Speaker #0Bonjour et bienvenue dans l'Appel du calme, le podcast dédié aux personnes en quête de calme intérieur et d'harmonie dans leur vie. Ensemble, nous allons explorer les solutions pour vivre votre quotidien plus librement, vos émotions plus sereinement et vous épanouir avec confiance. Je suis Anne-Gaëlle Monteil, coach professionnel pour les leaders atypiques et votre guide dans ce voyage vers plus de bien-être. issues de ma pratique professionnelle, à des partages inspirants tirés de mon laboratoire de vie personnelle, à des méditations guidées et à la pleine conscience, accédez à plus de sérénité, d'énergie positive et d'équilibre dans votre vie. Alors, pour rejoindre cette douce aventure, embarquez dès maintenant dans ce nouvel épisode. À tout de suite ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast L'Appel du Calme. Je suis très heureuse de vous retrouver en ce début d'année et d'ailleurs je vous présente mes meilleurs vœux. Qu'elles soient douces, pleines d'épanouissement personnel, professionnel, de moments de joie, de moments simples et fugaces et aussi de moments d'émerveillement, qu'elles soient pleines d'amour et surtout que vous puissiez traverser cette année en pleine santé pour profiter de chaque instant. Maintenant que mes vœux sont posés, eh bien aujourd'hui l'objectif de l'épisode c'est de voir avec vous comment tenir justement vos nouvelles résolutions de début d'année. J'avais fait un épisode l'année dernière ou l'année encore précédente sur justement ce mot résolution. Et je vous parlais à cette époque-là du fait de plutôt poser une intention que de parler de résolution. Mais je sais que dans le langage courant c'est... plus classique de parler de résolution et derrière ce mot vous posez quand même une intention, celle de réaliser quelque chose, celle de réaliser un objectif. Ce qui pose réellement problème en fait derrière la résolution c'est pas tant le mot qu'on utilise c'est surtout la motivation qui vient avec le fait de tenir cette résolution. Bien sûr il y a des personnes qui posent une résolution et arrivent parfaitement à suivre cette résolution. Mais si elles arrivent à le faire, c'est parce qu'il y a une explication derrière ça, c'est dans la méthodologie, dans l'approche qu'elles ont de cette résolution. Quand on ne tient pas une résolution, c'est qu'il y a une raison précise à cela. Une ou plusieurs raisons d'ailleurs, et c'est ce qu'on va observer aujourd'hui ensemble, voir ensemble dans cet épisode, pour que vous puissiez vous aussi tenir vos résolutions, avoir de la motivation à le faire. Pourquoi finalement... je n'arrive pas à tenir ma résolution, c'est parce que cette résolution-là n'est pas solide. Elle n'est pas solide pour plusieurs raisons, quatre raisons qu'on va explorer aujourd'hui dans le podcast. Je pourrais rentrer beaucoup plus dans le détail, l'épisode il durerait trois heures. En réalité, si vous avez besoin ensuite d'aller en profondeur sur cette question-là, de la motivation, de la raison pour laquelle vous ne tenez pas vos objectifs, si les conseils que je vous apporte ici ne vous suffisent pas, pas, les accompagnements individuels, personnalisés sont faits pour ça, pour vraiment explorer ce qui vous bloque, ce qui vous freine, ce qui crée pour vous des frustrations dans votre quotidien. On travaille ensemble en profondeur, en séance de coaching et évidemment, un podcast ne peut jamais remplacer ce travail personnalisé, individuel en profondeur. Mais je vous invite à rester quand même ici pour écouter ces premières Pistes de réflexion que vous pouvez avoir pour vérifier déjà la solidité de votre résolution, voir dans la formulation, est-ce que déjà il y a des choses qui vous interpellent et que vous pourriez affiner dans votre réflexion pour amener davantage