Speaker #0Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast La Vie Suffit.
Comment s'organiser pour parvenir à tout faire dans notre semaine ?
Comment est-ce qu'on fait pour trouver le juste équilibre entre la flexibilité, la structure, l'organisation, éviter la procrastination et la surcharge mentale ?
Comment est-ce qu'on fait pour s'organiser et rester à l'écoute des besoins de notre corps et de nos besoins émotionnels ?
Et bien c'est ce dont on va parler aujourd'hui dans ce nouvel épisode de podcast.
Je suis Chloé Bloom, entrepreneur aux Multicasquettes, et chaque jeudi je vous partage les réflexions, les phases d'introspection, les clés qui, selon moi, permettent de vivre notre vie plus pleinement et de trouver plus d'épanouissement.
Chaque épisode est une invitation à exprimer encore plus librement toutes les parts de vous.
Si cela vous plaît, je vous invite à partager les épisodes à vos proches qui en ont besoin, ainsi que laisser une jolie note et un commentaire si vous souhaitez soutenir le podcast.
Salut tout le monde, j'espère que je vous retrouve en forme en ce jeudi matin, au moment où sortira cet épisode de podcast.
Alors aujourd'hui, j'ai envie de répondre à une question qu'on me pose depuis plusieurs années, et j'ai mis beaucoup de temps. avant de faire un épisode là-dessus. Parce que, pour être totalement transparente, je ne comprends pas vraiment cette question, je ne comprends pas tout à fait cette question-là, et je vais essayer de vous expliquer le mieux possible. Je ne me sentais pas forcément très légitime de pouvoir répondre à cette question, à ces questions, entre guillemets, parce que la vraie réponse, c'est « je suis désolée, mais je ne sais pas répondre à cette question, en fait » .
Juste pour vous faire un petit behind the scenes, c'est-à-dire dans les coulisses de ma vie, je fais un travail sur moi, vous le savez, depuis des années, etc. J'ai des accompagnants et là, ça fait aussi partie du travail personnel que je fais, d'introspection et d'acceptation de moi et d'acceptation de prendre ma place, etc. Et toutes ces choses-là, d'apprendre à dire que je ne sais pas parce qu'en fait, il y a des choses que je ne comprends pas et il y a des choses parfois que la majorité des gens comprennent que je ne comprends pas. et que la seule réponse que je suis parfois capable de donner, c'est que je ne sais pas répondre à cette question.
Et donc, j'ai envie d'être complètement sincère avec vous. Ça fait des années qu'en fait, j'essaye de partager le plus possible, notamment sur mes réseaux sociaux, mais donc beaucoup sur Instagram en réalité, parce que je pense que le podcast, c'est un format qui s'y prête un petit peu moins. Les activités que j'ai dans ma vie, mais c'était déjà le cas quand j'étais encore salariée. Quand j'ai commencé à partager des choses sur mes réseaux sociaux, j'étais déjà salariée. Je travaillais entre 50 et 60 heures par semaine. Je partageais déjà à ce moment-là mon organisation par rapport à mes repas, mes entraînements, je m'entraînais déjà deux fois par jour. Enfin voilà, je partageais beaucoup de choses. Donc en fait, les gens qui me suivaient déjà à cette époque-là ont vu l'évolution. Ensuite, quand je suis devenue entrepreneur, ensuite quand j'ai habité en Australie, quand j'étais nomade, et puis maintenant que je suis posée. Enfin bref, en fait, ça fait vraiment des années que j'essaye de partager un peu toutes les activités, les choses que je mets en place dans ma vie tout simplement. Les hygiènes de vie, les routines, etc. Les tentatives que j'ai faites et puis celles qui étaient infructueuses, genre le Miracle Morning, que je n'ai jamais réussi. En fait, je n'ai jamais eu envie de le tenir, ce machin. Les pratiques que j'ai de manière hyper régulière, tout comme les pratiques pas du tout régulières. Voilà.
Et en fait, j'essaie de partager ça en toute transparence pour essayer de donner des clés à tous ceux qui en ont envie, en fait, d'essayer des trucs dans leur vie pour se sentir bien. Et puis, j'essaye aussi de partager le fond du fond, l'état d'esprit qui va derrière, de tester des choses pour se sentir bien, écouter nos besoins fondamentaux, apprendre à organiser aussi sa vie autour de nos besoins, nos valeurs et autour de nos fondamentaux. En fait, il y a aussi beaucoup de ça.
Bref, et donc, en fait, ça fait des années que j'ai ces questions de m'éclouer. Comment est-ce que tu arrives à tout faire ? Comment est-ce que tu organises tes semaines ? Est-ce que tu planifies tes semaines à l'avance et ton mois ? Comment est-ce que tu fais si c'est tout planifié dans ton agenda pour pas te sentir trop stressé ? Et si tu planifies pas au contraire toutes tes séances, tes entraînements, machin, à l'heure précise, comment tu fais pour t'y tenir ? Parce que moi, si c'est pas planifié, je suis pas du tout régulière, et du coup je sens que je procrastine. Comment est-ce qu'on va faire pour trouver son équilibre et son juste milieu dans tout ça ? Comment est-ce que tu t'organises ? C'est vraiment la question que j'ai le plus souvent, tout le temps, tout le temps, tout le temps, comment est-ce que je m'organise ?
Et donc, vraiment, je veux être complètement honnête avec vous dans cet épisode-là, pas du tout une question de vous inventer un truc bullshit ou je sais pas quoi, c'est que en transparence, je ne sais pas vraiment répondre à ces questions-là parce que je ne les comprends pas. C'est-à-dire que c'est des questions, je ne comprends pas vraiment les questions que vous me posez à ce moment-là. Si vous voulez, en fait, en moi, ça fait comme si c'était pas les bonnes questions que vous me posiez. Comme si je ne comprenais pas le sens de la question, ou alors comme si je comprenais qu'en fait, il y avait une autre question qui était en dessous, mais que vous ne me posiez pas, et je ne suis pas tout à fait sûre de cette question-là. Et peut-être aussi que c'est parce que c'est des questions que je ne me suis jamais posées. Je ne me suis jamais posée la question de comment est-ce qu'il faudrait que je m'organise, quel process il faudrait que je mette en place. C'est des questions que je ne me suis pas vraiment posées, donc forcément, je ne peux pas y répondre fondamentalement. j'aurais beaucoup de mal à vous répondre à, par exemple, la question très précise comment est-ce qu'on trouve son équilibre et son juste milieu ? Parce qu'en fait, vraiment, j'insiste là-dessus, il n'y a pas de jugement, c'est comment ça fait chez moi.
Pour moi, ça ne veut rien dire. Cette question ne veut rien dire. Elle ne fait pas sens. Je ne comprends pas cette notion d'équilibre à trouver. Je ne crois pas qu'il y ait un équilibre à trouver. Je ne crois pas qu'il y ait un juste milieu à trouver non plus. J'ai l'impression que c'est plus tester des trucs et trouver un fonctionnement qui nous convient bien et qu'on va devoir faire évoluer parce que ce qui nous convient à un moment donné ne nous convient plus plus tard. Voilà, tout simplement. Est-ce que je planifiais tout à l'avance ? Non. Parfois oui, parce que c'est des trucs super importants, genre les rendez-vous médicaux, puis parfois non. Donc je ne comprends pas la question. En fait, il y a plein de questions comme ça que je ne comprends pas.
