- Speaker #0
Bonjour à toutes et à tous, nous vous souhaitons la bienvenue dans le podcast « L'environnement au cœur de ma santé » , le rendez-vous qui explore les relations entre la santé et l'environnement. Cet épisode est proposé par la mutualité française Grand Est, en partenariat avec la DREAL Grand Est. Les études scientifiques et les interrogations citoyennes se multiplient au sujet des polluants éternels, les fameux PFAS. La contamination est générale dans l'air, dans l'eau, dans le sang. Les réglementations internationales, européennes et françaises se succèdent. L'Académie des sciences vient de rendre des avis, notamment pour une meilleure traçabilité et une plus grande transparence sur l'épiphasme. Bref, le suivi est sensible. Nous en venons à nous poser la question, peut-on parvenir à détruire l'épiphasme ou du moins à s'en prémunir ? Pour cet épisode consacré au PFAS, je reçois aujourd'hui Philippe Perrin, éco-infirmier, directeur de l'IFSEN, qui est l'Institut de formation en santé environnementale. conférencier et formateur qui nous permettra d'en apprendre davantage sur ces polluants, l'état de la science à ce sujet et également les solutions pratiques à mettre en œuvre au quotidien pour préserver sa santé. Bonjour Philippe.
- Speaker #1
Bonjour Vanessa. Bonjour Cléide.
- Speaker #0
Plantons le décor Philippe, qu'est-ce que sont ces fameux PFAS ?
- Speaker #1
Alors, quand on dit d'ailleurs PFAS, P c'est le terme en anglais, les PFAS sont ce qu'on appelle aussi les... perfluorés, ce sont des composés, des molécules chimiques qui ont été synthétisées par l'homme et qui sont des produits avec des caractéristiques assez particulières. En fait, ils contiennent du fluor et leur caractéristique qui pose d'ailleurs beaucoup de problèmes, ce qui fait leur durabilité et probablement leur toxicité aussi, c'est la liaison entre l'atome de carbone, des atomes de carbone présents dans la molécule de pyphase et le fluor. La liaison entre les carbones et les fluor. sont des liaisons extrêmement stables, ce qui fait qu'on parle souvent de polluants éternels. Ce sont aussi un très grand nombre de substances, parce qu'on parle couramment de 10 à 15 000 substances de type PFAS. Certains spécialistes évoquent jusqu'à 100 000 PFAS différents, donc on a même déjà du mal à caractériser la diversité, l'étendue de ces molécules. En revanche, par contre, on connaît leur stabilité, on le disait, et leur impact sur... Sur la santé, on va en reparler, mais on a des composés qui sont de nature à se stabiliser dans les écosystèmes, à durer dans les écosystèmes et aussi malheureusement à se stocker pour certains d'entre eux dans les tissus vivants, donc dans la nourriture par exemple, mais bien sûr aussi dans le corps humain par exemple.
- Speaker #0
Voilà, justement où les retrouve-t-on ? On a parlé effectivement du corps, des tissus.
- Speaker #1
Alors ils sont très très nombreux, on les retrouve un peu partout dans notre environnement parce que d'abord ils sont utilisés de façon intentionnelle, ce sont des substances qui ont été fabriquées et qui continuent de l'être, même si on en a parlé un peu, mais il y a une réglementation qui est en train de se mettre en place. Mais ce sont des produits qui sont utilisés pour des imperméabilisants dans les textiles, par exemple des composés anti-tâches aussi dans les textiles. On va beaucoup les trouver dans les produits de cuisine, les fonds de poêle anti-adhésifs, des casseroles anti-adhésives, on va l'utiliser aussi beaucoup dans les lubrifiants, on va en mettre sous des skis, par exemple dans le fard de ski, pour permettre au ski de glisser mieux. C'est beaucoup de... produits qui vont être des lubrifiants. Donc on va utiliser ça aussi en mécanique automobile, par exemple. Ce sont aussi des produits qu'on peut utiliser dans le monde agricole, parce que c'est des produits dérivés, enfin ce sont certains pesticides, qui sont eux aussi des PFAS. Il y a 37 molécules de type PFAS autorisées en agriculture, en pesticides. Mais on va les trouver aussi dans des cosmétiques, on va les trouver dans des mousses anti-incendie, dans des gaz réfrigérants. Donc on voit une très très large utilisation, donc aussi ... Qui dit utilisation dit diffusion, tôt ou tard dans l'environnement, et de façon non intentionnelle cette fois-ci, on en retrouve ensuite, bien sûr, dans l'air, dans l'eau, dans l'alimentation, et au final, on l'évoquait tout à l'heure, dans notre sang aussi.
