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Que sont-ils devenus ? #5 - Céramique Café : les défis d’une croissance rapide et d’une concurrence accrue cover
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Que sont-ils devenus ? #5 - Céramique Café : les défis d’une croissance rapide et d’une concurrence accrue

Que sont-ils devenus ? #5 - Céramique Café : les défis d’une croissance rapide et d’une concurrence accrue

26min |11/08/2025
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Que sont-ils devenus ? #5 - Céramique Café : les défis d’une croissance rapide et d’une concurrence accrue

26min |11/08/2025
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Description

En 2018, Geneviève ouvrait l’un des tout premiers cafés céramiques à Paris.


Aujourd’hui, elle est à la tête de quatre Céramique Café (avec une cinquième en préparation à Versailles), a lancé Café Pli, un café à lettres, et prévoit déjà une seconde adresse.


Dans cet épisode, elle partage les coulisses de cette croissance rapide : comment elle s’est structurée, entourée, et extraite de l’opérationnel pour continuer à ouvrir de nouveaux lieux... tout en gardant son ADN.


On parle aussi de concurrence : car le concept s’est largement démocratisé. Alors, quand on a été précurseure, comment rester une référence ? Comment se renouveler, affirmer sa différence, et fidéliser sa clientèle ?


Un épisode pour mieux comprendre ce que ça change de passer d’une idée originale à un réseau de boutiques et pourquoi développer une marque, ce n’est pas juste dupliquer un lieu.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est l'été, c'est les vacances, mais on avait encore des choses à se dire. Alors bienvenue dans cette série spéciale de l'Ariaboutique. Des nouvelles, des suites, des virages imprévus, des apprentissages. Cet été, je repars à la rencontre des invités du podcast pour prendre des nouvelles. Il y a plus de deux ans, en mars 2023, je recevais Geneviève au micro de l'arrière-boutique. A l'époque, elle développait un concept encore peu connu en France, inspiré de ce qu'elle avait découvert à l'étranger, les cafés céramiques. Depuis, les choses ont bien changé. Aujourd'hui, Geneviève est à la tête de quatre céramiques cafés à Paris, avec une cinquième adresse en cours d'ouverture à Versailles. Elle a aussi lancé un tout nouveau projet, Café Pli, un café à lettres où l'on peut écrire et poster dans le futur. Une première adresse a vu le jour et une seconde est en préparation. Dans cet épisode, on va donc parler de développement, de structuration, de ce que ça change concrètement de passer d'une ou deux boutiques à un vrai réseau. Geneviève nous raconte comment elle a lâché prise sur l'opérationnel, comment elle s'est entourée, et comment elle gère aujourd'hui une équipe de 55 personnes. L'enjeu ? Garder son ADN et son équipe soudée quand on devient une entreprise de cette taille. On parle aussi de concurrence, parce que depuis 2018, les cafés céramiques se sont largement démocratisés. Alors quand on a été précurseur, comment on garde une longueur d'avance ? Comment on continue à donner envie de venir chez soi ? Et puis, ce que j'aime dans cet échange, c'est aussi la façon dont Geneviève relativise. Elle nous rappelle que tout ne se fait pas dans l'ordre, qu'on apprend en faisant, qu'on se trompe et que c'est normal. Bonne écoute ! Salut Geneviève !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi André ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Ça fait plus de deux ans qu'on a fait le premier épisode ensemble, c'était en mars 2023. C'est pas très long. Ouais, c'est passé vite, mais c'est passé sûrement pas mal de trucs. Donc je viens prendre des nouvelles. Première question, comment ça va aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça va, c'est l'été, donc c'est l'avant-vacances. Voilà, un petit peu de roche, mais à la fois, on sait que ça va se calmer après. Donc le moral est bon, ça va, ça avance bien.

  • Speaker #0

    Trop bien, tu fermes un petit peu ?

  • Speaker #1

    Ouais, on va fermer deux semaines en août, du 11 au 25, là. Donc voilà, tout le monde sera off. Moi, je ne pars pas, mais ça va être l'occasion de faire un peu toutes les choses en retard. Donc, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Donc, raconte-moi un peu ce qui s'est passé depuis ces deux dernières années.

  • Speaker #1

    La première fois qu'on s'est parlé, du coup, c'était avant l'ouverture du céramique café du 17e, si je ne me trompe pas. Parce qu'on avait parlé du paillasson. Ça m'a marqué cette histoire du paillasson. Que je t'avais dit que je mettrais et que je n'ai pas de nom. Mais du coup, depuis, on a ouvert le 17e, évidemment. Et puis, on a ouvert un 4e céramique. café dans le troisième arrondissement. On a aussi agrandi le céramique café du 11e parce que j'ai une opportunité locale juste à côté. Ouais. Et puis, j'ai ouvert un autre projet qui s'appelle Café Plis.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et j'ai deux chantiers en cours, donc un Café Plis et un céramique café à Versailles. Voilà. J'ai fait un déjeuner rapide.

  • Speaker #0

    Il va falloir qu'on aille un peu creuser tout ça.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé ? Ce sont des ouvertures en propre ou tu as commencé à te lancer ? Parce qu'à ce moment-là, on parlait un petit peu de franchise. Là, pour l'instant, tu es toujours en développement en propre.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Je continue en propre pour l'instant. La franchise, je l'envisage, je travaille dessus. Mais pour l'instant, comme c'est jamais dans mes top priorités, on va dire, c'est souvent un peu... Ça passe souvent après. Je ne sais pas si c'est une erreur ou pas, mais en tous les cas, c'est vrai que je préfère être dans les ouvertures, dans les chantiers. Mais c'est toujours un sujet d'actu, les courtiers. Mais en tous les cas, pour l'instant, ce n'était que des ouvertures en propre, comme ça, petit à petit, pour se développer.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, si on récapitule, il y a combien de céramiques à faire, Geneviève ?

  • Speaker #1

    J'en ai quatre, dont le onzième, en fait, que j'ai agrandi. Mais bon, il compte quand même comme un.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc quatre, et j'en ai un qui est en train d'ouvrir à Versailles, qui va ouvrir sûrement, j'espère, à la rentrée.

  • Speaker #0

    D'accord. Et Café Pli, on reviendra un petit peu après là-dessus, il y a une boutique.

  • Speaker #1

    Exactement, et l'ouverture dans le deuxième qui est en cours.

  • Speaker #0

    Aussi à Paris ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    dans le deuxième. D'accord. Ok. Ok, donc revenons un peu sur ces ouvertures. Toi, en termes organisationnels, qu'est-ce qui a changé ? Est-ce que tu es toujours seule aux manettes ? Il me semble que tu es un peu en coéquipe avec un jeune homme, je ne me rappelle plus de son prénom.

  • Speaker #1

    C'était Cédric, je pense.

  • Speaker #0

    Voilà, Cédric, qui gérait, qui chapeautait un peu tout ce qui était équipe, qui manageait les équipes des différentes boutiques et qui t'aidait, toi, à prendre un peu de recul avec vraiment l'opérationnelle gestion d'équipe management. Et il me semble que tu avais aussi... Dorothée. Exactement. Dorothée qui t'accompagnait sur la strat et la gestion.

  • Speaker #1

    Oui, et du développement aussi plus globalement. Oui. C'est bien ça, tu as une bonne mémoire et on est toujours en petit trio comme ça, à avancer petit à petit. Donc, Cédric s'occupe toujours de gérer globalement les équipes et la vie de chaque céramique café.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Chaque céramique café roule et tourne et avant. On est un peu plus structuré parce que maintenant, il y a aussi un manager par céramique café.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et Cédric manage les managers.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et Dorothée aussi est toujours là et du coup elle fait une partie RH et une partie développement produit et développement chiffre d'affaires d'une façon globale.

  • Speaker #0

    Toi dans tout ça, qu'est-ce que tu gères et que tu n'as pas délégué ?

  • Speaker #1

    Moi ça y est je suis en vacances.

  • Speaker #0

    J'ai tout arrêté c'est bon, ça roule sans moi.

  • Speaker #1

    Non, je conseille de gérer toute la partie finance, l'état. de faire la partie chantier, travaux, plans, déclarations, et du coup, développement dans ce sens-là. Et voilà, après, c'est gérer un peu les problèmes du quotidien, valider des décisions. Mais du coup, je fais beaucoup moins d'opérationnel. Mais avec l'ouverture de Café Q, en fait, j'ai été... En fait, j'ai recommencé à zéro, en fait.

  • Speaker #0

    À chaque fois, tu... Et même est-ce qu'avec les ouvertures hors Café Plime et d'autres Ceramique Café Geneviève, tu as un peu l'impression de recommencer à zéro ? Ou de toute façon, maintenant, tu es extraite un peu de l'opérationnel et c'est du développement que tu délègues aussi ?

  • Speaker #1

    Ceramique Café, maintenant, je n'ai pas réussi à déléguer. Donc même pour une ouverture, je ne suis pas forcément dans l'opérationnel.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Sauf pour du dépannage, etc. Mais franchement, de moins en moins, ça veut dire que j'apprécie. En vrai, j'adore faire des services clients. C'est vrai que je suis juste en plan B et c'est vrai que maintenant, on arrive à trouver de plus en plus souvent des solutions avant que ce soit à moi un dernier recours. Donc non, je suis quand même plus opérationnelle sur le sein du café. Mais par contre, du coup, je suis vraiment revenue à ce niveau avec Café Puy où vraiment j'étais 7 jours sur 7 pour l'ouverture et pendant plusieurs mois.

  • Speaker #0

    Et Café Puy, c'était il y a un an si on se situe ? Tu fêtes les 1 an là, j'avais cru comprendre

  • Speaker #1

    Aujourd'hui

  • Speaker #0

    C'est parfait C'est pas voulu mais ça tombe bien Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ce que c'est Café Pli Comment l'idée t'est venue Et ce que tu proposes

  • Speaker #1

    Du coup c'est un café Donc on est dans le 11ème arrêt public Et on propose d'écrire des cartes C'est un café à lettres Et chacun peut écrire des cartes et les envoyer dans le futur Donc on fait des envois dans 1 an, 5 ans et 20 ans Donc on conserve vos lettres et on vous envoie l'adresse que vous avez indiquée, le jour de votre choix. Du coup, on a des petites formules où vous avez la carte postale à choisir, l'enveloppe, vous scellez votre enveloppe avec la tire, vous avez des petits stickers, vous avez une boisson qui est inclus. Et voilà, on est ouvert il y a un an et c'est un concept que j'ai découvert en Corée du Sud.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc pendant le voyage, tu as découvert ça et tu t'es dit, j'ai envie de tester en France.

  • Speaker #1

    Ouais, grave. J'ai adoré. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de similitudes avec le céramique café. dans le sens où c'est vraiment pas que un coffee shop mais ça peut l'être aussi et vraiment un peu côté expérience il y a le côté temps aussi, notion du temps à temps parce que c'est un bout de café, il faut attendre la cuisson et la lettre c'est pareil le côté tu peux le faire pour le fun comme tu peux le faire pour quelque chose d'un peu plus d'introspectif un peu plus médiatique on va dire tu peux le faire seul, tu peux le faire entre potes, tu peux le faire en... famille, c'est assez... Enfin, quel que soit ton âge, ça peut te parler. Donc, j'espère qu'il y a beaucoup de ressources. Et du coup, je me suis dit, mais en fait, c'est un ami de café, ça va plutôt bien pris. Donc, j'ai fait puis, je me suis dit, je suis sûre que ça pourrait plaire aussi à d'autres gens. Et c'est une cinquième année d'aventure.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc, là, tu ouvres le second ?

  • Speaker #1

    Oui. Donc, dans le dixième. Donc, on n'est pas très loin.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    par rapport à celui qui existe déjà. Donc, c'est plus un agrandissement, au final. En fait, il est dans un autre agrandissement, mais c'est à 10 minutes, quoi, à même temps. Et ouais, l'ouverture, je pense que tant qu'on passe les travers, ce sera pour après.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu as plusieurs boutiques à ton actif et que tu les vois un peu grandir et que tu peux prendre un peu de recul aussi sur comment ça se passe, est-ce qu'il y a des similitudes, tu vois, sur les moments où tu atteins des... palier en termes de chiffre d'affaires ? Est-ce que la rentabilité, est-ce que tu as des apprentissages ? Finalement, je me rends compte qu'au bout de X mois, X années, on atteint la rentabilité ou est-ce que tu es toujours surprise d'une boutique à l'autre ?

  • Speaker #1

    Sur le Ceramicafé, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais, plutôt sur le Ceramicafé parce que tu as plus de recul, plus de... d'historique on va dire.

  • Speaker #1

    Ouais, Ceramide Café, je trouve que maintenant, qui a une certaine notoriété de l'activité, pas que du Ceramide Créatif, mais globalement, des activités créatives et des concepts de café céramique, c'est vachement démocratisé. Ça va un peu plus vite, par rapport à ma première ouverture du 11ème, qui était quand même du rami pour expliquer ce qu'était le concept, ça parlait pas à beaucoup de gens. Donc le démarrage a été quand même un peu plus long. Maintenant, c'est un peu plus simple, entre guillemets, parce que les gens connaissent. Et du coup, j'ai l'impression que ça démarre plus vite. Donc en ce sens-là, c'est un peu différent. Et puis il y a aussi des variations quand on est quartier. En vrai, quand tu es dans le 11e ou quand tu es dans le 17e, ou quand tu es dans le 14e, tu n'as pas forcément la même clientèle. Ça peut paraître un peu bizarre. Et moi je pense que si tu m'avais dit ça avant, je me serais dit non pas forcément, mais en fait tu te rends compte qu'il y a des quartiers plus familiaux, ils ont des habitudes différentes. Je pense que c'est les vacances, les plombs, il y a plus ou moins de départs en fonction des quartiers. Du coup voilà, tout ça, ça a un peu sur le chimie d'actoire. Donc il faut composer avec ça et faire un peu différemment. Mais globalement, le sérum de café, je le vois quand même dans un ensemble, et quelle que soit l'entité, ça fonctionne quand même. c'est de la même façon.

