Speaker #0Bonjour et bienvenue dans l'Appel du calme, le podcast dédié aux personnes en quête de calme intérieur et d'harmonie dans leur vie. Ensemble, nous allons explorer les solutions pour vivre votre quotidien plus librement, vos émotions plus sereinement et vous épanouir avec confiance. Je suis Anne-Gaëlle Monteil, coach professionnel pour les leaders atypiques et votre guide dans ce voyage vers plus de bien-être. issues de ma pratique professionnelle, à des partages inspirants tirés de mon laboratoire de vie personnelle, à des méditations guidées et à la pleine conscience, accédez à plus de sérénité, d'énergie positive et d'équilibre dans votre vie. Alors, pour rejoindre cette douce aventure, embarquez dès maintenant dans ce nouvel épisode. À tout de suite ! Hello, bonjour les amis, je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode qui est une suite de l'épisode de la semaine dernière dans lequel on avait vu comment réaliser ses ambitions avec une maladie et la douleur au quotidien. On avait vu comment changer sa perception de la situation, comment aller vers plus d'acceptation et faire de cette situation subie une opportunité de croissance. Aujourd'hui, on va rentrer dans le dur de cet épisode, c'est-à-dire qu'on va voir les étapes simples qui peuvent vous aider à reprendre le contrôle là où vous pensiez finalement l'avoir perdu. Je veux dans cet épisode partager avec vous des clés pour vous aider à sortir du mécanisme d'impuissance et de résistance dans lequel vous pouvez avoir tendance à vous enfermer quand vous êtes confronté à des contraintes subies et inévitables, et à retrouver votre puissance. L'idée ici, c'est de retrouver... Du confort dans son quotidien, plus de bien-être, retrouver son énergie, de la vitalité, reprendre confiance en son corps en l'avenir et surtout être résilient et créatif pour continuer à avancer dans sa vie et à réaliser ses ambitions. Derrière chaque défi, il y a une opportunité de grandir et d'avancer autrement dans sa vie. Chaque défi, c'est une opportunité pour prendre du recul et de la hauteur sur les événements de notre vie. chaque défi, c'est l'occasion d'apprendre et de réinventer ses règles. Et pourtant, c'est difficile de voir les choses de cette façon. D'abord parce que, comme je l'ai dit précédemment, on peut être confronté à des contraintes subies qu'on ne peut pas éviter, qui nous font penser que l'on est complètement impuissant par rapport à la situation. On peut ressentir une forme d'injustice. J'ai parlé de tout ce que ça fait ressentir dans le dernier épisode, donc si vous avez envie... D'approfondir, vous pouvez aller l'écouter si ce n'est pas déjà fait. La problématique, c'est qu'on a tendance à s'enfermer dans des injonctions du type sois fort prends sur toi fais des efforts bats-toi parce que c'est culturellement ce qu'on nous apprend et ce qui est valorisé dans la société. Implicitement, ces valeurs de courage et d'endurance sont ce qui est a priori attendu de nous. Encore davantage lorsqu'on est un leader. Alors je parle au masculin, mais c'est pour englober vraiment toute la population, des leaders, des chefs d'entreprise, des dirigeants, des entrepreneurs, mais aussi des chefs de famille. Je dois tenir le coup, je dois supporter les événements parce que derrière, j'ai des responsabilités. Et la vulnérabilité, la remise en question, la lenteur dans cet univers-là, dans cette société-là, c'est quelque chose qui est mal perçu, qui est... C'est catégorisé comme un aveu de faiblesse, un manque de volonté, une forme d'apitoiement sur soi. Or, ce ne sont pas deux choses opposées. On peut être à la fois courageux et vulnérable. Parce qu'être vulnérable, c'est savoir affirmer que la situation qu'on est en train de vivre est inconfortable, sur le plan physique, émotionnel, relationnel, financier, logistique. on a le droit de le dire et de l'affirmer parce que c'est une réalité. Et en même temps, être vulnérable, c'est aussi être conscient qu'il y a des leviers qui nous appartiennent et qui sont de notre responsabilité dans cette situation pour avancer. Et on confond à tort souvent la vulnérabilité avec l'apitoiement, le fait de se plaindre, de se victimiser. Mais je veux juste rappeler ici que se victimiser, c'est une posture qui vise à se déresponsabiliser, et même si dans certains cas, on est victime dans les faits et par les faits, qu'il y a reconnaissance du statut de