fait au début, et c'est tout à fait normal. Mais maintenant, non, en fait, je ne fais pas ça. Ça me coûte parce que je dois payer quelqu'un pour le faire. Mais ça me laisse tellement beaucoup plus de possibilités et ça me sort de cette routine de gestion de mail que ça en vaut la peine. Est-ce que parfois, je rate un mail important ? Oui. Est-ce qu'on en est mort ? Pas du tout. Donc en fait, c'est bon. Quoi d'autre ? Faire confiance. Je fais confiance à mon équipe. Ça, c'est ultra important. Est-ce que je fais confiance sur... absolument 100% des points, non. Par exemple, il y a une chose que je ne lâche pas, c'est l'écriture. Donc tout ce que vous voyez d'écrit, hors certaines stories qui sont sous-titrées, etc. Mais tout ce qu'on écrit sur les réseaux sociaux, c'est moi. Tous les mails, c'est moi. La seule chose que je n'écris pas, c'est les tutoriels des patrons, ça c'est Charlotte. Parce que là, je lui fais 100% confiance et ils sont relus aussi par plusieurs autres personnes. Parce que c'est super compliqué, moi quand je les écrivais aussi, il fallait de la relecture, donc ça n'a rien à voir avec Charlotte. Tout le reste, je fais confiance. On dit toujours « trust but verify » . Fais confiance mais vérifie. Je crois que c'est vraiment vrai. Il y a des situations dans lesquelles je vais vérifier plus. Le nombre de colis qui sort quand je sens que ça se ralentit, je vais vérifier plus. Mais je ne vais pas être dans le contrôle permanent. J'ai certains outils de vérification, mais je vais les utiliser juste vraiment si je sens que ce n'est pas OK, il y a un truc qui ne va pas. Si je vois que quelqu'un est en train de décrocher un petit peu, je vais un petit peu plus vérifier, voir ce qui se passe et surtout en parler. Mais sinon, le reste, en fait, j'engage des adultes, des personnes majeures et vaccinées et qui sont responsables. Et en fait, si les personnes ne sont pas assez responsables pour gérer leur boulot, elles n'ont rien à faire ici. Moi, je dis toujours, je ne suis pas une maman, enfin, je suis une maman, mais pas dans mon travail. Je ne fais pas de babysitting. Donc, les gens sont adultes et se gèrent eux-mêmes. Ça ne veut pas dire qu'il ne peut pas y avoir du mentorat. Ça ne veut pas dire qu'on n'aide pas. Ça ne veut surtout pas dire qu'on n'écoute pas. on doit absolument écouter et essayer de mettre les choses en place mais après ça si on ne vient pas me demander d'aide je ne vais pas venir tout le temps dans les pieds des gens d'ailleurs je sais que je peux les embêter je suis un peu je fonctionne un peu à ce que je le suis ou pas mais en mode hyperactif et donc beaucoup d'onglets dans ma tête et donc je peux être fatiguante et donc je les laisse gérer leur vie, elles reviendront si elles ont besoin de moi et dans l'entrepôt j'ai Mélanie qui chapeaute tout ça chez qui elles vont en premier ... Parce qu'avant, c'était moi qui recevais les demandes de congés, les demandes de modifications d'horaire, de trucs comme ça. Et en fait, je croulais complètement. Donc ça, ce n'est pas du tout à moi de le faire. Donc ça, ça a été délégué aussi. Je ne gère pas ça. Je ne touche pas ça. Je ne fais aucun paiement. J'ai accès aux comptes. Je sais ce qu'il y a dessus. Je ne fais aucun paiement. Je ne fais aucun calcul de salaire. Je ne fais aucune démarche administrative. Je signe des choses. D'ailleurs, je dis toujours à Maria, un jour, elle va me faire signer une reconnaissance de dette ultra énorme et je n'aurais pas vu et j'aurais signé aveuglément. Je rigole, mais j'ai toute confiance en Maria et donc je sais qu'elle gère, on sait ce qui est géré dans les mails. Donc voilà, pas besoin. Autre point, je travaille de chez moi avec ma fille dans les parages. Donc ça, je ne le faisais pas quand elle était plus petite, mais maintenant, elle a 5 ans et on a la chance d'avoir des voisins de son âge. dont une famille qui est non scolarisée, sachant que ma fille est scolarisée trois jours par semaine. En tout cas, pour le moment, l'année prochaine, ce sera encore la même chose. Et encore, c'est une école alternative hors système, donc elle est considérée comme en instruction en famille, même si elle reçoit un enseignement dans une structure, mais OK. En face de chez moi, j'ai une famille avec des enfants qui ne sont pas scolarisés du tout, donc qui sont instruits en famille par la maman. Et à côté, on a deux autres maisons avec des enfants du même âge. On a des jardins qui communiquent et donc les enfants sont ultra en sécurité et jouent ensemble en passant d'une maison à l'autre. On est un groupe de parents, on sait où ils sont, à quel moment. Donc évidemment, ils ne sont pas du tout... Ils sont encore trop petits pour aller autre part, mais passer d'un jardin à l'autre, il n'y a absolument aucun problème. Ils disent aux parents dont ils quittent la maison, chez qui ils vont. Il y a un message qui s'échange entre les parents. C'est bon, je les ai. OK, c'est bon, tout va bien. Et donc là, ça me permet de travailler super bien. Il y a des journées où je travaille... ultra bien avec ma fille dans les parages, mais elle joue avec les voisins. À midi, elle revient, parfois avec d'autres enfants, ils mangent ensemble, et puis c'est reparti. Pour les vacances scolaires, il y a ça aussi. Et donc, en fait, c'est super facile. Et puis parfois, ce n'est pas le cas, elle n'a pas envie de jouer avec les copains, ou ça se dispute un petit peu, à ce moment-là, moi, je me donne la flexibilité de pouvoir décaler mon travail. Mais la plupart du temps, les jours où je garde ma fille à la maison et où les voisins sont là, ce sont mes journées les plus productives, parce que je fonce, parce que je ne sais jamais quand ma journée va s'arrêter, parce que je ne sais pas ce qui va se passer, est-ce qu'elle va tomber, est-ce qu'elle va pleurer, est-ce qu'elle va revenir, est-ce que tchic, est-ce que tchac, je ne sais pas. Donc j'avance énormément et en fait ce sont mes meilleures journées en général, il n'y a pas de trajet, je suis à la maison. Et donc si ma vie professionnelle et ma vie privée s'entrecroisent parfois, c'est ok en fait. Donc pas tout le temps, mais c'est ok. Elle est assez grande que pour comprendre maintenant que parfois il faut... juste attendre que maman ait fini quelque chose, que parfois maman est au téléphone. Et moi, je ne reste jamais des heures et des heures en réunion. Et donc, je peux évidemment m'occuper d'elle aussi. Donc ça, ça fonctionne super bien. Là, je me suis aussi lancée sur une autre chose, c'est d'essayer de travailler en marchant. Je vous ai dit tout à l'heure, quand je promène mon chien, en fait, je travaille. Au début, c'était juste dans ma tête. Maintenant, je me... je me dis, ok, je dois faire cette tâche là, qui ne requiert pas que je sois sur mon ordinateur, qui requiert parfois de réfléchir, qui requiert parfois d'écrire des mails, mais je peux très bien les dicter, qui requiert parfois de tourner des vidéos, je peux les faire en marchant, c'est même encore mieux. Donc tout ça, je me dis, en fait, je mets de la marche dedans, ce qui me permet d'avoir cette activité physique, qui est certes pas intense, mais c'est ça de pris, et donc parfois je me retrouve... retrouve à marcher une demi-heure, une heure sur la journée. Pas s'il pleut, je ne suis pas à ce point-là. Mais voilà. Ici, je suis un peu tristounette parce que dans le quartier de l'entreprise, je ne peux vraiment pas marcher. Enfin, je peux, mais c'est moche, il n'y a pas de trottoir, on est sur un zoning, on arrive vite sur la grande route. Enfin, je n'ai vraiment aucun endroit agréable pour marcher, donc je cherche d'autres solutions pour pouvoir le faire, évidemment, quand je suis sur place. Mais en tout cas, quand je suis chez moi, je peux le faire. Et donc toujours se dire que mon cerveau ne s'arrête pas au moment où je lâche mon bureau. À la limite, il est meilleur quand il n'est pas à son bureau. Et donc c'est ok, je peux lâcher la culpabilité de « elle n'est pas en train de travailler » . Si, elle est en train de travailler, parce que travailler c'est créer de la valeur. Je crée de la valeur, c'est bon, je suis en train de travailler. Un autre point qui est très important, c'est que j'essaie vraiment de me calquer sur mon énergie. Il y a des jours, après je suis en train d'essayer de voir si ce n'est pas de nouveau lié un peu à l'hyperactivité, mais... que j'ai de manière... Il paraît que l'hyperactivité, je ne suis pas encore assez formée là-dedans. L'hyperactivité féminine et masculine sont assez différentes. Et donc, quand on pense à l'hyperactivité, on pense beaucoup à l'hyperactivité qui est plutôt typée masculine. Alors qu'en fait, il n'y a apparemment pas mal de femmes hyperactives, mais non diagnostiquées parce qu'elles se présentent autrement. Donc, je crois que je suis un peu là-dedans. Et je viens d'apprendre ici, justement, en rencontrant une fille super inspirante, Mélanie, au Réseau Entreprendre. qu'il était possible d'avoir des journées, surtout quand on est un peu hyperactif, des journées où vraiment on ne travaille pas du tout, on n'y arrive pas, il ne se passe rien. Et donc j'ai beau être devant mon ordinateur, je ne fais rien, je fais du vent. Franchement, je fais du vent. Et à côté de ça, j'ai des journées où je fais le travail de cinq personnes. Et en fait, j'essaie de... Il y a aussi des journées intermédiaires, je ne sais plus comment c'était, super cadrées ou super organisées, je ne sais plus. Mais en tout cas, me dire qu'aujourd'hui, maintenant... J'ai plein de contraintes dans mon boulot, mais celles-là, je ne les ai pas. Je peux... Alors, ça dépend. Si c'est les portes ouvertes et que j'ai envie de rien faire, ça va mal se passer. Mais ce n'est pas pareil. Ce n'est pas un travail devant un ordinateur où je peux procrastiner. Quand je coupe des tissus, je coupe des tissus. Mais je peux aujourd'hui m'adapter en fonction de mon énergie. Et donc, je n'ai pas de liste de tâches. Je n'ai pas jamais. Ça peut m'arriver de mettre deux, trois trucs sur une feuille. Genre, cet après-midi, il faut vraiment que je fasse ça, mais c'est tout. Alors, des fois, j'oublie un truc, c'est sûr. Mais je n'ai pas de liste de tâches. Parce que souvent on me dit, j'ai une liste de tâches à rallonge. Je n'ai pas de liste de tâches. J'ai des trucs que je dois faire, je les connais, c'est pas surchargé. Et donc, je n'arrive jamais le matin devant une feuille où j'ai 25 choses à faire qui sont importantes, urgentes. Non, je ne saurais pas, je n'ai pas envie de faire ça. Donc si je devais avoir ça, c'est qu'il y a une partie qui n'est pas assez déléguée. Donc moi en général, sur ma journée, j'ai 2-3 tâches importantes que je ne note pas parce que je les sais. J'ai 2-3 réunions. Et en fait, ma journée, du coup, elle est faite. Et plus la gestion du quotidien et de tous les imprévus qui peuvent arriver. Donc, pas de liste de tâches. Je crois qu'il y a beaucoup de gens qui en ont. Je ne dis pas que c'est mieux. Mais moi, je fais comme ça. Par contre, si je suis enthousiaste et que j'ai envie de travailler sur quelque chose, je peux me dire maintenant le soir, en fait, j'ai envie de faire ça. Eh bien, je vais le faire. Je vais mettre une série en fond. Parce que voilà. Parce que j'ai envie. Ou parfois, je n'ai pas envie. Je vais mettre une série en fond. Et je vais le faire. Et en fait, mon mari aussi, ça lui donne la possibilité, lui qui travaille bien le soir et pas très bien le matin, ça lui donne la possibilité de pouvoir le faire. Donc alors clairement, c'est pas trois soirs par semaine, parce que la vie privée est quand même super importante. Mais par contre, c'est ok. Avant, je culpabilisais, oui, mais en fait, on pourrait être en couple et tout. En fait, c'est ok. Travailler l'un d'un côté de l'autre, ça peut nous faire plaisir aussi. Donc clairement, ça ne doit pas devenir, et ça ne devient pas, notre quotidien de soirée. Je ne veux pas être obligée de travailler le soir. Donc ça, jamais. Jamais, jamais, jamais. Je ne l'ai jamais. Franchement, je ne l'ai jamais. À part pour sortir les klafoubox, un système de box qu'on a le dimanche. Mais je peux le faire à n'importe quel moment du week-end. Je sais que le week-end, j'ai une demi-heure, trois quarts d'heure pour préparer ça, mais c'est OK. Je pourrais le faire le vendredi si je voulais. Donc voilà. J'essaye d'adapter en fonction de mon énergie et de ne pas culpabiliser si à certains moments, je n'ai pas beaucoup... d'énergie ou en tout cas c'est pas tellement l'énergie moi qui me manque en général c'est la concentration et ben c'est pas grave il ya d'autres moments où je vais tellement concentré que je vais tout rattraper c'est ok Un autre point super important, m'entourer de personnes qui me tirent vers le haut. Donc je fais partie du réseau Entreprendre Wallonie, qui est un réseau ultra bienveillant d'entrepreneurs, qui paye pour rentrer dedans et pour pouvoir aider d'autres jeunes entrepreneurs. Donc vous voyez un peu le style de personnes qui sont là-dedans. Première chose. Deuxième chose, l'APM. Ça s'appelle Association Progrès du Management ou un truc comme ça. Donc là, c'est une fois par mois où on reçoit... Alors on est en groupe, toujours le même groupe. donc forcément on se tire les uns et les autres vers le haut et surtout on reçoit de la formation d'un expert sur un sujet et les sujets varient, on passe de géopolitique à l'intelligence artificielle au fonctionnement du cerveau, aux ressources humaines etc ça c'est des gens qui me tirent vers le haut les podcasts me tirent vers le haut, quand j'écoute un podcast ça me tire vers le haut, ce genre de livre ça me tire vers le haut, mes amis ça me tire vers le haut, donc choisir toujours ses amis correctement et s'il y a des gens qui vous tirent vers le bas on n'est pas obligé d'être tout le temps avec des gens qui vont nous challenger sur notre business, etc. D'être tout le temps avec des amis business, ça, pas du tout. La plupart de mes amis ne sont pas du tout entrepreneuses, mais des gens qui vous tirent vers le haut, qui veulent que vous ayez vers le haut, et vous, vous voulez qu'ils aillent vers le haut. Ils vont vous tirer vers le haut d'office et vice-versa, quand on en a besoin. Ici, en février, j'ai eu des problèmes. Les amis sont arrivés et paf, ils viennent tirer vers le haut. Donc, un mois difficile, difficile, mais j'ai eu plein de soutien de ces gens-là. Donc, super important. Et je prends vraiment mon énergie et... avec ces gens-là. Et donc là, je me suis aussi plus remise dans l'organisation de choses avec eux. Tout simplement. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Des fois, c'est oui. Des fois, c'est non. Des fois, on est deux. Des fois, on est huit. C'est très bien, en fait. Donc ça, j'ai vraiment repris en main parce que j'ai remarqué que ça me donnait beaucoup d'énergie. Et ce n'est pas du tout de l'énergie business parce qu'on va très, très, très rarement parler de projets entrepreneuriaux puisque, comme je vous ai dit, la plupart de mes amis ne sont pas entrepreneurs. Il y en a, mais pas tous. Dernier point, je me donne droit à des pauses. Oui, oui. Donc, je considère qu'une pause, c'est productif. Alors, pas une pause pour scroller sur les réseaux sociaux, à ne rien faire, etc. Non. Par contre, moi, mes pauses en général, c'est planifier des prochaines vacances. Donc, ça m'aide vraiment à sortir du quotidien. Ça m'aide vraiment à passer en mode planification. Donc, c'est de l'action aussi. Moi, ça me convient. J'adore ça aussi. Même si je ne réserve pas forcément sur le moment même, mais je fais de la recherche pour pouvoir profiter de mes prochaines vacances ou de mes prochaines périodes de break de la façon la plus intéressante possible. Et donc, ça c'est OK. Et ça, je peux le faire sur mon lieu de travail. Je ne vais pas passer une heure à faire des recherches de logement. On n'est pas là-dessus parce que là, je n'appelle pas ça une pause, j'appelle ça de la procrastination. Mais à un moment donné, quand je vois que je n'arrive pas à faire quelque chose, OK, pause. Ou alors, je vais couper des tissus, ça m'est déjà arrivé. d'arriver chez les filles et de leur dire donnez-moi des commandes faciles. J'ai mon cerveau qui est en train d'être en ébullition. J'ai besoin de faire un truc qui est super facile. Donc donnez-moi des commandes faciles. Parce qu'on a des commandes faciles et des commandes difficiles. Donnez-moi des faciles. Donnez-moi des trucs où je ne dois pas réfléchir, où je ne dois pas associer des choses, où je ne dois pas... Juste donnez-moi des trucs faciles. Et donc je récupère... Je ne sais pas si c'est de la dopamine, mais je récupère ce... Je crois que c'est ça, des petits shoots de dopamine. Ah, ça c'est fait. Ah, ça c'est fait. ah ça c'est fait, et je sais pas, c'est comme si mon corps se disait, ok bah ça t'as réussi à faire tu vas aussi pouvoir faire le truc sur lequel tu bloques, donc c'est ok de bloquer sur quelque chose, ici j'ai dû rendre des gros dossiers pour rentrer dans un programme croissance du réseau entreprendre, pour rentrer dans un programme booster, je vous en parlerai probablement sur les réseaux sociaux ça m'a demandé beaucoup d'énergie bah c'est pas grave, on fait des pauses, donc c'est ok de faire des pauses, je reviens sur mon principe de base qui est, pas de perfection Un autre point, trouver du fun dans ce que je fais. Il faut savoir que j'ai un profil jaune dans les profils disques. Donc c'est le joyeux, l'enthousiaste, celui qui aime le côté fun et social du monde. J'ai un profil 7 en ennéagramme. Donc ça, ça s'appelle l'épicurien. Donc ça dit bien ce que ça veut dire. C'est celui qui aime profiter de la vie, peu importe la façon. Et donc tout ça fait en sorte que moi, j'ai besoin de trouver de la joie dans ce que je fais. Je crois que vous le ressentez dans Klafoutis en tout cas. Si vous êtes client chez Klafoutis, c'est qu'il y a de la joie dans Klafoutis'. Même le nom, c'est de la joie. Les couleurs, c'est de la joie. Tout ça, c'est de la joie. Parce qu'en fait, moi, mon profil n'est pas capable de travailler sans joie. Et donc, je trouve de la joie dans tout ce que je fais. Et comme je vous ai dit tout à l'heure, j'ai de la joie dans 80% des tâches de mon boulot. Là, je suis en train de vous parler de mon organisation. Ça m'éclate, en fait. Ça me permet de mettre mes idées en place, de me structurer un petit peu, etc. Donc, je trouve ça super gai. Et donc, forcément... des fois je suis Quand je dis que je travaille entre 30 et 80 heures par semaine, je me demande si je ne travaille pas entre 4 et 80 heures par semaine. J'ai peut-être 4 heures un peu moins agréables sur la semaine, mais tout le reste, pas de problème. C'est trop gai. Je m'éclate. Moi, je ne fais que des trucs que j'aime bien. J'achète des tissus, je choisis des tissus, je rencontre des clients, je lance des projets, je lance des applications. Je vais voir des salons. C'est trop gai. J'ai des fournisseurs qui viennent ici avec plein de tissus. C'est ultra gai. Pour moi, le fun, c'est le carburant. Il y a d'autres personnes pour qui le carburant va être autre chose, mais en fonction de votre carburant, si vous arrivez à l'avoir, c'est bon, ça fonctionne. Il y en a pour qui l'argent va être le carburant, très bien, ce n'est pas mon carburant, mais c'est OK. Il y en a d'autres pour qui le temps libre va être leur carburant. Ils vont vouloir travailler fort pour pouvoir se dégager un maximum de temps libre. Eh bien, très bien. Il y en a pour lesquels le côté social, c'est le carburant, très bien. Donc, chacun son carburant. Si vous trouvez votre carburant et que vous arrivez à l'avoir dans votre boulot, il y en a d'autres, ça va être la précision. Vraiment faire un travail. pointu, précis, d'experts, et d'aller très loin dans une connaissance sur un sujet, très bien, c'est leur carburant. Et donc je vous pose la question ici, c'est quoi votre carburant à vous, si vous ne le savez pas ? pensez peut-être à tous les profils de personnalité que vous avez déjà fait. Le MBTI, si vous avez pu le faire, le profil disque, il y en a d'autres, l'énéagramme, etc. Et si jamais vous ne les avez jamais fait, essayez peut-être de les faire à un moment donné, parce que en général, dans sa vie, on a des moments où on peut les faire. Le profil disque, notamment, il y a des livres là-dessus qui sont très faciles, le profil est très facile à comprendre. Les langages de l'amour aussi, très important. plutôt en termes de couple, mais pas uniquement, pas du tout forcément en termes de couple uniquement. Et tout ce genre de profil, moi j'adore faire ce genre de choses, des profils évidemment prouvés scientifiquement, etc. On ne parle pas du profil dans le magazine Flair, je n'ai rien contre ces trucs-là, mais on est sur quelque chose ici de beaucoup plus poussé et de beaucoup plus documenté. Ça sert énormément à savoir quel est votre carburant, parce que si vous n'avez pas de carburant, vous n'avancez pas, ça semble assez logique, mais en fait... Si vous avez un job où votre profil est comme le mien, c'est la joie et le fun, etc. Et que vous êtes dans un truc super triste avec des collègues tout gris. Je ne parle pas de physique, je parle de l'énergie qu'ils dégagent. Ils sont tout gris. Et vous êtes là dans des chiffres. Les chiffres peuvent être amusants. Mais vous êtes dans des chiffres qui ne veulent rien dire pour vous. Vous n'avez pas de carburant. À un moment donné, ça ne va pas aller. Et je pense qu'il y a une partie des burn-out, des bore-out. Le bore-out, c'est un peu comme un burn-out. On n'en peut plus simplement parce qu'on s'ennuie. Le burn-out, c'est qu'on n'en peut plus parce qu'on a trop et on donne trop d'énergie par rapport à ce qu'on arrive à régénérer chez soi ou à recevoir. Ce n'est peut-être pas la meilleure définition et c'est juste faire une phrase. Donc excusez ce manque de précision, mais vous connaissez le burn-out. C'est parce qu'on n'a pas son carburant, entre autres. Et donc, quel est votre carburant et est-ce que vous l'avez dans votre vie actuellement ? Par exemple, moi, il me manquait le carburant fun dans le couple à un moment donné. Parce que... tout fonctionnait bien, on était organisés et tchik et tchak et donc en fait, ouais, mais je m'amuse quand moi, et donc il manquait ce côté vraiment amitié fun, allez viens on se marre, et donc ça on a réussi à le remettre en place mais ça demande un travail parce que lui il n'est pas dans ce même type de profil je suis mariée à un ingénieur en informatique, vous voyez donc qui est beaucoup plus carré, beaucoup plus cartésien que moi mais qui aime bien s'amuser quand même aussi. Où est-ce qu'on remet ce fun parce que moi j'en ai besoin et lui, où est-ce qu'on remet cet ordre parce que lui, il en a besoin, par exemple. Si la maison n'est pas rangée, pour lui, il perd toute son énergie et donc il n'a pas envie de faire autre chose, il a juste envie de la ranger. Avantage pour moi, il range beaucoup, voire beaucoup plus que moi. Inconvénient, moi je n'arrive pas à avoir mon fun si jamais je n'ai pas la maison qui est rangée. Pareil dans votre boulot, pareil dans votre vie. Quel est votre carburant ? Peut-être quel est le carburant de votre conjoint ou quel est le carburant de vos... collègues et est-ce que vous leur en donnez assez et est-ce que vous vous en donnez assez et est-ce que vous vous en recevez assez, d'accord ? Donc ça, je crois que c'est très très important. Et donc, si je dois conclure ici, je ne dois rien, mais je vais décider de conclure ici, je ne suis pas une surfemme. Parfois, on me dit « waouh » , mais non ! Je suis normale, alors, comme je dis toujours, probablement beaucoup plus formée au coaching et au développement personnel et forcément ... Ça apaise et ça, on irradie autrement, ça c'est sûr. Si je n'avais pas fait ça, j'aurais beaucoup plus de blocages et de difficultés, c'est certain. Mais je ne suis pas une surfemme. Je n'ai pas une organisation comme on voit dans les livres de faites ceci, puis faites cela. Un truc super carré. Non, pas du tout. Je ne travaille pas 80 heures semaine. Et en même temps, je travaille 80 heures semaine. Ça dépend de ce que vous mettez derrière ce mot travail. Et c'est ok. C'est complètement ok. Je ne suis pas là au bureau la première. Je suis très rarement la dernière. Aujourd'hui, je vais l'être. Mais c'est assez rare. Vous faites comme vous voulez, surtout si vous êtes... Alors, si vous avez un horaire de travail, vous n'allez pas pouvoir faire comme vous voulez, ou alors il y a des choses qui se négocient. Mais en tout cas, si vous êtes entrepreneur, il n'y a pas besoin d'être de 9 à 17. Il n'y a pas besoin d'être... de travailler, pardon, de 6 heures du matin à 23 heures. Si vous travaillez de 6 heures du matin à 23 heures sur une période prolongée, il y a un problème. Si ça arrive sur une période courte, vous êtes entrepreneur. Vous vous êtes pris une montagne dans la figure. Vous avez un rush, vous avez... c'est OK. Ça arrive à tout le monde. Par contre, si c'est sur du long terme, ça ne sert à rien. Est-ce que vraiment notre vie se résume à travailler de 6h du matin à 23h pendant des années ? Non. Est-ce que si vous avez envie de le faire pendant 2-3 ans au lancement de votre boîte, c'est ok ? Ben oui, si vous vous sentez bien dedans, c'est ok. D'accord ? Il y en a qui travaillent de 6h à 23h et qui se sentent très très bien. Je ne suis pas sûre que ce soit la majorité. Je pense qu'il y a peut-être aussi un petit peu de fuite du reste du monde hors du travail. Mais peut-être que ce n'est pas le cas pour tout le monde et c'est ok. Premier point, il n'y a pas une seule bonne manière de gérer. Je ne suis pas une surfemme, je ne suis pas en train de vous donner des leçons. Je suis juste en train d'expliquer comment je m'arrange. Et oui, je passe beaucoup de temps avec ma fille, mais non pas tous les jours. Il y a des jours où je ne la vois juste pas. Ce n'est pas grave, elle est très bien entourée, il n'y a pas de problème. Elle a un super papa, elle a de très bons grands-parents. Mon équilibre, il évolue. J'évolue, tout le monde évolue. Et donc, l'équilibre que j'ai aujourd'hui n'est pas l'équilibre que j'avais il y a six mois et ne sera pas l'équilibre que j'aurai dans six mois. Le but, c'est toujours de faire mieux et de faire aussi en fonction des aléas de la vie. J'espère que ceci, ça vous a aidé à repenser à votre quotidien, à vous. Dites-le-moi évidemment en commentaire sur n'importe quelle plateforme, parce que c'est pour ça que je le fais. Mon objectif ici n'est pas de venir raconter ma vie, mais d'enlever des croyances limitantes, comme la plus grosse que je viens de m'enlever, et qui est la raison pour laquelle j'ai pensé à ce podcast, c'est... Je n'ai pas à travailler de 9h à 17h. Je n'ai pas à faire acte de présence de 9h à 17h. Je peux très bien être ultra efficace et faire un nombre d'heures que je ne compte pas du tout en étant hors des sentiers. Ah bah ok. Donc ça, à l'air bête, dit comme ça, mais en fait, je m'étais conditionnée quand même. Et je justifiais à mon équipe, oui, alors aujourd'hui, je pars plutôt parce qu'il y a la petite, mais ne tracassez pas, je suis disponible. Donc si besoin, vous m'appelez. Et puis aussi, ce soir, je passerai les commandes. Mais en fait, je fais ce que je veux, en fait. Personne se plaint que mon boulot n'est pas fait. Je ne bloque personne dans son travail. Donc, en fait, non. C'était une croyance limitante que j'avais jusqu'à encore il y a seulement quelques semaines. Voilà. Donc, n'hésitez pas, évidemment, si vous êtes arrivé jusqu'au bout, à vous abonner au podcast Kroissant. Je prends beaucoup de plaisir et beaucoup de soin à vous proposer des superbes interviews et parfois des épisodes où je vous fais un monologue beaucoup plus long que prévu parce que forcément, je pensais que j'allais parler un quart d'heure. Ce n'est pas du tout ce qui s'est passé. Je vous... Je vous dis à très très vite pour un prochain épisode qui sera une super interview.

