- Speaker #0
Bonjour et bienvenue sur l'arrière boutique, le podcast qui vous invite dans les coulisses de l'expérience retail. Je suis Audrey Gallier, consultante dans les domaines du retail, de l'entrepreneuriat et du développement de marques. Après dix années passionnantes à créer et développer mes boutiques, j'ai envie aujourd'hui de transmettre mon expérience mais aussi celle de mes invités. Pour cela, je reçois dans ce podcast des personnes inspirantes qui vous ouvrent les portes de leurs boutiques pour vous raconter leurs aventures. Je vous livre aussi dans des épisodes boîte à outils, des pensées et astuces pour vous motiver et vous aider dans vos projets retail. Très bonne écoute ! Quand on entreprend, il y a mille défis à relever. Être visible, commercialiser ses produits, tester son offre, rencontrer son public. Et si, au lieu de tout porter seul, on décidait de collaborer pour créer une expérience unique ? C'est exactement ce qu'ont fait mes invités du jour. Aujourd'hui, je reçois Fanny, fondatrice de Club Sourire, Julia, cofondatrice d'Amour Tempête, et Sarah, cofondatrice de Club Trésor. Ensemble, elles ont choisi de s'associer pour créer le Super Kids. Une boutique éphémère dédiée à l'univers de l'enfant. Ce pop-up store y propose une sélection pointue allant de la mode au mobilier, en passant par les soins et l'accessoire. L'événement est rythmé par des sessions de shooting photo en famille, des expositions, offrant ainsi une expérience immersive et ludique pour petits et grands. Elle nous raconte comment est née cette idée de boutique éphémère, comment elles ont embarqué six autres marques avec elle, définit une identité commune tout en préservant leurs univers de marques, et pourquoi le collectif peut être une stratégie redoutablement efficace pour développer son activité. Dans cet épisode, on va parler de l'impact d'une collaboration bien pensée, de la stratégie derrière un pop-up store et de comment cette aventure leur a permis de gagner en visibilité, d'aller à la rencontre de nouveaux clients et partenaires et de tester leur marché en conditions réelles. Vous allez donc découvrir les coulisses de leur organisation et les apprentissages qu'elles en ont tirés. Que vous soyez créateur de marque, commerçant ou retail designer, Cet épisode est une vraie source d'inspiration sur la puissance du collectif et sur comment un pop-up store peut devenir un levier stratégique pour développer son business. Bonne écoute ! Oh pardon, j'allais oublier ! Avant que l'épisode ne se lance, je voulais vous dire deux mots. Si le podcast vous plaît, ça me ferait super plaisir si vous preniez deux petites secondes pour le liker et laisser un commentaire. Ça aide énormément à le faire connaître et bien sûr, j'adorerais aussi lire vos retours. Allez, cette fois-ci c'est bon, bonne écoute ! Bonjour les filles !
- Speaker #1
Salut !
- Speaker #2
Hello Audrey !
- Speaker #3
Salut Audrey !
- Speaker #0
C'est un épisode un peu particulier aujourd'hui parce que comme vous avez pu entendre, j'ai trois invités. Donc c'est une grande première. Ce que je vais faire, c'est que je vais laisser chacune se présenter. Elles sont toutes fondatrices ou co-fondatrices de marques et elles ont monté un projet ensemble qui s'appelle le Super Kid dont on va parler aujourd'hui. Qui commence ?
- Speaker #1
Eh bien je vais prendre la main. Donc salut à tous, moi c'est Fanny. Je suis architecte d'intérieur de formation. J'ai travaillé pendant... plus de dix ans dans des grands groupes pour lesquels j'ai conçu et piloté la construction et la création de boutiques un peu partout dans le monde et en France. Et suite à ces expériences, j'ai fondé Club Sourire, qui est à la fois une boutique en ligne dédiée à l'univers enfant que j'imaginais un peu comme un concept store dans les standings, mais avec une sélection entièrement vintage et seconde main. Et à ça, s'est très vite ajoutée une partie plus service. que je dédie notamment aux marques enfants pour les aider à concevoir tout ce qui est direction artistique, images de marques, mais aussi espaces, donc les boutiques, les corners, et pourquoi pas des décors de shooting.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #3
Bonjour, moi c'est Julia, je suis la co-fondatrice à Mourtempête. Je suis allemande, mais j'habite depuis 15 ans à Paris et j'ai travaillé beaucoup dans la communication, dans les grands groupes, en agence. et surtout les 13 dernières années dans une maison de luxe. Et c'est là où j'ai rencontré ma cofondatrice Elma, qui est docteure en pharmacie. Et on est toutes les deux en plus mamans. Et c'est vraiment au moment de nos grossesses, de nos accouchements, qu'on a commencé à regarder les produits qu'on utilisait pour nos enfants et qu'on s'est rendu compte que finalement, ils n'étaient pas aussi clean que ce qu'on aurait cru. avec l'arrivée des applis comme Yuka, comme Inkey Beauty, et ça même en pharmacie. Du coup, ce constat nous a poussé à créer Amortempest. La première marque, c'est des soins 100% naturels et saucés en circuit court pour bébés. Avec une démarche de moins mais mieux, donc moins de produits pour arrêter les vins flacons dans la salle de bain pour bébé, là où il faut en réalité très peu de choses. Et aussi moins d'ingrédients dans les formules pour vraiment comprendre ce qu'on met sur la peau de son bébé.
- Speaker #0
Ok, super. Et donc à toi Sarah.
- Speaker #2
Oui, bonjour à tous. Donc je m'appelle Sarah et donc moi aussi j'ai travaillé 15 ans dans la mode et dans le luxe. Tout début de ma carrière, j'étais à New York en stage et c'est là-bas que j'ai rencontré Avril, pareil, ma cofondatrice sur la marque Club Trésor. Donc en fait, on a formé ce duo qui est très complémentaire puisque Avril, elle vient vraiment du côté design et créa. Elle a travaillé également pendant 15 ans au sein de Marques de Luxe en tant que Head Designer. Et moi, de mon côté, j'ai travaillé dans des marques de luxe, mais plus en business development, retail et wholesale. Et donc, l'idée est venue à la base d'Avril, qui vraiment avait déménagé de New York à Paris, puis de Paris à Marseille, et qui a eu un peu cette idée et cette envie de faire quelque chose autour de la mode, mais plutôt pour les enfants, et autour de l'upcycling, du vintage, de revalorisation de tissus. L'idée est venue un peu comme ça. On en a discuté autour d'un café, puisqu'on est amis depuis 15 ans. Et en fait, il y a eu un petit déclic qui s'est fait en se disant, mais mon Dieu, pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas ensemble ? Et donc on s'est lancé en juin 2023, on a créé toutes les deux Club Trésor. C'est donc une marque de vêtements pour enfants qui n'utilise pas de nouveaux matériaux. Donc on va avoir deux parties, on va avoir une partie d'upcycling, c'est-à-dire qu'on revalorise des stocks de tissus dormants pour créer nos collections. On essaie également de produire soit en France, soit au Portugal. Aujourd'hui on a vraiment deux usines, France et Portugal. pour valoriser aussi la relocalisation de la production. Et ensuite, on complète notre collection aujourd'hui par des pièces vintage. Donc en fait, Avril, ça fait depuis qu'elle a 10 ans qu'elle chine du vintage. C'est vraiment une experte du vintage. Moi, elle m'impressionnait toujours à trouver des pièces incroyables, alors que moi, je ne trouvais absolument rien. Donc vraiment, elle m'a toujours impressionnée. Et du coup, il y a cette curation de pièces vintage qui complète un peu notre collection. Ça a été un peu le démarrage. Et puis là, en fait, on fait grandir notre collection de plus en plus. Et le vintage, aujourd'hui, n'est qu'au Galerie Lafayette. Voilà, pour que le reste de notre collection, après, grandisse ailleurs et par d'autres biais de distribution.
- Speaker #0
OK. Donc, trois parcours à la fois différents et à la fois, il y a plein de synergies. Et aujourd'hui, on va parler de Super Kids, qui est votre projet commun. Donc ce qui serait chouette, c'est qu'on revienne un peu à la jeunesse du projet, de savoir qu'est-ce que c'est Super Kids et pourquoi c'est né, pourquoi vous êtes lancés dans cette aventure ensemble.
- Speaker #2
Oui, alors en fait, Super Kids, à la base, c'était vraiment une discussion entre Avril et moi, au bout de quelques mois d'activité de Club Trésor, de se dire où est-ce qu'on pourrait distribuer Club Trésor, comment on pourrait le distribuer. On voyait, on se rendait un peu compte qu'en France en tout cas, Il y avait quelques concept stores multimarques enfants, mais pas tant que ça et pas tant que ça qui étaient très pointus. Et donc, c'est un peu parti de là en se disant, tiens, ça pourrait être génial, le rêve, ce serait un rêve, un jour peut-être d'avoir une boutique multimarque pointue pour enfants. Je caricature, mais le Colette pour enfants. Vraiment, c'était un peu le truc, imagine, ce serait un rêve. Après, évidemment, à ce moment-là, c'était pas du tout envisageable d'ouvrir une boutique. Donc, on s'est dit pourquoi pas, dans un premier temps, le lancer en pop-up éphémère d'une semaine ou deux semaines. Ça, c'est à notre portée et on voit si ça marche déjà et puis on part de là. Et en fait, dans les premiers mois de fondation de Club Trésor, on a commencé à se mettre dans des réseaux un peu entrepreneurs, entrepreneuses aussi beaucoup et j'ai fait la connaissance d'abord de Fanny, de Club Sourire. C'est hyper drôle parce qu'en fait, on a une… On a une amie en commun qui s'appelle Laure. Et en fait, elle était avec moi à l'école. Et elle connaît Fanny par un autre biais. D'ailleurs, je ne sais même plus comment vous vous connaissez.
- Speaker #1
On bossait ensemble à l'époque où j'étais sur une marque de luxe.
- Speaker #2
Ah ben voilà. Et en fait, c'est Laure qui nous a mis en contact en disant, c'est quand même incroyable. Vous ne vous connaissez pas, mais vous avez créé en même temps Club Trésor et Club Sourire. Jouets de seconde main et vêtements vintage. slash upcycler. Donc, on s'est dit, non, mais ce n'est pas possible. Donc, voilà, on s'est contacté avec Fanny. On a un peu partagé. On s'est dit, un jour, ce serait top de peut-être faire quelque chose, un pop-up ensemble, etc. Donc là, c'était la rencontre avec Fanny. Et ensuite, quand on s'est dit, on essaie de lancer ce fameux pop-up. donc multimarque. Fanny m'a dit, carrément, moi, ça m'intéresse. Et en fait, j'ai une autre amie qui, elle, a créé la marque Moucher Paris, qui sont des mouchoirs réutilisables, qui est une super marque d'ailleurs, j'en profite pour le dire, et qui avait rencontré dans un réseau d'entrepreneuses Julia et Elma d'Amour Tempête, qui m'a dit, mais attends, cette marque est géniale, c'est juste des produits top et les filles sont vraiment géniales, je te donne le contact et voilà. Et en fait... Ça a été les deux premières personnes qui ont été vraiment à fond dans le projet, qui ont dit « grave, on le fait ensemble, c'est parti » . Et au final, en fait, ça s'est juste fait comme ça naturellement. Et l'organisation de tout le pop-up a été vraiment gérée ensemble, les trois marques ensemble. Et puis après, on a déroulé et c'est devenu vraiment un projet concret.
- Speaker #0
Et d'ailleurs,
- Speaker #3
ce qui est marrant, c'est que notre première rencontre, c'était pas… entre autres aussi pour Super Kids mais on avait déjà un pop-up avant Super Kids d'une journée qu'on avait organisé et je pense pareil Sarah c'était vous les premiers qui étaient dedans et puis il y a Fanny et du coup nous avec Amortempad qui se sont joints, c'était chez Oba dans les 17ème, du coup on avait passé une journée, un après-midi ... Plein Soleil, d'ailleurs, c'était le nom de notre pop-up à ce moment-là, Plein Soleil. On avait passé l'après-midi ensemble à, évidemment, parler aux clients, animer nos stands respectifs, mais aussi à échanger entre nous et à vraiment se rendre compte qu'il y avait un vrai fit humain aussi qui s'était fait à ce moment-là et qui nous a donné très envie de continuer ensemble.
- Speaker #0
Ok, et donc à partir du moment où vous avez eu cette idée et que vous avez un peu créé la base fondatrice, quelles ont été les étapes ? Enfin à partir de là, il y a beaucoup de choses à faire.