victime, on a le choix ensuite de s'enfermer dans ce statut pour le restant de ses jours et de penser que parce qu'on a vécu cela, cela nous définit et qu'on ne peut pas vivre mieux ou aussi bien qu'avant. Ou alors on peut se dire Ok, j'ai vécu ça, je suis une victime On peut se dire que ça fait partie de notre histoire, que ça ajoute un défi majeur, souvent à son histoire, et particulièrement quand il y a eu des pertes. Sauf que là, on va décider finalement de transcender cette épreuve et d'en faire quelque chose pour agir là où c'est possible d'agir. Je pense à certaines situations où, par exemple, des parents ont perdu un enfant dans des circonstances particulières et ils transforment ça en combat. Et ce n'est pas une obligation d'en faire quelque chose au sens large. On n'est pas obligé de faire des grandes choses à partir de ça. Il y en a qui le font, qui mènent des combats ensuite pour transcender, donner du sens à cette histoire et à leur douleur. Mais il y a aussi le fait déjà de le transcender pour soi. Et ça, ça va déjà avoir un impact sur son environnement proche, sur son environnement familial, sur ses relations personnelles à ses proches. Et c'est déjà beaucoup. Alors là, je veux justement vous présenter les étapes successivement sur lesquelles vous pouvez vous appuyer pour transcender les contraintes en opportunité. Et je vous présente les étapes de façon successive, mais évidemment dans la vie, dans le quotidien, dans le concret, elles peuvent bien sûr se chevaucher les unes avec les autres. La première étape déjà que je voudrais vous présenter, c'est le fait de répondre à ses besoins. physique, émotionnel, relationnel, c'est-à-dire prendre soin de soi. Quand on traverse une épreuve, quand on vit une maladie, quand on est soumis à une blessure, quand on ressent des douleurs physiques au quotidien, la première réaction, c'est de refuser la situation, finalement de perdre sa puissance, son pouvoir, et on va rechercher des moyens de garder le contrôle sur la situation. Derrière ça, c'est... En réalité, parce qu'on a peur de ne plus être utile ou de ne pas être assez utile, on a peur d'être un poids parce qu'on n'a pas l'habitude de ça et qu'on a une perception erronée de ce que c'est être un poids pour la société. On refuse de profiter, par exemple, du système. Il y a des personnes qui ont beaucoup de difficultés à accepter d'être en arrêt de travail. Il y a aussi le fait de perdre ce que l'on a construit, les habitudes qu'on a construites aussi. Au quotidien, il n'y a pas seulement les choses qu'on a construites sur le plan de notre activité professionnelle, etc. Mais c'est aussi, même dans nos habitudes quotidiennes, cette routine qu'on avait, nos habitudes. Et tout ça, en fait, ça révèle une certaine peur du vide derrière. Soudain, quand on est arrêté, quand on doit ralentir, quand on est confronté à ses limites, on se retrouve confronté à soi-même. Et là, il peut y avoir une réelle difficulté à être confronté à soi-même. On n'a pas l'habitude de ça. Il y a cette peur. du vide, qu'on va tenter de combler en continuant de faire comme avant, en continuant de se battre. C'est aussi ce que j'évoquais dans l'épisode précédent donc je ne veux pas y revenir ici. Ici, je veux vraiment vous inviter à changer de perception et à imaginer ce que ça pourrait être de répondre à ses besoins, plutôt à la place de cette réaction de lutte et de combat. Ce que ça pourrait être et engendrer le fait de prendre soin de soi dans ce moment-là. Prendre soin de soi, ça va être le fait d'accorder à son corps le repos dont il a besoin, les soins dont il a besoin, également à son mental. Et pour ça, on peut recourir à différentes solutions. Déjà, se reposer au sens propre, c'est-à-dire ne rien faire. C'est aussi le fait de se faire accompagner et de trouver des solutions aidantes à ce moment-là. Et c'est le fait de se redécouvrir. de se découvrir à travers la situation en prenant plus de hauteur, en prenant du recul. C'est-à-dire qu'on va davantage vivre le moment au lieu. de passer son temps à réfléchir, à analyser les choses, à refaire le scénario. Et on va essayer de sortir de sa tête au maximum pour revenir davantage à ce qui est là, à l'instant présent. On va essayer d'arrêter de vouloir régler les problèmes tout seul. Et on va plutôt se tourner vers une posture où on accepte de demander de l'aide. Souvent, on se dit qu'être fort et courageux, ça implique