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Vous pensez qu’il faut bosser 9h-17h tous les jours pour « bien faire » ?

Vous culpabilisez de ne pas en faire assez… ou d’en faire trop ?

Et si on arrêtait deux minutes la course à la perfection, pour regarder ce qui fonctionne vraiment pour soi ?


Dans cet épisode solo, je vous raconte comment j’ai construit une organisation qui me ressemble.

Pas parfaite. Pas instagrammable. Mais qui me permet de vivre, bosser et respirer à mon rythme.


Je vous partage aussi tout ce que j’ai arrêté de faire (et franchement, ça fait du bien) 👇


👉 Ce que vous allez découvrir dans cet épisode :


  • Pourquoi je ne culpabilise plus de ne pas “faire mes heures”

  • Comment je jongle entre Klafoutis, ma fille, ma vie sociale… sans m’écrouler

  • Ce que je considère comme du travail (indice : promener mon chien, parfois, c’est bosser)

  • Comment j’ai arrêté de justifier mon emploi du temps auprès de mon équipe

  • Ce que j’ai supprimé de mon quotidien pour ne plus m’épuiser

  • Pourquoi mon organisation ne ressemble à aucun modèle… mais fonctionne

  • Et ce que ça change, concrètement, de choisir ses horaires en fonction de son énergie


🎧 Bref, si vous aussi vous cherchez à sortir du cadre sans partir en vrille, cet épisode va vous faire du bien.


Les livres cités dans l’épisode :

"Penser comme un moine"Jay Shetty . Un guide inspiré de la sagesse monastique pour appliquer la pleine conscience, la discipline et la paix intérieure dans la vie moderne.

"La montagne, c’est toi"Brianna Wiest . Un livre sur l'autosabotage, la transformation intérieure et la puissance du passage à l'action pour se libérer de ses blocages.


Pour aller plus loin :


