Bérénice d'HolomeaBonjour à toutes et à tous, je m'appelle Bérénice, je travaille chez Holomea et je suis passionnée par la bio-inspiration et la manière dont fonctionnent les humains entre eux. Bienvenue sur La Fluence, le podcast qui explore la coopération. J'espère que vous avez passé un bon été et que vous êtes prêts et prêtes pour la rentrée. De notre côté, on a utilisé la pause estivale pour prendre de la hauteur sur la fluence et concocter le programme de la saison qui arrive. Vous allez voir, il va y avoir quelques changements. J'aimerais revenir sur les apprentissages à retenir de cette année. La première chose qu'on peut retenir, c'est que la coopération, ce n'est pas si facile à définir. Et souvent, c'est plutôt quelque chose qui s'observe par la présence d'un certain nombre d'ingrédients. On en a déjà parlé dans le premier épisode du podcast. Je vous invite à aller l'écouter ou le réécouter. C'est un épisode dans lequel on a vraiment défini la coopération telle qu'on l'entend dans ces différents épisodes. Donc on a parlé de ces différents ingrédients. Par exemple, il y avait la conscience individuelle et la conscience collective, la vision partagée, les interactions, le climat de confiance, le temps, la réflexivité, etc. Et chacun des invités qu'on a reçus sur le podcast, lorsqu'on leur demande de définir la coopération, souvent ces personnes-là s'expriment au travers d'ingrédients qui ont été marquants dans leurs expériences de coopération. Donc par exemple avec Christelle Sidi, avec Gaëlle Jouane, avec Paola Médard, nous avons abordé la nécessité d'avoir un objectif commun qui nous dépasse à titre individuel. C'est-à-dire qu'au-delà de ce qu'on veut faire, au-delà de nos ambitions, dans la coopération il y a toujours cette envie qui finalement transcende l'ambition individuelle, qui est partagée, qui est claire pour toutes les personnes qui sont impliquées dans cette coopération. Avec Olivier Riom, avec Pierre Courbin et avec Pascale Boissier, on a aussi abordé la coopération avec un angle humain, c'est cet angle-là qui a été mis en avant. Les collectifs qui coopèrent sont avant tout des groupes d'individus qui communiquent, qui se font confiance, qui apprennent à se connaître en lien avec leurs forces et aussi avec leurs vulnérabilités. Le deuxième apprentissage qu'on peut retirer de ces épisodes-là de la fluence, c'est que les témoignages des invités ont vraiment permis d'explorer la coopération avec différentes perspectives. Donc ça a permis de comprendre quelles sont les conditions qui facilitent le fonctionnement collectif en mode coopération. J'en ai relevé plusieurs. Le premier, c'est de pouvoir définir un cadre. Un cadre à la fois pour soi et aussi pour les autres. Donc ça, on en a beaucoup parlé dans l'épisode avec Christelle et aussi dans l'épisode avec Paola, d'ailleurs qui s'appelle Peut-on coopérer sans cadre ? Donc je vous invite aussi à aller l'écouter si ce thème vous intéresse. Ce qu'on ressort en fait de ces épisodes, c'est que quand les règles, les principes de fonctionnement sont bien définis, finalement chacun... peut trouver sa place et peut y adhérer. Voilà, dès lors que ces règles-là sont claires, sont partagées, forcément toutes les personnes qui ont envie d'adhérer à ce cadre-là vont faire partie du projet et les personnes qui se sentent moins alignées avec ce projet-là vont pouvoir aussi peut-être s'en sortir, s'en extraire. Et ce n'est pas une mauvaise chose, c'est peut-être qu'elles auraient eu envie de contribuer à un projet différent. Donc voilà. D'où l'importance déjà de définir un cadre qui est aligné avec ce qu'on veut soi. Lorsqu'on est porteur de projet par exemple et qu'on a envie d'intégrer plusieurs autres acteurs ou actrices, c'est important de garder cet alignement entre les envies que l'on a et le projet qu'on veut réaliser et le but commun et aussi le but individuel. Ensuite un deuxième point qu'on peut relever qui est une condition en fait qui est... pratiquement nécessaire à la coopération, c'est vraiment la posture personnelle. Déjà, d'avoir l'envie de mieux se comprendre, peut-être d'évoluer, d'être dans une démarche de conscience de soi, et aussi de vouloir comprendre les autres, de vouloir, on va dire, renforcer cet esprit de connaissance, de conscience collective, de savoir comment réagissent les personnes autour de soi, quels sont leurs modes de communication, etc. Et donc ça, dans l'épisode avec Gaël, dans lequel on parle de jeux de société, c'est vraiment quelque chose qu'on va détailler sur justement comment est-ce que les jeux peuvent faciliter la coopération en essayant de donner en fait un outil de connaissance collective. On a aussi parlé de posture dans l'épisode avec Pascale Boissier, qui est sur la coopération et la confiance, et justement cette coopération multiparties prenantes. On a parlé de coopération comme dynamique d'amour et de savoir plutôt que de faire. Donc voilà, il y a toujours cette dimension de posture d'ouverture personnelle et d'ouverture aux autres aussi. Et enfin, une des conditions essentielles également à la coopération, c'est évidemment de s'accorder du temps pour apprendre à coopérer. C'est pas forcément quelque chose d'inné, ça demande un travail, ça demande de s'accorder aussi les ressources pour le faire. Donc pour cela, c'est important de prendre du temps, d'être dans des fonctionnements aussi réflexifs, de se regarder aussi, fonctionner ensemble, comment est-ce que ça peut s'améliorer, etc. Et quelque chose qui peut se faire également, c'est de se renseigner sur d'autres modèles, qu'est-ce qui existe, voire de s'inspirer aussi d'autres... d'autres vivants. C'est ce qu'on a fait notamment dans