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Kroissant

[EP.12] Serrurier, coach, animateur de jeux de rôles : les étiquettes, très peu pour lui – avec David Debouck

[EP.12] Serrurier, coach, animateur de jeux de rôles : les étiquettes, très peu pour lui – avec David Debouck

1h02 |15/04/2025|

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1h02 |15/04/2025|

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Description

Et si votre job d’aujourd’hui n’avait rien à voir avec celui qui vous fera vibrer demain ?

Et si le petit garçon que vous étiez savait déjà ce que vous êtes vraiment fait pour faire ?


Dans cet épisode, on parle reconversion, rôle, coaching… et serrure ! Oui, vous avez bien lu.


L’invité: David Debouck, Coach systémicien, formateur, ancien serrurier… et maître du jeu dans l’univers du jeu de rôle. Un vrai touche-à-tout qui transforme chaque virage de vie en terrain d’apprentissage. Et franchement, vous n’êtes pas prêt·e pour la richesse de son parcours.


Au programme de cet épisode :


  • Comment on passe de « je donne un coup de main » à 13 ans de serrurerie ?

  • Quelle est la vraie origine de sa bascule vers le coaching (spoiler : ça remonte à l’internat) ?

  • C’est quoi, le coaching systémique… et pourquoi ça change tout ?

  • En quoi le jeu de rôle est un outil puissant de transformation personnelle ?

  • Comment on construit une double activité pro alignée avec son ikigai ?

  • Que faire quand on touche ses limites… et qu’on se sent au bout du rouleau ?

  • Pourquoi le fait d’être dyslexique ne l’a jamais empêché d’apprendre (au contraire) ?


Un épisode comme une bouffée d’oxygène pour toutes celles et ceux qui ne rentrent dans aucune case… et qui n’en ont pas envie, en fait.


🎲 Vous êtes curieux du monde du jeu de rôle, même sans cape ni baguette ? Vous allez adorer.


Pour aller plus loin :



💛 Si vous aimez ce podcast, laissez-lui des étoiles, un avis, ou parlez-en autour de vous. C’est le meilleur moyen de soutenir mon travail ✨


Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut David, ça fait toujours bizarre de commencer un podcast comme ça, comme si on venait de se rencontrer et qu'on n'avait pas papoté pendant une demi-heure.

  • Speaker #1

    Je vais bien, je m'installe.

  • Speaker #0

    Bienvenue David ! Alors, je vous présente David, ou plutôt il va se présenter lui-même. D'ailleurs, si tu devais te présenter, je te pose une question difficile pour commencer, parce que forcément il y a beaucoup de branches. Si tu devais te présenter comme ça en quelques phrases ?

  • Speaker #1

    J'ai 37 ans, je suis un créatif, je suis quelqu'un de curieux. Et j'aime les challenges.

  • Speaker #0

    Ok, je crois que ça résume en effet assez bien ce qu'on va aborder aujourd'hui. Alors vous avez vu le titre où on passe de serrurier à coach systémique à animateur de jeux de rôle, qui est quand même vraiment pas mal connu en plus sur Internet. De plus en plus. De plus en plus connu en tout cas sur Internet. Je vais commencer par ma première question habituelle. Est-ce que tu peux me présenter le petit David ? Comment est-ce que tu étais ? D'où est-ce que tu viens ? Quel type d'enfance tu as eu ?

  • Speaker #1

    Alors le petit David, c'est un petit David qui est né à Charleroi. qui est né dans une petite maison mitoyenne, qui a grandi au milieu des huissiers, au milieu de complications financières dans la famille, qui a impacté pas mal de choses, et de déménagement, etc. Mais c'est un petit David qui a toujours eu cette envie de créer, cette imagination débordante dans les jeux avec les autres amis, dans les cercles finalement à Ausha droite. C'était toujours très très très créatif et donc j'aimais bien écrire des histoires, bien dessiner, j'aimais bien faire tout ça. Et puis, c'est un petit David qui, à 8 ans, a dit à son père, écoute, vu la situation familiale, je veux aller à l'internat.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et donc, ils ont accepté. Moi, je n'ai pas pu y aller tout de suite, je suis allé à mes 10 ans. Mais ça a changé ma vie, j'ai fait 6 ans d'internat et ça, ça a été vraiment un énorme changement pour moi.

  • Speaker #0

    Positif.

  • Speaker #1

    Très positif. OK. Socialement et puis de retour à moi, et ça m'a évité, à mon avis, de rentrer dans certaines dérives. dans ma vie, donc merveilleuses années à l'internat. Je sais qu'il y en a beaucoup qui disent « Ah non, la pension ! » Moi, c'était vraiment du bonheur.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai détesté, mais je l'avais choisi moi-même aussi comme une grande pour aller apprendre le néerlandais. Et donc, ce n'était pas très fun, mais c'était utile. Où est-ce qu'il se dirige après, du coup, le David adolescent ? Tu termines tes études secondaires. Où est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Alors, les études secondaires, déjà, c'est un petit peu... Il y a eu deux, trois petites prises de conscience. Pour faire très simple, je commence en général classique. mes humanités. La première année, je me fais surtout des potes parce que je suis à l'internat. Mais on passe de première en deuxième sans aucun problème à cette époque-là.

  • Speaker #0

    Je vais juste traduire pour les Français. La plupart des personnes qui écoutent sont françaises. Donc, première, deuxième, c'est la sixième et cinquième, si je ne me trompe pas, au collège.

  • Speaker #1

    Je pense. En gros, j'ai à ce moment-là dix ans et j'ai un an d'avance par rapport à ma date de naissance. Donc, je suis dans les plus jeunes. Donc, c'est à ce moment-là où je commence à changer de prof.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Et donc la première, du coup, je passe cette année en me disant, tiens, je me suis fait plein de potes. Donc socialement, c'est génial. Par contre, évidemment, je me fais ramasser dans la suivante. Donc je redouble cette année-là. Ça me remet un peu dans l'aurore à chemin. Et je prends une décision de gonfler ma formation générale par tout ce qui est agronomie. Parce que je suis à Carrefour, à ce moment-là, dans les Ardennes. Et il y a plein de choses autour de la civiliculture, l'agriculture et l'horticulture. Et je trouve ça intéressant. Donc je m'y intéresse. Parce que j'aime bien le dehors, en fait. à l'extérieur et donc je fais ça en plus donc même mercredi après midi je suis pas en train de tranquille au soleil non je bosse l'après midi aussi et je mets une grosse pression par rapport à ça ce qui fait que l'année suivante je passe par contre en qualification parce que je me rends compte que c'est ça qui m'intéresse plus que je suis général donc pareil en france il doit y avoir peut-être moins de 6 milliards donc en gros il ya plus de pratique et on s'axe sur un domaine particulier qui est justement l'horticulture dans le cas Et c'est surtout, et ça c'est important, c'est que je le fais pour suivre des potes. Ça a une importance parce que c'est un choix. Je me suis dit, ok, je rentre dans quelque chose qui fait que c'est plus difficile de leur sortir parce que je suis des potes. Mais c'est pas irréversible. Et ça me permet d'ouvrir d'autres nouvelles portes qui sont que je passe, donc, quatrième, cinquième, donc on est presque vers la fin des... Quatrième,

  • Speaker #0

    cinquième, c'est deuxième et première. Parce qu'après, il y a la terminale en France, donc voilà, là t'as... 16 ans.

  • Speaker #1

    16 ans. Voilà. Et à ce moment-là, je me dis, OK, c'est bien mignon, mais la toile d'articulture, j'aime bien en passion, mais je n'ai pas envie de faire mon métier de ça. Prise de conscience, donc j'ai réussi ces années-là, mais j'ai envie de faire autre chose. Et j'ai toujours fait du sport. Toute ma vie, j'ai fait du sport à ce haut niveau. Et je suis à ce moment-là en pleine...

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire quel sport ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai fait du triathlon, et j'ai fait surtout du judo et du jiu-jitsu. C'est ça. Donc, c'est des sports de combat. Et donc, oui, j'ai mis ça en place. Moi en fait, ça j'adore et j'aime bien justement la créativité et donc je me suis tourné vers des études d'animateur, animateur sportif. mes résultats, j'ai dû redoubler mon année parce que c'était une option. Donc, j'ai dû recommencer ce que j'avais réussi. J'ai fait au final, pour résumer assez vite fait, j'ai fait 3 cinquièmes parce que je me suis planté, je me suis axé sur tout ce que je n'avais pas appris, donc l'anatomie, la physio, etc. J'ai cartonné, je me suis fait cartonner en maths. Donc voilà, ça a été un peu chaotique à ce niveau-là. Au lieu de 6 ans,

  • Speaker #0

    tu restes 9 ans. Par contre, avec des compétences quand même multiples.

  • Speaker #1

    multiples qui m'ont valu que pendant mes études d'animation sportive, j'ai cartonné, il y a eu des concours de meilleurs animateurs, les deux années j'étais le meilleur animateur de Wallonie. Donc ça a été aussi hyper enrichissant et large dans mes réflexions. Donc tout ça, ça m'a déjà apporté plein plein plein de choses, donc je sors avec ce diplôme et puis je vais voir le métier parce que je vais à Beckman et je veux faire éducateur éducation physique. Tiens, c'est un peu la logique. J'avais dans l'idée de faire peut-être kinésportif à un moment donné. Et j'arrive à ce moment-là, et je me rends compte de la réalité du boulot de prof. Je me dis, mais en fait, je ne veux pas être celui qui va faire cinq écoles sur la route pour changer tout le temps avant d'être nommé, d'être positionné. Je n'ai pas envie d'être routier, quoi. Et je me dis, là, qu'est-ce que je fais ? Je rechange. Et là, je rencontre ma compagne.

  • Speaker #0

    Donc, à Beckman, là, tu es en première. Je suis en première, oui. Beckman, c'est un bac plus trois, donc c'est à Chevelier, donc trois ans à priori.

  • Speaker #1

    Je partais sur trois ans avec possibilité de passerelle pour faire le kiné et finalement je change tout puisque je rencontre ma compagne et puis je me rends compte surtout que c'est pas ce que je veux faire. Et là je change tout, je suis vraiment ma compagne, qui est toujours ma compagne actuelle, ça fait donc 16 ans. Et elle part, donc elle a fait un an en Angleterre et elle veut faire traduction interprétarienne. Et moi je me dis j'aime bien la communication et donc je vais la suivre et je pars à Bruxelles avec elle. Et je fais traduction interprétarienne en anglais-allemand, première année. Je peux te mentir. J'aime bien communiquer, mais j'ai ramé.

  • Speaker #0

    Surtout avec elle, quoi.

  • Speaker #1

    J'aime ramer, j'aime ramer. J'aime bien communiquer avec elle. Après, pour le reste. Mais c'était, par contre, une période hyper formatrice. Parce que j'ai voulu me mettre à niveau. Donc, pendant les vacances scolaires, enfin, juste avant de rentrer, j'ai bossé comme un fou les langues. J'ai été faire des stages de langue, j'ai rencontré. Je me suis mis en inconfort, vraiment émotionnel. Parce que je me retrouvais... en Angleterre, à essayer d'apprendre l'anglais pour me remettre à fond. Mais ce n'était pas un cadre très bienveillant. Donc, ça a été très, très, très difficile émotionnellement. Et j'ai pu toucher vraiment toutes mes limites du doigt. Mes limites de ce que je peux accepter, parce que je suis ici, ça allait bien changer, mais ça me réussissait au final. C'était OK. Et là, je me retrouve vraiment à toucher toutes mes limites et dire « ouais, non, ça, ce n'est pas confortable du tout » .

  • Speaker #0

    Tu as des exemples de limites ?

  • Speaker #1

    Une des plus grosses limites, ça a été de ne pas pouvoir communiquer de manière fluide avec quelqu'un. Et donc, ne pas se faire comprendre. Alors ça peut être des petites choses, mais ne pas dire ok, là je me sens mal, je suis dans un confort, là je ne comprends pas ce qui se passe, je ne sais pas ce qu'on me demande, et je ne peux rien communiquer. Et il y a aussi le côté pas bienveillant, donc j'ai été énormément rabaissé, en mode en fait tu n'y arriveras pas, tu n'es pas capable, ça ne sert à rien, on a activé vraiment cette roue de la négativité bien comme il faut, que j'ai dit bah oui en fait ils ont raison. Donc je l'ai vraiment activé bien comme il faut, je me suis dit bah ok, je me plante. Et donc j'ai tenu le coup pendant la première année de traduction interprétariat où je me suis éclaté. Et je me souviens toujours de ce moment.

  • Speaker #0

    Éclaté ici,

  • Speaker #1

    je me suis bien amusée aussi. Non, tu t'es voté. Non, je me suis voté. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Je me suis voté.

  • Speaker #0

    Je me suis éclaté, ça pourrait vous l'arguer les deux.

  • Speaker #1

    Après, je me suis éclaté dans le sens où je me suis permis de découvrir la vie à Bruxelles, ce que ça impliquait. Donc dans tout ce que je traverse, vous allez le voir pendant tout le podcast. J'apprends en fait, tous les jours j'apprends. Et c'est nourrissant pour moi, c'est vraiment hyper important. Je suis très cognitif, j'ai besoin de comprendre les choses. Et là, je me retrouve à l'examen oral, je me souviens d'allemand. Je ne savais pas parler allemand, à part dire « ich bin müde » . Je suis fatigué, ce que je répète à chaque fois. Je ne savais pas grand-chose. Et là, j'ai deux profs en face de moi, ils savent que je vais me planter. Ils m'ont vu toute l'année, ils savent que je vais me planter. Et j'ai dit « écoutez, je vais… » pas passer l'examen, par contre j'ai besoin de discuter avec vous. Ils ont été surpris et j'ai discuté avec elles de dire, en fait, qu'est-ce que je vais faire par la suite ? Qu'est-ce qui m'a plu ? Qu'est-ce qui était difficile ? Et donc j'ai eu un échange hyper instructif, assez jeune quand même, sur ça et ça m'a marqué. Je me suis dit, en fait, tu peux aussi prendre des décisions et te dire, ok, j'ai raté, mais d'en tirer quand même du positif et de pouvoir passer à autre chose et d'avoir des discussions intéressantes. Donc ça, ça a été marquant. Enfin, marquant, je me suis dit, ok, c'est bien, mais je fais quoi maintenant ? Je fais quoi ? J'ai papillonné un peu partout. Et c'est à ce moment-là que je me retrouve avec le décès de mon beau-père, qui avait un cancer, et donc la serrurie de ma belle-mère. Donc j'ai été serré tous les deux. Elle se retrouve toute seule. Je dis, je vais donner un comment, en fait. Je ne sais pas du tout faire de serrure. Je ne sais pas du tout faire de clé. Je ne sais même pas installer un coffre-fort. Et c'est la spécialité.

  • Speaker #0

    J'aime bien le « je ne sais même pas installer un coffre-fort » . Tu vois, tu dis « je ne sais pas faire de clé, bon voilà, mais je ne sais même pas installer un coffre-fort » . Non, mais personne n'avait pensé au coffre-fort.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, je ne sais même pas comment c'est conçu, comment c'est fait, je n'ai aucune idée. Et je rentre dans ce magasin de 350 mètres carrés avec un atelier, avec des... des 10 000 clés de dépens, les références, la complexité du truc. Au début, je veux donner un coup de main, donc en gros, je nettoie un peu à Ausha droite, et j'essaie de comprendre d'autres trucs. Mais très vite, je me rends compte que ma belle-mère, elle a vraiment plus besoin d'un relais. Donc je me mets à réapprendre quelque chose de nouveau. Donc immersion totale dans le milieu, et elle me forme en fait. Et d'ailleurs, suite à son émotionnel, elle a une capsule très tranquille, donc il y a ses bras qui se bloquent. émotionnellement, suite au décès de son mari, il est vraiment paralysé. Du coup, je dois tout faire.

  • Speaker #0

    Tu peux redire le mot ?

  • Speaker #1

    Capsulite rétractile.

  • Speaker #0

    Capsulite rétractile.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est vraiment... Au niveau de la synovie, ça bloque au niveau des articulations. C'est suite à un trauma psychologique en général, donc ça ne vient pas d'une chute ou d'un contact, mais c'est suite justement à ce décès. Et là, je me dis, ben ok, je me retrouve là à devoir être sénat, et elle est extraordinaire, elle me forme. Elle me suit, elle est volontaire. Et moi, je fais un maximum. Et là, on grandit ensemble, on évolue ensemble, on revoit les process. Et j'apprends énormément sur l'entreprise. Donc, j'apprends de manière manuelle tout ce que je dois faire, mais aussi de gérer une entreprise. Parce qu'il y avait tous les papiers, tous les fournisseurs, il y avait les gestions clients, il y avait le comptoir. Et là, je me dis, OK, il y a tout un monde à découvrir. Donc, on a bossé comme des malades, à passer des nuits à vraiment... à prendre quoi. Donc c'était intensif parce qu'il y avait une réalité financière, il fallait que la boîte tourne.

  • Speaker #0

    Il y avait des employés ?

  • Speaker #1

    À ce moment-là, on travaillait avec beaucoup d'externes, heureusement, donc il y avait peu de choses à gérer à ce niveau-là. C'était très familial et assez petit dans la gestion. Mais par contre, une grosse réputation, une grosse serrurier à Liège et du coup, obligé de gérer. Et on a géré, et on a géré comme des chefs. et on a pu permettre de quand même apprendre. Donc, j'ai appris sur le tas pendant 13 ans. On n'a plus sur le petit dalle.

  • Speaker #0

    Je vais juste aider.

  • Speaker #1

    13 ans plus tard. Donc, c'est un coup de main. J'aime bien dire ça. C'est un coup de main qui a duré 13 ans à peu près. Et finalement, à un moment donné, je me suis dit, c'est bien. Mais j'ai fait le tour. Maintenant, elle est autonome. Elle regère la situation. Elle est OK. Tout se passe bien. Les process sont en place. Les choses vont bien. Mais il faut que moi, je trouve... qui me plaît parce qu'au bout d'un moment, ça ne m'amusait plus. J'avais fait le tour un petit peu de ce que je pouvais apporter parce que je suis très curieux. Mais au bout d'un moment, c'est là que... C'est grâce à Aline, toujours ma compagne finalement. Elle est dans le bon coup. Elle travaillait au même endroit, dans le même bâtiment que Laurence. Elle rencontre Laurence. Elle est Laurence Cordonnier, ma formatrice et collègue maintenant.

  • Speaker #0

    Laurence Cordonnier, c'était... personne que j'ai... C'était l'épisode 2, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est la personne qui nous a formés tous les deux au coaching. Sauf que toi, tu en as fait ton métier, en tout cas, en partie. On n'est pas dans la suite de l'interview, clairement, parce que vous êtes deux personnes très différentes. Mais quand on parle de Laurence, c'est elle.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc, en fait, cette rencontre d'Adeline, ma compagne, et de Laurence fait qu'elle me dit que ça correspond vraiment à David, ce truc-là de coaching. Elle m'en parle et effectivement... Je lis, je vois un peu ce que ça donne, l'information, et je dis, mais c'est génial.

  • Speaker #0

    Là, on est en quelle année ?

  • Speaker #1

    Là, on est en, je dirais, 2021, que je découvre un peu ça.

  • Speaker #0

    Pendant le Covid, tu es toujours en serrurier ? Oui,

  • Speaker #1

    je suis toujours en serrurier. D'ailleurs, c'était un enfer, bref, de vous êtes essentiel, mais pas vraiment. Ah oui ? Oui, parce qu'il y avait le commerce, mais il y avait aussi le dépannage. Quand quelqu'un était en dehors de chez lui pour pouvoir rentrer, on était essentiel. Par contre, de vendre à Coffofo, c'était non essentiel. Donc, c'était un peu pénible. Une période qui nous a appris beaucoup de choses aussi. Et donc oui, je découvre le coaching. Et je me dis, en fait, c'est ce que je faisais dans ma chambre d'internat. Donc on revient à cette chambre d'internat. C'est-à-dire, j'étais déjà à la chambre de référence où les gens venaient déposer un peu leurs problématiques et où je les écoutais. Je me dis, oui, là, j'ai des outils. J'ai vraiment une caisse à outils pour agir et pas juste dire, ben oui, je comprends. Et donc... Et donc il est venu grâce à ces outils et j'ai matché avec la méthode, avec l'efficacité, avec la performance, avec les résultats très rapides et j'ai pris tout le package. J'ai pris tout, je me suis dit ok ça me parle, j'ai pris module 1, module 2, on est parti avec l'équicoaching. On va devoir réexpliquer tout ça. Mais bref, je veux dire que la formation, je n'ai pas juste dit oh je vais toucher du doigt, non je me suis dit ça me parle et je me suis lancé complètement dedans. C'est important dans mon mindset, si vous voulez me comprendre, c'est que quand je me lance dans quelque chose, j'y vais quoi. Et donc là je l'ai fait aussi.

  • Speaker #0

    Et donc est-ce que tu peux expliquer le module 1 et le module 2 parce qu'ils sont très très différents ?

  • Speaker #1

    Le module 1, pour moi, c'est vraiment la classe à outils. C'est ce moment où on dit, ok, j'ai une compétence d'écoute, j'ai un métier qui fait que je suis en relation avec les gens, et j'ai envie d'apprendre à pouvoir solutionner des problématiques, à fermer des boîtes, à gérer l'émotionnel des gens, à ne plus être impacté émotionnellement aussi. Donc c'est tout ça qu'on va voir dans le module 1. Et donc on a des outils de coaching classiques, mais on a aussi tout ce qui touche à l'intention, avec des constellations de... place, on a aussi tout ce qui est ombre et plumes, donc les ombres et les plumes, c'est des parties de nous avec lesquelles on n'a pas fait la paix, ou des plumes qu'on a perdues dans notre vie, où on s'est dit, tiens, ce prof qui m'a mal parlé à l'époque, qui m'a rabaissé, je dis ça, c'est à ce que j'ai vécu, je peux récupérer des plumes en disant, oui, j'ai le droit d'être dans cette situation-là et d'accepter ça, et de clôturer des choses. Donc ça, c'est vraiment ce qu'on voit dans le module 1, et puis après, on touche vraiment plus à la conscience, avec le module 2, on voit vraiment... dans tout ce qui est constellation familiale, la systémique, donc c'est tout le système, que ce soit professionnel, familial, comment on fonctionne avec les autres, dans le côté collectif et communautaire. Et en plus, ce module 2 se fait avec les chevaux, donc on en prend beaucoup en équicoaching, parce que les chevaux ont cette facilité à échanger et à entrer en résonance avec nos émotions. Voilà, en gros, sans perdre les gens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça fait beaucoup de termes que nous, on utilise au quotidien. Et là, peut-être pour... l'équicoaching, on est dans une prairie avec des chevaux et les chevaux interagissent. Des fois, il se passe des coachings sans que les chevaux interagissent. Des fois, c'est assez magique. Je me rappelle d'un équicoaching. Je n'étais pas du tout encore formée. Là, je suis en cours de formation en équicoaching, mais je ne comprenais encore rien du tout. Et il y a une fille qui avait un problème d'image d'elle-même. Les chevaux sont venus, ils étaient quatre. Ils sont venus se mettre en miroir autour d'elle, donc un dans un sens, un dans l'autre. Et puis, deux mètres plus loin, on avait le miroir des chevaux. Enfin, c'était un miroir, deux miroirs, deux chevaux. C'était impressionnant. Et elle parlait, à ce moment-là, on ne le savait pas, d'une problématique d'image d'elle et de miroir. Donc, vraiment d'image physique.

  • Speaker #1

    Voilà. Et c'est vrai que les chevaux, en fait, il y a trois races dans le monde qui fonctionnent de cette manière-là. Il y a les chevaux, les dauphins et les éléphants. Pour en coacher avec les éléphants et les dauphins en Belgique,

  • Speaker #0

    c'est compliqué.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Donc, on a choisi les chevaux. Mais ils ont, voilà, dans la nature, ce sont des proies. Et donc ils vont avoir cette tendance à se connecter justement en collectif à nos émotions pour voir si on a un danger ou pas et si on ressent des choses. Et ça va beaucoup plus loin que juste danger ou pas, c'est que ça va vraiment, comme tu disais, en miroir de nos émotions. Donc les gens qui ne savent pas ressentir les choses, qui se sentent bloqués, les chevaux sont là pour les représenter ou représenter peut-être quelqu'un ou quelque chose. Et il y a des choses vraiment magiques et fascinantes que tu as pu déjà observer, de changement radical, de dire « ok, là je me retrouve face à mon papa » . et c'est un cheval qui le regarde et je peux m'exprimer et il y a l'émotion qui passe et le cheval, une fois que c'est fait, il s'en va et c'est bon.

  • Speaker #0

    Oui, on parle de chevaux en totale liberté dans leur prairie.

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a aucune contrainte, c'est le cheval qui décide de se mettre à cet endroit-là. On ne peut pas passer avec n'importe quel chevaux, on a des chevaux assez équilibrés et pas n'importe quel chevaux que vous pouvez trouver dans la prairie, donc faites attention si jamais vous voulez connecter un cheval. En tout cas,

  • Speaker #0

    qu'il s'entende bien, un chevaux stable. Et donc, là, tu termines ton module 2.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui se passe ? On est à la fin du module 2 et là, on échange avec Laurence et elle trouve que vraiment je suis un bon coach, voilà, ça c'est beau, et que j'ai la bonne mécanique et l'envie. Et moi je trouve que ça me parle vraiment, quand je fais ça, je suis complètement moi-même. Je suis vraiment un fondant, ce qu'on appelle l'ikigai, on est un fondant dans ce que j'aime bien. Pour en venir à une parenthèse sur l'ikigai, en gros c'est quatre cercles. qui sont ce que j'aime bien faire, ce pour quoi je suis doué, ce pour quoi je peux être payé, et ce à quoi je peux contribuer au monde. Et en fait, en coaching, je suis pile au milieu. Je suis vraiment à fond dedans. J'adore ce que je fais, je peux être payé pour ça. Et en plus, je contribue à un monde plus juste et meilleur. Donc, c'est ça qui me booste. Et là, Laurence me dit, si tu veux, on teste. Tu viens travailler avec moi et on teste quelques coachings, on voit ce que ça donne. Et puis, très rapidement, ça a bien matché. Et j'enchaîne, j'enchaîne les coachings, j'enchaîne... En fait, je continue la formation en ce moment, quelque part, parce que je suis dans des vrais cas, j'ai de plus en plus de coaching et je les enchaîne. Et on débriefe avec Laurence, elle me forme, elle continue à spécifier certaines choses, et j'augmente mes compétences. Et puis comme je suis curieux de nature... Je vais creuser, je vais voir à côté, en parallèle, je creuse le développement personnel dans le sens large, notre manière de fonctionner. Et comme je suis très curieux, je me dis que c'est bien mignon, mais je fais un petit peu de magie avec le coaching et on change des choses avec la systémique, par exemple, ou avec des choses inconscientes qui sont difficiles à percevoir, à comprendre par rapport au classique. Et comme j'aime bien comprendre comment fonctionnent le cerveau et le cerveau social, je pose la question à un ami qui est neurochirurgien et qui me dit... Je dis « C'est quoi ? » « J'aimerais bien savoir comment ça se passe dans le cerveau. » Donc, on creuse le sujet, on en discute et on comprend que c'est par le parverbal, par tout ce qu'on échange, en fait, il y a des zones de cerveau qui s'activent. Donc, je comprends tout le mécanisme. Donc, je m'assure encore plus par rapport à ça. Et ces renseignements et le fait que je puisse creuser tout ça montrent à Laurence que je ne serais pas trop mal en formateur. Sachant que l'animation sportive, donc je reviens, c'est aussi gérer des groupes, c'est aussi former des élèves. Je voulais être professeur d'éducation physique, donc il y avait quand même cet aspect de transmettre et de partager, et de m'offrir la possibilité de former. Et donc petit à petit, j'ai suivi la formation pour pouvoir acquérir ça, et puis je forme des groupes entiers, et c'est formidable. Et là aussi, je suis à fond dans mon équiguide, et j'adore ça.

  • Speaker #0

    C'est très gai d'ailleurs, moi je suis formée par toi du coup, pour le module 2, et c'est très très gai. Et quand, juste, je réexplique, quand tu dis magie, en fait les outils de coaching de l'inconscient... On dirait en effet qu'on fait de la magie, même si ça ne l'est pas du tout. Mais vu qu'on est obligé de passer outre le cerveau rationnel, il y a un côté un petit peu intangible comme ça, mais en même temps, les gens le sentent tellement fort et ça résout les choses tellement vite qu'ils acceptent rapidement de rentrer là-dedans. Mais c'est vrai qu'il y a ce côté magique.

  • Speaker #1

    Oui, apparemment, j'ai le surnom de magicien de la conscience.

  • Speaker #0

    Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Parce qu'on gère justement après le côté magique. On va l'expliquer aussi un peu par ça. Le côté magicien.

  • Speaker #0

    Oui, vas-y alors.

  • Speaker #1

    J'ai une passion qui dure depuis mes dix ans, qui est le jeu de rôle. Donc voilà, maintenant j'ai 37 ans, c'est 27 ans que j'ai découvert ça. Et le jeu de rôle, en quelques mots, c'est la liberté absolue sur la créativité. En gros, il y a plein de types de jeux de rôle, mais le plus classique, on parle beaucoup de Donjons et Dragons, qui est un des plus connus du milieu, mais c'est beaucoup plus large que ça, vous allez voir très très vite. C'est qu'il y a un maître du jeu, quelqu'un qui est là... pour poser le décor. En gros, il va être scénariste, il va être la voix de tout ce qui est second rôle. Il va gérer un petit peu le son et la lumière, en narration. Et les joueurs autour de la table sont les acteurs principaux de la série. Vous avez un groupe avec les acteurs principaux, et finalement, le maître du jeu, c'est lui qui va gérer un peu tout ça, les rencontres des joueurs pendant leur partie. Cet aspect-là, il permet vraiment une créativité infinie, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de limite. si ce n'est ce qui est défini autour du groupe, je vous en respecte, je préfère le préciser. Mais il n'y a pas de limite, c'est-à-dire qu'on peut reprendre une œuvre qu'on aime beaucoup, Harry Potter, San Gonzalo, Star Wars, ou même les séries que vous aimez bien, Contre les vampires, Desperate of Swipes, il y a aussi des jeux de rôle un petit peu télé-novellas et ce genre de choses qui se font, qui sont très amusants. Et en fait, on prend un univers et on va se plonger dedans. Et ce qui est assez chouette, c'est tout ce qui se passe autour de la table est très créatif, est très libre. Elle amène beaucoup de choses, que ce soit au point de vue ludique, mais que ce soit au point de vue coaching. Finalement, je m'en suis rendu compte avec cet apport de coaching. La cohérence, le fait de pouvoir s'exprimer, de prendre sa place, sa légitimité face à telle situation, ses responsabilités. Mais tout ça dans une situation fictive, puisqu'on est sur le thème du jeu. Mais ça permet d'avoir des prises de conscience, que les gens aussi prennent la parole, se sentent bien par rapport aux autres, puissent communiquer de la meilleure manière. Donc on peut accéder là-dessus.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une compétition, les jeux de rôle ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout une compétition. Alors, on pourrait, ça peut, mais ce n'est pas du tout le but. C'est beaucoup de la cohésion d'équipe, de l'échange, de la communication, de la coopération, je cherche le mot, la coopération avec le maître du jeu aussi. face à une problématique ou face à une histoire qui se déroule. Et c'est ça qui est fascinant.

  • Speaker #0

    Et donc, ce sont bien des personnes... Je repose des questions exprès parce que je sais que tout le monde ne connaît pas le jeu de rôle et j'ai l'impression qu'on confond souvent le jeu de rôle avec tout ce qui va être déguisé, enfin, costumé, etc. Alors que pas forcément. Est-ce que tu peux expliquer la différence ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, le jeu de rôle classique, qui est vraiment le jeu de rôle de Jean Dragon, on est autour d'une table. on habille en civil, et éventuellement on met de la musique, et il y a justement un maître du jeu qui va dire, voilà ce qui se passe, voilà ce que vous voyez. Vous imaginez un grand porche, vous traversez, et puis là, il y a un château. Il est pavé comme ça, il se passe ça. Donc on commence un peu à décrire l'environnement, il fait beau, il chante. Les gens peuvent se projeter, avoir une visualisation de ce qui se passe, un ressenti aussi, si on a un bon matri du jeu. Et à ce moment-là, on demande la fameuse question, « Qu'est-ce que vous faites ? » Et donc les gens vont, « Tiens, moi je vais aller voir les échoppes qui sont là, parce que je vois qu'il y a un forgeron qui tape sur son enclos, mais je vais aller lui poser la question par rapport à la problématique de départ. Ou je vais me rendre directement à mon rendez-vous avec le Seigneur, parce que c'est prévu. » il y a une liberté d'action. Et donc oui, dans le jeu de rôle, il y a plusieurs disciplines. Il y a le jeu de rôle comme ça autour d'une table, où c'est que de la narration, c'est avec le verbe. Il y en a qui poussent l'expérience à mettre et de la musique, et peut-être une carte sur la table, et peut-être des accessoires, pour avoir plus d'immersion. Ça, c'est le degré d'immersion qu'on veut. Il y a des gens qui le font en présentiel tout un week-end. où là, on va se costumer. On appelle ça du jeu de rôle grandeur nature. Où là, on incarne vraiment le personnage. On va jouer le personnage comme des acteurs. C'est du théâtre d'improvisation, finalement, tout le week-end. Là où finalement, autour d'une table, on peut très bien parler de son personnage à la troisième personne. Mon guerrier ou mon inspecteur de police, il va questionner, il va poser ça comme question. Ou on dit, on va incarner le personnage, on va dire, bonjour, je suis inspecteur de police et j'ai deux, trois questions à vous poser. Là, c'est en jeu. Et c'est vraiment à la discrétion de chacun, finalement, et au plaisir de chacun.

  • Speaker #0

    Tu peux en avoir dans un même jeu qui vont parler à la troisième personne et d'autres qui vont à la quatrième.

  • Speaker #1

    Sans aucun problème. Alors, la plupart du temps, ceux qui travaillent à la troisième personne se prennent au jeu et incarnent le personnage. Et c'est assez fascinant. Mais chacun est libre. C'est ça qui est assez chouette. Et chacun met le succursor là où il veut. Et donc, les jeux de regard de la nature, là, on parle de grosses structures, de grosses ordinations, où il se passe plein, plein de choses, où il y a des figurants qui viennent jouer. les personnages justement qu'on va rencontrer dans l'histoire. Et donc ça, c'est beaucoup plus d'immersion. Là, on est vraiment en incarnation du personnage. Mais c'est bien, on coupe le téléphone, on coupe toutes les addictions pendant un week-end et on vit juste ça. En pleine nature, on profite de lieux incroyables, des châteaux, des forêts merveilleuses. Et donc c'est ça aussi qu'on va chercher en général dans le genre de jeu, mais aussi du contemporain. Il y a des gens qui font des situations aussi très contemporaines. On est inspecteur de police, je parlais de ça. On a un bureau de police et ça se fait dans un bâtiment et on va avoir des affaires, des coups de téléphone, des trucs qui vont se passer. Donc là, on peut vivre finalement des vies qu'on n'a pas tous les jours et qu'on ne peut pas. On ne bat pas un dragon tous les jours et on n'a pas toujours un crime à solutionner. Du moins, j'espère dans vos vies. Mais c'est intéressant de pouvoir faire ça et surtout, on est acteur de ce qui se passe plutôt que spectateur. Là où un film, on va subir le film et l'œuvre, je dis subir, on va. prendre plaisir à être spectateur, parce que j'adore celle-ci. Mais on va partager la vision du réalisateur et de ce qu'ils ont voulu mettre dedans. Donc on est là, on prend ce qu'il y a à prendre. Dans un jeu de rôle, on peut dire, ok, on fait Harry Potter, tu es Harry, tu es Hermione, etc. Et à tel moment, qu'est-ce que tu fais ? Ah ben, je prends une autre direction. Dans le scénario qui était l'histoire, qu'est-ce qui s'était passé si on avait fait ça ? Qu'est-ce qui s'était passé si Frodo avait été mettre l'anneau directement avec les aigles ?

  • Speaker #0

    donc c'est vraiment cette prise de conscience de on peut faire ce qu'on veut la liberté absolue et toi là avec ta deuxième activité donc que tu vas commencer à expliquer tu es sur le jeu de rôle à table ou tu fais les autres aussi ?

  • Speaker #1

    je fais alors un peu moins en nature parce que j'ai deux enfants que la vie fait que mais j'en ai fait en septembre dernier qui était absolument en tant qu'animateur ? non en tant que participant pour le coup dans une en tant que une chouette structure. J'étais un des acteurs principaux du jeu de rôle. Mais j'étais en tant que joueur. C'était vraiment magnifique. Comme lui. Donc oui, ça m'arrive encore de faire ça. Parce que j'aime bien me déguiser. Parce que je trouve ça marrant. Et puis l'incarnation. Et comme j'ai fait du théâtre d'improvisation, c'est vrai que je ne l'ai pas dit, mais du coup, ça me fait du bien. C'est chouette.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux parler, maintenant qu'on a défini le jeu de rôle, est-ce que tu peux...