  • Speaker #0

    Oui. À chaque nouveau Ceramique Café, tu as toute une nouvelle équipe à reconstituer, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu trouves que cette partie-là... Alors, je ne sais pas, peut-être que finalement, tu n'auras pas la réponse, parce que c'est peut-être Cédric qui gère davantage ça, mais est-ce que cette partie-là de... Tu vois, d'agrandissement de l'équipe, de recrutement, de réussir à re-embarquer tout le monde dans la boîte, les valeurs de la boîte, c'est quelque chose que tu trouves compliqué ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, je ne suis pas la meilleure en RH. Franchement, il y a un meilleur que moi. Et dans mon équipe, c'est vrai que l'Europe gère ça très bien. J'ai des très bons retours sur la recrutement. Et c'est vrai que les équipes trouvent qu'il y a la connexion qui se fait entre chacun. ça c'est plutôt ça match et parfois On se dit qu'il y a vraiment des atmosphères entre les équipes dans le 14e et dans le 17e. Donc, c'est vrai que j'ai des bons retours sur le recrutement. J'ai vraiment cessé au cas par cas. Et c'était pour que les gens s'entendent pour travailler au quotidien. Mais ce n'est pas moi qui fais les impressions. Je fais complètement confiance. C'est vrai qu'il y a des retours pour ça. Et après, on a l'advers du coup pour intégrer l'espéra sur place. Globalement, le fait de se développer, ça m'a été compliqué pour recruter parce qu'on reçoit plus de candidats de chez nous. On a une marque qui est peut-être un peu plus sexy, je vais dire entre guillemets, qui donne envie. Les gens ont envie de bosser dans un café sérénité, etc. Aussi, le fait que l'activité soit plus connue, je pense que ça aide pour nos recrutements, ça donne envie. Donc ça, c'est plutôt sympa. Après, oui, c'est vrai qu'il faut entretenir. l'ambiance, l'image de la marque, les valeurs de la marque, on va dire. Et ça, c'est par exemple des two-wheels, et en vrai, c'est le meilleur retour qu'on a, c'est la réalisation des two-wheels. Oui, ça peut paraître simple, des two-wheels, mais moi, je m'étudie pour toi, et pour vous, vous êtes la spéciale. Et en fait, on a fait ça non régulièrement, et c'est vrai que les gens en dehors, Merci. Je trouve que c'est un moment de se retrouver entre tous les céramiques à fait, parce que sinon, c'est vrai que les gens ne se croient pas forcément. On communique par des outils internes, etc., mais sinon, c'est vrai que les gens connaissent juste les prénoms, mais c'est forcément échangé. Donc, voilà, les petites soirées de temps en temps, ça marche bien. Et après, ouais, moi, j'ai été en effet quand même d'améliorer un peu les pensions de travail. Et ça, je suis très contente. On a essayé de faire des petites augmentations de salaire. pour relever un petit peu les taux pour tout le monde. On a essayé d'améliorer les conditions, notamment pour ceux qui sont en train de prendre leur chemin, de faire tourner les dimanches, de faire tourner aussi les questions de journée, pour pas que ce soit toujours les mêmes qui finissent à 22h30. Tout ça, je pense que ça améliore un petit peu le cadre de vie de chacun. Du coup, ça devient un peu plus simple de recruter et plus agréable pour tout le monde.

  • Speaker #0

    Vous êtes combien aujourd'hui dans les équipes ?

  • Speaker #1

    On est un peu plus de 55.

  • Speaker #0

    C'est fou, c'est énorme. Est-ce que tu réalises la progression ? Est-ce que tu le vois ou est-ce que tu es tellement dans le quotidien que tu ne fais pas attention à tout ça ?

  • Speaker #1

    À chaque fois que je compte, ça me fait peur, je t'avoue. Parce que du coup, ça me fait réaliser qu'il ne doit pas me décevoir. Et c'est des gens qui font confiance en fait. Donc ça met quand même la pression. En fait, c'est ce que ça me fait. Ça me fait un peu peur presque. Donc c'est pas vraiment de la fierté, c'est plus oh la la, tu as de la pression, je peux pas y croire. Sinon ça me met mal si je pense ça. Mais c'est vrai qu'on voit aussi la progression par rapport au nombre de personnes dans l'équipe et ça c'est cool. Mais à chaque ouverture finalement on passe des paliers parce que ça engage tout de suite un certain nombre de personnes à chaque fois qu'on ouvre.

  • Speaker #0

    Et ce développement-là, donc tu le fais, ça reste toujours Ceramique Café, pas des franchises. Est-ce que c'est autofinancé ? Est-ce que tu as fait rentrer des gens au capital ? Comment tu finances toutes ces ouvertures ?

  • Speaker #1

    Je fais des emprunts bancaires, franchement, assez classiques. Toujours le même modèle, un petit peu d'apport et un petit peu d'aide bancaire.

  • Speaker #0

    Et les apports, tu arrives à les faire grâce à des bénéfices que tu fais, grâce aux boutiques ? C'est pas déposé ? On va préparer.

  • Speaker #1

    plus le temps passe et plus les banques sont sympas avec moi comme ça franchement ça aide donc maintenant pour l'instant j'arrive à faire un stand-up et la banque donc tout à l'heure tu disais un

  • Speaker #0

    petit peu en second plan je t'entendais parler du fait que maintenant le concept des cafés céramiques est beaucoup plus développé quand tu t'es lancée en 2018 t'étais vraiment précurseur, c'est quelque chose que tu devais expliquer à chaque fois parce que les gens ne connaissaient pas ... Et donc, il y a un peu la naissance d'une sorte de concurrence, mais en même temps, ça permet aussi, comme tu le disais, que les gens soient tout de suite, enfin, qu'ils connaissent déjà un petit peu le concept, qu'il n'y ait pas besoin d'expliquer. Donc, ça facilite et ça fluidifie les choses aussi pour toi. Comment tu le vis, cette explosion un peu de ce concept-là et le fait qu'il y en ait un petit peu partout à Paris, mais aussi en France ?

  • Speaker #1

    Comment je le vis ? C'est une bonne question. Je t'avoue que j'ai un peu tendance à... à regarder moi, comment ça se passe, et à avancer de façon un peu solitaire dans mon projet. Après, je regarde un test qui se fait sur le marché et je vois qu'il y a plein d'ouvertures partout en France. Donc, je suis un peu au-delà. Et du coup, le défi qui se rajoute, c'est de continuer à être parmi les meilleurs, entre guillemets. En tous les cas, continuer à innover, à proposer des choses nouvelles. à être une référence. C'est un peu ça le défi qui n'existait pas avant parce qu'il n'y avait pas de préparation. Un peu de pression, mais à la fois, je suis complètement d'accord avec toi que la concurrence est toujours bonne et je vois franchement la différence par rapport au fait que les gens connaissent l'activité. Il n'y a plus autant besoin d'expliquer le concept. par rapport à avant. Les gens, vraiment, avant, je leur disais peinture de céramique, ils ne savaient même pas c'était quoi. Maintenant, ça part quand même à beaucoup grâce au réseau et grâce à toutes les personnes qui m'ont ouvert en France. Donc ça, c'est cool et je sais qu'il y a des clients d'un côté qui viennent de l'autre côté. Donc, on se refile un peu les clients entre tous les cafés céramiques. Donc ça tourne aussi. Donc c'est ça.

  • Speaker #0

    Je trouve ça intéressant de voir Comment est-ce que tu peux utiliser quelque chose qui, sur le papier, peut paraître désavantageux, en tout cas peut faire peur, à ton avantage, au contraire, et le transformer en quelque chose qui est un peu source de motivation, et se dire, en fait, je ne peux pas trop me reposer sur mes lauriers, il faut que je réfléchisse toujours à mon service client, comment est-ce qu'il sera impeccable, pourquoi est-ce qu'on vient chez moi et pas ailleurs ? Ça pousse la réflexion à... à son positionnement, au service qu'on va proposer, à comment est-ce qu'on le communique aussi, parce qu'en fait tu peux avoir le meilleur service, mais pas réussir à le transmettre, à ce que les gens soient au courant. Comment aussi Ceramique Café Geneviève devient une marque à part entière, et donc du coup comment les gens vont être touchés par la marque, ils vont devenir des fidèles parmi les fidèles, parce qu'on a tendance aussi dans le monde aujourd'hui à... à beaucoup zapper, à beaucoup tester. Donc comment tu fais de la rétention aussi de clients ? Comment tu crées de la récurrence ? Enfin, toutes ces questions, je les trouve hyper intéressantes. Et d'autant plus quand on est comme toi dans une situation où il y a une multiplication d'offres faites sur ce secteur-là.

  • Speaker #1

    Toutes les questions sont hyper intéressantes et j'y pense souvent. Et c'est vrai que c'est un défi de se dire aujourd'hui qu'est-ce qui nous différencie, c'est un café vanilleux par rapport à des nouveaux cafés céramiques qui ouvrent.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as quelques apprentissages que tu as eu en route ces dernières années, des choses que tu retiens, que tu as envie de partager ici ? Parce que c'est vrai que c'est hyper intéressant pour les gens qui nous écoutent, qui sont un peu aussi dans cette dynamique de « est-ce que j'ouvre d'autres boutiques ou pas ? » ou qui l'ont déjà peut-être fait et qui se posent plein de questions. Et je pense que tu as pas mal de choses que tu peux apporter là-dessus. Tu as peut-être quelques petits conseils à partager ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a pas mal de choses à dire. Je ne sais pas sur quoi je pourrais conseiller. Mais en tous les cas, c'est vrai qu'ouvrir deux boutiques, tu changes complètement de métier. Tu vas avoir une ou même deux boutiques, je trouve. Parce que moi, j'adore le service client. Vraiment, si vraiment je m'écoutais, je pourrais faire tout ça. Et quand je commence en service client, clients, j'ai du mal à passer à autre chose parce que je suis prise par le truc et tout. Et du coup, ça me fait grave plaisir de travailler avec Affeply et de retrouver un petit peu ce quotidien-là. Mais c'est vrai que gérer plusieurs boutiques, en fait, t'as plus le temps de faire de service client comme avant. Du coup, ça te change ton quotidien et puis ça te rajoute du management. Et là, c'est un autre métier aussi. Il faut pouvoir diriger. gérer des équipes organisées, et puis manager, et puis, excuse-moi, je perds un peu le mot, mais il faut aimer l'humain. Et c'est un métier qui est complètement différent par rapport à gérer, blower rationnel, pleurer dur. Donc voilà, prendre de la hauteur, je trouve que ça change carrément ton métier. J'apprends à relativiser encore aujourd'hui et à me dire ce que je fais en temps voulu. Au début, je n'étais pas du tout structurée. J'ai ouvert la deuxième, je n'avais même pas de manager. J'ai fait plein de choses à l'envers. Et je pense que quand tu regardes de loin, tu te dis, oh là là, mais cette personne, elle a fait ça trop bien. Elle est allée petit à petit. En fait, non, en vrai, quand tu sais vraiment ce qui s'est passé, ça a été le hasard. J'ai fait plein de choses à l'envers. Il y a plein d'erreurs que je fais. Et en fait, je continue d'apprendre un petit peu tous les jours. Et j'essaie d'améliorer un petit peu à chaque fois. l'organisation, le logiciel, la façon de faire, le management, tout ça. Et voilà, il ne faut pas trop se stresser avec ça, il ne faut pas se mettre la pression en disant « moi je veux me développer, donc il faut que j'ai un manager là, etc. » Une formation comme ci, comme ça. En vrai, dans les faits, je trouve que tu fais un peu au jour le jour, tu fais au mieux en fonction de tes journées et déjà de tout le travail que ça a. J'irais plutôt ça.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc, les prochaines étapes pour toi, qu'est-ce que c'est ? Donc, il y a ces deux ouvertures, si j'ai bien compris. Ouverture à Versailles. Donc, tu sors un peu de Paris. Oui,

  • Speaker #1

    je sors de Paris.

  • Speaker #0

    Pas bien loin, mais tu sors de Paris.

  • Speaker #1

    Pas si loin, Versailles. Mais oui, effectivement, c'est pas une autre ville. C'est pas très, très loin, oui. Mais oui, Versailles, c'est déjà un autre challenge. parce qu'effectivement, je ne pourrais pas y aller un dimanche matin en urgence en cinq minutes, ni en une demi-heure. Donc, je suis obligée d'avoir vraiment quelqu'un sur place, de confiance, étudière, et qui ait des plans B déjà un peu plus près que moi. Donc, ça me fait une bonne transition si jamais je vois plus tard la province. Et puis, c'est aussi une autre ville. En fait, avec d'autres process, notamment avec la mairie, avec des autorisations. En plus, Versailles est réputée pour être une ville. c'est pas facile parce qu'on a le chapeau de Versailles. Et du coup, c'est une partie qui est... C'est beaucoup de procédures, beaucoup d'administratifs. Donc voilà, ça m'apprend aussi de nouvelles choses à ce niveau-là. Parce que finalement, j'avais acquis de l'expérience pour ouvrir une boutique à Paris. Mais quand on est dans une boutique, il faut se réadapter sur certaines choses. Donc voilà, je lis un peu ta question. Le challenge...

  • Speaker #0

    Non, c'est les prochaines étapes. Ah ouais.

  • Speaker #1

    Prochaine étape, l'ouverture de Versailles, toute l'équipe à Versailles a constitué et puis le lancement. Il y a aussi un travail de, il faut se faire connaître à Versailles. Paris, peut-être que c'était un petit peu plus, mais là on arrive comme avec des nouvelles personnes. Et puis il y a le développement de l'équipe de vie. Je trouve que dans le lancement d'un projet, la première boutique est une grosse étape. La deuxième aussi est une grosse étape parce qu'on passe des doublés. Et après, j'ai l'impression que les ouvertures d'après, je ne dis pas que c'est facile, mais en tous les cas, on a l'impression de dupliquer un petit peu. Mais la deuxième étape du café, la deuxième café-puis va être aussi une nouvelle étape.

