Bien vieillir en tant que femme : peurs, enjeux et puissance ! cover
Bien vieillir en tant que femme : peurs, enjeux et puissance ! cover
La vie suffit !

Bien vieillir en tant que femme : peurs, enjeux et puissance !

Bien vieillir en tant que femme : peurs, enjeux et puissance !

52min |18/09/2025|

21849

Play
Bien vieillir en tant que femme : peurs, enjeux et puissance ! cover
Bien vieillir en tant que femme : peurs, enjeux et puissance ! cover
La vie suffit !

Bien vieillir en tant que femme : peurs, enjeux et puissance !

Bien vieillir en tant que femme : peurs, enjeux et puissance !

52min |18/09/2025|

21849

Play

Description

J'ai peur de vieillir ! Comment accepter ceci en tant que femme ?

Comment accepter mon corps et les changements qu’il traverse ?

Comment faire de l’âge un atout et non une peur constante ? Que mettre en place ?


J'ai beau avoir seulement 33 ans, la peur de vieillir est déjà là depuis un moment. Je vois mon corps changer, et je développe une relation différente à ma féminité au fil des années (pour le meilleur!).


Dans cet épisode, j’échange avec Amandine Léger, une femme que j'apprécie particulièrement et qui porte des valeurs similaires aux miennes sur ce que signifie vieillir en tant que femme aujourd’hui : les injonctions, les angoisses autour du corps et de la beauté, la santé, la sexualité, le rapport au temps, mais aussi l’opportunité de se libérer, de gagner en puissance et d’habiter sa vie différemment.


Écoute cet épisode pour :

  1. comprendre les peurs liées à l’âge et les déconstruire avec intelligence

  2. découvrir comment habiter ton corps à chaque étape de ta vie

  3. repartir avec des clés concrètes pour cultiver une féminité vivante et libre


Retrouvez Amandine sur Instagram https://www.instagram.com/amandineleger/ et sur son podcast Les sentiers du bien-être !


💌 Pour aller plus loin sur ce sujet :

Tu peux faire télécharger la transcription de l'épisode ! Si tu veux me laisser un petit mot doux, c'est ici pour mettre un avis sur le podcast 🌞


Et pour encore plus de contenus, déclics & partages :

  1. 📩Reçois gratuitement ma newsletter bi-mensuelle pour des infos & contenus exclusifs

  2. Toutes les formations que je propose sont ici : chloebloom.com/catalogue

  3. 📕 Mes livres sont disponibles juste ici !

  4. Pour explorer la sensualité grâce à des rituels olfactifs : les bougies sensuelles de Maison La Lune à prix tout doux, c'est ici : maisonlalune.com


Rejoins la communauté sur Instagram & dans mon canal, ainsi que sur Facebook


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast La Vie Suffit. J'ai peur de vieillir, comment est-ce qu'on peut accepter ça en tant que femme ? Comment est-ce qu'on accepte que notre corps traverse des changements et qui subit le temps qui passe aussi ? Comment est-ce qu'on peut faire pour faire de l'âge un atout et non pas une perconstance ? Qu'est-ce qu'il faut mettre en place ? Dans cet épisode, on va parler de ça. J'ai une invitée particulière justement sur cet épisode que je nomme Amandine Léger, une femme que j'adore. Je vous laisse écouter la suite. Je suis Chloé Bloom, entrepreneur aux Multicasquettes. Chaque jeudi, je vous partage les réflexions, les phases d'introspection, les clés qui, selon moi, permettent de vivre notre vie plus pleinement et de trouver plus d'épanouissement. Chaque épisode est une invitation à exprimer encore plus librement toutes les parts de vous. Si cela vous plaît, je vous invite à partager les épisodes à vos proches qui en ont besoin, ainsi que laisser une jolie note et un commentaire si vous souhaitez soutenir le podcast. Alors salut tout le monde. C'est un épisode un peu particulier, je fais très peu d'épisodes en duo, mais là pour ce sujet-là ça me paraissait super intéressant. En gros pour vous mettre un petit contexte, donc moi j'ai 33 ans à l'heure où j'enregistre cet épisode-là, et j'ai déjà peur de vieillir depuis un petit moment. Des peurs qui sont diverses, qui peuvent être liées à la peur de perdre des qualités que j'ai aujourd'hui, de peur de perdre de la place, de peur de perdre des capacités physiques, de peur de perdre des capacités cognitives, de peur de perdre ma beauté aussi, honnêtement ça serait mentir que de dire que c'est pas le cas, de peur de perdre le droit à la parole aussi. Bref, il y a plein de choses et j'ai cette conscience et je déconstruis aussi le fait que ces peurs-là, en fait c'est des choses qui me sont insufflées, en fait, que c'est des peurs qui ne m'appartiennent pas réellement, mais qui me sont plutôt enseignées et qui me sont éduquées depuis que je suis toute petite. On le sait, en fait, une femme qui vieillit, c'est de moins en moins bien vu. Enfin, c'est pas bien vu, en fait, on le voit de plus en plus. Les actrices qui vieillissent sont de moins en moins de place, par exemple, dans le cinéma. On voit, sur les publicités, on voit que des peaux qui sont très jeunes, des corps qui sont très jeunes, en plus de ça, avec des standards de beauté quand même très très très précis, etc. Et puis même moi, en fait, je vois mon corps changer. Il y a des choses qui m'ont fait peur, qui m'ont fait honte, c'est des choses que j'ai dû apprendre à déconstruire. Et je n'ai pas d'enfant et je n'ai que 33 ans certes, mais il y a quand même des choses qui, je le sais, me travaillent en amont. Et puis ce qui est magnifique en fait, c'est qu'en parallèle de ça, je développe une relation à mon corps et à ma féminité qui est très différente. Et honnêtement, pour le meilleur, je me sens de mieux en mieux dans ma peau, je me sens de plus en plus fière de moi, je me trouve de plus en plus femme, je m'assume de plus en plus. J'aime profondément le fait d'être une femme, enfin bref je noue un lien à mon corps qui est absolument incroyable et en fait régulièrement je suis face à des contenus ou face à des discussions avec des personnes qui me rappellent qu'en fait j'ai pas toujours été comme ça. Je vous donne un exemple, je suis tombée hier sur un réel d'un mec qui dit qu'une femme arrive à sa date de péremption à 30 ans donc au delà de dire que c'est profondément misogyne et complètement débile, je me suis dit ah ben en fait il y a vraiment des gens qui pensent comme ça, j'avais complètement oublié. Ou par exemple, comme une anecdote d'ailleurs que je donne dans l'épisode de podcast avec Amandine là, quand à ma salle, on me dit, ben non, mais en fait, les filles avec des épaules ou des muscles, c'est pas joli. J'avais complètement oublié qu'il y avait des gens qui réfléchissaient encore comme ça. J'avais complètement oublié, même quand on me dit en fait, non, mais en fait, ah, mais en fait, t'as des cheveux blancs, ça fait un peu négligé, toi, t'es plus toute jeune. Je me dis, mais ah, j'avais oublié en fait que... J'avais oublié qu'en fait, je croyais aussi à tout ça en fait avant. Donc c'est très chouette finalement de voir les années qui passent et la confiance que je prends en mon corps. Et en même temps, ça me fait de la peine et ça me rend triste de voir déjà encore énormément de femmes enfermées là-dedans. Et de me voir aussi moi avoir des peurs malgré toute cette conscience que j'ai. J'ai quand même ces peurs qui viennent et ces peurs du temps qui passe et cette peur de vieillir. Et je pense que j'en ferai un épisode en solo à part entière parce que c'est un sujet qui m'habite profondément. avec la peur de vieillir, la peur du le temps qui passe et la peur de perdre de la place et de la crédibilité, si vous voulez, dites-moi, si ça vous intéresse, c'est vraiment quelque chose que je peux faire. Mais il y a aussi autre chose, c'est quelque part, ça me rend triste de voir que finalement on adhère encore de manière générale à beaucoup de normes comme ça. En fait, il y a quelque chose qui me rend triste dans le fait, dans ce mensonge énorme en fait. Dans ce mensonge énorme qui est que la vieille chez une femme, c'est forcément terrible et c'est forcément honteux et qu'à côté de ça, on ne se préoccupe pas de ce qui est vraiment important, à savoir une femme qui vieillit. Il y a des choses qui sont très importantes, notamment par rapport à sa santé. Santé mentale, Amandine en parlera aussi très bien par rapport à la santé physique dans l'épisode, que ce soit même par rapport à l'obstétrique. Je crois que dans l'épisode aussi avec Noémie Delattre, elle parlait du fait que quand on devient maman, il faut savoir qu'en fait, il y a des dingueries, clairement. Donc, on prend de l'âge, on devient maman, on est une femme, et on est de moins en moins, en fait, le système tourne de moins en moins autour de nous. Et donc, moi, c'est quelque chose, c'est un sujet sur lequel je travaille, je m'éduque beaucoup et j'essaye de plus en plus, en fait, d'avoir des modèles. d'avoir des modèles qui sont vraiment profondément inspirants pour moi. J'ai beaucoup de mal à trouver des modèles inspirants et des modèles qui portent des valeurs similaires aux miennes. J'essaie de me battre un peu contre ces clichés de clean girl, de femmes toujours plus fraîches et toujours plus ci et toujours plus ça. Et à la fois, c'est difficile de trouver des modèles, mais il y a plein de créatrices de contenu aujourd'hui qui portent des messages qui sont très beaux, qui sont des messages qui sont féministes, des messages qui sont holistiques sur la santé, vraiment sur tous les plans. de la femme, que ce soit lié aux peurs de vieillir qui sont purement physiques, purement esthétiques, la peur de vieillir qui sont plutôt du côté mental, plutôt du côté sportif, dans le couple, enfin il y a plein de choses. Donc en fait j'essaie vraiment de consommer des contenus en fait comme ça qui me permettent 1. de m'éduquer, de me rassurer, de me faire du bien. Et il y a quelques années en fait j'ai rencontré, quand j'étais vraiment dans l'univers du fitness, j'ai rencontré Amandine, Amandine Léger. qui était comme moi en fait à l'époque, une créatrice de contenu vraiment dans le fitness, on était toutes les deux en mode fitness, esthétique, alimentation, etc. Moi j'ai été aussi vegan en plus pendant quelques années, et Amandine est vegan aussi, donc on partageait vraiment ça en commun, et en fait plus les années passent, plus je me reconnais aussi dans ce qu'elle partage, et je lui dis d'ailleurs en début d'épisode, parce que justement elle parle de plus en plus de prendre soin de son capital, prendre soin du capital que l'on a. Et en fait, ce qu'elle appelle ce capital, prendre soin de son capital musculaire, en fait, cette approche très science-based qu'elle a finalement. En fait, moi, je vous parle souvent de la version un peu complémentaire de prenez soin de votre énergie vitale, de votre énergie sur tous les plans. Réappropriez-vous votre corps, votre sensualité, votre alignement, vos ambitions, vos désirs. Tout ça, c'est des choses qui vous appartiennent, que vous pouvez redéfinir. Voilà, et je trouve qu'Amandine redéfinit aussi cette notion du... bien vieillir et du vieillir en tant que femme. Voilà, donc c'est très chouette, donc j'ai voulu l'inviter, et vous allez voir qu'en fait, dans cet épisode, on va malheureusement pas avoir le temps de parler de toutes les choses que j'avais préparées et que je voulais aborder avec elle, mais on va quand même avoir le temps de parler un peu de ses peurs, de ses injonctions, de l'opportunité qu'on peut aussi avoir de gagner en puissance, d'habiter sa vie différemment, des angoisses qu'on peut avoir, des faits aussi. de la sexualité, du rapport au corps, on va parler un petit peu de tout ça, et j'espère vraiment que c'est quelque chose qui vous plaira. Alors en gros, pourquoi est-ce qu'on fait cet épisode ensemble ? Je t'ai toujours suivie de près, de loin, on a aussi cette passion pour le sport en commun et tout, mais pour être complètement honnête, j'ai l'impression que plus je vieillis, plus je me reconnais dans ton contenu et dans... Et en toi, j'ai beau avoir 33 ans, j'ai peur de vieillir et je pense de plus en plus. Et il y a plein de sujets qui me préoccupent de manière différente. Je me rappelle il y a quelques années, quand on était en mode fitness à fond, pour le côté vraiment esthétique, on est toutes les deux passées un peu par ça. Et moi, je vois que plus je vieillis, je prends de l'âge, plus mon rapport au corps change. Et il y a beaucoup de choses que toi, tu as partagées dans tes contenus sur pas mal d'injonctions auxquelles on est un peu soumises, etc. qui résonnent, qui me rassurent, qui me font me sentir comprise aussi. Je sais pas, donc je sentais que t'étais vraiment la bonne personne, et je pense que c'est aussi parce qu'il y a le lien, le rapport au sport qu'on a vraiment en commun, et je pense que j'aimerais que ça soit aussi central dans cet épisode. J'ai envie que les femmes comprennent qu'il faut qu'elles se mettent au sport pour leur santé et pour bien vieillir, mais on en reparlera. Alors question, je crois pas te l'avoir posée dans la vie privée cette question, est-ce que toi t'as peur de vieillir ? Est-ce que t'as déjà eu cette peur-là ? Est-ce que tu l'as ? Est-ce qu'elle vient ? Est-ce que pas du tout, t'es pas concerné ?