  • Speaker #1

    me parler de ta deuxième carrière slash activité slash je sais pas trop comment l'appeler slash développement oui développement d'activité en fait le jeu de rôle autour du fait qu'on est autour d'une table donc on est entre potes et que c'est un petit loisir sympa qu'on peut faire un jeu de société en fait finalement on s'est dit tiens ça pourrait faire des émissions

  • Speaker #0

    Ça pourrait faire des podcasts, des choses audio, des aventures qu'on peut vivre et qu'on peut suivre. Et ça intéresse de plus en plus de monde. Donc ça se développe énormément sur des plateformes comme Twitch, qui est une plateforme de diffusion directe, et sur YouTube, par format vidéo. Et même juste audio d'ailleurs, il y a aussi des jeux de rôle juste en audio. Où les spectateurs, les gens vont pouvoir suivre l'histoire. des joueurs et du maître du jeu et pouvoir s'immerger dans différents univers en prenant plaisir, tout comme on écoute un bon CD de musique ou qu'on regarde un film ou qu'on écoute un podcast. Intéressant d'écouter le podcast qui est vraiment... C'est ce moment où on est dans la voiture, on va pouvoir s'évader prendre ce temps-là pour nous pour écouter une histoire, vivre des émotions parce qu'on arrive aussi à faire vivre des émotions, ça j'en parle juste après. Donc, comment ça se représente ? En gros, on se tourne en studio. ou en distanciel, parce que le Covid a beaucoup poussé ça, justement, de dire, tiens, on ne peut plus sortir, on va faire quoi, en fait, juste dans l'endistantiel ? On a notre webcam et on va commencer à raconter une histoire. Petite anecdote, j'ai créé une campagne, Le Confinement, dans un jeu de rôle un peu fantastique, futuriste.

  • Speaker #1

    Tu dis une campagne ?

  • Speaker #0

    Une campagne. Alors, une campagne, c'est une suite de scénarios. Donc, c'est comme une saison de série, en fait. C'est ça. Il y a plusieurs épisodes et à la fin, on a terminé la saison. Donc, on appelle ça une campagne. Je pense que le mot vient, si je ne me trompe pas, des campagnes militaires. On partait plusieurs mois, ça vient des campagnes. Et comme le début du jeu de rôle, c'était beaucoup des guerres, parce que maintenant on a évolué, il y a des milliers de jeux de rôle, très bonne production francophone aussi d'ailleurs, il y a des très bons studios francophones qui font des jeux de rôle, qui sont innovants, très dans la poésie, très dans l'imaginaire, même pour les enfants aussi, normalement. Donc ça c'est un autre volet que j'en parlerai juste après. Donc comment ça se passe au niveau ? de ce que je produis, je vais donc prendre un univers existant ou en créer un. Je vais proposer ça sur les plateformes. Les gens peuvent suivre ça en ligne ou en différé. Et ils vont pouvoir suivre ça, suivre l'aventure, suivre comme une série ce qu'il se passe. Ou en one shot, c'est comme si on avait regardé un film. Les parties sont variables. Il y a des formats. J'ai des collègues, des amis quand même. qui font des formats vraiment très punchy, avec beaucoup de montage, qui sont en studio avec vraiment une énorme post-production, où on est pris dedans pendant 30 minutes. Donc, c'est vraiment des formats courts qui sont assez intenses et qui sont incroyables. Et puis, il y a des formats un peu plus longs, où on a 4 heures d'épisodes qu'on peut découper, les gens voient une heure, puis ils reprennent un peu l'aventure. Ce qui est chouette, c'est de voir un peu les choix des personnages et de ce qui se passe autour de la table, et dire, tiens... Game of Thrones. Je connais la série, j'ai peut-être lu le bouquin, et là, on me propose quelque chose d'en plus dans l'univers. C'est un peu le bonus. C'est ce qu'on fait. Et ça marche plutôt pas de mal, parce que le loisir se développe de plus en plus, et les émissions se développent de plus en plus. Et là, on a le Studio 17, qui est en France, qui a fait un gros coup, là, c'est tout neuf, qui va lancer sa plateforme pour qu'on puisse retrouver un peu une plateforme Netflix où on va retrouver finalement les... les actual plays, on appelle ça des actual plays, autour du jeu de rôle. Donc on a toutes les aventures qui vont se retrouver là, plus des émissions autour de tout ce qui est fantasy, tout ce qui est autour du jeu de rôle, parce qu'encore une fois, ce n'est pas que la fantasy, on peut avoir des trucs très terre-à-terre dans le jeu de rôle, mais ils vont avoir une plateforme, donc ça se développe énormément, et donc je fais partie de cette mouvance de développement, à ma petite échelle pour l'instant.

  • Speaker #1

    Si tu avais quelqu'un qui te posait maintenant la question de... En fait, ça m'intéresse, mais je n'y connais rien, je ne sais pas par où commencer. Comment est-ce qu'on rentre dans ce monde ? J'ai envie de dire par la petite porte pour tester.

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs portes d'entrée. La première, c'est de se dire déjà, est-ce qu'on aime bien l'imaginaire ? Est-ce qu'on aime bien déjà se projeter ? Bon, si la personne se pose la question, c'est qu'elle est déjà dans cette idée-là. Est-ce que j'ai envie de partager des choses avec des gens ? Et puis, grâce à ces émissions, c'est de jeter un oeil, de dire, tiens, ça ressemble à quoi ? sur YouTube, tout simplement. Allez voir un peu ce que les gens font. Soit par le nom de quelqu'un que vous connaissez. Ivractus, si jamais.

  • Speaker #1

    Ivractus, on va vous le mettre évidemment en commentaire.

  • Speaker #0

    Vous avez fait juste Ivractus dans YouTube. Vous voyez un peu ce que je fais. Vous voyez un peu les différentes émissions. Mais globalement, un jeu de rôle, vous tapez un jeu de rôle que vous connaissez ou un univers que vous connaissez. Vous tapez juste jeu de rôle derrière. Vous allez voir, il y a plein de parties. Il y a plein de gens qui font plein de choses créatives et hyper inspirantes. Déjà ça, ça vous donnera une idée. Et puis c'est aussi éventuellement voir autour de vous, parce qu'il y a plus de rôlistes, on appelle ça des rôlistes, des gens qui jouent aux jeux de rôle. autour de vous. Donc, posez la question. Il y a peut-être un de vos collègues qui dit, moi, je fais du jeu de rôle depuis 15 ans. Donc, et de tester, de tester et ne pas rester sur sa première impression. C'est important. C'est comme dans tout, globalement. On peut avoir des mauvaises expériences, il y a des mauvais maîtres du jeu, il y a des mauvaises tables qui ne fonctionnent pas. Donc, soyez curieux, ne vous arrêtez pas à la première expérience. Allez un peu plus loin.

  • Speaker #1

    Et comment tu trouves une table ?

  • Speaker #0

    Alors, trouver des tables, il y a des plateformes qui permettent de rassembler. Alors, je n'ai plus le nom exact, mais j'essaierai de te le trouver. Tu pourras le mettre en dessous. pour s'inscrire et on voit les gens qui sont inscrits sur la plateforme dans des régions. C'est en Belgique, en France, il y en a vraiment un peu partout. Et on peut trouver des tables comme ça en ligne ou en présentiel. Donc il y a des gens qui proposent, on voit un peu le pitch, on connecte un petit peu avec la personne, on échange et puis après on est parti dans une table. C'est ce que j'ai fait pour tester un peu le système de The Witcher. Et donc j'ai vu une table de The Witcher qui était en virtuel. C'était un Français qui le proposait, je me suis connecté. J'ai échangé avec lui. On est partis, on a fait quelques petites sessions, et donc c'était super sympa, c'était bon enfant, ça permet de découvrir, sans devoir investir aussi dans tout le matériel de jeu de rôle. Il faut savoir que, mine de rien, si on a envie de... Alors, c'est pas un loisir qui est très coûteux dans l'ensemble par rapport à d'autres loisirs, mais un bouquin de jeu de rôle, un bon bouquin de jeu de rôle, on est autour de 50 euros, on a un jeu de rôle, et en fait, on peut jouer. C'est un livre. C'est un livre, on a un livre avec l'univers, avec les règles. Donc ça se joue avec des dés en général, mais pas toujours, il y a des fois des cartes, mais la plupart c'est avec des dés, ce qui permet de matérialiser l'aléatoire. Le virtuel, puisque tout est projeté dans l'imaginaire, les gens vont jeter un dé en fonction d'une fiche et des caractéristiques. Donc imaginons qu'on vit dans un monde médiéval et on incarne un personnage qui est assez costaud, on va avoir des caractéristiques de force costaud pour matérialiser finalement le personnage. Et donc si on lui demande, soulève cette caisse très lourde. il va faire un jet et il aura des bonus évidemment plus fortes que le petit gringalet qui dit « moi je suis plutôt un voleur, je suis plutôt fin, donc je ne vais pas soulever la caisse » . Et donc ça permet de matérialiser comme ça un peu les forces et les faiblesses de chaque personnage et d'avoir justement cette synergie entre les différents joueurs autour de la table. Donc en gros, quelques dés, un bouquin de jeu de rôle et on peut déjà faire du jeu de rôle. Si vous ne voulez même pas investir là-dedans, les dés on peut le faire en virtuel maintenant, c'est très facile, même Google a un système de dés.

  • Speaker #1

    C'est juste des dés classiques ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a des dés classiques et des dés un peu plus complexes. Il y a plein de systèmes D6, mais il y a des dés 4, des dés 6, des dés 8, des dés 10, des dés 12, des dés 20. C'est d'autres formes. C'est d'autres formes, en fait. Ce qui permet d'avoir plus de facettes, d'autres systèmes de jeu. Ne prenez pas trop la tête avec les systèmes de jeu, ça viendra si vous êtes passionné, si vous voulez rentrer dedans. Mais ce n'est pas nécessaire de tout maîtriser pour rentrer dedans. C'est ce qui fait peur aux gens en disant « je ne maîtrise pas » . tout l'univers et je dois maîtriser toutes les règles. Non.

  • Speaker #1

    Oui, et puis il y a une connotation vraiment très médiévale qui peut-être est historique. Je ne sais pas, peut-être que ça a commencé comme ça.

  • Speaker #0

    En fait, ça a commencé par... Au début, c'était beaucoup des batailles, des reconstitutions de guerre qui étaient en fait du Warhammer, qui est devenu maintenant Warhammer. Donc des grandes batailles avec des figurines. Et puis il y a des gens qui se sont dit, on va mettre un peu plus d'histoire dedans, plus de scénario. On va commencer à scénariser les batailles, on va créer des nouvelles choses. Et donc c'est là qu'il s'est développé le côté beaucoup plus jeu de rôle et interprétation. Et pourquoi médiéval ? Parce qu'à cette époque-là, il y avait vraiment une passion pour toutes les légendes, autour des dragons, autour même des régions locales, autour du Yéti, autour de ce genre de choses. Et donc c'était dans la culture populaire, c'était là. Et donc ils ont pris ça et ils se sont dit, tiens, on va développer un peu toutes ces mythologies. pour en faire un système. C'est pour ça que Donjons et Dragons est le plus connu et c'est celui qui a lancé les choses. Mais pour le reste, il n'y a pas de limite. Il n'y a pas besoin de connaître tout ça. J'en fais plein qui sont très modernes et très contemporains, ou futuristes, ou dans l'espace. Il n'y a pas de limite.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux expliquer comment, toi, tu es en train d'en faire une activité professionnelle ?

  • Speaker #0

    Comme c'est en train de fonctionner correctement au niveau de la visibilité, que les gens aiment de plus en plus, ils se rendent compte à quel point c'est chouette, et ils aiment bien suivre ça, ils aiment bien suivre ces émissions-là, et s'évader avec ça. Eh bien, ça intéresse des marques, c'est comme pour tout, finalement. À un moment donné, les marques se disent « c'est intéressant ce que vous faites, et on a envie de produire ça » . Déjà, il y a les studios qui nous poussent et qui nous suivent, les studios de production, qui sont toujours là à faire un maximum, malgré le fait que, financièrement, malheureusement, le jeu de rôle n'est pas bien référencé au niveau des subsides, parce que ce n'est ni de la culture. ni vraiment des jeux de société. Du coup, ils ne sont ni dans l'un ni dans l'autre. Donc, on est en train de se battre, la communauté terroriste, pour essayer que... que ça soit vu comme l'un comme l'autre parce qu'en termes de littérature, on a vraiment des écrivains qui écrivent des histoires incroyables, qui écrivent justement des campagnes, donc tout un scénario, toute une saison complète où tout est écrit sur porte, comme on dit, ça c'est un petit... Oui c'est ça, la petite plaque du serrurier. Mais où on peut suivre l'histoire et tout est écrit, on peut interpréter ça et donc il y a vraiment un travail d'écriture qui est là, un travail de traduction, un travail de relecture qui est vraiment très très bonne aussi. pour avoir quelque chose de très qualitatif. Mais bon, ils essaient de suivre. Et donc, il y a d'autres marques qui s'intéressent, des marques qui sont sur Internet, tout simplement. Des marques qui vont dire, tiens, si je suis associé à ça, je vais avoir des vues, je vais avoir des gens qui vont suivre. Il faut savoir que le jeu de rôle, à l'heure actuelle, il y a les tout gros actual play, les grosses sociétés de jeux de rôle, enfin, groupes de jeux de rôle, comme le Studio 17, avec la Bonneauberge. Ils ont fait un grand Rex, où ils ont ramené...

  • Speaker #1

    Rex ?

  • Speaker #0

    Donc, le grand Rex. C'est ça ? Oui. Donc, c'est une salle que les Français connaissent à Paris. C'est le plus beau cinéma, je pense, du monde. Il a eu un prix, il est vraiment incroyable. Mais il y a une scène. Et donc, ils ont rassemblé, je crois que c'était 1 500, 2 000 personnes pour suivre une partie de jeu de rôle sur scène, quoi. Et ça s'est fait aussi avec Table Quest, pour en citer d'autres, avec Madame Hélène Cus. Et donc, il y a des gens qui viennent voir ça. Il y a vraiment un intérêt de voir ce spectacle en direct, de pouvoir vivre ça, de pouvoir interagir avec le public. Et ça, c'est génial. Donc, ça s'ouvre de plus en plus. Donc, ça rassemble beaucoup de monde. Il y a des parties où il y a 15 000 personnes qui suivent en live. Donc, ça augmente. En français. En français. Donc, ça, c'est important. Parce que si on parle aux États-Unis...

  • Speaker #1

    15 000 en anglais, c'est autre chose. Mais en français.

  • Speaker #0

    Non, mais aux États-Unis, c'est énorme. Il y a des plateformes énormes avec des suivis de dingue. parce que, bah oui, il y a des gens à Nord-Pas et ça marche bien, et je vous invite à tester au moins aller jeter un oeil,

  • Speaker #1

    par curiosité c'est mon aspect curieux c'est ça que je voulais que tu puisses parler de ça aujourd'hui parce que c'est un monde qu'on connait pas, moi je l'ai vécu une fois avec toi, tu nous avais fait un petit jeu de rôle un tout tout petit jeu de rôle au début, il faut comprendre on était là, mais on peut faire quoi, qu'est-ce qu'il faut faire on lance l'idée, on avait pas trop compris et puis une fois que tu comprends, c'est vraiment fun et je te pose des questions aussi un petit peu personnelles en me disant, mais j'ai envie de tester en fait pas le monde médiéval, ça m'intéresse moins. Par contre, tu me parles d'Harry Potter, tu m'as déjà beaucoup plus capté, tu vois.

  • Speaker #0

    Non, mais en fait, il n'y a pas de limite. Prenez vos séries préférées ou vos trucs. Il y a un système The Walking Dead. En plus, les jeux de rôle suivent ce trame-là. Que ce soit aussi les jeux vidéo, il y a plein de jeux vidéo qui sont transcrits en jeux de rôle ou inversement. Donc, c'est aussi ce qui aime bien certains jeux vidéo, de dire, tiens, j'aimerais bien aller plus loin que juste faire ça. Donc oui, Harry Potter, il y en a plein.

  • Speaker #1

    comment est-ce que tu te vois dans 3 ans, 5 ans ?

  • Speaker #0

    dans 3 ans, 5 ans je me vois avec des émissions plus récurrentes au niveau du jeu de rôle en plateau surtout que je viens de vivre un week-end donc c'est tout frais j'ai fait un tournage en plateau où je match énormément avec l'équipe j'ai vraiment envie de faire des choses avec eux côté Dijon donc je bouge aussi pas mal il y a beaucoup d'activités en France en Belgique ça se développe plus doucement, mais un peu plus lentement. Donc là aussi, j'aimerais bien être dans trois ans peut-être un acteur plus majeur en Belgique à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    On peut peut-être raconter l'anecdote de la voiture.

  • Speaker #0

    L'anecdote de la voiture.

  • Speaker #1

    Tu devais aller faire... Tu as eu un problème de voiture. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. C'est vrai, oui, oui.

  • Speaker #1

    Un jour de formation et où tu me dis je dois aller à Paris, je n'ai pas de voiture et finalement, tu es parti à Paris avec ma voiture.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Parce que sinon, tu ratais ton... Moi, je n'en avais pas besoin.

  • Speaker #0

    Une opportunité formidable, parce que grâce à... Donc, comme quoi, des petites choses dans la vie sont formidables, donc un grand merci. Je suis donc parti à Paris avec ta voiture.

  • Speaker #1

    Tu m'as lavé ? Non, ta femme m'a lavé. Ça, c'était le cadeau pour moi, parce que l'état de ma voiture n'est pas...

  • Speaker #0

    Mais oui, c'était assez fou. Et justement, j'avais un tournage avec pas n'importe qui dans le milieu, donc j'avais cette opportunité d'être avec Olivier Larue, qui est professeur d'éloquence et qui est dans le monde du jeu de rôle depuis toujours. relecteur aussi dans différents studios de jeux de rôle, donc voilà un grand monsieur du jeu de rôle. Et Lucien Mène qui est aussi un acteur sur YouTube, donc vraiment un acteur, un comédien. Plus c'est lui qui est à l'origine du studio des 17 et de la bonne auberge donc voilà. Et Linkus qui fait aussi les plus grosses actuelles. Donc c'était un peu une énorme table et on m'invite gentiment donc je me suis dit bah ça serait cool que j'y aille quoi. J'étais prêt à y aller en vélo mais...

  • Speaker #1

    Ouais ouais c'est ça !

  • Speaker #0

    Donc, je me retrouve quand même à Paris avec ta voiture en me disant, il ne faut pas que quelqu'un me tape parce que Paris en voiture, je n'étais pas à l'aise. Mais c'était une belle expérience. Et donc, grâce à ça, j'ai fait un studio incroyable avec ces gens-là. Et puis, en plus, j'ai pu visiter les studios le lendemain. J'étais 17, donc c'était vraiment chouette. Plein de bonnes rencontres, et c'est ça que j'aime beaucoup. Et ce qui me définit, en fait, je pense beaucoup, c'est le partage, c'est l'échange, et c'est les rencontres. Plus je rencontre des gens, plus ils peuvent m'apporter des choses, et plus je grandis, quoi. Parce qu'ils m'apportent, évidemment, toute leur expérience et leur vécu, et c'est ça qui est formidable. C'est un peu ce que tu m'as cherché dans le podcast, finalement. C'est le vécu des gens.

  • Speaker #1

    Dans ce podcast, j'apprends plein de trucs, j'ai le temps de poser des questions, parce que c'est rare le nombre de fois où tu arrives à parler, vraiment. une heure, une heure et demie, voire deux heures, parce qu'on parle avant, on parle après, avec une personne. On a déjà parlé plein de fois de jeux de rôle, mais à chaque fois, on avait cinq minutes,

  • Speaker #0

    dix minutes.

  • Speaker #1

    C'est vite fait, il y a autre chose, etc. Donc oui, c'est ça que je vais chercher dans le podcast. Et donc, on revient à ma question, pardon, les trois à cinq ans, donc plus de tournages.

  • Speaker #0

    Oui, de tournages et d'émissions, avec des choses qui se lancent vraiment où justement, les marques et les studios payent pour ça, donc j'ai une rémunération. Parce que je trouve ça juste, parce qu'on produit quelque chose et puis même les joueurs qui viennent, ils prennent de leur temps, ils prennent vraiment... Les trajets viennent des fois de loin pour venir en studio, ils prennent de l'investissement, ils viennent avec leurs compétences aussi. Donc c'est valorisable et c'est vrai que des fois ça peut être un peu bizarre en disant « est-ce que je vais payer pour ça ? » Oui, on peut. Alors, si tu invites un magicien pour l'anniversaire de ton fils, tu le payes.

  • Speaker #1

    Même s'il aime bien faire de la magie.

  • Speaker #0

    Même s'il est mauvais. Oui,

  • Speaker #1

    même s'il est mauvais.

  • Speaker #0

    C'est une vieille anecdote ça aussi. Mais c'est se dire « tiens, on peut nous prêter un moment ça » . Donc ce côté… Être payé pour ce qu'on peut produire et faire, ça a du sens. Être équitable avec tout le monde, ça c'est important. Je pense que autant le studio doit être payé parce qu'il y a tous des frais, et c'est important parce qu'il y a des studios qui disent « non, viens, non, non » . C'est important d'être payé à sa juste valeur parce qu'il y a toute une équipe de prod, parce qu'il y a la régie, il y a tout ça, et c'est juste incroyable le matériel. Donc ça, ça doit être payé. Plus les gens qui viennent et qui viennent donner de leur temps, et de leur passion et de leur talent. Donc ça, ça doit être payé et rémunéré aussi. Donc je trouve que c'est important de mettre ça en place. Ça ne m'empêchera pas de toujours faire du jeu de rôle pour moi, avec des potes, et pour des gens, gratuitement. Et il y a aussi l'aspect jeu de rôle qui commence à être demandé dans les entreprises. Parce que ça, il y a aussi cet aspect-là. Et là, on rejoint évidemment les deux mots, qui sont le coaching et le jeu de rôle, qui sont qu'on peut faire du jeu de rôle pour une situation, pour faire en sorte, dans un team building par exemple, que les gens se disent « Ok, on va vivre quelque chose de fun et d'amusant. » Et derrière de dire ok en termes de profit de personnalité, en fonction de ce que vous avez fait, en fonction du scénario, il y a ça, ça, ça en termes de cohésion d'équipe. Si on a par exemple une équipe de commerciaux qui disent tiens on va augmenter un peu notre manière de fonctionner, notre cohésion d'équipe, on peut faire un jeu de rôle avec une entreprise fictive, avec une problématique fictive, avec des imprévus, avec des coups de téléphone, avec des choses qui se passent. Ça peut être fait en une heure et demie, en deux heures. Et derrière prendre de la matière pour travailler derrière en coaching, en disant qu'est-ce qui t'a bloqué, comment tu t'es ressenti par rapport à ça. Là, on peut travailler avec tous les outils de coaching qui vont bien. Donc ça, c'est hyper enrichissant. C'est comme ça que je me vois aussi dans 3 ans, c'est de pouvoir permettre de faire ça. Pour le coaching, c'est qu'une touche de joie, ça se développe et qu'on puisse faire plus de choses. On est en train d'aller vers la France. Il y a beaucoup de demandes par rapport à ça. Je pense qu'on a cette possibilité d'aller chercher, au niveau de nos outils de l'inconscient qui sont peu connus et peu répandus, d'aller chercher des choses plus intéressantes, encore plus de formations, encore plus de... coaching, moi ça me plaît beaucoup cette idée.

  • Speaker #1

    De mixer les deux.

  • Speaker #0

    D'avoir le plaisir d'avoir vraiment les deux. Les deux sont vraiment importants pour moi, pour mon équilibre en fait.

  • Speaker #1

    En plus, c'est deux activités que tu arrives quand même à planifier. Enfin, tu vois, ça bouge tout le temps. Donc, tu as des contraintes. Mais je veux dire, tu peux quand même organiser ton agenda.

  • Speaker #0

    Je peux organiser un peu comme je veux. J'ai cette flexibilité. On a une bonne covenance avec Laurence. Donc c'est chouette, on a vraiment cette liberté de pouvoir travailler. sur tous ces aspects. Et donc, c'est chouette.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée, mais à laquelle tu aimerais quand même répondre ?

  • Speaker #0

    Oh, elle n'est pas mal, celle-là. Elle n'est pas mal. Oui. Alors, je n'ai pas vraiment une question. Alors, quelle serait la question ? Ça, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Ou un sujet, en tout cas, que tu voulais aborder.

  • Speaker #0

    Un sujet qui est intéressant, c'est justement dans mon parcours de... à 10 ans, le jeu de rôle, et puis ce que ça m'a permis de faire. Il faut savoir que je suis dyslexique. Donc, à 10 ans... J'avais des voix toutes médictées. Le jeu de rôle, finalement, je l'ai commencé plus sur Internet, dans les jeux vidéo, on a commencé à interagir, j'ai commencé à faire parler mon personnage par écrit. Je faisais plein de fautes. Et où la bienveillance des gens m'ont fait me corriger, envoyer des petits messages privés en disant « Attention, dans ce cas-là, c'est écrit comme ça, etc. » Ça m'a permis de progresser dans mon orthographe. Ça m'a permis de construire aussi mes syntaxes, de m'exprimer, donc ça m'a développé à ce niveau-là. partie aussi de ma vie où c'était compliqué et où je me suis raccroché à tous ces aspects là Ça a été la période justement juste après Beckman, juste avant de rencontrer ma compagne. En fait, dans cette période-là, j'avais plus un rond. Mes parents m'avaient complètement abandonné, j'avais plus un rond, j'avais rien, ils m'avaient pris pas mal de choses. Et donc, je faisais la manche dans la rue. J'ai eu ce moment où j'étais dans la rue et j'ai fait la manche de différentes manières. J'ai découvert pas mal de choses aussi des sans-abri et de ce milieu-là et de comment c'était géré au niveau social. Et où, quand on avait des festivités comme la Saint-Nicolas en Belgique, c'est ce moment où les étudiants vont se rassembler et demander un petit peu de l'argent à Ausha droite aux gens pour récolter des sous pour aller faire la fête et de boire un petit peu de bonne bière belge. Eh bien, je n'allais pas boire. Je prenais cet argent, je le gardais pour pouvoir manger du jambon et de ce genre de choses. Et après, avec ma tchatche, j'arrivais à me faire reprendre des verres, ne vous inquiétez pas. Mais du coup, ça m'a développé aussi, ce côté-là, ce côté relationnel où, en échange de services, ça me permettait aussi de profiter de la fête. Mais c'était une partie où je me suis dit, OK, grâce au jeu de rôle, grâce à cet ancrage, grâce à la possibilité de communiquer, parce que c'est aussi tout cet aspect-là, même si ma famille m'a abandonné, j'ai pu trouver des ressources ailleurs, ce qui fait que je ne suis pas rentré dans la drogue, je ne suis pas rentré dans l'alcool, je ne suis pas rentré dans toutes les facilités, quand je dis facilités... de dire, tiens, on m'a proposé de dire, tiens, vends un peu ça, tu auras de l'argent. Et quand je voyais le montant, je me suis dit, bah oui, effectivement, je suis tranquille. Mais c'est pas OK, tu vois. Et donc, j'ai réussi à avoir cette force de caractère parce que j'étais entouré et que j'avais ce hobby qui était plus que juste un loisir. J'avais des amis qui me permettaient de garder la tête sur les épaules malgré ce que je vivais. Donc, ça m'a servi aussi, ça. C'était un tremplin. Et donc, je me félicite d'avoir gardé une intégrité et un équilibre par rapport à ça et dire ok je peux rester sur le jeu de rôle, ok je passais plus de temps devant mon PC, mais au moins je ne suis pas rentré dans d'autres addictions qui auraient pu me mener à de graves changements dans ma vie que certains vivent malheureusement.

  • Speaker #1

    Cet extrait va être à mon avis détourné par tous les jeunes qui veulent jouer beaucoup plus aux jeux vidéo et aux jeux de rôle et dont les parents ne sont pas d'accord.

  • Speaker #0

    On va aller jusqu'au bout comme ça on prendra tout le détournement. Parce que je suis un gros geek aussi. J'aime bien les jeux vidéo. Je suis rentré dans les ordinateurs très tôt. Mon père était curieux de ça. Donc à deux ans, j'étais devant les écrans. Mais on n'avait pas ce recul qu'on a maintenant. Donc les premiers écrans, vraiment les vieux ordinateurs Schneider. Donc j'ai découvert un peu le jeu vidéo par là. Et donc j'ai grandi avec cette génération. Donc j'ai passé beaucoup d'heures devant les écrans. Ce que j'aurais envie de dire aux parents à l'heure actuelle, c'est que déjà à l'époque, elle est différente. Là où je passais du temps sur des jeux solo et que je... il y avait vraiment un intérêt narratif et j'ai appris beaucoup de choses par rapport à ça. Ça existe toujours, le monde du jeu de vidéo est formidable à plein d'aspects, mais il y a aussi tout l'aspect commercial et les rétentions. On parle de problèmes de l'attention, on l'a avec les téléphones portables, on l'a tous, un problème de l'attention. Ce réflexe où sans regarder, on peut aller sur Instagram, on peut aller sur TikTok, on peut aller sur les différents réseaux, on peut passer des heures à scroller. En fait, finalement, cette addiction-là qu'on a en tant qu'adulte... et que les jeunes ont, le jeu vidéo, c'est un peu pareil, c'est des addictions. L'idée, c'est que, il y a une phrase qui me portait dans le moment, c'est l'ex-ennui. Il faut l'appliquer à absolument tout. Buvez trop d'eau, ce n'est pas bon pour le corps. Trop d'alcool, ça vous le savez. Trop de travail, là aussi, ça peut être très nocif. Trop d'amour, trop passionné, etc. Ça peut poser des problèmes. Eh bien, c'est pareil pour le jeu vidéo, c'est pareil pour les addictions au téléphone. Donc, oui, on peut passer, et c'est intéressant de faire ça, plutôt que de se droguer ou d'être dans l'alcool. Mais il faut quand même t'emparer et il faut aussi sortir de chez soi. Et oui, j'étais geek, mais j'étais un très grand sportif à côté. J'ai terminé quand même, je suis champion d'Europe de jeu dessus. Je ne suis pas arrivé par hasard, je fais beaucoup d'entraînement, je fais beaucoup, beaucoup de sport à côté. Eh bien, cet aspect-là, on pense aussi à ce côté écran. Donc voilà, il faut sortir quand même, il ne faut pas rentrer. Si c'est trop ancré, c'est qu'il y a des problématiques de communication. Là, c'est l'aspect coach qui parle. Oui. C'est bien de rétablir ça. C'est bien, tu as bien raison.

  • Speaker #1

    Sinon, c'est vite. « Lui, il a joué au jeu vidéo et donc, du coup, il ne s'est pas drogué. » Non, il n'y a pas que ça.

  • Speaker #0

    Déjà, le jeu de rôle, c'est autour d'une table avec des gens. On n'est pas avec des écrans. Si on peut le faire entre nous, ça sort des écrans. D'ailleurs, moi, j'utilise le jeu de rôle. Tiens, je reviens à cet aspect des enfants. Du jeu de rôle pour les enfants, pour trouver leur place et pour sortir des écrans et se dire qu'on peut vivre une aventure incroyable. Il y a de l'émotion, il se passe des choses parce que oui dans une partie de jeu de rôle il y a de l'émotion quand on va loin avec des personnages, on peut vivre des situations, on doit prendre des choix et faire des décisions qui font qu'on est pris dans l'histoire, comme on peut pleurer devant un film ou une série, c'est exactement la même chose. Et d'ailleurs les spectateurs qui suivent nos actuales plays et qui ont des émotions, qui disent « punaise, dans le même épisode on a rigolé, on a pleuré, il s'est passé plein de choses » . C'est cool, c'est qu'on peut faire transmettre ces émotions-là. Donc oui, le jeu de rôle c'est autour d'une table principalement. Les écrans c'est chouette, le tournage distanciel, on n'a pas la possibilité. Mais voilà, vos enfants, ils ont un groupe d'amis, tentez un peu ce genre de choses. Soyez peut-être le meneur de jeu de l'équipe. En achetant alors des jeux de rôle adaptés. Et bien dans ce cas-là, il y a des jeux de rôle pour les enfants. Il y en a un très très bon, j'en ai deux qui viennent, c'est les petites sorcières, qui est un jeu de rôle qui est vraiment bienveillant, qui est chouette et qui est facile aussi en termes de système. Et Donjons et chatons, qui peut être joué pour les adultes parce que ça peut être en mode post-apocalyptique, si on veut le jouer en plus sérieux, mais on peut l'adapter en version enfant. Il y a aussi... Je reviendrai sur un autre, si ça me revient, parce qu'il y a de l'intéressant aussi, avec tout ce qui est autour de la BD belgo-française. Et donc, c'est dans ce milieu de la BD. Donc, voilà, les univers sont infinis.

  • Speaker #1

    Génial. Est-ce que si tu pouvais partager une seule leçon que tu as apprise ?

  • Speaker #0

    Oser, c'est réussir. Ça me porte le pied de l'eau.

  • Speaker #1

    Ça me fera plus d'efficace.

  • Speaker #0

    Pas toujours porter, en fait. C'est tenter des choses, parce que même si ça rate...

  • Speaker #1

    Vous avez appris. Au pire, t'as appris.

  • Speaker #0

    Si on tombe, on a appris.

  • Speaker #1

    Et s'il y avait une ressource, que ce soit une lecture, un film, n'importe, que tu avais à conseiller ?

  • Speaker #0

    Oh, elle est pas facile, celle-là. Non,

  • Speaker #1

    et en plus, je te prépare pas. Non,

  • Speaker #0

    non, mais c'est bien.

  • Speaker #1

    Je te la sors comme ça.

  • Speaker #0

    Une ressource, j'aurais dit déjà, la ressource est en vous, ça c'est une chose, mais si on doit chercher un document ou quelque chose, changez peut-être vos recherches sur Internet.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Allez dans quelque chose que vous ne connaissez pas et soyez curieux, en fait. Ne demandez pas toujours la même chose à ChatGPT. Ne tapez pas toujours la même chose dans YouTube. Ne restez pas dans votre algorithme. Soyez curieux et allez voir ça. Et en fait, ça, c'est une ressource infinie de choses intéressantes. Et gardez votre esprit critique par rapport à tout ce que vous allez apprendre pour passer par votre cycle de valeurs. C'est important aussi parce que sinon, ce qui est bon pour quelqu'un n'est pas bon pour l'autre. Voilà, c'est une ressource très large. Là, j'ai triché un peu, mais...

  • Speaker #1

    J'entendais... Je ne sais plus qui c'était. qui disait chaque année, il rentre dans des groupes d'une thématique qui va changer chaque année forcément, mais un truc auquel il ne comprend absolument rien. Et donc, il se retrouve entouré de gens qui sont dans cette thématique, quelle qu'elle soit, sauf qu'à la fin de l'année, il est devenu, pas expert dans la thématique, mais en tout cas, il s'y connaît. Juste en étant entouré de ces personnes-là, en lisant au début, en ne comprenant absolument rien, et puis forcément en faisant des recherches par rapport à ça. Je trouve ça super intéressant de se focaliser sur un sujet.

  • Speaker #0

    J'ai une ressource qui me vient. Vas-y. Une ressource là, vraiment très claire et papier, c'est les bouquins de Fabien Leclerc.

  • Speaker #1

    Fabien Leclerc.

  • Speaker #0

    Fabien Olicard.

  • Speaker #1

    Olicard, oui.

  • Speaker #0

    Donc, il fait des spectacles de mentalisme. Il a aussi une chaîne YouTube très intéressante.

  • Speaker #1

    Votre temps, j'ai lu...

  • Speaker #0

    Votre date infinie. Voilà. Le pouvoir sur votre cerveau, ce genre de choses. Et donc, il a fait plein, plein, plein de bouquins. Il en a fait un dernier sur l'addiction, justement au téléphone, et comment pouvoir s'en sortir en deux semaines. C'est... C'est hyper enrichissant, c'est facile à lire, tout est en audio aussi, en audiobook. Donc, on n'avait pas d'excuses, ça vaut le coup.

  • Speaker #1

    Votre temps est infini, je l'ai lu, ça m'avait vraiment marqué.

  • Speaker #0

    C'est de là que vient

  • Speaker #1

    A Vaut Mieux Que Zéro, par exemple.

  • Speaker #0

    A Vaut Mieux Que Zéro, oui. C'est très intéressant. Lui, il a cette expérience d'être un gros procrastinateur, il le dit lui-même, et il a palié à ça. en attendant il fait des spectacles il fait des tournées incroyables il fait des bouquins au moins un bouquin par an il a sa chaîne YouTube où il fait plein de formats dans tous les sens il fait des plateaux TV etc donc il est plus qu'actif et pourtant il se définit comme un procrastinateur donc il a mis des mécanismes en place donc pour gérer son temps gérer son énergie et se caler sur la bonne chose donc il est hyper enrichissant dans sa manière de fonctionner on en apprend aussi sur la mémoire comment fonctionne la mémoire avec des palais mentaux des palais mentaux du coup il y en a plusieurs Des palais mentaux. Palais comme un palais de... Un palais mental, c'est une manière de retenir des informations le plus facilement possible. C'est avec de la visualisation. C'est imaginer une pièce que vous connaissez bien et vous allez pouvoir mettre des éléments pour pouvoir la retenir. On va mettre la lessive là, les confitures, etc. Ça va permettre de retenir. Sachant que le cerveau retient principalement par deux manières. par la vue et par les émotions. Ce qui permet que quand vous vivez des émotions lors d'un spectacle ou d'un film, vous allez vous en retenir, en souvenir. Je mâche mes mots aujourd'hui. C'est pas grave. Et ces côtés...

  • Speaker #1

    C'est pas comme si on enregistrait un podcast.

  • Speaker #0

    C'est ça, quoi. C'est le pire moment, mais c'est OK. J'espère que vous me comprenez bien. Sinon, je fais la prise de courant en public, mais je n'étais pas dans l'idée. Cet aspect-là est intéressant pour retenir des choses, pour travailler sur la mémoire. Il y a plein de ressources intéressantes. Ça, c'est une bonne ressource.

  • Speaker #1

    Merci. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux ajouter avant concluture ?

