undefined cover
undefined cover
L'auto-sabotage cover
L'auto-sabotage cover
Amalgam : Inclusion, diversité et transformation humaine

L'auto-sabotage

L'auto-sabotage

14min |30/07/2022
Play
undefined cover
undefined cover
L'auto-sabotage cover
L'auto-sabotage cover
Amalgam : Inclusion, diversité et transformation humaine

L'auto-sabotage

L'auto-sabotage

14min |30/07/2022
Play

Description

Et si l'auto-sabotage, n'était pas un acte si malveillant mais un signe d'intelligence?

Ensemble faisons un pas de côté sur les pensées automatiques pour aller plus loin et surtout mieux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast de l'ECI, l'école du coaching inclusif. Aujourd'hui, c'est avec moi, Patricia, que vous allez faire un pas de côté avec notre rubrique Amalgam. Alors aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un thème que vous m'avez suggéré. Il s'agit de l'autosabotage. Alors j'imagine que lorsque vous m'avez parlé de ce thème, vous me parlez de cette tendance que l'on a ou qu'on peut avoir, et je dis bien on parce que je pense que c'est quelque chose que nous avons tous, cette tendance à ne pas aller là où on devrait aller. à ne pas être celle ou celui qu'on devrait être. Ça vous parle déjà ? Alors je continue. C'est aussi cette tendance qu'on a à ne pas faire ce qu'on devrait faire alors qu'on sait pertinemment ce qu'on a à faire. On sait pertinemment comment le faire et le pire dans tout ça, c'est que parfois, ça nous tombe dessus tout cuit avec cette petite voix qui susurre Allez, vas-y, à toi de jouer maintenant ! Et en plus, on sait pertinemment qu'on mérite d'avoir le résultat de l'action qu'on doit faire. Et même avec tout ça, On ne fait rien. Même lorsque les opportunités sont là, les propositions sont là, même lorsque la vie elle-même nous facilite les choses, il se passe un phénomène très bizarre qui fait qu'on oublie un rendez-vous, qu'on va reporter la tâche, qu'on ne répond pas à un mail. Toutes ces choses un peu curieuses qu'on va faire pour ne pas faire, avec cette question à la clé, mais pourquoi je fais ça ? Pourquoi je me fais ça en réalité ? Et en fait, Je trouve que l'idée de se dire pourquoi je me fais ça, pourquoi je fais ça, c'est déjà quelque chose de très très intéressant. Pourquoi ? Parce que finalement se poser la question c'est déjà montrer que vous avez un niveau de conscience sur la responsabilité qu'on peut avoir dans la vie, sur ce qui nous arrive, sur toutes les choses. Et que finalement, quand toute chose qui peut nous arriver, on peut essayer d'identifier notre part de responsabilité. Je dis bien responsabilité, je ne dis pas faute. Souvent, là je vous fais un amalgame dans l'amalgame, mais souvent, c'est ma responsabilité, beaucoup entendent que c'est ma faute. Or, pour moi, faute implique une sentence, quelque chose d'irréversible, sur lequel on n'a pas la main, il y a un jugement. Alors que responsabilité montre quelque chose de plus posé, de plus serein, où on est là en train d'observer avec beaucoup de recul ce qui s'est passé, et en train de chercher, ben voilà. à quel moment dans l'espace-temps ou dans le continuum de ce qui s'est passé, j'ai fait quelque chose qui aurait pu avoir un impact. Ou à quel moment dans ce qui s'est passé, j'ai eu une pensée ou un comportement qui a pu entraîner ce truc-là qui m'arrive. Là, on n'est vraiment pas dans le jugement, on est dans la réflexion, on est dans l'amélioration continue. Et vraiment, c'est sur ce deuxième volet que je veux aller et je ne veux surtout pas que ceux qui... partent facilement sur c'est ma faute, entendre ça. Donc, l'idée ici, c'est de se dire responsabilité, réponse, c'est la réponse, c'est de se dire où est-ce que je peux apporter une réponse. Moi, je vous ai beaucoup, beaucoup écouté sur l'autosabotage dans mes coachings, entre amis, c'est un sujet qui revient quand même, c'est vrai, pas mal. Et lorsque j'ai fait le sondage, beaucoup d'entre vous, et c'est pour ça que je le mets en premier, m'ont demandé de parler de ce sujet-là. Et c'est pour moi un fonctionnement qui est presque automatique. Et de ce que j'ai vu, il y a pas mal de pistes qu'on peut explorer, mais toutes se basent sur quelque chose en commun. Donc déjà, quelque chose en commun, quelque chose, on va dire, en chapeau. Et donc j'aimerais déjà qu'on arrête de parler d'autosabotage, parce que vous ne trouvez pas que c'est un petit peu négatif de parler d'autosabotage ? Et je trouve ça quand même hyper, hyper culpabilisant. Enfin, je ne sais pas pour vous, mais quand vous vous dites je m'auto-sabote est-ce que là où vous vous sentez glorieux ou glorieuse ? Ou est-ce que là, vous êtes en train de vous dire purée, ce n'est pas possible, il faudrait vraiment que j'arrête de faire ce truc qui s'appelle auto-sabotage Parce que c'est plutôt, je pense, la deuxième chose. Donc, ça veut dire qu'on cherche à amorcer un changement, on cherche à passer à l'action. Et là, boum, on démarre avec quelque chose de négatif qui est mais de toute façon, moi, je m'auto-sabote Ça, ce n'est pas déjà très positif et c'est prouvé par les neurosciences. Je ne vais pas vous ressortir d'études, mais pour amorcer un changement, pour être dans l'action, on a besoin d'être motivé, on a besoin de percevoir quelque chose de positif. Donc ça, ce n'est vraiment pas moi qui le dis. Donc j'ai besoin, pour changer, d'avoir une vision positive de moi-même. Donc quand je pars avec le principe que je m'auto-sabote, c'est-à-dire que je pars avec une sentence. Je ne suis pas en train de réfléchir à ce qui fait que j'ai ce fonctionnement. Et là, on voudrait dire que je suis consciente de ce que je fais, du moment où je le fais, de pourquoi je le fais. Je suis en train de réfléchir à pourquoi je me fais du mal. et moi j'ai envie de penser et je suis convaincu que c'est pas quelque chose qui consiste à se faire du mal quand on s'auto sabote finalement c'est pas quelque chose que l'on fait et ça c'est vraiment très important de conscientiser que auto saboter est un verbe automatiquement on part du principe que si je mets le sujet jeu devant c'est moi qui fais cette action or s'auto saboter n'est pas ce que vous faites Il est là l'amalgame. Ce qui est intéressant, c'est de demander, mais alors finalement, si vous n'êtes pas en train de vous auto-saboter, qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? Et là, c'est une question intéressante à vous poser. Pensez à la dernière fois où vous avez eu ce sentiment de vous auto-saboter. Et maintenant, sachant que vous pouviez, ça ne se fait pas, s'auto-saboter. Je ne sais pas à quel moment vous avez vu ça, mais on ne peut pas se prendre un fouet et s'auto-saboter. Donc, automatiquement, vous étiez en train de faire quelque chose. Et je vous demande de réfléchir à quoi est-ce que vous étiez en train de vous occuper. Et en faisant ça, cette chose que vous avez réellement fait dans le concret, si je vous regardais dans un écran, qu'est-ce que je vous vois faire ? Et en faisant ça, est-ce que vous étiez en train de vous protéger de quelque chose ? Est-ce que vous étiez en train d'éviter quelque chose ? De vous éloigner peut-être même de quelque chose ? Est-ce que ce que vous faisiez vous a apporté quelque chose de satisfaisant ? Je prends un exemple tout simple, j'avais quelque chose à faire, je suis restée dans le canapé, peut-être qu'au fond je suis fatiguée, peut-être qu'au fond je me suis remise trop vite dans mon travail. Et après on peut aussi se poser d'autres questions, est-ce que ce que je fais a assez de sens ? Est-ce que je perçois le sens de ce que je veux faire ? Est-ce que ce sens est aligné avec moi, avec mes valeurs, avec qui je suis aujourd'hui, avec celle que