- Speaker #0
C'est l'été, c'est les vacances, mais on avait encore des choses à se dire. Alors bienvenue dans cette série spéciale de l'Ariaboutique. Des nouvelles, des suites, des virages imprévus, des apprentissages. Cet été, je repars à la rencontre des invités du podcast pour prendre des nouvelles. Il y a deux ans, j'avais tendu mon micro à Émilie et Virginie, les deux sœurs fondatrices de Clindoy. Clindoy, c'est un lieu pas tout à fait comme les autres. Une boutique, une galerie, une agence créative, des ateliers, mais surtout un espace vivant, joyeux, pensé pour faire rayonner l'artisanat et la création. Depuis, pas mal de choses ont bougé. Émilie a accueilli un deuxième enfant, l'équipe a évolué, l'organisation aussi. Et ce qui n'a pas changé, c'est qu'elles ont toujours mille projets en tête. À la rentrée, il y aura des pop-up, des expos, des collaborations. et bien sûr leur grand marché de créateurs au carreau du Temple en fin d'année. Et dans cet épisode, elles nous annoncent aussi une grande nouvelle. On va donc parler d'entrepreneuriat, de maternité, de partenariats ambitieux, de l'importance de sortir des murs pour rencontrer du monde, s'inspirer, échanger, créer des ponts et des partenariats, mais aussi de la conjoncture actuelle et de leur envie de faire de clin d'œil une vraie marque qui dure. Bonne écoute ! Salut les filles !
- Speaker #1
Salut ! Ça va ?
- Speaker #0
Ça va et vous ?
- Speaker #1
Oui, avec ce temps magnifique.
- Speaker #0
On est en plein mois de juillet, il pleut des cordes. Mais bon, c'est bon pour les végétaux. Je suis contente pour mon potager. Les petits plaisirs de la trentenaire.
- Speaker #1
C'est ça, le potager.
- Speaker #0
On se disait que ça fait deux ans qu'on a fait l'enregistrement ensemble.
- Speaker #1
Déjà.
- Speaker #0
Déjà. Mais en même temps, il y a une vie aussi. Moi, j'avoue, c'était le début du podcast.
- Speaker #1
Ah oui, c'était le début pour toi ?
- Speaker #0
Oui, c'était le début. J'étais enceinte et j'enregistrais un peu. plein d'épisodes avant mon accrochement pour pouvoir avoir suffisamment pendant mon congé mat. Donc ouais, vous étiez dans mes premières invitées.
- Speaker #1
Complètement. Et moi, j'étais enceinte de Gaston, du deuxième. Donc ouais, ça remonte. C'est vrai qu'en fait, le fil, on était dans plein de changements aussi, je crois, d'équipe. C'était un moment où il se passait plein de choses.
- Speaker #0
Et a priori, vous avez pas mal de trucs à me raconter.
- Speaker #1
Ça ne va pas être jamais. Déjà,
- Speaker #0
on va peut-être commencer par comment est-ce que vous allez aujourd'hui ? à quelques jours de fermer la boutique pour des vacances.
- Speaker #1
Vas-y Virginie.
- Speaker #2
Ça va. Non, ça va. Beaucoup de travail. Mais non. On a un peu d'être en vacances peut-être. On a plein de beaux projets à la rentrée. Donc ça va être chouette.
- Speaker #1
Et dont certains, comme je te disais, qui viennent de se boucler. Improbable. Vraiment des prises de contact il y a deux semaines et des budgets qui se valident là. Sur notre partie agence, c'est vrai qu'il y a toujours deux histoires avec nous. Il y a la partie boutique, où là justement on va fermer la boutique. Oui, pour trois semaines. Oui, pardon, oui, oui. Pour trois semaines, juste pour les vacances. Et par contre, il y a la partie agence aussi, où on a plein de projets, que ce soit dans la boutique, mais ailleurs, des maquettes de livres, des projets. Enfin voilà, plein de choses qu'on va vous raconter.
- Speaker #2
Trop bien.
- Speaker #0
Il n'y a plus qu'en plus,
- Speaker #1
si jamais on y arrive. Non, c'est vrai que...
- Speaker #2
Déjà, on peut peut-être parler des actus de la boutique, où on va faire plusieurs expos à la rentrée. Le planning de la fin d'année qui est prêt. Donc on va commencer par, je ne sais pas si on peut en parler encore, mais on a un pop-up pendant Maison Objet avec la marque No Body Nose. Pour expérimenter sa nouvelle collection qui est plus tournée vers la maison et moins vers le kit.
- Speaker #1
Plus déco, donc c'est parfait.
- Speaker #2
Ça correspond et on les connaît depuis longtemps. Parce que No Body Nose, c'est un concept store à la base d'enfants. Et après, ils ont écrit leur marque. Ensuite on va faire une super expo, c'était un rêve qu'on avait avec Emilie depuis notre voyage au Japon, une expo tournée que sur les stickers.
- Speaker #1
On collabore avec Sticker Apps, c'est trop bien et en fait on s'entend super bien avec l'équipe, notamment Séverine. D'ailleurs c'est drôle, c'est marrant de le raconter là parce qu'en fait Séverine était une créatrice avant de travailler chez Sticker Apps avec qui on travaillait, qui faisait des illustrations. et en fait... Elle s'est retrouvée à aller vivre en Suède, parce que c'est une marque suédoise, Sticker Apps. Et elle a intégré cette boîte, cette grosse boîte de stickers. Et en fait, du coup, on s'est recontactées. Et en fait, vu qu'ils veulent démarcher la France, vraiment s'implanter, et que nous, on a une super communauté, en fait, on s'est dit, mais faisons des trucs ensemble. Mais c'est chouette de voir...
