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Mini-série - L’Après-Boutique : fermer sa boutique cover
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L’Arrière Boutique – Commerce indépendant, retail, entrepreneuriat : récits inspirants et conseils concrets

Mini-série - L’Après-Boutique : fermer sa boutique

Mini-série - L’Après-Boutique : fermer sa boutique

04min |09/10/2025
Play
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Mini-série - L’Après-Boutique : fermer sa boutique

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04min |09/10/2025
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Description

Fermer une boutique, c’est un moment à part.
Souvent difficile, parfois libérateur, toujours fondateur.


Dans cette mini-série “L’après-boutique”, L’Arrière Boutique explore un sujet rarement abordé : la fin d’une aventure entrepreneuriale.


Deux femmes, deux parcours très différents, deux manières d’aborder la fermeture et de penser la suite.
Parce que derrière chaque porte qui se ferme, il y a des émotions, des choix, des remises en question… et souvent, une nouvelle page qui s’écrit.


🎧 Vous entendrez des récits sincères, qui parlent du commerce indépendant, du retail, de la résilience et de la réinvention.
Des histoires qui rappellent qu’entreprendre, ce n’est pas seulement ouvrir, grandir ou réussir : c’est aussi savoir quand il est temps de tourner une page.


Et un jour, j’aimerais aussi raconter la mienne : ces dix années passées à diriger mes boutiques, à construire une équipe, à tout donner puis à vivre, moi aussi, la fermeture.


En attendant, si vous ne l’avez pas encore écouté, je vous recommande l’épisode avec Floriane de Maison Paon, qui confiait déjà la fermeture de sa première adresse.


📅 Premier épisode de la série “L’après-boutique” disponible le jeudi 16 octobre.
Abonnez-vous à L’Arrière Boutique pour ne pas manquer cette série spéciale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fermer une boutique, c'est un moment très fort. Parfois, c'est un soulagement, parfois une décision douloureuse. Ça peut ressembler à un échec, à une étape vers autre chose, à une conviction, une joie, ou même à un petit peu de tout ça à la fois. Quoi qu'il en soit, c'est un très grand chapitre qui se tourne, parce qu'on y a mis souvent des années, de l'énergie et des rêves. Derrière chaque fermeture, il y a une histoire, des raisons, des émotions et des apprentissages. Et ce mois-ci, dans l'arrière-boutique, j'ai eu envie de donner la parole à deux entrepreneurs qui ont traversé ce moment. et deux manières d'aborder la fin et l'après très différentes. Cette mini-série s'appelle l'après-boutique, parce qu'après, il y a toujours quelque chose, parfois de différent, d'inattendu, ou tout simplement plus aligné avec la personne qu'on est devenu. Ce mois-ci, le format change donc un peu, vous allez découvrir deux épisodes d'interview, l'un jeudi prochain et l'autre le jeudi suivant. J'espère que ce nouveau format vous plaira autant que j'ai aimé le préparer, parce que j'aime aussi me dire que le podcast peut prendre parfois d'autres visages, et qu'on peut faire des focus sur des sujets qui sont importants à aborder. Et justement, je trouve que parler de fermeture, c'est important, parce que c'est des moments forts et nécessaires qu'on traversera tous les uns et les autres. Et j'avais donc à cœur d'ouvrir la parole et le dialogue là-dessus. Si le sujet vous intéresse, et en attendant que le prochain épisode sorte, je vous invite à écouter l'épisode avec Floriane de Maison Pan, qui a été diffusée cet été, et qui faisait partie de la série Que sont-ils devenus ? Dans cet épisode, justement, elle me raconte la fermeture de sa première adresse. Je sais que c'est un épisode qui vous a beaucoup plu, j'ai d'ailleurs eu beaucoup de retours à ce sujet. et qui vous a permis de vous sentir un petit peu moins seule. Et un jour, je sais pas quand encore, j'aimerais peut-être moi aussi vous raconter ma propre aventure, ces dix années de commerce, de vie d'équipe, de haut et de bas, et aussi de fermeture. Mais pour l'heure, je vous donne rendez-vous jeudi prochain pour découvrir la première histoire de cette mini-série. Et je vous laisse avec quelques extraits choisis. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Et au début t'as de l'énergie et tout, puis en fait après t'es fatiguée. Enfin au bout d'un moment t'es fatiguée, donc t'as vachement de mal à faire ton sourcing... ma compta, le ménage, tous ces trucs-là, trouver des idées de scéno, et continuer à avoir ta famille, tes amis, tes proches. Et puis assez vite, je me suis dit en fait, je ne vais pas pouvoir prendre une vendeuse. Et très vite, je me suis rendue compte que les gens, les clients, parfois, me rendaient ouf en fait. Et que ça ne m'allait pas d'être confrontée. Enfin, tous les jours, les gens font des réflexions. Et en fait, moi, je suis trop sensible à ces trucs-là. C'est que dès qu'on est sortis du confinement, je me suis dit, c'est fini. Et donc, j'ai cherché un autre boulot. Et je me suis dit, je vais liquider et essayer de vendre.