- Speaker #0
Peut-on parler des principaux, les plus peut-être connus, les plus dangereux ?
- Speaker #1
Alors oui, il y a le plus connu d'entre eux peut-être qu'on utilise beaucoup dans les anti-adhésifs des fonds de casserole, c'est ce qu'on appelle le PTFE, polytétrafluoroéthylène, il y a des noms à coucher dehors quand même. Mais c'est toujours pareil des PFAS, c'est toujours cette liaison carbone-fluor qui est problématique. Et ces provisions de chaîne, ce sont des molécules plus ou moins grosses en fait. Et le PFOA par exemple, c'est un des PFAS parmi les plus préoccupants. PFOA c'est l'acide perfluoro-octanoïque, là encore on est dans des noms assez tordus. Ce pyphase par exemple est aujourd'hui interdit, il est réglementé, interdit. PFOS, c'est le sulfonate de perfluro-octane. On a des noms un peu compliqués. Et par exemple, le PFOA et PFOS sont aujourd'hui interdits, par exemple, dans les revêtements des fonds de casserole. Donc attention d'ailleurs, quand on trouve sur une casserole qu'on achète la mention 100 PFOA, 100 PFOS, ce n'est pas un avantage concurrentiel, c'est juste le respect de la réglementation.
- Speaker #0
Alors quel impact sur notre santé ? Quels sont les effets sanitaires connus ou supposés de ces fameux PFAS ?
- Speaker #1
Alors là, on est face à une très grande diversité de substances. Donc on a aussi des effets sanitaires qui sont aussi... connus ou soupçonnés qui sont assez diversifiés. Alors ça peut toucher, on va commencer très tôt par le fœtus. Le fœtus qui peut être impacté dans son développement par l'exposition à des PFAS par exemple. Ces PFAS, beaucoup d'entre eux sont des agents qu'on peut considérer ou qui sont connus comme perturbateurs endocriniens. Alors on va les retrouver associés à des cancers par exemple, des cancers du sein, mais on les trouve aussi dans les cancers du rein, dans certains types de mélanomes, dans des cancers de l'ovaire, dans des cancers du testicule aussi par exemple. On les incrimine dans les pubertés précoces, puisque ce sont des perturbateurs endocriniens qui, pour certains d'entre eux, peuvent mimer les hormones thyroïdiennes. Mais malheureusement, ce sont aussi des perturbateurs immunitaires. Ils vont par exemple affecter la réponse immunitaire aux injections vaccinales, par exemple. Ce sont des toxiques aussi pour beaucoup d'entre eux sur le foie, sur les reins, sur la thyroïde. Et quand on impacte la thyroïde, on impacte aussi indirectement. Il y a les hormones sécrétées par la thyroïde, on impacte aussi le cerveau, donc le développement cérébral. Ils sont toxiques aussi pour la fertilité par exemple. Donc on voit, c'est une très grande diversité de substances avec, malheureusement aussi, une très grande diversité d'impact sur la santé. Alors on a d'ailleurs des études, de très nombreuses études qui ont été publiées sur le sujet. Alors on a observé ces effets dans des populations animales et on commence à avoir des études épidémiologiques. qui mettent clairement en évidence ces liens avec la santé humaine.