j'ai envie ou celui que j'ai envie d'être demain ? Est-ce qu'il y a une peur ? Ou est-ce que j'estime... être dans un effort qui est supérieur à ce que moi j'ai envie de fournir ou à ce que je pense pouvoir fournir ? Est-ce que lorsque je vais réaliser cette tâche, je vais être une personne que j'apprécie toujours ? Est-ce que lorsque j'obtiendrai des fruits de cette tâche, est-ce que je m'apprécierai toujours ? Est-ce que je me valoriserai toujours ? Alors on pourrait se dire, mais évidemment, posez-vous vraiment la question. Vraiment, je vous invite à prendre le temps de vous regarder comme une page blanche, comme quelqu'un que vous ne connaissez pas, mais que vous entendez, que vous connaissez finalement parfaitement, et de vous poser ces questions. Finalement, si je réalise cette action, est-ce que je vais accepter d'être cette personne qui est passée à l'action ? Ça c'est vraiment des questions que je trouve vraiment très intéressantes à se poser. Parce que c'est des questions qu'on ne prend jamais le temps de se poser. Et puis c'est des questions qui font quand même un pas de côté par rapport à cette sentence automatique d'auto-sabotage. C'est des questions que vous pensez que vous ne vous posez pas consciemment. Mais je pense sincèrement qu'en fait non seulement inconsciemment ces questions vous vous les posez, mais qu'en plus inconsciemment... Vous ignorez la réponse que vous avez apportée. Si une part de vous estime que l'effort qu'on va vous demander après cette tâche sera trop grand, vous allez vous protéger. Si une part de vous estime que lorsque vous aurez réussi, vous serez une femme ou un homme puissant, puissante, et que cette personne-là, vous ne la connaissez pas, et vous ne savez pas comment elle va être accueillie dans le monde, vous pourriez avoir ce mécanisme de vous protéger. D'accord ? Donc le souci... C'est pas tant de s'auto-saboter, le souci c'est de ne pas avoir conscience de la réponse, pardon, de ne pas avoir conscience de la question à laquelle vous avez répondu pour déclencher ce mécanisme de ne pas agir. Alors je vais la refaire doucement. La question c'est pas mais pourquoi tu t'auto-sabotes ? La question c'est de se dire tiens, j'ai eu un fonctionnement où là je n'ai pas fait ce que j'avais à faire ou j'ai retardé ou blablabla En faisant ça, à quel besoin j'ai répondu ? À quelle question j'ai répondu ? Qui a généré ce comportement ? Donc finalement, c'est un peu l'inverse. Vous ne trouvez pas ? L'autosabotage, c'est quelque chose de très négatif, alors que là, on est en train de parler d'un processus hyper rationnel, hyper intelligent, hyper intuitif, instinctif. Et c'est quelque chose... un processus de protection. Et c'est un processus qui vous oblige, en fait, à aller chercher votre justesse et votre écologie. Je prends l'exemple d'une personne qui me parlait, il n'y a pas très longtemps, une entrepreneuse qui me parlait de son lancement d'activité et ses opportunités qui arrivent finalement avec beaucoup de justesse, qui arrivent à elle. Et arrive ce partenariat extraordinaire qu'elle attend finalement pour développer son activité. Et cette personne lui donne une tâche à faire, une activité à faire intéressante. Et finalement, une personne qui est haut placée dans l'industrie musicale, qui correspond vraiment en tout point à ses attentes. Et elle me confiait, avec vraiment beaucoup d'agacement et aussi de tristesse, ne pas avoir répondu aux mails, ne pas avoir répondu dans les temps. Non pas parce que c'était un oubli, mais parce que son cerveau, à un moment donné, lui a dit qu'elle avait le temps de le faire. Jusqu'à ce que la relance arrive et que finalement... elles sentent que la personne en face était un petit peu tendue, déçue. Donc la question à se poser, c'est pas de se dire, mais pourquoi t'as pas répondu ? Pourquoi tu t'auto-sabotes ? Mais plutôt, qu'est-ce que, intelligemment, tu as mis en place pour répondre à un besoin que tu sembles ignorer ? Et c'est vraiment de remettre cette notion d'intelligence, intelligence du corps. Le corps qui ne fait pas, c'est l'intelligence du corps. Donc qu'est-ce que... cette intelligence du corps a décelé que le cerveau lui-même n'a pas décelé et qui lui a fait dire, là on ne le fait pas. Là c'est intéressant, est-ce que c'est un besoin ? Est-ce que c'est une protection ? Est-ce que c'est la peur de ne pas pouvoir gérer la suite des demandes ? Est-ce que c'est la peur de réussir, bien sûr, si je devais réussir qui je serais ? Et si on me donnait encore d'autres missions ? Est-ce que je ne prends pas le risque d'être déçu tout de suite par rapport à mon lancement d'activité ? Est-ce qu'en faisant ça, je ne vais pas me rendre compte que finalement, je me suis fourvoyée en pensant que je pouvais être cette femme qui réussit ? Est-ce que les gens qui me connaissent aujourd'hui m'apprécieront toujours demain ? Vous savez, le cerveau va vite pour s'enfoncer dans des choses, des questionnements comme ça. Donc finalement, mon intuition, c'est qu'en ne faisant pas ça, elle a protégé celle qu'elle était aujourd'hui. Donc, l'amalgame, c'est de penser qu'on s'est auto-saboté ou là, en fait, la personne s'est protégée. Et en fait, si on fait corps et si on s'allie avec ce besoin de protection, et bien là, en fait, plutôt que d'avoir un blocage, on va être dans l'action, mais dans l'action plus juste, en réponse à nos besoins. Donc commencez par, c'est mon invitation, commencez par déjà valoriser et prendre conscience que c'est une force que vous avez quand vous ne faites pas les choses. Mais ça peut devenir un blocage si vous restez là-dessus. Ça devient une force réelle d'action si dans ces cas-là vous réajustez pour y mettre plus de justesse par rapport à qui vous êtes, par rapport à vos besoins. Donc comment on fait ça ? Tout simplement, pas qu'en écoutant un podcast, je ne vais pas vous dire qu'un podcast vous coachera. vous accompagnera aussi bien qu'un professionnel, mais par contre, le podcast peut amener ce petit déclic, ce petit pas de côté qui donne envie de se dire, tiens, je vais aller découvrir de quoi je me protège, parce que tout seul, ce n'est pas évident. Donc, cette réflexion, vous pouvez la mener en étant complètement accompagné. Ça marche pour les entrepreneurs, ça marche pour les particuliers, ça marche pour absolument tout le monde. Et c'est vraiment ce truc de se dire, je ne vais pas faire les choses tout seul, mais de se faire accompagner, de pouvoir trouver les mots, mettre des mots, d'accord ? Il y a une part de vous qui sait exactement ce qui se passe. Donc voilà, au bout de cette petite quinzaine de minutes de réflexion, j'espère que vous avez pu élargir le champ de la réflexion et que vous arrêtez de penser que le jour où vous allez vous auto-saboter, que vous êtes cette vilaine personne qui s'auto-sabote, parce que ce n'est pas ce que vous faites. Vous êtes en train de vous protéger de quelque chose. ou d'assurer votre bien-être d'une certaine manière. Voilà. Et bien sur ce, je vous laisse sur cette réflexion. N'hésitez pas à commenter, à partager, à nous rejoindre sur notre page Instagram ou LinkedIn pour nous donner des avis sur ce podcast. C'était Patricia. Je vous embrasse très fort. J'espère qu'il vous aura aidé à prendre une décision pour vous. C'est un podcast, selon moi, c'est intéressant. Que si derrière, il y a une micro-action qui se met en place. Donc c'est vraiment ce sur quoi j'ai envie de vous laisser. Qu'est-ce que vous aimeriez mettre en place comme micro-action sur ce sujet de l'auto-sabotage ? Et une micro-action, ça peut être juste vous poser une question, vous asseoir avec un cahier et puis réfléchir. Ça, c'est une idée. À bientôt ! Au plaisir !