de devoir se débrouiller tout seul dans les situations. On a peur de demander de l'aide parce qu'on a peur de déranger, on a peur de dépendre de quelqu'un, on a peur de se sentir faible du fait de demander de l'aide à quelqu'un. Or, pour moi, et selon moi, être fort et courageux, ça passe aussi par le fait de demander de l'aide. Et de ne pas lutter seul dans la situation, ce qui serait plutôt une forme de, presque d'arrogance, de penser que, bah, on est meilleur si on y arrive tout seul. Pour moi, réellement, il y a une forme de courage à demander de l'aide. Et donc ça, déjà, ça peut être une énorme partie du chemin, cette première étape de prendre soin de soi et prendre soin de soi en fait en mobilisant toutes les ressources qui existent pour prendre soin de soi. J'ai fait un épisode de podcast, d'ailleurs une interview, je vous mettrai le lien de cet épisode de podcast en description, où la personne, c'est un entrepreneur, un leader qui est... rencontre un grand succès dans son entreprise et qui a été confronté à une épreuve. Et il l'explique très très bien, cette façon de changer de posture et finalement d'accepter de prendre tous les outils à sa disposition pour aller mieux plus rapidement et surtout se renforcer, au lieu d'aller s'épuiser davantage à vouloir lutter tout seul contre les contraintes, les éléments. Et donc cette première étape, c'est une étape de patience. C'est une étape de prendre le temps, ralentir, stopper parfois même son activité un certain temps. C'est une étape où on va essayer de s'accorder une vision plus douce de soi, d'être moins dans la dureté, l'exigence envers soi, en fait relâcher ces exigences envers soi. Donc relâcher certaines injonctions justement à être fort, à se battre. à faire des efforts, à prouver. Et on va s'accorder davantage de compassion. On va s'accorder le droit de prendre soin de soi, de ralentir. On va s'accorder le droit de répondre à ses besoins et surtout quand c'est le corps qui appelle à écouter ses besoins. Et dans cette première étape, peut commencer déjà à jaillir les éléments de la deuxième étape. La deuxième étape, ça va être de pratiquer des exercices pour réguler ces émotions. Parce que nos émotions vont induire des comportements. Et souvent, c'est notre émotion de peur, de colère, notre sentiment d'injustice, d'impuissance qui va induire des comportements contre-productifs. Si j'apprends à apaiser ma peur, si j'apprends à retrouver de la sécurité intérieure, Si j'apprends à retrouver confiance en moi et en la vie, si j'apprends à me pardonner, à déculpabiliser de ce qui est en train de se passer et de ce que je vis, et de ce temps que j'ai envie de prendre, ou que j'ai plutôt besoin de prendre, mes émotions vont s'apaiser et c'est là que je vais induire des comportements créatifs, résilients, qui vont m'aider, me soutenir dans ma démarche de reconstruction, de récupération physique, de guérison. Et en même temps, dans ma démarche, je continue d'avancer et de trouver des solutions pour réaliser mes ambitions, malgré les circonstances qui sont les miennes aujourd'hui. Et ce que j'ai constaté, et là c'est de façon totalement empirique, c'est qu'à ce moment-là, être dans des pratiques qui visent à être... plutôt dans l'introspection et à rester dans sa tête, comme par exemple le fait de méditer, ce n'est pas le plus efficace à ce moment-là. Ce sont des techniques très puissantes, mais quand on ressent une forme d'insécurité, d'impuissance, à ce moment-là, ce que j'ai constaté, pour moi, par l'expérience que j'ai vécue, et notamment l'intérêt de réguler son système nerveux, c'est le fait de passer par des pratiques somatique, c'est-à-dire des approches, différentes approches qui visent à développer la conscience de son corps en mouvement dans son environnement. Ce sont des pratiques qui permettent d'être davantage connectées au corps, connectées à ses sensations corporelles. Ça permet de favoriser une meilleure conscience de soi. Et ça renforce la connexion entre le corps et l'esprit. Donc il y a des pratiques qui aident pour ça. Ça peut être des pratiques sportives, mais plutôt au départ des pratiques sportives douces, lentes, avec peu d'impact ou peu d'intensité. Et ça peut être donc des activités physiques diverses et variées dans ces cas-là. Par exemple, comme le yoga ou le tai-chi. De mon côté, j'ai remarqué que le fait de marcher beaucoup, le fait de... danser, le fait de