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai été assez large. J'ai vu... Soyez curieux, testez des choses. Vraiment.

  • Speaker #1

    On est curieux, on va tester des choses. Merci, David.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, c'était vraiment chouette.

  • Speaker #1

    Merci à vous d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. On se retrouve évidemment la semaine prochaine.

Description

Et si votre job d’aujourd’hui n’avait rien à voir avec celui qui vous fera vibrer demain ?

Et si le petit garçon que vous étiez savait déjà ce que vous êtes vraiment fait pour faire ?


Dans cet épisode, on parle reconversion, rôle, coaching… et serrure ! Oui, vous avez bien lu.


L’invité: David Debouck, Coach systémicien, formateur, ancien serrurier… et maître du jeu dans l’univers du jeu de rôle. Un vrai touche-à-tout qui transforme chaque virage de vie en terrain d’apprentissage. Et franchement, vous n’êtes pas prêt·e pour la richesse de son parcours.


Au programme de cet épisode :


  • Comment on passe de « je donne un coup de main » à 13 ans de serrurerie ?

  • Quelle est la vraie origine de sa bascule vers le coaching (spoiler : ça remonte à l’internat) ?

  • C’est quoi, le coaching systémique… et pourquoi ça change tout ?

  • En quoi le jeu de rôle est un outil puissant de transformation personnelle ?

  • Comment on construit une double activité pro alignée avec son ikigai ?

  • Que faire quand on touche ses limites… et qu’on se sent au bout du rouleau ?

  • Pourquoi le fait d’être dyslexique ne l’a jamais empêché d’apprendre (au contraire) ?


Un épisode comme une bouffée d’oxygène pour toutes celles et ceux qui ne rentrent dans aucune case… et qui n’en ont pas envie, en fait.


🎲 Vous êtes curieux du monde du jeu de rôle, même sans cape ni baguette ? Vous allez adorer.


Pour aller plus loin :



💛 Si vous aimez ce podcast, laissez-lui des étoiles, un avis, ou parlez-en autour de vous. C’est le meilleur moyen de soutenir mon travail ✨


Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut David, ça fait toujours bizarre de commencer un podcast comme ça, comme si on venait de se rencontrer et qu'on n'avait pas papoté pendant une demi-heure.

  • Speaker #1

    Je vais bien, je m'installe.

  • Speaker #0

    Bienvenue David ! Alors, je vous présente David, ou plutôt il va se présenter lui-même. D'ailleurs, si tu devais te présenter, je te pose une question difficile pour commencer, parce que forcément il y a beaucoup de branches. Si tu devais te présenter comme ça en quelques phrases ?

  • Speaker #1

    J'ai 37 ans, je suis un créatif, je suis quelqu'un de curieux. Et j'aime les challenges.

  • Speaker #0

    Ok, je crois que ça résume en effet assez bien ce qu'on va aborder aujourd'hui. Alors vous avez vu le titre où on passe de serrurier à coach systémique à animateur de jeux de rôle, qui est quand même vraiment pas mal connu en plus sur Internet. De plus en plus. De plus en plus connu en tout cas sur Internet. Je vais commencer par ma première question habituelle. Est-ce que tu peux me présenter le petit David ? Comment est-ce que tu étais ? D'où est-ce que tu viens ? Quel type d'enfance tu as eu ?

  • Speaker #1

    Alors le petit David, c'est un petit David qui est né à Charleroi. qui est né dans une petite maison mitoyenne, qui a grandi au milieu des huissiers, au milieu de complications financières dans la famille, qui a impacté pas mal de choses, et de déménagement, etc. Mais c'est un petit David qui a toujours eu cette envie de créer, cette imagination débordante dans les jeux avec les autres amis, dans les cercles finalement à Ausha droite. C'était toujours très très très créatif et donc j'aimais bien écrire des histoires, bien dessiner, j'aimais bien faire tout ça. Et puis, c'est un petit David qui, à 8 ans, a dit à son père, écoute, vu la situation familiale, je veux aller à l'internat.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et donc, ils ont accepté. Moi, je n'ai pas pu y aller tout de suite, je suis allé à mes 10 ans. Mais ça a changé ma vie, j'ai fait 6 ans d'internat et ça, ça a été vraiment un énorme changement pour moi.

  • Speaker #0

    Positif.

  • Speaker #1

    Très positif. OK. Socialement et puis de retour à moi, et ça m'a évité, à mon avis, de rentrer dans certaines dérives. dans ma vie, donc merveilleuses années à l'internat. Je sais qu'il y en a beaucoup qui disent « Ah non, la pension ! » Moi, c'était vraiment du bonheur.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai détesté, mais je l'avais choisi moi-même aussi comme une grande pour aller apprendre le néerlandais. Et donc, ce n'était pas très fun, mais c'était utile. Où est-ce qu'il se dirige après, du coup, le David adolescent ? Tu termines tes études secondaires. Où est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Alors, les études secondaires, déjà, c'est un petit peu... Il y a eu deux, trois petites prises de conscience. Pour faire très simple, je commence en général classique. mes humanités. La première année, je me fais surtout des potes parce que je suis à l'internat. Mais on passe de première en deuxième sans aucun problème à cette époque-là.

  • Speaker #0

    Je vais juste traduire pour les Français. La plupart des personnes qui écoutent sont françaises. Donc, première, deuxième, c'est la sixième et cinquième, si je ne me trompe pas, au collège.

  • Speaker #1

    Je pense. En gros, j'ai à ce moment-là dix ans et j'ai un an d'avance par rapport à ma date de naissance. Donc, je suis dans les plus jeunes. Donc, c'est à ce moment-là où je commence à changer de prof.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Et donc la première, du coup, je passe cette année en me disant, tiens, je me suis fait plein de potes. Donc socialement, c'est génial. Par contre, évidemment, je me fais ramasser dans la suivante. Donc je redouble cette année-là. Ça me remet un peu dans l'aurore à chemin. Et je prends une décision de gonfler ma formation générale par tout ce qui est agronomie. Parce que je suis à Carrefour, à ce moment-là, dans les Ardennes. Et il y a plein de choses autour de la civiliculture, l'agriculture et l'horticulture. Et je trouve ça intéressant. Donc je m'y intéresse. Parce que j'aime bien le dehors, en fait. à l'extérieur et donc je fais ça en plus donc même mercredi après midi je suis pas en train de tranquille au soleil non je bosse l'après midi aussi et je mets une grosse pression par rapport à ça ce qui fait que l'année suivante je passe par contre en qualification parce que je me rends compte que c'est ça qui m'intéresse plus que je suis général donc pareil en france il doit y avoir peut-être moins de 6 milliards donc en gros il ya plus de pratique et on s'axe sur un domaine particulier qui est justement l'horticulture dans le cas Et c'est surtout, et ça c'est important, c'est que je le fais pour suivre des potes. Ça a une importance parce que c'est un choix. Je me suis dit, ok, je rentre dans quelque chose qui fait que c'est plus difficile de leur sortir parce que je suis des potes. Mais c'est pas irréversible. Et ça me permet d'ouvrir d'autres nouvelles portes qui sont que je passe, donc, quatrième, cinquième, donc on est presque vers la fin des... Quatrième,

  • Speaker #0

    cinquième, c'est deuxième et première. Parce qu'après, il y a la terminale en France, donc voilà, là t'as... 16 ans.

  • Speaker #1

    16 ans. Voilà. Et à ce moment-là, je me dis, OK, c'est bien mignon, mais la toile d'articulture, j'aime bien en passion, mais je n'ai pas envie de faire mon métier de ça. Prise de conscience, donc j'ai réussi ces années-là, mais j'ai envie de faire autre chose. Et j'ai toujours fait du sport. Toute ma vie, j'ai fait du sport à ce haut niveau. Et je suis à ce moment-là en pleine...

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire quel sport ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai fait du triathlon, et j'ai fait surtout du judo et du jiu-jitsu. C'est ça. Donc, c'est des sports de combat. Et donc, oui, j'ai mis ça en place. Moi en fait, ça j'adore et j'aime bien justement la créativité et donc je me suis tourné vers des études d'animateur, animateur sportif. mes résultats, j'ai dû redoubler mon année parce que c'était une option. Donc, j'ai dû recommencer ce que j'avais réussi. J'ai fait au final, pour résumer assez vite fait, j'ai fait 3 cinquièmes parce que je me suis planté, je me suis axé sur tout ce que je n'avais pas appris, donc l'anatomie, la physio, etc. J'ai cartonné, je me suis fait cartonner en maths. Donc voilà, ça a été un peu chaotique à ce niveau-là. Au lieu de 6 ans,

  • Speaker #0

    tu restes 9 ans. Par contre, avec des compétences quand même multiples.

  • Speaker #1

    multiples qui m'ont valu que pendant mes études d'animation sportive, j'ai cartonné, il y a eu des concours de meilleurs animateurs, les deux années j'étais le meilleur animateur de Wallonie. Donc ça a été aussi hyper enrichissant et large dans mes réflexions. Donc tout ça, ça m'a déjà apporté plein plein plein de choses, donc je sors avec ce diplôme et puis je vais voir le métier parce que je vais à Beckman et je veux faire éducateur éducation physique. Tiens, c'est un peu la logique. J'avais dans l'idée de faire peut-être kinésportif à un moment donné. Et j'arrive à ce moment-là, et je me rends compte de la réalité du boulot de prof. Je me dis, mais en fait, je ne veux pas être celui qui va faire cinq écoles sur la route pour changer tout le temps avant d'être nommé, d'être positionné. Je n'ai pas envie d'être routier, quoi. Et je me dis, là, qu'est-ce que je fais ? Je rechange. Et là, je rencontre ma compagne.

  • Speaker #0

    Donc, à Beckman, là, tu es en première. Je suis en première, oui. Beckman, c'est un bac plus trois, donc c'est à Chevelier, donc trois ans à priori.

  • Speaker #1

    Je partais sur trois ans avec possibilité de passerelle pour faire le kiné et finalement je change tout puisque je rencontre ma compagne et puis je me rends compte surtout que c'est pas ce que je veux faire. Et là je change tout, je suis vraiment ma compagne, qui est toujours ma compagne actuelle, ça fait donc 16 ans. Et elle part, donc elle a fait un an en Angleterre et elle veut faire traduction interprétarienne. Et moi je me dis j'aime bien la communication et donc je vais la suivre et je pars à Bruxelles avec elle. Et je fais traduction interprétarienne en anglais-allemand, première année. Je peux te mentir. J'aime bien communiquer, mais j'ai ramé.

  • Speaker #0

    Surtout avec elle, quoi.

  • Speaker #1

    J'aime ramer, j'aime ramer. J'aime bien communiquer avec elle. Après, pour le reste. Mais c'était, par contre, une période hyper formatrice. Parce que j'ai voulu me mettre à niveau. Donc, pendant les vacances scolaires, enfin, juste avant de rentrer, j'ai bossé comme un fou les langues. J'ai été faire des stages de langue, j'ai rencontré. Je me suis mis en inconfort, vraiment émotionnel. Parce que je me retrouvais... en Angleterre, à essayer d'apprendre l'anglais pour me remettre à fond. Mais ce n'était pas un cadre très bienveillant. Donc, ça a été très, très, très difficile émotionnellement. Et j'ai pu toucher vraiment toutes mes limites du doigt. Mes limites de ce que je peux accepter, parce que je suis ici, ça allait bien changer, mais ça me réussissait au final. C'était OK. Et là, je me retrouve vraiment à toucher toutes mes limites et dire « ouais, non, ça, ce n'est pas confortable du tout » .

  • Speaker #0

    Tu as des exemples de limites ?

  • Speaker #1

    Une des plus grosses limites, ça a été de ne pas pouvoir communiquer de manière fluide avec quelqu'un. Et donc, ne pas se faire comprendre. Alors ça peut être des petites choses, mais ne pas dire ok, là je me sens mal, je suis dans un confort, là je ne comprends pas ce qui se passe, je ne sais pas ce qu'on me demande, et je ne peux rien communiquer. Et il y a aussi le côté pas bienveillant, donc j'ai été énormément rabaissé, en mode en fait tu n'y arriveras pas, tu n'es pas capable, ça ne sert à rien, on a activé vraiment cette roue de la négativité bien comme il faut, que j'ai dit bah oui en fait ils ont raison. Donc je l'ai vraiment activé bien comme il faut, je me suis dit bah ok, je me plante. Et donc j'ai tenu le coup pendant la première année de traduction interprétariat où je me suis éclaté. Et je me souviens toujours de ce moment.

  • Speaker #0

    Éclaté ici,

  • Speaker #1

    je me suis bien amusée aussi. Non, tu t'es voté. Non, je me suis voté. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Je me suis voté.

  • Speaker #0

    Je me suis éclaté, ça pourrait vous l'arguer les deux.

  • Speaker #1

    Après, je me suis éclaté dans le sens où je me suis permis de découvrir la vie à Bruxelles, ce que ça impliquait. Donc dans tout ce que je traverse, vous allez le voir pendant tout le podcast. J'apprends en fait, tous les jours j'apprends. Et c'est nourrissant pour moi, c'est vraiment hyper important. Je suis très cognitif, j'ai besoin de comprendre les choses. Et là, je me retrouve à l'examen oral, je me souviens d'allemand. Je ne savais pas parler allemand, à part dire « ich bin müde » . Je suis fatigué, ce que je répète à chaque fois. Je ne savais pas grand-chose. Et là, j'ai deux profs en face de moi, ils savent que je vais me planter. Ils m'ont vu toute l'année, ils savent que je vais me planter. Et j'ai dit « écoutez, je vais… » pas passer l'examen, par contre j'ai besoin de discuter avec vous. Ils ont été surpris et j'ai discuté avec elles de dire, en fait, qu'est-ce que je vais faire par la suite ? Qu'est-ce qui m'a plu ? Qu'est-ce qui était difficile ? Et donc j'ai eu un échange hyper instructif, assez jeune quand même, sur ça et ça m'a marqué. Je me suis dit, en fait, tu peux aussi prendre des décisions et te dire, ok, j'ai raté, mais d'en tirer quand même du positif et de pouvoir passer à autre chose et d'avoir des discussions intéressantes. Donc ça, ça a été marquant. Enfin, marquant, je me suis dit, ok, c'est bien, mais je fais quoi maintenant ? Je fais quoi ? J'ai papillonné un peu partout. Et c'est à ce moment-là que je me retrouve avec le décès de mon beau-père, qui avait un cancer, et donc la serrurie de ma belle-mère. Donc j'ai été serré tous les deux. Elle se retrouve toute seule. Je dis, je vais donner un comment, en fait. Je ne sais pas du tout faire de serrure. Je ne sais pas du tout faire de clé. Je ne sais même pas installer un coffre-fort. Et c'est la spécialité.

  • Speaker #0

    J'aime bien le « je ne sais même pas installer un coffre-fort » . Tu vois, tu dis « je ne sais pas faire de clé, bon voilà, mais je ne sais même pas installer un coffre-fort » . Non, mais personne n'avait pensé au coffre-fort.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, je ne sais même pas comment c'est conçu, comment c'est fait, je n'ai aucune idée. Et je rentre dans ce magasin de 350 mètres carrés avec un atelier, avec des... des 10 000 clés de dépens, les références, la complexité du truc. Au début, je veux donner un coup de main, donc en gros, je nettoie un peu à Ausha droite, et j'essaie de comprendre d'autres trucs. Mais très vite, je me rends compte que ma belle-mère, elle a vraiment plus besoin d'un relais. Donc je me mets à réapprendre quelque chose de nouveau. Donc immersion totale dans le milieu, et elle me forme en fait. Et d'ailleurs, suite à son émotionnel, elle a une capsule très tranquille, donc il y a ses bras qui se bloquent. émotionnellement, suite au décès de son mari, il est vraiment paralysé. Du coup, je dois tout faire.

  • Speaker #0

    Tu peux redire le mot ?

  • Speaker #1

    Capsulite rétractile.

  • Speaker #0

    Capsulite rétractile.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est vraiment... Au niveau de la synovie, ça bloque au niveau des articulations. C'est suite à un trauma psychologique en général, donc ça ne vient pas d'une chute ou d'un contact, mais c'est suite justement à ce décès. Et là, je me dis, ben ok, je me retrouve là à devoir être sénat, et elle est extraordinaire, elle me forme. Elle me suit, elle est volontaire. Et moi, je fais un maximum. Et là, on grandit ensemble, on évolue ensemble, on revoit les process. Et j'apprends énormément sur l'entreprise. Donc, j'apprends de manière manuelle tout ce que je dois faire, mais aussi de gérer une entreprise. Parce qu'il y avait tous les papiers, tous les fournisseurs, il y avait les gestions clients, il y avait le comptoir. Et là, je me dis, OK, il y a tout un monde à découvrir. Donc, on a bossé comme des malades, à passer des nuits à vraiment... à prendre quoi. Donc c'était intensif parce qu'il y avait une réalité financière, il fallait que la boîte tourne.

  • Speaker #0

    Il y avait des employés ?

  • Speaker #1

    À ce moment-là, on travaillait avec beaucoup d'externes, heureusement, donc il y avait peu de choses à gérer à ce niveau-là. C'était très familial et assez petit dans la gestion. Mais par contre, une grosse réputation, une grosse serrurier à Liège et du coup, obligé de gérer. Et on a géré, et on a géré comme des chefs. et on a pu permettre de quand même apprendre. Donc, j'ai appris sur le tas pendant 13 ans. On n'a plus sur le petit dalle.

  • Speaker #0

    Je vais juste aider.

  • Speaker #1

    13 ans plus tard. Donc, c'est un coup de main. J'aime bien dire ça. C'est un coup de main qui a duré 13 ans à peu près. Et finalement, à un moment donné, je me suis dit, c'est bien. Mais j'ai fait le tour. Maintenant, elle est autonome. Elle regère la situation. Elle est OK. Tout se passe bien. Les process sont en place. Les choses vont bien. Mais il faut que moi, je trouve... qui me plaît parce qu'au bout d'un moment, ça ne m'amusait plus. J'avais fait le tour un petit peu de ce que je pouvais apporter parce que je suis très curieux. Mais au bout d'un moment, c'est là que... C'est grâce à Aline, toujours ma compagne finalement. Elle est dans le bon coup. Elle travaillait au même endroit, dans le même bâtiment que Laurence. Elle rencontre Laurence. Elle est Laurence Cordonnier, ma formatrice et collègue maintenant.

  • Speaker #0

    Laurence Cordonnier, c'était... personne que j'ai... C'était l'épisode 2, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est la personne qui nous a formés tous les deux au coaching. Sauf que toi, tu en as fait ton métier, en tout cas, en partie. On n'est pas dans la suite de l'interview, clairement, parce que vous êtes deux personnes très différentes. Mais quand on parle de Laurence, c'est elle.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc, en fait, cette rencontre d'Adeline, ma compagne, et de Laurence fait qu'elle me dit que ça correspond vraiment à David, ce truc-là de coaching. Elle m'en parle et effectivement... Je lis, je vois un peu ce que ça donne, l'information, et je dis, mais c'est génial.

  • Speaker #0

    Là, on est en quelle année ?

  • Speaker #1

    Là, on est en, je dirais, 2021, que je découvre un peu ça.

  • Speaker #0

    Pendant le Covid, tu es toujours en serrurier ? Oui,

  • Speaker #1

    je suis toujours en serrurier. D'ailleurs, c'était un enfer, bref, de vous êtes essentiel, mais pas vraiment. Ah oui ? Oui, parce qu'il y avait le commerce, mais il y avait aussi le dépannage. Quand quelqu'un était en dehors de chez lui pour pouvoir rentrer, on était essentiel. Par contre, de vendre à Coffofo, c'était non essentiel. Donc, c'était un peu pénible. Une période qui nous a appris beaucoup de choses aussi. Et donc oui, je découvre le coaching. Et je me dis, en fait, c'est ce que je faisais dans ma chambre d'internat. Donc on revient à cette chambre d'internat. C'est-à-dire, j'étais déjà à la chambre de référence où les gens venaient déposer un peu leurs problématiques et où je les écoutais. Je me dis, oui, là, j'ai des outils. J'ai vraiment une caisse à outils pour agir et pas juste dire, ben oui, je comprends. Et donc... Et donc il est venu grâce à ces outils et j'ai matché avec la méthode, avec l'efficacité, avec la performance, avec les résultats très rapides et j'ai pris tout le package. J'ai pris tout, je me suis dit ok ça me parle, j'ai pris module 1, module 2, on est parti avec l'équicoaching. On va devoir réexpliquer tout ça. Mais bref, je veux dire que la formation, je n'ai pas juste dit oh je vais toucher du doigt, non je me suis dit ça me parle et je me suis lancé complètement dedans. C'est important dans mon mindset, si vous voulez me comprendre, c'est que quand je me lance dans quelque chose, j'y vais quoi. Et donc là je l'ai fait aussi.

  • Speaker #0

    Et donc est-ce que tu peux expliquer le module 1 et le module 2 parce qu'ils sont très très différents ?

  • Speaker #1

    Le module 1, pour moi, c'est vraiment la classe à outils. C'est ce moment où on dit, ok, j'ai une compétence d'écoute, j'ai un métier qui fait que je suis en relation avec les gens, et j'ai envie d'apprendre à pouvoir solutionner des problématiques, à fermer des boîtes, à gérer l'émotionnel des gens, à ne plus être impacté émotionnellement aussi. Donc c'est tout ça qu'on va voir dans le module 1. Et donc on a des outils de coaching classiques, mais on a aussi tout ce qui touche à l'intention, avec des constellations de... place, on a aussi tout ce qui est ombre et plumes, donc les ombres et les plumes, c'est des parties de nous avec lesquelles on n'a pas fait la paix, ou des plumes qu'on a perdues dans notre vie, où on s'est dit, tiens, ce prof qui m'a mal parlé à l'époque, qui m'a rabaissé, je dis ça, c'est à ce que j'ai vécu, je peux récupérer des plumes en disant, oui, j'ai le droit d'être dans cette situation-là et d'accepter ça, et de clôturer des choses. Donc ça, c'est vraiment ce qu'on voit dans le module 1, et puis après, on touche vraiment plus à la conscience, avec le module 2, on voit vraiment... dans tout ce qui est constellation familiale, la systémique, donc c'est tout le système, que ce soit professionnel, familial, comment on fonctionne avec les autres, dans le côté collectif et communautaire. Et en plus, ce module 2 se fait avec les chevaux, donc on en prend beaucoup en équicoaching, parce que les chevaux ont cette facilité à échanger et à entrer en résonance avec nos émotions. Voilà, en gros, sans perdre les gens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça fait beaucoup de termes que nous, on utilise au quotidien. Et là, peut-être pour... l'équicoaching, on est dans une prairie avec des chevaux et les chevaux interagissent. Des fois, il se passe des coachings sans que les chevaux interagissent. Des fois, c'est assez magique. Je me rappelle d'un équicoaching. Je n'étais pas du tout encore formée. Là, je suis en cours de formation en équicoaching, mais je ne comprenais encore rien du tout. Et il y a une fille qui avait un problème d'image d'elle-même. Les chevaux sont venus, ils étaient quatre. Ils sont venus se mettre en miroir autour d'elle, donc un dans un sens, un dans l'autre. Et puis, deux mètres plus loin, on avait le miroir des chevaux. Enfin, c'était un miroir, deux miroirs, deux chevaux. C'était impressionnant. Et elle parlait, à ce moment-là, on ne le savait pas, d'une problématique d'image d'elle et de miroir. Donc, vraiment d'image physique.

  • Speaker #1

    Voilà. Et c'est vrai que les chevaux, en fait, il y a trois races dans le monde qui fonctionnent de cette manière-là. Il y a les chevaux, les dauphins et les éléphants. Pour en coacher avec les éléphants et les dauphins en Belgique,

  • Speaker #0

    c'est compliqué.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Donc, on a choisi les chevaux. Mais ils ont, voilà, dans la nature, ce sont des proies. Et donc ils vont avoir cette tendance à se connecter justement en collectif à nos émotions pour voir si on a un danger ou pas et si on ressent des choses. Et ça va beaucoup plus loin que juste danger ou pas, c'est que ça va vraiment, comme tu disais, en miroir de nos émotions. Donc les gens qui ne savent pas ressentir les choses, qui se sentent bloqués, les chevaux sont là pour les représenter ou représenter peut-être quelqu'un ou quelque chose. Et il y a des choses vraiment magiques et fascinantes que tu as pu déjà observer, de changement radical, de dire « ok, là je me retrouve face à mon papa » . et c'est un cheval qui le regarde et je peux m'exprimer et il y a l'émotion qui passe et le cheval, une fois que c'est fait, il s'en va et c'est bon.

  • Speaker #0

    Oui, on parle de chevaux en totale liberté dans leur prairie.

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a aucune contrainte, c'est le cheval qui décide de se mettre à cet endroit-là. On ne peut pas passer avec n'importe quel chevaux, on a des chevaux assez équilibrés et pas n'importe quel chevaux que vous pouvez trouver dans la prairie, donc faites attention si jamais vous voulez connecter un cheval. En tout cas,

  • Speaker #0

    qu'il s'entende bien, un chevaux stable. Et donc, là, tu termines ton module 2.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui se passe ? On est à la fin du module 2 et là, on échange avec Laurence et elle trouve que vraiment je suis un bon coach, voilà, ça c'est beau, et que j'ai la bonne mécanique et l'envie. Et moi je trouve que ça me parle vraiment, quand je fais ça, je suis complètement moi-même. Je suis vraiment un fondant, ce qu'on appelle l'ikigai, on est un fondant dans ce que j'aime bien. Pour en venir à une parenthèse sur l'ikigai, en gros c'est quatre cercles. qui sont ce que j'aime bien faire, ce pour quoi je suis doué, ce pour quoi je peux être payé, et ce à quoi je peux contribuer au monde. Et en fait, en coaching, je suis pile au milieu. Je suis vraiment à fond dedans. J'adore ce que je fais, je peux être payé pour ça. Et en plus, je contribue à un monde plus juste et meilleur. Donc, c'est ça qui me booste. Et là, Laurence me dit, si tu veux, on teste. Tu viens travailler avec moi et on teste quelques coachings, on voit ce que ça donne. Et puis, très rapidement, ça a bien matché. Et j'enchaîne, j'enchaîne les coachings, j'enchaîne... En fait, je continue la formation en ce moment, quelque part, parce que je suis dans des vrais cas, j'ai de plus en plus de coaching et je les enchaîne. Et on débriefe avec Laurence, elle me forme, elle continue à spécifier certaines choses, et j'augmente mes compétences. Et puis comme je suis curieux de nature... Je vais creuser, je vais voir à côté, en parallèle, je creuse le développement personnel dans le sens large, notre manière de fonctionner. Et comme je suis très curieux, je me dis que c'est bien mignon, mais je fais un petit peu de magie avec le coaching et on change des choses avec la systémique, par exemple, ou avec des choses inconscientes qui sont difficiles à percevoir, à comprendre par rapport au classique. Et comme j'aime bien comprendre comment fonctionnent le cerveau et le cerveau social, je pose la question à un ami qui est neurochirurgien et qui me dit... Je dis « C'est quoi ? » « J'aimerais bien savoir comment ça se passe dans le cerveau. » Donc, on creuse le sujet, on en discute et on comprend que c'est par le parverbal, par tout ce qu'on échange, en fait, il y a des zones de cerveau qui s'activent. Donc, je comprends tout le mécanisme. Donc, je m'assure encore plus par rapport à ça. Et ces renseignements et le fait que je puisse creuser tout ça montrent à Laurence que je ne serais pas trop mal en formateur. Sachant que l'animation sportive, donc je reviens, c'est aussi gérer des groupes, c'est aussi former des élèves. Je voulais être professeur d'éducation physique, donc il y avait quand même cet aspect de transmettre et de partager, et de m'offrir la possibilité de former. Et donc petit à petit, j'ai suivi la formation pour pouvoir acquérir ça, et puis je forme des groupes entiers, et c'est formidable. Et là aussi, je suis à fond dans mon équiguide, et j'adore ça.

  • Speaker #0

    C'est très gai d'ailleurs, moi je suis formée par toi du coup, pour le module 2, et c'est très très gai. Et quand, juste, je réexplique, quand tu dis magie, en fait les outils de coaching de l'inconscient... On dirait en effet qu'on fait de la magie, même si ça ne l'est pas du tout. Mais vu qu'on est obligé de passer outre le cerveau rationnel, il y a un côté un petit peu intangible comme ça, mais en même temps, les gens le sentent tellement fort et ça résout les choses tellement vite qu'ils acceptent rapidement de rentrer là-dedans. Mais c'est vrai qu'il y a ce côté magique.

  • Speaker #1

    Oui, apparemment, j'ai le surnom de magicien de la conscience.

  • Speaker #0

    Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Parce qu'on gère justement après le côté magique. On va l'expliquer aussi un peu par ça. Le côté magicien.

  • Speaker #0

    Oui, vas-y alors.

  • Speaker #1

    J'ai une passion qui dure depuis mes dix ans, qui est le jeu de rôle. Donc voilà, maintenant j'ai 37 ans, c'est 27 ans que j'ai découvert ça. Et le jeu de rôle, en quelques mots, c'est la liberté absolue sur la créativité. En gros, il y a plein de types de jeux de rôle, mais le plus classique, on parle beaucoup de Donjons et Dragons, qui est un des plus connus du milieu, mais c'est beaucoup plus large que ça, vous allez voir très très vite. C'est qu'il y a un maître du jeu, quelqu'un qui est là... pour poser le décor. En gros, il va être scénariste, il va être la voix de tout ce qui est second rôle. Il va gérer un petit peu le son et la lumière, en narration. Et les joueurs autour de la table sont les acteurs principaux de la série. Vous avez un groupe avec les acteurs principaux, et finalement, le maître du jeu, c'est lui qui va gérer un peu tout ça, les rencontres des joueurs pendant leur partie. Cet aspect-là, il permet vraiment une créativité infinie, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de limite. si ce n'est ce qui est défini autour du groupe, je vous en respecte, je préfère le préciser. Mais il n'y a pas de limite, c'est-à-dire qu'on peut reprendre une œuvre qu'on aime beaucoup, Harry Potter, San Gonzalo, Star Wars, ou même les séries que vous aimez bien, Contre les vampires, Desperate of Swipes, il y a aussi des jeux de rôle un petit peu télé-novellas et ce genre de choses qui se font, qui sont très amusants. Et en fait, on prend un univers et on va se plonger dedans. Et ce qui est assez chouette, c'est tout ce qui se passe autour de la table est très créatif, est très libre. Elle amène beaucoup de choses, que ce soit au point de vue ludique, mais que ce soit au point de vue coaching. Finalement, je m'en suis rendu compte avec cet apport de coaching. La cohérence, le fait de pouvoir s'exprimer, de prendre sa place, sa légitimité face à telle situation, ses responsabilités. Mais tout ça dans une situation fictive, puisqu'on est sur le thème du jeu. Mais ça permet d'avoir des prises de conscience, que les gens aussi prennent la parole, se sentent bien par rapport aux autres, puissent communiquer de la meilleure manière. Donc on peut accéder là-dessus.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une compétition, les jeux de rôle ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout une compétition. Alors, on pourrait, ça peut, mais ce n'est pas du tout le but. C'est beaucoup de la cohésion d'équipe, de l'échange, de la communication, de la coopération, je cherche le mot, la coopération avec le maître du jeu aussi. face à une problématique ou face à une histoire qui se déroule. Et c'est ça qui est fascinant.

  • Speaker #0

    Et donc, ce sont bien des personnes... Je repose des questions exprès parce que je sais que tout le monde ne connaît pas le jeu de rôle et j'ai l'impression qu'on confond souvent le jeu de rôle avec tout ce qui va être déguisé, enfin, costumé, etc. Alors que pas forcément. Est-ce que tu peux expliquer la différence ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, le jeu de rôle classique, qui est vraiment le jeu de rôle de Jean Dragon, on est autour d'une table. on habille en civil, et éventuellement on met de la musique, et il y a justement un maître du jeu qui va dire, voilà ce qui se passe, voilà ce que vous voyez. Vous imaginez un grand porche, vous traversez, et puis là, il y a un château. Il est pavé comme ça, il se passe ça. Donc on commence un peu à décrire l'environnement, il fait beau, il chante. Les gens peuvent se projeter, avoir une visualisation de ce qui se passe, un ressenti aussi, si on a un bon matri du jeu. Et à ce moment-là, on demande la fameuse question, « Qu'est-ce que vous faites ? » Et donc les gens vont, « Tiens, moi je vais aller voir les échoppes qui sont là, parce que je vois qu'il y a un forgeron qui tape sur son enclos, mais je vais aller lui poser la question par rapport à la problématique de départ. Ou je vais me rendre directement à mon rendez-vous avec le Seigneur, parce que c'est prévu. » il y a une liberté d'action. Et donc oui, dans le jeu de rôle, il y a plusieurs disciplines. Il y a le jeu de rôle comme ça autour d'une table, où c'est que de la narration, c'est avec le verbe. Il y en a qui poussent l'expérience à mettre et de la musique, et peut-être une carte sur la table, et peut-être des accessoires, pour avoir plus d'immersion. Ça, c'est le degré d'immersion qu'on veut. Il y a des gens qui le font en présentiel tout un week-end. où là, on va se costumer. On appelle ça du jeu de rôle grandeur nature. Où là, on incarne vraiment le personnage. On va jouer le personnage comme des acteurs. C'est du théâtre d'improvisation, finalement, tout le week-end. Là où finalement, autour d'une table, on peut très bien parler de son personnage à la troisième personne. Mon guerrier ou mon inspecteur de police, il va questionner, il va poser ça comme question. Ou on dit, on va incarner le personnage, on va dire, bonjour, je suis inspecteur de police et j'ai deux, trois questions à vous poser. Là, c'est en jeu. Et c'est vraiment à la discrétion de chacun, finalement, et au plaisir de chacun.

  • Speaker #0

    Tu peux en avoir dans un même jeu qui vont parler à la troisième personne et d'autres qui vont à la quatrième.

  • Speaker #1

    Sans aucun problème. Alors, la plupart du temps, ceux qui travaillent à la troisième personne se prennent au jeu et incarnent le personnage. Et c'est assez fascinant. Mais chacun est libre. C'est ça qui est assez chouette. Et chacun met le succursor là où il veut. Et donc, les jeux de regard de la nature, là, on parle de grosses structures, de grosses ordinations, où il se passe plein, plein de choses, où il y a des figurants qui viennent jouer. les personnages justement qu'on va rencontrer dans l'histoire. Et donc ça, c'est beaucoup plus d'immersion. Là, on est vraiment en incarnation du personnage. Mais c'est bien, on coupe le téléphone, on coupe toutes les addictions pendant un week-end et on vit juste ça. En pleine nature, on profite de lieux incroyables, des châteaux, des forêts merveilleuses. Et donc c'est ça aussi qu'on va chercher en général dans le genre de jeu, mais aussi du contemporain. Il y a des gens qui font des situations aussi très contemporaines. On est inspecteur de police, je parlais de ça. On a un bureau de police et ça se fait dans un bâtiment et on va avoir des affaires, des coups de téléphone, des trucs qui vont se passer. Donc là, on peut vivre finalement des vies qu'on n'a pas tous les jours et qu'on ne peut pas. On ne bat pas un dragon tous les jours et on n'a pas toujours un crime à solutionner. Du moins, j'espère dans vos vies. Mais c'est intéressant de pouvoir faire ça et surtout, on est acteur de ce qui se passe plutôt que spectateur. Là où un film, on va subir le film et l'œuvre, je dis subir, on va. prendre plaisir à être spectateur, parce que j'adore celle-ci. Mais on va partager la vision du réalisateur et de ce qu'ils ont voulu mettre dedans. Donc on est là, on prend ce qu'il y a à prendre. Dans un jeu de rôle, on peut dire, ok, on fait Harry Potter, tu es Harry, tu es Hermione, etc. Et à tel moment, qu'est-ce que tu fais ? Ah ben, je prends une autre direction. Dans le scénario qui était l'histoire, qu'est-ce qui s'était passé si on avait fait ça ? Qu'est-ce qui s'était passé si Frodo avait été mettre l'anneau directement avec les aigles ?

  • Speaker #0

    donc c'est vraiment cette prise de conscience de on peut faire ce qu'on veut la liberté absolue et toi là avec ta deuxième activité donc que tu vas commencer à expliquer tu es sur le jeu de rôle à table ou tu fais les autres aussi ?

  • Speaker #1

    je fais alors un peu moins en nature parce que j'ai deux enfants que la vie fait que mais j'en ai fait en septembre dernier qui était absolument en tant qu'animateur ? non en tant que participant pour le coup dans une en tant que une chouette structure. J'étais un des acteurs principaux du jeu de rôle. Mais j'étais en tant que joueur. C'était vraiment magnifique. Comme lui. Donc oui, ça m'arrive encore de faire ça. Parce que j'aime bien me déguiser. Parce que je trouve ça marrant. Et puis l'incarnation. Et comme j'ai fait du théâtre d'improvisation, c'est vrai que je ne l'ai pas dit, mais du coup, ça me fait du bien. C'est chouette.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux parler, maintenant qu'on a défini le jeu de rôle, est-ce que tu peux...