l'épisode avec Irène Alvarez et Christine Ebadi, où on est allé justement explorer des espèces du vivant et essayer de comprendre comment ça peut se ramener dans les fonctionnements collectifs. Alors voilà en quelques points ce qu'on a abordé dans les derniers mois, dans les derniers épisodes de l'affluence. Je vous invite vraiment si ces sujets vous intéressent, allez creuser aussi, allez réécouter, écoutez les épisodes qui vous parlent le plus. Et puis maintenant, je vais vous expliquer un petit peu ce qui est à venir dans les prochains épisodes, puisque le contenu va un petit peu évoluer. On va toujours explorer la coopération, mais cette fois-ci, on va partir des projets. Dans les épisodes précédents, on est parti vraiment de la définition de la coopération. Cette fois-ci, on va partir de projets, de projets vertueux qui contribuent à la transition écologique et sociale. Et puis, ce qu'on va faire, c'est qu'on va les analyser sous l'angle du collectif, sous l'angle de la coopération. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, on vit dans une époque de changement, d'incertitude, mais ça nous laisse aussi des opportunités pour réinventer nos manières de vivre ensemble. Les entreprises, les associations, les collectivités, tous les autres collectifs ont vraiment le pouvoir d'agir, de trouver des solutions, d'innover, de sensibiliser. Et pourtant, même dans les projets qui sont vertueux, on observe vraiment des difficultés qui sont générées par l'organisation qui persiste, donc du stress, de la fatigue, du désengagement, de la colère, de la surcharge. Aujourd'hui, le fonctionnement collectif dans les organisations reproduit des schémas de ce qui a été pensé pendant l'ère industrielle, donc dans un contexte où les ressources étaient infinies, où tout était prévisible, contrôlé. Aujourd'hui, tout ça a changé et pourtant, on ne prend pas forcément le temps de repenser les collectifs. Et surtout que ce n'est pas facile de le faire aussi intuitivement quand on a tous ces mécanismes-là qui sont bien ancrés. Et donc là, aujourd'hui, on sent qu'on a besoin de produire autre chose, on sent qu'on a besoin de concrétiser vraiment cette transition écologique et sociale. Et donc la question, c'est comment en fait on concrétise ce nouveau monde dont on peut rêver chacun de notre côté, comment on unit les forces des personnes qui s'engagent pour la transition écologique et sociale, et comment on fait en sorte que les fonctionnements collectifs viennent soutenir l'avènement de cette transition écologique et sociale. Donc nous, chez Holomea, on est convaincus qu'il est temps de mettre en place des collectifs qui sont plus vivants, qui prennent soin des individus, des relations. Et on pense aussi que notre quotidien professionnel devrait être source d'envie, de motivation, d'engagement, d'entraide, de lien avec le vivant, de coopération. Donc c'est pour ça que cette année, dans La Fluence, nous allons encore plus aller au contact de personnes qui ont concrétisé la transition, qui ont porté des projets à impact positif et en fait en partant de ce projet là on va vraiment explorer avec eux pour comprendre en quoi le fonctionnement collectif a influencé la réalisation des projets. Donc voilà ça change un petit peu par rapport au contenu qu'on a eu jusqu'à maintenant on était aussi avec des personnes qui ont porté des projets vertueux etc dans le sens de la transition mais on partait vraiment de la coopération alors que là l'idée c'était quand même d'aller voir un petit peu ce qui se fait de partir du réel, du projet, de ce qu'on voit, et d'aller exprimer finalement le fonctionnement collectif, ce qu'on ne voit pas, ce qui n'est pas forcément dit, exprimé, montré. Donc voilà, l'idée c'est d'aller explorer tout ça. Et l'hypothèse qu'on va chercher à vérifier au travers des prochains épisodes, c'est vraiment de montrer que finalement en changeant les fonctionnements collectifs, ça nous permet d'aller encore plus loin dans la concrétisation de la transition. Et vous allez voir dans les prochains invités... Ça va être très très intéressant de prendre aussi du recul sur comment ces projets-là ont été menés. Ça va vraiment apporter un angle qui vient compléter en fait les derniers épisodes de ce podcast. Donc pour suivre la sortie des nouveaux épisodes, les présentations des nouveaux invités, etc., vous pouvez nous rejoindre sur la page LinkedIn Holomea. Et pour retrouver aussi tout ce qui est plutôt backstage des enregistrements, Et puis, bien sûr, suivre aussi les sorties des nouveaux épisodes. Vous pouvez aussi nous rejoindre sur Instagram, donc @holomea.insta. Et si vous êtes vous-même porteur ou porteuse de projet à impact positif, si vous contribuez à faire advenir la transition écologique et sociale, si vous souhaitez l'aborder avec nous dans ce podcast sous l'angle du collectif, n'hésitez pas vraiment à nous contacter sur LinkedIn, sur Instagram ou aussi par mail. Je vous mettrai toutes les informations dans la description de l'épisode. Voilà pour le bilan de cette première année de podcast et pour les annonces de cette nouvelle saison qui commence. Les épisodes seront publiés une fois par mois. Ils forment un recueil de témoignages, de vécus liés aux transformations des fonctionnements collectifs qui vous permettra d'avoir des clés pour faire évoluer à votre échelle votre environnement professionnel. Pour ne rater aucun épisode et pour faire grandir ce podcast, vous pouvez en parler autour de vous, vous abonner sur votre plateforme d'écoute préférée et nous laisser des étoiles si vous nous écoutez depuis Spotify ou Apple Podcast. Merci pour votre écoute et à bientôt pour un nouvel épisode de la Fluence.