m'étirer très régulièrement, le fait de parfois pratiquer ce qu'on appelle le body shaking, donc remuer, secouer son corps, différentes parties de son corps, donc secouer des bras à la tête, c'est une pratique qu'on utilise aussi en sophrologie, d'exercer des mouvements de contraction volontaire, musculaire, donc on contracte tous ses muscles, alors tout l'ensemble musculaire ou on peut aussi le faire avec une variante, c'est-à-dire faire un groupe musculaire après l'autre. Donc on pratique la contraction du groupe musculaire et on relâche. On contracte, on relâche, on contracte, on relâche. Donc ça vous pouvez le faire sur vraiment tout votre corps ou faire partie après partie du corps. Ce type de pratique, alors c'est pas du tout exhaustif la liste que je vous donne là, ça permet en fait... de s'ancrer déjà dans le moment et de reprendre conscience de son corps à travers autre chose que j'ai mal, je souffre, cette partie de mon corps me fait souffrir. Et souvent d'ailleurs quand on se dit cette partie de mon corps me fait souffrir ou quand la douleur est intense sur une partie du corps, on a l'impression que c'est tout le corps qui souffre. En fait on ne perçoit plus les zones de notre corps qui vont bien. Et ces pratiques somatiques elles aident justement à reprendre, plutôt à redévoiler les parties de soi qui vont bien. Il y a aussi le fait... de passer par des activités créatives et ludiques qui vont impliquer, simplement d'être là en fait. Vous savez quand on dessine, quand on fait de la poterie, quand on pratique certaines activités créatives ou ludiques, ou qu'on joue à un jeu même, on ne pense à rien d'autre, on est juste là dans l'instant et on pense juste à ce qu'on fait, ou parfois notre esprit s'évade, mais il n'est pas en train de ressasser, de ruminer, il est plus dans le fait de rêvasser quelque part. Et bien ces instants-là, Ils sont particulièrement utiles aussi parce qu'ils nous connectent à ce qui est là. Donc ça peut être des pratiques qu'on fait seul, mais ça peut être aussi, et c'est encore plus intéressant, avec des amis, avec des proches, avec sa famille, ou peut-être même des gens qu'on ne connaît pas. Ça permet de sentir finalement avec son corps et de libérer petit à petit ses émotions à travers l'expression corporelle, plutôt que penser à son corps et retenir ses émotions. Donc là, on va libérer ses émotions. Soit en les exprimant directement, verbalement, mais aussi et surtout l'idée là, c'est de libérer ces émotions en les exprimant à travers le corps. C'est le corps qui va laisser parler les émotions. J'avais oublié parce que je dansais à une époque de ma vie. Il y a cette notion là un petit peu aussi de retrouver des vibrations qui font du bien, qui nourrissent une énergie positive. Parce que quand on vit une épreuve, on est comme éteint. Il y a quelque chose qui vient s'éteindre à l'intérieur de nous. On est dans une énergie basse en général et là ça permet de retrouver une énergie un petit peu plus haute qui vient nous nourrir. Donc voilà, j'invite à passer par le corps plutôt qu'à rester dans la tête dans ces moments-là. Quand ça ne va pas, quand vous sentez que vous ruminez, que ça n'avance pas, que vous bloquez dans la situation, que vous vous sentez... comme pris dans une carapace, tournez-vous vers des pratiques corporelles. Reconnectez-vous aux sensations corporelles. La troisième étape, et là c'est plus vraiment lié à maintenant comment je fais ? J'ai pris le temps de prendre soin de moi, j'ai appris à libérer mes émotions, je suis plus ancrée dans mon corps, dans l'instant présent, je suis un petit peu moins dans ma tête, et j'ai répondu déjà à certains besoins, qui est ce besoin d'attention vis-à-vis de moi, vis-à-vis de mon corps, vis-à-vis de mes émotions, etc. Maintenant, Comment je peux faire pour développer mon activité de façon de continuer finalement à développer mon activité et entreprendre et réaliser mes ambitions malgré les contraintes qui sont là ? Là, c'est la troisième étape qui va être celle de développer sa curiosité et trouver des solutions créatives pour entreprendre autrement. Et pour entreprendre autrement, on va partir de ses besoins actuels. De quoi j'ai besoin actuellement ? Des besoins du moment en... N'étant confrontée à des contraintes comme une maladie ou une blessure, forcément ça vient changer la donne. Comment réorganiser mon activité autour de ces besoins, faire en