  • Speaker #0

    Trop chouette. Félicitations pour toutes ces belles choses à venir et ce développement qui, je trouvais, est très impressionnant.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Je souhaite des bonnes vacances, un bel été. À toi aussi. Et à bientôt. Oui, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci, salut.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, pensez à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Et je vous donne donc rendez-vous lundi prochain pour un nouvel épisode que sont-ils devenus. À bientôt.

Description

En 2018, Geneviève ouvrait l’un des tout premiers cafés céramiques à Paris.


Aujourd’hui, elle est à la tête de quatre Céramique Café (avec une cinquième en préparation à Versailles), a lancé Café Pli, un café à lettres, et prévoit déjà une seconde adresse.


Dans cet épisode, elle partage les coulisses de cette croissance rapide : comment elle s’est structurée, entourée, et extraite de l’opérationnel pour continuer à ouvrir de nouveaux lieux... tout en gardant son ADN.


On parle aussi de concurrence : car le concept s’est largement démocratisé. Alors, quand on a été précurseure, comment rester une référence ? Comment se renouveler, affirmer sa différence, et fidéliser sa clientèle ?


Un épisode pour mieux comprendre ce que ça change de passer d’une idée originale à un réseau de boutiques et pourquoi développer une marque, ce n’est pas juste dupliquer un lieu.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est l'été, c'est les vacances, mais on avait encore des choses à se dire. Alors bienvenue dans cette série spéciale de l'Ariaboutique. Des nouvelles, des suites, des virages imprévus, des apprentissages. Cet été, je repars à la rencontre des invités du podcast pour prendre des nouvelles. Il y a plus de deux ans, en mars 2023, je recevais Geneviève au micro de l'arrière-boutique. A l'époque, elle développait un concept encore peu connu en France, inspiré de ce qu'elle avait découvert à l'étranger, les cafés céramiques. Depuis, les choses ont bien changé. Aujourd'hui, Geneviève est à la tête de quatre céramiques cafés à Paris, avec une cinquième adresse en cours d'ouverture à Versailles. Elle a aussi lancé un tout nouveau projet, Café Pli, un café à lettres où l'on peut écrire et poster dans le futur. Une première adresse a vu le jour et une seconde est en préparation. Dans cet épisode, on va donc parler de développement, de structuration, de ce que ça change concrètement de passer d'une ou deux boutiques à un vrai réseau. Geneviève nous raconte comment elle a lâché prise sur l'opérationnel, comment elle s'est entourée, et comment elle gère aujourd'hui une équipe de 55 personnes. L'enjeu ? Garder son ADN et son équipe soudée quand on devient une entreprise de cette taille. On parle aussi de concurrence, parce que depuis 2018, les cafés céramiques se sont largement démocratisés. Alors quand on a été précurseur, comment on garde une longueur d'avance ? Comment on continue à donner envie de venir chez soi ? Et puis, ce que j'aime dans cet échange, c'est aussi la façon dont Geneviève relativise. Elle nous rappelle que tout ne se fait pas dans l'ordre, qu'on apprend en faisant, qu'on se trompe et que c'est normal. Bonne écoute ! Salut Geneviève !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi André ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Ça fait plus de deux ans qu'on a fait le premier épisode ensemble, c'était en mars 2023. C'est pas très long. Ouais, c'est passé vite, mais c'est passé sûrement pas mal de trucs. Donc je viens prendre des nouvelles. Première question, comment ça va aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça va, c'est l'été, donc c'est l'avant-vacances. Voilà, un petit peu de roche, mais à la fois, on sait que ça va se calmer après. Donc le moral est bon, ça va, ça avance bien.

  • Speaker #0

    Trop bien, tu fermes un petit peu ?

  • Speaker #1

    Ouais, on va fermer deux semaines en août, du 11 au 25, là. Donc voilà, tout le monde sera off. Moi, je ne pars pas, mais ça va être l'occasion de faire un peu toutes les choses en retard. Donc, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Donc, raconte-moi un peu ce qui s'est passé depuis ces deux dernières années.

  • Speaker #1

    La première fois qu'on s'est parlé, du coup, c'était avant l'ouverture du céramique café du 17e, si je ne me trompe pas. Parce qu'on avait parlé du paillasson. Ça m'a marqué cette histoire du paillasson. Que je t'avais dit que je mettrais et que je n'ai pas de nom. Mais du coup, depuis, on a ouvert le 17e, évidemment. Et puis, on a ouvert un 4e céramique. café dans le troisième arrondissement. On a aussi agrandi le céramique café du 11e parce que j'ai une opportunité locale juste à côté. Ouais. Et puis, j'ai ouvert un autre projet qui s'appelle Café Plis.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et j'ai deux chantiers en cours, donc un Café Plis et un céramique café à Versailles. Voilà. J'ai fait un déjeuner rapide.

  • Speaker #0

    Il va falloir qu'on aille un peu creuser tout ça.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé ? Ce sont des ouvertures en propre ou tu as commencé à te lancer ? Parce qu'à ce moment-là, on parlait un petit peu de franchise. Là, pour l'instant, tu es toujours en développement en propre.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Je continue en propre pour l'instant. La franchise, je l'envisage, je travaille dessus. Mais pour l'instant, comme c'est jamais dans mes top priorités, on va dire, c'est souvent un peu... Ça passe souvent après. Je ne sais pas si c'est une erreur ou pas, mais en tous les cas, c'est vrai que je préfère être dans les ouvertures, dans les chantiers. Mais c'est toujours un sujet d'actu, les courtiers. Mais en tous les cas, pour l'instant, ce n'était que des ouvertures en propre, comme ça, petit à petit, pour se développer.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, si on récapitule, il y a combien de céramiques à faire, Geneviève ?

  • Speaker #1

    J'en ai quatre, dont le onzième, en fait, que j'ai agrandi. Mais bon, il compte quand même comme un.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc quatre, et j'en ai un qui est en train d'ouvrir à Versailles, qui va ouvrir sûrement, j'espère, à la rentrée.

  • Speaker #0

    D'accord. Et Café Pli, on reviendra un petit peu après là-dessus, il y a une boutique.

  • Speaker #1

    Exactement, et l'ouverture dans le deuxième qui est en cours.

  • Speaker #0

    Aussi à Paris ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    dans le deuxième. D'accord. Ok. Ok, donc revenons un peu sur ces ouvertures. Toi, en termes organisationnels, qu'est-ce qui a changé ? Est-ce que tu es toujours seule aux manettes ? Il me semble que tu es un peu en coéquipe avec un jeune homme, je ne me rappelle plus de son prénom.

  • Speaker #1

    C'était Cédric, je pense.

  • Speaker #0

    Voilà, Cédric, qui gérait, qui chapeautait un peu tout ce qui était équipe, qui manageait les équipes des différentes boutiques et qui t'aidait, toi, à prendre un peu de recul avec vraiment l'opérationnelle gestion d'équipe management. Et il me semble que tu avais aussi... Dorothée. Exactement. Dorothée qui t'accompagnait sur la strat et la gestion.

  • Speaker #1

    Oui, et du développement aussi plus globalement. Oui. C'est bien ça, tu as une bonne mémoire et on est toujours en petit trio comme ça, à avancer petit à petit. Donc, Cédric s'occupe toujours de gérer globalement les équipes et la vie de chaque céramique café.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Chaque céramique café roule et tourne et avant. On est un peu plus structuré parce que maintenant, il y a aussi un manager par céramique café.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et Cédric manage les managers.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et Dorothée aussi est toujours là et du coup elle fait une partie RH et une partie développement produit et développement chiffre d'affaires d'une façon globale.

  • Speaker #0

    Toi dans tout ça, qu'est-ce que tu gères et que tu n'as pas délégué ?

  • Speaker #1

    Moi ça y est je suis en vacances.

  • Speaker #0

    J'ai tout arrêté c'est bon, ça roule sans moi.

  • Speaker #1

    Non, je conseille de gérer toute la partie finance, l'état. de faire la partie chantier, travaux, plans, déclarations, et du coup, développement dans ce sens-là. Et voilà, après, c'est gérer un peu les problèmes du quotidien, valider des décisions. Mais du coup, je fais beaucoup moins d'opérationnel. Mais avec l'ouverture de Café Q, en fait, j'ai été... En fait, j'ai recommencé à zéro, en fait.

  • Speaker #0

    À chaque fois, tu... Et même est-ce qu'avec les ouvertures hors Café Plime et d'autres Ceramique Café Geneviève, tu as un peu l'impression de recommencer à zéro ? Ou de toute façon, maintenant, tu es extraite un peu de l'opérationnel et c'est du développement que tu délègues aussi ?

  • Speaker #1

    Ceramique Café, maintenant, je n'ai pas réussi à déléguer. Donc même pour une ouverture, je ne suis pas forcément dans l'opérationnel.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Sauf pour du dépannage, etc. Mais franchement, de moins en moins, ça veut dire que j'apprécie. En vrai, j'adore faire des services clients. C'est vrai que je suis juste en plan B et c'est vrai que maintenant, on arrive à trouver de plus en plus souvent des solutions avant que ce soit à moi un dernier recours. Donc non, je suis quand même plus opérationnelle sur le sein du café. Mais par contre, du coup, je suis vraiment revenue à ce niveau avec Café Puy où vraiment j'étais 7 jours sur 7 pour l'ouverture et pendant plusieurs mois.

  • Speaker #0

    Et Café Puy, c'était il y a un an si on se situe ? Tu fêtes les 1 an là, j'avais cru comprendre

  • Speaker #1

    Aujourd'hui

  • Speaker #0

    C'est parfait C'est pas voulu mais ça tombe bien Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ce que c'est Café Pli Comment l'idée t'est venue Et ce que tu proposes

  • Speaker #1

    Du coup c'est un café Donc on est dans le 11ème arrêt public Et on propose d'écrire des cartes C'est un café à lettres Et chacun peut écrire des cartes et les envoyer dans le futur Donc on fait des envois dans 1 an, 5 ans et 20 ans Donc on conserve vos lettres et on vous envoie l'adresse que vous avez indiquée, le jour de votre choix. Du coup, on a des petites formules où vous avez la carte postale à choisir, l'enveloppe, vous scellez votre enveloppe avec la tire, vous avez des petits stickers, vous avez une boisson qui est inclus. Et voilà, on est ouvert il y a un an et c'est un concept que j'ai découvert en Corée du Sud.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc pendant le voyage, tu as découvert ça et tu t'es dit, j'ai envie de tester en France.

  • Speaker #1

    Ouais, grave. J'ai adoré. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de similitudes avec le céramique café. dans le sens où c'est vraiment pas que un coffee shop mais ça peut l'être aussi et vraiment un peu côté expérience il y a le côté temps aussi, notion du temps à temps parce que c'est un bout de café, il faut attendre la cuisson et la lettre c'est pareil le côté tu peux le faire pour le fun comme tu peux le faire pour quelque chose d'un peu plus d'introspectif un peu plus médiatique on va dire tu peux le faire seul, tu peux le faire entre potes, tu peux le faire en... famille, c'est assez... Enfin, quel que soit ton âge, ça peut te parler. Donc, j'espère qu'il y a beaucoup de ressources. Et du coup, je me suis dit, mais en fait, c'est un ami de café, ça va plutôt bien pris. Donc, j'ai fait puis, je me suis dit, je suis sûre que ça pourrait plaire aussi à d'autres gens. Et c'est une cinquième année d'aventure.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc, là, tu ouvres le second ?

  • Speaker #1

    Oui. Donc, dans le dixième. Donc, on n'est pas très loin.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    par rapport à celui qui existe déjà. Donc, c'est plus un agrandissement, au final. En fait, il est dans un autre agrandissement, mais c'est à 10 minutes, quoi, à même temps. Et ouais, l'ouverture, je pense que tant qu'on passe les travers, ce sera pour après.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu as plusieurs boutiques à ton actif et que tu les vois un peu grandir et que tu peux prendre un peu de recul aussi sur comment ça se passe, est-ce qu'il y a des similitudes, tu vois, sur les moments où tu atteins des... palier en termes de chiffre d'affaires ? Est-ce que la rentabilité, est-ce que tu as des apprentissages ? Finalement, je me rends compte qu'au bout de X mois, X années, on atteint la rentabilité ou est-ce que tu es toujours surprise d'une boutique à l'autre ?

  • Speaker #1

    Sur le Ceramicafé, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais, plutôt sur le Ceramicafé parce que tu as plus de recul, plus de... d'historique on va dire.

  • Speaker #1

    Ouais, Ceramide Café, je trouve que maintenant, qui a une certaine notoriété de l'activité, pas que du Ceramide Créatif, mais globalement, des activités créatives et des concepts de café céramique, c'est vachement démocratisé. Ça va un peu plus vite, par rapport à ma première ouverture du 11ème, qui était quand même du rami pour expliquer ce qu'était le concept, ça parlait pas à beaucoup de gens. Donc le démarrage a été quand même un peu plus long. Maintenant, c'est un peu plus simple, entre guillemets, parce que les gens connaissent. Et du coup, j'ai l'impression que ça démarre plus vite. Donc en ce sens-là, c'est un peu différent. Et puis il y a aussi des variations quand on est quartier. En vrai, quand tu es dans le 11e ou quand tu es dans le 17e, ou quand tu es dans le 14e, tu n'as pas forcément la même clientèle. Ça peut paraître un peu bizarre. Et moi je pense que si tu m'avais dit ça avant, je me serais dit non pas forcément, mais en fait tu te rends compte qu'il y a des quartiers plus familiaux, ils ont des habitudes différentes. Je pense que c'est les vacances, les plombs, il y a plus ou moins de départs en fonction des quartiers. Du coup voilà, tout ça, ça a un peu sur le chimie d'actoire. Donc il faut composer avec ça et faire un peu différemment. Mais globalement, le sérum de café, je le vois quand même dans un ensemble, et quelle que soit l'entité, ça fonctionne quand même. c'est de la même façon.