Description

Et si l'auto-sabotage, n'était pas un acte si malveillant mais un signe d'intelligence?

Ensemble faisons un pas de côté sur les pensées automatiques pour aller plus loin et surtout mieux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast de l'ECI, l'école du coaching inclusif. Aujourd'hui, c'est avec moi, Patricia, que vous allez faire un pas de côté avec notre rubrique Amalgam. Alors aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un thème que vous m'avez suggéré. Il s'agit de l'autosabotage. Alors j'imagine que lorsque vous m'avez parlé de ce thème, vous me parlez de cette tendance que l'on a ou qu'on peut avoir, et je dis bien on parce que je pense que c'est quelque chose que nous avons tous, cette tendance à ne pas aller là où on devrait aller. à ne pas être celle ou celui qu'on devrait être. Ça vous parle déjà ? Alors je continue. C'est aussi cette tendance qu'on a à ne pas faire ce qu'on devrait faire alors qu'on sait pertinemment ce qu'on a à faire. On sait pertinemment comment le faire et le pire dans tout ça, c'est que parfois, ça nous tombe dessus tout cuit avec cette petite voix qui susurre Allez, vas-y, à toi de jouer maintenant ! Et en plus, on sait pertinemment qu'on mérite d'avoir le résultat de l'action qu'on doit faire. Et même avec tout ça, On ne fait rien. Même lorsque les opportunités sont là, les propositions sont là, même lorsque la vie elle-même nous facilite les choses, il se passe un phénomène très bizarre qui fait qu'on oublie un rendez-vous, qu'on va reporter la tâche, qu'on ne répond pas à un mail. Toutes ces choses un peu curieuses qu'on va faire pour ne pas faire, avec cette question à la clé, mais pourquoi je fais ça ? Pourquoi je me fais ça en réalité ? Et en fait, Je trouve que l'idée de se dire pourquoi je me fais ça, pourquoi je fais ça, c'est déjà quelque chose de très très intéressant. Pourquoi ? Parce que finalement se poser la question c'est déjà montrer que vous avez un niveau de conscience sur la responsabilité qu'on peut avoir dans la vie, sur ce qui nous arrive, sur toutes les choses. Et que finalement, quand toute chose qui peut nous arriver, on peut essayer d'identifier notre part de responsabilité. Je dis bien responsabilité, je ne dis pas faute. Souvent, là je vous fais un amalgame dans l'amalgame, mais souvent, c'est ma responsabilité, beaucoup entendent que c'est ma faute. Or, pour moi, faute implique une sentence, quelque chose d'irréversible, sur lequel on n'a pas la main, il y a un jugement. Alors que responsabilité montre quelque chose de plus posé, de plus serein, où on est là en train d'observer avec beaucoup de recul ce qui s'est passé, et en train de chercher, ben voilà. à quel moment dans l'espace-temps ou dans le continuum de ce qui s'est passé, j'ai fait quelque chose qui aurait pu avoir un impact. Ou à quel moment dans ce qui s'est passé, j'ai eu une pensée ou un comportement qui a pu entraîner ce truc-là qui m'arrive. Là, on n'est vraiment pas dans le jugement, on est dans la réflexion, on est dans l'amélioration continue. Et vraiment, c'est sur ce deuxième volet que je veux aller et je ne veux surtout pas que ceux qui... partent facilement sur c'est ma faute, entendre ça. Donc, l'idée ici, c'est de se dire responsabilité, réponse, c'est la réponse, c'est de se dire où est-ce que je peux apporter une réponse. Moi, je vous ai beaucoup, beaucoup écouté sur l'autosabotage dans mes coachings, entre amis, c'est un sujet qui revient quand même, c'est vrai, pas mal. Et lorsque j'ai fait le sondage, beaucoup d'entre vous, et c'est pour ça que je le mets en premier, m'ont demandé de parler de ce sujet-là. Et c'est pour moi un fonctionnement qui est presque automatique. Et de ce que j'ai vu, il y a pas mal de pistes qu'on peut explorer, mais toutes se basent sur quelque chose en commun. Donc déjà, quelque chose en commun, quelque chose, on va dire, en chapeau. Et donc j'aimerais déjà qu'on arrête de parler d'autosabotage, parce que vous ne trouvez pas que c'est un petit peu négatif de parler d'autosabotage ? Et je trouve ça quand même hyper, hyper culpabilisant. Enfin, je ne sais pas pour vous, mais quand vous vous dites je m'auto-sabote est-ce que là où vous vous sentez glorieux ou glorieuse ? Ou est-ce que là, vous êtes en train de vous dire purée, ce n'est pas possible, il faudrait vraiment que j'arrête de faire ce truc qui s'appelle auto-sabotage Parce que c'est plutôt, je pense, la deuxième chose. Donc, ça veut dire qu'on cherche à amorcer un changement, on cherche à passer à l'action. Et là, boum, on démarre avec quelque chose de négatif qui est mais de toute façon, moi, je m'auto-sabote Ça, ce n'est pas déjà très positif et c'est prouvé par les neurosciences. Je ne vais pas vous ressortir d'études, mais pour amorcer un changement, pour être dans l'action, on a besoin d'être motivé, on a besoin de percevoir quelque chose de positif. Donc ça, ce n'est vraiment pas moi qui le dis. Donc j'ai besoin, pour changer, d'avoir une vision positive de moi-même. Donc quand je pars avec le principe que je m'auto-sabote, c'est-à-dire que je pars avec une sentence. Je ne suis pas en train de réfléchir à ce qui fait que j'ai ce fonctionnement. Et là, on voudrait dire que je suis consciente de ce que je fais, du moment où je le fais, de pourquoi je le fais. Je suis en train de réfléchir à pourquoi je me fais du mal. et moi j'ai envie de penser et je suis convaincu que c'est pas quelque chose qui consiste à se faire du mal quand on s'auto sabote finalement c'est pas quelque chose que l'on fait et ça c'est vraiment très important de conscientiser que auto saboter est un verbe automatiquement on part du principe que si je mets le sujet jeu devant c'est moi qui fais cette action or s'auto saboter n'est pas ce que vous faites Il est là l'amalgame. Ce qui est intéressant, c'est de demander, mais alors finalement, si vous n'êtes pas en train de vous auto-saboter, qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? Et là, c'est une question intéressante à vous poser. Pensez à la dernière fois où vous avez eu ce sentiment de vous auto-saboter. Et maintenant, sachant que vous pouviez, ça ne se fait pas, s'auto-saboter. Je ne sais pas à quel moment vous avez vu ça, mais on ne peut pas se prendre un fouet et s'auto-saboter. Donc, automatiquement, vous étiez en train de faire quelque chose. Et je vous demande de réfléchir à quoi est-ce que vous étiez en train de vous occuper. Et en faisant ça, cette chose que vous avez réellement fait dans le concret, si je vous regardais dans un écran, qu'est-ce que je vous vois faire ? Et en faisant ça, est-ce que vous étiez en train de vous protéger de quelque chose ? Est-ce que vous étiez en train d'éviter quelque chose ? De vous éloigner peut-être même de quelque chose ? Est-ce que ce que vous faisiez vous a apporté quelque chose de satisfaisant ? Je prends un exemple tout simple, j'avais quelque chose à faire, je suis restée dans le canapé, peut-être qu'au fond je suis fatiguée, peut-être qu'au fond je me suis remise trop vite dans mon travail. Et après on peut aussi se poser d'autres questions, est-ce que ce que je fais a assez de sens ? Est-ce que je perçois le sens de ce que je veux faire ? Est-ce que ce sens est aligné avec moi, avec mes valeurs, avec qui je suis aujourd'hui, avec celle que j'ai envie ou celui que j'ai envie d'être demain ? Est-ce qu'il y a une peur ? Ou est-ce que j'estime... être dans un effort qui est supérieur à ce que moi j'ai envie de fournir ou à ce que je