- Speaker #1
Ouais, je dirais peut-être en premier le lieu. Du coup, ça c'était un vrai point. Sarah avait rencontré la fondatrice du lieu dans lequel on a fait Super Kids. Ce lieu s'appelle Heureux les Curieux. C'est dans le haut marais, on va dire. Sa fondatrice Sabrina, Sarah, avait eu la chance de la rencontrer lors d'un précédent pop-up dédié à la location de vêtements, si je ne me trompe pas, Sarah, c'est ça ? Exactement. Et elles avaient eu un très bon feeling aussi toutes les deux. Sarah avait pu voir le lieu vivre lors de ce pop-up. Et donc Sarah, toi, tu avais eu un vrai coup de cœur pour le lieu et pour sa fondatrice Sabrina. Il y a une très belle... Il y a une très belle identité. Le lieu a vraiment une identité propre. C'est une boutique sur rue avec une devanture noire. L'intérieur est vraiment super beau. Il y a beaucoup de structures qui sont présentes et qui permettent aux marques de venir juste avec leurs produits et de s'insérer dans ce décor-là. Il y avait déjà la puissance du lieu en lui-même qui était très importante pour nous. On avait toutes les trois très envie d'avoir un lieu qui soit quand même avec... identité forte, mais au-delà de ça, qui est vraiment qui correspond aussi aux critères un peu de qualité qu'on avait envie de donner à ce projet, on voulait vraiment que ça ressemble à un concept store enfant qu'on n'ait pas la sensation que c'était un petit événement comme ça enfin un petit marché de créateurs fait à la va-vite, on voulait vraiment que ça ait de la gueule en fait que ça ait une vraie identité et donc Sarah nous avait tout de suite parlé de ce lieu et puis ensuite on a rencontré Sabrina toutes les trois on s'est déplacé, on a fait la visite et donc Sabrina a créé ce lieu qui est vraiment dédié à des pop-up, donc pour des mises en avant de marques des marques comme les nôtres qui étaient émergentes ou des marques bien plus établies qui elles vont utiliser le lieu sur des plus longues périodes et l'intérêt de ce lieu c'était et... Dans un premier temps, il y avait aussi sa localisation, donc la force de la boutique qui était très belle, la localisation qui est extrêmement bien placée, près d'un Merci, près de Bonton, près du Marais, qui du coup brasse quand même une clientèle qui était celle que finalement on avait toutes, en tout cas dans nos marques respectives. Et c'est un peu ce qu'on visait aussi comme type de clientèle pour les marques qu'on allait sélectionner. Une clientèle qui soit à la fois française, mais aussi une clientèle internationale puisque ce quartier vit aussi beaucoup du tourisme donc pour nous il y avait ça et puis il y avait aussi le timing à quel moment on allait le faire et ce lieu nous permettait d'avoir aussi de se mettre d'accord avec Sabrina sur à quel moment qu'elles seraient les semaines les plus adéquates entre les vacances scolaires les ponts c'était un mix un peu de tout ça et donc ça je dirais que c'était le premier point fondateur et c'est à partir du moment où on a un peu établi que Pour nous, c'était une certitude qu'on voulait cette boutique. qu'on est parti sur le projet et qu'entre temps, on avait déjà en tête pas mal de marques qu'on avait vues. Mais ça, peut-être Julia ou Sarah, je peux vous laisser enchaîner sur comment on a imaginé ensuite la sélection des marques.
- Speaker #0
Et juste à ce moment-là, quand vous avez commencé les échanges avec la fondatrice du lieu, Sabrina, est-ce que vous avez défini une date tout de suite ou c'était plutôt la discussion ?
- Speaker #1
On avait... pas défini de date tout de suite. On avait un peu... On s'était un peu parlé de certaines dates, tu vois, de zones, un peu de périodes qui nous semblaient idéales. On voulait être après la rentrée de septembre. On voulait, pour la première fois pour Super Kids, à l'époque, on ne savait pas non plus ce que ça allait donner, mais en tout cas, on avait une idée. On s'est dit, voilà, il faut que ça passe la rentrée. Il faut que ce ne soit pas trop loin de Noël. Mais... Voilà, on s'était dit ça, tu vois, et on avait envie de quelque chose au niveau de l'automne. Et puis après, tu as les vacances scolaires, donc ce n'était pas plus précis que ça.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #2
Et après, dans la sélection des marques, on a vraiment tout simplement commencé à toutes lister des marques qui nous plaisaient. Des marques déjà dont on aime l'ADN. On était vraiment d'accord déjà qu'on cherchait des marques avec un ADN plutôt fort, plutôt coloré, pas classique. qui cassent un peu les codes classiques que certaines marques ont et qui sont très belles et tout, mais qui, nous, on avait envie d'un truc plutôt un peu fun, un peu foufou, etc. Donc déjà, c'était ça le critère, avec plutôt des valeurs communes et évidemment une production qui est un minimum responsable. Donc, on n'a pas forcément du made in France, mais je veux dire, une production qui est plutôt responsable. Voilà, et en fait, on a commencé vraiment, à toutes lister, chacune, même avec nos cofondatrices, à se dire, voilà, moi, je trouve que cette marque est trop cool, sans se mettre de barrière, sans se dire forcément des marques françaises, pas forcément. Nous, on avait même imaginé, mais on aimerait tellement, à un moment donné, avoir 3, 4 marques pointues du Japonais, d'autres super cool, Côte-Ouest, États-Unis. C'était vraiment très ouvert, en se disant aussi que l'intérêt, il pouvait y avoir un intérêt pour des marques françaises qui sont... potentiellement émergentes et pas extrêmement connues de faire ce pop-up pour gagner en visibilité et pour commencer à se faire connaître de cette cible clientèle parisienne et étrangère parce que dans le Marais, il y a quand même une belle clientèle étrangère. Il peut y avoir un intérêt pour les marques étrangères d'avoir un premier point d'ancrage à Paris, je veux dire à Paris dans le Marais. Donc en fait, on ciblait un petit peu aussi les marques par rapport à leur intérêt. Et tout le but aussi pour nous de Superkits, c'était d'avoir des marques qui ne sont pas ultra établies, ultra connues de tous et qu'on trouve dans tous les grands magasins, dans tous les concept stores, etc. Pour que tout l'intérêt, ce soit aussi pour les clients, qu'ils soient aussi dans la découverte en se disant, peut-être qu'ils en connaissent une ou deux, mais clairement, ils vont découvrir un bon nombre de marques qui sont là parce que ce n'est pas des marques extrêmement déjà établies. Voilà, donc c'était un petit peu le critère. Et puis en fait, chacune, on a listé, on s'est partagé. On faisait des petits points réguliers en se disant, ça, j'adore, OK, go, vas-y, etc. Et un des autres critères aussi, c'était d'avoir, disons, des secteurs variés pour créer un vrai univers. Donc, d'avoir quelques marques de vêtements, quelques marques de déco, les soins avec Amour Tempête, ça, c'était nickel. Ensuite, d'avoir éventuellement du livre. Voilà, on se disait, ça serait top d'avoir plusieurs univers. Et donc, voilà, on a trouvé… Une marque de tapis, une marque de papier peint, une marque de peluches hyper niche, en fait, pas du tout connue, mais extraordinaire. Et en fait, c'est rigolo parce qu'à la fin, on a atterri, je crois, à neuf marques. Et en fait, il y avait des marques qui venaient, dont les fondateurs étaient à Nantes, à Bordeaux, à Marseille, en Alsace, à Paris. Donc, il y avait vraiment un bon mix. Et en tout cas, c'était principalement en France. Donc là, on va peut-être essayer. Sur l'édition 2, de taper aussi sur des marques étrangères, parce que ce serait aussi top d'amener des marques étrangères qui ne sont pas encore implantées en France.
- Speaker #0
Oui, parce qu'il y a une édition 2 à venir, mais ça, on en parlera plus tard.
- Speaker #2
C'est ça. Teasing.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Un peu de patience. OK, donc, travail sur le lieu, travail sur l'assortiment que vous allez proposer. On essaie de faire quelque chose où chaque marque peut s'exprimer sans qu'il y ait une concurrence interne. où ça peut se répondre et vraiment créer un univers pour la clientèle. C'est quoi après les autres points auxquels vous avez dû penser ? Peut-être la DA, la créa, parce que vous avez créé un nom, vous avez dû créer quelque chose qui soit autre que vos marques à vous.
- Speaker #1
Oui, il y avait un vrai travail. On voulait aussi que ce projet ait une identité en lui-même. On ne savait pas ce qu'on en ferait à terme. Mais en tout cas, on s'était dit, voilà, on a envie de taper fort avec ce projet de pop-up. Et donc, du coup, on voulait qu'il ait un nom qui, en fait, pareil, les marques, elles devaient s'intégrer au sein de cet événement. Et du coup, aucune marque, peu importe que nous, on soit les organisatrices ou non, l'idée, ce n'était pas non plus... que nos marques soient plus importantes que les autres au sein de l'événement. Et donc, pour ça, il fallait un nom commun. Et donc, là, on a travaillé de manière vraiment collective, où en fait, on a tous proposé des noms. Et puis après, on a fait des votes. Et donc, au départ, on avait toutes les trois. Et avec les cofondatrices de Julia et de Sarah, on avait toutes émis des premières propositions qu'on a soumises ensuite aux autres marques qui allaient se joindre à nous sur le pop-up. C'était déjà... Elles étaient déjà dans la boucle, on avait fini la sélection. Et voilà, Super Kids a été le choix commun qui a été décidé. Et à partir de là, moi, j'ai travaillé sur tous les supports de communication. Donc, j'ai créé le logo, les affiches. Et on avait envie que cette identité, elle soit fun, un peu notre mantra. L'édito pour le projet, c'était de se dire, on veut que Super Kids, ce soit la dose de vitamines durant l'automne. Donc, on veut que ce soit un événement qui soit, comme le disait tout à l'heure Sarah, pas en dehors des codes, mais en tout cas, on avait envie que ça reflète le fait que chaque enfant pourrait exprimer sa propre personnalité. Donc, on avait envie que ça casse quand même les codes, que les collections qu'on allait présenter... allait être audacieuse et fun et créative. Et donc, il fallait que l'identité reflète ça. Donc après, on a... Pareil, j'ai fait plusieurs propositions de logos qui ont été soumises à l'intégralité des participants. J'ai ajusté les créas en fonction des retours. Et ensuite, une fois que le logo a été validé, l'affiche a été validée, eh bien là, on a lancé le reste de la com, le communiqué de presse, etc. Et puis, pour la... partie direction artistique du lieu, on a travaillé sur une répartition qui nous semblait intelligente au sein du lieu, pour aussi avoir une scénographie qui ne soit pas fouillie, parce qu'on avait quand même choisi des marques qui avaient toutes des identités de marques assez fortes, qui avaient du coup des univers de couleurs qui étaient aussi assez forts, des logos qui étaient assez forts, et donc notre envie c'était, ok, c'est un projet commun, et donc l'univers de chacune des marques ne doit pas prendre l'emprise sur d'autres. Donc on a fait le choix de partir du logo qu'on avait travaillé pour le lieu, pour Super Kids, et de se dire sur ce logo il y a une tâche en fond et donc on va intégrer les logos de chacune des marques sur une tâche de couleur au sein de la scénographie. De façon à ce qu'il n'y a plus nos codes couleurs mais ton logo il est toujours là, donc il était soit en noir soit en blanc. Et puis après chacune des marques a... intégrer quand même des petits supports de com pour certains, des petites photos ou des choses comme ça sur leurs espaces. Mais l'idée c'était vraiment que voilà on cannibalise pas et que ça fasse pas fouiller.
- Speaker #0
Bah oui c'est pas évident parce que c'est vrai qu'en fait quand t'as neuf marques, surtout si c'est des marques très festives, avec des codes, vous cherchez justement quelque chose qui soit un peu différent. C'est hyper dur de réussir à concilier je trouve les identités de chacun et la cohérence, enfin pas perdre les clients quoi donc c'est vrai que c'est une bonne idée d'avoir ... repris un code de la DA de Super Kids et de l'avoir après à poser sur chaque stand pour chaque marque mais c'est un vrai effectivement c'est un vrai boulot parce que le risque quand on est si nombreux c'est qu'à la fin on perde aussi un peu les clients et que du coup en expérience sur le point de vente il y a un manque de visibilité et que même peut-être qu'en termes de marque en termes d'impact on perd aussi parce qu'en fait on est dilué dans tout ça quoi mais je pense que
- Speaker #1
Je ne sais pas ce que vous en pensez, les filles. Je pense que le lieu permet ça aussi. C'est la grande force de Relais Curieux. C'est qu'en fait, il y a une partie bibliothèque qui est toute blanche. Le lieu est déjà tout blanc avec des structures métalliques noires qui permettent de venir accrocher des étagères qui existent, qu'ils nous fournissent. Tu as tout un système de racks, d'étagères, de petits meubles blancs. Finalement, tu arrives dans une coque blanche. Ensuite, on avait vraiment déterminé les espaces de chacun de façon à ce que... C'était très visuel, tu vois, il y avait un bloc pour Club Trésor, il y avait une partie de la bibliothèque pour Amour Tempête, il y en avait une autre pour Marcel et Joachim, tu en avais d'autres, et on avait aussi réparti intelligemment pour que tous les vêtements ne soient pas au même endroit, tu vois, on a essayé de rythmer aussi, pour que le parcours client soit quand même intéressant et qu'il soit ponctué de différentes choses. en haut de chacun de nos espaces, il y avait le logo. Et puis après, de toute façon, les articles en soi de chacune des marques parlaient un peu. Et donc, finalement, ça faisait quand même un espace, je pense, assez clair, défini pour chaque marque. Du coup, les marques ne se cannibalisaient pas entre elles. Tu vois, c'était pas trop brouillon.