  • Speaker #1

    Alors, bon, déjà, juste pour rebondir sur ce que tu dis, ça me fait super plaisir parce que figure-toi que moi aussi, plus j'avance dans les années, plus je me reconnais dans mes contenus.Et ça,ça fait partie des choses positives qui arrivent avec l'âge. C'est que quand même, généralement, quand on avance dans la vie, tiens, c'est une expression à toi ça d'ailleurs, mais on enlève des couches d'oignon et on se débarrasse de tout un tas de trucs, de rôles. de faux semblants qu'on se trimballe toute notre vie pour essayer de se conformer un petit peu aux attentes des autres et ça c'est c'est un des gros avantages quand même de la maturité c'est que généralement ça ça dégage et c'est génial c'est génial alors bon les contenus réseaux sociaux c'est pas forcément l'endroit dans lequel j'aime le plus m'exprimer mais en tout cas si ça transparaît c'est super cool parce que c'est vraiment ce que je ressens. Et est-ce que j'ai eu peur de Vieillir ? Alors, j'ai peur de perdre mes capacités physiques et cognitives. Ça, ça me fait peur. Surtout cognitives, en fait, parce que je pense que dès lors qu'on n'a plus notre tête, ce qui est quand même quelque chose qui arrive assez fréquemment, mais qu'on peut quand même prévenir au mieux. Et ça, c'est chouette qu'on ait quand même ce levier et ces possibilités entre les mains. mais j'ai surtout cette peur de perdre. de mes capacités. Mais alors, les rides, les cheveux blancs, la ménopause, je pense qu'en fait ce qui me fait peur, j'essaye au mieux de le comprendre pour l'approvisionner. L'approvisionner, je ne sais pas. Ça y est, je commence déjà à perdre mes capacités cognitives, ah mon dieu !

  • Speaker #0

    Tu vas quand même improviser de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, aussi. Mais du coup, non. Alors les signes du temps qui passe, ils me faisaient peur quand j'avais 20 ans. Parce qu'en plus, les modèles que j'avais autour de moi n'étaient pas forcément enthousiasmants. En fait, plus j'avance dans l'âge, et moins il me fait... Enfin non, j'ai plus peur du tout. Je suis plus curieuse de voir jusqu'à... Enfin, à quel moment peut-être la courbe va s'infléchir. Je sais pas si ça se dit. C'est vraiment dit. Voilà. peut-être je vais sentir mes articulations. Je sais qu'au moment de la mise en branle de ces montagnes russes hormonales, qui est la mairie périménopause, qui dure en plus quelques années, c'est quelque chose qui peut arriver, puisque les oestrogènes notamment jouent un rôle énorme à peu près à tous les niveaux. J'attends de voir à quel moment mes articulations vont commencer à faire la grimace, ma force va décliner. Parce que pour l'instant, je suis en gain de force constante encore aujourd'hui et je trouve ça extraordinaire, je trouve ça génial. Et en fait...

  • Speaker #0

    Juste, Amandine a 41 ans, juste pour celles qui ne la connaissent pas. On parle de ça parce qu'elle a 41 ans et c'est une athlète de ouf, mais vous irez voir sur son Insta, je mettrai tout en description.

  • Speaker #1

    Ah merci, ça me fait super plaisir ! Et bien c'est vrai qu'à 41 ans, je suis au top de ma forme et ça c'est absolument incroyable, que ce soit en termes de capacité cardiovasculaire, de force, de capacité motrice, J'ai jamais été dans cet état de forme là Et donc j'attends de voir, mais plus avec curiosité qu'avec peur.

  • Speaker #0

    C'est hyper encourageant ce que tu dis là, parce que moi j'ai hyper peur de vieillir, c'est pas une nouveauté. Et il y a plein d'autres peurs qui sont beaucoup plus superficielles aussi que j'ai, tu sais, par rapport à la notion de beauté, par rapport aussi à la notion de devenir transparente, parce que c'est déjà quelque chose que je commence à voir alors que j'ai que 33 ans. Mais je vois en fait que je ne suscite plus d'intérêt, que ce soit... hommes et femmes, en fait, dans certains aspects de ma vie, tu vois. Donc j'ai ce truc-là et le côté santé, force, énergie, etc., là, j'en suis au stade où je me suis dit, en fait, à 40 ans, je vais être au top de ma forme. Et donc, je crois que c'est maintenant que je suis en train de devenir meilleure que ce que j'étais, etc. Et le fait que tu dises, en fait, que t'abordes les choses... Un, avec curiosité, mais que tu dis, en fait, j'essaie de les comprendre pour me rassurer. En fait, c'est un peu ça qu'il y a dans le fond. En fait, c'est comment est-ce que je peux essayer de mettre de la conscience, de la connaissance, de la compréhension, etc. pour mieux m'apprivoiser les choses. Je pense vraiment que c'est la clé de tout. Enfin, sur toutes les peurs qu'il y a autour du vieillissement. Et je parle vraiment du vieillissement particulièrement féminin. Moi, je suis confrontée à pas mal de femmes qui m'écrivent tous les jours pour me parler de cette peur de vieillir. Je pense que toi aussi, même si c'est peut-être pas sur les mêmes choses. Toi, qu'est-ce que tu remarques dans les femmes qui t'écrivent, dans ta communauté ou de manière générale celle avec qui tu as des échanges ? C'est quoi les plus grandes peurs qui ressortent face au vieillissement ? Est-ce que c'est les mêmes que les tiennes avec la notion de force et de capacité ou est-ce qu'on est justement sur autre chose ? Est-ce que c'est du regard extérieur ? Est-ce que c'est du ressenti ? C'est quoi toi que tu as remarqué ?

  • Speaker #1

    Alors, moi j'ai une communauté, je pense que mine de rien, j'ai quand même pas mal de personnes et notamment celles qui échangent avec moi, qui me suivent depuis un moment. Et du coup, qui ont évolué avec moi, avec ces codes-là qui sont... Moi, j'ai essayé beaucoup de déconstruire la pression de l'apparence pour aller chercher plus à l'intérieur et renforcer, prendre soin de ce qu'il y a à l'intérieur. Et je pense qu'en fait, tout ce travail-là fait qu'aujourd'hui, je n'ai pas forcément ces retours-là de la part des personnes qui me suivent parce qu'elles-mêmes ont réussi à rééquilibrer un petit peu la balance et à moins favoriser, en tout cas... ultra favoriser leur apparence extérieure au détriment de tout le reste. Et du coup, j'ai beaucoup... Moi, ça me surprend, mais j'ai une communauté qui me surprend énormément parce qu'on est chez les bisounours.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Quand je vois d'autres personnes, des fois, me faire des retours, des messages qu'elles reçoivent, je me dis mais on est sur la même planète. Mais j'ai eu de la chance. Donc ça, c'est cool. Et du coup, la plupart des personnes, généralement, sont plus agréablement sur... Je suis surprise de voir justement tout ce qui se développe chez elle au fil du temps par ce qu'elle met en place, parce qu'il y a quand même une énorme notion de compréhension et de proactivité. Et ça, ce sont deux incontournables. Si tu ne veux pas avoir une absence totale, une perte totale de pouvoir sur ta forme, ta santé, c'est la base. Mais ce qui revient beaucoup, et je pense que ce n'est pas un hasard, parce que c'est quand même un sujet que j'aborde et que je vais aborder de plus en plus, ce sont plus les préoccupations. autour des fluctuations hormonales de toute cette période de transition périménopause. Une fois la ménopause arrivée, généralement, là ça se calme, c'est la calmie, c'est bon. La page est tournée, donc les femmes en général à ce moment-là sont beaucoup plus... Bon, elles ont passé quelques années dans ces rapides, à essayer de s'adapter sans boire la tasse. Et généralement après, c'est quand même plus calme. J'ai pas mal de nanas qui sont déjà ménopausées et qui me suivent, qui me font des retours. Mais c'est plus cette période d'incertitude dans laquelle il y a encore énormément de méconnaissances, très peu de communication, même de la part des professionnels de santé, très peu d'écoute.

  • Speaker #0

    Oui, oui, c'est dramatique.

  • Speaker #1

    Et ça, ça fait peur, ça fait peur aux nanas parce qu'elles voient leur corps changer, leur cerveau ne répond plus parfois. Et c'est terrible parce que tu ne sais pas. Et heureusement qu'on commence à en parler de plus en plus.

  • Speaker #0

    On commence, mais ça vient quand même vraiment doucement. Et c'est aussi ce que je te disais, c'est pour ça que j'avais envie d'aborder cette notion-là. Ça vient quand même doucement. Et en particulier, c'est encore pas hyper courant d'avoir cette espèce de vision globale qui accompagne la femme, que ce soit périménopause, que ce soit avant, que ce soit après. Parce que tu sais, tu dis que, OK, on est chez les bisounours. Je retrouve un peu ce sentiment chez nos auditeurs et nos auditrices. Mais à chaque fois que je rentre en France, je me rends compte qu'en fait, ces personnes-là dont on parle depuis tout à l'heure, ça reste quand même une minorité. Et que la majeure partie des femmes, en fait, elles sont exposées au quotidien à un monceau d'injonctions et de pressions, que ce soit sur la beauté, que ce soit sur ce qu'elles sont censées être capables de faire ou non. Tu vois, même quand je partage des stories sur la danse, il y a des femmes qui ont 48 ans, par exemple, qui m'écrivent. Il y en a une hier qui m'a écrit qu'à cet âge-là et qui me dit mais moi, j'adorerais pouvoir faire de la danse, mais en fait, à mon âge, c'est trop tard. Soit je peux pas bouger de cette manière-là, parce qu'en fait, c'est pas adapté à mon âge, et ça serait ridicule, entre guillemets. Soit, en fait, c'est mort, parce que de toute façon, je suis raide comme un bout de bois. En fait, il y a beaucoup, beaucoup de... J'aime pas le terme, tu vois, de fausse croyance, mais il y a vraiment des adhésions à des injonctions et des carcans, etc., quand même, de manière générale. Et je pense que les femmes qui ont réussi à déconstruire ça, déjà, c'est un parcours du combattant. Enfin, je suis hyper admirative, mais ça reste quand même une minorité. Et donc de pouvoir aussi s'éduquer sur la question et surtout ce qui est périménopause, etc. C'est super important. Malheureusement, il y a encore peu de gens qui en parlent, en fait, ce truc, surtout par rapport au corps. Ce que je vois, moi, beaucoup dans les femmes avec qui j'échange beaucoup, peut-être qu'elles sont peut-être un peu plus jeunes que ta communauté, je ne sais pas trop. En tout cas, il y a très peu de femmes en ménopause ou périménopausée, mais à mon avis, il y en a où c'est peut-être qu'elles sont juste silencieuses, je ne sais pas. Mais il y a quand même beaucoup cette pression de ce dont on est capable ou pas, à quoi je suis censée ressembler aussi esthétiquement parlant, quelle est ma place aussi dans la société, est-ce que je peux porter ma voix, pas porter ma voix, passer un âge, il y a des choses qu'on n'a plus le droit de faire. Il y a ça et il y a tout le temps le rapport au corps qui revient. Le rapport au corps de ça y est, je me réveille, avec l'âge je me réveille, j'ai envie de prendre soin de mon corps plus de la même manière qu'avant. J'ai envie d'en prendre soin pour de vrai. et donc c'est C'est ça, en fait, que je voulais aussi entendre de toi, c'est que moi, je te vois faire... T'as un rapport à ton corps qui est super chouette. Ça serait quoi les incontournables, en fait ? Tu sais, un truc que tu devrais dire à une femme qui a peur de vieillir qu'à mon âge, ou une femme qui est en périménopause, en fait, c'est quoi les incontournables dans le rapport au corps qu'on peut développer pour justement s'accompagner, s'observer, se comprendre, se rassurer ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors... Moi, je veux juste épingler un truc que tu as dit, qui est un sujet hyper important, j'espère qu'on va pouvoir en parler, qui est l'image et la position, la posture de la femme, alors vieillissante avec de gros guillemets, parce que malheureusement, une femme est considérée comme vieillissante après 30 ans. C'est dramatique. Et les liens avec le patriarcat qui régit un petit peu les lois de notre monde aujourd'hui. sont très très forts et conditionnent énormément de toute façon la position et l'image de la femme et les rôles qu'elle est censée jouer. Donc ça, si on peut en parler après,

  • Speaker #0

    avec plaisir !

  • Speaker #1

    de lance.

  • Speaker #0

    Pareil.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça que je suis ravie d'en parler avec toi aujourd'hui. Mais ce qu'on pourrait faire en tant que femme au fil du temps, je pense vraiment, c'est juste prendre conscience. Alors déjà, se détacher, se débarrasser d'un maximum, justement, de toutes ces injonctions sur notre apparence, sur le rôle qu'on a joué, la place qu'on a occupée. Et puis, il ne faut surtout pas que ça dépasse, n'est-ce pas ? et puis cette mise à disposition constante de notre personne pour les autres, qui fait qu'en fait on s'oublie, on oublie l'essentiel, qui est notre qualité de vie à nous, notre épanouissement à nous, et puis un truc auquel on ne pense pas, parce qu'en général on est tellement préoccupé par notre apparence du moment, par nos kilos en trop qu'il faut absolument qu'on perde, parce que tout dans notre société nous dit qu'il faut absolument qu'on les perde, et puis qu'on réduise nos aspérités, parce que les rides c'est pas beau, les vagues c'est pas beau, la cellulite c'est pas beau, oulala. Les cheveux gris, c'est pas beau, parce qu'après on ressemble à des sorcières négligées. Enfin, tous ces messages qu'on nous assène de manière plus ou moins évidente depuis toute petite, ils nous accompagnent. Et puis il suffit de lever les yeux, d'ouvrir son téléphone pour voir le dernier régime, la dernière crème anti-rides, enfin vraiment tout ce qu'il faut qu'on efface sur nous en tant que femmes pour se conformer. Plus on arrive à se débarrasser de ça... Parce que ça, c'est pas à nous, c'est des trucs qu'on nous a collés sur le dos.

