4 vraies raisons de faire du sport (pour les femmes) cover
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La vie suffit !

4 vraies raisons de faire du sport (pour les femmes)

4 vraies raisons de faire du sport (pour les femmes)

41min |25/09/2025|

21241

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Description

🚹 Sur ce lien âžĄïž ton invitation GRATUITE pour l’OdyssĂ©e : un Ă©vĂ©nement 100% gratuit d'une semaine avec moi pour s’assumer entiĂšrement et enfin s’autoriser Ă  jouer tous les rĂŽles de sa vie !


Ceci est votre épisode 100% motivation à faire du sport !


Comment retrouver le plaisir de bouger pour soi, pas pour plaire ?

Comment transformer le sport en outil de puissance et de liberté ?

Comment bĂątir un corps solide et charismatique pour la vie ?


Cet Ă©pisode est un manifeste pour les femmes qui veulent reprendre la main sur leur corps. Ici, pas de bikini body ni de discours sur la volontĂ© : on parle de sueur, de poils, de respiration, de libertĂ© et de santĂ©. Je te partage les 4 vraies raisons de faire du sport quand on est une femme : se rĂ©approprier son corps, occuper l’espace public, construire un corps qui vieillit bien et apprendre Ă  ĂȘtre vraiment bien dedans.


Écoute cet Ă©pisode pour :


  • comprendre comment le sport devient un acte politique et un outil de souverainetĂ©.

  • dĂ©couvrir comment capitaliser sur ta santĂ© (muscles, mobilitĂ©, Ă©nergie).

  • avoir envie de transpirer pour toi, et de garder une motivation sans faille.


🚹 Sur ce lien âžĄïž ton invitation GRATUITE pour l’OdyssĂ©e : un Ă©vĂ©nement 100% gratuit d'une semaine avec moi pour s’assumer entiĂšrement et enfin s’autoriser Ă  jouer tous les rĂŽles de sa vie !


💌 Pour aller plus loin sur ce sujet :

Tu peux tĂ©lĂ©charger la transcription de l'Ă©pisode ! Si tu veux me laisser un petit mot doux, c'est ici pour mettre un avis sur le podcast 🌞