- Speaker #0
Ouais, et puis du coup, tu avais probablement cette impression d'être dans un lieu comme était votre ambition, que ce soit comme une boutique. et qu'elle avait plusieurs corners et qu'en fait la boutique elle avait cette identité là que vous avez créé et après ben quand t'as un multimarque c'est ce que tu fais quoi t'as ta boutique de marque enfin ton identité de marque de boutique parce que en fait avoir une boutique c'est aussi avoir une marque surtout quand on a un multimarque des fois on l'oublie un peu mais c'est hyper important d'avoir une identité forte et dedans tu reçois tout un tas de marques C'est vrai que c'est un sacré challenge, mais c'est chouette de se dire que le lieu le permettait et le facilitait. Et c'est quoi la boutique en termes de surface ? Elle est grande ?
- Speaker #1
De mémoire, ça fait à peu près 80 mètres carrés au sol. C'est une boutique en deux niveaux. Donc, tu as le rétroviseur qui donne sur rue et puis tu as un sous-sol. On y reviendra peut-être plus tard, mais que nous, on avait utilisé plutôt pour de l'expérience client, de la photo et tout et une expo.
- Speaker #0
mais oui je dirais que l'espace vente en tout cas ça doit faire je crois à peu près 80 mètres carrés quelque chose comme ça ok donc tout ce travail là qui a été fait en amont est-ce qu'il y avait d'autres choses sur lesquelles vous avez dû bosser avant le jour J j'imagine que oui j'ai en tête un paquet de possibilités mais ouais quelle était la suite pour vous quoi oui
- Speaker #1
Non, j'allais dire, il y a justement peut-être un point dont on n'a pas parlé, mais qui était déjà à la genèse avant qu'on commence la Comme Où Est Tout, c'était peut-être la répartition des tâches entre nous, qui a été assez naturelle de par nos métiers, mais je ne sais pas si les filles, vous voulez en parler ?
- Speaker #2
Oui, c'est vrai que déjà, la répartition entre nous s'est faite assez naturellement, finalement. puisque Fanny s'est tout de suite proposée de faire toute l'identité graphique, visuelle, logo. Et en réalité, là, je me suis dit, mais heureusement que Fanny est là, parce qu'en fait, je serais incapable de faire ça, très clairement. Si on ne s'était pas mis ensemble, on aurait dû prendre quelqu'un d'externe. Ça aurait été des budgets tout de suite assez importants. Donc voilà, vraiment, Fanny a géré toute la partie visuelle, graphique, scéno, etc. Même CP, communiqué de presse, création du logo. Enfin, voilà. Julia a beaucoup aussi, de part aussi sa formation, été leader sur tout ce qui était communication, presse, partenariat. Donc voilà, de part aussi son métier précédent. Et puis après, moi j'étais plus sur, on va dire, la coordination, la gestion de projet, la répartition, le planning, le lien avec la boutique, avec Sabrina, le lien avec les autres marques, etc. Et qui est donc ma formation aussi. Donc, c'était hyper rigolo. Ça s'est fait absolument naturellement. Et après, on a également inclus, dès le début, à partir du moment où on avait les autres marques qui étaient avec nous, qui avaient validé leur présence, on a tout de suite fait une boucle WhatsApp dans laquelle on donnait vraiment très régulièrement les avancées, on demandait leur avis. Après, il y avait un petit peu aussi toute une dimension pour la communication. Toute l'idée, en fait, aussi de Super Kids, c'était de mutualiser, en fait, toute la force de frappe de plusieurs marques pour la visibilité, donc aussi de mutualiser nos contacts. Il y avait toute une répartition aussi à ce niveau-là, en disant, voilà, chacun a un peu son rôle à jouer aussi concernant la communication en amont de l'événement, après évidemment pendant, mais en amont de l'événement. Voilà, la presse, les relations presse, etc. Et après, on a mis en place aussi un planning assez défini de avant en amont. durant l'installation, ensuite le planning de présence durant la semaine, qui sera là, qui ne sera pas là, comme ça on s'assure qu'il y ait aussi un bon équilibre de présence de chacun. Il y en a qui pouvaient être présents, il y en a qui ne pouvaient pas être présents. Donc en fait, nous dans le concept, on avait été très clair que de toute façon, nous, on allait être présentes. Il y aurait toujours quelqu'un de nos marques qui serait là, et on pourrait totalement être en charge de la vente de certaines marques qui ne pourront pas forcément être là. Donc ça, c'était aussi une condition pour certaines marques qui ne pouvaient pas être présentes durant les cinq jours, même les six jours puisqu'il y avait la journée d'installation.
- Speaker #0
Voilà, donc ça, ça a quand même permis à certaines marques de nous rejoindre alors qu'elles ne l'auraient pas pu si elles avaient dû être présentes pendant les six jours. Voilà, donc il y avait après toute cette mise en place, un peu de planning, répartition des rôles. Et puis après, pendant, ça s'est fait ultra naturellement. C'est-à-dire que pendant, on était là, chacun. Pendant, il y avait évidemment plein de choses à faire et à gérer aussi. Et en fait, là, c'était génial parce que chacun… Tout le monde a aidé. Il y avait une entraide géniale et ça s'est fait vraiment naturellement pendant le pop-up, pendant l'installation, bien sûr, et après, pop-up des installations.
- Speaker #1
OK. Vous êtes trois marques, enfin, neuf marques, du coup, à participer à ce pop-up. Donc, effectivement, là, c'est l'union fait la force. Quand il y a neuf marques qui communiquent sur un événement, on a un impact énorme. Donc, c'est très cool. Mathématiquement, ça permet quand même, ça favorise les choses. Mais... Mais je me demandais quand même comment est-ce qu'on fait, quels sont vos conseils et les bonnes pratiques pour réussir à faire venir et à faire déplacer les gens et à rendre un événement comme ça visible ? C'est quoi la tout doux obligatoire ?
- Speaker #2
Alors oui, je pense clairement à ce que tu disais. C'est déjà de voir qu'on était quand même neuf marques plus une photographe. Et du coup, chacune entre nous avait déjà des contacts privilégiés avec certains journalistes, avec certains influenceurs avec lesquels on avait déjà travaillé. Et du coup, c'était vraiment intéressant de mettre tous ces contacts en commun. Et je trouve, on a ressenti une vraie générosité parce que ça peut aussi être partagé sur un fichier presse ou qui ont déjà travaillé dans la presse afrique. Ce n'est pas forcément quelque chose qui se fait. Et je trouve que là, on a vraiment senti une générosité, une envie par tous les participants de partager et du coup de pousser comme ça vraiment l'impact de la communication autour de Super Kids à un maximum. Donc on a vraiment eu notre listing auquel on a envoyé du coup notre communiqué de presse. On a contacté les différents journalistes, mais aussi influenceurs. On les a, on parlait je pense un peu plus tard du petit déjeuner presse et de la soirée qu'on a organisée, mais clairement ça n'aurait pas du tout été pareil si ça avait été qu'une marque qui invite, ou même nous trois, parce qu'il y a quand même les autres qui ont joué le jeu. Il y avait deux marques qui, en plus par hasard, avaient la même attachée de presse, qui du coup a fait venir des journalistes, et je pense que ça a vraiment fait une grosse différence. Et en dehors de ça, Sarah, je pense aussi à nos sessions d'affichage un peu sauvages dans la rue, où on est vraiment allés, nous, avec nos vélos, à coller les affiches, à distribuer des flyers, des écoles dans le quartier. Il faut vraiment comprendre que même si on a quand même eu un beau impact en termes de communication, c'était fait un peu à la main. Avec les moyens du bord, on n'avait pas un budget communication. Par rapport aux impressions, évidemment, Fanny en a parlé, je pense, rapidement, mais on a fait beaucoup de choses vraiment nous-mêmes. Et ça a marché parce que tout le monde a joué le jeu et je pense que c'est ça qui est très, très important.
- Speaker #3
Oui, j'ai l'impression aussi qu'il y avait une énergie. En fait, tout le monde était content. En tout cas, tous les participants, toutes les marques, on était tous vachement fiers, je pense, de l'événement. Et du coup, tout le monde était trop content de participer à la com, de communiquer dessus, que ce soit sur nos réseaux respectifs, du coup, de nos marques respectives, parce qu'à ce moment-là, on n'avait que ça comme support aussi de com sur les réseaux, ou que ce soit, effectivement, Sarah et Julia, elles se sont chauffées à vraiment aller poser beaucoup d'affiches et tout, mais il y avait déjà, tu vois, avant même que le projet ouvre, avant même que le pop-up ouvre il y avait déjà une super énergie en fait sur ça et je pense que effectivement comme le disait Julia on avait pas de budget et donc en fait ça fait toute la différence aussi, de toute façon là ça repose que sur toi quoi t'as pas le choix quoi, faut y aller mais j'ai l'impression que c'est aussi ça qu'a joué, peut-être le sourire qu'on avait tous et toutes aussi à partager l'événement.
- Speaker #1
Ouais bah c'est vrai que je pense que quand tu fais quelque chose dans une énergie tu la transmets et du coup t'embarques aussi les gens et après je trouve que ça c'est un ... C'est une leçon qui est assez universelle sur le fait que quand tu lances un truc, soit une boutique éphémère, soit une boutique permanente, soit une marque, parfois on a l'impression qu'il faut attendre que ce soit lancé pour en parler. Alors qu'en fait, tout le travail que tu fais en amont, il est énorme. Et c'est ça qui fait que le jour J, tu vas avoir peut-être deux ou trois fois plus de gens. Et il ne faut pas trop se cacher dans le projet, parce que c'est vrai que ça va toujours un peu flipper quand on lance quelque chose. d'en parler, on se dit peut-être que j'attends que ce soit fait, bien lancé, que je sois rodée mais en fait j'ai l'impression que dans tous les projets que je peux rencontrer, accompagner tout ce que j'ai pu vivre moi-même en tant qu'entrepreneur à chaque fois ça fait vraiment la différence en fait quand on travaille ça comme à fond en amont on a des résultats après qui sont incroyables quoi j'allais justement l'ajouter,
- Speaker #3
pardon vas-y vas-y
- Speaker #2
J'allais justement l'ajouter parce que dès le début, en fait, dès les premières conversations qu'on a eues avec Fanny et Sarah, on s'est très, très vite penchés sur une timeline de communication. Et on a réfléchi vraiment à quel moment on partage l'info avec la presse pour quand on a besoin d'avoir le communiqué, les photos. D'ailleurs, on avait un peu le souci qu'on aurait voulu mettre une photo de nous tous sur le communiqué, mais on n'en avait pas. parce qu'on ne s'était même avec certains jamais rencontrés à part en visio et par WhatsApp. Et du coup, on a fait le choix de prendre les photos de nous, enfants, ce qui a quand même permis de mettre des photos de chacun et pour chaque marque dans le communiqué. Mais tout ça, c'était quand même prévu dès le tout début, de se dire, OK, on ne va évidemment pas envoyer en pleine vacances, on va voir quel est le meilleur moment pour contacter la presse, à partir de quel moment. on doit commencer à inviter les gens à notre soirée, au moins envoyer un « save the date » parce qu'on sait que la rentrée, c'est en octobre, mais les semaines se remplissent vite. Donc pour nous, c'était très, très important aussi d'avoir dès le début ce calendrier en tête pour justement ne pas rater des coches. Pour ça, parce qu'on savait, déjà avec les petits moyens qu'on avait, si en plus on n'est pas bien calé sur le calendrier, ça allait être compliqué.
- Speaker #1
Ouais, et donc au final, les dates de l'événement, c'était quand ?
