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L'appel du Calme

54 : Trucs et astuces pour garder son calme pendant les fĂȘtes

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41min |23/12/2024
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Description

🎄 Trucs et astuces pour garder son calme pendant les fĂȘtes 🎄


Les fĂȘtes de fin d’annĂ©e, c’est magique... mais aussi parfois stressant ! 😅

Entre les repas interminables, les cadeaux à gérer et les petites tensions familiales, on peut vite perdre son calme.


Pas de panique ! Dans cet Ă©pisode chaleureux, je vous partage :

✹ Des astuces simples pour rester zen (mĂȘme quand tonton raconte pour la 10e fois la mĂȘme anecdote).
🎁 Comment poser ses limites avec douceur et profiter pleinement de l’instant prĂ©sent.
đŸ’†â€â™€ïž Un exercice express pour Ă©vacuer le stress avant de passer Ă  table.
❀ Et surtout, un rappel essentiel : votre bien-ĂȘtre est le plus beau cadeau Ă  vous offrir cette annĂ©e.


Prenez une pause avec moi et transformez vos fĂȘtes en un moment d’apaisement et de joie intĂ©rieure. 🎧✹


âžĄïž Écoutez l'Ă©pisode dĂšs maintenant et partagez vos meilleures astuces pour rester zen en commentaire !

En attendant je vous souhaites de douces fĂȘtes ✹

Autres épisodes mentionnés dans cet épisode :

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Musiques utilisées dans ce podcast :