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Ă  tous et bienvenue sur le podcast La Vie Suffit. Ceci va ĂȘtre votre Ă©pisode 100% motivation Ă  faire du sport. Comment est-ce qu'on va retrouver le plaisir de bouger pour soi, faire du sport et pas pour plaire ? Comment transformer justement le sport en un outil de puissance et de libertĂ© en tant que femme ? Et comment bĂątir en tant que femme encore une fois un corps solide et charismatique pour la vie ? Eh bien je vous propose qu'on en parle aujourd'hui dans ce nouvel Ă©pisode. Je suis ChloĂ© Bloom, entrepreneur aux Multicasquettes, et chaque jeudi je vous partage les rĂ©flexions, les phases d'introspection, les clĂ©s qui selon moi permettent de vivre notre vie plus pleinement et de trouver plus d'Ă©panouissement. Chaque Ă©pisode est une invitation Ă  exprimer encore plus librement toutes les parts de vous. Si cela vous plaĂźt, je vous invite Ă  partager les Ă©pisodes Ă  vos proches qui en ont besoin, ainsi que laisser une jolie note et un commentaire si vous souhaitez soutenir le podcast. Salut tout le monde ! Je suis trĂšs heureuse de vous retrouver pour ce sujet-lĂ . En plus, ça fait trop bien la transition avec l'Ă©pisode de la semaine derniĂšre que j'ai enregistrĂ© avec Amandine LĂ©ger, oĂč on a dĂ©jĂ  un peu commencĂ© Ă  aborder la notion de sport pour les femmes, du capital musculaire, de la santĂ©, des injonctions Ă  la beautĂ©, du bien vieillir, de la peur de vieillir et tous ces trucs-lĂ . C'est quelque chose que je dis Ă  un moment donnĂ© dans l'Ă©pisode de la semaine derniĂšre, que l'hygiĂšne de vie, le sport, etc., ça fait partie de moi depuis des annĂ©es. Et Ă©tant donnĂ© que ça ne fait pas partie des sujets principaux que j'aborde, je ne l'inclus pas Ă©normĂ©ment dans mon contenu, en fait. Enfin, encore plus sur Instagram, mais pas spĂ©cialement beaucoup dans le podcast. Sauf qu'en fait, j'ai plein de trucs Ă  apporter lĂ -dessus et Ă  partager avec vous. Et je sais pas, je me persuadais qu'en fait ça vous intĂ©resserait pas. Sauf qu'en fait, je pense que ma vision du sport et de tout ce que ça m'a permis en tant que femme, et mĂȘme en fait de l'aspect beaucoup plus fĂ©ministe, et mĂȘme beaucoup plus je veux m'appartenir, et je veux ĂȘtre une femme libre, et je veux ĂȘtre une femme qui est bien dans sa vie, dans son corps, dans sa peau, etc. C'est complĂštement liĂ© Ă  ma relation au sport et aux diffĂ©rentes pratiques corporelles que j'ai. Donc je voulais aujourd'hui pouvoir vous parler de ça, et ne pas vous donner encore une fois des raisons Ă  la... Ă  con de faire du sport pour ĂȘtre toujours plus mince, toujours plus belle, toujours plus sĂ©duisante, toujours plus ci, toujours plus ça. En fait, j'ai vraiment envie qu'on parle d'autres choses et qu'on parle du fond du fond. Donc on va en parler aujourd'hui, on va parler de sport. Que vous fassiez du sport ou non, je pense que c'est un Ă©pisode qui peut vraiment rĂ©sonner en vous. Avant qu'on entame, je voudrais vous partager une petite surprise. J'ai jamais, jamais, jamais fait ça. Ça faisait un petit moment que j'y rĂ©flĂ©chissais. Je me posais la question avec mon Ă©quipe, on se disait comment est-ce qu'on pourrait faire pour apporter quelque chose, une valeur qui est diffĂ©rente du podcast d'habitude, mais que ça reste gratuit Ă  un maximum de nos auditrices, Ă  un maximum de femmes qui sont lĂ . J'ai vraiment envie de rĂ©unir des femmes et j'aimerais bien que ce soit quelque chose en direct. Alors moi, j'adore les ateliers, j'adore les choses en live pour pouvoir ĂȘtre directement prĂ©sente avec vous. Vous savez que mon approche, elle combine toujours la notion de, ok, on rĂ©flĂ©chit, ok, on travaille sur soi, ok, on s'introspecte, mais en fait, ça peut pas. Elle ne peut pas rester que dans la tĂȘte. C'est forcĂ©ment aussi une approche par le corps. Donc, c'est trĂšs important pour moi aussi de pratiquer, de respirer, de bouger, de se libĂ©rer, etc. Bon, j'en vais en reparler forcĂ©ment vu qu'on va parler du sport. Et l'idĂ©e m'est apparue. En fait, je vous propose de passer quasiment une semaine avec moi en direct. En fait, c'est 100% gratuit. Donc, j'ai appelĂ© ça l'OdyssĂ©e. parce que je voudrais vraiment pouvoir vous faire vivre un voyage intĂ©rieur, Ă©tape par Ă©tape, oĂč on va vraiment suivre les Ă©tapes d'une odyssĂ©e, avec le top dĂ©part, voir d'oĂč est-ce qu'on part, rencontrer diffĂ©rentes facettes de soi, diffĂ©rents challenges, etc. Donc je voudrais vraiment vous proposer une odyssĂ©e sur une semaine, gratuite, en direct, tous les jours, avec oui de l'approche oĂč on va rĂ©flĂ©chir, de l'approche pratique, de l'approche corporelle, etc. Et donc en fait, on va se donner rendez-vous tous les jours, Ă  midi. C'est du 6 au 12 octobre. Donc ce sera Ă  midi, il y aura un live tous les jours Ă  midi. Ça va durer Ă  peu prĂšs une heure et demie chaque live. Et tous les jours Ă  midi, en fait, on va travailler en particulier sur une chose, dont je vais vous parler juste aprĂšs. En fait, si vous voulez, l'OdyssĂ©e pour moi, c'est vraiment pour rĂ©unir toutes les femmes qui se sentent encore enfermĂ©es dans des rĂŽles un peu petits, un peu Ă©troits, qui ont envie d'envoyer chier un peu tous ces rĂŽles prĂ©dĂ©finis, ces injonctions, qui ont envie de se redĂ©finir et qui ont envie surtout d'incarner ce que je prĂŽne quand mĂȘme depuis des annĂ©es. Ce fĂ©minin libre, expansĂ©, vaste, qui s'autorise Ă  ĂȘtre paradoxal, qui s'autorise Ă  ĂȘtre sensuel, intuitif, Ă  ĂȘtre ambitieux, Ă  ĂȘtre leader, Ă  ĂȘtre forte et Ă  ĂȘtre vulnĂ©rable en mĂȘme temps, Ă  ĂȘtre doux, Ă  ĂȘtre charismatique aussi. C'est vraiment pour toutes les femmes qui veulent justement incarner une version de leur fĂ©minin. super large et encore plus vaste que ce qu'elles ont actuellement, pour aller jouer sur tous les plans, pour aller bouffer Ă  tous les rĂąteliers, comme on dit clairement, manger Ă  tous les buffets, incarner tous leurs archĂ©types et incarner, en fait, jouer tous les rĂŽles de leur vie. VoilĂ , donc c'est pour ça que j'ai organisĂ© l'OdyssĂ©e. Ce qui fait qu'on va travailler live par live, donc je ne vais pas vous donner tout le dĂ©tail ici, puisque ça va ĂȘtre long, puis que j'ai quand mĂȘme un Ă©pisode de podcast que j'ai envie de vous transmettre, mais on aura en fait tous les jours un live sur une thĂ©matique en particulier, Donc, L'idĂ©e, c'est quand mĂȘme de commencer par le commencement, oĂč on va vraiment faire un bilan de la situation actuelle. Il y aura des pratiques d'envision, de visualisation. On va finir par aller travailler sur quel archĂ©type vous pouvez dĂ©bloquer et comment vous allez aller l'explorer. On va avoir des pratiques libĂ©ratoires somatiques. Enfin, on va travailler sur les relations. Il y aura plein de choses. J'insiste lĂ -dessus, c'est 100% gratuit. Vous allez ĂȘtre ensuite dans un groupe WhatsApp dans lequel je vais vous apporter plus de contenu. Il y a plein de surprises, plein de cadeaux aussi, une fois que vous ĂȘtes inscrite. avec des playlists, un gros workbook aussi sur lequel vous allez pouvoir suivre. Et moi, pendant tous les lives, Ă  chaque fois, je vais vous guider sur un tableau blanc avec des exercices, des mind maps, des cartographies, etc. pour que vous puissiez les faire vous chez vous et Ă  la fois dans des pratiques. Donc tous les jours, du 6 au 12 octobre, je vous laisse regarder. Le lien est directement dans la description de l'Ă©pisode de podcast. Et si jamais vous pensez Ă  une femme, deux femmes, cinq femmes, je ne sais pas... qui en auraient grandement besoin, c'est-Ă -dire qui auraient besoin justement de s'autoriser un peu Ă  aller jouer tous les rĂŽles de leur vie, Ă  sortir de leur carcan, partagez-leur le lien, encore une fois c'est gratuit et je souhaiterais vraiment qu'il y ait un maximum de femmes qui le fassent, parce que je pense qu'en une semaine on peut dĂ©jĂ  faire bouger beaucoup de choses en fait. L'idĂ©e c'est vraiment que vous repartiez avec quelque chose de trĂšs concret et ok dans ma vie je vais aller faire ça, ça, ça, ça, ça, ça, plutĂŽt que juste toujours ĂȘtre dans de l'introspection. VoilĂ , je pense qu'en une semaine il y a plein de choses qui peuvent dĂ©jĂ  bouger. Donc n'hĂ©sitez pas. Moi je vous attends trĂšs trĂšs nombreuses, pensez juste Ă  prendre rapidement votre place parce qu'on ouvre les places que pendant une semaine, et qu'on a forcĂ©ment un nombre de places qui est limitĂ© avec les outils qu'on a, on ne pourra pas accueillir tout le monde. Mais voilĂ , je vous laisse le lien, et c'est Ă©crit, votre invitation gratuite pour l'OdyssĂ©e dans la description de l'Ă©pisode. Je reviens Ă  mes moutons, mais ça fait complĂštement lien avec ce que je vous dis lĂ . Donc l'idĂ©e c'Ă©tait de vous parler aujourd'hui de la relation au sport. Parce que oui, les archĂ©types que vous voyez pas mal chez moi, ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre l'ambitieuse, ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre l'entrepreneur, ça va ĂȘtre la femme sensuelle, ça va ĂȘtre la femme intuitive, ça va peut-ĂȘtre ĂȘtre parfois la femme un peu drĂŽle, quoi que je sais pas. Je suis pas bien sĂ»re que tout le monde se rende compte que j'ai de l'humour, mais voilĂ . Et en fait, la femme sportive, je la mets pas beaucoup devant. Je vais plutĂŽt l'appeler la performante. Alors que la performance fait partie d'un de mes piliers de vie aussi quand mĂȘme, mine de rien. performer, c'est quelque chose que j'aime Ă©normĂ©ment et surtout, j'aime performer sur plein de plans diffĂ©rents. C'est-Ă -dire que vous voyez, je suis exactement ce genre de meuf qui se met des objectifs pro et perso en mĂȘme temps, qui fait qu'elle est un peu sous l'eau. Martine a trop bourrĂ© son agenda, mais c'est pas grave, on y va. En bourrant un peu, ça va passer. Je suis un peu dans ce dĂ©lire-lĂ . Et en fait, le sport fait partie de ces endroits oĂč j'ai envie de performer, mais pas uniquement. Le sport, c'est aussi pour moi un outil de retour Ă  soi. Parce qu'en fait, il y a plein de types de sports diffĂ©rents, encore une fois. On n'est pas obligĂ© de faire que du sport intense. Il y a plein d'autres types de sports, notamment la danse, le yoga, le pilates, mĂȘme si le yoga n'est pas vraiment un sport. En tout cas, Ă  la base, c'est une philosophie. Mais si on prend juste la partie pratique corporelle, on peut dire que c'est un sport. Donc voilĂ , en fait, il y a plein d'autres types de pratiques diffĂ©rentes. Mais pour moi, ça remplit vraiment ce truc de dĂ©passement de soi et de performance et Ă  la fois ce truc de retour Ă  soi. Ce que je voudrais vous partager aussi ici, en fait dans cet Ă©pisode c'est les 4 vraies raisons qui fait que en fait aujourd'hui je pourrais plus me passer du sport et que je comprends avec des faits mais je ne peux pas imaginer qu'on puisse se passer du sport en fait mĂȘme si je le comprends complĂštement pour plein de raisons d'environ de moyens de plein de choses en fait je peux comprendre mais je ne l'imagine pas parce qu'en fait j'ai pas envie de vous resservir tous les trucs de manger 5 fruits et lĂ©gumes machin faut faire du sport parce qu'on nous dit que c'est bien de faire du sport etc mais en fait en tant que femme ... Vraiment, en tant que femme, faire du sport, et plein de types de sport dont je vais vous parler, ça devient, je crois, une nĂ©cessitĂ© et un enjeu absolument Ă©norme, dĂ©jĂ  en vieillissant, mais aussi dans notre sociĂ©tĂ©, pour se rĂ©approprier son corps, pour se rĂ©approprier notre voix, pour se rĂ©approprier de l'espace, notre place dans l'espace public, en fait. Donc dĂ©jĂ , ça, c'est le premier aspect. Le premier axe dont je voulais vous parler, c'Ă©tait qu'en fait, le sport, c'est un moyen. une raison de se rĂ©approprier son corps comme Ă©tant notre propre territoire. Parce qu'en fait, j'ai forcĂ©ment de l'Ă©motion quand je vous dis ça, mais force est de constater qu'en fait, le corps fĂ©minin, depuis extrĂȘmement longtemps, est jugĂ©, scrutĂ©, sexualisĂ©, objectifiĂ©, etc. Et en fait, c'est comme s'il nous appartenait... Jamais vraiment. C'est comme si, en fait, soit il fallait qu'on le cache, parce qu'en fait, il ne nous appartient pas vraiment, et on doit prĂ©server certaines personnes de leurs Ă©lans, je ne sais pas quoi, donc on doit le cacher. Donc en fait, il n'est pas vraiment Ă  nous, en fait, Ă  ce moment-lĂ . Soit, au contraire, on doit le sexualiser pour le rendre dĂ©sirable, etc. Il ne nous appartient toujours pas dans ce moment-lĂ . Soit, quand on est entre deux, on nous dit qu'on est coincĂ©s, donc il ne nous appartient toujours pas dans ce moment-lĂ . En fait, c'est comme si notre corps... Moi, j'ai quand mĂȘme cette sensation-lĂ  depuis longtemps et depuis encore plus longtemps. plus depuis que j'ai travaillĂ© sur les agressions sexuelles que j'ai vĂ©cues, etc. Notre corps, j'ai la sensation qu'en fait, c'est comme si on n'avait pas de droit absolu et non nĂ©gociable dessus. En fait, il y a tout le temps quelqu'un qui a quelque chose Ă  redire dessus, qui nous dit comment est-ce qu'il doit ĂȘtre. En fait, il y a une injonction Ă  ce Ă  quoi doit correspondre notre corps, comment est-ce qu'il doit ĂȘtre. Alors Ă©videmment, avec son apparence physique, avec la notion de minceur, avec les poils, avec la beautĂ©, avec la jeunesse, avec la cellulite, avec tous ces trucs-lĂ , avec la maternitĂ©, enfin voilĂ . Il y a donc l'aspect esthĂ©tique, il y a aussi l'aspect de l'injonction Ă  la procrĂ©ation. Je me trouve encore assez peinard Ă  33 ans, je veux pas d'enfant, et pour le moment je me trouve encore assez peinard. J'attends de voir quand, peut-ĂȘtre quand j'en aurai 35, 36, 38, les remarques que j'aurai, qui seront lourdingues, mais en tout cas pour le moment j'ai l'impression que ça va, mais il y a quand mĂȘme cet enjeu-lĂ . Et puis, il y a encore une fois ce truc de cet enjeu de la pute ou la sainte, en fait, notre corps, en fait, il est soit censĂ© ĂȘtre dĂ©sirable, soit censĂ© ĂȘtre couvrant parce que c'est trop... Enfin, en fait, il y a un gros problĂšme autour du corps fĂ©minin qui est que c'est comme si c'Ă©tait un territoire qui nous appartenait pas et qu'on marchait tout le temps sur des oeufs. Eh bien, le sport, je trouve que ça devient une maniĂšre, et ça en est une, en fait, de le rĂ©cupĂ©rer pour plein de raisons. En fait, c'est comme si c'Ă©tait une maniĂšre d'apprendre Ă  de nouveau se sentir chez soi. En fait, moi, c'est vraiment ce que je ressens quand je fais du sport et j'en prends de plus en plus conscience. Je me rends compte, en fait, de la diffĂ©rence que ça fait dans ma vie. Entre aujourd'hui, oĂč je fais plein de sports diffĂ©rents, et d'il y a dix ans oĂč je faisais pas du tout de sport, il n'y a pas que le sport, Ă©videmment, qui entre en jeu, il y a tout le travail que je fais Ă  cĂŽtĂ©, mais ça joue Ă©normĂ©ment. En fait, j'ai enfin la sensation d'ĂȘtre chez moi, dans le monde, dans mon corps. Dans mon corps, je me sens enfin comme Ă  la maison. Ça a mis dix ans. Ça a demandĂ© du travail perso et ça a demandĂ© aussi du sport. et le sport en fait partie. En fait, le sport, ça donne vraiment confiance en soi pour plein de raisons. Une des raisons, en fait, par exemple, c'est que quand on doit faire un certain sport qui nous permet de dĂ©velopper notre force, donc avec la musculation que je vais faire ou notre explosivitĂ©. En ce moment, vous le savez, je prĂ©pare une compĂ©tition sportive, un AEROX, donc je travaille Ă©normĂ©ment mon explosivitĂ©. Je me suis mise Ă  courir. Vous pouvez pas savoir comme c'est dur. Enfin, si, il y en a sĂ»rement qui savent, mais je dĂ©teste courir. Les gens qui disent « Ouais, mais c'est trop bien, tu sais, crĂšnes des endorphines et tout, mais... allez vous faire voir en fait, je dĂ©teste la course, il n'y a rien de bien, c'est dĂ©sagrĂ©able. On finit par ĂȘtre fiers de soi quand mĂȘme. Mais je dĂ©teste la course, j'ai l'impression qu'il y a un troupeau de bƓufs qui accroche Ă  mes Ă©paules quand je cours, c'est une horreur, mais bon bref. Donc ça va ĂȘtre l'explosivitĂ©, ça va ĂȘtre la notion d'agilitĂ©. Je vous donne un exemple, quand je grimpe un volcan aujourd'hui, je suis d'une agilitĂ©, on dirait un petit marsupilami, j'ai l'impression d'ĂȘtre chez moi et c'est trop bien et je suis dans mon Ă©lĂ©ment. alors qu'on m'aurait fait faire ça peut-ĂȘtre il y a dix ans, aprĂšs avoir jamais fait de sport, Ă  part peut-ĂȘtre un peu de muscu ou quoi que ce soit, jamais travaillĂ© mon agilitĂ©, ma souplesse, ma mobilitĂ©, enfin tout ça, en fait j'aurais Ă©tĂ© maladroite, j'aurais pas su comment poser mes pieds, pas su gĂ©rer les impacts, je me serais sentie un peu mal Ă  l'aise, engoncĂ©e, engourdie, gauche, etc. Et ça donne pas la sensation d'ĂȘtre chez soi en fait, comme ça. Donc il y a des pratiques sportives qui nous permettent de regagner en force, de sentir qu'en fait on peut compter sur soi. et ça mine de rien c'est un vecteur de confiance, de charisme, de sensualitĂ©, etc., qui est incroyable. Moi, ça me bute encore aujourd'hui d'entendre le contraire, d'entendre qu'une femme qui a des muscles, c'est pas beau, d'entendre qu'une femme qui est forte ou qui est musclĂ©e, etc., c'est pas fĂ©minin. Et j'en parlais la semaine derniĂšre dans l'Ă©pisode avec Amandine, c'est un truc que j'entends encore tout le temps aujourd'hui. C'est vraiment... Moi, je l'ai entendu tellement de fois Ă  propos de mon corps, que vu que j'Ă©tais musclĂ©e, j'Ă©tais pas fĂ©minine, que vu que mes cuisses, c'Ă©tait pas des baguettes, j'Ă©tais pas sexy. Je l'entends tout le temps. Ouais, j'ai des grosses cuisses, j'ai des Ă©paules qui sont trĂšs larges. Oui, je suis musclĂ©e, j'ai un physique plutĂŽt athlĂ©tique. En fait, j'en ai terminĂ©. J'en ai terminĂ© avec le fait d'ĂȘtre complexĂ©e avec ça. J'ai envie de me ressembler et j'ai envie d'ĂȘtre bien dans mon corps. Et je trouve qu'en fait, cette notion de se sentir fort permet de dĂ©velopper une forme de confiance en notre corps et de sensorialitĂ©, de sensualitĂ© qui est dingue. Par exemple, je le vois sur ma pratique du floor, donc c'est de la danse au sol. Moi qui suis musclĂ©e et qui ai de la force quand mĂȘme, Je vois en fait Ă  quel point je suis Ă  l'aise dans cette pratique et Ă  quel point j'ai progressĂ© vite et Ă  quel point j'ai pu vraiment me sentir trĂšs sensuelle parce que j'ai confiance dans les capacitĂ©s de mon corps. Donc en fait, je peux vraiment kiffer, je peux m'Ă©viter d'avoir des bleus, je peux vraiment me reposer en fait sur mon corps. En fait, c'est presque indescriptible la sensation. Je sais qu'en fait, je peux m'appuyer sur mon corps. Et il n'y a rien de plus difficile, je trouve moralement des fois, que d'avoir la sensation que notre corps est trop faible et qu'on ne peut pas compter dessus. Et c'est le cas quand on a des soucis de santĂ©, par exemple. Et en fait, d'avoir de la force, par exemple, sur quelque chose, et je ne parle pas forcĂ©ment de soulever des poids hyper lourds, je ne parle pas forcĂ©ment de ça, mais juste d'avoir de la force et de sentir qu'on est musclĂ© et qu'on peut compter sur notre corps, c'est une sensation qui est incroyable et dont on a aussi besoin nous en tant que femmes. Ça donne une sensation aussi de soliditĂ© et de stabilitĂ©, et ça donne une sensation de « je me sens chez moi, je m'appartiens » . Il y a autre chose aussi qui joue beaucoup lĂ -dessus, je trouve, dans la pratique du sport, c'est tout ce qui est souplesse et mobilitĂ©. Quand j'ai commencĂ© Ă  m'y mettre, j'ai commencĂ© Ă  faire du yoga quand je suis partie en Australie, je crois que ça devait ĂȘtre en 2018, avant ça j'en faisais pas, j'arrivais mĂȘme pas Ă  toucher mes pieds. À la base, je suis vraiment pas quelqu'un de souple. Et en fait, aujourd'hui, c'est devenu un non nĂ©gociable parce que, mais Ă  quel point je suis confortable dans mon corps ? C'est-Ă -dire qu'en fait, oh lĂ  lĂ , je trouve mon corps tellement confortable dedans que j'ai vraiment envie profondĂ©ment d'y rester, j'ai envie de le ressentir. J'ai envie de ressentir tous les petits aspects, tous les petits trucs. Ça crĂ©e une connexion, en fait, qui est... En fait, c'est presque de l'auto-Ă©rotisme. Je vais peut-ĂȘtre aller un peu loin en disant ça, mais c'est presque de l'auto-Ă©rotisme et de l'auto... On est toujours dans cet univers de sensualitĂ©, en fait, quand je dis ça. Mais c'est vraiment de l'auto-Ă©rotisme que de se sentir souple, mobile dans son corps, parce qu'en fait, ça offre une libertĂ© de mouvement et une sensation de... Ah, c'est souple, ça bouge. Je fais ce que je veux. Je suis bien. Puis lĂ , je peux ressentir ça. Puis lĂ , je peux me mettre dans cette posture. C'est super, super, super agrĂ©able. Et c'est encore une fois, c'est cet axe-lĂ  que je trouve qui est hyper important dans le sport pour se rĂ©approprier son corps comme territoire, c'est que bouger son corps, le rendre mobile, le rendre fort, le rendre solide, le rendre stable, le rendre souple, etc. Ça le rend confortable, mais ça donne surtout la sensation d'ĂȘtre chez soi dans le monde, d'ĂȘtre comme Ă  la maison. Et donc oui, le sport, quand on en fait, et peu importe le sport qu'on fait encore une fois, l'idĂ©e c'est de trouver une pratique que nous on aime, ça donne vraiment confiance en soi. et je trouve que ça donne du charisme et ça donne un charisme qu'on ne peut absolument pas mimer. En fait, que ce soit n'importe quel sport, quand on fait du sport, on a beaucoup plus conscience de la maniĂšre dont notre corps Ă©volue dans l'espace. Évidemment, ça dĂ©veloppe la proprioception, mais en fait, au-delĂ  de ça, ça dĂ©veloppe la confiance qu'on a en la maniĂšre dont notre corps va bouger. Donc on ne retient pas les mouvements parce qu'on sait gĂ©rer l'amplitude d'un mouvement, on ne retient pas toujours les impacts parce qu'on sait gĂ©rer les impacts, on ne retient pas la grandeur ou la rapiditĂ©. d'un mouvement ou quoi que ce soit parce qu'en fait on sait qu'on peut gĂ©rer ça et donc c'est comme si on s'autorisait Ă  bouger de maniĂšre plus large plus rapide plus lente plus souple plus tout en fait il ya beaucoup plus d'amplitude beaucoup plus de tout. En fait le mouvement et le corps prend une place qui est plus vaste. LĂ  encore une fois je vous parle de la maniĂšre dont moi je ressens les choses je sais pas si c'est le cas tout le monde mais je s'il ya bien une raison de faire du sport et quelque chose qui change tout dans ma vie de femme en tant que femme c'est ça C'est que ça me confĂšre une aisance dans l'espace public, une aisance avec les autres, une aisance avec moi-mĂȘme, un charisme, une aura qu'on ne peut pas mimer. En fait, elle est juste lĂ  parce que je suis bien chez moi. Et autre chose aussi, toujours dans la notion de se rĂ©approprier son corps comme territoire, quand on fait du sport, on transpire, on respire fort, parfois on pue, on fait des grimaces, etc. Et ça, pour moi, le fait de faire du sport et de me mettre dans tous mes Ă©tats parfois, ou quoi que ce soit, Ça a aussi Ă©tĂ© un moyen pour moi de rĂ©habiliter toutes ces choses-lĂ  comme Ă©tant normales pour une femme. Parce qu'encore une fois, il y a toujours ce truc-lĂ , une femme, elle doit rester clean, elle doit rester impec, elle doit rester belle. En fait, il y a juste Ă  voir cette traĂźne de la clean girl insupportable, avec jamais un cheveu qui dĂ©passe, qui doit ĂȘtre nickel, avoir des plaquages, avoir la peau parfaite, avoir le legging parfait, ne pas avoir de traces d'oreoles, de pas avoir de camelto, rien du tout. enfin c'est un une Ă©niĂšme injonction qu'on nous met sur la tronche de ressembler Ă  une pilate girl mais non, en fait juste une femme qui fait du sport ça ressemble pas forcĂ©ment Ă  ça et je me rappelle que quand j'avais commencĂ© le sport et que je voyais des femmes hyper apprĂȘtĂ©es hyper jolies et tout pour aller Ă  la salle qui s'entraĂźnait avec les cheveux dĂ©tachĂ©s, je me disais merde pourquoi moi j'y arrive pas pourquoi j'y arrive pas, moi je suis moi je suis moche quand je fais du sport etc j'y arrive pas et je me suis longtemps demandĂ© et en fait aujourd'hui c'est une question qui n'est mĂȘme plus lĂ  c'est que transpirer comme un Comme un bƓuf ? pour pas dire un porc, parce que c'est pas sale de transpirer. Transpirer comme un bƓuf ne me cause aucun problĂšme. Avoir des grandes marques de transpiration sur les fesses, sous les fesses, Ă  l'entrejambe, sous les bras, sur la poitrine ou ce que vous voulez, je n'en ai rien Ă  faire. MĂȘme publiquement, je n'en ai strictement rien Ă  faire. Ça, c'est le sport qui m'a juste aidĂ©e Ă  en faire quelque chose de normal. La sueur, les poils sous les bras qui sont pas parfaitement Ă©pilĂ©s quand on s'entraĂźne, etc., aucun problĂšme. Les grimaces, les cris, les soupirs, les ce que vous voulez, En fait, ça dĂ©passe. Ça dĂ©passe juste, en fait, c'est normal. Ça m'a vraiment permis de rĂ©habiliter ces choses-lĂ  chez moi, alors que je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, mais je ne sais pas exactement si c'est liĂ©. Il y a des agressions que j'ai vĂ©cues ou Ă  beaucoup de choses que j'ai Ă©normĂ©ment entendues, mais c'Ă©tait quelque chose qui Ă©tait trĂšs honteux chez moi. Quand j'Ă©tais plus jeune, dĂ©jĂ  ado, dĂ©jĂ  quand je suis devenue puber, j'avais Ă©normĂ©ment de honte par rapport Ă  la transpiration, aux poils, aux odeurs, etc. Et en fait, ça a durĂ© jusqu'Ă  peut-ĂȘtre 24 ans, cette honte, 25 ans, Ă  avoir honte de transpirer, honte d'avoir des odeurs, honte d'avoir un poil par-ci, un poil par-lĂ . Je me sentais honteuse parce que je n'Ă©tais pas assez clean. On en revient encore une fois Ă  ces injonctions. de puretĂ©, de propretĂ©, de perfection, etc. pour les femmes, en fait, auxquelles j'ai quand mĂȘme adhĂ©rĂ© pendant longtemps. Et le sport m'a vraiment permis, en fait, de faire un Ă©norme doigt d'honneur Ă  ces trucs-lĂ  et de juste me dire, en fait, attends, moi, mon corps, c'est mon territoire, j'en fais ce que je veux. En fait, la sensation est tellement plus kiffante de me donner, de me faire transpirer ou quoi que ce soit. C'est mon corps, j'en fais ce que je veux. Il n'y a pas longtemps, j'ai entendu quelqu'un avoir un discours qui m'a sĂ©rieusement dĂ©rangĂ©e. En mode, ouais, il y a des gens qui font du sport, en fait, et qui se donnent et qui transpirent, etc. En fait, c'est n'importe quoi ce qu'ils se font subir. Ils font subir des trucs Ă  leur corps. On n'a pas besoin de faire ça. On peut faire des petits trucs tout doux, du yoga, du pilates, etc. Ça m'a profondĂ©ment dĂ©rangĂ©e, en fait. Ça m'a profondĂ©ment dĂ©rangĂ©e parce qu'en fait, ça reste de nouveau une Ă©niĂšme injonction Ă  faut pas dĂ©passer, faut pas s'infliger, en fait, sous couvert d'ĂȘtre quelqu'un qui se fait du mal, en fait. C'est parce qu'il y a vraiment ce truc-lĂ  qui ressort rĂ©guliĂšrement. je suis dĂ©solĂ© ça parle dans tous les sens parce que c'est un sujet qui me passionne mais On en revient de nouveau Ă  ce truc-lĂ  oĂč une femme, elle doit pas se dĂ©passer. Jamais. J'ai Ă©normĂ©ment entendu ce discours-lĂ  quand j'ai commencĂ© le sport, et peut-ĂȘtre que je l'entendrai encore, mais honnĂȘtement, lĂ  oĂč je vis, il y a que des gens qui se dĂ©foncent au sport comme moi, donc en fait, on vit un peu dans une bulle pour le coup, donc j'entends plus trop ça. Puis ma famille, de toute façon, est extrĂȘmement sportive aussi. J'ai quand mĂȘme un pĂšre qui fait des Ironman, une mĂšre crossfiteuse, une soeur crossfiteuse, un frĂšre pareil. Bref, on n'a que des sportifs dans la famille. Donc je ne suis pas trop confrontĂ©e Ă  ce genre de trucs. Mais Ă  l'extĂ©rieur, je sais que je l'entends. Et c'est toujours... En fait, c'est pas gĂȘnant pour un homme de le voir se dĂ©foncer Ă  la salle de sport, de le voir transpirer, de le voir essayer de se dĂ©passer, de faire des burpees, de courir, de tous ces trucs-lĂ . Par contre, quand c'est une femme, on va facilement Ă©voquer le discours de « Oh lĂ  lĂ , mais est-ce qu'elle s'inflige ? Oh lĂ  lĂ , mais elle est pas douce, elle sait pas prendre soin d'elle, etc. » Ça me dĂ©range. Ça me dĂ©range profondĂ©ment, en fait. Il n'y a aucune diffĂ©rence. on n'est pas en train de parler d'avoir une hygiĂšne de vie dans l'extrĂȘme ou en fait lĂ  on a un systĂšme nerveux qui est dĂ©rĂ©gulĂ© on rĂ©cupĂšre pas on a que des blessures etc on parle pas de ça. Mais moi, je suis convaincue qu'on a besoin d'Ă©normĂ©ment de contraste dans notre vie pour pouvoir la kiffer. On a besoin de pouvoir se donner Ă  l'extrĂȘme dans un truc et de pouvoir, Ă  contrario, redescendre et faire un yoga yin avec un son de yin Ă  cĂŽtĂ© si on veut. C'est un des exemples que je donne, mais il y en a plein d'autres. Et moi, je suis vraiment convaincue de ces extrĂȘmes-lĂ  et de savoir justement jongler avec toutes ces nuances-lĂ . On en revient Ă ... En fait, je m'autorise Ă  incarner tous les rĂŽles de ma vie. Je suis la nana ultra performante. qui se donne, qui dĂ©chire, qui hurle, qui a deux doigts de vomir quand elle apprend Ă  courir avec son coach. Et en mĂȘme temps, je suis cette nana qui est lĂ  en train de faire son yoga yin avec son sandilin, de mĂ©diter, machin. En fait, je suis les deux. On en revient un peu Ă  tout ce dont on va parler et sur ce en quoi on va bosser dans l'OdyssĂ©e du 6 au 12 octobre. Donc voilĂ , si ça, ça vous parle ce que je vous dis, vous n'hĂ©sitez pas Ă  vous inscrire. VoilĂ . Donc ça, c'est une des premiĂšres choses. Je me suis rĂ©appropriĂ© mon corps comme territoire et je pense que ça devrait ĂȘtre une raison. extrĂȘmement importante pour les femmes pour qu'elles se mettent au sport. Je comprends complĂštement qu'on commence avec d'autres raisons, qui peuvent ĂȘtre esthĂ©tiques, je veux perdre du poids, je veux ressembler Ă  ci, je veux me dĂ©barrasser de ma cellulite, etc. Ce qui me dĂ©range aujourd'hui, c'est qu'on n'entend quasiment que ça comme raison, alors qu'il y a tellement plus grave Ă  savoir, en fait, notre corps ne nous appartient quasiment jamais. Il suffit qu'en plus de ça, on ait vĂ©cu une agression sexuelle, ce qui est quand mĂȘme le cas d'une majoritĂ© de femmes, en fait, notre corps, on en est quasi dĂ©possĂ©dĂ©, en fait. Et le sport, que ce soit un sport doux, un sport extrĂȘme, de la natation, du tennis, la danse, ce que vous voulez, c'est une maniĂšre de se le rĂ©approprier en disant « c'est Ă  moi, putain c'est Ă  moi, personne n'a le droit de me dire si je vais transpirer, pas transpirer, vomir, pas vomir, ĂȘtre douce, pas douce, je veux pas adhĂ©rer Ă  ce truc de la clean ngirl, c'est Ă  moi » . VoilĂ , donc ça c'est le premier axe. Le deuxiĂšme axe, je me suis encore fait la rĂ©flexion lĂ -dessus ce matin quand j'Ă©tais Ă  la gym justement, c'est que faire du sport c'est un moyen d'occuper l'espace public. Parce que mine de rien, quand on regarde dans la rue, et moi je le voyais encore ce matin dans ma gym, dans ma salle de sport, il y a toute la partie recovery avec les bains glacĂ©s, le sauna, mĂȘme jacuzzi et tout, puis il y a une grande piscine. Et en fait, ce qui est fou, c'est que c'est une salle mixte. Et je me suis fait la rĂ©flexion en me disant, tu vois, si c'Ă©tait une salle que pour femmes, eh bien, je me baignerais. J'utiliserais la piscine, j'utiliserais beaucoup plus la recovery, je finirais mon training, mon entraĂźnement. J'irais direct me doucher, me mettre en maillot de bain et j'irais un peu dans la piscine, lĂ©zarder, me baigner, etc. LĂ , en fait, c'est une salle mixte. Du coup, je ne me sens pas du tout assez en sĂ©curitĂ© pour le faire parce qu'en fait, je sais que je vais forcĂ©ment avoir du male gaze. Je sais qu'Ă  un moment donnĂ©, je vais ĂȘtre scrutĂ©e. En fait, je n'ai pas envie. Et il y a peut-ĂȘtre un peu de syndrome de personnage principal lĂ -dedans, mais pas tant que ça. Et surtout, il y a un truc qui est hallucinant, c'est que dans cette mĂȘme piscine, en fait, et c'est la mĂȘme chose, honnĂȘtement, si vous regardez, mĂȘme Ă  Paris, dans le mĂ©tro, ça se passe de la mĂȘme maniĂšre, l'espace, mĂȘme s'il y a autant d'hommes que de femmes dans un endroit, en fait, il est majoritairement occupĂ© par des hommes, parce qu'en fait, ils sont toujours beaucoup plus Ă  l'aise dans un endroit mixte que ce que nous, on peut l'ĂȘtre, par exemple. Et ils vont prendre aussi plus de place. Attention, je ne suis pas en train de blĂąmer les hommes ici, je suis juste en train de dire qu'en fait, c'est dans le fonctionnement de notre sociĂ©tĂ©, c'est souvent comme ça que ça se passe. Un homme, il va s'asseoir de maniĂšre bien large en Ă©cartant les bras, les Ă©paules, etc. Nous, on va souvent... s'asseoir en rĂ©duisant un peu l'espace qu'on va prendre, comme s'il fallait qu'on se minimise, on va se mettre les jambes croisĂ©es, etc. En fait, c'est un systĂšme d'Ă©ducation, on est Ă©duquĂ© comme ça. Et en fait, dans l'espace public, et donc je le voyais encore dans ma gym ce matin, c'est pareil. Je lui dis, c'est ouf comme les mecs sont Ă  l'aise Ă  prendre la place, aller se baigner, se mettre torse nu, sortir du truc et tout. Les filles, il y a quelques femmes qui osent se mettre en maillot de bain et se balader, mais peu comparĂ© au nombre de nanas qu'il y a dans cette salle, en fait. C'est un truc de fou. Et donc, bref, pour revenir Ă  Emoto, en fait, je me disais, mais c'est... Le fait de faire du sport, c'est aussi un moyen de rĂ©cupĂ©rer cet espace public qui n'est pas rĂ©parti Ă  50-50 en fait. C'est un moyen de l'occuper et de revendiquer ce droit-lĂ  aussi. Donc d'aller courir, c'est un moyen d'occuper l'espace public, de transpirer, de lever lourd, de marcher seul, etc. C'est aussi un moyen de rĂ©cupĂ©rer l'espace public. En fait, de se balader dans cet espace qui est autant le nĂŽtre que celui d'autres personnes et d'autres sexes et d'autres genres ou quoi que ce soit, c'est juste un droit fondamental de naissance. En tout cas, ça devrait l'ĂȘtre, et c'est dans notre pays comme ça que ça marche. Mais il y a des pays dans lesquels ce n'est pas le cas, je pense que vous ĂȘtes au courant. Et le fait de... Oui, ça peut ĂȘtre compliquĂ© parce que du coup, on est exposĂ© au regard extĂ©rieur et on est souvent opposĂ© au male gaze, on est opposĂ© au regard extĂ©rieur d'hommes, d'autres femmes Ă©galement, mais en fait, ça donne de la puissance d'oser quand mĂȘme le faire. Et le fait de faire du sport, ça permet aussi de revendiquer le fait que non, le corps ne doit pas ĂȘtre discret en tant que femme. Notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre discret. Notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre mince, notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre contenu, notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  rĂ©pondre Ă  une certaine norme. En fait, il peut ĂȘtre vivant, il peut ĂȘtre en mouvement, il peut ĂȘtre agressif, il peut ĂȘtre visible, il peut avoir n'importe quelle forme. Un type de sport, moi, qui m'a aussi beaucoup aidĂ©e sur ce truc d'occuper l'espace public, c'est le sport de combat. Je n'en fais pas depuis trĂšs longtemps, ça va faire moins d'un an que j'en fais, mais j'en fais de maniĂšre rĂ©guliĂšre. et ce depuis que l'annĂ©e derniĂšre j'ai vĂ©cu une... Une agression qui ne m'a pas spĂ©cialement traumatisĂ©e, mais qui restait quand mĂȘme une agression. Pendant une de mes sĂ©ances de dĂ©dicaces Ă  la FNAC dont j'ai dĂ©jĂ  parlĂ©, j'en ai eu marre parce que le mec s'est senti complĂštement comme chez lui et comme chez sa mĂšre pour toucher mon corps, le placer d'une certaine maniĂšre, etc. Alors qu'en fait, j'Ă©tais autant chez moi que chez lui Ă  ce moment-lĂ . Je suis autant chez moi que chez toi, tu l'es chez toi. Et je n'ai pas su comment rĂ©agir et j'ai eu un rĂ©flexe de me rĂ©duire et j'ai aussi Ă©tĂ© en sidĂ©ration, clairement. Et donc, j'ai commencĂ© Ă  vouloir faire du sport de combat pour ça. Pourquoi ? Pour pouvoir m'apprendre Ă  occuper l'espace public et Ă  revendiquer ce droit-lĂ . Parce qu'en fait, quand on commence Ă  faire du sport de combat, notre Ă©nergie, elle commence Ă  changer. On commence Ă  dĂ©gager une Ă©nergie qui va ĂȘtre peut-ĂȘtre un petit peu plus agressive, en tout cas perçue comme plus agressive par les agresseurs, n'est-ce pas ? Mais en tout cas, une Ă©nergie de confiance en soi. Il y a quelque chose qu'il faut savoir aussi, c'est que les agresseurs, quels qu'ils soient, et notamment pas mal dans la rue, ils choisissent trĂšs bien leurs victimes et ils choisissent et ils regardent leurs victimes avant. Ils choisissent volontairement toujours des femmes qui, exactement comme moi de base, ne dĂ©gagent pas du tout cette Ă©nergie d'agressivitĂ© et ne dĂ©gagent pas du tout cette Ă©nergie de « j'ai confiance, je vais pouvoir rĂ©pliquer » . Donc le sport de combat, moi, ça m'a aidĂ©e aussi Ă  me dire « attends, j'occupe l'espace public, je veux savoir comment l'occuper, j'ai autant le droit que les autres de pouvoir l'occuper » . AprĂšs, les autres sports, ça va ĂȘtre par exemple, lĂ , tout le sport que je fais Ă  cĂŽtĂ© avec la course, les burpees, les jumps et tous ces trucs-lĂ . Ça me confĂšre, par exemple, une agilitĂ©, ce qui fait que je me sens comme un marsupilami, oĂč en fait, dans l'espace public, je me sens chez moi aussi. Je peux rebondir, je peux sautiller, je peux expĂ©rimenter, j'ai plus de libertĂ©. Je me sens plus libre et je me sens le droit, l'autorisation, la capacitĂ© d'occuper l'espace public sans demander la permission. Se rĂ©approprier l'espace public, mesdames, c'est un acte politique. Je dis ça, je pense que c'est vraiment quelque chose qui est sous-estimĂ©, mais qui est trĂšs important. Ă  comprendre, que ce soit dans le mĂ©tro, que ce soit dans la rue ou quoi que ce soit, rien que dans la rue, vous le voyez, les femmes marchent vite pour aller d'un point A Ă  un point B. Il y a rarement des groupes de femmes qui stagnent dans un endroit contre un mur. Les mecs ne changent pas de trottoir en gĂ©nĂ©ral quand ils croisent un groupe de femmes. Donc vous voyez, c'est un peu ce truc-lĂ . Donc c'est vraiment se rĂ©occuper de cet espace public. Et un autre sport qui m'a Ă©normĂ©ment aidĂ©e justement Ă  mieux occuper l'espace public et Ă  kiffer, c'est la danse. Parce qu'en fait, la danse, ça m'a fait renouer avec cette notion de l'amusement, du jeu, de prendre de l'autodĂ©rision, mais corporelle cette fois-ci, du lĂącher prise et de la sensualitĂ©, de ne pas hĂ©siter Ă  lĂącher un petit twerk de temps en temps avec mes copines quand j'arrĂȘte de rigoler, de faire des petits mouvements. de rigoler, de faire des petits trucs un petit peu sexy de temps en temps, en fait, juste alors que c'est des choses que, avant, dĂ©jĂ , je ne voulais pas les faire parce que j'avais toujours peur de passer pour une naze ou ridicule ou quoi que ce soit. Je ne savais pas faire parce que j'Ă©tais trĂšs mal dans mon corps et trĂšs coincĂ©e. Mais aussi, j'avais peur. J'avais peur parce que, pour moi, c'Ă©tait des signaux de quelque chose qui n'est pas bon, qui est malsain ou quoi que ce soit. Mais aujourd'hui, je fais ça Ă  la danse. Donc, en fait, dans ma vie de tous les jours, dĂšs que j'entends une petite musique, moi, j'ai envie de lĂącher un petit dĂ©hanchĂ©. Et en fait, je le fais et c'est trop cool. Et je me dis, en fait, lĂ , je parle d'un truc comme si c'Ă©tait Ă©norme. Non, c'est un tout petit truc, en fait. Mais ça fait du bien. Ça fait du bien. J'occupe l'espace public. J'occupe l'espace public Ă  la hauteur de ce que je veux l'occuper, en fait. VoilĂ . Donc ça, c'est une des raisons de faire du sport et de plein de sports diffĂ©rents. Évidemment, le troisiĂšme axe, c'est quelque chose dont on a parlĂ© aussi avec Amandine, justement, dans l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent. C'est de bĂątir un corps qui vieillit bien. Je sais, je sais qu'on a Ă©normĂ©ment d'injonctions au-dessus de la tĂȘte autour du fait qu'il ne faut pas ĂȘtre trop musclĂ©, qu'il faut ĂȘtre mince, qu'il faut faire une certaine taille, etc. Je me sens extrĂȘmement chanceuse de ne pas ĂȘtre confrontĂ©e Ă  ça, ni sur les rĂ©seaux sociaux, parce qu'en fait, ce n'est pas du tout le type de contenu que je consomme, au contraire. Et l'algorithme ne me vise pas du tout par ça. Je ne suis pas du tout concernĂ©e par ces insĂ©curitĂ©s-lĂ  dans ma famille. J'ai quelques proches qui sont lĂ -dedans, mais en fait, moi, ça me passe au-dessus, parce que je n'arrive mĂȘme pas Ă  comprendre qu'on puisse penser comme ça. C'est tellement enfermant comme prisme de se dire en fait je suis une femme donc je ne dois pas avoir les Ă©paules carrĂ©es je ne dois pas avoir un muscle saillant, je ne dois pas ĂȘtre Ă©paisse, je ne dois pas ĂȘtre plus grande que mon mec, je ne dois pas si, je ne dois pas ça, c'est trĂšs enfermant que moi je ne veux pas y adhĂ©rer et j'ai jamais voulu y adhĂ©rer. Et au delĂ  de ça, le fait de construire de la masse musculaire et je dis pas qu'on est obligĂ© de devenir bodybuilder, c'est pas du tout ce que je suis en train de dire mĂȘme si vous voulez le faire vous le faites, construire de la masse musculaire donc de construire du muscle c'est un investissement sur sa santĂ©. Ça prĂ©vient des blessures, ça prĂ©vient des chutes, ça prĂ©vient du vieillissement prĂ©coce, ça prĂ©vient de la fonte musculaire. Il faut savoir que la fonte musculaire, on en fait trĂšs trĂšs tĂŽt. Ça commence tĂŽt, la fonte musculaire. Donc en fait, c'est Ă  partir de 30 ans, le sport, il faut en faire. En fait, il ne faut pas hĂ©siter Ă  dĂ©velopper sa masse musculaire. Et je conçois, je sais qu'on va me dire, oui, mais il faut du temps pour ça, il faut de l'argent, etc. Alors l'argent, je l'entends un peu moins parce qu'aujourd'hui, il y a tellement de contenu gratuit sur du sport, mĂȘme Ă  faire Ă  la maison ou mĂȘme dans un parc ou quoi que ce soit, qu'on n'a pas forcĂ©ment besoin d'argent pour ça. Le temps, je l'entends, parce que je ne peux mĂȘme pas imaginer, quand on est une maman de quatre enfants, solo maman, avec un travail, etc. Bref, je ne peux mĂȘme pas imaginer en fait ce que c'est. Donc c'est pour ça que si jamais vous pouvez trouver mĂȘme juste dix minutes et commencer comme ça, dites-vous bien que ça doit devenir un non nĂ©gociable dans votre emploi du temps. Maintenant, je ne dis pas que c'est facile. Je ne peux mĂȘme pas vous donner de conseils sur comment faire ça, parce qu'en fait, je suis extrĂȘmement mal placĂ©e pour ça et je ne veux absolument pas remettre de la pression sur qui que ce soit d'une rĂ©alitĂ© que je ne connais pas bien et avoir des jugements hĂątifs du style « Ouais, mais tout le monde peut le faire, etc. » Non, c'est pas vrai et personne n'a les mĂȘmes rĂ©alitĂ©s ou quoi que ce soit. Ce que je vous conseille, c'est si jamais vous ĂȘtes dans un cas de figure dans lequel justement c'est trĂšs compliquĂ© de vous dĂ©gager du temps, essayez de trouver des figures qui ont une rĂ©alitĂ© similaire Ă  la vĂŽtre et qui y arrivent et qui peuvent vous inspirer et vous donner des conseils. VoilĂ . Ça ne sera pas moi. Ce sera forcĂ©ment quelqu'un d'autre. Donc n'hĂ©sitez pas, c'est des choses qui peuvent vous aider. Mais en tout cas, essayez juste d'y penser en arriĂšre-plan. Le fait de construire du muscle et d'avoir un corps qui est fort, c'est un investissement sur votre santĂ©. Et quand je parle de masse musculaire, je sais que je ne vais pas me faire des potes. Le pilates, c'est super. Le pilates, c'est super parce que ça renforce plein de choses, au niveau du pĂ©rinĂ©e, du centre du corps, du mouvement, de la mobilitĂ©, de la souplesse. En fait, ça fait plein de choses. Du pilates, c'est gĂ©nial, mais c'est pas avec du pilates qu'on construit de la masse musculaire. D'accord, je pense qu'Ă  un moment donnĂ©, il faut aussi revenir Ă  des rĂ©alitĂ©s, en fait, et Amandine vous en parlera aussi mieux que moi, parce qu'Amandine fait aussi les deux, Amandine fait et du pilates, et de la masse musculaire, et plein de trucs, en fait, et je fais aussi toutes ces choses-lĂ , en fait, c'est comme, je vais pas vous dire qu'avec du yoga, on construit forcĂ©ment de la masse musculaire, ça dĂ©pend du type de yoga, si on fait que du power, des handstands, des compagnies, des push-ups, je veux bien, mais c'est quand mĂȘme pas la majeure partie des gens qui font ce type de yoga-lĂ , juste pensez-y, voilĂ , pensez-y, masse musculaire, super important. Et au-delĂ  de ça, en fait, juste pas que la masse musculaire, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, travailler son cƓur, travailler sa mobilitĂ©, etc. En fait, sa force, c'est un capital pour ĂȘtre libre, ĂȘtre autonome, ĂȘtre indĂ©pendante. Donc porter ses courses, danser Ă  70 ans, avoir de l'Ă©nergie, bouger comme on l'entend, pouvoir se permettre tous les mouvements qu'on a envie de faire, pouvoir s'asseoir en tailleur par terre dans des restos en Asie quand on y va, peu importe en fait. Encore une fois, l'idĂ©e pour moi ici, c'est de vous montrer que ce n'est pas du tout une obsession esthĂ©tique, que ce n'est pas une obsession de « ouais, il faut que tu sois musclĂ© » , etc. Je ne vous dis pas de devenir des athlĂštes, encore une fois, ce n'est pas ça. Et puis ce n'est mĂȘme pas sain, forcĂ©ment. Je vous dis juste, pensez Ă  ça comme une assurance vie. Ă  peut-ĂȘtre votre souffle, votre respiration, votre gainage, peut-ĂȘtre renforcer votre dos. Faites avec le temps que vous avez, l'Ă©nergie que vous avez, les moyens que vous avez, tout simplement. Mais c'est juste d'y penser. Et je sais que moi, depuis que j'ai eu 30 ans, avant, je faisais pas mal de sport pour l'esthĂ©tique, en me disant, c'est terrible, je suis mal foutue de base, comment est-ce que je peux faire pour essayer de me construire un corps un peu mieux ? Parce qu'Ă  la base, c'est comme ça que je me sens dans mon corps. Je me suis toujours dit, j'ai vraiment pas de chance. Ma morphologie, ma gĂ©nĂ©tique, etc. J'ai vraiment pas de chance. J'ai les fesses plates, j'ai pas de cambrure. J'ai les Ă©paules hyper carrĂ©es, j'ai les jambes arquĂ©es. J'ai plein de trucs oĂč je me disais toujours mon corps est moche comparĂ© Ă  plein d'autres femmes. Aujourd'hui, j'en suis plus du tout lĂ . J'ai bien compris que je ne ressemblerai jamais Ă  aucune autre femme, mais je me ressemblerai Ă  moi. Et mon rapport au sport a complĂštement changĂ©. Vraiment complĂštement. Je ne suis plus du tout dans un truc de il faut que je bombe mes fesses. Je suis dans un truc de moi, tout ce que je veux, c'est objectif 40 ans au top de ma forme. Je veux devenir une athlĂšte, je veux devenir polyvalente, je veux performer dans plein d'aspects de ma vie, je veux vraiment ĂȘtre polyvalente et je veux cette femme qui bouffe Ă  tous les rĂąteliers et qui peut mĂȘme toucher de l'excellence dans plein de domaines de sa vie, notamment pour bien vieillir, pour bien kiffer, pour se prĂ©server, pour vivre le mieux le plus longtemps possible. Et enfin, le quatriĂšme axe qui est aussi trĂšs important, c'est qu'en fait, le sport, c'est un soutien dans la vie pour tous. La pratique du sport. qui va utiliser par exemple notre respiration, qui va nous aider Ă  bouger ou quoi que ce soit, ça rĂ©gule magnifiquement le systĂšme nerveux. Ça nous aide magnifiquement Ă  mieux dormir. Ça donne envie de beaucoup mieux manger. En fait, ça nous met aussi dans une dĂ©marche qui est complĂštement dingue. Moi, je sais que c'est le sport qui m'a fait arrĂȘter de fumer. Je fumais quand je faisais du sport avant. Le sport m'a donnĂ© envie d'arrĂȘter de fumer, parce qu'en fait, ça devenait tellement incohĂ©rent dans ma tĂȘte que du jour au lendemain, j'ai juste arrĂȘtĂ© de fumer et je n'ai rien fait pour. Ça s'est fait hyper facilement. C'est la mĂȘme chose avec l'alimentation. Et puis surtout, quand on commence Ă  faire du sport, que ce soit de la course, de l'escalade, de la natation, de la danse, peu importe le sport qu'on fait, il y a un moment donnĂ© oĂč si on a envie de progresser, on est obligĂ© de commencer Ă  s'intĂ©resser Ă  notre corps. On commence Ă  ĂȘtre obligĂ© Ă  s'intĂ©resser Ă  la pratique du sport qu'on fait, mais du coup Ă  notre corps et Ă  diffĂ©rentes mĂ©triques, Ă  diffĂ©rents paramĂštres, Ă  comment notre corps bouge, etc. Et ça dĂ©veloppe une connaissance de son corps. qui est magnifique en fait. On apprend, mĂȘme un truc qui est tout bĂȘte, on apprend le nom des muscles, on apprend le nom des exercices, on apprend Ă  respirer, Ă  poser sa respiration de maniĂšre optimale, on apprend Ă  ressentir et Ă  rĂ©guler parfois son rythme cardiaque, on apprend beaucoup mieux Ă  se connecter aussi Ă  notre cycle fĂ©minin et Ă  se rendre compte qu'en fait il y a des phases dans lesquelles on a de l'Ă©nergie et dans lesquelles on n'en a pas. On apprend aussi beaucoup mieux Ă  se reposer, on apprend aussi beaucoup mieux Ă  rĂ©cupĂ©rer de quoi j'ai besoin. Par exemple, moi quand j'ai des tendinites, je sais qu'en fait mes tendinites en gĂ©nĂ©ral sont dues Ă  ça, quand j'ai pas assez Ă©tirĂ©, quand j'ai pas assez massĂ©. J'ai des noeuds musculaires qui font que je surcompense, etc. En fait, c'est super intĂ©ressant. Et puis, Ă©videmment, ça rĂ©gule le systĂšme nerveux. Ça fait partie des choses qui vont aider Ă  rĂ©guler. MĂȘme au niveau Ă©motionnel, c'est une super machine Ă  laver, le sport. Que ce soit de la danse, de l'aĂ©rox, de la course longue, du basket, de la natation. Moi qui ai fait beaucoup de natation avant. C'est magnifique pour lĂącher, pour Ă©vacuer ce qu'on a dans la tĂȘte. j'utilise le terme nettoyer parce que c'est comme ça que je le ressens, c'est comme si ça faisait un gros nettoyage. J'ai l'impression que c'est un lavage en machine, ça fait un gros nettoyage. Je me dĂ©barrasse de plein de trucs qui ne m'appartiennent pas, mĂȘme d'un point de vue Ă©nergĂ©tique. HonnĂȘtement, je vous le dis comme je le pense, si vous avez envie de faire un soin pour vous nettoyer, vous purifier, etc., juste faites une bonne sĂ©ance de sport. Et vous allez voir qu'en fait, pour beaucoup de personnes, ça suffit. Ça suffit largement. C'est magnifique. Et aprĂšs, juste, je n'ai pas envie de rentrer dans trop de dĂ©tails puisque je sais que j'ai pas un auditoire qui est forcĂ©ment super intĂ©ressĂ© par tout ça, mais juste mĂȘme d'un point de vue hormonal, le sport, quand on apprend Ă  faire du sport en tant que femme, puisque j'insiste que ce n'est pas la mĂȘme chose pour un homme que pour une femme, la pratique du sport notamment d'un point de vue hormonal, c'est trĂšs trĂšs trĂšs intĂ©ressant pour la rĂ©gulation hormonale, l'Ă©coute aussi de tous ces changements hormonaux dans notre corps, hormones du bonheur, hormones du plaisir, de toutes ces choses-lĂ , c'est incroyable tout ce qui se passe dedans. C'est franchement, c'est vraiment extrĂȘmement intĂ©ressant. Et donc, ça nous permet d'apprendre Ă  ĂȘtre bien, vraiment bien, vraiment, vraiment bien dans le corps. Sans parler de la fiertĂ© qu'on peut avoir quand on ressent nos progrĂšs dans une pratique. Je vous donne un exemple. Donc moi, je n'ai jamais couru de ma vie. Quand je cours, je vous jure, j'ai l'impression d'avoir un troupeau de bƓufs. Vraiment, c'est vraiment dur. Vraiment, c'est une souffrance. J'avais un syndrome de l'essuie-glace et tout. Franchement, c'est dur, c'est dur. Je dĂ©teste. Et du coup, en fait, lĂ , je me suis dit non, mais j'ai pas le choix. J'ai un Irox fin novembre et tout. Il faut que je m'y mette. J'ai pris un Personal Trainer pour ça. Et en fait, juste lĂ , ça fait que dix jours que j'ai commencĂ© et juste dĂ©jĂ  en dix jours, je vois un progrĂšs de fou. Je suis capable de faire des sprints que j'Ă©tais pas du tout, du tout capable de faire, mĂȘme juste il y a une semaine. Vous mentir que vous dire qu'en fait je suis pas trop contente, je suis trop contente, je suis fiĂšre, c'est presque incroyable en fait de me dire « Ah putain, j'arrive Ă  courir sans souffrir ! J'arrive Ă  courir sans souffrir, j'ai plus le syndrome de l'essuie-glace, je me vois progresser, c'est gĂ©nial ! » Et c'est pour ça aussi que c'est mentir de dire que non, l'ĂȘtre humain n'a pas besoin de performer, que la performance c'est pas bien et qu'on est dans une sociĂ©tĂ© que de performance. Moi je crois qu'en fait c'est trĂšs satisfaisant pour absolument tout le monde de performer au moins Ă  un endroit dans sa vie, que ce soit dans de la course, que ce soit dans de la danse, que ce soit dans du... du dessin, que ce soit dans... Je dis pas qu'il faut tout faire pour performer, mais je pense qu'Ă  avoir au moins un domaine dans lequel on performe, on se voit progresser, on se voit Ă©voluer, on se sent bon, on se sent douĂ©, puisque c'est ça la performance, c'est extrĂȘmement agrĂ©able. Et ça permet aussi de ne pas avoir honte de soi, et de ne pas avoir honte de son corps. VoilĂ . Je vais m'arrĂȘter lĂ , parce que il y a tellement de trucs Ă  dire encore, tellement d'autres raisons de faire du sport, mais je vais m'arrĂȘter lĂ , j'en ai au moins 20 autres, peut-ĂȘtre que je vous ferai un Ă©pisode 2, si jamais ça vous dit. Mais dĂ©jĂ , juste ça, pour Vous pouvez... pour les femmes, ces trois aspects qui sont extrĂȘmement importants. VoilĂ , j'espĂšre que ça vous a donnĂ© envie de continuer ou d'en faire, peu importe, choisissez le vĂŽtre. Je rappelle que du coup, si vous avez justement cette envie, que tout ce que je viens de vous raconter, ça rĂ©sonne, que vous avez cette envie de pouvoir vous Ă©clater sur tous les plans de votre vie, vibrer, aller toucher Ă  tout, explorer plein d'aspects de vous, que ce soit votre cĂŽtĂ© sensuel, votre cĂŽtĂ© performante, votre cĂŽtĂ© leadership. votre cĂŽtĂ© femme intuitive connectĂ©e Ă  ses capacitĂ©s extrasensorielles, votre cĂŽtĂ© plutĂŽt prise d'initiative, votre cĂŽtĂ© fille, votre cĂŽtĂ© douceur, votre cĂŽtĂ© dĂ©esse, etc. Je vous donne rendez-vous dans l'OdyssĂ©e. C'est gratuit. Votre invitation gratuite se trouve dans la description de l'Ă©pisode. Je me rĂ©jouis d'avance. Je vous embrasse trĂšs trĂšs fort. Et puis Ă  trĂšs vite.