Donc je me suis dit que j'allais essayer de décortiquer un petit peu la manière dont je m'organisais pour pouvoir vous proposer cet épisode-là. Donc là, les dernières semaines, en fait, ce que j'ai fait, c'est que j'ai essayé de fonctionner de manière... En fait, j'ai continué à m'organiser de la même manière que ce que je fais. Sauf que j'ai essayé d'observer ce que je faisais, sans considérer que c'était du bon sens et de l'intuition, etc. Et je me suis dit, ok, là, pourquoi est-ce que je fais ça ? Et là, je suis en train de faire ci, ok, c'est hyper instinctif chez moi, mais du coup, qu'est-ce que je suis en train de faire, etc. Pour pouvoir, pourquoi pas, vous proposer quelque chose. Donc en fait, ce que j'ai envie de proposer aujourd'hui, qui est très simple, c'est plutôt quelles sont les grandes étapes à mettre en place dans notre vie pour trouver une organisation qui nous convient. Je crois que c'est plutôt ça, en fait. voilà.
C'est plutôt ça parce qu'aujourd'hui moi ce que je déplore un petit peu c'est que Et j'en reparlerai dans l'épisode. Ce que je déplore un peu, c'est que j'ai la sensation que pour beaucoup d'entre nous, on a de plus en plus besoin de tutos pour tout et de process pour tout. C'est un truc de fou. J'ai l'impression qu'on est de plus en plus poussé à suivre des méthodes et des process ultra rigides pour absolument tout. Méthode pour la productivité, méthode pour se reposer, méthode pour ne rien faire, méthode pour ci, méthode pour ça, méthode pour ça. Et en fait, je ne sais pas si c'est... les méthodes qui fleurissent parce qu'il y a de la demande ou si c'est les méthodes qui créent la demande au fur et à mesure. Mais du coup, il y a quelque chose que je constate vraiment depuis un moment maintenant, c'est que j'ai vraiment l'impression que bientôt, on a besoin de tutos pour tout et qu'on ne sait plus rien faire en toute autonomie, en bonne intelligence et avec notre intuition. Alors qu'en fait, la plus grande intelligence de vie, c'est quand même l'intuition. C'est hyper intuitif et on n'a pas besoin de tutos pour pouvoir faire quelque chose qui peut être tout à fait intuitif. Et notamment, là, dans la démarche que je vais vous proposer, moi, mon organisation, elle est hyper intuitive. Et l'intuition, c'est pas un truc de j'ai une petite voix qui me dit comment m'organiser. Pas du tout. C'est du bon sens, c'est l'intelligence de vie, c'est l'écoute du corps, c'est l'écoute des besoins, c'est aussi une notion de réponse instantanée. Enfin, c'est un petit peu tout ça.
Donc, j'ai ma propre définition de l'intuition qui est, je pense, un petit peu différente de celle qui est souvent communiquée. J'en ferai des épisodes aussi là-dessus. D'ailleurs, si ça vous intéresse, je pense, comment est-ce qu'on va... développer son intuition, etc. C'est aussi quelque chose sur lequel je travaille beaucoup ces derniers temps, d'essayer d'expliquer comment est-ce que l'intuition, en fait, est-ce qu'on peut la mettre au service de notre vie et de notre quotidien. J'essaye de transmettre ça le plus possible. Mais bref, c'est un autre sujet.
Donc, si vous voulez, moi, c'est ça que je voudrais proposer aujourd'hui. C'est comment est-ce qu'on peut revenir à une organisation intuitive et intelligente, parce que je crois qu'il y a vraiment la notion d'intelligence dans un monde où, finalement, on est constamment poussé à suivre des méthodes rigides pour pouvoir gérer notre quotidien. Et surtout, dans un monde où j'ai la sensation qu'il y a de plus en plus de personnes qui ont besoin de tutos, même pour faire des choses les plus simples du monde.
Je vais vous donner un exemple, et j'en reparlerai peut-être tout à l'heure aussi, c'est qu'il n'y a pas longtemps, j'étais en formation de Qigong, bref, c'est des stages que je fais régulièrement. Et dans le groupe Telegram, il y a quelqu'un qui a demandé, oui, moi je voudrais commencer à faire la pratique du sungazing, du coup je voulais savoir si vous aviez des conseils. Le sun gazing, c'est la traduction anglaise du fait de regarder le coucher de soleil. Le sun gazing, c'est une pratique de, entre guillemets, contemplative. C'est contempler le coucher de soleil.
Déjà, je ne savais même pas que ça avait un nom, parce que contempler le coucher de soleil, j'ai envie de dire, bon, il y a plein de... Tous ceux qui peuvent le faire le font. Je veux dire, s'il ne pleut pas, on adore le coucher de soleil. Il y a des gens qui adorent ça. Et c'est vrai que c'est une pratique où on est en silence. C'est génial, ça fait du bien. C'est une pratique méditative. OK, voilà. Je ne savais même pas que ça existait. Et je me suis dit, mais c'est quand même dingue, c'est comme si on transformait un truc hyper simple et hyper intuitif en quelque chose, en un nouveau concept auquel il fallait se mettre. Bon, c'est pas du tout nouveau. Et en plus de ça, de demander des conseils pour bien contempler le coucher de soleil, là, je me suis dit, il y a un problème. Il y a vraiment un problème. L'idée pour moi ici n'est absolument pas de juger cette personne qui le demandait, parce que je pense que cette personne qui demandait ça, elle avait vraiment envie de ces conseils-là et besoin, parce qu'en fait sûrement, je ne sais pas, mais sûrement qu'elle n'avait pas envie de mal faire, elle avait envie de bien s'y prendre, c'était important pour elle. Peut-être que, je ne sais pas, elle voyait ça comme une pratique où il fallait s'améliorer, ou alors qu'il y avait des bons conseils pour démarrer, je ne sais pas du tout.
Mais je me suis quand même fait cette réflexion à ce moment-là, je me suis dit, mais tu te rends compte si demain on te dit, je vais regarder le coucher de soleil et que tu te dis, ben Alors moi, il va me falloir des conseils pour pouvoir commencer à m'y mettre parce que je voudrais contempler le coucher de soleil tous les soirs. Il va vraiment me falloir des conseils. Et je me suis dit, alors je pense que c'est moi qui ne dois pas comprendre. Je vais aller regarder sur Google comment est-ce qu'on fait pour faire du sun gazing parce que je pense qu'il y a quelque chose que je ne dois pas comprendre dans la question ou alors que c'est beaucoup plus compliqué et que moi, je n'y connais rien. Et non, les conseils, c'est effectivement de se mettre sur un endroit d'où on voit le soleil. J'ai envie de dire, votre intuition vous l'a dit. il faut qu'il y ait un temps où on puisse voir le soleil évidemment, pareil, on va éviter de regarder le soleil avant qu'il soit assez bas pour qu'on se nique pas les yeux, bon j'ai envie de dire c'est évident, et voilà et qu'il fallait regarder jusqu'à ce qu'il se couche et que c'était agréable et contemplé et qu'on pouvait le faire de la manière dont on le voulait, oui bon en fait intuitivement je pense que c'est à peu près ce que tout le monde aurait fait, et c'est ça l'intuition et j'en reviendrai, j'y reviendrai dans un autre épisode de podcast, l'intuition c'est ça, c'est de l'intelligence de vie. de, en fait, je déduis des choses parce que je sais que quelque chose existe dans l'intuition. C'est, s'il y a mouvement, je sais qu'il y a de l'espace. S'il y a un changement, je sais qu'il y a du temps. Enfin, en gros, c'est ça. D'accord ? L'intuition, c'est vraiment quelque chose d'intelligent. Mais bref.