  • Speaker #0

    Oui, on y adhère complètement à l'insu de notre plein gré et sans notre consentement. C'est vraiment un truc de fou.

  • Speaker #1

    On te balance de la glue sur la peau, puis tu te le trimballes, puis ça devient de plus en plus lourd avec le temps. Et puis, t'oublies de te prendre soin de l'essentiel, qui est quand même ta santé.

  • Speaker #0

    physique,

  • Speaker #1

    ton mental, ta vitalité et ta longévité en bonne santé. Parce qu'il y a quand même une chose, c'est qu'à force de s'oublier, et encore une fois, ce n'est pas du tout culpabilisant ce que je dis, parce que ce n'est pas de notre faute à nous les femmes. C'est quand tu grandis dans une société qui te met ça en face des yeux et sur les épaules en permanence, tu es formatée. C'est très difficile de sortir de ce truc-là. Surtout quand tu as un entourage en plus qui parfois contribue. à toutes ces injonctions, toute cette pression. Et puis tout,

  • Speaker #0

    tout l'environnement ne fait que te rappeler ça de toute manière. Que ce soit les publicités dans la rue, les publicités à la télé, les réseaux sociaux, le milieu du sport dans lequel toi et moi on gravite aussi où il y a quand même des dingueries. Tout, en fait, tout ne vise qu'à te rappeler ça en permanence. Donc même quand tu déconstruis les choses, ça te remet des petites claques de temps en temps et c'est un parcours de se réappartenir.

  • Speaker #1

    Oui, ça demande beaucoup de force, force qu'on n'a pas forcément. Et surtout en plus après quand on doit assumer potentiellement une ou des maternités, ce qui généralement entame pas mal les réserves d'énergie des mamans dans beaucoup beaucoup beaucoup de cas parce que le déséquilibre est très très fort quand même dans de très nombreux couples ou situations monoparentales parce que des fois il n'y a pas le choix. Donc c'est dur, c'est dur pour les femmes, c'est dur pour les mamans puis après bah prends ta force là, récupère ta force et puis déconstruit. j'en ai plus en fait tu vois donc c'est vraiment un cheminement qui est à mon avis très progressif méticuleux faut pas que ça devienne une pression supplémentaire parce que souvent on se retrouve à faire ça d'ailleurs voilà j'ai travaillé sur un prochain épisode de podcast qui est justement là dessus qui est de ne pas enfin si tu t'épuises et tu te mets la pression à vouloir prendre soin de toi en fait ça peut pas marcher Sauf qu'avec toute la charge mentale qu'on a déjà, toute la pression qu'on doit supporter au quotidien, les femmes d'une manière générale, ça peut vite devenir en fait une pression, une tâche supplémentaire. Donc il faut faire attention à ne pas l'aborder comme ça. Et puis, moi la question que j'aime me poser et proposer aux femmes de se poser, c'est d'avoir une pensée, de se demander comment la femme qu'elles seront dans 10, 20, 30 ans, que moi, le... voudrait qu'elle soit et de se projeter en fait dans cette vie future en tant que cette personne future en général ça ça débloque des petits trucs ça a tendance à débloquer pas mal de bienveillance alors je sais que c'est très galvaudé mais moi c'est un terme que j'utilise beaucoup de faire preuve de bienveillance envers soi même parce que quand même c'est c'est c'est quelque chose qui est aux abonnés absents de beaucoup de femmes encore une fois mais généralement ouais moi je propose d'avoir une pensée pour pour cette femme là et puis de se demander ce qu'on peut faire aujourd'hui pour que cette femme là puisse avoir une bonne qualité de vie puisse être heureuse et profiter de la vie et ça je trouve Je trouve que c'est un bon point de départ parce que les faits sont là. Aujourd'hui, la longévité en bonne santé des femmes est inférieure à celle des hommes, largement. Alors certes, on vit plus longtemps, mais en moins bonne santé. Et moi, je trouve ça quand même extrêmement triste. Et c'est des choses qui ne relèvent pas de la fatalité du tout. Parce qu'on a le pouvoir entre les mains, mais c'est clair que quand on en est autant dépossédé par une société qui nous fait totalement tourner notre attention et consacrer notre énergie à des choses absolument futiles, ce pouvoir, on a tendance à très vite le perdre et à vouloir le récupérer, parfois très tardivement. Alors c'est jamais trop tard. C'est jamais trop tard. Et j'ai entendu, je suis désolée, là je fais un monologue de l'espace, mais j'ai entendu Nana la dernière fois me dire que son médecin lui avait dit que de toute façon, après la ménopause, elle ne pouvait pas construire de muscles. C'était terminé. Mais à quel moment, dans les études de médecine, t'apprends des trucs comme ça ? Non. En fait, tant que t'es en vie, ton corps y répond. La synthèse de protéines musculaires est existante du moment où tu stimules ta... C'est horrible de dire ça !

  • Speaker #0

    Le nombre de conneries dans l'accompagnement et le soin... Ah, la femme, et ça se voit de toute façon dans l'obstétrique, dans la médecine, dans plein de choses de toute façon. Et hallucinant, tu sais que, parenthèse, après je te laisse finir, parce que moi j'aime beaucoup ton monologue pour le coup. Je suis allée chez l'ostéo quand même, parce que j'ai eu une fracture de fatigue sur une jambe. Je suis allée chez l'ostéo au mois de juillet. Mon ostéo, j'ai mal aux articulations, je sais ce que je ressens. C'est pas parce que je suis une femme que, entre guillemets, je ne suis pas rationnelle, comme on nous le dit très souvent. Je sais ce que je ressens, je sais où j'ai mal. Je fais la différence, on va dire, entre une contracture et une douleur qui est différente quand même, tu vois. Elle m'a dit, ouais, mais là, vous avez 33 ans. Peut-être que c'est juste des douleurs articulaires. Peut-être que vous êtes en périménopause. Mais tu dis ça à une femme de 33 ans. Mais moi, je me suis pris une douche froide. Je te jure, Amandine, je suis sortie de là. Je me suis dit, à qui je peux en parler ? Ok, à qui je peux en parler ? Tu sais, j'ai commencé un peu à paniquer. j'ai commencé un peu à paniquer mais en fait juste pas du tout Mais dans quel monde tu dis ça à quelqu'un en fait ? Donc il y a manque de connaissances, manque d'empathie et manque de compréhension sur tous les plans de la femme en fait. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui. Ah mais totalement. Je sais pas si tu l'as lu. Alors moi je l'ai commencé et je vais me prononcer sur un livre que j'ai commencé mais que je n'ai pas lu parce que j'ai switché sur un style littéraire complètement différent. Mais que je vais continuer. J'ai entendu une interview à propos de ce livre sur France Inter qui était vraiment excellente. qui m'a poussé à acheter le livre et qui s'appelle « Les négligés » , qui est une enquête sur la prise en charge de la santé des femmes actuelle et au travers des décennies passées, et qui est très intéressante justement à ce propos. Donc voilà, petite piste éventuellement de lecture qui risque de faire un peu grincer des dents quand même, mais qui reflète très très bien l'état actuel de la prise en charge de la santé des femmes, de la considération de leur santé. Parce que, alors c'est peut-être une croyance personnelle, mais je pense que si les hommes souffraient des mêmes maux que nous, la prise en charge serait complètement différente et beaucoup plus rapide. Voilà.

  • Speaker #0

    Je ne peux qu'être d'accord, on le voit rien qu'avec la contraception. Ou la contraception... masculine avec des effets secondaires n'a pas été tolérée. C'était les mêmes effets secondaires que pour la contraception féminine. Mais bon, je vais éviter de remettre de l'huile sur le feu parce que tu connais mes points de vue et les auditrices ont les mêmes points de vue. Je voudrais épingler, comme tu dis, j'adore cette expression, ce que tu as dit tout à l'heure par rapport au fait de prendre soin de soi et notamment de ne pas se mettre de pression avec ça. Et je trouve que c'est vraiment super important de le préciser parce qu'en fait, le « prends soin de toi en tant que femme » n'est pas du tout le même. qu'on va entendre de manière générale dans une société qui est justement régie par le patriarcat et qui est basée sur un marketing d'énormément de consumérisme et de marketing rose, qui est vraiment fait pour faire dépenser les femmes dans l'esthétique, etc. Ce n'est pas du tout la même chose. que le prendre soin de toi en tant que femme, dont on est en train de parler avec Amandine, qui est en fait prendre soin de ton énergie vitale. Je vous donne des exemples. Moi, ça fait quand même quelques mois, pour ne pas dire années, que je pète régulièrement des plombs à la salle de sport. Je vais en salle de sport, je fais plein de sports différents, des trucs super sensuels et des trucs hyper plus agressifs avec de la boxe et des trucs comme ça. Et en ce moment, je prépare une compétition. Donc je fais beaucoup beaucoup de sport, sauf qu'il y a des jours où j'ai pas envie d'aller faire ma séance toute seule, je fais beaucoup de classes. Et donc je vais à des classes qui sont des classes 100% femmes de temps en temps, et qui sont censées être des classes force et power pour les femmes. Ça me désole... Je sais que tu sais ce que je veux dire. Ça me désole d'arriver dans des classes où en fait on nous fait faire des tout petits exercices où il faut lever la patte comme un chien avec un mini élastique au bout du pied, pendant une heure en nous disant qu'en fait c'est comme ça. qu'on va devenir féminine parce que sinon, on va devenir pas jolie et notre corps va changer. Ça me désole aussi d'aller dans des séances, des classes mixtes, où le prof, et c'est parce que c'est la consigne qui lui est donnée, demande « Quelle femme va faire les exercices pour les épaules ? » Et moi je dis « Bah je sais pas, toutes, il y a un problème, on est censé choisir. » Et qu'en fait, il y a des gens dans la salle qui me répondent « Bah non, pas toutes, en fait. Pas toutes, il n'y a que celles qui veulent. » Bah pourquoi ? Bah parce que c'est pas beau en fait. C'est pas beau une fille qui a des épaules, c'est pas beau une fille qui a des muscles. Et en fait... C'est toujours ces mêmes injonctions de « il faut prendre soin de soi, mais comme on veut que tu prennes soin de toi » . Donc s'il te plaît, si tu as des cheveux blancs, tu les teins, parce que sinon ça fait négliger. Si tu fais du sport, oui, mais t'en fais comme nous, on décide que tu le fais, comme il faut que tu le fasses. Donc c'est-à-dire, s'il te plaît, ne te muscle pas trop, tu restes sur du pilates. En fait, l'archétype qui résume absolument tout cette vision du prendre soin de soi patriarcal en tant que femme, et « s'il te plaît, vieillis de cette manière-là » , pour moi, c'est l'archétype de la clean girl. j'en parlais avec mon mec la dernière fois on sortait d'un café à côté d'un studio de Pilates et il voit toutes les femmes sortir du Pilates attention je critique pas le Pilates, je fais aussi du Pilates etc c'est très bien, mais en l'occurrence il y avait, je suis à Bali qui sortent de studio là, il y a beaucoup d'archétypes de la clean girl et mon mec qui ne connait absolument pas ce terme là de clean girl me dit, Chloé je trouve que c'est bizarre je sais pas pourquoi, elles se ressemblent toutes, elles sont toutes impeccables avec leur milieu, on dirait qu'il n'y a pas un truc qui dépasse. Il n'y a pas un truc qui dépasse. On dirait qu'elles sont super propres et qu'elles se sont lavées avec une éponge à gratter. Elles font super propres. C'est trop bizarre pourquoi elles sont toutes comme ça. Et je dis, tu vois, là, ce que tu viens de dire, ça décrit l'archétype de la clean girl. C'est comme ça que tu es censée prendre soin de toi en tant que femme, faire propre. Pas un cheveu qui dépasse, pas un cheveu blanc, pas un pet de gras, pas un pet de cellulite. Surtout pas trop de forme, surtout pas d'épaule. Il faut vraiment être fine, etc. Et ça, c'est le « prenez soin de vous en tant que femme » . qu'on essaye de nous enseigner. Et ce n'est pas le prenez soin de vous en tant que femme que toi, tu fais passer et que moi, j'essaye de faire passer aussi. Ou c'est en fait, attends, on va remettre un peu au centre notre énergie, notre santé, notre épanouissement, notre accomplissement. Mais ça, ce n'est pas facile, comme tu l'as dit tout à l'heure, parce que ça demande du courage, ça demande de la force qui est parfois difficile à trouver quand on est maman, quand on a une vie à mille à l'heure ou quoi que ce soit. Mais ça demande surtout d'envoyer chier des choses, des codes qu'on a quand même engrammés depuis qu'on est toutes... petites et qui sont engrammées dans l'immense majorité de la société. Donc, en fait, c'est revenir à incarner un féminin qui ne correspond pas forcément aux attentes extérieures. Donc, c'est vivre pour soi. Ça peut ne pas être facile pour tout le monde. Et ça, je le conçois.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui. Et je pense qu'un truc qui peut aider, c'est juste de bien différencier, s'entretenir dans l'objectif plus ou moins volontaire. De se conformer aux attentes extérieures que la société a de l'image qu'on lui renvoie, ce qu'on peut se méprendre à considérer comme le fait de prendre soin de soi, pour moi ça c'est entretenir son apparence de manière à ce que cette apparence puisse satisfaire les attentes qu'on a de la femme aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est ce que je dis.