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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello tout le monde, c'est parti pour un nouvel épisode de podcast où je vais parler toute seule. Donc je vais vous faire un petit monologue sur une question qu'on me pose souvent. Comment est-ce que tu t'organises ? Comment est-ce que tu fais pour jongler entre ta vie de chef d'entreprise dans Klafoutis, entre le podcast, ta vie de maman, ma vie de couple, ma vie sociale, etc. Ma vie de femme aussi parce que c'est super important, même si j'avoue que c'est rarement celle que je mets en premier, alors que c'est une grosse erreur, mais on en parlera. Et donc aujourd'hui, je vais vous parler sans filtre, sans faux-semblant, avec évidemment tout ce que je mets en place qui a des effets positifs, mais aussi en vous montrant que c'est loin d'être parfait. Et d'ailleurs, la perfection n'est absolument pas mon objectif. C'est une des premières choses qui est vraiment absolument fondamentale. Pas de perfection mal placée, comme dirait ma coach Laurence. Pas de perfection mal placée. Ok, ça va, c'est bon, j'ai compris le principe. Donc, premièrement... Pourquoi est-ce que j'ai voulu enregistrer cet épisode ? Simplement parce que vraiment, c'est une des questions que je reçois le plus. J'ai ça et comment est-ce que tu fais pour rester de bonne humeur tout le temps ? Déjà, je ne reste pas de bonne humeur tout le temps. Donc ça, ça fera éventuellement l'objet d'un autre épisode. Mais alors oui, je suis probablement beaucoup plus de bonne humeur que la moyenne. Cette phrase n'est pas correcte, mais vous avez compris ce que je voulais dire. Ça, c'est des années de développement personnel, etc. Mais je ne suis pas de bonne humeur tout le temps. Vous voyez les réseaux sociaux. Et deuxièmement, donc la question qu'on me pose vraiment extrêmement souvent, c'est mais comment tu gères ? Alors pourquoi est-ce que j'ai voulu enregistrer cet épisode sur ce sujet ? Déjà parce que je vous l'ai dit, vous me posez énormément la question, mais aussi pour un peu démystifier la vie d'entrepreneur. d'un côté, et montrer quand même les grosses différences qu'il peut y avoir entre la vie que j'ai maintenant et la vie que j'avais comme employée, ou la vie en tout cas un peu classique d'employée, où en général on a des heures qui sont fixées, une charge de travail qui est plus ou moins fixée, etc. Évidemment, c'est un cliché ce que je viens de dire, il y a tout type de contrat d'emploi, et alors mon objectif c'est certainement jamais non plus de dire que c'est mieux d'être entrepreneur ou que c'est mieux d'être salarié. Bah non, c'est mieux d'être à sa place et puis c'est tout, d'accord ? Moi, entrepreneur, c'est ma place pour le moment. Est-ce que ça changera un jour ou pas ? J'en sais rien. Là, je n'ai pas envie de changer, je suis très bien là où je suis. Repartons dessus. Donc l'objectif, c'est de vous montrer qu'on n'est pas sur de la perfection. Je ne cherche pas la perfection. Par contre, je cherche l'efficacité et je cherche à me retrouver dans mon organisation, quitte à faire des concessions ou quitte à trouver des solutions un petit peu créatives pour pouvoir sortir aussi des cases. Le plus important, je crois… pour être arrivée à cette organisation aujourd'hui, parce que vous allez peut-être être étonnés du nombre d'heures que je travaille. Je viens de mettre des guillemets autour du mot travail, parce qu'en fonction de ce qu'on va placer comme image derrière le travail, eh bien, je vais vous dire non, je ne travaille pas beaucoup, ou bien alors oui, je travaille énormément. On en reparle ça de tout à l'heure. Donc, premièrement, la première chose que je suis toujours en train d'essayer de déconstruire, Et c'est de mieux en mieux, mais j'y suis vraiment pas encore. Parfois, je justifie encore mon temps de travail. C'est que je dois sortir du mode 9 to 5 qu'on dit en anglais, donc le mode 9 à 5, le mode classique des personnes qui commencent entre 8 et 9 heures le matin et qui finissent entre 17 et 18 heures le soir ou 16 heures, peu importe. Donc, vraiment, la semaine classique du lundi au vendredi. En fait, moi, je ne vis pas ça du tout. Alors oui, Klafoutis est ouvert principalement du lundi. Alors chez nous, c'est déjà du lundi au samedi, donc j'ai potentiellement des gens qui m'appellent le samedi. Potentiellement, je travaille le samedi, si ce sont des portes ouvertes par exemple, ou s'il manque quelqu'un. Mais je suis restée très longtemps dans ce mode 9 to 5, donc 9 à 5. Sauf qu'évidemment, je rajoutais pas mal de choses le soir, je rajoutais des choses le week-end, etc. Et donc là, je me suis retrouvée dans une... pas une spirale, parce que c'est pas du tout allé jusque-là. Mais par contre, je travaillais vraiment beaucoup, beaucoup. Et il y avait aussi des moments où je n'étais pas productive. Il y avait des moments sur la semaine où ça ne me convenait pas de travailler à ce moment-là. Soit parce que j'avais d'autres choses à gérer en même temps, soit parce que j'avais ma fille, j'avais envie de la voir à ce moment-là, mais du coup j'essayais quand même de travailler tout en l'ayant à la maison. En fait non, ça ne fonctionne pas très bien. Des fois oui, des fois non. Il y a une flexibilité que je peux avoir là-dessus maintenant. Mais avant, je me vissais derrière mon ordi ou derrière ma table de coupe de 9h à 17h. Je m'autorisais le mercredi matin et encore, parce que simplement le mercredi je travaille jusqu'à 23h, 23h30 en live, et donc forcément si je commence ma journée à 8h du matin, mon cerveau n'est pas capable de tenir le live correctement, et encore que je l'ai déjà fait. Alors, comment est-ce que mes journées sont organisées aujourd'hui ? Eh bien, elles ne le sont pas. Donc, je peux très bien commencer ma journée à 6-7 heures du matin. C'est assez rare. Ce n'est pas trop mon timing. Ça peut arriver. Alors, en général, elles commencent dans mon lit. Parce que commencer à travailler assez tôt, c'est facile pour moi. Commencer à me lever à 6 heures du matin, c'est plus compliqué. Et donc, ça peut commencer comme ça. Ce n'est vraiment pas la majorité du temps. Dans la majorité des cas, je me lève sans réveil. Le réveil pouvant être le bruit dans la maison, ça c'est ok, mais je me lève sans réveil, et donc je ne suis pas la première au travail, pas du tout. Alors déjà, si je conduis ma fille à l'école, sachant qu'on a choisi une école pour elle, qui est assez loin de chez nous, parce que c'est un modèle qui nous plaît, j'ai tout de suite une heure de route aller-retour, plus le temps de la déposer. Donc forcément, je ne peux pas être là à 8h du matin, et avant j'étais un peu gênée d'arriver la dernière, parce qu'en fait souvent c'est ce qui se passe, maintenant je ne suis plus du tout gênée. Il n'y a pas de question d'heure dans mon horaire à moi. Il y a une question d'efficacité. Il n'y a pas de question d'heure. Je vais travailler des fois des soirées, je vais travailler des week-ends, mon cerveau va fonctionner énormément et en permanence pratiquement sur Klafoutis et donc je n'ai pas à être là à des heures qui en fait pour moi ne sont pas tenables. Parce qu'il n'y a personne qui va me demander de le faire. Donc je ne mets jamais aucun rendez-vous avant 9h30. voire maintenant je commence même à commencer à 10h comme ça je ne suis pas stressée même si je dois conduire la petite et qu'il y a un imprévu etc, pas de stress donc je vais finir ma journée à quelle heure ? de nouveau ultra variable, donc je vais finir ma journée entre 15h, 15h30 s'il fait beau que je vais aller chercher ma fille tout de suite 16h si je vais la chercher, 17h 18h si je ne vais pas la chercher d'ailleurs je crois qu'au moment où Je commence ce podcast, il est 17h et c'est complètement ok. Ce n'est pas moi qui m'occupe d'elle pour la sortie de la classe aujourd'hui. Parfois, je peux terminer, donc tous les mercredis, je termine ma journée à 23h30. C'est ok aussi. Donc vraiment, si je vois une copine au restaurant, je vais terminer juste avant d'aller au restaurant. Donc ça peut être 19h, 19h30. Donc je n'ai absolument pas d'heure de début ni d'heure de fin. Et je n'ai... presque plus de gêne à ne pas avoir ni d'heure de début, ni d'heure de fin. Parce qu'il faut se rendre compte, c'est un peu contre-intuitif d'avoir le boss au final qui arrive à 10h du matin et qui repart à 15h30. Chez nous, ça arrive souvent. Je vais accomplir mon travail sans problème, mais à ce moment-là, pour moi, c'est pas ok. Donc, je fais des journées comme ça et en fait, ça me convient très très bien. Je peux être très productive pendant ces journées. Je peux aussi être complètement improductive. Donc là, je suis en train d'essayer de comprendre mieux comment fonctionne mon cerveau. Et comme beaucoup de personnes, j'ai des journées où je peux être vraiment très peu productive. Et alors là, maintenant, je commence à le comprendre et je me mets sur des tâches qui ne me demandent pas trop de concentration. Par contre, j'ai des journées où je travaille comme cinq personnes. Et là, il ne faut pas me parler. En général, je suis chez moi pour ces journées-là. Et là, je peux débiter, débiter, débiter. Et donc, j'essaye de m'adapter à ce rythme-là que je ne maîtrise pas toujours. Et de faire avec et de me dire, en fait, c'est comme ça que je fonctionne. Donc maintenant, dans mon job actuel, je peux le faire. Ce qui n'était vraiment évidemment pas le cas avant. Donc je ne pouvais pas m'adapter à ce point-là. Donc mon objectif, ce n'est pas de travailler un certain nombre d'heures par jour. Ce n'est même pas de travailler un certain nombre d'heures par semaine. Donc je vais revenir sur ce concept d'heures par semaine. Parfois, je dis que je travaille 30 heures par semaine. Parfois, je dis que je travaille 60 ou 80 heures semaine. Et en fait, les deux sont vraies. Et sur une même semaine, ça peut être vrai. Parce que ça dépend de ce qu'on met derrière le mot travail. Déjà, il faut se dire que j'adore mon travail. Est-ce que j'adore 100% des tâches que je fais ? Non. Est-ce que j'adore 80% ? Oui. Donc, en fait, il y a l'adage qui dit toujours « Trouvez un travail que vous aimez et vous n'aurez plus jamais à travailler un seul jour de votre vie. » Je considère que je travaille un jour par semaine alors. Je peux me dire que plus ou moins pour l'équivalent d'un jour par semaine, il y a des choses un peu plus pénibles, qui sont moins dans ma zone de génie ou dans ma zone de confort, confort n'étant pas le bon mot ici, mais qui sont moins dans ce que moi j'aime faire. Tout le reste du temps, en fait, je travaille, mais je ne travaille pas. Donc par exemple, je promène mon chien, si je suis seule sans ma fille. Je promène mon chien. Est-ce que je travaille ou est-ce que je ne travaille pas ? Je me suis rendu compte que... Avant, je considérais que c'était une période de pause, et ça peut l'être, je pourrais me mettre de la musique, etc. En réalité, mon cerveau, comme le cerveau de tout le monde, quand on se met en mouvement, la créativité s'accélère, la pensée fonctionne mieux. En fait, il y a des entreprises qui font des walking meetings, des réunions en marchant. Je crois que c'est un petit peu mieux de le dire comme ça. Simplement parce que ça augmente la productivité. Eh bien, quand je pars en balade, maintenant, je me rends compte que je travaille. Parce que mon cerveau va vraiment être focalisé sur Klafoutis. Ça, c'est vraiment la plupart du temps. Un peu sur Kroissant aussi, toujours principalement sur Klafoutis. En général, quand je reviens d'une balade comme ça, j'ai plus d'énergie, plus d'idées. Parfois, j'ai même de grosses idées. La plupart de mes grosses idées, notamment les klafoubox, c'est soit la douche, soit la balade avec le chien. Je ne sais plus à chaque fois quand ça arrive, mais en tout cas, douche ou balade avec le chien, c'est des moments où je travaille. Quand je suis en voiture, je travaille. Soit je suis au téléphone avec quelqu'un, soit je suis en train de réfléchir à des choses, soit je suis en train d'écouter des podcasts. forcément je travaille aussi mais est-ce que ça me coûte de travailler à ce moment là ? absolument pas je suis pas du tout en train de faire quelque chose que je n'aime pas est-ce que pendant les week-ends je travaille hors portes ouvertes parce que les portes ouvertes forcément je travaille mais est-ce que je travaille bah oui parce que mon cerveau n'arrête jamais mais non parce que je peux tout à fait faire autre chose je peux aller faire un tour à vélo, klafoutis va revenir dans ma tête quand même donc Il est très rare que je puisse déconnecter complètement. Quand j'ai besoin de déconnecter complètement, je vais aller au spa, par exemple. Là, je vais aller au spa, si possible avec mon amoureux. Et là, parce que si j'y vais toute seule, je risque de travailler dans ma tête. Par contre, si on y va à deux, là, je déconnecte pour de vrai. Et surtout, je n'ai pas de téléphone. Mais sinon, je travaille, je crois, derrière un ordinateur ou en tout cas dans les bureaux de la société ou vraiment de manière classique, une trentaine d'heures par semaine. Ce qui peut paraître très peu. Mais je suis active. dans mon entreprise, allez, au moins 80 heures semaine. Je fais des événements aussi, je suis entourée de mentors, je rencontre des gens, etc. J'apprends des choses, je suis en formation, etc. En fait, ça bénéficie tout le temps à Klafoutis, mais je n'ai pas du tout l'impression d'être en train de travailler. Des fois, je suis en train de boire un verre avec des gens super intéressants et super inspirants, qui un jour m'aideront, ne m'aideront pas, me soutiendront, ne me soutiendront pas, je serai là pour eux, ils seront là pour moi, on ne sait pas. L'objectif du networking, c'est vraiment à un moment donné de pouvoir éventuellement partager et retirer chacun l'un de l'autre dans une situation gagnant-gagnant. Voilà. Donc, combien d'heures est-ce que je travaille par semaine ? Entre 30 et 80 sur la même semaine. Voilà. Deuxième ou troisième point plutôt, une chose que je fais et que je ne faisais pas avant, c'est que je vais mettre en priorité les choses importantes d'abord. Donc, ce n'est pas facile pour moi de le faire sur la semaine en cours ou la semaine suivante parce qu'il y a déjà des rendez-vous qui sont pris. Pas mal de rendez-vous avec les fournisseurs notamment, avec l'équipe, il y a plein de choses, plein de projets. Par contre, dès que je veux faire quelque chose d'important pour moi, c'est-à-dire partir en vacances. L'année passée, je suis partie, je crois que j'avais compté, j'étais à six sept fois, quelque chose comme ça. Je les planifie bien à l'avance parce qu'en dernière minute, par contre, c'est vraiment très compliqué et encore que des fois, ça passe, mais OK. Je les planifie à l'avance et ça, ça ne bouge pas. L'année passée, en 2024, j'en ai fait pas mal. Je suis partie au ski, je suis partie à Lyon, je suis partie aux Pays-Bas, je suis partie en Italie, je suis partie au Maroc et je crois que j'en oublie encore un ou deux. C'est quand même pas mal et chaque fois, c'était des voyages de quelques jours à voire 10 jours, voire 12 jours, je crois, pour le Maroc, quelque chose comme ça. Tout ça, c'est planifié. à l'avance. D'ailleurs, je ne l'ai pas encore assez bien fait pour 2025. Et donc là, je suis en train de me dire, oula, ça devient stressant parce que si je veux planifier une semaine off, une semaine de congé, ça ne fonctionne pas pour le moment jusqu'à au moins fin mai. Donc début juin, on a pris une semaine. Donc on part en amoureux. Comme ça, vous saurez tout. Donc c'est ça que je mets en premier dans mon agenda. Il y a aussi d'autres choses que je mets en premier dans mon agenda. C'est mon mercredi matin qui est soit avec ma fille, soit pour moi. je vais faire alors du sport d'office donc ça c'est vraiment du temps de qualité et je ne travaille pas sauf exception évidemment tout ce que je dis c'est sauf exception il peut y avoir une période de rush et c'est ok et alors il y a des moments aussi que je vais planifier pour de la lecture et là c'est là où je me plante la plupart du temps pourquoi ? en général parce que je garde mon téléphone près de moi et donc je commence à lire quelque chose qui m'inspire j'ai plein de super livres, je viens encore d'en acheter deux Je vous montre. J'ai « Penser comme un moine » de Jay Shetty. Et j'ai « La montagne, c'est toi » . Autosabotage. J'adore les livres de développement personnel, mais de manière, de façon complètement éloignée les unes des autres. On se rend quand même chaque fois compte que le message central est le même. Donc voilà. Et donc ça veut dire que je planifie ma vie autour de ça et pas l'inverse. C'est l'objectif. Clairement, là, je viens de vous dire, je me suis plantée. Pour avril-mai, je n'ai pas le temps de souffler pour quoi que ce soit. je pourrais prendre une journée, et encore franchement, je ne sais pas laquelle, parce que là, j'ai du mal à placer des rendez-vous. Donc voilà, là, je me suis plantée, je n'ai pas fait de pause, mais début juin, ce sera fait, et je suis en train de planifier septembre, octobre, pour pouvoir avoir des moments de respiration, sachant que quand je prends des moments de respiration, déjà, j'enregistre des podcasts en général, je ne considère vraiment pas que c'est du travail, je ne vais papoter avec des gens intéressants, ce n'est pas du travail. Je vais faire des podcasts, et deuxièmement, je reviens souvent avec plein d'idées. Donc voilà. Est-ce que ça veut dire que je dois voyager la moitié de l'année pour pouvoir avoir plein d'idées. Non, on ne va pas aller jusque là. Troisième point, je ne cherche pas la perfection. Ça, je l'ai déjà dit au début, il n'y a pas de perfection. J'ai l'avantage d'être mariée avec un indépendant, un entrepreneur, qui est entrepreneur depuis 20 ans et qui donc connaît les périodes de rush, les soirs où il faut travailler ou alors les soirs où on a envie de travailler. Ce n'est pas toujours par obligation qu'on travaille le soir. Je travaille très peu le soir. Ce n'est pas mon délire, mais ça peut m'arriver. notamment pour passer les commandes de tissus, parce que je trouve ça super agréable, parce que ça ne me demande pas d'espace de cerveau, je vois des tissus, je les achète, je fais mes réassorts, etc. Et donc là, ça peut m'arriver de travailler le soir. Il y a des jours où ça roule, et il y a des jours où ça va moins rouler, je vais plus passer d'une réunion à l'autre, j'aurai moins le temps de me poser pour manger, c'est ok, c'est pas grave, c'est ok. Il ne m'arrive jamais de faire une journée de 12 heures d'affilée sans avoir le temps de manger ou d'aller aux toilettes, franchement, voilà. Donc ça fonctionne toujours comme ça. Et j'ai aussi appris à aimer tout ce qui est flou, l'imprévu. C'est OK. Aujourd'hui, je suis en train de tourner ce podcast, mais en fait, je devais le tourner ce matin. Ce soir, on aurait dû tourner une vidéo, mais on a un problème technique. Ce n'est pas grave, on a un nouveau matériel qui arrive demain. On va la tourner lundi. Ce genre de choses, c'est OK de pouvoir changer. La semaine passée, mon mari était à l'étranger. Ma fille tombe malade juste à ce moment-là. J'ai réorganisé tout mon planning par rapport à ça pour pouvoir la garder à la maison. C'est ok, il n'y a pas besoin de stresser, en fait il n'y a pas mort d'homme, je ne suis pas chirurgienne cardiaque et je n'aide pas les femmes à accoucher, donc en gros personne ne va mourir si je disparais pendant un jour, sachant que j'ai toujours mon téléphone. Donc ce qui compte pour moi c'est d'être constante dans mon organisation, dans le sens où j'arrive constamment à avoir du temps pour toutes les parties de ma vie, mais pas toujours de manière équitable d'une semaine à l'autre, on s'en fout complètement. Des fois, je ne vois pas beaucoup ma fille sur une semaine. Et puis, la semaine d'après, je vais la voir presque tout le temps. On va dormir dans la tente à la maison. On va aller manger une glace à 4 heures à vélo parce qu'il fait beau. Voilà. Donc, la consistance, le changement, c'est OK, en fait. Moi, ça ne me rassure pas d'être dans un job où je suis obligée d'avoir des horaires. Et il y a d'autres personnes ici, quand elles sont engagées et que je laisse de la flexibilité, qui me disent... Non, en fait, moi, j'aime avoir un horaire fixe parce que ça me cadre et je mets mes activités comme ça autour. Très bien, ok, chacun ses besoins. Donc, les week-ends. Au début, je travaillais beaucoup plus les week-ends. J'allais beaucoup à la boutique le week-end et en général, j'allais aider. Et puis, finalement, je me reprenais. Je me trouvais prise dans le flow des commandes et je passais mon samedi. Donc ça, je ne le fais plus. Par contre, c'est une règle que je me suis mise. Je ne mets plus... les pieds à la boutique le samedi, en dehors des portes ouvertes. Pour les portes ouvertes, évidemment, je le fais. Parce que simplement, une fois que je suis ici, je ne quitte pas. Donc voilà. Autant en semaine, je ne sais pas, c'est assez facile. Autant le samedi, je ne sais pas, j'arrive. En général, si je viens aider, c'est que je viens aider à la coupe. Et donc dans l'entrepôt, le temps passe tellement vite que je ne me rends pas compte. Donc je ne viens plus ici le samedi, même si j'ai 2-3 heures le matin et que je pourrais. Non, c'est hors de question, je ne viens plus. Si j'ai envie de travailler le week-end, je vais travailler sur mon ordinateur. Il y a un autre truc qui est super important. Je parlais justement avec une super chouette entrepreneuse d'ailleurs qui passera sur le podcast, mais qui me disait, mais moi, ma boîte, elle ne tourne pas sans moi. Alors, Klafoutis ne tourne pas sans moi à long terme. Par contre, Klafoutis tourne très bien sans moi pendant plusieurs jours, voire semaines. Alors, il y a des endroits où je ne suis pas facilement remplaçable. Le live du mercredi soir, je ne suis pas facilement remplaçable. Répondre à certaines questions sur WhatsApp, je ne suis pas facilement remplaçable. Prendre certaines décisions, mais ce n'est pas la majorité, je ne suis pas facilement remplaçable. Par contre, on a quand même... Une sorte de période tampon entre le moment où il peut m'arriver quelque chose. L'année passée, je me casse le bras. Hospitalisée, opération. Alors, je ne suis restée qu'un jour. Mais après, j'étais moins efficace. Et en plus, on déménageait. C'était l'année d'avant, d'ailleurs. En fait, l'équipe peut tenir sans moi pendant vraiment plusieurs jours sans que ça n'ait aucun impact, à part le live du mercredi. Parce qu'en fait... Elles savent toutes faire leur boulot. Je suis hors de tous les processus de décision des choses du quotidien. Donc, ce n'est pas moi qui vais décider de la marque des choses qu'on achète et des commandes qu'on passe de papier toilette, de choses comme ça. Tout ça, je ne m'en occupe pas du tout. Je ne regarde pas où on en est. Je sais que c'est bon, c'est fait, c'est géré. Ce n'est pas moi qui prends les décisions pour le service client. Quand on nous pose une question, alors... Ça m'arrive, mais ça va être une fois par jour. On nous pose une centaine ou deux cents questions par jour. Les filles, en fait, elles savent ce qu'elles peuvent faire, pas faire. Elles utilisent leur bon sens, simplement. Elles utilisent leur cerveau. Elles se disent, qu'est-ce que je voudrais qu'on me fasse si j'étais cliente ? Et qui reste correct, évidemment, par rapport à tout le monde. Et donc, en fait, elles n'ont pas besoin de moi. Elles sont assez compétentes que pour le faire sans moi. La coupe, elles n'ont pas besoin de moi. Charlotte, qui prépare les patrons, elle n'a pas besoin de moi, à part pour quelques prises de décision. briefing de patron, de modification, etc. Il n'y a pas besoin de moi. Les shootings, ils sont faits à l'avance, alors pas des semaines à l'avance. Si je ne suis pas là pendant un mois, pour voir un petit peu le planning du shooting, mais en fait, on pourrait trouver quelqu'un d'autre. Déjà, Mela, elle fait tous les shootings. On pourrait vraiment mettre quelqu'un d'autre à ma place. À la dernière seconde, on peut trouver une fille qui fait ma taille simplement en publiant sur les réseaux sociaux et en me disant, help, Steph vient de se blesser. J'ai besoin de quelqu'un qui porte sa taille, donc du 38 Klafoutis, pour pouvoir venir faire le shooting tel jour. je vous promets que ça marche, ça fonctionnera et donc il n'y a pas de stress par rapport à ça, on trouvera toujours une solution, on a déjà eu des galères on trouve des solutions, il y aura d'autres galères, on trouvera des solutions j'ai beaucoup délégué tout ce qui est gestion administrative, donc ça c'est dans les mains de Maria, qui va nous gérer toutes les ressources humaines, donc je prends juste certaines décisions, mais tout le reste, il n'y a pas besoin de moi, toute la partie comptable, il n'y a pas besoin de moi, d'ailleurs on vient de changer de bureau comptable Et au début, les nouveaux comptables m'appelaient beaucoup moi. En fait, tout de suite, j'ai renvoyé vers Maria. Maria, elle sait quand c'est moi qui dois répondre à une question et elle peut me le demander. Eux, ils ne savent pas, ils ne connaissent pas notre organisation interne. Donc, si je leur laisse la porte d'entrée vers moi, c'est moi qui vais prendre toutes les questions et devoir chaque fois passer mon temps à les redéléguer à Maria ou pas. Ben non, ça va dans l'autre sens. Donc, c'est Maria qui prend toutes les questions, qui est le point de contact. Et puis, ça arrive chez moi si jamais ça doit arriver chez moi. Ce n'est pas parce que je ne veux pas, ce n'est pas parce que je ne peux pas, c'est juste, en fait si, c'est parce que je ne veux pas. Simplement, je ne veux pas. Je ne veux pas être le point d'entrée de plein de gens. Je suis déjà le point d'entrée de plein de gens. Donc, on diminue le nombre de personnes qui peuvent me demander de faire des choses. Donc, pour pouvoir continuer à avoir un contact avec les clients, pour pouvoir continuer à avoir un contact avec toute l'équipe, pour pouvoir recevoir moi-même les fournisseurs, etc., je dois diminuer tout ce qui est... Ce n'est pas de la nuisance parce que les gens ne sont pas des nuisibles, donc pas du tout ça, mais des choses où en fait, je ne suis pas obligée d'être celle qui le fait. Donc, pourquoi est-ce que ça arriverait chez moi et moi qui devrais dispatcher ? Non, je ne fais pas ça. Donc, je ne vois pas la boîte mail entrante. Je n'ai pas de boîte mail entrante. Je n'ai qu'une boîte mail avec les messages qui me sont affectés. Et ce n'est pas la mieux gérée du monde. Je n'y vais pas souvent. Les gens savent bien ne me contacter pas par mail, donc ça peut paraître un peu égoïste. Mais en fait… Il ne faut pas me contacter par mail si vous voulez une réponse rapide. Il n'y aura pas. Je ne suis pas une machine à répondre à des mails. Ce n'est pas mon job. Et donc, je ne le fais pas, en gros. Je le fais un tout petit peu. Je screen un petit peu ce que je reçois et ce qui m'a été affecté. Et je réponds à ce que je dois vraiment répondre et qui est vraiment absolument pour moi et qui demande vraiment une réponse. Donc ça, en général, je le fais. Et donc, me contacter par mail, ça ne fonctionne pas. Ça ne sert à rien. Ça passe par au moins une personne avant. Donc voilà, qui, si elle le peut, va répondre à ma place. Donc ça, c'est ultra important. Sinon, je passerais deux jours par semaine à gérer des mails. Et je l'ai fait au début, et c'est tout à fait normal. Mais maintenant, non, en fait, je ne fais pas ça. Ça me coûte parce que je dois payer quelqu'un pour le faire. Mais ça me laisse tellement beaucoup plus de possibilités et ça me sort de cette routine de