  • Speaker #0

    Oui. À chaque nouveau Ceramique Café, tu as toute une nouvelle équipe à reconstituer, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu trouves que cette partie-là... Alors, je ne sais pas, peut-être que finalement, tu n'auras pas la réponse, parce que c'est peut-être Cédric qui gère davantage ça, mais est-ce que cette partie-là de... Tu vois, d'agrandissement de l'équipe, de recrutement, de réussir à re-embarquer tout le monde dans la boîte, les valeurs de la boîte, c'est quelque chose que tu trouves compliqué ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, je ne suis pas la meilleure en RH. Franchement, il y a un meilleur que moi. Et dans mon équipe, c'est vrai que l'Europe gère ça très bien. J'ai des très bons retours sur la recrutement. Et c'est vrai que les équipes trouvent qu'il y a la connexion qui se fait entre chacun. ça c'est plutôt ça match et parfois On se dit qu'il y a vraiment des atmosphères entre les équipes dans le 14e et dans le 17e. Donc, c'est vrai que j'ai des bons retours sur le recrutement. J'ai vraiment cessé au cas par cas. Et c'était pour que les gens s'entendent pour travailler au quotidien. Mais ce n'est pas moi qui fais les impressions. Je fais complètement confiance. C'est vrai qu'il y a des retours pour ça. Et après, on a l'advers du coup pour intégrer l'espéra sur place. Globalement, le fait de se développer, ça m'a été compliqué pour recruter parce qu'on reçoit plus de candidats de chez nous. On a une marque qui est peut-être un peu plus sexy, je vais dire entre guillemets, qui donne envie. Les gens ont envie de bosser dans un café sérénité, etc. Aussi, le fait que l'activité soit plus connue, je pense que ça aide pour nos recrutements, ça donne envie. Donc ça, c'est plutôt sympa. Après, oui, c'est vrai qu'il faut entretenir. l'ambiance, l'image de la marque, les valeurs de la marque, on va dire. Et ça, c'est par exemple des two-wheels, et en vrai, c'est le meilleur retour qu'on a, c'est la réalisation des two-wheels. Oui, ça peut paraître simple, des two-wheels, mais moi, je m'étudie pour toi, et pour vous, vous êtes la spéciale. Et en fait, on a fait ça non régulièrement, et c'est vrai que les gens en dehors, Merci. Je trouve que c'est un moment de se retrouver entre tous les céramiques à fait, parce que sinon, c'est vrai que les gens ne se croient pas forcément. On communique par des outils internes, etc., mais sinon, c'est vrai que les gens connaissent juste les prénoms, mais c'est forcément échangé. Donc, voilà, les petites soirées de temps en temps, ça marche bien. Et après, ouais, moi, j'ai été en effet quand même d'améliorer un peu les pensions de travail. Et ça, je suis très contente. On a essayé de faire des petites augmentations de salaire. pour relever un petit peu les taux pour tout le monde. On a essayé d'améliorer les conditions, notamment pour ceux qui sont en train de prendre leur chemin, de faire tourner les dimanches, de faire tourner aussi les questions de journée, pour pas que ce soit toujours les mêmes qui finissent à 22h30. Tout ça, je pense que ça améliore un petit peu le cadre de vie de chacun. Du coup, ça devient un peu plus simple de recruter et plus agréable pour tout le monde.

  • Speaker #0

    Vous êtes combien aujourd'hui dans les équipes ?

  • Speaker #1

    On est un peu plus de 55.

  • Speaker #0

    C'est fou, c'est énorme. Est-ce que tu réalises la progression ? Est-ce que tu le vois ou est-ce que tu es tellement dans le quotidien que tu ne fais pas attention à tout ça ?

  • Speaker #1

    À chaque fois que je compte, ça me fait peur, je t'avoue. Parce que du coup, ça me fait réaliser qu'il ne doit pas me décevoir. Et c'est des gens qui font confiance en fait. Donc ça met quand même la pression. En fait, c'est ce que ça me fait. Ça me fait un peu peur presque. Donc c'est pas vraiment de la fierté, c'est plus oh la la, tu as de la pression, je peux pas y croire. Sinon ça me met mal si je pense ça. Mais c'est vrai qu'on voit aussi la progression par rapport au nombre de personnes dans l'équipe et ça c'est cool. Mais à chaque ouverture finalement on passe des paliers parce que ça engage tout de suite un certain nombre de personnes à chaque fois qu'on ouvre.

  • Speaker #0

    Et ce développement-là, donc tu le fais, ça reste toujours Ceramique Café, pas des franchises. Est-ce que c'est autofinancé ? Est-ce que tu as fait rentrer des gens au capital ? Comment tu finances toutes ces ouvertures ?

  • Speaker #1

    Je fais des emprunts bancaires, franchement, assez classiques. Toujours le même modèle, un petit peu d'apport et un petit peu d'aide bancaire.

  • Speaker #0

    Et les apports, tu arrives à les faire grâce à des bénéfices que tu fais, grâce aux boutiques ? C'est pas déposé ? On va préparer.

  • Speaker #1

    plus le temps passe et plus les banques sont sympas avec moi comme ça franchement ça aide donc maintenant pour l'instant j'arrive à faire un stand-up et la banque donc tout à l'heure tu disais un

  • Speaker #0

    petit peu en second plan je t'entendais parler du fait que maintenant le concept des cafés céramiques est beaucoup plus développé quand tu t'es lancée en 2018 t'étais vraiment précurseur, c'est quelque chose que tu devais expliquer à chaque fois parce que les gens ne connaissaient pas ... Et donc, il y a un peu la naissance d'une sorte de concurrence, mais en même temps, ça permet aussi, comme tu le disais, que les gens soient tout de suite, enfin, qu'ils connaissent déjà un petit peu le concept, qu'il n'y ait pas besoin d'expliquer. Donc, ça facilite et ça fluidifie les choses aussi pour toi. Comment tu le vis, cette explosion un peu de ce concept-là et le fait qu'il y en ait un petit peu partout à Paris, mais aussi en France ?

  • Speaker #1

    Comment je le vis ? C'est une bonne question. Je t'avoue que j'ai un peu tendance à... à regarder moi, comment ça se passe, et à avancer de façon un peu solitaire dans mon projet. Après, je regarde un test qui se fait sur le marché et je vois qu'il y a plein d'ouvertures partout en France. Donc, je suis un peu au-delà. Et du coup, le défi qui se rajoute, c'est de continuer à être parmi les meilleurs, entre guillemets. En tous les cas, continuer à innover, à proposer des choses nouvelles. à être une référence. C'est un peu ça le défi qui n'existait pas avant parce qu'il n'y avait pas de préparation. Un peu de pression, mais à la fois, je suis complètement d'accord avec toi que la concurrence est toujours bonne et je vois franchement la différence par rapport au fait que les gens connaissent l'activité. Il n'y a plus autant besoin d'expliquer le concept. par rapport à avant. Les gens, vraiment, avant, je leur disais peinture de céramique, ils ne savaient même pas c'était quoi. Maintenant, ça part quand même à beaucoup grâce au réseau et grâce à toutes les personnes qui m'ont ouvert en France. Donc ça, c'est cool et je sais qu'il y a des clients d'un côté qui viennent de l'autre côté. Donc, on se refile un peu les clients entre tous les cafés céramiques. Donc ça tourne aussi. Donc c'est ça.

  • Speaker #0

    Je trouve ça intéressant de voir Comment est-ce que tu peux utiliser quelque chose qui, sur le papier, peut paraître désavantageux, en tout cas peut faire peur, à ton avantage, au contraire, et le transformer en quelque chose qui est un peu source de motivation, et se dire, en fait, je ne peux pas trop me reposer sur mes lauriers, il faut que je réfléchisse toujours à mon service client, comment est-ce qu'il sera impeccable, pourquoi est-ce qu'on vient chez moi et pas ailleurs ? Ça pousse la réflexion à... à son positionnement, au service qu'on va proposer, à comment est-ce qu'on le communique aussi, parce qu'en fait tu peux avoir le meilleur service, mais pas réussir à le transmettre, à ce que les gens soient au courant. Comment aussi Ceramique Café Geneviève devient une marque à part entière, et donc du coup comment les gens vont être touchés par la marque, ils vont devenir des fidèles parmi les fidèles, parce qu'on a tendance aussi dans le monde aujourd'hui à... à beaucoup zapper, à beaucoup tester. Donc comment tu fais de la rétention aussi de clients ? Comment tu crées de la récurrence ? Enfin, toutes ces questions, je les trouve hyper intéressantes. Et d'autant plus quand on est comme toi dans une situation où il y a une multiplication d'offres faites sur ce secteur-là.

  • Speaker #1

    Toutes les questions sont hyper intéressantes et j'y pense souvent. Et c'est vrai que c'est un défi de se dire aujourd'hui qu'est-ce qui nous différencie, c'est un café vanilleux par rapport à des nouveaux cafés céramiques qui ouvrent.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as quelques apprentissages que tu as eu en route ces dernières années, des choses que tu retiens, que tu as envie de partager ici ? Parce que c'est vrai que c'est hyper intéressant pour les gens qui nous écoutent, qui sont un peu aussi dans cette dynamique de « est-ce que j'ouvre d'autres boutiques ou pas ? » ou qui l'ont déjà peut-être fait et qui se posent plein de questions. Et je pense que tu as pas mal de choses que tu peux apporter là-dessus. Tu as peut-être quelques petits conseils à partager ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a pas mal de choses à dire. Je ne sais pas sur quoi je pourrais conseiller. Mais en tous les cas, c'est vrai qu'ouvrir deux boutiques, tu changes complètement de métier. Tu vas avoir une ou même deux boutiques, je trouve. Parce que moi, j'adore le service client. Vraiment, si vraiment je m'écoutais, je pourrais faire tout ça. Et quand je commence en service client, clients, j'ai du mal à passer à autre chose parce que je suis prise par le truc et tout. Et du coup, ça me fait grave plaisir de travailler avec Affeply et de retrouver un petit peu ce quotidien-là. Mais c'est vrai que gérer plusieurs boutiques, en fait, t'as plus le temps de faire de service client comme avant. Du coup, ça te change ton quotidien et puis ça te rajoute du management. Et là, c'est un autre métier aussi. Il faut pouvoir diriger. gérer des équipes organisées, et puis manager, et puis, excuse-moi, je perds un peu le mot, mais il faut aimer l'humain. Et c'est un métier qui est complètement différent par rapport à gérer, blower rationnel, pleurer dur. Donc voilà, prendre de la hauteur, je trouve que ça change carrément ton métier. J'apprends à relativiser encore aujourd'hui et à me dire ce que je fais en temps voulu. Au début, je n'étais pas du tout structurée. J'ai ouvert la deuxième, je n'avais même pas de manager. J'ai fait plein de choses à l'envers. Et je pense que quand tu regardes de loin, tu te dis, oh là là, mais cette personne, elle a fait ça trop bien. Elle est allée petit à petit. En fait, non, en vrai, quand tu sais vraiment ce qui s'est passé, ça a été le hasard. J'ai fait plein de choses à l'envers. Il y a plein d'erreurs que je fais. Et en fait, je continue d'apprendre un petit peu tous les jours. Et j'essaie d'améliorer un petit peu à chaque fois. l'organisation, le logiciel, la façon de faire, le management, tout ça. Et voilà, il ne faut pas trop se stresser avec ça, il ne faut pas se mettre la pression en disant « moi je veux me développer, donc il faut que j'ai un manager là, etc. » Une formation comme ci, comme ça. En vrai, dans les faits, je trouve que tu fais un peu au jour le jour, tu fais au mieux en fonction de tes journées et déjà de tout le travail que ça a. J'irais plutôt ça.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc, les prochaines étapes pour toi, qu'est-ce que c'est ? Donc, il y a ces deux ouvertures, si j'ai bien compris. Ouverture à Versailles. Donc, tu sors un peu de Paris. Oui,

  • Speaker #1

    je sors de Paris.

  • Speaker #0

    Pas bien loin, mais tu sors de Paris.

  • Speaker #1

    Pas si loin, Versailles. Mais oui, effectivement, c'est pas une autre ville. C'est pas très, très loin, oui. Mais oui, Versailles, c'est déjà un autre challenge. parce qu'effectivement, je ne pourrais pas y aller un dimanche matin en urgence en cinq minutes, ni en une demi-heure. Donc, je suis obligée d'avoir vraiment quelqu'un sur place, de confiance, étudière, et qui ait des plans B déjà un peu plus près que moi. Donc, ça me fait une bonne transition si jamais je vois plus tard la province. Et puis, c'est aussi une autre ville. En fait, avec d'autres process, notamment avec la mairie, avec des autorisations. En plus, Versailles est réputée pour être une ville. c'est pas facile parce qu'on a le chapeau de Versailles. Et du coup, c'est une partie qui est... C'est beaucoup de procédures, beaucoup d'administratifs. Donc voilà, ça m'apprend aussi de nouvelles choses à ce niveau-là. Parce que finalement, j'avais acquis de l'expérience pour ouvrir une boutique à Paris. Mais quand on est dans une boutique, il faut se réadapter sur certaines choses. Donc voilà, je lis un peu ta question. Le challenge...

  • Speaker #0

    Non, c'est les prochaines étapes. Ah ouais.

  • Speaker #1

    Prochaine étape, l'ouverture de Versailles, toute l'équipe à Versailles a constitué et puis le lancement. Il y a aussi un travail de, il faut se faire connaître à Versailles. Paris, peut-être que c'était un petit peu plus, mais là on arrive comme avec des nouvelles personnes. Et puis il y a le développement de l'équipe de vie. Je trouve que dans le lancement d'un projet, la première boutique est une grosse étape. La deuxième aussi est une grosse étape parce qu'on passe des doublés. Et après, j'ai l'impression que les ouvertures d'après, je ne dis pas que c'est facile, mais en tous les cas, on a l'impression de dupliquer un petit peu. Mais la deuxième étape du café, la deuxième café-puis va être aussi une nouvelle étape.