- Speaker #0
Oui, de voir qu'en fait,
- Speaker #1
tu peux te retrouver à des moments. Et d'ailleurs, je pense que c'est un truc à garder en tête. Moi, je trouve qu'en fait, on peut se retrouver. des fois c'est... C'est toi la boss et des fois c'est pas toi la boss et il y a des collabs, des choses qui... voilà, des rencontres qui peuvent... Et donc c'est super parce que c'est vraiment la boutique va être transformée. Enfin la partie galerie là, on va vraiment la... il y aura des... Stickers partout,
- Speaker #2
c'est comme au Japon en fait.
- Speaker #0
C'est ça que je connais.
- Speaker #2
Et t'as des boutiques remplies de stickers. Vraiment, avec des mini palminers.
- Speaker #1
Souvent, t'as des palminers de très très grande boutique, mais vraiment t'as des stickers du chat, des stickers, des petits trucs, mais en fait c'est le genre de truc, tu le dis, inutile.
- Speaker #0
T'en rajoutes des tonnes. Parce que c'est trop mignon.
- Speaker #1
Et puis t'en veux pour toute la famille. Et du coup, là c'était chouette de se dire qu'on pouvait faire un appel à la candidature, ce qu'on fait jamais, d'ailleurs ça va être un sujet je pense qu'on peut en avoir une autre. Je pense qu'il va durer très longtemps ce film.
- Speaker #0
Ça doit durer 30 minutes, mais c'est bon. Alors là, j'étais là 20 minutes, mais j'arrivais à tenir avec personne. C'est des trucs trop intéressants à creuser.
- Speaker #1
Mais du coup, on a fait un appel à candidature et on a eu presque 400 participants.
- Speaker #0
Parce que pour réaliser les stickers, c'est-à-dire pour dessiner, illustrer...
- Speaker #1
De toute façon,
- Speaker #2
on voulait des stickers uniques juste pour cette exposition-là, mais de plusieurs artistes. C'est pour ça qu'on a fait un appel à candidature et sur les 400, on en a gardé 35.
- Speaker #1
35,
- Speaker #2
d'accord. Ça a été très dur.
- Speaker #1
C'était dur.
- Speaker #2
Je savais tout regarder déjà.
- Speaker #1
Et faire des coupes. Des fois, il y avait des trucs bien, mais on ne pouvait pas. Après,
- Speaker #2
on a aussi l'expérience de la boutique. Donc, il fallait aussi que ça soit vendeur dans le sens où les gens qui viennent chez C'tendoy...
- Speaker #1
Oui, ça se retrouve aussi dans les...
- Speaker #2
Il y a un univers...
- Speaker #0
C'est bien votre léandelle après toutes ces années-là.
- Speaker #1
Donc, voilà, ça, c'est assez chouette. Ça, c'est octobre.
- Speaker #2
Et après, on enchaîne par l'exposition Argile. Ça sera la septième année qu'on le fait. Et pareil, avec une sélection de 30 céramistes français, européens,
- Speaker #1
étrangers.
- Speaker #2
Et notre événement au Carreau du Temple en décembre. Ça, c'est pour les actus. Et non,
- Speaker #1
c'est la sélection de la boutique.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Voilà. Et du coup, c'est chouette, mais c'est vrai que c'est assez dense, quoi.
- Speaker #0
Non, mais c'est clair. Vous êtes combien dans l'équipe aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors, l'équipe, on est toujours...
- Speaker #2
On est quatre.
- Speaker #1
Là, on était plus une super stagiaire. Souvent, j'ai une stagiaire en fin de cycle, du coup, pendant deux ou trois mois avant l'été. Donc là, il y avait Chloé qui était super efficace aussi. Mais j'ai surtout Léa qui, en alternance, et d'ailleurs, là, c'est Sondé.
- Speaker #2
Quand on avait parlé la dernière fois, on avait Laure qui était en boutique, qui gérait la boutique avec moi, les créateurs, etc. Il y avait Hélène qui était...
- Speaker #0
Vous étiez un peu en binôme. Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Moi, j'étais avec Hélène, tout à fait.
- Speaker #2
Donc, elle a un peu remplacé... D'accord, le côté de binôme de Hélène.
- Speaker #1
Oui, en fait, on avait justement, vu que j'étais enceinte, on s'était dit, c'est le moment de consolider l'équipe en prenant une alternante pour venir nous accompagner. Du coup, c'est là qu'on avait choisi avec Hélène, qui est super. Et en fait, c'est bien tombé, parce que Hélène, à ce moment-là, a justement eu envie de prendre son envol et de faire d'autres choses. Donc voilà, Léa a été propulsée un peu. pu me soutenir aussi dans cette étape parce que du coup, tu le sais, avec un enfant en bas âge, j'avais pas de crèche. Moi, j'ai pas eu de crèche la première année, donc il venait avec moi un jour sur deux ici.
- Speaker #0
Même combat pour mes deux ans. Voilà.
- Speaker #1
Du coup, merci à l'équipe qui a supporté d'avoir un enfant. Donc voilà, j'avais Léa, donc Hélène qui est partie, Laure qui est partie à Marseille. Tout l'or.
- Speaker #2
Et donc, pour remplacer l'or, on a dû trouver un super vendeur. qui est à côté au texte. On est passés à l'embauche,
- Speaker #1
pour le coup. Oui, là, on s'est dit, on s'est habitués.