đŸŽ¶Bande sonore jingle intro et outro :
Licensor's Author Username : Music_Beats
Item Title : Emotional Inspiring Piano
Licensee : Anne-Gaëlle MONTEIL 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans l'Appel du calme, le podcast dĂ©diĂ© aux personnes en quĂȘte de calme intĂ©rieur et d'harmonie dans leur vie. Ensemble, nous allons explorer les solutions pour vivre votre quotidien plus librement, vos Ă©motions plus sereinement et vous Ă©panouir avec confiance. Je suis Anne-GaĂ«lle Monteil, coach professionnel pour les leaders atypiques et votre guide dans ce voyage vers plus de bien-ĂȘtre. issues de ma pratique professionnelle, Ă  des partages inspirants tirĂ©s de mon laboratoire de vie personnelle, Ă  des mĂ©ditations guidĂ©es et Ă  la pleine conscience, accĂ©dez Ă  plus de sĂ©rĂ©nitĂ©, d'Ă©nergie positive et d'Ă©quilibre dans votre vie. Alors, pour rejoindre cette douce aventure, embarquez dĂšs maintenant dans ce nouvel Ă©pisode. À tout de suite ! Allo et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode du podcast L'Appel du Calme. Eh bien, je suis heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour ce dernier podcast de l'annĂ©e. Oui, ce podcast va clĂŽturer l'annĂ©e 2024 en beautĂ©, j'espĂšre, en lĂ©gĂšretĂ© surtout. Et je vais vous amener des petits conseils pour rester zen durant ces fĂȘtes. Les fĂȘtes de NoĂ«l, fĂȘtes de fin d'annĂ©e, les vacances de NoĂ«l pour ceux qui ont des enfants et qui sont... Caler sur le rythme des enfants, c'est une pĂ©riode Ă©prouvante, magique, fĂ©Ă©rique, joyeuse, certes, mais aussi Ă©prouvante Ă  la fois pour le corps, mais aussi pour le mental. Personnellement, j'ai le mental en surchauffe. Pour ne rien oublier, vraiment penser Ă  tout, que ce soit pour les cadeaux, que ce soit pour le repas, que ce soit pour... clĂŽturer tout ce que j'ai Ă  clĂŽturer au niveau professionnel avant de fermer mon bureau Ă  double tour et partir tranquillou en vacances parce que oui, en vacances, j'aspire Ă  dĂ©connecter et je sais par expĂ©rience que durant ces vacances de NoĂ«l et toutes les vacances de NoĂ«l, gĂ©rer des petits impondĂ©rables professionnels, c'est la galĂšre. Donc maintenant, j'anticipe au maximum histoire vraiment de bloquer un maximum de choses. Et je sais que vous aussi, cette pĂ©riode vous met au dĂ©fi de rester zen. Donc, on peut aimer NoĂ«l, on peut aimer tout ça, mais on a le droit aussi de dire que NoĂ«l, ça joue tout simplement avec nos nerfs et que ça peut nous faire perdre notre calme. Alors, allons-y sans plus tarder avec justement ce qui a tendance Ă  nous agacer, nous titiller, voire carrĂ©ment nous faire vriller. Pour faire cet Ă©pisode, je vous ai questionnĂ© sur Instagram, sur les rĂ©seaux sociaux, je vous ai demandĂ© quelles sont en gros les choses qui vous agacent ou ont pu vous agacer fortement et vous faire perdre votre calme Ă  l'occasion d'un NoĂ«l ou des pĂ©riodes des fĂȘtes. Et donc j'ai compilĂ© vos rĂ©ponses et je les ai en fait classĂ©es. en cinq catĂ©gories et pour chacune de ces catĂ©gories, je vais vous apporter mes petites astuces, mes petits trucs pour essayer de rester zen. Alors Ă©coutez bien cet Ă©pisode et n'hĂ©sitez pas Ă  la fin de l'Ă©pisode de venir commenter dans le commentaire de l'Ă©pisode ou sur les rĂ©seaux sociaux vos astuces pour rester zen ou nous partager simplement une anecdote d'un moment oĂč vous avez vrillĂ© au moment des fĂȘtes. Alors premiĂšre catĂ©gorie, premier... J'avais appelĂ© ça au dĂ©part les red flags, les drapeaux rouges, mais en fait, ce n'est pas rĂ©ellement ça. Mais la premiĂšre catĂ©gorie des choses qui font qu'on peut pĂ©ter les plombs, c'est en fait l'excĂšs. L'excĂšs de NoĂ«l, l'excĂšs des fĂȘtes et la surcharge Ă©motionnelle et sensorielle que ça amĂšne. La surcharge sensorielle, dĂ©jĂ , effectivement, parce qu'il y a plein de guirlandes qui clignotent, il y a de l'Ă©clairage dans tous les sens, on se croirait dans une boĂźte de nuit. Il y a aussi la surcharge sensorielle au niveau du goĂ»t. On va avoir beaucoup de choses Ă  manger durant ces fĂȘtes. Et donc, il peut y avoir cette sensation d'excĂšs et de dĂ©goĂ»t au bout d'un moment. Il y a aussi une surcharge au niveau de l'ouĂŻe. Le bruit qui est gĂ©nĂ©rĂ© par les cris des enfants, par la joie, par les conversations, ceux qui parlent fort, les rires, la musique. Enfin, tout ce qui vient crĂ©er cette atmosphĂšre festive. mais bruyante. Donc pour ceux qui ont des sensibilitĂ©s auditives ou qui supportent assez mal le bruit, c'est un vrai challenge. Et puis il y a aussi le fait de vivre ce phĂ©nomĂšne des conversations croisĂ©es Ă  table. Je ne sais pas si ça vous le fait, mais moi clairement, par exemple, si je suis Ă  table, admettons Ă  peu prĂšs au centre, et qu'il y a deux personnes qui se parlent complĂštement Ă  l'opposĂ©, en rĂ©alitĂ© je n'arrive plus Ă  entendre mon interlocuteur qui est en face ou mĂȘme juste Ă  cĂŽtĂ© de moi. Parce que j'entends juste un brouhaha. En fait, je capte la conversation d'Ă  cĂŽtĂ©, mais je capte aussi celle d'en face, sauf que je n'arrive pas Ă  me concentrer sur ce que me dit la personne d'en face. Je suis concentrĂ©e finalement sur Ă  peu prĂšs tout ce qui se dit. Et du coup, j'ai l'impression de ne rien entendre. VoilĂ , je ne sais pas si vous vivez ces petits moments chaotiques. Mais en tout cas, tout ça gĂ©nĂ©rĂ©, mis bout Ă  bout, ça peut vraiment crĂ©er une surcharge sensorielle. Si vous ĂȘtes hypersensible en plus, Vous savez combien justement les sens sont dĂ©jĂ  Ă  la base exacerbĂ©s, vous captez facilement les odeurs, les sons, les bruits, vous ĂȘtes facilement attirĂ© par des dĂ©tails, vous ĂȘtes trĂšs observateur, vous voyez des choses, vous entendez des choses, vous ressentez des choses. Donc tout ce mĂ©lange peut crĂ©er quelques dĂ©sordres et quelques Ă©motions plus intenses, dirons-nous, au bout d'un moment. C'est comme si la soupape, au bout d'un moment, elle remplit, mais Ă  un moment donnĂ©, ça risque de pĂ©ter. Il y a aussi cette idĂ©e, enfin cette rĂ©alitĂ© que NoĂ«l entraĂźne certains excĂšs, pas dans toutes les familles, pas partout, pas toujours, etc. Je ne veux pas gĂ©nĂ©raliser bien sĂ»r, mais il arrive parfois que NoĂ«l, la pĂ©riode des fĂȘtes, nouvel an, ce soit synonyme d'excĂšs, d'excĂšs de tout en fait. Il faut se faire beau, il faut ĂȘtre sous son meilleur jour, il faut ĂȘtre joyeux, il faut ĂȘtre content, il faut... faire des cadeaux, il faut dĂ©penser beaucoup d'argent, il faut... Alors attention, je mets des il faut comme si c'Ă©tait une injonction, une obligation, pas du tout. Mais dans certaines familles, oui, ça allait plus ou moins. Donc tout ceci, cet excĂšs, peut aussi nous nuire sur le plan Ă©motionnel. C'est-Ă -dire que si on n'est pas en accord en termes de valeur avec ces excĂšs, avec cette opulence, avec ce trop, avec ce tout, avec ce superflu aussi, parce qu'Ă  NoĂ«l, ces fĂȘtes-lĂ , il y a aussi tout l'aspect... commerciale qui amĂšne beaucoup de superflux, on peut se sentir en dĂ©saccord au sein des familles, au sein d'un couple, au sein de l'entourage et ça peut gĂ©nĂ©rer des tensions internes dĂ©jĂ  en soi parce que c'est pas raccord Ă  nos valeurs, parce qu'on aurait aimĂ© que les choses soient autrement mais qu'on peut pas toujours faire comme nous on souhaite parce que la majoritĂ© va l'emporter ou voilĂ . Et du coup, on va se sentir en tension peut-ĂȘtre mĂȘme avec les autres, avec l'entourage. De mon cĂŽtĂ©, J'ai rĂ©flĂ©chi parce que vous m'avez amenĂ© des rĂ©flexions, bien sĂ»r, Ă  travers nos Ă©changes. D'ailleurs, merci, j'ai Ă©normĂ©ment ri Ă  propos de certains messages. Mais il est vrai que, de mon cĂŽtĂ©, c'est l'excĂšs de nourriture beaucoup qui me dĂ©range. Au bout d'un moment, mon corps ne peut plus tout simplement supporter, il n'a pas la capacitĂ© d'ingĂ©rer autant de nourriture que ce qui m'est proposĂ©. Alors, d'annĂ©e en annĂ©e, ça s'est amĂ©liorĂ©, on va dire. Je trouve que quand mĂȘme, les tables sont moins chargĂ©es en termes de mets. Je trouve qu'aussi, il y a une simplification, qu'on est moins dans l'apĂ©ritif, l'entrĂ©e, le plat. Le plat composait des fois de deux choses, du poisson et de la viande. Le fromage, le dessert, les miniardistes. À un moment donnĂ©, on ne s'en sortait plus. Et lĂ , je trouve que ça s'est quand mĂȘme largement simplifiĂ© sur les tables. Je trouve aussi qu'il y a une forme d'y accorder pas moins d'importance en termes de qualitĂ©, parce que quand mĂȘme, on va chercher plutĂŽt des produits nobles, qu'on n'a pas l'habitude de manger. Mais par exemple, lĂ , ça fait quelques annĂ©es, et c'est encore le cas cette annĂ©e, la bonne raclette de NoĂ«l, moi, je trouve ça gĂ©nial, ça me va trĂšs bien, je trouve que c'est convivial, c'est simple, c'est facile, tout le monde est Ă  table. Il n'y a pas justement la cuisiniĂšre ou les gens qui reçoivent, qui sont bloquĂ©s dans leur cuisine parce qu'ils doivent envoyer des plats chauds, etc. Non, voilĂ , tout le monde est ensemble. Et ça, je trouve ça cool, en fait, de faire un NoĂ«l avec des choses Ă  partager ou sous forme de buffet, de maniĂšre que tout le monde soit ensemble, que ça reste simple et convivial. Mais voilĂ , Ă  une Ă©poque, c'Ă©tait pas ça. Et c'Ă©tait vraiment trĂšs important, ce repas, finalement, ce qu'on mettait sur la table. Aujourd'hui, je trouve que ça l'est un peu moins. Maintenant, heureusement pour mon estomac, d'ailleurs, je dis merci. Maintenant, voilĂ , c'est vrai que chez certaines personnes, c'est encore trĂšs traditionnel. Et du coup, je comprends qu'il puisse y avoir des excĂšs que vos estomacs ne supportent pas et que ça vous rend malade finalement. Et ça, c'est quand mĂȘme dommage de se rendre malade physiquement. Je parle Ă  cause de repas de fĂȘte. Donc, comment remĂ©dier dĂ©jĂ  Ă  ces petites choses-lĂ  ? Alors, moi, ce que je vous suggĂšre et ce que je propose, c'est que dans ces cas-lĂ , dĂ©jĂ  d'une part, pour faire face Ă  la surcharge sensorielle qui entraĂźne une surcharge Ă©motionnelle, qui potentiellement... peut entraĂźner une explosion des nerfs et un chaos autour de la table, c'est justement de prĂ©voir des soupapes de dĂ©compression pour Ă©viter d'ĂȘtre en surcompression, en fait en surpression mĂȘme. Donc pour cela, il y a des petites astuces, parce qu'Ă©videmment quand on est bloquĂ© Ă  table, qu'on est nombreux, etc., on ne peut pas s'isoler vraiment, c'est compliquĂ© quand il y a du monde. Donc ce que vous pouvez faire, et ça va peut-ĂȘtre vous amuser, c'est de vous isoler. En plusieurs fois, vous allez pratiquer l'astuce du fractionnĂ©, c'est-Ă -dire que vous allez prendre des pauses en toute solitude de façon fractionnĂ©e, c'est-Ă -dire Ă  plusieurs reprises au cours du repas, au cours de la journĂ©e par exemple, si le repas ou les festivitĂ©s s'Ă©ternisent. Donc pour cela, vous avez un coin magique. Il existe un coin magique dans chaque maison logiquement, qui s'appelle les toilettes. Et oui, donc vous prĂ©textez une envie d'aller aux toilettes, ou pas d'ailleurs. vous pouvez vous Ă©clipser discrĂštement. Vous allez aux toilettes, 5 minutes, ça passera crĂšme, personne n'y verra rien. Donc vous, vous vous posez sur les toilettes, assis bien tranquillement. Je fais en mĂȘme temps que je vous le dis, en mĂȘme temps que je suis derriĂšre mon micro, je vous le fais. Donc je me visualise sur les... toilette pour vous guider. Donc vous posez vos pieds Ă  plat sur le sol, vraiment maniĂšre Ă  avoir la plante des pieds Ă  plat sur le sol, vos mains sur les cuisses et dĂ©jĂ  fermez vos yeux, relĂąchez les tensions corporelles, relĂąchez les Ă©paules, inspirez, expirez, vous revenez Ă  votre respiration, vous essayez d'avoir une respiration lente, profonde, ventrale si possible. Si ça vous est compliquĂ© parce que vous ĂȘtes stressĂ©, tendu... Ă©nervĂ©, excitĂ©, joyeux, il n'y a pas de souci, ça sera peut-ĂȘtre une respiration un peu plus haute qui se situera au niveau du thorax. Ce n'est pas grave, l'essentiel c'est de conscientiser les mouvements de votre respiration sur 3, 4, 5 cycles maximum, pas besoin d'en faire 15, simplement pour revenir dĂ©jĂ  Ă  vous-mĂȘme, en vous-mĂȘme, et d'observer vos sensations corporelles, peut-ĂȘtre juste prendre la tempĂ©rature de tiens, est-ce que j'ai des tensions dans mon corps ? Est-ce que je peux essayer de relĂącher ces tensions simplement en dĂ©nouant un petit peu mes muscles, en m'Ă©tirant, en bougeant lĂ©gĂšrement, en faisant peut-ĂȘtre des cercles avec mes Ă©paules ou en tournant ma tĂȘte Ă  droite, Ă  gauche, etc. Vous voyez, selon ce que vous ressentez, vous essayez de relĂącher les tensions. Ensuite, vous avez deux autres astuces, toujours pareil, dans le mĂȘme endroit, aux toilettes. Si le bruit vous gĂȘne particuliĂšrement, et ce que je comprends tout Ă  fait, Il y a des personnes qui ne comprennent pas que le bruit nous gĂȘne, mais quand on est sensible au bruit, ça peut ĂȘtre rĂ©ellement quelque chose qui peut entraĂźner des migraines, qui peut entraĂźner Ă©normĂ©ment de fatigue de façon rapide. Donc en fait, si c'est votre cas, ce que vous pouvez faire, c'est de mettre temporairement, et que vous entendez depuis lĂ  oĂč vous ĂȘtes le bruit encore persistant, vous pouvez simplement mettre vos mains sur vos oreilles, comme si vous vouliez poser un casque en fait sur votre tĂȘte et sur vos oreilles. pour faire le silence le plus possible, pour attĂ©nuer vraiment les sons de l'extĂ©rieur et revenir Ă  un petit peu plus de silence. C'est toujours en respirant, en inspirant, en expirant tranquillement. L'idĂ©e c'est vraiment de refaire le calme en soi. Si c'est par exemple que votre vue a Ă©tĂ© trop sollicitĂ©e, que vous avez mal aux yeux, que vous avez les yeux qui piquent, que votre vue se trouble, qu'il y a une fatigue oculaire de part. Pardon, par exemple, je ne sais pas, un sapin qui clignote beaucoup, qui est trĂšs allumĂ©, oĂč il y a des guirlandes partout, oĂč la lumiĂšre est forte, voilĂ . Et bien Ă  ce moment-lĂ , ce que vous pouvez faire, c'est frotter vos deux mains l'une contre l'autre, comme si vous vouliez les rĂ©chauffer. Quand vous sentez que vos mains sont chaudes, vous les appliquez sur vos yeux, exactement comme si vous vouliez porter un masque de nuit. Donc ce sont vos mains, vos paumes de mains qui vont former ce masque sur vos yeux. Et vous allez sentir la chaleur de vos mains se diffuser au niveau du lobe oculaire, tout autour des yeux, mĂȘme au niveau du front, des tempes, etc. Et vous allez ressentir immĂ©diatement l'effet relaxant de ceci. Le fait d'ĂȘtre dans le noir aussi, ça va vraiment reposer vos yeux, ça va vous faire du bien. Donc c'est quelques instants, mais c'est suffisant pour se recharger. Vous pouvez aussi, avec la pulpe de vos doigts, index et majeur, faire des petits massages circulaires, donc pareil au niveau des tempes, faire des mouvements de lissage du front, comme si vous vouliez lisser le front, comme si vous Ă©tiez en train d'appliquer une crĂšme sur le visage, vous dĂ©tendez un petit peu tous ces muscles du visage et toutes les tensions qui peuvent s'accumuler, vous pouvez faire un petit massage du crĂąne, c'est rapide, 5 minutes. honnĂȘtement ça suffit en fait pour vous requinquer, vous recharger en Ă©nergie etc. Ça c'est la premiĂšre astuce deuxiĂšme astuce, vous pouvez donc vous retourner ensuite Ă  table l'air de rien ou pendant la fĂȘte, l'air de rien et vous repassez un petit moment comme ça de festivitĂ© et quand vous sentez que de nouveau ça pour vous c'est prenant, c'est trop prenant il y a trop de trop en fait, trop de tout vous pouvez choisir de vous isoler cette fois-ci dans une chambre. Vous prĂ©textez par exemple avoir oubliĂ© de remplir une carte ou d'emballer un cadeau ou de chercher un paquet de mouchoirs. VoilĂ , n'importe. Parfois on n'est mĂȘme pas obligĂ© de se justifier. On peut aller tout simplement dans une piĂšce et vous refaites Ă  peu prĂšs ces mĂȘmes exercices. Vous vous isolez, vous respirez. Vous refaites les exercices que je vous ai suggĂ©rĂ©s juste avant. Une autre possibilitĂ©. Donc en tout, ça pourrait faire 3, 4 pauses comme ça dans la journĂ©e. Une autre possibilitĂ©, c'est de s'isoler plutĂŽt en extĂ©rieur cette fois-ci. Donc d'aller faire un tour sur la terrasse ou sur le balcon, ou d'ouvrir une fenĂȘtre s'il n'y a pas d'extĂ©rieur, ou de dire je vais aller fumer dehors, ou si vous ne fumez pas, de dire... Tiens, je vais prendre, je vais boire un coup, mais dehors, parce que j'ai chaud, j'ai besoin de prendre l'air. Vous sortez, Ă  ce moment-lĂ , vous ĂȘtes plutĂŽt debout. Profitez-en pour Ă  nouveau respirer, Ă  nouveau vous rĂ©ancrer, donc faire cet exercice d'ancrage. Je pose mes pieds au sol, j'essaye de sentir vraiment le sol sous mes pieds. J'essaye de reprendre contact avec mon corps, quelles sont les sensations, qu'est-ce que je ressens. De respirer, conscientiser votre respiration, ressentez du coup si vous ĂȘtes Ă  l'extĂ©rieur, forcĂ©ment il va faire froid logiquement, sauf si vous passez NoĂ«l sous les tropiques, mais vous inspirez, vous expirez et vous conscientisez cet air qui rentre, qui est froid et qui ressort, qui est rĂ©chauffĂ© par votre corps. Donc ça sur quelques cycles, vous pouvez en profiter pour vous Ă©tirer, pour vous secouer, pour bouger, pour Ă©vacuer les tensions de cette façon-lĂ . Encore une fois l'idĂ©e c'est d'Ă©vacuer les tensions. se recentrer, revenir un petit peu en soi, retrouver son calme si besoin. Et la respiration consciente, pour ça, c'est parfait. Donc ça, c'Ă©tait les premiĂšres astuces pour pallier Ă  cette surcharge sensorielle, Ă©motionnelle et aux excĂšs. Le deuxiĂšme point que vous avez mentionnĂ©, c'est les attentes irrĂ©alistes. Alors, il y a les attentes irrĂ©alistes, il y a les vĂŽtres en fait, et il y a celles aussi des... personnes, ce qui est attendu de vous a priori. Moi, ce que je dĂ©cĂšle lĂ -dedans, dans ce que vous avez pu me retourner et je me reconnais Ă  100% dans aussi ce que vous m'avez dit, c'est le fait d'avoir donc des attentes irrĂ©alistes, c'est le fait par exemple de vouloir que le moment soit parfait, soit magique, soit rĂ©ussi, etc. En fait, de mettre beaucoup d'enjeux autour de ce moment parce qu'on veut que tout le monde soit content, que tout le monde garde un excellent souvenir de ce moment. On veut faire plaisir, on veut que les gens se sentent bien, on veut satisfaire tout le monde. Et en fait, on se retrouve Ă  se plier en quatre, Ă  justement essayer de satisfaire absolument tout le monde. Et on veut que personne ne se sente lĂ©sĂ©, dĂ©laissĂ©, donc on fait son maximum. Et parfois, justement, on en fait trop. Et en fait, quand on en fait trop, et bien parfois, sans s'en rendre compte, de façon inconsciente, on met Ă©galement la... pression sur les Ă©paules de nos convives parce que c'est comme si on attendait du coup aussi beaucoup d'eux-mĂȘmes pour qu'ils viennent nous amener ce plaisir-lĂ . Alors, moi, en gĂ©nĂ©ral, j'adore faire plaisir, j'adore me plier en quatre, j'adore parce que c'est mon tempĂ©rament et parce que derriĂšre, moi, c'est ça qui m'amĂšne de la satisfaction. C'est pas pour recevoir la mĂȘme chose, mais c'est quelque part, c'est mon propre kiff, c'est mon auto-kiff de... penser aux cadeaux, qu'est-ce qui va faire plaisir Ă  la personne, de personnaliser au maximum, de... Vraiment, ils mettent beaucoup d'attention, d'intention et pareil dans la façon de recevoir, j'adore recevoir, faire une jolie table, une jolie dĂ©coration, servir des trucs sympas, sauf que en fait il n'y a aucune obligation. Et ça je l'ai vraiment compris plus ou moins Ă  mes dĂ©penses, c'est-Ă -dire que limite je faisais des burn-out de NoĂ«l. Ă  trop vouloir en faire, Ă  trop vouloir que ce soit parfait, Ă  me mettre trop la pression. J'en Ă©tais venue Ă  ne plus prendre de plaisir, Ă  ne plus avoir envie de recevoir, Ă  ne plus vouloir rien faire et Ă  ĂȘtre surtout extrĂȘmement fatiguĂ©e et Ă©puisĂ©e et sous pression au moment de NoĂ«l. Alors lĂ , c'est la coach qui va agiter sa petite casquette de coach et qui va vous parler. Ce qui se passe, c'est que souvent... À ce moment-lĂ , il y a ce qu'on appelle nos drivers, ce sont des messages contraignants. Donc en analyse transactionnelle, c'est ce qu'on appelle les messages contraignants. On est tous guidĂ©s par ces drivers. Driver, c'est justement le fait d'ĂȘtre conduit par quelque chose. Et ces drivers-lĂ , ils sont particuliĂšrement exacerbĂ©s en pĂ©riode de fĂȘte. Pourquoi ? Parce qu'il y a des enjeux quelque part. Et du coup, sauf quand on ne s'en pose pas Ă  des enjeux. Mais si en fait, comment vous clarifiez ça ? Tout simplement, c'est que le message, le driver, donc ce qui nous motive, peut ĂȘtre Ă  la fois un message motivationnel ou un message contraignant. Il est motivationnel parce qu'on l'a en nous, c'est inhĂ©rent Ă  nous-mĂȘmes, c'est notre tempĂ©rament. On est conduit par un ou plusieurs drivers majoritaires, il y en a cinq en tout. Mais ces drivers-lĂ , donc ils nous guident, c'est ce qui nous pousse Ă  faire des actions et d'une certaine façon. VoilĂ , c'est comme ça. Et du coup, ces drivers-lĂ , ils deviennent contraignants quand ils sont en excĂšs, quand ils se manifestent en excĂšs chez nous. Alors par exemple, particuliĂšrement dans les attentes irrĂ©alistes, on retrouve les drivers fais plaisir et sois parfait Alors lĂ , moi, je tombe en plein dedans, c'est mes deux drivers majoritaires. le soit parfait et le fait plaisir, ce qui fait qu'effectivement, Ă  ce moment-lĂ , au lieu d'ĂȘtre une simple motivation Ă  faire les choses, un plaisir Ă  faire les choses, je pose comme un enjeu de vraiment faire en sorte que les choses soient parfaites, de faire plaisir Ă  tout le monde, sauf que c'est des attentes irrĂ©alistes, irrĂ©alisables, et que du coup, c'est facteur de stress Ă©normĂ©ment pour moi Ă  ce moment-lĂ . Parfois, les attentes, elles viennent aussi de l'extĂ©rieur, c'est-Ă -dire... qu'on a le sentiment, et encore faut-il vraiment l'Ă©claircir, le prouver, que ce ne soit pas juste une croyance ou une perception sur laquelle on se repose et une interprĂ©tation, mais parfois c'est rĂ©el. Il arrive que dans certaines familles, les attentes soient trĂšs Ă©levĂ©es Ă  ce moment-lĂ  et que cela ne nous corresponde pas justement et que cela crĂ©e des tensions en rĂ©alitĂ© parce qu'on a cette sensation d'ĂȘtre obligĂ© de rĂ©pondre Ă  ces injonctions qui ne sont pas les nĂŽtres. Pour autant, on se dit, ok, mais si je ne le fais pas, je vais dĂ©cevoir, je vais me disputer, je vais ceci, je vais cela. Donc, que faire en fait dans ces cas-lĂ  ? Clairement, j'ai envie de vous dire dĂ©jĂ , la premiĂšre des choses, c'est d'ĂȘtre au clair sur ses besoins, d'ĂȘtre au clair sur ce que vous, vous souhaitez et comment vous souhaitez vivre ces fĂȘtes. Si c'est votre kiff de faire les choses extrĂȘmement bien, ok, mais posez-vous des limites, c'est-Ă -dire Ă  partir du quel moment ça devient trop. et ça devient facteur de stress. Interrogez-vous quand mĂȘme sur ça. Si vous faites les choses bien parce que ça vous fait plaisir de les faire bien, tant mieux, mais si ça gĂ©nĂšre de la douleur, de la frustration, du stress, de la tension, voire mĂȘme trop de pression, Ă  ce moment-lĂ , il est intĂ©ressant d'aller s'interroger sur quelle est la limite que je me fixe, Ă  partir de quel moment. Normalement, vous vous connaissez plutĂŽt bien, vous savez Ă  partir de quel moment ça peut vriller en vous et Ă  partir de quel moment vous ne vous sentez plus vraiment trĂšs calme. Donc, du coup... Je vous invite Ă  vous interroger sur ça. Ensuite, la deuxiĂšme chose, c'est que si les attentes irrĂ©alistes proviennent de l'extĂ©rieur, c'est de poser vos limites aussi. C'est-Ă -dire de dire, moi ça ne correspond pas Ă  ma façon de voir les choses, ça ne correspond pas Ă  mes besoins, moi voici comment je vois les choses. Si je reçois chez moi, ça se passera de la maniĂšre dont je l'imagine, dont je le projette et dont moi j'ai besoin et envie. D'une autre façon aussi, vous pouvez vraiment vous entraĂźner Ă  l'imperfection et Ă  la simplification. Posez-vous la question de, ok, mais de cette façon-lĂ , peut-ĂȘtre que ça fera autant plaisir, ce sera tout autant agrĂ©able, ce sera trĂšs bien, mĂȘme si ce n'est pas parfait. Et en fait, c'est de revoir vos critĂšres d'exigence vraiment Ă  la baisse, parce que ça peut ĂȘtre trĂšs bien en Ă©tant beaucoup plus simple. Vous pouvez faire plaisir d'un tas de façons diffĂ©rentes. Et puis, de vraiment baisser le niveau des injonctions, d'enlever d'ailleurs un maximum d'injonctions. Surtout, enlever les il faut les je dois DĂšs que vous pensez dans votre tĂȘte il faut je dois coupez court, vous vous dites ok, mais en fait, quelle est l'obligation derriĂšre ça ? De qui ça vient ? En quoi c'est rĂ©ellement important ? Qu'est-ce que ça ferait si je ne le fais pas en fait ? Et vraiment, posez-vous des questions, prenez de la hauteur sur ce que vous ĂȘtes en train de vivre et surtout de surprendre. comment vous ĂȘtes en train de vivre les choses. Donc ça, c'est deuxiĂšme astuce sur les attentes irrĂ©alistes. Le troisiĂšme point qui revient beaucoup dans les commentaires, dans vos messages, c'est en fait les... Alors, je l'ai dissociĂ©, j'aurais pu le regrouper, mais en fait, c'est dĂ©jĂ  les remarques, les attitudes des proches, de l'entourage, des gens avec qui on va ĂȘtre invitĂ©. Il y a Tata Henriette qui vous resserre les mĂȘmes histoires de famille Ă  chaque repas. Il y a les convictions Ă©colo-politiques des uns et des autres qui viennent ambiancer le repas aussi. Il y a parfois, et ça, ça ressort un petit peu plus, alors beaucoup moins sur le ton de l'humour, il y a parfois aussi ces questions intrusives qui viennent vraiment vous perturber. enfin pas vous perturber, mais vraiment vous agacer profondĂ©ment, parce que probablement que justement ces questions intrusives, elles viennent toucher quelque chose en vous, elles viennent vous piquer. Alors je ne dis pas que forcĂ©ment les personnes qui posent ces questions sont exemptes de... Alors pas de tort, je n'ai pas envie de dire que quelqu'un a tort et une autre personne a raison, c'est juste que parfois c'est juste formulĂ© de façon trĂšs maladroite ou trop directe pour vous. Et... Il y a des personnes qui ne savent pas rĂ©ellement y mettre les formes, qui peuvent ĂȘtre maladroites dans leurs propos, alors qu'en rĂ©alitĂ©, elles montrent juste une marque d'intĂ©rĂȘt. Elles ont envie d'en savoir plus sur vous. Elles veulent s'intĂ©resser Ă  vous et c'est juste, entre guillemets, fait d'une maniĂšre... qui va vous heurter, souvent Ă  juste titre, parce qu'il y a des façons aussi de faire. Mais trĂšs souvent aussi, ce que je remarque, c'est que ce type de remarques tombe pile poil quand on n'a pas envie de les entendre. Donc, alors j'en ai relevĂ© quelques-unes. OĂč est ma feuille ? VoilĂ , je reprends mes notes. Donc, le alors c'est pour quand le petit deuxiĂšme, quand vous venez juste d'avoir le premier enfant et que vous vous remettez à
 peine de votre premiĂšre grossesse et vous ne faites toujours pas les nuits et voilĂ , on vous demande quand est-ce que c'est, quand est-ce que vous prĂ©voyez le deuxiĂšme, dĂ©jĂ . Il y a ceux qui vous demandent pour la quarantiĂšme fois ce que vous faites dans la vie et qui n'ont toujours pas imprimĂ© ce que vous faites dans la vie. Il y a ceux qui vous demandent, et ton boulot, ça marche, l'air de dire tu galĂšres encore. Il y a ceux qui disent, ah oui, les rĂ©flexions sur le physique aussi. t'as pas un peu grossi ou mange tu vas perdre un os donc c'est clair que c'est pas la meilleure entrĂ©e en matiĂšre en termes de small talks c'est Ă  dire vous savez ces conversations qui ont pour objectif de briser la glace et de rentrer en conversation avec quelqu'un on peut faire mieux c'est clair dĂ©jĂ  tout ce qui touche le physique trĂšs honnĂȘtement c'est Ă  Ă©viter et bon ben parfois c'est comme ça que voulez vous vous ĂȘtes face Ă  des personnes qui n'auront aucun tact... Donc, qu'est-ce qu'on peut faire dans ces cas-lĂ  ? Outre le fait de refuser l'invitation, ne pas venir et dire je n'ai pas envie de me saquer telle ou telle personne vous pouvez vous prĂ©parer Ă  l'avance et, en fait, anticiper ce type de questions. Si vous les connaissez par cƓur, en plus, vous savez que plus ou moins, il y a des chances qu'on vous les reserve. Donc, anticipez ça avec des rĂ©ponses toutes prĂȘtes que vous prĂ©parez Ă  l'avance. Ça vous Ă©vite, un, d'ĂȘtre pris au dĂ©pourvu. Deux, de rĂ©pondre sur la dĂ©fensive et donc potentiellement de façon agressive et d'une façon qui ne vous ressemble pas et que vous pourriez regretter. Trois, justement de mettre de l'huile sur le feu et d'envenimer un repas qui se passait pas trop mal jusqu'ici. Donc, anticipez vos rĂ©ponses, prĂ©parez des rĂ©ponses, soit sur le ton de l'humour, soit sur l'auto-dĂ©rision, soit, alors ce qui est trĂšs subtil et ce que moi j'aime bien faire, c'est de rĂ©pondre par une autre question. Donc en fait, je pose des questions, je retourne la question Ă  la personne. Soit c'est de dĂ©vier la conversation sur autre chose immĂ©diatement ou de dire clairement, Ă©coute, lĂ , je n'ai pas envie de rĂ©pondre Ă  ça pour l'instant. Par contre, ça m'intĂ©resse de savoir. Et vous vous intĂ©ressez Ă  la personne et hop, elle va vite oublier la question qu'elle vous a posĂ©e parce que vous allez vous intĂ©resser Ă  elle. VoilĂ , donc il y a plein d'astuces. Vous pouvez, selon votre type de personnalitĂ©, trouver une maniĂšre de rĂ©pondre. ou de ne pas rĂ©pondre et donc d'esquiver. Mais en tout cas, de vous prĂ©parer Ă  ce type de remarques, de questions intrusives, etc. Ensuite, il y a les obligations sociales, un petit peu dans le mĂȘme contexte. C'est toujours en rapport aux autres. Alors lĂ , les obligations sociales, c'est vrai que c'est particulier parce que le moment des fĂȘtes, c'est un moment oĂč on est censĂ©, on est censĂ©, encore une fois, c'est attention aux injonctions, se retrouver. Partager un moment famille, c'est un moment de gĂ©nĂ©rositĂ©, de partage. Et c'est un moment oĂč on est justement lĂ  pour entourer, Ă©viter que les uns et les autres se retrouvent seuls pour rompre la solitude. Ça n'empĂȘche pas que ça se vive quand mĂȘme dans certaines familles, ça n'empĂȘche pas que malgrĂ© tous vos efforts pour satisfaire tout le monde, il y a toujours des personnes qui vont se sentir lĂ©sĂ©es, laissĂ©es de cĂŽtĂ©, ressentir une forme de solitude, de rejet, etc. Bon, c'est un fait. Ce qui se passe aussi, c'est que parfois, du coup, on se sent obligĂ©, en fait, de cĂŽtoyer des personnes qu'on ne cĂŽtoierait absolument pas et qu'on ne cĂŽtoie pas le reste de l'annĂ©e. Et lĂ , en fait, on s'impose le fait de les cĂŽtoyer. Et souvent, si on ne les cĂŽtoie pas, c'est qu'il y a une raison. Alors, il y a des personnes qu'on ne cĂŽtoie pas parce qu'elles sont trĂšs loin. parce que les emplois du temps font qu'ils ne sont pas compatibles, parce qu'il peut y avoir un tas de bonnes raisons de ne pas se cĂŽtoyer. Mais il y a aussi le fait de ne pas se cĂŽtoyer parce qu'on n'a pas d'affinitĂ©. Et ce n'est pas parce qu'on est en famille, dans une famille, qu'on partage le mĂȘme sang ou qu'en fait, on est obligĂ© d'avoir des affinitĂ©s. Donc, du coup, c'est vrai qu'on peut avoir du mal Ă ... Ă  ça, Ă  s'obliger Ă  cĂŽtoyer des personnes, Ă  rĂ©pondre Ă  ses obligations sociales. Dans le mĂȘme ordre, dans la mĂȘme catĂ©gorie, il y a aussi le fait d'ĂȘtre du coup invitĂ© Ă  des fĂȘtes oĂč vous n'avez pas spĂ©cialement envie d'aller, d'ĂȘtre forcĂ© de manger encore alors que vraiment, vous n'en pouvez plus et vous avez de la difficultĂ©. C'est Ă  dire non parce que vous voyez que la personne qui vous invite, elle s'est dĂ©carcassĂ©e et voilĂ , elle vous reçoit au mieux. Et puis dans les trucs qui vous agacent aussi, il y a le fait, les retards, les retardataires qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qui n'arrivent jamais. Ou qui arrivent au bout d'un moment, l'air de rien, sans s'excuser. Ou qui arrivent au bout d'un moment, l'air de rien, ou mĂȘme en rigolant, de leur retard et en disant qu'ils sont passĂ©s voir quelqu'un juste avant. Ouais, ça peut ĂȘtre particuliĂšrement agaçant quand la majoritĂ© attendent ces personnes-lĂ , retardataires, qu'elles ne s'excusent pas, qu'elles ne considĂšrent pas comme important le fait d'arriver Ă  l'heure, Ă  l'Ă©vĂ©nement. Alors on ne parle pas de 15 minutes de retard. Quand la... Quand on commence Ă  attendre des personnes pendant trois quarts d'heure, une heure, ça pĂšse, ça Ă©nerve, ça agace, ça irrite, ça prend la tĂȘte. Donc du coup, effectivement, il y a aussi ce truc-lĂ  d'obligation sociale, de ok, je rentre dans lĂ , je ne rentre pas dans lĂ  etc. Alors je sais qu'il y a des familles oĂč vraiment, on ne fait pas des ronds de jambes et on y va franco, on se dit les trucs, cash. Mais il y a beaucoup de familles oĂč ce n'est pas le cas, en fait. On s'adapte parce qu'on se dit c'est NoĂ«l parce qu'on se dit je ne veux pas gĂącher le moment parce qu'on se dit je n'ai pas envie d'ĂȘtre l'emmerdeur de service parce qu'on se dit je n'ai pas envie d'ĂȘtre la rabat-joie de service parce qu'on se dit on ne va pas se disputer le jour de NoĂ«l etc. Donc en fait, il y a beaucoup de personnes qui ravalent leurs besoins, qui ravalent ce qu'elles pensent, qui ravalent ce qu'elles ressentent, surtout, sous prĂ©texte que c'est NoĂ«l, que c'est les fĂȘtes, que ceci, que cela. Donc, je ne sais pas si vous pouvez sentir une pointe d'agacement d'ailleurs quand je le dis, mais c'est une rĂ©alitĂ©. Donc lĂ , ce que je peux vous partager comme astuce, c'est d'apprendre la communication non violente. Et j'ai fait un Ă©pisode sur la communication non violente, donc vous pouvez le retrouver. En fait, ça vous permettra d'apprendre Ă  affirmer vos ressentis, vos besoins, vos dĂ©sirs d'une façon... Comment ? Empathique, d'une façon claire, d'une façon qui permet de dire clairement les choses sans attaquer finalement les personnes qui se trouvent avec vous. Vous pouvez aussi pratiquer, enfin dire non, dire non tout simplement avec Ă©lĂ©gance encore une fois. Il y a une façon de dire non. Une personne qui par exemple s'est dĂ©carcassĂ©e, a prĂ©parĂ© Ă  manger, fait un bon repas mais vous sert de façon opulente et puis vous, vous n'en... pouvez plus, mais vous n'osez pas dire non, mais en mĂȘme temps vous sentez que lĂ , vous allez partir en courant aux toilettes si ça continue. Vous pouvez pratiquer la... Enfin, vous pouvez dire non de façon trĂšs gentille. Vous pouvez, par exemple, si elle veut... En fait, c'est des trucs Ă  anticiper, c'est-Ă -dire que vous savez que ça va ĂȘtre un repas important, vous demandez Ă  ce que votre portion, elle soit divisĂ©e par deux. Vous pouvez dĂ©cliner, sauter le fromage parce que vous vous dites j'en mange absolument pas chez moi d'habitude etc. Il y a des petites astuces en fait et on peut trĂšs bien dire non en fait de se resservir ou d'ĂȘtre resservi, dire non pour moi ça suffit j'arrĂȘte lĂ  parce qu'aprĂšs sinon je ne suis pas bien et ça c'est votre besoin. Si la personne insiste pardon du peu mais c'est qu'elle n'est absolument pas respectueuse du coup de vos besoins et lĂ  vous pouvez dire non un petit peu plus fermement en disant non vraiment c'est une... pas possible, ça ne passera pas pour moi. VoilĂ . Et si elle s'offusque, eh bien, tant pis pour elle, j'ai envie de dire aprĂšs. À partir du moment oĂč on a formulĂ© les choses, notre premiĂšre intention, nos besoins, clairement, et qu'on y a mis les formes aussi, vraiment, c'est un truc auquel je tiens, d'avoir cette forme de tact. Bienveillance, mais fermetĂ©, en fait, c'est un petit peu ça, l'idĂ©e. VoilĂ . AprĂšs, si les personnes insistent, si elles ne sont pas respectueuses, si elles dĂ©passent vos limites, c'est lĂ  que que vous pouvez montrer plus de fermetĂ©. Il y a les crescendo, en fait. On commence avec bienveillance, bienveillance, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©. VoilĂ , en gros, c'est ça, l'idĂ©e. Vous pouvez, bien sĂ»r, sinon, dĂ©cliner carrĂ©ment les invitations. Si ça ne vous convient pas, ça ne vous convient pas, et vous vous faites votre petit programme de NoĂ«l Ă  vous, avec votre plaid, votre film prĂ©fĂ©rĂ©, votre petit plat prĂ©fĂ©rĂ©, plateau tĂ©lĂ©, ça va trĂšs bien aussi. Et aucune, finalement, aucune... obligation Ă  porter au-delĂ  de, encore une fois, de ses limites, de ses besoins. Dernier, dernier, dernier red flag, dernier truc qui vous agace. Alors lĂ , ce n'est pas vraiment de l'agacement, mais c'est plus le gros coup de mou qui vient avec les fĂȘtes de NoĂ«l, juste l'aprĂšs, en fait, l'aprĂšs-fĂȘte de NoĂ«l. Le sentiment, alors, il y a une personne qui a partagĂ© le sentiment de vide. AprĂšs les fĂȘtes, et je comprends en fait cette notion. Il s'est passĂ© beaucoup de choses, c'est trĂšs intense comme pĂ©riode, c'est trĂšs rempli de par justement ce que je vous disais au dĂ©but, de charges sensorielles, il y a des lumiĂšres, il y a des musiques, il y a une ambiance, il y a plein de choses, il y a du monde. Parfois c'est une pĂ©riode de l'annĂ©e justement oĂč notre solitude est rompue, on se retrouve avec des gens et ça fait du bien de se retrouver seule, peut-ĂȘtre de se dire ok il y a une nouvelle annĂ©e qui commence. pour peu que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente a Ă©tĂ© compliquĂ©e. On peut avoir une forme d'apprĂ©hension. Enfin, il y a un tas de raisons de pouvoir ressentir ce vide en soi. Ça peut aussi appeler Ă , justement, le vide qui vient avec... Il y a des personnes qu'on est obligĂ© de cĂŽtoyer, mais il y a aussi des personnes qu'on aimerait pouvoir avoir avec soi au moment des fĂȘtes, qu'on aimerait pouvoir serrer dans nos bras, avec lesquelles on aurait envie d'ĂȘtre au moment de NoĂ«l, et ce n'est pas possible. et elles ne sont pas lĂ  et le manque est terrible. Et cette NoĂ«l exacerbe ce manque, exacerbe ces sĂ©parations, exacerbe parfois les deuils qui ont lieu, qui sont encore frais. Ça exacerbe tout ça en fait. Et du coup, on peut ressentir vraiment un gros gros vide dans cette pĂ©riode-lĂ  de façon trĂšs paradoxale. Ça peut gĂ©nĂ©rer beaucoup d'anxiĂ©tĂ©. J'en ai parlĂ© aussi dans l'Ă©pisode qui Ă©tait liĂ© Ă  NoĂ«l l'an dernier. Et on peut avoir vraiment cette espĂšce de coup de dĂ©prime, coup de blouse. Il y a aussi ce qui vient avec ça, la fatigue. La fatigue que les fĂȘtes ont gĂ©nĂ©rĂ©. Ce n'est pas une pĂ©riode reposante, ce qui fait que mĂȘme si on est en vacances, on ne se repose pas vraiment. Donc du coup, c'est quelque chose qui peut aussi jouer dans le fait de sentir ce coup de fatigue, ce coup de blouse. Parfois, on a justement tellement Ă©tĂ© dans les excĂšs, manque de sommeil, excĂšs de nourriture, parfois excĂšs d'alcool. Donc ce que vous pouvez faire ici, c'est d'intĂ©grer finalement des moments de recentrage. Encore une fois, c'est d'intĂ©grer cette pĂ©riode-lĂ  et de revenir systĂ©matiquement au moment prĂ©sent. Qu'est-ce qu'il a me fait du bien Ă  cet instant-lĂ  ? De quoi j'ai besoin Ă  cet instant-lĂ  ? Vous pouvez noter ce qui vous a fait du bien, ce qui vous a rendu heureux, joyeux, vos sensations corporelles. Vous pouvez noter comment vous vous sentez. dĂ©posez-le par Ă©crit ou simplement prenez connaissance de ça. Ça peut ĂȘtre un exercice mental, mais juste revenir dans votre corps, observer mon corps, comment il sent, est-ce que j'ai des tensions ? Et moi, Ă©motionnellement, j'en suis oĂč ? Et qu'est-ce que j'ai tendance Ă  me dire en ce moment ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de calme, par exemple ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de repos Ă  cet instant ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de... de retrouver un petit peu de joie parce que j'ai le blues. Comment je peux prolonger un petit peu cette magie de NoĂ«l que je n'ai pas envie de quitter ? Et de poser ces questions et d'aller rechercher vos rĂ©ponses. Mais c'est comme un instant d'introspection, de prise de recul, un petit peu de mĂ©ditation. D'ailleurs, vous pouvez mĂ©diter Ă  ce moment-lĂ , pratiquer la gratitude aussi, vous Ă©merveiller, des petites choses qui sont lĂ  aussi, des petits bonheurs qui sont lĂ . Et revenir un petit peu, on recalme, on redescend en pression et c'est ok. Et se dire que c'est normal aussi de ressentir ce coup de fatigue, vraiment de se dire mais c'est normal, attends c'est vachement intense la pĂ©riode des fĂȘtes, donc c'est juste normal que je me sente fatiguĂ©e. Et par contre j'ai un besoin de repos, j'ai un besoin de retrouver du calme et je dois y rĂ©pondre, c'est ça ma seule obligation quelque part. Donc si je devais rĂ©sumer cet Ă©pisode juste avant les fĂȘtes, c'est de trouver vos petites astuces, vos petites combines pour amener du calme chaque fois que vous ressentez de la tension. Pour ça, ça vous demande d'ĂȘtre dans la pleine conscience. Et c'est pour ça que je parle beaucoup de pleine conscience dans l'appel du calme, parce que plus vous ĂȘtes conscient de ce que vous ĂȘtes en train de vivre en termes de pensĂ©e, d'Ă©motion, de ressenti, de sensation corporelle, plus vous arriverez facilement Ă  dĂ©tecter vos besoins et Ă  les satisfaire rapidement. Parfois, ce n'est pas possible de satisfaire ses besoins dans l'instant. Parfois, effectivement, on compose aussi avec l'effet de groupe, avec les contraintes, entre guillemets, des contraintes qui sont liĂ©es Ă  cette pĂ©riode-lĂ . C'est OK, on va diffĂ©rer. Mais en tout cas, du coup, ça peut ĂȘtre intĂ©ressant de se dire OK, mais par contre, je vais me prĂ©voir une fenĂȘtre d'une demi-journĂ©e ou d'une journĂ©e complĂšte. ou d'un week-end complet, ou d'une semaine complĂšte, si on a la possibilitĂ©, les moyens, pour rĂ©cupĂ©rer, pour avoir du temps pour moi, pour me recentrer, pour redescendre en pression, etc. VoilĂ , donc j'espĂšre que cet Ă©pisode vous a parlĂ©, vous a plu, vous a inspirĂ©, vous a prĂ©parĂ© au mieux pour ces fĂȘtes. Moi, je vous retrouve juste aprĂšs les fĂȘtes. Je vous souhaite vraiment de passer un beau et doux moment, surtout. et dans la simplicitĂ© et surtout l'amour de vous mĂȘme l'amour de vos proches voilĂ  donc profitez-en bien profiter de ces parenthĂšses aussi magique fĂ©erique pour celles et ceux qui le voient ainsi pour celles et ceux pour qui noĂ«l les fĂȘtes ça les barbes aucun problĂšme faites vous votre petit votre petite routine votre petit plaisir Ă  vous c'est trĂšs bien aussi il ya voilĂ  mille façons mille façons de cĂ©lĂ©brer donc Je vous souhaite une trĂšs trĂšs belle fin de semaine. DĂ©but de semaine du coup parce que l'Ă©pisode va sortir lundi. Et moi lĂ  je suis en train d'enregistrer un jeudi. C'est pour ça que je dis fin de semaine. Donc trĂšs trĂšs belle semaine. A trĂšs bientĂŽt.