- Speaker #0
La réglementation européenne et française évolue, notamment concernant les produits alimentaires et l'eau de boisson. Qu'est-ce que vous pouvez nous en dire ?
- Speaker #1
Alors oui, heureusement, la réglementation évolue, mais les premières alertes sur le sujet, c'est ce qu'on appelle la Convention de Stockholm de 2001, par exemple, qui visait déjà à interdire toute une série de substances synthétisées. par les humains effectivement sur la planète, on avait là-dedans des composés dérivés du chlore, et c'est les premières fois où on a commencé à réglementer l'usage de certains composés fluorés, des perfluorés, des PFAS. Donc on a des éléments d'inquiétude et donc des éléments d'action qui sont apparus depuis pratiquement 25 ans, et puis plus récemment on a toute une série de textes européens qui visent à encadrer beaucoup plus efficacement la production et les risques de contamination de l'environnement et de nos produits alimentaires au niveau européen et aussi au niveau français. On a des textes en France assez exigeants, certains d'entre eux plus exigeants que des textes européens, d'autres malheureusement, on a du retard aussi quand même sur certains éléments des PFAS par exemple, sur certains PFAS qu'on va trouver dans les pesticides en France, on a un peu de retard par rapport à ça, mais globalement il faut bien comprendre qu'on évolue quand même de façon... Très favorable, et par exemple, puisqu'on trouve ces PFAS aussi dans les eaux, qu'elles soient d'ailleurs du robinet comme malheureusement aussi en bouteille, il y a une réglementation qui va s'appliquer à partir de janvier de l'an prochain, 2026, qui va donc surveiller obligatoirement une vingtaine de PFAS dans l'eau du robinet. Donc, des inquiétudes, bien sûr, mais aussi des réglementations qui évoluent enfin dans le bon sens.
- Speaker #0
Alors, comment se protéger des PFAS ? Qu'est-ce qu'on fait maintenant, Philippe ?
- Speaker #1
Ah oui, alors... Le sujet inquiète et c'est une réalité qu'il ne faut surtout pas perdre de vue parce qu'on a peut-être aussi une explication de la progression de nombreuses maladies. Tout ce que j'évoquais comme facteur sanitaire, évidemment ça peut faire peur, mais c'est aussi l'occasion de se dire qu'on comprend ce qui se passe. Et à partir du moment où on comprend ce qui se passe, on peut peut-être commencer à agir de façon organisée et intelligente. Donc il y a deux aspects je pense au niveau de ce que l'on peut faire. On peut le faire à l'échelle individuelle. mais aussi à l'échelle collective. On va commencer au niveau individuel. On disait qu'en regard de tous les usages qu'on a des PFAS, il y a ceux qu'on va introduire intentionnellement dans les biens de consommation que nous consommateurs pouvons éviter. Je parlais des fonds de casserole anti-adhésifs par exemple, des poêles anti-adhésives, etc. Il suffit simplement de choisir, lorsqu'on achète ce type d'équipement, des produits qui n'ont pas ces propriétés anti-tâches, enfin anti-adhésives. ça existe alors ça va s'appeler par exemple bien sûr l'inox les poêles en inox les casseroles en inox sont un peu plus lourdes un peu plus cher peut-être mais vous les avez beaucoup plus longtemps vous les gardez à vie et le revêtement anti adhésif de ces fonds de casseroles de ces fonds de poêles ne s'abîmera pas donc ça peut être au niveau de l'alimentation par exemple des poêles en inox d'ailleurs en règle générale Quand on parle d'alimentation, c'est beaucoup aussi des contenants alimentaires de type carton, papier. Vous avez des produits, des papiers anti-adhésifs, vous savez, vous avez des boîtes à pizza, des boîtes pour les frites, pour les pop-corn, etc. Quand vous avez ces espèces de surfaces cartonnées qui sont un peu plastifiées, très souvent là-dedans, on a des PFAS. Donc on peut réduire aussi l'usage de ces composés dans notre alimentation. On peut éviter aussi les... papiers antiadhésifs qu'on va utiliser dans les fonds de casseroles aussi par exemple qui sont utilisés comme les ce qu'on appelait autrefois le papier sulfurisé papier four on a des surfaces qui sont bien glissantes qui sont probablement très