Description

🚹 Sur ce lien âžĄïž ton invitation GRATUITE pour l’OdyssĂ©e : un Ă©vĂ©nement 100% gratuit d'une semaine avec moi pour s’assumer entiĂšrement et enfin s’autoriser Ă  jouer tous les rĂŽles de sa vie !


Ceci est votre épisode 100% motivation à faire du sport !


Comment retrouver le plaisir de bouger pour soi, pas pour plaire ?

Comment transformer le sport en outil de puissance et de liberté ?

Comment bĂątir un corps solide et charismatique pour la vie ?


Cet Ă©pisode est un manifeste pour les femmes qui veulent reprendre la main sur leur corps. Ici, pas de bikini body ni de discours sur la volontĂ© : on parle de sueur, de poils, de respiration, de libertĂ© et de santĂ©. Je te partage les 4 vraies raisons de faire du sport quand on est une femme : se rĂ©approprier son corps, occuper l’espace public, construire un corps qui vieillit bien et apprendre Ă  ĂȘtre vraiment bien dedans.


Écoute cet Ă©pisode pour :


  • comprendre comment le sport devient un acte politique et un outil de souverainetĂ©.

  • dĂ©couvrir comment capitaliser sur ta santĂ© (muscles, mobilitĂ©, Ă©nergie).

  • avoir envie de transpirer pour toi, et de garder une motivation sans faille.


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💌 Pour aller plus loin sur ce sujet :

Tu peux tĂ©lĂ©charger la transcription de l'Ă©pisode ! Si tu veux me laisser un petit mot doux, c'est ici pour mettre un avis sur le podcast 🌞