  • Speaker #0

    Trop chouette. Félicitations pour toutes ces belles choses à venir et ce développement qui, je trouvais, est très impressionnant.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Je souhaite des bonnes vacances, un bel été. À toi aussi. Et à bientôt. Oui, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci, salut.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, pensez à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Et je vous donne donc rendez-vous lundi prochain pour un nouvel épisode que sont-ils devenus. À bientôt.

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En 2018, Geneviève ouvrait l’un des tout premiers cafés céramiques à Paris.


Aujourd’hui, elle est à la tête de quatre Céramique Café (avec une cinquième en préparation à Versailles), a lancé Café Pli, un café à lettres, et prévoit déjà une seconde adresse.


Dans cet épisode, elle partage les coulisses de cette croissance rapide : comment elle s’est structurée, entourée, et extraite de l’opérationnel pour continuer à ouvrir de nouveaux lieux... tout en gardant son ADN.


On parle aussi de concurrence : car le concept s’est largement démocratisé. Alors, quand on a été précurseure, comment rester une référence ? Comment se renouveler, affirmer sa différence, et fidéliser sa clientèle ?


Un épisode pour mieux comprendre ce que ça change de passer d’une idée originale à un réseau de boutiques et pourquoi développer une marque, ce n’est pas juste dupliquer un lieu.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est l'été, c'est les vacances, mais on avait encore des choses à se dire. Alors bienvenue dans cette série spéciale de l'Ariaboutique. Des nouvelles, des suites, des virages imprévus, des apprentissages. Cet été, je repars à la rencontre des invités du podcast pour prendre des nouvelles. Il y a plus de deux ans, en mars 2023, je recevais Geneviève au micro de l'arrière-boutique. A l'époque, elle développait un concept encore peu connu en France, inspiré de ce qu'elle avait découvert à l'étranger, les cafés céramiques. Depuis, les choses ont bien changé. Aujourd'hui, Geneviève est à la tête de quatre céramiques cafés à Paris, avec une cinquième adresse en cours d'ouverture à Versailles. Elle a aussi lancé un tout nouveau projet, Café Pli, un café à lettres où l'on peut écrire et poster dans le futur. Une première adresse a vu le jour et une seconde est en préparation. Dans cet épisode, on va donc parler de développement, de structuration, de ce que ça change concrètement de passer d'une ou deux boutiques à un vrai réseau. Geneviève nous raconte comment elle a lâché prise sur l'opérationnel, comment elle s'est entourée, et comment elle gère aujourd'hui une équipe de 55 personnes. L'enjeu ? Garder son ADN et son équipe soudée quand on devient une entreprise de cette taille. On parle aussi de concurrence, parce que depuis 2018, les cafés céramiques se sont largement démocratisés. Alors quand on a été précurseur, comment on garde une longueur d'avance ? Comment on continue à donner envie de venir chez soi ? Et puis, ce que j'aime dans cet échange, c'est aussi la façon dont Geneviève relativise. Elle nous rappelle que tout ne se fait pas dans l'ordre, qu'on apprend en faisant, qu'on se trompe et que c'est normal. Bonne écoute ! Salut Geneviève !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi André ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Ça fait plus de deux ans qu'on a fait le premier épisode ensemble, c'était en mars 2023. C'est pas très long. Ouais, c'est passé vite, mais c'est passé sûrement pas mal de trucs. Donc je viens prendre des nouvelles. Première question, comment ça va aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça va, c'est l'été, donc c'est l'avant-vacances. Voilà, un petit peu de roche, mais à la fois, on sait que ça va se calmer après. Donc le moral est bon, ça va, ça avance bien.

  • Speaker #0

    Trop bien, tu fermes un petit peu ?

  • Speaker #1

    Ouais, on va fermer deux semaines en août, du 11 au 25, là. Donc voilà, tout le monde sera off. Moi, je ne pars pas, mais ça va être l'occasion de faire un peu toutes les choses en retard. Donc, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Donc, raconte-moi un peu ce qui s'est passé depuis ces deux dernières années.

  • Speaker #1

    La première fois qu'on s'est parlé, du coup, c'était avant l'ouverture du céramique café du 17e, si je ne me trompe pas. Parce qu'on avait parlé du paillasson. Ça m'a marqué cette histoire du paillasson. Que je t'avais dit que je mettrais et que je n'ai pas de nom. Mais du coup, depuis, on a ouvert le 17e, évidemment. Et puis, on a ouvert un 4e céramique. café dans le troisième arrondissement. On a aussi agrandi le céramique café du 11e parce que j'ai une opportunité locale juste à côté. Ouais. Et puis, j'ai ouvert un autre projet qui s'appelle Café Plis.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et j'ai deux chantiers en cours, donc un Café Plis et un céramique café à Versailles. Voilà. J'ai fait un déjeuner rapide.

  • Speaker #0

    Il va falloir qu'on aille un peu creuser tout ça.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé ? Ce sont des ouvertures en propre ou tu as commencé à te lancer ? Parce qu'à ce moment-là, on parlait un petit peu de franchise. Là, pour l'instant, tu es toujours en développement en propre.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Je continue en propre pour l'instant. La franchise, je l'envisage, je travaille dessus. Mais pour l'instant, comme c'est jamais dans mes top priorités, on va dire, c'est souvent un peu... Ça passe souvent après. Je ne sais pas si c'est une erreur ou pas, mais en tous les cas, c'est vrai que je préfère être dans les ouvertures, dans les chantiers. Mais c'est toujours un sujet d'actu, les courtiers. Mais en tous les cas, pour l'instant, ce n'était que des ouvertures en propre, comme ça, petit à petit, pour se développer.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, si on récapitule, il y a combien de céramiques à faire, Geneviève ?

  • Speaker #1

    J'en ai quatre, dont le onzième, en fait, que j'ai agrandi. Mais bon, il compte quand même comme un.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc quatre, et j'en ai un qui est en train d'ouvrir à Versailles, qui va ouvrir sûrement, j'espère, à la rentrée.

  • Speaker #0

    D'accord. Et Café Pli, on reviendra un petit peu après là-dessus, il y a une boutique.

  • Speaker #1

    Exactement, et l'ouverture dans le deuxième qui est en cours.

  • Speaker #0

    Aussi à Paris ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    dans le deuxième. D'accord. Ok. Ok, donc revenons un peu sur ces ouvertures. Toi, en termes organisationnels, qu'est-ce qui a changé ? Est-ce que tu es toujours seule aux manettes ? Il me semble que tu es un peu en coéquipe avec un jeune homme, je ne me rappelle plus de son prénom.

  • Speaker #1

    C'était Cédric, je pense.

  • Speaker #0

    Voilà, Cédric, qui gérait, qui chapeautait un peu tout ce qui était équipe, qui manageait les équipes des différentes boutiques et qui t'aidait, toi, à prendre un peu de recul avec vraiment l'opérationnelle gestion d'équipe management. Et il me semble que tu avais aussi... Dorothée. Exactement. Dorothée qui t'accompagnait sur la strat et la gestion.

  • Speaker #1

    Oui, et du développement aussi plus globalement. Oui. C'est bien ça, tu as une bonne mémoire et on est toujours en petit trio comme ça, à avancer petit à petit. Donc, Cédric s'occupe toujours de gérer globalement les équipes et la vie de chaque céramique café.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Chaque céramique café roule et tourne et avant. On est un peu plus structuré parce que maintenant, il y a aussi un manager par céramique café.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et Cédric manage les managers.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et Dorothée aussi est toujours là et du coup elle fait une partie RH et une partie développement produit et développement chiffre d'affaires d'une façon globale.

  • Speaker #0

    Toi dans tout ça, qu'est-ce que tu gères et que tu n'as pas délégué ?

  • Speaker #1

    Moi ça y est je suis en vacances.

  • Speaker #0

    J'ai tout arrêté c'est bon, ça roule sans moi.

  • Speaker #1

    Non, je conseille de gérer toute la partie finance, l'état. de faire la partie chantier, travaux, plans, déclarations, et du coup, développement dans ce sens-là. Et voilà, après, c'est gérer un peu les problèmes du quotidien, valider des décisions. Mais du coup, je fais beaucoup moins d'opérationnel. Mais avec l'ouverture de Café Q, en fait, j'ai été... En fait, j'ai recommencé à zéro, en fait.

  • Speaker #0

    À chaque fois, tu... Et même est-ce qu'avec les ouvertures hors Café Plime et d'autres Ceramique Café Geneviève, tu as un peu l'impression de recommencer à zéro ? Ou de toute façon, maintenant, tu es extraite un peu de l'opérationnel et c'est du développement que tu délègues aussi ?

  • Speaker #1

    Ceramique Café, maintenant, je n'ai pas réussi à déléguer. Donc même pour une ouverture, je ne suis pas forcément dans l'opérationnel.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Sauf pour du dépannage, etc. Mais franchement, de moins en moins, ça veut dire que j'apprécie. En vrai, j'adore faire des services clients. C'est vrai que je suis juste en plan B et c'est vrai que maintenant, on arrive à trouver de plus en plus souvent des solutions avant que ce soit à moi un dernier recours. Donc non, je suis quand même plus opérationnelle sur le sein du café. Mais par contre, du coup, je suis vraiment revenue à ce niveau avec Café Puy où vraiment j'étais 7 jours sur 7 pour l'ouverture et pendant plusieurs mois.

  • Speaker #0

    Et Café Puy, c'était il y a un an si on se situe ? Tu fêtes les 1 an là, j'avais cru comprendre

  • Speaker #1

    Aujourd'hui

  • Speaker #0

    C'est parfait C'est pas voulu mais ça tombe bien Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ce que c'est Café Pli Comment l'idée t'est venue Et ce que tu proposes

  • Speaker #1

    Du coup c'est un café Donc on est dans le 11ème arrêt public Et on propose d'écrire des cartes C'est un café à lettres Et chacun peut écrire des cartes et les envoyer dans le futur Donc on fait des envois dans 1 an, 5 ans et 20 ans Donc on conserve vos lettres et on vous envoie l'adresse que vous avez indiquée, le jour de votre choix. Du coup, on a des petites formules où vous avez la carte postale à choisir, l'enveloppe, vous scellez votre enveloppe avec la tire, vous avez des petits stickers, vous avez une boisson qui est inclus. Et voilà, on est ouvert il y a un an et c'est un concept que j'ai découvert en Corée du Sud.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc pendant le voyage, tu as découvert ça et tu t'es dit, j'ai envie de tester en France.

  • Speaker #1

    Ouais, grave. J'ai adoré. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de similitudes avec le céramique café. dans le sens où c'est vraiment pas que un coffee shop mais ça peut l'être aussi et vraiment un peu côté expérience il y a le côté temps aussi, notion du temps à temps parce que c'est un bout de café, il faut attendre la cuisson et la lettre c'est pareil le côté tu peux le faire pour le fun comme tu peux le faire pour quelque chose d'un peu plus d'introspectif un peu plus médiatique on va dire tu peux le faire seul, tu peux le faire entre potes, tu peux le faire en... famille, c'est assez... Enfin, quel que soit ton âge, ça peut te parler. Donc, j'espère qu'il y a beaucoup de ressources. Et du coup, je me suis dit, mais en fait, c'est un ami de café, ça va plutôt bien pris. Donc, j'ai fait puis, je me suis dit, je suis sûre que ça pourrait plaire aussi à d'autres gens. Et c'est une cinquième année d'aventure.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc, là, tu ouvres le second ?

  • Speaker #1

    Oui. Donc, dans le dixième. Donc, on n'est pas très loin.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    par rapport à celui qui existe déjà. Donc, c'est plus un agrandissement, au final. En fait, il est dans un autre agrandissement, mais c'est à 10 minutes, quoi, à même temps. Et ouais, l'ouverture, je pense que tant qu'on passe les travers, ce sera pour après.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu as plusieurs boutiques à ton actif et que tu les vois un peu grandir et que tu peux prendre un peu de recul aussi sur comment ça se passe, est-ce qu'il y a des similitudes, tu vois, sur les moments où tu atteins des... palier en termes de chiffre d'affaires ? Est-ce que la rentabilité, est-ce que tu as des apprentissages ? Finalement, je me rends compte qu'au bout de X mois, X années, on atteint la rentabilité ou est-ce que tu es toujours surprise d'une boutique à l'autre ?

  • Speaker #1

    Sur le Ceramicafé, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais, plutôt sur le Ceramicafé parce que tu as plus de recul, plus de... d'historique on va dire.

  • Speaker #1

    Ouais, Ceramide Café, je trouve que maintenant, qui a une certaine notoriété de l'activité, pas que du Ceramide Créatif, mais globalement, des activités créatives et des concepts de café céramique, c'est vachement démocratisé. Ça va un peu plus vite, par rapport à ma première ouverture du 11ème, qui était quand même du rami pour expliquer ce qu'était le concept, ça parlait pas à beaucoup de gens. Donc le démarrage a été quand même un peu plus long. Maintenant, c'est un peu plus simple, entre guillemets, parce que les gens connaissent. Et du coup, j'ai l'impression que ça démarre plus vite. Donc en ce sens-là, c'est un peu différent. Et puis il y a aussi des variations quand on est quartier. En vrai, quand tu es dans le 11e ou quand tu es dans le 17e, ou quand tu es dans le 14e, tu n'as pas forcément la même clientèle. Ça peut paraître un peu bizarre. Et moi je pense que si tu m'avais dit ça avant, je me serais dit non pas forcément, mais en fait tu te rends compte qu'il y a des quartiers plus familiaux, ils ont des habitudes différentes. Je pense que c'est les vacances, les plombs, il y a plus ou moins de départs en fonction des quartiers. Du coup voilà, tout ça, ça a un peu sur le chimie d'actoire. Donc il faut composer avec ça et faire un peu différemment. Mais globalement, le sérum de café, je le vois quand même dans un ensemble, et quelle que soit l'entité, ça fonctionne quand même. c'est de la même façon.