  • Speaker #2

    En fait, l'équilibre pro-perso et les chiffres ne matchaient plus, en fait. Et j'étais en lien avec le cabinet de gestion qui m'a dit, c'est super, Marina, on a tous les éléments, je suis sereine, je vais en parler. Dès que c'est tout efficelé, j'en parle au propriétaire et puis on valide. Pour moi, c'était acté, cette offre qui était une très bonne offre. Elle m'appelle et elle me dit, Marina, je tombe de ma chaise, ils ont refusé votre dossier, le dossier des repreneurs. Et là, je tombe raide de stress et je me dis, waouh, ça faisait trois mois qu'on était sur le sujet, que c'était fastidieux, même du côté des repreneurs, c'était galère, et ils ont refusé. Je remettais les clés et c'était waouh, je remets les clés. Alors, c'était bizarre de remettre les clés. C'était chez moi, c'était parfois, je disais, à la maison. C'était l'absurde, c'était clairement comme la maison. et j'étais très attachée à ce lieu qui était très beau même pas de nostalgie, juste de la joie de ce qui a eu lieu de ce qui a existé, mais juste de la joie d'attaquer le nouveau chapitre

Description

Fermer une boutique, c’est un moment à part.
Souvent difficile, parfois libérateur, toujours fondateur.


Dans cette mini-série “L’après-boutique”, L’Arrière Boutique explore un sujet rarement abordé : la fin d’une aventure entrepreneuriale.


Deux femmes, deux parcours très différents, deux manières d’aborder la fermeture et de penser la suite.
Parce que derrière chaque porte qui se ferme, il y a des émotions, des choix, des remises en question… et souvent, une nouvelle page qui s’écrit.


🎧 Vous entendrez des récits sincères, qui parlent du commerce indépendant, du retail, de la résilience et de la réinvention.
Des histoires qui rappellent qu’entreprendre, ce n’est pas seulement ouvrir, grandir ou réussir : c’est aussi savoir quand il est temps de tourner une page.


Et un jour, j’aimerais aussi raconter la mienne : ces dix années passées à diriger mes boutiques, à construire une équipe, à tout donner puis à vivre, moi aussi, la fermeture.


En attendant, si vous ne l’avez pas encore écouté, je vous recommande l’épisode avec Floriane de Maison Paon, qui confiait déjà la fermeture de sa première adresse.