- Speaker #0
Avant, vous étiez vraiment,
- Speaker #1
c'était des freelances. Oui, on était toutes freelances. Et c'est vrai que c'était bien, mais là, je pense qu'on avait besoin que surtout Virginie soit libérée du côté boutique.
- Speaker #0
Oui, de pouvoir quelqu'un qui gère.
- Speaker #1
Voilà, qui est responsable de l'épreuve. Qui est responsable de l'épreuve. Voilà, exactement. À temps plein. On est à temps plein, il y avait ça aussi. Du coup, on s'est dit, ok, c'est le moment de...
- Speaker #0
Vous avez senti que c'était le moment de passer le pas de la première embauche ?
- Speaker #2
C'était votre première embauche ? Léa, c'était la première, parce qu'en alternance, c'est une embauche quand même.
- Speaker #1
Mais c'est pas tout à fait pareil.
- Speaker #0
Premier CDI, quoi. Voilà,
- Speaker #1
premier CDI et bonne pioche. Et c'est marrant parce qu'on ne s'était pas du tout projeté dans un mec. Oui,
- Speaker #0
vous avez toujours été une équipe de filles.
- Speaker #1
Oui, on n'est pas forcément ultra féministes. En fait, c'est naturel d'être en tournée de filles. Mais... Là, en fait, il y a eu un espèce de coup de cœur et on a senti que ça pouvait être chouette. Et pour l'instant, on est hyper contents. C'est chouette. On a des super retours et puis c'est vraiment ce qu'il nous fallait en tempérament. Il n'entend pas, il a son casque en plus.
- Speaker #2
Il sourit, il sourit.
- Speaker #1
Il est vraiment super et il nous complète bien.
- Speaker #2
Il arrive à nous suivre.
- Speaker #1
C'est le principal. C'est ça.
- Speaker #0
Alors, comment vous avez fait ? Vous avez mis un peu en place des process ? Parce que c'est vrai que quand on... Après, vous aviez quand même déjà des gens qui géraient, mais là, c'est un peu aussi un passage de témoin. Il faut aussi qu'ils s'approprient le lieu, qu'ils s'approprient l'orga. Comment vous avez géré ça ?
- Speaker #1
Ben,
- Speaker #2
naturellement. Comme d'hab, oui, naturellement,
- Speaker #1
oui. Non, mais en fait, je pense que les cinq ans avec les filles, ça a été hyper formuleur. Voilà, et en fait, on est passé par plein d'étapes un peu dures. Donc ça avait créé des liens très forts aussi, forcément avec Hélène et Laure. Et du coup là on s'est dit, en fait ça te permet de tout remettre à plat. Finalement qu'il y ait eu un passage de flambeau comme ça, on s'est dit ok, qu'est-ce qu'on veut vraiment maintenant si on prend quelqu'un ? Il y a eu vraiment des questions de poser qu'on ne s'était pas posées. Et puis moi, le fait que j'ai un deuxième, je savais que l'amplitude d'horaires serait moins grande. Donc il fallait vraiment que je sois transparente avec moi-même, que je ne m'invente pas. Oui,
- Speaker #0
que tu allais y arriver, qu'on ait des Wonder Woman.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
On sait très bien que ça ne se fait pas grave.
- Speaker #1
C'est ça. Et du coup, pour l'instant, je touche du bois, mais il n'y a pas de burn-out en vue. Tu vas bien. Oui, je vais bien. Enfin, toute l'équipe est plutôt bien.
- Speaker #0
C'est vrai que quand tu t'autorises à être transparente, comme tu dis, et juste être lucide et te dire, en fait, oui, je pourrais moins faire, et que tu es OK pour déléguer, et qu'en plus, tu trouves une personne à qui ça va bien,
- Speaker #1
et je pense que là on est raccord là dessus je pense qu'elle était prête aussi à plus déléguer le jour aussi ça fait plus de 10 ans 10 ans cette année 10 ans cette année qu'on a ouvert la boutique la boutique
- Speaker #0
10 ans c'est un énorme cycle ouais on grandit on apprend plein de choses mais c'est vrai que ça fait du bien aussi de pouvoir sentir que tu peux aussi prendre un peu de recul et que ça tourne
- Speaker #1
sans toi c'est ça c'est assez agréable en fait mais avant d'acquérir ce truc où t'es tranquille c'est un peu long mais là je trouve qu'on est toutes les deux voilà après ça reste on reste on tient le battre ça donne le mood aussi du truc je pense que ça joue si on s'en scelle si on fatigue un peu mais là il y a une bonne énergie je trouve dans la team et là du coup Léa finit son alternance donc là pareil elle part pour de nouvelles aventures Mais on a une espèce de bonne étoile, on a Capucine qui va arriver, qui a fait son stage avec nous il y a quelques temps et qui revient et qui va avoir un stage long.
- Speaker #0
Trop bien.
- Speaker #1
Qui voulait vraiment revenir.
- Speaker #0
Bonne étoile, peut-être aussi les gens se sentent bien chez vous.
- Speaker #1
Ouais, je sais pas, en tout cas ça fait plaisir de dire que tu pars sur une année. Tu pars pas à zéro. Voilà, c'est un peu moins douloureux parce que là Léa, c'est vrai qu'on avait créé aussi une dynamique dans le travail et tout.
- Speaker #0
Ce qui est dur effectivement quand tu bosses en équipe, c'est que quand tu te constitues un peu une équipe de rêve et que tu t'attaches aux gens, c'est dur de les voir aussi partir pour d'autres choses. C'est toujours contemporain, mais c'est très équivalent.