pense pouvoir fournir ? Est-ce que lorsque je vais réaliser cette tâche, je vais être une personne que j'apprécie toujours ? Est-ce que lorsque j'obtiendrai des fruits de cette tâche, est-ce que je m'apprécierai toujours ? Est-ce que je me valoriserai toujours ? Alors on pourrait se dire, mais évidemment, posez-vous vraiment la question. Vraiment, je vous invite à prendre le temps de vous regarder comme une page blanche, comme quelqu'un que vous ne connaissez pas, mais que vous entendez, que vous connaissez finalement parfaitement, et de vous poser ces questions. Finalement, si je réalise cette action, est-ce que je vais accepter d'être cette personne qui est passée à l'action ? Ça c'est vraiment des questions que je trouve vraiment très intéressantes à se poser. Parce que c'est des questions qu'on ne prend jamais le temps de se poser. Et puis c'est des questions qui font quand même un pas de côté par rapport à cette sentence automatique d'auto-sabotage. C'est des questions que vous pensez que vous ne vous posez pas consciemment. Mais je pense sincèrement qu'en fait non seulement inconsciemment ces questions vous vous les posez, mais qu'en plus inconsciemment... Vous ignorez la réponse que vous avez apportée. Si une part de vous estime que l'effort qu'on va vous demander après cette tâche sera trop grand, vous allez vous protéger. Si une part de vous estime que lorsque vous aurez réussi, vous serez une femme ou un homme puissant, puissante, et que cette personne-là, vous ne la connaissez pas, et vous ne savez pas comment elle va être accueillie dans le monde, vous pourriez avoir ce mécanisme de vous protéger. D'accord ? Donc le souci... C'est pas tant de s'auto-saboter, le souci c'est de ne pas avoir conscience de la réponse, pardon, de ne pas avoir conscience de la question à laquelle vous avez répondu pour déclencher ce mécanisme de ne pas agir. Alors je vais la refaire doucement. La question c'est pas mais pourquoi tu t'auto-sabotes ? La question c'est de se dire tiens, j'ai eu un fonctionnement où là je n'ai pas fait ce que j'avais à faire ou j'ai retardé ou blablabla En faisant ça, à quel besoin j'ai répondu ? À quelle question j'ai répondu ? Qui a généré ce comportement ? Donc finalement, c'est un peu l'inverse. Vous ne trouvez pas ? L'autosabotage, c'est quelque chose de très négatif, alors que là, on est en train de parler d'un processus hyper rationnel, hyper intelligent, hyper intuitif, instinctif. Et c'est quelque chose... un processus de protection. Et c'est un processus qui vous oblige, en fait, à aller chercher votre justesse et votre écologie. Je prends l'exemple d'une personne qui me parlait, il n'y a pas très longtemps, une entrepreneuse qui me parlait de son lancement d'activité et ses opportunités qui arrivent finalement avec beaucoup de justesse, qui arrivent à elle. Et arrive ce partenariat extraordinaire qu'elle attend finalement pour développer son activité. Et cette personne lui donne une tâche à faire, une activité à faire intéressante. Et finalement, une personne qui est haut placée dans l'industrie musicale, qui correspond vraiment en tout point à ses attentes. Et elle me confiait, avec vraiment beaucoup d'agacement et aussi de tristesse, ne pas avoir répondu aux mails, ne pas avoir répondu dans les temps. Non pas parce que c'était un oubli, mais parce que son cerveau, à un moment donné, lui a dit qu'elle avait le temps de le faire. Jusqu'à ce que la relance arrive et que finalement... elles sentent que la personne en face était un petit peu tendue, déçue. Donc la question à se poser, c'est pas de se dire, mais pourquoi t'as pas répondu ? Pourquoi tu t'auto-sabotes ? Mais plutôt, qu'est-ce que, intelligemment, tu as mis en place pour répondre à un besoin que tu sembles ignorer ? Et c'est vraiment de remettre cette notion d'intelligence, intelligence du corps. Le corps qui ne fait pas, c'est l'intelligence du corps. Donc qu'est-ce que... cette intelligence du corps a décelé que le cerveau lui-même n'a pas décelé et qui lui a fait dire, là on ne le fait pas. Là c'est intéressant, est-ce que c'est un besoin ? Est-ce que c'est une protection ? Est-ce que c'est la peur de ne pas pouvoir gérer la suite des demandes ? Est-ce que c'est la peur de réussir, bien sûr, si je devais réussir qui je serais ? Et si on me donnait encore d'autres missions ? Est-ce que je ne prends pas le risque d'être déçu tout de suite par rapport à mon lancement d'activité ? Est-ce qu'en faisant ça, je ne vais pas me rendre compte que finalement, je me suis fourvoyée en pensant que je pouvais être cette femme qui réussit ? Est-ce que les gens qui me connaissent aujourd'hui m'apprécieront toujours demain ? Vous savez, le cerveau va vite pour s'enfoncer dans des choses, des questionnements comme ça. Donc finalement, mon intuition, c'est qu'en ne faisant pas ça, elle a protégé celle qu'elle était aujourd'hui. Donc, l'amalgame, c'est de penser qu'on s'est auto-saboté ou là, en fait, la personne s'est protégée. Et en fait, si on fait corps et si on s'allie avec ce besoin de protection, et bien là, en fait, plutôt que d'avoir un blocage, on va être dans l'action, mais dans l'action plus juste, en réponse à nos besoins. Donc commencez par, c'est mon invitation, commencez par déjà valoriser et prendre conscience que c'est une force que vous avez quand vous ne faites pas les choses. Mais ça peut devenir un blocage si vous restez là-dessus. Ça devient une force réelle d'action si dans ces cas-là vous réajustez pour y mettre plus de justesse par rapport à qui vous êtes, par rapport à vos besoins. Donc comment on fait ça ? Tout simplement, pas qu'en écoutant un podcast, je ne vais pas vous dire qu'un podcast vous coachera. vous accompagnera aussi bien qu'un professionnel, mais par contre, le podcast peut amener ce petit déclic, ce petit pas de côté qui donne envie de se dire, tiens, je vais aller découvrir de quoi je me protège, parce que tout seul, ce n'est pas évident. Donc, cette réflexion, vous pouvez la mener en étant complètement accompagné. Ça marche pour les entrepreneurs, ça marche pour les particuliers, ça marche pour absolument tout le monde. Et c'est vraiment ce truc de se dire, je ne vais pas faire les choses tout seul, mais de se faire accompagner, de pouvoir trouver les mots, mettre des mots, d'accord ? Il y a une part de vous qui sait exactement ce qui se passe. Donc voilà, au bout de cette petite quinzaine de minutes de réflexion, j'espère que vous avez pu élargir le champ de la réflexion et que vous arrêtez de penser que le jour où vous allez vous auto-saboter, que vous êtes cette vilaine personne qui s'auto-sabote, parce que ce n'est pas ce que vous faites. Vous êtes en train de vous protéger de quelque chose. ou d'assurer votre bien-être d'une certaine manière. Voilà. Et bien sur ce, je vous laisse sur cette réflexion. N'hésitez pas à commenter, à partager, à nous rejoindre sur notre page Instagram ou LinkedIn pour nous donner des avis sur ce podcast. C'était Patricia. Je vous embrasse très fort. J'espère qu'il vous aura aidé à prendre une décision pour vous. C'est un podcast, selon moi, c'est intéressant. Que si derrière, il y a une micro-action qui se met en place. Donc c'est vraiment ce sur quoi j'ai envie de vous laisser. Qu'est-ce que vous aimeriez mettre en place comme micro-action sur ce sujet de l'auto-sabotage ? Et une micro-action, ça peut être juste vous poser une question, vous asseoir avec un cahier et puis réfléchir. Ça, c'est une idée. À bientôt ! Au plaisir !