sorte qu'elle soit alignée à mes besoins du moment, au lieu d'attendre passivement un changement ou une amélioration, et être dans la résignation et être dans cette impuissance contre-productive, ou cette lutte contre ce qui est cette bataille. perdu d'avance dans laquelle on va s'épuiser. Donc l'idée, c'est de redéfinir le quoi. Quelles sont mes priorités actuellement ? Qu'est-ce que je devrais arrêter ? Parce que ça m'épuise ou parce que ça ne produit aucun résultat, ça ne marche pas. Versus, qu'est-ce que je peux continuer ? Qu'est-ce que je peux créer ? Parce que ça vient me nourrir, parce que ça amène de la valeur, parce que ça amène de l'énergie. Donc déjà, c'est de redéfinir ce quoi. Et ensuite, à partir de là, on va pouvoir détecter comment. Alors là, je vais vous donner quelques exemples et ce n'est pas du tout exhaustif non plus. C'est simplement pour vous partager quelques idées. Mais dans le comment, vous pouvez déjà déléguer certaines tâches, choisir de supprimer aussi des tâches, donc toutes celles qui justement n'apportent pas de valeur directe, celles qui vous coûtent en termes d'énergie, de temps et qui, encore une fois, n'ont pas un impact. réellement important sur votre activité. Pourquoi pas, si vous ne pouvez pas les supprimer complètement, les déléguer, celles-ci, et prioriser les tâches que vous voulez garder pour vous, c'est-à-dire, restez-vous dans les tâches où vous savez que vous produisez de la valeur pour votre entreprise, pour votre activité. Pour ça, vous pouvez simplifier vos process, simplifier la façon de faire. Donc si vous n'avez pas déjà des process en place, ce serait de créer des process de façon à pouvoir dupliquer facilement vos tâches, quelque part presque automatiser vos tâches et pourquoi pas d'ailleurs automatiser certaines tâches en vous appuyant soit sur des logiciels, soit sur l'intelligence artificielle qui est un formidable outil aujourd'hui de croissance si on apprend à l'utiliser. De mon côté, quand c'est arrivé, j'ai décidé de créer des process pour mes coachings, mes accompagnements. En fait, à chaque nouveau client, auparavant, j'avais pas réellement de process, j'avais l'entretien préalable, et puis j'accueillais le client, et c'est comme si je faisais de la couture sur mesure pour chacun de mes clients, et j'avais pas de process d'accueil client, de suivi client, de fin d'accompagnement, etc. C'était un petit peu, voilà, fait au coup par coup, et donc forcément, presque je devais recréer à chaque fois des choses, et ça me prenait du temps. Là, quand j'ai eu... Un accident, j'ai eu besoin de me recentrer sur tout ce qui pouvait créer de la valeur directe parce que cet accident a impliqué d'abandonner, de laisser de côté en tout cas pour un certain temps, une partie, une grosse partie de mon activité. Donc il fallait que je recrée de la valeur autre part, mais pour ça, je voulais simplifier au maximum mes process. Du coup, j'ai créé une façon unique d'accueillir mes clients. J'ai établi un livret d'accueil. que mes clients reçoivent à chaque début d'accompagnement. Et je sais à quel moment je l'envoie, à quel moment je le donne, et comment ils y ont accès. De la même manière, j'ai créé un process pour qu'ils aient accès à des outils facilement et que je ne sois pas à chaque fois obligée d'aller écrire des e-mails, rechercher dans mes mails, tiens là on avait échangé autour de tel exercice et j'avais fait passer ça, etc. Là, ils ont un dossier. Et moi j'ai un accès à ces dossiers qui est facile, j'ai plus qu'à glisser déposer des documents et j'ai un... Une vue directe sur cet espace-là, où chaque client a ses fichiers, ses exercices, etc. C'est ultra simple pour moi. Et beaucoup plus facile pour le client aussi. De la même manière pour la création de contenu, j'ai créé une forme de process aussi, en m'appuyant sur des templates déjà tout prêts, qui sont stockés dans mon téléphone et sur Canva. Et à partir de là, c'est beaucoup plus facile pour moi de réutiliser toujours les mêmes templates, en modifiant simplement le contenu. Mais voilà, de pouvoir m'appuyer là-dessus. Je m'appuie aussi beaucoup sur l'intelligence artificielle, les outils que l'on trouve dans l'intelligence artificielle, que ce soit à travers le podcast pour, par exemple, créer les descriptions des épisodes, pour créer les titres, pour créer les chapitrages, etc. Donc, ces innovations-là sont des outils sur lesquels je