📅 Premier épisode de la série “L’après-boutique” disponible le jeudi 16 octobre.
Abonnez-vous à L’Arrière Boutique pour ne pas manquer cette série spéciale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fermer une boutique, c'est un moment très fort. Parfois, c'est un soulagement, parfois une décision douloureuse. Ça peut ressembler à un échec, à une étape vers autre chose, à une conviction, une joie, ou même à un petit peu de tout ça à la fois. Quoi qu'il en soit, c'est un très grand chapitre qui se tourne, parce qu'on y a mis souvent des années, de l'énergie et des rêves. Derrière chaque fermeture, il y a une histoire, des raisons, des émotions et des apprentissages. Et ce mois-ci, dans l'arrière-boutique, j'ai eu envie de donner la parole à deux entrepreneurs qui ont traversé ce moment. et deux manières d'aborder la fin et l'après très différentes. Cette mini-série s'appelle l'après-boutique, parce qu'après, il y a toujours quelque chose, parfois de différent, d'inattendu, ou tout simplement plus aligné avec la personne qu'on est devenu. Ce mois-ci, le format change donc un peu, vous allez découvrir deux épisodes d'interview, l'un jeudi prochain et l'autre le jeudi suivant. J'espère que ce nouveau format vous plaira autant que j'ai aimé le préparer, parce que j'aime aussi me dire que le podcast peut prendre parfois d'autres visages, et qu'on peut faire des focus sur des sujets qui sont importants à aborder. Et justement, je trouve que parler de fermeture, c'est important, parce que c'est des moments forts et nécessaires qu'on traversera tous les uns et les autres. Et j'avais donc à cœur d'ouvrir la parole et le dialogue là-dessus. Si le sujet vous intéresse, et en attendant que le prochain épisode sorte, je vous invite à écouter l'épisode avec Floriane de Maison Pan, qui a été diffusée cet été, et qui faisait partie de la série Que sont-ils devenus ? Dans cet épisode, justement, elle me raconte la fermeture de sa première adresse. Je sais que c'est un épisode qui vous a beaucoup plu, j'ai d'ailleurs eu beaucoup de retours à ce sujet. et qui vous a permis de vous sentir un petit peu moins seule. Et un jour, je sais pas quand encore, j'aimerais peut-être moi aussi vous raconter ma propre aventure, ces dix années de commerce, de vie d'équipe, de haut et de bas, et aussi de fermeture. Mais pour l'heure, je vous donne rendez-vous jeudi prochain pour découvrir la première histoire de cette mini-série. Et je vous laisse avec quelques extraits choisis. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Et au début t'as de l'énergie et tout, puis en fait après t'es fatiguée. Enfin au bout d'un moment t'es fatiguée, donc t'as vachement de mal à faire ton sourcing... ma compta, le ménage, tous ces trucs-là, trouver des idées de scéno, et continuer à avoir ta famille, tes amis, tes proches. Et puis assez vite, je me suis dit en fait, je ne vais pas pouvoir prendre une vendeuse. Et très vite, je me suis rendue compte que les gens, les clients, parfois, me rendaient ouf en fait. Et que ça ne m'allait pas d'être confrontée. Enfin, tous les jours, les gens font des réflexions. Et en fait, moi, je suis trop sensible à ces trucs-là. C'est que dès qu'on est sortis du confinement, je me suis dit, c'est fini. Et donc, j'ai cherché un autre boulot. Et je me suis dit, je vais liquider et essayer de vendre.

  • Speaker #2

    En fait, l'équilibre pro-perso et les chiffres ne matchaient plus, en fait. Et j'étais en lien avec le cabinet de gestion qui m'a dit, c'est super, Marina, on a tous les éléments, je suis sereine, je vais en parler. Dès que c'est tout efficelé, j'en parle au propriétaire et puis on valide. Pour moi, c'était acté, cette offre qui était une très bonne offre. Elle m'appelle et elle me dit, Marina, je tombe de ma chaise, ils ont refusé votre dossier, le dossier des repreneurs. Et là, je tombe raide de stress et je me dis, waouh, ça faisait trois mois qu'on était sur le sujet, que c'était fastidieux, même du côté des repreneurs, c'était galère, et ils ont refusé. Je remettais les clés et c'était waouh, je remets les clés. Alors, c'était bizarre de remettre les clés. C'était chez moi, c'était parfois, je disais, à la maison. C'était l'absurde, c'était clairement comme la maison. et j'étais très attachée à ce lieu qui était très beau même pas de nostalgie, juste de la joie de ce qui a eu lieu de ce qui a existé, mais juste de la joie d'attaquer le nouveau chapitre

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Fermer une boutique, c’est un moment à part.
Souvent difficile, parfois libérateur, toujours fondateur.