  • Speaker #0

    Oui. À chaque nouveau Ceramique Café, tu as toute une nouvelle équipe à reconstituer, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu trouves que cette partie-là... Alors, je ne sais pas, peut-être que finalement, tu n'auras pas la réponse, parce que c'est peut-être Cédric qui gère davantage ça, mais est-ce que cette partie-là de... Tu vois, d'agrandissement de l'équipe, de recrutement, de réussir à re-embarquer tout le monde dans la boîte, les valeurs de la boîte, c'est quelque chose que tu trouves compliqué ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, je ne suis pas la meilleure en RH. Franchement, il y a un meilleur que moi. Et dans mon équipe, c'est vrai que l'Europe gère ça très bien. J'ai des très bons retours sur la recrutement. Et c'est vrai que les équipes trouvent qu'il y a la connexion qui se fait entre chacun. ça c'est plutôt ça match et parfois On se dit qu'il y a vraiment des atmosphères entre les équipes dans le 14e et dans le 17e. Donc, c'est vrai que j'ai des bons retours sur le recrutement. J'ai vraiment cessé au cas par cas. Et c'était pour que les gens s'entendent pour travailler au quotidien. Mais ce n'est pas moi qui fais les impressions. Je fais complètement confiance. C'est vrai qu'il y a des retours pour ça. Et après, on a l'advers du coup pour intégrer l'espéra sur place. Globalement, le fait de se développer, ça m'a été compliqué pour recruter parce qu'on reçoit plus de candidats de chez nous. On a une marque qui est peut-être un peu plus sexy, je vais dire entre guillemets, qui donne envie. Les gens ont envie de bosser dans un café sérénité, etc. Aussi, le fait que l'activité soit plus connue, je pense que ça aide pour nos recrutements, ça donne envie. Donc ça, c'est plutôt sympa. Après, oui, c'est vrai qu'il faut entretenir. l'ambiance, l'image de la marque, les valeurs de la marque, on va dire. Et ça, c'est par exemple des two-wheels, et en vrai, c'est le meilleur retour qu'on a, c'est la réalisation des two-wheels. Oui, ça peut paraître simple, des two-wheels, mais moi, je m'étudie pour toi, et pour vous, vous êtes la spéciale. Et en fait, on a fait ça non régulièrement, et c'est vrai que les gens en dehors, Merci. Je trouve que c'est un moment de se retrouver entre tous les céramiques à fait, parce que sinon, c'est vrai que les gens ne se croient pas forcément. On communique par des outils internes, etc., mais sinon, c'est vrai que les gens connaissent juste les prénoms, mais c'est forcément échangé. Donc, voilà, les petites soirées de temps en temps, ça marche bien. Et après, ouais, moi, j'ai été en effet quand même d'améliorer un peu les pensions de travail. Et ça, je suis très contente. On a essayé de faire des petites augmentations de salaire. pour relever un petit peu les taux pour tout le monde. On a essayé d'améliorer les conditions, notamment pour ceux qui sont en train de prendre leur chemin, de faire tourner les dimanches, de faire tourner aussi les questions de journée, pour pas que ce soit toujours les mêmes qui finissent à 22h30. Tout ça, je pense que ça améliore un petit peu le cadre de vie de chacun. Du coup, ça devient un peu plus simple de recruter et plus agréable pour tout le monde.

  • Speaker #0

    Vous êtes combien aujourd'hui dans les équipes ?

  • Speaker #1

    On est un peu plus de 55.

  • Speaker #0

    C'est fou, c'est énorme. Est-ce que tu réalises la progression ? Est-ce que tu le vois ou est-ce que tu es tellement dans le quotidien que tu ne fais pas attention à tout ça ?

  • Speaker #1

    À chaque fois que je compte, ça me fait peur, je t'avoue. Parce que du coup, ça me fait réaliser qu'il ne doit pas me décevoir. Et c'est des gens qui font confiance en fait. Donc ça met quand même la pression. En fait, c'est ce que ça me fait. Ça me fait un peu peur presque. Donc c'est pas vraiment de la fierté, c'est plus oh la la, tu as de la pression, je peux pas y croire. Sinon ça me met mal si je pense ça. Mais c'est vrai qu'on voit aussi la progression par rapport au nombre de personnes dans l'équipe et ça c'est cool. Mais à chaque ouverture finalement on passe des paliers parce que ça engage tout de suite un certain nombre de personnes à chaque fois qu'on ouvre.

  • Speaker #0

    Et ce développement-là, donc tu le fais, ça reste toujours Ceramique Café, pas des franchises. Est-ce que c'est autofinancé ? Est-ce que tu as fait rentrer des gens au capital ? Comment tu finances toutes ces ouvertures ?

  • Speaker #1

    Je fais des emprunts bancaires, franchement, assez classiques. Toujours le même modèle, un petit peu d'apport et un petit peu d'aide bancaire.

  • Speaker #0

    Et les apports, tu arrives à les faire grâce à des bénéfices que tu fais, grâce aux boutiques ? C'est pas déposé ? On va préparer.

  • Speaker #1

    plus le temps passe et plus les banques sont sympas avec moi comme ça franchement ça aide donc maintenant pour l'instant j'arrive à faire un stand-up et la banque donc tout à l'heure tu disais un

  • Speaker #0

    petit peu en second plan je t'entendais parler du fait que maintenant le concept des cafés céramiques est beaucoup plus développé quand tu t'es lancée en 2018 t'étais vraiment précurseur, c'est quelque chose que tu devais expliquer à chaque fois parce que les gens ne connaissaient pas ... Et donc, il y a un peu la naissance d'une sorte de concurrence, mais en même temps, ça permet aussi, comme tu le disais, que les gens soient tout de suite, enfin, qu'ils connaissent déjà un petit peu le concept, qu'il n'y ait pas besoin d'expliquer. Donc, ça facilite et ça fluidifie les choses aussi pour toi. Comment tu le vis, cette explosion un peu de ce concept-là et le fait qu'il y en ait un petit peu partout à Paris, mais aussi en France ?

  • Speaker #1

    Comment je le vis ? C'est une bonne question. Je t'avoue que j'ai un peu tendance à... à regarder moi, comment ça se passe, et à avancer de façon un peu solitaire dans mon projet. Après, je regarde un test qui se fait sur le marché et je vois qu'il y a plein d'ouvertures partout en France. Donc, je suis un peu au-delà. Et du coup, le défi qui se rajoute, c'est de continuer à être parmi les meilleurs, entre guillemets. En tous les cas, continuer à innover, à proposer des choses nouvelles. à être une référence. C'est un peu ça le défi qui n'existait pas avant parce qu'il n'y avait pas de préparation. Un peu de pression, mais à la fois, je suis complètement d'accord avec toi que la concurrence est toujours bonne et je vois franchement la différence par rapport au fait que les gens connaissent l'activité. Il n'y a plus autant besoin d'expliquer le concept. par rapport à avant. Les gens, vraiment, avant, je leur disais peinture de céramique, ils ne savaient même pas c'était quoi. Maintenant, ça part quand même à beaucoup grâce au réseau et grâce à toutes les personnes qui m'ont ouvert en France. Donc ça, c'est cool et je sais qu'il y a des clients d'un côté qui viennent de l'autre côté. Donc, on se refile un peu les clients entre tous les cafés céramiques. Donc ça tourne aussi. Donc c'est ça.

  • Speaker #0

    Je trouve ça intéressant de voir Comment est-ce que tu peux utiliser quelque chose qui, sur le papier, peut paraître désavantageux, en tout cas peut faire peur, à ton avantage, au contraire, et le transformer en quelque chose qui est un peu source de motivation, et se dire, en fait, je ne peux pas trop me reposer sur mes lauriers, il faut que je réfléchisse toujours à mon service client, comment est-ce qu'il sera impeccable, pourquoi est-ce qu'on vient chez moi et pas ailleurs ? Ça pousse la réflexion à... à son positionnement, au service qu'on va proposer, à comment est-ce qu'on le communique aussi, parce qu'en fait tu peux avoir le meilleur service, mais pas réussir à le transmettre, à ce que les gens soient au courant. Comment aussi Ceramique Café Geneviève devient une marque à part entière, et donc du coup comment les gens vont être touchés par la marque, ils vont devenir des fidèles parmi les fidèles, parce qu'on a tendance aussi dans le monde aujourd'hui à... à beaucoup zapper, à beaucoup tester. Donc comment tu fais de la rétention aussi de clients ? Comment tu crées de la récurrence ? Enfin, toutes ces questions, je les trouve hyper intéressantes. Et d'autant plus quand on est comme toi dans une situation où il y a une multiplication d'offres faites sur ce secteur-là.

  • Speaker #1

    Toutes les questions sont hyper intéressantes et j'y pense souvent. Et c'est vrai que c'est un défi de se dire aujourd'hui qu'est-ce qui nous différencie, c'est un café vanilleux par rapport à des nouveaux cafés céramiques qui ouvrent.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as quelques apprentissages que tu as eu en route ces dernières années, des choses que tu retiens, que tu as envie de partager ici ? Parce que c'est vrai que c'est hyper intéressant pour les gens qui nous écoutent, qui sont un peu aussi dans cette dynamique de « est-ce que j'ouvre d'autres boutiques ou pas ? » ou qui l'ont déjà peut-être fait et qui se posent plein de questions. Et je pense que tu as pas mal de choses que tu peux apporter là-dessus. Tu as peut-être quelques petits conseils à partager ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a pas mal de choses à dire. Je ne sais pas sur quoi je pourrais conseiller. Mais en tous les cas, c'est vrai qu'ouvrir deux boutiques, tu changes complètement de métier. Tu vas avoir une ou même deux boutiques, je trouve. Parce que moi, j'adore le service client. Vraiment, si vraiment je m'écoutais, je pourrais faire tout ça. Et quand je commence en service client, clients, j'ai du mal à passer à autre chose parce que je suis prise par le truc et tout. Et du coup, ça me fait grave plaisir de travailler avec Affeply et de retrouver un petit peu ce quotidien-là. Mais c'est vrai que gérer plusieurs boutiques, en fait, t'as plus le temps de faire de service client comme avant. Du coup, ça te change ton quotidien et puis ça te rajoute du management. Et là, c'est un autre métier aussi. Il faut pouvoir diriger. gérer des équipes organisées, et puis manager, et puis, excuse-moi, je perds un peu le mot, mais il faut aimer l'humain. Et c'est un métier qui est complètement différent par rapport à gérer, blower rationnel, pleurer dur. Donc voilà, prendre de la hauteur, je trouve que ça change carrément ton métier. J'apprends à relativiser encore aujourd'hui et à me dire ce que je fais en temps voulu. Au début, je n'étais pas du tout structurée. J'ai ouvert la deuxième, je n'avais même pas de manager. J'ai fait plein de choses à l'envers. Et je pense que quand tu regardes de loin, tu te dis, oh là là, mais cette personne, elle a fait ça trop bien. Elle est allée petit à petit. En fait, non, en vrai, quand tu sais vraiment ce qui s'est passé, ça a été le hasard. J'ai fait plein de choses à l'envers. Il y a plein d'erreurs que je fais. Et en fait, je continue d'apprendre un petit peu tous les jours. Et j'essaie d'améliorer un petit peu à chaque fois. l'organisation, le logiciel, la façon de faire, le management, tout ça. Et voilà, il ne faut pas trop se stresser avec ça, il ne faut pas se mettre la pression en disant « moi je veux me développer, donc il faut que j'ai un manager là, etc. » Une formation comme ci, comme ça. En vrai, dans les faits, je trouve que tu fais un peu au jour le jour, tu fais au mieux en fonction de tes journées et déjà de tout le travail que ça a. J'irais plutôt ça.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc, les prochaines étapes pour toi, qu'est-ce que c'est ? Donc, il y a ces deux ouvertures, si j'ai bien compris. Ouverture à Versailles. Donc, tu sors un peu de Paris. Oui,

  • Speaker #1

    je sors de Paris.

  • Speaker #0

    Pas bien loin, mais tu sors de Paris.

  • Speaker #1

    Pas si loin, Versailles. Mais oui, effectivement, c'est pas une autre ville. C'est pas très, très loin, oui. Mais oui, Versailles, c'est déjà un autre challenge. parce qu'effectivement, je ne pourrais pas y aller un dimanche matin en urgence en cinq minutes, ni en une demi-heure. Donc, je suis obligée d'avoir vraiment quelqu'un sur place, de confiance, étudière, et qui ait des plans B déjà un peu plus près que moi. Donc, ça me fait une bonne transition si jamais je vois plus tard la province. Et puis, c'est aussi une autre ville. En fait, avec d'autres process, notamment avec la mairie, avec des autorisations. En plus, Versailles est réputée pour être une ville. c'est pas facile parce qu'on a le chapeau de Versailles. Et du coup, c'est une partie qui est... C'est beaucoup de procédures, beaucoup d'administratifs. Donc voilà, ça m'apprend aussi de nouvelles choses à ce niveau-là. Parce que finalement, j'avais acquis de l'expérience pour ouvrir une boutique à Paris. Mais quand on est dans une boutique, il faut se réadapter sur certaines choses. Donc voilà, je lis un peu ta question. Le challenge...

  • Speaker #0

    Non, c'est les prochaines étapes. Ah ouais.

  • Speaker #1

    Prochaine étape, l'ouverture de Versailles, toute l'équipe à Versailles a constitué et puis le lancement. Il y a aussi un travail de, il faut se faire connaître à Versailles. Paris, peut-être que c'était un petit peu plus, mais là on arrive comme avec des nouvelles personnes. Et puis il y a le développement de l'équipe de vie. Je trouve que dans le lancement d'un projet, la première boutique est une grosse étape. La deuxième aussi est une grosse étape parce qu'on passe des doublés. Et après, j'ai l'impression que les ouvertures d'après, je ne dis pas que c'est facile, mais en tous les cas, on a l'impression de dupliquer un petit peu. Mais la deuxième étape du café, la deuxième café-puis va être aussi une nouvelle étape.

  • Speaker #0

    Trop chouette. Félicitations pour toutes ces belles choses à venir et ce développement qui, je trouvais, est très impressionnant.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Je souhaite des bonnes vacances, un bel été. À toi aussi. Et à bientôt. Oui, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci, salut.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, pensez à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Et je vous donne donc rendez-vous lundi prochain pour un nouvel épisode que sont-ils devenus. À bientôt.