- Speaker #3
C'était... 15 au 20 octobre. Ouais, du 15 au 20 octobre, et je voulais agrandir sur ce que tu disais Julia, parce qu'il y a un truc aussi sur la com, où Sabrina, la fondatrice de Relais Curieux, donc du lieu, nous avait aussi beaucoup alerté dès nos premiers rendez-vous, donc juste pour donner une idée un peu du timing, je pense que Sabrina, on l'a rencontrée la première fois, peut-être Sarah, en avril ou en mars, je ne sais plus. Puis on l'a revue en mai. Et donc, elle nous avait dit, voilà, il faut vraiment que vous vous y preniez tôt. Donc, à partir du moment où on a eu la date qu'on voulait, que ce soit du 15 au 20 octobre, je crois que la première fois qu'on a commencé à teaser sur l'événement, c'était fin juin. Donc, c'est quand même quatre mois avant. Et en fait, on s'était dit, on lance un peu le logo, l'affiche, je ne sais plus, mais on lance un peu ça. On envoie quelques CP quand même à certains journalistes qu'on aimerait vraiment qu'ils soient là. ok, ils risquent de l'oublier avec les vacances, mais ce n'est pas grave, on a envoyé un premier truc. Oui,
- Speaker #1
on fait un rappel.
- Speaker #3
Ça nous a permis de faire une relance à la rentrée des classes. Et donc ça, c'était pas mal. Après, je ne sais pas si ça a vraiment transformé l'essai, mais nous, c'était la stratégie qu'on avait décidé d'avoir. Et Sabrina nous avait tout de suite dit, attention, ici, vous êtes dans une boutique sur rue, ce n'est pas pareil que lorsque vous faites un pop-up dans un grand magasin, dans une institution qui est déjà vachement établie, au sein d'un énorme événement. Là, si vous ne faites pas une com, les gens ne viendront pas naturellement. Bien sûr, il y a le trafic naturel qui est induit par la localisation, par elle, sa notoriété aussi. Mais nous, en tout cas, si on voulait driver du monde de par nos marques respectives, il fallait vraiment qu'on s'active avant. Et ça, je trouve que c'était bien aussi qu'elles nous le disent. Et eux, ils ont aussi fait un gros travail de partage durant l'événement et avant l'événement sur leur propre site. réseau et sur leur site. Et donc ça, c'était un super relais pour nous parce que eux, ils ont quand même aussi une grosse force de frappe. Ils ont eu des très belles marques, en fait, qui ont fait des événements et des pop-ups chez eux. Et donc ça, c'était aussi un...
- Speaker #1
C'est un vrai partenariat, quoi.
- Speaker #3
C'est trop bien.
- Speaker #1
On nous parlait tout à l'heure d'une soirée d'inauguration. Vous avez donc organisé... Vous avez organisé quelque chose avec la presse et avec des marques, avec des clients. Comment ça s'est passé ?
- Speaker #2
On avait, dès le début, aussi envie de créer un moment dédié à la presse. pour que les journalistes puissent venir et découvrir dans un cadre vraiment calme et dédié à la presse toutes les marques qui étaient présentes et aussi les produits évidemment. Donc on avait organisé le jour de l'ouverture, le matin de l'ouverture, deux heures qui étaient exclusivement dédiées à la presse. On avait organisé un petit... qui déjeuner, on avait invité du coup les journalistes qui étaient proches des marques, avec lesquels on avait déjà un peu eu un premier contact mais aussi d'autres et du coup on était, ce qui était intéressant c'était vraiment juste après le montage donc il y avait aussi presque tous les fondateurs, toutes et tous parce qu'on a eu aussi quelques hommes dans l'équipe qui étaient encore là pour pouvoir présenter leurs marques aux journalistes qui pouvaient se déplacer ce jour-là Donc ça, je pense, si on fera forcément une deuxième édition, on fera pareil parce que ça, c'était vraiment, c'était un peu presque un pre-opening de la boutique. Donc pour nous, c'était aussi, voilà, on prenait vraiment possession des lieux à ce moment-là, mais ça nous permettait aussi d'avoir un moment un peu plus calme pour parler à la presse et à quelques influenceurs qui sont venus à ce moment-là. Donc ça, c'était super. Et... Après, on avait aussi très envie de créer une soirée, un peu un événement autour du Pop-Up Super Kids. Entre nous, on disait que c'était un peu l'événement Friends and Family, ce qui allait évidemment beaucoup plus loin que Friends and Family, mais je trouve que ça regroupe quand même un peu l'esprit qu'on voulait donner à cette soirée, parce que l'idée, c'était vraiment de pouvoir réunir un peu tout le monde. qui naviguaient autour de nos marques, des gens qui nous avaient soutenus, des gens qui nous avaient soutenus pour le pop-up aussi, mais aussi qui font partie des marques qui ne sont pas forcément associées, mais qui nous aident au quotidien. En plus, évidemment, aussi, inviter la presse qui n'a pas pu venir au petit-déjeuner, on a invité des influenceurs. Et là, l'intérêt était encore une fois vraiment la force de frappe de 10 marques versus une seule. parce qu'évidemment, chaque marque avait des contacts et a invité. On a encore une fois partagé notre listing et on a du coup facilement rempli la boutique ce soir-là. Et ça a été vraiment un super moment que je pense qu'on garde un très bon souvenir, mais qui a servi aussi à montrer du coup ce pop-up à tous les gens qui gravitent autour de nos marques. comme aussi des partenaires retail ou des partenaires, des fournisseurs, toutes sortes de personnes qui peuvent faire partie du réseau d'une marque. Et pour cette soirée, en fait, ce qui était intéressant, parce qu'encore une fois, on avait un tout petit budget, comme pour tout le reste aussi du pop-up, on a fait très attention, mais l'idée, c'était vraiment de… d'activer nos réseaux aussi pour trouver des partenaires pour cette soirée donc ceux qui ont déjà travaillé dans l'événement si elles savent que ça peut vite coûter très très cher et c'est encore une fois vraiment grâce à l'implication des marques qu'on a trouvé des partenaires et aussi de nous trois, de trouver des partenaires comme par exemple Sarah qui a des amis qui ont un domaine viticole qui nous ont apporté qui ont pu fournir le vin. Moi, je connaissais une marque, qui est d'ailleurs aussi une super marque, qui s'appelle Osco, qui propose des cocktails sans alcool, qui sont venus à la soirée pour faire découvrir leurs boissons. On a eu une chef italienne qui s'appelle Carla Ferrari, avec qui on avait été en contact depuis le tout début d'Amour Tempête, parce qu'elle avait adoré, même avant qu'on lance nos produits, elle avait commencé à... ... à nous suivre et adorer l'image de Marc qui après a découvert nos produits, on était vraiment très proches et du coup c'est elle qui a finalement fait le catering pour la soirée donc c'est vraiment ça a été un événement qui a aussi pu se faire dans ces conditions qui étaient extraordinaires grâce aux partenaires qu'on a trouvés et qu'on a pu mettre en board avec nous
- Speaker #1
C'est vrai que parfois, on se désespère quand on n'a pas beaucoup de budget. Mais effectivement, c'est là qu'on se rend compte que c'est l'union fait la force. Tout le monde démarre à un moment. Tout le monde a besoin d'avoir aussi de la visibilité, de rencontrer sa clientèle pour tester son produit. Et c'est vrai que dans ces cas-là, il ne faut pas hésiter à prendre son téléphone, à appeler. On trouve toujours des gens aussi à embarquer dans l'aventure. Ce n'est pas toujours facile. Parfois, on a du mal à faire ce genre de choses. En vrai, ça permet de faire des super rencontres et de créer des opportunités aussi par la suite.
- Speaker #3
Exactement. Et d'ailleurs, sur la soirée, on a deux photographes qui se sont joints au projet. Une, Mathilde, qui a le compte 3radis sur Instagram, qui est une photographe qui photographie beaucoup l'enfance et la maternité et qu'on a invitée à rejoindre le projet en tant que photographe pour faire une exposition dans la partie sous-sol de l'espace. Elle faisait à la fois une exposition, donc pour nous c'était super parce qu'on était fans de son univers. Et en plus, elle a proposé des séances shooting un peu en mode photobooth, tu vois, pour les familles. Donc le mercredi, elle était là présente pour proposer des photos devant un petit décor qu'on avait fait.
- Speaker #1
C'est pour ça que vous parliez d'expérience tout à l'heure. Oui, exactement.
- Speaker #3
Et en fait, on avait aussi envie que le lieu... Ce ne soit pas qu'un lieu de vente, on avait envie que les gens repartissent avec le smile et que ce soit vivant, que les enfants prennent aussi du plaisir au-delà des parents qui pouvaient trouver des choses pour leurs enfants. Mais on voulait vraiment que les enfants prennent du plaisir. On avait aussi fait un petit espace avec des petits jeux, des coloriages qui permettaient aussi que les enfants soient là sous les yeux de leurs parents lorsque les parents déambulaient dans l'espace. Et puis au sous-sol, il y avait Mathilde qui accueillait les gens pour leur... proposé une séance shooting et ils pouvaient repartir avec un ou deux portraits d'eux ou de leurs enfants et eux ensemble et puis il y avait ces portraits et puis on a eu aussi la chance d'avoir Jess une amie de Sarah dont on adore l'univers aussi qui est photographe qui elle a un tout autre univers qui a beaucoup travaillé qui fait beaucoup des photos dans la mode durant la fashion week pas que mais entre autres elle a vraiment un univers super beau et elle nous... Elle nous a permis de la voir pendant la soirée. Du coup, elle, elle a plutôt immortalisé la soirée en prenant les photos de notre soirée. Et elle a capté des émotions super. Pour nous, c'est ultra précieux parce que ces images, elle a vraiment capté tout le côté humain qu'on avait envie qu'il ressorte de l'événement au-delà de nos marques respectives. Bien sûr, on avait envie que ces photos mettent en avant nos marques, mais elle, elle a aussi su capter tout ce qu'on avait envie de faire ressortir.
- Speaker #1
et donc ça c'était trop chouette de mettre en image votre ambition l'ambition c'était de créer un lieu joyeux, festif, créatif,
- Speaker #3
coloré et donc de pouvoir avoir quelqu'un qui immortalise ça c'est hyper important effectivement il faut le prévoir ça le photographe c'est vraiment précieux et Jess elle a su répondre parfaitement et c'était un bonheur Les photos étaient top, on était trop contentes. Et même nous, qui avions organisé l'événement, on était trop heureuses de voir les photos, des photos de tous ceux qui étaient présents durant la soirée, de toutes les marques. C'était trop chouette. On a fait un petit portrait de famille des marques. Et c'était cool.
- Speaker #1
Et dans quel état d'esprit vous étiez là ? Parce qu'avant, il y a l'ouverture, donc on est toujours un peu euphorique. Mais à la fois, on sait qu'il y a plusieurs jours... Un peu marathon qui nous attend et on sort aussi d'un marathon de préparation. Donc, c'était quoi l'état d'esprit ? Vous avez peut-être eu des galères avant le lancement ? Est-ce que vous pouvez me raconter un peu ces jours de préparation, ce lancement pour les unes et les autres ? Comment ça s'est passé ?
- Speaker #0
En fait, j'ai l'impression quand même que l'organisation en amont a quand même évité que ce soit le gros stress. Quelques jours avant, évidemment, il y a un petit coup de chaud. Allez, tac, tac, tac, il y a encore une dernière chose à faire.
- Speaker #1
L'adrénaline un peu poule.
- Speaker #0
À chaque fois, trois derniers jours. Et en fait, l'installation, on était quand même beaucoup. Il y en a qui n'avaient pas besoin d'un temps très important pour l'installation. En réalité, Fanny, c'est incroyable parce qu'avant même d'installer ses produits à elle de Club Sourire, en fait, elle a vraiment installé tout le reste de la boutique, la vitrine. Oui,
- Speaker #1
la vitrine, c'est important.
- Speaker #0
C'est quelque chose, ça a été vraiment extrêmement important, ça. Ça a permis d'attirer énormément, énormément de passages parce que c'était hyper fort. Et donc, tout le monde après s'est entraîné puisqu'il y en a qui, au bout d'une heure, avaient installé leurs produits et qui après ont aidé les autres, etc. Donc l'installation, franchement, sauf si j'ai oublié, mais me semblait plutôt assez fluide.
- Speaker #3
Je dirais juste la vie. Ouais, tout a été fini. Pour toi,
- Speaker #0
Fanny, ça a été bien important.
- Speaker #3
Non, c'était intense, mais c'était un souvenir. Moi, au final, c'est assez proche de ce que j'ai connu avant pour d'autres marques. Ça n'a pas été une surprise. Non, je dirais, la seule mini-galère, c'est la vitrophanie.