  • Speaker #1

    globalement parce que malheureusement c'est pas que les hommes en fait maintenant les femmes aussi peuvent avoir cette attente là parce que c'est toute une éducation toute une construction derrière qui génère ces attentes et cette normalité et prendre soin de soi et ben c'est cultiver cultiver ce qui nous maintient en vie et ce qui permet notre qualité de vie en fait notre expérience de vie humaine qui finalement n'a pas grand chose à voir avec notre apparence extérieure, parce que notre apparence extérieure, elle en est une conséquence, elle en est un résultat. Clairement, si t'es bien dans tes pompes, bien dans ton assiette, que tu te nourris vraiment, que ce que tu apportes à ton corps te donne de l'énergie, nourris ta santé, ton plaisir, si tu te cultives, si tu te délaisses d'un stress et d'une charge mentale qui ne sont pas les tiens. toutes ces choses-là, si tu le cultives, bah, logiquement. Ça transparaît quand même pas mal de l'extérieur. Ça me fait...

  • Speaker #0

    Je suis assez d'accord. Voilà ! Je suis assez d'accord. Je suis complètement d'accord. Mais en fait, c'est ça le truc, tu sais, c'est on est dit tout le temps, mais comment tu fais pour être aussi solaire, aussi radieuse ? En fait, j'ai arrêté de me préoccuper de ça. C'est comme tout, c'est comme le fait de t'éclater à faire du sport, c'est ce qui va faire que oui, ta silhouette, elle va changer, mais c'est pas pour la silhouette à la base que tu le faisais. Ou quand t'es plus heureuse et que t'es alignée avec tes valeurs, t'as un visage qui est vachement plus rayonnant conséquence

  • Speaker #1

    Voilà, mais ça, tiens, c'est marrant parce qu'hier, j'ai poussé un petit coup de gueule sur Instagram. Instagram, j'adore Instagram, mais ça n'est pas le sujet de ce podcast. Mais voilà, j'ai poussé un petit coup de gueule. Et donc, j'étais en face caméra, ce que je fais assez rarement parce que je n'aime pas me filmer. Voilà. Et j'ai reçu plusieurs messages de nanas qui m'ont dit « Waouh, t'as une super peau, t'as une super mine, mais comment tu fais ? » « Est-ce que t'as des tips ? »

  • Speaker #0

    « Qu'est-ce qu'il faut qu'on achète ? » Ouais !

  • Speaker #1

    Je ne fais rien, c'est un tout. C'est toute ma qualité de vie aujourd'hui qui fait que j'ai certainement un terrain inflammatoire qui est plutôt très bien régulé. J'ai certainement des défenses antioxydantes qui fonctionnent très bien et pas de stress oxydant en excès. En fait, toutes ces choses-là, ce n'est pas ma crème, ce n'est pas mon rituel skincare du soir ou du matin. Mais c'est tout ce que je fais pour cultiver encore une fois ma forme, ma santé, ma qualité de vie, qui fait qu'effectivement, je pense que ma peau réagit plutôt pas mal au temps qui passe, ou en tout cas, en fait, ne vieillit pas avant l'heure. C'est juste ça. Alors bon, il y a aussi une part de génétique, très honnêtement. Après, quand je regarde mes parents, je n'ai pas forcément... Ils n'ont pas l'air d'avoir 30 ans de moins que leur âge. Donc, je pense vraiment que ce que je cultive à l'intérieur, en fait, transparaît à l'extérieur. Et encore une fois, peut-être que, et c'est fort probable, quand la péridominopause aura démarré, peut-être que d'un coup, je vais manger une sécheresse cutanée, des rides beaucoup plus accentuées. Eh bien, je ne vais certainement pas essayer de masquer tout ça parce que ça va faire partie de ma vie, tout simplement, de mon expérience de vie. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui...

  • Speaker #0

    Et tu seras aussi préparée. En fait, avec la connaissance que tu as et l'hygiène de vie que tu as, et je pense que c'est vraiment ça qu'il faut remettre au cœur de la notion de vieillissement, en fait, tu seras préparé, tu auras des outils, tu en auras sous la pédale pour mettre en place des choses. Et c'est encore une fois ce sujet d'éducation, de conscience, etc., qui est hyper important, je pense, à comprendre par rapport à notre énergie vitale, notre santé, notre santé mentale, notre épanouissement, etc. C'est que c'est uniquement en s'intéressant à ce qui nous concerne qu'on arrive à pouvoir mettre en place des choses. Donc là, Amandine, tu parlais de stress oxydatif, d'antioxydants. Évidemment, toi et moi, on baigne là-dedans. Mais je sais que, tu vois, moi, c'est pas des choses dont je parle forcément beaucoup de mon hygiène de vie sur le podcast. Je pense qu'il y a des auditrices qui nous écoutent qui n'ont pas de connaissances, en fait, là-dessus. Et encore une fois, l'idée, c'est pas de vous malmener quand on vous dit ça. C'est de vous dire, si vous n'avez pas encore ces connaissances et ces clés, Bon déjà, vous pouvez aller checker ce que fait Amandine, parce qu'elle parle forcément... beaucoup de ça. Moi, je le fais peu, mais je ressens l'envie de le faire quand même de plus en plus. Et en fait, c'est justement en s'éduquant sur ça, comment est-ce que je me nourris, qu'est-ce que je mets dans mon assiette, l'importance de construire du muscle pour bien vieillir. La base de la base de la base, construire du muscle, limiter le stress oxydatif. Et Amandine, elle vous dit tout ça alors qu'elle vit en région parisienne, parce que je le dis, parce que je sais que... Moi, on va me dire, oui, mais c'est facile pour toi, tu vis à Bali. Amandine vit en région parisienne et c'est elle qui vient de le dire donc c'est vraiment je pense que c'est quand même assez important c'est toutes ces choses là qu'on essaye de manager avec ce que je répète souvent avec la respiration, avec la méditation avec le fait de vivre en alignement avec ses valeurs avec le fait d'envoyer chier ce qui nous met des pressions qu'on n'a pas à subir, de recadrer les gens de se réapproprier son corps, sa sensualité, sa sexualité etc. et il y a toute cette partie de longévité et je pense que ça serait peut-être bien qu'on fasse un deuxième épisode juste là-dessus Oui. Kamandine aborde beaucoup, et vous le verrez dans son contenu, avec justement la construction musculaire, avec la notion de mobilité. Mais ça, la notion de mobilité, c'est des choses qu'on néglige énormément quand on est jeune, alors qu'en fait, ça fait vraiment partie de la santé du corps, ça fait partie de la notion de plaisir, de la sexualité. Honnêtement, quand on a plus de mobilité juste dans les hanches, le plaisir qu'on prend sensuel et sexuel est décuplé par je ne sais pas combien. Donc juste ça, en fait. Donc il y a la mobilité, il y a la souplesse, il y a la notion de plaisir dans l'assiette, le côté antioxydant, enfin il y a plein de trucs, ça, il faut vraiment que vous alliez voir ce qu'Amandine fait. Je ne dis pas que c'est facile d'avoir toutes ces clés, mais aujourd'hui, vous pouvez avoir accès à plein de connaissances. Donc, c'est intéressez-vous à votre énergie vitale, à votre longévité, à votre sexualité. Intéressez-vous à vous, même si ça peut paraître super autocentré. Dit comme ça, on dit souvent que c'est très autocentré. En fait, c'est qu'il n'y a pas grand-chose qui est fait aujourd'hui pour que vous compreniez comment vous-même vous fonctionnez en tant que femme. Juste petit rappel, le clitoris qui est apparu dans les livres de science de SVT, très tardivement quand même. Donc juste, c'est un truc comme ça.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, j'en profite là-dessus. Toi, tu parlais de mobilité, mais autre bienfait aussi de s'intéresser à soi de l'intérieur et notamment par l'entretien des muscles profonds, le plancher pelvien, le périnée, ce n'est pas juste un petit peu de rééducation postpartum ou éventuellement commencer à y penser quand on a des petites fuites parce qu'on rigole un petit peu trop fort ou qu'on éternue ou qu'on fait de la corde à sauter. C'est un travail de ces muscles profonds qui est extrêmement important, déjà d'un point de vue fonctionnel, parce qu'on n'a pas forcément envie de devoir aller acheter des couches à un âge auquel on pourrait juste aller randonner sans se préoccuper de quoi que ce soit de cet ordre-là. Et ça, ce travail des muscles profonds qui va de pair avec le travail de la mobilité. qui va de pair avec le renforcement de nos muscles moteurs, c'est de l'entretien de notre personne et de nos capacités. Ce travail-là, il est extraordinaire aussi au niveau du plaisir sexuel qu'on peut ressentir et que malheureusement beaucoup de femmes aujourd'hui encore ne ressentent pas avec leurs partenaires. Alors c'est multifactoriel, il y a plein de choses à travailler et ce n'est pas du tout la responsabilité unique de la femme. Voilà.

  • Speaker #0

    Non, non, il y a un héritage qui est lourd.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre sujet. Mais bon, les hommes peuvent aussi beaucoup se remettre en question à ce niveau-là. Mais, mis à part ça, un plancher pelvien qui fonctionne bien, qui est bien connecté au cerveau, dont on a conscience, dont on prend soin, ça affecte positivement toutes les parts de la vie, dont le plaisir sexuel. Et puis, après, tout le monde. le côté fonctionnel qui peut avoir un impact majeur sur la qualité de vie des femmes. Donc bon, ça vaut le coup aussi. Le renforcement musculaire, l'entretien du capital musculaire et du corps, c'est aussi ça. Surtout ça, beaucoup ça. C'est pas juste avoir les fesses bombées et éviter absolument d'avoir les bras qui pendouillent. Alors des bras musclés, au repos, ça pendouille. Voilà. Que ce soit très clair. On est là déjà !

  • Speaker #0

    Prêt à l'appui, personne ne voit la vidéo, mais oui, prêt à l'appui !

  • Speaker #1

    Dommage, j'ai des manches en plus, mais ouais, c'est juste, ça c'est des choses qu'on nous a incrustées contre notre gré, enfin en tout cas sans notre accord, très très profondément dans le cerveau, comme la cellulite, etc. Non, juste en fait, ce ne sont pas des problèmes, ça n'est à aucun moment, c'est comme si... Oh, t'as des yeux ! Chloé, t'as des yeux pour que tu fasses quelque chose ?

  • Speaker #0

    Oh la vache, vous se cachez. En plus, aujourd'hui, j'ai une conjonctivite. Vous ne voyez pas la vidéo, mais j'ai un oeil à moitié fermé, mais c'est pas grave.

  • Speaker #1

    Alors, petite parenthèse, Chloé m'a prévenu juste avant qu'on enregistre. Elle est juste canonissime. On ne voit absolument rien.

  • Speaker #0

    Je fais un clin d'œil en permanence à Amandine.

  • Speaker #1

    Je suis très flattée. Ouh là là. Mais bon, voilà. En tout cas, le renforcement musculaire, c'est... Alors, ça peut démarrer par des considérations d'ordre esthétique extérieur. beaucoup de femmes, c'est comme pour la perte de poids généralement c'est plus l'apparence extérieure qui pose problème au delà des articulations ou encore une fois, perte de fonction du plancher parce que ça arrive beaucoup avec le surpoids donc c'est plus en général des préoccupations d'ordre extérieur d'apparence extérieure mais si c'est un point d'entrée, c'est très bien et d'ailleurs j'ai vu quand même beaucoup de femmes prolonger leur pratique en découvrant en fait tous les bienfaits collatéraux de cette pratique et puis finalement reléguer bien loin derrière leur apparence pour mettre beaucoup plus en avant tous les bienfaits qu'elles en ont récoltés au fur et à mesure et alors au delà de la mériduration des capacités parce qu'être capable en tant que femme c'est

  • Speaker #0

    juste énorme c'est une reprise de pouvoir énorme moi quand je vois des nanas qui me disent je suis tellement d'accord quand je vois des nanas qui me disent

  • Speaker #1

    La dernière fois, c'est quelqu'un de la famille qui m'a dit, de ma belle famille qui m'a dit « Moi, je n'arrive pas à porter mes courses, c'est mon mari qui porte mes courses. »

  • Speaker #0

    Voilà. Donc en fait, on est en train de regagner en autonomie. Autonomie et indépendance, et je pense qu'on en a vraiment besoin.

  • Speaker #1

    Ah mais oui, oui, oui. Et ça, nos muscles peuvent nous l'apporter, cet entretien de nos muscles. C'est une des conditions sine qua non en fait pour récupérer ça et cette autonomie, moi je mets un point d'honneur et c'est pour ça je pense que je cultive autant déjà personnellement ma santé, mon bien-être aujourd'hui parce que c'est une de mes plus grandes truies dans la vie de perdre mon autonomie. Et il y a tellement de femmes qui perdent leur autonomie et notamment par les conséquences de fractures liées à l'ostéoporose qui affectent mais dramatiquement la longévité en bonne santé et la longévité... tout court des femmes, parce que la longévité post-fracture de la hanche de la femme, elle est ridiculement courte. Et en général, ces dernières années de vie se passent en fauteuil ou avec une mobilité extrêmement réduite et une autonomie extrêmement réduite. C'est dramatique. Et quand on sait que la moitié des femmes de plus de 50 ans souffrira d'une fracture, aujourd'hui, c'est des chiffres réels, statistiques vérifiées, euh 50% des femmes, à partir de 50 ans, souffrira d'une fracture liée à l'ostéoporose au cours de sa vie. Alors, c'est pas forcément une fracture du col du fémur, mais c'est extrêmement handicapant, en fait, d'avoir des os qui pètent.