Chapters

  • Introduction et contexte des fĂȘtes de NoĂ«l

    00:56

  • Les dĂ©fis Ă©motionnels des fĂȘtes

    01:40

  • L'excĂšs et la surcharge sensorielle

    03:39

  • Les attentes irrĂ©alistes et leurs impacts

    17:21

  • Les remarques et attitudes des proches

    24:35

  • Les obligations sociales et la gestion des interactions

    29:04

  • Le sentiment de vide aprĂšs les fĂȘtes

    35:44

  • Conclusion et conseils pour un NoĂ«l serein

    41:00

Description

🎄 Trucs et astuces pour garder son calme pendant les fĂȘtes 🎄


Les fĂȘtes de fin d’annĂ©e, c’est magique... mais aussi parfois stressant ! 😅

Entre les repas interminables, les cadeaux à gérer et les petites tensions familiales, on peut vite perdre son calme.


Pas de panique ! Dans cet Ă©pisode chaleureux, je vous partage :

✹ Des astuces simples pour rester zen (mĂȘme quand tonton raconte pour la 10e fois la mĂȘme anecdote).
🎁 Comment poser ses limites avec douceur et profiter pleinement de l’instant prĂ©sent.
đŸ’†â€â™€ïž Un exercice express pour Ă©vacuer le stress avant de passer Ă  table.
❀ Et surtout, un rappel essentiel : votre bien-ĂȘtre est le plus beau cadeau Ă  vous offrir cette annĂ©e.


Prenez une pause avec moi et transformez vos fĂȘtes en un moment d’apaisement et de joie intĂ©rieure. 🎧✹


âžĄïž Écoutez l'Ă©pisode dĂšs maintenant et partagez vos meilleures astuces pour rester zen en commentaire !

En attendant je vous souhaites de douces fĂȘtes ✹

Autres épisodes mentionnés dans cet épisode :

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Musiques utilisées dans ce podcast :

đŸŽ¶Bande sonore jingle intro et outro :
Licensor's Author Username : Music_Beats
Item Title : Emotional Inspiring Piano
Licensee : Anne-Gaëlle MONTEIL 