- Speaker #0
Mais c'est tout. Ah oui.
- Speaker #3
C'est là.
- Speaker #2
Ah ouais.
- Speaker #0
On a décidé de poser nous-mêmes.
- Speaker #1
Ah ouais, mais ça,
- Speaker #0
c'est une affaire. Pour économiser plusieurs centaines d'euros.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #3
Mais sinon, hors de ça, je veux dire, il y a... J'ai l'impression que c'était ultra fluide. Il y avait aussi vachement... Il y avait vraiment beaucoup de bonne volonté, tu vois, de la part de tout le monde. Il y avait beaucoup de générosité. Donc, en fait, tout le monde a mis la main à la pâte pour que tout le monde soit prêt, pour que le mardi matin, on soit tous au taquet.
- Speaker #1
Ça met dans des bonnes dispositions. Tu te dis, si dans ce moment où parfois c'est des moments de tension et de stress, on arrive à le faire en étant chill, dans la générosité et l'entraide, tu te dis, bon... Ça laisse présager un pop-up qui va bien se passer. Oui,
- Speaker #0
c'est ça. Et après, pendant le pop-up, franchement, j'ai trouvé que c'était super fluide. Pendant la soirée, il y a eu vraiment... En fait, on a décidé de tout faire nous-mêmes, de ne pas prendre de serveurs, etc. Donc évidemment, on a passé quand même pas mal de temps à faire des allers-retours pour laver les verres. Et là, on s'est dit, bon, prochaine fois, on upgrade le serveur et on se prend des serveurs, clairement. Mais c'était un peu le seul truc pendant la soirée où on s'est dit, bon, voilà. il y a des petites choses il ne faut pas les igner sur le budget mais sinon pareil en fait le fait d'être neuf marques parfois pour certaines marques avec deux fondateurs ou deux personnes de chaque marque enfin franchement on n'était pas tout le temps 10, 15 dans la boutique mais il y avait toujours plusieurs personnes donc en fait c'était fluide et puis c'était dans l'intérêt de tout le monde et puis il y avait aussi toujours l'équipe de Relais Curieux également
- Speaker #3
eux ils ont toujours en fait une à deux personnes minimum qui sont toujours sur l'espace en fait avec toi du coup le paiement est centralisé c'est eux qui gèrent l'encaissement ok c'est pas commun ça finalement comme façon de fonctionner c'est vrai qu'au début c'était nous on avait pas d'autres expériences en même temps donc on savait pas trop comment ça se passerait mais ça a été un vrai plus je pense aussi ça facilite vachement de choses au final si t'as un problème technique sur l'encaissement bah En fait, c'est le leur, donc ils sont là, ils sont tout le temps en relais. Et puis, c'est aussi une force pour toutes les marques. Tu vois, si toi, tu veux t'absenter pour x raisons, eux, ils sont toujours là et ils ont un discours qui est super où ils ont vraiment bien compris toutes nos marques. Ils se sont intéressés à chacune des histoires de nos marques. Et donc, en fait, c'était des super ambassadeurs aussi pour chacun d'entre nous.
- Speaker #1
Ouais, donc c'est vraiment, comme je disais tout à l'heure, c'était un partenariat, mais c'est un service plus plus, quoi.
- Speaker #0
Ah ouais, c'est vrai qu'ils étaient quand même très présents. En vrai, je m'en souviens, pendant l'installation, on les a quand même beaucoup sollicité sur où est-ce qu'on peut trouver ci, ça, ça. Parce qu'en fait, on avait quand même besoin d'éléments. Ils ont une grande réserve avec plein d'éléments, VM, de la PLV, etc. Et du coup, ils ont été très présents. C'était vraiment...
- Speaker #3
C'est eux qui nous ont réglé les éclairages, tu vois. C'est toi qui décides. Voilà,
- Speaker #0
exactement.
- Speaker #3
Je veux que la bibliothèque se soit éclairée là. Donc, eux, ils étaient là aussi pour tout gérer, les positions de spot. C'est des détails, mais en fait, ça joue vachement. Et du coup, tu sais que tu as un relais, que tu es...
- Speaker #1
Il y a vraiment...
- Speaker #3
C'est une force.
- Speaker #1
On ne peut pas savoir tout faire. Chacun son métier. Il y a des trucs que tu ne sais pas faire. Donc, quand tu peux être aidée et épaulée sur des points où tu ne maîtrises pas, c'est vachement précieux.
- Speaker #0
Et j'ai eu un community manager au sein de leur équipe. Et en fait, il a fait une des vidéos accélérées de l'installation.
- Speaker #1
Ah ouais,
- Speaker #0
trop bien. Une fois que c'était installé, il a fait vraiment un super montage vidéo qu'on a tous pu utiliser pour nos Insta. Enfin voilà, franchement, c'est un super partenariat.
- Speaker #2
Et en plus, on n'en a pas encore parlé, mais du coup, il y a ces deux espaces dans la boutique, donc le rez-de-chaussée et le sous-sol, où il y avait du coup les séances photo et l'exposition. Mais il y avait aussi une grande table qui nous servait un peu en co-working pendant toute la semaine parce qu'évidemment, il y avait des moments qui étaient un peu plus creux dans la boutique. Donc, on n'avait pas forcément besoin d'être en haut. Et de toute façon, on ne va pas se mettre à neuf cofondateurs à tout moment dans la boutique. Donc, les autres pouvaient être en bas à travailler, à faire des réunions en visio ou travailler sur leur sujet. Et dès qu'il y avait un client en haut qui avait un intérêt particulier pour une marque ou une autre, on pouvait quand même appeler rapidement. Tu ne peux pas remonter et expliquer un peu ta marque. Donc, il y avait vraiment ce côté qu'on a vécu ensemble dans ce lieu pendant une semaine. Ce n'était pas juste je viens pour présenter quand j'ai un rendez-vous. Mais je suis vraiment… On était tous ou beaucoup d'entre nous étaient sur place vraiment. assez régulièrement, déjeuner ensemble en face. C'était vraiment une semaine qu'on a vécu un peu hors du temps parce qu'on a passé... passer toute cette semaine ensemble du matin au soir et ça, ça a renforcé aussi vraiment les liens je pense.
- Speaker #1
Ouais et là tout à l'heure vous disiez donc qu'ils s'occupaient de l'encaissement. Donc chacune des marques avait donné un fichier avec ses produits, enfin comment ça se passait ? De toute façon très pratique ou pratique ça ?
- Speaker #0
Ouais exactement en fait il y avait un fichier Excel. avec plusieurs colonnes où il fallait renseigner vraiment en détail chacun des produits, description produit, prix, références pour ceux qui en avaient. Et en fait, on a tout envoyé à Eurélie Curieux pour qu'il déverse ce fichier référencement produit dans leur système de caisse pour qu'il puisse encaisser. Parce que c'était quand même inenvisageable, si un client achète quatre produits de quatre marques différentes, d'avoir quatre encaissements différents. Donc en fait, ça faisait quand même partie d'une... d'une excellente expérience client. Et en fait, derrière, pendant toute la durée du pop-up, c'est eux qui encaissaient. Donc, avec toujours une personne de leur staff qui encaissait. Et à la fin du pop-up, ils sortaient en fait la liste des ventes par marque et chaque marque leur envoyait une facture pour être ensuite rémunérée des produits vendus. Et voilà, ils prennent 2% de commission qui sont vraiment liées à la gestion de la caisse, au pourcentage de cartes bleues, commission cartes bleues, etc. vraiment minimes, donc super fonctionnement aussi pour tout le monde.
- Speaker #1
À la fois pour les marques présentes et pour les clients, effectivement, de ne pas avoir à chaque fois à repayer sur un autre stand. Chaque créateur, ça simplifie les choses.
- Speaker #0
Voilà, et ça fait encore une fois, c'est un concept store, c'est une boutique. Ce n'est pas un marché de créateurs avec plusieurs points de paiement.
- Speaker #1
Ok. Et par rapport à cette expérience client, est-ce qu'il y a des choses dont vous aviez... Prévu un encaissement centralisé, vous aviez prévu aussi d'avoir un peu d'expérience au sous-sol pour les familles, un coin pour enfants. Est-ce que vous diriez que ça a apporté quelque chose à chacune pour vos clientèles ? Est-ce que vous avez ressenti un peu un avant-après ? Est-ce que ça vous a permis de rencontrer vos clients en vrai ? Parce que finalement, c'est aussi l'intérêt d'avoir une boutique physique, c'est que tu rencontres ta clientèle. Est-ce que vous diriez quel impact ça a eu pour vos marques ? Là, du coup, on fait plus un focus sur vos marques, parce qu'on ne peut pas avoir le retour des autres participants, mais d'avoir cet espace physique pendant cinq jours, vous pouviez présenter vos créations.
- Speaker #0
Je dirais après, je ne suis pas clue, on dira un petit peu ce qu'on pense. Mais en fait, il y avait vraiment un mix de personnes qu'on connaissait, de clients existants, qu'on n'avait jamais rencontrés en vrai. Ou de personnes qui nous suivaient sur Instagram et pareil, qu'on rencontrait pour la première fois. Donc ça, c'était super chouette parce que ça permettait en fait cette rencontre de personnes qui nous disaient, moi je vous suis depuis le début, j'adore votre marque, je suis super contente de la découvrir là en vrai, etc. Donc il y avait vraiment cet échange hyper agréable. Et après, il y avait quand même une grosse partie, je dirais que c'est vraiment la majorité quand même de toute nouvelle clientèle qu'on ne connaissait pas, qui nous découvrait. complètement et où ça a permis vraiment d'acquérir de nouveaux clients et de faire découvrir notre marque.
- Speaker #1
C'était à la fois une connexion avec la clientèle existante et aussi des opportunités de développement et de business pour faire découvrir la marque et toucher des nouveaux clients.
- Speaker #2
Moi je dirais ce qui est extraordinaire aussi avec cet emplacement c'est qu'il y avait beaucoup de clientèles internationales. La clientèle France, Paris et... On peut la rencontrer à d'autres occasions éventuellement, on peut échanger plus facilement par Instagram, mais cette clientèle internationale qui vraiment tombe sur le pop-up un peu par hasard et qui découvre nos marques, ça c'est super précieux d'avoir des retours, de voir leurs réactions pour comprendre aussi un peu le potentiel d'une marque à l'international. Nous, à Mortempête, on a eu par exemple des clients des Pays-Bas. qui sont venus un jour, qui ont adoré, qui sont revenus le lendemain parce qu'ils avaient leur hôtel par loin, et qui ont adoré, donc ils sont revenus prendre le même paquet pour des amis, pour l'enfant d'une amie. Et ça nous a quand même aussi montré qu'il y a des marchés peut-être qui sont vraiment intéressants pour nous à explorer plus tard, pas forcément tout de suite parce qu'on n'a pas les moyens. Ça donne aussi l'occasion d'échanger avec tes clients justement qu'on ne rencontre pas forcément ailleurs.
- Speaker #0
Ça rend concret aussi les choses.
- Speaker #1
Oui, et puis moi, je dirais, tu vois, pour certaines des marques comme la mienne, comme Club Souris, où il y avait aussi... Je voulais aussi mettre en valeur la partie service que j'offrais, notamment auprès des marques enfants. C'était un peu tout mon enjeu aussi sur ce pop-up. J'avais à la fois, bien sûr, un corner qui était d'aider à mes collections vintage de jouets, de livres et de mobilier. Mais mon envie, c'était vraiment de faire connaître ce service. et grâce au pop-up moi j'ai obtenu une proposition de mission pour le salon Playtime que tu vas effectuer là en janvier et donc voilà c'est clairement une opportunité qui s'est dégagée grâce à Super Kids et puis tu vois pour d'autres marques je pense à Maison Bonami notamment je pense à Tapie Chérie donc ça c'est des marques pour Maison Bonami c'est du papier peint super beau, fait à la demande ... avec potentiellement sur-mesure, etc. Pour lequel moi, sur l'espace de Club Sourire, j'avais choisi un papier peint avec des chiens. Il a été beaucoup apprécié, ça a été beaucoup relié dans les réseaux et ça a été choisi par des grands magasins. Elles ont eu des opportunités notamment, il me semble, au Bon Marché. Et puis après, pour Tapis Chérie, où elle, c'est vraiment du tapis sur-mesure qui est incroyable, où elle te le fait à la couleur, à la taille que tu veux. En fait, elle, elle avait un petit... un panel de tapis qui était présent dans l'espace et finalement ça lui a aussi généré des contacts pour des projets à venir qui n'étaient pas forcément des ventes immédiates et c'était aussi un peu ça notre enjeu, c'était de se dire on a envie que ce pop-up en fait il permette aux marques d'émerger, bien sûr de générer un chiffre lors du pop-up mais aussi d'avoir une communication qui permet potentiellement de faire naître d'autres opportunités ... après le pop-up, quand lui s'arrête, qu'il y ait des choses qui naissent de ça. Et ça, je crois que c'est plutôt réussif. En tout cas, tout le monde a eu des plutôt belles opportunités.