Dans cette mini-série “L’après-boutique”, L’Arrière Boutique explore un sujet rarement abordé : la fin d’une aventure entrepreneuriale.


Deux femmes, deux parcours très différents, deux manières d’aborder la fermeture et de penser la suite.
Parce que derrière chaque porte qui se ferme, il y a des émotions, des choix, des remises en question… et souvent, une nouvelle page qui s’écrit.


🎧 Vous entendrez des récits sincères, qui parlent du commerce indépendant, du retail, de la résilience et de la réinvention.
Des histoires qui rappellent qu’entreprendre, ce n’est pas seulement ouvrir, grandir ou réussir : c’est aussi savoir quand il est temps de tourner une page.


Et un jour, j’aimerais aussi raconter la mienne : ces dix années passées à diriger mes boutiques, à construire une équipe, à tout donner puis à vivre, moi aussi, la fermeture.


En attendant, si vous ne l’avez pas encore écouté, je vous recommande l’épisode avec Floriane de Maison Paon, qui confiait déjà la fermeture de sa première adresse.


📅 Premier épisode de la série “L’après-boutique” disponible le jeudi 16 octobre.
Abonnez-vous à L’Arrière Boutique pour ne pas manquer cette série spéciale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fermer une boutique, c'est un moment très fort. Parfois, c'est un soulagement, parfois une décision douloureuse. Ça peut ressembler à un échec, à une étape vers autre chose, à une conviction, une joie, ou même à un petit peu de tout ça à la fois. Quoi qu'il en soit, c'est un très grand chapitre qui se tourne, parce qu'on y a mis souvent des années, de l'énergie et des rêves. Derrière chaque fermeture, il y a une histoire, des raisons, des émotions et des apprentissages. Et ce mois-ci, dans l'arrière-boutique, j'ai eu envie de donner la parole à deux entrepreneurs qui ont traversé ce moment. et deux manières d'aborder la fin et l'après très différentes. Cette mini-série s'appelle l'après-boutique, parce qu'après, il y a toujours quelque chose, parfois de différent, d'inattendu, ou tout simplement plus aligné avec la personne qu'on est devenu. Ce mois-ci, le format change donc un peu, vous allez découvrir deux épisodes d'interview, l'un jeudi prochain et l'autre le jeudi suivant. J'espère que ce nouveau format vous plaira autant que j'ai aimé le préparer, parce que j'aime aussi me dire que le podcast peut prendre parfois d'autres visages, et qu'on peut faire des focus sur des sujets qui sont importants à aborder. Et justement, je trouve que parler de fermeture, c'est important, parce que c'est des moments forts et nécessaires qu'on traversera tous les uns et les autres. Et j'avais donc à cœur d'ouvrir la parole et le dialogue là-dessus. Si le sujet vous intéresse, et en attendant que le prochain épisode sorte, je vous invite à écouter l'épisode avec Floriane de Maison Pan, qui a été diffusée cet été, et qui faisait partie de la série Que sont-ils devenus ? Dans cet épisode, justement, elle me raconte la fermeture de sa première adresse. Je sais que c'est un épisode qui vous a beaucoup plu, j'ai d'ailleurs eu beaucoup de retours à ce sujet. et qui vous a permis de vous sentir un petit peu moins seule. Et un jour, je sais pas quand encore, j'aimerais peut-être moi aussi vous raconter ma propre aventure, ces dix années de commerce, de vie d'équipe, de haut et de bas, et aussi de fermeture. Mais pour l'heure, je vous donne rendez-vous jeudi prochain pour découvrir la première histoire de cette mini-série. Et je vous laisse avec quelques extraits choisis. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Et au début t'as de l'énergie et tout, puis en fait après t'es fatiguée. Enfin au bout d'un moment t'es fatiguée, donc t'as vachement de mal à faire ton sourcing... ma compta, le ménage, tous ces trucs-là, trouver des idées de scéno, et continuer à avoir ta famille, tes amis, tes proches. Et puis assez vite, je me suis dit en fait, je ne vais pas pouvoir prendre une vendeuse. Et très vite, je me suis rendue compte que les gens, les clients, parfois, me rendaient ouf en fait. Et que ça ne m'allait pas d'être confrontée. Enfin, tous les jours, les gens font des réflexions. Et en fait, moi, je suis trop sensible à ces trucs-là. C'est que dès qu'on est sortis du confinement, je me suis dit, c'est fini. Et donc, j'ai cherché un autre boulot. Et je me suis dit, je vais liquider et essayer de vendre.