de sens et de motivation dans la conduite, le chemin que vous allez mener vers l'atteinte de cet objectif. Parce que finalement, tenir une résolution, c'est vouloir atteindre un objectif. Donc on va explorer quatre pistes. La première, c'est celle de l'intention. La deuxième, c'est celle de la clarté. La troisième, c'est celle de la formulation. Et la quatrième, c'est celle de la flexibilité. Donc déjà, effectivement, quand on pose une résolution, eh bien moi, je vais surtout vous inviter à déposer derrière une intention. Pourquoi ? Parce qu'une intention, c'est solide, alors qu'une résolution, c'est fragile. Une intention, c'est solide. parce que c'est un engagement qui provient du cœur, alors qu'une résolution posée comme ça, c'est surtout issu d'une injonction qui provient du mental. Je vais moins manger, je vais arrêter le sucre, je veux maigrir, je vais me mettre au sport, je vais faire plus de vidéos pour... Mon contenu sur Instagram. Je vais parler davantage de mon activité pour avoir plus de clients. Je vais sortir plus pour nouer de nouvelles relations, rencontrer des gens. Ok, c'est bien. Mais pourquoi tu veux ça ? Pourquoi vous voulez ça ? Pourquoi c'est important pour vous de vouloir ça, de faire ça ? Souvent, c'est assez... Alors, vous avez la raison, mais elle est plutôt en surface. Elle est plutôt superficielle. Moi, je vais vous inviter là à... noter, reprendre, si vous l'avez déjà noté, votre résolution, votre objectif. Donc n'hésitez pas à mettre pause de temps en temps sur l'épisode pour à chaque fois appliquer directement les questions et faire l'exercice en même temps. Pourquoi je veux ça ? Donc vous notez votre résolution, pourquoi vous voulez ça ? Et pourquoi ? Et pourquoi ? Et pourquoi c'est important pour vous ? Répétez cette question jusqu'à ce que vraiment vous sentez que vous avez affiné au maximum. Qu'est-ce que ça va changer dans votre vie par exemple ? d'arrêter de manger du sucre. Qu'est-ce que ça va changer dans votre vie, par exemple, de sortir davantage et d'aller plus vers les autres ? Qu'est-ce que ça va changer dans votre vie, puisqu'on est en janvier et qu'il y a le dry januari, d'arrêter de boire de l'alcool ce mois-ci ? Qu'est-ce que ça peut changer ? Ensuite, je vais vous poser une question qui peut piquer. Si c'est si important... pour vous ? Si ça peut potentiellement changer grandement des choses dans votre vie, qu'est-ce qui explique que vous ne l'avez pas fait avant ? Pourquoi ça n'a pas déjà été fait ? Pourquoi quand vous avez essayé, ça n'a pas fonctionné ? Qu'est-ce que vous aviez essayé par le passé et qui n'a pas fonctionné ? Pour quelle raison ? Pourquoi vous avez abandonné cette résolution si vous l'aviez déjà prise l'année dernière ? Donc qu'est-ce que vous voulez réellement derrière ça ? C'est quoi le besoin qui est derrière ça ? En fait, si on ne tient pas une résolution la plupart du temps, et encore une fois c'est sans généraliser, mais très souvent c'est parce que ce n'est pas connecté à un... sens profond, ni à un besoin intrinsèque profond, ni à notre contexte actuel. Très souvent, on prend une résolution qui est presque déconnectée de notre réalité. Et du coup, ce n'est pas par manque de volonté qu'on va abandonner ou renoncer finalement à tenir cette résolution, c'est parce qu'on a un manque de clarté sur le sens. sens, sur le pourquoi, sur l'intention. En quoi c'est réellement important pour nous, à quel besoin ça répond ? Pour vous aider à cheminer dans la réflexion, je vais vous amener des exemples. Évidemment, ce sont des hypothèses que j'y mets, d'accord ? Donc je le dis avec des peut-être et il n'y a aucune vérité derrière ce que je vais prendre comme exemple, comme situation. Ce sont purement des exemples et ça ne correspond peut-être pas totalement à votre