peux m'appuyer au quotidien. De la même manière, ChatGPT, c'est devenu mon meilleur ami pour la création de contenu. Je reste complètement créatrice à mon sens de contenu, mais c'est surtout que je gagne beaucoup de temps dans le fait qu'à partir d'une idée, à partir de mes mots, ChatGPT va me proposer différentes possibilités, différents postes par exemple à proposer, différents types de contenus à proposer. Et donc moi j'aime bien quand même. y apporter mes mots derrière. Donc je remanie toujours les contenus proposés par ChatGPT parce que sinon je trouve qu'ils sont plutôt fades. Mais voilà, j'amène ma personnalité. Mais concrètement, aujourd'hui, c'est devenu un allié pour gagner beaucoup de temps sur la création de contenus, ce qui, la création de contenus, était particulièrement chronophage, énergivore et ce qui était devenu un poids dans mon activité. Donc là, je ne voulais plus que ce soit le cas parce que je voulais créer de la valeur, avoir du temps. temps pour créer des offres, créer des offres alignées à ce que je voulais. Et justement, cette période-là, je peux du coup faire de ces contraintes une opportunité. C'est ce que je veux vous inviter à voir, c'est que vous pouvez finalement recentrer votre activité. Donc votre activité, c'est les offres que vous proposez, les produits que vous proposez, les services que vous proposez, de façon à proposer des choses qui amènent. Le plus de valeur en moins d'effort. Donc d'aller prioriser, trier encore une fois ces offres que vous proposez et puis d'aller créer des choses qui vous parlent davantage, des choses qui sont plus alignées à qui vous êtes aujourd'hui, à ce que vous avez vécu, d'amener des solutions. Peut-être que justement votre épreuve que vous êtes en train de traverser, elle vous fait voir qu'il y a des manques quelque part et que vous, vous pouvez amener quelque chose pour répondre à un besoin. Et qu'aujourd'hui, il y a des manques. Donc, s'appuyer sur ce que vous vivez pour créer davantage. Et pour créer davantage, vous pouvez aussi vous dire, qu'est-ce que j'ai envie d'amener ? Quels sont les ingrédients aujourd'hui que je voudrais inclure, qui n'étaient plus là, et je ne voyais pas que c'était absent de mes offres ou de ma façon d'entreprendre, parce que j'avais la tête dans le guidon. Et que là, le fait d'être malade, ou le fait d'être blessée, ou le fait de devoir prendre une pause et ralentir, ça m'oblige. à regarder finalement qu'est-ce que... Qu'est-ce qui me manque ? Qu'est-ce qui me manquait ? Qu'est-ce que j'ai envie de réinventer, de réinclure ? Ensuite, je voudrais vous inviter à vraiment intégrer à votre agenda vos temps de pause, de ressourcement, de récupération, et d'aménager votre emploi du temps autour de ces temps de pause, de ressourcement qui sont a priori devenus des non négociables pour que vous puissiez récupérer physiquement, guérir, etc. Et enfin, ça peut être aussi l'occasion, l'opportunité de changer quelque chose par rapport à votre environnement de travail. Donc par rapport au lieu dans lequel vous travaillez, que ce soit à l'extérieur ou quand vous travaillez chez vous, votre espace de travail à la maison. De façon à essayer de trouver des solutions pour rendre votre environnement de travail plus agréable, plus confortable et davantage optimisé. dans son organisation, afin de gagner du temps, du confort et de l'efficacité lorsque vous travaillez. Afin de faire en sorte que votre environnement de travail, votre espace de travail, soit à votre service et ne soit pas une source de distraction, d'inconfort, de résistance finalement. Donc peut-être qu'il y a des choses que vous pouvez changer dans cet environnement-là. Ça peut être à travers la décoration, ça peut être à travers l'ergonomie de votre... Poste de travail, ça peut être à travers l'aménagement des meubles, l'organisation de votre espace. Ça peut être à travers le rangement, l'organisation de vos dossiers, de vos dossiers papiers, mais aussi des dossiers qu'on accumule sur l'ordinateur. Il y a potentiellement beaucoup de choses que vous pouvez améliorer pour gagner et optimiser votre temps, votre énergie et votre efficacité. Donc en fait, on a vu qu'on peut aménager sa façon de travailler, on peut aménager... son temps et on peut aussi aménager son environnement. Ce que je voulais aussi vous dire, c'est que chaque action que vous allez poser, forcément, peut-être que par rapport à