Et c'est ça qui m'a rendu perplexe et je me suis dit, mais tu te rends compte, j'ai l'impression qu'on a complètement perdu en autonomie. Je me parle à moi-même, des fois. On a complètement perdu en autonomie et on est complètement coupé de notre intuition en fait même quand il s'agit de tester des nouvelles pratiques qui sont finalement très très simples, mais c'est exactement la même chose quand on doit commencer en fait à s'organiser.
La meilleure chose à faire, c'est de vous organiser en étant à l'écoute de votre propre fonctionnement. Et je crois pas à ces trucs de oui, il faut être uniquement à l'écoute de ses ressentis émotionnels, etc. Pas du tout, on va y revenir. Je pense qu'il est important de planifier et je pense qu'il est important aussi de ne pas se déconnecter complètement de notre intelligence de vie, de notre bon sens, de notre ressenti, de notre corps, de notre intuition, etc.
En fait, si vous voulez, je pense que le fait de planifier, processiser, avoir besoin de tutos à outrance, c'est quelque chose qui nous déconnecte profondément de notre fonctionnement. C'est-à-dire que c'est quelque chose qui nous coupe de la connaissance de soi. Donc si vous entendez qu'il y a une nouvelle méthode pour organiser votre semaine ou pour planifier votre journée ou pour arriver à gérer votre emploi du temps ou gérer votre énergie, etc. et que vous ne comptez que sur ces méthodes-là, ou sur ces process, ou sur ces tutos, pour moi, si ça s'est fait à outrance, c'est quelque chose qui, sur le long terme, fait que vous ne vous appuyez plus sur la connaissance de vous-même. Vous ne vous appuyez plus sur le ressenti de votre corps, sur votre intuition, sur vos ressentis subtils, sur « bah là, qu'est-ce que ça me fait ? » « Est-ce que j'ai envie ? Est-ce que j'ai pas envie ? » « Mes besoins ? Mes valeurs ? » etc. Et à contrario, le fait de ne rien planifier du tout, de ne jamais être organisé, c'est-à-dire de ne jamais rien planifier à l'avance, C'est quelque chose qui peut créer énormément de surcharge mentale, parce qu'en fait, finalement, c'est pas planifié, donc ça ne crée pas le sentiment de sécurité de « ça, je sais que c'est bon, c'est planifié, je sais à quelle heure c'est ça, mon rendez-vous il est pris, ok, je peux me relaxer, là je peux vraiment rien faire du tout » .
Vous voyez, en fait, le fait de ne rien planifier, ça peut créer de la surcharge mentale qui font que dans les moments de rien, on n'arrive pas profondément à se détendre, et qu'on a tout le temps une espèce de to-do list qui traîne dans le fond de la tête, et qui fait qu'on peut être tout le temps un peu stressé.
Moi, je pense que le fait de planifier et de s'organiser, c'est quelque chose qui offre beaucoup de relaxation et beaucoup de liberté, mine de rien. Mais que le fait de vouloir suivre à tout prix des tas de process et des tas de tutos pour absolument tout, fait qu'en fait, on est complètement déconnecté de soi. En fait, c'est profondément ça que je ressens quand on me pose ces questions-là de « mais comment tu fais ? Moi, je n'arrive pas à m'organiser pour faire mes activités. Je ne sais pas quand est-ce que je dois faire mon sport dans la journée, etc. » La seule réponse qui vient instinctivement pour moi, c'est « mais en fait, connais-toi » . connais-toi toi-même, apprends à te connaître, et tu verras qu'en fait, ton organisation, tu vas la trouver. Ça part de nos ressentis, ça part de la connaissance de soi, de savoir ce qui est important pour toi, de savoir ce qui était possible de faire, ce qui n'était pas possible de faire, de connaître tes obligations également, parce qu'on a tous des obligations. Ça fait une très longue intro quand même pour cet épisode de podcast, mais j'ai l'impression que je vous dérive déjà de la valeur. Donc si vous voulez, c'est ça.
Et en fait, je crois que beaucoup de gens recherchent des process un peu parfaits pour pouvoir absolument bien s'organiser. Et je pense qu'on est hyper nombreux à avoir déjà dit un jour dans notre vie, moi je rêverais que les journées fassent plus de 24 heures, sauf que même si les journées faisaient 40 heures, à la fin de la journée de 40 heures, on dirait, moi j'aimerais tellement que les journées fassent 50 heures. D'accord ? Le problème, c'est pas le temps, le problème c'est... ce qu'on estime qu'on devrait faire dans une durée de temps. Voilà. C'est pas le temps, en fait.
C'est vraiment jamais ça. C'est qu'est-ce qu'on estime et quelles sont nos priorités et comment est-ce qu'on va s'organiser, etc. Il n'y a pas de process parfait. Donc, tant que vous allez chercher des tutos pour absolument tout, vous serez déconnectés de votre ressenti, de ce qui fonctionne vraiment pour vous, et vous allez être déconnectés de votre bon sens et de votre intelligence première.
L'intelligence première, moi, c'est ce que j'appelle l'intuition. Ou en tout cas, l'intuition, j'appelle ça l'intelligence première. parce que c'est la chose qui nous rend la plus intelligente. Et attention, je sais que ça va soulever des questions de « oui, mais est-ce que l'intuition n'a pas tout le temps raison ? » C'est vrai, et ça j'en parlerai dans des prochains épisodes.
Donc plutôt qu'une planification rigide d'absolument tout, je crois qu'il s'agit plutôt de trouver son fonctionnement et son rythme qui nous permettent d'allier la discipline avec de la flexibilité, de la sécurité avec de la liberté, et tout ça lié dans un beau gloubi-boulga qui s'appelle l'intuition, c'est-à-dire c'est votre intuition. votre bon sens, votre raisonnement également, et l'écoute de votre corps et la déduction, qui fait que vous allez trouver une organisation absolument du feu de Dieu.