réalité. Ce qu'il faut observer ici, c'est le mode de réflexion. C'est le fait de tenir une résolution qui est en fait reliée directement à un besoin. Et donc de transformer la résolution en formulation d'un besoin auquel on va répondre. C'est-à-dire... que très souvent la résolution, c'est un peu le faux problème. On se dit que c'est ça qu'il nous faut, mais en réalité, c'est pas ça. C'est que c'est juste une partie de la solution à notre problème. Et parfois même, on se trompe. Là vraiment, je vous invite à être agile dans votre réflexion et à essayer. Encore une fois, vous pouvez mettre pause et essayer en écrivant vous-même plusieurs façons de formuler ensuite cette résolution de la nouvelle façon. Par exemple, si je veux finalement arrêter de boire, c'est peut-être parce que quand je bois, le soir, je ne dors pas. Ça crée des insomnies ou ça me rend malade. Peut-être que c'est parce que ça me met en tension, que j'ai l'alcool mauvais et que ça crée de mauvaises relations dans mon couple et que je fais des choses que je regrette par la suite. Peut-être que c'est parce que... finalement je suis extrêmement stressé et que je n'ai pas trouvé d'autres solutions pour m'apaiser pour me détendre peut-être au contraire que c'est parce que je suis timide et que ça m'aide à aller vers les autres que ça me désinhibe et que eh bien j'ai l'impression que je suis d'avoir plus confiance en moi quand j'ai bu. Mais au fond de vous, vous savez que c'est un leurre et que du coup, vous avez une mauvaise estime de vous-même parce que vous le faites, mais vous savez que ça a un impact négatif sur votre santé parce que vous le ressentez. à force de mal dormir, à force de mal digérer, à force de... Ça bousille le foie, les neurones, ça crée des dommages irréversibles, l'alcool. Vous savez aussi que vous avez des torts, finalement, dans le fait que vos relations se détériorent quand vous avez bu. Et donc, vous savez que, finalement, derrière le besoin, pour vous, c'est de vous sentir au contraire en sécurité dans votre relation. Vous savez que... que peut-être vous avez besoin de construire une confiance en vous d'une autre façon. Vous savez que peut-être vous avez besoin, surtout, de vous sentir en sécurité et confiant en vous-même, en étant vous-même. Vous savez que vous avez peut-être besoin d'accepter votre trait de personnalité, votre timidité, votre introversion, et d'en jouer plutôt que d'essayer de la cacher, de la dissimuler. Quand je dis je veux perdre du poids, Je veux manger moins de sucre. C'est la même chose. C'est qu'en fait derrière, vous avez un besoin qui n'est pas satisfait. Et vous pensez que la solution ça va être manger moins de sucre ou perdre du poids. Mais ce n'est pas ça réellement dont vous avez besoin. Ce dont vous avez besoin c'est d'avoir un corps qui a plus d'énergie au quotidien. C'est de vous sentir peut-être plus léger, plus dynamique. C'est de peut-être justement améliorer votre sommeil, améliorer votre perception de vous-même. C'est peut-être pouvoir... porter des vêtements qui vous plaisent, avoir une autre allure. C'est peut-être le fait de vous séduire vous-même quand vous voulez perdre du poids, avant de vouloir séduire les autres. Si vous vous dites ok je veux faire plus de vidéos pour mes contenus youtube, instagram, etc. pour augmenter mon nombre de followers, pour augmenter mon nombre de clients. Mais que faire des vidéos, ça vous terrorise. Excusez-moi, mais ça va être difficile de tenir la résolution si derrière vous n'avez pas creusé le besoin qui est derrière ça. En quoi c'est réellement important pour vous de faire des vidéos alors que vous détestez ça ? Est-ce que c'est par là que va réellement passer l'acquisition de vos clients, de vos futurs followers ? Est-ce que c'est réellement par ça que vous