souvent des PFAS donc là il faut peut-être repenser à notre relation à la façon de faire la cuisine en réduisant l' usage de ce genre de choses on peut pas totalement les exclure mais au moins en réduire l'usagé après comme ce sont des produits qu'on va beaucoup utiliser notamment dans les textiles ces PFAS sont utilisés dans les textiles pour les rendre imperméabilisants ou pour les rendre anti taches donc on trouve beaucoup dans le commerce aujourd'hui des textiles anti taches jusque dans des layettes pour bébés par exemple on évite on évite on achète des textiles simples qui ont l'intérêt ensuite d'être très souvent moins cher que les autres on évite les textiles anti taches les textiles voyant les dépeller produits déperlants aussi très souvent on a les fameuses bombes anti... enfin les imperméabilisants sous forme de bombes qu'on met sur des chaussures, sur des textiles je déconseille clairement l'usage de ce genre de choses et si toutefois vous voulez absolument les utiliser, au moins faites-le dehors pour ne pas trop inhaler ces composés et laisser les produits traités plutôt dans des environnements correctement aérés pour éviter de s'exposer ensuite dans l'habitat parce qu'on retrouve aussi ces éléments dans les poussières dans l'habitat puisqu'on les a utilisés dans le quotidien donc on évite les imperméabilisants les anti-taches par exemple. Dans les textiles, il y a aussi des labels très intéressants. Le label GOTS, c'est un label G-O-T-S, qui par exemple exclut l'usage de ces composés. Il y a des labels sur les textiles qui sont assez fiables. Et puis dans les cosmétiques aussi, on trouve dans des cosmétiques malheureusement aussi des PFAS. Et là, il est assez simple de repérer des cosmétiques qui contiennent notamment le label aussi Cosmos, Cosmos organique, Cosmos natural. On a beaucoup ces labels présents dans des cosmétiques qu'on trouve dans la grande distribution, dans des boutiques spécialisées bio, etc. Et il est assez facile de repérer ces cosmétiques qui contiennent, qui ont, qui arborent ces labels, qu'on va dire en règle générale bio, et c'est intéressant. Et d'ailleurs, et pour finir peut-être, on peut parler aussi dans l'alimentation, réduire dès que c'est possible, la consommation de fruits, de légumes, de viande aussi. qui sont produites en agriculture conventionnelle puisque malheureusement, on le disait, il y a toute une série de PFAS qui sont utilisées comme pesticides et qu'on va retrouver comme résidus dans les produits qui ne sont pas de culture biologique. Donc on privilégiera dès que c'est possible l'alimentation bio.
- Speaker #0
Au niveau individuel, on a notre propre action et vous venez de le rappeler, on a des marges de manœuvre. Maintenant, est-ce qu'au niveau collectif, on peut aussi agir ?
- Speaker #1
Eh oui, et ça je pense qu'il ne faut surtout pas le perdre de vue parce que Comme cette contamination est un peu diffuse et généralisée, on la trouve partout aujourd'hui, cette contamination, on peut agir à titre individuel, et là il y a des moyens très simples de réduire très sensiblement notre niveau d'exposition, mais il faut, je pense aujourd'hui aussi, faire pression sur les élus, notamment au niveau national, au niveau européen, pour que des réglementations plus ambitieuses encore voient le jour. Et là ça passe par une action citoyenne. Donc c'est relancer, c'est soutenir, c'est signer des pétitions. Il y a des tas de pétitions en ligne organisées par des associations, différents types de structures, qui demandent effectivement une réglementation européenne ou française beaucoup plus exigeante encore sur l'épiphase. Donc on va dans la bonne direction, mais il faut aussi que les citoyens se mobilisent pour pousser à ce que des réglementations ambitieuses voient le jour. Il ne faut pas oublier qu'en France, on est un des premiers pays... qui fabriquent de la chimie au niveau européen, et que l'industrie chimique pèse aussi très très lourd. Donc dans Ausha individuels, on peut éviter de s'exposer, mais il faut aussi soutenir ça au niveau collectif pour permettre effectivement cet abandon progressif de l'usage de ces pythases.