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans l'Appel du calme, le podcast dĂ©diĂ© aux personnes en quĂȘte de calme intĂ©rieur et d'harmonie dans leur vie. Ensemble, nous allons explorer les solutions pour vivre votre quotidien plus librement, vos Ă©motions plus sereinement et vous Ă©panouir avec confiance. Je suis Anne-GaĂ«lle Monteil, coach professionnel pour les leaders atypiques et votre guide dans ce voyage vers plus de bien-ĂȘtre. issues de ma pratique professionnelle, Ă  des partages inspirants tirĂ©s de mon laboratoire de vie personnelle, Ă  des mĂ©ditations guidĂ©es et Ă  la pleine conscience, accĂ©dez Ă  plus de sĂ©rĂ©nitĂ©, d'Ă©nergie positive et d'Ă©quilibre dans votre vie. Alors, pour rejoindre cette douce aventure, embarquez dĂšs maintenant dans ce nouvel Ă©pisode. À tout de suite ! Allo et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode du podcast L'Appel du Calme. Eh bien, je suis heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour ce dernier podcast de l'annĂ©e. Oui, ce podcast va clĂŽturer l'annĂ©e 2024 en beautĂ©, j'espĂšre, en lĂ©gĂšretĂ© surtout. Et je vais vous amener des petits conseils pour rester zen durant ces fĂȘtes. Les fĂȘtes de NoĂ«l, fĂȘtes de fin d'annĂ©e, les vacances de NoĂ«l pour ceux qui ont des enfants et qui sont... Caler sur le rythme des enfants, c'est une pĂ©riode Ă©prouvante, magique, fĂ©Ă©rique, joyeuse, certes, mais aussi Ă©prouvante Ă  la fois pour le corps, mais aussi pour le mental. Personnellement, j'ai le mental en surchauffe. Pour ne rien oublier, vraiment penser Ă  tout, que ce soit pour les cadeaux, que ce soit pour le repas, que ce soit pour... clĂŽturer tout ce que j'ai Ă  clĂŽturer au niveau professionnel avant de fermer mon bureau Ă  double tour et partir tranquillou en vacances parce que oui, en vacances, j'aspire Ă  dĂ©connecter et je sais par expĂ©rience que durant ces vacances de NoĂ«l et toutes les vacances de NoĂ«l, gĂ©rer des petits impondĂ©rables professionnels, c'est la galĂšre. Donc maintenant, j'anticipe au maximum histoire vraiment de bloquer un maximum de choses. Et je sais que vous aussi, cette pĂ©riode vous met au dĂ©fi de rester zen. Donc, on peut aimer NoĂ«l, on peut aimer tout ça, mais on a le droit aussi de dire que NoĂ«l, ça joue tout simplement avec nos nerfs et que ça peut nous faire perdre notre calme. Alors, allons-y sans plus tarder avec justement ce qui a tendance Ă  nous agacer, nous titiller, voire carrĂ©ment nous faire vriller. Pour faire cet Ă©pisode, je vous ai questionnĂ© sur Instagram, sur les rĂ©seaux sociaux, je vous ai demandĂ© quelles sont en gros les choses qui vous agacent ou ont pu vous agacer fortement et vous faire perdre votre calme Ă  l'occasion d'un NoĂ«l ou des pĂ©riodes des fĂȘtes. Et donc j'ai compilĂ© vos rĂ©ponses et je les ai en fait classĂ©es. en cinq catĂ©gories et pour chacune de ces catĂ©gories, je vais vous apporter mes petites astuces, mes petits trucs pour essayer de rester zen. Alors Ă©coutez bien cet Ă©pisode et n'hĂ©sitez pas Ă  la fin de l'Ă©pisode de venir commenter dans le commentaire de l'Ă©pisode ou sur les rĂ©seaux sociaux vos astuces pour rester zen ou nous partager simplement une anecdote d'un moment oĂč vous avez vrillĂ© au moment des fĂȘtes. Alors premiĂšre catĂ©gorie, premier... J'avais appelĂ© ça au dĂ©part les red flags, les drapeaux rouges, mais en fait, ce n'est pas rĂ©ellement ça. Mais la premiĂšre catĂ©gorie des choses qui font qu'on peut pĂ©ter les plombs, c'est en fait l'excĂšs. L'excĂšs de NoĂ«l, l'excĂšs des fĂȘtes et la surcharge Ă©motionnelle et sensorielle que ça amĂšne. La surcharge sensorielle, dĂ©jĂ , effectivement, parce qu'il y a plein de guirlandes qui clignotent, il y a de l'Ă©clairage dans tous les sens, on se croirait dans une boĂźte de nuit. Il y a aussi la surcharge sensorielle au niveau du goĂ»t. On va avoir beaucoup de choses Ă  manger durant ces fĂȘtes. Et donc, il peut y avoir cette sensation d'excĂšs et de dĂ©goĂ»t au bout d'un moment. Il y a aussi une surcharge au niveau de l'ouĂŻe. Le bruit qui est gĂ©nĂ©rĂ© par les cris des enfants, par la joie, par les conversations, ceux qui parlent fort, les rires, la musique. Enfin, tout ce qui vient crĂ©er cette atmosphĂšre festive. mais bruyante. Donc pour ceux qui ont des sensibilitĂ©s auditives ou qui supportent assez mal le bruit, c'est un vrai challenge. Et puis il y a aussi le fait de vivre ce phĂ©nomĂšne des conversations croisĂ©es Ă  table. Je ne sais pas si ça vous le fait, mais moi clairement, par exemple, si je suis Ă  table, admettons Ă  peu prĂšs au centre, et qu'il y a deux personnes qui se parlent complĂštement Ă  l'opposĂ©, en rĂ©alitĂ© je n'arrive plus Ă  entendre mon interlocuteur qui est en face ou mĂȘme juste Ă  cĂŽtĂ© de moi. Parce que j'entends juste un brouhaha. En fait, je capte la conversation d'Ă  cĂŽtĂ©, mais je capte aussi celle d'en face, sauf que je n'arrive pas Ă  me concentrer sur ce que me dit la personne d'en face. Je suis concentrĂ©e finalement sur Ă  peu prĂšs tout ce qui se dit. Et du coup, j'ai l'impression de ne rien entendre. VoilĂ , je ne sais pas si vous vivez ces petits moments chaotiques. Mais en tout cas, tout ça gĂ©nĂ©rĂ©, mis bout Ă  bout, ça peut vraiment crĂ©er une surcharge sensorielle. Si vous ĂȘtes hypersensible en plus, Vous savez combien justement les sens sont dĂ©jĂ  Ă  la base exacerbĂ©s, vous captez facilement les odeurs, les sons, les bruits, vous ĂȘtes facilement attirĂ© par des dĂ©tails, vous ĂȘtes trĂšs observateur, vous voyez des choses, vous entendez des choses, vous ressentez des choses. Donc tout ce mĂ©lange peut crĂ©er quelques dĂ©sordres et quelques Ă©motions plus intenses, dirons-nous, au bout d'un moment. C'est comme si la soupape, au bout d'un moment, elle remplit, mais Ă  un moment donnĂ©, ça risque de pĂ©ter. Il y a aussi cette idĂ©e, enfin cette rĂ©alitĂ© que NoĂ«l entraĂźne certains excĂšs, pas dans toutes les familles, pas partout, pas toujours, etc. Je ne veux pas gĂ©nĂ©raliser bien sĂ»r, mais il arrive parfois que NoĂ«l, la pĂ©riode des fĂȘtes, nouvel an, ce soit synonyme d'excĂšs, d'excĂšs de tout en fait. Il faut se faire beau, il faut ĂȘtre sous son meilleur jour, il faut ĂȘtre joyeux, il faut ĂȘtre content, il faut... faire des cadeaux, il faut dĂ©penser beaucoup d'argent, il faut... Alors attention, je mets des il faut comme si c'Ă©tait une injonction, une obligation, pas du tout. Mais dans certaines familles, oui, ça allait plus ou moins. Donc tout ceci, cet excĂšs, peut aussi nous nuire sur le plan Ă©motionnel. C'est-Ă -dire que si on n'est pas en accord en termes de valeur avec ces excĂšs, avec cette opulence, avec ce trop, avec ce tout, avec ce superflu aussi, parce qu'Ă  NoĂ«l, ces fĂȘtes-lĂ , il y a aussi tout l'aspect... commerciale qui amĂšne beaucoup de superflux, on peut se sentir en dĂ©saccord au sein des familles, au sein d'un couple, au sein de l'entourage et ça peut gĂ©nĂ©rer des tensions internes dĂ©jĂ  en soi parce que c'est pas raccord Ă  nos valeurs, parce qu'on aurait aimĂ© que les choses soient autrement mais qu'on peut pas toujours faire comme nous on souhaite parce que la majoritĂ© va l'emporter ou voilĂ . Et du coup, on va se sentir en tension peut-ĂȘtre mĂȘme avec les autres, avec l'entourage. De mon cĂŽtĂ©, J'ai rĂ©flĂ©chi parce que vous m'avez amenĂ© des rĂ©flexions, bien sĂ»r, Ă  travers nos Ă©changes. D'ailleurs, merci, j'ai Ă©normĂ©ment ri Ă  propos de certains messages. Mais il est vrai que, de mon cĂŽtĂ©, c'est l'excĂšs de nourriture beaucoup qui me dĂ©range. Au bout d'un moment, mon corps ne peut plus tout simplement supporter, il n'a pas la capacitĂ© d'ingĂ©rer autant de nourriture que ce qui m'est proposĂ©. Alors, d'annĂ©e en annĂ©e, ça s'est amĂ©liorĂ©, on va dire. Je trouve que quand mĂȘme, les tables sont moins chargĂ©es en termes de mets. Je trouve qu'aussi, il y a une simplification, qu'on est moins dans l'apĂ©ritif, l'entrĂ©e, le plat. Le plat composait des fois de deux choses, du poisson et de la viande. Le fromage, le dessert, les miniardistes. À un moment donnĂ©, on ne s'en sortait plus. Et lĂ , je trouve que ça s'est quand mĂȘme largement simplifiĂ© sur les tables. Je trouve aussi qu'il y a une forme d'y accorder pas moins d'importance en termes de qualitĂ©, parce que quand mĂȘme, on va chercher plutĂŽt des produits nobles, qu'on n'a pas l'habitude de manger. Mais par exemple, lĂ , ça fait quelques annĂ©es, et c'est encore le cas cette annĂ©e, la bonne raclette de NoĂ«l, moi, je trouve ça gĂ©nial, ça me va trĂšs bien, je trouve que c'est convivial, c'est simple, c'est facile, tout le monde est Ă  table. Il n'y a pas justement la cuisiniĂšre ou les gens qui reçoivent, qui sont bloquĂ©s dans leur cuisine parce qu'ils doivent envoyer des plats chauds, etc. Non, voilĂ , tout le monde est ensemble. Et ça, je trouve ça cool, en fait, de faire un NoĂ«l avec des choses Ă  partager ou sous forme de buffet, de maniĂšre que tout le monde soit ensemble, que ça reste simple et convivial. Mais voilĂ , Ă  une Ă©poque, c'Ă©tait pas ça. Et c'Ă©tait vraiment trĂšs important, ce repas, finalement, ce qu'on mettait sur la table. Aujourd'hui, je trouve que ça l'est un peu moins. Maintenant, heureusement pour mon estomac, d'ailleurs, je dis merci. Maintenant, voilĂ , c'est vrai que chez certaines personnes, c'est encore trĂšs traditionnel. Et du coup, je comprends qu'il puisse y avoir des excĂšs que vos estomacs ne supportent pas et que ça vous rend malade finalement. Et ça, c'est quand mĂȘme dommage de se rendre malade physiquement. Je parle Ă  cause de repas de fĂȘte. Donc, comment remĂ©dier dĂ©jĂ  Ă  ces petites choses-lĂ  ? Alors, moi, ce que je vous suggĂšre et ce que je propose, c'est que dans ces cas-lĂ , dĂ©jĂ  d'une part, pour faire face Ă  la surcharge sensorielle qui entraĂźne une surcharge Ă©motionnelle, qui potentiellement... peut entraĂźner une explosion des nerfs et un chaos autour de la table, c'est justement de prĂ©voir des soupapes de dĂ©compression pour Ă©viter d'ĂȘtre en surcompression, en fait en surpression mĂȘme. Donc pour cela, il y a des petites astuces, parce qu'Ă©videmment quand on est bloquĂ© Ă  table, qu'on est nombreux, etc., on ne peut pas s'isoler vraiment, c'est compliquĂ© quand il y a du monde. Donc ce que vous pouvez faire, et ça va peut-ĂȘtre vous amuser, c'est de vous isoler. En plusieurs fois, vous allez pratiquer l'astuce du fractionnĂ©, c'est-Ă -dire que vous allez prendre des pauses en toute solitude de façon fractionnĂ©e, c'est-Ă -dire Ă  plusieurs reprises au cours du repas, au cours de la journĂ©e par exemple, si le repas ou les festivitĂ©s s'Ă©ternisent. Donc pour cela, vous avez un coin magique. Il existe un coin magique dans chaque maison logiquement, qui s'appelle les toilettes. Et oui, donc vous prĂ©textez une envie d'aller aux toilettes, ou pas d'ailleurs. vous pouvez vous Ă©clipser discrĂštement. Vous allez aux toilettes, 5 minutes, ça passera crĂšme, personne n'y verra rien. Donc vous, vous vous posez sur les toilettes, assis bien tranquillement. Je fais en mĂȘme temps que je vous le dis, en mĂȘme temps que je suis derriĂšre mon micro, je vous le fais. Donc je me visualise sur les... toilette pour vous guider. Donc vous posez vos pieds Ă  plat sur le sol, vraiment maniĂšre Ă  avoir la plante des pieds Ă  plat sur le sol, vos mains sur les cuisses et dĂ©jĂ  fermez vos yeux, relĂąchez les tensions corporelles, relĂąchez les Ă©paules, inspirez, expirez, vous revenez Ă  votre respiration, vous essayez d'avoir une respiration lente, profonde, ventrale si possible. Si ça vous est compliquĂ© parce que vous ĂȘtes stressĂ©, tendu... Ă©nervĂ©, excitĂ©, joyeux, il n'y a pas de souci, ça sera peut-ĂȘtre une respiration un peu plus haute qui se situera au niveau du thorax. Ce n'est pas grave, l'essentiel c'est de conscientiser les mouvements de votre respiration sur 3, 4, 5 cycles maximum, pas besoin d'en faire 15, simplement pour revenir dĂ©jĂ  Ă  vous-mĂȘme, en vous-mĂȘme, et d'observer vos sensations corporelles, peut-ĂȘtre juste prendre la tempĂ©rature de tiens, est-ce que j'ai des tensions dans mon corps ? Est-ce que je peux essayer de relĂącher ces tensions simplement en dĂ©nouant un petit peu mes muscles, en m'Ă©tirant, en bougeant lĂ©gĂšrement, en faisant peut-ĂȘtre des cercles avec mes Ă©paules ou en tournant ma tĂȘte Ă  droite, Ă  gauche, etc. Vous voyez, selon ce que vous ressentez, vous essayez de relĂącher les tensions. Ensuite, vous avez deux autres astuces, toujours pareil, dans le mĂȘme endroit, aux toilettes. Si le bruit vous gĂȘne particuliĂšrement, et ce que je comprends tout Ă  fait, Il y a des personnes qui ne comprennent pas que le bruit nous gĂȘne, mais quand on est sensible au bruit, ça peut ĂȘtre rĂ©ellement quelque chose qui peut entraĂźner des migraines, qui peut entraĂźner Ă©normĂ©ment de fatigue de façon rapide. Donc en fait, si c'est votre cas, ce que vous pouvez faire, c'est de mettre temporairement, et que vous entendez depuis lĂ  oĂč vous ĂȘtes le bruit encore persistant, vous pouvez simplement mettre vos mains sur vos oreilles, comme si vous vouliez poser un casque en fait sur votre tĂȘte et sur vos oreilles. pour faire le silence le plus possible, pour attĂ©nuer vraiment les sons de l'extĂ©rieur et revenir Ă  un petit peu plus de silence. C'est toujours en respirant, en inspirant, en expirant tranquillement. L'idĂ©e c'est vraiment de refaire le calme en soi. Si c'est par exemple que votre vue a Ă©tĂ© trop sollicitĂ©e, que vous avez mal aux yeux, que vous avez les yeux qui piquent, que votre vue se trouble, qu'il y a une fatigue oculaire de part. Pardon, par exemple, je ne sais pas, un sapin qui clignote beaucoup, qui est trĂšs allumĂ©, oĂč il y a des guirlandes partout, oĂč la lumiĂšre est forte, voilĂ . Et bien Ă  ce moment-lĂ , ce que vous pouvez faire, c'est frotter vos deux mains l'une contre l'autre, comme si vous vouliez les rĂ©chauffer. Quand vous sentez que vos mains sont chaudes, vous les appliquez sur vos yeux, exactement comme si vous vouliez porter un masque de nuit. Donc ce sont vos mains, vos paumes de mains qui vont former ce masque sur vos yeux. Et vous allez sentir la chaleur de vos mains se diffuser au niveau du lobe oculaire, tout autour des yeux, mĂȘme au niveau du front, des tempes, etc. Et vous allez ressentir immĂ©diatement l'effet relaxant de ceci. Le fait d'ĂȘtre dans le noir aussi, ça va vraiment reposer vos yeux, ça va vous faire du bien. Donc c'est quelques instants, mais c'est suffisant pour se recharger. Vous pouvez aussi, avec la pulpe de vos doigts, index et majeur, faire des petits massages circulaires, donc pareil au niveau des tempes, faire des mouvements de lissage du front, comme si vous vouliez lisser le front, comme si vous Ă©tiez en train d'appliquer une crĂšme sur le visage, vous dĂ©tendez un petit peu tous ces muscles du visage et toutes les tensions qui peuvent s'accumuler, vous pouvez faire un petit massage du crĂąne, c'est rapide, 5 minutes. honnĂȘtement ça suffit en fait pour vous requinquer, vous recharger en Ă©nergie etc. Ça c'est la premiĂšre astuce deuxiĂšme astuce, vous pouvez donc vous retourner ensuite Ă  table l'air de rien ou pendant la fĂȘte, l'air de rien et vous repassez un petit moment comme ça de festivitĂ© et quand vous sentez que de nouveau ça pour vous c'est prenant, c'est trop prenant il y a trop de trop en fait, trop de tout vous pouvez choisir de vous isoler cette fois-ci dans une chambre. Vous prĂ©textez par exemple avoir oubliĂ© de remplir une carte ou d'emballer un cadeau ou de chercher un paquet de mouchoirs. VoilĂ , n'importe. Parfois on n'est mĂȘme pas obligĂ© de se justifier. On peut aller tout simplement dans une piĂšce et vous refaites Ă  peu prĂšs ces mĂȘmes exercices. Vous vous isolez, vous respirez. Vous refaites les exercices que je vous ai suggĂ©rĂ©s juste avant. Une autre possibilitĂ©. Donc en tout, ça pourrait faire 3, 4 pauses comme ça dans la journĂ©e. Une autre possibilitĂ©, c'est de s'isoler plutĂŽt en extĂ©rieur cette fois-ci. Donc d'aller faire un tour sur la terrasse ou sur le balcon, ou d'ouvrir une fenĂȘtre s'il n'y a pas d'extĂ©rieur, ou de dire je vais aller fumer dehors, ou si vous ne fumez pas, de dire... Tiens, je vais prendre, je vais boire un coup, mais dehors, parce que j'ai chaud, j'ai besoin de prendre l'air. Vous sortez, Ă  ce moment-lĂ , vous ĂȘtes plutĂŽt debout. Profitez-en pour Ă  nouveau respirer, Ă  nouveau vous rĂ©ancrer, donc faire cet exercice d'ancrage. Je pose mes pieds au sol, j'essaye de sentir vraiment le sol sous mes pieds. J'essaye de reprendre contact avec mon corps, quelles sont les sensations, qu'est-ce que je ressens. De respirer, conscientiser votre respiration, ressentez du coup si vous ĂȘtes Ă  l'extĂ©rieur, forcĂ©ment il va faire froid logiquement, sauf si vous passez NoĂ«l sous les tropiques, mais vous inspirez, vous expirez et vous conscientisez cet air qui rentre, qui est froid et qui ressort, qui est rĂ©chauffĂ© par votre corps. Donc ça sur quelques cycles, vous pouvez en profiter pour vous Ă©tirer, pour vous secouer, pour bouger, pour Ă©vacuer les tensions de cette façon-lĂ . Encore une fois l'idĂ©e c'est d'Ă©vacuer les tensions. se recentrer, revenir un petit peu en soi, retrouver son calme si besoin. Et la respiration consciente, pour ça, c'est parfait. Donc ça, c'Ă©tait les premiĂšres astuces pour pallier Ă  cette surcharge sensorielle, Ă©motionnelle et aux excĂšs. Le deuxiĂšme point que vous avez mentionnĂ©, c'est les attentes irrĂ©alistes. Alors, il y a les attentes irrĂ©alistes, il y a les vĂŽtres en fait, et il y a celles aussi des... personnes, ce qui est attendu de vous a priori. Moi, ce que je dĂ©cĂšle lĂ -dedans, dans ce que vous avez pu me retourner et je me reconnais Ă  100% dans aussi ce que vous m'avez dit, c'est le fait d'avoir donc des attentes irrĂ©alistes, c'est le fait par exemple de vouloir que le moment soit parfait, soit magique, soit rĂ©ussi, etc. En fait, de mettre beaucoup d'enjeux autour de ce moment parce qu'on veut que tout le monde soit content, que tout le monde garde un excellent souvenir de ce moment. On veut faire plaisir, on veut que les gens se sentent bien, on veut satisfaire tout le monde. Et en fait, on se retrouve Ă  se plier en quatre, Ă  justement essayer de satisfaire absolument tout le monde. Et on veut que personne ne se sente lĂ©sĂ©, dĂ©laissĂ©, donc on fait son maximum. Et parfois, justement, on en fait trop. Et en fait, quand on en fait trop, et bien parfois, sans s'en rendre compte, de façon inconsciente, on met Ă©galement la... pression sur les Ă©paules de nos convives parce que c'est comme si on attendait du coup aussi beaucoup d'eux-mĂȘmes pour qu'ils viennent nous amener ce plaisir-lĂ . Alors, moi, en gĂ©nĂ©ral, j'adore faire plaisir, j'adore me plier en quatre, j'adore parce que c'est mon tempĂ©rament et parce que derriĂšre, moi, c'est ça qui m'amĂšne de la satisfaction. C'est pas pour recevoir la mĂȘme chose, mais c'est quelque part, c'est mon propre kiff, c'est mon auto-kiff de... penser aux cadeaux, qu'est-ce qui va faire plaisir Ă  la personne, de personnaliser au maximum, de... Vraiment, ils mettent beaucoup d'attention, d'intention et pareil dans la façon de recevoir, j'adore recevoir, faire une jolie table, une jolie dĂ©coration, servir des trucs sympas, sauf que en fait il n'y a aucune obligation. Et ça je l'ai vraiment compris plus ou moins Ă  mes dĂ©penses, c'est-Ă -dire que limite je faisais des burn-out de NoĂ«l. Ă  trop vouloir en faire, Ă  trop vouloir que ce soit parfait, Ă  me mettre trop la pression. J'en Ă©tais venue Ă  ne plus prendre de plaisir, Ă  ne plus avoir envie de recevoir, Ă  ne plus vouloir rien faire et Ă  ĂȘtre surtout extrĂȘmement fatiguĂ©e et Ă©puisĂ©e et sous pression au moment de NoĂ«l. Alors lĂ , c'est la coach qui va agiter sa petite casquette de coach et qui va vous parler. Ce qui se passe, c'est que souvent... À ce moment-lĂ , il y a ce qu'on appelle nos drivers, ce sont des messages contraignants. Donc en analyse transactionnelle, c'est ce qu'on appelle les messages contraignants. On est tous guidĂ©s par ces drivers. Driver, c'est justement le fait d'ĂȘtre conduit par quelque chose. Et ces drivers-lĂ , ils sont particuliĂšrement exacerbĂ©s en pĂ©riode de fĂȘte. Pourquoi ? Parce qu'il y a des enjeux quelque part. Et du coup, sauf quand on ne s'en pose pas Ă  des enjeux. Mais si en fait, comment vous clarifiez ça ? Tout simplement, c'est que le message, le driver, donc ce qui nous motive, peut ĂȘtre Ă  la fois un message motivationnel ou un message contraignant. Il est motivationnel parce qu'on l'a en nous, c'est inhĂ©rent Ă  nous-mĂȘmes, c'est notre tempĂ©rament. On est conduit par un ou plusieurs drivers majoritaires, il y en a cinq en tout. Mais ces drivers-lĂ , donc ils nous guident, c'est ce qui nous pousse Ă  faire des actions et d'une certaine façon. VoilĂ , c'est comme ça. Et du coup, ces drivers-lĂ , ils deviennent contraignants quand ils sont en excĂšs, quand ils se manifestent en excĂšs chez nous. Alors par exemple, particuliĂšrement dans les attentes irrĂ©alistes, on retrouve les drivers fais plaisir et sois parfait Alors lĂ , moi, je tombe en plein dedans, c'est mes deux drivers majoritaires. le soit parfait et le fait plaisir, ce qui fait qu'effectivement, Ă  ce moment-lĂ , au lieu d'ĂȘtre une simple motivation Ă  faire les choses, un plaisir Ă  faire les choses, je pose comme un enjeu de vraiment faire en sorte que les choses soient parfaites, de faire plaisir Ă  tout le monde, sauf que c'est des attentes irrĂ©alistes, irrĂ©alisables, et que du coup, c'est facteur de stress Ă©normĂ©ment pour moi Ă  ce moment-lĂ . Parfois, les attentes, elles viennent aussi de l'extĂ©rieur, c'est-Ă -dire... qu'on a le sentiment, et encore faut-il vraiment l'Ă©claircir, le prouver, que ce ne soit pas juste une croyance ou une perception sur laquelle on se repose et une interprĂ©tation, mais parfois c'est rĂ©el. Il arrive que dans certaines familles, les attentes soient trĂšs Ă©levĂ©es Ă  ce moment-lĂ  et que cela ne nous corresponde pas justement et que cela crĂ©e des tensions en rĂ©alitĂ© parce qu'on a cette sensation d'ĂȘtre obligĂ© de rĂ©pondre Ă  ces injonctions qui ne sont pas les nĂŽtres. Pour autant, on se dit, ok, mais si je ne le fais pas, je vais dĂ©cevoir, je vais me disputer, je vais ceci, je vais cela. Donc, que faire en fait dans ces cas-lĂ  ? Clairement, j'ai envie de vous dire dĂ©jĂ , la premiĂšre des choses, c'est d'ĂȘtre au clair sur ses besoins, d'ĂȘtre au clair sur ce que vous, vous souhaitez et comment vous souhaitez vivre ces fĂȘtes. Si c'est votre kiff de faire les choses extrĂȘmement bien, ok, mais posez-vous des limites, c'est-Ă -dire Ă  partir du quel moment ça devient trop. et ça devient facteur de stress. Interrogez-vous quand mĂȘme sur ça. Si vous faites les choses bien parce que ça vous fait plaisir de les faire bien, tant mieux, mais si ça gĂ©nĂšre de la douleur, de la frustration, du stress, de la tension, voire mĂȘme trop de pression, Ă  ce moment-lĂ , il est intĂ©ressant d'aller s'interroger sur quelle est la limite que je me fixe, Ă  partir de quel moment. Normalement, vous vous connaissez plutĂŽt bien, vous savez Ă  partir de quel moment ça peut vriller en vous et Ă  partir de quel moment vous ne vous sentez plus vraiment trĂšs calme. Donc, du coup... Je vous invite Ă  vous interroger sur ça. Ensuite, la deuxiĂšme chose, c'est que si les attentes irrĂ©alistes proviennent de l'extĂ©rieur, c'est de poser vos limites aussi. C'est-Ă -dire de dire, moi ça ne correspond pas Ă  ma façon de voir les choses, ça ne correspond pas Ă  mes besoins, moi voici comment je vois les choses. Si je reçois chez moi, ça se passera de la maniĂšre dont je l'imagine, dont je le projette et dont moi j'ai besoin et envie. D'une autre façon aussi, vous pouvez vraiment vous entraĂźner Ă  l'imperfection et Ă  la simplification. Posez-vous la question de, ok, mais de cette façon-lĂ , peut-ĂȘtre que ça fera autant plaisir, ce sera tout autant agrĂ©able, ce sera trĂšs bien, mĂȘme si ce n'est pas parfait. Et en fait, c'est de revoir vos critĂšres d'exigence vraiment Ă  la baisse, parce que ça peut ĂȘtre trĂšs bien en Ă©tant beaucoup plus simple. Vous pouvez faire plaisir d'un tas de façons diffĂ©rentes. Et puis, de vraiment baisser le niveau des injonctions, d'enlever d'ailleurs un maximum d'injonctions. Surtout, enlever les il faut les je dois DĂšs que vous pensez dans votre tĂȘte il faut je dois coupez court, vous vous dites ok, mais en fait, quelle est l'obligation derriĂšre ça ? De qui ça vient ? En quoi c'est rĂ©ellement important ? Qu'est-ce que ça ferait si je ne le fais pas en fait ? Et vraiment, posez-vous des questions, prenez de la hauteur sur ce que vous ĂȘtes en train de vivre et surtout de surprendre. comment vous ĂȘtes en train de vivre les choses. Donc ça, c'est deuxiĂšme astuce sur les attentes irrĂ©alistes. Le troisiĂšme point qui revient beaucoup dans les commentaires, dans vos messages, c'est en fait les... Alors, je l'ai dissociĂ©, j'aurais pu le regrouper, mais en fait, c'est dĂ©jĂ  les remarques, les attitudes des proches, de l'entourage, des gens avec qui on va ĂȘtre invitĂ©. Il y a Tata Henriette qui vous resserre les mĂȘmes histoires de famille Ă  chaque repas. Il y a les convictions Ă©colo-politiques des uns et des autres qui viennent ambiancer le repas aussi. Il y a parfois, et ça, ça ressort un petit peu plus, alors beaucoup moins sur le ton de l'humour, il y a parfois aussi ces questions intrusives qui viennent vraiment vous perturber. enfin pas vous perturber, mais vraiment vous agacer profondĂ©ment, parce que probablement que justement ces questions intrusives, elles viennent toucher quelque chose en vous, elles viennent vous piquer. Alors je ne dis pas que forcĂ©ment les personnes qui posent ces questions sont exemptes de... Alors pas de tort, je n'ai pas envie de dire que quelqu'un a tort et une autre personne a raison, c'est juste que parfois c'est juste formulĂ© de façon trĂšs maladroite ou trop directe pour vous. Et... Il y a des personnes qui ne savent pas rĂ©ellement y mettre les formes, qui peuvent ĂȘtre maladroites dans leurs propos, alors qu'en rĂ©alitĂ©, elles montrent juste une marque d'intĂ©rĂȘt. Elles ont envie d'en savoir plus sur vous. Elles veulent s'intĂ©resser Ă  vous et c'est juste, entre guillemets, fait d'une maniĂšre... qui va vous heurter, souvent Ă  juste titre, parce qu'il y a des façons aussi de faire. Mais trĂšs souvent aussi, ce que je remarque, c'est que ce type de remarques tombe pile poil quand on n'a pas envie de les entendre. Donc, alors j'en ai relevĂ© quelques-unes. OĂč est ma feuille ? VoilĂ , je reprends mes notes. Donc, le alors c'est pour quand le petit deuxiĂšme, quand vous venez juste d'avoir le premier enfant et que vous vous remettez à
 peine de votre premiĂšre grossesse et vous ne faites toujours pas les nuits et voilĂ , on vous demande quand est-ce que c'est, quand est-ce que vous prĂ©voyez le deuxiĂšme, dĂ©jĂ . Il y a ceux qui vous demandent pour la quarantiĂšme fois ce que vous faites dans la vie et qui n'ont toujours pas imprimĂ© ce que vous faites dans la vie. Il y a ceux qui vous demandent, et ton boulot, ça marche, l'air de dire tu galĂšres encore. Il y a ceux qui disent, ah oui, les rĂ©flexions sur le physique aussi. t'as pas un peu grossi ou mange tu vas perdre un os donc c'est clair que c'est pas la meilleure entrĂ©e en matiĂšre en termes de small talks c'est Ă  dire vous savez ces conversations qui ont pour objectif de briser la glace et de rentrer en conversation avec quelqu'un on peut faire mieux c'est clair dĂ©jĂ  tout ce qui touche le physique trĂšs honnĂȘtement c'est Ă  Ă©viter et bon ben parfois c'est comme ça que voulez vous vous ĂȘtes face Ă  des personnes qui n'auront aucun tact... Donc, qu'est-ce qu'on peut faire dans ces cas-lĂ  ? Outre le fait de refuser l'invitation, ne pas venir et dire je n'ai pas envie de me saquer telle ou telle personne vous pouvez vous prĂ©parer Ă  l'avance et, en fait, anticiper ce type de questions. Si vous les connaissez par cƓur, en plus, vous savez que plus ou moins, il y a des chances qu'on vous les reserve. Donc, anticipez ça avec des rĂ©ponses toutes prĂȘtes que vous prĂ©parez Ă  l'avance. Ça vous Ă©vite, un, d'ĂȘtre pris au dĂ©pourvu. Deux, de rĂ©pondre sur la dĂ©fensive et donc potentiellement de façon agressive et d'une façon qui ne vous ressemble pas et que vous pourriez regretter. Trois, justement de mettre de l'huile sur le feu et d'envenimer un repas qui se passait pas trop mal jusqu'ici. Donc, anticipez vos rĂ©ponses, prĂ©parez des rĂ©ponses, soit sur le ton de l'humour, soit sur l'auto-dĂ©rision, soit, alors ce qui est trĂšs subtil et ce que moi j'aime bien faire, c'est de rĂ©pondre par une autre question. Donc en fait, je pose des questions, je retourne la question Ă  la personne. Soit c'est de dĂ©vier la conversation sur autre chose immĂ©diatement ou de dire clairement, Ă©coute, lĂ , je n'ai pas envie de rĂ©pondre Ă  ça pour l'instant. Par contre, ça m'intĂ©resse de savoir. Et vous vous intĂ©ressez Ă  la personne et hop, elle va vite oublier la question qu'elle vous a posĂ©e parce que vous allez vous intĂ©resser Ă  elle. VoilĂ , donc il y a plein d'astuces. Vous pouvez, selon votre type de personnalitĂ©, trouver une maniĂšre de rĂ©pondre. ou de ne pas rĂ©pondre et donc d'esquiver. Mais en tout cas, de vous prĂ©parer Ă  ce type de remarques, de questions intrusives, etc. Ensuite, il y a les obligations sociales, un petit peu dans le mĂȘme contexte. C'est toujours en rapport aux autres. Alors lĂ , les obligations sociales, c'est vrai que c'est particulier parce que le moment des fĂȘtes, c'est un moment oĂč on est censĂ©, on est censĂ©, encore une fois, c'est attention aux injonctions, se retrouver. Partager un moment famille, c'est un moment de gĂ©nĂ©rositĂ©, de partage. Et c'est un moment oĂč on est justement lĂ  pour entourer, Ă©viter que les uns et les autres se retrouvent seuls pour rompre la solitude. Ça n'empĂȘche pas que ça se vive quand mĂȘme dans certaines familles, ça n'empĂȘche pas que malgrĂ© tous vos efforts pour satisfaire tout le monde, il y a toujours des personnes qui vont se sentir lĂ©sĂ©es, laissĂ©es de cĂŽtĂ©, ressentir une forme de solitude, de rejet, etc. Bon, c'est un fait. Ce qui se passe aussi, c'est que parfois, du coup, on se sent obligĂ©, en fait, de cĂŽtoyer des personnes qu'on ne cĂŽtoierait absolument pas et qu'on ne cĂŽtoie pas le reste de l'annĂ©e. Et lĂ , en fait, on s'impose le fait de les cĂŽtoyer. Et souvent, si on ne les cĂŽtoie pas, c'est qu'il y a une raison. Alors, il y a des personnes qu'on ne cĂŽtoie pas parce qu'elles sont trĂšs loin. parce que les emplois du temps font qu'ils ne sont pas compatibles, parce qu'il peut y avoir un tas de bonnes raisons de ne pas se cĂŽtoyer. Mais il y a aussi le fait de ne pas se cĂŽtoyer parce qu'on n'a pas d'affinitĂ©. Et ce n'est pas parce qu'on est en famille, dans une famille, qu'on partage le mĂȘme sang ou qu'en fait, on est obligĂ© d'avoir des affinitĂ©s. Donc, du coup, c'est vrai qu'on peut avoir du mal Ă ... Ă  ça, Ă  s'obliger Ă  cĂŽtoyer des personnes, Ă  rĂ©pondre Ă  ses obligations sociales. Dans le mĂȘme ordre, dans la mĂȘme catĂ©gorie, il y a aussi le fait d'ĂȘtre du coup invitĂ© Ă  des fĂȘtes oĂč vous n'avez pas spĂ©cialement envie d'aller, d'ĂȘtre forcĂ© de manger encore alors que vraiment, vous n'en pouvez plus et vous avez de la difficultĂ©. C'est Ă  dire non parce que vous voyez que la personne qui vous invite, elle s'est dĂ©carcassĂ©e et voilĂ , elle vous reçoit au mieux. Et puis dans les trucs qui vous agacent aussi, il y a le fait, les retards, les retardataires qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qui n'arrivent jamais. Ou qui arrivent au bout d'un moment, l'air de rien, sans s'excuser. Ou qui arrivent au bout d'un moment, l'air de rien, ou mĂȘme en rigolant, de leur retard et en disant qu'ils sont passĂ©s voir quelqu'un juste avant. Ouais, ça peut ĂȘtre particuliĂšrement agaçant quand la majoritĂ© attendent ces personnes-lĂ , retardataires, qu'elles ne s'excusent pas, qu'elles ne considĂšrent pas comme important le fait d'arriver Ă  l'heure, Ă  l'Ă©vĂ©nement. Alors on ne parle pas de 15 minutes de retard. Quand la... Quand on commence Ă  attendre des personnes pendant trois quarts d'heure, une heure, ça pĂšse, ça Ă©nerve, ça agace, ça irrite, ça prend la tĂȘte. Donc du coup, effectivement, il y a aussi ce truc-lĂ  d'obligation sociale, de ok, je rentre dans lĂ , je ne rentre pas dans lĂ  etc. Alors je sais qu'il y a des familles oĂč vraiment, on ne fait pas des ronds de jambes et on y va franco, on se dit les trucs, cash. Mais il y a beaucoup de familles oĂč ce n'est pas le cas, en fait. On s'adapte parce qu'on se dit c'est NoĂ«l parce qu'on se dit je ne veux pas gĂącher le moment parce qu'on se dit je n'ai pas envie d'ĂȘtre l'emmerdeur de service parce qu'on se dit je n'ai pas envie d'ĂȘtre la rabat-joie de service parce qu'on se dit on ne va pas se disputer le jour de NoĂ«l etc. Donc en fait, il y a beaucoup de personnes qui ravalent leurs besoins, qui ravalent ce qu'elles pensent, qui ravalent ce qu'elles ressentent, surtout, sous prĂ©texte que c'est NoĂ«l, que c'est les fĂȘtes, que ceci, que cela. Donc, je ne sais pas si vous pouvez sentir une pointe d'agacement d'ailleurs quand je le dis, mais c'est une rĂ©alitĂ©. Donc lĂ , ce que je peux vous partager comme astuce, c'est d'apprendre la communication non violente. Et j'ai fait un Ă©pisode sur la communication non violente, donc vous pouvez le retrouver. En fait, ça vous permettra d'apprendre Ă  affirmer vos ressentis, vos besoins, vos dĂ©sirs d'une façon... Comment ? Empathique, d'une façon claire, d'une façon qui permet de dire clairement les choses sans attaquer finalement les personnes qui se trouvent avec vous. Vous pouvez aussi pratiquer, enfin dire non, dire non tout simplement avec Ă©lĂ©gance encore une fois. Il y a une façon de dire non. Une personne qui par exemple s'est dĂ©carcassĂ©e, a prĂ©parĂ© Ă  manger, fait un bon repas mais vous sert de façon opulente et puis vous, vous n'en... pouvez plus, mais vous n'osez pas dire non, mais en mĂȘme temps vous sentez que lĂ , vous allez partir en courant aux toilettes si ça continue. Vous pouvez pratiquer la... Enfin, vous pouvez dire non de façon trĂšs gentille. Vous pouvez, par exemple, si elle veut... En fait, c'est des trucs Ă  anticiper, c'est-Ă -dire que vous savez que ça va ĂȘtre un repas important, vous demandez Ă  ce que votre portion, elle soit divisĂ©e par deux. Vous pouvez dĂ©cliner, sauter le fromage parce que vous vous dites j'en mange absolument pas chez moi d'habitude etc. Il y a des petites astuces en fait et on peut trĂšs bien dire non en fait de se resservir ou d'ĂȘtre resservi, dire non pour moi ça suffit j'arrĂȘte lĂ  parce qu'aprĂšs sinon je ne suis pas bien et ça c'est votre besoin. Si la personne insiste pardon du peu mais c'est qu'elle n'est absolument pas respectueuse du coup de vos besoins et lĂ  vous pouvez dire non un petit peu plus fermement en disant non vraiment c'est une... pas possible, ça ne passera pas pour moi. VoilĂ . Et si elle s'offusque, eh bien, tant pis pour elle, j'ai envie de dire aprĂšs. À partir du moment oĂč on a formulĂ© les choses, notre premiĂšre intention, nos besoins, clairement, et qu'on y a mis les formes aussi, vraiment, c'est un truc auquel je tiens, d'avoir cette forme de tact. Bienveillance, mais fermetĂ©, en fait, c'est un petit peu ça, l'idĂ©e. VoilĂ . AprĂšs, si les personnes insistent, si elles ne sont pas respectueuses, si elles dĂ©passent vos limites, c'est lĂ  que que vous pouvez montrer plus de fermetĂ©. Il y a les crescendo, en fait. On commence avec bienveillance, bienveillance, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©. VoilĂ , en gros, c'est ça, l'idĂ©e. Vous pouvez, bien sĂ»r, sinon, dĂ©cliner carrĂ©ment les invitations. Si ça ne vous convient pas, ça ne vous convient pas, et vous vous faites votre petit programme de NoĂ«l Ă  vous, avec votre plaid, votre film prĂ©fĂ©rĂ©, votre petit plat prĂ©fĂ©rĂ©, plateau tĂ©lĂ©, ça va trĂšs bien aussi. Et aucune, finalement, aucune... obligation Ă  porter au-delĂ  de, encore une fois, de ses limites, de ses besoins. Dernier, dernier, dernier red flag, dernier truc qui vous agace. Alors lĂ , ce n'est pas vraiment de l'agacement, mais c'est plus le gros coup de mou qui vient avec les fĂȘtes de NoĂ«l, juste l'aprĂšs, en fait, l'aprĂšs-fĂȘte de NoĂ«l. Le sentiment, alors, il y a une personne qui a partagĂ© le sentiment de vide. AprĂšs les fĂȘtes, et je comprends en fait cette notion. Il s'est passĂ© beaucoup de choses, c'est trĂšs intense comme pĂ©riode, c'est trĂšs rempli de par justement ce que je vous disais au dĂ©but, de charges sensorielles, il y a des lumiĂšres, il y a des musiques, il y a une ambiance, il y a plein de choses, il y a du monde. Parfois c'est une pĂ©riode de l'annĂ©e justement oĂč notre solitude est rompue, on se retrouve avec des gens et ça fait du bien de se retrouver seule, peut-ĂȘtre de se dire ok il y a une nouvelle annĂ©e qui commence. pour peu que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente a Ă©tĂ© compliquĂ©e. On peut avoir une forme d'apprĂ©hension. Enfin, il y a un tas de raisons de pouvoir ressentir ce vide en soi. Ça peut aussi appeler Ă , justement, le vide qui vient avec... Il y a des personnes qu'on est obligĂ© de cĂŽtoyer, mais il y a aussi des personnes qu'on aimerait pouvoir avoir avec soi au moment des fĂȘtes, qu'on aimerait pouvoir serrer dans nos bras, avec lesquelles on aurait envie d'ĂȘtre au moment de NoĂ«l, et ce n'est pas possible. et elles ne sont pas lĂ  et le manque est terrible. Et cette NoĂ«l exacerbe ce manque, exacerbe ces sĂ©parations, exacerbe parfois les deuils qui ont lieu, qui sont encore frais. Ça exacerbe tout ça en fait. Et du coup, on peut ressentir vraiment un gros gros vide dans cette pĂ©riode-lĂ  de façon trĂšs paradoxale. Ça peut gĂ©nĂ©rer beaucoup d'anxiĂ©tĂ©. J'en ai parlĂ© aussi dans l'Ă©pisode qui Ă©tait liĂ© Ă  NoĂ«l l'an dernier. Et on peut avoir vraiment cette espĂšce de coup de dĂ©prime, coup de blouse. Il y a aussi ce qui vient avec ça, la fatigue. La fatigue que les fĂȘtes ont gĂ©nĂ©rĂ©. Ce n'est pas une pĂ©riode reposante, ce qui fait que mĂȘme si on est en vacances, on ne se repose pas vraiment. Donc du coup, c'est quelque chose qui peut aussi jouer dans le fait de sentir ce coup de fatigue, ce coup de blouse. Parfois, on a justement tellement Ă©tĂ© dans les excĂšs, manque de sommeil, excĂšs de nourriture, parfois excĂšs d'alcool. Donc ce que vous pouvez faire ici, c'est d'intĂ©grer finalement des moments de recentrage. Encore une fois, c'est d'intĂ©grer cette pĂ©riode-lĂ  et de revenir systĂ©matiquement au moment prĂ©sent. Qu'est-ce qu'il a me fait du bien Ă  cet instant-lĂ  ? De quoi j'ai besoin Ă  cet instant-lĂ  ? Vous pouvez noter ce qui vous a fait du bien, ce qui vous a rendu heureux, joyeux, vos sensations corporelles. Vous pouvez noter comment vous vous sentez. dĂ©posez-le par Ă©crit ou simplement prenez connaissance de ça. Ça peut ĂȘtre un exercice mental, mais juste revenir dans votre corps, observer mon corps, comment il sent, est-ce que j'ai des tensions ? Et moi, Ă©motionnellement, j'en suis oĂč ? Et qu'est-ce que j'ai tendance Ă  me dire en ce moment ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de calme, par exemple ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de repos Ă  cet instant ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de... de retrouver un petit peu de joie parce que j'ai le blues. Comment je peux prolonger un petit peu cette magie de NoĂ«l que je n'ai pas envie de quitter ? Et de poser ces questions et d'aller rechercher vos rĂ©ponses. Mais c'est comme un instant d'introspection, de prise de recul, un petit peu de mĂ©ditation. D'ailleurs, vous pouvez mĂ©diter Ă  ce moment-lĂ , pratiquer la gratitude aussi, vous Ă©merveiller, des petites choses qui sont lĂ  aussi, des petits bonheurs qui sont lĂ . Et revenir un petit peu, on recalme, on redescend en pression et c'est ok. Et se dire que c'est normal aussi de ressentir ce coup de fatigue, vraiment de se dire mais c'est normal, attends c'est vachement intense la pĂ©riode des fĂȘtes, donc c'est juste normal que je me sente fatiguĂ©e. Et par contre j'ai un besoin de repos, j'ai un besoin de retrouver du calme et je dois y rĂ©pondre, c'est ça ma seule obligation quelque part. Donc si je devais rĂ©sumer cet Ă©pisode juste avant les fĂȘtes, c'est de trouver vos petites astuces, vos petites combines pour amener du calme chaque fois que vous ressentez de la tension. Pour ça, ça vous demande d'ĂȘtre dans la pleine conscience. Et c'est pour ça que je parle beaucoup de pleine conscience dans l'appel du calme, parce que plus vous ĂȘtes conscient de ce que vous ĂȘtes en train de vivre en termes de pensĂ©e, d'Ă©motion, de ressenti, de sensation corporelle, plus vous arriverez facilement Ă  dĂ©tecter vos besoins et Ă  les satisfaire rapidement. Parfois, ce n'est pas possible de satisfaire ses besoins dans l'instant. Parfois, effectivement, on compose aussi avec l'effet de groupe, avec les contraintes, entre guillemets, des contraintes qui sont liĂ©es Ă  cette pĂ©riode-lĂ . C'est OK, on va diffĂ©rer. Mais en tout cas, du coup, ça peut ĂȘtre intĂ©ressant de se dire OK, mais par contre, je vais me prĂ©voir une fenĂȘtre d'une demi-journĂ©e ou d'une journĂ©e complĂšte. ou d'un week-end complet, ou d'une semaine complĂšte, si on a la possibilitĂ©, les moyens, pour rĂ©cupĂ©rer, pour avoir du temps pour moi, pour me recentrer, pour redescendre en pression, etc. VoilĂ , donc j'espĂšre que cet Ă©pisode vous a parlĂ©, vous a plu, vous a inspirĂ©, vous a prĂ©parĂ© au mieux pour ces fĂȘtes. Moi, je vous retrouve juste aprĂšs les fĂȘtes. Je vous souhaite vraiment de passer un beau et doux moment, surtout. et dans la simplicitĂ© et surtout l'amour de vous mĂȘme l'amour de vos proches voilĂ  donc profitez-en bien profiter de ces parenthĂšses aussi magique fĂ©erique pour celles et ceux qui le voient ainsi pour celles et ceux pour qui noĂ«l les fĂȘtes ça les barbes aucun problĂšme faites vous votre petit votre petite routine votre petit plaisir Ă  vous c'est trĂšs bien aussi il ya voilĂ  mille façons mille façons de cĂ©lĂ©brer donc Je vous souhaite une trĂšs trĂšs belle fin de semaine. DĂ©but de semaine du coup parce que l'Ă©pisode va sortir lundi. Et moi lĂ  je suis en train d'enregistrer un jeudi. C'est pour ça que je dis fin de semaine. Donc trĂšs trĂšs belle semaine. A trĂšs bientĂŽt.