Attention, à travers tout ça, il faut quand même se poser la question, est-ce qu'il n'y a pas des projections où je crois que je me surestime ? C'est-à-dire, est-ce que je crois que je surestime mon temps, ou est-ce que je crois que je sous-estime mon temps ? Est-ce que je me dis que dans une journée, il faudrait que je fasse ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça, alors qu'en fait, ce n'est pas possible à moins d'imploser, d'à moins de... crouler sous la pression et la charge mentale. Il faut vraiment essayer de garder ça en tête, c'est que parfois, on croit qu'on devrait avoir une meilleure organisation, sauf qu'en fait, ce qu'on veut au fond, c'est juste un rythme de vie qui soit complètement différent. C'est un manque de lucidité.
Donc, voilà. Encore une fois, prenez que des pincettes moi, tout ce que je vous raconte, dans le sens où mon organisation a toujours évolué, et c'est quelque chose que je vais aussi vous expliquer tout au long de l'épisode. Quand j'étais salariée et que je travaillais 50 heures par semaine, je m'entraînais déjà deux fois par jour à 6h du matin et de 20h à 22h le soir. Donc je faisais énormément de sport et c'était matin et soir et je mangeais sur le pouce et le reste du temps j'étais sur le travail et sur la route et en train de fumer des clopes et ce que vous voulez. Et donc il y avait des choses que je n'avais pas le temps de faire, à savoir je ne lisais plus, je ne regardais pas Netflix non plus et Netflix aujourd'hui me prend du temps quand même et la lecture aussi.
Quand je suis devenue entrepreneur mon focus a complètement changé j'ai énormément réduit mes entraînements parce qu'en fait j'avais la sensation que j'avais jamais le temps, j'avais trop de travail et donc je passais beaucoup de temps à travailler beaucoup de temps sur mes écrans et ensuite Quand je pouvais un peu de temps sur Netflix pour essayer de me faire décompresser, de me faire déconnecter, c'était la manière que j'avais trouvé à ce moment-là, jusqu'à ce que j'arrive à retrouver un rythme qui me convienne beaucoup mieux, à savoir le boulot, les entraînements, les activités créatives, la lecture, Netflix, tout ce que vous voulez.
Et aujourd'hui, évidemment, avec tout ce que j'ai réussi à mettre en place ces dernières années, je suis sur un rythme qui me convient aujourd'hui très bien, qui est que j'arrive à faire deux à trois activités par jour. pour moi, donc du yoga, du sport, je fais beaucoup d'activités sportives, je fais des activités créatives, j'ai beaucoup de lectures, un peu moins de Netflix, un petit peu moins quand même, du temps avec mes proches, mais ça a nécessité aussi de faire des choix qui étaient de ne pas vivre dans une grande ville, de vivre loin de tous les gens que j'aime, ce qui fait que je vois quasiment jamais personne et que c'est aussi ce qui me donne beaucoup de temps pour moi. de travailler d'une certaine manière qui fait que moi je suis hyper efficace et en trois heures de temps de travail, j'arrive à fournir ce que je faisais avant en six à sept heures. C'est plein de choses comme ça en fait. Et ça, c'est l'évolution qu'il permet, c'est le temps qu'il permet, c'est l'évolution de notre organisation en fonction de nos choix de vie. On parle même pas de productivité ni d'efficacité, on parle pas de ça. C'est vraiment des choix de vie et des choix d'environnement aussi qui permettent ça parce que l'environnement va beaucoup jouer. sur la manière dont on va s'organiser.
Je vous donne un exemple, mais moi, quand je rentre en France et que je suis donc en grande ville, j'hallucine à quel point, en fait, j'ai beaucoup moins de temps pour moi, parce qu'en fait, les trajets, le temps dans les transports en commun, c'est une dinguerie. Et à chaque fois, je me dis, mais comment font les gens pour vivre à Paris, passer deux heures dans le métro, dans le train, dans le RER et tous ces trucs-là, ça fait partie des choix de vie. Et en fait, voilà, moi, c'est un des choix de vie que j'ai fait, de rouler sur mon scooter à l'autre bout du monde, et ben oui, j'ai pas mes potes, j'ai pas ma famille, Je ne dis pas qu'il y en a un qui est mieux que l'autre. C'est des choix de vie.
Donc c'est aussi ça qu'il faut prendre en compte, c'est que l'environnement va beaucoup jouer sur notre capacité à nous organiser et les choses qu'on peut mettre dans notre journée. C'est personnel. Il n'y a rien qui est mieux qu'autre chose. C'est personnel et donc c'est aussi pour vous montrer qu'en fait, vos choix de vie et vos choix d'environnement et d'entourage vont impacter cette organisation-là.
La première étape pour pouvoir créer une organisation qui vous convienne, c'est d'arriver à clarifier vos besoins et vos priorités.
Parce qu'à chaque fois qu'on me pose cette question-là de comment est-ce que tu t'organises, etc., en fait j'hallucine. La seule chose qu'il faut vraiment clarifier, c'est vos priorités et vos besoins. Il faut vraiment se questionner.
Déjà, il faut questionner les attentes externes, parce qu'il y a des obligations qu'on a, genre aller travailler pour pouvoir gagner sa vie, gagner de l'argent en tout cas. ou au moins travailler d'une certaine manière pour pouvoir gagner de l'argent. Bref, prendre soin de ses enfants, ça me semble être logique. Donc il y a des obligations qu'on a, puis il y a aussi des choses qui sont influencées par ce qu'on pense qu'on doit faire, alors qu'en fait on ne doit rien faire du tout. Donc je pense que c'est hyper important déjà dans un premier temps de savoir distinguer ce qui est vraiment important pour soi de ce qu'il n'est pas. Savoir se défaire de qu'est-ce que je suis censée faire d'après ce qu'on me raconte, mais qu'est-ce qui est profondément important pour moi.
C'est aussi pour ça que j'explique qu'il y a plein de manières d'être maman. Il y a plein de manières d'être salarié, il y a plein de manières de bosser différemment, il y a plein de manières d'entreprendre, il y a plein de manières de vivre sa vie. Je crois qu'en fait, il faut savoir réinventer sa manière à soi. Mais au-delà de ça, en fait, c'est vraiment d'être très au clair sur les besoins et vos priorités. C'est quoi vos priorités ? En fait, je crois qu'il faut vraiment déjà faire une liste, entre guillemets, des choses qui comptent vraiment pour vous, c'est quoi qui est hyper important, de quoi vous avez envie, de quoi vous avez besoin, qu'est-ce que vous devez faire, parce que vous avez des obligations, clairement. c'est comme si moi je vous disais moi ce que je voudrais faire c'est juste bosser 30 minutes par jour c'est tout mais en fait je peux pas enfin Je pourrais, mais je n'aurais pas la vie que je veux avoir si je bossais comme ça. Donc finalement, c'est une obligation choisie, entre guillemets. Et je crois que c'est très important de garder ça en tête, c'est qu'on choisit aussi nos obligations et que c'est quelque chose qui est quand même assez important. Des obligations, on en a tous. On ne peut pas juste faire que les trucs qu'on a envie dans notre vie et ça fait partie du package, en fait, tout simplement.
Mais du coup, c'est dresser cette liste-là. Qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que j'ai envie de m'imposer ? Qu'est-ce qu'il faut que je m'impose ? Et il faut faire preuve de lucidité et de pertinence.