- Speaker #0
Et est-ce que chacune, avant de lancer Super Kids, vous aviez justement noté un peu vos objectifs, vos ambitions pour ça, en disant, j'aimerais décrocher... X contacts dans ce domaine-là pour mon service, j'aimerais vendre tant. Est-ce que vous vous étiez mis un petit peu des objectifs ou il y avait des ambitions globales et puis c'était, allons-en si on verra.
- Speaker #2
En fait, on s'est dit, franchement, là, on va juste ratisser le large. Donc, on va à la première édition.
- Speaker #1
On va ratisser. On y va.
- Speaker #2
On va faire plus de calime et on va inviter toutes les marques. On partage nos contacts de bailleurs, d'acheteurs, de contacts de grands magasins. boutiques un peu pointues où on aimerait potentiellement être. Ensuite, donc, contact presse, influenceuse, nos clients, enfin, tout le monde a invité tout le monde et on s'est dit en fait, dans tous les cas, ça va bénéficier à un moment ou un autre à quelqu'un. Donc, en fait, c'était pas on sait pas, enfin, en tout cas, nous, peut-être les autres marques, mais nous, en fait, l'envie déjà qu'on avait, c'était que chaque marque soit rentable au moins sur cet événement. Notre objectif, c'était un peu ça, de se dire déjà... D'éviter qu'on ne perde pas d'argent, que personne ne perde de l'argent, et qu'en fait, on ait aussi une expérience sympa, agréable, et qu'on ait une force de frappe la plus importante possible en termes de visibilité et de contact. C'était vraiment ça.
- Speaker #1
Et qu'on passe une belle semaine.
- Speaker #2
On s'amuse, et que ça reste quelque chose d'agréable, sympa.
- Speaker #0
Ça se ressent de toute façon, donc c'est hyper important. de faire ça avec envie, cœur et passion.
- Speaker #2
Ça, c'est sûr. Et ça, pareil, on parlait d'expérience client, pratico-pratique avec la caisse, mais l'encaissement. Mais en fait, dans l'expérience client, pour moi, le truc le plus important, c'était ça. C'était le staff. Il y a le côté éphémère, un peu sympa. On sait que c'est que cinq jours. En expérience client, c'est sympa. Il y avait, comme on avait dit au sous-sol, l'expo photo. Pareil pour les parents, c'était pas mal parce que s'ils venaient avec des enfants, il y avait dans la cabine d'essayage au fond de la boutique, on avait installé en fait une petite table avec des coloriages. Ça marche toujours. C'est tout simple, c'est tout bête, mais les enfants, ils allaient là-bas, ils faisaient leurs coloriages ou ils descendaient faire courir et faire les petites photos parce qu'il y avait un lama géant, un peluche. Ils s'amusaient et en fait, même pour les parents, ils pouvaient tranquillement faire le tour pendant que les enfants étaient occupés. Donc ça, c'est une petite expérience client sympa quand on a une boutique. plutôt avec des produits enfants. Et franchement, le top, top one, je dirais, sur l'expérience client, c'était le staff. Parce qu'en fait, c'est quand même assez rare d'arriver dans une boutique où, en fait, on parle directement à des fondateurs de marques. Donc, il n'y a personne d'autant passionné de ces produits ou même là des produits Super Kids de propres fondateurs de marques en fait, qui ont mis le projet ensemble, etc. Et en fait, ça je pense que ça a aussi tout changé parce que les clients arrivaient, ils disaient ouais c'est cool, c'est beau, ok, super vitrine, les produits ont l'air sympas, c'est catchy et tout. Mais derrière, en fait, il y avait un des fondateurs de la marque déjà qui les accueillait, qui parlait du concept Super Kids, bienvenue, voilà où vous êtes, voilà le concept. et ensuite qu'ils pouvaient parler des marques hyper bien. Et là, le petit plus encore, c'est que quand ils étaient intéressés spécifiquement par une marque, la plupart du temps, il y avait la fondatrice ou le fondateur, ou le fondateur qui était là pour parler de la marque. Et voilà, ça change tout, clairement. Et l'ambiance, évidemment, ça se ressent. C'est quelque chose qui ne s'invente pas. C'est ce que disait Fanny, c'est ce que Jess a réussi à capturer parce qu'en fait, c'est un ressenti. Quand il y a une bonne ambiance, que les gens sont contents d'être là, C'est ce que disait Sabrina, celle qui vraiment gère au Relais Curiel. Elle disait, il n'y a que des good vibes. Il n'y a que des good vibes ici. Moi, j'aime les good vibes. Je sens qu'ici, dans ce lieu, il y a des good vibes et vous, vous êtes good vibes. Elle répétait ça toute la semaine, mais c'était vraiment sympa. Good vibes, trop sympa. Ça, ça se ressent. Pour le client, c'est top. Ça n'a pas d'égal.
- Speaker #1
Je pense juste à un petit détail aussi au sein de l'espace. Dans la boutique, tu as une grande table centrale. qui nous était positionné en diagonale qui je pense c'est assez souvent comme ça mais toi tu peux l'enlever ou la déplacer me semble-t-il si t'en as envie si t'en as besoin et du coup nous cet espace en fait on s'était imaginé que cet espace ce serait un espace multimarque où là du coup on pouvait se permettre de mixer un peu tu vois une mise en avant donc on avait pas chargé vraiment sur la table par contre tous les jours il y avait des petites choses à grignoter pour les clients, un petit jus un petit truc et ça aussi c'est pas grand chose, ça te coûte pas grand chose ... mais je pense que ça contribue on avait aussi fait faire des biscuits avec le logo de Super Kids auprès de Virginie qui a créé Poupette Biscuit elle fait des magnifiques biscuits avec l'attache avec les logos et ça c'était trop cool, on en avait offert lors du petit déjeuner presse et puis après on les avait laissés aussi pour les clients et tout ça c'est des petits détails mais qui je pense ont quand même leur importance parce que du coup, finalement, toi, en cours, réparti sur neuf marques, ce n'est pas grand-chose, mais c'est toujours un petit truc qui vient ajouter un petit niveau de qualité, je pense, ou un petit standing qui est assez cool. C'est un détail, mais ça a apporté, je pense, aussi ce petit truc de... Tu as un petit goûter quand tu viens.
- Speaker #2
On proposait un café, c'est tout bête, mais moi, je suis tellement heureuse. Le matin, à 10h, j'arrive dans une boutique, on propose un café. En fait, ça ne se fait plus. Vraiment. Ça se fait dans les grandes boutiques de luxe. Mais la boutique multimarque pour enfants, très clairement, on ne s'attend pas forcément à ça. Donc, il y a un peu le côté inattendu aussi. Le côté inattendu, le côté, mais en fait, c'est quoi ces marques ? Je n'en connais aucune, mais elles sont trop cool. Il y a aussi ce côté un peu inattendu qui a été… Oui,
- Speaker #0
la découverte.
- Speaker #2
Oui, sympa, découverte. Et l'excité aussi,
- Speaker #3
ce qu'on avait mis en place. je pense qu'il a aussi participé à vraiment cette expérience assez extraordinaire pour les clients. C'est qu'on s'était fait un brief, toutes les marques ensemble au tout début, pour se présenter nos marques mutuellement. Et du coup, pour que vraiment chacun connaissait très très bien aussi les autres marques à côté. Ce qui faisait que même s'il n'y en avait qu'un fondateur dans la boutique, à un moment donné,
- Speaker #1
il...
- Speaker #3
pouvait sans problème présenter les autres marques. D'ailleurs, des fois, je me disais Sarah présente beaucoup mieux que moi.
- Speaker #1
C'est pas facile de vendre sa propre marque. Sarah est très, très forte.
- Speaker #3
Sarah est très forte.
- Speaker #2
C'est ma formation.
- Speaker #1
Insoumable.
- Speaker #3
En plus, quand il y a quelqu'un d'autre qui parle de ta marque et qui est tellement convaincue aussi, ça apporte aussi une valeur. Et même pour les mêmes. pour les clients, je pense, on sentait qu'il y avait cette bonne entente et cette bonne ambiance entre nous et je pense que ça a clairement aussi participé à une expérience super agréable en tant que client dans la boutique.
- Speaker #1
Oui, et je pense...
- Speaker #2
Pardon, vas-y.
- Speaker #1
Non, j'allais dire, pour rebondir sur ce que tu disais, Julia, effectivement, c'est aussi un point, je pense, c'est que quand on a fait cette sélection de marques, tu vois, toutes les marques, on les aimait, en fait. Nous, à titre perso, On était consommatrices ou on aurait pu l'être si on ne l'avait pas encore été. Moi, quand j'ai découvert Amour Temps Fête, j'étais fan de leur image de marque. Et du coup, quand j'ai découvert les produits, j'en étais encore plus fan. Et puis, Club Trésor, c'était tellement raccord avec tout ce que j'aime, leur petit suite, la mascotte, tout était cohérent, tu vois. Et je pense qu'il y avait aussi... du coup nous on était déjà tellement fans de Yoki, de Bleu Citron de toutes les marques qui nous ont rejoints sur le projet qu'en fait forcément t'es emballée et tu as envie d'en parler tu dis bien que t'as propre marque et je pense que c'est ça aussi qui joue c'est qu'on avait vraiment à coeur de faire une sélection comme on l'a dit de marques émergentes de marques qui avaient besoin aussi en termes de communication, d'être plus visible et tout ... potentiellement mais c'était un il y avait un fit, il y avait un coup de coeur humain et produit et on voulait vraiment pas être mitigé sur notre sélection de marques on voulait pas prendre une marque à défaut d'une autre en tout cas c'était vraiment un choix et ça je pense que ça joue aussi forcément
- Speaker #0
Oui, parce que l'union fait la force, mais ça peut aussi, des fois, quand on est nombreux, ne pas marcher et que ça devienne un vrai enfer. Donc, ce choix, cette présélection, elle est hyper importante.
- Speaker #2
Et Sabrina nous avait bien mis en garde de faire attention de ne pas non plus être les neuf cofondateurs, là, dans la boutique, à chacun, à mener son discours. Parce qu'en fait, pour le client qui rentre et qui a dix personnes, c'est quoi ce truc ? Donc, très clairement, elle nous avait dit quand même attention à ça. Donc, ça, on avait vraiment été vigilants. dans le planning pour que, voilà, il y ait à chaque fois près de trois personnes. Et en effet, si vraiment, ce que disait Julia tout à l'heure, si vraiment il y avait une personne très intéressée par un club sourire et que Fanny était en bas, au sous-sol ou en face en train de déjeuner, on l'appelait et elle venait. Mais voilà, on voulait faire attention. C'est pas être trop impressionnant. Et puis, vous voyez, par exemple, il y a eu Marcel et Joachim qui, eux, sont une maison d'édition extraordinaire. Enfin, leur livre, je recommande aussi à tout le monde de les découvrir, Marcel et Joachim. Elle était venue, ce que disait Julia, pour l'installation et le lendemain, pour le petit déjeuner presse. Donc, elle avait été vraiment présente à ce moment-là. Et après, elle nous a briefé sur ses produits, briefé sur la marque et tout. Et elle est repartie, c'est elle qui vient de Nantes notamment. Et donc, nous, on a pu, on était formés, on va dire, pour vendre ses produits comme si c'était les nôtres. Voilà, donc vraiment top.
- Speaker #0
Et donc tout à l'heure on a parlé d'une version 2, un deuxième Super Kids. Peut-être qu'on peut en parler un peu plus déjà. Est-ce que vous avez, par rapport à tous les apprentissages que vous avez fait, les petites erreurs qui n'en sont pas, parce qu'en fait c'est plutôt des leçons pour mieux faire après, mais est-ce que vous avez des choses en tête, que vous avez bien gardées d'ailleurs en tête, pour la version 2, pour ne pas refaire la même chose ? Ou au contraire, peut-être des choses que vous avez super bien réussies et que vous dites, c'est vraiment... On refait la même chose pour la V2, quoi.