Description

En 2018, Geneviève ouvrait l’un des tout premiers cafés céramiques à Paris.


Aujourd’hui, elle est à la tête de quatre Céramique Café (avec une cinquième en préparation à Versailles), a lancé Café Pli, un café à lettres, et prévoit déjà une seconde adresse.


Dans cet épisode, elle partage les coulisses de cette croissance rapide : comment elle s’est structurée, entourée, et extraite de l’opérationnel pour continuer à ouvrir de nouveaux lieux... tout en gardant son ADN.


On parle aussi de concurrence : car le concept s’est largement démocratisé. Alors, quand on a été précurseure, comment rester une référence ? Comment se renouveler, affirmer sa différence, et fidéliser sa clientèle ?


Un épisode pour mieux comprendre ce que ça change de passer d’une idée originale à un réseau de boutiques et pourquoi développer une marque, ce n’est pas juste dupliquer un lieu.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est l'été, c'est les vacances, mais on avait encore des choses à se dire. Alors bienvenue dans cette série spéciale de l'Ariaboutique. Des nouvelles, des suites, des virages imprévus, des apprentissages. Cet été, je repars à la rencontre des invités du podcast pour prendre des nouvelles. Il y a plus de deux ans, en mars 2023, je recevais Geneviève au micro de l'arrière-boutique. A l'époque, elle développait un concept encore peu connu en France, inspiré de ce qu'elle avait découvert à l'étranger, les cafés céramiques. Depuis, les choses ont bien changé. Aujourd'hui, Geneviève est à la tête de quatre céramiques cafés à Paris, avec une cinquième adresse en cours d'ouverture à Versailles. Elle a aussi lancé un tout nouveau projet, Café Pli, un café à lettres où l'on peut écrire et poster dans le futur. Une première adresse a vu le jour et une seconde est en préparation. Dans cet épisode, on va donc parler de développement, de structuration, de ce que ça change concrètement de passer d'une ou deux boutiques à un vrai réseau. Geneviève nous raconte comment elle a lâché prise sur l'opérationnel, comment elle s'est entourée, et comment elle gère aujourd'hui une équipe de 55 personnes. L'enjeu ? Garder son ADN et son équipe soudée quand on devient une entreprise de cette taille. On parle aussi de concurrence, parce que depuis 2018, les cafés céramiques se sont largement démocratisés. Alors quand on a été précurseur, comment on garde une longueur d'avance ? Comment on continue à donner envie de venir chez soi ? Et puis, ce que j'aime dans cet échange, c'est aussi la façon dont Geneviève relativise. Elle nous rappelle que tout ne se fait pas dans l'ordre, qu'on apprend en faisant, qu'on se trompe et que c'est normal. Bonne écoute ! Salut Geneviève !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi André ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Ça fait plus de deux ans qu'on a fait le premier épisode ensemble, c'était en mars 2023. C'est pas très long. Ouais, c'est passé vite, mais c'est passé sûrement pas mal de trucs. Donc je viens prendre des nouvelles. Première question, comment ça va aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça va, c'est l'été, donc c'est l'avant-vacances. Voilà, un petit peu de roche, mais à la fois, on sait que ça va se calmer après. Donc le moral est bon, ça va, ça avance bien.

  • Speaker #0

    Trop bien, tu fermes un petit peu ?

  • Speaker #1

    Ouais, on va fermer deux semaines en août, du 11 au 25, là. Donc voilà, tout le monde sera off. Moi, je ne pars pas, mais ça va être l'occasion de faire un peu toutes les choses en retard. Donc, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Donc, raconte-moi un peu ce qui s'est passé depuis ces deux dernières années.

  • Speaker #1

    La première fois qu'on s'est parlé, du coup, c'était avant l'ouverture du céramique café du 17e, si je ne me trompe pas. Parce qu'on avait parlé du paillasson. Ça m'a marqué cette histoire du paillasson. Que je t'avais dit que je mettrais et que je n'ai pas de nom. Mais du coup, depuis, on a ouvert le 17e, évidemment. Et puis, on a ouvert un 4e céramique. café dans le troisième arrondissement. On a aussi agrandi le céramique café du 11e parce que j'ai une opportunité locale juste à côté. Ouais. Et puis, j'ai ouvert un autre projet qui s'appelle Café Plis.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et j'ai deux chantiers en cours, donc un Café Plis et un céramique café à Versailles. Voilà. J'ai fait un déjeuner rapide.

  • Speaker #0

    Il va falloir qu'on aille un peu creuser tout ça.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé ? Ce sont des ouvertures en propre ou tu as commencé à te lancer ? Parce qu'à ce moment-là, on parlait un petit peu de franchise. Là, pour l'instant, tu es toujours en développement en propre.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Je continue en propre pour l'instant. La franchise, je l'envisage, je travaille dessus. Mais pour l'instant, comme c'est jamais dans mes top priorités, on va dire, c'est souvent un peu... Ça passe souvent après. Je ne sais pas si c'est une erreur ou pas, mais en tous les cas, c'est vrai que je préfère être dans les ouvertures, dans les chantiers. Mais c'est toujours un sujet d'actu, les courtiers. Mais en tous les cas, pour l'instant, ce n'était que des ouvertures en propre, comme ça, petit à petit, pour se développer.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, si on récapitule, il y a combien de céramiques à faire, Geneviève ?

  • Speaker #1

    J'en ai quatre, dont le onzième, en fait, que j'ai agrandi. Mais bon, il compte quand même comme un.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc quatre, et j'en ai un qui est en train d'ouvrir à Versailles, qui va ouvrir sûrement, j'espère, à la rentrée.

  • Speaker #0

    D'accord. Et Café Pli, on reviendra un petit peu après là-dessus, il y a une boutique.

  • Speaker #1

    Exactement, et l'ouverture dans le deuxième qui est en cours.

  • Speaker #0

    Aussi à Paris ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    dans le deuxième. D'accord. Ok. Ok, donc revenons un peu sur ces ouvertures. Toi, en termes organisationnels, qu'est-ce qui a changé ? Est-ce que tu es toujours seule aux manettes ? Il me semble que tu es un peu en coéquipe avec un jeune homme, je ne me rappelle plus de son prénom.

  • Speaker #1

    C'était Cédric, je pense.

  • Speaker #0

    Voilà, Cédric, qui gérait, qui chapeautait un peu tout ce qui était équipe, qui manageait les équipes des différentes boutiques et qui t'aidait, toi, à prendre un peu de recul avec vraiment l'opérationnelle gestion d'équipe management. Et il me semble que tu avais aussi... Dorothée. Exactement. Dorothée qui t'accompagnait sur la strat et la gestion.

  • Speaker #1

    Oui, et du développement aussi plus globalement. Oui. C'est bien ça, tu as une bonne mémoire et on est toujours en petit trio comme ça, à avancer petit à petit. Donc, Cédric s'occupe toujours de gérer globalement les équipes et la vie de chaque céramique café.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Chaque céramique café roule et tourne et avant. On est un peu plus structuré parce que maintenant, il y a aussi un manager par céramique café.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et Cédric manage les managers.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et Dorothée aussi est toujours là et du coup elle fait une partie RH et une partie développement produit et développement chiffre d'affaires d'une façon globale.

  • Speaker #0

    Toi dans tout ça, qu'est-ce que tu gères et que tu n'as pas délégué ?

  • Speaker #1

    Moi ça y est je suis en vacances.

  • Speaker #0

    J'ai tout arrêté c'est bon, ça roule sans moi.

  • Speaker #1

    Non, je conseille de gérer toute la partie finance, l'état. de faire la partie chantier, travaux, plans, déclarations, et du coup, développement dans ce sens-là. Et voilà, après, c'est gérer un peu les problèmes du quotidien, valider des décisions. Mais du coup, je fais beaucoup moins d'opérationnel. Mais avec l'ouverture de Café Q, en fait, j'ai été... En fait, j'ai recommencé à zéro, en fait.

  • Speaker #0

    À chaque fois, tu... Et même est-ce qu'avec les ouvertures hors Café Plime et d'autres Ceramique Café Geneviève, tu as un peu l'impression de recommencer à zéro ? Ou de toute façon, maintenant, tu es extraite un peu de l'opérationnel et c'est du développement que tu délègues aussi ?

  • Speaker #1

    Ceramique Café, maintenant, je n'ai pas réussi à déléguer. Donc même pour une ouverture, je ne suis pas forcément dans l'opérationnel.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Sauf pour du dépannage, etc. Mais franchement, de moins en moins, ça veut dire que j'apprécie. En vrai, j'adore faire des services clients. C'est vrai que je suis juste en plan B et c'est vrai que maintenant, on arrive à trouver de plus en plus souvent des solutions avant que ce soit à moi un dernier recours. Donc non, je suis quand même plus opérationnelle sur le sein du café. Mais par contre, du coup, je suis vraiment revenue à ce niveau avec Café Puy où vraiment j'étais 7 jours sur 7 pour l'ouverture et pendant plusieurs mois.

  • Speaker #0

    Et Café Puy, c'était il y a un an si on se situe ? Tu fêtes les 1 an là, j'avais cru comprendre

  • Speaker #1

    Aujourd'hui

  • Speaker #0

    C'est parfait C'est pas voulu mais ça tombe bien Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ce que c'est Café Pli Comment l'idée t'est venue Et ce que tu proposes

  • Speaker #1

    Du coup c'est un café Donc on est dans le 11ème arrêt public Et on propose d'écrire des cartes C'est un café à lettres Et chacun peut écrire des cartes et les envoyer dans le futur Donc on fait des envois dans 1 an, 5 ans et 20 ans Donc on conserve vos lettres et on vous envoie l'adresse que vous avez indiquée, le jour de votre choix. Du coup, on a des petites formules où vous avez la carte postale à choisir, l'enveloppe, vous scellez votre enveloppe avec la tire, vous avez des petits stickers, vous avez une boisson qui est inclus. Et voilà, on est ouvert il y a un an et c'est un concept que j'ai découvert en Corée du Sud.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc pendant le voyage, tu as découvert ça et tu t'es dit, j'ai envie de tester en France.

  • Speaker #1

    Ouais, grave. J'ai adoré. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de similitudes avec le céramique café. dans le sens où c'est vraiment pas que un coffee shop mais ça peut l'être aussi et vraiment un peu côté expérience il y a le côté temps aussi, notion du temps à temps parce que c'est un bout de café, il faut attendre la cuisson et la lettre c'est pareil le côté tu peux le faire pour le fun comme tu peux le faire pour quelque chose d'un peu plus d'introspectif un peu plus médiatique on va dire tu peux le faire seul, tu peux le faire entre potes, tu peux le faire en... famille, c'est assez... Enfin, quel que soit ton âge, ça peut te parler. Donc, j'espère qu'il y a beaucoup de ressources. Et du coup, je me suis dit, mais en fait, c'est un ami de café, ça va plutôt bien pris. Donc, j'ai fait puis, je me suis dit, je suis sûre que ça pourrait plaire aussi à d'autres gens. Et c'est une cinquième année d'aventure.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc, là, tu ouvres le second ?

  • Speaker #1

    Oui. Donc, dans le dixième. Donc, on n'est pas très loin.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    par rapport à celui qui existe déjà. Donc, c'est plus un agrandissement, au final. En fait, il est dans un autre agrandissement, mais c'est à 10 minutes, quoi, à même temps. Et ouais, l'ouverture, je pense que tant qu'on passe les travers, ce sera pour après.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu as plusieurs boutiques à ton actif et que tu les vois un peu grandir et que tu peux prendre un peu de recul aussi sur comment ça se passe, est-ce qu'il y a des similitudes, tu vois, sur les moments où tu atteins des... palier en termes de chiffre d'affaires ? Est-ce que la rentabilité, est-ce que tu as des apprentissages ? Finalement, je me rends compte qu'au bout de X mois, X années, on atteint la rentabilité ou est-ce que tu es toujours surprise d'une boutique à l'autre ?

  • Speaker #1

    Sur le Ceramicafé, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais, plutôt sur le Ceramicafé parce que tu as plus de recul, plus de... d'historique on va dire.

  • Speaker #1

    Ouais, Ceramide Café, je trouve que maintenant, qui a une certaine notoriété de l'activité, pas que du Ceramide Créatif, mais globalement, des activités créatives et des concepts de café céramique, c'est vachement démocratisé. Ça va un peu plus vite, par rapport à ma première ouverture du 11ème, qui était quand même du rami pour expliquer ce qu'était le concept, ça parlait pas à beaucoup de gens. Donc le démarrage a été quand même un peu plus long. Maintenant, c'est un peu plus simple, entre guillemets, parce que les gens connaissent. Et du coup, j'ai l'impression que ça démarre plus vite. Donc en ce sens-là, c'est un peu différent. Et puis il y a aussi des variations quand on est quartier. En vrai, quand tu es dans le 11e ou quand tu es dans le 17e, ou quand tu es dans le 14e, tu n'as pas forcément la même clientèle. Ça peut paraître un peu bizarre. Et moi je pense que si tu m'avais dit ça avant, je me serais dit non pas forcément, mais en fait tu te rends compte qu'il y a des quartiers plus familiaux, ils ont des habitudes différentes. Je pense que c'est les vacances, les plombs, il y a plus ou moins de départs en fonction des quartiers. Du coup voilà, tout ça, ça a un peu sur le chimie d'actoire. Donc il faut composer avec ça et faire un peu différemment. Mais globalement, le sérum de café, je le vois quand même dans un ensemble, et quelle que soit l'entité, ça fonctionne quand même. c'est de la même façon.