gestion de mail que ça en vaut la peine. Est-ce que parfois, je rate un mail important ? Oui. Est-ce qu'on en est mort ? Pas du tout. Donc en fait, c'est bon. Quoi d'autre ? Faire confiance. Je fais confiance à mon équipe. Ça, c'est ultra important. Est-ce que je fais confiance sur... absolument 100% des points, non. Par exemple, il y a une chose que je ne lâche pas, c'est l'écriture. Donc tout ce que vous voyez d'écrit, hors certaines stories qui sont sous-titrées, etc. Mais tout ce qu'on écrit sur les réseaux sociaux, c'est moi. Tous les mails, c'est moi. La seule chose que je n'écris pas, c'est les tutoriels des patrons, ça c'est Charlotte. Parce que là, je lui fais 100% confiance et ils sont relus aussi par plusieurs autres personnes. Parce que c'est super compliqué, moi quand je les écrivais aussi, il fallait de la relecture, donc ça n'a rien à voir avec Charlotte. Tout le reste, je fais confiance. On dit toujours « trust but verify » . Fais confiance mais vérifie. Je crois que c'est vraiment vrai. Il y a des situations dans lesquelles je vais vérifier plus. Le nombre de colis qui sort quand je sens que ça se ralentit, je vais vérifier plus. Mais je ne vais pas être dans le contrôle permanent. J'ai certains outils de vérification, mais je vais les utiliser juste vraiment si je sens que ce n'est pas OK, il y a un truc qui ne va pas. Si je vois que quelqu'un est en train de décrocher un petit peu, je vais un petit peu plus vérifier, voir ce qui se passe et surtout en parler. Mais sinon, le reste, en fait, j'engage des adultes, des personnes majeures et vaccinées et qui sont responsables. Et en fait, si les personnes ne sont pas assez responsables pour gérer leur boulot, elles n'ont rien à faire ici. Moi, je dis toujours, je ne suis pas une maman, enfin, je suis une maman, mais pas dans mon travail. Je ne fais pas de babysitting. Donc, les gens sont adultes et se gèrent eux-mêmes. Ça ne veut pas dire qu'il ne peut pas y avoir du mentorat. Ça ne veut pas dire qu'on n'aide pas. Ça ne veut surtout pas dire qu'on n'écoute pas. on doit absolument écouter et essayer de mettre les choses en place mais après ça si on ne vient pas me demander d'aide je ne vais pas venir tout le temps dans les pieds des gens d'ailleurs je sais que je peux les embêter je suis un peu je fonctionne un peu à ce que je le suis ou pas mais en mode hyperactif et donc beaucoup d'onglets dans ma tête et donc je peux être fatiguante et donc je les laisse gérer leur vie, elles reviendront si elles ont besoin de moi et dans l'entrepôt j'ai Mélanie qui chapeaute tout ça chez qui elles vont en premier ... Parce qu'avant, c'était moi qui recevais les demandes de congés, les demandes de modifications d'horaire, de trucs comme ça. Et en fait, je croulais complètement. Donc ça, ce n'est pas du tout à moi de le faire. Donc ça, ça a été délégué aussi. Je ne gère pas ça. Je ne touche pas ça. Je ne fais aucun paiement. J'ai accès aux comptes. Je sais ce qu'il y a dessus. Je ne fais aucun paiement. Je ne fais aucun calcul de salaire. Je ne fais aucune démarche administrative. Je signe des choses. D'ailleurs, je dis toujours à Maria, un jour, elle va me faire signer une reconnaissance de dette ultra énorme et je n'aurais pas vu et j'aurais signé aveuglément. Je rigole, mais j'ai toute confiance en Maria et donc je sais qu'elle gère, on sait ce qui est géré dans les mails. Donc voilà, pas besoin. Autre point, je travaille de chez moi avec ma fille dans les parages. Donc ça, je ne le faisais pas quand elle était plus petite, mais maintenant, elle a 5 ans et on a la chance d'avoir des voisins de son âge. dont une famille qui est non scolarisée, sachant que ma fille est scolarisée trois jours par semaine. En tout cas, pour le moment, l'année prochaine, ce sera encore la même chose. Et encore, c'est une école alternative hors système, donc elle est considérée comme en instruction en famille, même si elle reçoit un enseignement dans une structure, mais OK. En face de chez moi, j'ai une famille avec des enfants qui ne sont pas scolarisés du tout, donc qui sont instruits en famille par la maman. Et à côté, on a deux autres maisons avec des enfants du même âge. On a des jardins qui communiquent et donc les enfants sont ultra en sécurité et jouent ensemble en passant d'une maison à l'autre. On est un groupe de parents, on sait où ils sont, à quel moment. Donc évidemment, ils ne sont pas du tout... Ils sont encore trop petits pour aller autre part, mais passer d'un jardin à l'autre, il n'y a absolument aucun problème. Ils disent aux parents dont ils quittent la maison, chez qui ils vont. Il y a un message qui s'échange entre les parents. C'est bon, je les ai. OK, c'est bon, tout va bien. Et donc là, ça me permet de travailler super bien. Il y a des journées où je travaille... ultra bien avec ma fille dans les parages, mais elle joue avec les voisins. À midi, elle revient, parfois avec d'autres enfants, ils mangent ensemble, et puis c'est reparti. Pour les vacances scolaires, il y a ça aussi. Et donc, en fait, c'est super facile. Et puis parfois, ce n'est pas le cas, elle n'a pas envie de jouer avec les copains, ou ça se dispute un petit peu, à ce moment-là, moi, je me donne la flexibilité de pouvoir décaler mon travail. Mais la plupart du temps, les jours où je garde ma fille à la maison et où les voisins sont là, ce sont mes journées les plus productives, parce que je fonce, parce que je ne sais jamais quand ma journée va s'arrêter, parce que je ne sais pas ce qui va se passer, est-ce qu'elle va tomber, est-ce qu'elle va pleurer, est-ce qu'elle va revenir, est-ce que tchic, est-ce que tchac, je ne sais pas. Donc j'avance énormément et en fait ce sont mes meilleures journées en général, il n'y a pas de trajet, je suis à la maison. Et donc si ma vie professionnelle et ma vie privée s'entrecroisent parfois, c'est ok en fait. Donc pas tout le temps, mais c'est ok. Elle est assez grande que pour comprendre maintenant que parfois il faut... juste attendre que maman ait fini quelque chose, que parfois maman est au téléphone. Et moi, je ne reste jamais des heures et des heures en réunion. Et donc, je peux évidemment m'occuper d'elle aussi. Donc ça, ça fonctionne super bien. Là, je me suis aussi lancée sur une autre chose, c'est d'essayer de travailler en marchant. Je vous ai dit tout à l'heure, quand je promène mon chien, en fait, je travaille. Au début, c'était juste dans ma tête. Maintenant, je me... je me dis, ok, je dois faire cette tâche là, qui ne requiert pas que je sois sur mon ordinateur, qui requiert parfois de réfléchir, qui requiert parfois d'écrire des mails, mais je peux très bien les dicter, qui requiert parfois de tourner des vidéos, je peux les faire en marchant, c'est même encore mieux. Donc tout ça, je me dis, en fait, je mets de la marche dedans, ce qui me permet d'avoir cette activité physique, qui est certes pas intense, mais c'est ça de pris, et donc parfois je me retrouve... retrouve à marcher une demi-heure, une heure sur la journée. Pas s'il pleut, je ne suis pas à ce point-là. Mais voilà. Ici, je suis un peu tristounette parce que dans le quartier de l'entreprise, je ne peux vraiment pas marcher. Enfin, je peux, mais c'est moche, il n'y a pas de trottoir, on est sur un zoning, on arrive vite sur la grande route. Enfin, je n'ai vraiment aucun endroit agréable pour marcher, donc je cherche d'autres solutions pour pouvoir le faire, évidemment, quand je suis sur place. Mais en tout cas, quand je suis chez moi, je peux le faire. Et donc toujours se dire que mon cerveau ne s'arrête pas au moment où je lâche mon bureau. À la limite, il est meilleur quand il n'est pas à son bureau. Et donc c'est ok, je peux lâcher la culpabilité de « elle n'est pas en train de travailler » . Si, elle est en train de travailler, parce que travailler c'est créer de la valeur. Je crée de la valeur, c'est bon, je suis en train de travailler. Un autre point qui est très important, c'est que j'essaie vraiment de me calquer sur mon énergie. Il y a des jours, après je suis en train d'essayer de voir si ce n'est pas de nouveau lié un peu à l'hyperactivité, mais... que j'ai de manière... Il paraît que l'hyperactivité, je ne suis pas encore assez formée là-dedans. L'hyperactivité féminine et masculine sont assez différentes. Et donc, quand on pense à l'hyperactivité, on pense beaucoup à l'hyperactivité qui est plutôt typée masculine. Alors qu'en fait, il n'y a apparemment pas mal de femmes hyperactives, mais non diagnostiquées parce qu'elles se présentent autrement. Donc, je crois que je suis un peu là-dedans. Et je viens d'apprendre ici, justement, en rencontrant une fille super inspirante, Mélanie, au Réseau Entreprendre. qu'il était possible d'avoir des journées, surtout quand on est un peu hyperactif, des journées où vraiment on ne travaille pas du tout, on n'y arrive pas, il ne se passe rien. Et donc j'ai beau être devant mon ordinateur, je ne fais rien, je fais du vent. Franchement, je fais du vent. Et à côté de ça, j'ai des journées où je fais le travail de cinq personnes. Et en fait, j'essaie de... Il y a aussi des journées intermédiaires, je ne sais plus comment c'était, super cadrées ou super organisées, je ne sais plus. Mais en tout cas, me dire qu'aujourd'hui, maintenant... J'ai plein de contraintes dans mon boulot, mais celles-là, je ne les ai pas. Je peux... Alors, ça dépend. Si c'est les portes ouvertes et que j'ai envie de rien faire, ça va mal se passer. Mais ce n'est pas pareil. Ce n'est pas un travail devant un ordinateur où je peux procrastiner. Quand je coupe des tissus, je coupe des tissus. Mais je peux aujourd'hui m'adapter en fonction de mon énergie. Et donc, je n'ai pas de liste de tâches. Je n'ai pas jamais. Ça peut m'arriver de mettre deux, trois trucs sur une feuille. Genre, cet après-midi, il faut vraiment que je fasse ça, mais c'est tout. Alors, des fois, j'oublie un truc, c'est sûr. Mais je n'ai pas de liste de tâches. Parce que souvent on me dit, j'ai une liste de tâches à rallonge. Je n'ai pas de liste de tâches. J'ai des trucs que je dois faire, je les connais, c'est pas surchargé. Et donc, je n'arrive jamais le matin devant une feuille où j'ai 25 choses à faire qui sont importantes, urgentes. Non, je ne saurais pas, je n'ai pas envie de faire ça. Donc si je devais avoir ça, c'est qu'il y a une partie qui n'est pas assez déléguée. Donc moi en général, sur ma journée, j'ai 2-3 tâches importantes que je ne note pas parce que je les sais. J'ai 2-3 réunions. Et en fait, ma journée, du coup, elle est faite. Et plus la gestion du quotidien et de tous les imprévus qui peuvent arriver. Donc, pas de liste de tâches. Je crois qu'il y a beaucoup de gens qui en ont. Je ne dis pas que c'est mieux. Mais moi, je fais comme ça. Par contre, si je suis enthousiaste et que j'ai envie de travailler sur quelque chose, je peux me dire maintenant le soir, en fait, j'ai envie de faire ça. Eh bien, je vais le faire. Je vais mettre une série en fond. Parce que voilà. Parce que j'ai envie. Ou parfois, je n'ai pas envie. Je vais mettre une série en fond. Et je vais le faire. Et en fait, mon mari aussi, ça lui donne la possibilité, lui qui travaille bien le soir et pas très bien le matin, ça lui donne la possibilité de pouvoir le faire. Donc alors clairement, c'est pas trois soirs par semaine, parce que la vie privée est quand même super importante. Mais par contre, c'est ok. Avant, je culpabilisais, oui, mais en fait, on pourrait être en couple et tout. En fait, c'est ok. Travailler l'un d'un côté de l'autre, ça peut nous faire plaisir aussi. Donc clairement, ça ne doit pas devenir, et ça ne devient pas, notre quotidien de soirée. Je ne veux pas être obligée de travailler le soir. Donc ça, jamais. Jamais, jamais, jamais. Je ne l'ai jamais. Franchement, je ne l'ai jamais. À part pour sortir les klafoubox, un système de box qu'on a le dimanche. Mais je peux le faire à n'importe quel moment du week-end. Je sais que le week-end, j'ai une demi-heure, trois quarts d'heure pour préparer ça, mais c'est OK. Je pourrais le faire le vendredi si je voulais. Donc voilà. J'essaye d'adapter en fonction de mon énergie et de ne pas culpabiliser si à certains moments, je n'ai pas beaucoup... d'énergie ou en tout cas c'est pas tellement l'énergie moi qui me manque en général c'est la concentration et ben c'est pas grave il ya d'autres moments où je vais tellement concentré que je vais tout rattraper c'est ok Un autre point super important, m'entourer de personnes qui me tirent vers le haut. Donc je fais partie du réseau Entreprendre Wallonie, qui est un réseau ultra bienveillant d'entrepreneurs, qui paye pour rentrer dedans et pour pouvoir aider d'autres jeunes entrepreneurs. Donc vous voyez un peu le style de personnes qui sont là-dedans. Première chose. Deuxième chose, l'APM. Ça s'appelle Association Progrès du Management ou un truc comme ça. Donc là, c'est une fois par mois où on reçoit... Alors on est en groupe, toujours le même groupe. donc forcément on se tire les uns et les autres vers le haut et surtout on reçoit de la formation d'un expert sur un sujet et les sujets varient, on passe de géopolitique à l'intelligence artificielle au fonctionnement du cerveau, aux ressources humaines etc ça c'est des gens qui me tirent vers le haut les podcasts me tirent vers le haut, quand j'écoute un podcast ça me tire vers le haut, ce genre de livre ça me tire vers le haut, mes amis ça me tire vers le haut, donc choisir toujours ses amis correctement et s'il y a des gens qui vous tirent vers le bas on n'est pas obligé d'être tout le temps avec des gens qui vont nous challenger sur notre business, etc. D'être tout le temps avec des amis business, ça, pas du tout. La plupart de mes amis ne sont pas du tout entrepreneuses, mais des gens qui vous tirent vers le haut, qui veulent que vous ayez vers le haut, et vous, vous voulez qu'ils aillent vers le haut. Ils vont vous tirer vers le haut d'office et vice-versa, quand on en a besoin. Ici, en février, j'ai eu des problèmes. Les amis sont arrivés et paf, ils viennent tirer vers le haut. Donc, un mois difficile, difficile, mais j'ai eu plein de soutien de ces gens-là. Donc, super important. Et je prends vraiment mon énergie et... avec ces gens-là. Et donc là, je me suis aussi plus remise dans l'organisation de choses avec eux. Tout simplement. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Des fois, c'est oui. Des fois, c'est non. Des fois, on est deux. Des fois, on est huit. C'est très bien, en fait. Donc ça, j'ai vraiment repris en main parce que j'ai remarqué que ça me donnait beaucoup d'énergie. Et ce n'est pas du tout de l'énergie business parce qu'on va très, très, très rarement parler de projets entrepreneuriaux puisque, comme je vous ai dit, la plupart de mes amis ne sont pas entrepreneurs. Il y en a, mais pas tous. Dernier point, je me donne droit à des pauses. Oui, oui. Donc, je considère qu'une pause, c'est productif. Alors, pas une pause pour scroller sur les réseaux sociaux, à ne rien faire, etc. Non. Par contre, moi, mes pauses en général, c'est planifier des prochaines vacances. Donc, ça m'aide vraiment à sortir du quotidien. Ça m'aide vraiment à passer en mode planification. Donc, c'est de l'action aussi. Moi, ça me convient. J'adore ça aussi. Même si je ne réserve pas forcément sur le moment même, mais je fais de la recherche pour pouvoir profiter de mes prochaines vacances ou de mes prochaines périodes de break de la façon la plus intéressante possible. Et donc, ça c'est OK. Et ça, je peux le faire sur mon lieu de travail. Je ne vais pas passer une heure à faire des recherches de logement. On n'est pas là-dessus parce que là, je n'appelle pas ça une pause, j'appelle ça de la procrastination. Mais à un moment donné, quand je vois que je n'arrive pas à faire quelque chose, OK, pause. Ou alors, je vais couper des tissus, ça m'est déjà arrivé. d'arriver chez les filles et de leur dire donnez-moi des commandes faciles. J'ai mon cerveau qui est en train d'être en ébullition. J'ai besoin de faire un truc qui est super facile. Donc donnez-moi des commandes faciles. Parce qu'on a des commandes faciles et des commandes difficiles. Donnez-moi des faciles. Donnez-moi des trucs où je ne dois pas réfléchir, où je ne dois pas associer des choses, où je ne dois pas... Juste donnez-moi des trucs faciles. Et donc je récupère... Je ne sais pas si c'est de la dopamine, mais je récupère ce... Je crois que c'est ça, des petits shoots de dopamine. Ah, ça c'est fait. Ah, ça c'est fait. ah ça c'est fait, et je sais pas, c'est comme si mon corps se disait, ok bah ça t'as réussi à faire tu vas aussi pouvoir faire le truc sur lequel tu bloques, donc c'est ok de bloquer sur quelque chose, ici j'ai dû rendre des gros dossiers pour rentrer dans un programme croissance du réseau entreprendre, pour rentrer dans un programme booster, je vous en parlerai probablement sur les réseaux sociaux ça m'a demandé beaucoup d'énergie bah c'est pas grave, on fait des pauses, donc c'est ok de faire des pauses, je reviens sur mon principe de base qui est, pas de perfection Un autre point, trouver du fun dans ce que je fais. Il faut savoir que j'ai un profil jaune dans les profils disques. Donc c'est le joyeux, l'enthousiaste, celui qui aime le côté fun et social du monde. J'ai un profil 7 en ennéagramme. Donc ça, ça s'appelle l'épicurien. Donc ça dit bien ce que ça veut dire. C'est celui qui aime profiter de la vie, peu importe la façon. Et donc tout ça fait en sorte que moi, j'ai besoin de trouver de la joie dans ce que je fais. Je crois que vous le ressentez dans Klafoutis en tout cas. Si vous êtes client chez Klafoutis, c'est qu'il y a de la joie dans Klafoutis'. Même le nom, c'est de la joie. Les couleurs, c'est de la joie. Tout ça, c'est de la joie. Parce qu'en fait, moi, mon profil n'est pas capable de travailler sans joie. Et donc, je trouve de la joie dans tout ce que je fais. Et comme je vous ai dit tout à l'heure, j'ai de la joie dans 80% des tâches de mon boulot. Là, je suis en train de vous parler de mon organisation. Ça m'éclate, en fait. Ça me permet de mettre mes idées en place, de me structurer un petit peu, etc. Donc, je trouve ça super gai. Et donc, forcément... des fois je suis Quand je dis que je travaille entre 30 et 80 heures par semaine, je me demande si je ne travaille pas entre 4 et 80 heures par semaine. J'ai peut-être 4 heures un peu moins agréables sur la semaine, mais tout le reste, pas de problème. C'est trop gai. Je m'éclate. Moi, je ne fais que des trucs que j'aime bien. J'achète des tissus, je choisis des tissus, je rencontre des clients, je lance des projets, je lance des applications. Je vais voir des salons. C'est trop gai. J'ai des fournisseurs qui viennent ici avec plein de tissus. C'est ultra gai. Pour moi, le fun, c'est le carburant. Il y a d'autres personnes pour qui le carburant va être autre chose, mais en fonction de votre carburant, si vous arrivez à l'avoir, c'est bon, ça fonctionne. Il y en a pour qui l'argent va être le carburant, très bien, ce n'est pas mon carburant, mais c'est OK. Il y en a d'autres pour qui le temps libre va être leur carburant. Ils vont vouloir travailler fort pour pouvoir se dégager un maximum de temps libre. Eh bien, très bien. Il y en a pour lesquels le côté social, c'est le carburant, très bien. Donc, chacun son carburant. Si vous trouvez votre carburant et que vous arrivez à l'avoir dans votre boulot, il y en a d'autres, ça va être la précision. Vraiment faire un travail. pointu, précis, d'experts, et d'aller très loin dans une connaissance sur un sujet, très bien, c'est leur carburant. Et donc je vous pose la question ici, c'est quoi votre carburant à vous, si vous ne le savez pas ? pensez peut-être à tous les profils de personnalité que vous avez déjà fait. Le MBTI, si vous avez pu le faire, le profil disque, il y en a d'autres, l'énéagramme, etc. Et si jamais vous ne les avez jamais fait, essayez peut-être de les faire à un moment donné, parce que en général, dans sa vie, on a des moments où on peut les faire. Le profil disque, notamment, il y a des livres là-dessus qui sont très faciles, le profil est très facile à comprendre. Les langages de l'amour aussi, très important. plutôt en termes de couple, mais pas uniquement, pas du tout forcément en termes de couple uniquement. Et tout ce genre de profil, moi j'adore faire ce genre de choses, des profils évidemment prouvés scientifiquement, etc. On ne parle pas du profil dans le magazine Flair, je n'ai rien contre ces trucs-là, mais on est sur quelque chose ici de beaucoup plus poussé et de beaucoup plus documenté. Ça sert énormément à savoir quel est votre carburant, parce que si vous n'avez pas de carburant, vous n'avancez pas, ça semble assez logique, mais en fait... Si vous avez un job où votre profil est comme le mien, c'est la joie et le fun, etc. Et que vous êtes dans un truc super triste avec des collègues tout gris. Je ne parle pas de physique, je parle de l'énergie qu'ils dégagent. Ils sont tout gris. Et vous êtes là dans des chiffres. Les chiffres peuvent être amusants. Mais vous êtes dans des chiffres qui ne veulent rien dire pour vous. Vous n'avez pas de carburant. À un moment donné, ça ne va pas aller. Et je pense qu'il y a une partie des burn-out, des bore-out. Le bore-out, c'est un peu comme un burn-out. On n'en peut plus simplement parce qu'on s'ennuie. Le burn-out, c'est qu'on n'en peut plus parce qu'on a trop et on donne trop d'énergie par rapport à ce qu'on arrive à régénérer chez soi ou à recevoir. Ce n'est peut-être pas la meilleure définition et c'est juste faire une phrase. Donc excusez ce manque de précision, mais vous connaissez le burn-out. C'est parce qu'on n'a pas son carburant, entre autres. Et donc, quel est votre carburant et est-ce que vous l'avez dans votre vie actuellement ? Par exemple, moi, il me manquait le carburant fun dans le couple à un moment donné. Parce que... tout fonctionnait bien, on était organisés et tchik et tchak et donc en fait, ouais, mais je m'amuse quand moi, et donc il manquait ce côté vraiment amitié fun, allez viens on se marre, et donc ça on a réussi à le remettre en place mais ça demande un travail parce que lui il n'est pas dans ce même type de profil je suis mariée à un ingénieur en informatique, vous voyez donc qui est beaucoup plus carré, beaucoup plus cartésien que moi mais qui aime bien s'amuser quand même aussi. Où est-ce qu'on remet ce fun parce que moi j'en ai besoin et lui, où est-ce qu'on remet cet ordre parce que lui, il en a besoin, par exemple. Si la maison n'est pas rangée, pour lui, il perd toute son énergie et donc il n'a pas envie de faire autre chose, il a juste envie de la ranger. Avantage pour moi, il range beaucoup, voire beaucoup plus que moi. Inconvénient, moi je n'arrive pas à avoir mon fun si jamais je n'ai pas la maison qui est rangée. Pareil dans votre boulot, pareil dans votre vie. Quel est votre carburant ? Peut-être quel est le carburant de votre conjoint ou quel est le carburant de vos... collègues et est-ce que vous leur en donnez assez et est-ce que vous vous en donnez assez et est-ce que vous vous en recevez assez, d'accord ? Donc ça, je crois que c'est très très important. Et donc, si je dois conclure ici, je ne dois rien, mais je vais décider de conclure ici, je ne suis pas une surfemme. Parfois, on me dit « waouh » , mais non ! Je suis normale, alors, comme je dis toujours, probablement beaucoup plus formée au coaching et au développement personnel et forcément ... Ça apaise et ça, on irradie autrement, ça c'est sûr. Si je n'avais pas fait ça, j'aurais beaucoup plus de blocages et de difficultés, c'est certain. Mais je ne suis pas une surfemme. Je n'ai pas une organisation comme on voit dans les livres de faites ceci, puis faites cela. Un truc super carré. Non, pas du tout. Je ne travaille pas 80 heures semaine. Et en même temps, je travaille 80 heures semaine. Ça dépend de ce que vous mettez derrière ce mot travail. Et c'est ok. C'est complètement ok. Je ne suis pas là au bureau la première. Je suis très rarement la dernière. Aujourd'hui, je vais l'être. Mais c'est assez rare. Vous faites comme vous voulez, surtout si vous êtes... Alors, si vous avez un horaire de travail, vous n'allez pas pouvoir faire comme vous voulez, ou alors il y a des choses qui se négocient. Mais en tout cas, si vous êtes entrepreneur, il n'y a pas besoin d'être de 9 à 17. Il n'y a pas besoin d'être... de travailler, pardon, de 6 heures du matin à 23 heures. Si vous travaillez de 6 heures du matin à 23 heures sur une période prolongée, il y a un problème. Si ça arrive sur une période courte, vous êtes entrepreneur. Vous vous êtes pris une montagne dans la figure. Vous avez un rush, vous avez... c'est OK. Ça arrive à tout le monde. Par contre, si c'est sur du long terme, ça ne sert à rien. Est-ce que vraiment notre vie se résume à travailler de 6h du matin à 23h pendant des années ? Non. Est-ce que si vous avez envie de le faire pendant 2-3 ans au lancement de votre boîte, c'est ok ? Ben oui, si vous vous sentez bien dedans, c'est ok. D'accord ? Il y en a qui travaillent de 6h à 23h et qui se sentent très très bien. Je ne suis pas sûre que ce soit la majorité. Je pense qu'il y a peut-être aussi un petit peu de fuite du reste du monde hors du travail. Mais peut-être que ce n'est pas le cas pour tout le monde et c'est ok. Premier point, il n'y a pas une seule bonne manière de gérer. Je ne suis pas une surfemme, je ne suis pas en train de vous donner des leçons. Je suis juste en train d'expliquer comment je m'arrange. Et oui, je passe beaucoup de temps avec ma fille, mais non pas tous les jours. Il y a des jours où je ne la vois juste pas. Ce n'est pas grave, elle est très bien entourée, il n'y a pas de problème. Elle a un super papa, elle a de très bons grands-parents. Mon équilibre, il évolue. J'évolue, tout le monde évolue. Et donc, l'équilibre que j'ai aujourd'hui n'est pas l'équilibre que j'avais il y a six mois et ne sera pas l'équilibre que j'aurai dans six mois. Le but, c'est toujours de faire mieux et de faire aussi en fonction des aléas de la vie. J'espère que ceci, ça vous a aidé à repenser à votre quotidien, à vous. Dites-le-moi évidemment en commentaire sur n'importe quelle plateforme, parce que c'est pour ça que je le fais. Mon objectif ici n'est pas de venir raconter ma vie, mais d'enlever des croyances limitantes, comme la plus grosse que je viens de m'enlever, et qui est la raison pour laquelle j'ai pensé à ce podcast, c'est... Je n'ai pas à travailler de 9h à 17h. Je n'ai pas à faire acte de présence de 9h à 17h. Je peux très bien être ultra efficace et faire un nombre d'heures que je ne compte pas du tout en étant hors des sentiers. Ah bah ok. Donc ça, à l'air bête, dit comme ça, mais en fait, je m'étais conditionnée quand même. Et je justifiais à mon équipe, oui, alors aujourd'hui, je pars plutôt parce qu'il y a la petite, mais ne tracassez pas, je suis disponible. Donc si besoin, vous m'appelez. Et puis aussi, ce soir, je passerai les commandes. Mais en fait, je fais ce que je veux, en fait. Personne se plaint que mon boulot n'est pas fait. Je ne bloque personne dans son travail. Donc, en fait, non. C'était une croyance limitante que j'avais jusqu'à encore il y a seulement quelques semaines. Voilà. Donc, n'hésitez pas, évidemment, si vous êtes arrivé jusqu'au bout, à vous abonner au podcast Kroissant. Je prends beaucoup de plaisir et beaucoup de soin à vous proposer des superbes interviews et parfois des épisodes où je vous fais un monologue beaucoup plus long que prévu parce que forcément, je pensais que j'allais parler un quart d'heure. Ce n'est pas du tout ce qui s'est passé. Je vous... Je vous dis à très très vite pour un prochain épisode qui sera une super interview.