- Speaker #1
Moi, je vais dire une première chose, c'est plutôt sur l'espace. Tu vois, on avait à cœur de mettre en valeur le travail de Mathilde, la photographe, dans son exposition. On s'est quand même dit pendant le pop-up que les gens étaient parfois intimidés de descendre. Et que du coup, finalement... Ça pouvait être déceptif pour elle aussi parce que le trafic n'était pas aussi important en partie basse. Et donc, à postériori, on s'est quand même dit, est-ce que si on en refait un, est-ce qu'on utilisera le sous-sol ou est-ce qu'on n'utilise que la partie du rez-de-chaussée qui est sur rue ? Ça, c'était un premier point, je dirais, sur l'espace, que ce soit même d'un point de vue humain pour elle, de se dire que ce n'est pas... contre son travail. Au contraire, c'est qu'en fait, son travail est magnifique. Mais du coup, le fait que ce soit il faille descendre un escalier, qu'on était parfois en télétravail en bas, peut-être que c'était finalement pas le bon modèle, peut-être un peu intimidant pour certains clients. Je dirais ça en tout cas sur l'espace après. Sinon, je dirais ça.
- Speaker #3
Il y avait le côté communication. Le petit regret qu'on a eu, c'est clairement de ne pas avoir créé un Instagram. Pour Super,
- Speaker #0
oui,
- Speaker #1
dès le début,
- Speaker #3
même pour faire des teasings, même avant l'ouverture. Mais je pense que cette décision, on ne l'avait pas prise parce qu'on ne s'y attendait pas du tout à avoir autant de reposts, autant de stories, autant de communication autour. Donc aujourd'hui, je pense qu'on… on va le créer, peut-être que le podcast sera diffusé et il sera déjà créé, donc je vous invite à voir, à regarder.
- Speaker #2
Et maintenant, c'est en ligne pour la deuxième édition. Et pour la deuxième édition maintenant, ce qui est génial, c'est qu'on a vraiment aussi une compréhension du budget un peu plus. Je veux dire, avant, on avait fait des projections, mais là, on a quand même une très bonne idée du budget que ça représente. Et puis, on a des contacts aussi. Donc voilà, il y a des contacts, les partenaires, les fournisseurs, etc. Donc ça, c'est pas mal aussi. Ça nous fera gagner du temps sur la deuxième édition. Voilà. Et après, franchement, sinon...
- Speaker #0
En termes de budget, justement, si jamais vous deviez me donner des grandes proportions sur ce qu'est un plus gros budget ou des budgets qui étaient quand même à prendre en compte, qui étaient peut-être moins importants. Je ne sais pas s'il y a des ordres de grandeur que vous pouvez donner.
- Speaker #2
Oui, on va dire que le plus gros du budget, c'est le loyer de l'endroit. Donc, voilà, ça, c'est vraiment, on va dire, le premier poste de dépense à prendre en compte et qui est fixe, fixe négocié avec Sabrina, avec le lieu. Ensuite, il y a les coûts inhérents à la scénographie. Donc là, il y a la vitrophanie. Il va y avoir, on a fait aussi des affiches en vitrine sur, comme disait Fanny tout à l'heure, sur les étagères, les petites tâches pour l'affichage des logos, l'impression pour les flyers et les affiches pour la rue, pour l'affichage. sauvages, les petits cartels. En fait, Fanny a créé des petits cartels pour la présentation des marques, pour un petit descriptif de chaque marque et pour les prix. Enfin bon, voilà, ça, c'est pas des énormes budgets, mais il faut quand même le prévoir. Voilà. Alors, il y a les shopping bags.
- Speaker #0
Oui, je voulais vous en parler. Vous aviez fait comment ?
- Speaker #2
Alors, les shopping bags, on n'a pas dépensé le budget dans des shopping bags personnalisés. On aurait pu, mais on a décidé de couper ce budget pour privilégier notamment un... pour pouvoir mettre un peu plus de budget, en l'occurrence là sur le catering et sur vraiment cette chef Carla qu'on adore. Et on s'est dit, bon, il faut faire des coupes quelque part. Donc, on a décidé de prendre vraiment juste des shopping bags en craft ultra basique, sans logo, sans rien. Voilà, donc on a fait des petits choix et arbitrés par moments. Il y avait le petit déjeuner, les biscuits, les fameux biscuits de Poupette Kids. Après, pour la soirée. Pour la soirée, Julia en a parlé, il y avait certaines personnes avec qui on a fait un partenariat. Donc, comme dit, on avait une chance extraordinaire d'avoir ces amis vignerons qui, adorablement, nous ont vraiment fait don d'une partie de la bouteille Bourgogne délicieuse et qui, sur une autre partie, nous ont vraiment fait un prix très, très intéressant. Donc ça, c'était chouette. Il y a Jessica, c'est le compte Léger Saint-Marc sur Instagram, qui est pareil. Elle nous a fait cette prestation top des photos avec une compensation de produits de chaque marque derrière, mais qui n'a pas demandé parce qu'un budget photographe, ça peut être très important aussi. Il y a le traiteur à prendre en compte, la location des verres, mais pareil pour la location des verres, il y a de tout et de n'importe quoi en termes de devis. Je veux dire, on passe du simple au fois dix, vraiment, avec à chaque fois d'énormes frais qui se rajoutent sur la livraison ou sur la manutention comme la pose de la vitrophanie. Ces choses-là, en fait, on a décidé de faire du do-it-yourself nous-mêmes. Donc, les verres, on est partis avec Julia et nos deux vélos cargo aller chercher les montants verts. Les verres et les vélos cargo. Voilà.
- Speaker #0
Ah, ben, je mettrai les photos.
- Speaker #2
En équilibre, enfin, avec des espèces d'élastiques, etc. Enfin, moi, j'avais pas peur. J'ai tous fait ça.
- Speaker #0
Ouais,
- Speaker #2
sans doute. Et voilà. Ça peut mal suffire.
- Speaker #0
C'est vrai.
- Speaker #2
partie aussi des souvenirs sympas souvent quand on fait un peu du do it yourself c'est aussi là que les dégâts sont fun,
- Speaker #0
sympas je pense que c'est vrai que le créateur se reconnaîtra là-dedans, tout entrepreneur à ces moments où tu veux faire des économies, du coup tu te retrouves à du do it yourself et des fois c'est très bien et des fois c'est les gâts les glaces,
- Speaker #1
il y a un bar à côté enfin ça fournit, dans le boulanger il y avait aussi, oui on avait envie qu'il y ait un petit codé fun et tu vois que là ... comme elles puissent circuler. Et pour ça, rien de mieux que des ballons gonflés. Donc, on a à l'hélium. Et donc, ça, on avait fait personnaliser des ballons avec le logo Super Kids.
- Speaker #0
Ah, trop bien !
- Speaker #1
Et ce qu'on a fait, c'est qu'on n'avait pas encore le projet de l'édition 2. Mais on s'est dit, en fait, sur les ballons, on va juste mettre le logo de l'événement. et du coup il nous en reste de la première édition donc on pourra les réutiliser c'est que des petits trucs un peu malins aussi du coup pour les avoir moins cher on a fait une plus grande quantité et donc ça on les avait accrochés au petit pilier au petit poteau et en fait on les avait mis devant la boutique Et du coup, chaque enfant qui rentrait, il avait le droit à son ballon. Et donc, il repartait avec son ballon. C'était marqué Super Kit. Trop bien. Et ça, ça ne coûte pas grand-chose. Tu as le ballon, la personnalité et puis tu as l'hélium.
- Speaker #2
Donc, sur la soirée, il y avait des partenariats. Donc, en effet, les boissons non alcoolisées, mais Ultra Kali de Osco, c'était un partenariat. Parce qu'il y a aussi, nous, on s'est dit, il peut y avoir aussi un intérêt pour certaines marques dans la food ou la boisson. de vouloir aussi avoir une visibilité avec une cible clientèle qui finalement est aussi la leur. Du coup, on a contacté certaines personnes à ce niveau-là. Et après, quand même, sur une soirée, je crois de 100-150 personnes, évidemment, nous, on avait envie d'un catering ultra-calis. Vraiment. On s'est dit, ça, ça fait quand même la différence. Donc, une grosse partie du budget, c'était aussi dans le catering pour avoir une super expérience food.
- Speaker #1
Et c'est le budget. là en fait on avait le buffet qui était là, on avait la food en elle-même là en plus on avait la présence de la chef qui était là qui en plus avait co-écrit un livre sur l'alimentation pour les enfants donc tout était en lien et puis il y avait aussi la fondatrice d'Osco qui était là pour les boissons non alcoolisées et tout ça, ça ajoutait aussi à... des personnes en fait eux-mêmes ils étaient là, c'était les fondateurs c'était pas juste des plateaux posés sur une table ou juste des verres remplis du coup il y avait des gens qui pouvaient aussi communiquer sur leur propre projet et donc ça c'était je trouve que ça coïncidait avec tout ce qu'on voulait montrer de l'événement en fait, cette mise en avant aussi de leur savoir-faire et des autres entrepreneurs en fait
- Speaker #3
Je pense que le challenge pour le budget, qui, comme Sarah disait, était quand même très restreint, parce qu'on est quand même des petites marques, mais de faire cet arbitrage, de dire, OK, il y a des choses qu'on peut faire nous-mêmes et ça ne se verra pas à la fin, ça fera aussi calique si c'était quelqu'un qui... Donc, c'est le métier. Mais d'autres choses qu'on ne peut vraiment pas faire nous-mêmes, et là, on a mis le paquet. Donc, je pense que c'est vraiment cet arbitrage dans le budget qu'il faut faire. intelligemment pour réduire les coûts un maximum, mais en même temps être aussi qualitatif qu'on voulait l'être. Ça, c'est peut-être un peu le challenge là-dedans.
- Speaker #1
Oui, tu vois, même sur les éléments de com, je repense à ça parce que je pense que si ça, ça pourrait être amélioré pour la seconde édition. J'avais commandé des impressions pour notre édito qui était dans l'espace, qui disait un peu notre... pourquoi on avait créé Super Kids, qui étaient les marques qui se cachaient derrière cette première édition, etc. Et du coup, on avait été chercher des cadapags, des sortes de cartons blancs chirurgiés et plaies à côté, qu'on avait collés à la bombe. Toutes les tâches de couleurs, on les a découpées. Sarah, Julia et Elma ont bien galéré avec les cutters. Et donc ça, typiquement, ça faisait carrément le job. Mais je pense que ça, c'est quelque chose...
- Speaker #0
Ouais, on peut t'épargner quelque chose.
- Speaker #1
Plus, ouais. Juste dans l'installation, tu vas moins galérer. Mais c'est des petites choses. Mais moi, je ne regrette pas qu'on ait essayé de faire au plus malin pour cette première édition et pour essayer, voilà, pour chacune d'entre nous, en fait, on était quand même des petites marques. Donc, il fallait vraiment que le budget, il soit le plus raisonnable possible, en fait.
- Speaker #0
Ouais, et puis ça permet déjà de voir, de se faire un premier avis, une première expérience. et d'apprendre de ça. Vous étiez fait une sorte de soirée de clôture ou plutôt de réunion de clôture aussi avec les autres marques pour faire un petit bilan chacun de comment vous aviez vécu l'aventure ?
- Speaker #2
Chacun est un peu parti, pas forcément au même moment parce que comme il y avait pas mal de personnes qui n'étaient pas à Paris, il y en avait quand même pas mal qui avaient des trains, etc., des impératifs. Donc, on s'est quand même ouvert une bouteille de champ à la fin pour ceux qui restaient parce qu'il y en a certains qui restaient. et puis même avec l'équipe Relais Curieux, etc. Donc, voilà. Et après, on a plus fait une petite conclusion, etc. sur WhatsApp en échange. Voilà. Enfin, bon. Et puis, chaque personne, avant qu'elle parte, enfin, chaque fondateur de marque, avant qu'elle parte, bon, ben voilà, on se faisait un petit point rapide qui se résumait à « On était trop contents, c'était génial. Merci beaucoup. Top. » Enfin, voilà, quoi. Mais ouais, ouais. En effet, il n'y a pas eu de réunion un peu officielle.
- Speaker #1
Mais peut-être... Nous,
- Speaker #2
entre nous trois, bien sûr. Entre nous trois, après, bien sûr. Avec les autres, non. Après, nous, on a fait... Vraiment, on a fait une grosse réunion un peu de résumé, de récap. Et puis, surtout, on s'est dit, c'est parti pour la deuxième édition. Là, c'est clair. Il n'y a même pas de doute.
- Speaker #0
Donc, c'était un succès. J'ai la question posée quelque part dans ma tête, mais je la réponds. Clairement, on le voit avec les sourires et tout ça. Mais vous êtes super contente de cette première édition.