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Ă  tous et bienvenue sur le podcast La Vie Suffit. Ceci va ĂȘtre votre Ă©pisode 100% motivation Ă  faire du sport. Comment est-ce qu'on va retrouver le plaisir de bouger pour soi, faire du sport et pas pour plaire ? Comment transformer justement le sport en un outil de puissance et de libertĂ© en tant que femme ? Et comment bĂątir en tant que femme encore une fois un corps solide et charismatique pour la vie ? Eh bien je vous propose qu'on en parle aujourd'hui dans ce nouvel Ă©pisode. Je suis ChloĂ© Bloom, entrepreneur aux Multicasquettes, et chaque jeudi je vous partage les rĂ©flexions, les phases d'introspection, les clĂ©s qui selon moi permettent de vivre notre vie plus pleinement et de trouver plus d'Ă©panouissement. Chaque Ă©pisode est une invitation Ă  exprimer encore plus librement toutes les parts de vous. Si cela vous plaĂźt, je vous invite Ă  partager les Ă©pisodes Ă  vos proches qui en ont besoin, ainsi que laisser une jolie note et un commentaire si vous souhaitez soutenir le podcast. Salut tout le monde ! Je suis trĂšs heureuse de vous retrouver pour ce sujet-lĂ . En plus, ça fait trop bien la transition avec l'Ă©pisode de la semaine derniĂšre que j'ai enregistrĂ© avec Amandine LĂ©ger, oĂč on a dĂ©jĂ  un peu commencĂ© Ă  aborder la notion de sport pour les femmes, du capital musculaire, de la santĂ©, des injonctions Ă  la beautĂ©, du bien vieillir, de la peur de vieillir et tous ces trucs-lĂ . C'est quelque chose que je dis Ă  un moment donnĂ© dans l'Ă©pisode de la semaine derniĂšre, que l'hygiĂšne de vie, le sport, etc., ça fait partie de moi depuis des annĂ©es. Et Ă©tant donnĂ© que ça ne fait pas partie des sujets principaux que j'aborde, je ne l'inclus pas Ă©normĂ©ment dans mon contenu, en fait. Enfin, encore plus sur Instagram, mais pas spĂ©cialement beaucoup dans le podcast. Sauf qu'en fait, j'ai plein de trucs Ă  apporter lĂ -dessus et Ă  partager avec vous. Et je sais pas, je me persuadais qu'en fait ça vous intĂ©resserait pas. Sauf qu'en fait, je pense que ma vision du sport et de tout ce que ça m'a permis en tant que femme, et mĂȘme en fait de l'aspect beaucoup plus fĂ©ministe, et mĂȘme beaucoup plus je veux m'appartenir, et je veux ĂȘtre une femme libre, et je veux ĂȘtre une femme qui est bien dans sa vie, dans son corps, dans sa peau, etc. C'est complĂštement liĂ© Ă  ma relation au sport et aux diffĂ©rentes pratiques corporelles que j'ai. Donc je voulais aujourd'hui pouvoir vous parler de ça, et ne pas vous donner encore une fois des raisons Ă  la... Ă  con de faire du sport pour ĂȘtre toujours plus mince, toujours plus belle, toujours plus sĂ©duisante, toujours plus ci, toujours plus ça. En fait, j'ai vraiment envie qu'on parle d'autres choses et qu'on parle du fond du fond. Donc on va en parler aujourd'hui, on va parler de sport. Que vous fassiez du sport ou non, je pense que c'est un Ă©pisode qui peut vraiment rĂ©sonner en vous. Avant qu'on entame, je voudrais vous partager une petite surprise. J'ai jamais, jamais, jamais fait ça. Ça faisait un petit moment que j'y rĂ©flĂ©chissais. Je me posais la question avec mon Ă©quipe, on se disait comment est-ce qu'on pourrait faire pour apporter quelque chose, une valeur qui est diffĂ©rente du podcast d'habitude, mais que ça reste gratuit Ă  un maximum de nos auditrices, Ă  un maximum de femmes qui sont lĂ . J'ai vraiment envie de rĂ©unir des femmes et j'aimerais bien que ce soit quelque chose en direct. Alors moi, j'adore les ateliers, j'adore les choses en live pour pouvoir ĂȘtre directement prĂ©sente avec vous. Vous savez que mon approche, elle combine toujours la notion de, ok, on rĂ©flĂ©chit, ok, on travaille sur soi, ok, on s'introspecte, mais en fait, ça peut pas. Elle ne peut pas rester que dans la tĂȘte. C'est forcĂ©ment aussi une approche par le corps. Donc, c'est trĂšs important pour moi aussi de pratiquer, de respirer, de bouger, de se libĂ©rer, etc. Bon, j'en vais en reparler forcĂ©ment vu qu'on va parler du sport. Et l'idĂ©e m'est apparue. En fait, je vous propose de passer quasiment une semaine avec moi en direct. En fait, c'est 100% gratuit. Donc, j'ai appelĂ© ça l'OdyssĂ©e. parce que je voudrais vraiment pouvoir vous faire vivre un voyage intĂ©rieur, Ă©tape par Ă©tape, oĂč on va vraiment suivre les Ă©tapes d'une odyssĂ©e, avec le top dĂ©part, voir d'oĂč est-ce qu'on part, rencontrer diffĂ©rentes facettes de soi, diffĂ©rents challenges, etc. Donc je voudrais vraiment vous proposer une odyssĂ©e sur une semaine, gratuite, en direct, tous les jours, avec oui de l'approche oĂč on va rĂ©flĂ©chir, de l'approche pratique, de l'approche corporelle, etc. Et donc en fait, on va se donner rendez-vous tous les jours, Ă  midi. C'est du 6 au 12 octobre. Donc ce sera Ă  midi, il y aura un live tous les jours Ă  midi. Ça va durer Ă  peu prĂšs une heure et demie chaque live. Et tous les jours Ă  midi, en fait, on va travailler en particulier sur une chose, dont je vais vous parler juste aprĂšs. En fait, si vous voulez, l'OdyssĂ©e pour moi, c'est vraiment pour rĂ©unir toutes les femmes qui se sentent encore enfermĂ©es dans des rĂŽles un peu petits, un peu Ă©troits, qui ont envie d'envoyer chier un peu tous ces rĂŽles prĂ©dĂ©finis, ces injonctions, qui ont envie de se redĂ©finir et qui ont envie surtout d'incarner ce que je prĂŽne quand mĂȘme depuis des annĂ©es. Ce fĂ©minin libre, expansĂ©, vaste, qui s'autorise Ă  ĂȘtre paradoxal, qui s'autorise Ă  ĂȘtre sensuel, intuitif, Ă  ĂȘtre ambitieux, Ă  ĂȘtre leader, Ă  ĂȘtre forte et Ă  ĂȘtre vulnĂ©rable en mĂȘme temps, Ă  ĂȘtre doux, Ă  ĂȘtre charismatique aussi. C'est vraiment pour toutes les femmes qui veulent justement incarner une version de leur fĂ©minin. super large et encore plus vaste que ce qu'elles ont actuellement, pour aller jouer sur tous les plans, pour aller bouffer Ă  tous les rĂąteliers, comme on dit clairement, manger Ă  tous les buffets, incarner tous leurs archĂ©types et incarner, en fait, jouer tous les rĂŽles de leur vie. VoilĂ , donc c'est pour ça que j'ai organisĂ© l'OdyssĂ©e. Ce qui fait qu'on va travailler live par live, donc je ne vais pas vous donner tout le dĂ©tail ici, puisque ça va ĂȘtre long, puis que j'ai quand mĂȘme un Ă©pisode de podcast que j'ai envie de vous transmettre, mais on aura en fait tous les jours un live sur une thĂ©matique en particulier, Donc, L'idĂ©e, c'est quand mĂȘme de commencer par le commencement, oĂč on va vraiment faire un bilan de la situation actuelle. Il y aura des pratiques d'envision, de visualisation. On va finir par aller travailler sur quel archĂ©type vous pouvez dĂ©bloquer et comment vous allez aller l'explorer. On va avoir des pratiques libĂ©ratoires somatiques. Enfin, on va travailler sur les relations. Il y aura plein de choses. J'insiste lĂ -dessus, c'est 100% gratuit. Vous allez ĂȘtre ensuite dans un groupe WhatsApp dans lequel je vais vous apporter plus de contenu. Il y a plein de surprises, plein de cadeaux aussi, une fois que vous ĂȘtes inscrite. avec des playlists, un gros workbook aussi sur lequel vous allez pouvoir suivre. Et moi, pendant tous les lives, Ă  chaque fois, je vais vous guider sur un tableau blanc avec des exercices, des mind maps, des cartographies, etc. pour que vous puissiez les faire vous chez vous et Ă  la fois dans des pratiques. Donc tous les jours, du 6 au 12 octobre, je vous laisse regarder. Le lien est directement dans la description de l'Ă©pisode de podcast. Et si jamais vous pensez Ă  une femme, deux femmes, cinq femmes, je ne sais pas... qui en auraient grandement besoin, c'est-Ă -dire qui auraient besoin justement de s'autoriser un peu Ă  aller jouer tous les rĂŽles de leur vie, Ă  sortir de leur carcan, partagez-leur le lien, encore une fois c'est gratuit et je souhaiterais vraiment qu'il y ait un maximum de femmes qui le fassent, parce que je pense qu'en une semaine on peut dĂ©jĂ  faire bouger beaucoup de choses en fait. L'idĂ©e c'est vraiment que vous repartiez avec quelque chose de trĂšs concret et ok dans ma vie je vais aller faire ça, ça, ça, ça, ça, ça, plutĂŽt que juste toujours ĂȘtre dans de l'introspection. VoilĂ , je pense qu'en une semaine il y a plein de choses qui peuvent dĂ©jĂ  bouger. Donc n'hĂ©sitez pas. Moi je vous attends trĂšs trĂšs nombreuses, pensez juste Ă  prendre rapidement votre place parce qu'on ouvre les places que pendant une semaine, et qu'on a forcĂ©ment un nombre de places qui est limitĂ© avec les outils qu'on a, on ne pourra pas accueillir tout le monde. Mais voilĂ , je vous laisse le lien, et c'est Ă©crit, votre invitation gratuite pour l'OdyssĂ©e dans la description de l'Ă©pisode. Je reviens Ă  mes moutons, mais ça fait complĂštement lien avec ce que je vous dis lĂ . Donc l'idĂ©e c'Ă©tait de vous parler aujourd'hui de la relation au sport. Parce que oui, les archĂ©types que vous voyez pas mal chez moi, ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre l'ambitieuse, ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre l'entrepreneur, ça va ĂȘtre la femme sensuelle, ça va ĂȘtre la femme intuitive, ça va peut-ĂȘtre ĂȘtre parfois la femme un peu drĂŽle, quoi que je sais pas. Je suis pas bien sĂ»re que tout le monde se rende compte que j'ai de l'humour, mais voilĂ . Et en fait, la femme sportive, je la mets pas beaucoup devant. Je vais plutĂŽt l'appeler la performante. Alors que la performance fait partie d'un de mes piliers de vie aussi quand mĂȘme, mine de rien. performer, c'est quelque chose que j'aime Ă©normĂ©ment et surtout, j'aime performer sur plein de plans diffĂ©rents. C'est-Ă -dire que vous voyez, je suis exactement ce genre de meuf qui se met des objectifs pro et perso en mĂȘme temps, qui fait qu'elle est un peu sous l'eau. Martine a trop bourrĂ© son agenda, mais c'est pas grave, on y va. En bourrant un peu, ça va passer. Je suis un peu dans ce dĂ©lire-lĂ . Et en fait, le sport fait partie de ces endroits oĂč j'ai envie de performer, mais pas uniquement. Le sport, c'est aussi pour moi un outil de retour Ă  soi. Parce qu'en fait, il y a plein de types de sports diffĂ©rents, encore une fois. On n'est pas obligĂ© de faire que du sport intense. Il y a plein d'autres types de sports, notamment la danse, le yoga, le pilates, mĂȘme si le yoga n'est pas vraiment un sport. En tout cas, Ă  la base, c'est une philosophie. Mais si on prend juste la partie pratique corporelle, on peut dire que c'est un sport. Donc voilĂ , en fait, il y a plein d'autres types de pratiques diffĂ©rentes. Mais pour moi, ça remplit vraiment ce truc de dĂ©passement de soi et de performance et Ă  la fois ce truc de retour Ă  soi. Ce que je voudrais vous partager aussi ici, en fait dans cet Ă©pisode c'est les 4 vraies raisons qui fait que en fait aujourd'hui je pourrais plus me passer du sport et que je comprends avec des faits mais je ne peux pas imaginer qu'on puisse se passer du sport en fait mĂȘme si je le comprends complĂštement pour plein de raisons d'environ de moyens de plein de choses en fait je peux comprendre mais je ne l'imagine pas parce qu'en fait j'ai pas envie de vous resservir tous les trucs de manger 5 fruits et lĂ©gumes machin faut faire du sport parce qu'on nous dit que c'est bien de faire du sport etc mais en fait en tant que femme ... Vraiment, en tant que femme, faire du sport, et plein de types de sport dont je vais vous parler, ça devient, je crois, une nĂ©cessitĂ© et un enjeu absolument Ă©norme, dĂ©jĂ  en vieillissant, mais aussi dans notre sociĂ©tĂ©, pour se rĂ©approprier son corps, pour se rĂ©approprier notre voix, pour se rĂ©approprier de l'espace, notre place dans l'espace public, en fait. Donc dĂ©jĂ , ça, c'est le premier aspect. Le premier axe dont je voulais vous parler, c'Ă©tait qu'en fait, le sport, c'est un moyen. une raison de se rĂ©approprier son corps comme Ă©tant notre propre territoire. Parce qu'en fait, j'ai forcĂ©ment de l'Ă©motion quand je vous dis ça, mais force est de constater qu'en fait, le corps fĂ©minin, depuis extrĂȘmement longtemps, est jugĂ©, scrutĂ©, sexualisĂ©, objectifiĂ©, etc. Et en fait, c'est comme s'il nous appartenait... Jamais vraiment. C'est comme si, en fait, soit il fallait qu'on le cache, parce qu'en fait, il ne nous appartient pas vraiment, et on doit prĂ©server certaines personnes de leurs Ă©lans, je ne sais pas quoi, donc on doit le cacher. Donc en fait, il n'est pas vraiment Ă  nous, en fait, Ă  ce moment-lĂ . Soit, au contraire, on doit le sexualiser pour le rendre dĂ©sirable, etc. Il ne nous appartient toujours pas dans ce moment-lĂ . Soit, quand on est entre deux, on nous dit qu'on est coincĂ©s, donc il ne nous appartient toujours pas dans ce moment-lĂ . En fait, c'est comme si notre corps... Moi, j'ai quand mĂȘme cette sensation-lĂ  depuis longtemps et depuis encore plus longtemps. plus depuis que j'ai travaillĂ© sur les agressions sexuelles que j'ai vĂ©cues, etc. Notre corps, j'ai la sensation qu'en fait, c'est comme si on n'avait pas de droit absolu et non nĂ©gociable dessus. En fait, il y a tout le temps quelqu'un qui a quelque chose Ă  redire dessus, qui nous dit comment est-ce qu'il doit ĂȘtre. En fait, il y a une injonction Ă  ce Ă  quoi doit correspondre notre corps, comment est-ce qu'il doit ĂȘtre. Alors Ă©videmment, avec son apparence physique, avec la notion de minceur, avec les poils, avec la beautĂ©, avec la jeunesse, avec la cellulite, avec tous ces trucs-lĂ , avec la maternitĂ©, enfin voilĂ . Il y a donc l'aspect esthĂ©tique, il y a aussi l'aspect de l'injonction Ă  la procrĂ©ation. Je me trouve encore assez peinard Ă  33 ans, je veux pas d'enfant, et pour le moment je me trouve encore assez peinard. J'attends de voir quand, peut-ĂȘtre quand j'en aurai 35, 36, 38, les remarques que j'aurai, qui seront lourdingues, mais en tout cas pour le moment j'ai l'impression que ça va, mais il y a quand mĂȘme cet enjeu-lĂ . Et puis, il y a encore une fois ce truc de cet enjeu de la pute ou la sainte, en fait, notre corps, en fait, il est soit censĂ© ĂȘtre dĂ©sirable, soit censĂ© ĂȘtre couvrant parce que c'est trop... Enfin, en fait, il y a un gros problĂšme autour du corps fĂ©minin qui est que c'est comme si c'Ă©tait un territoire qui nous appartenait pas et qu'on marchait tout le temps sur des oeufs. Eh bien, le sport, je trouve que ça devient une maniĂšre, et ça en est une, en fait, de le rĂ©cupĂ©rer pour plein de raisons. En fait, c'est comme si c'Ă©tait une maniĂšre d'apprendre Ă  de nouveau se sentir chez soi. En fait, moi, c'est vraiment ce que je ressens quand je fais du sport et j'en prends de plus en plus conscience. Je me rends compte, en fait, de la diffĂ©rence que ça fait dans ma vie. Entre aujourd'hui, oĂč je fais plein de sports diffĂ©rents, et d'il y a dix ans oĂč je faisais pas du tout de sport, il n'y a pas que le sport, Ă©videmment, qui entre en jeu, il y a tout le travail que je fais Ă  cĂŽtĂ©, mais ça joue Ă©normĂ©ment. En fait, j'ai enfin la sensation d'ĂȘtre chez moi, dans le monde, dans mon corps. Dans mon corps, je me sens enfin comme Ă  la maison. Ça a mis dix ans. Ça a demandĂ© du travail perso et ça a demandĂ© aussi du sport. et le sport en fait partie. En fait, le sport, ça donne vraiment confiance en soi pour plein de raisons. Une des raisons, en fait, par exemple, c'est que quand on doit faire un certain sport qui nous permet de dĂ©velopper notre force, donc avec la musculation que je vais faire ou notre explosivitĂ©. En ce moment, vous le savez, je prĂ©pare une compĂ©tition sportive, un AEROX, donc je travaille Ă©normĂ©ment mon explosivitĂ©. Je me suis mise Ă  courir. Vous pouvez pas savoir comme c'est dur. Enfin, si, il y en a sĂ»rement qui savent, mais je dĂ©teste courir. Les gens qui disent « Ouais, mais c'est trop bien, tu sais, crĂšnes des endorphines et tout, mais... allez vous faire voir en fait, je dĂ©teste la course, il n'y a rien de bien, c'est dĂ©sagrĂ©able. On finit par ĂȘtre fiers de soi quand mĂȘme. Mais je dĂ©teste la course, j'ai l'impression qu'il y a un troupeau de bƓufs qui accroche Ă  mes Ă©paules quand je cours, c'est une horreur, mais bon bref. Donc ça va ĂȘtre l'explosivitĂ©, ça va ĂȘtre la notion d'agilitĂ©. Je vous donne un exemple, quand je grimpe un volcan aujourd'hui, je suis d'une agilitĂ©, on dirait un petit marsupilami, j'ai l'impression d'ĂȘtre chez moi et c'est trop bien et je suis dans mon Ă©lĂ©ment. alors qu'on m'aurait fait faire ça peut-ĂȘtre il y a dix ans, aprĂšs avoir jamais fait de sport, Ă  part peut-ĂȘtre un peu de muscu ou quoi que ce soit, jamais travaillĂ© mon agilitĂ©, ma souplesse, ma mobilitĂ©, enfin tout ça, en fait j'aurais Ă©tĂ© maladroite, j'aurais pas su comment poser mes pieds, pas su gĂ©rer les impacts, je me serais sentie un peu mal Ă  l'aise, engoncĂ©e, engourdie, gauche, etc. Et ça donne pas la sensation d'ĂȘtre chez soi en fait, comme ça. Donc il y a des pratiques sportives qui nous permettent de regagner en force, de sentir qu'en fait on peut compter sur soi. et ça mine de rien c'est un vecteur de confiance, de charisme, de sensualitĂ©, etc., qui est incroyable. Moi, ça me bute encore aujourd'hui d'entendre le contraire, d'entendre qu'une femme qui a des muscles, c'est pas beau, d'entendre qu'une femme qui est forte ou qui est musclĂ©e, etc., c'est pas fĂ©minin. Et j'en parlais la semaine derniĂšre dans l'Ă©pisode avec Amandine, c'est un truc que j'entends encore tout le temps aujourd'hui. C'est vraiment... Moi, je l'ai entendu tellement de fois Ă  propos de mon corps, que vu que j'Ă©tais musclĂ©e, j'Ă©tais pas fĂ©minine, que vu que mes cuisses, c'Ă©tait pas des baguettes, j'Ă©tais pas sexy. Je l'entends tout le temps. Ouais, j'ai des grosses cuisses, j'ai des Ă©paules qui sont trĂšs larges. Oui, je suis musclĂ©e, j'ai un physique plutĂŽt athlĂ©tique. En fait, j'en ai terminĂ©. J'en ai terminĂ© avec le fait d'ĂȘtre complexĂ©e avec ça. J'ai envie de me ressembler et j'ai envie d'ĂȘtre bien dans mon corps. Et je trouve qu'en fait, cette notion de se sentir fort permet de dĂ©velopper une forme de confiance en notre corps et de sensorialitĂ©, de sensualitĂ© qui est dingue. Par exemple, je le vois sur ma pratique du floor, donc c'est de la danse au sol. Moi qui suis musclĂ©e et qui ai de la force quand mĂȘme, Je vois en fait Ă  quel point je suis Ă  l'aise dans cette pratique et Ă  quel point j'ai progressĂ© vite et Ă  quel point j'ai pu vraiment me sentir trĂšs sensuelle parce que j'ai confiance dans les capacitĂ©s de mon corps. Donc en fait, je peux vraiment kiffer, je peux m'Ă©viter d'avoir des bleus, je peux vraiment me reposer en fait sur mon corps. En fait, c'est presque indescriptible la sensation. Je sais qu'en fait, je peux m'appuyer sur mon corps. Et il n'y a rien de plus difficile, je trouve moralement des fois, que d'avoir la sensation que notre corps est trop faible et qu'on ne peut pas compter dessus. Et c'est le cas quand on a des soucis de santĂ©, par exemple. Et en fait, d'avoir de la force, par exemple, sur quelque chose, et je ne parle pas forcĂ©ment de soulever des poids hyper lourds, je ne parle pas forcĂ©ment de ça, mais juste d'avoir de la force et de sentir qu'on est musclĂ© et qu'on peut compter sur notre corps, c'est une sensation qui est incroyable et dont on a aussi besoin nous en tant que femmes. Ça donne une sensation aussi de soliditĂ© et de stabilitĂ©, et ça donne une sensation de « je me sens chez moi, je m'appartiens » . Il y a autre chose aussi qui joue beaucoup lĂ -dessus, je trouve, dans la pratique du sport, c'est tout ce qui est souplesse et mobilitĂ©. Quand j'ai commencĂ© Ă  m'y mettre, j'ai commencĂ© Ă  faire du yoga quand je suis partie en Australie, je crois que ça devait ĂȘtre en 2018, avant ça j'en faisais pas, j'arrivais mĂȘme pas Ă  toucher mes pieds. À la base, je suis vraiment pas quelqu'un de souple. Et en fait, aujourd'hui, c'est devenu un non nĂ©gociable parce que, mais Ă  quel point je suis confortable dans mon corps ? C'est-Ă -dire qu'en fait, oh lĂ  lĂ , je trouve mon corps tellement confortable dedans que j'ai vraiment envie profondĂ©ment d'y rester, j'ai envie de le ressentir. J'ai envie de ressentir tous les petits aspects, tous les petits trucs. Ça crĂ©e une connexion, en fait, qui est... En fait, c'est presque de l'auto-Ă©rotisme. Je vais peut-ĂȘtre aller un peu loin en disant ça, mais c'est presque de l'auto-Ă©rotisme et de l'auto... On est toujours dans cet univers de sensualitĂ©, en fait, quand je dis ça. Mais c'est vraiment de l'auto-Ă©rotisme que de se sentir souple, mobile dans son corps, parce qu'en fait, ça offre une libertĂ© de mouvement et une sensation de... Ah, c'est souple, ça bouge. Je fais ce que je veux. Je suis bien. Puis lĂ , je peux ressentir ça. Puis lĂ , je peux me mettre dans cette posture. C'est super, super, super agrĂ©able. Et c'est encore une fois, c'est cet axe-lĂ  que je trouve qui est hyper important dans le sport pour se rĂ©approprier son corps comme territoire, c'est que bouger son corps, le rendre mobile, le rendre fort, le rendre solide, le rendre stable, le rendre souple, etc. Ça le rend confortable, mais ça donne surtout la sensation d'ĂȘtre chez soi dans le monde, d'ĂȘtre comme Ă  la maison. Et donc oui, le sport, quand on en fait, et peu importe le sport qu'on fait encore une fois, l'idĂ©e c'est de trouver une pratique que nous on aime, ça donne vraiment confiance en soi. et je trouve que ça donne du charisme et ça donne un charisme qu'on ne peut absolument pas mimer. En fait, que ce soit n'importe quel sport, quand on fait du sport, on a beaucoup plus conscience de la maniĂšre dont notre corps Ă©volue dans l'espace. Évidemment, ça dĂ©veloppe la proprioception, mais en fait, au-delĂ  de ça, ça dĂ©veloppe la confiance qu'on a en la maniĂšre dont notre corps va bouger. Donc on ne retient pas les mouvements parce qu'on sait gĂ©rer l'amplitude d'un mouvement, on ne retient pas toujours les impacts parce qu'on sait gĂ©rer les impacts, on ne retient pas la grandeur ou la rapiditĂ©. d'un mouvement ou quoi que ce soit parce qu'en fait on sait qu'on peut gĂ©rer ça et donc c'est comme si on s'autorisait Ă  bouger de maniĂšre plus large plus rapide plus lente plus souple plus tout en fait il ya beaucoup plus d'amplitude beaucoup plus de tout. En fait le mouvement et le corps prend une place qui est plus vaste. LĂ  encore une fois je vous parle de la maniĂšre dont moi je ressens les choses je sais pas si c'est le cas tout le monde mais je s'il ya bien une raison de faire du sport et quelque chose qui change tout dans ma vie de femme en tant que femme c'est ça C'est que ça me confĂšre une aisance dans l'espace public, une aisance avec les autres, une aisance avec moi-mĂȘme, un charisme, une aura qu'on ne peut pas mimer. En fait, elle est juste lĂ  parce que je suis bien chez moi. Et autre chose aussi, toujours dans la notion de se rĂ©approprier son corps comme territoire, quand on fait du sport, on transpire, on respire fort, parfois on pue, on fait des grimaces, etc. Et ça, pour moi, le fait de faire du sport et de me mettre dans tous mes Ă©tats parfois, ou quoi que ce soit, Ça a aussi Ă©tĂ© un moyen pour moi de rĂ©habiliter toutes ces choses-lĂ  comme Ă©tant normales pour une femme. Parce qu'encore une fois, il y a toujours ce truc-lĂ , une femme, elle doit rester clean, elle doit rester impec, elle doit rester belle. En fait, il y a juste Ă  voir cette traĂźne de la clean girl insupportable, avec jamais un cheveu qui dĂ©passe, qui doit ĂȘtre nickel, avoir des plaquages, avoir la peau parfaite, avoir le legging parfait, ne pas avoir de traces d'oreoles, de pas avoir de camelto, rien du tout. enfin c'est un une Ă©niĂšme injonction qu'on nous met sur la tronche de ressembler Ă  une pilate girl mais non, en fait juste une femme qui fait du sport ça ressemble pas forcĂ©ment Ă  ça et je me rappelle que quand j'avais commencĂ© le sport et que je voyais des femmes hyper apprĂȘtĂ©es hyper jolies et tout pour aller Ă  la salle qui s'entraĂźnait avec les cheveux dĂ©tachĂ©s, je me disais merde pourquoi moi j'y arrive pas pourquoi j'y arrive pas, moi je suis moi je suis moche quand je fais du sport etc j'y arrive pas et je me suis longtemps demandĂ© et en fait aujourd'hui c'est une question qui n'est mĂȘme plus lĂ  c'est que transpirer comme un Comme un bƓuf ? pour pas dire un porc, parce que c'est pas sale de transpirer. Transpirer comme un bƓuf ne me cause aucun problĂšme. Avoir des grandes marques de transpiration sur les fesses, sous les fesses, Ă  l'entrejambe, sous les bras, sur la poitrine ou ce que vous voulez, je n'en ai rien Ă  faire. MĂȘme publiquement, je n'en ai strictement rien Ă  faire. Ça, c'est le sport qui m'a juste aidĂ©e Ă  en faire quelque chose de normal. La sueur, les poils sous les bras qui sont pas parfaitement Ă©pilĂ©s quand on s'entraĂźne, etc., aucun problĂšme. Les grimaces, les cris, les soupirs, les ce que vous voulez, En fait, ça dĂ©passe. Ça dĂ©passe juste, en fait, c'est normal. Ça m'a vraiment permis de rĂ©habiliter ces choses-lĂ  chez moi, alors que je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, mais je ne sais pas exactement si c'est liĂ©. Il y a des agressions que j'ai vĂ©cues ou Ă  beaucoup de choses que j'ai Ă©normĂ©ment entendues, mais c'Ă©tait quelque chose qui Ă©tait trĂšs honteux chez moi. Quand j'Ă©tais plus jeune, dĂ©jĂ  ado, dĂ©jĂ  quand je suis devenue puber, j'avais Ă©normĂ©ment de honte par rapport Ă  la transpiration, aux poils, aux odeurs, etc. Et en fait, ça a durĂ© jusqu'Ă  peut-ĂȘtre 24 ans, cette honte, 25 ans, Ă  avoir honte de transpirer, honte d'avoir des odeurs, honte d'avoir un poil par-ci, un poil par-lĂ . Je me sentais honteuse parce que je n'Ă©tais pas assez clean. On en revient encore une fois Ă  ces injonctions. de puretĂ©, de propretĂ©, de perfection, etc. pour les femmes, en fait, auxquelles j'ai quand mĂȘme adhĂ©rĂ© pendant longtemps. Et le sport m'a vraiment permis, en fait, de faire un Ă©norme doigt d'honneur Ă  ces trucs-lĂ  et de juste me dire, en fait, attends, moi, mon corps, c'est mon territoire, j'en fais ce que je veux. En fait, la sensation est tellement plus kiffante de me donner, de me faire transpirer ou quoi que ce soit. C'est mon corps, j'en fais ce que je veux. Il n'y a pas longtemps, j'ai entendu quelqu'un avoir un discours qui m'a sĂ©rieusement dĂ©rangĂ©e. En mode, ouais, il y a des gens qui font du sport, en fait, et qui se donnent et qui transpirent, etc. En fait, c'est n'importe quoi ce qu'ils se font subir. Ils font subir des trucs Ă  leur corps. On n'a pas besoin de faire ça. On peut faire des petits trucs tout doux, du yoga, du pilates, etc. Ça m'a profondĂ©ment dĂ©rangĂ©e, en fait. Ça m'a profondĂ©ment dĂ©rangĂ©e parce qu'en fait, ça reste de nouveau une Ă©niĂšme injonction Ă  faut pas dĂ©passer, faut pas s'infliger, en fait, sous couvert d'ĂȘtre quelqu'un qui se fait du mal, en fait. C'est parce qu'il y a vraiment ce truc-lĂ  qui ressort rĂ©guliĂšrement. je suis dĂ©solĂ© ça parle dans tous les sens parce que c'est un sujet qui me passionne mais On en revient de nouveau Ă  ce truc-lĂ  oĂč une femme, elle doit pas se dĂ©passer. Jamais. J'ai Ă©normĂ©ment entendu ce discours-lĂ  quand j'ai commencĂ© le sport, et peut-ĂȘtre que je l'entendrai encore, mais honnĂȘtement, lĂ  oĂč je vis, il y a que des gens qui se dĂ©foncent au sport comme moi, donc en fait, on vit un peu dans une bulle pour le coup, donc j'entends plus trop ça. Puis ma famille, de toute façon, est extrĂȘmement sportive aussi. J'ai quand mĂȘme un pĂšre qui fait des Ironman, une mĂšre crossfiteuse, une soeur crossfiteuse, un frĂšre pareil. Bref, on n'a que des sportifs dans la famille. Donc je ne suis pas trop confrontĂ©e Ă  ce genre de trucs. Mais Ă  l'extĂ©rieur, je sais que je l'entends. Et c'est toujours... En fait, c'est pas gĂȘnant pour un homme de le voir se dĂ©foncer Ă  la salle de sport, de le voir transpirer, de le voir essayer de se dĂ©passer, de faire des burpees, de courir, de tous ces trucs-lĂ . Par contre, quand c'est une femme, on va facilement Ă©voquer le discours de « Oh lĂ  lĂ , mais est-ce qu'elle s'inflige ? Oh lĂ  lĂ , mais elle est pas douce, elle sait pas prendre soin d'elle, etc. » Ça me dĂ©range. Ça me dĂ©range profondĂ©ment, en fait. Il n'y a aucune diffĂ©rence. on n'est pas en train de parler d'avoir une hygiĂšne de vie dans l'extrĂȘme ou en fait lĂ  on a un systĂšme nerveux qui est dĂ©rĂ©gulĂ© on rĂ©cupĂšre pas on a que des blessures etc on parle pas de ça. Mais moi, je suis convaincue qu'on a besoin d'Ă©normĂ©ment de contraste dans notre vie pour pouvoir la kiffer. On a besoin de pouvoir se donner Ă  l'extrĂȘme dans un truc et de pouvoir, Ă  contrario, redescendre et faire un yoga yin avec un son de yin Ă  cĂŽtĂ© si on veut. C'est un des exemples que je donne, mais il y en a plein d'autres. Et moi, je suis vraiment convaincue de ces extrĂȘmes-lĂ  et de savoir justement jongler avec toutes ces nuances-lĂ . On en revient Ă ... En fait, je m'autorise Ă  incarner tous les rĂŽles de ma vie. Je suis la nana ultra performante. qui se donne, qui dĂ©chire, qui hurle, qui a deux doigts de vomir quand elle apprend Ă  courir avec son coach. Et en mĂȘme temps, je suis cette nana qui est lĂ  en train de faire son yoga yin avec son sandilin, de mĂ©diter, machin. En fait, je suis les deux. On en revient un peu Ă  tout ce dont on va parler et sur ce en quoi on va bosser dans l'OdyssĂ©e du 6 au 12 octobre. Donc voilĂ , si ça, ça vous parle ce que je vous dis, vous n'hĂ©sitez pas Ă  vous inscrire. VoilĂ . Donc ça, c'est une des premiĂšres choses. Je me suis rĂ©appropriĂ© mon corps comme territoire et je pense que ça devrait ĂȘtre une raison. extrĂȘmement importante pour les femmes pour qu'elles se mettent au sport. Je comprends complĂštement qu'on commence avec d'autres raisons, qui peuvent ĂȘtre esthĂ©tiques, je veux perdre du poids, je veux ressembler Ă  ci, je veux me dĂ©barrasser de ma cellulite, etc. Ce qui me dĂ©range aujourd'hui, c'est qu'on n'entend quasiment que ça comme raison, alors qu'il y a tellement plus grave Ă  savoir, en fait, notre corps ne nous appartient quasiment jamais. Il suffit qu'en plus de ça, on ait vĂ©cu une agression sexuelle, ce qui est quand mĂȘme le cas d'une majoritĂ© de femmes, en fait, notre corps, on en est quasi dĂ©possĂ©dĂ©, en fait. Et le sport, que ce soit un sport doux, un sport extrĂȘme, de la natation, du tennis, la danse, ce que vous voulez, c'est une maniĂšre de se le rĂ©approprier en disant « c'est Ă  moi, putain c'est Ă  moi, personne n'a le droit de me dire si je vais transpirer, pas transpirer, vomir, pas vomir, ĂȘtre douce, pas douce, je veux pas adhĂ©rer Ă  ce truc de la clean ngirl, c'est Ă  moi » . VoilĂ , donc ça c'est le premier axe. Le deuxiĂšme axe, je me suis encore fait la rĂ©flexion lĂ -dessus ce matin quand j'Ă©tais Ă  la gym justement, c'est que faire du sport c'est un moyen d'occuper l'espace public. Parce que mine de rien, quand on regarde dans la rue, et moi je le voyais encore ce matin dans ma gym, dans ma salle de sport, il y a toute la partie recovery avec les bains glacĂ©s, le sauna, mĂȘme jacuzzi et tout, puis il y a une grande piscine. Et en fait, ce qui est fou, c'est que c'est une salle mixte. Et je me suis fait la rĂ©flexion en me disant, tu vois, si c'Ă©tait une salle que pour femmes, eh bien, je me baignerais. J'utiliserais la piscine, j'utiliserais beaucoup plus la recovery, je finirais mon training, mon entraĂźnement. J'irais direct me doucher, me mettre en maillot de bain et j'irais un peu dans la piscine, lĂ©zarder, me baigner, etc. LĂ , en fait, c'est une salle mixte. Du coup, je ne me sens pas du tout assez en sĂ©curitĂ© pour le faire parce qu'en fait, je sais que je vais forcĂ©ment avoir du male gaze. Je sais qu'Ă  un moment donnĂ©, je vais ĂȘtre scrutĂ©e. En fait, je n'ai pas envie. Et il y a peut-ĂȘtre un peu de syndrome de personnage principal lĂ -dedans, mais pas tant que ça. Et surtout, il y a un truc qui est hallucinant, c'est que dans cette mĂȘme piscine, en fait, et c'est la mĂȘme chose, honnĂȘtement, si vous regardez, mĂȘme Ă  Paris, dans le mĂ©tro, ça se passe de la mĂȘme maniĂšre, l'espace, mĂȘme s'il y a autant d'hommes que de femmes dans un endroit, en fait, il est majoritairement occupĂ© par des hommes, parce qu'en fait, ils sont toujours beaucoup plus Ă  l'aise dans un endroit mixte que ce que nous, on peut l'ĂȘtre, par exemple. Et ils vont prendre aussi plus de place. Attention, je ne suis pas en train de blĂąmer les hommes ici, je suis juste en train de dire qu'en fait, c'est dans le fonctionnement de notre sociĂ©tĂ©, c'est souvent comme ça que ça se passe. Un homme, il va s'asseoir de maniĂšre bien large en Ă©cartant les bras, les Ă©paules, etc. Nous, on va souvent... s'asseoir en rĂ©duisant un peu l'espace qu'on va prendre, comme s'il fallait qu'on se minimise, on va se mettre les jambes croisĂ©es, etc. En fait, c'est un systĂšme d'Ă©ducation, on est Ă©duquĂ© comme ça. Et en fait, dans l'espace public, et donc je le voyais encore dans ma gym ce matin, c'est pareil. Je lui dis, c'est ouf comme les mecs sont Ă  l'aise Ă  prendre la place, aller se baigner, se mettre torse nu, sortir du truc et tout. Les filles, il y a quelques femmes qui osent se mettre en maillot de bain et se balader, mais peu comparĂ© au nombre de nanas qu'il y a dans cette salle, en fait. C'est un truc de fou. Et donc, bref, pour revenir Ă  Emoto, en fait, je me disais, mais c'est... Le fait de faire du sport, c'est aussi un moyen de rĂ©cupĂ©rer cet espace public qui n'est pas rĂ©parti Ă  50-50 en fait. C'est un moyen de l'occuper et de revendiquer ce droit-lĂ  aussi. Donc d'aller courir, c'est un moyen d'occuper l'espace public, de transpirer, de lever lourd, de marcher seul, etc. C'est aussi un moyen de rĂ©cupĂ©rer l'espace public. En fait, de se balader dans cet espace qui est autant le nĂŽtre que celui d'autres personnes et d'autres sexes et d'autres genres ou quoi que ce soit, c'est juste un droit fondamental de naissance. En tout cas, ça devrait l'ĂȘtre, et c'est dans notre pays comme ça que ça marche. Mais il y a des pays dans lesquels ce n'est pas le cas, je pense que vous ĂȘtes au courant. Et le fait de... Oui, ça peut ĂȘtre compliquĂ© parce que du coup, on est exposĂ© au regard extĂ©rieur et on est souvent opposĂ© au male gaze, on est opposĂ© au regard extĂ©rieur d'hommes, d'autres femmes Ă©galement, mais en fait, ça donne de la puissance d'oser quand mĂȘme le faire. Et le fait de faire du sport, ça permet aussi de revendiquer le fait que non, le corps ne doit pas ĂȘtre discret en tant que femme. Notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre discret. Notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre mince, notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre contenu, notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  rĂ©pondre Ă  une certaine norme. En fait, il peut ĂȘtre vivant, il peut ĂȘtre en mouvement, il peut ĂȘtre agressif, il peut ĂȘtre visible, il peut avoir n'importe quelle forme. Un type de sport, moi, qui m'a aussi beaucoup aidĂ©e sur ce truc d'occuper l'espace public, c'est le sport de combat. Je n'en fais pas depuis trĂšs longtemps, ça va faire moins d'un an que j'en fais, mais j'en fais de maniĂšre rĂ©guliĂšre. et ce depuis que l'annĂ©e derniĂšre j'ai vĂ©cu une... Une agression qui ne m'a pas spĂ©cialement traumatisĂ©e, mais qui restait quand mĂȘme une agression. Pendant une de mes sĂ©ances de dĂ©dicaces Ă  la FNAC dont j'ai dĂ©jĂ  parlĂ©, j'en ai eu marre parce que le mec s'est senti complĂštement comme chez lui et comme chez sa mĂšre pour toucher mon corps, le placer d'une certaine maniĂšre, etc. Alors qu'en fait, j'Ă©tais autant chez moi que chez lui Ă  ce moment-lĂ . Je suis autant chez moi que chez toi, tu l'es chez toi. Et je n'ai pas su comment rĂ©agir et j'ai eu un rĂ©flexe de me rĂ©duire et j'ai aussi Ă©tĂ© en sidĂ©ration, clairement. Et donc, j'ai commencĂ© Ă  vouloir faire du sport de combat pour ça. Pourquoi ? Pour pouvoir m'apprendre Ă  occuper l'espace public et Ă  revendiquer ce droit-lĂ . Parce qu'en fait, quand on commence Ă  faire du sport de combat, notre Ă©nergie, elle commence Ă  changer. On commence Ă  dĂ©gager une Ă©nergie qui va ĂȘtre peut-ĂȘtre un petit peu plus agressive, en tout cas perçue comme plus agressive par les agresseurs, n'est-ce pas ? Mais en tout cas, une Ă©nergie de confiance en soi. Il y a quelque chose qu'il faut savoir aussi, c'est que les agresseurs, quels qu'ils soient, et notamment pas mal dans la rue, ils choisissent trĂšs bien leurs victimes et ils choisissent et ils regardent leurs victimes avant. Ils choisissent volontairement toujours des femmes qui, exactement comme moi de base, ne dĂ©gagent pas du tout cette Ă©nergie d'agressivitĂ© et ne dĂ©gagent pas du tout cette Ă©nergie de « j'ai confiance, je vais pouvoir rĂ©pliquer » . Donc le sport de combat, moi, ça m'a aidĂ©e aussi Ă  me dire « attends, j'occupe l'espace public, je veux savoir comment l'occuper, j'ai autant le droit que les autres de pouvoir l'occuper » . AprĂšs, les autres sports, ça va ĂȘtre par exemple, lĂ , tout le sport que je fais Ă  cĂŽtĂ© avec la course, les burpees, les jumps et tous ces trucs-lĂ . Ça me confĂšre, par exemple, une agilitĂ©, ce qui fait que je me sens comme un marsupilami, oĂč en fait, dans l'espace public, je me sens chez moi aussi. Je peux rebondir, je peux sautiller, je peux expĂ©rimenter, j'ai plus de libertĂ©. Je me sens plus libre et je me sens le droit, l'autorisation, la capacitĂ© d'occuper l'espace public sans demander la permission. Se rĂ©approprier l'espace public, mesdames, c'est un acte politique. Je dis ça, je pense que c'est vraiment quelque chose qui est sous-estimĂ©, mais qui est trĂšs important. Ă  comprendre, que ce soit dans le mĂ©tro, que ce soit dans la rue ou quoi que ce soit, rien que dans la rue, vous le voyez, les femmes marchent vite pour aller d'un point A Ă  un point B. Il y a rarement des groupes de femmes qui stagnent dans un endroit contre un mur. Les mecs ne changent pas de trottoir en gĂ©nĂ©ral quand ils croisent un groupe de femmes. Donc vous voyez, c'est un peu ce truc-lĂ . Donc c'est vraiment se rĂ©occuper de cet espace public. Et un autre sport qui m'a Ă©normĂ©ment aidĂ©e justement Ă  mieux occuper l'espace public et Ă  kiffer, c'est la danse. Parce qu'en fait, la danse, ça m'a fait renouer avec cette notion de l'amusement, du jeu, de prendre de l'autodĂ©rision, mais corporelle cette fois-ci, du lĂącher prise et de la sensualitĂ©, de ne pas hĂ©siter Ă  lĂącher un petit twerk de temps en temps avec mes copines quand j'arrĂȘte de rigoler, de faire des petits mouvements. de rigoler, de faire des petits trucs un petit peu sexy de temps en temps, en fait, juste alors que c'est des choses que, avant, dĂ©jĂ , je ne voulais pas les faire parce que j'avais toujours peur de passer pour une naze ou ridicule ou quoi que ce soit. Je ne savais pas faire parce que j'Ă©tais trĂšs mal dans mon corps et trĂšs coincĂ©e. Mais aussi, j'avais peur. J'avais peur parce que, pour moi, c'Ă©tait des signaux de quelque chose qui n'est pas bon, qui est malsain ou quoi que ce soit. Mais aujourd'hui, je fais ça Ă  la danse. Donc, en fait, dans ma vie de tous les jours, dĂšs que j'entends une petite musique, moi, j'ai envie de lĂącher un petit dĂ©hanchĂ©. Et en fait, je le fais et c'est trop cool. Et je me dis, en fait, lĂ , je parle d'un truc comme si c'Ă©tait Ă©norme. Non, c'est un tout petit truc, en fait. Mais ça fait du bien. Ça fait du bien. J'occupe l'espace public. J'occupe l'espace public Ă  la hauteur de ce que je veux l'occuper, en fait. VoilĂ . Donc ça, c'est une des raisons de faire du sport et de plein de sports diffĂ©rents. Évidemment, le troisiĂšme axe, c'est quelque chose dont on a parlĂ© aussi avec Amandine, justement, dans l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent. C'est de bĂątir un corps qui vieillit bien. Je sais, je sais qu'on a Ă©normĂ©ment d'injonctions au-dessus de la tĂȘte autour du fait qu'il ne faut pas ĂȘtre trop musclĂ©, qu'il faut ĂȘtre mince, qu'il faut faire une certaine taille, etc. Je me sens extrĂȘmement chanceuse de ne pas ĂȘtre confrontĂ©e Ă  ça, ni sur les rĂ©seaux sociaux, parce qu'en fait, ce n'est pas du tout le type de contenu que je consomme, au contraire. Et l'algorithme ne me vise pas du tout par ça. Je ne suis pas du tout concernĂ©e par ces insĂ©curitĂ©s-lĂ  dans ma famille. J'ai quelques proches qui sont lĂ -dedans, mais en fait, moi, ça me passe au-dessus, parce que je n'arrive mĂȘme pas Ă  comprendre qu'on puisse penser comme ça. C'est tellement enfermant comme prisme de se dire en fait je suis une femme donc je ne dois pas avoir les Ă©paules carrĂ©es je ne dois pas avoir un muscle saillant, je ne dois pas ĂȘtre Ă©paisse, je ne dois pas ĂȘtre plus grande que mon mec, je ne dois pas si, je ne dois pas ça, c'est trĂšs enfermant que moi je ne veux pas y adhĂ©rer et j'ai jamais voulu y adhĂ©rer. Et au delĂ  de ça, le fait de construire de la masse musculaire et je dis pas qu'on est obligĂ© de devenir bodybuilder, c'est pas du tout ce que je suis en train de dire mĂȘme si vous voulez le faire vous le faites, construire de la masse musculaire donc de construire du muscle c'est un investissement sur sa santĂ©. Ça prĂ©vient des blessures, ça prĂ©vient des chutes, ça prĂ©vient du vieillissement prĂ©coce, ça prĂ©vient de la fonte musculaire. Il faut savoir que la fonte musculaire, on en fait trĂšs trĂšs tĂŽt. Ça commence tĂŽt, la fonte musculaire. Donc en fait, c'est Ă  partir de 30 ans, le sport, il faut en faire. En fait, il ne faut pas hĂ©siter Ă  dĂ©velopper sa masse musculaire. Et je conçois, je sais qu'on va me dire, oui, mais il faut du temps pour ça, il faut de l'argent, etc. Alors l'argent, je l'entends un peu moins parce qu'aujourd'hui, il y a tellement de contenu gratuit sur du sport, mĂȘme Ă  faire Ă  la maison ou mĂȘme dans un parc ou quoi que ce soit, qu'on n'a pas forcĂ©ment besoin d'argent pour ça. Le temps, je l'entends, parce que je ne peux mĂȘme pas imaginer, quand on est une maman de quatre enfants, solo maman, avec un travail, etc. Bref, je ne peux mĂȘme pas imaginer en fait ce que c'est. Donc c'est pour ça que si jamais vous pouvez trouver mĂȘme juste dix minutes et commencer comme ça, dites-vous bien que ça doit devenir un non nĂ©gociable dans votre emploi du temps. Maintenant, je ne dis pas que c'est facile. Je ne peux mĂȘme pas vous donner de conseils sur comment faire ça, parce qu'en fait, je suis extrĂȘmement mal placĂ©e pour ça et je ne veux absolument pas remettre de la pression sur qui que ce soit d'une rĂ©alitĂ© que je ne connais pas bien et avoir des jugements hĂątifs du style « Ouais, mais tout le monde peut le faire, etc. » Non, c'est pas vrai et personne n'a les mĂȘmes rĂ©alitĂ©s ou quoi que ce soit. Ce que je vous conseille, c'est si jamais vous ĂȘtes dans un cas de figure dans lequel justement c'est trĂšs compliquĂ© de vous dĂ©gager du temps, essayez de trouver des figures qui ont une rĂ©alitĂ© similaire Ă  la vĂŽtre et qui y arrivent et qui peuvent vous inspirer et vous donner des conseils. VoilĂ . Ça ne sera pas moi. Ce sera forcĂ©ment quelqu'un d'autre. Donc n'hĂ©sitez pas, c'est des choses qui peuvent vous aider. Mais en tout cas, essayez juste d'y penser en arriĂšre-plan. Le fait de construire du muscle et d'avoir un corps qui est fort, c'est un investissement sur votre santĂ©. Et quand je parle de masse musculaire, je sais que je ne vais pas me faire des potes. Le pilates, c'est super. Le pilates, c'est super parce que ça renforce plein de choses, au niveau du pĂ©rinĂ©e, du centre du corps, du mouvement, de la mobilitĂ©, de la souplesse. En fait, ça fait plein de choses. Du pilates, c'est gĂ©nial, mais c'est pas avec du pilates qu'on construit de la masse musculaire. D'accord, je pense qu'Ă  un moment donnĂ©, il faut aussi revenir Ă  des rĂ©alitĂ©s, en fait, et Amandine vous en parlera aussi mieux que moi, parce qu'Amandine fait aussi les deux, Amandine fait et du pilates, et de la masse musculaire, et plein de trucs, en fait, et je fais aussi toutes ces choses-lĂ , en fait, c'est comme, je vais pas vous dire qu'avec du yoga, on construit forcĂ©ment de la masse musculaire, ça dĂ©pend du type de yoga, si on fait que du power, des handstands, des compagnies, des push-ups, je veux bien, mais c'est quand mĂȘme pas la majeure partie des gens qui font ce type de yoga-lĂ , juste pensez-y, voilĂ , pensez-y, masse musculaire, super important. Et au-delĂ  de ça, en fait, juste pas que la masse musculaire, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, travailler son cƓur, travailler sa mobilitĂ©, etc. En fait, sa force, c'est un capital pour ĂȘtre libre, ĂȘtre autonome, ĂȘtre indĂ©pendante. Donc porter ses courses, danser Ă  70 ans, avoir de l'Ă©nergie, bouger comme on l'entend, pouvoir se permettre tous les mouvements qu'on a envie de faire, pouvoir s'asseoir en tailleur par terre dans des restos en Asie quand on y va, peu importe en fait. Encore une fois, l'idĂ©e pour moi ici, c'est de vous montrer que ce n'est pas du tout une obsession esthĂ©tique, que ce n'est pas une obsession de « ouais, il faut que tu sois musclĂ© » , etc. Je ne vous dis pas de devenir des athlĂštes, encore une fois, ce n'est pas ça. Et puis ce n'est mĂȘme pas sain, forcĂ©ment. Je vous dis juste, pensez Ă  ça comme une assurance vie. Ă  peut-ĂȘtre votre souffle, votre respiration, votre gainage, peut-ĂȘtre renforcer votre dos. Faites avec le temps que vous avez, l'Ă©nergie que vous avez, les moyens que vous avez, tout simplement. Mais c'est juste d'y penser. Et je sais que moi, depuis que j'ai eu 30 ans, avant, je faisais pas mal de sport pour l'esthĂ©tique, en me disant, c'est terrible, je suis mal foutue de base, comment est-ce que je peux faire pour essayer de me construire un corps un peu mieux ? Parce qu'Ă  la base, c'est comme ça que je me sens dans mon corps. Je me suis toujours dit, j'ai vraiment pas de chance. Ma morphologie, ma gĂ©nĂ©tique, etc. J'ai vraiment pas de chance. J'ai les fesses plates, j'ai pas de cambrure. J'ai les Ă©paules hyper carrĂ©es, j'ai les jambes arquĂ©es. J'ai plein de trucs oĂč je me disais toujours mon corps est moche comparĂ© Ă  plein d'autres femmes. Aujourd'hui, j'en suis plus du tout lĂ . J'ai bien compris que je ne ressemblerai jamais Ă  aucune autre femme, mais je me ressemblerai Ă  moi. Et mon rapport au sport a complĂštement changĂ©. Vraiment complĂštement. Je ne suis plus du tout dans un truc de il faut que je bombe mes fesses. Je suis dans un truc de moi, tout ce que je veux, c'est objectif 40 ans au top de ma forme. Je veux devenir une athlĂšte, je veux devenir polyvalente, je veux performer dans plein d'aspects de ma vie, je veux vraiment ĂȘtre polyvalente et je veux cette femme qui bouffe Ă  tous les rĂąteliers et qui peut mĂȘme toucher de l'excellence dans plein de domaines de sa vie, notamment pour bien vieillir, pour bien kiffer, pour se prĂ©server, pour vivre le mieux le plus longtemps possible. Et enfin, le quatriĂšme axe qui est aussi trĂšs important, c'est qu'en fait, le sport, c'est un soutien dans la vie pour tous. La pratique du sport. qui va utiliser par exemple notre respiration, qui va nous aider Ă  bouger ou quoi que ce soit, ça rĂ©gule magnifiquement le systĂšme nerveux. Ça nous aide magnifiquement Ă  mieux dormir. Ça donne envie de beaucoup mieux manger. En fait, ça nous met aussi dans une dĂ©marche qui est complĂštement dingue. Moi, je sais que c'est le sport qui m'a fait arrĂȘter de fumer. Je fumais quand je faisais du sport avant. Le sport m'a donnĂ© envie d'arrĂȘter de fumer, parce qu'en fait, ça devenait tellement incohĂ©rent dans ma tĂȘte que du jour au lendemain, j'ai juste arrĂȘtĂ© de fumer et je n'ai rien fait pour. Ça s'est fait hyper facilement. C'est la mĂȘme chose avec l'alimentation. Et puis surtout, quand on commence Ă  faire du sport, que ce soit de la course, de l'escalade, de la natation, de la danse, peu importe le sport qu'on fait, il y a un moment donnĂ© oĂč si on a envie de progresser, on est obligĂ© de commencer Ă  s'intĂ©resser Ă  notre corps. On commence Ă  ĂȘtre obligĂ© Ă  s'intĂ©resser Ă  la pratique du sport qu'on fait, mais du coup Ă  notre corps et Ă  diffĂ©rentes mĂ©triques, Ă  diffĂ©rents paramĂštres, Ă  comment notre corps bouge, etc. Et ça dĂ©veloppe une connaissance de son corps. qui est magnifique en fait. On apprend, mĂȘme un truc qui est tout bĂȘte, on apprend le nom des muscles, on apprend le nom des exercices, on apprend Ă  respirer, Ă  poser sa respiration de maniĂšre optimale, on apprend Ă  ressentir et Ă  rĂ©guler parfois son rythme cardiaque, on apprend beaucoup mieux Ă  se connecter aussi Ă  notre cycle fĂ©minin et Ă  se rendre compte qu'en fait il y a des phases dans lesquelles on a de l'Ă©nergie et dans lesquelles on n'en a pas. On apprend aussi beaucoup mieux Ă  se reposer, on apprend aussi beaucoup mieux Ă  rĂ©cupĂ©rer de quoi j'ai besoin. Par exemple, moi quand j'ai des tendinites, je sais qu'en fait mes tendinites en gĂ©nĂ©ral sont dues Ă  ça, quand j'ai pas assez Ă©tirĂ©, quand j'ai pas assez massĂ©. J'ai des noeuds musculaires qui font que je surcompense, etc. En fait, c'est super intĂ©ressant. Et puis, Ă©videmment, ça rĂ©gule le systĂšme nerveux. Ça fait partie des choses qui vont aider Ă  rĂ©guler. MĂȘme au niveau Ă©motionnel, c'est une super machine Ă  laver, le sport. Que ce soit de la danse, de l'aĂ©rox, de la course longue, du basket, de la natation. Moi qui ai fait beaucoup de natation avant. C'est magnifique pour lĂącher, pour Ă©vacuer ce qu'on a dans la tĂȘte. j'utilise le terme nettoyer parce que c'est comme ça que je le ressens, c'est comme si ça faisait un gros nettoyage. J'ai l'impression que c'est un lavage en machine, ça fait un gros nettoyage. Je me dĂ©barrasse de plein de trucs qui ne m'appartiennent pas, mĂȘme d'un point de vue Ă©nergĂ©tique. HonnĂȘtement, je vous le dis comme je le pense, si vous avez envie de faire un soin pour vous nettoyer, vous purifier, etc., juste faites une bonne sĂ©ance de sport. Et vous allez voir qu'en fait, pour beaucoup de personnes, ça suffit. Ça suffit largement. C'est magnifique. Et aprĂšs, juste, je n'ai pas envie de rentrer dans trop de dĂ©tails puisque je sais que j'ai pas un auditoire qui est forcĂ©ment super intĂ©ressĂ© par tout ça, mais juste mĂȘme d'un point de vue hormonal, le sport, quand on apprend Ă  faire du sport en tant que femme, puisque j'insiste que ce n'est pas la mĂȘme chose pour un homme que pour une femme, la pratique du sport notamment d'un point de vue hormonal, c'est trĂšs trĂšs trĂšs intĂ©ressant pour la rĂ©gulation hormonale, l'Ă©coute aussi de tous ces changements hormonaux dans notre corps, hormones du bonheur, hormones du plaisir, de toutes ces choses-lĂ , c'est incroyable tout ce qui se passe dedans. C'est franchement, c'est vraiment extrĂȘmement intĂ©ressant. Et donc, ça nous permet d'apprendre Ă  ĂȘtre bien, vraiment bien, vraiment, vraiment bien dans le corps. Sans parler de la fiertĂ© qu'on peut avoir quand on ressent nos progrĂšs dans une pratique. Je vous donne un exemple. Donc moi, je n'ai jamais couru de ma vie. Quand je cours, je vous jure, j'ai l'impression d'avoir un troupeau de bƓufs. Vraiment, c'est vraiment dur. Vraiment, c'est une souffrance. J'avais un syndrome de l'essuie-glace et tout. Franchement, c'est dur, c'est dur. Je dĂ©teste. Et du coup, en fait, lĂ , je me suis dit non, mais j'ai pas le choix. J'ai un Irox fin novembre et tout. Il faut que je m'y mette. J'ai pris un Personal Trainer pour ça. Et en fait, juste lĂ , ça fait que dix jours que j'ai commencĂ© et juste dĂ©jĂ  en dix jours, je vois un progrĂšs de fou. Je suis capable de faire des sprints que j'Ă©tais pas du tout, du tout capable de faire, mĂȘme juste il y a une semaine. Vous mentir que vous dire qu'en fait je suis pas trop contente, je suis trop contente, je suis fiĂšre, c'est presque incroyable en fait de me dire « Ah putain, j'arrive Ă  courir sans souffrir ! J'arrive Ă  courir sans souffrir, j'ai plus le syndrome de l'essuie-glace, je me vois progresser, c'est gĂ©nial ! » Et c'est pour ça aussi que c'est mentir de dire que non, l'ĂȘtre humain n'a pas besoin de performer, que la performance c'est pas bien et qu'on est dans une sociĂ©tĂ© que de performance. Moi je crois qu'en fait c'est trĂšs satisfaisant pour absolument tout le monde de performer au moins Ă  un endroit dans sa vie, que ce soit dans de la course, que ce soit dans de la danse, que ce soit dans du... du dessin, que ce soit dans... Je dis pas qu'il faut tout faire pour performer, mais je pense qu'Ă  avoir au moins un domaine dans lequel on performe, on se voit progresser, on se voit Ă©voluer, on se sent bon, on se sent douĂ©, puisque c'est ça la performance, c'est extrĂȘmement agrĂ©able. Et ça permet aussi de ne pas avoir honte de soi, et de ne pas avoir honte de son corps. VoilĂ . Je vais m'arrĂȘter lĂ , parce que il y a tellement de trucs Ă  dire encore, tellement d'autres raisons de faire du sport, mais je vais m'arrĂȘter lĂ , j'en ai au moins 20 autres, peut-ĂȘtre que je vous ferai un Ă©pisode 2, si jamais ça vous dit. Mais dĂ©jĂ , juste ça, pour Vous pouvez... pour les femmes, ces trois aspects qui sont extrĂȘmement importants. VoilĂ , j'espĂšre que ça vous a donnĂ© envie de continuer ou d'en faire, peu importe, choisissez le vĂŽtre. Je rappelle que du coup, si vous avez justement cette envie, que tout ce que je viens de vous raconter, ça rĂ©sonne, que vous avez cette envie de pouvoir vous Ă©clater sur tous les plans de votre vie, vibrer, aller toucher Ă  tout, explorer plein d'aspects de vous, que ce soit votre cĂŽtĂ© sensuel, votre cĂŽtĂ© performante, votre cĂŽtĂ© leadership. votre cĂŽtĂ© femme intuitive connectĂ©e Ă  ses capacitĂ©s extrasensorielles, votre cĂŽtĂ© plutĂŽt prise d'initiative, votre cĂŽtĂ© fille, votre cĂŽtĂ© douceur, votre cĂŽtĂ© dĂ©esse, etc. Je vous donne rendez-vous dans l'OdyssĂ©e. C'est gratuit. Votre invitation gratuite se trouve dans la description de l'Ă©pisode. Je me rĂ©jouis d'avance. Je vous embrasse trĂšs trĂšs fort. Et puis Ă  trĂšs vite.