allez vendre ? Et qu'est-ce que ça va vous amener finalement de vendre d'une façon qui ne vous correspond pas ? Qu'est-ce que vous avez envie de découvrir sur vous-même quand vous voulez faire des vidéos par exemple ? Quand vous voulez acquérir finalement cette compétence de faire des vidéos, de vous montrer en vidéo, c'est quoi le besoin derrière ça ? Qu'est-ce que ça va réellement changer ? Qu'est-ce qui explique que vous ne l'avez pas encore fait ? Pourquoi ce serait différent cette fois-ci ? Donc il faut vraiment aller connecter, avoir de la clarté en fait sur le pourquoi vous voulez ça. Et là c'est important d'observer aussi son contexte. Parce que parfois, on se fixe des résolutions qui sont complètement déconnectées de notre réalité. On peut se fixer, par exemple, un objectif professionnel, ambitieux, très ambitieux, qui va nous demander de l'implication en termes de temps, d'énergie, peut-être de ressources financières. Mais admettons qu'on s'en tienne déjà, ne serait-ce qu'au temps et à l'énergie, et que dans la même année, en fait, j'accouche de mon premier enfant ou de mon deuxième ou troisième enfant, qu'importe, mais voilà, il y a une essence de prévu. Ou il y a un... Projet personnel important comme un déménagement, la construction d'une maison, un grand voyage qui est prévu. Il y a un moment donné où les deux objectifs, la réalité va se confronter plutôt à votre objectif. Est-ce que votre objectif est adapté à votre contexte actuel ? Est-ce qu'en termes de temps et d'énergie, vous êtes absolument certain, certaine de pouvoir atteindre cet objectif ? L'idée ici, quand je dis ça, et quand je vous invite à vous connecter à votre contexte et à observer avec objectivité votre contexte, votre réalité, et si votre objectif est tenable dans ce contexte, c'est pas de vous plomber le moral, de vous dire que c'est pas possible. Il y a un truc dans le développement personnel très répandu de dire que tout est possible. Oui, mais. Effectivement, je crois que tout est possible. Oui, mais à un certain moment. Et quand c'est. claire, mais claire en fonction de tous les facteurs dont il faut tenir compte. C'est-à-dire que, aller se fixer des objectifs extrêmement ambitieux, mais manquer par ailleurs d'objectivité sur le temps dont vous allez disposer, sur l'énergie dont vous allez probablement disposer, sur les moyens, les ressources financières, les moyens techniques, les compétences, les moyens humains, enfin tout ce que vous voulez, il faut balayer tous ces plans-là. À ce moment-là, vous vous mettez en échec. À ce moment-là, c'est presque un auto-sabotage. Le meilleur moyen de réussir ses objectifs, c'est à la rigueur de fixer des paliers et de revoir les objectifs au départ un petit peu à la baisse, c'est-à-dire suffisamment challengeant, suffisamment excitant pour que vous ayez envie de l'atteindre, que ça vous motive, que ça vous mette en joie, mais pas trop non plus pour éviter le seuil de peur, mais surtout le seuil d'échec, c'est-à-dire celui où vous vous mettez en échec parce qu'à un moment donné, vous n'aurez pas les moyens. de le réaliser tel que vous l'imaginiez. Par contre, vous auriez pu anticiper ça et avoir les moyens de le réaliser d'une autre façon. Peut-être avec différents paliers, comme je l'ai dit. Peut-être avec plus de soutien ou d'aide extérieure. Donc, vous voyez, l'idée, c'est de ne pas plonger, de ne pas se ruer. dans la réalisation d'un objectif, dans une résolution qui est complètement déconnectée de son contexte actuel. Pareil, si je prévois de construire ma maison ou d'en acheter une, mais que je n'ai pas une thune, on est d'accord que, évidemment, c'est irréaliste et qu'il y a d'autres priorités, du coup, à anticiper avant. Donc on peut avoir très envie de quelque chose, se dire j'en ai besoin, et