avant, vous allez avoir le sentiment d'en faire moins et ce sera peut-être une réalité, c'est-à-dire que peut-être qu'effectivement, vous allez faire moins de choses au quotidien qu'auparavant. Pour autant, si la qualité de vos actions est présente, encore une fois, si ce type d'action crée de la valeur, que ce soit pour vous directement en termes de bien-être ou pour... votre entreprise, vous n'en serez pas moins efficace. Et c'est réellement autour de ça qu'il y a une perception à changer, une perception des choses à changer. Donc cette troisième étape, si je devais résumer, c'est une approche qui est stratégique et qui est centrée sur les besoins, sur le fait d'être bienveillant envers soi, tout en progressant, tout en réalisant ses ambitions. C'est-à-dire qu'on va trouver un équilibre entre le fait de prendre soin de soi, ce qui n'est pas procrastiner, et le fait de d'avancer, de mener des actions stratégiques pour réaliser ses ambitions. Et cette fois, la différence par rapport à une situation qu'on subit, c'est que oui, il va y avoir des avantages et des inconvénients dans la situation, comme dans toute situation, il y a des imperfections. Mais cette fois, les impacts et les conséquences sont choisis consciemment, quelque part. Si vous choisissez consciemment d'accorder du soin, de l'attention, oui, peut-être que vous avez le sentiment de ne pas aller aussi vite qu'autrefois, peut-être que financièrement, vous ne générez pas plus de revenus qu'autrefois, mais en contrepartie, vous générez de la valeur ailleurs. A vous d'aller établir la liste de cette valeur générée et de voir quelle valeur ça a pour vous, au quel sens ça a pour vous aujourd'hui. D'être centré finalement sur les besoins du moment, c'est être dans votre réalité du moment, au lieu de s'évertuer à se battre contre un truc qui n'existe plus. Et quand vous rentrez dans cette démarche-là, vous participez à renforcer votre estime de vous-même, votre confiance en vous-même, parce que vous sortez de votre impuissance, vous sortez des résistances et vous commencez à activer clairement votre résilience. Avec cette troisième étape-là, des choses que vous pouvez, deux outils que vous pouvez implémenter. D'abord, c'est la pleine conscience. C'est-à-dire que comme vous allez faire des nouvelles choses, prendre de nouvelles habitudes, vous pouvez intégrer la pleine conscience pour être ancré à l'expérience que vous faites du présent, de chaque chose que vous êtes en train de mettre en place, au lieu d'être dans la projection constamment et d'être dans la rumination aussi de ce qui a été. Un autre outil qui peut être utile à ce moment-là, c'est le fait de commencer à intégrer l'affirmation positive, intégrer la visualisation, intégrer davantage l'introspection. De mon côté, je me suis appuyée dans cette période de remaniement, j'ai envie de dire, sur la pleine conscience évidemment, mais aussi sur la méditation, l'auto-hypnose, les visualisations et l'écriture introspective. À ce moment-là, je souhaitais... Non pas que j'avais des attentes vis-à-vis de ça parce que j'étais complètement dans je teste, j'expérimente ce que ça fait. Mais d'une certaine manière, j'étais en train inconsciemment de conditionner mon mental à la résilience et de changer d'état d'esprit, de changer ma perception de moi et des événements grâce à ces outils-là. J'étais en train de renforcer ma confiance, mon estime de moi. J'étais en train de renforcer ma créativité. À travers la visualisation, effectivement j'ai pu faire des projections, mais j'ai fait des projections avec mon cœur, avec mon ressenti intuitif, plutôt que des projections mentales, plutôt que des projections dirigées par mon égo ou par mes peurs. Donc je n'étais pas dans la projection de il faudrait que je fasse ceci parce que ça produirait cela j'étais dans la projection de mais qu'est-ce que j'ai envie pour la suite ? Qu'est-ce qui émerge ? Quand je médite, quand je laisse vraiment cet espace en moi de créativité, que je n'ai aucune attente, qu'est-ce qu'il ressort de ces événements-là ? Parfois, je partais dans tous les sens. Parfois, il y avait des trucs improbables. Mais je les ai notés sans me dire je dois faire ça J'ai laissé faire, en fait, au bout d'un certain temps, avec patience. Il y a des choses qui se sont éclaircies, il y a des choses qui sont devenues évidentes. Chaque fois que j'y pensais, j'avais des frissons, j'avais quelque chose