- Speaker #0
Ces polluants sont-ils finalement éternels ?
- Speaker #1
Alors éternels sur un plan chimique, ça n'existe pas vraiment. D'abord, qu'est-ce que c'est que l'éternité ? Mais sur un plan chimique, il n'y a jamais vraiment de polluants éternels. Il y a un exemple assez frappant. C'est celui du chlordécone, qui est un pesticide qu'on a beaucoup utilisé sur la Martinique, la Guadeloupe par exemple, contre les parasites de la banane. Ce ne sont pas des perfluorés, ce sont des composés qui ne contiennent pas une liaison carbone-fluor, comme les perfluorés, mais une carbone-chlor. Et ces composés qu'on dit organochlorés sont des composés très stables, qu'on pourrait appeler aussi d'ailleurs polluants éternels. Et bien on se rend compte que ces composés, s'ils sont stables, ils ne sont pas éternels. On sait que dans quelques centaines d'années, mais oui ça fait long, mais dans quelques centaines d'années ces composés auront disparu quasiment. Et bien c'est un peu pareil pour les PFAS, on ne peut pas parler de polluants à proprement parler éternels, mais on peut parler de polluants très stables. Donc ils vont finir par se dégrader dans les écosystèmes, ils vont être... piégés aussi dans certains sédiments du coup ils ne seront plus en contact avec le vivant d'accord mais ça il va falloir des temps très très long et puis on peut quand même espérer que on ait des progrès qui soient faits sur la capacité de casser cette liaison carbone fluor si compliqué et là on a des éléments positifs qui nous laisse penser que on pourrait à terme développer des techniques permettant effectivement de casser cette liaison carbone fluor mais pour l'instant on est encore trop dans l'hypothèse, on est encore trop dans de la recherche, c'est-à-dire que les applications, ce n'est pas pour aujourd'hui, donc le fait de se débarrasser de ces composés, ce n'est malheureusement pas encore pour demain, peut-être pour après-demain, souhaitons-le. En attendant, ça ne doit surtout pas ralentir la réduction d'usage de ces substances. Donc il faut espérer que ça aille mieux de ce point de vue-là, qu'on trouve des éléments, mais que dans le même temps, on ne doit pas, surtout pas, ralentir la pression qu'on doit mettre sur l'interdiction, ou la très forte réduction de l'usage de ces substances.
- Speaker #0
Merci Philippe.
- Speaker #1
Merci à vous.
- Speaker #0
En résumé, les PFAS, dits polluants éternels, sont une grande famille de polluants présents dans l'environnement et les organismes vivants. Ils ont été introduits par l'industrie et les procédés chimiques qui lient de manière forte les molécules du carbone à celles du fluor. Des études toxicologiques ont montré leur toxicité, notamment chez les animaux et son nature transposable à l'homme. À l'échelle individuelle, l'objectif est de les éviter en utilisant des poêles et des casseroles sans revêtement adhésif. des produits déperlants, imperméabilisants ou anti-tâches. À l'échelle collective et réglementaire, les consciences s'éveillent et les réglementations européennes et françaises évoluent, particulièrement pour l'eau de boisson et donc les aliments. Le citoyen est amené à être vigilant et à renforcer cette démarche qui va dans le sens de la protection de la population. Découvrez nos podcasts d'environnement au cœur de ma santé au cours de nouveaux épisodes sur l'aménagement de la maison, avec l'arrivée de bébés et bien d'autres. À bientôt !