- Speaker #1
C'est Whisky qui tousse.
- Speaker #0
On a un petit invité en plus. Oui.
- Speaker #1
Non, mais voilà, du coup, on est plutôt dans une bonne dynamique.
- Speaker #0
Donc là, le planning de la boutique est full. Full. Full. Et tous ces événements, vous les organisez ? Beaucoup à l'avance ?
- Speaker #2
Pas du tout.
- Speaker #1
Et bien justement, le nobody knows,
- Speaker #2
c'est avant.
- Speaker #1
D'accord. C'est là. Oui, c'est vrai. Après, ça fait longtemps. Souvent, c'est des contacts qu'on a depuis longtemps avec qui on se dit, ça serait chouette de faire quelque chose. Et puis, on n'insiste pas. Enfin voilà, on sait qu'il y a tout le monde. Et puis, en fait, tu te recroises. En fait, je suis allée au Playtime. En toute transparence, au Playtime, je recroise des gens. Ah oui ? Ah mais en fait, c'est vrai, on avait pensé à vous. Appelons-nous.
- Speaker #0
Ouais. De sortir un peu de la boutique, d'aller au contact, de parler.
- Speaker #1
C'est hyper important. Ça peut créer des opportunités. Même pour les créateurs qui sont seuls, qui n'ont pas de lieu physique, d'aller sur les salons, de parler avec d'autres créateurs, ça rassure. C'est comme nous, les entrepreneurs, on a tous les mêmes galères à différents niveaux.
- Speaker #0
Juste de se parler.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Du coup, c'était déjà un bon level de choses à faire pour la rentrée.
- Speaker #2
on a une petite surprise je crois que mon petit doigt me laisse la présidente Anna en fait je ne sais pas si tu avais suivi ou si les gens avaient suivi mais on a eu un pop-up dans un hôtel qui vient d'ouvrir en début d'année dans le cinquième arrondissement qui continue d'ailleurs donc on a un pop-up où on a sélectionné une vingtaine de créateurs c'est un pop-up qui tourne un peu tout seul mais qui tourne Et en fait, grâce à ce pop-up-là, on a rencontré des personnes assez sympas. Et surtout, on est tombées amoureuses d'un local qui est juste en face de l'hôtel, qui est un local d'angle qui fait 30 mètres carrés. Et voilà, il y a eu ce cap et donc on va ouvrir une deuxième boutique.
- Speaker #0
Un driver.
- Speaker #2
Voilà.
- Speaker #1
Ré, gauche,
- Speaker #2
rue de gauche, dans un quartier qui est complètement différent du 11e. Donc c'est aussi un challenge pour nous. Il va déjà gérer une deuxième boutique.
- Speaker #1
Puis un nouveau terrain de jeu. Un terrain de jeu,
- Speaker #2
oui. Puis il a une clientèle différente. Après, ça va être une clientèle peut-être un peu plus huppée, je pense. Mais aussi touristique, grâce à l'hôtel qui est en face. Parce qu'il a 150 chambres.
- Speaker #1
Oui, c'est le Lock Hotel. C'est vraiment une chaîne anglaise. C'est super beau. Là, on commence à voir un peu tourner. Parce qu'il y a un super resto aussi à l'intérieur qui s'appelle Bibi.
- Speaker #2
Oui, c'est vraiment... entre le jardin des plantes, Place Monge,
- Speaker #1
la grande mosquée,
- Speaker #2
la mosquée de Paris. Il y a pas mal de gens qui connaissent la rue,
- Speaker #1
le nom de la rue. C'est à côté de la rue La Cépède, dans le cinquième. Il y a plein de gens qui disent, c'est marrant, j'ai habité dans cette rue. Franchement, cinq ou six personnes dans notre réseau.
- Speaker #2
C'est vraiment collé aux arènes de l'UTES.
- Speaker #1
Ok, trop bien.
- Speaker #0
Déjà, félicitations. C'est un énorme changement.
- Speaker #1
Oui, c'est assez fou. Alors, je tiens à dire, on n'abandonne pas le bébé. Le premier bébé, ça reste notre terrain de jeu. Ça restera notre terrain de jeu vraiment où on fait plein de choses.
- Speaker #2
On continuera à faire les expos à la boutique. Dans la deuxième, on ne sait pas trop encore comment ça va se manipuler. Mais pour l'instant, on va la concentrer en boutique. Parce que si on ouvre, ça sera vers mi-octobre. Donc, on arrivera proche des fêtes. Donc, on va commencer en boutique.
- Speaker #0
Oui, il faut savoir en boutique. Elle est plus petite.
- Speaker #2
30 mètres carrés d'angles.
- Speaker #1
D'angles, tout vitré, en fait, quasiment. Donc, ça paraît assez grand. Et puis, surtout, autant qu'on va voir tous les tiroirs, qu'on va lancer toutes les entreprises. Du coup, on s'est dit, en fait, très vite, que ça serait chouette de retravailler avec Ejou, notre premier architecte ami de cœur, qui ont fait la boutique il y a 10 ans. Et bien, évidemment, ils ont dit, let's go, on y va. Donc voilà, eux, avec dix ans d'architecture, enfin de projet encore plus fou, parce que nous, on était au tout début, quand ils ont fait la boutique, on réfléchit à quelque chose d'assez beau, un petit écrin.