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Ceci est votre épisode 100% motivation à faire du sport !


Comment retrouver le plaisir de bouger pour soi, pas pour plaire ?

Comment transformer le sport en outil de puissance et de liberté ?

Comment bĂątir un corps solide et charismatique pour la vie ?


Cet Ă©pisode est un manifeste pour les femmes qui veulent reprendre la main sur leur corps. Ici, pas de bikini body ni de discours sur la volontĂ© : on parle de sueur, de poils, de respiration, de libertĂ© et de santĂ©. Je te partage les 4 vraies raisons de faire du sport quand on est une femme : se rĂ©approprier son corps, occuper l’espace public, construire un corps qui vieillit bien et apprendre Ă  ĂȘtre vraiment bien dedans.


Écoute cet Ă©pisode pour :


  • comprendre comment le sport devient un acte politique et un outil de souverainetĂ©.

  • dĂ©couvrir comment capitaliser sur ta santĂ© (muscles, mobilitĂ©, Ă©nergie).

  • avoir envie de transpirer pour toi, et de garder une motivation sans faille.


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Tu peux tĂ©lĂ©charger la transcription de l'Ă©pisode ! Si tu veux me laisser un petit mot doux, c'est ici pour mettre un avis sur le podcast 🌞


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Ă  tous et bienvenue sur le podcast La Vie Suffit. Ceci va ĂȘtre votre Ă©pisode 100% motivation Ă  faire du sport. Comment est-ce qu'on va retrouver le plaisir de bouger pour soi, faire du sport et pas pour plaire ? Comment transformer justement le sport en un outil de puissance et de libertĂ© en tant que femme ? Et comment bĂątir en tant que femme encore une fois un corps solide et charismatique pour la vie ? Eh bien je vous propose qu'on en parle aujourd'hui dans ce nouvel Ă©pisode. Je suis ChloĂ© Bloom, entrepreneur aux Multicasquettes, et chaque jeudi je vous partage les rĂ©flexions, les phases d'introspection, les clĂ©s qui selon moi permettent de vivre notre vie plus pleinement et de trouver plus d'Ă©panouissement. Chaque Ă©pisode est une invitation Ă  exprimer encore plus librement toutes les parts de vous. Si cela vous plaĂźt, je vous invite Ă  partager les Ă©pisodes Ă  vos proches qui en ont besoin, ainsi que laisser une jolie note et un commentaire si vous souhaitez soutenir le podcast. Salut tout le monde ! Je suis trĂšs heureuse de vous retrouver pour ce sujet-lĂ . En plus, ça fait trop bien la transition avec l'Ă©pisode de la semaine derniĂšre que j'ai enregistrĂ© avec Amandine LĂ©ger, oĂč on a dĂ©jĂ  un peu commencĂ© Ă  aborder la notion de sport pour les femmes, du capital musculaire, de la santĂ©, des injonctions Ă  la beautĂ©, du bien vieillir, de la peur de vieillir et tous ces trucs-lĂ . C'est quelque chose que je dis Ă  un moment donnĂ© dans l'Ă©pisode de la semaine derniĂšre, que l'hygiĂšne de vie, le sport, etc., ça fait partie de moi depuis des annĂ©es. Et Ă©tant donnĂ© que ça ne fait pas partie des sujets principaux que j'aborde, je ne l'inclus pas Ă©normĂ©ment dans mon contenu, en fait. Enfin, encore plus sur Instagram, mais pas spĂ©cialement beaucoup dans le podcast. Sauf qu'en fait, j'ai plein de trucs Ă  apporter lĂ -dessus et Ă  partager avec vous. Et je sais pas, je me persuadais qu'en fait ça vous intĂ©resserait pas. Sauf qu'en fait, je pense que ma vision du sport et de tout ce que ça m'a permis en tant que femme, et mĂȘme en fait de l'aspect beaucoup plus fĂ©ministe, et mĂȘme beaucoup plus je veux m'appartenir, et je veux ĂȘtre une femme libre, et je veux ĂȘtre une femme qui est bien dans sa vie, dans son corps, dans sa peau, etc. C'est complĂštement liĂ© Ă  ma relation au sport et aux diffĂ©rentes pratiques corporelles que j'ai. Donc je voulais aujourd'hui pouvoir vous parler de ça, et ne pas vous donner encore une fois des raisons Ă  la... Ă  con de faire du sport pour ĂȘtre toujours plus mince, toujours plus belle, toujours plus sĂ©duisante, toujours plus ci, toujours plus ça. En fait, j'ai vraiment envie qu'on parle d'autres choses et qu'on parle du fond du fond. Donc on va en parler aujourd'hui, on va parler de sport. Que vous fassiez du sport ou non, je pense que c'est un Ă©pisode qui peut vraiment rĂ©sonner en vous. Avant qu'on entame, je voudrais vous partager une petite surprise. J'ai jamais, jamais, jamais fait ça. Ça faisait un petit moment que j'y rĂ©flĂ©chissais. Je me posais la question avec mon Ă©quipe, on se disait comment est-ce qu'on pourrait faire pour apporter quelque chose, une valeur qui est diffĂ©rente du podcast d'habitude, mais que ça reste gratuit Ă  un maximum de nos auditrices, Ă  un maximum de femmes qui sont lĂ . J'ai vraiment envie de rĂ©unir des femmes et j'aimerais bien que ce soit quelque chose en direct. Alors moi, j'adore les ateliers, j'adore les choses en live pour pouvoir ĂȘtre directement prĂ©sente avec vous. Vous savez que mon approche, elle combine toujours la notion de, ok, on rĂ©flĂ©chit, ok, on travaille sur soi, ok, on s'introspecte, mais en fait, ça peut pas. Elle ne peut pas rester que dans la tĂȘte. C'est forcĂ©ment aussi une approche par le corps. Donc, c'est trĂšs important pour moi aussi de pratiquer, de respirer, de bouger, de se libĂ©rer, etc. Bon, j'en vais en reparler forcĂ©ment vu qu'on va parler du sport. Et l'idĂ©e m'est apparue. En fait, je vous propose de passer quasiment une semaine avec moi en direct. En fait, c'est 100% gratuit. Donc, j'ai appelĂ© ça l'OdyssĂ©e. parce que je voudrais vraiment pouvoir vous faire vivre un voyage intĂ©rieur, Ă©tape par Ă©tape, oĂč on va vraiment suivre les Ă©tapes d'une odyssĂ©e, avec le top dĂ©part, voir d'oĂč est-ce qu'on part, rencontrer diffĂ©rentes facettes de soi, diffĂ©rents challenges, etc. Donc je voudrais vraiment vous proposer une odyssĂ©e sur une semaine, gratuite, en direct, tous les jours, avec oui de l'approche oĂč on va rĂ©flĂ©chir, de l'approche pratique, de l'approche corporelle, etc. Et donc en fait, on va se donner rendez-vous tous les jours, Ă  midi. C'est du 6 au 12 octobre. Donc ce sera Ă  midi, il y aura un live tous les jours Ă  midi. Ça va durer Ă  peu prĂšs une heure et demie chaque live. Et tous les jours Ă  midi, en fait, on va travailler en particulier sur une chose, dont je vais vous parler juste aprĂšs. En fait, si vous voulez, l'OdyssĂ©e pour moi, c'est vraiment pour rĂ©unir toutes les femmes qui se sentent encore enfermĂ©es dans des rĂŽles un peu petits, un peu Ă©troits, qui ont envie d'envoyer chier un peu tous ces rĂŽles prĂ©dĂ©finis, ces injonctions, qui ont envie de se redĂ©finir et qui ont envie surtout d'incarner ce que je prĂŽne quand mĂȘme depuis des annĂ©es. Ce fĂ©minin libre, expansĂ©, vaste, qui s'autorise Ă  ĂȘtre paradoxal, qui s'autorise Ă  ĂȘtre sensuel, intuitif, Ă  ĂȘtre ambitieux, Ă  ĂȘtre leader, Ă  ĂȘtre forte et Ă  ĂȘtre vulnĂ©rable en mĂȘme temps, Ă  ĂȘtre doux, Ă  ĂȘtre charismatique aussi. C'est vraiment pour toutes les femmes qui veulent justement incarner une version de leur fĂ©minin. super large et encore plus vaste que ce qu'elles ont actuellement, pour aller jouer sur tous les plans, pour aller bouffer Ă  tous les rĂąteliers, comme on dit clairement, manger Ă  tous les buffets, incarner tous leurs archĂ©types et incarner, en fait, jouer tous les rĂŽles de leur vie. VoilĂ , donc c'est pour ça que j'ai organisĂ© l'OdyssĂ©e. Ce qui fait qu'on va travailler live par live, donc je ne vais pas vous donner tout le dĂ©tail ici, puisque ça va ĂȘtre long, puis que j'ai quand mĂȘme un Ă©pisode de podcast que j'ai envie de vous transmettre, mais on aura en fait tous les jours un live sur une thĂ©matique en particulier, Donc, L'idĂ©e, c'est quand mĂȘme de commencer par le commencement, oĂč on va vraiment faire un bilan de la situation actuelle. Il y aura des pratiques d'envision, de visualisation. On va finir par aller travailler sur quel archĂ©type vous pouvez dĂ©bloquer et comment vous allez aller l'explorer. On va avoir des pratiques libĂ©ratoires somatiques. Enfin, on va travailler sur les relations. Il y aura plein de choses. J'insiste lĂ -dessus, c'est 100% gratuit. Vous allez ĂȘtre ensuite dans un groupe WhatsApp dans lequel je vais vous apporter plus de contenu. Il y a plein de surprises, plein de cadeaux aussi, une fois que vous ĂȘtes inscrite. avec des playlists, un gros workbook aussi sur lequel vous allez pouvoir suivre. Et moi, pendant tous les lives, Ă  chaque fois, je vais vous guider sur un tableau blanc avec des exercices, des mind maps, des cartographies, etc. pour que vous puissiez les faire vous chez vous et Ă  la fois dans des pratiques. Donc tous les jours, du 6 au 12 octobre, je vous laisse regarder. Le lien est directement dans la description de l'Ă©pisode de podcast. Et si jamais vous pensez Ă  une femme, deux femmes, cinq femmes, je ne sais pas... qui en auraient grandement besoin, c'est-Ă -dire qui auraient besoin justement de s'autoriser un peu Ă  aller jouer tous les rĂŽles de leur vie, Ă  sortir de leur carcan, partagez-leur le lien, encore une fois c'est gratuit et je souhaiterais vraiment qu'il y ait un maximum de femmes qui le fassent, parce que je pense qu'en une semaine on peut dĂ©jĂ  faire bouger beaucoup de choses en fait. L'idĂ©e c'est vraiment que vous repartiez avec quelque chose de trĂšs concret et ok dans ma vie je vais aller faire ça, ça, ça, ça, ça, ça, plutĂŽt que juste toujours ĂȘtre dans de l'introspection. VoilĂ , je pense qu'en une semaine il y a plein de choses qui peuvent dĂ©jĂ  bouger. Donc n'hĂ©sitez pas. Moi je vous attends trĂšs trĂšs nombreuses, pensez juste Ă  prendre rapidement votre place parce qu'on ouvre les places que pendant une semaine, et qu'on a forcĂ©ment un nombre de places qui est limitĂ© avec les outils qu'on a, on ne pourra pas accueillir tout le monde. Mais voilĂ , je vous laisse le lien, et c'est Ă©crit, votre invitation gratuite pour l'OdyssĂ©e dans la description de l'Ă©pisode. Je reviens Ă  mes moutons, mais ça fait complĂštement lien avec ce que je vous dis lĂ . Donc l'idĂ©e c'Ă©tait de vous parler aujourd'hui de la relation au sport. Parce que oui, les archĂ©types que vous voyez pas mal chez moi, ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre l'ambitieuse, ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre l'entrepreneur, ça va ĂȘtre la femme sensuelle, ça va ĂȘtre la femme intuitive, ça va peut-ĂȘtre ĂȘtre parfois la femme un peu drĂŽle, quoi que je sais pas. Je suis pas bien sĂ»re que tout le monde se rende compte que j'ai de l'humour, mais voilĂ . Et en fait, la femme sportive, je la mets pas beaucoup devant. Je vais plutĂŽt l'appeler la performante. Alors que la performance fait partie d'un de mes piliers de vie aussi quand mĂȘme, mine de rien. performer, c'est quelque chose que j'aime Ă©normĂ©ment et surtout, j'aime performer sur plein de plans diffĂ©rents. C'est-Ă -dire que vous voyez, je suis exactement ce genre de meuf qui se met des objectifs pro et perso en mĂȘme temps, qui fait qu'elle est un peu sous l'eau. Martine a trop bourrĂ© son agenda, mais c'est pas grave, on y va. En bourrant un peu, ça va passer. Je suis un peu dans ce dĂ©lire-lĂ . Et en fait, le sport fait partie de ces endroits oĂč j'ai envie de performer, mais pas uniquement. Le sport, c'est aussi pour moi un outil de retour Ă  soi. Parce qu'en fait, il y a plein de types de sports diffĂ©rents, encore une fois. On n'est pas obligĂ© de faire que du sport intense. Il y a plein d'autres types de sports, notamment la danse, le yoga, le pilates, mĂȘme si le yoga n'est pas vraiment un sport. En tout cas, Ă  la base, c'est une philosophie. Mais si on prend juste la partie pratique corporelle, on peut dire que c'est un sport. Donc voilĂ , en fait, il y a plein d'autres types de pratiques diffĂ©rentes. Mais pour moi, ça remplit vraiment ce truc de dĂ©passement de soi et de performance et Ă  la fois ce truc de retour Ă  soi. Ce que je voudrais vous partager aussi ici, en fait dans cet Ă©pisode c'est les 4 vraies raisons qui fait que en fait aujourd'hui je pourrais plus me passer du sport et que je comprends avec des faits mais je ne peux pas imaginer qu'on puisse se passer du sport en fait mĂȘme si je le comprends complĂštement pour plein de raisons d'environ de moyens de plein de choses en fait je peux comprendre mais je ne l'imagine pas parce qu'en fait j'ai pas envie de vous resservir tous les trucs de manger 5 fruits et lĂ©gumes machin faut faire du sport parce qu'on nous dit que c'est bien de faire du sport etc mais en fait en tant que femme ... Vraiment, en tant que femme, faire du sport, et plein de types de sport dont je vais vous parler, ça devient, je crois, une nĂ©cessitĂ© et un enjeu absolument Ă©norme, dĂ©jĂ  en vieillissant, mais aussi dans notre sociĂ©tĂ©, pour se rĂ©approprier son corps, pour se rĂ©approprier notre voix, pour se rĂ©approprier de l'espace, notre place dans l'espace public, en fait. Donc dĂ©jĂ , ça, c'est le premier aspect. Le premier axe dont je voulais vous parler, c'Ă©tait qu'en fait, le sport, c'est un moyen. une raison de se rĂ©approprier son corps comme Ă©tant notre propre territoire. Parce qu'en fait, j'ai forcĂ©ment de l'Ă©motion quand je vous dis ça, mais force est de constater qu'en fait, le corps fĂ©minin, depuis extrĂȘmement longtemps, est jugĂ©, scrutĂ©, sexualisĂ©, objectifiĂ©, etc. Et en fait, c'est comme s'il nous appartenait... Jamais vraiment. C'est comme si, en fait, soit il fallait qu'on le cache, parce qu'en fait, il ne nous appartient pas vraiment, et on doit prĂ©server certaines personnes de leurs Ă©lans, je ne sais pas quoi, donc on doit le cacher. Donc en fait, il n'est pas vraiment Ă  nous, en fait, Ă  ce moment-lĂ . Soit, au contraire, on doit le sexualiser pour le rendre dĂ©sirable, etc. Il ne nous appartient toujours pas dans ce moment-lĂ . Soit, quand on est entre deux, on nous dit qu'on est coincĂ©s, donc il ne nous appartient toujours pas dans ce moment-lĂ . En fait, c'est comme si notre corps... Moi, j'ai quand mĂȘme cette sensation-lĂ  depuis longtemps et depuis encore plus longtemps. plus depuis que j'ai travaillĂ© sur les agressions sexuelles que j'ai vĂ©cues, etc. Notre corps, j'ai la sensation qu'en fait, c'est comme si on n'avait pas de droit absolu et non nĂ©gociable dessus. En fait, il y a tout le temps quelqu'un qui a quelque chose Ă  redire dessus, qui nous dit comment est-ce qu'il doit ĂȘtre. En fait, il y a une injonction Ă  ce Ă  quoi doit correspondre notre corps, comment est-ce qu'il doit ĂȘtre. Alors Ă©videmment, avec son apparence physique, avec la notion de minceur, avec les poils, avec la beautĂ©, avec la jeunesse, avec la cellulite, avec tous ces trucs-lĂ , avec la maternitĂ©, enfin voilĂ . Il y a donc l'aspect esthĂ©tique, il y a aussi l'aspect de l'injonction Ă  la procrĂ©ation. Je me trouve encore assez peinard Ă  33 ans, je veux pas d'enfant, et pour le moment je me trouve encore assez peinard. J'attends de voir quand, peut-ĂȘtre quand j'en aurai 35, 36, 38, les remarques que j'aurai, qui seront lourdingues, mais en tout cas pour le moment j'ai l'impression que ça va, mais il y a quand mĂȘme cet enjeu-lĂ . Et puis, il y a encore une fois ce truc de cet enjeu de la pute ou la sainte, en fait, notre corps, en fait, il est soit censĂ© ĂȘtre dĂ©sirable, soit censĂ© ĂȘtre couvrant parce que c'est trop... Enfin, en fait, il y a un gros problĂšme autour du corps fĂ©minin qui est que c'est comme si c'Ă©tait un territoire qui nous appartenait pas et qu'on marchait tout le temps sur des oeufs. Eh bien, le sport, je trouve que ça devient une maniĂšre, et ça en est une, en fait, de le rĂ©cupĂ©rer pour plein de raisons. En fait, c'est comme si c'Ă©tait une maniĂšre d'apprendre Ă  de nouveau se sentir chez soi. En fait, moi, c'est vraiment ce que je ressens quand je fais du sport et j'en prends de plus en plus conscience. Je me rends compte, en fait, de la diffĂ©rence que ça fait dans ma vie. Entre aujourd'hui, oĂč je fais plein de sports diffĂ©rents, et d'il y a dix ans oĂč je faisais pas du tout de sport, il n'y a pas que le sport, Ă©videmment, qui entre en jeu, il y a tout le travail que je fais Ă  cĂŽtĂ©, mais ça joue Ă©normĂ©ment. En fait, j'ai enfin la sensation d'ĂȘtre chez moi, dans le monde, dans mon corps. Dans mon corps, je me sens enfin comme Ă  la maison. Ça a mis dix ans. Ça a demandĂ© du travail perso et ça a demandĂ© aussi du sport. et le sport en fait partie. En fait, le sport, ça donne vraiment confiance en soi pour plein de raisons. Une des raisons, en fait, par exemple, c'est que quand on doit faire un certain sport qui nous permet de dĂ©velopper notre force, donc avec la musculation que je vais faire ou notre explosivitĂ©. En ce moment, vous le savez, je prĂ©pare une compĂ©tition sportive, un AEROX, donc je travaille Ă©normĂ©ment mon explosivitĂ©. Je me suis mise Ă  courir. Vous pouvez pas savoir comme c'est dur. Enfin, si, il y en a sĂ»rement qui savent, mais je dĂ©teste courir. Les gens qui disent « Ouais, mais c'est trop bien, tu sais, crĂšnes des endorphines et tout, mais... allez vous faire voir en fait, je dĂ©teste la course, il n'y a rien de bien, c'est dĂ©sagrĂ©able. On finit par ĂȘtre fiers de soi quand mĂȘme. Mais je dĂ©teste la course, j'ai l'impression qu'il y a un troupeau de bƓufs qui accroche Ă  mes Ă©paules quand je cours, c'est une horreur, mais bon bref. Donc ça va ĂȘtre l'explosivitĂ©, ça va ĂȘtre la notion d'agilitĂ©. Je vous donne un exemple, quand je grimpe un volcan aujourd'hui, je suis d'une agilitĂ©, on dirait un petit marsupilami, j'ai l'impression d'ĂȘtre chez moi et c'est trop bien et je suis dans mon Ă©lĂ©ment. alors qu'on m'aurait fait faire ça peut-ĂȘtre il y a dix ans, aprĂšs avoir jamais fait de sport, Ă  part peut-ĂȘtre un peu de muscu ou quoi que ce soit, jamais travaillĂ© mon agilitĂ©, ma souplesse, ma mobilitĂ©, enfin tout ça, en fait j'aurais Ă©tĂ© maladroite, j'aurais pas su comment poser mes pieds, pas su gĂ©rer les impacts, je me serais sentie un peu mal Ă  l'aise, engoncĂ©e, engourdie, gauche, etc. Et ça donne pas la sensation d'ĂȘtre chez soi en fait, comme ça. Donc il y a des pratiques sportives qui nous permettent de regagner en force, de sentir qu'en fait on peut compter sur soi. et ça mine de rien c'est un vecteur de confiance, de charisme, de sensualitĂ©, etc., qui est incroyable. Moi, ça me bute encore aujourd'hui d'entendre le contraire, d'entendre qu'une femme qui a des muscles, c'est pas beau, d'entendre qu'une femme qui est forte ou qui est musclĂ©e, etc., c'est pas fĂ©minin. Et j'en parlais la semaine derniĂšre dans l'Ă©pisode avec Amandine, c'est un truc que j'entends encore tout le temps aujourd'hui. C'est vraiment... Moi, je l'ai entendu tellement de fois Ă  propos de mon corps, que vu que j'Ă©tais musclĂ©e, j'Ă©tais pas fĂ©minine, que vu que mes cuisses, c'Ă©tait pas des baguettes, j'Ă©tais pas sexy. Je l'entends tout le temps. Ouais, j'ai des grosses cuisses, j'ai des Ă©paules qui sont trĂšs larges. Oui, je suis musclĂ©e, j'ai un physique plutĂŽt athlĂ©tique. En fait, j'en ai terminĂ©. J'en ai terminĂ© avec le fait d'ĂȘtre complexĂ©e avec ça. J'ai envie de me ressembler et j'ai envie d'ĂȘtre bien dans mon corps. Et je trouve qu'en fait, cette notion de se sentir fort permet de dĂ©velopper une forme de confiance en notre corps et de sensorialitĂ©, de sensualitĂ© qui est dingue. Par exemple, je le vois sur ma pratique du floor, donc c'est de la danse au sol. Moi qui suis musclĂ©e et qui ai de la force quand mĂȘme, Je vois en fait Ă  quel point je suis Ă  l'aise dans cette pratique et Ă  quel point j'ai progressĂ© vite et Ă  quel point j'ai pu vraiment me sentir trĂšs sensuelle parce que j'ai confiance dans les capacitĂ©s de mon corps. Donc en fait, je peux vraiment kiffer, je peux m'Ă©viter d'avoir des bleus, je peux vraiment me reposer en fait sur mon corps. En fait, c'est presque indescriptible la sensation. Je sais qu'en fait, je peux m'appuyer sur mon corps. Et il n'y a rien de plus difficile, je trouve moralement des fois, que d'avoir la sensation que notre corps est trop faible et qu'on ne peut pas compter dessus. Et c'est le cas quand on a des soucis de santĂ©, par exemple. Et en fait, d'avoir de la force, par exemple, sur quelque chose, et je ne parle pas forcĂ©ment de soulever des poids hyper lourds, je ne parle pas forcĂ©ment de ça, mais juste d'avoir de la force et de sentir qu'on est musclĂ© et qu'on peut compter sur notre corps, c'est une sensation qui est incroyable et dont on a aussi besoin nous en tant que femmes. Ça donne une sensation aussi de soliditĂ© et de stabilitĂ©, et ça donne une sensation de « je me sens chez moi, je m'appartiens » . Il y a autre chose aussi qui joue beaucoup lĂ -dessus, je trouve, dans la pratique du sport, c'est tout ce qui est souplesse et mobilitĂ©. Quand j'ai commencĂ© Ă  m'y mettre, j'ai commencĂ© Ă  faire du yoga quand je suis partie en Australie, je crois que ça devait ĂȘtre en 2018, avant ça j'en faisais pas, j'arrivais mĂȘme pas Ă  toucher mes pieds. À la base, je suis vraiment pas quelqu'un de souple. Et en fait, aujourd'hui, c'est devenu un non nĂ©gociable parce que, mais Ă  quel point je suis confortable dans mon corps ? C'est-Ă -dire qu'en fait, oh lĂ  lĂ , je trouve mon corps tellement confortable dedans que j'ai vraiment envie profondĂ©ment d'y rester, j'ai envie de le ressentir. J'ai envie de ressentir tous les petits aspects, tous les petits trucs. Ça crĂ©e une connexion, en fait, qui est... En fait, c'est presque de l'auto-Ă©rotisme. Je vais peut-ĂȘtre aller un peu loin en disant ça, mais c'est presque de l'auto-Ă©rotisme et de l'auto... On est toujours dans cet univers de sensualitĂ©, en fait, quand je dis ça. Mais c'est vraiment de l'auto-Ă©rotisme que de se sentir souple, mobile dans son corps, parce qu'en fait, ça offre une libertĂ© de mouvement et une sensation de... Ah, c'est souple, ça bouge. Je fais ce que je veux. Je suis bien. Puis lĂ , je peux ressentir ça. Puis lĂ , je peux me mettre dans cette posture. C'est super, super, super agrĂ©able. Et c'est encore une fois, c'est cet axe-lĂ  que je trouve qui est hyper important dans le sport pour se rĂ©approprier son corps comme territoire, c'est que bouger son corps, le rendre mobile, le rendre fort, le rendre solide, le rendre stable, le rendre souple, etc. Ça le rend confortable, mais ça donne surtout la sensation d'ĂȘtre chez soi dans le monde, d'ĂȘtre comme Ă  la maison. Et donc oui, le sport, quand on en fait, et peu importe le sport qu'on fait encore une fois, l'idĂ©e c'est de trouver une pratique que nous on aime, ça donne vraiment confiance en soi. et je trouve que ça donne du charisme et ça donne un charisme qu'on ne peut absolument pas mimer. En fait, que ce soit n'importe quel sport, quand on fait du sport, on a beaucoup plus conscience de la maniĂšre dont notre corps Ă©volue dans l'espace. Évidemment, ça dĂ©veloppe la proprioception, mais en fait, au-delĂ  de ça, ça dĂ©veloppe la confiance qu'on a en la maniĂšre dont notre corps va bouger. Donc on ne retient pas les mouvements parce qu'on sait gĂ©rer l'amplitude d'un mouvement, on ne retient pas toujours les impacts parce qu'on sait gĂ©rer les impacts, on ne retient pas la grandeur ou la rapiditĂ©. d'un mouvement ou quoi que ce soit parce qu'en fait on sait qu'on peut gĂ©rer ça et donc c'est comme si on s'autorisait Ă  bouger de maniĂšre plus large plus rapide plus lente plus souple plus tout en fait il ya beaucoup plus d'amplitude beaucoup plus de tout. En fait le mouvement et le corps prend une place qui est plus vaste. LĂ  encore une fois je vous parle de la maniĂšre dont moi je ressens les choses je sais pas si c'est le cas tout le monde mais je s'il ya bien une raison de faire du sport et quelque chose qui change tout dans ma vie de femme en tant que femme c'est ça C'est que ça me confĂšre une aisance dans l'espace public, une aisance avec les autres, une aisance avec moi-mĂȘme, un charisme, une aura qu'on ne peut pas mimer. En fait, elle est juste lĂ  parce que je suis bien chez moi. Et autre chose aussi, toujours dans la notion de se rĂ©approprier son corps comme territoire, quand on fait du sport, on transpire, on respire fort, parfois on pue, on fait des grimaces, etc. Et ça, pour moi, le fait de faire du sport et de me mettre dans tous mes Ă©tats parfois, ou quoi que ce soit, Ça a aussi Ă©tĂ© un moyen pour moi de rĂ©habiliter toutes ces choses-lĂ  comme Ă©tant normales pour une femme. Parce qu'encore une fois, il y a toujours ce truc-lĂ , une femme, elle doit rester clean, elle doit rester impec, elle doit rester belle. En fait, il y a juste Ă  voir cette traĂźne de la clean girl insupportable, avec jamais un cheveu qui dĂ©passe, qui doit ĂȘtre nickel, avoir des plaquages, avoir la peau parfaite, avoir le legging parfait, ne pas avoir de traces d'oreoles, de pas avoir de camelto, rien du tout. enfin c'est un une Ă©niĂšme injonction qu'on nous met sur la tronche de ressembler Ă  une pilate girl mais non, en fait juste une femme qui fait du sport ça ressemble pas forcĂ©ment Ă  ça et je me rappelle que quand j'avais commencĂ© le sport et que je voyais des femmes hyper apprĂȘtĂ©es hyper jolies et tout pour aller Ă  la salle qui s'entraĂźnait avec les cheveux dĂ©tachĂ©s, je me disais merde pourquoi moi j'y arrive pas pourquoi j'y arrive pas, moi je suis moi je suis moche quand je fais du sport etc j'y arrive pas et je me suis longtemps demandĂ© et en fait aujourd'hui c'est une question qui n'est mĂȘme plus lĂ  c'est que transpirer comme un Comme un bƓuf ? pour pas dire un porc, parce que c'est pas sale de transpirer. Transpirer comme un bƓuf ne me cause aucun problĂšme. Avoir des grandes marques de transpiration sur les fesses, sous les fesses, Ă  l'entrejambe, sous les bras, sur la poitrine ou ce que vous voulez, je n'en ai rien Ă  faire. MĂȘme publiquement, je n'en ai strictement rien Ă  faire. Ça, c'est le sport qui m'a juste aidĂ©e Ă  en faire quelque chose de normal. La sueur, les poils sous les bras qui sont pas parfaitement Ă©pilĂ©s quand on s'entraĂźne, etc., aucun problĂšme. Les grimaces, les cris, les soupirs, les ce que vous voulez, En fait, ça dĂ©passe. Ça dĂ©passe juste, en fait, c'est normal. Ça m'a vraiment permis de rĂ©habiliter ces choses-lĂ  chez moi, alors que je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, mais je ne sais pas exactement si c'est liĂ©. Il y a des agressions que j'ai vĂ©cues ou Ă  beaucoup de choses que j'ai Ă©normĂ©ment entendues, mais c'Ă©tait quelque chose qui Ă©tait trĂšs honteux chez moi. Quand j'Ă©tais plus jeune, dĂ©jĂ  ado, dĂ©jĂ  quand je suis devenue puber, j'avais Ă©normĂ©ment de honte par rapport Ă  la transpiration, aux poils, aux odeurs, etc. Et en fait, ça a durĂ© jusqu'Ă  peut-ĂȘtre 24 ans, cette honte, 25 ans, Ă  avoir honte de transpirer, honte d'avoir des odeurs, honte d'avoir un poil par-ci, un poil par-lĂ . Je me sentais honteuse parce que je n'Ă©tais pas assez clean. On en revient encore une fois Ă  ces injonctions. de puretĂ©, de propretĂ©, de perfection, etc. pour les femmes, en fait, auxquelles j'ai quand mĂȘme adhĂ©rĂ© pendant longtemps. Et le sport m'a vraiment permis, en fait, de faire un Ă©norme doigt d'honneur Ă  ces trucs-lĂ  et de juste me dire, en fait, attends, moi, mon corps, c'est mon territoire, j'en fais ce que je veux. En fait, la sensation est tellement plus kiffante de me donner, de me faire transpirer ou quoi que ce soit. C'est mon corps, j'en fais ce que je veux. Il n'y a pas longtemps, j'ai entendu quelqu'un avoir un discours qui m'a sĂ©rieusement dĂ©rangĂ©e. En mode, ouais, il y a des gens qui font du sport, en fait, et qui se donnent et qui transpirent, etc. En fait, c'est n'importe quoi ce qu'ils se font subir. Ils