Par exemple, quand une personne me dit, moi, si c'est pas tout marqué dans mon agenda, le sport tous les jours à la même heure, machin, etc., et que tout n'est pas planifié, je procrastine, je n'y vais pas, je ne suis pas du tout régulière. Mais en fait, c'est ça la question qu'il faut se poser, c'est mais est-ce que c'est une de tes priorités ? Est-ce que c'est une de tes priorités d'avoir de l'activité physique ? Est-ce que c'est une de tes priorités ? Est-ce que tu as envie d'en faire une priorité ? Et si tu as envie d'en faire une priorité, à un moment donné, il va falloir être lucide, il va falloir être régulier. Et ça, ça s'appelle de la discipline.
Donc... Par exemple, quelqu'un qui se dit « moi, je n'ai pas besoin de travailler » , c'est quelqu'un qui n'est pas lucide, à moins qu'il ait hérité. Bon, s'il a hérité, très bien, voilà. Mais encore, je pense qu'on a besoin de travailler et de contribuer pour pouvoir se sentir utile, ou en tout cas pour pouvoir mettre au monde des projets. Ça ne veut pas forcément dire que c'est un travail qui est rémunéré. Je pense qu'on n'a pas du tout besoin de se tuer au travail. On est dans un monde qui a fait de notre vie le travail, malheureusement. Mais je pense que c'est important d'avoir quelque chose, un projet dans lequel on peut contribuer. et que ça remplit vraiment des besoins fondamentaux. Mais bref, ça c'est encore aussi un autre sujet. Mais du coup, c'est une personne qui n'est pas lucide. Quelqu'un qui dit qu'il n'a pas besoin d'argent, ce n'est pas lucide dans notre monde. Malheureusement, ça tourne encore avec l'argent, on en a encore besoin.
C'est pareil, quelqu'un qui dit qu'il n'a absolument pas besoin d'avoir d'activités sportives ou physiques, il n'est pas lucide en fait. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas parce qu'on n'en a pas envie qu'on n'en a pas besoin. C'est ultra important pour la santé d'avoir de l'activité physique. de prendre soin de sa santé, de continuer à construire de la fibre musculaire, surtout quand on vieillit, c'est ultra important pour être en bonne santé. Voilà, c'est la même chose avec le fait de manger sainement, c'est la même chose pour l'entourage. Quelqu'un qui dit « bon non, moi j'ai besoin de personne » , il n'est pas lucide. On a besoin d'avoir un entourage, on est des animaux sociaux, on a besoin d'avoir des personnes, même si c'est très peu. Voilà, donc c'est toujours faire preuve de lucidité et de pertinence, et surtout vraiment de clarifier c'est quoi vos priorités en fait, clairement. parce que c'est comme ça que vous allez pouvoir mettre en place une organisation dans lesquelles vos priorités sont respectées.
Moi, mes priorités, c'est mon travail, ma santé, qu'elle soit physique ou mentale. Et je sais que pour ma santé physique ou mentale, j'ai besoin de faire de l'activité physique, de l'activité sportive, de l'activité créative. Dans mes priorités, il y a les personnes que j'aime, et il y en a très peu, les personnes que j'aime et qui sont près de moi, ça se compte sur les doigts d'une main. Et il y a mon sommeil. Et en fait, ça, c'est des priorités. ce qui fait que j'aurais... toujours le temps pour tout ça dans une journée, en fait. Quand, il y a une phrase que j'adore, alors je ne vais pas vous la redire exactement parce que je pense que je la confonds, enfin, je pense que je ne vais pas savoir vous la redire correctement, mais en gros, c'est un peu ça, c'est quand quelqu'un, quand tu écris à quelqu'un et qu'il te dit qu'il n'a pas le temps de te voir et qu'il n'a pas le temps de te répondre et toutes ces choses-là, en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est juste que tu n'es pas une priorité. Parce qu'en fait, on trouve toujours du temps pour les choses qui nous sont extrêmement prioritaires. Et tout le monde a des priorités différentes. Je crois que c'est important de le reconnaître et de le savoir et d'être complètement OK avec ça, tout simplement.
Ensuite, la deuxième grande étape, c'est d'arriver à cultiver l'écoute de soi pour justement pouvoir ajuster son emploi du temps.
Donc en fait, quand je parle d'écoute de soi, on peut parler aussi de connaissance de soi, etc. Mais j'en parlerai plus dans la troisième étape.
Si vous voulez ajuster votre rythme, vous organiser mieux que tout pour vous, la première chose, c'est d'être à l'écoute de vos besoins, de votre corps, de qu'est-ce que vous ressentez, de vos ressentis, de quoi vous n'avez pas assez dans votre vie, de quoi vous avez un peu trop. Qu'est-ce qui va pouvoir vous faire du bien ? Et là, vous avez envie de quoi ? Et là, vous avez besoin de quoi ? Donc c'est comprendre déjà votre rythme. Il y a des moments dans la journée dans lesquels on est plus créatif, d'autres on est plus productif, d'autres on est par exemple plus fatigué. Et pour connaître votre rythme, il n'y a pas mille secrets. Il faut tester. Il faut tester. Il faut tester tout simplement.
Donc il y a des gens, moi j'ai testé le Miracle Morning, me lever à 5h, 4h30, 5h du matin, tous les matins. Quand j'habitais en Australie, j'avais la tête dans le cul, ça ne m'allait pas du tout. Excusez-moi du terme. Avant, j'étais une couche tard, je me couchais à 1h du matin, je me levais à 10h, 11h et je travaillais comme ça. Ça ne m'allait pas non plus le matin, j'étais vaseuse, ça n'allait pas, j'étais en décalé même par rapport à mon couple et par rapport à ma vie sociale, etc. Ça n'allait pas. Puis en fait, petit à petit, j'ai vraiment trouvé ma routine. Et c'est ce que je partageais il n'y a pas très longtemps sur Instagram, c'est que moi, j'ai eu l'habitude ces derniers temps de me lever entre 7h et 7h30 et de me coucher vers 22h30 à peu près. et en fait là je suis en train d'essayer de réajuster ma routine parce que j'essaye Une routine par rapport à la lecture du corps selon la médecine chinoise, qui nous incite à manger entre 18h et 18h30 grand maximum. C'est ultra tôt. Moi d'habitude je mangeais à 21h et je sais que ça ne va pas du tout. Je me couche avec de la nourriture dans le ventre, je suis en digestion en pleine nuit, j'ai chaud, ça me fait faire des cauchemars, ça joue sur la qualité du sommeil. Je sais que ça n'allait pas, donc j'ai eu envie de changer ça. Et donc j'essaye de manger entre 18h et 18h30, c'est hyper tôt. J'ai faim à ce moment-là, donc c'est parfait. Mais du coup de me coucher à 21h. pareil, c'est hyper tôt, truc de fou. Donc, je galère à dormir, mais par contre, le matin, à 6h, je suis debout comme une pile, j'ai énormément d'énergie, j'ai eu un super sommeil, etc. Je vais essayer ce rythme, je vais voir si c'est quelque chose qui me correspond, je vais voir. Et sinon, encore une fois, j'adapterai.