- Speaker #0
C'est chouette de se dire que vous avez commencé ensemble il y a dix ans, que chacun a fait son parcours, a appris, et que vous allez faire une sorte de deuxième version de vous, avec vous aujourd'hui, avec vos apprentissages,
- Speaker #1
etc. Exactement, tout ce qu'on a, justement, pour la boutique, on n'avait pas... enfin Par exemple, le luminaire, on n'avait pas du tout pensé pour la première boutique. Il y a plein de choses, les rangements, tout ça. Donc là, c'est bon, cette fois-ci, on a dit, bon là, il faut... Pour les rangements,
- Speaker #2
il y a des spots au Japon qu'on va repeindre parce qu'ils sont noirs et on ne veut pas de noirs.
- Speaker #1
Mais oui, voilà. C'est génial de se dire,
- Speaker #0
je fais un nouveau projet en ayant acquis toute cette expérience et ce recul. Tu te vois grandir, tu te sens grandir grâce à ça.
- Speaker #1
C'est ça. Et je pense que c'est ça qui fait que, pour l'instant, je pense qu'on a un énorme skeu à la rentrée. Moi, je ne suis pas stressée. Je ne sais pas Virginie, mais il y a un truc, j'ai l'impression que je la vois. Tu le sens. Je le sens, je sais qu'on a l'orga. Je pense qu'en charge de travail, ça va être dingo. Il va falloir qu'on apprenne à se couper en deux. Mais sur la logistique, sur l'orga et tout, je sais qu'on a le process. Donc, en fait, je me dis... Après, il faut que les gens viennent.
- Speaker #2
Pourquoi la sélection des produits ? Ça va être un challenge.
- Speaker #0
Parce que vous pensez faire une sorte de... redites de la sélection classique. Oui,
- Speaker #2
parce qu'on va travailler avec les mêmes artisans, créateurs, mais peut-être qu'on va devoir trouver d'autres en fonction. Je pense qu'au début, on va vraiment refaire avec ce qu'on a et ce qu'on connaît et ce qu'on nous représente.
- Speaker #0
Oui, puis vous laissez le temps de voir.
- Speaker #2
Voilà, exactement.
- Speaker #1
Peut-être qu'on se dit de faire une sélection de ce qui ne sera peut-être plus Paris, mais tout en gardant le côté créateur. On ne va pas devenir une ville.
- Speaker #2
On va peut-être faire plus de vêtements aussi, on ne sait pas. Je pense qu'on va faire des tests au début.
- Speaker #0
Je pense que c'est la meilleure école. de tester c'est ça c'est dur d'arriver avec une idée toute faite et c'est peut-être d'ailleurs pas toujours bon et puis de tenter mais effectivement dans tous les cas on reste quand même petit quoi oui oui artisanat ouais ouais maximum trop chouette donc pour l'instant c'est beaucoup de de joie et de pour l'instant on travaille pas là c'est plutôt à dire le bail ouais là on est sur les trucs oui on est bien quand même du boulot la lecture ah
- Speaker #1
Oui, oui, mais du coup, on est plutôt... En plus, c'est assez drôle, c'est ça que je voulais dire. Là, on a vu la Trésorerie, qui a ouvert aussi Rive-Gauche, la Slow Gallery,
- Speaker #0
Rive-Gauche. C'est vrai, ils viennent d'ouvrir.
- Speaker #1
Et ils ont tous à peu près 10 ans aussi. Donc, je ne sais pas, il y a un truc, je pense, un move, je pense que notre clientèle, on peut toujours augmenter, c'est sûr, mais quand même, on est installé depuis 10 ans, donc les gens nous connaissent. Je pense qu'il y a aussi ce truc d'aller voir ailleurs tout en gardant les gens du XI, du X et tout. Mais aller découvrir d'autres armes. Il y a vraiment un truc... Mais c'est marrant qu'on ait tous bougé.
- Speaker #0
Et vous ne le saviez pas ?
- Speaker #1
Mais non ! Non, mais là, tu l'as dit à Lamia, non ? Oui, je l'ai dit. On passe à savoir.
- Speaker #0
Et les énergies.
- Speaker #1
Complètement.
- Speaker #0
Du coup, ils sont...
- Speaker #1
Je ne sais pas...
- Speaker #2
Rue Lopaz ? Ouais, je crois que c'est...
- Speaker #1
pas forcément à côté à côté mais c'est en quart d'heure 20 minutes à pied mais c'est quand même rigolo et du coup c'est hyper galvanisant c'est le deuxième enfant en fait c'est comme nous avec nos enfants t'es
- Speaker #0
moins stressée t'as déjà vécu l'excellence une première fois donc c'est pas terrain inconnu le côté mince on va pas faire de chiffres là tu sais comment donc tu vas voir oui c'est ça
- Speaker #1
Ça ne va pas fonctionner pareil. Mais justement, c'est ça. Il faut garder ce truc de « on ne maîtrise pas tout » .
- Speaker #0
De toute façon. Je pense qu'il faut accepter qu'on ne maîtrise pas tout. Et c'est juste qu'il faut être ouvert, être flexible, savoir s'entourer, savoir accepter parfois des coups durs. Observer, tu vois, prendre du détache. Enfin, avoir un peu de détachement, observer et rebondir comme il faut. Mais en fait, il faut, à un moment, il faut y aller.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
juste un peu sécurisé pour pas que ça vienne fragiliser l'ensemble si jamais, enfin voilà c'est pas des petits scénarios mais après au bout d'un moment faut tant que t'as l'envie c'est vrai que la vie dense c'est pas mal ouais c'est clair c'est ça, donc c'est plutôt chouette ça va être bien dense et vous imaginez un peu une répartition vous allez être tous les deux un peu présentes là-bas vous voyez vraiment je pense que des langues moi je vais être beaucoup plus là-bas je pense
- Speaker #2
pour essayer de voir un peu le... Le marché, tu vois ce que je veux dire ? Les horaires,
- Speaker #0
les clients,
- Speaker #2
qu'est-ce qu'ils regardent, travailler le merch en fonction. Après, peut-être que Tom ira de temps en temps là-bas aussi.