font subir des trucs Ă  leur corps. On n'a pas besoin de faire ça. On peut faire des petits trucs tout doux, du yoga, du pilates, etc. Ça m'a profondĂ©ment dĂ©rangĂ©e, en fait. Ça m'a profondĂ©ment dĂ©rangĂ©e parce qu'en fait, ça reste de nouveau une Ă©niĂšme injonction Ă  faut pas dĂ©passer, faut pas s'infliger, en fait, sous couvert d'ĂȘtre quelqu'un qui se fait du mal, en fait. C'est parce qu'il y a vraiment ce truc-lĂ  qui ressort rĂ©guliĂšrement. je suis dĂ©solĂ© ça parle dans tous les sens parce que c'est un sujet qui me passionne mais On en revient de nouveau Ă  ce truc-lĂ  oĂč une femme, elle doit pas se dĂ©passer. Jamais. J'ai Ă©normĂ©ment entendu ce discours-lĂ  quand j'ai commencĂ© le sport, et peut-ĂȘtre que je l'entendrai encore, mais honnĂȘtement, lĂ  oĂč je vis, il y a que des gens qui se dĂ©foncent au sport comme moi, donc en fait, on vit un peu dans une bulle pour le coup, donc j'entends plus trop ça. Puis ma famille, de toute façon, est extrĂȘmement sportive aussi. J'ai quand mĂȘme un pĂšre qui fait des Ironman, une mĂšre crossfiteuse, une soeur crossfiteuse, un frĂšre pareil. Bref, on n'a que des sportifs dans la famille. Donc je ne suis pas trop confrontĂ©e Ă  ce genre de trucs. Mais Ă  l'extĂ©rieur, je sais que je l'entends. Et c'est toujours... En fait, c'est pas gĂȘnant pour un homme de le voir se dĂ©foncer Ă  la salle de sport, de le voir transpirer, de le voir essayer de se dĂ©passer, de faire des burpees, de courir, de tous ces trucs-lĂ . Par contre, quand c'est une femme, on va facilement Ă©voquer le discours de « Oh lĂ  lĂ , mais est-ce qu'elle s'inflige ? Oh lĂ  lĂ , mais elle est pas douce, elle sait pas prendre soin d'elle, etc. » Ça me dĂ©range. Ça me dĂ©range profondĂ©ment, en fait. Il n'y a aucune diffĂ©rence. on n'est pas en train de parler d'avoir une hygiĂšne de vie dans l'extrĂȘme ou en fait lĂ  on a un systĂšme nerveux qui est dĂ©rĂ©gulĂ© on rĂ©cupĂšre pas on a que des blessures etc on parle pas de ça. Mais moi, je suis convaincue qu'on a besoin d'Ă©normĂ©ment de contraste dans notre vie pour pouvoir la kiffer. On a besoin de pouvoir se donner Ă  l'extrĂȘme dans un truc et de pouvoir, Ă  contrario, redescendre et faire un yoga yin avec un son de yin Ă  cĂŽtĂ© si on veut. C'est un des exemples que je donne, mais il y en a plein d'autres. Et moi, je suis vraiment convaincue de ces extrĂȘmes-lĂ  et de savoir justement jongler avec toutes ces nuances-lĂ . On en revient Ă ... En fait, je m'autorise Ă  incarner tous les rĂŽles de ma vie. Je suis la nana ultra performante. qui se donne, qui dĂ©chire, qui hurle, qui a deux doigts de vomir quand elle apprend Ă  courir avec son coach. Et en mĂȘme temps, je suis cette nana qui est lĂ  en train de faire son yoga yin avec son sandilin, de mĂ©diter, machin. En fait, je suis les deux. On en revient un peu Ă  tout ce dont on va parler et sur ce en quoi on va bosser dans l'OdyssĂ©e du 6 au 12 octobre. Donc voilĂ , si ça, ça vous parle ce que je vous dis, vous n'hĂ©sitez pas Ă  vous inscrire. VoilĂ . Donc ça, c'est une des premiĂšres choses. Je me suis rĂ©appropriĂ© mon corps comme territoire et je pense que ça devrait ĂȘtre une raison. extrĂȘmement importante pour les femmes pour qu'elles se mettent au sport. Je comprends complĂštement qu'on commence avec d'autres raisons, qui peuvent ĂȘtre esthĂ©tiques, je veux perdre du poids, je veux ressembler Ă  ci, je veux me dĂ©barrasser de ma cellulite, etc. Ce qui me dĂ©range aujourd'hui, c'est qu'on n'entend quasiment que ça comme raison, alors qu'il y a tellement plus grave Ă  savoir, en fait, notre corps ne nous appartient quasiment jamais. Il suffit qu'en plus de ça, on ait vĂ©cu une agression sexuelle, ce qui est quand mĂȘme le cas d'une majoritĂ© de femmes, en fait, notre corps, on en est quasi dĂ©possĂ©dĂ©, en fait. Et le sport, que ce soit un sport doux, un sport extrĂȘme, de la natation, du tennis, la danse, ce que vous voulez, c'est une maniĂšre de se le rĂ©approprier en disant « c'est Ă  moi, putain c'est Ă  moi, personne n'a le droit de me dire si je vais transpirer, pas transpirer, vomir, pas vomir, ĂȘtre douce, pas douce, je veux pas adhĂ©rer Ă  ce truc de la clean ngirl, c'est Ă  moi » . VoilĂ , donc ça c'est le premier axe. Le deuxiĂšme axe, je me suis encore fait la rĂ©flexion lĂ -dessus ce matin quand j'Ă©tais Ă  la gym justement, c'est que faire du sport c'est un moyen d'occuper l'espace public. Parce que mine de rien, quand on regarde dans la rue, et moi je le voyais encore ce matin dans ma gym, dans ma salle de sport, il y a toute la partie recovery avec les bains glacĂ©s, le sauna, mĂȘme jacuzzi et tout, puis il y a une grande piscine. Et en fait, ce qui est fou, c'est que c'est une salle mixte. Et je me suis fait la rĂ©flexion en me disant, tu vois, si c'Ă©tait une salle que pour femmes, eh bien, je me baignerais. J'utiliserais la piscine, j'utiliserais beaucoup plus la recovery, je finirais mon training, mon entraĂźnement. J'irais direct me doucher, me mettre en maillot de bain et j'irais un peu dans la piscine, lĂ©zarder, me baigner, etc. LĂ , en fait, c'est une salle mixte. Du coup, je ne me sens pas du tout assez en sĂ©curitĂ© pour le faire parce qu'en fait, je sais que je vais forcĂ©ment avoir du male gaze. Je sais qu'Ă  un moment donnĂ©, je vais ĂȘtre scrutĂ©e. En fait, je n'ai pas envie. Et il y a peut-ĂȘtre un peu de syndrome de personnage principal lĂ -dedans, mais pas tant que ça. Et surtout, il y a un truc qui est hallucinant, c'est que dans cette mĂȘme piscine, en fait, et c'est la mĂȘme chose, honnĂȘtement, si vous regardez, mĂȘme Ă  Paris, dans le mĂ©tro, ça se passe de la mĂȘme maniĂšre, l'espace, mĂȘme s'il y a autant d'hommes que de femmes dans un endroit, en fait, il est majoritairement occupĂ© par des hommes, parce qu'en fait, ils sont toujours beaucoup plus Ă  l'aise dans un endroit mixte que ce que nous, on peut l'ĂȘtre, par exemple. Et ils vont prendre aussi plus de place. Attention, je ne suis pas en train de blĂąmer les hommes ici, je suis juste en train de dire qu'en fait, c'est dans le fonctionnement de notre sociĂ©tĂ©, c'est souvent comme ça que ça se passe. Un homme, il va s'asseoir de maniĂšre bien large en Ă©cartant les bras, les Ă©paules, etc. Nous, on va souvent... s'asseoir en rĂ©duisant un peu l'espace qu'on va prendre, comme s'il fallait qu'on se minimise, on va se mettre les jambes croisĂ©es, etc. En fait, c'est un systĂšme d'Ă©ducation, on est Ă©duquĂ© comme ça. Et en fait, dans l'espace public, et donc je le voyais encore dans ma gym ce matin, c'est pareil. Je lui dis, c'est ouf comme les mecs sont Ă  l'aise Ă  prendre la place, aller se baigner, se mettre torse nu, sortir du truc et tout. Les filles, il y a quelques femmes qui osent se mettre en maillot de bain et se balader, mais peu comparĂ© au nombre de nanas qu'il y a dans cette salle, en fait. C'est un truc de fou. Et donc, bref, pour revenir Ă  Emoto, en fait, je me disais, mais c'est... Le fait de faire du sport, c'est aussi un moyen de rĂ©cupĂ©rer cet espace public qui n'est pas rĂ©parti Ă  50-50 en fait. C'est un moyen de l'occuper et de revendiquer ce droit-lĂ  aussi. Donc d'aller courir, c'est un moyen d'occuper l'espace public, de transpirer, de lever lourd, de marcher seul, etc. C'est aussi un moyen de rĂ©cupĂ©rer l'espace public. En fait, de se balader dans cet espace qui est autant le nĂŽtre que celui d'autres personnes et d'autres sexes et d'autres genres ou quoi que ce soit, c'est juste un droit fondamental de naissance. En tout cas, ça devrait l'ĂȘtre, et c'est dans notre pays comme ça que ça marche. Mais il y a des pays dans lesquels ce n'est pas le cas, je pense que vous ĂȘtes au courant. Et le fait de... Oui, ça peut ĂȘtre compliquĂ© parce que du coup, on est exposĂ© au regard extĂ©rieur et on est souvent opposĂ© au male gaze, on est opposĂ© au regard extĂ©rieur d'hommes, d'autres femmes Ă©galement, mais en fait, ça donne de la puissance d'oser quand mĂȘme le faire. Et le fait de faire du sport, ça permet aussi de revendiquer le fait que non, le corps ne doit pas ĂȘtre discret en tant que femme. Notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre discret. Notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre mince, notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre contenu, notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  rĂ©pondre Ă  une certaine norme. En fait, il peut ĂȘtre vivant, il peut ĂȘtre en mouvement, il peut ĂȘtre agressif, il peut ĂȘtre visible, il peut avoir n'importe quelle forme. Un type de sport, moi, qui m'a aussi beaucoup aidĂ©e sur ce truc d'occuper l'espace public, c'est le sport de combat. Je n'en fais pas depuis trĂšs longtemps, ça va faire moins d'un an que j'en fais, mais j'en fais de maniĂšre rĂ©guliĂšre. et ce depuis que l'annĂ©e derniĂšre j'ai vĂ©cu une... Une agression qui ne m'a pas spĂ©cialement traumatisĂ©e, mais qui restait quand mĂȘme une agression. Pendant une de mes sĂ©ances de dĂ©dicaces Ă  la FNAC dont j'ai dĂ©jĂ  parlĂ©, j'en ai eu marre parce que le mec s'est senti complĂštement comme chez lui et comme chez sa mĂšre pour toucher mon corps, le placer d'une certaine maniĂšre, etc. Alors qu'en fait, j'Ă©tais autant chez moi que chez lui Ă  ce moment-lĂ . Je suis autant chez moi que chez toi, tu l'es chez toi. Et je n'ai pas su comment rĂ©agir et j'ai eu un rĂ©flexe de me rĂ©duire et j'ai aussi Ă©tĂ© en sidĂ©ration, clairement. Et donc, j'ai commencĂ© Ă  vouloir faire du sport de combat pour ça. Pourquoi ? Pour pouvoir m'apprendre Ă  occuper l'espace public et Ă  revendiquer ce droit-lĂ . Parce qu'en fait, quand on commence Ă  faire du sport de combat, notre Ă©nergie, elle commence Ă  changer. On commence Ă  dĂ©gager une Ă©nergie qui va ĂȘtre peut-ĂȘtre un petit peu plus agressive, en tout cas perçue comme plus agressive par les agresseurs, n'est-ce pas ? Mais en tout cas, une Ă©nergie de confiance en soi. Il y a quelque chose qu'il faut savoir aussi, c'est que les agresseurs, quels qu'ils soient, et notamment pas mal dans la rue, ils choisissent trĂšs bien leurs victimes et ils choisissent et ils regardent leurs victimes avant. Ils choisissent volontairement toujours des femmes qui, exactement comme moi de base, ne dĂ©gagent pas du tout cette Ă©nergie d'agressivitĂ© et ne dĂ©gagent pas du tout cette Ă©nergie de « j'ai confiance, je vais pouvoir rĂ©pliquer » . Donc le sport de combat, moi, ça m'a aidĂ©e aussi Ă  me dire « attends, j'occupe l'espace public, je veux savoir comment l'occuper, j'ai autant le droit que les autres de pouvoir l'occuper » . AprĂšs, les autres sports, ça va ĂȘtre par exemple, lĂ , tout le sport que je fais Ă  cĂŽtĂ© avec la course, les burpees, les jumps et tous ces trucs-lĂ . Ça me confĂšre, par exemple, une agilitĂ©, ce qui fait que je me sens comme un marsupilami, oĂč en fait, dans l'espace public, je me sens chez moi aussi. Je peux rebondir, je peux sautiller, je peux expĂ©rimenter, j'ai plus de libertĂ©. Je me sens plus libre et je me sens le droit, l'autorisation, la capacitĂ© d'occuper l'espace public sans demander la permission. Se rĂ©approprier l'espace public, mesdames, c'est un acte politique. Je dis ça, je pense que c'est vraiment quelque chose qui est sous-estimĂ©, mais qui est trĂšs important. Ă  comprendre, que ce soit dans le mĂ©tro, que ce soit dans la rue ou quoi que ce soit, rien que dans la rue, vous le voyez, les femmes marchent vite pour aller d'un point A Ă  un point B. Il y a rarement des groupes de femmes qui stagnent dans un endroit contre un mur. Les mecs ne changent pas de trottoir en gĂ©nĂ©ral quand ils croisent un groupe de femmes. Donc vous voyez, c'est un peu ce truc-lĂ . Donc c'est vraiment se rĂ©occuper de cet espace public. Et un autre sport qui m'a Ă©normĂ©ment aidĂ©e justement Ă  mieux occuper l'espace public et Ă  kiffer, c'est la danse. Parce qu'en fait, la danse, ça m'a fait renouer avec cette notion de l'amusement, du jeu, de prendre de l'autodĂ©rision, mais corporelle cette fois-ci, du lĂącher prise et de la sensualitĂ©, de ne pas hĂ©siter Ă  lĂącher un petit twerk de temps en temps avec mes copines quand j'arrĂȘte de rigoler, de faire des petits mouvements. de rigoler, de faire des petits trucs un petit peu sexy de temps en temps, en fait, juste alors que c'est des choses que, avant, dĂ©jĂ , je ne voulais pas les faire parce que j'avais toujours peur de passer pour une naze ou ridicule ou quoi que ce soit. Je ne savais pas faire parce que j'Ă©tais trĂšs mal dans mon corps et trĂšs coincĂ©e. Mais aussi, j'avais peur. J'avais peur parce que, pour moi, c'Ă©tait des signaux de quelque chose qui n'est pas bon, qui est malsain ou quoi que ce soit. Mais aujourd'hui, je fais ça Ă  la danse. Donc, en fait, dans ma vie de tous les jours, dĂšs que j'entends une petite musique, moi, j'ai envie de lĂącher un petit dĂ©hanchĂ©. Et en fait, je le fais et c'est trop cool. Et je me dis, en fait, lĂ , je parle d'un truc comme si c'Ă©tait Ă©norme. Non, c'est un tout petit truc, en fait. Mais ça fait du bien. Ça fait du bien. J'occupe l'espace public. J'occupe l'espace public Ă  la hauteur de ce que je veux l'occuper, en fait. VoilĂ . Donc ça, c'est une des raisons de faire du sport et de plein de sports diffĂ©rents. Évidemment, le troisiĂšme axe, c'est quelque chose dont on a parlĂ© aussi avec Amandine, justement, dans l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent. C'est de bĂątir un corps qui vieillit bien. Je sais, je sais qu'on a Ă©normĂ©ment d'injonctions au-dessus de la tĂȘte autour du fait qu'il ne faut pas ĂȘtre trop musclĂ©, qu'il faut ĂȘtre mince, qu'il faut faire une certaine taille, etc. Je me sens extrĂȘmement chanceuse de ne pas ĂȘtre confrontĂ©e Ă  ça, ni sur les rĂ©seaux sociaux, parce qu'en fait, ce n'est pas du tout le type de contenu que je consomme, au contraire. Et l'algorithme ne me vise pas du tout par ça. Je ne suis pas du tout concernĂ©e par ces insĂ©curitĂ©s-lĂ  dans ma famille. J'ai quelques proches qui sont lĂ -dedans, mais en fait, moi, ça me passe au-dessus, parce que je n'arrive mĂȘme pas Ă  comprendre qu'on puisse penser comme ça. C'est tellement enfermant comme prisme de se dire en fait je suis une femme donc je ne dois pas avoir les Ă©paules carrĂ©es je ne dois pas avoir un muscle saillant, je ne dois pas ĂȘtre Ă©paisse, je ne dois pas ĂȘtre plus grande que mon mec, je ne dois pas si, je ne dois pas ça, c'est trĂšs enfermant que moi je ne veux pas y adhĂ©rer et j'ai jamais voulu y adhĂ©rer. Et au delĂ  de ça, le fait de construire de la masse musculaire et je dis pas qu'on est obligĂ© de devenir bodybuilder, c'est pas du tout ce que je suis en train de dire mĂȘme si vous voulez le faire vous le faites, construire de la masse musculaire donc de construire du muscle c'est un investissement sur sa santĂ©. Ça prĂ©vient des blessures, ça prĂ©vient des chutes, ça prĂ©vient du vieillissement prĂ©coce, ça prĂ©vient de la fonte musculaire. Il faut savoir que la fonte musculaire, on en fait trĂšs trĂšs tĂŽt. Ça commence tĂŽt, la fonte musculaire. Donc en fait, c'est Ă  partir de 30 ans, le sport, il faut en faire. En fait, il ne faut pas hĂ©siter Ă  dĂ©velopper sa masse musculaire. Et je conçois, je sais qu'on va me dire, oui, mais il faut du temps pour ça, il faut de l'argent, etc. Alors l'argent, je l'entends un peu moins parce qu'aujourd'hui, il y a tellement de contenu gratuit sur du sport, mĂȘme Ă  faire Ă  la maison ou mĂȘme dans un parc ou quoi que ce soit, qu'on n'a pas forcĂ©ment besoin d'argent pour ça. Le temps, je l'entends, parce que je ne peux mĂȘme pas imaginer, quand on est une maman de quatre enfants, solo maman, avec un travail, etc. Bref, je ne peux mĂȘme pas imaginer en fait ce que c'est. Donc c'est pour ça que si jamais vous pouvez trouver mĂȘme juste dix minutes et commencer comme ça, dites-vous bien que ça doit devenir un non nĂ©gociable dans votre emploi du temps. Maintenant, je ne dis pas que c'est facile. Je ne peux mĂȘme pas vous donner de conseils sur comment faire ça, parce qu'en fait, je suis extrĂȘmement mal placĂ©e pour ça et je ne veux absolument pas remettre de la pression sur qui que ce soit d'une rĂ©alitĂ© que je ne connais pas bien et avoir des jugements hĂątifs du style « Ouais, mais tout le monde peut le faire, etc. » Non, c'est pas vrai et personne n'a les mĂȘmes rĂ©alitĂ©s ou quoi que ce soit. Ce que je vous conseille, c'est si jamais vous ĂȘtes dans un cas de figure dans lequel justement c'est trĂšs compliquĂ© de vous dĂ©gager du temps, essayez de trouver des figures qui ont une rĂ©alitĂ© similaire Ă  la vĂŽtre et qui y arrivent et qui peuvent vous inspirer et vous donner des conseils. VoilĂ . Ça ne sera pas moi. Ce sera forcĂ©ment quelqu'un d'autre. Donc n'hĂ©sitez pas, c'est des choses qui peuvent vous aider. Mais en tout cas, essayez juste d'y penser en arriĂšre-plan. Le fait de construire du muscle et d'avoir un corps qui est fort, c'est un investissement sur votre santĂ©. Et quand je parle de masse musculaire, je sais que je ne vais pas me faire des potes. Le pilates, c'est super. Le pilates, c'est super parce que ça renforce plein de choses, au niveau du pĂ©rinĂ©e, du centre du corps, du mouvement, de la mobilitĂ©, de la souplesse. En fait, ça fait plein de choses. Du pilates, c'est gĂ©nial, mais c'est pas avec du pilates qu'on construit de la masse musculaire. D'accord, je pense qu'Ă  un moment donnĂ©, il faut aussi revenir Ă  des rĂ©alitĂ©s, en fait, et Amandine vous en parlera aussi mieux que moi, parce qu'Amandine fait aussi les deux, Amandine fait et du pilates, et de la masse musculaire, et plein de trucs, en fait, et je fais aussi toutes ces choses-lĂ , en fait, c'est comme, je vais pas vous dire qu'avec du yoga, on construit forcĂ©ment de la masse musculaire, ça dĂ©pend du type de yoga, si on fait que du power, des handstands, des compagnies, des push-ups, je veux bien, mais c'est quand mĂȘme pas la majeure partie des gens qui font ce type de yoga-lĂ , juste pensez-y, voilĂ , pensez-y, masse musculaire, super important. Et au-delĂ  de ça, en fait, juste pas que la masse musculaire, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, travailler son cƓur, travailler sa mobilitĂ©, etc. En fait, sa force, c'est un capital pour ĂȘtre libre, ĂȘtre autonome, ĂȘtre indĂ©pendante. Donc porter ses courses, danser Ă  70 ans, avoir de l'Ă©nergie, bouger comme on l'entend, pouvoir se permettre tous les mouvements qu'on a envie de faire, pouvoir s'asseoir en tailleur par terre dans des restos en Asie quand on y va, peu importe en fait. Encore une fois, l'idĂ©e pour moi ici, c'est de vous montrer que ce n'est pas du tout une obsession esthĂ©tique, que ce n'est pas une obsession de « ouais, il faut que tu sois musclĂ© » , etc. Je ne vous dis pas de devenir des athlĂštes, encore une fois, ce n'est pas ça. Et puis ce n'est mĂȘme pas sain, forcĂ©ment. Je vous dis juste, pensez Ă  ça comme une assurance vie. Ă  peut-ĂȘtre votre souffle, votre respiration, votre gainage, peut-ĂȘtre renforcer votre dos. Faites avec le temps que vous avez, l'Ă©nergie que vous avez, les moyens que vous avez, tout simplement. Mais c'est juste d'y penser. Et je sais que moi, depuis que j'ai eu 30 ans, avant, je faisais pas mal de sport pour l'esthĂ©tique, en me disant, c'est terrible, je suis mal foutue de base, comment est-ce que je peux faire pour essayer de me construire un corps un peu mieux ? Parce qu'Ă  la base, c'est comme ça que je me sens dans mon corps. Je me suis toujours dit, j'ai vraiment pas de chance. Ma morphologie, ma gĂ©nĂ©tique, etc. J'ai vraiment pas de chance. J'ai les fesses plates, j'ai pas de cambrure. J'ai les Ă©paules hyper carrĂ©es, j'ai les jambes arquĂ©es. J'ai plein de trucs oĂč je me disais toujours mon corps est moche comparĂ© Ă  plein d'autres femmes. Aujourd'hui, j'en suis plus du tout lĂ . J'ai bien compris que je ne ressemblerai jamais Ă  aucune autre femme, mais je me ressemblerai Ă  moi. Et mon rapport au sport a complĂštement changĂ©. Vraiment complĂštement. Je ne suis plus du tout dans un truc de il faut que je bombe mes fesses. Je suis dans un truc de moi, tout ce que je veux, c'est objectif 40 ans au top de ma forme. Je veux devenir une athlĂšte, je veux devenir polyvalente, je veux performer dans plein d'aspects de ma vie, je veux vraiment ĂȘtre polyvalente et je veux cette femme qui bouffe Ă  tous les rĂąteliers et qui peut mĂȘme toucher de l'excellence dans plein de domaines de sa vie, notamment pour bien vieillir, pour bien kiffer, pour se prĂ©server, pour vivre le mieux le plus longtemps possible. Et enfin, le quatriĂšme axe qui est aussi trĂšs important, c'est qu'en fait, le sport, c'est un soutien dans la vie pour tous. La pratique du sport. qui va utiliser par exemple notre respiration, qui va nous aider Ă  bouger ou quoi que ce soit, ça rĂ©gule magnifiquement le systĂšme nerveux. Ça nous aide magnifiquement Ă  mieux dormir. Ça donne envie de beaucoup mieux manger. En fait, ça nous met aussi dans une dĂ©marche qui est complĂštement dingue. Moi, je sais que c'est le sport qui m'a fait arrĂȘter de fumer. Je fumais quand je faisais du sport avant. Le sport m'a donnĂ© envie d'arrĂȘter de fumer, parce qu'en fait, ça devenait tellement incohĂ©rent dans ma tĂȘte que du jour au lendemain, j'ai juste arrĂȘtĂ© de fumer et je n'ai rien fait pour. Ça s'est fait hyper facilement. C'est la mĂȘme chose avec l'alimentation. Et puis surtout, quand on commence Ă  faire du sport, que ce soit de la course, de l'escalade, de la natation, de la danse, peu importe le sport qu'on fait, il y a un moment donnĂ© oĂč si on a envie de progresser, on est obligĂ© de commencer Ă  s'intĂ©resser Ă  notre corps. On commence Ă  ĂȘtre obligĂ© Ă  s'intĂ©resser Ă  la pratique du sport qu'on fait, mais du coup Ă  notre corps et Ă  diffĂ©rentes mĂ©triques, Ă  diffĂ©rents paramĂštres, Ă  comment notre corps bouge, etc. Et ça dĂ©veloppe une connaissance de son corps. qui est magnifique en fait. On apprend, mĂȘme un truc qui est tout bĂȘte, on apprend le nom des muscles, on apprend le nom des exercices, on apprend Ă  respirer, Ă  poser sa respiration de maniĂšre optimale, on apprend Ă  ressentir et Ă  rĂ©guler parfois son rythme cardiaque, on apprend beaucoup mieux Ă  se connecter aussi Ă  notre cycle fĂ©minin et Ă  se rendre compte qu'en fait il y a des phases dans lesquelles on a de l'Ă©nergie et dans lesquelles on n'en a pas. On apprend aussi beaucoup mieux Ă  se reposer, on apprend aussi beaucoup mieux Ă  rĂ©cupĂ©rer de quoi j'ai besoin. Par exemple, moi quand j'ai des tendinites, je sais qu'en fait mes tendinites en gĂ©nĂ©ral sont dues Ă  ça, quand j'ai pas assez Ă©tirĂ©, quand j'ai pas assez massĂ©. J'ai des noeuds musculaires qui font que je surcompense, etc. En fait, c'est super intĂ©ressant. Et puis, Ă©videmment, ça rĂ©gule le systĂšme nerveux. Ça fait partie des choses qui vont aider Ă  rĂ©guler. MĂȘme au niveau Ă©motionnel, c'est une super machine Ă  laver, le sport. Que ce soit de la danse, de l'aĂ©rox, de la course longue, du basket, de la natation. Moi qui ai fait beaucoup de natation avant. C'est magnifique pour lĂącher, pour Ă©vacuer ce qu'on a dans la tĂȘte. j'utilise le terme nettoyer parce que c'est comme ça que je le ressens, c'est comme si ça faisait un gros nettoyage. J'ai l'impression que c'est un lavage en machine, ça fait un gros nettoyage. Je me dĂ©barrasse de plein de trucs qui ne m'appartiennent pas, mĂȘme d'un point de vue Ă©nergĂ©tique. HonnĂȘtement, je vous le dis comme je le pense, si vous avez envie de faire un soin pour vous nettoyer, vous purifier, etc., juste faites une bonne sĂ©ance de sport. Et vous allez voir qu'en fait, pour beaucoup de personnes, ça suffit. Ça suffit largement. C'est magnifique. Et aprĂšs, juste, je n'ai pas envie de rentrer dans trop de dĂ©tails puisque je sais que j'ai pas un auditoire qui est forcĂ©ment super intĂ©ressĂ© par tout ça, mais juste mĂȘme d'un point de vue hormonal, le sport, quand on apprend Ă  faire du sport en tant que femme, puisque j'insiste que ce n'est pas la mĂȘme chose pour un homme que pour une femme, la pratique du sport notamment d'un point de vue hormonal, c'est trĂšs trĂšs trĂšs intĂ©ressant pour la rĂ©gulation hormonale, l'Ă©coute aussi de tous ces changements hormonaux dans notre corps, hormones du bonheur, hormones du plaisir, de toutes ces choses-lĂ , c'est incroyable tout ce qui se passe dedans. C'est franchement, c'est vraiment extrĂȘmement intĂ©ressant. Et donc, ça nous permet d'apprendre Ă  ĂȘtre bien, vraiment bien, vraiment, vraiment bien dans le corps. Sans parler de la fiertĂ© qu'on peut avoir quand on ressent nos progrĂšs dans une pratique. Je vous donne un exemple. Donc moi, je n'ai jamais couru de ma vie. Quand je cours, je vous jure, j'ai l'impression d'avoir un troupeau de bƓufs. Vraiment, c'est vraiment dur. Vraiment, c'est une souffrance. J'avais un syndrome de l'essuie-glace et tout. Franchement, c'est dur, c'est dur. Je dĂ©teste. Et du coup, en fait, lĂ , je me suis dit non, mais j'ai pas le choix. J'ai un Irox fin novembre et tout. Il faut que je m'y mette. J'ai pris un Personal Trainer pour ça. Et en fait, juste lĂ , ça fait que dix jours que j'ai commencĂ© et juste dĂ©jĂ  en dix jours, je vois un progrĂšs de fou. Je suis capable de faire des sprints que j'Ă©tais pas du tout, du tout capable de faire, mĂȘme juste il y a une semaine. Vous mentir que vous dire qu'en fait je suis pas trop contente, je suis trop contente, je suis fiĂšre, c'est presque incroyable en fait de me dire « Ah putain, j'arrive Ă  courir sans souffrir ! J'arrive Ă  courir sans souffrir, j'ai plus le syndrome de l'essuie-glace, je me vois progresser, c'est gĂ©nial ! » Et c'est pour ça aussi que c'est mentir de dire que non, l'ĂȘtre humain n'a pas besoin de performer, que la performance c'est pas bien et qu'on est dans une sociĂ©tĂ© que de performance. Moi je crois qu'en fait c'est trĂšs satisfaisant pour absolument tout le monde de performer au moins Ă  un endroit dans sa vie, que ce soit dans de la course, que ce soit dans de la danse, que ce soit dans du... du dessin, que ce soit dans... Je dis pas qu'il faut tout faire pour performer, mais je pense qu'Ă  avoir au moins un domaine dans lequel on performe, on se voit progresser, on se voit Ă©voluer, on se sent bon, on se sent douĂ©, puisque c'est ça la performance, c'est extrĂȘmement agrĂ©able. Et ça permet aussi de ne pas avoir honte de soi, et de ne pas avoir honte de son corps. VoilĂ . Je vais m'arrĂȘter lĂ , parce que il y a tellement de trucs Ă  dire encore, tellement d'autres raisons de faire du sport, mais je vais m'arrĂȘter lĂ , j'en ai au moins 20 autres, peut-ĂȘtre que je vous ferai un Ă©pisode 2, si jamais ça vous dit. Mais dĂ©jĂ , juste ça, pour Vous pouvez... pour les femmes, ces trois aspects qui sont extrĂȘmement importants. VoilĂ , j'espĂšre que ça vous a donnĂ© envie de continuer ou d'en faire, peu importe, choisissez le vĂŽtre. Je rappelle que du coup, si vous avez justement cette envie, que tout ce que je viens de vous raconter, ça rĂ©sonne, que vous avez cette envie de pouvoir vous Ă©clater sur tous les plans de votre vie, vibrer, aller toucher Ă  tout, explorer plein d'aspects de vous, que ce soit votre cĂŽtĂ© sensuel, votre cĂŽtĂ© performante, votre cĂŽtĂ© leadership. votre cĂŽtĂ© femme intuitive connectĂ©e Ă  ses capacitĂ©s extrasensorielles, votre cĂŽtĂ© plutĂŽt prise d'initiative, votre cĂŽtĂ© fille, votre cĂŽtĂ© douceur, votre cĂŽtĂ© dĂ©esse, etc. Je vous donne rendez-vous dans l'OdyssĂ©e. C'est gratuit. Votre invitation gratuite se trouve dans la description de l'Ă©pisode. Je me rĂ©jouis d'avance. Je vous embrasse trĂšs trĂšs fort. Et puis Ă  trĂšs vite.