Description

Vous pensez qu’il faut bosser 9h-17h tous les jours pour « bien faire » ?

Vous culpabilisez de ne pas en faire assez… ou d’en faire trop ?

Et si on arrêtait deux minutes la course à la perfection, pour regarder ce qui fonctionne vraiment pour soi ?


Dans cet épisode solo, je vous raconte comment j’ai construit une organisation qui me ressemble.

Pas parfaite. Pas instagrammable. Mais qui me permet de vivre, bosser et respirer à mon rythme.


Je vous partage aussi tout ce que j’ai arrêté de faire (et franchement, ça fait du bien) 👇


👉 Ce que vous allez découvrir dans cet épisode :


  • Pourquoi je ne culpabilise plus de ne pas “faire mes heures”

  • Comment je jongle entre Klafoutis, ma fille, ma vie sociale… sans m’écrouler

  • Ce que je considère comme du travail (indice : promener mon chien, parfois, c’est bosser)

  • Comment j’ai arrêté de justifier mon emploi du temps auprès de mon équipe

  • Ce que j’ai supprimé de mon quotidien pour ne plus m’épuiser

  • Pourquoi mon organisation ne ressemble à aucun modèle… mais fonctionne

  • Et ce que ça change, concrètement, de choisir ses horaires en fonction de son énergie


🎧 Bref, si vous aussi vous cherchez à sortir du cadre sans partir en vrille, cet épisode va vous faire du bien.


Les livres cités dans l’épisode :

"Penser comme un moine"Jay Shetty . Un guide inspiré de la sagesse monastique pour appliquer la pleine conscience, la discipline et la paix intérieure dans la vie moderne.

"La montagne, c’est toi"Brianna Wiest . Un livre sur l'autosabotage, la transformation intérieure et la puissance du passage à l'action pour se libérer de ses blocages.