  • Speaker #0

    C'est invalidant, en fait.

  • Speaker #1

    C'est complètement invalidant. Et ça, un des premiers facteurs limitants qui permettent de prévenir ça d'une manière ultra efficace, c'est notre capitale musculaire, notre masse musculaire. Donc on se muscle, et on se muscle les épaules, et puis quand on voit en plus le nombre de tendinites qui surviennent, justement quand le terrain inflammatoire n'est plus régulé par les oestrogènes à partir de la périménopause, dont souffrent les femmes, mais c'est un nom d'ailleurs, je ne m'en rappelle plus, mais ça, entretenir notre capital musculaire, par du renforcement, par de la mobilité aussi, c'est un des meilleurs moyens de prévenir ça, et avoir un corps qui fonctionne. Notre corps, il nous soutient jusqu'à notre dernier souffle. Il nous maintient debout, il nous permet de bouger, il nous permet d'expérimenter la vie. Donc quand on perd ça, on perd un soutien énorme dans la vie, au sens littéral du terme. Et ça, moi, c'est quelque chose, j'aimerais, s'il y a un message que je veux faire passer, c'est que toutes les femmes pensent à ça dorénavant, quand elles se considèrent, en fait, qu'elles pensent à ça. Qu'est-ce que je peux faire pour, dans ma vie, rester soutenue, rester debout et rester capable, rester valide, rester autonome ?

  • Speaker #0

    C'est le corps, vraiment le corps. C'est vraiment pour ça que je voulais qu'on en parle. Tous les jours, je vois tellement de pression, d'injonction à jamais en faire trop, surtout pas trop se muscler, mais aussi pas avoir l'air de... De manger à tous les râteliers, moi c'est un truc que j'entends beaucoup à mon sujet, que je bouffe à tous les râteliers, que je fais trop de trucs, que je fais un peu trop de trucs en même temps, parce que je fais de la danse, je fais un aérocle, je fais de la boxe, je fais des trois trucs. Oui, et j'ai pas envie juste de choisir. Et puis il y a aussi beaucoup de discours qui nous font croire que justement on est des petites choses fragiles et qu'on n'est pas capable, qu'on n'est pas capable de porter, qu'on n'est pas capable de se dépasser. Voilà, il y a beaucoup de choses comme ça. Et le corps, je pense que tu le sais parce que c'est vraiment un pilier central dans mon contenu et dans cette espèce de mission que j'essaie d'incarner. Pour moi, le corps, c'est vraiment un truc central, tant en termes de sensorialité, d'expérience, de compréhension de la vie, de dépassement de soi, mais aussi de douceur. C'est vraiment quelque chose qui est central. Et je pense que bien vieillir, ça passe par le réapproprier et pas uniquement de la manière dont moi j'en parle dans mes épisodes, beaucoup avec cette notion de sensualité et autres. Oui. mais ça passe vraiment aussi par cette hygiène de vie, le capital musculaire et la compréhension de notre corps sous absolument tous ces aspects. Donc merci, vraiment merci beaucoup. Juste là, je suis en train de me dire ce que je vois le temps tourner. J'aurais aimé qu'on fasse peut-être d'autres épisodes, peut-être sur la longévité, peut-être sur la posture. En fait, il y a beaucoup de trucs qui me viennent. Donc si jamais il y en a parmi vous qui nous écoutent, des femmes qui ont envie qu'on fasse un autre épisode avec Amandine, euh sur un sujet spécifique, sachant que nos hygiènes de vie, nos visions de la vie de la femme, du féminin, se rejoignent en énormément de points, on partage beaucoup de valeurs communes. Dites-le moi, peut-être dans les commentaires, ou en DM, ou à Amandine en DM, pardon, je ne veux pas te... je ne veux pas faire une avalanche de DM, mais au cas où. Et comme ça, on pourra peut-être faire un, deux ou d'autres épisodes ensemble sans souci. Amandine, si jamais il y a des auditrices ici qui ont envie de... de découvrir un peu plus ton approche, mais qui ont aussi envie justement de commencer. Admettons de commencer à apprendre à bien vieillir, accepter de vieillir, rétablir un rapport au corps qui soit différent, et qu'elles ne connaissent pas encore ton univers. Par où faut commencer ? On s'intéresse à quoi chez toi en premier ? On te suit où ? On fait quoi ? Par où on commence ?

  • Speaker #1

    Alors, le podcast Les Sentiers du Bien-être... Parce que c'est là maintenant que je partage vraiment tout et des outils très concrets. Mais parce que clairement, le travail de base se fait quand même dans la tête. Parce qu'en général, il y a tout un travail de mindset à modifier, à cultiver pour justement passer à l'action et savoir pourquoi on passe à l'action. Donc moi, ça reste en plus ma plateforme favorite sur laquelle je vais de plus en plus exclusivement partager. Parce que je pense que c'est là que le temps d'attention est quand même le plus qualitatif. et qu'on peut retirer des choses vraiment utiles à appliquer à soi beaucoup plus que en binge-watchant des contenus Instagram donc ouais, les sentiers du bien-être c'est une bonne base et puis voilà, avec plaisir pour de prochains épisodes avec toi si ça peut intéresser toutes les personnes qui sont en train de nous écouter ce sera avec plaisir de toute façon je vous mets les liens d'Amandine,

  • Speaker #0

    ils sont dans la description de l'épisode je mets l'Instagram, le podcast et au cas où, Amandine a aussi Powerhouse, je vous laisserai aller voir Mais en fait, c'est ce qui fait que je trouve que ton approche correspond à tous les niveaux, entre guillemets niveaux, en tout cas à toutes les approches, tous les chemins, on va dire, des femmes qui sont très sportives à celles qui sont justement très débutantes. Vraiment, vous allez trouver plein de choses chez Amandine et je trouve que c'est vraiment une approche qui est très complémentaire de ce que vous avez ici. J'espère que ça vous a plu.

  • Speaker #1

    Moi aussi. Merci pour votre écoute.

  • Speaker #0

    Voilà pour cette écoute. j'espère que ça vous a plu j'espère que vous avez aussi découvert des discours qui peuvent être complémentaires à ce que je vous dis et qui sont quand même différents puisque ça reste une approche qui est différente c'est vrai que sur ce podcast moi j'aborde très très peu mon hygiène de vie et pourtant c'est vraiment quelque chose qui est extrêmement important pour moi et en particulier il y a quelque chose que je dis c'est que ça fait en gros depuis que j'ai 30 ans mon objectif n'est plus d'être une nana une nana jolie alors qu'avant c'était le cas mon objectif c'est d'être à 40 ans au top de ma forme sur tous les plans. Et j'ai envie de devenir une athlète, et je suis en train de devenir une athlète. J'ai envie de savoir super bien danser, j'ai envie de m'éclater, j'ai envie de remettre en priorité vraiment cette notion de comment est-ce que je veux bien vieillir, comment est-ce que je veux vieillir, et vieillir à 40 ans, 50 ans, 60 ans. Et en fait, c'est comme si mon focus avait un peu changé. Ce n'était plus du tout la même chose. Donc tout ce qu'on s'est dit là, j'espère que c'est des choses qui pourront vous parler, qui pourront aussi vous faire du bien, peut-être vous rassurer. Et je sais qu'on n'a pas pu tout aborder. Voilà, dites-moi si vous voulez que je refasse un épisode peut-être sur la notion des angoisses qui sont liées au vieillissement, à l'âge, au temps qui passe. Peut-être juste même en fait à la notion de beauté, puisque c'est quand même des choses qui sont assez présentes. À la sexualité, au rapport au temps, bref, plein de choses. Voilà, je vous embrasse très fort et puis je vous retrouve la semaine prochaine. pour un nouvel épisode qui j'espère vous plaira.

Description

J'ai peur de vieillir ! Comment accepter ceci en tant que femme ?

Comment accepter mon corps et les changements qu’il traverse ?

Comment faire de l’âge un atout et non une peur constante ? Que mettre en place ?


J'ai beau avoir seulement 33 ans, la peur de vieillir est déjà là depuis un moment. Je vois mon corps changer, et je développe une relation différente à ma féminité au fil des années (pour le meilleur!).


Dans cet épisode, j’échange avec Amandine Léger, une femme que j'apprécie particulièrement et qui porte des valeurs similaires aux miennes sur ce que signifie vieillir en tant que femme aujourd’hui : les injonctions, les angoisses autour du corps et de la beauté, la santé, la sexualité, le rapport au temps, mais aussi l’opportunité de se libérer, de gagner en puissance et d’habiter sa vie différemment.


Écoute cet épisode pour :

  1. comprendre les peurs liées à l’âge et les déconstruire avec intelligence

  2. découvrir comment habiter ton corps à chaque étape de ta vie

  3. repartir avec des clés concrètes pour cultiver une féminité vivante et libre


Retrouvez Amandine sur Instagram https://www.instagram.com/amandineleger/ et sur son podcast Les sentiers du bien-être !


💌 Pour aller plus loin sur ce sujet :

Tu peux faire télécharger la transcription de l'épisode ! Si tu veux me laisser un petit mot doux, c'est ici pour mettre un avis sur le podcast 🌞


Et pour encore plus de contenus, déclics & partages :

  1. 📩Reçois gratuitement ma newsletter bi-mensuelle pour des infos & contenus exclusifs

  2. Toutes les formations que je propose sont ici : chloebloom.com/catalogue

  3. 📕 Mes livres sont disponibles juste ici !

  4. Pour explorer la sensualité grâce à des rituels olfactifs : les bougies sensuelles de Maison La Lune à prix tout doux, c'est ici : maisonlalune.com