Share

Embed

You may also like

Description

Et si l'auto-sabotage, n'était pas un acte si malveillant mais un signe d'intelligence?

Ensemble faisons un pas de côté sur les pensées automatiques pour aller plus loin et surtout mieux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast de l'ECI, l'école du coaching inclusif. Aujourd'hui, c'est avec moi, Patricia, que vous allez faire un pas de côté avec notre rubrique Amalgam. Alors aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un thème que vous m'avez suggéré. Il s'agit de l'autosabotage. Alors j'imagine que lorsque vous m'avez parlé de ce thème, vous me parlez de cette tendance que l'on a ou qu'on peut avoir, et je dis bien on parce que je pense que c'est quelque chose que nous avons tous, cette tendance à ne pas aller là où on devrait aller. à ne pas être celle ou celui qu'on devrait être. Ça vous parle déjà ? Alors je continue. C'est aussi cette tendance qu'on a à ne pas faire ce qu'on devrait faire alors qu'on sait pertinemment ce qu'on a à faire. On sait pertinemment comment le faire et le pire dans tout ça, c'est que parfois, ça nous tombe dessus tout cuit avec cette petite voix qui susurre Allez, vas-y, à toi de jouer maintenant ! Et en plus, on sait pertinemment qu'on mérite d'avoir le résultat de l'action qu'on doit faire. Et même avec tout ça, On ne fait rien. Même lorsque les opportunités sont là, les propositions sont là, même lorsque la vie elle-même nous facilite les choses, il se passe un phénomène très bizarre qui fait qu'on oublie un rendez-vous, qu'on va reporter la tâche, qu'on ne répond pas à un mail. Toutes ces choses un peu curieuses qu'on va faire pour ne pas faire, avec cette question à la clé, mais pourquoi je fais ça ? Pourquoi je me fais ça en réalité ? Et en fait, Je trouve que l'idée de se dire pourquoi je me fais ça, pourquoi je fais ça, c'est déjà quelque chose de très très intéressant. Pourquoi ? Parce que finalement se poser la question c'est déjà montrer que vous avez un niveau de conscience sur la responsabilité qu'on peut avoir dans la vie, sur ce qui nous arrive, sur toutes les choses. Et que finalement, quand toute chose qui peut nous arriver, on peut essayer d'identifier notre part de responsabilité. Je dis bien responsabilité, je ne dis pas faute. Souvent, là je vous fais un amalgame dans l'amalgame, mais souvent, c'est ma responsabilité, beaucoup entendent que c'est ma faute. Or, pour moi, faute implique une sentence, quelque chose d'irréversible, sur lequel on n'a pas la main, il y a un jugement. Alors que responsabilité montre quelque chose de plus posé, de plus serein, où on est là en train d'observer avec beaucoup de recul ce qui s'est passé, et en train de chercher, ben voilà. à quel moment dans l'espace-temps ou dans le continuum de ce qui s'est passé, j'ai fait quelque chose qui aurait pu avoir un impact. Ou à quel moment dans ce qui s'est passé, j'ai eu une pensée ou un comportement qui a pu entraîner ce truc-là qui m'arrive. Là, on n'est vraiment pas dans le jugement, on est dans la réflexion, on est dans l'amélioration continue. Et vraiment, c'est sur ce deuxième volet que je veux aller et je ne veux surtout pas que ceux qui... partent facilement sur c'est ma faute, entendre ça. Donc, l'idée ici, c'est de se dire responsabilité, réponse, c'est la réponse, c'est de se dire où est-ce que je peux apporter une réponse. Moi, je vous ai beaucoup, beaucoup écouté sur l'autosabotage dans mes coachings, entre amis, c'est un sujet qui revient quand même, c'est vrai, pas mal. Et lorsque j'ai fait le sondage, beaucoup d'entre vous, et c'est pour ça que je le mets en premier, m'ont demandé de parler de ce sujet-là. Et c'est pour moi un fonctionnement qui est presque automatique. Et de ce que j'ai vu, il y a pas mal de pistes qu'on peut explorer, mais toutes se basent sur quelque chose en commun. Donc déjà, quelque chose en commun, quelque chose, on va dire, en chapeau. Et donc j'aimerais déjà qu'on arrête de parler d'autosabotage, parce que vous ne trouvez pas que c'est un petit peu négatif de parler d'autosabotage ? Et je trouve ça quand même hyper, hyper culpabilisant. Enfin, je ne sais pas pour vous, mais quand vous vous dites je m'auto-sabote est-ce que là où vous vous sentez glorieux ou glorieuse ? Ou est-ce que là, vous êtes en train de vous dire purée, ce n'est pas possible, il faudrait vraiment que j'arrête de faire ce truc qui s'appelle auto-sabotage Parce que c'est plutôt, je pense, la deuxième chose. Donc, ça veut dire qu'on cherche à amorcer un changement, on cherche à passer à l'action. Et là, boum, on démarre avec quelque chose de négatif qui est mais de toute façon, moi, je m'auto-sabote Ça, ce n'est pas déjà très positif et c'est prouvé par les neurosciences. Je ne vais pas vous ressortir d'études, mais pour amorcer un changement, pour être dans l'action, on a besoin d'être motivé, on a besoin de percevoir quelque chose de positif. Donc ça, ce n'est vraiment pas moi qui le dis. Donc j'ai besoin, pour changer, d'avoir une vision positive de moi-même. Donc quand je pars avec le principe que je m'auto-sabote, c'est-à-dire que je pars avec une sentence. Je ne suis pas en train de réfléchir à ce qui fait que j'ai ce fonctionnement. Et là, on voudrait dire que je suis consciente de ce que je fais, du moment où je le fais, de pourquoi je le fais. Je suis en train de réfléchir à pourquoi je me fais du mal. et moi j'ai envie de penser et je suis convaincu que c'est pas quelque chose qui consiste à se faire du mal quand on s'auto sabote finalement c'est pas quelque chose que l'on fait et ça c'est vraiment très important de conscientiser que auto saboter est un verbe automatiquement on part du principe que si je mets le sujet jeu devant c'est moi qui fais cette action or s'auto saboter n'est pas ce que vous faites Il est là l'amalgame. Ce qui est intéressant, c'est de demander, mais alors finalement, si vous n'êtes pas en train de vous auto-saboter, qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? Et là, c'est une question intéressante à vous poser. Pensez à la dernière fois où vous avez eu ce sentiment de vous auto-saboter. Et maintenant, sachant que vous pouviez, ça ne se fait pas, s'auto-saboter. Je ne sais pas à quel moment vous avez vu ça, mais on ne peut pas se prendre un fouet et s'auto-saboter. Donc, automatiquement, vous étiez en train de faire quelque chose. Et je vous demande de réfléchir à quoi est-ce que vous étiez en train de vous occuper. Et en faisant ça, cette chose que vous avez réellement fait dans le concret, si je vous regardais dans un écran, qu'est-ce que je vous vois faire ? Et en faisant ça, est-ce que vous étiez en train de vous protéger de quelque chose ? Est-ce que vous étiez en train d'éviter quelque chose ? De vous éloigner peut-être même de quelque chose ? Est-ce que ce que vous faisiez vous a apporté quelque chose de satisfaisant ? Je prends un exemple tout simple, j'avais quelque chose à faire, je suis restée dans le canapé, peut-être qu'au fond je suis fatiguée, peut-être qu'au fond je me suis remise trop vite dans mon travail. Et après on peut aussi se poser d'autres questions, est-ce que ce que je fais a assez de sens ? Est-ce que je perçois le sens de ce que je veux faire ? Est-ce que ce sens est aligné avec moi, avec mes valeurs, avec qui je suis aujourd'hui, avec celle que j'ai envie ou celui que j'ai envie d'être demain ? Est-ce qu'il y a une peur ? Ou est-ce que j'estime... être dans un effort qui est supérieur à ce que moi j'ai envie de fournir