- Speaker #1
Oui, c'était un succès, tu vois. Oui, c'est... Au-delà, une fois de plus, au-delà de nos chiffres d'affaires respectifs, je pense qu'on était toutes et tous très satisfaits du résultat, même qui allait parfois bien au-delà de ce qu'on aurait pu imaginer. Je pense qu'au-delà de ça, il y avait vraiment ce truc de... C'était un kiff de mettre en valeur les autres marques, c'était un kiff de nous réunir. Et en fait, c'était tellement une bouffée d'énergie, de positive. que c'était presque trop triste que ça s'arrête. C'était bien parce que c'était quand même très intense et donc une semaine en fait, on était bien lessivés. Mais tout de suite, on s'est dit ouais, apparemment tous, ils sont repartis contents. On est toutes les trois contentes. Et vos cofondatrices, les filles aussi je crois. Et donc en fait, on s'est dit c'est trop bête qu'on réitère pas parce qu'en fait, finalement, ça sert à tout le monde. Et puis nous, on prend du plaisir. Et je crois qu'il y avait ça aussi. Il y avait ce truc de... C'est un super projet en parallèle de nos projets respectifs.
- Speaker #0
Donc deuxième édition.
- Speaker #3
C'est ça l'avantage dans l'entrepreneuriat. On peut quand même choisir aussi les gens avec lesquels on a envie de travailler.
- Speaker #0
Et donc, vous remettez ça. Vous avez déjà une date ? Il y a un peu de précision ?
- Speaker #2
Oui, elle vient d'être décidée la semaine dernière, ce sera du 12 au 18 mai. Donc, tout le monde est curieux. Et en fait, là, ce qu'on s'est dit aussi, tout l'intérêt de Super Kids, c'est de renouveler les marques et d'avoir en fait à chaque fois des nouvelles marques pour que ce soit, là, on s'est dit, pourquoi pas un rendez-vous biannuel, deux fois par an, une fois à l'automne, une fois au printemps, avec, pour les clients, tous les clients qui connaissent déjà le concept. L'intérêt aussi de revenir pour redécouvrir à chaque fois des nouvelles marques. Et l'univers Super Kids, mais avec des nouvelles marques, des nouvelles personnes, etc.
- Speaker #0
Ok, donc c'est bien. On ne change pas une équipe qui gagne. Le bureau reste, vous restez à bosser avec Heureux les Curieux, mais vous allez quand même apporter de la nouveauté et de la découverte pour les clients qui sont déjà venus.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #1
Oui, le lieu, en tout cas, on en est tellement contentes. Pour nous, il a tout ce qu'il faut pour mettre en valeur. nos types de marques. Et puis, il y a une très grande praticité aussi dans le lieu. Il y a une belle réflexion de Relais Curieux aussi sur le fait de réutiliser les éléments qui sont déjà à disposition. Et tu vois, dans une démarche écologique, de ne pas jeter, de ne pas reproduire exprès des présentoirs de la PLV, ça, c'était aussi cohérent avec nos projets respectifs, tu vois, de produire intelligemment et de ne pas aller gâcher des supports. Et ça, je trouve que c'est un gros avantage. Et puis, cette coque blanche qui, du coup, permet aussi beaucoup de liberté. Donc, clairement, ça, ça reste, le bureau reste et de nouvelles marques seront présentées.
- Speaker #0
J'ai hâte de voir ce que vous nous préparez. On va peut-être arriver sur la fin de cette discussion. Est-ce que vous avez envie de partager peut-être des conseils aux gens qui nous écoutent, qui sont peut-être dans la même situation, soit qui sont des marques qui vont ou qui veulent participer à des pop-up, soit qui veulent en organiser. Des boutiques éphémères, je trouve que c'est un super outil, mais ce n'est pas toujours évident parce que justement, c'est éphémère. Donc, c'est beaucoup d'énergie déployée sur un temps court. On n'a pas trop le droit à l'erreur. Donc, est-ce que vous avez des petits tips, des petites choses que vous avez envie de partager, que vous auriez aimé vous entendre avant de vous lancer ?
- Speaker #1
Moi, je dirais être malin quand même sur le budget. Je pense que ça, vraiment, c'est essentiel parce que sinon, tu n'arrives pas à... à faire adhérer d'autres marques à ton projet. Nous aussi, on ne l'a pas abordé le sujet, mais je pense que c'est quand même important de le dire. On avait fait le choix avec Julia et Sarah. Ça se fait beaucoup dans les pop-up de prendre une com sur les marques que tu vas présenter dans l'espace. Et nous, on a fait le choix de ne pas le faire parce qu'on estimait qu'à notre échelle de marques, et nous, on le vit également. En fait, si tu prends une com de 20 à 30%, voire plus, ce qui est normal, bien sûr, sur une boutique récurrente, il faut qu'ils le vivent aussi. Mais en tout cas, dans ce cadre du pop-up, pour nous, c'était important de ne pas le faire. et que chacun ait son propre chiffre d'affaires. Mais du coup, je dirais vraiment être malin sur les budgets et se dire que tout ce que tu peux faire toi et les autres et répartir la charge, il faut le faire soi.
- Speaker #0
Votre business model, c'était les créateurs payent un droit d'entrée, un forfait pour participer, mais après, tout le chiffre d'affaires qu'ils faisaient leur était reversé.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Ok,
- Speaker #1
c'était juste pour clarifier. Et oui, le point sur le tarif d'entrée, en fait, il était le même pour toutes les marques. L'idée, c'est vraiment qu'il y ait une répartition équivalente. Pour nous, c'était important. C'est aussi ce qu'on a voulu faire dans la participation de chaque marque, dans l'implication de chaque marque, Ausha, au départ du logo, parce que c'était la création aussi de l'événement.
- Speaker #2
Moi, je dirais qu'il ne faut pas sous-estimer le temps qu'il faut pour bien préparer. Surtout, plus tu te prends en amont, moins ça te coûte cher. Toutes les choses qui sont faites last minute coûtent extrêmement cher versus les choses que tu prévois bien en amont. Donc il ne faut pas sous-estimer le temps que ça prend quand même d'organiser ça, même en tant que marque seule, mais encore plus quand on est à plusieurs. Et ça compte aussi pour la communication, donc ne pas sous-estimer le temps qu'il faut à préparer les bons outils de com, à avoir toutes les images, tous les textes sur chaque marque. Forcément, ça met du temps, donc plus on prépare en amont, je pense mieux c'est. Parce que ça coûte beaucoup moins cher et parce que c'est plus à la hauteur de ce qu'on veut réellement faire.
- Speaker #3
Et en effet, l'orgas, la planification, ça change tout et ça permet d'être plus serein. Le fait d'avoir un teasing quand même, comme disait Julia, une communication vraiment en avant, ça permet en amont, surtout pour un pop-up, quelque chose qui est éphémère sur quelques jours. Tout l'intérêt, ça va créer ce teasing, de donner un petit peu envie aux gens de se déplacer. Et après, je pense quand même, si on parle d'un pop-up, il y a quand même cette identité graphique cohérente. Je pense que les gens comprennent où ils sont tout de suite. Ils savent où ils vont mettre les pieds. Il y a quelque chose de cohérent. Ils ne sont pas perdus. Je ne comprends pas trop le truc. La cohérence de ce qu'on propose. Ça, je pense que c'est important à avoir en tête pour un pop-up, quel qu'il soit.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #3
Et l'humain. Une dernière chose, je suis désolée. En fait, l'humain, vraiment, pour nous, dès qu'on parlait à des marques, pour nous, le feeling humain était hyper important. Parce qu'on savait qu'on allait travailler ensemble pendant potentiellement trois mois et vraiment tous les jours pendant six jours. Il faut un bon feeling. S'il y en a une de nous qui ne sentait pas quelqu'un… humainement pour x ou y raison parce qu'on se disait c'est un peu l'ingrédient magique quand on collabore c'est l'ingrédient magique en fait donc il faut qu'on soit avec des gens qu'on sente un peu sur la même vibe que nous voilà, si il y a un truc qu'on sent pas on s'en parle, on se le dit donc évidemment on va pas mentionner le fait qu'il faut une excellente communication entre nous mais aussi avec les autres marques que tout ce qu'on a fait, tout ce qu'on a mis en place chaque étape, on envoyait les photos la mise à jour, le machin, le truc ... on ne faisait pas le machin dans notre coin, et puis on révèle le jour J. Vraiment une bonne communication aussi à tout le monde pour qu'il n'y ait pas de mauvaises surprises, pour qu'il n'y ait pas de mauvaises compréhensions. « Ah ben, je n'avais pas compris ça comme ça. Ah ben, en fait, je ne pensais pas que j'allais être là. » Vraiment, communication. Enfin, ça paraît complètement bateau. Oui, mais bon, c'est un peu sous-estimé. Mais en fait, c'est tellement, tellement… Voilà. Et moi-même, j'étais, je pense, parfois soulante sur les WhatsApp. Il devait se dire encore elle. avec ces messages comme ça, WhatsApp. Mais en fait, franchement, je préférais que tout soit bien écrit, bien clair, pour ne pas qu'il y ait de mauvaises surprises. Ça, c'est important aussi.
- Speaker #1
Et moi, je dirais un dernier truc. Tu nous disais s'il y a des marques qui nous écoutent ou qui sont émergentes ou tout ça. Aussi, peut-être, si vous vous êtes reconnus, en tout cas dans ce qu'on a envie de partager, la prochaine édition, on n'a pas encore fini la sélection. Donc, on va partager.
- Speaker #3
On va partager.
- Speaker #4
C'est génial, ça. Trop cool.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #3
Non, on est à peu près au bout. Je te remercie, Audrey, car j'écoute des podcasts depuis 10 ans et je ne pensais pas un jour passer dans un podcast. Moi, j'admire tous ces gens. Et je me suis dit, là, franchement, l'occasion quand même.
- Speaker #0
Vous avez une chouette aventure à partager. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui... qui vont vivre un jour cette aventure d'un pop-up. Alors soit partagée avec d'autres marques, soit seule aussi. Il y a beaucoup de marques qui se l'ont seule. Mais je trouve que c'est hyper intéressant. Et il y a une super énergie qui se dégage du projet. Donc pour moi, c'était une évidence que j'avais envie de vous rencontrer, de vous laisser la parole. Donc je suis super contente qu'on nous puisse rencontrer. Et j'ai très, très, très hâte de voir la suite.
- Speaker #3
Merci. Merci. Et bravo à toi pour ce projet. Attends,
- Speaker #1
moi j'ai un dernier mot. Oui,
- Speaker #0
vas-y.
- Speaker #1
Parce qu'on ne l'a pas dit, il faut venir nous voir au Super Kids 2. Du coup, on est là. Et on espère que ça vous a donné envie. Et oui, il faut venir. Et même nous rencontrer, on sera trop contentes. Avec toujours un petit goûter et un petit verre de... Voilà.
- Speaker #3
Oui, maintenant, on ne pourra pas vous refuser un café.
- Speaker #0
Là, c'est mort. On n'avait plus le choix.
- Speaker #3
Voilà.
- Speaker #0
Ok, rendez-vous en mai pour un café au Super Kids alors. On se retrouve tous là-bas.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
A bientôt. Salut les filles.
- Speaker #3
Merci beaucoup. Merci.
- Speaker #0
Ciao.
- Speaker #4
Et voilà, j'espère que cette interview vous a inspiré et donné des idées pour vos propres projets.
- Speaker #0
Merci beaucoup pour votre écoute.
- Speaker #4
Si vous souhaitez soutenir l'arrière-boutique, prenez deux petites secondes pour laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Et pourquoi pas un commentaire ? Ça paraît rien comme ça, mais ça fait toute la différence. Ça m'encourage et surtout ça donne de la visibilité au podcast pour qu'il puisse toucher encore plus de commerçants et d'entrepreneurs comme vous. N'hésitez pas aussi à en toucher deux mots à votre entourage si ça peut les intéresser. Et si vous ressentez le besoin d'un accompagnement pour avancer sur vos projets, que ce soit pour lancer votre boutique ou pour la développer, n'hésitez pas à jeter un oeil à mes offres sur mon site larriereboutique.fr. Je propose aussi le Starter Pack, un kit complet pour vous accompagner pas à pas dans l'ouverture de votre boutique physique. C'est une boîte à outils qui contient tout ce dont vous avez besoin. Un guide détaillé des étapes, des tableaux financiers, un modèle de business plan, une checklist et même une heure de coaching personnalisée pour répondre à vos questions. C'est l'outil idéal dont j'avais rêvé il y a 12 ans avant d'ouvrir mes boutiques et qui va vous permettre de transformer vos idées en réalité sans oublier une seule étape clé. On se retrouve dans deux semaines pour un nouvel épisode plein de nouveaux conseils et d'inspiration. En attendant, prenez soin de vous et de vos projets. Bonne journée et à très vite.