Rejoins la communauté sur Instagram & dans mon canal, ainsi que sur Facebook


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast La Vie Suffit. J'ai peur de vieillir, comment est-ce qu'on peut accepter ça en tant que femme ? Comment est-ce qu'on accepte que notre corps traverse des changements et qui subit le temps qui passe aussi ? Comment est-ce qu'on peut faire pour faire de l'âge un atout et non pas une perconstance ? Qu'est-ce qu'il faut mettre en place ? Dans cet épisode, on va parler de ça. J'ai une invitée particulière justement sur cet épisode que je nomme Amandine Léger, une femme que j'adore. Je vous laisse écouter la suite. Je suis Chloé Bloom, entrepreneur aux Multicasquettes. Chaque jeudi, je vous partage les réflexions, les phases d'introspection, les clés qui, selon moi, permettent de vivre notre vie plus pleinement et de trouver plus d'épanouissement. Chaque épisode est une invitation à exprimer encore plus librement toutes les parts de vous. Si cela vous plaît, je vous invite à partager les épisodes à vos proches qui en ont besoin, ainsi que laisser une jolie note et un commentaire si vous souhaitez soutenir le podcast. Alors salut tout le monde. C'est un épisode un peu particulier, je fais très peu d'épisodes en duo, mais là pour ce sujet-là ça me paraissait super intéressant. En gros pour vous mettre un petit contexte, donc moi j'ai 33 ans à l'heure où j'enregistre cet épisode-là, et j'ai déjà peur de vieillir depuis un petit moment. Des peurs qui sont diverses, qui peuvent être liées à la peur de perdre des qualités que j'ai aujourd'hui, de peur de perdre de la place, de peur de perdre des capacités physiques, de peur de perdre des capacités cognitives, de peur de perdre ma beauté aussi, honnêtement ça serait mentir que de dire que c'est pas le cas, de peur de perdre le droit à la parole aussi. Bref, il y a plein de choses et j'ai cette conscience et je déconstruis aussi le fait que ces peurs-là, en fait c'est des choses qui me sont insufflées, en fait, que c'est des peurs qui ne m'appartiennent pas réellement, mais qui me sont plutôt enseignées et qui me sont éduquées depuis que je suis toute petite. On le sait, en fait, une femme qui vieillit, c'est de moins en moins bien vu. Enfin, c'est pas bien vu, en fait, on le voit de plus en plus. Les actrices qui vieillissent sont de moins en moins de place, par exemple, dans le cinéma. On voit, sur les publicités, on voit que des peaux qui sont très jeunes, des corps qui sont très jeunes, en plus de ça, avec des standards de beauté quand même très très très précis, etc. Et puis même moi, en fait, je vois mon corps changer. Il y a des choses qui m'ont fait peur, qui m'ont fait honte, c'est des choses que j'ai dû apprendre à déconstruire. Et je n'ai pas d'enfant et je n'ai que 33 ans certes, mais il y a quand même des choses qui, je le sais, me travaillent en amont. Et puis ce qui est magnifique en fait, c'est qu'en parallèle de ça, je développe une relation à mon corps et à ma féminité qui est très différente. Et honnêtement, pour le meilleur, je me sens de mieux en mieux dans ma peau, je me sens de plus en plus fière de moi, je me trouve de plus en plus femme, je m'assume de plus en plus. J'aime profondément le fait d'être une femme, enfin bref je noue un lien à mon corps qui est absolument incroyable et en fait régulièrement je suis face à des contenus ou face à des discussions avec des personnes qui me rappellent qu'en fait j'ai pas toujours été comme ça. Je vous donne un exemple, je suis tombée hier sur un réel d'un mec qui dit qu'une femme arrive à sa date de péremption à 30 ans donc au delà de dire que c'est profondément misogyne et complètement débile, je me suis dit ah ben en fait il y a vraiment des gens qui pensent comme ça, j'avais complètement oublié. Ou par exemple, comme une anecdote d'ailleurs que je donne dans l'épisode de podcast avec Amandine là, quand à ma salle, on me dit, ben non, mais en fait, les filles avec des épaules ou des muscles, c'est pas joli. J'avais complètement oublié qu'il y avait des gens qui réfléchissaient encore comme ça. J'avais complètement oublié, même quand on me dit en fait, non, mais en fait, ah, mais en fait, t'as des cheveux blancs, ça fait un peu négligé, toi, t'es plus toute jeune. Je me dis, mais ah, j'avais oublié en fait que... J'avais oublié qu'en fait, je croyais aussi à tout ça en fait avant. Donc c'est très chouette finalement de voir les années qui passent et la confiance que je prends en mon corps. Et en même temps, ça me fait de la peine et ça me rend triste de voir déjà encore énormément de femmes enfermées là-dedans. Et de me voir aussi moi avoir des peurs malgré toute cette conscience que j'ai. J'ai quand même ces peurs qui viennent et ces peurs du temps qui passe et cette peur de vieillir. Et je pense que j'en ferai un épisode en solo à part entière parce que c'est un sujet qui m'habite profondément. avec la peur de vieillir, la peur du le temps qui passe et la peur de perdre de la place et de la crédibilité, si vous voulez, dites-moi, si ça vous intéresse, c'est vraiment quelque chose que je peux faire. Mais il y a aussi autre chose, c'est quelque part, ça me rend triste de voir que finalement on adhère encore de manière générale à beaucoup de normes comme ça. En fait, il y a quelque chose qui me rend triste dans le fait, dans ce mensonge énorme en fait. Dans ce mensonge énorme qui est que la vieille chez une femme, c'est forcément terrible et c'est forcément honteux et qu'à côté de ça, on ne se préoccupe pas de ce qui est vraiment important, à savoir une femme qui vieillit. Il y a des choses qui sont très importantes, notamment par rapport à sa santé. Santé mentale, Amandine en parlera aussi très bien par rapport à la santé physique dans l'épisode, que ce soit même par rapport à l'obstétrique. Je crois que dans l'épisode aussi avec Noémie Delattre, elle parlait du fait que quand on devient maman, il faut savoir qu'en fait, il y a des dingueries, clairement. Donc, on prend de l'âge, on devient maman, on est une femme, et on est de moins en moins, en fait, le système tourne de moins en moins autour de nous. Et donc, moi, c'est quelque chose, c'est un sujet sur lequel je travaille, je m'éduque beaucoup et j'essaye de plus en plus, en fait, d'avoir des modèles. d'avoir des modèles qui sont vraiment profondément inspirants pour moi. J'ai beaucoup de mal à trouver des modèles inspirants et des modèles qui portent des valeurs similaires aux miennes. J'essaie de me battre un peu contre ces clichés de clean girl, de femmes toujours plus fraîches et toujours plus ci et toujours plus ça. Et à la fois, c'est difficile de trouver des modèles, mais il y a plein de créatrices de contenu aujourd'hui qui portent des messages qui sont très beaux, qui sont des messages qui sont féministes, des messages qui sont holistiques sur la santé, vraiment sur tous les plans. de la femme, que ce soit lié aux peurs de vieillir qui sont purement physiques, purement esthétiques, la peur de vieillir qui sont plutôt du côté mental, plutôt du côté sportif, dans le couple, enfin il y a plein de choses. Donc en fait j'essaie vraiment de consommer des contenus en fait comme ça qui me permettent 1. de m'éduquer, de me rassurer, de me faire du bien. Et il y a quelques années en fait j'ai rencontré, quand j'étais vraiment dans l'univers du fitness, j'ai rencontré Amandine, Amandine Léger. qui était comme moi en fait à l'époque, une créatrice de contenu vraiment dans le fitness, on était toutes les deux en mode fitness, esthétique, alimentation, etc. Moi j'ai été aussi vegan en plus pendant quelques années, et Amandine est vegan aussi, donc on partageait vraiment ça en commun, et en fait plus les années passent, plus je me reconnais aussi dans ce qu'elle partage, et je lui dis d'ailleurs en début d'épisode, parce que justement elle parle de plus en plus de prendre soin de son capital, prendre soin du capital que l'on a. Et en fait, ce qu'elle appelle ce capital, prendre soin de son capital musculaire, en fait, cette approche très science-based qu'elle a finalement. En fait, moi, je vous parle souvent de la version un peu complémentaire de prenez soin de votre énergie vitale, de votre énergie sur tous les plans. Réappropriez-vous votre corps, votre sensualité, votre alignement, vos ambitions, vos désirs. Tout ça, c'est des choses qui vous appartiennent, que vous pouvez redéfinir. Voilà, et je trouve qu'Amandine redéfinit aussi cette notion du... bien vieillir et du vieillir en tant que femme. Voilà, donc c'est très chouette, donc j'ai voulu l'inviter, et vous allez voir qu'en fait, dans cet épisode, on va malheureusement pas avoir le temps de parler de toutes les choses que j'avais préparées et que je voulais aborder avec elle, mais on va quand même avoir le temps de parler un peu de ses peurs, de ses injonctions, de l'opportunité qu'on peut aussi avoir de gagner en puissance, d'habiter sa vie différemment, des angoisses qu'on peut avoir, des faits aussi. de la sexualité, du rapport au corps, on va parler un petit peu de tout ça, et j'espère vraiment que c'est quelque chose qui vous plaira. Alors en gros, pourquoi est-ce qu'on fait cet épisode ensemble ? Je t'ai toujours suivie de près, de loin, on a aussi cette passion pour le sport en commun et tout, mais pour être complètement honnête, j'ai l'impression que plus je vieillis, plus je me reconnais dans ton contenu et dans... Et en toi, j'ai beau avoir 33 ans, j'ai peur de vieillir et je pense de plus en plus. Et il y a plein de sujets qui me préoccupent de manière différente. Je me rappelle il y a quelques années, quand on était en mode fitness à fond, pour le côté vraiment esthétique, on est toutes les deux passées un peu par ça. Et moi, je vois que plus je vieillis, je prends de l'âge, plus mon rapport au corps change. Et il y a beaucoup de choses que toi, tu as partagées dans tes contenus sur pas mal d'injonctions auxquelles on est un peu soumises, etc. qui résonnent, qui me rassurent, qui me font me sentir comprise aussi. Je sais pas, donc je sentais que t'étais vraiment la bonne personne, et je pense que c'est aussi parce qu'il y a le lien, le rapport au sport qu'on a vraiment en commun, et je pense que j'aimerais que ça soit aussi central dans cet épisode. J'ai envie que les femmes comprennent qu'il faut qu'elles se mettent au sport pour leur santé et pour bien vieillir, mais on en reparlera. Alors question, je crois pas te l'avoir posée dans la vie privée cette question, est-ce que toi t'as peur de vieillir ? Est-ce que t'as déjà eu cette peur-là ? Est-ce que tu l'as ? Est-ce qu'elle vient ? Est-ce que pas du tout, t'es pas concerné ?

  • Speaker #1

    Alors, bon, déjà, juste pour rebondir sur ce que tu dis, ça me fait super plaisir parce que figure-toi que moi aussi, plus j'avance dans les années, plus je me reconnais dans mes contenus.Et ça,ça fait partie des choses positives qui arrivent avec l'âge. C'est que quand même, généralement, quand on avance dans la vie, tiens, c'est une expression à toi ça d'ailleurs, mais on enlève des couches d'oignon et on se débarrasse de tout un tas de trucs, de rôles. de faux semblants qu'on se trimballe toute notre vie pour essayer de se conformer un petit peu aux attentes des autres et ça c'est c'est un des gros avantages quand même de la maturité c'est que généralement ça ça dégage et c'est génial c'est génial alors bon les contenus réseaux sociaux c'est pas forcément l'endroit dans lequel j'aime le plus m'exprimer mais en tout cas si ça transparaît c'est super cool parce que c'est vraiment ce que je ressens. Et est-ce que j'ai eu peur de Vieillir ? Alors, j'ai peur de perdre mes capacités physiques et cognitives. Ça, ça me fait peur. Surtout cognitives, en fait, parce que je pense que dès lors qu'on n'a plus notre tête, ce qui est quand même quelque chose qui arrive assez fréquemment, mais qu'on peut quand même prévenir au mieux. Et ça, c'est chouette qu'on ait quand même ce levier et ces possibilités entre les mains. mais j'ai surtout cette peur de perdre. de mes capacités. Mais alors, les rides, les cheveux blancs, la ménopause, je pense qu'en fait ce qui me fait peur, j'essaye au mieux de le comprendre pour l'approvisionner. L'approvisionner, je ne sais pas. Ça y est, je commence déjà à perdre mes capacités cognitives, ah mon dieu !

  • Speaker #0

    Tu vas quand même improviser de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, aussi. Mais du coup, non. Alors les signes du temps qui passe, ils me faisaient peur quand j'avais 20 ans. Parce qu'en plus, les modèles que j'avais autour de moi n'étaient pas forcément enthousiasmants. En fait, plus j'avance dans l'âge, et moins il me fait... Enfin non, j'ai plus peur du tout. Je suis plus curieuse de voir jusqu'à... Enfin, à quel moment peut-être la courbe va s'infléchir. Je sais pas si ça se dit. C'est vraiment dit. Voilà. peut-être je vais sentir mes articulations. Je sais qu'au moment de la mise en branle de ces montagnes russes hormonales, qui est la mairie périménopause, qui dure en plus quelques années, c'est quelque chose qui peut arriver, puisque les oestrogènes notamment jouent un rôle énorme à peu près à tous les niveaux. J'attends de voir à quel moment mes articulations vont commencer à faire la grimace, ma force va décliner. Parce que pour l'instant, je suis en gain de force constante encore aujourd'hui et je trouve ça extraordinaire, je trouve ça génial. Et en fait...

  • Speaker #0

    Juste, Amandine a 41 ans, juste pour celles qui ne la connaissent pas. On parle de ça parce qu'elle a 41 ans et c'est une athlète de ouf, mais vous irez voir sur son Insta, je mettrai tout en description.

  • Speaker #1

    Ah merci, ça me fait super plaisir ! Et bien c'est vrai qu'à 41 ans, je suis au top de ma forme et ça c'est absolument incroyable, que ce soit en termes de capacité cardiovasculaire, de force, de capacité motrice, J'ai jamais été dans cet état de forme là Et donc j'attends de voir, mais plus avec curiosité qu'avec peur.

  • Speaker #0

    C'est hyper encourageant ce que tu dis là, parce que moi j'ai hyper peur de vieillir, c'est pas une nouveauté. Et il y a plein d'autres peurs qui sont beaucoup plus superficielles aussi que j'ai, tu sais, par rapport à la notion de beauté, par rapport aussi à la notion de devenir transparente, parce que c'est déjà quelque chose que je commence à voir alors que j'ai que 33 ans. Mais je vois en fait que je ne suscite plus d'intérêt, que ce soit... hommes et femmes, en fait, dans certains aspects de ma vie, tu vois. Donc j'ai ce truc-là et le côté santé, force, énergie, etc., là, j'en suis au stade où je me suis dit, en fait, à 40 ans, je vais être au top de ma forme. Et donc, je crois que c'est maintenant que je suis en train de devenir meilleure que ce que j'étais, etc. Et le fait que tu dises, en fait, que t'abordes les choses... Un, avec curiosité, mais que tu dis, en fait, j'essaie de les comprendre pour me rassurer. En fait, c'est un peu ça qu'il y a dans le fond. En fait, c'est comment est-ce que je peux essayer de mettre de la conscience, de la connaissance, de la compréhension, etc. pour mieux m'apprivoiser les choses. Je pense vraiment que c'est la clé de tout. Enfin, sur toutes les peurs qu'il y a autour du vieillissement. Et je parle vraiment du vieillissement particulièrement féminin. Moi, je suis confrontée à pas mal de femmes qui m'écrivent tous les jours pour me parler de cette peur de vieillir. Je pense que toi aussi, même si c'est peut-être pas sur les mêmes choses. Toi, qu'est-ce que tu remarques dans les femmes qui t'écrivent, dans ta communauté ou de manière générale celle avec qui tu as des échanges ? C'est quoi les plus grandes peurs qui ressortent face au vieillissement ? Est-ce que c'est les mêmes que les tiennes avec la notion de force et de capacité ou est-ce qu'on est justement sur autre chose ? Est-ce que c'est du regard extérieur ? Est-ce que c'est du ressenti ? C'est quoi toi que tu as remarqué ?

  • Speaker #1

    Alors, moi j'ai une communauté, je pense que mine de rien, j'ai quand même pas mal de personnes et notamment celles qui échangent avec moi, qui me suivent depuis un moment. Et du coup, qui ont évolué avec moi, avec ces codes-là qui sont... Moi, j'ai essayé beaucoup de déconstruire la pression de l'apparence pour aller chercher plus à l'intérieur et renforcer, prendre soin de ce qu'il y a à l'intérieur. Et je pense qu'en fait, tout ce travail-là fait qu'aujourd'hui, je n'ai pas forcément ces retours-là de la part des personnes qui me suivent parce qu'elles-mêmes ont réussi à rééquilibrer un petit peu la balance et à moins favoriser, en tout cas... ultra favoriser leur apparence extérieure au détriment de tout le reste. Et du coup, j'ai beaucoup... Moi, ça me surprend, mais j'ai une communauté qui me surprend énormément parce qu'on est chez les bisounours.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Quand je vois d'autres personnes, des fois, me faire des retours, des messages qu'elles reçoivent, je me dis mais on est sur la même planète. Mais j'ai eu de la chance. Donc ça, c'est cool. Et du coup, la plupart des personnes, généralement, sont plus agréablement sur... Je suis surprise de voir justement tout ce qui se développe chez elle au fil du temps par ce qu'elle met en place, parce qu'il y a quand même une énorme notion de compréhension et de proactivité. Et ça, ce sont deux incontournables. Si tu ne veux pas avoir une absence totale, une perte totale de pouvoir sur ta forme, ta santé, c'est la base. Mais ce qui revient beaucoup, et je pense que ce n'est pas un hasard, parce que c'est quand même un sujet que j'aborde et que je vais aborder de plus en plus, ce sont plus les préoccupations. autour des fluctuations hormonales de toute cette période de transition périménopause. Une fois la ménopause arrivée, généralement, là ça se calme, c'est la calmie, c'est bon. La page est tournée, donc les femmes en général à ce moment-là sont beaucoup plus... Bon, elles ont passé quelques années dans ces rapides, à essayer de s'adapter sans boire la tasse. Et généralement après, c'est quand même plus calme. J'ai pas mal de nanas qui sont déjà ménopausées et qui me suivent, qui me font des retours. Mais c'est plus cette période d'incertitude dans laquelle il y a encore énormément de méconnaissances, très peu de communication, même de la part des professionnels de santé, très peu d'écoute.