  • Speaker #1

    me parler de ta deuxième carrière slash activité slash je sais pas trop comment l'appeler slash développement oui développement d'activité en fait le jeu de rôle autour du fait qu'on est autour d'une table donc on est entre potes et que c'est un petit loisir sympa qu'on peut faire un jeu de société en fait finalement on s'est dit tiens ça pourrait faire des émissions

  • Speaker #0

    Ça pourrait faire des podcasts, des choses audio, des aventures qu'on peut vivre et qu'on peut suivre. Et ça intéresse de plus en plus de monde. Donc ça se développe énormément sur des plateformes comme Twitch, qui est une plateforme de diffusion directe, et sur YouTube, par format vidéo. Et même juste audio d'ailleurs, il y a aussi des jeux de rôle juste en audio. Où les spectateurs, les gens vont pouvoir suivre l'histoire. des joueurs et du maître du jeu et pouvoir s'immerger dans différents univers en prenant plaisir, tout comme on écoute un bon CD de musique ou qu'on regarde un film ou qu'on écoute un podcast. Intéressant d'écouter le podcast qui est vraiment... C'est ce moment où on est dans la voiture, on va pouvoir s'évader prendre ce temps-là pour nous pour écouter une histoire, vivre des émotions parce qu'on arrive aussi à faire vivre des émotions, ça j'en parle juste après. Donc, comment ça se représente ? En gros, on se tourne en studio. ou en distanciel, parce que le Covid a beaucoup poussé ça, justement, de dire, tiens, on ne peut plus sortir, on va faire quoi, en fait, juste dans l'endistantiel ? On a notre webcam et on va commencer à raconter une histoire. Petite anecdote, j'ai créé une campagne, Le Confinement, dans un jeu de rôle un peu fantastique, futuriste.

  • Speaker #1

    Tu dis une campagne ?

  • Speaker #0

    Une campagne. Alors, une campagne, c'est une suite de scénarios. Donc, c'est comme une saison de série, en fait. C'est ça. Il y a plusieurs épisodes et à la fin, on a terminé la saison. Donc, on appelle ça une campagne. Je pense que le mot vient, si je ne me trompe pas, des campagnes militaires. On partait plusieurs mois, ça vient des campagnes. Et comme le début du jeu de rôle, c'était beaucoup des guerres, parce que maintenant on a évolué, il y a des milliers de jeux de rôle, très bonne production francophone aussi d'ailleurs, il y a des très bons studios francophones qui font des jeux de rôle, qui sont innovants, très dans la poésie, très dans l'imaginaire, même pour les enfants aussi, normalement. Donc ça c'est un autre volet que j'en parlerai juste après. Donc comment ça se passe au niveau ? de ce que je produis, je vais donc prendre un univers existant ou en créer un. Je vais proposer ça sur les plateformes. Les gens peuvent suivre ça en ligne ou en différé. Et ils vont pouvoir suivre ça, suivre l'aventure, suivre comme une série ce qu'il se passe. Ou en one shot, c'est comme si on avait regardé un film. Les parties sont variables. Il y a des formats. J'ai des collègues, des amis quand même. qui font des formats vraiment très punchy, avec beaucoup de montage, qui sont en studio avec vraiment une énorme post-production, où on est pris dedans pendant 30 minutes. Donc, c'est vraiment des formats courts qui sont assez intenses et qui sont incroyables. Et puis, il y a des formats un peu plus longs, où on a 4 heures d'épisodes qu'on peut découper, les gens voient une heure, puis ils reprennent un peu l'aventure. Ce qui est chouette, c'est de voir un peu les choix des personnages et de ce qui se passe autour de la table, et dire, tiens... Game of Thrones. Je connais la série, j'ai peut-être lu le bouquin, et là, on me propose quelque chose d'en plus dans l'univers. C'est un peu le bonus. C'est ce qu'on fait. Et ça marche plutôt pas de mal, parce que le loisir se développe de plus en plus, et les émissions se développent de plus en plus. Et là, on a le Studio 17, qui est en France, qui a fait un gros coup, là, c'est tout neuf, qui va lancer sa plateforme pour qu'on puisse retrouver un peu une plateforme Netflix où on va retrouver finalement les... les actual plays, on appelle ça des actual plays, autour du jeu de rôle. Donc on a toutes les aventures qui vont se retrouver là, plus des émissions autour de tout ce qui est fantasy, tout ce qui est autour du jeu de rôle, parce qu'encore une fois, ce n'est pas que la fantasy, on peut avoir des trucs très terre-à-terre dans le jeu de rôle, mais ils vont avoir une plateforme, donc ça se développe énormément, et donc je fais partie de cette mouvance de développement, à ma petite échelle pour l'instant.

  • Speaker #1

    Si tu avais quelqu'un qui te posait maintenant la question de... En fait, ça m'intéresse, mais je n'y connais rien, je ne sais pas par où commencer. Comment est-ce qu'on rentre dans ce monde ? J'ai envie de dire par la petite porte pour tester.

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs portes d'entrée. La première, c'est de se dire déjà, est-ce qu'on aime bien l'imaginaire ? Est-ce qu'on aime bien déjà se projeter ? Bon, si la personne se pose la question, c'est qu'elle est déjà dans cette idée-là. Est-ce que j'ai envie de partager des choses avec des gens ? Et puis, grâce à ces émissions, c'est de jeter un oeil, de dire, tiens, ça ressemble à quoi ? sur YouTube, tout simplement. Allez voir un peu ce que les gens font. Soit par le nom de quelqu'un que vous connaissez. Ivractus, si jamais.

  • Speaker #1

    Ivractus, on va vous le mettre évidemment en commentaire.

  • Speaker #0

    Vous avez fait juste Ivractus dans YouTube. Vous voyez un peu ce que je fais. Vous voyez un peu les différentes émissions. Mais globalement, un jeu de rôle, vous tapez un jeu de rôle que vous connaissez ou un univers que vous connaissez. Vous tapez juste jeu de rôle derrière. Vous allez voir, il y a plein de parties. Il y a plein de gens qui font plein de choses créatives et hyper inspirantes. Déjà ça, ça vous donnera une idée. Et puis c'est aussi éventuellement voir autour de vous, parce qu'il y a plus de rôlistes, on appelle ça des rôlistes, des gens qui jouent aux jeux de rôle. autour de vous. Donc, posez la question. Il y a peut-être un de vos collègues qui dit, moi, je fais du jeu de rôle depuis 15 ans. Donc, et de tester, de tester et ne pas rester sur sa première impression. C'est important. C'est comme dans tout, globalement. On peut avoir des mauvaises expériences, il y a des mauvais maîtres du jeu, il y a des mauvaises tables qui ne fonctionnent pas. Donc, soyez curieux, ne vous arrêtez pas à la première expérience. Allez un peu plus loin.

  • Speaker #1

    Et comment tu trouves une table ?

  • Speaker #0

    Alors, trouver des tables, il y a des plateformes qui permettent de rassembler. Alors, je n'ai plus le nom exact, mais j'essaierai de te le trouver. Tu pourras le mettre en dessous. pour s'inscrire et on voit les gens qui sont inscrits sur la plateforme dans des régions. C'est en Belgique, en France, il y en a vraiment un peu partout. Et on peut trouver des tables comme ça en ligne ou en présentiel. Donc il y a des gens qui proposent, on voit un peu le pitch, on connecte un petit peu avec la personne, on échange et puis après on est parti dans une table. C'est ce que j'ai fait pour tester un peu le système de The Witcher. Et donc j'ai vu une table de The Witcher qui était en virtuel. C'était un Français qui le proposait, je me suis connecté. J'ai échangé avec lui. On est partis, on a fait quelques petites sessions, et donc c'était super sympa, c'était bon enfant, ça permet de découvrir, sans devoir investir aussi dans tout le matériel de jeu de rôle. Il faut savoir que, mine de rien, si on a envie de... Alors, c'est pas un loisir qui est très coûteux dans l'ensemble par rapport à d'autres loisirs, mais un bouquin de jeu de rôle, un bon bouquin de jeu de rôle, on est autour de 50 euros, on a un jeu de rôle, et en fait, on peut jouer. C'est un livre. C'est un livre, on a un livre avec l'univers, avec les règles. Donc ça se joue avec des dés en général, mais pas toujours, il y a des fois des cartes, mais la plupart c'est avec des dés, ce qui permet de matérialiser l'aléatoire. Le virtuel, puisque tout est projeté dans l'imaginaire, les gens vont jeter un dé en fonction d'une fiche et des caractéristiques. Donc imaginons qu'on vit dans un monde médiéval et on incarne un personnage qui est assez costaud, on va avoir des caractéristiques de force costaud pour matérialiser finalement le personnage. Et donc si on lui demande, soulève cette caisse très lourde. il va faire un jet et il aura des bonus évidemment plus fortes que le petit gringalet qui dit « moi je suis plutôt un voleur, je suis plutôt fin, donc je ne vais pas soulever la caisse » . Et donc ça permet de matérialiser comme ça un peu les forces et les faiblesses de chaque personnage et d'avoir justement cette synergie entre les différents joueurs autour de la table. Donc en gros, quelques dés, un bouquin de jeu de rôle et on peut déjà faire du jeu de rôle. Si vous ne voulez même pas investir là-dedans, les dés on peut le faire en virtuel maintenant, c'est très facile, même Google a un système de dés.

  • Speaker #1

    C'est juste des dés classiques ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a des dés classiques et des dés un peu plus complexes. Il y a plein de systèmes D6, mais il y a des dés 4, des dés 6, des dés 8, des dés 10, des dés 12, des dés 20. C'est d'autres formes. C'est d'autres formes, en fait. Ce qui permet d'avoir plus de facettes, d'autres systèmes de jeu. Ne prenez pas trop la tête avec les systèmes de jeu, ça viendra si vous êtes passionné, si vous voulez rentrer dedans. Mais ce n'est pas nécessaire de tout maîtriser pour rentrer dedans. C'est ce qui fait peur aux gens en disant « je ne maîtrise pas » . tout l'univers et je dois maîtriser toutes les règles. Non.

  • Speaker #1

    Oui, et puis il y a une connotation vraiment très médiévale qui peut-être est historique. Je ne sais pas, peut-être que ça a commencé comme ça.

  • Speaker #0

    En fait, ça a commencé par... Au début, c'était beaucoup des batailles, des reconstitutions de guerre qui étaient en fait du Warhammer, qui est devenu maintenant Warhammer. Donc des grandes batailles avec des figurines. Et puis il y a des gens qui se sont dit, on va mettre un peu plus d'histoire dedans, plus de scénario. On va commencer à scénariser les batailles, on va créer des nouvelles choses. Et donc c'est là qu'il s'est développé le côté beaucoup plus jeu de rôle et interprétation. Et pourquoi médiéval ? Parce qu'à cette époque-là, il y avait vraiment une passion pour toutes les légendes, autour des dragons, autour même des régions locales, autour du Yéti, autour de ce genre de choses. Et donc c'était dans la culture populaire, c'était là. Et donc ils ont pris ça et ils se sont dit, tiens, on va développer un peu toutes ces mythologies. pour en faire un système. C'est pour ça que Donjons et Dragons est le plus connu et c'est celui qui a lancé les choses. Mais pour le reste, il n'y a pas de limite. Il n'y a pas besoin de connaître tout ça. J'en fais plein qui sont très modernes et très contemporains, ou futuristes, ou dans l'espace. Il n'y a pas de limite.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux expliquer comment, toi, tu es en train d'en faire une activité professionnelle ?

  • Speaker #0

    Comme c'est en train de fonctionner correctement au niveau de la visibilité, que les gens aiment de plus en plus, ils se rendent compte à quel point c'est chouette, et ils aiment bien suivre ça, ils aiment bien suivre ces émissions-là, et s'évader avec ça. Eh bien, ça intéresse des marques, c'est comme pour tout, finalement. À un moment donné, les marques se disent « c'est intéressant ce que vous faites, et on a envie de produire ça » . Déjà, il y a les studios qui nous poussent et qui nous suivent, les studios de production, qui sont toujours là à faire un maximum, malgré le fait que, financièrement, malheureusement, le jeu de rôle n'est pas bien référencé au niveau des subsides, parce que ce n'est ni de la culture. ni vraiment des jeux de société. Du coup, ils ne sont ni dans l'un ni dans l'autre. Donc, on est en train de se battre, la communauté terroriste, pour essayer que... que ça soit vu comme l'un comme l'autre parce qu'en termes de littérature, on a vraiment des écrivains qui écrivent des histoires incroyables, qui écrivent justement des campagnes, donc tout un scénario, toute une saison complète où tout est écrit sur porte, comme on dit, ça c'est un petit... Oui c'est ça, la petite plaque du serrurier. Mais où on peut suivre l'histoire et tout est écrit, on peut interpréter ça et donc il y a vraiment un travail d'écriture qui est là, un travail de traduction, un travail de relecture qui est vraiment très très bonne aussi. pour avoir quelque chose de très qualitatif. Mais bon, ils essaient de suivre. Et donc, il y a d'autres marques qui s'intéressent, des marques qui sont sur Internet, tout simplement. Des marques qui vont dire, tiens, si je suis associé à ça, je vais avoir des vues, je vais avoir des gens qui vont suivre. Il faut savoir que le jeu de rôle, à l'heure actuelle, il y a les tout gros actual play, les grosses sociétés de jeux de rôle, enfin, groupes de jeux de rôle, comme le Studio 17, avec la Bonneauberge. Ils ont fait un grand Rex, où ils ont ramené...

  • Speaker #1

    Rex ?

  • Speaker #0

    Donc, le grand Rex. C'est ça ? Oui. Donc, c'est une salle que les Français connaissent à Paris. C'est le plus beau cinéma, je pense, du monde. Il a eu un prix, il est vraiment incroyable. Mais il y a une scène. Et donc, ils ont rassemblé, je crois que c'était 1 500, 2 000 personnes pour suivre une partie de jeu de rôle sur scène, quoi. Et ça s'est fait aussi avec Table Quest, pour en citer d'autres, avec Madame Hélène Cus. Et donc, il y a des gens qui viennent voir ça. Il y a vraiment un intérêt de voir ce spectacle en direct, de pouvoir vivre ça, de pouvoir interagir avec le public. Et ça, c'est génial. Donc, ça s'ouvre de plus en plus. Donc, ça rassemble beaucoup de monde. Il y a des parties où il y a 15 000 personnes qui suivent en live. Donc, ça augmente. En français. En français. Donc, ça, c'est important. Parce que si on parle aux États-Unis...

  • Speaker #1

    15 000 en anglais, c'est autre chose. Mais en français.

  • Speaker #0

    Non, mais aux États-Unis, c'est énorme. Il y a des plateformes énormes avec des suivis de dingue. parce que, bah oui, il y a des gens à Nord-Pas et ça marche bien, et je vous invite à tester au moins aller jeter un oeil,

  • Speaker #1

    par curiosité c'est mon aspect curieux c'est ça que je voulais que tu puisses parler de ça aujourd'hui parce que c'est un monde qu'on connait pas, moi je l'ai vécu une fois avec toi, tu nous avais fait un petit jeu de rôle un tout tout petit jeu de rôle au début, il faut comprendre on était là, mais on peut faire quoi, qu'est-ce qu'il faut faire on lance l'idée, on avait pas trop compris et puis une fois que tu comprends, c'est vraiment fun et je te pose des questions aussi un petit peu personnelles en me disant, mais j'ai envie de tester en fait pas le monde médiéval, ça m'intéresse moins. Par contre, tu me parles d'Harry Potter, tu m'as déjà beaucoup plus capté, tu vois.

  • Speaker #0

    Non, mais en fait, il n'y a pas de limite. Prenez vos séries préférées ou vos trucs. Il y a un système The Walking Dead. En plus, les jeux de rôle suivent ce trame-là. Que ce soit aussi les jeux vidéo, il y a plein de jeux vidéo qui sont transcrits en jeux de rôle ou inversement. Donc, c'est aussi ce qui aime bien certains jeux vidéo, de dire, tiens, j'aimerais bien aller plus loin que juste faire ça. Donc oui, Harry Potter, il y en a plein.

  • Speaker #1

    comment est-ce que tu te vois dans 3 ans, 5 ans ?

  • Speaker #0

    dans 3 ans, 5 ans je me vois avec des émissions plus récurrentes au niveau du jeu de rôle en plateau surtout que je viens de vivre un week-end donc c'est tout frais j'ai fait un tournage en plateau où je match énormément avec l'équipe j'ai vraiment envie de faire des choses avec eux côté Dijon donc je bouge aussi pas mal il y a beaucoup d'activités en France en Belgique ça se développe plus doucement, mais un peu plus lentement. Donc là aussi, j'aimerais bien être dans trois ans peut-être un acteur plus majeur en Belgique à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    On peut peut-être raconter l'anecdote de la voiture.

  • Speaker #0

    L'anecdote de la voiture.

  • Speaker #1

    Tu devais aller faire... Tu as eu un problème de voiture. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. C'est vrai, oui, oui.

  • Speaker #1

    Un jour de formation et où tu me dis je dois aller à Paris, je n'ai pas de voiture et finalement, tu es parti à Paris avec ma voiture.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Parce que sinon, tu ratais ton... Moi, je n'en avais pas besoin.

  • Speaker #0

    Une opportunité formidable, parce que grâce à... Donc, comme quoi, des petites choses dans la vie sont formidables, donc un grand merci. Je suis donc parti à Paris avec ta voiture.

  • Speaker #1

    Tu m'as lavé ? Non, ta femme m'a lavé. Ça, c'était le cadeau pour moi, parce que l'état de ma voiture n'est pas...

  • Speaker #0

    Mais oui, c'était assez fou. Et justement, j'avais un tournage avec pas n'importe qui dans le milieu, donc j'avais cette opportunité d'être avec Olivier Larue, qui est professeur d'éloquence et qui est dans le monde du jeu de rôle depuis toujours. relecteur aussi dans différents studios de jeux de rôle, donc voilà un grand monsieur du jeu de rôle. Et Lucien Mène qui est aussi un acteur sur YouTube, donc vraiment un acteur, un comédien. Plus c'est lui qui est à l'origine du studio des 17 et de la bonne auberge donc voilà. Et Linkus qui fait aussi les plus grosses actuelles. Donc c'était un peu une énorme table et on m'invite gentiment donc je me suis dit bah ça serait cool que j'y aille quoi. J'étais prêt à y aller en vélo mais...

  • Speaker #1

    Ouais ouais c'est ça !

  • Speaker #0

    Donc, je me retrouve quand même à Paris avec ta voiture en me disant, il ne faut pas que quelqu'un me tape parce que Paris en voiture, je n'étais pas à l'aise. Mais c'était une belle expérience. Et donc, grâce à ça, j'ai fait un studio incroyable avec ces gens-là. Et puis, en plus, j'ai pu visiter les studios le lendemain. J'étais 17, donc c'était vraiment chouette. Plein de bonnes rencontres, et c'est ça que j'aime beaucoup. Et ce qui me définit, en fait, je pense beaucoup, c'est le partage, c'est l'échange, et c'est les rencontres. Plus je rencontre des gens, plus ils peuvent m'apporter des choses, et plus je grandis, quoi. Parce qu'ils m'apportent, évidemment, toute leur expérience et leur vécu, et c'est ça qui est formidable. C'est un peu ce que tu m'as cherché dans le podcast, finalement. C'est le vécu des gens.

  • Speaker #1

    Dans ce podcast, j'apprends plein de trucs, j'ai le temps de poser des questions, parce que c'est rare le nombre de fois où tu arrives à parler, vraiment. une heure, une heure et demie, voire deux heures, parce qu'on parle avant, on parle après, avec une personne. On a déjà parlé plein de fois de jeux de rôle, mais à chaque fois, on avait cinq minutes,

  • Speaker #0

    dix minutes.

  • Speaker #1

    C'est vite fait, il y a autre chose, etc. Donc oui, c'est ça que je vais chercher dans le podcast. Et donc, on revient à ma question, pardon, les trois à cinq ans, donc plus de tournages.

  • Speaker #0

    Oui, de tournages et d'émissions, avec des choses qui se lancent vraiment où justement, les marques et les studios payent pour ça, donc j'ai une rémunération. Parce que je trouve ça juste, parce qu'on produit quelque chose et puis même les joueurs qui viennent, ils prennent de leur temps, ils prennent vraiment... Les trajets viennent des fois de loin pour venir en studio, ils prennent de l'investissement, ils viennent avec leurs compétences aussi. Donc c'est valorisable et c'est vrai que des fois ça peut être un peu bizarre en disant « est-ce que je vais payer pour ça ? » Oui, on peut. Alors, si tu invites un magicien pour l'anniversaire de ton fils, tu le payes.

  • Speaker #1

    Même s'il aime bien faire de la magie.

  • Speaker #0

    Même s'il est mauvais. Oui,

  • Speaker #1

    même s'il est mauvais.

  • Speaker #0

    C'est une vieille anecdote ça aussi. Mais c'est se dire « tiens, on peut nous prêter un moment ça » . Donc ce côté… Être payé pour ce qu'on peut produire et faire, ça a du sens. Être équitable avec tout le monde, ça c'est important. Je pense que autant le studio doit être payé parce qu'il y a tous des frais, et c'est important parce qu'il y a des studios qui disent « non, viens, non, non » . C'est important d'être payé à sa juste valeur parce qu'il y a toute une équipe de prod, parce qu'il y a la régie, il y a tout ça, et c'est juste incroyable le matériel. Donc ça, ça doit être payé. Plus les gens qui viennent et qui viennent donner de leur temps, et de leur passion et de leur talent. Donc ça, ça doit être payé et rémunéré aussi. Donc je trouve que c'est important de mettre ça en place. Ça ne m'empêchera pas de toujours faire du jeu de rôle pour moi, avec des potes, et pour des gens, gratuitement. Et il y a aussi l'aspect jeu de rôle qui commence à être demandé dans les entreprises. Parce que ça, il y a aussi cet aspect-là. Et là, on rejoint évidemment les deux mots, qui sont le coaching et le jeu de rôle, qui sont qu'on peut faire du jeu de rôle pour une situation, pour faire en sorte, dans un team building par exemple, que les gens se disent « Ok, on va vivre quelque chose de fun et d'amusant. » Et derrière de dire ok en termes de profit de personnalité, en fonction de ce que vous avez fait, en fonction du scénario, il y a ça, ça, ça en termes de cohésion d'équipe. Si on a par exemple une équipe de commerciaux qui disent tiens on va augmenter un peu notre manière de fonctionner, notre cohésion d'équipe, on peut faire un jeu de rôle avec une entreprise fictive, avec une problématique fictive, avec des imprévus, avec des coups de téléphone, avec des choses qui se passent. Ça peut être fait en une heure et demie, en deux heures. Et derrière prendre de la matière pour travailler derrière en coaching, en disant qu'est-ce qui t'a bloqué, comment tu t'es ressenti par rapport à ça. Là, on peut travailler avec tous les outils de coaching qui vont bien. Donc ça, c'est hyper enrichissant. C'est comme ça que je me vois aussi dans 3 ans, c'est de pouvoir permettre de faire ça. Pour le coaching, c'est qu'une touche de joie, ça se développe et qu'on puisse faire plus de choses. On est en train d'aller vers la France. Il y a beaucoup de demandes par rapport à ça. Je pense qu'on a cette possibilité d'aller chercher, au niveau de nos outils de l'inconscient qui sont peu connus et peu répandus, d'aller chercher des choses plus intéressantes, encore plus de formations, encore plus de... coaching, moi ça me plaît beaucoup cette idée.

  • Speaker #1

    De mixer les deux.

  • Speaker #0

    D'avoir le plaisir d'avoir vraiment les deux. Les deux sont vraiment importants pour moi, pour mon équilibre en fait.

  • Speaker #1

    En plus, c'est deux activités que tu arrives quand même à planifier. Enfin, tu vois, ça bouge tout le temps. Donc, tu as des contraintes. Mais je veux dire, tu peux quand même organiser ton agenda.

  • Speaker #0

    Je peux organiser un peu comme je veux. J'ai cette flexibilité. On a une bonne covenance avec Laurence. Donc c'est chouette, on a vraiment cette liberté de pouvoir travailler. sur tous ces aspects. Et donc, c'est chouette.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée, mais à laquelle tu aimerais quand même répondre ?

  • Speaker #0

    Oh, elle n'est pas mal, celle-là. Elle n'est pas mal. Oui. Alors, je n'ai pas vraiment une question. Alors, quelle serait la question ? Ça, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Ou un sujet, en tout cas, que tu voulais aborder.

  • Speaker #0

    Un sujet qui est intéressant, c'est justement dans mon parcours de... à 10 ans, le jeu de rôle, et puis ce que ça m'a permis de faire. Il faut savoir que je suis dyslexique. Donc, à 10 ans... J'avais des voix toutes médictées. Le jeu de rôle, finalement, je l'ai commencé plus sur Internet, dans les jeux vidéo, on a commencé à interagir, j'ai commencé à faire parler mon personnage par écrit. Je faisais plein de fautes. Et où la bienveillance des gens m'ont fait me corriger, envoyer des petits messages privés en disant « Attention, dans ce cas-là, c'est écrit comme ça, etc. » Ça m'a permis de progresser dans mon orthographe. Ça m'a permis de construire aussi mes syntaxes, de m'exprimer, donc ça m'a développé à ce niveau-là. partie aussi de ma vie où c'était compliqué et où je me suis raccroché à tous ces aspects là Ça a été la période justement juste après Beckman, juste avant de rencontrer ma compagne. En fait, dans cette période-là, j'avais plus un rond. Mes parents m'avaient complètement abandonné, j'avais plus un rond, j'avais rien, ils m'avaient pris pas mal de choses. Et donc, je faisais la manche dans la rue. J'ai eu ce moment où j'étais dans la rue et j'ai fait la manche de différentes manières. J'ai découvert pas mal de choses aussi des sans-abri et de ce milieu-là et de comment c'était géré au niveau social. Et où, quand on avait des festivités comme la Saint-Nicolas en Belgique, c'est ce moment où les étudiants vont se rassembler et demander un petit peu de l'argent à Ausha droite aux gens pour récolter des sous pour aller faire la fête et de boire un petit peu de bonne bière belge. Eh bien, je n'allais pas boire. Je prenais cet argent, je le gardais pour pouvoir manger du jambon et de ce genre de choses. Et après, avec ma tchatche, j'arrivais à me faire reprendre des verres, ne vous inquiétez pas. Mais du coup, ça m'a développé aussi, ce côté-là, ce côté relationnel où, en échange de services, ça me permettait aussi de profiter de la fête. Mais c'était une partie où je me suis dit, OK, grâce au jeu de rôle, grâce à cet ancrage, grâce à la possibilité de communiquer, parce que c'est aussi tout cet aspect-là, même si ma famille m'a abandonné, j'ai pu trouver des ressources ailleurs, ce qui fait que je ne suis pas rentré dans la drogue, je ne suis pas rentré dans l'alcool, je ne suis pas rentré dans toutes les facilités, quand je dis facilités... de dire, tiens, on m'a proposé de dire, tiens, vends un peu ça, tu auras de l'argent. Et quand je voyais le montant, je me suis dit, bah oui, effectivement, je suis tranquille. Mais c'est pas OK, tu vois. Et donc, j'ai réussi à avoir cette force de caractère parce que j'étais entouré et que j'avais ce hobby qui était plus que juste un loisir. J'avais des amis qui me permettaient de garder la tête sur les épaules malgré ce que je vivais. Donc, ça m'a servi aussi, ça. C'était un tremplin. Et donc, je me félicite d'avoir gardé une intégrité et un équilibre par rapport à ça et dire ok je peux rester sur le jeu de rôle, ok je passais plus de temps devant mon PC, mais au moins je ne suis pas rentré dans d'autres addictions qui auraient pu me mener à de graves changements dans ma vie que certains vivent malheureusement.

  • Speaker #1

    Cet extrait va être à mon avis détourné par tous les jeunes qui veulent jouer beaucoup plus aux jeux vidéo et aux jeux de rôle et dont les parents ne sont pas d'accord.

  • Speaker #0

    On va aller jusqu'au bout comme ça on prendra tout le détournement. Parce que je suis un gros geek aussi. J'aime bien les jeux vidéo. Je suis rentré dans les ordinateurs très tôt. Mon père était curieux de ça. Donc à deux ans, j'étais devant les écrans. Mais on n'avait pas ce recul qu'on a maintenant. Donc les premiers écrans, vraiment les vieux ordinateurs Schneider. Donc j'ai découvert un peu le jeu vidéo par là. Et donc j'ai grandi avec cette génération. Donc j'ai passé beaucoup d'heures devant les écrans. Ce que j'aurais envie de dire aux parents à l'heure actuelle, c'est que déjà à l'époque, elle est différente. Là où je passais du temps sur des jeux solo et que je... il y avait vraiment un intérêt narratif et j'ai appris beaucoup de choses par rapport à ça. Ça existe toujours, le monde du jeu de vidéo est formidable à plein d'aspects, mais il y a aussi tout l'aspect commercial et les rétentions. On parle de problèmes de l'attention, on l'a avec les téléphones portables, on l'a tous, un problème de l'attention. Ce réflexe où sans regarder, on peut aller sur Instagram, on peut aller sur TikTok, on peut aller sur les différents réseaux, on peut passer des heures à scroller. En fait, finalement, cette addiction-là qu'on a en tant qu'adulte... et que les jeunes ont, le jeu vidéo, c'est un peu pareil, c'est des addictions. L'idée, c'est que, il y a une phrase qui me portait dans le moment, c'est l'ex-ennui. Il faut l'appliquer à absolument tout. Buvez trop d'eau, ce n'est pas bon pour le corps. Trop d'alcool, ça vous le savez. Trop de travail, là aussi, ça peut être très nocif. Trop d'amour, trop passionné, etc. Ça peut poser des problèmes. Eh bien, c'est pareil pour le jeu vidéo, c'est pareil pour les addictions au téléphone. Donc, oui, on peut passer, et c'est intéressant de faire ça, plutôt que de se droguer ou d'être dans l'alcool. Mais il faut quand même t'emparer et il faut aussi sortir de chez soi. Et oui, j'étais geek, mais j'étais un très grand sportif à côté. J'ai terminé quand même, je suis champion d'Europe de jeu dessus. Je ne suis pas arrivé par hasard, je fais beaucoup d'entraînement, je fais beaucoup, beaucoup de sport à côté. Eh bien, cet aspect-là, on pense aussi à ce côté écran. Donc voilà, il faut sortir quand même, il ne faut pas rentrer. Si c'est trop ancré, c'est qu'il y a des problématiques de communication. Là, c'est l'aspect coach qui parle. Oui. C'est bien de rétablir ça. C'est bien, tu as bien raison.

  • Speaker #1

    Sinon, c'est vite. « Lui, il a joué au jeu vidéo et donc, du coup, il ne s'est pas drogué. » Non, il n'y a pas que ça.

  • Speaker #0

    Déjà, le jeu de rôle, c'est autour d'une table avec des gens. On n'est pas avec des écrans. Si on peut le faire entre nous, ça sort des écrans. D'ailleurs, moi, j'utilise le jeu de rôle. Tiens, je reviens à cet aspect des enfants. Du jeu de rôle pour les enfants, pour trouver leur place et pour sortir des écrans et se dire qu'on peut vivre une aventure incroyable. Il y a de l'émotion, il se passe des choses parce que oui dans une partie de jeu de rôle il y a de l'émotion quand on va loin avec des personnages, on peut vivre des situations, on doit prendre des choix et faire des décisions qui font qu'on est pris dans l'histoire, comme on peut pleurer devant un film ou une série, c'est exactement la même chose. Et d'ailleurs les spectateurs qui suivent nos actuales plays et qui ont des émotions, qui disent « punaise, dans le même épisode on a rigolé, on a pleuré, il s'est passé plein de choses » . C'est cool, c'est qu'on peut faire transmettre ces émotions-là. Donc oui, le jeu de rôle c'est autour d'une table principalement. Les écrans c'est chouette, le tournage distanciel, on n'a pas la possibilité. Mais voilà, vos enfants, ils ont un groupe d'amis, tentez un peu ce genre de choses. Soyez peut-être le meneur de jeu de l'équipe. En achetant alors des jeux de rôle adaptés. Et bien dans ce cas-là, il y a des jeux de rôle pour les enfants. Il y en a un très très bon, j'en ai deux qui viennent, c'est les petites sorcières, qui est un jeu de rôle qui est vraiment bienveillant, qui est chouette et qui est facile aussi en termes de système. Et Donjons et chatons, qui peut être joué pour les adultes parce que ça peut être en mode post-apocalyptique, si on veut le jouer en plus sérieux, mais on peut l'adapter en version enfant. Il y a aussi... Je reviendrai sur un autre, si ça me revient, parce qu'il y a de l'intéressant aussi, avec tout ce qui est autour de la BD belgo-française. Et donc, c'est dans ce milieu de la BD. Donc, voilà, les univers sont infinis.

  • Speaker #1

    Génial. Est-ce que si tu pouvais partager une seule leçon que tu as apprise ?

  • Speaker #0

    Oser, c'est réussir. Ça me porte le pied de l'eau.

  • Speaker #1

    Ça me fera plus d'efficace.

  • Speaker #0

    Pas toujours porter, en fait. C'est tenter des choses, parce que même si ça rate...

  • Speaker #1

    Vous avez appris. Au pire, t'as appris.

  • Speaker #0

    Si on tombe, on a appris.

  • Speaker #1

    Et s'il y avait une ressource, que ce soit une lecture, un film, n'importe, que tu avais à conseiller ?

  • Speaker #0

    Oh, elle est pas facile, celle-là. Non,

  • Speaker #1

    et en plus, je te prépare pas. Non,

  • Speaker #0

    non, mais c'est bien.

  • Speaker #1

    Je te la sors comme ça.

  • Speaker #0

    Une ressource, j'aurais dit déjà, la ressource est en vous, ça c'est une chose, mais si on doit chercher un document ou quelque chose, changez peut-être vos recherches sur Internet.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Allez dans quelque chose que vous ne connaissez pas et soyez curieux, en fait. Ne demandez pas toujours la même chose à ChatGPT. Ne tapez pas toujours la même chose dans YouTube. Ne restez pas dans votre algorithme. Soyez curieux et allez voir ça. Et en fait, ça, c'est une ressource infinie de choses intéressantes. Et gardez votre esprit critique par rapport à tout ce que vous allez apprendre pour passer par votre cycle de valeurs. C'est important aussi parce que sinon, ce qui est bon pour quelqu'un n'est pas bon pour l'autre. Voilà, c'est une ressource très large. Là, j'ai triché un peu, mais...

  • Speaker #1

    J'entendais... Je ne sais plus qui c'était. qui disait chaque année, il rentre dans des groupes d'une thématique qui va changer chaque année forcément, mais un truc auquel il ne comprend absolument rien. Et donc, il se retrouve entouré de gens qui sont dans cette thématique, quelle qu'elle soit, sauf qu'à la fin de l'année, il est devenu, pas expert dans la thématique, mais en tout cas, il s'y connaît. Juste en étant entouré de ces personnes-là, en lisant au début, en ne comprenant absolument rien, et puis forcément en faisant des recherches par rapport à ça. Je trouve ça super intéressant de se focaliser sur un sujet.

  • Speaker #0

    J'ai une ressource qui me vient. Vas-y. Une ressource là, vraiment très claire et papier, c'est les bouquins de Fabien Leclerc.

  • Speaker #1

    Fabien Leclerc.

  • Speaker #0

    Fabien Olicard.

  • Speaker #1

    Olicard, oui.

  • Speaker #0

    Donc, il fait des spectacles de mentalisme. Il a aussi une chaîne YouTube très intéressante.

  • Speaker #1

    Votre temps, j'ai lu...

  • Speaker #0

    Votre date infinie. Voilà. Le pouvoir sur votre cerveau, ce genre de choses. Et donc, il a fait plein, plein, plein de bouquins. Il en a fait un dernier sur l'addiction, justement au téléphone, et comment pouvoir s'en sortir en deux semaines. C'est... C'est hyper enrichissant, c'est facile à lire, tout est en audio aussi, en audiobook. Donc, on n'avait pas d'excuses, ça vaut le coup.

  • Speaker #1

    Votre temps est infini, je l'ai lu, ça m'avait vraiment marqué.

  • Speaker #0

    C'est de là que vient

  • Speaker #1

    A Vaut Mieux Que Zéro, par exemple.

  • Speaker #0

    A Vaut Mieux Que Zéro, oui. C'est très intéressant. Lui, il a cette expérience d'être un gros procrastinateur, il le dit lui-même, et il a palié à ça. en attendant il fait des spectacles il fait des tournées incroyables il fait des bouquins au moins un bouquin par an il a sa chaîne YouTube où il fait plein de formats dans tous les sens il fait des plateaux TV etc donc il est plus qu'actif et pourtant il se définit comme un procrastinateur donc il a mis des mécanismes en place donc pour gérer son temps gérer son énergie et se caler sur la bonne chose donc il est hyper enrichissant dans sa manière de fonctionner on en apprend aussi sur la mémoire comment fonctionne la mémoire avec des palais mentaux des palais mentaux du coup il y en a plusieurs Des palais mentaux. Palais comme un palais de... Un palais mental, c'est une manière de retenir des informations le plus facilement possible. C'est avec de la visualisation. C'est imaginer une pièce que vous connaissez bien et vous allez pouvoir mettre des éléments pour pouvoir la retenir. On va mettre la lessive là, les confitures, etc. Ça va permettre de retenir. Sachant que le cerveau retient principalement par deux manières. par la vue et par les émotions. Ce qui permet que quand vous vivez des émotions lors d'un spectacle ou d'un film, vous allez vous en retenir, en souvenir. Je mâche mes mots aujourd'hui. C'est pas grave. Et ces côtés...

  • Speaker #1

    C'est pas comme si on enregistrait un podcast.

  • Speaker #0

    C'est ça, quoi. C'est le pire moment, mais c'est OK. J'espère que vous me comprenez bien. Sinon, je fais la prise de courant en public, mais je n'étais pas dans l'idée. Cet aspect-là est intéressant pour retenir des choses, pour travailler sur la mémoire. Il y a plein de ressources intéressantes. Ça, c'est une bonne ressource.

  • Speaker #1

    Merci. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux ajouter avant concluture ?

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai été assez large. J'ai vu... Soyez curieux, testez des choses. Vraiment.