Description

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Ceci est votre épisode 100% motivation à faire du sport !


Comment retrouver le plaisir de bouger pour soi, pas pour plaire ?

Comment transformer le sport en outil de puissance et de liberté ?

Comment bĂątir un corps solide et charismatique pour la vie ?


Cet Ă©pisode est un manifeste pour les femmes qui veulent reprendre la main sur leur corps. Ici, pas de bikini body ni de discours sur la volontĂ© : on parle de sueur, de poils, de respiration, de libertĂ© et de santĂ©. Je te partage les 4 vraies raisons de faire du sport quand on est une femme : se rĂ©approprier son corps, occuper l’espace public, construire un corps qui vieillit bien et apprendre Ă  ĂȘtre vraiment bien dedans.


Écoute cet Ă©pisode pour :


  • comprendre comment le sport devient un acte politique et un outil de souverainetĂ©.

  • dĂ©couvrir comment capitaliser sur ta santĂ© (muscles, mobilitĂ©, Ă©nergie).

  • avoir envie de transpirer pour toi, et de garder une motivation sans faille.


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💌 Pour aller plus loin sur ce sujet :

Tu peux tĂ©lĂ©charger la transcription de l'Ă©pisode ! Si tu veux me laisser un petit mot doux, c'est ici pour mettre un avis sur le podcast 🌞