Chapters

  • Introduction et contexte des fĂȘtes de NoĂ«l

    00:56

  • Les dĂ©fis Ă©motionnels des fĂȘtes

    01:40

  • L'excĂšs et la surcharge sensorielle

    03:39

  • Les attentes irrĂ©alistes et leurs impacts

    17:21

  • Les remarques et attitudes des proches

    24:35

  • Les obligations sociales et la gestion des interactions

    29:04

  • Le sentiment de vide aprĂšs les fĂȘtes

    35:44

  • Conclusion et conseils pour un NoĂ«l serein

    41:00

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Description

🎄 Trucs et astuces pour garder son calme pendant les fĂȘtes 🎄


Les fĂȘtes de fin d’annĂ©e, c’est magique... mais aussi parfois stressant ! 😅

Entre les repas interminables, les cadeaux à gérer et les petites tensions familiales, on peut vite perdre son calme.


Pas de panique ! Dans cet Ă©pisode chaleureux, je vous partage :

✹ Des astuces simples pour rester zen (mĂȘme quand tonton raconte pour la 10e fois la mĂȘme anecdote).
🎁 Comment poser ses limites avec douceur et profiter pleinement de l’instant prĂ©sent.
đŸ’†â€â™€ïž Un exercice express pour Ă©vacuer le stress avant de passer Ă  table.
❀ Et surtout, un rappel essentiel : votre bien-ĂȘtre est le plus beau cadeau Ă  vous offrir cette annĂ©e.


Prenez une pause avec moi et transformez vos fĂȘtes en un moment d’apaisement et de joie intĂ©rieure. 🎧✹


âžĄïž Écoutez l'Ă©pisode dĂšs maintenant et partagez vos meilleures astuces pour rester zen en commentaire !

En attendant je vous souhaites de douces fĂȘtes ✹

Autres épisodes mentionnés dans cet épisode :

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Licensee : Anne-Gaëlle MONTEIL 