  • Speaker #1

    On est curieux, on va tester des choses. Merci, David.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, c'était vraiment chouette.

  • Speaker #1

    Merci à vous d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. On se retrouve évidemment la semaine prochaine.

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Description

Et si votre job d’aujourd’hui n’avait rien à voir avec celui qui vous fera vibrer demain ?

Et si le petit garçon que vous étiez savait déjà ce que vous êtes vraiment fait pour faire ?


Dans cet épisode, on parle reconversion, rôle, coaching… et serrure ! Oui, vous avez bien lu.


L’invité: David Debouck, Coach systémicien, formateur, ancien serrurier… et maître du jeu dans l’univers du jeu de rôle. Un vrai touche-à-tout qui transforme chaque virage de vie en terrain d’apprentissage. Et franchement, vous n’êtes pas prêt·e pour la richesse de son parcours.


Au programme de cet épisode :


  • Comment on passe de « je donne un coup de main » à 13 ans de serrurerie ?

  • Quelle est la vraie origine de sa bascule vers le coaching (spoiler : ça remonte à l’internat) ?

  • C’est quoi, le coaching systémique… et pourquoi ça change tout ?

  • En quoi le jeu de rôle est un outil puissant de transformation personnelle ?

  • Comment on construit une double activité pro alignée avec son ikigai ?

  • Que faire quand on touche ses limites… et qu’on se sent au bout du rouleau ?

  • Pourquoi le fait d’être dyslexique ne l’a jamais empêché d’apprendre (au contraire) ?


Un épisode comme une bouffée d’oxygène pour toutes celles et ceux qui ne rentrent dans aucune case… et qui n’en ont pas envie, en fait.


🎲 Vous êtes curieux du monde du jeu de rôle, même sans cape ni baguette ? Vous allez adorer.


Pour aller plus loin :



💛 Si vous aimez ce podcast, laissez-lui des étoiles, un avis, ou parlez-en autour de vous. C’est le meilleur moyen de soutenir mon travail ✨


Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut David, ça fait toujours bizarre de commencer un podcast comme ça, comme si on venait de se rencontrer et qu'on n'avait pas papoté pendant une demi-heure.

  • Speaker #1

    Je vais bien, je m'installe.

  • Speaker #0

    Bienvenue David ! Alors, je vous présente David, ou plutôt il va se présenter lui-même. D'ailleurs, si tu devais te présenter, je te pose une question difficile pour commencer, parce que forcément il y a beaucoup de branches. Si tu devais te présenter comme ça en quelques phrases ?

  • Speaker #1

    J'ai 37 ans, je suis un créatif, je suis quelqu'un de curieux. Et j'aime les challenges.

  • Speaker #0

    Ok, je crois que ça résume en effet assez bien ce qu'on va aborder aujourd'hui. Alors vous avez vu le titre où on passe de serrurier à coach systémique à animateur de jeux de rôle, qui est quand même vraiment pas mal connu en plus sur Internet. De plus en plus. De plus en plus connu en tout cas sur Internet. Je vais commencer par ma première question habituelle. Est-ce que tu peux me présenter le petit David ? Comment est-ce que tu étais ? D'où est-ce que tu viens ? Quel type d'enfance tu as eu ?

  • Speaker #1

    Alors le petit David, c'est un petit David qui est né à Charleroi. qui est né dans une petite maison mitoyenne, qui a grandi au milieu des huissiers, au milieu de complications financières dans la famille, qui a impacté pas mal de choses, et de déménagement, etc. Mais c'est un petit David qui a toujours eu cette envie de créer, cette imagination débordante dans les jeux avec les autres amis, dans les cercles finalement à Ausha droite. C'était toujours très très très créatif et donc j'aimais bien écrire des histoires, bien dessiner, j'aimais bien faire tout ça. Et puis, c'est un petit David qui, à 8 ans, a dit à son père, écoute, vu la situation familiale, je veux aller à l'internat.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et donc, ils ont accepté. Moi, je n'ai pas pu y aller tout de suite, je suis allé à mes 10 ans. Mais ça a changé ma vie, j'ai fait 6 ans d'internat et ça, ça a été vraiment un énorme changement pour moi.

  • Speaker #0

    Positif.

  • Speaker #1

    Très positif. OK. Socialement et puis de retour à moi, et ça m'a évité, à mon avis, de rentrer dans certaines dérives. dans ma vie, donc merveilleuses années à l'internat. Je sais qu'il y en a beaucoup qui disent « Ah non, la pension ! » Moi, c'était vraiment du bonheur.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai détesté, mais je l'avais choisi moi-même aussi comme une grande pour aller apprendre le néerlandais. Et donc, ce n'était pas très fun, mais c'était utile. Où est-ce qu'il se dirige après, du coup, le David adolescent ? Tu termines tes études secondaires. Où est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Alors, les études secondaires, déjà, c'est un petit peu... Il y a eu deux, trois petites prises de conscience. Pour faire très simple, je commence en général classique. mes humanités. La première année, je me fais surtout des potes parce que je suis à l'internat. Mais on passe de première en deuxième sans aucun problème à cette époque-là.

  • Speaker #0

    Je vais juste traduire pour les Français. La plupart des personnes qui écoutent sont françaises. Donc, première, deuxième, c'est la sixième et cinquième, si je ne me trompe pas, au collège.

  • Speaker #1

    Je pense. En gros, j'ai à ce moment-là dix ans et j'ai un an d'avance par rapport à ma date de naissance. Donc, je suis dans les plus jeunes. Donc, c'est à ce moment-là où je commence à changer de prof.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Et donc la première, du coup, je passe cette année en me disant, tiens, je me suis fait plein de potes. Donc socialement, c'est génial. Par contre, évidemment, je me fais ramasser dans la suivante. Donc je redouble cette année-là. Ça me remet un peu dans l'aurore à chemin. Et je prends une décision de gonfler ma formation générale par tout ce qui est agronomie. Parce que je suis à Carrefour, à ce moment-là, dans les Ardennes. Et il y a plein de choses autour de la civiliculture, l'agriculture et l'horticulture. Et je trouve ça intéressant. Donc je m'y intéresse. Parce que j'aime bien le dehors, en fait. à l'extérieur et donc je fais ça en plus donc même mercredi après midi je suis pas en train de tranquille au soleil non je bosse l'après midi aussi et je mets une grosse pression par rapport à ça ce qui fait que l'année suivante je passe par contre en qualification parce que je me rends compte que c'est ça qui m'intéresse plus que je suis général donc pareil en france il doit y avoir peut-être moins de 6 milliards donc en gros il ya plus de pratique et on s'axe sur un domaine particulier qui est justement l'horticulture dans le cas Et c'est surtout, et ça c'est important, c'est que je le fais pour suivre des potes. Ça a une importance parce que c'est un choix. Je me suis dit, ok, je rentre dans quelque chose qui fait que c'est plus difficile de leur sortir parce que je suis des potes. Mais c'est pas irréversible. Et ça me permet d'ouvrir d'autres nouvelles portes qui sont que je passe, donc, quatrième, cinquième, donc on est presque vers la fin des... Quatrième,

  • Speaker #0

    cinquième, c'est deuxième et première. Parce qu'après, il y a la terminale en France, donc voilà, là t'as... 16 ans.

  • Speaker #1

    16 ans. Voilà. Et à ce moment-là, je me dis, OK, c'est bien mignon, mais la toile d'articulture, j'aime bien en passion, mais je n'ai pas envie de faire mon métier de ça. Prise de conscience, donc j'ai réussi ces années-là, mais j'ai envie de faire autre chose. Et j'ai toujours fait du sport. Toute ma vie, j'ai fait du sport à ce haut niveau. Et je suis à ce moment-là en pleine...

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire quel sport ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai fait du triathlon, et j'ai fait surtout du judo et du jiu-jitsu. C'est ça. Donc, c'est des sports de combat. Et donc, oui, j'ai mis ça en place. Moi en fait, ça j'adore et j'aime bien justement la créativité et donc je me suis tourné vers des études d'animateur, animateur sportif. mes résultats, j'ai dû redoubler mon année parce que c'était une option. Donc, j'ai dû recommencer ce que j'avais réussi. J'ai fait au final, pour résumer assez vite fait, j'ai fait 3 cinquièmes parce que je me suis planté, je me suis axé sur tout ce que je n'avais pas appris, donc l'anatomie, la physio, etc. J'ai cartonné, je me suis fait cartonner en maths. Donc voilà, ça a été un peu chaotique à ce niveau-là. Au lieu de 6 ans,

  • Speaker #0

    tu restes 9 ans. Par contre, avec des compétences quand même multiples.

  • Speaker #1

    multiples qui m'ont valu que pendant mes études d'animation sportive, j'ai cartonné, il y a eu des concours de meilleurs animateurs, les deux années j'étais le meilleur animateur de Wallonie. Donc ça a été aussi hyper enrichissant et large dans mes réflexions. Donc tout ça, ça m'a déjà apporté plein plein plein de choses, donc je sors avec ce diplôme et puis je vais voir le métier parce que je vais à Beckman et je veux faire éducateur éducation physique. Tiens, c'est un peu la logique. J'avais dans l'idée de faire peut-être kinésportif à un moment donné. Et j'arrive à ce moment-là, et je me rends compte de la réalité du boulot de prof. Je me dis, mais en fait, je ne veux pas être celui qui va faire cinq écoles sur la route pour changer tout le temps avant d'être nommé, d'être positionné. Je n'ai pas envie d'être routier, quoi. Et je me dis, là, qu'est-ce que je fais ? Je rechange. Et là, je rencontre ma compagne.

  • Speaker #0

    Donc, à Beckman, là, tu es en première. Je suis en première, oui. Beckman, c'est un bac plus trois, donc c'est à Chevelier, donc trois ans à priori.

  • Speaker #1

    Je partais sur trois ans avec possibilité de passerelle pour faire le kiné et finalement je change tout puisque je rencontre ma compagne et puis je me rends compte surtout que c'est pas ce que je veux faire. Et là je change tout, je suis vraiment ma compagne, qui est toujours ma compagne actuelle, ça fait donc 16 ans. Et elle part, donc elle a fait un an en Angleterre et elle veut faire traduction interprétarienne. Et moi je me dis j'aime bien la communication et donc je vais la suivre et je pars à Bruxelles avec elle. Et je fais traduction interprétarienne en anglais-allemand, première année. Je peux te mentir. J'aime bien communiquer, mais j'ai ramé.

  • Speaker #0

    Surtout avec elle, quoi.

  • Speaker #1

    J'aime ramer, j'aime ramer. J'aime bien communiquer avec elle. Après, pour le reste. Mais c'était, par contre, une période hyper formatrice. Parce que j'ai voulu me mettre à niveau. Donc, pendant les vacances scolaires, enfin, juste avant de rentrer, j'ai bossé comme un fou les langues. J'ai été faire des stages de langue, j'ai rencontré. Je me suis mis en inconfort, vraiment émotionnel. Parce que je me retrouvais... en Angleterre, à essayer d'apprendre l'anglais pour me remettre à fond. Mais ce n'était pas un cadre très bienveillant. Donc, ça a été très, très, très difficile émotionnellement. Et j'ai pu toucher vraiment toutes mes limites du doigt. Mes limites de ce que je peux accepter, parce que je suis ici, ça allait bien changer, mais ça me réussissait au final. C'était OK. Et là, je me retrouve vraiment à toucher toutes mes limites et dire « ouais, non, ça, ce n'est pas confortable du tout » .

  • Speaker #0

    Tu as des exemples de limites ?

  • Speaker #1

    Une des plus grosses limites, ça a été de ne pas pouvoir communiquer de manière fluide avec quelqu'un. Et donc, ne pas se faire comprendre. Alors ça peut être des petites choses, mais ne pas dire ok, là je me sens mal, je suis dans un confort, là je ne comprends pas ce qui se passe, je ne sais pas ce qu'on me demande, et je ne peux rien communiquer. Et il y a aussi le côté pas bienveillant, donc j'ai été énormément rabaissé, en mode en fait tu n'y arriveras pas, tu n'es pas capable, ça ne sert à rien, on a activé vraiment cette roue de la négativité bien comme il faut, que j'ai dit bah oui en fait ils ont raison. Donc je l'ai vraiment activé bien comme il faut, je me suis dit bah ok, je me plante. Et donc j'ai tenu le coup pendant la première année de traduction interprétariat où je me suis éclaté. Et je me souviens toujours de ce moment.

  • Speaker #0

    Éclaté ici,

  • Speaker #1

    je me suis bien amusée aussi. Non, tu t'es voté. Non, je me suis voté. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Je me suis voté.

  • Speaker #0

    Je me suis éclaté, ça pourrait vous l'arguer les deux.

  • Speaker #1

    Après, je me suis éclaté dans le sens où je me suis permis de découvrir la vie à Bruxelles, ce que ça impliquait. Donc dans tout ce que je traverse, vous allez le voir pendant tout le podcast. J'apprends en fait, tous les jours j'apprends. Et c'est nourrissant pour moi, c'est vraiment hyper important. Je suis très cognitif, j'ai besoin de comprendre les choses. Et là, je me retrouve à l'examen oral, je me souviens d'allemand. Je ne savais pas parler allemand, à part dire « ich bin müde » . Je suis fatigué, ce que je répète à chaque fois. Je ne savais pas grand-chose. Et là, j'ai deux profs en face de moi, ils savent que je vais me planter. Ils m'ont vu toute l'année, ils savent que je vais me planter. Et j'ai dit « écoutez, je vais… » pas passer l'examen, par contre j'ai besoin de discuter avec vous. Ils ont été surpris et j'ai discuté avec elles de dire, en fait, qu'est-ce que je vais faire par la suite ? Qu'est-ce qui m'a plu ? Qu'est-ce qui était difficile ? Et donc j'ai eu un échange hyper instructif, assez jeune quand même, sur ça et ça m'a marqué. Je me suis dit, en fait, tu peux aussi prendre des décisions et te dire, ok, j'ai raté, mais d'en tirer quand même du positif et de pouvoir passer à autre chose et d'avoir des discussions intéressantes. Donc ça, ça a été marquant. Enfin, marquant, je me suis dit, ok, c'est bien, mais je fais quoi maintenant ? Je fais quoi ? J'ai papillonné un peu partout. Et c'est à ce moment-là que je me retrouve avec le décès de mon beau-père, qui avait un cancer, et donc la serrurie de ma belle-mère. Donc j'ai été serré tous les deux. Elle se retrouve toute seule. Je dis, je vais donner un comment, en fait. Je ne sais pas du tout faire de serrure. Je ne sais pas du tout faire de clé. Je ne sais même pas installer un coffre-fort. Et c'est la spécialité.

  • Speaker #0

    J'aime bien le « je ne sais même pas installer un coffre-fort » . Tu vois, tu dis « je ne sais pas faire de clé, bon voilà, mais je ne sais même pas installer un coffre-fort » . Non, mais personne n'avait pensé au coffre-fort.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, je ne sais même pas comment c'est conçu, comment c'est fait, je n'ai aucune idée. Et je rentre dans ce magasin de 350 mètres carrés avec un atelier, avec des... des 10 000 clés de dépens, les références, la complexité du truc. Au début, je veux donner un coup de main, donc en gros, je nettoie un peu à Ausha droite, et j'essaie de comprendre d'autres trucs. Mais très vite, je me rends compte que ma belle-mère, elle a vraiment plus besoin d'un relais. Donc je me mets à réapprendre quelque chose de nouveau. Donc immersion totale dans le milieu, et elle me forme en fait. Et d'ailleurs, suite à son émotionnel, elle a une capsule très tranquille, donc il y a ses bras qui se bloquent. émotionnellement, suite au décès de son mari, il est vraiment paralysé. Du coup, je dois tout faire.

  • Speaker #0

    Tu peux redire le mot ?

  • Speaker #1

    Capsulite rétractile.

  • Speaker #0

    Capsulite rétractile.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est vraiment... Au niveau de la synovie, ça bloque au niveau des articulations. C'est suite à un trauma psychologique en général, donc ça ne vient pas d'une chute ou d'un contact, mais c'est suite justement à ce décès. Et là, je me dis, ben ok, je me retrouve là à devoir être sénat, et elle est extraordinaire, elle me forme. Elle me suit, elle est volontaire. Et moi, je fais un maximum. Et là, on grandit ensemble, on évolue ensemble, on revoit les process. Et j'apprends énormément sur l'entreprise. Donc, j'apprends de manière manuelle tout ce que je dois faire, mais aussi de gérer une entreprise. Parce qu'il y avait tous les papiers, tous les fournisseurs, il y avait les gestions clients, il y avait le comptoir. Et là, je me dis, OK, il y a tout un monde à découvrir. Donc, on a bossé comme des malades, à passer des nuits à vraiment... à prendre quoi. Donc c'était intensif parce qu'il y avait une réalité financière, il fallait que la boîte tourne.

  • Speaker #0

    Il y avait des employés ?

  • Speaker #1

    À ce moment-là, on travaillait avec beaucoup d'externes, heureusement, donc il y avait peu de choses à gérer à ce niveau-là. C'était très familial et assez petit dans la gestion. Mais par contre, une grosse réputation, une grosse serrurier à Liège et du coup, obligé de gérer. Et on a géré, et on a géré comme des chefs. et on a pu permettre de quand même apprendre. Donc, j'ai appris sur le tas pendant 13 ans. On n'a plus sur le petit dalle.

  • Speaker #0

    Je vais juste aider.

  • Speaker #1

    13 ans plus tard. Donc, c'est un coup de main. J'aime bien dire ça. C'est un coup de main qui a duré 13 ans à peu près. Et finalement, à un moment donné, je me suis dit, c'est bien. Mais j'ai fait le tour. Maintenant, elle est autonome. Elle regère la situation. Elle est OK. Tout se passe bien. Les process sont en place. Les choses vont bien. Mais il faut que moi, je trouve... qui me plaît parce qu'au bout d'un moment, ça ne m'amusait plus. J'avais fait le tour un petit peu de ce que je pouvais apporter parce que je suis très curieux. Mais au bout d'un moment, c'est là que... C'est grâce à Aline, toujours ma compagne finalement. Elle est dans le bon coup. Elle travaillait au même endroit, dans le même bâtiment que Laurence. Elle rencontre Laurence. Elle est Laurence Cordonnier, ma formatrice et collègue maintenant.

  • Speaker #0

    Laurence Cordonnier, c'était... personne que j'ai... C'était l'épisode 2, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est la personne qui nous a formés tous les deux au coaching. Sauf que toi, tu en as fait ton métier, en tout cas, en partie. On n'est pas dans la suite de l'interview, clairement, parce que vous êtes deux personnes très différentes. Mais quand on parle de Laurence, c'est elle.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc, en fait, cette rencontre d'Adeline, ma compagne, et de Laurence fait qu'elle me dit que ça correspond vraiment à David, ce truc-là de coaching. Elle m'en parle et effectivement... Je lis, je vois un peu ce que ça donne, l'information, et je dis, mais c'est génial.

  • Speaker #0

    Là, on est en quelle année ?

  • Speaker #1

    Là, on est en, je dirais, 2021, que je découvre un peu ça.

  • Speaker #0

    Pendant le Covid, tu es toujours en serrurier ? Oui,

  • Speaker #1

    je suis toujours en serrurier. D'ailleurs, c'était un enfer, bref, de vous êtes essentiel, mais pas vraiment. Ah oui ? Oui, parce qu'il y avait le commerce, mais il y avait aussi le dépannage. Quand quelqu'un était en dehors de chez lui pour pouvoir rentrer, on était essentiel. Par contre, de vendre à Coffofo, c'était non essentiel. Donc, c'était un peu pénible. Une période qui nous a appris beaucoup de choses aussi. Et donc oui, je découvre le coaching. Et je me dis, en fait, c'est ce que je faisais dans ma chambre d'internat. Donc on revient à cette chambre d'internat. C'est-à-dire, j'étais déjà à la chambre de référence où les gens venaient déposer un peu leurs problématiques et où je les écoutais. Je me dis, oui, là, j'ai des outils. J'ai vraiment une caisse à outils pour agir et pas juste dire, ben oui, je comprends. Et donc... Et donc il est venu grâce à ces outils et j'ai matché avec la méthode, avec l'efficacité, avec la performance, avec les résultats très rapides et j'ai pris tout le package. J'ai pris tout, je me suis dit ok ça me parle, j'ai pris module 1, module 2, on est parti avec l'équicoaching. On va devoir réexpliquer tout ça. Mais bref, je veux dire que la formation, je n'ai pas juste dit oh je vais toucher du doigt, non je me suis dit ça me parle et je me suis lancé complètement dedans. C'est important dans mon mindset, si vous voulez me comprendre, c'est que quand je me lance dans quelque chose, j'y vais quoi. Et donc là je l'ai fait aussi.

  • Speaker #0

    Et donc est-ce que tu peux expliquer le module 1 et le module 2 parce qu'ils sont très très différents ?

  • Speaker #1

    Le module 1, pour moi, c'est vraiment la classe à outils. C'est ce moment où on dit, ok, j'ai une compétence d'écoute, j'ai un métier qui fait que je suis en relation avec les gens, et j'ai envie d'apprendre à pouvoir solutionner des problématiques, à fermer des boîtes, à gérer l'émotionnel des gens, à ne plus être impacté émotionnellement aussi. Donc c'est tout ça qu'on va voir dans le module 1. Et donc on a des outils de coaching classiques, mais on a aussi tout ce qui touche à l'intention, avec des constellations de... place, on a aussi tout ce qui est ombre et plumes, donc les ombres et les plumes, c'est des parties de nous avec lesquelles on n'a pas fait la paix, ou des plumes qu'on a perdues dans notre vie, où on s'est dit, tiens, ce prof qui m'a mal parlé à l'époque, qui m'a rabaissé, je dis ça, c'est à ce que j'ai vécu, je peux récupérer des plumes en disant, oui, j'ai le droit d'être dans cette situation-là et d'accepter ça, et de clôturer des choses. Donc ça, c'est vraiment ce qu'on voit dans le module 1, et puis après, on touche vraiment plus à la conscience, avec le module 2, on voit vraiment... dans tout ce qui est constellation familiale, la systémique, donc c'est tout le système, que ce soit professionnel, familial, comment on fonctionne avec les autres, dans le côté collectif et communautaire. Et en plus, ce module 2 se fait avec les chevaux, donc on en prend beaucoup en équicoaching, parce que les chevaux ont cette facilité à échanger et à entrer en résonance avec nos émotions. Voilà, en gros, sans perdre les gens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça fait beaucoup de termes que nous, on utilise au quotidien. Et là, peut-être pour... l'équicoaching, on est dans une prairie avec des chevaux et les chevaux interagissent. Des fois, il se passe des coachings sans que les chevaux interagissent. Des fois, c'est assez magique. Je me rappelle d'un équicoaching. Je n'étais pas du tout encore formée. Là, je suis en cours de formation en équicoaching, mais je ne comprenais encore rien du tout. Et il y a une fille qui avait un problème d'image d'elle-même. Les chevaux sont venus, ils étaient quatre. Ils sont venus se mettre en miroir autour d'elle, donc un dans un sens, un dans l'autre. Et puis, deux mètres plus loin, on avait le miroir des chevaux. Enfin, c'était un miroir, deux miroirs, deux chevaux. C'était impressionnant. Et elle parlait, à ce moment-là, on ne le savait pas, d'une problématique d'image d'elle et de miroir. Donc, vraiment d'image physique.

  • Speaker #1

    Voilà. Et c'est vrai que les chevaux, en fait, il y a trois races dans le monde qui fonctionnent de cette manière-là. Il y a les chevaux, les dauphins et les éléphants. Pour en coacher avec les éléphants et les dauphins en Belgique,

  • Speaker #0

    c'est compliqué.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Donc, on a choisi les chevaux. Mais ils ont, voilà, dans la nature, ce sont des proies. Et donc ils vont avoir cette tendance à se connecter justement en collectif à nos émotions pour voir si on a un danger ou pas et si on ressent des choses. Et ça va beaucoup plus loin que juste danger ou pas, c'est que ça va vraiment, comme tu disais, en miroir de nos émotions. Donc les gens qui ne savent pas ressentir les choses, qui se sentent bloqués, les chevaux sont là pour les représenter ou représenter peut-être quelqu'un ou quelque chose. Et il y a des choses vraiment magiques et fascinantes que tu as pu déjà observer, de changement radical, de dire « ok, là je me retrouve face à mon papa » . et c'est un cheval qui le regarde et je peux m'exprimer et il y a l'émotion qui passe et le cheval, une fois que c'est fait, il s'en va et c'est bon.

  • Speaker #0

    Oui, on parle de chevaux en totale liberté dans leur prairie.

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a aucune contrainte, c'est le cheval qui décide de se mettre à cet endroit-là. On ne peut pas passer avec n'importe quel chevaux, on a des chevaux assez équilibrés et pas n'importe quel chevaux que vous pouvez trouver dans la prairie, donc faites attention si jamais vous voulez connecter un cheval. En tout cas,

  • Speaker #0

    qu'il s'entende bien, un chevaux stable. Et donc, là, tu termines ton module 2.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui se passe ? On est à la fin du module 2 et là, on échange avec Laurence et elle trouve que vraiment je suis un bon coach, voilà, ça c'est beau, et que j'ai la bonne mécanique et l'envie. Et moi je trouve que ça me parle vraiment, quand je fais ça, je suis complètement moi-même. Je suis vraiment un fondant, ce qu'on appelle l'ikigai, on est un fondant dans ce que j'aime bien. Pour en venir à une parenthèse sur l'ikigai, en gros c'est quatre cercles. qui sont ce que j'aime bien faire, ce pour quoi je suis doué, ce pour quoi je peux être payé, et ce à quoi je peux contribuer au monde. Et en fait, en coaching, je suis pile au milieu. Je suis vraiment à fond dedans. J'adore ce que je fais, je peux être payé pour ça. Et en plus, je contribue à un monde plus juste et meilleur. Donc, c'est ça qui me booste. Et là, Laurence me dit, si tu veux, on teste. Tu viens travailler avec moi et on teste quelques coachings, on voit ce que ça donne. Et puis, très rapidement, ça a bien matché. Et j'enchaîne, j'enchaîne les coachings, j'enchaîne... En fait, je continue la formation en ce moment, quelque part, parce que je suis dans des vrais cas, j'ai de plus en plus de coaching et je les enchaîne. Et on débriefe avec Laurence, elle me forme, elle continue à spécifier certaines choses, et j'augmente mes compétences. Et puis comme je suis curieux de nature... Je vais creuser, je vais voir à côté, en parallèle, je creuse le développement personnel dans le sens large, notre manière de fonctionner. Et comme je suis très curieux, je me dis que c'est bien mignon, mais je fais un petit peu de magie avec le coaching et on change des choses avec la systémique, par exemple, ou avec des choses inconscientes qui sont difficiles à percevoir, à comprendre par rapport au classique. Et comme j'aime bien comprendre comment fonctionnent le cerveau et le cerveau social, je pose la question à un ami qui est neurochirurgien et qui me dit... Je dis « C'est quoi ? » « J'aimerais bien savoir comment ça se passe dans le cerveau. » Donc, on creuse le sujet, on en discute et on comprend que c'est par le parverbal, par tout ce qu'on échange, en fait, il y a des zones de cerveau qui s'activent. Donc, je comprends tout le mécanisme. Donc, je m'assure encore plus par rapport à ça. Et ces renseignements et le fait que je puisse creuser tout ça montrent à Laurence que je ne serais pas trop mal en formateur. Sachant que l'animation sportive, donc je reviens, c'est aussi gérer des groupes, c'est aussi former des élèves. Je voulais être professeur d'éducation physique, donc il y avait quand même cet aspect de transmettre et de partager, et de m'offrir la possibilité de former. Et donc petit à petit, j'ai suivi la formation pour pouvoir acquérir ça, et puis je forme des groupes entiers, et c'est formidable. Et là aussi, je suis à fond dans mon équiguide, et j'adore ça.

  • Speaker #0

    C'est très gai d'ailleurs, moi je suis formée par toi du coup, pour le module 2, et c'est très très gai. Et quand, juste, je réexplique, quand tu dis magie, en fait les outils de coaching de l'inconscient... On dirait en effet qu'on fait de la magie, même si ça ne l'est pas du tout. Mais vu qu'on est obligé de passer outre le cerveau rationnel, il y a un côté un petit peu intangible comme ça, mais en même temps, les gens le sentent tellement fort et ça résout les choses tellement vite qu'ils acceptent rapidement de rentrer là-dedans. Mais c'est vrai qu'il y a ce côté magique.

  • Speaker #1

    Oui, apparemment, j'ai le surnom de magicien de la conscience.

  • Speaker #0

    Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Parce qu'on gère justement après le côté magique. On va l'expliquer aussi un peu par ça. Le côté magicien.

  • Speaker #0

    Oui, vas-y alors.

  • Speaker #1

    J'ai une passion qui dure depuis mes dix ans, qui est le jeu de rôle. Donc voilà, maintenant j'ai 37 ans, c'est 27 ans que j'ai découvert ça. Et le jeu de rôle, en quelques mots, c'est la liberté absolue sur la créativité. En gros, il y a plein de types de jeux de rôle, mais le plus classique, on parle beaucoup de Donjons et Dragons, qui est un des plus connus du milieu, mais c'est beaucoup plus large que ça, vous allez voir très très vite. C'est qu'il y a un maître du jeu, quelqu'un qui est là... pour poser le décor. En gros, il va être scénariste, il va être la voix de tout ce qui est second rôle. Il va gérer un petit peu le son et la lumière, en narration. Et les joueurs autour de la table sont les acteurs principaux de la série. Vous avez un groupe avec les acteurs principaux, et finalement, le maître du jeu, c'est lui qui va gérer un peu tout ça, les rencontres des joueurs pendant leur partie. Cet aspect-là, il permet vraiment une créativité infinie, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de limite. si ce n'est ce qui est défini autour du groupe, je vous en respecte, je préfère le préciser. Mais il n'y a pas de limite, c'est-à-dire qu'on peut reprendre une œuvre qu'on aime beaucoup, Harry Potter, San Gonzalo, Star Wars, ou même les séries que vous aimez bien, Contre les vampires, Desperate of Swipes, il y a aussi des jeux de rôle un petit peu télé-novellas et ce genre de choses qui se font, qui sont très amusants. Et en fait, on prend un univers et on va se plonger dedans. Et ce qui est assez chouette, c'est tout ce qui se passe autour de la table est très créatif, est très libre. Elle amène beaucoup de choses, que ce soit au point de vue ludique, mais que ce soit au point de vue coaching. Finalement, je m'en suis rendu compte avec cet apport de coaching. La cohérence, le fait de pouvoir s'exprimer, de prendre sa place, sa légitimité face à telle situation, ses responsabilités. Mais tout ça dans une situation fictive, puisqu'on est sur le thème du jeu. Mais ça permet d'avoir des prises de conscience, que les gens aussi prennent la parole, se sentent bien par rapport aux autres, puissent communiquer de la meilleure manière. Donc on peut accéder là-dessus.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une compétition, les jeux de rôle ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout une compétition. Alors, on pourrait, ça peut, mais ce n'est pas du tout le but. C'est beaucoup de la cohésion d'équipe, de l'échange, de la communication, de la coopération, je cherche le mot, la coopération avec le maître du jeu aussi. face à une problématique ou face à une histoire qui se déroule. Et c'est ça qui est fascinant.

  • Speaker #0

    Et donc, ce sont bien des personnes... Je repose des questions exprès parce que je sais que tout le monde ne connaît pas le jeu de rôle et j'ai l'impression qu'on confond souvent le jeu de rôle avec tout ce qui va être déguisé, enfin, costumé, etc. Alors que pas forcément. Est-ce que tu peux expliquer la différence ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, le jeu de rôle classique, qui est vraiment le jeu de rôle de Jean Dragon, on est autour d'une table. on habille en civil, et éventuellement on met de la musique, et il y a justement un maître du jeu qui va dire, voilà ce qui se passe, voilà ce que vous voyez. Vous imaginez un grand porche, vous traversez, et puis là, il y a un château. Il est pavé comme ça, il se passe ça. Donc on commence un peu à décrire l'environnement, il fait beau, il chante. Les gens peuvent se projeter, avoir une visualisation de ce qui se passe, un ressenti aussi, si on a un bon matri du jeu. Et à ce moment-là, on demande la fameuse question, « Qu'est-ce que vous faites ? » Et donc les gens vont, « Tiens, moi je vais aller voir les échoppes qui sont là, parce que je vois qu'il y a un forgeron qui tape sur son enclos, mais je vais aller lui poser la question par rapport à la problématique de départ. Ou je vais me rendre directement à mon rendez-vous avec le Seigneur, parce que c'est prévu. » il y a une liberté d'action. Et donc oui, dans le jeu de rôle, il y a plusieurs disciplines. Il y a le jeu de rôle comme ça autour d'une table, où c'est que de la narration, c'est avec le verbe. Il y en a qui poussent l'expérience à mettre et de la musique, et peut-être une carte sur la table, et peut-être des accessoires, pour avoir plus d'immersion. Ça, c'est le degré d'immersion qu'on veut. Il y a des gens qui le font en présentiel tout un week-end. où là, on va se costumer. On appelle ça du jeu de rôle grandeur nature. Où là, on incarne vraiment le personnage. On va jouer le personnage comme des acteurs. C'est du théâtre d'improvisation, finalement, tout le week-end. Là où finalement, autour d'une table, on peut très bien parler de son personnage à la troisième personne. Mon guerrier ou mon inspecteur de police, il va questionner, il va poser ça comme question. Ou on dit, on va incarner le personnage, on va dire, bonjour, je suis inspecteur de police et j'ai deux, trois questions à vous poser. Là, c'est en jeu. Et c'est vraiment à la discrétion de chacun, finalement, et au plaisir de chacun.

  • Speaker #0

    Tu peux en avoir dans un même jeu qui vont parler à la troisième personne et d'autres qui vont à la quatrième.

  • Speaker #1

    Sans aucun problème. Alors, la plupart du temps, ceux qui travaillent à la troisième personne se prennent au jeu et incarnent le personnage. Et c'est assez fascinant. Mais chacun est libre. C'est ça qui est assez chouette. Et chacun met le succursor là où il veut. Et donc, les jeux de regard de la nature, là, on parle de grosses structures, de grosses ordinations, où il se passe plein, plein de choses, où il y a des figurants qui viennent jouer. les personnages justement qu'on va rencontrer dans l'histoire. Et donc ça, c'est beaucoup plus d'immersion. Là, on est vraiment en incarnation du personnage. Mais c'est bien, on coupe le téléphone, on coupe toutes les addictions pendant un week-end et on vit juste ça. En pleine nature, on profite de lieux incroyables, des châteaux, des forêts merveilleuses. Et donc c'est ça aussi qu'on va chercher en général dans le genre de jeu, mais aussi du contemporain. Il y a des gens qui font des situations aussi très contemporaines. On est inspecteur de police, je parlais de ça. On a un bureau de police et ça se fait dans un bâtiment et on va avoir des affaires, des coups de téléphone, des trucs qui vont se passer. Donc là, on peut vivre finalement des vies qu'on n'a pas tous les jours et qu'on ne peut pas. On ne bat pas un dragon tous les jours et on n'a pas toujours un crime à solutionner. Du moins, j'espère dans vos vies. Mais c'est intéressant de pouvoir faire ça et surtout, on est acteur de ce qui se passe plutôt que spectateur. Là où un film, on va subir le film et l'œuvre, je dis subir, on va. prendre plaisir à être spectateur, parce que j'adore celle-ci. Mais on va partager la vision du réalisateur et de ce qu'ils ont voulu mettre dedans. Donc on est là, on prend ce qu'il y a à prendre. Dans un jeu de rôle, on peut dire, ok, on fait Harry Potter, tu es Harry, tu es Hermione, etc. Et à tel moment, qu'est-ce que tu fais ? Ah ben, je prends une autre direction. Dans le scénario qui était l'histoire, qu'est-ce qui s'était passé si on avait fait ça ? Qu'est-ce qui s'était passé si Frodo avait été mettre l'anneau directement avec les aigles ?

  • Speaker #0

    donc c'est vraiment cette prise de conscience de on peut faire ce qu'on veut la liberté absolue et toi là avec ta deuxième activité donc que tu vas commencer à expliquer tu es sur le jeu de rôle à table ou tu fais les autres aussi ?

  • Speaker #1

    je fais alors un peu moins en nature parce que j'ai deux enfants que la vie fait que mais j'en ai fait en septembre dernier qui était absolument en tant qu'animateur ? non en tant que participant pour le coup dans une en tant que une chouette structure. J'étais un des acteurs principaux du jeu de rôle. Mais j'étais en tant que joueur. C'était vraiment magnifique. Comme lui. Donc oui, ça m'arrive encore de faire ça. Parce que j'aime bien me déguiser. Parce que je trouve ça marrant. Et puis l'incarnation. Et comme j'ai fait du théâtre d'improvisation, c'est vrai que je ne l'ai pas dit, mais du coup, ça me fait du bien. C'est chouette.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux parler, maintenant qu'on a défini le jeu de rôle, est-ce que tu peux...