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Ă  tous et bienvenue sur le podcast La Vie Suffit. Ceci va ĂȘtre votre Ă©pisode 100% motivation Ă  faire du sport. Comment est-ce qu'on va retrouver le plaisir de bouger pour soi, faire du sport et pas pour plaire ? Comment transformer justement le sport en un outil de puissance et de libertĂ© en tant que femme ? Et comment bĂątir en tant que femme encore une fois un corps solide et charismatique pour la vie ? Eh bien je vous propose qu'on en parle aujourd'hui dans ce nouvel Ă©pisode. Je suis ChloĂ© Bloom, entrepreneur aux Multicasquettes, et chaque jeudi je vous partage les rĂ©flexions, les phases d'introspection, les clĂ©s qui selon moi permettent de vivre notre vie plus pleinement et de trouver plus d'Ă©panouissement. Chaque Ă©pisode est une invitation Ă  exprimer encore plus librement toutes les parts de vous. Si cela vous plaĂźt, je vous invite Ă  partager les Ă©pisodes Ă  vos proches qui en ont besoin, ainsi que laisser une jolie note et un commentaire si vous souhaitez soutenir le podcast. Salut tout le monde ! Je suis trĂšs heureuse de vous retrouver pour ce sujet-lĂ . En plus, ça fait trop bien la transition avec l'Ă©pisode de la semaine derniĂšre que j'ai enregistrĂ© avec Amandine LĂ©ger, oĂč on a dĂ©jĂ  un peu commencĂ© Ă  aborder la notion de sport pour les femmes, du capital musculaire, de la santĂ©, des injonctions Ă  la beautĂ©, du bien vieillir, de la peur de vieillir et tous ces trucs-lĂ . C'est quelque chose que je dis Ă  un moment donnĂ© dans l'Ă©pisode de la semaine derniĂšre, que l'hygiĂšne de vie, le sport, etc., ça fait partie de moi depuis des annĂ©es. Et Ă©tant donnĂ© que ça ne fait pas partie des sujets principaux que j'aborde, je ne l'inclus pas Ă©normĂ©ment dans mon contenu, en fait. Enfin, encore plus sur Instagram, mais pas spĂ©cialement beaucoup dans le podcast. Sauf qu'en fait, j'ai plein de trucs Ă  apporter lĂ -dessus et Ă  partager avec vous. Et je sais pas, je me persuadais qu'en fait ça vous intĂ©resserait pas. Sauf qu'en fait, je pense que ma vision du sport et de tout ce que ça m'a permis en tant que femme, et mĂȘme en fait de l'aspect beaucoup plus fĂ©ministe, et mĂȘme beaucoup plus je veux m'appartenir, et je veux ĂȘtre une femme libre, et je veux ĂȘtre une femme qui est bien dans sa vie, dans son corps, dans sa peau, etc. C'est complĂštement liĂ© Ă  ma relation au sport et aux diffĂ©rentes pratiques corporelles que j'ai. Donc je voulais aujourd'hui pouvoir vous parler de ça, et ne pas vous donner encore une fois des raisons Ă  la... Ă  con de faire du sport pour ĂȘtre toujours plus mince, toujours plus belle, toujours plus sĂ©duisante, toujours plus ci, toujours plus ça. En fait, j'ai vraiment envie qu'on parle d'autres choses et qu'on parle du fond du fond. Donc on va en parler aujourd'hui, on va parler de sport. Que vous fassiez du sport ou non, je pense que c'est un Ă©pisode qui peut vraiment rĂ©sonner en vous. Avant qu'on entame, je voudrais vous partager une petite surprise. J'ai jamais, jamais, jamais fait ça. Ça faisait un petit moment que j'y rĂ©flĂ©chissais. Je me posais la question avec mon Ă©quipe, on se disait comment est-ce qu'on pourrait faire pour apporter quelque chose, une valeur qui est diffĂ©rente du podcast d'habitude, mais que ça reste gratuit Ă  un maximum de nos auditrices, Ă  un maximum de femmes qui sont lĂ . J'ai vraiment envie de rĂ©unir des femmes et j'aimerais bien que ce soit quelque chose en direct. Alors moi, j'adore les ateliers, j'adore les choses en live pour pouvoir ĂȘtre directement prĂ©sente avec vous. Vous savez que mon approche, elle combine toujours la notion de, ok, on rĂ©flĂ©chit, ok, on travaille sur soi, ok, on s'introspecte, mais en fait, ça peut pas. Elle ne peut pas rester que dans la tĂȘte. C'est forcĂ©ment aussi une approche par le corps. Donc, c'est trĂšs important pour moi aussi de pratiquer, de respirer, de bouger, de se libĂ©rer, etc. Bon, j'en vais en reparler forcĂ©ment vu qu'on va parler du sport. Et l'idĂ©e m'est apparue. En fait, je vous propose de passer quasiment une semaine avec moi en direct. En fait, c'est 100% gratuit. Donc, j'ai appelĂ© ça l'OdyssĂ©e. parce que je voudrais vraiment pouvoir vous faire vivre un voyage intĂ©rieur, Ă©tape par Ă©tape, oĂč on va vraiment suivre les Ă©tapes d'une odyssĂ©e, avec le top dĂ©part, voir d'oĂč est-ce qu'on part, rencontrer diffĂ©rentes facettes de soi, diffĂ©rents challenges, etc. Donc je voudrais vraiment vous proposer une odyssĂ©e sur une semaine, gratuite, en direct, tous les jours, avec oui de l'approche oĂč on va rĂ©flĂ©chir, de l'approche pratique, de l'approche corporelle, etc. Et donc en fait, on va se donner rendez-vous tous les jours, Ă  midi. C'est du 6 au 12 octobre. Donc ce sera Ă  midi, il y aura un live tous les jours Ă  midi. Ça va durer Ă  peu prĂšs une heure et demie chaque live. Et tous les jours Ă  midi, en fait, on va travailler en particulier sur une chose, dont je vais vous parler juste aprĂšs. En fait, si vous voulez, l'OdyssĂ©e pour moi, c'est vraiment pour rĂ©unir toutes les femmes qui se sentent encore enfermĂ©es dans des rĂŽles un peu petits, un peu Ă©troits, qui ont envie d'envoyer chier un peu tous ces rĂŽles prĂ©dĂ©finis, ces injonctions, qui ont envie de se redĂ©finir et qui ont envie surtout d'incarner ce que je prĂŽne quand mĂȘme depuis des annĂ©es. Ce fĂ©minin libre, expansĂ©, vaste, qui s'autorise Ă  ĂȘtre paradoxal, qui s'autorise Ă  ĂȘtre sensuel, intuitif, Ă  ĂȘtre ambitieux, Ă  ĂȘtre leader, Ă  ĂȘtre forte et Ă  ĂȘtre vulnĂ©rable en mĂȘme temps, Ă  ĂȘtre doux, Ă  ĂȘtre charismatique aussi. C'est vraiment pour toutes les femmes qui veulent justement incarner une version de leur fĂ©minin. super large et encore plus vaste que ce qu'elles ont actuellement, pour aller jouer sur tous les plans, pour aller bouffer Ă  tous les rĂąteliers, comme on dit clairement, manger Ă  tous les buffets, incarner tous leurs archĂ©types et incarner, en fait, jouer tous les rĂŽles de leur vie. VoilĂ , donc c'est pour ça que j'ai organisĂ© l'OdyssĂ©e. Ce qui fait qu'on va travailler live par live, donc je ne vais pas vous donner tout le dĂ©tail ici, puisque ça va ĂȘtre long, puis que j'ai quand mĂȘme un Ă©pisode de podcast que j'ai envie de vous transmettre, mais on aura en fait tous les jours un live sur une thĂ©matique en particulier, Donc, L'idĂ©e, c'est quand mĂȘme de commencer par le commencement, oĂč on va vraiment faire un bilan de la situation actuelle. Il y aura des pratiques d'envision, de visualisation. On va finir par aller travailler sur quel archĂ©type vous pouvez dĂ©bloquer et comment vous allez aller l'explorer. On va avoir des pratiques libĂ©ratoires somatiques. Enfin, on va travailler sur les relations. Il y aura plein de choses. J'insiste lĂ -dessus, c'est 100% gratuit. Vous allez ĂȘtre ensuite dans un groupe WhatsApp dans lequel je vais vous apporter plus de contenu. Il y a plein de surprises, plein de cadeaux aussi, une fois que vous ĂȘtes inscrite. avec des playlists, un gros workbook aussi sur lequel vous allez pouvoir suivre. Et moi, pendant tous les lives, Ă  chaque fois, je vais vous guider sur un tableau blanc avec des exercices, des mind maps, des cartographies, etc. pour que vous puissiez les faire vous chez vous et Ă  la fois dans des pratiques. Donc tous les jours, du 6 au 12 octobre, je vous laisse regarder. Le lien est directement dans la description de l'Ă©pisode de podcast. Et si jamais vous pensez Ă  une femme, deux femmes, cinq femmes, je ne sais pas... qui en auraient grandement besoin, c'est-Ă -dire qui auraient besoin justement de s'autoriser un peu Ă  aller jouer tous les rĂŽles de leur vie, Ă  sortir de leur carcan, partagez-leur le lien, encore une fois c'est gratuit et je souhaiterais vraiment qu'il y ait un maximum de femmes qui le fassent, parce que je pense qu'en une semaine on peut dĂ©jĂ  faire bouger beaucoup de choses en fait. L'idĂ©e c'est vraiment que vous repartiez avec quelque chose de trĂšs concret et ok dans ma vie je vais aller faire ça, ça, ça, ça, ça, ça, plutĂŽt que juste toujours ĂȘtre dans de l'introspection. VoilĂ , je pense qu'en une semaine il y a plein de choses qui peuvent dĂ©jĂ  bouger. Donc n'hĂ©sitez pas. Moi je vous attends trĂšs trĂšs nombreuses, pensez juste Ă  prendre rapidement votre place parce qu'on ouvre les places que pendant une semaine, et qu'on a forcĂ©ment un nombre de places qui est limitĂ© avec les outils qu'on a, on ne pourra pas accueillir tout le monde. Mais voilĂ , je vous laisse le lien, et c'est Ă©crit, votre invitation gratuite pour l'OdyssĂ©e dans la description de l'Ă©pisode. Je reviens Ă  mes moutons, mais ça fait complĂštement lien avec ce que je vous dis lĂ . Donc l'idĂ©e c'Ă©tait de vous parler aujourd'hui de la relation au sport. Parce que oui, les archĂ©types que vous voyez pas mal chez moi, ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre l'ambitieuse, ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre l'entrepreneur, ça va ĂȘtre la femme sensuelle, ça va ĂȘtre la femme intuitive, ça va peut-ĂȘtre ĂȘtre parfois la femme un peu drĂŽle, quoi que je sais pas. Je suis pas bien sĂ»re que tout le monde se rende compte que j'ai de l'humour, mais voilĂ . Et en fait, la femme sportive, je la mets pas beaucoup devant. Je vais plutĂŽt l'appeler la performante. Alors que la performance fait partie d'un de mes piliers de vie aussi quand mĂȘme, mine de rien. performer, c'est quelque chose que j'aime Ă©normĂ©ment et surtout, j'aime performer sur plein de plans diffĂ©rents. C'est-Ă -dire que vous voyez, je suis exactement ce genre de meuf qui se met des objectifs pro et perso en mĂȘme temps, qui fait qu'elle est un peu sous l'eau. Martine a trop bourrĂ© son agenda, mais c'est pas grave, on y va. En bourrant un peu, ça va passer. Je suis un peu dans ce dĂ©lire-lĂ . Et en fait, le sport fait partie de ces endroits oĂč j'ai envie de performer, mais pas uniquement. Le sport, c'est aussi pour moi un outil de retour Ă  soi. Parce qu'en fait, il y a plein de types de sports diffĂ©rents, encore une fois. On n'est pas obligĂ© de faire que du sport intense. Il y a plein d'autres types de sports, notamment la danse, le yoga, le pilates, mĂȘme si le yoga n'est pas vraiment un sport. En tout cas, Ă  la base, c'est une philosophie. Mais si on prend juste la partie pratique corporelle, on peut dire que c'est un sport. Donc voilĂ , en fait, il y a plein d'autres types de pratiques diffĂ©rentes. Mais pour moi, ça remplit vraiment ce truc de dĂ©passement de soi et de performance et Ă  la fois ce truc de retour Ă  soi. Ce que je voudrais vous partager aussi ici, en fait dans cet Ă©pisode c'est les 4 vraies raisons qui fait que en fait aujourd'hui je pourrais plus me passer du sport et que je comprends avec des faits mais je ne peux pas imaginer qu'on puisse se passer du sport en fait mĂȘme si je le comprends complĂštement pour plein de raisons d'environ de moyens de plein de choses en fait je peux comprendre mais je ne l'imagine pas parce qu'en fait j'ai pas envie de vous resservir tous les trucs de manger 5 fruits et lĂ©gumes machin faut faire du sport parce qu'on nous dit que c'est bien de faire du sport etc mais en fait en tant que femme ... Vraiment, en tant que femme, faire du sport, et plein de types de sport dont je vais vous parler, ça devient, je crois, une nĂ©cessitĂ© et un enjeu absolument Ă©norme, dĂ©jĂ  en vieillissant, mais aussi dans notre sociĂ©tĂ©, pour se rĂ©approprier son corps, pour se rĂ©approprier notre voix, pour se rĂ©approprier de l'espace, notre place dans l'espace public, en fait. Donc dĂ©jĂ , ça, c'est le premier aspect. Le premier axe dont je voulais vous parler, c'Ă©tait qu'en fait, le sport, c'est un moyen. une raison de se rĂ©approprier son corps comme Ă©tant notre propre territoire. Parce qu'en fait, j'ai forcĂ©ment de l'Ă©motion quand je vous dis ça, mais force est de constater qu'en fait, le corps fĂ©minin, depuis extrĂȘmement longtemps, est jugĂ©, scrutĂ©, sexualisĂ©, objectifiĂ©, etc. Et en fait, c'est comme s'il nous appartenait... Jamais vraiment. C'est comme si, en fait, soit il fallait qu'on le cache, parce qu'en fait, il ne nous appartient pas vraiment, et on doit prĂ©server certaines personnes de leurs Ă©lans, je ne sais pas quoi, donc on doit le cacher. Donc en fait, il n'est pas vraiment Ă  nous, en fait, Ă  ce moment-lĂ . Soit, au contraire, on doit le sexualiser pour le rendre dĂ©sirable, etc. Il ne nous appartient toujours pas dans ce moment-lĂ . Soit, quand on est entre deux, on nous dit qu'on est coincĂ©s, donc il ne nous appartient toujours pas dans ce moment-lĂ . En fait, c'est comme si notre corps... Moi, j'ai quand mĂȘme cette sensation-lĂ  depuis longtemps et depuis encore plus longtemps. plus depuis que j'ai travaillĂ© sur les agressions sexuelles que j'ai vĂ©cues, etc. Notre corps, j'ai la sensation qu'en fait, c'est comme si on n'avait pas de droit absolu et non nĂ©gociable dessus. En fait, il y a tout le temps quelqu'un qui a quelque chose Ă  redire dessus, qui nous dit comment est-ce qu'il doit ĂȘtre. En fait, il y a une injonction Ă  ce Ă  quoi doit correspondre notre corps, comment est-ce qu'il doit ĂȘtre. Alors Ă©videmment, avec son apparence physique, avec la notion de minceur, avec les poils, avec la beautĂ©, avec la jeunesse, avec la cellulite, avec tous ces trucs-lĂ , avec la maternitĂ©, enfin voilĂ . Il y a donc l'aspect esthĂ©tique, il y a aussi l'aspect de l'injonction Ă  la procrĂ©ation. Je me trouve encore assez peinard Ă  33 ans, je veux pas d'enfant, et pour le moment je me trouve encore assez peinard. J'attends de voir quand, peut-ĂȘtre quand j'en aurai 35, 36, 38, les remarques que j'aurai, qui seront lourdingues, mais en tout cas pour le moment j'ai l'impression que ça va, mais il y a quand mĂȘme cet enjeu-lĂ . Et puis, il y a encore une fois ce truc de cet enjeu de la pute ou la sainte, en fait, notre corps, en fait, il est soit censĂ© ĂȘtre dĂ©sirable, soit censĂ© ĂȘtre couvrant parce que c'est trop... Enfin, en fait, il y a un gros problĂšme autour du corps fĂ©minin qui est que c'est comme si c'Ă©tait un territoire qui nous appartenait pas et qu'on marchait tout le temps sur des oeufs. Eh bien, le sport, je trouve que ça devient une maniĂšre, et ça en est une, en fait, de le rĂ©cupĂ©rer pour plein de raisons. En fait, c'est comme si c'Ă©tait une maniĂšre d'apprendre Ă  de nouveau se sentir chez soi. En fait, moi, c'est vraiment ce que je ressens quand je fais du sport et j'en prends de plus en plus conscience. Je me rends compte, en fait, de la diffĂ©rence que ça fait dans ma vie. Entre aujourd'hui, oĂč je fais plein de sports diffĂ©rents, et d'il y a dix ans oĂč je faisais pas du tout de sport, il n'y a pas que le sport, Ă©videmment, qui entre en jeu, il y a tout le travail que je fais Ă  cĂŽtĂ©, mais ça joue Ă©normĂ©ment. En fait, j'ai enfin la sensation d'ĂȘtre chez moi, dans le monde, dans mon corps. Dans mon corps, je me sens enfin comme Ă  la maison. Ça a mis dix ans. Ça a demandĂ© du travail perso et ça a demandĂ© aussi du sport. et le sport en fait partie. En fait, le sport, ça donne vraiment confiance en soi pour plein de raisons. Une des raisons, en fait, par exemple, c'est que quand on doit faire un certain sport qui nous permet de dĂ©velopper notre force, donc avec la musculation que je vais faire ou notre explosivitĂ©. En ce moment, vous le savez, je prĂ©pare une compĂ©tition sportive, un AEROX, donc je travaille Ă©normĂ©ment mon explosivitĂ©. Je me suis mise Ă  courir. Vous pouvez pas savoir comme c'est dur. Enfin, si, il y en a sĂ»rement qui savent, mais je dĂ©teste courir. Les gens qui disent « Ouais, mais c'est trop bien, tu sais, crĂšnes des endorphines et tout, mais... allez vous faire voir en fait, je dĂ©teste la course, il n'y a rien de bien, c'est dĂ©sagrĂ©able. On finit par ĂȘtre fiers de soi quand mĂȘme. Mais je dĂ©teste la course, j'ai l'impression qu'il y a un troupeau de bƓufs qui accroche Ă  mes Ă©paules quand je cours, c'est une horreur, mais bon bref. Donc ça va ĂȘtre l'explosivitĂ©, ça va ĂȘtre la notion d'agilitĂ©. Je vous donne un exemple, quand je grimpe un volcan aujourd'hui, je suis d'une agilitĂ©, on dirait un petit marsupilami, j'ai l'impression d'ĂȘtre chez moi et c'est trop bien et je suis dans mon Ă©lĂ©ment. alors qu'on m'aurait fait faire ça peut-ĂȘtre il y a dix ans, aprĂšs avoir jamais fait de sport, Ă  part peut-ĂȘtre un peu de muscu ou quoi que ce soit, jamais travaillĂ© mon agilitĂ©, ma souplesse, ma mobilitĂ©, enfin tout ça, en fait j'aurais Ă©tĂ© maladroite, j'aurais pas su comment poser mes pieds, pas su gĂ©rer les impacts, je me serais sentie un peu mal Ă  l'aise, engoncĂ©e, engourdie, gauche, etc. Et ça donne pas la sensation d'ĂȘtre chez soi en fait, comme ça. Donc il y a des pratiques sportives qui nous permettent de regagner en force, de sentir qu'en fait on peut compter sur soi. et ça mine de rien c'est un vecteur de confiance, de charisme, de sensualitĂ©, etc., qui est incroyable. Moi, ça me bute encore aujourd'hui d'entendre le contraire, d'entendre qu'une femme qui a des muscles, c'est pas beau, d'entendre qu'une femme qui est forte ou qui est musclĂ©e, etc., c'est pas fĂ©minin. Et j'en parlais la semaine derniĂšre dans l'Ă©pisode avec Amandine, c'est un truc que j'entends encore tout le temps aujourd'hui. C'est vraiment... Moi, je l'ai entendu tellement de fois Ă  propos de mon corps, que vu que j'Ă©tais musclĂ©e, j'Ă©tais pas fĂ©minine, que vu que mes cuisses, c'Ă©tait pas des baguettes, j'Ă©tais pas sexy. Je l'entends tout le temps. Ouais, j'ai des grosses cuisses, j'ai des Ă©paules qui sont trĂšs larges. Oui, je suis musclĂ©e, j'ai un physique plutĂŽt athlĂ©tique. En fait, j'en ai terminĂ©. J'en ai terminĂ© avec le fait d'ĂȘtre complexĂ©e avec ça. J'ai envie de me ressembler et j'ai envie d'ĂȘtre bien dans mon corps. Et je trouve qu'en fait, cette notion de se sentir fort permet de dĂ©velopper une forme de confiance en notre corps et de sensorialitĂ©, de sensualitĂ© qui est dingue. Par exemple, je le vois sur ma pratique du floor, donc c'est de la danse au sol. Moi qui suis musclĂ©e et qui ai de la force quand mĂȘme, Je vois en fait Ă  quel point je suis Ă  l'aise dans cette pratique et Ă  quel point j'ai progressĂ© vite et Ă  quel point j'ai pu vraiment me sentir trĂšs sensuelle parce que j'ai confiance dans les capacitĂ©s de mon corps. Donc en fait, je peux vraiment kiffer, je peux m'Ă©viter d'avoir des bleus, je peux vraiment me reposer en fait sur mon corps. En fait, c'est presque indescriptible la sensation. Je sais qu'en fait, je peux m'appuyer sur mon corps. Et il n'y a rien de plus difficile, je trouve moralement des fois, que d'avoir la sensation que notre corps est trop faible et qu'on ne peut pas compter dessus. Et c'est le cas quand on a des soucis de santĂ©, par exemple. Et en fait, d'avoir de la force, par exemple, sur quelque chose, et je ne parle pas forcĂ©ment de soulever des poids hyper lourds, je ne parle pas forcĂ©ment de ça, mais juste d'avoir de la force et de sentir qu'on est musclĂ© et qu'on peut compter sur notre corps, c'est une sensation qui est incroyable et dont on a aussi besoin nous en tant que femmes. Ça donne une sensation aussi de soliditĂ© et de stabilitĂ©, et ça donne une sensation de « je me sens chez moi, je m'appartiens » . Il y a autre chose aussi qui joue beaucoup lĂ -dessus, je trouve, dans la pratique du sport, c'est tout ce qui est souplesse et mobilitĂ©. Quand j'ai commencĂ© Ă  m'y mettre, j'ai commencĂ© Ă  faire du yoga quand je suis partie en Australie, je crois que ça devait ĂȘtre en 2018, avant ça j'en faisais pas, j'arrivais mĂȘme pas Ă  toucher mes pieds. À la base, je suis vraiment pas quelqu'un de souple. Et en fait, aujourd'hui, c'est devenu un non nĂ©gociable parce que, mais Ă  quel point je suis confortable dans mon corps ? C'est-Ă -dire qu'en fait, oh lĂ  lĂ , je trouve mon corps tellement confortable dedans que j'ai vraiment envie profondĂ©ment d'y rester, j'ai envie de le ressentir. J'ai envie de ressentir tous les petits aspects, tous les petits trucs. Ça crĂ©e une connexion, en fait, qui est... En fait, c'est presque de l'auto-Ă©rotisme. Je vais peut-ĂȘtre aller un peu loin en disant ça, mais c'est presque de l'auto-Ă©rotisme et de l'auto... On est toujours dans cet univers de sensualitĂ©, en fait, quand je dis ça. Mais c'est vraiment de l'auto-Ă©rotisme que de se sentir souple, mobile dans son corps, parce qu'en fait, ça offre une libertĂ© de mouvement et une sensation de... Ah, c'est souple, ça bouge. Je fais ce que je veux. Je suis bien. Puis lĂ , je peux ressentir ça. Puis lĂ , je peux me mettre dans cette posture. C'est super, super, super agrĂ©able. Et c'est encore une fois, c'est cet axe-lĂ  que je trouve qui est hyper important dans le sport pour se rĂ©approprier son corps comme territoire, c'est que bouger son corps, le rendre mobile, le rendre fort, le rendre solide, le rendre stable, le rendre souple, etc. Ça le rend confortable, mais ça donne surtout la sensation d'ĂȘtre chez soi dans le monde, d'ĂȘtre comme Ă  la maison. Et donc oui, le sport, quand on en fait, et peu importe le sport qu'on fait encore une fois, l'idĂ©e c'est de trouver une pratique que nous on aime, ça donne vraiment confiance en soi. et je trouve que ça donne du charisme et ça donne un charisme qu'on ne peut absolument pas mimer. En fait, que ce soit n'importe quel sport, quand on fait du sport, on a beaucoup plus conscience de la maniĂšre dont notre corps Ă©volue dans l'espace. Évidemment, ça dĂ©veloppe la proprioception, mais en fait, au-delĂ  de ça, ça dĂ©veloppe la confiance qu'on a en la maniĂšre dont notre corps va bouger. Donc on ne retient pas les mouvements parce qu'on sait gĂ©rer l'amplitude d'un mouvement, on ne retient pas toujours les impacts parce qu'on sait gĂ©rer les impacts, on ne retient pas la grandeur ou la rapiditĂ©. d'un mouvement ou quoi que ce soit parce qu'en fait on sait qu'on peut gĂ©rer ça et donc c'est comme si on s'autorisait Ă  bouger de maniĂšre plus large plus rapide plus lente plus souple plus tout en fait il ya beaucoup plus d'amplitude beaucoup plus de tout. En fait le mouvement et le corps prend une place qui est plus vaste. LĂ  encore une fois je vous parle de la maniĂšre dont moi je ressens les choses je sais pas si c'est le cas tout le monde mais je s'il ya bien une raison de faire du sport et quelque chose qui change tout dans ma vie de femme en tant que femme c'est ça C'est que ça me confĂšre une aisance dans l'espace public, une aisance avec les autres, une aisance avec moi-mĂȘme, un charisme, une aura qu'on ne peut pas mimer. En fait, elle est juste lĂ  parce que je suis bien chez moi. Et autre chose aussi, toujours dans la notion de se rĂ©approprier son corps comme territoire, quand on fait du sport, on transpire, on respire fort, parfois on pue, on fait des grimaces, etc. Et ça, pour moi, le fait de faire du sport et de me mettre dans tous mes Ă©tats parfois, ou quoi que ce soit, Ça a aussi Ă©tĂ© un moyen pour moi de rĂ©habiliter toutes ces choses-lĂ  comme Ă©tant normales pour une femme. Parce qu'encore une fois, il y a toujours ce truc-lĂ , une femme, elle doit rester clean, elle doit rester impec, elle doit rester belle. En fait, il y a juste Ă  voir cette traĂźne de la clean girl insupportable, avec jamais un cheveu qui dĂ©passe, qui doit ĂȘtre nickel, avoir des plaquages, avoir la peau parfaite, avoir le legging parfait, ne pas avoir de traces d'oreoles, de pas avoir de camelto, rien du tout. enfin c'est un une Ă©niĂšme injonction qu'on nous met sur la tronche de ressembler Ă  une pilate girl mais non, en fait juste une femme qui fait du sport ça ressemble pas forcĂ©ment Ă  ça et je me rappelle que quand j'avais commencĂ© le sport et que je voyais des femmes hyper apprĂȘtĂ©es hyper jolies et tout pour aller Ă  la salle qui s'entraĂźnait avec les cheveux dĂ©tachĂ©s, je me disais merde pourquoi moi j'y arrive pas pourquoi j'y arrive pas, moi je suis moi je suis moche quand je fais du sport etc j'y arrive pas et je me suis longtemps demandĂ© et en fait aujourd'hui c'est une question qui n'est mĂȘme plus lĂ  c'est que transpirer comme un Comme un bƓuf ? pour pas dire un porc, parce que c'est pas sale de transpirer. Transpirer comme un bƓuf ne me cause aucun problĂšme. Avoir des grandes marques de transpiration sur les fesses, sous les fesses, Ă  l'entrejambe, sous les bras, sur la poitrine ou ce que vous voulez, je n'en ai rien Ă  faire. MĂȘme publiquement, je n'en ai strictement rien Ă  faire. Ça, c'est le sport qui m'a juste aidĂ©e Ă  en faire quelque chose de normal. La sueur, les poils sous les bras qui sont pas parfaitement Ă©pilĂ©s quand on s'entraĂźne, etc., aucun problĂšme. Les grimaces, les cris, les soupirs, les ce que vous voulez, En fait, ça dĂ©passe. Ça dĂ©passe juste, en fait, c'est normal. Ça m'a vraiment permis de rĂ©habiliter ces choses-lĂ  chez moi, alors que je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, mais je ne sais pas exactement si c'est liĂ©. Il y a des agressions que j'ai vĂ©cues ou Ă  beaucoup de choses que j'ai Ă©normĂ©ment entendues, mais c'Ă©tait quelque chose qui Ă©tait trĂšs honteux chez moi. Quand j'Ă©tais plus jeune, dĂ©jĂ  ado, dĂ©jĂ  quand je suis devenue puber, j'avais Ă©normĂ©ment de honte par rapport Ă  la transpiration, aux poils, aux odeurs, etc. Et en fait, ça a durĂ© jusqu'Ă  peut-ĂȘtre 24 ans, cette honte, 25 ans, Ă  avoir honte de transpirer, honte d'avoir des odeurs, honte d'avoir un poil par-ci, un poil par-lĂ . Je me sentais honteuse parce que je n'Ă©tais pas assez clean. On en revient encore une fois Ă  ces injonctions. de puretĂ©, de propretĂ©, de perfection, etc. pour les femmes, en fait, auxquelles j'ai quand mĂȘme adhĂ©rĂ© pendant longtemps. Et le sport m'a vraiment permis, en fait, de faire un Ă©norme doigt d'honneur Ă  ces trucs-lĂ  et de juste me dire, en fait, attends, moi, mon corps, c'est mon territoire, j'en fais ce que je veux. En fait, la sensation est tellement plus kiffante de me donner, de me faire transpirer ou quoi que ce soit. C'est mon corps, j'en fais ce que je veux. Il n'y a pas longtemps, j'ai entendu quelqu'un avoir un discours qui m'a sĂ©rieusement dĂ©rangĂ©e. En mode, ouais, il y a des gens qui font du sport, en fait, et qui se donnent et qui transpirent, etc. En fait, c'est n'importe quoi ce qu'ils se font subir. Ils font subir des trucs Ă  leur corps. On n'a pas besoin de faire ça. On peut faire des petits trucs tout doux, du yoga, du pilates, etc. Ça m'a profondĂ©ment dĂ©rangĂ©e, en fait. Ça m'a profondĂ©ment dĂ©rangĂ©e parce qu'en fait, ça reste de nouveau une Ă©niĂšme injonction Ă  faut pas dĂ©passer, faut pas s'infliger, en fait, sous couvert d'ĂȘtre quelqu'un qui se fait du mal, en fait. C'est parce qu'il y a vraiment ce truc-lĂ  qui ressort rĂ©guliĂšrement. je suis dĂ©solĂ© ça parle dans tous les sens parce que c'est un sujet qui me passionne mais On en revient de nouveau Ă  ce truc-lĂ  oĂč une femme, elle doit pas se dĂ©passer. Jamais. J'ai Ă©normĂ©ment entendu ce discours-lĂ  quand j'ai commencĂ© le sport, et peut-ĂȘtre que je l'entendrai encore, mais honnĂȘtement, lĂ  oĂč je vis, il y a que des gens qui se dĂ©foncent au sport comme moi, donc en fait, on vit un peu dans une bulle pour le coup, donc j'entends plus trop ça. Puis ma famille, de toute façon, est extrĂȘmement sportive aussi. J'ai quand mĂȘme un pĂšre qui fait des Ironman, une mĂšre crossfiteuse, une soeur crossfiteuse, un frĂšre pareil. Bref, on n'a que des sportifs dans la famille. Donc je ne suis pas trop confrontĂ©e Ă  ce genre de trucs. Mais Ă  l'extĂ©rieur, je sais que je l'entends. Et c'est toujours... En fait, c'est pas gĂȘnant pour un homme de le voir se dĂ©foncer Ă  la salle de sport, de le voir transpirer, de le voir essayer de se dĂ©passer, de faire des burpees, de courir, de tous ces trucs-lĂ . Par contre, quand c'est une femme, on va facilement Ă©voquer le discours de « Oh lĂ  lĂ , mais est-ce qu'elle s'inflige ? Oh lĂ  lĂ , mais elle est pas douce, elle sait pas prendre soin d'elle, etc. » Ça me dĂ©range. Ça me dĂ©range profondĂ©ment, en fait. Il n'y a aucune diffĂ©rence. on n'est pas en train de parler d'avoir une hygiĂšne de vie dans l'extrĂȘme ou en fait lĂ  on a un systĂšme nerveux qui est dĂ©rĂ©gulĂ© on rĂ©cupĂšre pas on a que des blessures etc on parle pas de ça. Mais moi, je suis convaincue qu'on a besoin d'Ă©normĂ©ment de contraste dans notre vie pour pouvoir la kiffer. On a besoin de pouvoir se donner Ă  l'extrĂȘme dans un truc et de pouvoir, Ă  contrario, redescendre et faire un yoga yin avec un son de yin Ă  cĂŽtĂ© si on veut. C'est un des exemples que je donne, mais il y en a plein d'autres. Et moi, je suis vraiment convaincue de ces extrĂȘmes-lĂ  et de savoir justement jongler avec toutes ces nuances-lĂ . On en revient Ă ... En fait, je m'autorise Ă  incarner tous les rĂŽles de ma vie. Je suis la nana ultra performante. qui se donne, qui dĂ©chire, qui hurle, qui a deux doigts de vomir quand elle apprend Ă  courir avec son coach. Et en mĂȘme temps, je suis cette nana qui est lĂ  en train de faire son yoga yin avec son sandilin, de mĂ©diter, machin. En fait, je suis les deux. On en revient un peu Ă  tout ce dont on va parler et sur ce en quoi on va bosser dans l'OdyssĂ©e du 6 au 12 octobre. Donc voilĂ , si ça, ça vous parle ce que je vous dis, vous n'hĂ©sitez pas Ă  vous inscrire. VoilĂ . Donc ça, c'est une des premiĂšres choses. Je me suis rĂ©appropriĂ© mon corps comme territoire et je pense que ça devrait ĂȘtre une raison. extrĂȘmement importante pour les femmes pour qu'elles se mettent au sport. Je comprends complĂštement qu'on commence avec d'autres raisons, qui peuvent ĂȘtre esthĂ©tiques, je veux perdre du poids, je veux ressembler Ă  ci, je veux me dĂ©barrasser de ma cellulite, etc. Ce qui me dĂ©range aujourd'hui, c'est qu'on n'entend quasiment que ça comme raison, alors qu'il y a tellement plus grave Ă  savoir, en fait, notre corps ne nous appartient quasiment jamais. Il suffit qu'en plus de ça, on ait vĂ©cu une agression sexuelle, ce qui est quand mĂȘme le cas d'une majoritĂ© de femmes, en fait, notre corps, on en est quasi dĂ©possĂ©dĂ©, en fait. Et le sport, que ce soit un sport doux, un sport extrĂȘme, de la natation, du tennis, la danse, ce que vous voulez, c'est une maniĂšre de se le rĂ©approprier en disant « c'est Ă  moi, putain c'est Ă  moi, personne n'a le droit de me dire si je vais transpirer, pas transpirer, vomir, pas vomir, ĂȘtre douce, pas douce, je veux pas adhĂ©rer Ă  ce truc de la clean ngirl, c'est Ă  moi » . VoilĂ , donc ça c'est le premier axe. Le deuxiĂšme axe, je me suis encore fait la rĂ©flexion lĂ -dessus ce matin quand j'Ă©tais Ă  la gym justement, c'est que faire du sport c'est un moyen d'occuper l'espace public. Parce que mine de rien, quand on regarde dans la rue, et moi je le voyais encore ce matin dans ma gym, dans ma salle de sport, il y a toute la partie recovery avec les bains glacĂ©s, le sauna, mĂȘme jacuzzi et tout, puis il y a une grande piscine. Et en fait, ce qui est fou, c'est que c'est une salle mixte. Et je me suis fait la rĂ©flexion en me disant, tu vois, si c'Ă©tait une salle que pour femmes, eh bien, je me baignerais. J'utiliserais la piscine, j'utiliserais beaucoup plus la recovery, je finirais mon training, mon entraĂźnement. J'irais direct me doucher, me mettre en maillot de bain et j'irais un peu dans la piscine, lĂ©zarder, me baigner, etc. LĂ , en fait, c'est une salle mixte. Du coup, je ne me sens pas du tout assez en sĂ©curitĂ© pour le faire parce qu'en fait, je sais que je vais forcĂ©ment avoir du male gaze. Je sais qu'Ă  un moment donnĂ©, je vais ĂȘtre scrutĂ©e. En fait, je n'ai pas envie. Et il y a peut-ĂȘtre un peu de syndrome de personnage principal lĂ -dedans, mais pas tant que ça. Et surtout, il y a un truc qui est hallucinant, c'est que dans cette mĂȘme piscine, en fait, et c'est la mĂȘme chose, honnĂȘtement, si vous regardez, mĂȘme Ă  Paris, dans le mĂ©tro, ça se passe de la mĂȘme maniĂšre, l'espace, mĂȘme s'il y a autant d'hommes que de femmes dans un endroit, en fait, il est majoritairement occupĂ© par des hommes, parce qu'en fait, ils sont toujours beaucoup plus Ă  l'aise dans un endroit mixte que ce que nous, on peut l'ĂȘtre, par exemple. Et ils vont prendre aussi plus de place. Attention, je ne suis pas en train de blĂąmer les hommes ici, je suis juste en train de dire qu'en fait, c'est dans le fonctionnement de notre sociĂ©tĂ©, c'est souvent comme ça que ça se passe. Un homme, il va s'asseoir de maniĂšre bien large en Ă©cartant les bras, les Ă©paules, etc. Nous, on va souvent... s'asseoir en rĂ©duisant un peu l'espace qu'on va prendre, comme s'il fallait qu'on se minimise, on va se mettre les jambes croisĂ©es, etc. En fait, c'est un systĂšme d'Ă©ducation, on est Ă©duquĂ© comme ça. Et en fait, dans l'espace public, et donc je le voyais encore dans ma gym ce matin, c'est pareil. Je lui dis, c'est ouf comme les mecs sont Ă  l'aise Ă  prendre la place, aller se baigner, se mettre torse nu, sortir du truc et tout. Les filles, il y a quelques femmes qui osent se mettre en maillot de bain et se balader, mais peu comparĂ© au nombre de nanas qu'il y a dans cette salle, en fait. C'est un truc de fou. Et donc, bref, pour revenir Ă  Emoto, en fait, je me disais, mais c'est... Le fait de faire du sport, c'est aussi un moyen de rĂ©cupĂ©rer cet espace public qui n'est pas rĂ©parti Ă  50-50 en fait. C'est un moyen de l'occuper et de revendiquer ce droit-lĂ  aussi. Donc d'aller courir, c'est un moyen d'occuper l'espace public, de transpirer, de lever lourd, de marcher seul, etc. C'est aussi un moyen de rĂ©cupĂ©rer l'espace public. En fait, de se balader dans cet espace qui est autant le nĂŽtre que celui d'autres personnes et d'autres sexes et d'autres genres ou quoi que ce soit, c'est juste un droit fondamental de naissance. En tout cas, ça devrait l'ĂȘtre, et c'est dans notre pays comme ça que ça marche. Mais il y a des pays dans lesquels ce n'est pas le cas, je pense que vous ĂȘtes au courant. Et le fait de... Oui, ça peut ĂȘtre compliquĂ© parce que du coup, on est exposĂ© au regard extĂ©rieur et on est souvent opposĂ© au male gaze, on est opposĂ© au regard extĂ©rieur d'hommes, d'autres femmes Ă©galement, mais en fait, ça donne de la puissance d'oser quand mĂȘme le faire. Et le fait de faire du sport, ça permet aussi de revendiquer le fait que non, le corps ne doit pas ĂȘtre discret en tant que femme. Notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre discret. Notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre mince, notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  ĂȘtre contenu, notre corps n'a pas forcĂ©ment Ă  rĂ©pondre Ă  une certaine norme. En fait, il peut ĂȘtre vivant, il peut ĂȘtre en mouvement, il peut ĂȘtre agressif, il peut ĂȘtre visible, il peut avoir n'importe quelle forme. Un type de sport, moi, qui m'a aussi beaucoup aidĂ©e sur ce truc d'occuper l'espace public, c'est le sport de combat. Je n'en fais pas depuis trĂšs longtemps, ça va faire moins d'un an que j'en fais, mais j'en fais de maniĂšre rĂ©guliĂšre. et ce depuis que l'annĂ©e derniĂšre j'ai vĂ©cu une... Une agression qui ne m'a pas spĂ©cialement traumatisĂ©e, mais qui restait quand mĂȘme une agression. Pendant une de mes sĂ©ances de dĂ©dicaces Ă  la FNAC dont j'ai dĂ©jĂ  parlĂ©, j'en ai eu marre parce que le mec s'est senti complĂštement comme chez lui et comme chez sa mĂšre pour toucher mon corps, le placer d'une certaine maniĂšre, etc. Alors qu'en fait, j'Ă©tais autant chez moi que chez lui Ă  ce moment-lĂ . Je suis autant chez moi que chez toi, tu l'es chez toi. Et je n'ai pas su comment rĂ©agir et j'ai eu un rĂ©flexe de me rĂ©duire et j'ai aussi Ă©tĂ© en sidĂ©ration, clairement. Et donc, j'ai commencĂ© Ă  vouloir faire du sport de combat pour ça. Pourquoi ? Pour pouvoir m'apprendre Ă  occuper l'espace public et Ă  revendiquer ce droit-lĂ . Parce qu'en fait, quand on commence Ă  faire du sport de combat, notre Ă©nergie, elle commence Ă  changer. On commence Ă  dĂ©gager une Ă©nergie qui va ĂȘtre peut-ĂȘtre un petit peu plus agressive, en tout cas perçue comme plus agressive par les agresseurs, n'est-ce pas ? Mais en tout cas, une Ă©nergie de confiance en soi. Il y a quelque chose qu'il faut savoir aussi, c'est que les agresseurs, quels qu'ils soient, et notamment pas mal dans la rue, ils choisissent trĂšs bien leurs victimes et ils choisissent et ils regardent leurs victimes avant. Ils choisissent volontairement toujours des femmes qui, exactement comme moi de base, ne dĂ©gagent pas du tout cette Ă©nergie d'agressivitĂ© et ne dĂ©gagent pas du tout cette Ă©nergie de « j'ai confiance, je vais pouvoir rĂ©pliquer » . Donc le sport de combat, moi, ça m'a aidĂ©e aussi Ă  me dire « attends, j'occupe l'espace public, je veux savoir comment l'occuper, j'ai autant le droit que les autres de pouvoir l'occuper » . AprĂšs, les autres sports, ça va ĂȘtre par exemple, lĂ , tout le sport que je fais Ă  cĂŽtĂ© avec la course, les burpees, les jumps et tous ces trucs-lĂ . Ça me confĂšre, par exemple, une agilitĂ©, ce qui fait que je me sens comme un marsupilami, oĂč en fait, dans l'espace public, je me sens chez moi aussi. Je peux rebondir, je peux sautiller, je peux expĂ©rimenter, j'ai plus de libertĂ©. Je me sens plus libre et je me sens le droit, l'autorisation, la capacitĂ© d'occuper l'espace public sans demander la permission. Se rĂ©approprier l'espace public, mesdames, c'est un acte politique. Je dis ça, je pense que c'est vraiment quelque chose qui est sous-estimĂ©, mais qui est trĂšs important. Ă  comprendre, que ce soit dans le mĂ©tro, que ce soit dans la rue ou quoi que ce soit, rien que dans la rue, vous le voyez, les femmes marchent vite pour aller d'un point A Ă  un point B. Il y a rarement des groupes de femmes qui stagnent dans un endroit contre un mur. Les mecs ne changent pas de trottoir en gĂ©nĂ©ral quand ils croisent un groupe de femmes. Donc vous voyez, c'est un peu ce truc-lĂ . Donc c'est vraiment se rĂ©occuper de cet espace public. Et un autre sport qui m'a Ă©normĂ©ment aidĂ©e justement Ă  mieux occuper l'espace public et Ă  kiffer, c'est la danse. Parce qu'en fait, la danse, ça m'a fait renouer avec cette notion de l'amusement, du jeu, de prendre de l'autodĂ©rision, mais corporelle cette fois-ci, du lĂącher prise et de la sensualitĂ©, de ne pas hĂ©siter Ă  lĂącher un petit twerk de temps en temps avec mes copines quand j'arrĂȘte de rigoler, de faire des petits mouvements. de rigoler, de faire des petits trucs un petit peu sexy de temps en temps, en fait, juste alors que c'est des choses que, avant, dĂ©jĂ , je ne voulais pas les faire parce que j'avais toujours peur de passer pour une naze ou ridicule ou quoi que ce soit. Je ne savais pas faire parce que j'Ă©tais trĂšs mal dans mon corps et trĂšs coincĂ©e. Mais aussi, j'avais peur. J'avais peur parce que, pour moi, c'Ă©tait des signaux de quelque chose qui n'est pas bon, qui est malsain ou quoi que ce soit. Mais aujourd'hui, je fais ça Ă  la danse. Donc, en fait, dans ma vie de tous les jours, dĂšs que j'entends une petite musique, moi, j'ai envie de lĂącher un petit dĂ©hanchĂ©. Et en fait, je le fais et c'est trop cool. Et je me dis, en fait, lĂ , je parle d'un truc comme si c'Ă©tait Ă©norme. Non, c'est un tout petit truc, en fait. Mais ça fait du bien. Ça fait du bien. J'occupe l'espace public. J'occupe l'espace public Ă  la hauteur de ce que je veux l'occuper, en fait. VoilĂ . Donc ça, c'est une des raisons de faire du sport et de plein de sports diffĂ©rents. Évidemment, le troisiĂšme axe, c'est quelque chose dont on a parlĂ© aussi avec Amandine, justement, dans l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent. C'est de bĂątir un corps qui vieillit bien. Je sais, je sais qu'on a Ă©normĂ©ment d'injonctions au-dessus de la tĂȘte autour du fait qu'il ne faut pas ĂȘtre trop musclĂ©, qu'il faut ĂȘtre mince, qu'il faut faire une certaine taille, etc. Je me sens extrĂȘmement chanceuse de ne pas ĂȘtre confrontĂ©e Ă  ça, ni sur les rĂ©seaux sociaux, parce qu'en fait, ce n'est pas du tout le type de contenu que je consomme, au contraire. Et l'algorithme ne me vise pas du tout par ça. Je ne suis pas du tout concernĂ©e par ces insĂ©curitĂ©s-lĂ  dans ma famille. J'ai quelques proches qui sont lĂ -dedans, mais en fait, moi, ça me passe au-dessus, parce que je n'arrive mĂȘme pas Ă  comprendre qu'on puisse penser comme ça. C'est tellement enfermant comme prisme de se dire en fait je suis une femme donc je ne dois pas avoir les Ă©paules carrĂ©es je ne dois pas avoir un muscle saillant, je ne dois pas ĂȘtre Ă©paisse, je ne dois pas ĂȘtre plus grande que mon mec, je ne dois pas si, je ne dois pas ça, c'est trĂšs enfermant que moi je ne veux pas y adhĂ©rer et j'ai jamais voulu y adhĂ©rer. Et au delĂ  de ça, le fait de construire de la masse musculaire et je dis pas qu'on est obligĂ© de devenir bodybuilder, c'est pas du tout ce que je suis en train de dire mĂȘme si vous voulez le faire vous le faites, construire de la masse musculaire donc de construire du muscle c'est un investissement sur sa santĂ©. Ça prĂ©vient des blessures, ça prĂ©vient des chutes, ça prĂ©vient du vieillissement prĂ©coce, ça prĂ©vient de la fonte musculaire. Il faut savoir que la fonte musculaire, on en fait trĂšs trĂšs tĂŽt. Ça commence tĂŽt, la fonte musculaire. Donc en fait, c'est Ă  partir de 30 ans, le sport, il faut en faire. En fait, il ne faut pas hĂ©siter Ă  dĂ©velopper sa masse musculaire. Et je conçois, je sais qu'on va me dire, oui, mais il faut du temps pour ça, il faut de l'argent, etc. Alors l'argent, je l'entends un peu moins parce qu'aujourd'hui, il y a tellement de contenu gratuit sur du sport, mĂȘme Ă  faire Ă  la maison ou mĂȘme dans un parc ou quoi que ce soit, qu'on n'a pas forcĂ©ment besoin d'argent pour ça. Le temps, je l'entends, parce que je ne peux mĂȘme pas imaginer, quand on est une maman de quatre enfants, solo maman, avec un travail, etc. Bref, je ne peux mĂȘme pas imaginer en fait ce que c'est. Donc c'est pour ça que si jamais vous pouvez trouver mĂȘme juste dix minutes et commencer comme ça, dites-vous bien que ça doit devenir un non nĂ©gociable dans votre emploi du temps. Maintenant, je ne dis pas que c'est facile. Je ne peux mĂȘme pas vous donner de conseils sur comment faire ça, parce qu'en fait, je suis extrĂȘmement mal placĂ©e pour ça et je ne veux absolument pas remettre de la pression sur qui que ce soit d'une rĂ©alitĂ© que je ne connais pas bien et avoir des jugements hĂątifs du style « Ouais, mais tout le monde peut le faire, etc. » Non, c'est pas vrai et personne n'a les mĂȘmes rĂ©alitĂ©s ou quoi que ce soit. Ce que je vous conseille, c'est si jamais vous ĂȘtes dans un cas de figure dans lequel justement c'est trĂšs compliquĂ© de vous dĂ©gager du temps, essayez de trouver des figures qui ont une rĂ©alitĂ© similaire Ă  la vĂŽtre et qui y arrivent et qui peuvent vous inspirer et vous donner des conseils. VoilĂ . Ça ne sera pas moi. Ce sera forcĂ©ment quelqu'un d'autre. Donc n'hĂ©sitez pas, c'est des choses qui peuvent vous aider. Mais en tout cas, essayez juste d'y penser en arriĂšre-plan. Le fait de construire du muscle et d'avoir un corps qui est fort, c'est un investissement sur votre santĂ©. Et quand je parle de masse musculaire, je sais que je ne vais pas me faire des potes. Le pilates, c'est super. Le pilates, c'est super parce que ça renforce plein de choses, au niveau du pĂ©rinĂ©e, du centre du corps, du mouvement, de la mobilitĂ©, de la souplesse. En fait, ça fait plein de choses. Du pilates, c'est gĂ©nial, mais c'est pas avec du pilates qu'on construit de la masse musculaire. D'accord, je pense qu'Ă  un moment donnĂ©, il faut aussi revenir Ă  des rĂ©alitĂ©s, en fait, et Amandine vous en parlera aussi mieux que moi, parce qu'Amandine fait aussi les deux, Amandine fait et du pilates, et de la masse musculaire, et plein de trucs, en fait, et je fais aussi toutes ces choses-lĂ , en fait, c'est comme, je vais pas vous dire qu'avec du yoga, on construit forcĂ©ment de la masse musculaire, ça dĂ©pend du type de yoga, si on fait que du power, des handstands, des compagnies, des push-ups, je veux bien, mais c'est quand mĂȘme pas la majeure partie des gens qui font ce type de yoga-lĂ , juste pensez-y, voilĂ , pensez-y, masse musculaire, super important. Et au-delĂ  de ça, en fait, juste pas que la masse musculaire, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, travailler son cƓur, travailler sa mobilitĂ©, etc. En fait, sa force, c'est un capital pour ĂȘtre libre, ĂȘtre autonome, ĂȘtre indĂ©pendante. Donc porter ses courses, danser Ă  70 ans, avoir de l'Ă©nergie, bouger comme on l'entend, pouvoir se permettre tous les mouvements qu'on a envie de faire, pouvoir s'asseoir en tailleur par terre dans des restos en Asie quand on y va, peu importe en fait. Encore une fois, l'idĂ©e pour moi ici, c'est de vous montrer que ce n'est pas du tout une obsession esthĂ©tique, que ce n'est pas une obsession de « ouais, il faut que tu sois musclĂ© » , etc. Je ne vous dis pas de devenir des athlĂštes, encore une fois, ce n'est pas ça. Et puis ce n'est mĂȘme pas sain, forcĂ©ment. Je vous dis juste, pensez Ă  ça comme une assurance vie. Ă  peut-ĂȘtre votre souffle, votre respiration, votre gainage, peut-ĂȘtre renforcer votre dos. Faites avec le temps que vous avez, l'Ă©nergie que vous avez, les moyens que vous avez, tout simplement. Mais c'est juste d'y penser. Et je sais que moi, depuis que j'ai eu 30 ans, avant, je faisais pas mal de sport pour l'esthĂ©tique, en me disant, c'est terrible, je suis mal foutue de base, comment est-ce que je peux faire pour essayer de me construire un corps un peu mieux ? Parce qu'Ă  la base, c'est comme ça que je me sens dans mon corps. Je me suis toujours dit, j'ai vraiment pas de chance. Ma morphologie, ma gĂ©nĂ©tique, etc. J'ai vraiment pas de chance. J'ai les fesses plates, j'ai pas de cambrure. J'ai les Ă©paules hyper carrĂ©es, j'ai les jambes arquĂ©es. J'ai plein de trucs oĂč je me disais toujours mon corps est moche comparĂ© Ă  plein d'autres femmes. Aujourd'hui, j'en suis plus du tout lĂ . J'ai bien compris que je ne ressemblerai jamais Ă  aucune autre femme, mais je me ressemblerai Ă  moi. Et mon rapport au sport a complĂštement changĂ©. Vraiment complĂštement. Je ne suis plus du tout dans un truc de il faut que je bombe mes fesses. Je suis dans un truc de moi, tout ce que je veux, c'est objectif 40 ans au top de ma forme. Je veux devenir une athlĂšte, je veux devenir polyvalente, je veux performer dans plein d'aspects de ma vie, je veux vraiment ĂȘtre polyvalente et je veux cette femme qui bouffe Ă  tous les rĂąteliers et qui peut mĂȘme toucher de l'excellence dans plein de domaines de sa vie, notamment pour bien vieillir, pour bien kiffer, pour se prĂ©server, pour vivre le mieux le plus longtemps possible. Et enfin, le quatriĂšme axe qui est aussi trĂšs important, c'est qu'en fait, le sport, c'est un soutien dans la vie pour tous. La pratique du sport. qui va utiliser par exemple notre respiration, qui va nous aider Ă  bouger ou quoi que ce soit, ça rĂ©gule magnifiquement le systĂšme nerveux. Ça nous aide magnifiquement Ă  mieux dormir. Ça donne envie de beaucoup mieux manger. En fait, ça nous met aussi dans une dĂ©marche qui est complĂštement dingue. Moi, je sais que c'est le sport qui m'a fait arrĂȘter de fumer. Je fumais quand je faisais du sport avant. Le sport m'a donnĂ© envie d'arrĂȘter de fumer, parce qu'en fait, ça devenait tellement incohĂ©rent dans ma tĂȘte que du jour au lendemain, j'ai juste arrĂȘtĂ© de fumer et je n'ai rien fait pour. Ça s'est fait hyper facilement. C'est la mĂȘme chose avec l'alimentation. Et puis surtout, quand on commence Ă  faire du sport, que ce soit de la course, de l'escalade, de la natation, de la danse, peu importe le sport qu'on fait, il y a un moment donnĂ© oĂč si on a envie de progresser, on est obligĂ© de commencer Ă  s'intĂ©resser Ă  notre corps. On commence Ă  ĂȘtre obligĂ© Ă  s'intĂ©resser Ă  la pratique du sport qu'on fait, mais du coup Ă  notre corps et Ă  diffĂ©rentes mĂ©triques, Ă  diffĂ©rents paramĂštres, Ă  comment notre corps bouge, etc. Et ça dĂ©veloppe une connaissance de son corps. qui est magnifique en fait. On apprend, mĂȘme un truc qui est tout bĂȘte, on apprend le nom des muscles, on apprend le nom des exercices, on apprend Ă  respirer, Ă  poser sa respiration de maniĂšre optimale, on apprend Ă  ressentir et Ă  rĂ©guler parfois son rythme cardiaque, on apprend beaucoup mieux Ă  se connecter aussi Ă  notre cycle fĂ©minin et Ă  se rendre compte qu'en fait il y a des phases dans lesquelles on a de l'Ă©nergie et dans lesquelles on n'en a pas. On apprend aussi beaucoup mieux Ă  se reposer, on apprend aussi beaucoup mieux Ă  rĂ©cupĂ©rer de quoi j'ai besoin. Par exemple, moi quand j'ai des tendinites, je sais qu'en fait mes tendinites en gĂ©nĂ©ral sont dues Ă  ça, quand j'ai pas assez Ă©tirĂ©, quand j'ai pas assez massĂ©. J'ai des noeuds musculaires qui font que je surcompense, etc. En fait, c'est super intĂ©ressant. Et puis, Ă©videmment, ça rĂ©gule le systĂšme nerveux. Ça fait partie des choses qui vont aider Ă  rĂ©guler. MĂȘme au niveau Ă©motionnel, c'est une super machine Ă  laver, le sport. Que ce soit de la danse, de l'aĂ©rox, de la course longue, du basket, de la natation. Moi qui ai fait beaucoup de natation avant. C'est magnifique pour lĂącher, pour Ă©vacuer ce qu'on a dans la tĂȘte. j'utilise le terme nettoyer parce que c'est comme ça que je le ressens, c'est comme si ça faisait un gros nettoyage. J'ai l'impression que c'est un lavage en machine, ça fait un gros nettoyage. Je me dĂ©barrasse de plein de trucs qui ne m'appartiennent pas, mĂȘme d'un point de vue Ă©nergĂ©tique. HonnĂȘtement, je vous le dis comme je le pense, si vous avez envie de faire un soin pour vous nettoyer, vous purifier, etc., juste faites une bonne sĂ©ance de sport. Et vous allez voir qu'en fait, pour beaucoup de personnes, ça suffit. Ça suffit largement. C'est magnifique. Et aprĂšs, juste, je n'ai pas envie de rentrer dans trop de dĂ©tails puisque je sais que j'ai pas un auditoire qui est forcĂ©ment super intĂ©ressĂ© par tout ça, mais juste mĂȘme d'un point de vue hormonal, le sport, quand on apprend Ă  faire du sport en tant que femme, puisque j'insiste que ce n'est pas la mĂȘme chose pour un homme que pour une femme, la pratique du sport notamment d'un point de vue hormonal, c'est trĂšs trĂšs trĂšs intĂ©ressant pour la rĂ©gulation hormonale, l'Ă©coute aussi de tous ces changements hormonaux dans notre corps, hormones du bonheur, hormones du plaisir, de toutes ces choses-lĂ , c'est incroyable tout ce qui se passe dedans. C'est franchement, c'est vraiment extrĂȘmement intĂ©ressant. Et donc, ça nous permet d'apprendre Ă  ĂȘtre bien, vraiment bien, vraiment, vraiment bien dans le corps. Sans parler de la fiertĂ© qu'on peut avoir quand on ressent nos progrĂšs dans une pratique. Je vous donne un exemple. Donc moi, je n'ai jamais couru de ma vie. Quand je cours, je vous jure, j'ai l'impression d'avoir un troupeau de bƓufs. Vraiment, c'est vraiment dur. Vraiment, c'est une souffrance. J'avais un syndrome de l'essuie-glace et tout. Franchement, c'est dur, c'est dur. Je dĂ©teste. Et du coup, en fait, lĂ , je me suis dit non, mais j'ai pas le choix. J'ai un Irox fin novembre et tout. Il faut que je m'y mette. J'ai pris un Personal Trainer pour ça. Et en fait, juste lĂ , ça fait que dix jours que j'ai commencĂ© et juste dĂ©jĂ  en dix jours, je vois un progrĂšs de fou. Je suis capable de faire des sprints que j'Ă©tais pas du tout, du tout capable de faire, mĂȘme juste il y a une semaine. Vous mentir que vous dire qu'en fait je suis pas trop contente, je suis trop contente, je suis fiĂšre, c'est presque incroyable en fait de me dire « Ah putain, j'arrive Ă  courir sans souffrir ! J'arrive Ă  courir sans souffrir, j'ai plus le syndrome de l'essuie-glace, je me vois progresser, c'est gĂ©nial ! » Et c'est pour ça aussi que c'est mentir de dire que non, l'ĂȘtre humain n'a pas besoin de performer, que la performance c'est pas bien et qu'on est dans une sociĂ©tĂ© que de performance. Moi je crois qu'en fait c'est trĂšs satisfaisant pour absolument tout le monde de performer au moins Ă  un endroit dans sa vie, que ce soit dans de la course, que ce soit dans de la danse, que ce soit dans du... du dessin, que ce soit dans... Je dis pas qu'il faut tout faire pour performer, mais je pense qu'Ă  avoir au moins un domaine dans lequel on performe, on se voit progresser, on se voit Ă©voluer, on se sent bon, on se sent douĂ©, puisque c'est ça la performance, c'est extrĂȘmement agrĂ©able. Et ça permet aussi de ne pas avoir honte de soi, et de ne pas avoir honte de son corps. VoilĂ . Je vais m'arrĂȘter lĂ , parce que il y a tellement de trucs Ă  dire encore, tellement d'autres raisons de faire du sport, mais je vais m'arrĂȘter lĂ , j'en ai au moins 20 autres, peut-ĂȘtre que je vous ferai un Ă©pisode 2, si jamais ça vous dit. Mais dĂ©jĂ , juste ça, pour Vous pouvez... pour les femmes, ces trois aspects qui sont extrĂȘmement importants. VoilĂ , j'espĂšre que ça vous a donnĂ© envie de continuer ou d'en faire, peu importe, choisissez le vĂŽtre. Je rappelle que du coup, si vous avez justement cette envie, que tout ce que je viens de vous raconter, ça rĂ©sonne, que vous avez cette envie de pouvoir vous Ă©clater sur tous les plans de votre vie, vibrer, aller toucher Ă  tout, explorer plein d'aspects de vous, que ce soit votre cĂŽtĂ© sensuel, votre cĂŽtĂ© performante, votre cĂŽtĂ© leadership. votre cĂŽtĂ© femme intuitive connectĂ©e Ă  ses capacitĂ©s extrasensorielles, votre cĂŽtĂ© plutĂŽt prise d'initiative, votre cĂŽtĂ© fille, votre cĂŽtĂ© douceur, votre cĂŽtĂ© dĂ©esse, etc. Je vous donne rendez-vous dans l'OdyssĂ©e. C'est gratuit. Votre invitation gratuite se trouve dans la description de l'Ă©pisode. Je me rĂ©jouis d'avance. Je vous embrasse trĂšs trĂšs fort. Et puis Ă  trĂšs vite.

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