Pour aller plus loin :


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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello tout le monde, c'est parti pour un nouvel épisode de podcast où je vais parler toute seule. Donc je vais vous faire un petit monologue sur une question qu'on me pose souvent. Comment est-ce que tu t'organises ? Comment est-ce que tu fais pour jongler entre ta vie de chef d'entreprise dans Klafoutis, entre le podcast, ta vie de maman, ma vie de couple, ma vie sociale, etc. Ma vie de femme aussi parce que c'est super important, même si j'avoue que c'est rarement celle que je mets en premier, alors que c'est une grosse erreur, mais on en parlera. Et donc aujourd'hui, je vais vous parler sans filtre, sans faux-semblant, avec évidemment tout ce que je mets en place qui a des effets positifs, mais aussi en vous montrant que c'est loin d'être parfait. Et d'ailleurs, la perfection n'est absolument pas mon objectif. C'est une des premières choses qui est vraiment absolument fondamentale. Pas de perfection mal placée, comme dirait ma coach Laurence. Pas de perfection mal placée. Ok, ça va, c'est bon, j'ai compris le principe. Donc, premièrement... Pourquoi est-ce que j'ai voulu enregistrer cet épisode ? Simplement parce que vraiment, c'est une des questions que je reçois le plus. J'ai ça et comment est-ce que tu fais pour rester de bonne humeur tout le temps ? Déjà, je ne reste pas de bonne humeur tout le temps. Donc ça, ça fera éventuellement l'objet d'un autre épisode. Mais alors oui, je suis probablement beaucoup plus de bonne humeur que la moyenne. Cette phrase n'est pas correcte, mais vous avez compris ce que je voulais dire. Ça, c'est des années de développement personnel, etc. Mais je ne suis pas de bonne humeur tout le temps. Vous voyez les réseaux sociaux. Et deuxièmement, donc la question qu'on me pose vraiment extrêmement souvent, c'est mais comment tu gères ? Alors pourquoi est-ce que j'ai voulu enregistrer cet épisode sur ce sujet ? Déjà parce que je vous l'ai dit, vous me posez énormément la question, mais aussi pour un peu démystifier la vie d'entrepreneur. d'un côté, et montrer quand même les grosses différences qu'il peut y avoir entre la vie que j'ai maintenant et la vie que j'avais comme employée, ou la vie en tout cas un peu classique d'employée, où en général on a des heures qui sont fixées, une charge de travail qui est plus ou moins fixée, etc. Évidemment, c'est un cliché ce que je viens de dire, il y a tout type de contrat d'emploi, et alors mon objectif c'est certainement jamais non plus de dire que c'est mieux d'être entrepreneur ou que c'est mieux d'être salarié. Bah non, c'est mieux d'être à sa place et puis c'est tout, d'accord ? Moi, entrepreneur, c'est ma place pour le moment. Est-ce que ça changera un jour ou pas ? J'en sais rien. Là, je n'ai pas envie de changer, je suis très bien là où je suis. Repartons dessus. Donc l'objectif, c'est de vous montrer qu'on n'est pas sur de la perfection. Je ne cherche pas la perfection. Par contre, je cherche l'efficacité et je cherche à me retrouver dans mon organisation, quitte à faire des concessions ou quitte à trouver des solutions un petit peu créatives pour pouvoir sortir aussi des cases. Le plus important, je crois… pour être arrivée à cette organisation aujourd'hui, parce que vous allez peut-être être étonnés du nombre d'heures que je travaille. Je viens de mettre des guillemets autour du mot travail, parce qu'en fonction de ce qu'on va placer comme image derrière le travail, eh bien, je vais vous dire non, je ne travaille pas beaucoup, ou bien alors oui, je travaille énormément. On en reparle ça de tout à l'heure. Donc, premièrement, la première chose que je suis toujours en train d'essayer de déconstruire, Et c'est de mieux en mieux, mais j'y suis vraiment pas encore. Parfois, je justifie encore mon temps de travail. C'est que je dois sortir du mode 9 to 5 qu'on dit en anglais, donc le mode 9 à 5, le mode classique des personnes qui commencent entre 8 et 9 heures le matin et qui finissent entre 17 et 18 heures le soir ou 16 heures, peu importe. Donc, vraiment, la semaine classique du lundi au vendredi. En fait, moi, je ne vis pas ça du tout. Alors oui, Klafoutis est ouvert principalement du lundi. Alors chez nous, c'est déjà du lundi au samedi, donc j'ai potentiellement des gens qui m'appellent le samedi. Potentiellement, je travaille le samedi, si ce sont des portes ouvertes par exemple, ou s'il manque quelqu'un. Mais je suis restée très longtemps dans ce mode 9 to 5, donc 9 à 5. Sauf qu'évidemment, je rajoutais pas mal de choses le soir, je rajoutais des choses le week-end, etc. Et donc là, je me suis retrouvée dans une... pas une spirale, parce que c'est pas du tout allé jusque-là. Mais par contre, je travaillais vraiment beaucoup, beaucoup. Et il y avait aussi des moments où je n'étais pas productive. Il y avait des moments sur la semaine où ça ne me convenait pas de travailler à ce moment-là. Soit parce que j'avais d'autres choses à gérer en même temps, soit parce que j'avais ma fille, j'avais envie de la voir à ce moment-là, mais du coup j'essayais quand même de travailler tout en l'ayant à la maison. En fait non, ça ne fonctionne pas très bien. Des fois oui, des fois non. Il y a une flexibilité que je peux avoir là-dessus maintenant. Mais avant, je me vissais derrière mon ordi ou derrière ma table de coupe de 9h à 17h. Je m'autorisais le mercredi matin et encore, parce que simplement le mercredi je travaille jusqu'à 23h, 23h30 en live, et donc forcément si je commence ma journée à 8h du matin, mon cerveau n'est pas capable de tenir le live correctement, et encore que je l'ai déjà fait. Alors, comment est-ce que mes journées sont organisées aujourd'hui ? Eh bien, elles ne le sont pas. Donc, je peux très bien commencer ma journée à 6-7 heures du matin. C'est assez rare. Ce n'est pas trop mon timing. Ça peut arriver. Alors, en général, elles commencent dans mon lit. Parce que commencer à travailler assez tôt, c'est facile pour moi. Commencer à me lever à 6 heures du matin, c'est plus compliqué. Et donc, ça peut commencer comme ça. Ce n'est vraiment pas la majorité du temps. Dans la majorité des cas, je me lève sans réveil. Le réveil pouvant être le bruit dans la maison, ça c'est ok, mais je me lève sans réveil, et donc je ne suis pas la première au travail, pas du tout. Alors déjà, si je conduis ma fille à l'école, sachant qu'on a choisi une école pour elle, qui est assez loin de chez nous, parce que c'est un modèle qui nous plaît, j'ai tout de suite une heure de route aller-retour, plus le temps de la déposer. Donc forcément, je ne peux pas être là à 8h du matin, et avant j'étais un peu gênée d'arriver la dernière, parce qu'en fait souvent c'est ce qui se passe, maintenant je ne suis plus du tout gênée. Il n'y a pas de question d'heure dans mon horaire à moi. Il y a une question d'efficacité. Il n'y a pas de question d'heure. Je vais travailler des fois des soirées, je vais travailler des week-ends, mon cerveau va fonctionner énormément et en permanence pratiquement sur Klafoutis et donc je n'ai pas à être là à des heures qui en fait pour moi ne sont pas tenables. Parce qu'il n'y a personne qui va me demander de le faire. Donc je ne mets jamais aucun rendez-vous avant 9h30. voire maintenant je commence même à commencer à 10h comme ça je ne suis pas stressée même si je dois conduire la petite et qu'il y a un imprévu etc, pas de stress donc je vais finir ma journée à quelle heure ? de nouveau ultra variable, donc je vais finir ma journée entre 15h, 15h30 s'il fait beau que je vais aller chercher ma fille tout de suite 16h si je vais la chercher, 17h 18h si je ne vais pas la chercher d'ailleurs je crois qu'au moment où Je commence ce podcast, il est 17h et c'est complètement ok. Ce n'est pas moi qui m'occupe d'elle pour la sortie de la classe aujourd'hui. Parfois, je peux terminer, donc tous les mercredis, je termine ma journée à 23h30. C'est ok aussi. Donc vraiment, si je vois une copine au restaurant, je vais terminer juste avant d'aller au restaurant. Donc ça peut être 19h, 19h30. Donc je n'ai absolument pas d'heure de début ni d'heure de fin. Et je n'ai... presque plus de gêne à ne pas avoir ni d'heure de début, ni d'heure de fin. Parce qu'il faut se rendre compte, c'est un peu contre-intuitif d'avoir le boss au final qui arrive à 10h du matin et qui repart à 15h30. Chez nous, ça arrive souvent. Je vais accomplir mon travail sans problème, mais à ce moment-là, pour moi, c'est pas ok. Donc, je fais des journées comme ça et en fait, ça me convient très très bien. Je peux être très productive pendant ces journées. Je peux aussi être complètement improductive. Donc là, je suis en train d'essayer de comprendre mieux comment fonctionne mon cerveau. Et comme beaucoup de personnes, j'ai des journées où je peux être vraiment très peu productive. Et alors là, maintenant, je commence à le comprendre et je me mets sur des tâches qui ne me demandent pas trop de concentration. Par contre, j'ai des journées où je travaille comme cinq personnes. Et là, il ne faut pas me parler. En général, je suis chez moi pour ces journées-là. Et là, je peux débiter, débiter, débiter. Et donc, j'essaye de m'adapter à ce rythme-là que je ne maîtrise pas toujours. Et de faire avec et de me dire, en fait, c'est comme ça que je fonctionne. Donc maintenant, dans mon job actuel, je peux le faire. Ce qui n'était vraiment évidemment pas le cas avant. Donc je ne pouvais pas m'adapter à ce point-là. Donc mon objectif, ce n'est pas de travailler un certain nombre d'heures par jour. Ce n'est même pas de travailler un certain nombre d'heures par semaine. Donc je vais revenir sur ce concept d'heures par semaine. Parfois, je dis que je travaille 30 heures par semaine. Parfois, je dis que je travaille 60 ou 80 heures semaine. Et en fait, les deux sont vraies. Et sur une même semaine, ça peut être vrai. Parce que ça dépend de ce qu'on met derrière le mot travail. Déjà, il faut se dire que j'adore mon travail. Est-ce que j'adore 100% des tâches que je fais ? Non. Est-ce que j'adore 80% ? Oui. Donc, en fait, il y a l'adage qui dit toujours « Trouvez un travail que vous aimez et vous n'aurez plus jamais à travailler un seul jour de votre vie. » Je considère que je travaille un jour par semaine alors. Je peux me dire que plus ou moins pour l'équivalent d'un jour par semaine, il y a des choses un peu plus pénibles, qui sont moins dans ma zone de génie ou dans ma zone de confort, confort n'étant pas le bon mot ici, mais qui sont moins dans ce que moi j'aime faire. Tout le reste du temps, en fait, je travaille, mais je ne travaille pas. Donc par exemple, je promène mon chien, si je suis seule sans ma fille. Je promène mon chien. Est-ce que je travaille ou est-ce que je ne travaille pas ? Je me suis rendu compte que... Avant, je considérais que c'était une période de pause, et ça peut l'être, je pourrais me mettre de la musique, etc. En réalité, mon cerveau, comme le cerveau de tout le monde, quand on se met en mouvement, la créativité s'accélère, la pensée fonctionne mieux. En fait, il y a des entreprises qui font des walking meetings, des réunions en marchant. Je crois que c'est un petit peu mieux de le dire comme ça. Simplement parce que ça augmente la productivité. Eh bien, quand je pars en balade, maintenant, je me rends compte que je travaille. Parce que mon cerveau va vraiment être focalisé sur Klafoutis. Ça, c'est vraiment la plupart du temps. Un peu sur Kroissant aussi, toujours principalement sur Klafoutis. En général, quand je reviens d'une balade comme ça, j'ai plus d'énergie, plus d'idées. Parfois, j'ai même de grosses idées. La plupart de mes grosses idées, notamment les klafoubox, c'est soit la douche, soit la balade avec le chien. Je ne sais plus à chaque fois quand ça arrive, mais en tout cas, douche ou balade avec le chien, c'est des moments où je travaille. Quand je suis en voiture, je travaille. Soit je suis au téléphone avec quelqu'un, soit je suis en train de réfléchir à des choses, soit je suis en train d'écouter des podcasts. forcément je travaille aussi mais est-ce que ça me coûte de travailler à ce moment là ? absolument pas je suis pas du tout en train de faire quelque chose que je n'aime pas est-ce que pendant les week-ends je travaille hors portes ouvertes parce que les portes ouvertes forcément je travaille mais est-ce que je travaille bah oui parce que mon cerveau n'arrête jamais mais non parce que je peux tout à fait faire autre chose je peux aller faire un tour à vélo, klafoutis va revenir dans ma tête quand même donc Il est très rare que je puisse déconnecter complètement. Quand j'ai besoin de déconnecter complètement, je vais aller au spa, par exemple. Là, je vais aller au spa, si possible avec mon amoureux. Et là, parce que si j'y vais toute seule, je risque de travailler dans ma tête. Par contre, si on y va à deux, là, je déconnecte pour de vrai. Et surtout, je n'ai pas de téléphone. Mais sinon, je travaille, je crois, derrière un ordinateur ou en tout cas dans les bureaux de la société ou vraiment de manière classique, une trentaine d'heures par semaine. Ce qui peut paraître très peu. Mais je suis active. dans mon entreprise, allez, au moins 80 heures semaine. Je fais des événements aussi, je suis entourée de mentors, je rencontre des gens, etc. J'apprends des choses, je suis en formation, etc. En fait, ça bénéficie tout le temps à Klafoutis, mais je n'ai pas du tout l'impression d'être en train de travailler. Des fois, je suis en train de boire un verre avec des gens super intéressants et super inspirants, qui un jour m'aideront, ne m'aideront pas, me soutiendront, ne me soutiendront pas, je serai là pour eux, ils seront là pour moi, on ne sait pas. L'objectif du networking, c'est vraiment à un moment donné de pouvoir éventuellement partager et retirer chacun l'un de l'autre dans une situation gagnant-gagnant. Voilà. Donc, combien d'heures est-ce que je travaille par semaine ? Entre 30 et 80 sur la même semaine. Voilà. Deuxième ou troisième point plutôt, une chose que je fais et que je ne faisais pas avant, c'est que je vais mettre en priorité les choses importantes d'abord. Donc, ce n'est pas facile pour moi de le faire sur la semaine en cours ou la semaine suivante parce qu'il y a déjà des rendez-vous qui sont pris. Pas mal de rendez-vous avec les fournisseurs notamment, avec l'équipe, il y a plein de choses, plein de projets. Par contre, dès que je veux faire quelque chose d'important pour moi, c'est-à-dire partir en vacances. L'année passée, je suis partie, je crois que j'avais compté, j'étais à six sept fois, quelque chose comme ça. Je les planifie bien à l'avance parce qu'en dernière minute, par contre, c'est vraiment très compliqué et encore que des fois, ça passe, mais OK. Je les planifie à l'avance et ça, ça ne bouge pas. L'année passée, en 2024, j'en ai fait pas mal. Je suis partie au ski, je suis partie à Lyon, je suis partie aux Pays-Bas, je suis partie en Italie, je suis partie au Maroc et je crois que j'en oublie encore un ou deux. C'est quand même pas mal et chaque fois, c'était des voyages de quelques jours à voire 10 jours, voire 12 jours, je crois, pour le Maroc, quelque chose comme ça. Tout ça, c'est planifié. à l'avance. D'ailleurs, je ne l'ai pas encore assez bien fait pour 2025. Et donc là, je suis en train de me dire, oula, ça devient stressant parce que si je veux planifier une semaine off, une semaine de congé, ça ne fonctionne pas pour le moment jusqu'à au moins fin mai. Donc début juin, on a pris une semaine. Donc on part en amoureux. Comme ça, vous saurez tout. Donc c'est ça que je mets en premier dans mon agenda. Il y a aussi d'autres choses que je mets en premier dans mon agenda. C'est mon mercredi matin qui est soit avec ma fille, soit pour moi. je vais faire alors du sport d'office donc ça c'est vraiment du temps de qualité et je ne travaille pas sauf exception évidemment tout ce que je dis c'est sauf exception il peut y avoir une période de rush et c'est ok et alors il y a des moments aussi que je vais planifier pour de la lecture et là c'est là où je me plante la plupart du temps pourquoi ? en général parce que je garde mon téléphone près de moi et donc je commence à lire quelque chose qui m'inspire j'ai plein de super livres, je viens encore d'en acheter deux Je vous montre. J'ai « Penser comme un moine » de Jay Shetty. Et j'ai « La montagne, c'est toi » . Autosabotage. J'adore les livres de développement personnel, mais de manière, de façon complètement éloignée les unes des autres. On se rend quand même chaque fois compte que le message central est le même. Donc voilà. Et donc ça veut dire que je planifie ma vie autour de ça et pas l'inverse. C'est l'objectif. Clairement, là, je viens de vous dire, je me suis plantée. Pour avril-mai, je n'ai pas le temps de souffler pour quoi que ce soit. je pourrais prendre une journée, et encore franchement, je ne sais pas laquelle, parce que là, j'ai du mal à placer des rendez-vous. Donc voilà, là, je me suis plantée, je n'ai pas fait de pause, mais début juin, ce sera fait, et je suis en train de planifier septembre, octobre, pour pouvoir avoir des moments de respiration, sachant que quand je prends des moments de respiration, déjà, j'enregistre des podcasts en général, je ne considère vraiment pas que c'est du travail, je ne vais papoter avec des gens intéressants, ce n'est pas du travail. Je vais faire des podcasts, et deuxièmement, je reviens souvent avec plein d'idées. Donc voilà. Est-ce que ça veut dire que je dois voyager la moitié de l'année pour pouvoir avoir plein d'idées. Non, on ne va pas aller jusque là. Troisième point, je ne cherche pas la perfection. Ça, je l'ai déjà dit au début, il n'y a pas de perfection. J'ai l'avantage d'être mariée avec un indépendant, un entrepreneur, qui est entrepreneur depuis 20 ans et qui donc connaît les périodes de rush, les soirs où il faut travailler ou alors les soirs où on a envie de travailler. Ce n'est pas toujours par obligation qu'on travaille le soir. Je travaille très peu le soir. Ce n'est pas mon délire, mais ça peut m'arriver. notamment pour passer les commandes de tissus, parce que je trouve ça super agréable, parce que ça ne me demande pas d'espace de cerveau, je vois des tissus, je les achète, je fais mes réassorts, etc. Et donc là, ça peut m'arriver de travailler le soir. Il y a des jours où ça roule, et il y a des jours où ça va moins rouler, je vais plus passer d'une réunion à l'autre, j'aurai moins le temps de me poser