  • Speaker #1

    me parler de ta deuxième carrière slash activité slash je sais pas trop comment l'appeler slash développement oui développement d'activité en fait le jeu de rôle autour du fait qu'on est autour d'une table donc on est entre potes et que c'est un petit loisir sympa qu'on peut faire un jeu de société en fait finalement on s'est dit tiens ça pourrait faire des émissions

  • Speaker #0

    Ça pourrait faire des podcasts, des choses audio, des aventures qu'on peut vivre et qu'on peut suivre. Et ça intéresse de plus en plus de monde. Donc ça se développe énormément sur des plateformes comme Twitch, qui est une plateforme de diffusion directe, et sur YouTube, par format vidéo. Et même juste audio d'ailleurs, il y a aussi des jeux de rôle juste en audio. Où les spectateurs, les gens vont pouvoir suivre l'histoire. des joueurs et du maître du jeu et pouvoir s'immerger dans différents univers en prenant plaisir, tout comme on écoute un bon CD de musique ou qu'on regarde un film ou qu'on écoute un podcast. Intéressant d'écouter le podcast qui est vraiment... C'est ce moment où on est dans la voiture, on va pouvoir s'évader prendre ce temps-là pour nous pour écouter une histoire, vivre des émotions parce qu'on arrive aussi à faire vivre des émotions, ça j'en parle juste après. Donc, comment ça se représente ? En gros, on se tourne en studio. ou en distanciel, parce que le Covid a beaucoup poussé ça, justement, de dire, tiens, on ne peut plus sortir, on va faire quoi, en fait, juste dans l'endistantiel ? On a notre webcam et on va commencer à raconter une histoire. Petite anecdote, j'ai créé une campagne, Le Confinement, dans un jeu de rôle un peu fantastique, futuriste.

  • Speaker #1

    Tu dis une campagne ?

  • Speaker #0

    Une campagne. Alors, une campagne, c'est une suite de scénarios. Donc, c'est comme une saison de série, en fait. C'est ça. Il y a plusieurs épisodes et à la fin, on a terminé la saison. Donc, on appelle ça une campagne. Je pense que le mot vient, si je ne me trompe pas, des campagnes militaires. On partait plusieurs mois, ça vient des campagnes. Et comme le début du jeu de rôle, c'était beaucoup des guerres, parce que maintenant on a évolué, il y a des milliers de jeux de rôle, très bonne production francophone aussi d'ailleurs, il y a des très bons studios francophones qui font des jeux de rôle, qui sont innovants, très dans la poésie, très dans l'imaginaire, même pour les enfants aussi, normalement. Donc ça c'est un autre volet que j'en parlerai juste après. Donc comment ça se passe au niveau ? de ce que je produis, je vais donc prendre un univers existant ou en créer un. Je vais proposer ça sur les plateformes. Les gens peuvent suivre ça en ligne ou en différé. Et ils vont pouvoir suivre ça, suivre l'aventure, suivre comme une série ce qu'il se passe. Ou en one shot, c'est comme si on avait regardé un film. Les parties sont variables. Il y a des formats. J'ai des collègues, des amis quand même. qui font des formats vraiment très punchy, avec beaucoup de montage, qui sont en studio avec vraiment une énorme post-production, où on est pris dedans pendant 30 minutes. Donc, c'est vraiment des formats courts qui sont assez intenses et qui sont incroyables. Et puis, il y a des formats un peu plus longs, où on a 4 heures d'épisodes qu'on peut découper, les gens voient une heure, puis ils reprennent un peu l'aventure. Ce qui est chouette, c'est de voir un peu les choix des personnages et de ce qui se passe autour de la table, et dire, tiens... Game of Thrones. Je connais la série, j'ai peut-être lu le bouquin, et là, on me propose quelque chose d'en plus dans l'univers. C'est un peu le bonus. C'est ce qu'on fait. Et ça marche plutôt pas de mal, parce que le loisir se développe de plus en plus, et les émissions se développent de plus en plus. Et là, on a le Studio 17, qui est en France, qui a fait un gros coup, là, c'est tout neuf, qui va lancer sa plateforme pour qu'on puisse retrouver un peu une plateforme Netflix où on va retrouver finalement les... les actual plays, on appelle ça des actual plays, autour du jeu de rôle. Donc on a toutes les aventures qui vont se retrouver là, plus des émissions autour de tout ce qui est fantasy, tout ce qui est autour du jeu de rôle, parce qu'encore une fois, ce n'est pas que la fantasy, on peut avoir des trucs très terre-à-terre dans le jeu de rôle, mais ils vont avoir une plateforme, donc ça se développe énormément, et donc je fais partie de cette mouvance de développement, à ma petite échelle pour l'instant.

  • Speaker #1

    Si tu avais quelqu'un qui te posait maintenant la question de... En fait, ça m'intéresse, mais je n'y connais rien, je ne sais pas par où commencer. Comment est-ce qu'on rentre dans ce monde ? J'ai envie de dire par la petite porte pour tester.

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs portes d'entrée. La première, c'est de se dire déjà, est-ce qu'on aime bien l'imaginaire ? Est-ce qu'on aime bien déjà se projeter ? Bon, si la personne se pose la question, c'est qu'elle est déjà dans cette idée-là. Est-ce que j'ai envie de partager des choses avec des gens ? Et puis, grâce à ces émissions, c'est de jeter un oeil, de dire, tiens, ça ressemble à quoi ? sur YouTube, tout simplement. Allez voir un peu ce que les gens font. Soit par le nom de quelqu'un que vous connaissez. Ivractus, si jamais.

  • Speaker #1

    Ivractus, on va vous le mettre évidemment en commentaire.

  • Speaker #0

    Vous avez fait juste Ivractus dans YouTube. Vous voyez un peu ce que je fais. Vous voyez un peu les différentes émissions. Mais globalement, un jeu de rôle, vous tapez un jeu de rôle que vous connaissez ou un univers que vous connaissez. Vous tapez juste jeu de rôle derrière. Vous allez voir, il y a plein de parties. Il y a plein de gens qui font plein de choses créatives et hyper inspirantes. Déjà ça, ça vous donnera une idée. Et puis c'est aussi éventuellement voir autour de vous, parce qu'il y a plus de rôlistes, on appelle ça des rôlistes, des gens qui jouent aux jeux de rôle. autour de vous. Donc, posez la question. Il y a peut-être un de vos collègues qui dit, moi, je fais du jeu de rôle depuis 15 ans. Donc, et de tester, de tester et ne pas rester sur sa première impression. C'est important. C'est comme dans tout, globalement. On peut avoir des mauvaises expériences, il y a des mauvais maîtres du jeu, il y a des mauvaises tables qui ne fonctionnent pas. Donc, soyez curieux, ne vous arrêtez pas à la première expérience. Allez un peu plus loin.

  • Speaker #1

    Et comment tu trouves une table ?

  • Speaker #0

    Alors, trouver des tables, il y a des plateformes qui permettent de rassembler. Alors, je n'ai plus le nom exact, mais j'essaierai de te le trouver. Tu pourras le mettre en dessous. pour s'inscrire et on voit les gens qui sont inscrits sur la plateforme dans des régions. C'est en Belgique, en France, il y en a vraiment un peu partout. Et on peut trouver des tables comme ça en ligne ou en présentiel. Donc il y a des gens qui proposent, on voit un peu le pitch, on connecte un petit peu avec la personne, on échange et puis après on est parti dans une table. C'est ce que j'ai fait pour tester un peu le système de The Witcher. Et donc j'ai vu une table de The Witcher qui était en virtuel. C'était un Français qui le proposait, je me suis connecté. J'ai échangé avec lui. On est partis, on a fait quelques petites sessions, et donc c'était super sympa, c'était bon enfant, ça permet de découvrir, sans devoir investir aussi dans tout le matériel de jeu de rôle. Il faut savoir que, mine de rien, si on a envie de... Alors, c'est pas un loisir qui est très coûteux dans l'ensemble par rapport à d'autres loisirs, mais un bouquin de jeu de rôle, un bon bouquin de jeu de rôle, on est autour de 50 euros, on a un jeu de rôle, et en fait, on peut jouer. C'est un livre. C'est un livre, on a un livre avec l'univers, avec les règles. Donc ça se joue avec des dés en général, mais pas toujours, il y a des fois des cartes, mais la plupart c'est avec des dés, ce qui permet de matérialiser l'aléatoire. Le virtuel, puisque tout est projeté dans l'imaginaire, les gens vont jeter un dé en fonction d'une fiche et des caractéristiques. Donc imaginons qu'on vit dans un monde médiéval et on incarne un personnage qui est assez costaud, on va avoir des caractéristiques de force costaud pour matérialiser finalement le personnage. Et donc si on lui demande, soulève cette caisse très lourde. il va faire un jet et il aura des bonus évidemment plus fortes que le petit gringalet qui dit « moi je suis plutôt un voleur, je suis plutôt fin, donc je ne vais pas soulever la caisse » . Et donc ça permet de matérialiser comme ça un peu les forces et les faiblesses de chaque personnage et d'avoir justement cette synergie entre les différents joueurs autour de la table. Donc en gros, quelques dés, un bouquin de jeu de rôle et on peut déjà faire du jeu de rôle. Si vous ne voulez même pas investir là-dedans, les dés on peut le faire en virtuel maintenant, c'est très facile, même Google a un système de dés.

  • Speaker #1

    C'est juste des dés classiques ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a des dés classiques et des dés un peu plus complexes. Il y a plein de systèmes D6, mais il y a des dés 4, des dés 6, des dés 8, des dés 10, des dés 12, des dés 20. C'est d'autres formes. C'est d'autres formes, en fait. Ce qui permet d'avoir plus de facettes, d'autres systèmes de jeu. Ne prenez pas trop la tête avec les systèmes de jeu, ça viendra si vous êtes passionné, si vous voulez rentrer dedans. Mais ce n'est pas nécessaire de tout maîtriser pour rentrer dedans. C'est ce qui fait peur aux gens en disant « je ne maîtrise pas » . tout l'univers et je dois maîtriser toutes les règles. Non.

  • Speaker #1

    Oui, et puis il y a une connotation vraiment très médiévale qui peut-être est historique. Je ne sais pas, peut-être que ça a commencé comme ça.

  • Speaker #0

    En fait, ça a commencé par... Au début, c'était beaucoup des batailles, des reconstitutions de guerre qui étaient en fait du Warhammer, qui est devenu maintenant Warhammer. Donc des grandes batailles avec des figurines. Et puis il y a des gens qui se sont dit, on va mettre un peu plus d'histoire dedans, plus de scénario. On va commencer à scénariser les batailles, on va créer des nouvelles choses. Et donc c'est là qu'il s'est développé le côté beaucoup plus jeu de rôle et interprétation. Et pourquoi médiéval ? Parce qu'à cette époque-là, il y avait vraiment une passion pour toutes les légendes, autour des dragons, autour même des régions locales, autour du Yéti, autour de ce genre de choses. Et donc c'était dans la culture populaire, c'était là. Et donc ils ont pris ça et ils se sont dit, tiens, on va développer un peu toutes ces mythologies. pour en faire un système. C'est pour ça que Donjons et Dragons est le plus connu et c'est celui qui a lancé les choses. Mais pour le reste, il n'y a pas de limite. Il n'y a pas besoin de connaître tout ça. J'en fais plein qui sont très modernes et très contemporains, ou futuristes, ou dans l'espace. Il n'y a pas de limite.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux expliquer comment, toi, tu es en train d'en faire une activité professionnelle ?

  • Speaker #0

    Comme c'est en train de fonctionner correctement au niveau de la visibilité, que les gens aiment de plus en plus, ils se rendent compte à quel point c'est chouette, et ils aiment bien suivre ça, ils aiment bien suivre ces émissions-là, et s'évader avec ça. Eh bien, ça intéresse des marques, c'est comme pour tout, finalement. À un moment donné, les marques se disent « c'est intéressant ce que vous faites, et on a envie de produire ça » . Déjà, il y a les studios qui nous poussent et qui nous suivent, les studios de production, qui sont toujours là à faire un maximum, malgré le fait que, financièrement, malheureusement, le jeu de rôle n'est pas bien référencé au niveau des subsides, parce que ce n'est ni de la culture. ni vraiment des jeux de société. Du coup, ils ne sont ni dans l'un ni dans l'autre. Donc, on est en train de se battre, la communauté terroriste, pour essayer que... que ça soit vu comme l'un comme l'autre parce qu'en termes de littérature, on a vraiment des écrivains qui écrivent des histoires incroyables, qui écrivent justement des campagnes, donc tout un scénario, toute une saison complète où tout est écrit sur porte, comme on dit, ça c'est un petit... Oui c'est ça, la petite plaque du serrurier. Mais où on peut suivre l'histoire et tout est écrit, on peut interpréter ça et donc il y a vraiment un travail d'écriture qui est là, un travail de traduction, un travail de relecture qui est vraiment très très bonne aussi. pour avoir quelque chose de très qualitatif. Mais bon, ils essaient de suivre. Et donc, il y a d'autres marques qui s'intéressent, des marques qui sont sur Internet, tout simplement. Des marques qui vont dire, tiens, si je suis associé à ça, je vais avoir des vues, je vais avoir des gens qui vont suivre. Il faut savoir que le jeu de rôle, à l'heure actuelle, il y a les tout gros actual play, les grosses sociétés de jeux de rôle, enfin, groupes de jeux de rôle, comme le Studio 17, avec la Bonneauberge. Ils ont fait un grand Rex, où ils ont ramené...

  • Speaker #1

    Rex ?

  • Speaker #0

    Donc, le grand Rex. C'est ça ? Oui. Donc, c'est une salle que les Français connaissent à Paris. C'est le plus beau cinéma, je pense, du monde. Il a eu un prix, il est vraiment incroyable. Mais il y a une scène. Et donc, ils ont rassemblé, je crois que c'était 1 500, 2 000 personnes pour suivre une partie de jeu de rôle sur scène, quoi. Et ça s'est fait aussi avec Table Quest, pour en citer d'autres, avec Madame Hélène Cus. Et donc, il y a des gens qui viennent voir ça. Il y a vraiment un intérêt de voir ce spectacle en direct, de pouvoir vivre ça, de pouvoir interagir avec le public. Et ça, c'est génial. Donc, ça s'ouvre de plus en plus. Donc, ça rassemble beaucoup de monde. Il y a des parties où il y a 15 000 personnes qui suivent en live. Donc, ça augmente. En français. En français. Donc, ça, c'est important. Parce que si on parle aux États-Unis...

  • Speaker #1

    15 000 en anglais, c'est autre chose. Mais en français.

  • Speaker #0

    Non, mais aux États-Unis, c'est énorme. Il y a des plateformes énormes avec des suivis de dingue. parce que, bah oui, il y a des gens à Nord-Pas et ça marche bien, et je vous invite à tester au moins aller jeter un oeil,

  • Speaker #1

    par curiosité c'est mon aspect curieux c'est ça que je voulais que tu puisses parler de ça aujourd'hui parce que c'est un monde qu'on connait pas, moi je l'ai vécu une fois avec toi, tu nous avais fait un petit jeu de rôle un tout tout petit jeu de rôle au début, il faut comprendre on était là, mais on peut faire quoi, qu'est-ce qu'il faut faire on lance l'idée, on avait pas trop compris et puis une fois que tu comprends, c'est vraiment fun et je te pose des questions aussi un petit peu personnelles en me disant, mais j'ai envie de tester en fait pas le monde médiéval, ça m'intéresse moins. Par contre, tu me parles d'Harry Potter, tu m'as déjà beaucoup plus capté, tu vois.

  • Speaker #0

    Non, mais en fait, il n'y a pas de limite. Prenez vos séries préférées ou vos trucs. Il y a un système The Walking Dead. En plus, les jeux de rôle suivent ce trame-là. Que ce soit aussi les jeux vidéo, il y a plein de jeux vidéo qui sont transcrits en jeux de rôle ou inversement. Donc, c'est aussi ce qui aime bien certains jeux vidéo, de dire, tiens, j'aimerais bien aller plus loin que juste faire ça. Donc oui, Harry Potter, il y en a plein.

  • Speaker #1

    comment est-ce que tu te vois dans 3 ans, 5 ans ?

  • Speaker #0

    dans 3 ans, 5 ans je me vois avec des émissions plus récurrentes au niveau du jeu de rôle en plateau surtout que je viens de vivre un week-end donc c'est tout frais j'ai fait un tournage en plateau où je match énormément avec l'équipe j'ai vraiment envie de faire des choses avec eux côté Dijon donc je bouge aussi pas mal il y a beaucoup d'activités en France en Belgique ça se développe plus doucement, mais un peu plus lentement. Donc là aussi, j'aimerais bien être dans trois ans peut-être un acteur plus majeur en Belgique à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    On peut peut-être raconter l'anecdote de la voiture.

  • Speaker #0

    L'anecdote de la voiture.

  • Speaker #1

    Tu devais aller faire... Tu as eu un problème de voiture. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. C'est vrai, oui, oui.

  • Speaker #1

    Un jour de formation et où tu me dis je dois aller à Paris, je n'ai pas de voiture et finalement, tu es parti à Paris avec ma voiture.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Parce que sinon, tu ratais ton... Moi, je n'en avais pas besoin.

  • Speaker #0

    Une opportunité formidable, parce que grâce à... Donc, comme quoi, des petites choses dans la vie sont formidables, donc un grand merci. Je suis donc parti à Paris avec ta voiture.

  • Speaker #1

    Tu m'as lavé ? Non, ta femme m'a lavé. Ça, c'était le cadeau pour moi, parce que l'état de ma voiture n'est pas...

  • Speaker #0

    Mais oui, c'était assez fou. Et justement, j'avais un tournage avec pas n'importe qui dans le milieu, donc j'avais cette opportunité d'être avec Olivier Larue, qui est professeur d'éloquence et qui est dans le monde du jeu de rôle depuis toujours. relecteur aussi dans différents studios de jeux de rôle, donc voilà un grand monsieur du jeu de rôle. Et Lucien Mène qui est aussi un acteur sur YouTube, donc vraiment un acteur, un comédien. Plus c'est lui qui est à l'origine du studio des 17 et de la bonne auberge donc voilà. Et Linkus qui fait aussi les plus grosses actuelles. Donc c'était un peu une énorme table et on m'invite gentiment donc je me suis dit bah ça serait cool que j'y aille quoi. J'étais prêt à y aller en vélo mais...

  • Speaker #1

    Ouais ouais c'est ça !

  • Speaker #0

    Donc, je me retrouve quand même à Paris avec ta voiture en me disant, il ne faut pas que quelqu'un me tape parce que Paris en voiture, je n'étais pas à l'aise. Mais c'était une belle expérience. Et donc, grâce à ça, j'ai fait un studio incroyable avec ces gens-là. Et puis, en plus, j'ai pu visiter les studios le lendemain. J'étais 17, donc c'était vraiment chouette. Plein de bonnes rencontres, et c'est ça que j'aime beaucoup. Et ce qui me définit, en fait, je pense beaucoup, c'est le partage, c'est l'échange, et c'est les rencontres. Plus je rencontre des gens, plus ils peuvent m'apporter des choses, et plus je grandis, quoi. Parce qu'ils m'apportent, évidemment, toute leur expérience et leur vécu, et c'est ça qui est formidable. C'est un peu ce que tu m'as cherché dans le podcast, finalement. C'est le vécu des gens.

  • Speaker #1

    Dans ce podcast, j'apprends plein de trucs, j'ai le temps de poser des questions, parce que c'est rare le nombre de fois où tu arrives à parler, vraiment. une heure, une heure et demie, voire deux heures, parce qu'on parle avant, on parle après, avec une personne. On a déjà parlé plein de fois de jeux de rôle, mais à chaque fois, on avait cinq minutes,

  • Speaker #0

    dix minutes.

  • Speaker #1

    C'est vite fait, il y a autre chose, etc. Donc oui, c'est ça que je vais chercher dans le podcast. Et donc, on revient à ma question, pardon, les trois à cinq ans, donc plus de tournages.

  • Speaker #0

    Oui, de tournages et d'émissions, avec des choses qui se lancent vraiment où justement, les marques et les studios payent pour ça, donc j'ai une rémunération. Parce que je trouve ça juste, parce qu'on produit quelque chose et puis même les joueurs qui viennent, ils prennent de leur temps, ils prennent vraiment... Les trajets viennent des fois de loin pour venir en studio, ils prennent de l'investissement, ils viennent avec leurs compétences aussi. Donc c'est valorisable et c'est vrai que des fois ça peut être un peu bizarre en disant « est-ce que je vais payer pour ça ? » Oui, on peut. Alors, si tu invites un magicien pour l'anniversaire de ton fils, tu le payes.

  • Speaker #1

    Même s'il aime bien faire de la magie.

  • Speaker #0

    Même s'il est mauvais. Oui,

  • Speaker #1

    même s'il est mauvais.

  • Speaker #0

    C'est une vieille anecdote ça aussi. Mais c'est se dire « tiens, on peut nous prêter un moment ça » . Donc ce côté… Être payé pour ce qu'on peut produire et faire, ça a du sens. Être équitable avec tout le monde, ça c'est important. Je pense que autant le studio doit être payé parce qu'il y a tous des frais, et c'est important parce qu'il y a des studios qui disent « non, viens, non, non » . C'est important d'être payé à sa juste valeur parce qu'il y a toute une équipe de prod, parce qu'il y a la régie, il y a tout ça, et c'est juste incroyable le matériel. Donc ça, ça doit être payé. Plus les gens qui viennent et qui viennent donner de leur temps, et de leur passion et de leur talent. Donc ça, ça doit être payé et rémunéré aussi. Donc je trouve que c'est important de mettre ça en place. Ça ne m'empêchera pas de toujours faire du jeu de rôle pour moi, avec des potes, et pour des gens, gratuitement. Et il y a aussi l'aspect jeu de rôle qui commence à être demandé dans les entreprises. Parce que ça, il y a aussi cet aspect-là. Et là, on rejoint évidemment les deux mots, qui sont le coaching et le jeu de rôle, qui sont qu'on peut faire du jeu de rôle pour une situation, pour faire en sorte, dans un team building par exemple, que les gens se disent « Ok, on va vivre quelque chose de fun et d'amusant. » Et derrière de dire ok en termes de profit de personnalité, en fonction de ce que vous avez fait, en fonction du scénario, il y a ça, ça, ça en termes de cohésion d'équipe. Si on a par exemple une équipe de commerciaux qui disent tiens on va augmenter un peu notre manière de fonctionner, notre cohésion d'équipe, on peut faire un jeu de rôle avec une entreprise fictive, avec une problématique fictive, avec des imprévus, avec des coups de téléphone, avec des choses qui se passent. Ça peut être fait en une heure et demie, en deux heures. Et derrière prendre de la matière pour travailler derrière en coaching, en disant qu'est-ce qui t'a bloqué, comment tu t'es ressenti par rapport à ça. Là, on peut travailler avec tous les outils de coaching qui vont bien. Donc ça, c'est hyper enrichissant. C'est comme ça que je me vois aussi dans 3 ans, c'est de pouvoir permettre de faire ça. Pour le coaching, c'est qu'une touche de joie, ça se développe et qu'on puisse faire plus de choses. On est en train d'aller vers la France. Il y a beaucoup de demandes par rapport à ça. Je pense qu'on a cette possibilité d'aller chercher, au niveau de nos outils de l'inconscient qui sont peu connus et peu répandus, d'aller chercher des choses plus intéressantes, encore plus de formations, encore plus de... coaching, moi ça me plaît beaucoup cette idée.

  • Speaker #1

    De mixer les deux.

  • Speaker #0

    D'avoir le plaisir d'avoir vraiment les deux. Les deux sont vraiment importants pour moi, pour mon équilibre en fait.

  • Speaker #1

    En plus, c'est deux activités que tu arrives quand même à planifier. Enfin, tu vois, ça bouge tout le temps. Donc, tu as des contraintes. Mais je veux dire, tu peux quand même organiser ton agenda.

  • Speaker #0

    Je peux organiser un peu comme je veux. J'ai cette flexibilité. On a une bonne covenance avec Laurence. Donc c'est chouette, on a vraiment cette liberté de pouvoir travailler. sur tous ces aspects. Et donc, c'est chouette.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée, mais à laquelle tu aimerais quand même répondre ?

  • Speaker #0

    Oh, elle n'est pas mal, celle-là. Elle n'est pas mal. Oui. Alors, je n'ai pas vraiment une question. Alors, quelle serait la question ? Ça, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Ou un sujet, en tout cas, que tu voulais aborder.

  • Speaker #0

    Un sujet qui est intéressant, c'est justement dans mon parcours de... à 10 ans, le jeu de rôle, et puis ce que ça m'a permis de faire. Il faut savoir que je suis dyslexique. Donc, à 10 ans... J'avais des voix toutes médictées. Le jeu de rôle, finalement, je l'ai commencé plus sur Internet, dans les jeux vidéo, on a commencé à interagir, j'ai commencé à faire parler mon personnage par écrit. Je faisais plein de fautes. Et où la bienveillance des gens m'ont fait me corriger, envoyer des petits messages privés en disant « Attention, dans ce cas-là, c'est écrit comme ça, etc. » Ça m'a permis de progresser dans mon orthographe. Ça m'a permis de construire aussi mes syntaxes, de m'exprimer, donc ça m'a développé à ce niveau-là. partie aussi de ma vie où c'était compliqué et où je me suis raccroché à tous ces aspects là Ça a été la période justement juste après Beckman, juste avant de rencontrer ma compagne. En fait, dans cette période-là, j'avais plus un rond. Mes parents m'avaient complètement abandonné, j'avais plus un rond, j'avais rien, ils m'avaient pris pas mal de choses. Et donc, je faisais la manche dans la rue. J'ai eu ce moment où j'étais dans la rue et j'ai fait la manche de différentes manières. J'ai découvert pas mal de choses aussi des sans-abri et de ce milieu-là et de comment c'était géré au niveau social. Et où, quand on avait des festivités comme la Saint-Nicolas en Belgique, c'est ce moment où les étudiants vont se rassembler et demander un petit peu de l'argent à Ausha droite aux gens pour récolter des sous pour aller faire la fête et de boire un petit peu de bonne bière belge. Eh bien, je n'allais pas boire. Je prenais cet argent, je le gardais pour pouvoir manger du jambon et de ce genre de choses. Et après, avec ma tchatche, j'arrivais à me faire reprendre des verres, ne vous inquiétez pas. Mais du coup, ça m'a développé aussi, ce côté-là, ce côté relationnel où, en échange de services, ça me permettait aussi de profiter de la fête. Mais c'était une partie où je me suis dit, OK, grâce au jeu de rôle, grâce à cet ancrage, grâce à la possibilité de communiquer, parce que c'est aussi tout cet aspect-là, même si ma famille m'a abandonné, j'ai pu trouver des ressources ailleurs, ce qui fait que je ne suis pas rentré dans la drogue, je ne suis pas rentré dans l'alcool, je ne suis pas rentré dans toutes les facilités, quand je dis facilités... de dire, tiens, on m'a proposé de dire, tiens, vends un peu ça, tu auras de l'argent. Et quand je voyais le montant, je me suis dit, bah oui, effectivement, je suis tranquille. Mais c'est pas OK, tu vois. Et donc, j'ai réussi à avoir cette force de caractère parce que j'étais entouré et que j'avais ce hobby qui était plus que juste un loisir. J'avais des amis qui me permettaient de garder la tête sur les épaules malgré ce que je vivais. Donc, ça m'a servi aussi, ça. C'était un tremplin. Et donc, je me félicite d'avoir gardé une intégrité et un équilibre par rapport à ça et dire ok je peux rester sur le jeu de rôle, ok je passais plus de temps devant mon PC, mais au moins je ne suis pas rentré dans d'autres addictions qui auraient pu me mener à de graves changements dans ma vie que certains vivent malheureusement.

  • Speaker #1

    Cet extrait va être à mon avis détourné par tous les jeunes qui veulent jouer beaucoup plus aux jeux vidéo et aux jeux de rôle et dont les parents ne sont pas d'accord.

  • Speaker #0

    On va aller jusqu'au bout comme ça on prendra tout le détournement. Parce que je suis un gros geek aussi. J'aime bien les jeux vidéo. Je suis rentré dans les ordinateurs très tôt. Mon père était curieux de ça. Donc à deux ans, j'étais devant les écrans. Mais on n'avait pas ce recul qu'on a maintenant. Donc les premiers écrans, vraiment les vieux ordinateurs Schneider. Donc j'ai découvert un peu le jeu vidéo par là. Et donc j'ai grandi avec cette génération. Donc j'ai passé beaucoup d'heures devant les écrans. Ce que j'aurais envie de dire aux parents à l'heure actuelle, c'est que déjà à l'époque, elle est différente. Là où je passais du temps sur des jeux solo et que je... il y avait vraiment un intérêt narratif et j'ai appris beaucoup de choses par rapport à ça. Ça existe toujours, le monde du jeu de vidéo est formidable à plein d'aspects, mais il y a aussi tout l'aspect commercial et les rétentions. On parle de problèmes de l'attention, on l'a avec les téléphones portables, on l'a tous, un problème de l'attention. Ce réflexe où sans regarder, on peut aller sur Instagram, on peut aller sur TikTok, on peut aller sur les différents réseaux, on peut passer des heures à scroller. En fait, finalement, cette addiction-là qu'on a en tant qu'adulte... et que les jeunes ont, le jeu vidéo, c'est un peu pareil, c'est des addictions. L'idée, c'est que, il y a une phrase qui me portait dans le moment, c'est l'ex-ennui. Il faut l'appliquer à absolument tout. Buvez trop d'eau, ce n'est pas bon pour le corps. Trop d'alcool, ça vous le savez. Trop de travail, là aussi, ça peut être très nocif. Trop d'amour, trop passionné, etc. Ça peut poser des problèmes. Eh bien, c'est pareil pour le jeu vidéo, c'est pareil pour les addictions au téléphone. Donc, oui, on peut passer, et c'est intéressant de faire ça, plutôt que de se droguer ou d'être dans l'alcool. Mais il faut quand même t'emparer et il faut aussi sortir de chez soi. Et oui, j'étais geek, mais j'étais un très grand sportif à côté. J'ai terminé quand même, je suis champion d'Europe de jeu dessus. Je ne suis pas arrivé par hasard, je fais beaucoup d'entraînement, je fais beaucoup, beaucoup de sport à côté. Eh bien, cet aspect-là, on pense aussi à ce côté écran. Donc voilà, il faut sortir quand même, il ne faut pas rentrer. Si c'est trop ancré, c'est qu'il y a des problématiques de communication. Là, c'est l'aspect coach qui parle. Oui. C'est bien de rétablir ça. C'est bien, tu as bien raison.

  • Speaker #1

    Sinon, c'est vite. « Lui, il a joué au jeu vidéo et donc, du coup, il ne s'est pas drogué. » Non, il n'y a pas que ça.

  • Speaker #0

    Déjà, le jeu de rôle, c'est autour d'une table avec des gens. On n'est pas avec des écrans. Si on peut le faire entre nous, ça sort des écrans. D'ailleurs, moi, j'utilise le jeu de rôle. Tiens, je reviens à cet aspect des enfants. Du jeu de rôle pour les enfants, pour trouver leur place et pour sortir des écrans et se dire qu'on peut vivre une aventure incroyable. Il y a de l'émotion, il se passe des choses parce que oui dans une partie de jeu de rôle il y a de l'émotion quand on va loin avec des personnages, on peut vivre des situations, on doit prendre des choix et faire des décisions qui font qu'on est pris dans l'histoire, comme on peut pleurer devant un film ou une série, c'est exactement la même chose. Et d'ailleurs les spectateurs qui suivent nos actuales plays et qui ont des émotions, qui disent « punaise, dans le même épisode on a rigolé, on a pleuré, il s'est passé plein de choses » . C'est cool, c'est qu'on peut faire transmettre ces émotions-là. Donc oui, le jeu de rôle c'est autour d'une table principalement. Les écrans c'est chouette, le tournage distanciel, on n'a pas la possibilité. Mais voilà, vos enfants, ils ont un groupe d'amis, tentez un peu ce genre de choses. Soyez peut-être le meneur de jeu de l'équipe. En achetant alors des jeux de rôle adaptés. Et bien dans ce cas-là, il y a des jeux de rôle pour les enfants. Il y en a un très très bon, j'en ai deux qui viennent, c'est les petites sorcières, qui est un jeu de rôle qui est vraiment bienveillant, qui est chouette et qui est facile aussi en termes de système. Et Donjons et chatons, qui peut être joué pour les adultes parce que ça peut être en mode post-apocalyptique, si on veut le jouer en plus sérieux, mais on peut l'adapter en version enfant. Il y a aussi... Je reviendrai sur un autre, si ça me revient, parce qu'il y a de l'intéressant aussi, avec tout ce qui est autour de la BD belgo-française. Et donc, c'est dans ce milieu de la BD. Donc, voilà, les univers sont infinis.

  • Speaker #1

    Génial. Est-ce que si tu pouvais partager une seule leçon que tu as apprise ?

  • Speaker #0

    Oser, c'est réussir. Ça me porte le pied de l'eau.

  • Speaker #1

    Ça me fera plus d'efficace.

  • Speaker #0

    Pas toujours porter, en fait. C'est tenter des choses, parce que même si ça rate...

  • Speaker #1

    Vous avez appris. Au pire, t'as appris.

  • Speaker #0

    Si on tombe, on a appris.

  • Speaker #1

    Et s'il y avait une ressource, que ce soit une lecture, un film, n'importe, que tu avais à conseiller ?

  • Speaker #0

    Oh, elle est pas facile, celle-là. Non,

  • Speaker #1

    et en plus, je te prépare pas. Non,

  • Speaker #0

    non, mais c'est bien.

  • Speaker #1

    Je te la sors comme ça.

  • Speaker #0

    Une ressource, j'aurais dit déjà, la ressource est en vous, ça c'est une chose, mais si on doit chercher un document ou quelque chose, changez peut-être vos recherches sur Internet.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Allez dans quelque chose que vous ne connaissez pas et soyez curieux, en fait. Ne demandez pas toujours la même chose à ChatGPT. Ne tapez pas toujours la même chose dans YouTube. Ne restez pas dans votre algorithme. Soyez curieux et allez voir ça. Et en fait, ça, c'est une ressource infinie de choses intéressantes. Et gardez votre esprit critique par rapport à tout ce que vous allez apprendre pour passer par votre cycle de valeurs. C'est important aussi parce que sinon, ce qui est bon pour quelqu'un n'est pas bon pour l'autre. Voilà, c'est une ressource très large. Là, j'ai triché un peu, mais...

  • Speaker #1

    J'entendais... Je ne sais plus qui c'était. qui disait chaque année, il rentre dans des groupes d'une thématique qui va changer chaque année forcément, mais un truc auquel il ne comprend absolument rien. Et donc, il se retrouve entouré de gens qui sont dans cette thématique, quelle qu'elle soit, sauf qu'à la fin de l'année, il est devenu, pas expert dans la thématique, mais en tout cas, il s'y connaît. Juste en étant entouré de ces personnes-là, en lisant au début, en ne comprenant absolument rien, et puis forcément en faisant des recherches par rapport à ça. Je trouve ça super intéressant de se focaliser sur un sujet.

  • Speaker #0

    J'ai une ressource qui me vient. Vas-y. Une ressource là, vraiment très claire et papier, c'est les bouquins de Fabien Leclerc.

  • Speaker #1

    Fabien Leclerc.

  • Speaker #0

    Fabien Olicard.

  • Speaker #1

    Olicard, oui.

  • Speaker #0

    Donc, il fait des spectacles de mentalisme. Il a aussi une chaîne YouTube très intéressante.

  • Speaker #1

    Votre temps, j'ai lu...

  • Speaker #0

    Votre date infinie. Voilà. Le pouvoir sur votre cerveau, ce genre de choses. Et donc, il a fait plein, plein, plein de bouquins. Il en a fait un dernier sur l'addiction, justement au téléphone, et comment pouvoir s'en sortir en deux semaines. C'est... C'est hyper enrichissant, c'est facile à lire, tout est en audio aussi, en audiobook. Donc, on n'avait pas d'excuses, ça vaut le coup.

  • Speaker #1

    Votre temps est infini, je l'ai lu, ça m'avait vraiment marqué.

  • Speaker #0

    C'est de là que vient

  • Speaker #1

    A Vaut Mieux Que Zéro, par exemple.

  • Speaker #0

    A Vaut Mieux Que Zéro, oui. C'est très intéressant. Lui, il a cette expérience d'être un gros procrastinateur, il le dit lui-même, et il a palié à ça. en attendant il fait des spectacles il fait des tournées incroyables il fait des bouquins au moins un bouquin par an il a sa chaîne YouTube où il fait plein de formats dans tous les sens il fait des plateaux TV etc donc il est plus qu'actif et pourtant il se définit comme un procrastinateur donc il a mis des mécanismes en place donc pour gérer son temps gérer son énergie et se caler sur la bonne chose donc il est hyper enrichissant dans sa manière de fonctionner on en apprend aussi sur la mémoire comment fonctionne la mémoire avec des palais mentaux des palais mentaux du coup il y en a plusieurs Des palais mentaux. Palais comme un palais de... Un palais mental, c'est une manière de retenir des informations le plus facilement possible. C'est avec de la visualisation. C'est imaginer une pièce que vous connaissez bien et vous allez pouvoir mettre des éléments pour pouvoir la retenir. On va mettre la lessive là, les confitures, etc. Ça va permettre de retenir. Sachant que le cerveau retient principalement par deux manières. par la vue et par les émotions. Ce qui permet que quand vous vivez des émotions lors d'un spectacle ou d'un film, vous allez vous en retenir, en souvenir. Je mâche mes mots aujourd'hui. C'est pas grave. Et ces côtés...

  • Speaker #1

    C'est pas comme si on enregistrait un podcast.

  • Speaker #0

    C'est ça, quoi. C'est le pire moment, mais c'est OK. J'espère que vous me comprenez bien. Sinon, je fais la prise de courant en public, mais je n'étais pas dans l'idée. Cet aspect-là est intéressant pour retenir des choses, pour travailler sur la mémoire. Il y a plein de ressources intéressantes. Ça, c'est une bonne ressource.

  • Speaker #1

    Merci. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux ajouter avant concluture ?

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai été assez large. J'ai vu... Soyez curieux, testez des choses. Vraiment.

  • Speaker #1

    On est curieux, on va tester des choses. Merci, David.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, c'était vraiment chouette.