en réalité ne pas pouvoir y accéder. se mettre en échec parce que c'est complètement déconnecté de notre réalité. Ceci dit, ça ne veut pas dire de revoir ses ambitions à la baisse, c'est juste d'être complètement objectif sur sa situation et découper son objectif par étapes réalistes. Donc si j'ai très envie de déménager et que pour l'instant j'ai un problème d'argent, ma priorité ça va être d'élaborer un plan, un plan d'action pour améliorer mes finances. pour savoir précisément qu'est-ce que je dois faire, combien d'argent je dois réunir pour pouvoir réaliser ce projet. Donc je vais peut-être avoir besoin du soutien de ma banque, de mon conseiller, d'un comptable par exemple, d'un coach pourquoi pas dans le domaine. Je peux avoir besoin d'un travail supplémentaire, je peux avoir besoin de différentes choses ou peut-être de gérer mon argent autrement. Parfois on... C'est juste une gestion de ses finances qui bloque. D'apprendre à mieux gérer, d'apprendre à épargner par exemple. Donc, vous voyez ce que je veux dire ici, c'est vraiment de ne pas renoncer. Parce que pour moi, si on a des objectifs, c'est clairement ce qui nous pousse vers l'avant, ce qui donne du sens à notre existence, ce qui nous motive au quotidien. On a chacun les nôtres en fait, on a chacun nos motivations à faire telle ou telle chose, à acquérir telle ou telle chose, à vouloir telle ou telle chose, à avoir envie de vivre telle ou telle chose. L'idée c'est de savoir comment, donc avoir de la clarté vraiment sur ça, de le rendre possible en démarrant de là où on démarre, parce que l'idée c'est que évidemment on peut se projeter dans une vision de nous qui... et différente, qui est améliorée parce qu'on a atteint cet objectif convoité, mais on démarre à l'instant T dans une réalité qui est la nôtre à l'instant T. Donc l'idée c'est d'être complètement réaliste par rapport à là où on en est aujourd'hui. Et ça ne veut pas dire que du coup on ne peut pas aller là où on le souhaite. Par contre si je suis complètement dans le déni de ce que je suis en train de vivre, je me tire une balle dans le pied finalement et je me mets en échec à l'avance. L'intention, là-dedans, finalement, quand on a une intention qui est déposée, donc c'est le sens, le besoin, ça va nous amener à être engagés dans la conduite de notre objectif, dans le fait de tenir notre résolution. Ça va nous engager finalement à faire les choses d'une certaine façon et pour une raison précise, profonde. Donc c'est vraiment relié au cœur, comme je le disais en début d'épisode. Et donc là, c'est la formulation de la résolution qui va changer. Parce que comme je le disais tout à l'heure, si je suis quelqu'un par exemple qui est extrêmement stressé, qui court partout tout le temps, qui fait beaucoup les choses sous pression, on peut se dire, eh bien cette année je vais mieux gérer mon stress. Cette année, ma résolution c'est de peut-être faire moins de choses. Il y a des gens qui ont besoin de fonctionner sur ce mode un petit peu avec beaucoup de choses à faire. Et c'est un stress pour eux d'en faire moins. Donc l'idée, ce n'est pas d'en faire moins parfois si on a besoin d'en faire beaucoup dans son année, si on est très dynamique, si on veut faire beaucoup de choses, etc., qu'on aime bien remplir sa vie. Mais en fait, c'est de les faire différemment, autrement. Et ce dont on a besoin quand on a besoin de faire les choses avec moins de stress, c'est que peut-être on a besoin de plus de douceur, de plus de calme. Donc la résolution ça pourrait être cette année je fais les choses. Donc vous pouvez préciser ce que c'est les choses. Je fais les choses avec douceur. Je fais les choses dans le calme. Je fais les choses une après l'autre plus sereinement. C'est comment vous faites les choses qui va vous amener