Donc, il n'y a pas 150 000 manières, en fait, de comprendre votre rythme et de comprendre où est-ce que ça va, où est-ce que ça ne va pas. il faut tester Faut tester, faut écouter, faut voir ce qui vous convient, faut voir ce qui vous convient pas. Puis il faut se défaire aussi de toutes ces injonctions de « oui, il faut se lever à telle heure, il faut avoir tant d'heures de sommeil, machin. » Les 8 heures de sommeil, mais les 8 heures de sommeil, c'est pareil. C'est comme les trucs des 10 000 pas dans la journée, ça sort de nulle part. Les 8 heures de sommeil, il y a des gens qui ont besoin de 6 heures de sommeil du moment que c'est très réparateur, ça suffit. Il y a des gens qui ont 8 heures de sommeil par nuit, ils ont beau dormir 8 heures, le sommeil n'est pas du tout réparateur, donc ça ne va pas, ça ne suffit pas. Et puis il y a des fois, moi il y a des périodes quand je fais trois heures de sport par jour, tous les jours, J'ai besoin d'avoir 10 heures de sommeil. Et voilà, et aujourd'hui, je peux me permettre d'avoir les 10 heures de sommeil, donc je le fais. Voilà.
Donc, si vous voulez vraiment, c'est ajuster pour comprendre votre rythme et observer tous les signaux internes. Donc, c'est reconnaître les signes de fatigue, les signes de frustration, les signes d'irritabilité, quand est-ce que l'énergie est au plus haut, quand est-ce que l'énergie est au plus bas, pour pouvoir aussi ajuster vos activités à ce moment-là.
Par exemple, ça ne sert à rien de vous forcer à aller faire du sport à une heure où vous êtes épuisé. Puis, si vous vous rendez compte qu'en fait, à chaque fois, vous vous dites « Ouais, j'irai m'entraîner ce soir. » Et qu'en fait, tous les soirs, vous êtes dans un... une baisse d'énergie, vous comprenez bien qu'en fait c'est pas à ce moment-là qu'il va falloir aller s'entraîner si le matin vous êtes en forme allez vous entraîner à ce moment-là.
Ça m'est arrivé beaucoup de me dire non mais moi j'irais m'entraîner à 18h parce que là j'ai trop de boulot, j'ai pas le temps puis à 18h mon énergie se crash, je fais cette erreur deux fois, trois fois, quatre fois je me rends compte qu'en fait c'est impossible pour moi de m'entraîner le soir parce que sinon je le procrastine tout simplement parce que j'ai plus l'envie j'ai la tête pleine comme un guidon, la seule chose que j'ai envie c'est manger du sucre, voir des gens que j'aime, lire. et absolument pas d'aller bouger, d'être motivée ou quoi que ce soit. Donc en fait, je me connais, j'ai conscience de mes forces et mes faiblesses et donc je sais très bien que mon entraînement, ce n'est pas à ce moment-là que je vais devoir le mettre, mais que ça va plutôt être le matin. Voilà.
Ça va être la même chose avec mes différentes activités où par exemple, moi, vu que je fais plusieurs activités par jour et ça depuis plusieurs années, j'ai aussi essayé d'écouter mon rythme et j'ai compris que par exemple, il fallait que le matin, je mette des activités qui étaient plutôt intenses, des vrais entraînements sportifs intenses le matin. Mais que le soir, si je veux arriver à bien dormir parce que j'ai tendance à ruminer ou que par exemple, quand j'ai une journée un peu stressante, si en plus de ça, je me mets un pic d'adrénaline le soir, je ne dors plus. Donc le soir, je vais plutôt mettre des activités qui soient douces ou qui soient plus tranquilles et qui demandent beaucoup moins de force et qui me fassent produire beaucoup moins d'adrénaline avec de la danse, du yoga, des choses comme ça.
Et puis, s'il veut être encore un peu plus piqui, un peu plus précise, ça peut être par exemple, j'ai testé les cours de yoga à différentes heures de la journée. J'en ai testé à 6h du mat, à 7h du mat, à 11h du matin. à 16h ou à 19h, et je sais très bien qu'il y a une énorme différence, le yoga à 6h du matin, oubliez-moi, c'est pas possible, je suis raide comme un piquet, c'est les moments où je me blesse, je suis pas dedans, je suis démotivée, la seule chose que j'ai envie en fait c'est d'aller me prendre un bon thé matcha, d'être tranquille, poser, de caresser mes chats, de prendre le temps de me réveiller, j'ai les yeux encore collés, j'ai envie d'écouter les oiseaux, j'ai envie d'être vraiment tranquille en fait le matin, alors que ben j'en fais un à 8h ou j'en fais un à 11h, mon corps est chaud, j'ai envie, ça me réveille le corps, ça me fait du bien, c'est nickel. 16 heures, ça passe encore. Le soir, il faut m'oublier, c'est pareil, c'est pas du tout. à 18h, c'est pas ce que j'ai envie de faire. Voilà. Donc... En tout cas, ce n'est pas ce format-là de yoga. Je vais faire des yogas qui sont plutôt doux, du type du yoga yin ou des choses comme ça. J'étais en train de parler des yogas style power, vinyasa et compagnie.
Pour ça, il n'y a pas de tuto. Pour ça, il n'y a absolument pas de tuto. Il faut se faire confiance, il faut écouter nos ressentis, il faut faire avec la bonne intelligence qui se pointe. Il faut tester et puis c'est vraiment ça où l'intuition joue son rôle. Intuitivement, je ressens qu'en fait, ce n'est pas OK. Je ressens intuitivement et instinctivement qu'en fait, ce n'est pas ça. c'est pas ce moment là C'est vraiment quelque chose de très évident.
L'étape 3, ça va être justement d'apprendre à allier de la structure et de la flexibilité grâce à votre intuition et à la connaissance de soi.
Donc en fait, c'est arriver à s'organiser autour de grands piliers. Donc c'est comment est-ce que je vais pouvoir trouver une organisation avec des blocs de temps qui sont bloqués par exemple dans mon agenda sur certains trucs parce que c'est des blocs de temps tout simplement, mais que chaque minute ne soit pas forcément planifiée à l'avance.
Et encore une fois, ce que je vous propose, c'est pas... juste pour tout le monde. Il y a des gens, par exemple, je regardais Fabien Olicard que j'adore, qui proposait il n'y a pas longtemps un tuto pour planifier. Lui, il planifiait tout dans son agenda, même les temps de déplacement, les temps de trajet, etc. Comme ça, en fait, son agenda était complètement plein.
Moi, je fais ça, je fais une crise d'angoisse directe. Moi, ma manière de fonctionner, c'est plutôt je fixe mes grands importants, mes grands rendez-vous médicaux, mes meetings avec l'équipe, mes cours de danse, parce que c'est en... Vu que c'est en club, c'est toujours à des heures précises, mais le reste du temps Tout le reste est flexible autour. Donc, j'ai quelques blocs comme ça. Et c'est pareil, par exemple, pour le boulot. Je sais que le jeudi, c'est vraiment de la création, de l'enregistrement de podcast, etc. Et c'est ma deadline. Je suis obligée de le faire à ce moment-là. Mais autour, il y a plein de choses qui peuvent bouger. Le mardi, c'est mes réunions, mes interviews. Ça ne peut pas bouger non plus. Mais autour, tout le reste bouge.