  • Speaker #2

    En fait, l'équilibre pro-perso et les chiffres ne matchaient plus, en fait. Et j'étais en lien avec le cabinet de gestion qui m'a dit, c'est super, Marina, on a tous les éléments, je suis sereine, je vais en parler. Dès que c'est tout efficelé, j'en parle au propriétaire et puis on valide. Pour moi, c'était acté, cette offre qui était une très bonne offre. Elle m'appelle et elle me dit, Marina, je tombe de ma chaise, ils ont refusé votre dossier, le dossier des repreneurs. Et là, je tombe raide de stress et je me dis, waouh, ça faisait trois mois qu'on était sur le sujet, que c'était fastidieux, même du côté des repreneurs, c'était galère, et ils ont refusé. Je remettais les clés et c'était waouh, je remets les clés. Alors, c'était bizarre de remettre les clés. C'était chez moi, c'était parfois, je disais, à la maison. C'était l'absurde, c'était clairement comme la maison. et j'étais très attachée à ce lieu qui était très beau même pas de nostalgie, juste de la joie de ce qui a eu lieu de ce qui a existé, mais juste de la joie d'attaquer le nouveau chapitre

Description

Fermer une boutique, c’est un moment à part.
Souvent difficile, parfois libérateur, toujours fondateur.


Dans cette mini-série “L’après-boutique”, L’Arrière Boutique explore un sujet rarement abordé : la fin d’une aventure entrepreneuriale.


Deux femmes, deux parcours très différents, deux manières d’aborder la fermeture et de penser la suite.
Parce que derrière chaque porte qui se ferme, il y a des émotions, des choix, des remises en question… et souvent, une nouvelle page qui s’écrit.


🎧 Vous entendrez des récits sincères, qui parlent du commerce indépendant, du retail, de la résilience et de la réinvention.
Des histoires qui rappellent qu’entreprendre, ce n’est pas seulement ouvrir, grandir ou réussir : c’est aussi savoir quand il est temps de tourner une page.


Et un jour, j’aimerais aussi raconter la mienne : ces dix années passées à diriger mes boutiques, à construire une équipe, à tout donner puis à vivre, moi aussi, la fermeture.


En attendant, si vous ne l’avez pas encore écouté, je vous recommande l’épisode avec Floriane de Maison Paon, qui confiait déjà la fermeture de sa première adresse.