à diminuer votre stress, diminuer la pression. Quand je dis je souhaite perdre du poids, je souhaite manger moins de sucre, je souhaite ne pas boire d'alcool ce mois-ci ou pour toute l'année par exemple. Et cette année je... prends soin de ma santé. Cette année, je prends soin de mon sommeil. Allez chercher en particulier les zones précises que vous avez à travailler. Si vous êtes très migraineux, si vous êtes en manque de sommeil, si vous êtes tendu physiquement. Allez chercher ce que vous souhaitez améliorer précisément. Cette année, je prends soin de mon énergie. Si je reprends l'exemple de tout à l'heure, je suis timide, j'ai envie cette année d'aller plus vers les autres, de faire l'effort d'aller vers les autres. Ok, qu'est-ce qui vous empêche le plus souvent d'aller vers les autres ? C'est votre manque de confiance en vous-même ou votre manque de confiance ? Envers les autres, peut-être même les deux. Donc cette année ça pourrait être la formulation de la résolution, j'opte pour la confiance en moi. J'opte pour la confiance envers les autres. Je m'engage à juste voir ce que ça fait d'aller vers les autres. À laisser venir, sans attente. Sans attente vis-à-vis de moi-même, sans attente vis-à-vis des autres. Donc je m'accorde plus peut-être de douceur à moi aussi. Comprenez que chaque résolution devrait être reliée avant tout à un besoin, et que ce besoin devrait être formulé très clairement, pour que ce soit finalement cela qui vous motive à tenir votre résolution. Et en plus de cela, non seulement ça va vous guider vers la réalisation de votre résolution, mais surtout ça peut vous ouvrir encore plus de possibilités que vous n'aviez pas anticipées, que vous n'aviez pas réalisées. Parce que vous êtes dans la satisfaction avant tout de votre besoin, parce que vous êtes complètement connecté à ce que vous avez. votre âme et votre cœur ont besoin et que vous allez y répondre. De quelle manière ensuite ? Est-ce que ça va être en diminuant le sucre ? Oui probablement, mais probablement qu'en prenant conscience que vous avez besoin d'améliorer votre énergie, vous n'allez pas. Que diminuer le sucre ? Vous allez peut-être prendre conscience qu'il y a d'autres choses derrière. Peut-être que vous manquez d'hydratation au quotidien, vous ne buvez pas assez d'eau au quotidien. Peut-être que, justement, l'énergie se nourrit aussi du mouvement et peut-être que dans la journée, vous ne bougez pas suffisamment. Et vous allez vous rendre compte qu'en fait, ça ne tient pas qu'à ce petit truc où vous pensiez être la clé du problème. Je ne sais pas si je suis... clair sur cette subtilité-là. La résolution qu'on prend ou qu'on se fixe en début d'année, parfois, c'est juste un bout de la solution. Parfois, c'est une action qui fait partie d'un plan d'action plus grand. Donc, quand j'ai défini mon intention, après, j'ai un plan d'action avec plusieurs actions à mener. C'est comment, en fait, je suis ces intentions, comment je réponds à ces besoins que j'ai identifiés. Donc, vous voyez, c'est aussi pour cela que parfois on échoue. C'est qu'en fait, on est rigide, on est fixé sur c'est absolument ça que je dois faire pour réussir tel truc. Et en fait, quand on le fait, on n'en voit pas réellement les effets. On ne comprend pas, mais ce n'est pas ce à quoi on s'attendait. On est déçu. Et là, je vais vous inviter au quatrième point, c'est celui de la flexibilité. Apprenez à ajuster vos résolutions, vos objectifs. Apprenez qu'il y a des moments... où ce ne sera pas parfait. Et donc, à être patient déjà dans le fait d'obtenir ou non le résultat souhaité. Mais apprenez aussi à savoir qu'effectivement, il y aura des moments où justement, quand on décide par exemple de faire les choses dans le calme, d'avoir moins de pression au quotidien, etc., souvent, on