Donc, c'est une organisation qui, moi, je trouvais pas mal de mettre ces grosses roches, des grosses roches comme ça. Et autour, on va s'arranger pour... pour pouvoir faire bouger un peu le sable et les petits cailloux, entre guillemets, que tout soit pas planifié, mais qu'on ait une journée, en gros, une journée de travail, grosso modo. On sache quels sont nos horaires, où est-ce que sont les grands rendez-vous, où est-ce que se situe ce qui est important, ce qui permet de gagner en sécurité, de nous sentir détendus. Mais de laisser de la place pour l'imprévu et pour le plaisir, parce que ça, je crois que c'est quelque chose qui est très important, justement, d'avoir de la place pour de l'imprévu, des rendez-vous de dernière minute, des trucs urgents. des trucs pour se détendre, un moment lecture.
En tout cas, pour moi, c'est vraiment quelque chose qui est super important. Et je sais déjà qu'il y a des gens qui vont grincer des dents en disant « Oui, mais toi, t'as pas d'enfant, machin. » Mais c'est un choix que j'ai fait aussi et qui fait partie des choses dans mon organisation, en tout cas. Et je pense que je suis pas du tout bien placée, du coup, pour donner des conseils d'organisation aux mamans. Mais je pense qu'il y a quand même des moyens de faire. Et j'ai plein de copines mamans autour de moi aussi, avec qui on en discute et qui se disent mais pareil, moi c'est super important d'avoir des moments d'imprévus. comme ça je peux passer du temps avec mes enfants sur des trucs qui sont pas forcément prévus ou à ce moment là des trucs tout seul et en fait c'est vraiment essayer de trouver vraiment cette rencontre entre la structure et la flexibilité qui vous correspond et tout le monde va être différent il y a des personnes qui vont avoir besoin d'énormément de structure et des gens qui ont besoin d'énormément de flexibilité.
Je peux vous donner même un exemple avec ma meilleure pote quand on est parti en vacances cet été moi je voulais réserver notre hôtel dans l'océan indien je voulais le réserver je sais pas genre deux mois à l'avance pour qu'on soit tranquille qu'on ait Merci. le meilleur hôtel, qu'on est au meilleur prix, qu'au moins ça se soit torché, que ce soit fait, moi au moins je suis détendue, j'arrive juste à me mettre les pieds sous le transat et tout ça. C'est vraiment pour moi, c'est une manière de gagner en relaxation, en liberté, en détente et en lâcher prise. Elle, elle voulait réserver la semaine juste avant notre arrivée parce que c'était trop angoissant de réserver avant et que c'était vraiment le moyen d'être le plus détendu, c'était de surtout pas réserver avant en fait, c'était d'y arriver au dernier moment et voir au dernier moment. et moi c'est inenvisageable, mais je comprends pas ce qui fait qu'on aura pas le meilleur truc, on l'aura pas au meilleur prix ça va être chiant, on va être dans le stress enfin en fait vous voyez, donc c'est des fonctionnements qui sont différents et donc c'est en ça qu'en fait les tutos ça peut pas vraiment fonctionner.
La quatrième étape c'est de, c'est plutôt un piège dans lequel j'aimerais vous pousser à ne pas tomber c'est vous détacher du tout ou du rien, et des excuses comme la flemme.
Moi j'ai été un petit peu là dedans et j'ai beaucoup vu mon conjoint être là dedans c'est soit c'est tout, soit c'est rien Et ça, ça s'appelle de la rigidité.
Le juste milieu, entre guillemets, c'est la discipline. La flemme, ça arrive quand on a une planification qui est beaucoup trop rigide ou qui est mal adaptée à nos besoins et que du coup, on est justement dans le tout ou rien. C'est soit je fais tout et si j'arrive pas à faire tout parce que de toute façon, j'ai pas le temps, que ça met trop de pression ou quoi que ce soit, eh ben je fais rien.
C'est hyper important de trouver du plaisir dans ce qu'on fait. Ça permet de ne pas entrer dans cet état d'esprit-là. Ça permet d'éviter les excès comme les avarices, entre guillemets. Ça permet d'éviter d'être tout le temps en train de jongler entre deux extrêmes. Ça permet vraiment d'arriver à trouver un peu plus de détente. C'est quelque chose que j'explique beaucoup dans la notion du travail de l'ombre, c'est qu'en fait, s'il y a de la privation, de la restriction, il y aura forcément de la frustration, et donc il y aura forcément des pulsions et des excès. Les excès viennent des privations, et vice-versa. Donc c'est tout ça. Les deux extrêmes vont ensemble. Et quand on est constamment en train de jongler entre deux extrêmes, on tombe dans la flemme, en fait, clairement.
Donc, pour ajuster ça... C'est là où vous allez utiliser votre intuition. La discipline, ce n'est pas un carcan. Donc on peut complètement se fixer des objectifs qui sont très à l'écoute de nos besoins, à l'écoute de notre énergie. On arrête d'opposer le corps et l'esprit, c'est complètement faux. En fait, écouter son corps, c'est aussi écouter son esprit. Ils sont très souvent raccords, sauf qu'en fait, il y a notre petite bullshit mentale qui prend le dessus. C'est-à-dire que l'esprit, c'est du raisonnement intelligent, le corps, c'est du raisonnement intelligent aussi. Le mental, c'est autre chose, pour moi, encore une fois. C'est-à-dire que... Il y a cette question parfois qui vient de « oui, mais du coup, je ne sais pas quand je dois écouter mon corps ou alors me bouger le cul » . Mais votre corps ne vous dira jamais de ne pas vous bouger le cul. D'accord ?
La flemme, ça ne vient pas du corps. Ce qui vient du corps, c'est de la fatigue. Et la fatigue, ça n'a rien à voir avec le fait de devoir se bouger le cul. La fatigue, c'est en fait « non, j'ai besoin de repos » . Et votre esprit, il sait aussi que vous avez besoin de repos. En revanche, il y a votre mental qui se pointe de « oui, mais ce n'est pas bien, il ne faudrait pas que je me repose, ça veut dire que je suis une grosse flémarde et machin » . Ça, ça c'est pas de la sagesse, ça c'est pas de l'intuition, ça c'est le mental qui... qui répond en fait à toutes ces injonctions, à la productivité, l'efficacité, la flémardise, etc. Et c'est la même chose pour l'inverse, le parfait opposé.
Moi, il y a une chose que j'adore faire, en fait, pour pouvoir prendre des bonnes décisions intuitives, c'est, je me dis toujours, non mais au fond, je sais très bien ce qu'il faut que je fasse. Au fond, je sais très bien ce qui est bon pour moi. Dès que je me dis ça, bam, je tombe sur la bonne réponse.