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans l'Appel du calme, le podcast dĂ©diĂ© aux personnes en quĂȘte de calme intĂ©rieur et d'harmonie dans leur vie. Ensemble, nous allons explorer les solutions pour vivre votre quotidien plus librement, vos Ă©motions plus sereinement et vous Ă©panouir avec confiance. Je suis Anne-GaĂ«lle Monteil, coach professionnel pour les leaders atypiques et votre guide dans ce voyage vers plus de bien-ĂȘtre. issues de ma pratique professionnelle, Ă  des partages inspirants tirĂ©s de mon laboratoire de vie personnelle, Ă  des mĂ©ditations guidĂ©es et Ă  la pleine conscience, accĂ©dez Ă  plus de sĂ©rĂ©nitĂ©, d'Ă©nergie positive et d'Ă©quilibre dans votre vie. Alors, pour rejoindre cette douce aventure, embarquez dĂšs maintenant dans ce nouvel Ă©pisode. À tout de suite ! Allo et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode du podcast L'Appel du Calme. Eh bien, je suis heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour ce dernier podcast de l'annĂ©e. Oui, ce podcast va clĂŽturer l'annĂ©e 2024 en beautĂ©, j'espĂšre, en lĂ©gĂšretĂ© surtout. Et je vais vous amener des petits conseils pour rester zen durant ces fĂȘtes. Les fĂȘtes de NoĂ«l, fĂȘtes de fin d'annĂ©e, les vacances de NoĂ«l pour ceux qui ont des enfants et qui sont... Caler sur le rythme des enfants, c'est une pĂ©riode Ă©prouvante, magique, fĂ©Ă©rique, joyeuse, certes, mais aussi Ă©prouvante Ă  la fois pour le corps, mais aussi pour le mental. Personnellement, j'ai le mental en surchauffe. Pour ne rien oublier, vraiment penser Ă  tout, que ce soit pour les cadeaux, que ce soit pour le repas, que ce soit pour... clĂŽturer tout ce que j'ai Ă  clĂŽturer au niveau professionnel avant de fermer mon bureau Ă  double tour et partir tranquillou en vacances parce que oui, en vacances, j'aspire Ă  dĂ©connecter et je sais par expĂ©rience que durant ces vacances de NoĂ«l et toutes les vacances de NoĂ«l, gĂ©rer des petits impondĂ©rables professionnels, c'est la galĂšre. Donc maintenant, j'anticipe au maximum histoire vraiment de bloquer un maximum de choses. Et je sais que vous aussi, cette pĂ©riode vous met au dĂ©fi de rester zen. Donc, on peut aimer NoĂ«l, on peut aimer tout ça, mais on a le droit aussi de dire que NoĂ«l, ça joue tout simplement avec nos nerfs et que ça peut nous faire perdre notre calme. Alors, allons-y sans plus tarder avec justement ce qui a tendance Ă  nous agacer, nous titiller, voire carrĂ©ment nous faire vriller. Pour faire cet Ă©pisode, je vous ai questionnĂ© sur Instagram, sur les rĂ©seaux sociaux, je vous ai demandĂ© quelles sont en gros les choses qui vous agacent ou ont pu vous agacer fortement et vous faire perdre votre calme Ă  l'occasion d'un NoĂ«l ou des pĂ©riodes des fĂȘtes. Et donc j'ai compilĂ© vos rĂ©ponses et je les ai en fait classĂ©es. en cinq catĂ©gories et pour chacune de ces catĂ©gories, je vais vous apporter mes petites astuces, mes petits trucs pour essayer de rester zen. Alors Ă©coutez bien cet Ă©pisode et n'hĂ©sitez pas Ă  la fin de l'Ă©pisode de venir commenter dans le commentaire de l'Ă©pisode ou sur les rĂ©seaux sociaux vos astuces pour rester zen ou nous partager simplement une anecdote d'un moment oĂč vous avez vrillĂ© au moment des fĂȘtes. Alors premiĂšre catĂ©gorie, premier... J'avais appelĂ© ça au dĂ©part les red flags, les drapeaux rouges, mais en fait, ce n'est pas rĂ©ellement ça. Mais la premiĂšre catĂ©gorie des choses qui font qu'on peut pĂ©ter les plombs, c'est en fait l'excĂšs. L'excĂšs de NoĂ«l, l'excĂšs des fĂȘtes et la surcharge Ă©motionnelle et sensorielle que ça amĂšne. La surcharge sensorielle, dĂ©jĂ , effectivement, parce qu'il y a plein de guirlandes qui clignotent, il y a de l'Ă©clairage dans tous les sens, on se croirait dans une boĂźte de nuit. Il y a aussi la surcharge sensorielle au niveau du goĂ»t. On va avoir beaucoup de choses Ă  manger durant ces fĂȘtes. Et donc, il peut y avoir cette sensation d'excĂšs et de dĂ©goĂ»t au bout d'un moment. Il y a aussi une surcharge au niveau de l'ouĂŻe. Le bruit qui est gĂ©nĂ©rĂ© par les cris des enfants, par la joie, par les conversations, ceux qui parlent fort, les rires, la musique. Enfin, tout ce qui vient crĂ©er cette atmosphĂšre festive. mais bruyante. Donc pour ceux qui ont des sensibilitĂ©s auditives ou qui supportent assez mal le bruit, c'est un vrai challenge. Et puis il y a aussi le fait de vivre ce phĂ©nomĂšne des conversations croisĂ©es Ă  table. Je ne sais pas si ça vous le fait, mais moi clairement, par exemple, si je suis Ă  table, admettons Ă  peu prĂšs au centre, et qu'il y a deux personnes qui se parlent complĂštement Ă  l'opposĂ©, en rĂ©alitĂ© je n'arrive plus Ă  entendre mon interlocuteur qui est en face ou mĂȘme juste Ă  cĂŽtĂ© de moi. Parce que j'entends juste un brouhaha. En fait, je capte la conversation d'Ă  cĂŽtĂ©, mais je capte aussi celle d'en face, sauf que je n'arrive pas Ă  me concentrer sur ce que me dit la personne d'en face. Je suis concentrĂ©e finalement sur Ă  peu prĂšs tout ce qui se dit. Et du coup, j'ai l'impression de ne rien entendre. VoilĂ , je ne sais pas si vous vivez ces petits moments chaotiques. Mais en tout cas, tout ça gĂ©nĂ©rĂ©, mis bout Ă  bout, ça peut vraiment crĂ©er une surcharge sensorielle. Si vous ĂȘtes hypersensible en plus, Vous savez combien justement les sens sont dĂ©jĂ  Ă  la base exacerbĂ©s, vous captez facilement les odeurs, les sons, les bruits, vous ĂȘtes facilement attirĂ© par des dĂ©tails, vous ĂȘtes trĂšs observateur, vous voyez des choses, vous entendez des choses, vous ressentez des choses. Donc tout ce mĂ©lange peut crĂ©er quelques dĂ©sordres et quelques Ă©motions plus intenses, dirons-nous, au bout d'un moment. C'est comme si la soupape, au bout d'un moment, elle remplit, mais Ă  un moment donnĂ©, ça risque de pĂ©ter. Il y a aussi cette idĂ©e, enfin cette rĂ©alitĂ© que NoĂ«l entraĂźne certains excĂšs, pas dans toutes les familles, pas partout, pas toujours, etc. Je ne veux pas gĂ©nĂ©raliser bien sĂ»r, mais il arrive parfois que NoĂ«l, la pĂ©riode des fĂȘtes, nouvel an, ce soit synonyme d'excĂšs, d'excĂšs de tout en fait. Il faut se faire beau, il faut ĂȘtre sous son meilleur jour, il faut ĂȘtre joyeux, il faut ĂȘtre content, il faut... faire des cadeaux, il faut dĂ©penser beaucoup d'argent, il faut... Alors attention, je mets des il faut comme si c'Ă©tait une injonction, une obligation, pas du tout. Mais dans certaines familles, oui, ça allait plus ou moins. Donc tout ceci, cet excĂšs, peut aussi nous nuire sur le plan Ă©motionnel. C'est-Ă -dire que si on n'est pas en accord en termes de valeur avec ces excĂšs, avec cette opulence, avec ce trop, avec ce tout, avec ce superflu aussi, parce qu'Ă  NoĂ«l, ces fĂȘtes-lĂ , il y a aussi tout l'aspect... commerciale qui amĂšne beaucoup de superflux, on peut se sentir en dĂ©saccord au sein des familles, au sein d'un couple, au sein de l'entourage et ça peut gĂ©nĂ©rer des tensions internes dĂ©jĂ  en soi parce que c'est pas raccord Ă  nos valeurs, parce qu'on aurait aimĂ© que les choses soient autrement mais qu'on peut pas toujours faire comme nous on souhaite parce que la majoritĂ© va l'emporter ou voilĂ . Et du coup, on va se sentir en tension peut-ĂȘtre mĂȘme avec les autres, avec l'entourage. De mon cĂŽtĂ©, J'ai rĂ©flĂ©chi parce que vous m'avez amenĂ© des rĂ©flexions, bien sĂ»r, Ă  travers nos Ă©changes. D'ailleurs, merci, j'ai Ă©normĂ©ment ri Ă  propos de certains messages. Mais il est vrai que, de mon cĂŽtĂ©, c'est l'excĂšs de nourriture beaucoup qui me dĂ©range. Au bout d'un moment, mon corps ne peut plus tout simplement supporter, il n'a pas la capacitĂ© d'ingĂ©rer autant de nourriture que ce qui m'est proposĂ©. Alors, d'annĂ©e en annĂ©e, ça s'est amĂ©liorĂ©, on va dire. Je trouve que quand mĂȘme, les tables sont moins chargĂ©es en termes de mets. Je trouve qu'aussi, il y a une simplification, qu'on est moins dans l'apĂ©ritif, l'entrĂ©e, le plat. Le plat composait des fois de deux choses, du poisson et de la viande. Le fromage, le dessert, les miniardistes. À un moment donnĂ©, on ne s'en sortait plus. Et lĂ , je trouve que ça s'est quand mĂȘme largement simplifiĂ© sur les tables. Je trouve aussi qu'il y a une forme d'y accorder pas moins d'importance en termes de qualitĂ©, parce que quand mĂȘme, on va chercher plutĂŽt des produits nobles, qu'on n'a pas l'habitude de manger. Mais par exemple, lĂ , ça fait quelques annĂ©es, et c'est encore le cas cette annĂ©e, la bonne raclette de NoĂ«l, moi, je trouve ça gĂ©nial, ça me va trĂšs bien, je trouve que c'est convivial, c'est simple, c'est facile, tout le monde est Ă  table. Il n'y a pas justement la cuisiniĂšre ou les gens qui reçoivent, qui sont bloquĂ©s dans leur cuisine parce qu'ils doivent envoyer des plats chauds, etc. Non, voilĂ , tout le monde est ensemble. Et ça, je trouve ça cool, en fait, de faire un NoĂ«l avec des choses Ă  partager ou sous forme de buffet, de maniĂšre que tout le monde soit ensemble, que ça reste simple et convivial. Mais voilĂ , Ă  une Ă©poque, c'Ă©tait pas ça. Et c'Ă©tait vraiment trĂšs important, ce repas, finalement, ce qu'on mettait sur la table. Aujourd'hui, je trouve que ça l'est un peu moins. Maintenant, heureusement pour mon estomac, d'ailleurs, je dis merci. Maintenant, voilĂ , c'est vrai que chez certaines personnes, c'est encore trĂšs traditionnel. Et du coup, je comprends qu'il puisse y avoir des excĂšs que vos estomacs ne supportent pas et que ça vous rend malade finalement. Et ça, c'est quand mĂȘme dommage de se rendre malade physiquement. Je parle Ă  cause de repas de fĂȘte. Donc, comment remĂ©dier dĂ©jĂ  Ă  ces petites choses-lĂ  ? Alors, moi, ce que je vous suggĂšre et ce que je propose, c'est que dans ces cas-lĂ , dĂ©jĂ  d'une part, pour faire face Ă  la surcharge sensorielle qui entraĂźne une surcharge Ă©motionnelle, qui potentiellement... peut entraĂźner une explosion des nerfs et un chaos autour de la table, c'est justement de prĂ©voir des soupapes de dĂ©compression pour Ă©viter d'ĂȘtre en surcompression, en fait en surpression mĂȘme. Donc pour cela, il y a des petites astuces, parce qu'Ă©videmment quand on est bloquĂ© Ă  table, qu'on est nombreux, etc., on ne peut pas s'isoler vraiment, c'est compliquĂ© quand il y a du monde. Donc ce que vous pouvez faire, et ça va peut-ĂȘtre vous amuser, c'est de vous isoler. En plusieurs fois, vous allez pratiquer l'astuce du fractionnĂ©, c'est-Ă -dire que vous allez prendre des pauses en toute solitude de façon fractionnĂ©e, c'est-Ă -dire Ă  plusieurs reprises au cours du repas, au cours de la journĂ©e par exemple, si le repas ou les festivitĂ©s s'Ă©ternisent. Donc pour cela, vous avez un coin magique. Il existe un coin magique dans chaque maison logiquement, qui s'appelle les toilettes. Et oui, donc vous prĂ©textez une envie d'aller aux toilettes, ou pas d'ailleurs. vous pouvez vous Ă©clipser discrĂštement. Vous allez aux toilettes, 5 minutes, ça passera crĂšme, personne n'y verra rien. Donc vous, vous vous posez sur les toilettes, assis bien tranquillement. Je fais en mĂȘme temps que je vous le dis, en mĂȘme temps que je suis derriĂšre mon micro, je vous le fais. Donc je me visualise sur les... toilette pour vous guider. Donc vous posez vos pieds Ă  plat sur le sol, vraiment maniĂšre Ă  avoir la plante des pieds Ă  plat sur le sol, vos mains sur les cuisses et dĂ©jĂ  fermez vos yeux, relĂąchez les tensions corporelles, relĂąchez les Ă©paules, inspirez, expirez, vous revenez Ă  votre respiration, vous essayez d'avoir une respiration lente, profonde, ventrale si possible. Si ça vous est compliquĂ© parce que vous ĂȘtes stressĂ©, tendu... Ă©nervĂ©, excitĂ©, joyeux, il n'y a pas de souci, ça sera peut-ĂȘtre une respiration un peu plus haute qui se situera au niveau du thorax. Ce n'est pas grave, l'essentiel c'est de conscientiser les mouvements de votre respiration sur 3, 4, 5 cycles maximum, pas besoin d'en faire 15, simplement pour revenir dĂ©jĂ  Ă  vous-mĂȘme, en vous-mĂȘme, et d'observer vos sensations corporelles, peut-ĂȘtre juste prendre la tempĂ©rature de tiens, est-ce que j'ai des tensions dans mon corps ? Est-ce que je peux essayer de relĂącher ces tensions simplement en dĂ©nouant un petit peu mes muscles, en m'Ă©tirant, en bougeant lĂ©gĂšrement, en faisant peut-ĂȘtre des cercles avec mes Ă©paules ou en tournant ma tĂȘte Ă  droite, Ă  gauche, etc. Vous voyez, selon ce que vous ressentez, vous essayez de relĂącher les tensions. Ensuite, vous avez deux autres astuces, toujours pareil, dans le mĂȘme endroit, aux toilettes. Si le bruit vous gĂȘne particuliĂšrement, et ce que je comprends tout Ă  fait, Il y a des personnes qui ne comprennent pas que le bruit nous gĂȘne, mais quand on est sensible au bruit, ça peut ĂȘtre rĂ©ellement quelque chose qui peut entraĂźner des migraines, qui peut entraĂźner Ă©normĂ©ment de fatigue de façon rapide. Donc en fait, si c'est votre cas, ce que vous pouvez faire, c'est de mettre temporairement, et que vous entendez depuis lĂ  oĂč vous ĂȘtes le bruit encore persistant, vous pouvez simplement mettre vos mains sur vos oreilles, comme si vous vouliez poser un casque en fait sur votre tĂȘte et sur vos oreilles. pour faire le silence le plus possible, pour attĂ©nuer vraiment les sons de l'extĂ©rieur et revenir Ă  un petit peu plus de silence. C'est toujours en respirant, en inspirant, en expirant tranquillement. L'idĂ©e c'est vraiment de refaire le calme en soi. Si c'est par exemple que votre vue a Ă©tĂ© trop sollicitĂ©e, que vous avez mal aux yeux, que vous avez les yeux qui piquent, que votre vue se trouble, qu'il y a une fatigue oculaire de part. Pardon, par exemple, je ne sais pas, un sapin qui clignote beaucoup, qui est trĂšs allumĂ©, oĂč il y a des guirlandes partout, oĂč la lumiĂšre est forte, voilĂ . Et bien Ă  ce moment-lĂ , ce que vous pouvez faire, c'est frotter vos deux mains l'une contre l'autre, comme si vous vouliez les rĂ©chauffer. Quand vous sentez que vos mains sont chaudes, vous les appliquez sur vos yeux, exactement comme si vous vouliez porter un masque de nuit. Donc ce sont vos mains, vos paumes de mains qui vont former ce masque sur vos yeux. Et vous allez sentir la chaleur de vos mains se diffuser au niveau du lobe oculaire, tout autour des yeux, mĂȘme au niveau du front, des tempes, etc. Et vous allez ressentir immĂ©diatement l'effet relaxant de ceci. Le fait d'ĂȘtre dans le noir aussi, ça va vraiment reposer vos yeux, ça va vous faire du bien. Donc c'est quelques instants, mais c'est suffisant pour se recharger. Vous pouvez aussi, avec la pulpe de vos doigts, index et majeur, faire des petits massages circulaires, donc pareil au niveau des tempes, faire des mouvements de lissage du front, comme si vous vouliez lisser le front, comme si vous Ă©tiez en train d'appliquer une crĂšme sur le visage, vous dĂ©tendez un petit peu tous ces muscles du visage et toutes les tensions qui peuvent s'accumuler, vous pouvez faire un petit massage du crĂąne, c'est rapide, 5 minutes. honnĂȘtement ça suffit en fait pour vous requinquer, vous recharger en Ă©nergie etc. Ça c'est la premiĂšre astuce deuxiĂšme astuce, vous pouvez donc vous retourner ensuite Ă  table l'air de rien ou pendant la fĂȘte, l'air de rien et vous repassez un petit moment comme ça de festivitĂ© et quand vous sentez que de nouveau ça pour vous c'est prenant, c'est trop prenant il y a trop de trop en fait, trop de tout vous pouvez choisir de vous isoler cette fois-ci dans une chambre. Vous prĂ©textez par exemple avoir oubliĂ© de remplir une carte ou d'emballer un cadeau ou de chercher un paquet de mouchoirs. VoilĂ , n'importe. Parfois on n'est mĂȘme pas obligĂ© de se justifier. On peut aller tout simplement dans une piĂšce et vous refaites Ă  peu prĂšs ces mĂȘmes exercices. Vous vous isolez, vous respirez. Vous refaites les exercices que je vous ai suggĂ©rĂ©s juste avant. Une autre possibilitĂ©. Donc en tout, ça pourrait faire 3, 4 pauses comme ça dans la journĂ©e. Une autre possibilitĂ©, c'est de s'isoler plutĂŽt en extĂ©rieur cette fois-ci. Donc d'aller faire un tour sur la terrasse ou sur le balcon, ou d'ouvrir une fenĂȘtre s'il n'y a pas d'extĂ©rieur, ou de dire je vais aller fumer dehors, ou si vous ne fumez pas, de dire... Tiens, je vais prendre, je vais boire un coup, mais dehors, parce que j'ai chaud, j'ai besoin de prendre l'air. Vous sortez, Ă  ce moment-lĂ , vous ĂȘtes plutĂŽt debout. Profitez-en pour Ă  nouveau respirer, Ă  nouveau vous rĂ©ancrer, donc faire cet exercice d'ancrage. Je pose mes pieds au sol, j'essaye de sentir vraiment le sol sous mes pieds. J'essaye de reprendre contact avec mon corps, quelles sont les sensations, qu'est-ce que je ressens. De respirer, conscientiser votre respiration, ressentez du coup si vous ĂȘtes Ă  l'extĂ©rieur, forcĂ©ment il va faire froid logiquement, sauf si vous passez NoĂ«l sous les tropiques, mais vous inspirez, vous expirez et vous conscientisez cet air qui rentre, qui est froid et qui ressort, qui est rĂ©chauffĂ© par votre corps. Donc ça sur quelques cycles, vous pouvez en profiter pour vous Ă©tirer, pour vous secouer, pour bouger, pour Ă©vacuer les tensions de cette façon-lĂ . Encore une fois l'idĂ©e c'est d'Ă©vacuer les tensions. se recentrer, revenir un petit peu en soi, retrouver son calme si besoin. Et la respiration consciente, pour ça, c'est parfait. Donc ça, c'Ă©tait les premiĂšres astuces pour pallier Ă  cette surcharge sensorielle, Ă©motionnelle et aux excĂšs. Le deuxiĂšme point que vous avez mentionnĂ©, c'est les attentes irrĂ©alistes. Alors, il y a les attentes irrĂ©alistes, il y a les vĂŽtres en fait, et il y a celles aussi des... personnes, ce qui est attendu de vous a priori. Moi, ce que je dĂ©cĂšle lĂ -dedans, dans ce que vous avez pu me retourner et je me reconnais Ă  100% dans aussi ce que vous m'avez dit, c'est le fait d'avoir donc des attentes irrĂ©alistes, c'est le fait par exemple de vouloir que le moment soit parfait, soit magique, soit rĂ©ussi, etc. En fait, de mettre beaucoup d'enjeux autour de ce moment parce qu'on veut que tout le monde soit content, que tout le monde garde un excellent souvenir de ce moment. On veut faire plaisir, on veut que les gens se sentent bien, on veut satisfaire tout le monde. Et en fait, on se retrouve Ă  se plier en quatre, Ă  justement essayer de satisfaire absolument tout le monde. Et on veut que personne ne se sente lĂ©sĂ©, dĂ©laissĂ©, donc on fait son maximum. Et parfois, justement, on en fait trop. Et en fait, quand on en fait trop, et bien parfois, sans s'en rendre compte, de façon inconsciente, on met Ă©galement la... pression sur les Ă©paules de nos convives parce que c'est comme si on attendait du coup aussi beaucoup d'eux-mĂȘmes pour qu'ils viennent nous amener ce plaisir-lĂ . Alors, moi, en gĂ©nĂ©ral, j'adore faire plaisir, j'adore me plier en quatre, j'adore parce que c'est mon tempĂ©rament et parce que derriĂšre, moi, c'est ça qui m'amĂšne de la satisfaction. C'est pas pour recevoir la mĂȘme chose, mais c'est quelque part, c'est mon propre kiff, c'est mon auto-kiff de... penser aux cadeaux, qu'est-ce qui va faire plaisir Ă  la personne, de personnaliser au maximum, de... Vraiment, ils mettent beaucoup d'attention, d'intention et pareil dans la façon de recevoir, j'adore recevoir, faire une jolie table, une jolie dĂ©coration, servir des trucs sympas, sauf que en fait il n'y a aucune obligation. Et ça je l'ai vraiment compris plus ou moins Ă  mes dĂ©penses, c'est-Ă -dire que limite je faisais des burn-out de NoĂ«l. Ă  trop vouloir en faire, Ă  trop vouloir que ce soit parfait, Ă  me mettre trop la pression. J'en Ă©tais venue Ă  ne plus prendre de plaisir, Ă  ne plus avoir envie de recevoir, Ă  ne plus vouloir rien faire et Ă  ĂȘtre surtout extrĂȘmement fatiguĂ©e et Ă©puisĂ©e et sous pression au moment de NoĂ«l. Alors lĂ , c'est la coach qui va agiter sa petite casquette de coach et qui va vous parler. Ce qui se passe, c'est que souvent... À ce moment-lĂ , il y a ce qu'on appelle nos drivers, ce sont des messages contraignants. Donc en analyse transactionnelle, c'est ce qu'on appelle les messages contraignants. On est tous guidĂ©s par ces drivers. Driver, c'est justement le fait d'ĂȘtre conduit par quelque chose. Et ces drivers-lĂ , ils sont particuliĂšrement exacerbĂ©s en pĂ©riode de fĂȘte. Pourquoi ? Parce qu'il y a des enjeux quelque part. Et du coup, sauf quand on ne s'en pose pas Ă  des enjeux. Mais si en fait, comment vous clarifiez ça ? Tout simplement, c'est que le message, le driver, donc ce qui nous motive, peut ĂȘtre Ă  la fois un message motivationnel ou un message contraignant. Il est motivationnel parce qu'on l'a en nous, c'est inhĂ©rent Ă  nous-mĂȘmes, c'est notre tempĂ©rament. On est conduit par un ou plusieurs drivers majoritaires, il y en a cinq en tout. Mais ces drivers-lĂ , donc ils nous guident, c'est ce qui nous pousse Ă  faire des actions et d'une certaine façon. VoilĂ , c'est comme ça. Et du coup, ces drivers-lĂ , ils deviennent contraignants quand ils sont en excĂšs, quand ils se manifestent en excĂšs chez nous. Alors par exemple, particuliĂšrement dans les attentes irrĂ©alistes, on retrouve les drivers fais plaisir et sois parfait Alors lĂ , moi, je tombe en plein dedans, c'est mes deux drivers majoritaires. le soit parfait et le fait plaisir, ce qui fait qu'effectivement, Ă  ce moment-lĂ , au lieu d'ĂȘtre une simple motivation Ă  faire les choses, un plaisir Ă  faire les choses, je pose comme un enjeu de vraiment faire en sorte que les choses soient parfaites, de faire plaisir Ă  tout le monde, sauf que c'est des attentes irrĂ©alistes, irrĂ©alisables, et que du coup, c'est facteur de stress Ă©normĂ©ment pour moi Ă  ce moment-lĂ . Parfois, les attentes, elles viennent aussi de l'extĂ©rieur, c'est-Ă -dire... qu'on a le sentiment, et encore faut-il vraiment l'Ă©claircir, le prouver, que ce ne soit pas juste une croyance ou une perception sur laquelle on se repose et une interprĂ©tation, mais parfois c'est rĂ©el. Il arrive que dans certaines familles, les attentes soient trĂšs Ă©levĂ©es Ă  ce moment-lĂ  et que cela ne nous corresponde pas justement et que cela crĂ©e des tensions en rĂ©alitĂ© parce qu'on a cette sensation d'ĂȘtre obligĂ© de rĂ©pondre Ă  ces injonctions qui ne sont pas les nĂŽtres. Pour autant, on se dit, ok, mais si je ne le fais pas, je vais dĂ©cevoir, je vais me disputer, je vais ceci, je vais cela. Donc, que faire en fait dans ces cas-lĂ  ? Clairement, j'ai envie de vous dire dĂ©jĂ , la premiĂšre des choses, c'est d'ĂȘtre au clair sur ses besoins, d'ĂȘtre au clair sur ce que vous, vous souhaitez et comment vous souhaitez vivre ces fĂȘtes. Si c'est votre kiff de faire les choses extrĂȘmement bien, ok, mais posez-vous des limites, c'est-Ă -dire Ă  partir du quel moment ça devient trop. et ça devient facteur de stress. Interrogez-vous quand mĂȘme sur ça. Si vous faites les choses bien parce que ça vous fait plaisir de les faire bien, tant mieux, mais si ça gĂ©nĂšre de la douleur, de la frustration, du stress, de la tension, voire mĂȘme trop de pression, Ă  ce moment-lĂ , il est intĂ©ressant d'aller s'interroger sur quelle est la limite que je me fixe, Ă  partir de quel moment. Normalement, vous vous connaissez plutĂŽt bien, vous savez Ă  partir de quel moment ça peut vriller en vous et Ă  partir de quel moment vous ne vous sentez plus vraiment trĂšs calme. Donc, du coup... Je vous invite Ă  vous interroger sur ça. Ensuite, la deuxiĂšme chose, c'est que si les attentes irrĂ©alistes proviennent de l'extĂ©rieur, c'est de poser vos limites aussi. C'est-Ă -dire de dire, moi ça ne correspond pas Ă  ma façon de voir les choses, ça ne correspond pas Ă  mes besoins, moi voici comment je vois les choses. Si je reçois chez moi, ça se passera de la maniĂšre dont je l'imagine, dont je le projette et dont moi j'ai besoin et envie. D'une autre façon aussi, vous pouvez vraiment vous entraĂźner Ă  l'imperfection et Ă  la simplification. Posez-vous la question de, ok, mais de cette façon-lĂ , peut-ĂȘtre que ça fera autant plaisir, ce sera tout autant agrĂ©able, ce sera trĂšs bien, mĂȘme si ce n'est pas parfait. Et en fait, c'est de revoir vos critĂšres d'exigence vraiment Ă  la baisse, parce que ça peut ĂȘtre trĂšs bien en Ă©tant beaucoup plus simple. Vous pouvez faire plaisir d'un tas de façons diffĂ©rentes. Et puis, de vraiment baisser le niveau des injonctions, d'enlever d'ailleurs un maximum d'injonctions. Surtout, enlever les il faut les je dois DĂšs que vous pensez dans votre tĂȘte il faut je dois coupez court, vous vous dites ok, mais en fait, quelle est l'obligation derriĂšre ça ? De qui ça vient ? En quoi c'est rĂ©ellement important ? Qu'est-ce que ça ferait si je ne le fais pas en fait ? Et vraiment, posez-vous des questions, prenez de la hauteur sur ce que vous ĂȘtes en train de vivre et surtout de surprendre. comment vous ĂȘtes en train de vivre les choses. Donc ça, c'est deuxiĂšme astuce sur les attentes irrĂ©alistes. Le troisiĂšme point qui revient beaucoup dans les commentaires, dans vos messages, c'est en fait les... Alors, je l'ai dissociĂ©, j'aurais pu le regrouper, mais en fait, c'est dĂ©jĂ  les remarques, les attitudes des proches, de l'entourage, des gens avec qui on va ĂȘtre invitĂ©. Il y a Tata Henriette qui vous resserre les mĂȘmes histoires de famille Ă  chaque repas. Il y a les convictions Ă©colo-politiques des uns et des autres qui viennent ambiancer le repas aussi. Il y a parfois, et ça, ça ressort un petit peu plus, alors beaucoup moins sur le ton de l'humour, il y a parfois aussi ces questions intrusives qui viennent vraiment vous perturber. enfin pas vous perturber, mais vraiment vous agacer profondĂ©ment, parce que probablement que justement ces questions intrusives, elles viennent toucher quelque chose en vous, elles viennent vous piquer. Alors je ne dis pas que forcĂ©ment les personnes qui posent ces questions sont exemptes de... Alors pas de tort, je n'ai pas envie de dire que quelqu'un a tort et une autre personne a raison, c'est juste que parfois c'est juste formulĂ© de façon trĂšs maladroite ou trop directe pour vous. Et... Il y a des personnes qui ne savent pas rĂ©ellement y mettre les formes, qui peuvent ĂȘtre maladroites dans leurs propos, alors qu'en rĂ©alitĂ©, elles montrent juste une marque d'intĂ©rĂȘt. Elles ont envie d'en savoir plus sur vous. Elles veulent s'intĂ©resser Ă  vous et c'est juste, entre guillemets, fait d'une maniĂšre... qui va vous heurter, souvent Ă  juste titre, parce qu'il y a des façons aussi de faire. Mais trĂšs souvent aussi, ce que je remarque, c'est que ce type de remarques tombe pile poil quand on n'a pas envie de les entendre. Donc, alors j'en ai relevĂ© quelques-unes. OĂč est ma feuille ? VoilĂ , je reprends mes notes. Donc, le alors c'est pour quand le petit deuxiĂšme, quand vous venez juste d'avoir le premier enfant et que vous vous remettez à
 peine de votre premiĂšre grossesse et vous ne faites toujours pas les nuits et voilĂ , on vous demande quand est-ce que c'est, quand est-ce que vous prĂ©voyez le deuxiĂšme, dĂ©jĂ . Il y a ceux qui vous demandent pour la quarantiĂšme fois ce que vous faites dans la vie et qui n'ont toujours pas imprimĂ© ce que vous faites dans la vie. Il y a ceux qui vous demandent, et ton boulot, ça marche, l'air de dire tu galĂšres encore. Il y a ceux qui disent, ah oui, les rĂ©flexions sur le physique aussi. t'as pas un peu grossi ou mange tu vas perdre un os donc c'est clair que c'est pas la meilleure entrĂ©e en matiĂšre en termes de small talks c'est Ă  dire vous savez ces conversations qui ont pour objectif de briser la glace et de rentrer en conversation avec quelqu'un on peut faire mieux c'est clair dĂ©jĂ  tout ce qui touche le physique trĂšs honnĂȘtement c'est Ă  Ă©viter et bon ben parfois c'est comme ça que voulez vous vous ĂȘtes face Ă  des personnes qui n'auront aucun tact... Donc, qu'est-ce qu'on peut faire dans ces cas-lĂ  ? Outre le fait de refuser l'invitation, ne pas venir et dire je n'ai pas envie de me saquer telle ou telle personne vous pouvez vous prĂ©parer Ă  l'avance et, en fait, anticiper ce type de questions. Si vous les connaissez par cƓur, en plus, vous savez que plus ou moins, il y a des chances qu'on vous les reserve. Donc, anticipez ça avec des rĂ©ponses toutes prĂȘtes que vous prĂ©parez Ă  l'avance. Ça vous Ă©vite, un, d'ĂȘtre pris au dĂ©pourvu. Deux, de rĂ©pondre sur la dĂ©fensive et donc potentiellement de façon agressive et d'une façon qui ne vous ressemble pas et que vous pourriez regretter. Trois, justement de mettre de l'huile sur le feu et d'envenimer un repas qui se passait pas trop mal jusqu'ici. Donc, anticipez vos rĂ©ponses, prĂ©parez des rĂ©ponses, soit sur le ton de l'humour, soit sur l'auto-dĂ©rision, soit, alors ce qui est trĂšs subtil et ce que moi j'aime bien faire, c'est de rĂ©pondre par une autre question. Donc en fait, je pose des questions, je retourne la question Ă  la personne. Soit c'est de dĂ©vier la conversation sur autre chose immĂ©diatement ou de dire clairement, Ă©coute, lĂ , je n'ai pas envie de rĂ©pondre Ă  ça pour l'instant. Par contre, ça m'intĂ©resse de savoir. Et vous vous intĂ©ressez Ă  la personne et hop, elle va vite oublier la question qu'elle vous a posĂ©e parce que vous allez vous intĂ©resser Ă  elle. VoilĂ , donc il y a plein d'astuces. Vous pouvez, selon votre type de personnalitĂ©, trouver une maniĂšre de rĂ©pondre. ou de ne pas rĂ©pondre et donc d'esquiver. Mais en tout cas, de vous prĂ©parer Ă  ce type de remarques, de questions intrusives, etc. Ensuite, il y a les obligations sociales, un petit peu dans le mĂȘme contexte. C'est toujours en rapport aux autres. Alors lĂ , les obligations sociales, c'est vrai que c'est particulier parce que le moment des fĂȘtes, c'est un moment oĂč on est censĂ©, on est censĂ©, encore une fois, c'est attention aux injonctions, se retrouver. Partager un moment famille, c'est un moment de gĂ©nĂ©rositĂ©, de partage. Et c'est un moment oĂč on est justement lĂ  pour entourer, Ă©viter que les uns et les autres se retrouvent seuls pour rompre la solitude. Ça n'empĂȘche pas que ça se vive quand mĂȘme dans certaines familles, ça n'empĂȘche pas que malgrĂ© tous vos efforts pour satisfaire tout le monde, il y a toujours des personnes qui vont se sentir lĂ©sĂ©es, laissĂ©es de cĂŽtĂ©, ressentir une forme de solitude, de rejet, etc. Bon, c'est un fait. Ce qui se passe aussi, c'est que parfois, du coup, on se sent obligĂ©, en fait, de cĂŽtoyer des personnes qu'on ne cĂŽtoierait absolument pas et qu'on ne cĂŽtoie pas le reste de l'annĂ©e. Et lĂ , en fait, on s'impose le fait de les cĂŽtoyer. Et souvent, si on ne les cĂŽtoie pas, c'est qu'il y a une raison. Alors, il y a des personnes qu'on ne cĂŽtoie pas parce qu'elles sont trĂšs loin. parce que les emplois du temps font qu'ils ne sont pas compatibles, parce qu'il peut y avoir un tas de bonnes raisons de ne pas se cĂŽtoyer. Mais il y a aussi le fait de ne pas se cĂŽtoyer parce qu'on n'a pas d'affinitĂ©. Et ce n'est pas parce qu'on est en famille, dans une famille, qu'on partage le mĂȘme sang ou qu'en fait, on est obligĂ© d'avoir des affinitĂ©s. Donc, du coup, c'est vrai qu'on peut avoir du mal Ă ... Ă  ça, Ă  s'obliger Ă  cĂŽtoyer des personnes, Ă  rĂ©pondre Ă  ses obligations sociales. Dans le mĂȘme ordre, dans la mĂȘme catĂ©gorie, il y a aussi le fait d'ĂȘtre du coup invitĂ© Ă  des fĂȘtes oĂč vous n'avez pas spĂ©cialement envie d'aller, d'ĂȘtre forcĂ© de manger encore alors que vraiment, vous n'en pouvez plus et vous avez de la difficultĂ©. C'est Ă  dire non parce que vous voyez que la personne qui vous invite, elle s'est dĂ©carcassĂ©e et voilĂ , elle vous reçoit au mieux. Et puis dans les trucs qui vous agacent aussi, il y a le fait, les retards, les retardataires qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qui n'arrivent jamais. Ou qui arrivent au bout d'un moment, l'air de rien, sans s'excuser. Ou qui arrivent au bout d'un moment, l'air de rien, ou mĂȘme en rigolant, de leur retard et en disant qu'ils sont passĂ©s voir quelqu'un juste avant. Ouais, ça peut ĂȘtre particuliĂšrement agaçant quand la majoritĂ© attendent ces personnes-lĂ , retardataires, qu'elles ne s'excusent pas, qu'elles ne considĂšrent pas comme important le fait d'arriver Ă  l'heure, Ă  l'Ă©vĂ©nement. Alors on ne parle pas de 15 minutes de retard. Quand la... Quand on commence Ă  attendre des personnes pendant trois quarts d'heure, une heure, ça pĂšse, ça Ă©nerve, ça agace, ça irrite, ça prend la tĂȘte. Donc du coup, effectivement, il y a aussi ce truc-lĂ  d'obligation sociale, de ok, je rentre dans lĂ , je ne rentre pas dans lĂ  etc. Alors je sais qu'il y a des familles oĂč vraiment, on ne fait pas des ronds de jambes et on y va franco, on se dit les trucs, cash. Mais il y a beaucoup de familles oĂč ce n'est pas le cas, en fait. On s'adapte parce qu'on se dit c'est NoĂ«l parce qu'on se dit je ne veux pas gĂącher le moment parce qu'on se dit je n'ai pas envie d'ĂȘtre l'emmerdeur de service parce qu'on se dit je n'ai pas envie d'ĂȘtre la rabat-joie de service parce qu'on se dit on ne va pas se disputer le jour de NoĂ«l etc. Donc en fait, il y a beaucoup de personnes qui ravalent leurs besoins, qui ravalent ce qu'elles pensent, qui ravalent ce qu'elles ressentent, surtout, sous prĂ©texte que c'est NoĂ«l, que c'est les fĂȘtes, que ceci, que cela. Donc, je ne sais pas si vous pouvez sentir une pointe d'agacement d'ailleurs quand je le dis, mais c'est une rĂ©alitĂ©. Donc lĂ , ce que je peux vous partager comme astuce, c'est d'apprendre la communication non violente. Et j'ai fait un Ă©pisode sur la communication non violente, donc vous pouvez le retrouver. En fait, ça vous permettra d'apprendre Ă  affirmer vos ressentis, vos besoins, vos dĂ©sirs d'une façon... Comment ? Empathique, d'une façon claire, d'une façon qui permet de dire clairement les choses sans attaquer finalement les personnes qui se trouvent avec vous. Vous pouvez aussi pratiquer, enfin dire non, dire non tout simplement avec Ă©lĂ©gance encore une fois. Il y a une façon de dire non. Une personne qui par exemple s'est dĂ©carcassĂ©e, a prĂ©parĂ© Ă  manger, fait un bon repas mais vous sert de façon opulente et puis vous, vous n'en... pouvez plus, mais vous n'osez pas dire non, mais en mĂȘme temps vous sentez que lĂ , vous allez partir en courant aux toilettes si ça continue. Vous pouvez pratiquer la... Enfin, vous pouvez dire non de façon trĂšs gentille. Vous pouvez, par exemple, si elle veut... En fait, c'est des trucs Ă  anticiper, c'est-Ă -dire que vous savez que ça va ĂȘtre un repas important, vous demandez Ă  ce que votre portion, elle soit divisĂ©e par deux. Vous pouvez dĂ©cliner, sauter le fromage parce que vous vous dites j'en mange absolument pas chez moi d'habitude etc. Il y a des petites astuces en fait et on peut trĂšs bien dire non en fait de se resservir ou d'ĂȘtre resservi, dire non pour moi ça suffit j'arrĂȘte lĂ  parce qu'aprĂšs sinon je ne suis pas bien et ça c'est votre besoin. Si la personne insiste pardon du peu mais c'est qu'elle n'est absolument pas respectueuse du coup de vos besoins et lĂ  vous pouvez dire non un petit peu plus fermement en disant non vraiment c'est une... pas possible, ça ne passera pas pour moi. VoilĂ . Et si elle s'offusque, eh bien, tant pis pour elle, j'ai envie de dire aprĂšs. À partir du moment oĂč on a formulĂ© les choses, notre premiĂšre intention, nos besoins, clairement, et qu'on y a mis les formes aussi, vraiment, c'est un truc auquel je tiens, d'avoir cette forme de tact. Bienveillance, mais fermetĂ©, en fait, c'est un petit peu ça, l'idĂ©e. VoilĂ . AprĂšs, si les personnes insistent, si elles ne sont pas respectueuses, si elles dĂ©passent vos limites, c'est lĂ  que que vous pouvez montrer plus de fermetĂ©. Il y a les crescendo, en fait. On commence avec bienveillance, bienveillance, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©. VoilĂ , en gros, c'est ça, l'idĂ©e. Vous pouvez, bien sĂ»r, sinon, dĂ©cliner carrĂ©ment les invitations. Si ça ne vous convient pas, ça ne vous convient pas, et vous vous faites votre petit programme de NoĂ«l Ă  vous, avec votre plaid, votre film prĂ©fĂ©rĂ©, votre petit plat prĂ©fĂ©rĂ©, plateau tĂ©lĂ©, ça va trĂšs bien aussi. Et aucune, finalement, aucune... obligation Ă  porter au-delĂ  de, encore une fois, de ses limites, de ses besoins. Dernier, dernier, dernier red flag, dernier truc qui vous agace. Alors lĂ , ce n'est pas vraiment de l'agacement, mais c'est plus le gros coup de mou qui vient avec les fĂȘtes de NoĂ«l, juste l'aprĂšs, en fait, l'aprĂšs-fĂȘte de NoĂ«l. Le sentiment, alors, il y a une personne qui a partagĂ© le sentiment de vide. AprĂšs les fĂȘtes, et je comprends en fait cette notion. Il s'est passĂ© beaucoup de choses, c'est trĂšs intense comme pĂ©riode, c'est trĂšs rempli de par justement ce que je vous disais au dĂ©but, de charges sensorielles, il y a des lumiĂšres, il y a des musiques, il y a une ambiance, il y a plein de choses, il y a du monde. Parfois c'est une pĂ©riode de l'annĂ©e justement oĂč notre solitude est rompue, on se retrouve avec des gens et ça fait du bien de se retrouver seule, peut-ĂȘtre de se dire ok il y a une nouvelle annĂ©e qui commence. pour peu que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente a Ă©tĂ© compliquĂ©e. On peut avoir une forme d'apprĂ©hension. Enfin, il y a un tas de raisons de pouvoir ressentir ce vide en soi. Ça peut aussi appeler Ă , justement, le vide qui vient avec... Il y a des personnes qu'on est obligĂ© de cĂŽtoyer, mais il y a aussi des personnes qu'on aimerait pouvoir avoir avec soi au moment des fĂȘtes, qu'on aimerait pouvoir serrer dans nos bras, avec lesquelles on aurait envie d'ĂȘtre au moment de NoĂ«l, et ce n'est pas possible. et elles ne sont pas lĂ  et le manque est terrible. Et cette NoĂ«l exacerbe ce manque, exacerbe ces sĂ©parations, exacerbe parfois les deuils qui ont lieu, qui sont encore frais. Ça exacerbe tout ça en fait. Et du coup, on peut ressentir vraiment un gros gros vide dans cette pĂ©riode-lĂ  de façon trĂšs paradoxale. Ça peut gĂ©nĂ©rer beaucoup d'anxiĂ©tĂ©. J'en ai parlĂ© aussi dans l'Ă©pisode qui Ă©tait liĂ© Ă  NoĂ«l l'an dernier. Et on peut avoir vraiment cette espĂšce de coup de dĂ©prime, coup de blouse. Il y a aussi ce qui vient avec ça, la fatigue. La fatigue que les fĂȘtes ont gĂ©nĂ©rĂ©. Ce n'est pas une pĂ©riode reposante, ce qui fait que mĂȘme si on est en vacances, on ne se repose pas vraiment. Donc du coup, c'est quelque chose qui peut aussi jouer dans le fait de sentir ce coup de fatigue, ce coup de blouse. Parfois, on a justement tellement Ă©tĂ© dans les excĂšs, manque de sommeil, excĂšs de nourriture, parfois excĂšs d'alcool. Donc ce que vous pouvez faire ici, c'est d'intĂ©grer finalement des moments de recentrage. Encore une fois, c'est d'intĂ©grer cette pĂ©riode-lĂ  et de revenir systĂ©matiquement au moment prĂ©sent. Qu'est-ce qu'il a me fait du bien Ă  cet instant-lĂ  ? De quoi j'ai besoin Ă  cet instant-lĂ  ? Vous pouvez noter ce qui vous a fait du bien, ce qui vous a rendu heureux, joyeux, vos sensations corporelles. Vous pouvez noter comment vous vous sentez. dĂ©posez-le par Ă©crit ou simplement prenez connaissance de ça. Ça peut ĂȘtre un exercice mental, mais juste revenir dans votre corps, observer mon corps, comment il sent, est-ce que j'ai des tensions ? Et moi, Ă©motionnellement, j'en suis oĂč ? Et qu'est-ce que j'ai tendance Ă  me dire en ce moment ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de calme, par exemple ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de repos Ă  cet instant ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de... de retrouver un petit peu de joie parce que j'ai le blues. Comment je peux prolonger un petit peu cette magie de NoĂ«l que je n'ai pas envie de quitter ? Et de poser ces questions et d'aller rechercher vos rĂ©ponses. Mais c'est comme un instant d'introspection, de prise de recul, un petit peu de mĂ©ditation. D'ailleurs, vous pouvez mĂ©diter Ă  ce moment-lĂ , pratiquer la gratitude aussi, vous Ă©merveiller, des petites choses qui sont lĂ  aussi, des petits bonheurs qui sont lĂ . Et revenir un petit peu, on recalme, on redescend en pression et c'est ok. Et se dire que c'est normal aussi de ressentir ce coup de fatigue, vraiment de se dire mais c'est normal, attends c'est vachement intense la pĂ©riode des fĂȘtes, donc c'est juste normal que je me sente fatiguĂ©e. Et par contre j'ai un besoin de repos, j'ai un besoin de retrouver du calme et je dois y rĂ©pondre, c'est ça ma seule obligation quelque part. Donc si je devais rĂ©sumer cet Ă©pisode juste avant les fĂȘtes, c'est de trouver vos petites astuces, vos petites combines pour amener du calme chaque fois que vous ressentez de la tension. Pour ça, ça vous demande d'ĂȘtre dans la pleine conscience. Et c'est pour ça que je parle beaucoup de pleine conscience dans l'appel du calme, parce que plus vous ĂȘtes conscient de ce que vous ĂȘtes en train de vivre en termes de pensĂ©e, d'Ă©motion, de ressenti, de sensation corporelle, plus vous arriverez facilement Ă  dĂ©tecter vos besoins et Ă  les satisfaire rapidement. Parfois, ce n'est pas possible de satisfaire ses besoins dans l'instant. Parfois, effectivement, on compose aussi avec l'effet de groupe, avec les contraintes, entre guillemets, des contraintes qui sont liĂ©es Ă  cette pĂ©riode-lĂ . C'est OK, on va diffĂ©rer. Mais en tout cas, du coup, ça peut ĂȘtre intĂ©ressant de se dire OK, mais par contre, je vais me prĂ©voir une fenĂȘtre d'une demi-journĂ©e ou d'une journĂ©e complĂšte. ou d'un week-end complet, ou d'une semaine complĂšte, si on a la possibilitĂ©, les moyens, pour rĂ©cupĂ©rer, pour avoir du temps pour moi, pour me recentrer, pour redescendre en pression, etc. VoilĂ , donc j'espĂšre que cet Ă©pisode vous a parlĂ©, vous a plu, vous a inspirĂ©, vous a prĂ©parĂ© au mieux pour ces fĂȘtes. Moi, je vous retrouve juste aprĂšs les fĂȘtes. Je vous souhaite vraiment de passer un beau et doux moment, surtout. et dans la simplicitĂ© et surtout l'amour de vous mĂȘme l'amour de vos proches voilĂ  donc profitez-en bien profiter de ces parenthĂšses aussi magique fĂ©erique pour celles et ceux qui le voient ainsi pour celles et ceux pour qui noĂ«l les fĂȘtes ça les barbes aucun problĂšme faites vous votre petit votre petite routine votre petit plaisir Ă  vous c'est trĂšs bien aussi il ya voilĂ  mille façons mille façons de cĂ©lĂ©brer donc Je vous souhaite une trĂšs trĂšs belle fin de semaine. DĂ©but de semaine du coup parce que l'Ă©pisode va sortir lundi. Et moi lĂ  je suis en train d'enregistrer un jeudi. C'est pour ça que je dis fin de semaine. Donc trĂšs trĂšs belle semaine. A trĂšs bientĂŽt.

Chapters

  • Introduction et contexte des fĂȘtes de NoĂ«l

    00:56

  • Les dĂ©fis Ă©motionnels des fĂȘtes

    01:40

  • L'excĂšs et la surcharge sensorielle

    03:39

  • Les attentes irrĂ©alistes et leurs impacts

    17:21

  • Les remarques et attitudes des proches

    24:35

  • Les obligations sociales et la gestion des interactions

    29:04

  • Le sentiment de vide aprĂšs les fĂȘtes

    35:44

  • Conclusion et conseils pour un NoĂ«l serein

    41:00

Description

🎄 Trucs et astuces pour garder son calme pendant les fĂȘtes 🎄


Les fĂȘtes de fin d’annĂ©e, c’est magique... mais aussi parfois stressant ! 😅

Entre les repas interminables, les cadeaux à gérer et les petites tensions familiales, on peut vite perdre son calme.