va s'organiser d'une autre façon, on va avoir une attitude différente. Il n'empêche que la vie, fait que nous avons des moments où c'est comme ça. On a des rushs, on a des périodes de tension intense dans le travail, dans la vie familiale, pour X raisons, il peut y avoir des événements spécifiques, des périodes spécifiques, par exemple pour les commerçants, période de fête, période de solde, pour les professeurs, dans tous les métiers il y a des moments de tension, ils sont inévitables. Ils font partie de la vie, du métier, de la vie professionnelle, mais aussi de notre vie personnelle. Donc, dans ces périodes-là, on peut aller choisir de renoncer temporairement et de façon très claire, de façon assumée, de façon décidée, que, eh bien, on va peut-être accorder moins de temps, moins d'énergie, moins d'attention à notre objectif et c'est ok. L'idée, c'est d'être complètement au clair avec ça et d'être en accord avec ça, d'être aligné, c'est le mot un peu à la mode, avec ça. Plus c'est clair... pour vous ces périodes de rush, de tension, d'intensité qui peuvent survenir, et plus vous allez finalement les anticiper facilement en vous disant, les considérant comme normal, comme intégré dans votre emploi du temps. L'idée là, c'est donc d'avoir une vision plus globale, de relever la tête, de relever son nez, de prendre de la hauteur et d'observer votre objectif dans sa grande temporalité, au lieu d'être fixé sur du court terme, de vous dire, ok, mais allons terme ça donne quoi réellement ? Quels sont les moments réels où je vais pouvoir y accorder du temps, de l'énergie ? Quels sont les moments où j'aurai moins de temps, moins d'énergie ? Et plus ce sera clair, plus vous allez finalement être motivé parce que vous comprenez, vous maîtrisez mieux finalement le contexte, votre réalité encore une fois, telle qu'elle est. Ce n'est pas juste une idée fantasmée. Parfois la résolution en fait c'est un espèce de fantasme qu'on a et elle est complètement illusoire, déconnectée de la réalité. Donc j'y reviens encore, clarté. Intention, intention c'est connecter au sens, au pourquoi, au cœur, à la raison profonde, aux besoins profonds. Pardon il y a des bruits, il y a du mouvement dans les couloirs donc ça claque les portes, j'espère que ça ne vous gêne pas. Vraiment voilà, clarté, intention, du coup ça m'a fait perdre le fil. Clarté, intention, la formulation aussi qui compte beaucoup parce que on ne veut pas une injonction de plus dans nos vies, on ne veut pas aller vers un truc qui nous fait peur ou qui crée de la frustration ou qui crée des doutes. parce que sinon on l'aurait déjà fait, et flexibilité pour pouvoir s'adapter. S'adapter, être flexible et être flexible. Parfois ça veut dire renoncer. Ça c'est le plus difficile pour certaines personnes qui ont le sentiment d'échouer, de se dire je ne vais pas au bout des choses, qui se disent j'abandonne, je suis en échec. Parfois on a cette, je vous le dis, ce fantasme encore une fois, on se rend compte au fil du chemin que ce n'est pas exactement ça dont on avait besoin, que ce n'est pas exactement ça que l'on souhaitait. et c'est complètement normal parce qu'on évolue, parce que je suis vraiment... En fait, je m'agace de ce bruit de porte qui claque, je vais aller leur dire. On est... Ah, ça me fait perdre le fil. Vous voyez pourquoi j'appelle ce podcast l'appel du calme ? Moi, le bruit, ça me perturbe énormément, en fait, ça me fait perdre le fil. Ah, j'ai complètement perdu ce que je disais, attendez. Je disais en fait qu'on peut renoncer. Parce qu'on apprend par essais-erreurs. C'était la discussion d'ailleurs que mes enfants ont lancée hier soir à table, alors c'était génial, j'ai adoré justement qu'ils amènent ce sujet, sur le fait, c'était ma fille qui expliquait, qui disait, justement