  • Speaker #1

    Merci à vous d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. On se retrouve évidemment la semaine prochaine.

Description

Et si votre job d’aujourd’hui n’avait rien à voir avec celui qui vous fera vibrer demain ?

Et si le petit garçon que vous étiez savait déjà ce que vous êtes vraiment fait pour faire ?


Dans cet épisode, on parle reconversion, rôle, coaching… et serrure ! Oui, vous avez bien lu.


L’invité: David Debouck, Coach systémicien, formateur, ancien serrurier… et maître du jeu dans l’univers du jeu de rôle. Un vrai touche-à-tout qui transforme chaque virage de vie en terrain d’apprentissage. Et franchement, vous n’êtes pas prêt·e pour la richesse de son parcours.


Au programme de cet épisode :


  • Comment on passe de « je donne un coup de main » à 13 ans de serrurerie ?

  • Quelle est la vraie origine de sa bascule vers le coaching (spoiler : ça remonte à l’internat) ?

  • C’est quoi, le coaching systémique… et pourquoi ça change tout ?

  • En quoi le jeu de rôle est un outil puissant de transformation personnelle ?

  • Comment on construit une double activité pro alignée avec son ikigai ?

  • Que faire quand on touche ses limites… et qu’on se sent au bout du rouleau ?

  • Pourquoi le fait d’être dyslexique ne l’a jamais empêché d’apprendre (au contraire) ?


Un épisode comme une bouffée d’oxygène pour toutes celles et ceux qui ne rentrent dans aucune case… et qui n’en ont pas envie, en fait.


🎲 Vous êtes curieux du monde du jeu de rôle, même sans cape ni baguette ? Vous allez adorer.


Pour aller plus loin :



💛 Si vous aimez ce podcast, laissez-lui des étoiles, un avis, ou parlez-en autour de vous. C’est le meilleur moyen de soutenir mon travail ✨


Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut David, ça fait toujours bizarre de commencer un podcast comme ça, comme si on venait de se rencontrer et qu'on n'avait pas papoté pendant une demi-heure.

  • Speaker #1

    Je vais bien, je m'installe.

  • Speaker #0

    Bienvenue David ! Alors, je vous présente David, ou plutôt il va se présenter lui-même. D'ailleurs, si tu devais te présenter, je te pose une question difficile pour commencer, parce que forcément il y a beaucoup de branches. Si tu devais te présenter comme ça en quelques phrases ?

  • Speaker #1

    J'ai 37 ans, je suis un créatif, je suis quelqu'un de curieux. Et j'aime les challenges.

  • Speaker #0

    Ok, je crois que ça résume en effet assez bien ce qu'on va aborder aujourd'hui. Alors vous avez vu le titre où on passe de serrurier à coach systémique à animateur de jeux de rôle, qui est quand même vraiment pas mal connu en plus sur Internet. De plus en plus. De plus en plus connu en tout cas sur Internet. Je vais commencer par ma première question habituelle. Est-ce que tu peux me présenter le petit David ? Comment est-ce que tu étais ? D'où est-ce que tu viens ? Quel type d'enfance tu as eu ?

  • Speaker #1

    Alors le petit David, c'est un petit David qui est né à Charleroi. qui est né dans une petite maison mitoyenne, qui a grandi au milieu des huissiers, au milieu de complications financières dans la famille, qui a impacté pas mal de choses, et de déménagement, etc. Mais c'est un petit David qui a toujours eu cette envie de créer, cette imagination débordante dans les jeux avec les autres amis, dans les cercles finalement à Ausha droite. C'était toujours très très très créatif et donc j'aimais bien écrire des histoires, bien dessiner, j'aimais bien faire tout ça. Et puis, c'est un petit David qui, à 8 ans, a dit à son père, écoute, vu la situation familiale, je veux aller à l'internat.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et donc, ils ont accepté. Moi, je n'ai pas pu y aller tout de suite, je suis allé à mes 10 ans. Mais ça a changé ma vie, j'ai fait 6 ans d'internat et ça, ça a été vraiment un énorme changement pour moi.

  • Speaker #0

    Positif.

  • Speaker #1

    Très positif. OK. Socialement et puis de retour à moi, et ça m'a évité, à mon avis, de rentrer dans certaines dérives. dans ma vie, donc merveilleuses années à l'internat. Je sais qu'il y en a beaucoup qui disent « Ah non, la pension ! » Moi, c'était vraiment du bonheur.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai détesté, mais je l'avais choisi moi-même aussi comme une grande pour aller apprendre le néerlandais. Et donc, ce n'était pas très fun, mais c'était utile. Où est-ce qu'il se dirige après, du coup, le David adolescent ? Tu termines tes études secondaires. Où est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Alors, les études secondaires, déjà, c'est un petit peu... Il y a eu deux, trois petites prises de conscience. Pour faire très simple, je commence en général classique. mes humanités. La première année, je me fais surtout des potes parce que je suis à l'internat. Mais on passe de première en deuxième sans aucun problème à cette époque-là.

  • Speaker #0

    Je vais juste traduire pour les Français. La plupart des personnes qui écoutent sont françaises. Donc, première, deuxième, c'est la sixième et cinquième, si je ne me trompe pas, au collège.

  • Speaker #1

    Je pense. En gros, j'ai à ce moment-là dix ans et j'ai un an d'avance par rapport à ma date de naissance. Donc, je suis dans les plus jeunes. Donc, c'est à ce moment-là où je commence à changer de prof.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Et donc la première, du coup, je passe cette année en me disant, tiens, je me suis fait plein de potes. Donc socialement, c'est génial. Par contre, évidemment, je me fais ramasser dans la suivante. Donc je redouble cette année-là. Ça me remet un peu dans l'aurore à chemin. Et je prends une décision de gonfler ma formation générale par tout ce qui est agronomie. Parce que je suis à Carrefour, à ce moment-là, dans les Ardennes. Et il y a plein de choses autour de la civiliculture, l'agriculture et l'horticulture. Et je trouve ça intéressant. Donc je m'y intéresse. Parce que j'aime bien le dehors, en fait. à l'extérieur et donc je fais ça en plus donc même mercredi après midi je suis pas en train de tranquille au soleil non je bosse l'après midi aussi et je mets une grosse pression par rapport à ça ce qui fait que l'année suivante je passe par contre en qualification parce que je me rends compte que c'est ça qui m'intéresse plus que je suis général donc pareil en france il doit y avoir peut-être moins de 6 milliards donc en gros il ya plus de pratique et on s'axe sur un domaine particulier qui est justement l'horticulture dans le cas Et c'est surtout, et ça c'est important, c'est que je le fais pour suivre des potes. Ça a une importance parce que c'est un choix. Je me suis dit, ok, je rentre dans quelque chose qui fait que c'est plus difficile de leur sortir parce que je suis des potes. Mais c'est pas irréversible. Et ça me permet d'ouvrir d'autres nouvelles portes qui sont que je passe, donc, quatrième, cinquième, donc on est presque vers la fin des... Quatrième,

  • Speaker #0

    cinquième, c'est deuxième et première. Parce qu'après, il y a la terminale en France, donc voilà, là t'as... 16 ans.

  • Speaker #1

    16 ans. Voilà. Et à ce moment-là, je me dis, OK, c'est bien mignon, mais la toile d'articulture, j'aime bien en passion, mais je n'ai pas envie de faire mon métier de ça. Prise de conscience, donc j'ai réussi ces années-là, mais j'ai envie de faire autre chose. Et j'ai toujours fait du sport. Toute ma vie, j'ai fait du sport à ce haut niveau. Et je suis à ce moment-là en pleine...

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire quel sport ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai fait du triathlon, et j'ai fait surtout du judo et du jiu-jitsu. C'est ça. Donc, c'est des sports de combat. Et donc, oui, j'ai mis ça en place. Moi en fait, ça j'adore et j'aime bien justement la créativité et donc je me suis tourné vers des études d'animateur, animateur sportif. mes résultats, j'ai dû redoubler mon année parce que c'était une option. Donc, j'ai dû recommencer ce que j'avais réussi. J'ai fait au final, pour résumer assez vite fait, j'ai fait 3 cinquièmes parce que je me suis planté, je me suis axé sur tout ce que je n'avais pas appris, donc l'anatomie, la physio, etc. J'ai cartonné, je me suis fait cartonner en maths. Donc voilà, ça a été un peu chaotique à ce niveau-là. Au lieu de 6 ans,

  • Speaker #0

    tu restes 9 ans. Par contre, avec des compétences quand même multiples.

  • Speaker #1

    multiples qui m'ont valu que pendant mes études d'animation sportive, j'ai cartonné, il y a eu des concours de meilleurs animateurs, les deux années j'étais le meilleur animateur de Wallonie. Donc ça a été aussi hyper enrichissant et large dans mes réflexions. Donc tout ça, ça m'a déjà apporté plein plein plein de choses, donc je sors avec ce diplôme et puis je vais voir le métier parce que je vais à Beckman et je veux faire éducateur éducation physique. Tiens, c'est un peu la logique. J'avais dans l'idée de faire peut-être kinésportif à un moment donné. Et j'arrive à ce moment-là, et je me rends compte de la réalité du boulot de prof. Je me dis, mais en fait, je ne veux pas être celui qui va faire cinq écoles sur la route pour changer tout le temps avant d'être nommé, d'être positionné. Je n'ai pas envie d'être routier, quoi. Et je me dis, là, qu'est-ce que je fais ? Je rechange. Et là, je rencontre ma compagne.

  • Speaker #0

    Donc, à Beckman, là, tu es en première. Je suis en première, oui. Beckman, c'est un bac plus trois, donc c'est à Chevelier, donc trois ans à priori.

  • Speaker #1

    Je partais sur trois ans avec possibilité de passerelle pour faire le kiné et finalement je change tout puisque je rencontre ma compagne et puis je me rends compte surtout que c'est pas ce que je veux faire. Et là je change tout, je suis vraiment ma compagne, qui est toujours ma compagne actuelle, ça fait donc 16 ans. Et elle part, donc elle a fait un an en Angleterre et elle veut faire traduction interprétarienne. Et moi je me dis j'aime bien la communication et donc je vais la suivre et je pars à Bruxelles avec elle. Et je fais traduction interprétarienne en anglais-allemand, première année. Je peux te mentir. J'aime bien communiquer, mais j'ai ramé.

  • Speaker #0

    Surtout avec elle, quoi.

  • Speaker #1

    J'aime ramer, j'aime ramer. J'aime bien communiquer avec elle. Après, pour le reste. Mais c'était, par contre, une période hyper formatrice. Parce que j'ai voulu me mettre à niveau. Donc, pendant les vacances scolaires, enfin, juste avant de rentrer, j'ai bossé comme un fou les langues. J'ai été faire des stages de langue, j'ai rencontré. Je me suis mis en inconfort, vraiment émotionnel. Parce que je me retrouvais... en Angleterre, à essayer d'apprendre l'anglais pour me remettre à fond. Mais ce n'était pas un cadre très bienveillant. Donc, ça a été très, très, très difficile émotionnellement. Et j'ai pu toucher vraiment toutes mes limites du doigt. Mes limites de ce que je peux accepter, parce que je suis ici, ça allait bien changer, mais ça me réussissait au final. C'était OK. Et là, je me retrouve vraiment à toucher toutes mes limites et dire « ouais, non, ça, ce n'est pas confortable du tout » .

  • Speaker #0

    Tu as des exemples de limites ?

  • Speaker #1

    Une des plus grosses limites, ça a été de ne pas pouvoir communiquer de manière fluide avec quelqu'un. Et donc, ne pas se faire comprendre. Alors ça peut être des petites choses, mais ne pas dire ok, là je me sens mal, je suis dans un confort, là je ne comprends pas ce qui se passe, je ne sais pas ce qu'on me demande, et je ne peux rien communiquer. Et il y a aussi le côté pas bienveillant, donc j'ai été énormément rabaissé, en mode en fait tu n'y arriveras pas, tu n'es pas capable, ça ne sert à rien, on a activé vraiment cette roue de la négativité bien comme il faut, que j'ai dit bah oui en fait ils ont raison. Donc je l'ai vraiment activé bien comme il faut, je me suis dit bah ok, je me plante. Et donc j'ai tenu le coup pendant la première année de traduction interprétariat où je me suis éclaté. Et je me souviens toujours de ce moment.

  • Speaker #0

    Éclaté ici,

  • Speaker #1

    je me suis bien amusée aussi. Non, tu t'es voté. Non, je me suis voté. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Je me suis voté.

  • Speaker #0

    Je me suis éclaté, ça pourrait vous l'arguer les deux.

  • Speaker #1

    Après, je me suis éclaté dans le sens où je me suis permis de découvrir la vie à Bruxelles, ce que ça impliquait. Donc dans tout ce que je traverse, vous allez le voir pendant tout le podcast. J'apprends en fait, tous les jours j'apprends. Et c'est nourrissant pour moi, c'est vraiment hyper important. Je suis très cognitif, j'ai besoin de comprendre les choses. Et là, je me retrouve à l'examen oral, je me souviens d'allemand. Je ne savais pas parler allemand, à part dire « ich bin müde » . Je suis fatigué, ce que je répète à chaque fois. Je ne savais pas grand-chose. Et là, j'ai deux profs en face de moi, ils savent que je vais me planter. Ils m'ont vu toute l'année, ils savent que je vais me planter. Et j'ai dit « écoutez, je vais… » pas passer l'examen, par contre j'ai besoin de discuter avec vous. Ils ont été surpris et j'ai discuté avec elles de dire, en fait, qu'est-ce que je vais faire par la suite ? Qu'est-ce qui m'a plu ? Qu'est-ce qui était difficile ? Et donc j'ai eu un échange hyper instructif, assez jeune quand même, sur ça et ça m'a marqué. Je me suis dit, en fait, tu peux aussi prendre des décisions et te dire, ok, j'ai raté, mais d'en tirer quand même du positif et de pouvoir passer à autre chose et d'avoir des discussions intéressantes. Donc ça, ça a été marquant. Enfin, marquant, je me suis dit, ok, c'est bien, mais je fais quoi maintenant ? Je fais quoi ? J'ai papillonné un peu partout. Et c'est à ce moment-là que je me retrouve avec le décès de mon beau-père, qui avait un cancer, et donc la serrurie de ma belle-mère. Donc j'ai été serré tous les deux. Elle se retrouve toute seule. Je dis, je vais donner un comment, en fait. Je ne sais pas du tout faire de serrure. Je ne sais pas du tout faire de clé. Je ne sais même pas installer un coffre-fort. Et c'est la spécialité.

  • Speaker #0

    J'aime bien le « je ne sais même pas installer un coffre-fort » . Tu vois, tu dis « je ne sais pas faire de clé, bon voilà, mais je ne sais même pas installer un coffre-fort » . Non, mais personne n'avait pensé au coffre-fort.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, je ne sais même pas comment c'est conçu, comment c'est fait, je n'ai aucune idée. Et je rentre dans ce magasin de 350 mètres carrés avec un atelier, avec des... des 10 000 clés de dépens, les références, la complexité du truc. Au début, je veux donner un coup de main, donc en gros, je nettoie un peu à Ausha droite, et j'essaie de comprendre d'autres trucs. Mais très vite, je me rends compte que ma belle-mère, elle a vraiment plus besoin d'un relais. Donc je me mets à réapprendre quelque chose de nouveau. Donc immersion totale dans le milieu, et elle me forme en fait. Et d'ailleurs, suite à son émotionnel, elle a une capsule très tranquille, donc il y a ses bras qui se bloquent. émotionnellement, suite au décès de son mari, il est vraiment paralysé. Du coup, je dois tout faire.

  • Speaker #0

    Tu peux redire le mot ?

  • Speaker #1

    Capsulite rétractile.

  • Speaker #0

    Capsulite rétractile.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est vraiment... Au niveau de la synovie, ça bloque au niveau des articulations. C'est suite à un trauma psychologique en général, donc ça ne vient pas d'une chute ou d'un contact, mais c'est suite justement à ce décès. Et là, je me dis, ben ok, je me retrouve là à devoir être sénat, et elle est extraordinaire, elle me forme. Elle me suit, elle est volontaire. Et moi, je fais un maximum. Et là, on grandit ensemble, on évolue ensemble, on revoit les process. Et j'apprends énormément sur l'entreprise. Donc, j'apprends de manière manuelle tout ce que je dois faire, mais aussi de gérer une entreprise. Parce qu'il y avait tous les papiers, tous les fournisseurs, il y avait les gestions clients, il y avait le comptoir. Et là, je me dis, OK, il y a tout un monde à découvrir. Donc, on a bossé comme des malades, à passer des nuits à vraiment... à prendre quoi. Donc c'était intensif parce qu'il y avait une réalité financière, il fallait que la boîte tourne.

  • Speaker #0

    Il y avait des employés ?

  • Speaker #1

    À ce moment-là, on travaillait avec beaucoup d'externes, heureusement, donc il y avait peu de choses à gérer à ce niveau-là. C'était très familial et assez petit dans la gestion. Mais par contre, une grosse réputation, une grosse serrurier à Liège et du coup, obligé de gérer. Et on a géré, et on a géré comme des chefs. et on a pu permettre de quand même apprendre. Donc, j'ai appris sur le tas pendant 13 ans. On n'a plus sur le petit dalle.

  • Speaker #0

    Je vais juste aider.

  • Speaker #1

    13 ans plus tard. Donc, c'est un coup de main. J'aime bien dire ça. C'est un coup de main qui a duré 13 ans à peu près. Et finalement, à un moment donné, je me suis dit, c'est bien. Mais j'ai fait le tour. Maintenant, elle est autonome. Elle regère la situation. Elle est OK. Tout se passe bien. Les process sont en place. Les choses vont bien. Mais il faut que moi, je trouve... qui me plaît parce qu'au bout d'un moment, ça ne m'amusait plus. J'avais fait le tour un petit peu de ce que je pouvais apporter parce que je suis très curieux. Mais au bout d'un moment, c'est là que... C'est grâce à Aline, toujours ma compagne finalement. Elle est dans le bon coup. Elle travaillait au même endroit, dans le même bâtiment que Laurence. Elle rencontre Laurence. Elle est Laurence Cordonnier, ma formatrice et collègue maintenant.

  • Speaker #0

    Laurence Cordonnier, c'était... personne que j'ai... C'était l'épisode 2, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est la personne qui nous a formés tous les deux au coaching. Sauf que toi, tu en as fait ton métier, en tout cas, en partie. On n'est pas dans la suite de l'interview, clairement, parce que vous êtes deux personnes très différentes. Mais quand on parle de Laurence, c'est elle.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc, en fait, cette rencontre d'Adeline, ma compagne, et de Laurence fait qu'elle me dit que ça correspond vraiment à David, ce truc-là de coaching. Elle m'en parle et effectivement... Je lis, je vois un peu ce que ça donne, l'information, et je dis, mais c'est génial.

  • Speaker #0

    Là, on est en quelle année ?

  • Speaker #1

    Là, on est en, je dirais, 2021, que je découvre un peu ça.

  • Speaker #0

    Pendant le Covid, tu es toujours en serrurier ? Oui,

  • Speaker #1

    je suis toujours en serrurier. D'ailleurs, c'était un enfer, bref, de vous êtes essentiel, mais pas vraiment. Ah oui ? Oui, parce qu'il y avait le commerce, mais il y avait aussi le dépannage. Quand quelqu'un était en dehors de chez lui pour pouvoir rentrer, on était essentiel. Par contre, de vendre à Coffofo, c'était non essentiel. Donc, c'était un peu pénible. Une période qui nous a appris beaucoup de choses aussi. Et donc oui, je découvre le coaching. Et je me dis, en fait, c'est ce que je faisais dans ma chambre d'internat. Donc on revient à cette chambre d'internat. C'est-à-dire, j'étais déjà à la chambre de référence où les gens venaient déposer un peu leurs problématiques et où je les écoutais. Je me dis, oui, là, j'ai des outils. J'ai vraiment une caisse à outils pour agir et pas juste dire, ben oui, je comprends. Et donc... Et donc il est venu grâce à ces outils et j'ai matché avec la méthode, avec l'efficacité, avec la performance, avec les résultats très rapides et j'ai pris tout le package. J'ai pris tout, je me suis dit ok ça me parle, j'ai pris module 1, module 2, on est parti avec l'équicoaching. On va devoir réexpliquer tout ça. Mais bref, je veux dire que la formation, je n'ai pas juste dit oh je vais toucher du doigt, non je me suis dit ça me parle et je me suis lancé complètement dedans. C'est important dans mon mindset, si vous voulez me comprendre, c'est que quand je me lance dans quelque chose, j'y vais quoi. Et donc là je l'ai fait aussi.

  • Speaker #0

    Et donc est-ce que tu peux expliquer le module 1 et le module 2 parce qu'ils sont très très différents ?

  • Speaker #1

    Le module 1, pour moi, c'est vraiment la classe à outils. C'est ce moment où on dit, ok, j'ai une compétence d'écoute, j'ai un métier qui fait que je suis en relation avec les gens, et j'ai envie d'apprendre à pouvoir solutionner des problématiques, à fermer des boîtes, à gérer l'émotionnel des gens, à ne plus être impacté émotionnellement aussi. Donc c'est tout ça qu'on va voir dans le module 1. Et donc on a des outils de coaching classiques, mais on a aussi tout ce qui touche à l'intention, avec des constellations de... place, on a aussi tout ce qui est ombre et plumes, donc les ombres et les plumes, c'est des parties de nous avec lesquelles on n'a pas fait la paix, ou des plumes qu'on a perdues dans notre vie, où on s'est dit, tiens, ce prof qui m'a mal parlé à l'époque, qui m'a rabaissé, je dis ça, c'est à ce que j'ai vécu, je peux récupérer des plumes en disant, oui, j'ai le droit d'être dans cette situation-là et d'accepter ça, et de clôturer des choses. Donc ça, c'est vraiment ce qu'on voit dans le module 1, et puis après, on touche vraiment plus à la conscience, avec le module 2, on voit vraiment... dans tout ce qui est constellation familiale, la systémique, donc c'est tout le système, que ce soit professionnel, familial, comment on fonctionne avec les autres, dans le côté collectif et communautaire. Et en plus, ce module 2 se fait avec les chevaux, donc on en prend beaucoup en équicoaching, parce que les chevaux ont cette facilité à échanger et à entrer en résonance avec nos émotions. Voilà, en gros, sans perdre les gens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça fait beaucoup de termes que nous, on utilise au quotidien. Et là, peut-être pour... l'équicoaching, on est dans une prairie avec des chevaux et les chevaux interagissent. Des fois, il se passe des coachings sans que les chevaux interagissent. Des fois, c'est assez magique. Je me rappelle d'un équicoaching. Je n'étais pas du tout encore formée. Là, je suis en cours de formation en équicoaching, mais je ne comprenais encore rien du tout. Et il y a une fille qui avait un problème d'image d'elle-même. Les chevaux sont venus, ils étaient quatre. Ils sont venus se mettre en miroir autour d'elle, donc un dans un sens, un dans l'autre. Et puis, deux mètres plus loin, on avait le miroir des chevaux. Enfin, c'était un miroir, deux miroirs, deux chevaux. C'était impressionnant. Et elle parlait, à ce moment-là, on ne le savait pas, d'une problématique d'image d'elle et de miroir. Donc, vraiment d'image physique.

  • Speaker #1

    Voilà. Et c'est vrai que les chevaux, en fait, il y a trois races dans le monde qui fonctionnent de cette manière-là. Il y a les chevaux, les dauphins et les éléphants. Pour en coacher avec les éléphants et les dauphins en Belgique,

  • Speaker #0

    c'est compliqué.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Donc, on a choisi les chevaux. Mais ils ont, voilà, dans la nature, ce sont des proies. Et donc ils vont avoir cette tendance à se connecter justement en collectif à nos émotions pour voir si on a un danger ou pas et si on ressent des choses. Et ça va beaucoup plus loin que juste danger ou pas, c'est que ça va vraiment, comme tu disais, en miroir de nos émotions. Donc les gens qui ne savent pas ressentir les choses, qui se sentent bloqués, les chevaux sont là pour les représenter ou représenter peut-être quelqu'un ou quelque chose. Et il y a des choses vraiment magiques et fascinantes que tu as pu déjà observer, de changement radical, de dire « ok, là je me retrouve face à mon papa » . et c'est un cheval qui le regarde et je peux m'exprimer et il y a l'émotion qui passe et le cheval, une fois que c'est fait, il s'en va et c'est bon.

  • Speaker #0

    Oui, on parle de chevaux en totale liberté dans leur prairie.

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a aucune contrainte, c'est le cheval qui décide de se mettre à cet endroit-là. On ne peut pas passer avec n'importe quel chevaux, on a des chevaux assez équilibrés et pas n'importe quel chevaux que vous pouvez trouver dans la prairie, donc faites attention si jamais vous voulez connecter un cheval. En tout cas,

  • Speaker #0

    qu'il s'entende bien, un chevaux stable. Et donc, là, tu termines ton module 2.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui se passe ? On est à la fin du module 2 et là, on échange avec Laurence et elle trouve que vraiment je suis un bon coach, voilà, ça c'est beau, et que j'ai la bonne mécanique et l'envie. Et moi je trouve que ça me parle vraiment, quand je fais ça, je suis complètement moi-même. Je suis vraiment un fondant, ce qu'on appelle l'ikigai, on est un fondant dans ce que j'aime bien. Pour en venir à une parenthèse sur l'ikigai, en gros c'est quatre cercles. qui sont ce que j'aime bien faire, ce pour quoi je suis doué, ce pour quoi je peux être payé, et ce à quoi je peux contribuer au monde. Et en fait, en coaching, je suis pile au milieu. Je suis vraiment à fond dedans. J'adore ce que je fais, je peux être payé pour ça. Et en plus, je contribue à un monde plus juste et meilleur. Donc, c'est ça qui me booste. Et là, Laurence me dit, si tu veux, on teste. Tu viens travailler avec moi et on teste quelques coachings, on voit ce que ça donne. Et puis, très rapidement, ça a bien matché. Et j'enchaîne, j'enchaîne les coachings, j'enchaîne... En fait, je continue la formation en ce moment, quelque part, parce que je suis dans des vrais cas, j'ai de plus en plus de coaching et je les enchaîne. Et on débriefe avec Laurence, elle me forme, elle continue à spécifier certaines choses, et j'augmente mes compétences. Et puis comme je suis curieux de nature... Je vais creuser, je vais voir à côté, en parallèle, je creuse le développement personnel dans le sens large, notre manière de fonctionner. Et comme je suis très curieux, je me dis que c'est bien mignon, mais je fais un petit peu de magie avec le coaching et on change des choses avec la systémique, par exemple, ou avec des choses inconscientes qui sont difficiles à percevoir, à comprendre par rapport au classique. Et comme j'aime bien comprendre comment fonctionnent le cerveau et le cerveau social, je pose la question à un ami qui est neurochirurgien et qui me dit... Je dis « C'est quoi ? » « J'aimerais bien savoir comment ça se passe dans le cerveau. » Donc, on creuse le sujet, on en discute et on comprend que c'est par le parverbal, par tout ce qu'on échange, en fait, il y a des zones de cerveau qui s'activent. Donc, je comprends tout le mécanisme. Donc, je m'assure encore plus par rapport à ça. Et ces renseignements et le fait que je puisse creuser tout ça montrent à Laurence que je ne serais pas trop mal en formateur. Sachant que l'animation sportive, donc je reviens, c'est aussi gérer des groupes, c'est aussi former des élèves. Je voulais être professeur d'éducation physique, donc il y avait quand même cet aspect de transmettre et de partager, et de m'offrir la possibilité de former. Et donc petit à petit, j'ai suivi la formation pour pouvoir acquérir ça, et puis je forme des groupes entiers, et c'est formidable. Et là aussi, je suis à fond dans mon équiguide, et j'adore ça.

  • Speaker #0

    C'est très gai d'ailleurs, moi je suis formée par toi du coup, pour le module 2, et c'est très très gai. Et quand, juste, je réexplique, quand tu dis magie, en fait les outils de coaching de l'inconscient... On dirait en effet qu'on fait de la magie, même si ça ne l'est pas du tout. Mais vu qu'on est obligé de passer outre le cerveau rationnel, il y a un côté un petit peu intangible comme ça, mais en même temps, les gens le sentent tellement fort et ça résout les choses tellement vite qu'ils acceptent rapidement de rentrer là-dedans. Mais c'est vrai qu'il y a ce côté magique.

  • Speaker #1

    Oui, apparemment, j'ai le surnom de magicien de la conscience.

  • Speaker #0

    Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Parce qu'on gère justement après le côté magique. On va l'expliquer aussi un peu par ça. Le côté magicien.

  • Speaker #0

    Oui, vas-y alors.

  • Speaker #1

    J'ai une passion qui dure depuis mes dix ans, qui est le jeu de rôle. Donc voilà, maintenant j'ai 37 ans, c'est 27 ans que j'ai découvert ça. Et le jeu de rôle, en quelques mots, c'est la liberté absolue sur la créativité. En gros, il y a plein de types de jeux de rôle, mais le plus classique, on parle beaucoup de Donjons et Dragons, qui est un des plus connus du milieu, mais c'est beaucoup plus large que ça, vous allez voir très très vite. C'est qu'il y a un maître du jeu, quelqu'un qui est là... pour poser le décor. En gros, il va être scénariste, il va être la voix de tout ce qui est second rôle. Il va gérer un petit peu le son et la lumière, en narration. Et les joueurs autour de la table sont les acteurs principaux de la série. Vous avez un groupe avec les acteurs principaux, et finalement, le maître du jeu, c'est lui qui va gérer un peu tout ça, les rencontres des joueurs pendant leur partie. Cet aspect-là, il permet vraiment une créativité infinie, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de limite. si ce n'est ce qui est défini autour du groupe, je vous en respecte, je préfère le préciser. Mais il n'y a pas de limite, c'est-à-dire qu'on peut reprendre une œuvre qu'on aime beaucoup, Harry Potter, San Gonzalo, Star Wars, ou même les séries que vous aimez bien, Contre les vampires, Desperate of Swipes, il y a aussi des jeux de rôle un petit peu télé-novellas et ce genre de choses qui se font, qui sont très amusants. Et en fait, on prend un univers et on va se plonger dedans. Et ce qui est assez chouette, c'est tout ce qui se passe autour de la table est très créatif, est très libre. Elle amène beaucoup de choses, que ce soit au point de vue ludique, mais que ce soit au point de vue coaching. Finalement, je m'en suis rendu compte avec cet apport de coaching. La cohérence, le fait de pouvoir s'exprimer, de prendre sa place, sa légitimité face à telle situation, ses responsabilités. Mais tout ça dans une situation fictive, puisqu'on est sur le thème du jeu. Mais ça permet d'avoir des prises de conscience, que les gens aussi prennent la parole, se sentent bien par rapport aux autres, puissent communiquer de la meilleure manière. Donc on peut accéder là-dessus.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une compétition, les jeux de rôle ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout une compétition. Alors, on pourrait, ça peut, mais ce n'est pas du tout le but. C'est beaucoup de la cohésion d'équipe, de l'échange, de la communication, de la coopération, je cherche le mot, la coopération avec le maître du jeu aussi. face à une problématique ou face à une histoire qui se déroule. Et c'est ça qui est fascinant.

  • Speaker #0

    Et donc, ce sont bien des personnes... Je repose des questions exprès parce que je sais que tout le monde ne connaît pas le jeu de rôle et j'ai l'impression qu'on confond souvent le jeu de rôle avec tout ce qui va être déguisé, enfin, costumé, etc. Alors que pas forcément. Est-ce que tu peux expliquer la différence ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, le jeu de rôle classique, qui est vraiment le jeu de rôle de Jean Dragon, on est autour d'une table. on habille en civil, et éventuellement on met de la musique, et il y a justement un maître du jeu qui va dire, voilà ce qui se passe, voilà ce que vous voyez. Vous imaginez un grand porche, vous traversez, et puis là, il y a un château. Il est pavé comme ça, il se passe ça. Donc on commence un peu à décrire l'environnement, il fait beau, il chante. Les gens peuvent se projeter, avoir une visualisation de ce qui se passe, un ressenti aussi, si on a un bon matri du jeu. Et à ce moment-là, on demande la fameuse question, « Qu'est-ce que vous faites ? » Et donc les gens vont, « Tiens, moi je vais aller voir les échoppes qui sont là, parce que je vois qu'il y a un forgeron qui tape sur son enclos, mais je vais aller lui poser la question par rapport à la problématique de départ. Ou je vais me rendre directement à mon rendez-vous avec le Seigneur, parce que c'est prévu. » il y a une liberté d'action. Et donc oui, dans le jeu de rôle, il y a plusieurs disciplines. Il y a le jeu de rôle comme ça autour d'une table, où c'est que de la narration, c'est avec le verbe. Il y en a qui poussent l'expérience à mettre et de la musique, et peut-être une carte sur la table, et peut-être des accessoires, pour avoir plus d'immersion. Ça, c'est le degré d'immersion qu'on veut. Il y a des gens qui le font en présentiel tout un week-end. où là, on va se costumer. On appelle ça du jeu de rôle grandeur nature. Où là, on incarne vraiment le personnage. On va jouer le personnage comme des acteurs. C'est du théâtre d'improvisation, finalement, tout le week-end. Là où finalement, autour d'une table, on peut très bien parler de son personnage à la troisième personne. Mon guerrier ou mon inspecteur de police, il va questionner, il va poser ça comme question. Ou on dit, on va incarner le personnage, on va dire, bonjour, je suis inspecteur de police et j'ai deux, trois questions à vous poser. Là, c'est en jeu. Et c'est vraiment à la discrétion de chacun, finalement, et au plaisir de chacun.

  • Speaker #0

    Tu peux en avoir dans un même jeu qui vont parler à la troisième personne et d'autres qui vont à la quatrième.

  • Speaker #1

    Sans aucun problème. Alors, la plupart du temps, ceux qui travaillent à la troisième personne se prennent au jeu et incarnent le personnage. Et c'est assez fascinant. Mais chacun est libre. C'est ça qui est assez chouette. Et chacun met le succursor là où il veut. Et donc, les jeux de regard de la nature, là, on parle de grosses structures, de grosses ordinations, où il se passe plein, plein de choses, où il y a des figurants qui viennent jouer. les personnages justement qu'on va rencontrer dans l'histoire. Et donc ça, c'est beaucoup plus d'immersion. Là, on est vraiment en incarnation du personnage. Mais c'est bien, on coupe le téléphone, on coupe toutes les addictions pendant un week-end et on vit juste ça. En pleine nature, on profite de lieux incroyables, des châteaux, des forêts merveilleuses. Et donc c'est ça aussi qu'on va chercher en général dans le genre de jeu, mais aussi du contemporain. Il y a des gens qui font des situations aussi très contemporaines. On est inspecteur de police, je parlais de ça. On a un bureau de police et ça se fait dans un bâtiment et on va avoir des affaires, des coups de téléphone, des trucs qui vont se passer. Donc là, on peut vivre finalement des vies qu'on n'a pas tous les jours et qu'on ne peut pas. On ne bat pas un dragon tous les jours et on n'a pas toujours un crime à solutionner. Du moins, j'espère dans vos vies. Mais c'est intéressant de pouvoir faire ça et surtout, on est acteur de ce qui se passe plutôt que spectateur. Là où un film, on va subir le film et l'œuvre, je dis subir, on va. prendre plaisir à être spectateur, parce que j'adore celle-ci. Mais on va partager la vision du réalisateur et de ce qu'ils ont voulu mettre dedans. Donc on est là, on prend ce qu'il y a à prendre. Dans un jeu de rôle, on peut dire, ok, on fait Harry Potter, tu es Harry, tu es Hermione, etc. Et à tel moment, qu'est-ce que tu fais ? Ah ben, je prends une autre direction. Dans le scénario qui était l'histoire, qu'est-ce qui s'était passé si on avait fait ça ? Qu'est-ce qui s'était passé si Frodo avait été mettre l'anneau directement avec les aigles ?

  • Speaker #0

    donc c'est vraiment cette prise de conscience de on peut faire ce qu'on veut la liberté absolue et toi là avec ta deuxième activité donc que tu vas commencer à expliquer tu es sur le jeu de rôle à table ou tu fais les autres aussi ?

  • Speaker #1

    je fais alors un peu moins en nature parce que j'ai deux enfants que la vie fait que mais j'en ai fait en septembre dernier qui était absolument en tant qu'animateur ? non en tant que participant pour le coup dans une en tant que une chouette structure. J'étais un des acteurs principaux du jeu de rôle. Mais j'étais en tant que joueur. C'était vraiment magnifique. Comme lui. Donc oui, ça m'arrive encore de faire ça. Parce que j'aime bien me déguiser. Parce que je trouve ça marrant. Et puis l'incarnation. Et comme j'ai fait du théâtre d'improvisation, c'est vrai que je ne l'ai pas dit, mais du coup, ça me fait du bien. C'est chouette.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux parler, maintenant qu'on a défini le jeu de rôle, est-ce que tu peux...