  • Speaker #0

    Oui, oui, c'est dramatique.

  • Speaker #1

    Et ça, ça fait peur, ça fait peur aux nanas parce qu'elles voient leur corps changer, leur cerveau ne répond plus parfois. Et c'est terrible parce que tu ne sais pas. Et heureusement qu'on commence à en parler de plus en plus.

  • Speaker #0

    On commence, mais ça vient quand même vraiment doucement. Et c'est aussi ce que je te disais, c'est pour ça que j'avais envie d'aborder cette notion-là. Ça vient quand même doucement. Et en particulier, c'est encore pas hyper courant d'avoir cette espèce de vision globale qui accompagne la femme, que ce soit périménopause, que ce soit avant, que ce soit après. Parce que tu sais, tu dis que, OK, on est chez les bisounours. Je retrouve un peu ce sentiment chez nos auditeurs et nos auditrices. Mais à chaque fois que je rentre en France, je me rends compte qu'en fait, ces personnes-là dont on parle depuis tout à l'heure, ça reste quand même une minorité. Et que la majeure partie des femmes, en fait, elles sont exposées au quotidien à un monceau d'injonctions et de pressions, que ce soit sur la beauté, que ce soit sur ce qu'elles sont censées être capables de faire ou non. Tu vois, même quand je partage des stories sur la danse, il y a des femmes qui ont 48 ans, par exemple, qui m'écrivent. Il y en a une hier qui m'a écrit qu'à cet âge-là et qui me dit mais moi, j'adorerais pouvoir faire de la danse, mais en fait, à mon âge, c'est trop tard. Soit je peux pas bouger de cette manière-là, parce qu'en fait, c'est pas adapté à mon âge, et ça serait ridicule, entre guillemets. Soit, en fait, c'est mort, parce que de toute façon, je suis raide comme un bout de bois. En fait, il y a beaucoup, beaucoup de... J'aime pas le terme, tu vois, de fausse croyance, mais il y a vraiment des adhésions à des injonctions et des carcans, etc., quand même, de manière générale. Et je pense que les femmes qui ont réussi à déconstruire ça, déjà, c'est un parcours du combattant. Enfin, je suis hyper admirative, mais ça reste quand même une minorité. Et donc de pouvoir aussi s'éduquer sur la question et surtout ce qui est périménopause, etc. C'est super important. Malheureusement, il y a encore peu de gens qui en parlent, en fait, ce truc, surtout par rapport au corps. Ce que je vois, moi, beaucoup dans les femmes avec qui j'échange beaucoup, peut-être qu'elles sont peut-être un peu plus jeunes que ta communauté, je ne sais pas trop. En tout cas, il y a très peu de femmes en ménopause ou périménopausée, mais à mon avis, il y en a où c'est peut-être qu'elles sont juste silencieuses, je ne sais pas. Mais il y a quand même beaucoup cette pression de ce dont on est capable ou pas, à quoi je suis censée ressembler aussi esthétiquement parlant, quelle est ma place aussi dans la société, est-ce que je peux porter ma voix, pas porter ma voix, passer un âge, il y a des choses qu'on n'a plus le droit de faire. Il y a ça et il y a tout le temps le rapport au corps qui revient. Le rapport au corps de ça y est, je me réveille, avec l'âge je me réveille, j'ai envie de prendre soin de mon corps plus de la même manière qu'avant. J'ai envie d'en prendre soin pour de vrai. et donc c'est C'est ça, en fait, que je voulais aussi entendre de toi, c'est que moi, je te vois faire... T'as un rapport à ton corps qui est super chouette. Ça serait quoi les incontournables, en fait ? Tu sais, un truc que tu devrais dire à une femme qui a peur de vieillir qu'à mon âge, ou une femme qui est en périménopause, en fait, c'est quoi les incontournables dans le rapport au corps qu'on peut développer pour justement s'accompagner, s'observer, se comprendre, se rassurer ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors... Moi, je veux juste épingler un truc que tu as dit, qui est un sujet hyper important, j'espère qu'on va pouvoir en parler, qui est l'image et la position, la posture de la femme, alors vieillissante avec de gros guillemets, parce que malheureusement, une femme est considérée comme vieillissante après 30 ans. C'est dramatique. Et les liens avec le patriarcat qui régit un petit peu les lois de notre monde aujourd'hui. sont très très forts et conditionnent énormément de toute façon la position et l'image de la femme et les rôles qu'elle est censée jouer. Donc ça, si on peut en parler après,

  • Speaker #0

    avec plaisir !

  • Speaker #1

    de lance.

  • Speaker #0

    Pareil.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça que je suis ravie d'en parler avec toi aujourd'hui. Mais ce qu'on pourrait faire en tant que femme au fil du temps, je pense vraiment, c'est juste prendre conscience. Alors déjà, se détacher, se débarrasser d'un maximum, justement, de toutes ces injonctions sur notre apparence, sur le rôle qu'on a joué, la place qu'on a occupée. Et puis, il ne faut surtout pas que ça dépasse, n'est-ce pas ? et puis cette mise à disposition constante de notre personne pour les autres, qui fait qu'en fait on s'oublie, on oublie l'essentiel, qui est notre qualité de vie à nous, notre épanouissement à nous, et puis un truc auquel on ne pense pas, parce qu'en général on est tellement préoccupé par notre apparence du moment, par nos kilos en trop qu'il faut absolument qu'on perde, parce que tout dans notre société nous dit qu'il faut absolument qu'on les perde, et puis qu'on réduise nos aspérités, parce que les rides c'est pas beau, les vagues c'est pas beau, la cellulite c'est pas beau, oulala. Les cheveux gris, c'est pas beau, parce qu'après on ressemble à des sorcières négligées. Enfin, tous ces messages qu'on nous assène de manière plus ou moins évidente depuis toute petite, ils nous accompagnent. Et puis il suffit de lever les yeux, d'ouvrir son téléphone pour voir le dernier régime, la dernière crème anti-rides, enfin vraiment tout ce qu'il faut qu'on efface sur nous en tant que femmes pour se conformer. Plus on arrive à se débarrasser de ça... Parce que ça, c'est pas à nous, c'est des trucs qu'on nous a collés sur le dos.

  • Speaker #0

    Oui, on y adhère complètement à l'insu de notre plein gré et sans notre consentement. C'est vraiment un truc de fou.

  • Speaker #1

    On te balance de la glue sur la peau, puis tu te le trimballes, puis ça devient de plus en plus lourd avec le temps. Et puis, t'oublies de te prendre soin de l'essentiel, qui est quand même ta santé.

  • Speaker #0

    physique,

  • Speaker #1

    ton mental, ta vitalité et ta longévité en bonne santé. Parce qu'il y a quand même une chose, c'est qu'à force de s'oublier, et encore une fois, ce n'est pas du tout culpabilisant ce que je dis, parce que ce n'est pas de notre faute à nous les femmes. C'est quand tu grandis dans une société qui te met ça en face des yeux et sur les épaules en permanence, tu es formatée. C'est très difficile de sortir de ce truc-là. Surtout quand tu as un entourage en plus qui parfois contribue. à toutes ces injonctions, toute cette pression. Et puis tout,

  • Speaker #0

    tout l'environnement ne fait que te rappeler ça de toute manière. Que ce soit les publicités dans la rue, les publicités à la télé, les réseaux sociaux, le milieu du sport dans lequel toi et moi on gravite aussi où il y a quand même des dingueries. Tout, en fait, tout ne vise qu'à te rappeler ça en permanence. Donc même quand tu déconstruis les choses, ça te remet des petites claques de temps en temps et c'est un parcours de se réappartenir.

  • Speaker #1

    Oui, ça demande beaucoup de force, force qu'on n'a pas forcément. Et surtout en plus après quand on doit assumer potentiellement une ou des maternités, ce qui généralement entame pas mal les réserves d'énergie des mamans dans beaucoup beaucoup beaucoup de cas parce que le déséquilibre est très très fort quand même dans de très nombreux couples ou situations monoparentales parce que des fois il n'y a pas le choix. Donc c'est dur, c'est dur pour les femmes, c'est dur pour les mamans puis après bah prends ta force là, récupère ta force et puis déconstruit. j'en ai plus en fait tu vois donc c'est vraiment un cheminement qui est à mon avis très progressif méticuleux faut pas que ça devienne une pression supplémentaire parce que souvent on se retrouve à faire ça d'ailleurs voilà j'ai travaillé sur un prochain épisode de podcast qui est justement là dessus qui est de ne pas enfin si tu t'épuises et tu te mets la pression à vouloir prendre soin de toi en fait ça peut pas marcher Sauf qu'avec toute la charge mentale qu'on a déjà, toute la pression qu'on doit supporter au quotidien, les femmes d'une manière générale, ça peut vite devenir en fait une pression, une tâche supplémentaire. Donc il faut faire attention à ne pas l'aborder comme ça. Et puis, moi la question que j'aime me poser et proposer aux femmes de se poser, c'est d'avoir une pensée, de se demander comment la femme qu'elles seront dans 10, 20, 30 ans, que moi, le... voudrait qu'elle soit et de se projeter en fait dans cette vie future en tant que cette personne future en général ça ça débloque des petits trucs ça a tendance à débloquer pas mal de bienveillance alors je sais que c'est très galvaudé mais moi c'est un terme que j'utilise beaucoup de faire preuve de bienveillance envers soi même parce que quand même c'est c'est c'est quelque chose qui est aux abonnés absents de beaucoup de femmes encore une fois mais généralement ouais moi je propose d'avoir une pensée pour pour cette femme là et puis de se demander ce qu'on peut faire aujourd'hui pour que cette femme là puisse avoir une bonne qualité de vie puisse être heureuse et profiter de la vie et ça je trouve Je trouve que c'est un bon point de départ parce que les faits sont là. Aujourd'hui, la longévité en bonne santé des femmes est inférieure à celle des hommes, largement. Alors certes, on vit plus longtemps, mais en moins bonne santé. Et moi, je trouve ça quand même extrêmement triste. Et c'est des choses qui ne relèvent pas de la fatalité du tout. Parce qu'on a le pouvoir entre les mains, mais c'est clair que quand on en est autant dépossédé par une société qui nous fait totalement tourner notre attention et consacrer notre énergie à des choses absolument futiles, ce pouvoir, on a tendance à très vite le perdre et à vouloir le récupérer, parfois très tardivement. Alors c'est jamais trop tard. C'est jamais trop tard. Et j'ai entendu, je suis désolée, là je fais un monologue de l'espace, mais j'ai entendu Nana la dernière fois me dire que son médecin lui avait dit que de toute façon, après la ménopause, elle ne pouvait pas construire de muscles. C'était terminé. Mais à quel moment, dans les études de médecine, t'apprends des trucs comme ça ? Non. En fait, tant que t'es en vie, ton corps y répond. La synthèse de protéines musculaires est existante du moment où tu stimules ta... C'est horrible de dire ça !

  • Speaker #0

    Le nombre de conneries dans l'accompagnement et le soin... Ah, la femme, et ça se voit de toute façon dans l'obstétrique, dans la médecine, dans plein de choses de toute façon. Et hallucinant, tu sais que, parenthèse, après je te laisse finir, parce que moi j'aime beaucoup ton monologue pour le coup. Je suis allée chez l'ostéo quand même, parce que j'ai eu une fracture de fatigue sur une jambe. Je suis allée chez l'ostéo au mois de juillet. Mon ostéo, j'ai mal aux articulations, je sais ce que je ressens. C'est pas parce que je suis une femme que, entre guillemets, je ne suis pas rationnelle, comme on nous le dit très souvent. Je sais ce que je ressens, je sais où j'ai mal. Je fais la différence, on va dire, entre une contracture et une douleur qui est différente quand même, tu vois. Elle m'a dit, ouais, mais là, vous avez 33 ans. Peut-être que c'est juste des douleurs articulaires. Peut-être que vous êtes en périménopause. Mais tu dis ça à une femme de 33 ans. Mais moi, je me suis pris une douche froide. Je te jure, Amandine, je suis sortie de là. Je me suis dit, à qui je peux en parler ? Ok, à qui je peux en parler ? Tu sais, j'ai commencé un peu à paniquer. j'ai commencé un peu à paniquer mais en fait juste pas du tout Mais dans quel monde tu dis ça à quelqu'un en fait ? Donc il y a manque de connaissances, manque d'empathie et manque de compréhension sur tous les plans de la femme en fait. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui. Ah mais totalement. Je sais pas si tu l'as lu. Alors moi je l'ai commencé et je vais me prononcer sur un livre que j'ai commencé mais que je n'ai pas lu parce que j'ai switché sur un style littéraire complètement différent. Mais que je vais continuer. J'ai entendu une interview à propos de ce livre sur France Inter qui était vraiment excellente. qui m'a poussé à acheter le livre et qui s'appelle « Les négligés » , qui est une enquête sur la prise en charge de la santé des femmes actuelle et au travers des décennies passées, et qui est très intéressante justement à ce propos. Donc voilà, petite piste éventuellement de lecture qui risque de faire un peu grincer des dents quand même, mais qui reflète très très bien l'état actuel de la prise en charge de la santé des femmes, de la considération de leur santé. Parce que, alors c'est peut-être une croyance personnelle, mais je pense que si les hommes souffraient des mêmes maux que nous, la prise en charge serait complètement différente et beaucoup plus rapide. Voilà.