ou à ce que je pense pouvoir fournir ? Est-ce que lorsque je vais réaliser cette tâche, je vais être une personne que j'apprécie toujours ? Est-ce que lorsque j'obtiendrai des fruits de cette tâche, est-ce que je m'apprécierai toujours ? Est-ce que je me valoriserai toujours ? Alors on pourrait se dire, mais évidemment, posez-vous vraiment la question. Vraiment, je vous invite à prendre le temps de vous regarder comme une page blanche, comme quelqu'un que vous ne connaissez pas, mais que vous entendez, que vous connaissez finalement parfaitement, et de vous poser ces questions. Finalement, si je réalise cette action, est-ce que je vais accepter d'être cette personne qui est passée à l'action ? Ça c'est vraiment des questions que je trouve vraiment très intéressantes à se poser. Parce que c'est des questions qu'on ne prend jamais le temps de se poser. Et puis c'est des questions qui font quand même un pas de côté par rapport à cette sentence automatique d'auto-sabotage. C'est des questions que vous pensez que vous ne vous posez pas consciemment. Mais je pense sincèrement qu'en fait non seulement inconsciemment ces questions vous vous les posez, mais qu'en plus inconsciemment... Vous ignorez la réponse que vous avez apportée. Si une part de vous estime que l'effort qu'on va vous demander après cette tâche sera trop grand, vous allez vous protéger. Si une part de vous estime que lorsque vous aurez réussi, vous serez une femme ou un homme puissant, puissante, et que cette personne-là, vous ne la connaissez pas, et vous ne savez pas comment elle va être accueillie dans le monde, vous pourriez avoir ce mécanisme de vous protéger. D'accord ? Donc le souci... C'est pas tant de s'auto-saboter, le souci c'est de ne pas avoir conscience de la réponse, pardon, de ne pas avoir conscience de la question à laquelle vous avez répondu pour déclencher ce mécanisme de ne pas agir. Alors je vais la refaire doucement. La question c'est pas mais pourquoi tu t'auto-sabotes ? La question c'est de se dire tiens, j'ai eu un fonctionnement où là je n'ai pas fait ce que j'avais à faire ou j'ai retardé ou blablabla En faisant ça, à quel besoin j'ai répondu ? À quelle question j'ai répondu ? Qui a généré ce comportement ? Donc finalement, c'est un peu l'inverse. Vous ne trouvez pas ? L'autosabotage, c'est quelque chose de très négatif, alors que là, on est en train de parler d'un processus hyper rationnel, hyper intelligent, hyper intuitif, instinctif. Et c'est quelque chose... un processus de protection. Et c'est un processus qui vous oblige, en fait, à aller chercher votre justesse et votre écologie. Je prends l'exemple d'une personne qui me parlait, il n'y a pas très longtemps, une entrepreneuse qui me parlait de son lancement d'activité et ses opportunités qui arrivent finalement avec beaucoup de justesse, qui arrivent à elle. Et arrive ce partenariat extraordinaire qu'elle attend finalement pour développer son activité. Et cette personne lui donne une tâche à faire, une activité à faire intéressante. Et finalement, une personne qui est haut placée dans l'industrie musicale, qui correspond vraiment en tout point à ses attentes. Et elle me confiait, avec vraiment beaucoup d'agacement et aussi de tristesse, ne pas avoir répondu aux mails, ne pas avoir répondu dans les temps. Non pas parce que c'était un oubli, mais parce que son cerveau, à un moment donné, lui a dit qu'elle avait le temps de le faire. Jusqu'à ce que la relance arrive et que finalement... elles sentent que la personne en face était un petit peu tendue, déçue. Donc la question à se poser, c'est pas de se dire, mais pourquoi t'as pas répondu ? Pourquoi tu t'auto-sabotes ? Mais plutôt, qu'est-ce que, intelligemment, tu as mis en place pour répondre à un besoin que tu sembles ignorer ? Et c'est vraiment de remettre cette notion d'intelligence, intelligence du corps. Le corps qui ne fait pas, c'est l'intelligence du corps. Donc qu'est-ce que... cette intelligence du corps a décelé que le cerveau lui-même n'a pas décelé et qui lui a fait dire, là on ne le fait pas. Là c'est intéressant, est-ce que c'est un besoin ? Est-ce que c'est une protection ? Est-ce que c'est la peur de ne pas pouvoir gérer la suite des demandes ? Est-ce que c'est la peur de réussir, bien sûr, si je devais réussir qui je serais ? Et si on me donnait encore d'autres missions ? Est-ce que je ne prends pas le risque d'être déçu tout de suite par rapport à mon lancement d'activité ? Est-ce qu'en faisant ça, je ne vais pas me rendre compte que finalement, je me suis fourvoyée en pensant que je pouvais être cette femme qui réussit ? Est-ce que les gens qui me connaissent aujourd'hui m'apprécieront toujours demain ? Vous savez, le cerveau va vite pour s'enfoncer dans des choses, des questionnements comme ça. Donc finalement, mon intuition, c'est qu'en ne faisant pas ça, elle a protégé celle qu'elle était aujourd'hui. Donc, l'amalgame, c'est de penser qu'on s'est auto-saboté ou là, en fait, la personne s'est protégée. Et en fait, si on fait corps et si on s'allie avec ce besoin de protection, et bien là, en fait, plutôt que d'avoir un blocage, on va être dans l'action, mais dans l'action plus juste, en réponse à nos besoins. Donc commencez par, c'est mon invitation, commencez par déjà valoriser et prendre conscience que c'est une force que vous avez quand vous ne faites pas les choses. Mais ça peut devenir un blocage si vous restez là-dessus. Ça devient une force réelle d'action si dans ces cas-là vous réajustez pour y mettre plus de justesse par rapport à qui vous êtes, par rapport à vos besoins. Donc comment on fait ça ? Tout simplement, pas qu'en écoutant un podcast, je ne vais pas vous dire qu'un podcast vous coachera. vous accompagnera aussi bien qu'un professionnel, mais par contre, le podcast peut amener ce petit déclic, ce petit pas de côté qui donne envie de se dire, tiens, je vais aller découvrir de quoi je me protège, parce que tout seul, ce n'est pas évident. Donc, cette réflexion, vous pouvez la mener en étant complètement accompagné. Ça marche pour les entrepreneurs, ça marche pour les particuliers, ça marche pour absolument tout le monde. Et c'est vraiment ce truc de se dire, je ne vais pas faire les choses tout seul, mais de se faire accompagner, de pouvoir trouver les mots, mettre des mots, d'accord ? Il y a une part de vous qui sait exactement ce qui se passe. Donc voilà, au bout de cette petite quinzaine de minutes de réflexion, j'espère que vous avez pu élargir le champ de la réflexion et que vous arrêtez de penser que le jour où vous allez vous auto-saboter, que vous êtes cette vilaine personne qui s'auto-sabote, parce que ce n'est pas ce que vous faites. Vous êtes en train de vous protéger de quelque chose. ou d'assurer votre bien-être d'une certaine manière. Voilà. Et bien sur ce, je vous laisse sur cette réflexion. N'hésitez pas à commenter, à partager, à nous rejoindre sur notre page Instagram ou LinkedIn pour nous donner des avis sur ce podcast. C'était Patricia. Je vous embrasse très fort. J'espère qu'il vous aura aidé à prendre une décision pour vous. C'est un podcast, selon moi, c'est intéressant. Que si derrière, il y a une micro-action qui se met en place. Donc c'est vraiment ce sur quoi j'ai envie de vous laisser. Qu'est-ce que vous aimeriez mettre en place comme micro-action sur ce sujet de l'auto-sabotage ? Et une micro-action, ça peut être juste vous poser une question, vous asseoir avec un cahier et puis réfléchir. Ça, c'est une idée. À bientôt ! Au plaisir !