  • Speaker #0

    Oui. À chaque nouveau Ceramique Café, tu as toute une nouvelle équipe à reconstituer, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu trouves que cette partie-là... Alors, je ne sais pas, peut-être que finalement, tu n'auras pas la réponse, parce que c'est peut-être Cédric qui gère davantage ça, mais est-ce que cette partie-là de... Tu vois, d'agrandissement de l'équipe, de recrutement, de réussir à re-embarquer tout le monde dans la boîte, les valeurs de la boîte, c'est quelque chose que tu trouves compliqué ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, je ne suis pas la meilleure en RH. Franchement, il y a un meilleur que moi. Et dans mon équipe, c'est vrai que l'Europe gère ça très bien. J'ai des très bons retours sur la recrutement. Et c'est vrai que les équipes trouvent qu'il y a la connexion qui se fait entre chacun. ça c'est plutôt ça match et parfois On se dit qu'il y a vraiment des atmosphères entre les équipes dans le 14e et dans le 17e. Donc, c'est vrai que j'ai des bons retours sur le recrutement. J'ai vraiment cessé au cas par cas. Et c'était pour que les gens s'entendent pour travailler au quotidien. Mais ce n'est pas moi qui fais les impressions. Je fais complètement confiance. C'est vrai qu'il y a des retours pour ça. Et après, on a l'advers du coup pour intégrer l'espéra sur place. Globalement, le fait de se développer, ça m'a été compliqué pour recruter parce qu'on reçoit plus de candidats de chez nous. On a une marque qui est peut-être un peu plus sexy, je vais dire entre guillemets, qui donne envie. Les gens ont envie de bosser dans un café sérénité, etc. Aussi, le fait que l'activité soit plus connue, je pense que ça aide pour nos recrutements, ça donne envie. Donc ça, c'est plutôt sympa. Après, oui, c'est vrai qu'il faut entretenir. l'ambiance, l'image de la marque, les valeurs de la marque, on va dire. Et ça, c'est par exemple des two-wheels, et en vrai, c'est le meilleur retour qu'on a, c'est la réalisation des two-wheels. Oui, ça peut paraître simple, des two-wheels, mais moi, je m'étudie pour toi, et pour vous, vous êtes la spéciale. Et en fait, on a fait ça non régulièrement, et c'est vrai que les gens en dehors, Merci. Je trouve que c'est un moment de se retrouver entre tous les céramiques à fait, parce que sinon, c'est vrai que les gens ne se croient pas forcément. On communique par des outils internes, etc., mais sinon, c'est vrai que les gens connaissent juste les prénoms, mais c'est forcément échangé. Donc, voilà, les petites soirées de temps en temps, ça marche bien. Et après, ouais, moi, j'ai été en effet quand même d'améliorer un peu les pensions de travail. Et ça, je suis très contente. On a essayé de faire des petites augmentations de salaire. pour relever un petit peu les taux pour tout le monde. On a essayé d'améliorer les conditions, notamment pour ceux qui sont en train de prendre leur chemin, de faire tourner les dimanches, de faire tourner aussi les questions de journée, pour pas que ce soit toujours les mêmes qui finissent à 22h30. Tout ça, je pense que ça améliore un petit peu le cadre de vie de chacun. Du coup, ça devient un peu plus simple de recruter et plus agréable pour tout le monde.

  • Speaker #0

    Vous êtes combien aujourd'hui dans les équipes ?

  • Speaker #1

    On est un peu plus de 55.

  • Speaker #0

    C'est fou, c'est énorme. Est-ce que tu réalises la progression ? Est-ce que tu le vois ou est-ce que tu es tellement dans le quotidien que tu ne fais pas attention à tout ça ?

  • Speaker #1

    À chaque fois que je compte, ça me fait peur, je t'avoue. Parce que du coup, ça me fait réaliser qu'il ne doit pas me décevoir. Et c'est des gens qui font confiance en fait. Donc ça met quand même la pression. En fait, c'est ce que ça me fait. Ça me fait un peu peur presque. Donc c'est pas vraiment de la fierté, c'est plus oh la la, tu as de la pression, je peux pas y croire. Sinon ça me met mal si je pense ça. Mais c'est vrai qu'on voit aussi la progression par rapport au nombre de personnes dans l'équipe et ça c'est cool. Mais à chaque ouverture finalement on passe des paliers parce que ça engage tout de suite un certain nombre de personnes à chaque fois qu'on ouvre.

  • Speaker #0

    Et ce développement-là, donc tu le fais, ça reste toujours Ceramique Café, pas des franchises. Est-ce que c'est autofinancé ? Est-ce que tu as fait rentrer des gens au capital ? Comment tu finances toutes ces ouvertures ?

  • Speaker #1

    Je fais des emprunts bancaires, franchement, assez classiques. Toujours le même modèle, un petit peu d'apport et un petit peu d'aide bancaire.

  • Speaker #0

    Et les apports, tu arrives à les faire grâce à des bénéfices que tu fais, grâce aux boutiques ? C'est pas déposé ? On va préparer.

  • Speaker #1

    plus le temps passe et plus les banques sont sympas avec moi comme ça franchement ça aide donc maintenant pour l'instant j'arrive à faire un stand-up et la banque donc tout à l'heure tu disais un

  • Speaker #0

    petit peu en second plan je t'entendais parler du fait que maintenant le concept des cafés céramiques est beaucoup plus développé quand tu t'es lancée en 2018 t'étais vraiment précurseur, c'est quelque chose que tu devais expliquer à chaque fois parce que les gens ne connaissaient pas ... Et donc, il y a un peu la naissance d'une sorte de concurrence, mais en même temps, ça permet aussi, comme tu le disais, que les gens soient tout de suite, enfin, qu'ils connaissent déjà un petit peu le concept, qu'il n'y ait pas besoin d'expliquer. Donc, ça facilite et ça fluidifie les choses aussi pour toi. Comment tu le vis, cette explosion un peu de ce concept-là et le fait qu'il y en ait un petit peu partout à Paris, mais aussi en France ?

  • Speaker #1

    Comment je le vis ? C'est une bonne question. Je t'avoue que j'ai un peu tendance à... à regarder moi, comment ça se passe, et à avancer de façon un peu solitaire dans mon projet. Après, je regarde un test qui se fait sur le marché et je vois qu'il y a plein d'ouvertures partout en France. Donc, je suis un peu au-delà. Et du coup, le défi qui se rajoute, c'est de continuer à être parmi les meilleurs, entre guillemets. En tous les cas, continuer à innover, à proposer des choses nouvelles. à être une référence. C'est un peu ça le défi qui n'existait pas avant parce qu'il n'y avait pas de préparation. Un peu de pression, mais à la fois, je suis complètement d'accord avec toi que la concurrence est toujours bonne et je vois franchement la différence par rapport au fait que les gens connaissent l'activité. Il n'y a plus autant besoin d'expliquer le concept. par rapport à avant. Les gens, vraiment, avant, je leur disais peinture de céramique, ils ne savaient même pas c'était quoi. Maintenant, ça part quand même à beaucoup grâce au réseau et grâce à toutes les personnes qui m'ont ouvert en France. Donc ça, c'est cool et je sais qu'il y a des clients d'un côté qui viennent de l'autre côté. Donc, on se refile un peu les clients entre tous les cafés céramiques. Donc ça tourne aussi. Donc c'est ça.

  • Speaker #0

    Je trouve ça intéressant de voir Comment est-ce que tu peux utiliser quelque chose qui, sur le papier, peut paraître désavantageux, en tout cas peut faire peur, à ton avantage, au contraire, et le transformer en quelque chose qui est un peu source de motivation, et se dire, en fait, je ne peux pas trop me reposer sur mes lauriers, il faut que je réfléchisse toujours à mon service client, comment est-ce qu'il sera impeccable, pourquoi est-ce qu'on vient chez moi et pas ailleurs ? Ça pousse la réflexion à... à son positionnement, au service qu'on va proposer, à comment est-ce qu'on le communique aussi, parce qu'en fait tu peux avoir le meilleur service, mais pas réussir à le transmettre, à ce que les gens soient au courant. Comment aussi Ceramique Café Geneviève devient une marque à part entière, et donc du coup comment les gens vont être touchés par la marque, ils vont devenir des fidèles parmi les fidèles, parce qu'on a tendance aussi dans le monde aujourd'hui à... à beaucoup zapper, à beaucoup tester. Donc comment tu fais de la rétention aussi de clients ? Comment tu crées de la récurrence ? Enfin, toutes ces questions, je les trouve hyper intéressantes. Et d'autant plus quand on est comme toi dans une situation où il y a une multiplication d'offres faites sur ce secteur-là.

  • Speaker #1

    Toutes les questions sont hyper intéressantes et j'y pense souvent. Et c'est vrai que c'est un défi de se dire aujourd'hui qu'est-ce qui nous différencie, c'est un café vanilleux par rapport à des nouveaux cafés céramiques qui ouvrent.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as quelques apprentissages que tu as eu en route ces dernières années, des choses que tu retiens, que tu as envie de partager ici ? Parce que c'est vrai que c'est hyper intéressant pour les gens qui nous écoutent, qui sont un peu aussi dans cette dynamique de « est-ce que j'ouvre d'autres boutiques ou pas ? » ou qui l'ont déjà peut-être fait et qui se posent plein de questions. Et je pense que tu as pas mal de choses que tu peux apporter là-dessus. Tu as peut-être quelques petits conseils à partager ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a pas mal de choses à dire. Je ne sais pas sur quoi je pourrais conseiller. Mais en tous les cas, c'est vrai qu'ouvrir deux boutiques, tu changes complètement de métier. Tu vas avoir une ou même deux boutiques, je trouve. Parce que moi, j'adore le service client. Vraiment, si vraiment je m'écoutais, je pourrais faire tout ça. Et quand je commence en service client, clients, j'ai du mal à passer à autre chose parce que je suis prise par le truc et tout. Et du coup, ça me fait grave plaisir de travailler avec Affeply et de retrouver un petit peu ce quotidien-là. Mais c'est vrai que gérer plusieurs boutiques, en fait, t'as plus le temps de faire de service client comme avant. Du coup, ça te change ton quotidien et puis ça te rajoute du management. Et là, c'est un autre métier aussi. Il faut pouvoir diriger. gérer des équipes organisées, et puis manager, et puis, excuse-moi, je perds un peu le mot, mais il faut aimer l'humain. Et c'est un métier qui est complètement différent par rapport à gérer, blower rationnel, pleurer dur. Donc voilà, prendre de la hauteur, je trouve que ça change carrément ton métier. J'apprends à relativiser encore aujourd'hui et à me dire ce que je fais en temps voulu. Au début, je n'étais pas du tout structurée. J'ai ouvert la deuxième, je n'avais même pas de manager. J'ai fait plein de choses à l'envers. Et je pense que quand tu regardes de loin, tu te dis, oh là là, mais cette personne, elle a fait ça trop bien. Elle est allée petit à petit. En fait, non, en vrai, quand tu sais vraiment ce qui s'est passé, ça a été le hasard. J'ai fait plein de choses à l'envers. Il y a plein d'erreurs que je fais. Et en fait, je continue d'apprendre un petit peu tous les jours. Et j'essaie d'améliorer un petit peu à chaque fois. l'organisation, le logiciel, la façon de faire, le management, tout ça. Et voilà, il ne faut pas trop se stresser avec ça, il ne faut pas se mettre la pression en disant « moi je veux me développer, donc il faut que j'ai un manager là, etc. » Une formation comme ci, comme ça. En vrai, dans les faits, je trouve que tu fais un peu au jour le jour, tu fais au mieux en fonction de tes journées et déjà de tout le travail que ça a. J'irais plutôt ça.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc, les prochaines étapes pour toi, qu'est-ce que c'est ? Donc, il y a ces deux ouvertures, si j'ai bien compris. Ouverture à Versailles. Donc, tu sors un peu de Paris. Oui,

  • Speaker #1

    je sors de Paris.

  • Speaker #0

    Pas bien loin, mais tu sors de Paris.

  • Speaker #1

    Pas si loin, Versailles. Mais oui, effectivement, c'est pas une autre ville. C'est pas très, très loin, oui. Mais oui, Versailles, c'est déjà un autre challenge. parce qu'effectivement, je ne pourrais pas y aller un dimanche matin en urgence en cinq minutes, ni en une demi-heure. Donc, je suis obligée d'avoir vraiment quelqu'un sur place, de confiance, étudière, et qui ait des plans B déjà un peu plus près que moi. Donc, ça me fait une bonne transition si jamais je vois plus tard la province. Et puis, c'est aussi une autre ville. En fait, avec d'autres process, notamment avec la mairie, avec des autorisations. En plus, Versailles est réputée pour être une ville. c'est pas facile parce qu'on a le chapeau de Versailles. Et du coup, c'est une partie qui est... C'est beaucoup de procédures, beaucoup d'administratifs. Donc voilà, ça m'apprend aussi de nouvelles choses à ce niveau-là. Parce que finalement, j'avais acquis de l'expérience pour ouvrir une boutique à Paris. Mais quand on est dans une boutique, il faut se réadapter sur certaines choses. Donc voilà, je lis un peu ta question. Le challenge...

  • Speaker #0

    Non, c'est les prochaines étapes. Ah ouais.

  • Speaker #1

    Prochaine étape, l'ouverture de Versailles, toute l'équipe à Versailles a constitué et puis le lancement. Il y a aussi un travail de, il faut se faire connaître à Versailles. Paris, peut-être que c'était un petit peu plus, mais là on arrive comme avec des nouvelles personnes. Et puis il y a le développement de l'équipe de vie. Je trouve que dans le lancement d'un projet, la première boutique est une grosse étape. La deuxième aussi est une grosse étape parce qu'on passe des doublés. Et après, j'ai l'impression que les ouvertures d'après, je ne dis pas que c'est facile, mais en tous les cas, on a l'impression de dupliquer un petit peu. Mais la deuxième étape du café, la deuxième café-puis va être aussi une nouvelle étape.

  • Speaker #0

    Trop chouette. Félicitations pour toutes ces belles choses à venir et ce développement qui, je trouvais, est très impressionnant.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Je souhaite des bonnes vacances, un bel été. À toi aussi. Et à bientôt. Oui, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci, salut.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, pensez à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Et je vous donne donc rendez-vous lundi prochain pour un nouvel épisode que sont-ils devenus. À bientôt.

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