Pas de panique ! Dans cet Ă©pisode chaleureux, je vous partage :

✹ Des astuces simples pour rester zen (mĂȘme quand tonton raconte pour la 10e fois la mĂȘme anecdote).
🎁 Comment poser ses limites avec douceur et profiter pleinement de l’instant prĂ©sent.
đŸ’†â€â™€ïž Un exercice express pour Ă©vacuer le stress avant de passer Ă  table.
❀ Et surtout, un rappel essentiel : votre bien-ĂȘtre est le plus beau cadeau Ă  vous offrir cette annĂ©e.


Prenez une pause avec moi et transformez vos fĂȘtes en un moment d’apaisement et de joie intĂ©rieure. 🎧✹


âžĄïž Écoutez l'Ă©pisode dĂšs maintenant et partagez vos meilleures astuces pour rester zen en commentaire !

En attendant je vous souhaites de douces fĂȘtes ✹

Autres épisodes mentionnés dans cet épisode :

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Licensor's Author Username : Music_Beats
Item Title : Emotional Inspiring Piano
Licensee : Anne-Gaëlle MONTEIL 


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans l'Appel du calme, le podcast dĂ©diĂ© aux personnes en quĂȘte de calme intĂ©rieur et d'harmonie dans leur vie. Ensemble, nous allons explorer les solutions pour vivre votre quotidien plus librement, vos Ă©motions plus sereinement et vous Ă©panouir avec confiance. Je suis Anne-GaĂ«lle Monteil, coach professionnel pour les leaders atypiques et votre guide dans ce voyage vers plus de bien-ĂȘtre. issues de ma pratique professionnelle, Ă  des partages inspirants tirĂ©s de mon laboratoire de vie personnelle, Ă  des mĂ©ditations guidĂ©es et Ă  la pleine conscience, accĂ©dez Ă  plus de sĂ©rĂ©nitĂ©, d'Ă©nergie positive et d'Ă©quilibre dans votre vie. Alors, pour rejoindre cette douce aventure, embarquez dĂšs maintenant dans ce nouvel Ă©pisode. À tout de suite ! Allo et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode du podcast L'Appel du Calme. Eh bien, je suis heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour ce dernier podcast de l'annĂ©e. Oui, ce podcast va clĂŽturer l'annĂ©e 2024 en beautĂ©, j'espĂšre, en lĂ©gĂšretĂ© surtout. Et je vais vous amener des petits conseils pour rester zen durant ces fĂȘtes. Les fĂȘtes de NoĂ«l, fĂȘtes de fin d'annĂ©e, les vacances de NoĂ«l pour ceux qui ont des enfants et qui sont... Caler sur le rythme des enfants, c'est une pĂ©riode Ă©prouvante, magique, fĂ©Ă©rique, joyeuse, certes, mais aussi Ă©prouvante Ă  la fois pour le corps, mais aussi pour le mental. Personnellement, j'ai le mental en surchauffe. Pour ne rien oublier, vraiment penser Ă  tout, que ce soit pour les cadeaux, que ce soit pour le repas, que ce soit pour... clĂŽturer tout ce que j'ai Ă  clĂŽturer au niveau professionnel avant de fermer mon bureau Ă  double tour et partir tranquillou en vacances parce que oui, en vacances, j'aspire Ă  dĂ©connecter et je sais par expĂ©rience que durant ces vacances de NoĂ«l et toutes les vacances de NoĂ«l, gĂ©rer des petits impondĂ©rables professionnels, c'est la galĂšre. Donc maintenant, j'anticipe au maximum histoire vraiment de bloquer un maximum de choses. Et je sais que vous aussi, cette pĂ©riode vous met au dĂ©fi de rester zen. Donc, on peut aimer NoĂ«l, on peut aimer tout ça, mais on a le droit aussi de dire que NoĂ«l, ça joue tout simplement avec nos nerfs et que ça peut nous faire perdre notre calme. Alors, allons-y sans plus tarder avec justement ce qui a tendance Ă  nous agacer, nous titiller, voire carrĂ©ment nous faire vriller. Pour faire cet Ă©pisode, je vous ai questionnĂ© sur Instagram, sur les rĂ©seaux sociaux, je vous ai demandĂ© quelles sont en gros les choses qui vous agacent ou ont pu vous agacer fortement et vous faire perdre votre calme Ă  l'occasion d'un NoĂ«l ou des pĂ©riodes des fĂȘtes. Et donc j'ai compilĂ© vos rĂ©ponses et je les ai en fait classĂ©es. en cinq catĂ©gories et pour chacune de ces catĂ©gories, je vais vous apporter mes petites astuces, mes petits trucs pour essayer de rester zen. Alors Ă©coutez bien cet Ă©pisode et n'hĂ©sitez pas Ă  la fin de l'Ă©pisode de venir commenter dans le commentaire de l'Ă©pisode ou sur les rĂ©seaux sociaux vos astuces pour rester zen ou nous partager simplement une anecdote d'un moment oĂč vous avez vrillĂ© au moment des fĂȘtes. Alors premiĂšre catĂ©gorie, premier... J'avais appelĂ© ça au dĂ©part les red flags, les drapeaux rouges, mais en fait, ce n'est pas rĂ©ellement ça. Mais la premiĂšre catĂ©gorie des choses qui font qu'on peut pĂ©ter les plombs, c'est en fait l'excĂšs. L'excĂšs de NoĂ«l, l'excĂšs des fĂȘtes et la surcharge Ă©motionnelle et sensorielle que ça amĂšne. La surcharge sensorielle, dĂ©jĂ , effectivement, parce qu'il y a plein de guirlandes qui clignotent, il y a de l'Ă©clairage dans tous les sens, on se croirait dans une boĂźte de nuit. Il y a aussi la surcharge sensorielle au niveau du goĂ»t. On va avoir beaucoup de choses Ă  manger durant ces fĂȘtes. Et donc, il peut y avoir cette sensation d'excĂšs et de dĂ©goĂ»t au bout d'un moment. Il y a aussi une surcharge au niveau de l'ouĂŻe. Le bruit qui est gĂ©nĂ©rĂ© par les cris des enfants, par la joie, par les conversations, ceux qui parlent fort, les rires, la musique. Enfin, tout ce qui vient crĂ©er cette atmosphĂšre festive. mais bruyante. Donc pour ceux qui ont des sensibilitĂ©s auditives ou qui supportent assez mal le bruit, c'est un vrai challenge. Et puis il y a aussi le fait de vivre ce phĂ©nomĂšne des conversations croisĂ©es Ă  table. Je ne sais pas si ça vous le fait, mais moi clairement, par exemple, si je suis Ă  table, admettons Ă  peu prĂšs au centre, et qu'il y a deux personnes qui se parlent complĂštement Ă  l'opposĂ©, en rĂ©alitĂ© je n'arrive plus Ă  entendre mon interlocuteur qui est en face ou mĂȘme juste Ă  cĂŽtĂ© de moi. Parce que j'entends juste un brouhaha. En fait, je capte la conversation d'Ă  cĂŽtĂ©, mais je capte aussi celle d'en face, sauf que je n'arrive pas Ă  me concentrer sur ce que me dit la personne d'en face. Je suis concentrĂ©e finalement sur Ă  peu prĂšs tout ce qui se dit. Et du coup, j'ai l'impression de ne rien entendre. VoilĂ , je ne sais pas si vous vivez ces petits moments chaotiques. Mais en tout cas, tout ça gĂ©nĂ©rĂ©, mis bout Ă  bout, ça peut vraiment crĂ©er une surcharge sensorielle. Si vous ĂȘtes hypersensible en plus, Vous savez combien justement les sens sont dĂ©jĂ  Ă  la base exacerbĂ©s, vous captez facilement les odeurs, les sons, les bruits, vous ĂȘtes facilement attirĂ© par des dĂ©tails, vous ĂȘtes trĂšs observateur, vous voyez des choses, vous entendez des choses, vous ressentez des choses. Donc tout ce mĂ©lange peut crĂ©er quelques dĂ©sordres et quelques Ă©motions plus intenses, dirons-nous, au bout d'un moment. C'est comme si la soupape, au bout d'un moment, elle remplit, mais Ă  un moment donnĂ©, ça risque de pĂ©ter. Il y a aussi cette idĂ©e, enfin cette rĂ©alitĂ© que NoĂ«l entraĂźne certains excĂšs, pas dans toutes les familles, pas partout, pas toujours, etc. Je ne veux pas gĂ©nĂ©raliser bien sĂ»r, mais il arrive parfois que NoĂ«l, la pĂ©riode des fĂȘtes, nouvel an, ce soit synonyme d'excĂšs, d'excĂšs de tout en fait. Il faut se faire beau, il faut ĂȘtre sous son meilleur jour, il faut ĂȘtre joyeux, il faut ĂȘtre content, il faut... faire des cadeaux, il faut dĂ©penser beaucoup d'argent, il faut... Alors attention, je mets des il faut comme si c'Ă©tait une injonction, une obligation, pas du tout. Mais dans certaines familles, oui, ça allait plus ou moins. Donc tout ceci, cet excĂšs, peut aussi nous nuire sur le plan Ă©motionnel. C'est-Ă -dire que si on n'est pas en accord en termes de valeur avec ces excĂšs, avec cette opulence, avec ce trop, avec ce tout, avec ce superflu aussi, parce qu'Ă  NoĂ«l, ces fĂȘtes-lĂ , il y a aussi tout l'aspect... commerciale qui amĂšne beaucoup de superflux, on peut se sentir en dĂ©saccord au sein des familles, au sein d'un couple, au sein de l'entourage et ça peut gĂ©nĂ©rer des tensions internes dĂ©jĂ  en soi parce que c'est pas raccord Ă  nos valeurs, parce qu'on aurait aimĂ© que les choses soient autrement mais qu'on peut pas toujours faire comme nous on souhaite parce que la majoritĂ© va l'emporter ou voilĂ . Et du coup, on va se sentir en tension peut-ĂȘtre mĂȘme avec les autres, avec l'entourage. De mon cĂŽtĂ©, J'ai rĂ©flĂ©chi parce que vous m'avez amenĂ© des rĂ©flexions, bien sĂ»r, Ă  travers nos Ă©changes. D'ailleurs, merci, j'ai Ă©normĂ©ment ri Ă  propos de certains messages. Mais il est vrai que, de mon cĂŽtĂ©, c'est l'excĂšs de nourriture beaucoup qui me dĂ©range. Au bout d'un moment, mon corps ne peut plus tout simplement supporter, il n'a pas la capacitĂ© d'ingĂ©rer autant de nourriture que ce qui m'est proposĂ©. Alors, d'annĂ©e en annĂ©e, ça s'est amĂ©liorĂ©, on va dire. Je trouve que quand mĂȘme, les tables sont moins chargĂ©es en termes de mets. Je trouve qu'aussi, il y a une simplification, qu'on est moins dans l'apĂ©ritif, l'entrĂ©e, le plat. Le plat composait des fois de deux choses, du poisson et de la viande. Le fromage, le dessert, les miniardistes. À un moment donnĂ©, on ne s'en sortait plus. Et lĂ , je trouve que ça s'est quand mĂȘme largement simplifiĂ© sur les tables. Je trouve aussi qu'il y a une forme d'y accorder pas moins d'importance en termes de qualitĂ©, parce que quand mĂȘme, on va chercher plutĂŽt des produits nobles, qu'on n'a pas l'habitude de manger. Mais par exemple, lĂ , ça fait quelques annĂ©es, et c'est encore le cas cette annĂ©e, la bonne raclette de NoĂ«l, moi, je trouve ça gĂ©nial, ça me va trĂšs bien, je trouve que c'est convivial, c'est simple, c'est facile, tout le monde est Ă  table. Il n'y a pas justement la cuisiniĂšre ou les gens qui reçoivent, qui sont bloquĂ©s dans leur cuisine parce qu'ils doivent envoyer des plats chauds, etc. Non, voilĂ , tout le monde est ensemble. Et ça, je trouve ça cool, en fait, de faire un NoĂ«l avec des choses Ă  partager ou sous forme de buffet, de maniĂšre que tout le monde soit ensemble, que ça reste simple et convivial. Mais voilĂ , Ă  une Ă©poque, c'Ă©tait pas ça. Et c'Ă©tait vraiment trĂšs important, ce repas, finalement, ce qu'on mettait sur la table. Aujourd'hui, je trouve que ça l'est un peu moins. Maintenant, heureusement pour mon estomac, d'ailleurs, je dis merci. Maintenant, voilĂ , c'est vrai que chez certaines personnes, c'est encore trĂšs traditionnel. Et du coup, je comprends qu'il puisse y avoir des excĂšs que vos estomacs ne supportent pas et que ça vous rend malade finalement. Et ça, c'est quand mĂȘme dommage de se rendre malade physiquement. Je parle Ă  cause de repas de fĂȘte. Donc, comment remĂ©dier dĂ©jĂ  Ă  ces petites choses-lĂ  ? Alors, moi, ce que je vous suggĂšre et ce que je propose, c'est que dans ces cas-lĂ , dĂ©jĂ  d'une part, pour faire face Ă  la surcharge sensorielle qui entraĂźne une surcharge Ă©motionnelle, qui potentiellement... peut entraĂźner une explosion des nerfs et un chaos autour de la table, c'est justement de prĂ©voir des soupapes de dĂ©compression pour Ă©viter d'ĂȘtre en surcompression, en fait en surpression mĂȘme. Donc pour cela, il y a des petites astuces, parce qu'Ă©videmment quand on est bloquĂ© Ă  table, qu'on est nombreux, etc., on ne peut pas s'isoler vraiment, c'est compliquĂ© quand il y a du monde. Donc ce que vous pouvez faire, et ça va peut-ĂȘtre vous amuser, c'est de vous isoler. En plusieurs fois, vous allez pratiquer l'astuce du fractionnĂ©, c'est-Ă -dire que vous allez prendre des pauses en toute solitude de façon fractionnĂ©e, c'est-Ă -dire Ă  plusieurs reprises au cours du repas, au cours de la journĂ©e par exemple, si le repas ou les festivitĂ©s s'Ă©ternisent. Donc pour cela, vous avez un coin magique. Il existe un coin magique dans chaque maison logiquement, qui s'appelle les toilettes. Et oui, donc vous prĂ©textez une envie d'aller aux toilettes, ou pas d'ailleurs. vous pouvez vous Ă©clipser discrĂštement. Vous allez aux toilettes, 5 minutes, ça passera crĂšme, personne n'y verra rien. Donc vous, vous vous posez sur les toilettes, assis bien tranquillement. Je fais en mĂȘme temps que je vous le dis, en mĂȘme temps que je suis derriĂšre mon micro, je vous le fais. Donc je me visualise sur les... toilette pour vous guider. Donc vous posez vos pieds Ă  plat sur le sol, vraiment maniĂšre Ă  avoir la plante des pieds Ă  plat sur le sol, vos mains sur les cuisses et dĂ©jĂ  fermez vos yeux, relĂąchez les tensions corporelles, relĂąchez les Ă©paules, inspirez, expirez, vous revenez Ă  votre respiration, vous essayez d'avoir une respiration lente, profonde, ventrale si possible. Si ça vous est compliquĂ© parce que vous ĂȘtes stressĂ©, tendu... Ă©nervĂ©, excitĂ©, joyeux, il n'y a pas de souci, ça sera peut-ĂȘtre une respiration un peu plus haute qui se situera au niveau du thorax. Ce n'est pas grave, l'essentiel c'est de conscientiser les mouvements de votre respiration sur 3, 4, 5 cycles maximum, pas besoin d'en faire 15, simplement pour revenir dĂ©jĂ  Ă  vous-mĂȘme, en vous-mĂȘme, et d'observer vos sensations corporelles, peut-ĂȘtre juste prendre la tempĂ©rature de tiens, est-ce que j'ai des tensions dans mon corps ? Est-ce que je peux essayer de relĂącher ces tensions simplement en dĂ©nouant un petit peu mes muscles, en m'Ă©tirant, en bougeant lĂ©gĂšrement, en faisant peut-ĂȘtre des cercles avec mes Ă©paules ou en tournant ma tĂȘte Ă  droite, Ă  gauche, etc. Vous voyez, selon ce que vous ressentez, vous essayez de relĂącher les tensions. Ensuite, vous avez deux autres astuces, toujours pareil, dans le mĂȘme endroit, aux toilettes. Si le bruit vous gĂȘne particuliĂšrement, et ce que je comprends tout Ă  fait, Il y a des personnes qui ne comprennent pas que le bruit nous gĂȘne, mais quand on est sensible au bruit, ça peut ĂȘtre rĂ©ellement quelque chose qui peut entraĂźner des migraines, qui peut entraĂźner Ă©normĂ©ment de fatigue de façon rapide. Donc en fait, si c'est votre cas, ce que vous pouvez faire, c'est de mettre temporairement, et que vous entendez depuis lĂ  oĂč vous ĂȘtes le bruit encore persistant, vous pouvez simplement mettre vos mains sur vos oreilles, comme si vous vouliez poser un casque en fait sur votre tĂȘte et sur vos oreilles. pour faire le silence le plus possible, pour attĂ©nuer vraiment les sons de l'extĂ©rieur et revenir Ă  un petit peu plus de silence. C'est toujours en respirant, en inspirant, en expirant tranquillement. L'idĂ©e c'est vraiment de refaire le calme en soi. Si c'est par exemple que votre vue a Ă©tĂ© trop sollicitĂ©e, que vous avez mal aux yeux, que vous avez les yeux qui piquent, que votre vue se trouble, qu'il y a une fatigue oculaire de part. Pardon, par exemple, je ne sais pas, un sapin qui clignote beaucoup, qui est trĂšs allumĂ©, oĂč il y a des guirlandes partout, oĂč la lumiĂšre est forte, voilĂ . Et bien Ă  ce moment-lĂ , ce que vous pouvez faire, c'est frotter vos deux mains l'une contre l'autre, comme si vous vouliez les rĂ©chauffer. Quand vous sentez que vos mains sont chaudes, vous les appliquez sur vos yeux, exactement comme si vous vouliez porter un masque de nuit. Donc ce sont vos mains, vos paumes de mains qui vont former ce masque sur vos yeux. Et vous allez sentir la chaleur de vos mains se diffuser au niveau du lobe oculaire, tout autour des yeux, mĂȘme au niveau du front, des tempes, etc. Et vous allez ressentir immĂ©diatement l'effet relaxant de ceci. Le fait d'ĂȘtre dans le noir aussi, ça va vraiment reposer vos yeux, ça va vous faire du bien. Donc c'est quelques instants, mais c'est suffisant pour se recharger. Vous pouvez aussi, avec la pulpe de vos doigts, index et majeur, faire des petits massages circulaires, donc pareil au niveau des tempes, faire des mouvements de lissage du front, comme si vous vouliez lisser le front, comme si vous Ă©tiez en train d'appliquer une crĂšme sur le visage, vous dĂ©tendez un petit peu tous ces muscles du visage et toutes les tensions qui peuvent s'accumuler, vous pouvez faire un petit massage du crĂąne, c'est rapide, 5 minutes. honnĂȘtement ça suffit en fait pour vous requinquer, vous recharger en Ă©nergie etc. Ça c'est la premiĂšre astuce deuxiĂšme astuce, vous pouvez donc vous retourner ensuite Ă  table l'air de rien ou pendant la fĂȘte, l'air de rien et vous repassez un petit moment comme ça de festivitĂ© et quand vous sentez que de nouveau ça pour vous c'est prenant, c'est trop prenant il y a trop de trop en fait, trop de tout vous pouvez choisir de vous isoler cette fois-ci dans une chambre. Vous prĂ©textez par exemple avoir oubliĂ© de remplir une carte ou d'emballer un cadeau ou de chercher un paquet de mouchoirs. VoilĂ , n'importe. Parfois on n'est mĂȘme pas obligĂ© de se justifier. On peut aller tout simplement dans une piĂšce et vous refaites Ă  peu prĂšs ces mĂȘmes exercices. Vous vous isolez, vous respirez. Vous refaites les exercices que je vous ai suggĂ©rĂ©s juste avant. Une autre possibilitĂ©. Donc en tout, ça pourrait faire 3, 4 pauses comme ça dans la journĂ©e. Une autre possibilitĂ©, c'est de s'isoler plutĂŽt en extĂ©rieur cette fois-ci. Donc d'aller faire un tour sur la terrasse ou sur le balcon, ou d'ouvrir une fenĂȘtre s'il n'y a pas d'extĂ©rieur, ou de dire je vais aller fumer dehors, ou si vous ne fumez pas, de dire... Tiens, je vais prendre, je vais boire un coup, mais dehors, parce que j'ai chaud, j'ai besoin de prendre l'air. Vous sortez, Ă  ce moment-lĂ , vous ĂȘtes plutĂŽt debout. Profitez-en pour Ă  nouveau respirer, Ă  nouveau vous rĂ©ancrer, donc faire cet exercice d'ancrage. Je pose mes pieds au sol, j'essaye de sentir vraiment le sol sous mes pieds. J'essaye de reprendre contact avec mon corps, quelles sont les sensations, qu'est-ce que je ressens. De respirer, conscientiser votre respiration, ressentez du coup si vous ĂȘtes Ă  l'extĂ©rieur, forcĂ©ment il va faire froid logiquement, sauf si vous passez NoĂ«l sous les tropiques, mais vous inspirez, vous expirez et vous conscientisez cet air qui rentre, qui est froid et qui ressort, qui est rĂ©chauffĂ© par votre corps. Donc ça sur quelques cycles, vous pouvez en profiter pour vous Ă©tirer, pour vous secouer, pour bouger, pour Ă©vacuer les tensions de cette façon-lĂ . Encore une fois l'idĂ©e c'est d'Ă©vacuer les tensions. se recentrer, revenir un petit peu en soi, retrouver son calme si besoin. Et la respiration consciente, pour ça, c'est parfait. Donc ça, c'Ă©tait les premiĂšres astuces pour pallier Ă  cette surcharge sensorielle, Ă©motionnelle et aux excĂšs. Le deuxiĂšme point que vous avez mentionnĂ©, c'est les attentes irrĂ©alistes. Alors, il y a les attentes irrĂ©alistes, il y a les vĂŽtres en fait, et il y a celles aussi des... personnes, ce qui est attendu de vous a priori. Moi, ce que je dĂ©cĂšle lĂ -dedans, dans ce que vous avez pu me retourner et je me reconnais Ă  100% dans aussi ce que vous m'avez dit, c'est le fait d'avoir donc des attentes irrĂ©alistes, c'est le fait par exemple de vouloir que le moment soit parfait, soit magique, soit rĂ©ussi, etc. En fait, de mettre beaucoup d'enjeux autour de ce moment parce qu'on veut que tout le monde soit content, que tout le monde garde un excellent souvenir de ce moment. On veut faire plaisir, on veut que les gens se sentent bien, on veut satisfaire tout le monde. Et en fait, on se retrouve Ă  se plier en quatre, Ă  justement essayer de satisfaire absolument tout le monde. Et on veut que personne ne se sente lĂ©sĂ©, dĂ©laissĂ©, donc on fait son maximum. Et parfois, justement, on en fait trop. Et en fait, quand on en fait trop, et bien parfois, sans s'en rendre compte, de façon inconsciente, on met Ă©galement la... pression sur les Ă©paules de nos convives parce que c'est comme si on attendait du coup aussi beaucoup d'eux-mĂȘmes pour qu'ils viennent nous amener ce plaisir-lĂ . Alors, moi, en gĂ©nĂ©ral, j'adore faire plaisir, j'adore me plier en quatre, j'adore parce que c'est mon tempĂ©rament et parce que derriĂšre, moi, c'est ça qui m'amĂšne de la satisfaction. C'est pas pour recevoir la mĂȘme chose, mais c'est quelque part, c'est mon propre kiff, c'est mon auto-kiff de... penser aux cadeaux, qu'est-ce qui va faire plaisir Ă  la personne, de personnaliser au maximum, de... Vraiment, ils mettent beaucoup d'attention, d'intention et pareil dans la façon de recevoir, j'adore recevoir, faire une jolie table, une jolie dĂ©coration, servir des trucs sympas, sauf que en fait il n'y a aucune obligation. Et ça je l'ai vraiment compris plus ou moins Ă  mes dĂ©penses, c'est-Ă -dire que limite je faisais des burn-out de NoĂ«l. Ă  trop vouloir en faire, Ă  trop vouloir que ce soit parfait, Ă  me mettre trop la pression. J'en Ă©tais venue Ă  ne plus prendre de plaisir, Ă  ne plus avoir envie de recevoir, Ă  ne plus vouloir rien faire et Ă  ĂȘtre surtout extrĂȘmement fatiguĂ©e et Ă©puisĂ©e et sous pression au moment de NoĂ«l. Alors lĂ , c'est la coach qui va agiter sa petite casquette de coach et qui va vous parler. Ce qui se passe, c'est que souvent... À ce moment-lĂ , il y a ce qu'on appelle nos drivers, ce sont des messages contraignants. Donc en analyse transactionnelle, c'est ce qu'on appelle les messages contraignants. On est tous guidĂ©s par ces drivers. Driver, c'est justement le fait d'ĂȘtre conduit par quelque chose. Et ces drivers-lĂ , ils sont particuliĂšrement exacerbĂ©s en pĂ©riode de fĂȘte. Pourquoi ? Parce qu'il y a des enjeux quelque part. Et du coup, sauf quand on ne s'en pose pas Ă  des enjeux. Mais si en fait, comment vous clarifiez ça ? Tout simplement, c'est que le message, le driver, donc ce qui nous motive, peut ĂȘtre Ă  la fois un message motivationnel ou un message contraignant. Il est motivationnel parce qu'on l'a en nous, c'est inhĂ©rent Ă  nous-mĂȘmes, c'est notre tempĂ©rament. On est conduit par un ou plusieurs drivers majoritaires, il y en a cinq en tout. Mais ces drivers-lĂ , donc ils nous guident, c'est ce qui nous pousse Ă  faire des actions et d'une certaine façon. VoilĂ , c'est comme ça. Et du coup, ces drivers-lĂ , ils deviennent contraignants quand ils sont en excĂšs, quand ils se manifestent en excĂšs chez nous. Alors par exemple, particuliĂšrement dans les attentes irrĂ©alistes, on retrouve les drivers fais plaisir et