- Speaker #1
Mais le plus long terme,
- Speaker #2
ça va être peut-être d'avoir un vendeur ou peut-être essayer de trouver un vendeur en temps partiel au début.
- Speaker #0
Pour avoir une partie des plages horaires qui sont déjà sécurisées et puis ça va venir en plus.
- Speaker #1
Et moi, je pense que pour le coup, ça sera les week-ends aussi où là, je n'étais plus du tout présente parce que je ne pouvais pas. Et là, Comme je te disais, mon mari bossait à Beaubourg et Beaubourg ferme. Donc en fait, là, il n'a plus de travail. Donc en fait, tout s'aligne. C'est le moment où il va pouvoir prendre enfin le relais et faire la demi-pé des enfants. Et du coup, ça veut dire que les week-ends, en tout cas pendant le lancement... Le lancement ? Il nous aidera. Il est très bon en organisation de cave, tout ça, arrangement. Je suis avec. Donc en fait, tout s'aligne un petit peu.
- Speaker #0
C'est pour ça peut-être que dans le fond, tu... assez sereine que tu sens qu'il y a un truc qui...
- Speaker #1
Complètement. Je pense que je l'aurais pas fait s'il était encore à Beaubourg, parce qu'il travaillait à la librairie du Centre Pompidou. Il y a des horaires, des fois, il finissait à 22. Tout le temps que je pars d'ici à 17h. Franchement, lancer une deuxième boutique avec ces contraintes, je crois que... Là, je vais pas avoir ça. Je vais un peu moins voir mes enfants, peut-être. Sinon,
- Speaker #2
on mettra Raoul à la vente.
- Speaker #1
Oui, le plus grand. Mais voilà, je suis sereine avec ça. Je sais qu'il y aura peut-être une petite parenthèse où je travaillerai un peu plus tard. Mais je suis OK là-dessus.
- Speaker #0
Trop bien. Quelle belle aventure.
- Speaker #2
Ouais.
- Speaker #1
On va continuer de l'écrire. Pour l'instant, ça va.
- Speaker #0
C'est déjà un nouveau chapitre qui est quand même un fouette.
- Speaker #1
Oui, c'est clair. C'est vrai que quand on regarde le parcours... Oui, c'est un challenge. Oui, mais c'est un challenge mérité. Enfin, mérité.
- Speaker #2
C'est un challenge aussi en... En ces temps incertains, on voit beaucoup de commerces qui ferment, qui galèrent. Je ne veux pas dire qu'on réussit, on galère toujours autant, mais on a envie.
- Speaker #1
On a envie de continuer. Voilà, tant que l'envie est là et qu'on voit qu'il y a des projets, comme je disais, la partie boutique se développe bien. Il y a des marques, des plus grosses marques comme Nobody News, même Sticker Apps qui nous font confiance. Ils font des paris d'arrière.
- Speaker #2
J'y plais maintenant, on fait la vitrine de Roger.
- Speaker #1
Ouais,
- Speaker #2
tu vois, c'est sympa.
- Speaker #1
Là justement, on installe une dernière vitrine sur le boulevard Saint-Germain, le Rougier-Pley, demain. D'accord. Pour les vacances. Tous les mois ? Non, c'est sur les temps,
- Speaker #2
c'est pour une urgence, parce qu'en fait il y a beaucoup de touristes. Ils essayent de redorer un peu les images de vitrines, parce qu'ils n'ont pas de personnes qui s'occupent de ça dans leur boîte.
- Speaker #0
Oui, parce que vous avez la boutique et l'agence.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Et l'agence... Dans votre business model, l'agence soutient la boutique ou vous êtes à l'équilibre ?
- Speaker #2
C'est moite-moite.
- Speaker #0
Je pense que tout s'alimente aussi du fait de la boutique.
- Speaker #2
Il y a des années où l'agence ne passait plus. Là, en ce moment, c'est plus la boutique.
- Speaker #1
Là,
- Speaker #2
je suis trop centrée sur la boutique aussi. Là, par exemple, Nobodino, c'est un travail d'agence, mais via la boutique.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #2
c'est ça.
- Speaker #1
En fait, on se reconcentre sur la marque clin d'œil.
- Speaker #0
Oui, parce qu'en fait, c'est ça. Et l'agence et la boutique, c'est des outils.
- Speaker #2
Voilà,
- Speaker #1
c'est ça. C'est la marque. Exactement. Et d'ailleurs, on n'est pas à l'abri, mais bon, là, on n'y est pas encore, mais on se dit que ça pourrait être chouette de faire quelques produits aussi, peut-être réfléchir à une petite prod, mais bon, on est vraiment...