📅 Premier épisode de la série “L’après-boutique” disponible le jeudi 16 octobre.
Abonnez-vous à L’Arrière Boutique pour ne pas manquer cette série spéciale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fermer une boutique, c'est un moment très fort. Parfois, c'est un soulagement, parfois une décision douloureuse. Ça peut ressembler à un échec, à une étape vers autre chose, à une conviction, une joie, ou même à un petit peu de tout ça à la fois. Quoi qu'il en soit, c'est un très grand chapitre qui se tourne, parce qu'on y a mis souvent des années, de l'énergie et des rêves. Derrière chaque fermeture, il y a une histoire, des raisons, des émotions et des apprentissages. Et ce mois-ci, dans l'arrière-boutique, j'ai eu envie de donner la parole à deux entrepreneurs qui ont traversé ce moment. et deux manières d'aborder la fin et l'après très différentes. Cette mini-série s'appelle l'après-boutique, parce qu'après, il y a toujours quelque chose, parfois de différent, d'inattendu, ou tout simplement plus aligné avec la personne qu'on est devenu. Ce mois-ci, le format change donc un peu, vous allez découvrir deux épisodes d'interview, l'un jeudi prochain et l'autre le jeudi suivant. J'espère que ce nouveau format vous plaira autant que j'ai aimé le préparer, parce que j'aime aussi me dire que le podcast peut prendre parfois d'autres visages, et qu'on peut faire des focus sur des sujets qui sont importants à aborder. Et justement, je trouve que parler de fermeture, c'est important, parce que c'est des moments forts et nécessaires qu'on traversera tous les uns et les autres. Et j'avais donc à cœur d'ouvrir la parole et le dialogue là-dessus. Si le sujet vous intéresse, et en attendant que le prochain épisode sorte, je vous invite à écouter l'épisode avec Floriane de Maison Pan, qui a été diffusée cet été, et qui faisait partie de la série Que sont-ils devenus ? Dans cet épisode, justement, elle me raconte la fermeture de sa première adresse. Je sais que c'est un épisode qui vous a beaucoup plu, j'ai d'ailleurs eu beaucoup de retours à ce sujet. et qui vous a permis de vous sentir un petit peu moins seule. Et un jour, je sais pas quand encore, j'aimerais peut-être moi aussi vous raconter ma propre aventure, ces dix années de commerce, de vie d'équipe, de haut et de bas, et aussi de fermeture. Mais pour l'heure, je vous donne rendez-vous jeudi prochain pour découvrir la première histoire de cette mini-série. Et je vous laisse avec quelques extraits choisis. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Et au début t'as de l'énergie et tout, puis en fait après t'es fatiguée. Enfin au bout d'un moment t'es fatiguée, donc t'as vachement de mal à faire ton sourcing... ma compta, le ménage, tous ces trucs-là, trouver des idées de scéno, et continuer à avoir ta famille, tes amis, tes proches. Et puis assez vite, je me suis dit en fait, je ne vais pas pouvoir prendre une vendeuse. Et très vite, je me suis rendue compte que les gens, les clients, parfois, me rendaient ouf en fait. Et que ça ne m'allait pas d'être confrontée. Enfin, tous les jours, les gens font des réflexions. Et en fait, moi, je suis trop sensible à ces trucs-là. C'est que dès qu'on est sortis du confinement, je me suis dit, c'est fini. Et donc, j'ai cherché un autre boulot. Et je me suis dit, je vais liquider et essayer de vendre.

  • Speaker #2

    En fait, l'équilibre pro-perso et les chiffres ne matchaient plus, en fait. Et j'étais en lien avec le cabinet de gestion qui m'a dit, c'est super, Marina, on a tous les éléments, je suis sereine, je vais en parler. Dès que c'est tout efficelé, j'en parle au propriétaire et puis on valide. Pour moi, c'était acté, cette offre qui était une très bonne offre. Elle m'appelle et elle me dit, Marina, je tombe de ma chaise, ils ont refusé votre dossier, le dossier des repreneurs. Et là, je tombe raide de stress et je me dis, waouh, ça faisait trois mois qu'on était sur le sujet, que c'était fastidieux, même du côté des repreneurs, c'était galère, et ils ont refusé. Je remettais les clés et c'était waouh, je remets les clés. Alors, c'était bizarre de remettre les clés. C'était chez moi, c'était parfois, je disais, à la maison. C'était l'absurde, c'était clairement comme la maison. et j'étais très attachée à ce lieu qui était très beau même pas de nostalgie, juste de la joie de ce qui a eu lieu de ce qui a existé, mais juste de la joie d'attaquer le nouveau chapitre

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