en moi qui validait le fait que c'était la bonne direction. Et j'ai réappris, et je fais le lien avec la première étape qui était cette connexion corporelle, j'ai réappris à écouter les signaux de mon corps, non pas pour écouter ses peurs, mais pour écouter vraiment quand il me dit c'est bon, vas-y Au lieu d'être dans attention, fais gaffe, blablabla j'étais dans c'est bon, vas-y Et là, je me suis autorisée à créer, à revenir à l'écriture, à beaucoup écrire, à créer une offre qui, a priori, n'a aucun rapport avec ce que je proposais jusqu'ici. Je me suis autorisée à aller vers tout ça et c'est ce qui m'amène aujourd'hui à vous parler de ce sujet-là en podcast. Ce n'est pas un hasard si aujourd'hui je vous parle de ce sujet-là. Donc, je me suis autorisée à travers l'expérience, à travers mon histoire, à aller vers une réinvention. de mon activité. Et puis la toute dernière étape, et c'est ce qui vient à la suite de ça, ce qui émerge justement dans ces instants de visualisation, de méditation, c'est le fait de se fixer de nouveaux défis, de nouveaux objectifs, de nouveaux buts. Alors certains vont choisir des défis intenses, je pense à des défis sportifs, je pense à des défis, il y en a qui vont faire du caritatif, il y en a qui vont mener des combats pour faire reconnaître certaines causes, etc. Et puis il y en a d'autres qui vont juste s'autoriser à découvrir d'autres choses et c'est ok, c'est ok d'aller vers ce vers quoi vous êtes appelé. Mais le fait de se fixer de nouveaux défis, de nouveaux... L'objectif de Nouveau But, c'est encore une fois le fait de s'autoriser à se redécouvrir, à se réinventer, à transformer cette épreuve que vous traversez en opportunité de découvrir de nouvelles choses, de vous redécouvrir à travers de nouvelles pratiques. Il est temps de conclure cet épisode et ces quatre étapes que je vous ai présentées. Et je voulais vous dire que vous n'avez pas besoin de vous battre pour prouver que vous êtes fort ou courageux et que cela peut se faire. Avec amour, douceur, compassion et que la vraie force, c'est votre résilience. Ralentir, ce n'est pas renoncer, c'est choisir une autre manière d'avancer, plus en accord avec vous-même. J'ai envie de vous partager une phrase que j'ai entendue un jour dans une conférence où l'intervenant disait je suis curieux de savoir comment cette situation va se tourner à mon avantage Si j'ai retiré quelque chose de ça et de cette situation que j'ai vécue, c'est qu'effectivement, en étant curieuse, en étant... patiente, en ayant l'intime conviction et la confiance dans le fait qu'à un moment donné, les éléments vont prendre leur place. Si je suis dans cette posture d'écoute et de réponse à mes besoins, derrière, j'ai pu déceler des opportunités et des avantages, sans renier la difficulté, la dureté de ce que j'avais vécu, sans renier la difficulté que je suis encore en train peut-être de vivre. Donc, vous voyez, c'est tout un chemin. C'est pas magique, c'est pas instantané, c'est un réel chemin avec des hauts, avec des bas. Mais l'idée c'est qu'à l'intérieur de ce chemin, progressivement, vous pouvez retrouver du confort, du bien-être, de l'énergie, de la vitalité, de la confiance, être résilient et créatif. Alors, à quelle étape vous allez accorder un petit peu plus d'importance aujourd'hui ? Est-ce que c'est sur le fait de prendre le temps déjà, de prendre soin de vous ? Est-ce que c'est sur le fait de développer et réinventer finalement votre stratégie ? pour entreprendre autrement et réaliser malgré tout vos ambitions ? Est-ce que c'est le fait de pratiquer des outils, des exercices pour apprendre à réguler vos émotions ? Ou est-ce que c'est le fait de se fixer de nouveaux buts, de nouveaux objectifs ? Donc je serais ravie de vous lire en commentaire de cet épisode. Vous pouvez m'écrire directement, j'aurai plaisir à vous y répondre. Vous pouvez aussi partager cet épisode en vos stories sur les réseaux sociaux et partager cet épisode à vos amis. La semaine prochaine, on se retrouve pour le troisième et dernier volet de cette série d'épisodes sur comment transcender une épreuve en opportunité de croissance. Je vous partagerai une sagesse ancienne qui m'a permis déjà de mieux surmonter la douleur physique et ensuite de réguler mes émotions face à la douleur et aux blessures émotionnelles. Donc restez bien connectés d'ici là, je vous souhaite une très très belle semaine, à très bientôt !