- Speaker #0
C'est un tiroir demi-ouvert.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça, demi-ouvert, où on n'a pas encore du tout le temps de réfléchir, mais par contre, on sait que pour nos dix ans, là, on a déjà des idées de collab avec... Là, je ne peux pas tout dire, je me trompe. Mais voilà. moi j'ai vraiment envie de remettre en fait si tu veux moi je suis designer textile à la base graphiste maintenant directrice artistique mais c'est vrai que je fais beaucoup de suivi de devis de la prod et j'avais moins le temps de dessiner il y a peut-être 2-3 ans je dessinais moins et là je redessine beaucoup plus et j'ai envie de remettre ça enfin pouvoir utiliser cette partie là c'est un peu dommage que je faisais pour les autres mais pas en marque c'est compétent au revoir Donc ça, ça serait la prochaine étape, mais mollo.
- Speaker #0
Mais c'est intéressant de se dire que clin d'œil, c'est une marque. tout et qu'elle s'exprime de plein de façons différentes.
- Speaker #1
C'est ça, ouais. Et que,
- Speaker #0
imaginons, évidemment je ne vous le souhaite pas, mais qu'un jour vous décidez de fermer les boutiques, ben un clin d'œil existe encore et peut exister sous un autre format éphémère d'une boutique, puis ensuite être une marque de produits, enfin tout est possible en fait.
- Speaker #1
Ouais, complètement.
- Speaker #0
Quand tu capitalises là-dessus.
- Speaker #1
C'est ça. Donc je pense que ça y est, on assume le fait, moi j'assume d'être directrice artistique. Parce que je disais encore, dans les métiers genre... Là, on m'a demandé pour un mariage, je vais être témoin. Pour une copine, je vais la citer parce que... Non, je ne peux pas le dire. Mais votre métier, c'est quoi ? Avant, je disais, je suis graphiste. En fait, non, on gère plein de choses. Oui, oui.
- Speaker #0
Je pense qu'on a une entreprise.
- Speaker #1
CEO. C'est ça, je commence à le mettre dans mes messages quand je parle à l'interdiction. Bref, voilà. 45 ans, c'est bon, j'assume. Ah, Weasley, désolée.
- Speaker #0
Un calme.
- Speaker #2
Je pense qu'il a envie d'aller...
- Speaker #1
qu'il veut sortir.
- Speaker #0
Ah, c'est l'heure du pipi.
- Speaker #1
Maintenant, il veut des cannes.
- Speaker #0
Tu nous dis, effectivement, on est bientôt arrivés au truc.
- Speaker #1
En fait,
- Speaker #0
c'est notre régulateur. Trop mignon. Et donc, grosse... Donc là, grosse actualité. Et sur les deux dernières années qui nous séparent de l'épisode qu'on a fait ensemble, parce qu'il y a des choses... des... Je ne sais pas, des événements que vous avez organisés ou des moments importants sur lesquels vous avez eu de revenir, qui vous ont appris des choses ?
- Speaker #2
Il y a eu Squarespace.
- Speaker #1
Oui, on a eu Squarespace. C'est vrai que ça avait déjà commencé, je pense, quand on avait fait le podcast, mais on a bossé plusieurs années avec Squarespace. C'était vraiment chouette de travailler avec une belle collab et puis avec un gros groupe. Donc, c'était hyper chouette de pouvoir travailler avec des plus gros et de voir qu'on est capable, en fait.
- Speaker #0
Et donc, vous bossiez quoi avec Squarespace ?
- Speaker #2
On a été ambassadrice au début. Et après, on leur a proposé une exposition.
- Speaker #1
Oui, on a fait une curation.
- Speaker #2
Une curation de personnes qui avaient leur site sur Squarespace pour mettre en avant, parce qu'ils veulent se développer vraiment en France et en Europe.
- Speaker #1
Mais du coup, on a fait toute la curation, toute la D.A.
- Speaker #2
On a fait un appel à candidature.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #2
et après, on a fait la sélection.
- Speaker #1
La sélection de ça, c'était nous. On a pu apporter la couleur justement de clin d'œil, ça s'appelait Nouvelle Vague. Et du coup, avec leur process, leurs contraintes et tout, on a réussi à garder notre identité. Et ça, ça a été chouette.
- Speaker #0
C'est vachement intéressant de voir que tu peux être des boutiques indépendantes et bosser avec des grandes structures et créer des plombs et faire des choses super chouettes et eux ils ont aussi besoin de ça et inversement.
- Speaker #1
Pour rien se refuser. Exactement, Rougier Play au début quand elle nous a dit les vitrines j'étais là, mais moi je ne sais pas faire de la PLV enfin je ne sais pas faire j'ai pas envie de le travailler comme ça, j'ai pas envie de le retrouver avec des fiches techniques je lui ai dit, si on te fait de la tes vitrines, ça sera en mode DIY, papier découpé, craft, on prend du matériel chez toi. Bingo, et là, c'est ce qu'on a fait. Merci, Ophi, d'ailleurs, à Chloé et à Léa, ils ont découpé, vous verrez, on fera un petit poste dessus, des vitrines en papier découpé. Ça va être en carton découpé, même. Ça va être très joli, mais voilà, on garde notre identité.
- Speaker #0
C'est votre façon de travailler.
- Speaker #2
C'est des rencontres aussi avec les personnes.
- Speaker #1
Oui, mais on arrive à l'appliquer avec des plus gros.