Description

Et si l'auto-sabotage, n'était pas un acte si malveillant mais un signe d'intelligence?

Ensemble faisons un pas de côté sur les pensées automatiques pour aller plus loin et surtout mieux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast de l'ECI, l'école du coaching inclusif. Aujourd'hui, c'est avec moi, Patricia, que vous allez faire un pas de côté avec notre rubrique Amalgam. Alors aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un thème que vous m'avez suggéré. Il s'agit de l'autosabotage. Alors j'imagine que lorsque vous m'avez parlé de ce thème, vous me parlez de cette tendance que l'on a ou qu'on peut avoir, et je dis bien on parce que je pense que c'est quelque chose que nous avons tous, cette tendance à ne pas aller là où on devrait aller. à ne pas être celle ou celui qu'on devrait être. Ça vous parle déjà ? Alors je continue. C'est aussi cette tendance qu'on a à ne pas faire ce qu'on devrait faire alors qu'on sait pertinemment ce qu'on a à faire. On sait pertinemment comment le faire et le pire dans tout ça, c'est que parfois, ça nous tombe dessus tout cuit avec cette petite voix qui susurre Allez, vas-y, à toi de jouer maintenant ! Et en plus, on sait pertinemment qu'on mérite d'avoir le résultat de l'action qu'on doit faire. Et même avec tout ça, On ne fait rien. Même lorsque les opportunités sont là, les propositions sont là, même lorsque la vie elle-même nous facilite les choses, il se passe un phénomène très bizarre qui fait qu'on oublie un rendez-vous, qu'on va reporter la tâche, qu'on ne répond pas à un mail. Toutes ces choses un peu curieuses qu'on va faire pour ne pas faire, avec cette question à la clé, mais pourquoi je fais ça ? Pourquoi je me fais ça en réalité ? Et en fait, Je trouve que l'idée de se dire pourquoi je me fais ça, pourquoi je fais ça, c'est déjà quelque chose de très très intéressant. Pourquoi ? Parce que finalement se poser la question c'est déjà montrer que vous avez un niveau de conscience sur la responsabilité qu'on peut avoir dans la vie, sur ce qui nous arrive, sur toutes les choses. Et que finalement, quand toute chose qui peut nous arriver, on peut essayer d'identifier notre part de responsabilité. Je dis bien responsabilité, je ne dis pas faute. Souvent, là je vous fais un amalgame dans l'amalgame, mais souvent, c'est ma responsabilité, beaucoup entendent que c'est ma faute. Or, pour moi, faute implique une sentence, quelque chose d'irréversible, sur lequel on n'a pas la main, il y a un jugement. Alors que responsabilité montre quelque chose de plus posé, de plus serein, où on est là en train d'observer avec beaucoup de recul ce qui s'est passé, et en train de chercher, ben voilà. à quel moment dans l'espace-temps ou dans le continuum de ce qui s'est passé, j'ai fait quelque chose qui aurait pu avoir un impact. Ou à quel moment dans ce qui s'est passé, j'ai eu une pensée ou un comportement qui a pu entraîner ce truc-là qui m'arrive. Là, on n'est vraiment pas dans le jugement, on est dans la réflexion, on est dans l'amélioration continue. Et vraiment, c'est sur ce deuxième volet que je veux aller et je ne veux surtout pas que ceux qui... partent facilement sur c'est ma faute, entendre ça. Donc, l'idée ici, c'est de se dire responsabilité, réponse, c'est la réponse, c'est de se dire où est-ce que je peux apporter une réponse. Moi, je vous ai beaucoup, beaucoup écouté sur l'autosabotage dans mes coachings, entre amis, c'est un sujet qui revient quand même, c'est vrai, pas mal. Et lorsque j'ai fait le sondage, beaucoup d'entre vous, et c'est pour ça que je le mets en premier, m'ont demandé de parler de ce sujet-là. Et c'est pour moi un fonctionnement qui est presque automatique. Et de ce que j'ai vu, il y a pas mal de pistes qu'on peut explorer, mais toutes se basent sur quelque chose en commun. Donc déjà, quelque chose en commun, quelque chose, on va dire, en chapeau. Et donc j'aimerais déjà qu'on arrête de parler d'autosabotage, parce que vous ne trouvez pas que c'est un petit peu négatif de parler d'autosabotage ? Et je trouve ça quand même hyper, hyper culpabilisant. Enfin, je ne sais pas pour vous, mais quand vous vous dites je m'auto-sabote est-ce que là où vous vous sentez glorieux ou glorieuse ? Ou est-ce que là, vous êtes en train de vous dire purée, ce n'est pas possible, il faudrait vraiment que j'arrête de faire ce truc qui s'appelle auto-sabotage Parce que c'est plutôt, je pense, la deuxième chose. Donc, ça veut dire qu'on cherche à amorcer un changement, on cherche à passer à l'action. Et là, boum, on démarre avec quelque chose de négatif qui est mais de toute façon, moi, je m'auto-sabote Ça, ce n'est pas déjà très positif et c'est prouvé par les neurosciences. Je ne vais pas vous ressortir d'études, mais pour amorcer un changement, pour être dans l'action, on a besoin d'être motivé, on a besoin de percevoir quelque chose de positif. Donc ça, ce n'est vraiment pas moi qui le dis. Donc j'ai besoin, pour changer, d'avoir une vision positive de moi-même. Donc quand je pars avec le principe que je m'auto-sabote, c'est-à-dire que je pars avec une sentence. Je ne suis pas en train de réfléchir à ce qui fait que j'ai ce fonctionnement. Et là, on voudrait dire que je suis consciente de ce que je fais, du moment où je le fais, de pourquoi je le fais. Je suis en train de réfléchir à pourquoi je me fais du mal. et moi j'ai envie de penser et je suis convaincu que c'est pas quelque chose qui consiste à se faire du mal quand on s'auto sabote finalement c'est pas quelque chose que l'on fait et ça c'est vraiment très important de conscientiser que auto saboter est un verbe automatiquement on part du principe que si je mets le sujet jeu devant c'est moi qui fais cette action or s'auto saboter n'est pas ce que vous faites Il est là l'amalgame. Ce qui est intéressant, c'est de demander, mais alors finalement, si vous n'êtes pas en train de vous auto-saboter, qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? Et là, c'est une question intéressante à vous poser. Pensez à la dernière fois où vous avez eu ce sentiment de vous auto-saboter. Et maintenant, sachant que vous pouviez, ça ne se fait pas, s'auto-saboter. Je ne sais pas à quel moment vous avez vu ça, mais on ne peut pas se prendre un fouet et s'auto-saboter. Donc, automatiquement, vous étiez en train de faire quelque chose. Et je vous demande de réfléchir à quoi est-ce que vous étiez en train de vous occuper. Et en faisant ça, cette chose que vous avez réellement fait dans le concret, si je vous regardais dans un écran, qu'est-ce que je vous vois faire ? Et en faisant ça, est-ce que vous étiez en train de vous protéger de quelque chose ? Est-ce que vous étiez en train d'éviter quelque chose ? De vous éloigner peut-être même de quelque chose ? Est-ce que ce que vous faisiez vous a apporté quelque chose de satisfaisant ? Je prends un exemple tout simple, j'avais quelque chose à faire, je suis restée dans le canapé, peut-être qu'au fond je suis fatiguée, peut-être qu'au fond je me suis remise trop vite dans mon travail. Et après on peut aussi se poser d'autres questions, est-ce que ce que je fais a assez de sens ? Est-ce que je perçois le sens de ce que je veux faire ? Est-ce que ce sens est aligné avec moi, avec mes valeurs, avec qui je suis aujourd'hui, avec celle que j'ai envie ou celui que j'ai envie d'être demain ? Est-ce qu'il y a une peur ? Ou est-ce que j'estime... être dans un effort qui est supérieur à ce que moi j'ai envie de fournir ou à ce que je pense pouvoir