dans le sport, ce qu'elle a appris dans le sport, dans l'équitation, c'est que... On ne perd jamais. Soit je gagne, soit j'apprends. Et en fait, c'était génial de l'entendre dire ça, parce que jusqu'ici, quand elle ratait quelque chose, qu'elle tombait de cheval, que son cheval faisait des refus à l'obstacle, quand elle n'avait pas le résultat espéré en concours, quand ça ne se passait pas très bien avec son cheval, elle prenait ça comme un énorme échec. Elle le prenait pour elle comme un énorme échec, et le fait de ne pas y arriver. Et petit à petit, mais quelle évolution en à peine une année, de se dire, en fait, c'est que j'apprends. Elle a compris qu'en fait, ça la faisait évoluer, qu'elle apprenait des choses avec son cheval à ce moment-là, et que c'est ces choses-là qui allaient l'aider à gagner par la suite. À gagner pas forcément la médaille, pas forcément la coupe, même si c'est ce qu'elle vise, mais à gagner des moments de sérénité avec son cheval, des moments de complicité, des moments de joie, des moments de communion parfaite, et des moments qui lui plaisent, des moments de partage. Et en fait, du coup, moi j'ai rebondi là-dessus, parce que ses plus jeunes frères commencent un sport, mais ils n'ont peut-être pas encore expérimenté ça, mais je l'ai relié à l'école aussi. Le fait qu'à l'école, le système de notation fait qu'on nous pousse à constamment soit réussir, soit gagner, soit perdre. Et je leur disais que l'échec fait partie de leur apprentissage. Donc ils m'ont dit qu'ils allaient foirer toutes leurs évaluations pour apprendre. Donc je leur ai dit non, c'est pas ça l'idée. L'idée c'est justement d'échouer avant l'évaluation le plus possible, à la rigueur. Si vous échouez, c'est surtout de vous dire c'est pas grave, j'essaye. C'est plutôt que de ne pas essayer, surtout, plutôt que de ne pas apprendre sa leçon, plutôt que de faire exprès de rater. Si tu rates, ce n'est pas grave, tu es en train d'apprendre. Tu vas pouvoir consolider tes acquis en refaisant l'exercice, en allant rechercher la solution, en allant réapprendre la leçon, revoir la leçon, peut-être d'une autre façon. Peut-être justement le fait d'apprendre d'une autre façon aussi, que chacun puisse apprendre à sa façon pour ensuite réussir ce qu'on a envie de réussir. Encore une fois, c'est l'idée de réussir par rapport à quoi ? Par rapport à soi. Ce que l'on veut pour soi. Pas pour plaire, pas pour se comparer, pas pour faire comme un tel ou une telle. C'est réussir ce qu'on a envie de réussir pour soi. Qu'est-ce qui, toi, t'anime ? Vers quoi tu veux aller dans ta vie, mais pourquoi ? Donc là, je fais directement le pont avec le prochain épisode de podcast. La semaine prochaine, on parlera des tableaux des rêves, tableaux de vision. Ce sera complètement relié à cet épisode, donc je vous invite à rester connectés. D'ici là, on peut bien sûr échanger sur Instagram, sur Facebook. Vous avez le lien direct de mes réseaux sociaux dans la description de cet épisode. Et si d'ores et déjà, parce qu'il y a des personnes qui n'ont pas attendu cet épisode et qui n'attendraient pas le mois de février pour agir, il y a déjà des personnes qui ont pris rendez-vous avec moi pour se faire accompagner cette année sur leurs objectifs. Eh bien oui, c'est plus facile quand on est soutenu et qu'on a une méthodologie puissante à prouver et prouver. pour aller vers la conduite, la réussite de ces objectifs. Donc là aussi, je vous mets le lien dans la description de cet épisode de mes accompagnements et le lien vers tout simplement la prise, le calendrier de prise de rendez-vous. Je vous souhaite une très très belle semaine. Je vous remercie pour votre écoute et je vous dis à la semaine prochaine pour ce nouvel épisode sur la réalisation du tableau de vision. A bientôt !