pour manger, c'est ok, c'est pas grave, c'est ok. Il ne m'arrive jamais de faire une journée de 12 heures d'affilée sans avoir le temps de manger ou d'aller aux toilettes, franchement, voilà. Donc ça fonctionne toujours comme ça. Et j'ai aussi appris à aimer tout ce qui est flou, l'imprévu. C'est OK. Aujourd'hui, je suis en train de tourner ce podcast, mais en fait, je devais le tourner ce matin. Ce soir, on aurait dû tourner une vidéo, mais on a un problème technique. Ce n'est pas grave, on a un nouveau matériel qui arrive demain. On va la tourner lundi. Ce genre de choses, c'est OK de pouvoir changer. La semaine passée, mon mari était à l'étranger. Ma fille tombe malade juste à ce moment-là. J'ai réorganisé tout mon planning par rapport à ça pour pouvoir la garder à la maison. C'est ok, il n'y a pas besoin de stresser, en fait il n'y a pas mort d'homme, je ne suis pas chirurgienne cardiaque et je n'aide pas les femmes à accoucher, donc en gros personne ne va mourir si je disparais pendant un jour, sachant que j'ai toujours mon téléphone. Donc ce qui compte pour moi c'est d'être constante dans mon organisation, dans le sens où j'arrive constamment à avoir du temps pour toutes les parties de ma vie, mais pas toujours de manière équitable d'une semaine à l'autre, on s'en fout complètement. Des fois, je ne vois pas beaucoup ma fille sur une semaine. Et puis, la semaine d'après, je vais la voir presque tout le temps. On va dormir dans la tente à la maison. On va aller manger une glace à 4 heures à vélo parce qu'il fait beau. Voilà. Donc, la consistance, le changement, c'est OK, en fait. Moi, ça ne me rassure pas d'être dans un job où je suis obligée d'avoir des horaires. Et il y a d'autres personnes ici, quand elles sont engagées et que je laisse de la flexibilité, qui me disent... Non, en fait, moi, j'aime avoir un horaire fixe parce que ça me cadre et je mets mes activités comme ça autour. Très bien, ok, chacun ses besoins. Donc, les week-ends. Au début, je travaillais beaucoup plus les week-ends. J'allais beaucoup à la boutique le week-end et en général, j'allais aider. Et puis, finalement, je me reprenais. Je me trouvais prise dans le flow des commandes et je passais mon samedi. Donc ça, je ne le fais plus. Par contre, c'est une règle que je me suis mise. Je ne mets plus... les pieds à la boutique le samedi, en dehors des portes ouvertes. Pour les portes ouvertes, évidemment, je le fais. Parce que simplement, une fois que je suis ici, je ne quitte pas. Donc voilà. Autant en semaine, je ne sais pas, c'est assez facile. Autant le samedi, je ne sais pas, j'arrive. En général, si je viens aider, c'est que je viens aider à la coupe. Et donc dans l'entrepôt, le temps passe tellement vite que je ne me rends pas compte. Donc je ne viens plus ici le samedi, même si j'ai 2-3 heures le matin et que je pourrais. Non, c'est hors de question, je ne viens plus. Si j'ai envie de travailler le week-end, je vais travailler sur mon ordinateur. Il y a un autre truc qui est super important. Je parlais justement avec une super chouette entrepreneuse d'ailleurs qui passera sur le podcast, mais qui me disait, mais moi, ma boîte, elle ne tourne pas sans moi. Alors, Klafoutis ne tourne pas sans moi à long terme. Par contre, Klafoutis tourne très bien sans moi pendant plusieurs jours, voire semaines. Alors, il y a des endroits où je ne suis pas facilement remplaçable. Le live du mercredi soir, je ne suis pas facilement remplaçable. Répondre à certaines questions sur WhatsApp, je ne suis pas facilement remplaçable. Prendre certaines décisions, mais ce n'est pas la majorité, je ne suis pas facilement remplaçable. Par contre, on a quand même... Une sorte de période tampon entre le moment où il peut m'arriver quelque chose. L'année passée, je me casse le bras. Hospitalisée, opération. Alors, je ne suis restée qu'un jour. Mais après, j'étais moins efficace. Et en plus, on déménageait. C'était l'année d'avant, d'ailleurs. En fait, l'équipe peut tenir sans moi pendant vraiment plusieurs jours sans que ça n'ait aucun impact, à part le live du mercredi. Parce qu'en fait... Elles savent toutes faire leur boulot. Je suis hors de tous les processus de décision des choses du quotidien. Donc, ce n'est pas moi qui vais décider de la marque des choses qu'on achète et des commandes qu'on passe de papier toilette, de choses comme ça. Tout ça, je ne m'en occupe pas du tout. Je ne regarde pas où on en est. Je sais que c'est bon, c'est fait, c'est géré. Ce n'est pas moi qui prends les décisions pour le service client. Quand on nous pose une question, alors... Ça m'arrive, mais ça va être une fois par jour. On nous pose une centaine ou deux cents questions par jour. Les filles, en fait, elles savent ce qu'elles peuvent faire, pas faire. Elles utilisent leur bon sens, simplement. Elles utilisent leur cerveau. Elles se disent, qu'est-ce que je voudrais qu'on me fasse si j'étais cliente ? Et qui reste correct, évidemment, par rapport à tout le monde. Et donc, en fait, elles n'ont pas besoin de moi. Elles sont assez compétentes que pour le faire sans moi. La coupe, elles n'ont pas besoin de moi. Charlotte, qui prépare les patrons, elle n'a pas besoin de moi, à part pour quelques prises de décision. briefing de patron, de modification, etc. Il n'y a pas besoin de moi. Les shootings, ils sont faits à l'avance, alors pas des semaines à l'avance. Si je ne suis pas là pendant un mois, pour voir un petit peu le planning du shooting, mais en fait, on pourrait trouver quelqu'un d'autre. Déjà, Mela, elle fait tous les shootings. On pourrait vraiment mettre quelqu'un d'autre à ma place. À la dernière seconde, on peut trouver une fille qui fait ma taille simplement en publiant sur les réseaux sociaux et en me disant, help, Steph vient de se blesser. J'ai besoin de quelqu'un qui porte sa taille, donc du 38 Klafoutis, pour pouvoir venir faire le shooting tel jour. je vous promets que ça marche, ça fonctionnera et donc il n'y a pas de stress par rapport à ça, on trouvera toujours une solution, on a déjà eu des galères on trouve des solutions, il y aura d'autres galères, on trouvera des solutions j'ai beaucoup délégué tout ce qui est gestion administrative, donc ça c'est dans les mains de Maria, qui va nous gérer toutes les ressources humaines, donc je prends juste certaines décisions, mais tout le reste, il n'y a pas besoin de moi, toute la partie comptable, il n'y a pas besoin de moi, d'ailleurs on vient de changer de bureau comptable Et au début, les nouveaux comptables m'appelaient beaucoup moi. En fait, tout de suite, j'ai renvoyé vers Maria. Maria, elle sait quand c'est moi qui dois répondre à une question et elle peut me le demander. Eux, ils ne savent pas, ils ne connaissent pas notre organisation interne. Donc, si je leur laisse la porte d'entrée vers moi, c'est moi qui vais prendre toutes les questions et devoir chaque fois passer mon temps à les redéléguer à Maria ou pas. Ben non, ça va dans l'autre sens. Donc, c'est Maria qui prend toutes les questions, qui est le point de contact. Et puis, ça arrive chez moi si jamais ça doit arriver chez moi. Ce n'est pas parce que je ne veux pas, ce n'est pas parce que je ne peux pas, c'est juste, en fait si, c'est parce que je ne veux pas. Simplement, je ne veux pas. Je ne veux pas être le point d'entrée de plein de gens. Je suis déjà le point d'entrée de plein de gens. Donc, on diminue le nombre de personnes qui peuvent me demander de faire des choses. Donc, pour pouvoir continuer à avoir un contact avec les clients, pour pouvoir continuer à avoir un contact avec toute l'équipe, pour pouvoir recevoir moi-même les fournisseurs, etc., je dois diminuer tout ce qui est... Ce n'est pas de la nuisance parce que les gens ne sont pas des nuisibles, donc pas du tout ça, mais des choses où en fait, je ne suis pas obligée d'être celle qui le fait. Donc, pourquoi est-ce que ça arriverait chez moi et moi qui devrais dispatcher ? Non, je ne fais pas ça. Donc, je ne vois pas la boîte mail entrante. Je n'ai pas de boîte mail entrante. Je n'ai qu'une boîte mail avec les messages qui me sont affectés. Et ce n'est pas la mieux gérée du monde. Je n'y vais pas souvent. Les gens savent bien ne me contacter pas par mail, donc ça peut paraître un peu égoïste. Mais en fait… Il ne faut pas me contacter par mail si vous voulez une réponse rapide. Il n'y aura pas. Je ne suis pas une machine à répondre à des mails. Ce n'est pas mon job. Et donc, je ne le fais pas, en gros. Je le fais un tout petit peu. Je screen un petit peu ce que je reçois et ce qui m'a été affecté. Et je réponds à ce que je dois vraiment répondre et qui est vraiment absolument pour moi et qui demande vraiment une réponse. Donc ça, en général, je le fais. Et donc, me contacter par mail, ça ne fonctionne pas. Ça ne sert à rien. Ça passe par au moins une personne avant. Donc voilà, qui, si elle le peut, va répondre à ma place. Donc ça, c'est ultra important. Sinon, je passerais deux jours par semaine à gérer des mails. Et je l'ai fait au début, et c'est tout à fait normal. Mais maintenant, non, en fait, je ne fais pas ça. Ça me coûte parce que je dois payer quelqu'un pour le faire. Mais ça me laisse tellement beaucoup plus de possibilités et ça me sort de cette routine de gestion de mail que ça en vaut la peine. Est-ce que parfois, je rate un mail important ? Oui. Est-ce qu'on en est mort ? Pas du tout. Donc en fait, c'est bon. Quoi d'autre ? Faire confiance. Je fais confiance à mon équipe. Ça, c'est ultra important. Est-ce que je fais confiance sur... absolument 100% des points, non. Par exemple, il y a une chose que je ne lâche pas, c'est l'écriture. Donc tout ce que vous voyez d'écrit, hors certaines stories qui sont sous-titrées, etc. Mais tout ce qu'on écrit sur les réseaux sociaux, c'est moi. Tous les mails, c'est moi. La seule chose que je n'écris pas, c'est les tutoriels des patrons, ça c'est Charlotte. Parce que là, je lui fais 100% confiance et ils sont relus aussi par plusieurs autres personnes. Parce que c'est super compliqué, moi quand je les écrivais aussi, il fallait de la relecture, donc ça n'a rien à voir avec Charlotte. Tout le reste, je fais confiance. On dit toujours « trust but verify » . Fais confiance mais vérifie. Je crois que c'est vraiment vrai. Il y a des situations dans lesquelles je vais vérifier plus. Le nombre de colis qui sort quand je sens que ça se ralentit, je vais vérifier plus. Mais je ne vais pas être dans le contrôle permanent. J'ai certains outils de vérification, mais je vais les utiliser juste vraiment si je sens que ce n'est pas OK, il y a un truc qui ne va pas. Si je vois que quelqu'un est en train de décrocher un petit peu, je vais un petit peu plus vérifier, voir ce qui se passe et surtout en parler. Mais sinon, le reste, en fait, j'engage des adultes, des personnes majeures et vaccinées et qui sont responsables. Et en fait, si les personnes ne sont pas assez responsables pour gérer leur boulot, elles n'ont rien à faire ici. Moi, je dis toujours, je ne suis pas une maman, enfin, je suis une maman, mais pas dans mon travail. Je ne fais pas de babysitting. Donc, les gens sont adultes et se gèrent eux-mêmes. Ça ne veut pas dire qu'il ne peut pas y avoir du mentorat. Ça ne veut pas dire qu'on n'aide pas. Ça ne veut surtout pas dire qu'on n'écoute pas. on doit absolument écouter et essayer de mettre les choses en place mais après ça si on ne vient pas me demander d'aide je ne vais pas venir tout le temps dans les pieds des gens d'ailleurs je sais que je peux les embêter je suis un peu je fonctionne un peu à ce que je le suis ou pas mais en mode hyperactif et donc beaucoup d'onglets dans ma tête et donc je peux être fatiguante et donc je les laisse gérer leur vie, elles reviendront si elles ont besoin de moi et dans l'entrepôt j'ai Mélanie qui chapeaute tout ça chez qui elles vont en premier ... Parce qu'avant, c'était moi qui recevais les demandes de congés, les demandes de modifications d'horaire, de trucs comme ça. Et en fait, je croulais complètement. Donc ça, ce n'est pas du tout à moi de le faire. Donc ça, ça a été délégué aussi. Je ne gère pas ça. Je ne touche pas ça. Je ne fais aucun paiement. J'ai accès aux comptes. Je sais ce qu'il y a dessus. Je ne fais aucun paiement. Je ne fais aucun calcul de salaire. Je ne fais aucune démarche administrative. Je signe des choses. D'ailleurs, je dis toujours à Maria, un jour, elle va me faire signer une reconnaissance de dette ultra énorme et je n'aurais pas vu et j'aurais signé aveuglément. Je rigole, mais j'ai toute confiance en Maria et donc je sais qu'elle gère, on sait ce qui est géré dans les mails. Donc voilà, pas besoin. Autre point, je travaille de chez moi avec ma fille dans les parages. Donc ça, je ne le faisais pas quand elle était plus petite, mais maintenant, elle a 5 ans et on a la chance d'avoir des voisins de son âge. dont une famille qui est non scolarisée, sachant que ma fille est scolarisée trois jours par semaine. En tout cas, pour le moment, l'année prochaine, ce sera encore la même chose. Et encore, c'est une école alternative hors système, donc elle est considérée comme en instruction en famille, même si elle reçoit un enseignement dans une structure, mais OK. En face de chez moi, j'ai une famille avec des enfants qui ne sont pas scolarisés du tout, donc qui sont instruits en famille par la maman. Et à côté, on a deux autres maisons avec des enfants du même âge. On a des jardins qui communiquent et donc les enfants sont ultra en sécurité et jouent ensemble en passant d'une maison à l'autre. On est un groupe de parents, on sait où ils sont, à quel moment. Donc évidemment, ils ne sont pas du tout... Ils sont encore trop petits pour aller autre part, mais passer d'un jardin à l'autre, il n'y a absolument aucun problème. Ils disent aux parents dont ils quittent la maison, chez qui ils vont. Il y a un message qui s'échange entre les parents. C'est bon, je les ai. OK, c'est bon, tout va bien. Et donc là, ça me permet de travailler super bien. Il y a des journées où je travaille... ultra bien avec ma fille dans les parages, mais elle joue avec les voisins. À midi, elle revient, parfois avec d'autres enfants, ils mangent ensemble, et puis c'est reparti. Pour les vacances scolaires, il y a ça aussi. Et donc, en fait, c'est super facile. Et puis parfois, ce n'est pas le cas, elle n'a pas envie de jouer avec les copains, ou ça se dispute un petit peu, à ce moment-là, moi, je me donne la flexibilité de pouvoir décaler mon travail. Mais la plupart du temps, les jours où je garde ma fille à la maison et où les voisins sont là, ce sont mes journées les plus productives, parce que je fonce, parce que je ne sais jamais quand ma journée va s'arrêter, parce que je ne sais pas ce qui va se passer, est-ce qu'elle va tomber, est-ce qu'elle va pleurer, est-ce qu'elle va revenir, est-ce que tchic, est-ce que tchac, je ne sais pas. Donc j'avance énormément et en fait ce sont mes meilleures journées en général, il n'y a pas de trajet, je suis à la maison. Et donc si ma vie professionnelle et ma vie privée s'entrecroisent parfois, c'est ok en fait. Donc pas tout le temps, mais c'est ok. Elle est assez grande que pour comprendre maintenant que parfois il faut... juste attendre que maman ait fini quelque chose, que parfois maman est au téléphone. Et moi, je ne reste jamais des heures et des heures en réunion. Et donc, je peux évidemment m'occuper d'elle aussi. Donc ça, ça fonctionne super bien. Là, je me suis aussi lancée sur une autre chose, c'est d'essayer de travailler en marchant. Je vous ai dit tout à l'heure, quand je promène mon chien, en fait, je travaille. Au début, c'était juste dans ma tête. Maintenant, je me... je me dis, ok, je dois faire cette tâche là, qui ne requiert pas que je sois sur mon ordinateur, qui requiert parfois de réfléchir, qui requiert parfois d'écrire des mails, mais je peux très bien les dicter, qui requiert parfois de tourner des vidéos, je peux les faire en marchant, c'est même encore mieux. Donc tout ça, je me dis, en fait, je mets de la marche dedans, ce qui me permet d'avoir cette activité physique, qui est certes pas intense, mais c'est ça de pris, et donc parfois je me retrouve... retrouve à marcher une demi-heure, une heure sur la journée. Pas s'il pleut, je ne suis pas à ce point-là. Mais voilà. Ici, je suis un peu tristounette parce que dans le quartier de l'entreprise, je ne peux vraiment pas marcher. Enfin, je peux, mais c'est moche, il n'y a pas de trottoir, on est sur un zoning, on arrive vite sur la grande route. Enfin, je n'ai vraiment aucun endroit agréable pour marcher, donc je cherche d'autres solutions pour pouvoir le faire, évidemment, quand je suis sur place. Mais en tout cas, quand je suis chez moi, je peux le faire. Et donc toujours se dire que mon cerveau ne s'arrête pas au moment où je lâche mon bureau. À la limite, il est meilleur quand il n'est pas à son bureau. Et donc c'est ok, je peux lâcher la culpabilité de « elle n'est pas en train de travailler » . Si, elle est en train de travailler, parce que travailler c'est créer de la valeur. Je crée de la valeur, c'est bon, je suis en train de travailler. Un autre point qui est très important, c'est que j'essaie vraiment de me calquer sur mon énergie. Il y a des jours, après je suis en train d'essayer de voir si ce n'est pas de nouveau lié un peu à l'hyperactivité, mais... que j'ai de manière... Il paraît que l'hyperactivité, je ne suis pas encore assez formée là-dedans. L'hyperactivité féminine et masculine sont assez différentes. Et donc, quand on pense à l'hyperactivité, on pense beaucoup à l'hyperactivité qui est plutôt typée masculine. Alors qu'en fait, il n'y a apparemment pas mal de femmes hyperactives, mais non diagnostiquées parce qu'elles se présentent autrement. Donc, je crois que je suis un peu là-dedans. Et je viens d'apprendre ici, justement, en rencontrant une fille super inspirante, Mélanie, au Réseau Entreprendre. qu'il était possible d'avoir des journées, surtout quand on est un peu hyperactif, des journées où vraiment on ne travaille pas du tout, on n'y arrive pas, il ne se passe rien. Et donc j'ai beau être devant mon ordinateur, je ne fais rien, je fais du vent. Franchement, je fais du vent. Et à côté de ça, j'ai des journées où je fais le travail de cinq personnes. Et en fait, j'essaie de... Il y a aussi des journées intermédiaires, je ne sais plus comment c'était, super cadrées ou super organisées, je ne sais plus. Mais en tout cas, me dire qu'aujourd'hui, maintenant... J'ai plein de contraintes dans mon boulot, mais