sois parfait Alors lĂ , moi, je tombe en plein dedans, c'est mes deux drivers majoritaires. le soit parfait et le fait plaisir, ce qui fait qu'effectivement, Ă  ce moment-lĂ , au lieu d'ĂȘtre une simple motivation Ă  faire les choses, un plaisir Ă  faire les choses, je pose comme un enjeu de vraiment faire en sorte que les choses soient parfaites, de faire plaisir Ă  tout le monde, sauf que c'est des attentes irrĂ©alistes, irrĂ©alisables, et que du coup, c'est facteur de stress Ă©normĂ©ment pour moi Ă  ce moment-lĂ . Parfois, les attentes, elles viennent aussi de l'extĂ©rieur, c'est-Ă -dire... qu'on a le sentiment, et encore faut-il vraiment l'Ă©claircir, le prouver, que ce ne soit pas juste une croyance ou une perception sur laquelle on se repose et une interprĂ©tation, mais parfois c'est rĂ©el. Il arrive que dans certaines familles, les attentes soient trĂšs Ă©levĂ©es Ă  ce moment-lĂ  et que cela ne nous corresponde pas justement et que cela crĂ©e des tensions en rĂ©alitĂ© parce qu'on a cette sensation d'ĂȘtre obligĂ© de rĂ©pondre Ă  ces injonctions qui ne sont pas les nĂŽtres. Pour autant, on se dit, ok, mais si je ne le fais pas, je vais dĂ©cevoir, je vais me disputer, je vais ceci, je vais cela. Donc, que faire en fait dans ces cas-lĂ  ? Clairement, j'ai envie de vous dire dĂ©jĂ , la premiĂšre des choses, c'est d'ĂȘtre au clair sur ses besoins, d'ĂȘtre au clair sur ce que vous, vous souhaitez et comment vous souhaitez vivre ces fĂȘtes. Si c'est votre kiff de faire les choses extrĂȘmement bien, ok, mais posez-vous des limites, c'est-Ă -dire Ă  partir du quel moment ça devient trop. et ça devient facteur de stress. Interrogez-vous quand mĂȘme sur ça. Si vous faites les choses bien parce que ça vous fait plaisir de les faire bien, tant mieux, mais si ça gĂ©nĂšre de la douleur, de la frustration, du stress, de la tension, voire mĂȘme trop de pression, Ă  ce moment-lĂ , il est intĂ©ressant d'aller s'interroger sur quelle est la limite que je me fixe, Ă  partir de quel moment. Normalement, vous vous connaissez plutĂŽt bien, vous savez Ă  partir de quel moment ça peut vriller en vous et Ă  partir de quel moment vous ne vous sentez plus vraiment trĂšs calme. Donc, du coup... Je vous invite Ă  vous interroger sur ça. Ensuite, la deuxiĂšme chose, c'est que si les attentes irrĂ©alistes proviennent de l'extĂ©rieur, c'est de poser vos limites aussi. C'est-Ă -dire de dire, moi ça ne correspond pas Ă  ma façon de voir les choses, ça ne correspond pas Ă  mes besoins, moi voici comment je vois les choses. Si je reçois chez moi, ça se passera de la maniĂšre dont je l'imagine, dont je le projette et dont moi j'ai besoin et envie. D'une autre façon aussi, vous pouvez vraiment vous entraĂźner Ă  l'imperfection et Ă  la simplification. Posez-vous la question de, ok, mais de cette façon-lĂ , peut-ĂȘtre que ça fera autant plaisir, ce sera tout autant agrĂ©able, ce sera trĂšs bien, mĂȘme si ce n'est pas parfait. Et en fait, c'est de revoir vos critĂšres d'exigence vraiment Ă  la baisse, parce que ça peut ĂȘtre trĂšs bien en Ă©tant beaucoup plus simple. Vous pouvez faire plaisir d'un tas de façons diffĂ©rentes. Et puis, de vraiment baisser le niveau des injonctions, d'enlever d'ailleurs un maximum d'injonctions. Surtout, enlever les il faut les je dois DĂšs que vous pensez dans votre tĂȘte il faut je dois coupez court, vous vous dites ok, mais en fait, quelle est l'obligation derriĂšre ça ? De qui ça vient ? En quoi c'est rĂ©ellement important ? Qu'est-ce que ça ferait si je ne le fais pas en fait ? Et vraiment, posez-vous des questions, prenez de la hauteur sur ce que vous ĂȘtes en train de vivre et surtout de surprendre. comment vous ĂȘtes en train de vivre les choses. Donc ça, c'est deuxiĂšme astuce sur les attentes irrĂ©alistes. Le troisiĂšme point qui revient beaucoup dans les commentaires, dans vos messages, c'est en fait les... Alors, je l'ai dissociĂ©, j'aurais pu le regrouper, mais en fait, c'est dĂ©jĂ  les remarques, les attitudes des proches, de l'entourage, des gens avec qui on va ĂȘtre invitĂ©. Il y a Tata Henriette qui vous resserre les mĂȘmes histoires de famille Ă  chaque repas. Il y a les convictions Ă©colo-politiques des uns et des autres qui viennent ambiancer le repas aussi. Il y a parfois, et ça, ça ressort un petit peu plus, alors beaucoup moins sur le ton de l'humour, il y a parfois aussi ces questions intrusives qui viennent vraiment vous perturber. enfin pas vous perturber, mais vraiment vous agacer profondĂ©ment, parce que probablement que justement ces questions intrusives, elles viennent toucher quelque chose en vous, elles viennent vous piquer. Alors je ne dis pas que forcĂ©ment les personnes qui posent ces questions sont exemptes de... Alors pas de tort, je n'ai pas envie de dire que quelqu'un a tort et une autre personne a raison, c'est juste que parfois c'est juste formulĂ© de façon trĂšs maladroite ou trop directe pour vous. Et... Il y a des personnes qui ne savent pas rĂ©ellement y mettre les formes, qui peuvent ĂȘtre maladroites dans leurs propos, alors qu'en rĂ©alitĂ©, elles montrent juste une marque d'intĂ©rĂȘt. Elles ont envie d'en savoir plus sur vous. Elles veulent s'intĂ©resser Ă  vous et c'est juste, entre guillemets, fait d'une maniĂšre... qui va vous heurter, souvent Ă  juste titre, parce qu'il y a des façons aussi de faire. Mais trĂšs souvent aussi, ce que je remarque, c'est que ce type de remarques tombe pile poil quand on n'a pas envie de les entendre. Donc, alors j'en ai relevĂ© quelques-unes. OĂč est ma feuille ? VoilĂ , je reprends mes notes. Donc, le alors c'est pour quand le petit deuxiĂšme, quand vous venez juste d'avoir le premier enfant et que vous vous remettez à
 peine de votre premiĂšre grossesse et vous ne faites toujours pas les nuits et voilĂ , on vous demande quand est-ce que c'est, quand est-ce que vous prĂ©voyez le deuxiĂšme, dĂ©jĂ . Il y a ceux qui vous demandent pour la quarantiĂšme fois ce que vous faites dans la vie et qui n'ont toujours pas imprimĂ© ce que vous faites dans la vie. Il y a ceux qui vous demandent, et ton boulot, ça marche, l'air de dire tu galĂšres encore. Il y a ceux qui disent, ah oui, les rĂ©flexions sur le physique aussi. t'as pas un peu grossi ou mange tu vas perdre un os donc c'est clair que c'est pas la meilleure entrĂ©e en matiĂšre en termes de small talks c'est Ă  dire vous savez ces conversations qui ont pour objectif de briser la glace et de rentrer en conversation avec quelqu'un on peut faire mieux c'est clair dĂ©jĂ  tout ce qui touche le physique trĂšs honnĂȘtement c'est Ă  Ă©viter et bon ben parfois c'est comme ça que voulez vous vous ĂȘtes face Ă  des personnes qui n'auront aucun tact... Donc, qu'est-ce qu'on peut faire dans ces cas-lĂ  ? Outre le fait de refuser l'invitation, ne pas venir et dire je n'ai pas envie de me saquer telle ou telle personne vous pouvez vous prĂ©parer Ă  l'avance et, en fait, anticiper ce type de questions. Si vous les connaissez par cƓur, en plus, vous savez que plus ou moins, il y a des chances qu'on vous les reserve. Donc, anticipez ça avec des rĂ©ponses toutes prĂȘtes que vous prĂ©parez Ă  l'avance. Ça vous Ă©vite, un, d'ĂȘtre pris au dĂ©pourvu. Deux, de rĂ©pondre sur la dĂ©fensive et donc potentiellement de façon agressive et d'une façon qui ne vous ressemble pas et que vous pourriez regretter. Trois, justement de mettre de l'huile sur le feu et d'envenimer un repas qui se passait pas trop mal jusqu'ici. Donc, anticipez vos rĂ©ponses, prĂ©parez des rĂ©ponses, soit sur le ton de l'humour, soit sur l'auto-dĂ©rision, soit, alors ce qui est trĂšs subtil et ce que moi j'aime bien faire, c'est de rĂ©pondre par une autre question. Donc en fait, je pose des questions, je retourne la question Ă  la personne. Soit c'est de dĂ©vier la conversation sur autre chose immĂ©diatement ou de dire clairement, Ă©coute, lĂ , je n'ai pas envie de rĂ©pondre Ă  ça pour l'instant. Par contre, ça m'intĂ©resse de savoir. Et vous vous intĂ©ressez Ă  la personne et hop, elle va vite oublier la question qu'elle vous a posĂ©e parce que vous allez vous intĂ©resser Ă  elle. VoilĂ , donc il y a plein d'astuces. Vous pouvez, selon votre type de personnalitĂ©, trouver une maniĂšre de rĂ©pondre. ou de ne pas rĂ©pondre et donc d'esquiver. Mais en tout cas, de vous prĂ©parer Ă  ce type de remarques, de questions intrusives, etc. Ensuite, il y a les obligations sociales, un petit peu dans le mĂȘme contexte. C'est toujours en rapport aux autres. Alors lĂ , les obligations sociales, c'est vrai que c'est particulier parce que le moment des fĂȘtes, c'est un moment oĂč on est censĂ©, on est censĂ©, encore une fois, c'est attention aux injonctions, se retrouver. Partager un moment famille, c'est un moment de gĂ©nĂ©rositĂ©, de partage. Et c'est un moment oĂč on est justement lĂ  pour entourer, Ă©viter que les uns et les autres se retrouvent seuls pour rompre la solitude. Ça n'empĂȘche pas que ça se vive quand mĂȘme dans certaines familles, ça n'empĂȘche pas que malgrĂ© tous vos efforts pour satisfaire tout le monde, il y a toujours des personnes qui vont se sentir lĂ©sĂ©es, laissĂ©es de cĂŽtĂ©, ressentir une forme de solitude, de rejet, etc. Bon, c'est un fait. Ce qui se passe aussi, c'est que parfois, du coup, on se sent obligĂ©, en fait, de cĂŽtoyer des personnes qu'on ne cĂŽtoierait absolument pas et qu'on ne cĂŽtoie pas le reste de l'annĂ©e. Et lĂ , en fait, on s'impose le fait de les cĂŽtoyer. Et souvent, si on ne les cĂŽtoie pas, c'est qu'il y a une raison. Alors, il y a des personnes qu'on ne cĂŽtoie pas parce qu'elles sont trĂšs loin. parce que les emplois du temps font qu'ils ne sont pas compatibles, parce qu'il peut y avoir un tas de bonnes raisons de ne pas se cĂŽtoyer. Mais il y a aussi le fait de ne pas se cĂŽtoyer parce qu'on n'a pas d'affinitĂ©. Et ce n'est pas parce qu'on est en famille, dans une famille, qu'on partage le mĂȘme sang ou qu'en fait, on est obligĂ© d'avoir des affinitĂ©s. Donc, du coup, c'est vrai qu'on peut avoir du mal Ă ... Ă  ça, Ă  s'obliger Ă  cĂŽtoyer des personnes, Ă  rĂ©pondre Ă  ses obligations sociales. Dans le mĂȘme ordre, dans la mĂȘme catĂ©gorie, il y a aussi le fait d'ĂȘtre du coup invitĂ© Ă  des fĂȘtes oĂč vous n'avez pas spĂ©cialement envie d'aller, d'ĂȘtre forcĂ© de manger encore alors que vraiment, vous n'en pouvez plus et vous avez de la difficultĂ©. C'est Ă  dire non parce que vous voyez que la personne qui vous invite, elle s'est dĂ©carcassĂ©e et voilĂ , elle vous reçoit au mieux. Et puis dans les trucs qui vous agacent aussi, il y a le fait, les retards, les retardataires qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qu'on attend, qui n'arrivent jamais. Ou qui arrivent au bout d'un moment, l'air de rien, sans s'excuser. Ou qui arrivent au bout d'un moment, l'air de rien, ou mĂȘme en rigolant, de leur retard et en disant qu'ils sont passĂ©s voir quelqu'un juste avant. Ouais, ça peut ĂȘtre particuliĂšrement agaçant quand la majoritĂ© attendent ces personnes-lĂ , retardataires, qu'elles ne s'excusent pas, qu'elles ne considĂšrent pas comme important le fait d'arriver Ă  l'heure, Ă  l'Ă©vĂ©nement. Alors on ne parle pas de 15 minutes de retard. Quand la... Quand on commence Ă  attendre des personnes pendant trois quarts d'heure, une heure, ça pĂšse, ça Ă©nerve, ça agace, ça irrite, ça prend la tĂȘte. Donc du coup, effectivement, il y a aussi ce truc-lĂ  d'obligation sociale, de ok, je rentre dans lĂ , je ne rentre pas dans lĂ  etc. Alors je sais qu'il y a des familles oĂč vraiment, on ne fait pas des ronds de jambes et on y va franco, on se dit les trucs, cash. Mais il y a beaucoup de familles oĂč ce n'est pas le cas, en fait. On s'adapte parce qu'on se dit c'est NoĂ«l parce qu'on se dit je ne veux pas gĂącher le moment parce qu'on se dit je n'ai pas envie d'ĂȘtre l'emmerdeur de service parce qu'on se dit je n'ai pas envie d'ĂȘtre la rabat-joie de service parce qu'on se dit on ne va pas se disputer le jour de NoĂ«l etc. Donc en fait, il y a beaucoup de personnes qui ravalent leurs besoins, qui ravalent ce qu'elles pensent, qui ravalent ce qu'elles ressentent, surtout, sous prĂ©texte que c'est NoĂ«l, que c'est les fĂȘtes, que ceci, que cela. Donc, je ne sais pas si vous pouvez sentir une pointe d'agacement d'ailleurs quand je le dis, mais c'est une rĂ©alitĂ©. Donc lĂ , ce que je peux vous partager comme astuce, c'est d'apprendre la communication non violente. Et j'ai fait un Ă©pisode sur la communication non violente, donc vous pouvez le retrouver. En fait, ça vous permettra d'apprendre Ă  affirmer vos ressentis, vos besoins, vos dĂ©sirs d'une façon... Comment ? Empathique, d'une façon claire, d'une façon qui permet de dire clairement les choses sans attaquer finalement les personnes qui se trouvent avec vous. Vous pouvez aussi pratiquer, enfin dire non, dire non tout simplement avec Ă©lĂ©gance encore une fois. Il y a une façon de dire non. Une personne qui par exemple s'est dĂ©carcassĂ©e, a prĂ©parĂ© Ă  manger, fait un bon repas mais vous sert de façon opulente et puis vous, vous n'en... pouvez plus, mais vous n'osez pas dire non, mais en mĂȘme temps vous sentez que lĂ , vous allez partir en courant aux toilettes si ça continue. Vous pouvez pratiquer la... Enfin, vous pouvez dire non de façon trĂšs gentille. Vous pouvez, par exemple, si elle veut... En fait, c'est des trucs Ă  anticiper, c'est-Ă -dire que vous savez que ça va ĂȘtre un repas important, vous demandez Ă  ce que votre portion, elle soit divisĂ©e par deux. Vous pouvez dĂ©cliner, sauter le fromage parce que vous vous dites j'en mange absolument pas chez moi d'habitude etc. Il y a des petites astuces en fait et on peut trĂšs bien dire non en fait de se resservir ou d'ĂȘtre resservi, dire non pour moi ça suffit j'arrĂȘte lĂ  parce qu'aprĂšs sinon je ne suis pas bien et ça c'est votre besoin. Si la personne insiste pardon du peu mais c'est qu'elle n'est absolument pas respectueuse du coup de vos besoins et lĂ  vous pouvez dire non un petit peu plus fermement en disant non vraiment c'est une... pas possible, ça ne passera pas pour moi. VoilĂ . Et si elle s'offusque, eh bien, tant pis pour elle, j'ai envie de dire aprĂšs. À partir du moment oĂč on a formulĂ© les choses, notre premiĂšre intention, nos besoins, clairement, et qu'on y a mis les formes aussi, vraiment, c'est un truc auquel je tiens, d'avoir cette forme de tact. Bienveillance, mais fermetĂ©, en fait, c'est un petit peu ça, l'idĂ©e. VoilĂ . AprĂšs, si les personnes insistent, si elles ne sont pas respectueuses, si elles dĂ©passent vos limites, c'est lĂ  que que vous pouvez montrer plus de fermetĂ©. Il y a les crescendo, en fait. On commence avec bienveillance, bienveillance, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©, fermetĂ©. VoilĂ , en gros, c'est ça, l'idĂ©e. Vous pouvez, bien sĂ»r, sinon, dĂ©cliner carrĂ©ment les invitations. Si ça ne vous convient pas, ça ne vous convient pas, et vous vous faites votre petit programme de NoĂ«l Ă  vous, avec votre plaid, votre film prĂ©fĂ©rĂ©, votre petit plat prĂ©fĂ©rĂ©, plateau tĂ©lĂ©, ça va trĂšs bien aussi. Et aucune, finalement, aucune... obligation Ă  porter au-delĂ  de, encore une fois, de ses limites, de ses besoins. Dernier, dernier, dernier red flag, dernier truc qui vous agace. Alors lĂ , ce n'est pas vraiment de l'agacement, mais c'est plus le gros coup de mou qui vient avec les fĂȘtes de NoĂ«l, juste l'aprĂšs, en fait, l'aprĂšs-fĂȘte de NoĂ«l. Le sentiment, alors, il y a une personne qui a partagĂ© le sentiment de vide. AprĂšs les fĂȘtes, et je comprends en fait cette notion. Il s'est passĂ© beaucoup de choses, c'est trĂšs intense comme pĂ©riode, c'est trĂšs rempli de par justement ce que je vous disais au dĂ©but, de charges sensorielles, il y a des lumiĂšres, il y a des musiques, il y a une ambiance, il y a plein de choses, il y a du monde. Parfois c'est une pĂ©riode de l'annĂ©e justement oĂč notre solitude est rompue, on se retrouve avec des gens et ça fait du bien de se retrouver seule, peut-ĂȘtre de se dire ok il y a une nouvelle annĂ©e qui commence. pour peu que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente a Ă©tĂ© compliquĂ©e. On peut avoir une forme d'apprĂ©hension. Enfin, il y a un tas de raisons de pouvoir ressentir ce vide en soi. Ça peut aussi appeler Ă , justement, le vide qui vient avec... Il y a des personnes qu'on est obligĂ© de cĂŽtoyer, mais il y a aussi des personnes qu'on aimerait pouvoir avoir avec soi au moment des fĂȘtes, qu'on aimerait pouvoir serrer dans nos bras, avec lesquelles on aurait envie d'ĂȘtre au moment de NoĂ«l, et ce n'est pas possible. et elles ne sont pas lĂ  et le manque est terrible. Et cette NoĂ«l exacerbe ce manque, exacerbe ces sĂ©parations, exacerbe parfois les deuils qui ont lieu, qui sont encore frais. Ça exacerbe tout ça en fait. Et du coup, on peut ressentir vraiment un gros gros vide dans cette pĂ©riode-lĂ  de façon trĂšs paradoxale. Ça peut gĂ©nĂ©rer beaucoup d'anxiĂ©tĂ©. J'en ai parlĂ© aussi dans l'Ă©pisode qui Ă©tait liĂ© Ă  NoĂ«l l'an dernier. Et on peut avoir vraiment cette espĂšce de coup de dĂ©prime, coup de blouse. Il y a aussi ce qui vient avec ça, la fatigue. La fatigue que les fĂȘtes ont gĂ©nĂ©rĂ©. Ce n'est pas une pĂ©riode reposante, ce qui fait que mĂȘme si on est en vacances, on ne se repose pas vraiment. Donc du coup, c'est quelque chose qui peut aussi jouer dans le fait de sentir ce coup de fatigue, ce coup de blouse. Parfois, on a justement tellement Ă©tĂ© dans les excĂšs, manque de sommeil, excĂšs de nourriture, parfois excĂšs d'alcool. Donc ce que vous pouvez faire ici, c'est d'intĂ©grer finalement des moments de recentrage. Encore une fois, c'est d'intĂ©grer cette pĂ©riode-lĂ  et de revenir systĂ©matiquement au moment prĂ©sent. Qu'est-ce qu'il a me fait du bien Ă  cet instant-lĂ  ? De quoi j'ai besoin Ă  cet instant-lĂ  ? Vous pouvez noter ce qui vous a fait du bien, ce qui vous a rendu heureux, joyeux, vos sensations corporelles. Vous pouvez noter comment vous vous sentez. dĂ©posez-le par Ă©crit ou simplement prenez connaissance de ça. Ça peut ĂȘtre un exercice mental, mais juste revenir dans votre corps, observer mon corps, comment il sent, est-ce que j'ai des tensions ? Et moi, Ă©motionnellement, j'en suis oĂč ? Et qu'est-ce que j'ai tendance Ă  me dire en ce moment ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de calme, par exemple ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de repos Ă  cet instant ? Comment je peux rĂ©pondre Ă  mon besoin de... de retrouver un petit peu de joie parce que j'ai le blues. Comment je peux prolonger un petit peu cette magie de NoĂ«l que je n'ai pas envie de quitter ? Et de poser ces questions et d'aller rechercher vos rĂ©ponses. Mais c'est comme un instant d'introspection, de prise de recul, un petit peu de mĂ©ditation. D'ailleurs, vous pouvez mĂ©diter Ă  ce moment-lĂ , pratiquer la gratitude aussi, vous Ă©merveiller, des petites choses qui sont lĂ  aussi, des petits bonheurs qui sont lĂ . Et revenir un petit peu, on recalme, on redescend en pression et c'est ok. Et se dire que c'est normal aussi de ressentir ce coup de fatigue, vraiment de se dire mais c'est normal, attends c'est vachement intense la pĂ©riode des fĂȘtes, donc c'est juste normal que je me sente fatiguĂ©e. Et par contre j'ai un besoin de repos, j'ai un besoin de retrouver du calme et je dois y rĂ©pondre, c'est ça ma seule obligation quelque part. Donc si je devais rĂ©sumer cet Ă©pisode juste avant les fĂȘtes, c'est de trouver vos petites astuces, vos petites combines pour amener du calme chaque fois que vous ressentez de la tension. Pour ça, ça vous demande d'ĂȘtre dans la pleine conscience. Et c'est pour ça que je parle beaucoup de pleine conscience dans l'appel du calme, parce que plus vous ĂȘtes conscient de ce que vous ĂȘtes en train de vivre en termes de pensĂ©e, d'Ă©motion, de ressenti, de sensation corporelle, plus vous arriverez facilement Ă  dĂ©tecter vos besoins et Ă  les satisfaire rapidement. Parfois, ce n'est pas possible de satisfaire ses besoins dans l'instant. Parfois, effectivement, on compose aussi avec l'effet de groupe, avec les contraintes, entre guillemets, des contraintes qui sont liĂ©es Ă  cette pĂ©riode-lĂ . C'est OK, on va diffĂ©rer. Mais en tout cas, du coup, ça peut ĂȘtre intĂ©ressant de se dire OK, mais par contre, je vais me prĂ©voir une fenĂȘtre d'une demi-journĂ©e ou d'une journĂ©e complĂšte. ou d'un week-end complet, ou d'une semaine complĂšte, si on a la possibilitĂ©, les moyens, pour rĂ©cupĂ©rer, pour avoir du temps pour moi, pour me recentrer, pour redescendre en pression, etc. VoilĂ , donc j'espĂšre que cet Ă©pisode vous a parlĂ©, vous a plu, vous a inspirĂ©, vous a prĂ©parĂ© au mieux pour ces fĂȘtes. Moi, je vous retrouve juste aprĂšs les fĂȘtes. Je vous souhaite vraiment de passer un beau et doux moment, surtout. et dans la simplicitĂ© et surtout l'amour de vous mĂȘme l'amour de vos proches voilĂ  donc profitez-en bien profiter de ces parenthĂšses aussi magique fĂ©erique pour celles et ceux qui le voient ainsi pour celles et ceux pour qui noĂ«l les fĂȘtes ça les barbes aucun problĂšme faites vous votre petit votre petite routine votre petit plaisir Ă  vous c'est trĂšs bien aussi il ya voilĂ  mille façons mille façons de cĂ©lĂ©brer donc Je vous souhaite une trĂšs trĂšs belle fin de semaine. DĂ©but de semaine du coup parce que l'Ă©pisode va sortir lundi. Et moi lĂ  je suis en train d'enregistrer un jeudi. C'est pour ça que je dis fin de semaine. Donc trĂšs trĂšs belle semaine. A trĂšs bientĂŽt.

Chapters

  • Introduction et contexte des fĂȘtes de NoĂ«l

    00:56

  • Les dĂ©fis Ă©motionnels des fĂȘtes

    01:40

  • L'excĂšs et la surcharge sensorielle

    03:39

  • Les attentes irrĂ©alistes et leurs impacts

    17:21

  • Les remarques et attitudes des proches

    24:35

  • Les obligations sociales et la gestion des interactions

    29:04

  • Le sentiment de vide aprĂšs les fĂȘtes

    35:44

  • Conclusion et conseils pour un NoĂ«l serein

    41:00

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