Par exemple, est-ce que j'écoute mon corps et je reste là sur le canapé, ou est-ce que, allez, je me bouge les fesses et je vais m'entraîner ? Et je dis pas qu'il y en a un des deux qui est bon. Et si je me dis, à voix haute ou dans ma tête, je sais très bien, au fond, ce que je devrais faire. Je sais très bien ce qui est le bon pour moi. Tout de suite et instantanément, j'ai la réponse à ma question. Je sais très bien quand là, il faudrait que je me repose. Mais c'est juste que je suis pas capable parce qu'en fait, je suis en train de culpabiliser.
Je peux vous la faire dans l'inverse. C'est, est-ce que je reste là sur le canapé ou est-ce que je me bouge et que je vais m'entraîner ? Et si je me dis, je sais très bien ce qu'il faudrait que je fasse, je sais très bien ce qui est bon pour moi, C'est oui, il faudrait très bien que j'aille m'entraîner, là c'est juste qu'en fait je suis sur le canapé, que j'ai la flemme et je sais très bien que je vais le regretter ce soir et que je vais me plaindre de ne pas être bougée, de ne pas être sortie, etc. C'est juste que je ne suis pas sortie toute la journée et que du coup je suis en train de m'engluer dans un truc.
Donc en fait, c'est juste ma manière de faire, vous voyez si ça marche pour vous, mais dès que je me dis au fond je sais très bien ce qu'il faudrait que je fasse et je sais très bien ce qui est bon pour moi, j'ai instantanément la réponse. A vous de voir si ça marche.
La dernière étape, enfin une des dernières étapes, pardon l'étape 5, c'est d'arriver à revoir régulièrement votre organisation. de vraiment faire des petits bilans entre guillemets réguliers parce que c'est ce que je vous disais au début de l'épisode c'est que vos priorités vont évoluer.
vos priorités, elles vont évoluer toutes les semaines tous les mois, tous les ans, il va falloir ajuster tout ça ajuster votre emploi du temps aussi en fonction de quelque chose et c'est complètement ok de faire évoluer vos priorités.
la preuve avec les enfants quand on a des enfants nos priorités évoluent quand on a des animaux de compagnie nos priorités évoluent quand on se blesse notre priorité évolue quand on devient entrepreneur nos priorités évoluent quand on mûrit nos priorités évoluent heureusement, mais heureusement que nos priorités elles évoluent Merci. Donc ça, ce n'est pas question d'irrégularité, c'est question, encore une fois, de se connaître, connaître ses priorités.
Donc il faut tester, il faut ajuster, il faut vraiment être branché à son intuition, c'est-à-dire qu'est-ce que c'est, est-ce que c'est ça, est-ce que c'est pas ça, ça fait quoi dans mon corps ? C'est de l'expérimentation. En fait, toute votre organisation intuitive, elle repose sur l'expérimentation et l'ajustement constant de votre organisation par rapport à vos priorités, vos besoins, vos envies, vos valeurs, votre corps, voilà, un peu tout ça. ce qui fonctionne ne peut pas fonctionner sur quelque chose d'autre. Par exemple, ce qui fonctionne une semaine peut ne pas fonctionner la semaine d'après.
Je vous donne un exemple. Or, lancement de produit pour moi, ma priorité, ça va être par exemple, là en ce moment, c'est d'apprendre un nouveau truc de danse, machin, c'est une de mes priorités avec le travail, c'est ça. Quand je suis en lancement, ma priorité, c'est clairement pas la danse, c'est juste mon lancement, mon lancement, mon lancement, donc mon organisation est différente. Voilà, et c'est complètement OK.
Moi, j'ai envie de sortir de tous ces trucs qui nous disent non, il faudrait toujours avoir la même organisation, même quand tu es en lancement, parce que sinon, ça veut dire que En fait, tu t'oublies, machin. Non, je connais mes priorités. Donc c'est ça, c'est connaissez vos priorités et ajustez votre organisation en fonction de votre priorité.
Et la dernière étape, c'est ça, c'est d'avoir justement votre organisation qui évolue avec vous.
Vous allez forcément évoluer dans votre organisation. C'est obligatoire puisque vous évoluez.
Donc c'est vraiment être dans cette idée de se faire confiance.
Faites-vous confiance, expérimentez des choses, expérimentez des approches pour voir. N'allez pas chercher constamment des... tutos sur Google ou sur YouTube pour regarder le soleil, pour savoir comment est-ce que vous allez mettre votre séance de sport dans la journée. N'écoutez pas un épisode qui vous dit comment vous organiser intuitivement. C'est un peu ça le truc en fait, c'est vraiment reprenez votre pouvoir, entre guillemets, tentez, expérimentez, voyez ce qui fonctionne pour vous.
Il y a des approches qui fonctionnent très bien pour certaines personnes et d'autres pas du tout. Et là où par contre ça va être touchy, c'est que vos ressentis Merci. ne sont pas toujours juste dans le sens où, mais ça je crois qu'on en a déjà pas mal parlé, dans le sens où souvent beaucoup de personnes confondent leur intuition avec leur projection, avec leur bullshit, avec leur mental, le côté émotionnel, etc. Et ça c'est une confusion, c'est pas de l'intuition, ça c'est de la confusion. Donc c'est pour ça que j'arrête pas de dire, il faut être lucide et quand même assez perspicace. C'est pas parce que vous vous persuadez qu'en vous couchant à 3h du mat vous avez plus d'énergie que jamais, que ça va forcément être vrai. 3h du mat, 4h du mat, c'est justement quand... L'organe et le méridien du foie fonctionnent à fond, on a besoin de dormir en ce moment-là. Vraiment, c'est des exemples que je vous donne.
Mais vraiment, essayez de tester et d'organiser en fonction de ce qui fonctionne pour vous. Et ça doit passer par la connaissance de soi, le fait d'être tourné un petit peu à l'intérieur de soi et de capter les choses avec votre bonne intelligence, avec votre intuition. Voilà.
Si ça vous botte... Je vais faire d'autres épisodes sur l'intuition. De toute façon, je suis vraiment en train d'essayer de travailler sur une formation pour pouvoir vous transmettre ça, parce que l'intuition, c'est quand même la base fondamentale de nos choix de vie, selon moi, et ça fait des années que c'est quelque chose que... Enfin, moi, je fonctionne quasiment que comme ça, vous le savez. C'est pas la première fois que j'en parle.
Donc je suis en train d'essayer de vraiment travailler pour vous transmettre quelque chose là-dessus. Si ça vous botte, vous n'hésitez pas, vous mettez un petit commentaire sur l'intuition, machin, et je vais essayer de faire des... Des épisodes aussi pour essayer de vous guider là-dessus, arriver à faire la différence avec le reste, voir si vous êtes intuitif ou si vous ne l'êtes pas. Enfin voilà, plein de petites choses.
Eh bien écoutez, j'espère que cette notion d'organisation intuitive vous aura plu, vous aura parlé. Je vous embrasse fort. Et puis n'hésitez pas à me faire un petit retour en commentaire, en DM, en story. C'est toujours super intéressant d'avoir vos feedbacks.
Je vous embrasse fort et puis à la semaine prochaine. Bye bye.