fournir ? Est-ce que lorsque je vais réaliser cette tâche, je vais être une personne que j'apprécie toujours ? Est-ce que lorsque j'obtiendrai des fruits de cette tâche, est-ce que je m'apprécierai toujours ? Est-ce que je me valoriserai toujours ? Alors on pourrait se dire, mais évidemment, posez-vous vraiment la question. Vraiment, je vous invite à prendre le temps de vous regarder comme une page blanche, comme quelqu'un que vous ne connaissez pas, mais que vous entendez, que vous connaissez finalement parfaitement, et de vous poser ces questions. Finalement, si je réalise cette action, est-ce que je vais accepter d'être cette personne qui est passée à l'action ? Ça c'est vraiment des questions que je trouve vraiment très intéressantes à se poser. Parce que c'est des questions qu'on ne prend jamais le temps de se poser. Et puis c'est des questions qui font quand même un pas de côté par rapport à cette sentence automatique d'auto-sabotage. C'est des questions que vous pensez que vous ne vous posez pas consciemment. Mais je pense sincèrement qu'en fait non seulement inconsciemment ces questions vous vous les posez, mais qu'en plus inconsciemment... Vous ignorez la réponse que vous avez apportée. Si une part de vous estime que l'effort qu'on va vous demander après cette tâche sera trop grand, vous allez vous protéger. Si une part de vous estime que lorsque vous aurez réussi, vous serez une femme ou un homme puissant, puissante, et que cette personne-là, vous ne la connaissez pas, et vous ne savez pas comment elle va être accueillie dans le monde, vous pourriez avoir ce mécanisme de vous protéger. D'accord ? Donc le souci... C'est pas tant de s'auto-saboter, le souci c'est de ne pas avoir conscience de la réponse, pardon, de ne pas avoir conscience de la question à laquelle vous avez répondu pour déclencher ce mécanisme de ne pas agir. Alors je vais la refaire doucement. La question c'est pas mais pourquoi tu t'auto-sabotes ? La question c'est de se dire tiens, j'ai eu un fonctionnement où là je n'ai pas fait ce que j'avais à faire ou j'ai retardé ou blablabla En faisant ça, à quel besoin j'ai répondu ? À quelle question j'ai répondu ? Qui a généré ce comportement ? Donc finalement, c'est un peu l'inverse. Vous ne trouvez pas ? L'autosabotage, c'est quelque chose de très négatif, alors que là, on est en train de parler d'un processus hyper rationnel, hyper intelligent, hyper intuitif, instinctif. Et c'est quelque chose... un processus de protection. Et c'est un processus qui vous oblige, en fait, à aller chercher votre justesse et votre écologie. Je prends l'exemple d'une personne qui me parlait, il n'y a pas très longtemps, une entrepreneuse qui me parlait de son lancement d'activité et ses opportunités qui arrivent finalement avec beaucoup de justesse, qui arrivent à elle. Et arrive ce partenariat extraordinaire qu'elle attend finalement pour développer son activité. Et cette personne lui donne une tâche à faire, une activité à faire intéressante. Et finalement, une personne qui est haut placée dans l'industrie musicale, qui correspond vraiment en tout point à ses attentes. Et elle me confiait, avec vraiment beaucoup d'agacement et aussi de tristesse, ne pas avoir répondu aux mails, ne pas avoir répondu dans les temps. Non pas parce que c'était un oubli, mais parce que son cerveau, à un moment donné, lui a dit qu'elle avait le temps de le faire. Jusqu'à ce que la relance arrive et que finalement... elles sentent que la personne en face était un petit peu tendue, déçue. Donc la question à se poser, c'est pas de se dire, mais pourquoi t'as pas répondu ? Pourquoi tu t'auto-sabotes ? Mais plutôt, qu'est-ce que, intelligemment, tu as mis en place pour répondre à un besoin que tu sembles ignorer ? Et c'est vraiment de remettre cette notion d'intelligence, intelligence du corps. Le corps qui ne fait pas, c'est l'intelligence du corps. Donc qu'est-ce que... cette intelligence du corps a décelé que le cerveau lui-même n'a pas décelé et qui lui a fait dire, là on ne le fait pas. Là c'est intéressant, est-ce que c'est un besoin ? Est-ce que c'est une protection ? Est-ce que c'est la peur de ne pas pouvoir gérer la suite des demandes ? Est-ce que c'est la peur de réussir, bien sûr, si je devais réussir qui je serais ? Et si on me donnait encore d'autres missions ? Est-ce que je ne prends pas le risque d'être déçu tout de suite par rapport à mon lancement d'activité ? Est-ce qu'en faisant ça, je ne vais pas me rendre compte que finalement, je me suis fourvoyée en pensant que je pouvais être cette femme qui réussit ? Est-ce que les gens qui me connaissent aujourd'hui m'apprécieront toujours demain ? Vous savez, le cerveau va vite pour s'enfoncer dans des choses, des questionnements comme ça. Donc finalement, mon intuition, c'est qu'en ne faisant pas ça, elle a protégé celle qu'elle était aujourd'hui. Donc, l'amalgame, c'est de penser qu'on s'est auto-saboté ou là, en fait, la personne s'est protégée. Et en fait, si on fait corps et si on s'allie avec ce besoin de protection, et bien là, en fait, plutôt que d'avoir un blocage, on va être dans l'action, mais dans l'action plus juste, en réponse à nos besoins. Donc commencez par, c'est mon invitation, commencez par déjà valoriser et prendre conscience que c'est une force que vous avez quand vous ne faites pas les choses. Mais ça peut devenir un blocage si vous restez là-dessus. Ça devient une force réelle d'action si dans ces cas-là vous réajustez pour y mettre plus de justesse par rapport à qui vous êtes, par rapport à vos besoins. Donc comment on fait ça ? Tout simplement, pas qu'en écoutant un podcast, je ne vais pas vous dire qu'un podcast vous coachera. vous accompagnera aussi bien qu'un professionnel, mais par contre, le podcast peut amener ce petit déclic, ce petit pas de côté qui donne envie de se dire, tiens, je vais aller découvrir de quoi je me protège, parce que tout seul, ce n'est pas évident. Donc, cette réflexion, vous pouvez la mener en étant complètement accompagné. Ça marche pour les entrepreneurs, ça marche pour les particuliers, ça marche pour absolument tout le monde. Et c'est vraiment ce truc de se dire, je ne vais pas faire les choses tout seul, mais de se faire accompagner, de pouvoir trouver les mots, mettre des mots, d'accord ? Il y a une part de vous qui sait exactement ce qui se passe. Donc voilà, au bout de cette petite quinzaine de minutes de réflexion, j'espère que vous avez pu élargir le champ de la réflexion et que vous arrêtez de penser que le jour où vous allez vous auto-saboter, que vous êtes cette vilaine personne qui s'auto-sabote, parce que ce n'est pas ce que vous faites. Vous êtes en train de vous protéger de quelque chose. ou d'assurer votre bien-être d'une certaine manière. Voilà. Et bien sur ce, je vous laisse sur cette réflexion. N'hésitez pas à commenter, à partager, à nous rejoindre sur notre page Instagram ou LinkedIn pour nous donner des avis sur ce podcast. C'était Patricia. Je vous embrasse très fort. J'espère qu'il vous aura aidé à prendre une décision pour vous. C'est un podcast, selon moi, c'est intéressant. Que si derrière, il y a une micro-action qui se met en place. Donc c'est vraiment ce sur quoi j'ai envie de vous laisser. Qu'est-ce que vous aimeriez mettre en place comme micro-action sur ce sujet de l'auto-sabotage ? Et une micro-action, ça peut être juste vous poser une question, vous asseoir avec un cahier et puis réfléchir. Ça, c'est une idée. À bientôt ! Au plaisir !

Share

Embed

You may also like