  • Speaker #1

    me parler de ta deuxième carrière slash activité slash je sais pas trop comment l'appeler slash développement oui développement d'activité en fait le jeu de rôle autour du fait qu'on est autour d'une table donc on est entre potes et que c'est un petit loisir sympa qu'on peut faire un jeu de société en fait finalement on s'est dit tiens ça pourrait faire des émissions

  • Speaker #0

    Ça pourrait faire des podcasts, des choses audio, des aventures qu'on peut vivre et qu'on peut suivre. Et ça intéresse de plus en plus de monde. Donc ça se développe énormément sur des plateformes comme Twitch, qui est une plateforme de diffusion directe, et sur YouTube, par format vidéo. Et même juste audio d'ailleurs, il y a aussi des jeux de rôle juste en audio. Où les spectateurs, les gens vont pouvoir suivre l'histoire. des joueurs et du maître du jeu et pouvoir s'immerger dans différents univers en prenant plaisir, tout comme on écoute un bon CD de musique ou qu'on regarde un film ou qu'on écoute un podcast. Intéressant d'écouter le podcast qui est vraiment... C'est ce moment où on est dans la voiture, on va pouvoir s'évader prendre ce temps-là pour nous pour écouter une histoire, vivre des émotions parce qu'on arrive aussi à faire vivre des émotions, ça j'en parle juste après. Donc, comment ça se représente ? En gros, on se tourne en studio. ou en distanciel, parce que le Covid a beaucoup poussé ça, justement, de dire, tiens, on ne peut plus sortir, on va faire quoi, en fait, juste dans l'endistantiel ? On a notre webcam et on va commencer à raconter une histoire. Petite anecdote, j'ai créé une campagne, Le Confinement, dans un jeu de rôle un peu fantastique, futuriste.

  • Speaker #1

    Tu dis une campagne ?

  • Speaker #0

    Une campagne. Alors, une campagne, c'est une suite de scénarios. Donc, c'est comme une saison de série, en fait. C'est ça. Il y a plusieurs épisodes et à la fin, on a terminé la saison. Donc, on appelle ça une campagne. Je pense que le mot vient, si je ne me trompe pas, des campagnes militaires. On partait plusieurs mois, ça vient des campagnes. Et comme le début du jeu de rôle, c'était beaucoup des guerres, parce que maintenant on a évolué, il y a des milliers de jeux de rôle, très bonne production francophone aussi d'ailleurs, il y a des très bons studios francophones qui font des jeux de rôle, qui sont innovants, très dans la poésie, très dans l'imaginaire, même pour les enfants aussi, normalement. Donc ça c'est un autre volet que j'en parlerai juste après. Donc comment ça se passe au niveau ? de ce que je produis, je vais donc prendre un univers existant ou en créer un. Je vais proposer ça sur les plateformes. Les gens peuvent suivre ça en ligne ou en différé. Et ils vont pouvoir suivre ça, suivre l'aventure, suivre comme une série ce qu'il se passe. Ou en one shot, c'est comme si on avait regardé un film. Les parties sont variables. Il y a des formats. J'ai des collègues, des amis quand même. qui font des formats vraiment très punchy, avec beaucoup de montage, qui sont en studio avec vraiment une énorme post-production, où on est pris dedans pendant 30 minutes. Donc, c'est vraiment des formats courts qui sont assez intenses et qui sont incroyables. Et puis, il y a des formats un peu plus longs, où on a 4 heures d'épisodes qu'on peut découper, les gens voient une heure, puis ils reprennent un peu l'aventure. Ce qui est chouette, c'est de voir un peu les choix des personnages et de ce qui se passe autour de la table, et dire, tiens... Game of Thrones. Je connais la série, j'ai peut-être lu le bouquin, et là, on me propose quelque chose d'en plus dans l'univers. C'est un peu le bonus. C'est ce qu'on fait. Et ça marche plutôt pas de mal, parce que le loisir se développe de plus en plus, et les émissions se développent de plus en plus. Et là, on a le Studio 17, qui est en France, qui a fait un gros coup, là, c'est tout neuf, qui va lancer sa plateforme pour qu'on puisse retrouver un peu une plateforme Netflix où on va retrouver finalement les... les actual plays, on appelle ça des actual plays, autour du jeu de rôle. Donc on a toutes les aventures qui vont se retrouver là, plus des émissions autour de tout ce qui est fantasy, tout ce qui est autour du jeu de rôle, parce qu'encore une fois, ce n'est pas que la fantasy, on peut avoir des trucs très terre-à-terre dans le jeu de rôle, mais ils vont avoir une plateforme, donc ça se développe énormément, et donc je fais partie de cette mouvance de développement, à ma petite échelle pour l'instant.

  • Speaker #1

    Si tu avais quelqu'un qui te posait maintenant la question de... En fait, ça m'intéresse, mais je n'y connais rien, je ne sais pas par où commencer. Comment est-ce qu'on rentre dans ce monde ? J'ai envie de dire par la petite porte pour tester.

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs portes d'entrée. La première, c'est de se dire déjà, est-ce qu'on aime bien l'imaginaire ? Est-ce qu'on aime bien déjà se projeter ? Bon, si la personne se pose la question, c'est qu'elle est déjà dans cette idée-là. Est-ce que j'ai envie de partager des choses avec des gens ? Et puis, grâce à ces émissions, c'est de jeter un oeil, de dire, tiens, ça ressemble à quoi ? sur YouTube, tout simplement. Allez voir un peu ce que les gens font. Soit par le nom de quelqu'un que vous connaissez. Ivractus, si jamais.

  • Speaker #1

    Ivractus, on va vous le mettre évidemment en commentaire.

  • Speaker #0

    Vous avez fait juste Ivractus dans YouTube. Vous voyez un peu ce que je fais. Vous voyez un peu les différentes émissions. Mais globalement, un jeu de rôle, vous tapez un jeu de rôle que vous connaissez ou un univers que vous connaissez. Vous tapez juste jeu de rôle derrière. Vous allez voir, il y a plein de parties. Il y a plein de gens qui font plein de choses créatives et hyper inspirantes. Déjà ça, ça vous donnera une idée. Et puis c'est aussi éventuellement voir autour de vous, parce qu'il y a plus de rôlistes, on appelle ça des rôlistes, des gens qui jouent aux jeux de rôle. autour de vous. Donc, posez la question. Il y a peut-être un de vos collègues qui dit, moi, je fais du jeu de rôle depuis 15 ans. Donc, et de tester, de tester et ne pas rester sur sa première impression. C'est important. C'est comme dans tout, globalement. On peut avoir des mauvaises expériences, il y a des mauvais maîtres du jeu, il y a des mauvaises tables qui ne fonctionnent pas. Donc, soyez curieux, ne vous arrêtez pas à la première expérience. Allez un peu plus loin.

  • Speaker #1

    Et comment tu trouves une table ?

  • Speaker #0

    Alors, trouver des tables, il y a des plateformes qui permettent de rassembler. Alors, je n'ai plus le nom exact, mais j'essaierai de te le trouver. Tu pourras le mettre en dessous. pour s'inscrire et on voit les gens qui sont inscrits sur la plateforme dans des régions. C'est en Belgique, en France, il y en a vraiment un peu partout. Et on peut trouver des tables comme ça en ligne ou en présentiel. Donc il y a des gens qui proposent, on voit un peu le pitch, on connecte un petit peu avec la personne, on échange et puis après on est parti dans une table. C'est ce que j'ai fait pour tester un peu le système de The Witcher. Et donc j'ai vu une table de The Witcher qui était en virtuel. C'était un Français qui le proposait, je me suis connecté. J'ai échangé avec lui. On est partis, on a fait quelques petites sessions, et donc c'était super sympa, c'était bon enfant, ça permet de découvrir, sans devoir investir aussi dans tout le matériel de jeu de rôle. Il faut savoir que, mine de rien, si on a envie de... Alors, c'est pas un loisir qui est très coûteux dans l'ensemble par rapport à d'autres loisirs, mais un bouquin de jeu de rôle, un bon bouquin de jeu de rôle, on est autour de 50 euros, on a un jeu de rôle, et en fait, on peut jouer. C'est un livre. C'est un livre, on a un livre avec l'univers, avec les règles. Donc ça se joue avec des dés en général, mais pas toujours, il y a des fois des cartes, mais la plupart c'est avec des dés, ce qui permet de matérialiser l'aléatoire. Le virtuel, puisque tout est projeté dans l'imaginaire, les gens vont jeter un dé en fonction d'une fiche et des caractéristiques. Donc imaginons qu'on vit dans un monde médiéval et on incarne un personnage qui est assez costaud, on va avoir des caractéristiques de force costaud pour matérialiser finalement le personnage. Et donc si on lui demande, soulève cette caisse très lourde. il va faire un jet et il aura des bonus évidemment plus fortes que le petit gringalet qui dit « moi je suis plutôt un voleur, je suis plutôt fin, donc je ne vais pas soulever la caisse » . Et donc ça permet de matérialiser comme ça un peu les forces et les faiblesses de chaque personnage et d'avoir justement cette synergie entre les différents joueurs autour de la table. Donc en gros, quelques dés, un bouquin de jeu de rôle et on peut déjà faire du jeu de rôle. Si vous ne voulez même pas investir là-dedans, les dés on peut le faire en virtuel maintenant, c'est très facile, même Google a un système de dés.

  • Speaker #1

    C'est juste des dés classiques ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a des dés classiques et des dés un peu plus complexes. Il y a plein de systèmes D6, mais il y a des dés 4, des dés 6, des dés 8, des dés 10, des dés 12, des dés 20. C'est d'autres formes. C'est d'autres formes, en fait. Ce qui permet d'avoir plus de facettes, d'autres systèmes de jeu. Ne prenez pas trop la tête avec les systèmes de jeu, ça viendra si vous êtes passionné, si vous voulez rentrer dedans. Mais ce n'est pas nécessaire de tout maîtriser pour rentrer dedans. C'est ce qui fait peur aux gens en disant « je ne maîtrise pas » . tout l'univers et je dois maîtriser toutes les règles. Non.

  • Speaker #1

    Oui, et puis il y a une connotation vraiment très médiévale qui peut-être est historique. Je ne sais pas, peut-être que ça a commencé comme ça.

  • Speaker #0

    En fait, ça a commencé par... Au début, c'était beaucoup des batailles, des reconstitutions de guerre qui étaient en fait du Warhammer, qui est devenu maintenant Warhammer. Donc des grandes batailles avec des figurines. Et puis il y a des gens qui se sont dit, on va mettre un peu plus d'histoire dedans, plus de scénario. On va commencer à scénariser les batailles, on va créer des nouvelles choses. Et donc c'est là qu'il s'est développé le côté beaucoup plus jeu de rôle et interprétation. Et pourquoi médiéval ? Parce qu'à cette époque-là, il y avait vraiment une passion pour toutes les légendes, autour des dragons, autour même des régions locales, autour du Yéti, autour de ce genre de choses. Et donc c'était dans la culture populaire, c'était là. Et donc ils ont pris ça et ils se sont dit, tiens, on va développer un peu toutes ces mythologies. pour en faire un système. C'est pour ça que Donjons et Dragons est le plus connu et c'est celui qui a lancé les choses. Mais pour le reste, il n'y a pas de limite. Il n'y a pas besoin de connaître tout ça. J'en fais plein qui sont très modernes et très contemporains, ou futuristes, ou dans l'espace. Il n'y a pas de limite.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux expliquer comment, toi, tu es en train d'en faire une activité professionnelle ?

  • Speaker #0

    Comme c'est en train de fonctionner correctement au niveau de la visibilité, que les gens aiment de plus en plus, ils se rendent compte à quel point c'est chouette, et ils aiment bien suivre ça, ils aiment bien suivre ces émissions-là, et s'évader avec ça. Eh bien, ça intéresse des marques, c'est comme pour tout, finalement. À un moment donné, les marques se disent « c'est intéressant ce que vous faites, et on a envie de produire ça » . Déjà, il y a les studios qui nous poussent et qui nous suivent, les studios de production, qui sont toujours là à faire un maximum, malgré le fait que, financièrement, malheureusement, le jeu de rôle n'est pas bien référencé au niveau des subsides, parce que ce n'est ni de la culture. ni vraiment des jeux de société. Du coup, ils ne sont ni dans l'un ni dans l'autre. Donc, on est en train de se battre, la communauté terroriste, pour essayer que... que ça soit vu comme l'un comme l'autre parce qu'en termes de littérature, on a vraiment des écrivains qui écrivent des histoires incroyables, qui écrivent justement des campagnes, donc tout un scénario, toute une saison complète où tout est écrit sur porte, comme on dit, ça c'est un petit... Oui c'est ça, la petite plaque du serrurier. Mais où on peut suivre l'histoire et tout est écrit, on peut interpréter ça et donc il y a vraiment un travail d'écriture qui est là, un travail de traduction, un travail de relecture qui est vraiment très très bonne aussi. pour avoir quelque chose de très qualitatif. Mais bon, ils essaient de suivre. Et donc, il y a d'autres marques qui s'intéressent, des marques qui sont sur Internet, tout simplement. Des marques qui vont dire, tiens, si je suis associé à ça, je vais avoir des vues, je vais avoir des gens qui vont suivre. Il faut savoir que le jeu de rôle, à l'heure actuelle, il y a les tout gros actual play, les grosses sociétés de jeux de rôle, enfin, groupes de jeux de rôle, comme le Studio 17, avec la Bonneauberge. Ils ont fait un grand Rex, où ils ont ramené...

  • Speaker #1

    Rex ?

  • Speaker #0

    Donc, le grand Rex. C'est ça ? Oui. Donc, c'est une salle que les Français connaissent à Paris. C'est le plus beau cinéma, je pense, du monde. Il a eu un prix, il est vraiment incroyable. Mais il y a une scène. Et donc, ils ont rassemblé, je crois que c'était 1 500, 2 000 personnes pour suivre une partie de jeu de rôle sur scène, quoi. Et ça s'est fait aussi avec Table Quest, pour en citer d'autres, avec Madame Hélène Cus. Et donc, il y a des gens qui viennent voir ça. Il y a vraiment un intérêt de voir ce spectacle en direct, de pouvoir vivre ça, de pouvoir interagir avec le public. Et ça, c'est génial. Donc, ça s'ouvre de plus en plus. Donc, ça rassemble beaucoup de monde. Il y a des parties où il y a 15 000 personnes qui suivent en live. Donc, ça augmente. En français. En français. Donc, ça, c'est important. Parce que si on parle aux États-Unis...

  • Speaker #1

    15 000 en anglais, c'est autre chose. Mais en français.

  • Speaker #0

    Non, mais aux États-Unis, c'est énorme. Il y a des plateformes énormes avec des suivis de dingue. parce que, bah oui, il y a des gens à Nord-Pas et ça marche bien, et je vous invite à tester au moins aller jeter un oeil,

  • Speaker #1

    par curiosité c'est mon aspect curieux c'est ça que je voulais que tu puisses parler de ça aujourd'hui parce que c'est un monde qu'on connait pas, moi je l'ai vécu une fois avec toi, tu nous avais fait un petit jeu de rôle un tout tout petit jeu de rôle au début, il faut comprendre on était là, mais on peut faire quoi, qu'est-ce qu'il faut faire on lance l'idée, on avait pas trop compris et puis une fois que tu comprends, c'est vraiment fun et je te pose des questions aussi un petit peu personnelles en me disant, mais j'ai envie de tester en fait pas le monde médiéval, ça m'intéresse moins. Par contre, tu me parles d'Harry Potter, tu m'as déjà beaucoup plus capté, tu vois.

  • Speaker #0

    Non, mais en fait, il n'y a pas de limite. Prenez vos séries préférées ou vos trucs. Il y a un système The Walking Dead. En plus, les jeux de rôle suivent ce trame-là. Que ce soit aussi les jeux vidéo, il y a plein de jeux vidéo qui sont transcrits en jeux de rôle ou inversement. Donc, c'est aussi ce qui aime bien certains jeux vidéo, de dire, tiens, j'aimerais bien aller plus loin que juste faire ça. Donc oui, Harry Potter, il y en a plein.

  • Speaker #1

    comment est-ce que tu te vois dans 3 ans, 5 ans ?

  • Speaker #0

    dans 3 ans, 5 ans je me vois avec des émissions plus récurrentes au niveau du jeu de rôle en plateau surtout que je viens de vivre un week-end donc c'est tout frais j'ai fait un tournage en plateau où je match énormément avec l'équipe j'ai vraiment envie de faire des choses avec eux côté Dijon donc je bouge aussi pas mal il y a beaucoup d'activités en France en Belgique ça se développe plus doucement, mais un peu plus lentement. Donc là aussi, j'aimerais bien être dans trois ans peut-être un acteur plus majeur en Belgique à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    On peut peut-être raconter l'anecdote de la voiture.

  • Speaker #0

    L'anecdote de la voiture.

  • Speaker #1

    Tu devais aller faire... Tu as eu un problème de voiture. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. C'est vrai, oui, oui.

  • Speaker #1

    Un jour de formation et où tu me dis je dois aller à Paris, je n'ai pas de voiture et finalement, tu es parti à Paris avec ma voiture.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Parce que sinon, tu ratais ton... Moi, je n'en avais pas besoin.

  • Speaker #0

    Une opportunité formidable, parce que grâce à... Donc, comme quoi, des petites choses dans la vie sont formidables, donc un grand merci. Je suis donc parti à Paris avec ta voiture.

  • Speaker #1

    Tu m'as lavé ? Non, ta femme m'a lavé. Ça, c'était le cadeau pour moi, parce que l'état de ma voiture n'est pas...

  • Speaker #0

    Mais oui, c'était assez fou. Et justement, j'avais un tournage avec pas n'importe qui dans le milieu, donc j'avais cette opportunité d'être avec Olivier Larue, qui est professeur d'éloquence et qui est dans le monde du jeu de rôle depuis toujours. relecteur aussi dans différents studios de jeux de rôle, donc voilà un grand monsieur du jeu de rôle. Et Lucien Mène qui est aussi un acteur sur YouTube, donc vraiment un acteur, un comédien. Plus c'est lui qui est à l'origine du studio des 17 et de la bonne auberge donc voilà. Et Linkus qui fait aussi les plus grosses actuelles. Donc c'était un peu une énorme table et on m'invite gentiment donc je me suis dit bah ça serait cool que j'y aille quoi. J'étais prêt à y aller en vélo mais...

  • Speaker #1

    Ouais ouais c'est ça !

  • Speaker #0

    Donc, je me retrouve quand même à Paris avec ta voiture en me disant, il ne faut pas que quelqu'un me tape parce que Paris en voiture, je n'étais pas à l'aise. Mais c'était une belle expérience. Et donc, grâce à ça, j'ai fait un studio incroyable avec ces gens-là. Et puis, en plus, j'ai pu visiter les studios le lendemain. J'étais 17, donc c'était vraiment chouette. Plein de bonnes rencontres, et c'est ça que j'aime beaucoup. Et ce qui me définit, en fait, je pense beaucoup, c'est le partage, c'est l'échange, et c'est les rencontres. Plus je rencontre des gens, plus ils peuvent m'apporter des choses, et plus je grandis, quoi. Parce qu'ils m'apportent, évidemment, toute leur expérience et leur vécu, et c'est ça qui est formidable. C'est un peu ce que tu m'as cherché dans le podcast, finalement. C'est le vécu des gens.

  • Speaker #1

    Dans ce podcast, j'apprends plein de trucs, j'ai le temps de poser des questions, parce que c'est rare le nombre de fois où tu arrives à parler, vraiment. une heure, une heure et demie, voire deux heures, parce qu'on parle avant, on parle après, avec une personne. On a déjà parlé plein de fois de jeux de rôle, mais à chaque fois, on avait cinq minutes,

  • Speaker #0

    dix minutes.

  • Speaker #1

    C'est vite fait, il y a autre chose, etc. Donc oui, c'est ça que je vais chercher dans le podcast. Et donc, on revient à ma question, pardon, les trois à cinq ans, donc plus de tournages.

  • Speaker #0

    Oui, de tournages et d'émissions, avec des choses qui se lancent vraiment où justement, les marques et les studios payent pour ça, donc j'ai une rémunération. Parce que je trouve ça juste, parce qu'on produit quelque chose et puis même les joueurs qui viennent, ils prennent de leur temps, ils prennent vraiment... Les trajets viennent des fois de loin pour venir en studio, ils prennent de l'investissement, ils viennent avec leurs compétences aussi. Donc c'est valorisable et c'est vrai que des fois ça peut être un peu bizarre en disant « est-ce que je vais payer pour ça ? » Oui, on peut. Alors, si tu invites un magicien pour l'anniversaire de ton fils, tu le payes.

  • Speaker #1

    Même s'il aime bien faire de la magie.

  • Speaker #0

    Même s'il est mauvais. Oui,

  • Speaker #1

    même s'il est mauvais.

  • Speaker #0

    C'est une vieille anecdote ça aussi. Mais c'est se dire « tiens, on peut nous prêter un moment ça » . Donc ce côté… Être payé pour ce qu'on peut produire et faire, ça a du sens. Être équitable avec tout le monde, ça c'est important. Je pense que autant le studio doit être payé parce qu'il y a tous des frais, et c'est important parce qu'il y a des studios qui disent « non, viens, non, non » . C'est important d'être payé à sa juste valeur parce qu'il y a toute une équipe de prod, parce qu'il y a la régie, il y a tout ça, et c'est juste incroyable le matériel. Donc ça, ça doit être payé. Plus les gens qui viennent et qui viennent donner de leur temps, et de leur passion et de leur talent. Donc ça, ça doit être payé et rémunéré aussi. Donc je trouve que c'est important de mettre ça en place. Ça ne m'empêchera pas de toujours faire du jeu de rôle pour moi, avec des potes, et pour des gens, gratuitement. Et il y a aussi l'aspect jeu de rôle qui commence à être demandé dans les entreprises. Parce que ça, il y a aussi cet aspect-là. Et là, on rejoint évidemment les deux mots, qui sont le coaching et le jeu de rôle, qui sont qu'on peut faire du jeu de rôle pour une situation, pour faire en sorte, dans un team building par exemple, que les gens se disent « Ok, on va vivre quelque chose de fun et d'amusant. » Et derrière de dire ok en termes de profit de personnalité, en fonction de ce que vous avez fait, en fonction du scénario, il y a ça, ça, ça en termes de cohésion d'équipe. Si on a par exemple une équipe de commerciaux qui disent tiens on va augmenter un peu notre manière de fonctionner, notre cohésion d'équipe, on peut faire un jeu de rôle avec une entreprise fictive, avec une problématique fictive, avec des imprévus, avec des coups de téléphone, avec des choses qui se passent. Ça peut être fait en une heure et demie, en deux heures. Et derrière prendre de la matière pour travailler derrière en coaching, en disant qu'est-ce qui t'a bloqué, comment tu t'es ressenti par rapport à ça. Là, on peut travailler avec tous les outils de coaching qui vont bien. Donc ça, c'est hyper enrichissant. C'est comme ça que je me vois aussi dans 3 ans, c'est de pouvoir permettre de faire ça. Pour le coaching, c'est qu'une touche de joie, ça se développe et qu'on puisse faire plus de choses. On est en train d'aller vers la France. Il y a beaucoup de demandes par rapport à ça. Je pense qu'on a cette possibilité d'aller chercher, au niveau de nos outils de l'inconscient qui sont peu connus et peu répandus, d'aller chercher des choses plus intéressantes, encore plus de formations, encore plus de... coaching, moi ça me plaît beaucoup cette idée.

  • Speaker #1

    De mixer les deux.

  • Speaker #0

    D'avoir le plaisir d'avoir vraiment les deux. Les deux sont vraiment importants pour moi, pour mon équilibre en fait.

  • Speaker #1

    En plus, c'est deux activités que tu arrives quand même à planifier. Enfin, tu vois, ça bouge tout le temps. Donc, tu as des contraintes. Mais je veux dire, tu peux quand même organiser ton agenda.

  • Speaker #0

    Je peux organiser un peu comme je veux. J'ai cette flexibilité. On a une bonne covenance avec Laurence. Donc c'est chouette, on a vraiment cette liberté de pouvoir travailler. sur tous ces aspects. Et donc, c'est chouette.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée, mais à laquelle tu aimerais quand même répondre ?

  • Speaker #0

    Oh, elle n'est pas mal, celle-là. Elle n'est pas mal. Oui. Alors, je n'ai pas vraiment une question. Alors, quelle serait la question ? Ça, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Ou un sujet, en tout cas, que tu voulais aborder.

  • Speaker #0

    Un sujet qui est intéressant, c'est justement dans mon parcours de... à 10 ans, le jeu de rôle, et puis ce que ça m'a permis de faire. Il faut savoir que je suis dyslexique. Donc, à 10 ans... J'avais des voix toutes médictées. Le jeu de rôle, finalement, je l'ai commencé plus sur Internet, dans les jeux vidéo, on a commencé à interagir, j'ai commencé à faire parler mon personnage par écrit. Je faisais plein de fautes. Et où la bienveillance des gens m'ont fait me corriger, envoyer des petits messages privés en disant « Attention, dans ce cas-là, c'est écrit comme ça, etc. » Ça m'a permis de progresser dans mon orthographe. Ça m'a permis de construire aussi mes syntaxes, de m'exprimer, donc ça m'a développé à ce niveau-là. partie aussi de ma vie où c'était compliqué et où je me suis raccroché à tous ces aspects là Ça a été la période justement juste après Beckman, juste avant de rencontrer ma compagne. En fait, dans cette période-là, j'avais plus un rond. Mes parents m'avaient complètement abandonné, j'avais plus un rond, j'avais rien, ils m'avaient pris pas mal de choses. Et donc, je faisais la manche dans la rue. J'ai eu ce moment où j'étais dans la rue et j'ai fait la manche de différentes manières. J'ai découvert pas mal de choses aussi des sans-abri et de ce milieu-là et de comment c'était géré au niveau social. Et où, quand on avait des festivités comme la Saint-Nicolas en Belgique, c'est ce moment où les étudiants vont se rassembler et demander un petit peu de l'argent à Ausha droite aux gens pour récolter des sous pour aller faire la fête et de boire un petit peu de bonne bière belge. Eh bien, je n'allais pas boire. Je prenais cet argent, je le gardais pour pouvoir manger du jambon et de ce genre de choses. Et après, avec ma tchatche, j'arrivais à me faire reprendre des verres, ne vous inquiétez pas. Mais du coup, ça m'a développé aussi, ce côté-là, ce côté relationnel où, en échange de services, ça me permettait aussi de profiter de la fête. Mais c'était une partie où je me suis dit, OK, grâce au jeu de rôle, grâce à cet ancrage, grâce à la possibilité de communiquer, parce que c'est aussi tout cet aspect-là, même si ma famille m'a abandonné, j'ai pu trouver des ressources ailleurs, ce qui fait que je ne suis pas rentré dans la drogue, je ne suis pas rentré dans l'alcool, je ne suis pas rentré dans toutes les facilités, quand je dis facilités... de dire, tiens, on m'a proposé de dire, tiens, vends un peu ça, tu auras de l'argent. Et quand je voyais le montant, je me suis dit, bah oui, effectivement, je suis tranquille. Mais c'est pas OK, tu vois. Et donc, j'ai réussi à avoir cette force de caractère parce que j'étais entouré et que j'avais ce hobby qui était plus que juste un loisir. J'avais des amis qui me permettaient de garder la tête sur les épaules malgré ce que je vivais. Donc, ça m'a servi aussi, ça. C'était un tremplin. Et donc, je me félicite d'avoir gardé une intégrité et un équilibre par rapport à ça et dire ok je peux rester sur le jeu de rôle, ok je passais plus de temps devant mon PC, mais au moins je ne suis pas rentré dans d'autres addictions qui auraient pu me mener à de graves changements dans ma vie que certains vivent malheureusement.

  • Speaker #1

    Cet extrait va être à mon avis détourné par tous les jeunes qui veulent jouer beaucoup plus aux jeux vidéo et aux jeux de rôle et dont les parents ne sont pas d'accord.

  • Speaker #0

    On va aller jusqu'au bout comme ça on prendra tout le détournement. Parce que je suis un gros geek aussi. J'aime bien les jeux vidéo. Je suis rentré dans les ordinateurs très tôt. Mon père était curieux de ça. Donc à deux ans, j'étais devant les écrans. Mais on n'avait pas ce recul qu'on a maintenant. Donc les premiers écrans, vraiment les vieux ordinateurs Schneider. Donc j'ai découvert un peu le jeu vidéo par là. Et donc j'ai grandi avec cette génération. Donc j'ai passé beaucoup d'heures devant les écrans. Ce que j'aurais envie de dire aux parents à l'heure actuelle, c'est que déjà à l'époque, elle est différente. Là où je passais du temps sur des jeux solo et que je... il y avait vraiment un intérêt narratif et j'ai appris beaucoup de choses par rapport à ça. Ça existe toujours, le monde du jeu de vidéo est formidable à plein d'aspects, mais il y a aussi tout l'aspect commercial et les rétentions. On parle de problèmes de l'attention, on l'a avec les téléphones portables, on l'a tous, un problème de l'attention. Ce réflexe où sans regarder, on peut aller sur Instagram, on peut aller sur TikTok, on peut aller sur les différents réseaux, on peut passer des heures à scroller. En fait, finalement, cette addiction-là qu'on a en tant qu'adulte... et que les jeunes ont, le jeu vidéo, c'est un peu pareil, c'est des addictions. L'idée, c'est que, il y a une phrase qui me portait dans le moment, c'est l'ex-ennui. Il faut l'appliquer à absolument tout. Buvez trop d'eau, ce n'est pas bon pour le corps. Trop d'alcool, ça vous le savez. Trop de travail, là aussi, ça peut être très nocif. Trop d'amour, trop passionné, etc. Ça peut poser des problèmes. Eh bien, c'est pareil pour le jeu vidéo, c'est pareil pour les addictions au téléphone. Donc, oui, on peut passer, et c'est intéressant de faire ça, plutôt que de se droguer ou d'être dans l'alcool. Mais il faut quand même t'emparer et il faut aussi sortir de chez soi. Et oui, j'étais geek, mais j'étais un très grand sportif à côté. J'ai terminé quand même, je suis champion d'Europe de jeu dessus. Je ne suis pas arrivé par hasard, je fais beaucoup d'entraînement, je fais beaucoup, beaucoup de sport à côté. Eh bien, cet aspect-là, on pense aussi à ce côté écran. Donc voilà, il faut sortir quand même, il ne faut pas rentrer. Si c'est trop ancré, c'est qu'il y a des problématiques de communication. Là, c'est l'aspect coach qui parle. Oui. C'est bien de rétablir ça. C'est bien, tu as bien raison.

  • Speaker #1

    Sinon, c'est vite. « Lui, il a joué au jeu vidéo et donc, du coup, il ne s'est pas drogué. » Non, il n'y a pas que ça.

  • Speaker #0

    Déjà, le jeu de rôle, c'est autour d'une table avec des gens. On n'est pas avec des écrans. Si on peut le faire entre nous, ça sort des écrans. D'ailleurs, moi, j'utilise le jeu de rôle. Tiens, je reviens à cet aspect des enfants. Du jeu de rôle pour les enfants, pour trouver leur place et pour sortir des écrans et se dire qu'on peut vivre une aventure incroyable. Il y a de l'émotion, il se passe des choses parce que oui dans une partie de jeu de rôle il y a de l'émotion quand on va loin avec des personnages, on peut vivre des situations, on doit prendre des choix et faire des décisions qui font qu'on est pris dans l'histoire, comme on peut pleurer devant un film ou une série, c'est exactement la même chose. Et d'ailleurs les spectateurs qui suivent nos actuales plays et qui ont des émotions, qui disent « punaise, dans le même épisode on a rigolé, on a pleuré, il s'est passé plein de choses » . C'est cool, c'est qu'on peut faire transmettre ces émotions-là. Donc oui, le jeu de rôle c'est autour d'une table principalement. Les écrans c'est chouette, le tournage distanciel, on n'a pas la possibilité. Mais voilà, vos enfants, ils ont un groupe d'amis, tentez un peu ce genre de choses. Soyez peut-être le meneur de jeu de l'équipe. En achetant alors des jeux de rôle adaptés. Et bien dans ce cas-là, il y a des jeux de rôle pour les enfants. Il y en a un très très bon, j'en ai deux qui viennent, c'est les petites sorcières, qui est un jeu de rôle qui est vraiment bienveillant, qui est chouette et qui est facile aussi en termes de système. Et Donjons et chatons, qui peut être joué pour les adultes parce que ça peut être en mode post-apocalyptique, si on veut le jouer en plus sérieux, mais on peut l'adapter en version enfant. Il y a aussi... Je reviendrai sur un autre, si ça me revient, parce qu'il y a de l'intéressant aussi, avec tout ce qui est autour de la BD belgo-française. Et donc, c'est dans ce milieu de la BD. Donc, voilà, les univers sont infinis.

  • Speaker #1

    Génial. Est-ce que si tu pouvais partager une seule leçon que tu as apprise ?

  • Speaker #0

    Oser, c'est réussir. Ça me porte le pied de l'eau.

  • Speaker #1

    Ça me fera plus d'efficace.

  • Speaker #0

    Pas toujours porter, en fait. C'est tenter des choses, parce que même si ça rate...

  • Speaker #1

    Vous avez appris. Au pire, t'as appris.

  • Speaker #0

    Si on tombe, on a appris.

  • Speaker #1

    Et s'il y avait une ressource, que ce soit une lecture, un film, n'importe, que tu avais à conseiller ?

  • Speaker #0

    Oh, elle est pas facile, celle-là. Non,

  • Speaker #1

    et en plus, je te prépare pas. Non,

  • Speaker #0

    non, mais c'est bien.

  • Speaker #1

    Je te la sors comme ça.

  • Speaker #0

    Une ressource, j'aurais dit déjà, la ressource est en vous, ça c'est une chose, mais si on doit chercher un document ou quelque chose, changez peut-être vos recherches sur Internet.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Allez dans quelque chose que vous ne connaissez pas et soyez curieux, en fait. Ne demandez pas toujours la même chose à ChatGPT. Ne tapez pas toujours la même chose dans YouTube. Ne restez pas dans votre algorithme. Soyez curieux et allez voir ça. Et en fait, ça, c'est une ressource infinie de choses intéressantes. Et gardez votre esprit critique par rapport à tout ce que vous allez apprendre pour passer par votre cycle de valeurs. C'est important aussi parce que sinon, ce qui est bon pour quelqu'un n'est pas bon pour l'autre. Voilà, c'est une ressource très large. Là, j'ai triché un peu, mais...

  • Speaker #1

    J'entendais... Je ne sais plus qui c'était. qui disait chaque année, il rentre dans des groupes d'une thématique qui va changer chaque année forcément, mais un truc auquel il ne comprend absolument rien. Et donc, il se retrouve entouré de gens qui sont dans cette thématique, quelle qu'elle soit, sauf qu'à la fin de l'année, il est devenu, pas expert dans la thématique, mais en tout cas, il s'y connaît. Juste en étant entouré de ces personnes-là, en lisant au début, en ne comprenant absolument rien, et puis forcément en faisant des recherches par rapport à ça. Je trouve ça super intéressant de se focaliser sur un sujet.

  • Speaker #0

    J'ai une ressource qui me vient. Vas-y. Une ressource là, vraiment très claire et papier, c'est les bouquins de Fabien Leclerc.

  • Speaker #1

    Fabien Leclerc.

  • Speaker #0

    Fabien Olicard.

  • Speaker #1

    Olicard, oui.

  • Speaker #0

    Donc, il fait des spectacles de mentalisme. Il a aussi une chaîne YouTube très intéressante.

  • Speaker #1

    Votre temps, j'ai lu...

  • Speaker #0

    Votre date infinie. Voilà. Le pouvoir sur votre cerveau, ce genre de choses. Et donc, il a fait plein, plein, plein de bouquins. Il en a fait un dernier sur l'addiction, justement au téléphone, et comment pouvoir s'en sortir en deux semaines. C'est... C'est hyper enrichissant, c'est facile à lire, tout est en audio aussi, en audiobook. Donc, on n'avait pas d'excuses, ça vaut le coup.

  • Speaker #1

    Votre temps est infini, je l'ai lu, ça m'avait vraiment marqué.

  • Speaker #0

    C'est de là que vient

  • Speaker #1

    A Vaut Mieux Que Zéro, par exemple.

  • Speaker #0

    A Vaut Mieux Que Zéro, oui. C'est très intéressant. Lui, il a cette expérience d'être un gros procrastinateur, il le dit lui-même, et il a palié à ça. en attendant il fait des spectacles il fait des tournées incroyables il fait des bouquins au moins un bouquin par an il a sa chaîne YouTube où il fait plein de formats dans tous les sens il fait des plateaux TV etc donc il est plus qu'actif et pourtant il se définit comme un procrastinateur donc il a mis des mécanismes en place donc pour gérer son temps gérer son énergie et se caler sur la bonne chose donc il est hyper enrichissant dans sa manière de fonctionner on en apprend aussi sur la mémoire comment fonctionne la mémoire avec des palais mentaux des palais mentaux du coup il y en a plusieurs Des palais mentaux. Palais comme un palais de... Un palais mental, c'est une manière de retenir des informations le plus facilement possible. C'est avec de la visualisation. C'est imaginer une pièce que vous connaissez bien et vous allez pouvoir mettre des éléments pour pouvoir la retenir. On va mettre la lessive là, les confitures, etc. Ça va permettre de retenir. Sachant que le cerveau retient principalement par deux manières. par la vue et par les émotions. Ce qui permet que quand vous vivez des émotions lors d'un spectacle ou d'un film, vous allez vous en retenir, en souvenir. Je mâche mes mots aujourd'hui. C'est pas grave. Et ces côtés...

  • Speaker #1

    C'est pas comme si on enregistrait un podcast.

  • Speaker #0

    C'est ça, quoi. C'est le pire moment, mais c'est OK. J'espère que vous me comprenez bien. Sinon, je fais la prise de courant en public, mais je n'étais pas dans l'idée. Cet aspect-là est intéressant pour retenir des choses, pour travailler sur la mémoire. Il y a plein de ressources intéressantes. Ça, c'est une bonne ressource.

  • Speaker #1

    Merci. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux ajouter avant concluture ?

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai été assez large. J'ai vu... Soyez curieux, testez des choses. Vraiment.

  • Speaker #1

    On est curieux, on va tester des choses. Merci, David.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, c'était vraiment chouette.

  • Speaker #1

    Merci à vous d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. On se retrouve évidemment la semaine prochaine.

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