- Speaker #0
et c'est ça qui est chouette et en fait ils aiment c'est bien enfin je crois vraiment qu'il faut un peu casser la croyance que tu peux avoir que bah en fait des boîtes comme ça se font pas intéresser par des boutiques indépendantes ou par des structures plus petites quoi et en fait si jamais tu t'autorises à justement créer ces liens, ces rencontres ça peut te mener à des collabs qui sont hyper intéressants pour tout le monde complètement c'est clair donc là c'est chouette et puis ça fait plaisir
- Speaker #1
Comme là, pour nos body knows à la rentrée, des marques comme ça qu'on aime beaucoup depuis longtemps, qu'on voit à Maison Objet. On se dit, c'est cool. Qu'ils se disent, oui, on va faire un pop-up dans un lieu, une boutique indépendante. C'est génial, je trouve. On va mêler de l'artisanal. Après, ça reste... C'est ce qu'elles me disent à chaque fois. C'est une grosse marque, mais il reste très familial. C'est là où je pense qu'on se retrouve. On est dans la même ADN. Oui, vous avez l'air d'être en commun. Voilà, c'est ça. C'est ça qui nous plaît depuis toujours.
- Speaker #0
Quand on dit qu'il faut qu'on s'entende bien avec les créateurs, on ne va pas faire une sélection parce que ça marche, il faut qu'on s'y retrouve, soit que le produit nous plaise ou qu'il y ait une rencontre.
- Speaker #1
Et tout à l'heure vous parliez des conditions économiques qui sont un peu plus tendues, vous l'avez ressenti cette dernière année, que ça était plus compliqué ?
- Speaker #2
Pour la boutique ça reste stable, on sent que c'est quand même différent, je pense qu'avant il y avait beaucoup de gens le samedi, maintenant c'est très calme le samedi. Il y a beaucoup de monde le vendredi. Et après, surtout sur l'agence, on a déjà travaillé avec beaucoup de grosses marques, mais on sent que les budgets sont plus restreints. Même la consommation des Français, des Parisiens, je trouve qu'elle ralentit quand même un petit peu. Les Jeux Olympiques, entre-temps, il y a eu les Jeux Olympiques où on s'était dit « Ouh, ça va être génial ! » Ça a été catastrophique. Pour nous, et je pense pour beaucoup de commerçants, parce qu'on nous a dit, il va y avoir je ne sais pas combien de...
- Speaker #0
Même dans l'énergie, on y a cru, ils nous ont lancé dans un truc.
- Speaker #2
On a même failli faire une expo là-dessus, mais heureusement qu'on ne l'a pas fait. Parce que c'était vraiment Qatar.
- Speaker #0
Je pense que ça a été dur de recommencer l'année avec cette espèce de flop. Et puis en plus, là, on espérait tous que ça allait quand même tout transformer cet été. Et en fait, il y a eu des gens, mais ça n'a pas été non plus la folie.
- Speaker #2
Il y a du tourisme. Oui, oui. Mais c'est pas... On verra rue La Cépède, qui est quand même une rue plus patiente et plus touristique que dans la petite rue de Guéry.
- Speaker #1
À faire respirer.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Bon, bah génial, j'ai hâte de voir ça. Et les 10 ans, c'est quand, nous ?
- Speaker #2
Alors, les clés, on les a eues le 15 novembre, et l'ouverture, c'était janvier ou février 2016. Février 2016, donc j'ai envie d'essayer de privatiser le carreau du Temple.
- Speaker #0
Alors moi, j'arrête pas de dire, c'est l'inverse. Nous, on a une nouvelle boutique, c'est ça. Le Gare du Temple, il n'y a pas de fête. C'est la deuxième boutique. On va aller faire au Locotel.
- Speaker #2
Oui, c'est ça. Avec Bibatiz et le Locotel.
- Speaker #0
On va le fêter. Mais je pense que ce sera tout au long de l'année. Il y aura plein de choses.
- Speaker #1
C'est bien aussi de faire durer le truc. Il ne faut pas juste se concentrer en un moment.
- Speaker #0
C'est pas mal. Et voilà, du coup, il y aura plein de choses. Oui, oui. De toute façon, en gros, on va ouvrir la deuxième boutique. À peu près au moment où on a eu les clés de l'autre. C'est marrant. C'est vrai. C'est clair. Donc, il faudra refaire un autre podcast. On est dans la même énergie. Dans la nouvelle boutique. Seulement chez Bibi, en face, dans l'hôtel. Si tu veux, il faut que tu y ailles. C'est hyper beau. Tu peux te poser.
- Speaker #1
Pour bosser.
- Speaker #0
Pour bosser.
- Speaker #1
C'est carrément génial. Je vais tester ça.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
bon bah il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un bel été et une bonne rentrée sur les chapeaux de roue ouais c'est clair on se fera des petits messages sur Insta ouais à bientôt les filles à bientôt merci merci d'avoir écouté cet épisode et merci à vous toutes et tous d'avoir suivi cette série d'été un peu spéciale si vous avez aimé ces formats plus courts n'hésitez pas à redécouvrir ou à découvrir les épisodes complets avec chacun des invités de la série Ils permettent vraiment de mieux comprendre leur parcours, leurs projets et tout le chemin parcouru depuis. Je vous souhaite une très belle fin d'été, que ce soit une période de repos, d'élan ou de transition pour vous. Et on se retrouve en septembre pour une nouvelle saison de l'arrière-boutique avec plein d'invités, de récits, de conseils et toujours cette envie de raconter la vraie vie du commerce indépendant et de celles et ceux qui le conviennent. Et comme toujours, si le podcast vous plaît, vous pouvez laisser un commentaire, des étoiles sur votre plateforme d'écoute ou en parler autour de vous. C'est un petit geste pour vous, mais un vrai coup de... pouces pour le podcast et un gros boost de motivation pour moi. Alors merci et à bientôt. Bon été.