celles-là, je ne les ai pas. Je peux... Alors, ça dépend. Si c'est les portes ouvertes et que j'ai envie de rien faire, ça va mal se passer. Mais ce n'est pas pareil. Ce n'est pas un travail devant un ordinateur où je peux procrastiner. Quand je coupe des tissus, je coupe des tissus. Mais je peux aujourd'hui m'adapter en fonction de mon énergie. Et donc, je n'ai pas de liste de tâches. Je n'ai pas jamais. Ça peut m'arriver de mettre deux, trois trucs sur une feuille. Genre, cet après-midi, il faut vraiment que je fasse ça, mais c'est tout. Alors, des fois, j'oublie un truc, c'est sûr. Mais je n'ai pas de liste de tâches. Parce que souvent on me dit, j'ai une liste de tâches à rallonge. Je n'ai pas de liste de tâches. J'ai des trucs que je dois faire, je les connais, c'est pas surchargé. Et donc, je n'arrive jamais le matin devant une feuille où j'ai 25 choses à faire qui sont importantes, urgentes. Non, je ne saurais pas, je n'ai pas envie de faire ça. Donc si je devais avoir ça, c'est qu'il y a une partie qui n'est pas assez déléguée. Donc moi en général, sur ma journée, j'ai 2-3 tâches importantes que je ne note pas parce que je les sais. J'ai 2-3 réunions. Et en fait, ma journée, du coup, elle est faite. Et plus la gestion du quotidien et de tous les imprévus qui peuvent arriver. Donc, pas de liste de tâches. Je crois qu'il y a beaucoup de gens qui en ont. Je ne dis pas que c'est mieux. Mais moi, je fais comme ça. Par contre, si je suis enthousiaste et que j'ai envie de travailler sur quelque chose, je peux me dire maintenant le soir, en fait, j'ai envie de faire ça. Eh bien, je vais le faire. Je vais mettre une série en fond. Parce que voilà. Parce que j'ai envie. Ou parfois, je n'ai pas envie. Je vais mettre une série en fond. Et je vais le faire. Et en fait, mon mari aussi, ça lui donne la possibilité, lui qui travaille bien le soir et pas très bien le matin, ça lui donne la possibilité de pouvoir le faire. Donc alors clairement, c'est pas trois soirs par semaine, parce que la vie privée est quand même super importante. Mais par contre, c'est ok. Avant, je culpabilisais, oui, mais en fait, on pourrait être en couple et tout. En fait, c'est ok. Travailler l'un d'un côté de l'autre, ça peut nous faire plaisir aussi. Donc clairement, ça ne doit pas devenir, et ça ne devient pas, notre quotidien de soirée. Je ne veux pas être obligée de travailler le soir. Donc ça, jamais. Jamais, jamais, jamais. Je ne l'ai jamais. Franchement, je ne l'ai jamais. À part pour sortir les klafoubox, un système de box qu'on a le dimanche. Mais je peux le faire à n'importe quel moment du week-end. Je sais que le week-end, j'ai une demi-heure, trois quarts d'heure pour préparer ça, mais c'est OK. Je pourrais le faire le vendredi si je voulais. Donc voilà. J'essaye d'adapter en fonction de mon énergie et de ne pas culpabiliser si à certains moments, je n'ai pas beaucoup... d'énergie ou en tout cas c'est pas tellement l'énergie moi qui me manque en général c'est la concentration et ben c'est pas grave il ya d'autres moments où je vais tellement concentré que je vais tout rattraper c'est ok Un autre point super important, m'entourer de personnes qui me tirent vers le haut. Donc je fais partie du réseau Entreprendre Wallonie, qui est un réseau ultra bienveillant d'entrepreneurs, qui paye pour rentrer dedans et pour pouvoir aider d'autres jeunes entrepreneurs. Donc vous voyez un peu le style de personnes qui sont là-dedans. Première chose. Deuxième chose, l'APM. Ça s'appelle Association Progrès du Management ou un truc comme ça. Donc là, c'est une fois par mois où on reçoit... Alors on est en groupe, toujours le même groupe. donc forcément on se tire les uns et les autres vers le haut et surtout on reçoit de la formation d'un expert sur un sujet et les sujets varient, on passe de géopolitique à l'intelligence artificielle au fonctionnement du cerveau, aux ressources humaines etc ça c'est des gens qui me tirent vers le haut les podcasts me tirent vers le haut, quand j'écoute un podcast ça me tire vers le haut, ce genre de livre ça me tire vers le haut, mes amis ça me tire vers le haut, donc choisir toujours ses amis correctement et s'il y a des gens qui vous tirent vers le bas on n'est pas obligé d'être tout le temps avec des gens qui vont nous challenger sur notre business, etc. D'être tout le temps avec des amis business, ça, pas du tout. La plupart de mes amis ne sont pas du tout entrepreneuses, mais des gens qui vous tirent vers le haut, qui veulent que vous ayez vers le haut, et vous, vous voulez qu'ils aillent vers le haut. Ils vont vous tirer vers le haut d'office et vice-versa, quand on en a besoin. Ici, en février, j'ai eu des problèmes. Les amis sont arrivés et paf, ils viennent tirer vers le haut. Donc, un mois difficile, difficile, mais j'ai eu plein de soutien de ces gens-là. Donc, super important. Et je prends vraiment mon énergie et... avec ces gens-là. Et donc là, je me suis aussi plus remise dans l'organisation de choses avec eux. Tout simplement. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Tiens, on ne ferait pas ça tel jour. Des fois, c'est oui. Des fois, c'est non. Des fois, on est deux. Des fois, on est huit. C'est très bien, en fait. Donc ça, j'ai vraiment repris en main parce que j'ai remarqué que ça me donnait beaucoup d'énergie. Et ce n'est pas du tout de l'énergie business parce qu'on va très, très, très rarement parler de projets entrepreneuriaux puisque, comme je vous ai dit, la plupart de mes amis ne sont pas entrepreneurs. Il y en a, mais pas tous. Dernier point, je me donne droit à des pauses. Oui, oui. Donc, je considère qu'une pause, c'est productif. Alors, pas une pause pour scroller sur les réseaux sociaux, à ne rien faire, etc. Non. Par contre, moi, mes pauses en général, c'est planifier des prochaines vacances. Donc, ça m'aide vraiment à sortir du quotidien. Ça m'aide vraiment à passer en mode planification. Donc, c'est de l'action aussi. Moi, ça me convient. J'adore ça aussi. Même si je ne réserve pas forcément sur le moment même, mais je fais de la recherche pour pouvoir profiter de mes prochaines vacances ou de mes prochaines périodes de break de la façon la plus intéressante possible. Et donc, ça c'est OK. Et ça, je peux le faire sur mon lieu de travail. Je ne vais pas passer une heure à faire des recherches de logement. On n'est pas là-dessus parce que là, je n'appelle pas ça une pause, j'appelle ça de la procrastination. Mais à un moment donné, quand je vois que je n'arrive pas à faire quelque chose, OK, pause. Ou alors, je vais couper des tissus, ça m'est déjà arrivé. d'arriver chez les filles et de leur dire donnez-moi des commandes faciles. J'ai mon cerveau qui est en train d'être en ébullition. J'ai besoin de faire un truc qui est super facile. Donc donnez-moi des commandes faciles. Parce qu'on a des commandes faciles et des commandes difficiles. Donnez-moi des faciles. Donnez-moi des trucs où je ne dois pas réfléchir, où je ne dois pas associer des choses, où je ne dois pas... Juste donnez-moi des trucs faciles. Et donc je récupère... Je ne sais pas si c'est de la dopamine, mais je récupère ce... Je crois que c'est ça, des petits shoots de dopamine. Ah, ça c'est fait. Ah, ça c'est fait. ah ça c'est fait, et je sais pas, c'est comme si mon corps se disait, ok bah ça t'as réussi à faire tu vas aussi pouvoir faire le truc sur lequel tu bloques, donc c'est ok de bloquer sur quelque chose, ici j'ai dû rendre des gros dossiers pour rentrer dans un programme croissance du réseau entreprendre, pour rentrer dans un programme booster, je vous en parlerai probablement sur les réseaux sociaux ça m'a demandé beaucoup d'énergie bah c'est pas grave, on fait des pauses, donc c'est ok de faire des pauses, je reviens sur mon principe de base qui est, pas de perfection Un autre point, trouver du fun dans ce que je fais. Il faut savoir que j'ai un profil jaune dans les profils disques. Donc c'est le joyeux, l'enthousiaste, celui qui aime le côté fun et social du monde. J'ai un profil 7 en ennéagramme. Donc ça, ça s'appelle l'épicurien. Donc ça dit bien ce que ça veut dire. C'est celui qui aime profiter de la vie, peu importe la façon. Et donc tout ça fait en sorte que moi, j'ai besoin de trouver de la joie dans ce que je fais. Je crois que vous le ressentez dans Klafoutis en tout cas. Si vous êtes client chez Klafoutis, c'est qu'il y a de la joie dans Klafoutis'. Même le nom, c'est de la joie. Les couleurs, c'est de la joie. Tout ça, c'est de la joie. Parce qu'en fait, moi, mon profil n'est pas capable de travailler sans joie. Et donc, je trouve de la joie dans tout ce que je fais. Et comme je vous ai dit tout à l'heure, j'ai de la joie dans 80% des tâches de mon boulot. Là, je suis en train de vous parler de mon organisation. Ça m'éclate, en fait. Ça me permet de mettre mes idées en place, de me structurer un petit peu, etc. Donc, je trouve ça super gai. Et donc, forcément... des fois je suis Quand je dis que je travaille entre 30 et 80 heures par semaine, je me demande si je ne travaille pas entre 4 et 80 heures par semaine. J'ai peut-être 4 heures un peu moins agréables sur la semaine, mais tout le reste, pas de problème. C'est trop gai. Je m'éclate. Moi, je ne fais que des trucs que j'aime bien. J'achète des tissus, je choisis des tissus, je rencontre des clients, je lance des projets, je lance des applications. Je vais voir des salons. C'est trop gai. J'ai des fournisseurs qui viennent ici avec plein de tissus. C'est ultra gai. Pour moi, le fun, c'est le carburant. Il y a d'autres personnes pour qui le carburant va être autre chose, mais en fonction de votre carburant, si vous arrivez à l'avoir, c'est bon, ça fonctionne. Il y en a pour qui l'argent va être le carburant, très bien, ce n'est pas mon carburant, mais c'est OK. Il y en a d'autres pour qui le temps libre va être leur carburant. Ils vont vouloir travailler fort pour pouvoir se dégager un maximum de temps libre. Eh bien, très bien. Il y en a pour lesquels le côté social, c'est le carburant, très bien. Donc, chacun son carburant. Si vous trouvez votre carburant et que vous arrivez à l'avoir dans votre boulot, il y en a d'autres, ça va être la précision. Vraiment faire un travail. pointu, précis, d'experts, et d'aller très loin dans une connaissance sur un sujet, très bien, c'est leur carburant. Et donc je vous pose la question ici, c'est quoi votre carburant à vous, si vous ne le savez pas ? pensez peut-être à tous les profils de personnalité que vous avez déjà fait. Le MBTI, si vous avez pu le faire, le profil disque, il y en a d'autres, l'énéagramme, etc. Et si jamais vous ne les avez jamais fait, essayez peut-être de les faire à un moment donné, parce que en général, dans sa vie, on a des moments où on peut les faire. Le profil disque, notamment, il y a des livres là-dessus qui sont très faciles, le profil est très facile à comprendre. Les langages de l'amour aussi, très important. plutôt en termes de couple, mais pas uniquement, pas du tout forcément en termes de couple uniquement. Et tout ce genre de profil, moi j'adore faire ce genre de choses, des profils évidemment prouvés scientifiquement, etc. On ne parle pas du profil dans le magazine Flair, je n'ai rien contre ces trucs-là, mais on est sur quelque chose ici de beaucoup plus poussé et de beaucoup plus documenté. Ça sert énormément à savoir quel est votre carburant, parce que si vous n'avez pas de carburant, vous n'avancez pas, ça semble assez logique, mais en fait... Si vous avez un job où votre profil est comme le mien, c'est la joie et le fun, etc. Et que vous êtes dans un truc super triste avec des collègues tout gris. Je ne parle pas de physique, je parle de l'énergie qu'ils dégagent. Ils sont tout gris. Et vous êtes là dans des chiffres. Les chiffres peuvent être amusants. Mais vous êtes dans des chiffres qui ne veulent rien dire pour vous. Vous n'avez pas de carburant. À un moment donné, ça ne va pas aller. Et je pense qu'il y a une partie des burn-out, des bore-out. Le bore-out, c'est un peu comme un burn-out. On n'en peut plus simplement parce qu'on s'ennuie. Le burn-out, c'est qu'on n'en peut plus parce qu'on a trop et on donne trop d'énergie par rapport à ce qu'on arrive à régénérer chez soi ou à recevoir. Ce n'est peut-être pas la meilleure définition et c'est juste faire une phrase. Donc excusez ce manque de précision, mais vous connaissez le burn-out. C'est parce qu'on n'a pas son carburant, entre autres. Et donc, quel est votre carburant et est-ce que vous l'avez dans votre vie actuellement ? Par exemple, moi, il me manquait le carburant fun dans le couple à un moment donné. Parce que... tout fonctionnait bien, on était organisés et tchik et tchak et donc en fait, ouais, mais je m'amuse quand moi, et donc il manquait ce côté vraiment amitié fun, allez viens on se marre, et donc ça on a réussi à le remettre en place mais ça demande un travail parce que lui il n'est pas dans ce même type de profil je suis mariée à un ingénieur en informatique, vous voyez donc qui est beaucoup plus carré, beaucoup plus cartésien que moi mais qui aime bien s'amuser quand même aussi. Où est-ce qu'on remet ce fun parce que moi j'en ai besoin et lui, où est-ce qu'on remet cet ordre parce que lui, il en a besoin, par exemple. Si la maison n'est pas rangée, pour lui, il perd toute son énergie et donc il n'a pas envie de faire autre chose, il a juste envie de la ranger. Avantage pour moi, il range beaucoup, voire beaucoup plus que moi. Inconvénient, moi je n'arrive pas à avoir mon fun si jamais je n'ai pas la maison qui est rangée. Pareil dans votre boulot, pareil dans votre vie. Quel est votre carburant ? Peut-être quel est le carburant de votre conjoint ou quel est le carburant de vos... collègues et est-ce que vous leur en donnez assez et est-ce que vous vous en donnez assez et est-ce que vous vous en recevez assez, d'accord ? Donc ça, je crois que c'est très très important. Et donc, si je dois conclure ici, je ne dois rien, mais je vais décider de conclure ici, je ne suis pas une surfemme. Parfois, on me dit « waouh » , mais non ! Je suis normale, alors, comme je dis toujours, probablement beaucoup plus formée au coaching et au développement personnel et forcément ... Ça apaise et ça, on irradie autrement, ça c'est sûr. Si je n'avais pas fait ça, j'aurais beaucoup plus de blocages et de difficultés, c'est certain. Mais je ne suis pas une surfemme. Je n'ai pas une organisation comme on voit dans les livres de faites ceci, puis faites cela. Un truc super carré. Non, pas du tout. Je ne travaille pas 80 heures semaine. Et en même temps, je travaille 80 heures semaine. Ça dépend de ce que vous mettez derrière ce mot travail. Et c'est ok. C'est complètement ok. Je ne suis pas là au bureau la première. Je suis très rarement la dernière. Aujourd'hui, je vais l'être. Mais c'est assez rare. Vous faites comme vous voulez, surtout si vous êtes... Alors, si vous avez un horaire de travail, vous n'allez pas pouvoir faire comme vous voulez, ou alors il y a des choses qui se négocient. Mais en tout cas, si vous êtes entrepreneur, il n'y a pas besoin d'être de 9 à 17. Il n'y a pas besoin d'être... de travailler, pardon, de 6 heures du matin à 23 heures. Si vous travaillez de 6 heures du matin à 23 heures sur une période prolongée, il y a un problème. Si ça arrive sur une période courte, vous êtes entrepreneur. Vous vous êtes pris une montagne dans la figure. Vous avez un rush, vous avez... c'est OK. Ça arrive à tout le monde. Par contre, si c'est sur du long terme, ça ne sert à rien. Est-ce que vraiment notre vie se résume à travailler de 6h du matin à 23h pendant des années ? Non. Est-ce que si vous avez envie de le faire pendant 2-3 ans au lancement de votre boîte, c'est ok ? Ben oui, si vous vous sentez bien dedans, c'est ok. D'accord ? Il y en a qui travaillent de 6h à 23h et qui se sentent très très bien. Je ne suis pas sûre que ce soit la majorité. Je pense qu'il y a peut-être aussi un petit peu de fuite du reste du monde hors du travail. Mais peut-être que ce n'est pas le cas pour tout le monde et c'est ok. Premier point, il n'y a pas une seule bonne manière de gérer. Je ne suis pas une surfemme, je ne suis pas en train de vous donner des leçons. Je suis juste en train d'expliquer comment je m'arrange. Et oui, je passe beaucoup de temps avec ma fille, mais non pas tous les jours. Il y a des jours où je ne la vois juste pas. Ce n'est pas grave, elle est très bien entourée, il n'y a pas de problème. Elle a un super papa, elle a de très bons grands-parents. Mon équilibre, il évolue. J'évolue, tout le monde évolue. Et donc, l'équilibre que j'ai aujourd'hui n'est pas l'équilibre que j'avais il y a six mois et ne sera pas l'équilibre que j'aurai dans six mois. Le but, c'est toujours de faire mieux et de faire aussi en fonction des aléas de la vie. J'espère que ceci, ça vous a aidé à repenser à votre quotidien, à vous. Dites-le-moi évidemment en commentaire sur n'importe quelle plateforme, parce que c'est pour ça que je le fais. Mon objectif ici n'est pas de venir raconter ma vie, mais d'enlever des croyances limitantes, comme la plus grosse que je viens de m'enlever, et qui est la raison pour laquelle j'ai pensé à ce podcast, c'est... Je n'ai pas à travailler de 9h à 17h. Je n'ai pas à faire acte de présence de 9h à 17h. Je peux très bien être ultra efficace et faire un nombre d'heures que je ne compte pas du tout en étant hors des sentiers. Ah bah ok. Donc ça, à l'air bête, dit comme ça, mais en fait, je m'étais conditionnée quand même. Et je justifiais à mon équipe, oui, alors aujourd'hui, je pars plutôt parce qu'il y a la petite, mais ne tracassez pas, je suis disponible. Donc si besoin, vous m'appelez. Et puis aussi, ce soir, je passerai les commandes. Mais en fait, je fais ce que je veux, en fait. Personne se plaint que mon boulot n'est pas fait. Je ne bloque personne dans son travail. Donc, en fait, non. C'était une croyance limitante que j'avais jusqu'à encore il y a seulement quelques semaines. Voilà. Donc, n'hésitez pas, évidemment, si vous êtes arrivé jusqu'au bout, à vous abonner au podcast Kroissant. Je prends beaucoup de plaisir et beaucoup de soin à vous proposer des superbes interviews et parfois des épisodes où je vous fais un monologue beaucoup plus long que prévu parce que forcément, je pensais que j'allais parler un quart d'heure. Ce n'est pas du tout ce qui s'est passé. Je vous... Je vous dis à très très vite pour un prochain épisode qui sera une super interview.

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