  • Speaker #0

    Je ne peux qu'être d'accord, on le voit rien qu'avec la contraception. Ou la contraception... masculine avec des effets secondaires n'a pas été tolérée. C'était les mêmes effets secondaires que pour la contraception féminine. Mais bon, je vais éviter de remettre de l'huile sur le feu parce que tu connais mes points de vue et les auditrices ont les mêmes points de vue. Je voudrais épingler, comme tu dis, j'adore cette expression, ce que tu as dit tout à l'heure par rapport au fait de prendre soin de soi et notamment de ne pas se mettre de pression avec ça. Et je trouve que c'est vraiment super important de le préciser parce qu'en fait, le « prends soin de toi en tant que femme » n'est pas du tout le même. qu'on va entendre de manière générale dans une société qui est justement régie par le patriarcat et qui est basée sur un marketing d'énormément de consumérisme et de marketing rose, qui est vraiment fait pour faire dépenser les femmes dans l'esthétique, etc. Ce n'est pas du tout la même chose. que le prendre soin de toi en tant que femme, dont on est en train de parler avec Amandine, qui est en fait prendre soin de ton énergie vitale. Je vous donne des exemples. Moi, ça fait quand même quelques mois, pour ne pas dire années, que je pète régulièrement des plombs à la salle de sport. Je vais en salle de sport, je fais plein de sports différents, des trucs super sensuels et des trucs hyper plus agressifs avec de la boxe et des trucs comme ça. Et en ce moment, je prépare une compétition. Donc je fais beaucoup beaucoup de sport, sauf qu'il y a des jours où j'ai pas envie d'aller faire ma séance toute seule, je fais beaucoup de classes. Et donc je vais à des classes qui sont des classes 100% femmes de temps en temps, et qui sont censées être des classes force et power pour les femmes. Ça me désole... Je sais que tu sais ce que je veux dire. Ça me désole d'arriver dans des classes où en fait on nous fait faire des tout petits exercices où il faut lever la patte comme un chien avec un mini élastique au bout du pied, pendant une heure en nous disant qu'en fait c'est comme ça. qu'on va devenir féminine parce que sinon, on va devenir pas jolie et notre corps va changer. Ça me désole aussi d'aller dans des séances, des classes mixtes, où le prof, et c'est parce que c'est la consigne qui lui est donnée, demande « Quelle femme va faire les exercices pour les épaules ? » Et moi je dis « Bah je sais pas, toutes, il y a un problème, on est censé choisir. » Et qu'en fait, il y a des gens dans la salle qui me répondent « Bah non, pas toutes, en fait. Pas toutes, il n'y a que celles qui veulent. » Bah pourquoi ? Bah parce que c'est pas beau en fait. C'est pas beau une fille qui a des épaules, c'est pas beau une fille qui a des muscles. Et en fait... C'est toujours ces mêmes injonctions de « il faut prendre soin de soi, mais comme on veut que tu prennes soin de toi » . Donc s'il te plaît, si tu as des cheveux blancs, tu les teins, parce que sinon ça fait négliger. Si tu fais du sport, oui, mais t'en fais comme nous, on décide que tu le fais, comme il faut que tu le fasses. Donc c'est-à-dire, s'il te plaît, ne te muscle pas trop, tu restes sur du pilates. En fait, l'archétype qui résume absolument tout cette vision du prendre soin de soi patriarcal en tant que femme, et « s'il te plaît, vieillis de cette manière-là » , pour moi, c'est l'archétype de la clean girl. j'en parlais avec mon mec la dernière fois on sortait d'un café à côté d'un studio de Pilates et il voit toutes les femmes sortir du Pilates attention je critique pas le Pilates, je fais aussi du Pilates etc c'est très bien, mais en l'occurrence il y avait, je suis à Bali qui sortent de studio là, il y a beaucoup d'archétypes de la clean girl et mon mec qui ne connait absolument pas ce terme là de clean girl me dit, Chloé je trouve que c'est bizarre je sais pas pourquoi, elles se ressemblent toutes, elles sont toutes impeccables avec leur milieu, on dirait qu'il n'y a pas un truc qui dépasse. Il n'y a pas un truc qui dépasse. On dirait qu'elles sont super propres et qu'elles se sont lavées avec une éponge à gratter. Elles font super propres. C'est trop bizarre pourquoi elles sont toutes comme ça. Et je dis, tu vois, là, ce que tu viens de dire, ça décrit l'archétype de la clean girl. C'est comme ça que tu es censée prendre soin de toi en tant que femme, faire propre. Pas un cheveu qui dépasse, pas un cheveu blanc, pas un pet de gras, pas un pet de cellulite. Surtout pas trop de forme, surtout pas d'épaule. Il faut vraiment être fine, etc. Et ça, c'est le « prenez soin de vous en tant que femme » . qu'on essaye de nous enseigner. Et ce n'est pas le prenez soin de vous en tant que femme que toi, tu fais passer et que moi, j'essaye de faire passer aussi. Ou c'est en fait, attends, on va remettre un peu au centre notre énergie, notre santé, notre épanouissement, notre accomplissement. Mais ça, ce n'est pas facile, comme tu l'as dit tout à l'heure, parce que ça demande du courage, ça demande de la force qui est parfois difficile à trouver quand on est maman, quand on a une vie à mille à l'heure ou quoi que ce soit. Mais ça demande surtout d'envoyer chier des choses, des codes qu'on a quand même engrammés depuis qu'on est toutes... petites et qui sont engrammées dans l'immense majorité de la société. Donc, en fait, c'est revenir à incarner un féminin qui ne correspond pas forcément aux attentes extérieures. Donc, c'est vivre pour soi. Ça peut ne pas être facile pour tout le monde. Et ça, je le conçois.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui. Et je pense qu'un truc qui peut aider, c'est juste de bien différencier, s'entretenir dans l'objectif plus ou moins volontaire. De se conformer aux attentes extérieures que la société a de l'image qu'on lui renvoie, ce qu'on peut se méprendre à considérer comme le fait de prendre soin de soi, pour moi ça c'est entretenir son apparence de manière à ce que cette apparence puisse satisfaire les attentes qu'on a de la femme aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est ce que je dis.

  • Speaker #1

    globalement parce que malheureusement c'est pas que les hommes en fait maintenant les femmes aussi peuvent avoir cette attente là parce que c'est toute une éducation toute une construction derrière qui génère ces attentes et cette normalité et prendre soin de soi et ben c'est cultiver cultiver ce qui nous maintient en vie et ce qui permet notre qualité de vie en fait notre expérience de vie humaine qui finalement n'a pas grand chose à voir avec notre apparence extérieure, parce que notre apparence extérieure, elle en est une conséquence, elle en est un résultat. Clairement, si t'es bien dans tes pompes, bien dans ton assiette, que tu te nourris vraiment, que ce que tu apportes à ton corps te donne de l'énergie, nourris ta santé, ton plaisir, si tu te cultives, si tu te délaisses d'un stress et d'une charge mentale qui ne sont pas les tiens. toutes ces choses-là, si tu le cultives, bah, logiquement. Ça transparaît quand même pas mal de l'extérieur. Ça me fait...

  • Speaker #0

    Je suis assez d'accord. Voilà ! Je suis assez d'accord. Je suis complètement d'accord. Mais en fait, c'est ça le truc, tu sais, c'est on est dit tout le temps, mais comment tu fais pour être aussi solaire, aussi radieuse ? En fait, j'ai arrêté de me préoccuper de ça. C'est comme tout, c'est comme le fait de t'éclater à faire du sport, c'est ce qui va faire que oui, ta silhouette, elle va changer, mais c'est pas pour la silhouette à la base que tu le faisais. Ou quand t'es plus heureuse et que t'es alignée avec tes valeurs, t'as un visage qui est vachement plus rayonnant conséquence

  • Speaker #1

    Voilà, mais ça, tiens, c'est marrant parce qu'hier, j'ai poussé un petit coup de gueule sur Instagram. Instagram, j'adore Instagram, mais ça n'est pas le sujet de ce podcast. Mais voilà, j'ai poussé un petit coup de gueule. Et donc, j'étais en face caméra, ce que je fais assez rarement parce que je n'aime pas me filmer. Voilà. Et j'ai reçu plusieurs messages de nanas qui m'ont dit « Waouh, t'as une super peau, t'as une super mine, mais comment tu fais ? » « Est-ce que t'as des tips ? »

  • Speaker #0

    « Qu'est-ce qu'il faut qu'on achète ? » Ouais !

  • Speaker #1

    Je ne fais rien, c'est un tout. C'est toute ma qualité de vie aujourd'hui qui fait que j'ai certainement un terrain inflammatoire qui est plutôt très bien régulé. J'ai certainement des défenses antioxydantes qui fonctionnent très bien et pas de stress oxydant en excès. En fait, toutes ces choses-là, ce n'est pas ma crème, ce n'est pas mon rituel skincare du soir ou du matin. Mais c'est tout ce que je fais pour cultiver encore une fois ma forme, ma santé, ma qualité de vie, qui fait qu'effectivement, je pense que ma peau réagit plutôt pas mal au temps qui passe, ou en tout cas, en fait, ne vieillit pas avant l'heure. C'est juste ça. Alors bon, il y a aussi une part de génétique, très honnêtement. Après, quand je regarde mes parents, je n'ai pas forcément... Ils n'ont pas l'air d'avoir 30 ans de moins que leur âge. Donc, je pense vraiment que ce que je cultive à l'intérieur, en fait, transparaît à l'extérieur. Et encore une fois, peut-être que, et c'est fort probable, quand la péridominopause aura démarré, peut-être que d'un coup, je vais manger une sécheresse cutanée, des rides beaucoup plus accentuées. Eh bien, je ne vais certainement pas essayer de masquer tout ça parce que ça va faire partie de ma vie, tout simplement, de mon expérience de vie. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui...

  • Speaker #0

    Et tu seras aussi préparée. En fait, avec la connaissance que tu as et l'hygiène de vie que tu as, et je pense que c'est vraiment ça qu'il faut remettre au cœur de la notion de vieillissement, en fait, tu seras préparé, tu auras des outils, tu en auras sous la pédale pour mettre en place des choses. Et c'est encore une fois ce sujet d'éducation, de conscience, etc., qui est hyper important, je pense, à comprendre par rapport à notre énergie vitale, notre santé, notre santé mentale, notre épanouissement, etc. C'est que c'est uniquement en s'intéressant à ce qui nous concerne qu'on arrive à pouvoir mettre en place des choses. Donc là, Amandine, tu parlais de stress oxydatif, d'antioxydants. Évidemment, toi et moi, on baigne là-dedans. Mais je sais que, tu vois, moi, c'est pas des choses dont je parle forcément beaucoup de mon hygiène de vie sur le podcast. Je pense qu'il y a des auditrices qui nous écoutent qui n'ont pas de connaissances, en fait, là-dessus. Et encore une fois, l'idée, c'est pas de vous malmener quand on vous dit ça. C'est de vous dire, si vous n'avez pas encore ces connaissances et ces clés, Bon déjà, vous pouvez aller checker ce que fait Amandine, parce qu'elle parle forcément... beaucoup de ça. Moi, je le fais peu, mais je ressens l'envie de le faire quand même de plus en plus. Et en fait, c'est justement en s'éduquant sur ça, comment est-ce que je me nourris, qu'est-ce que je mets dans mon assiette, l'importance de construire du muscle pour bien vieillir. La base de la base de la base, construire du muscle, limiter le stress oxydatif. Et Amandine, elle vous dit tout ça alors qu'elle vit en région parisienne, parce que je le dis, parce que je sais que... Moi, on va me dire, oui, mais c'est facile pour toi, tu vis à Bali. Amandine vit en région parisienne et c'est elle qui vient de le dire donc c'est vraiment je pense que c'est quand même assez important c'est toutes ces choses là qu'on essaye de manager avec ce que je répète souvent avec la respiration, avec la méditation avec le fait de vivre en alignement avec ses valeurs avec le fait d'envoyer chier ce qui nous met des pressions qu'on n'a pas à subir, de recadrer les gens de se réapproprier son corps, sa sensualité, sa sexualité etc. et il y a toute cette partie de longévité et je pense que ça serait peut-être bien qu'on fasse un deuxième épisode juste là-dessus Oui. Kamandine aborde beaucoup, et vous le verrez dans son contenu, avec justement la construction musculaire, avec la notion de mobilité. Mais ça, la notion de mobilité, c'est des choses qu'on néglige énormément quand on est jeune, alors qu'en fait, ça fait vraiment partie de la santé du corps, ça fait partie de la notion de plaisir, de la sexualité. Honnêtement, quand on a plus de mobilité juste dans les hanches, le plaisir qu'on prend sensuel et sexuel est décuplé par je ne sais pas combien. Donc juste ça, en fait. Donc il y a la mobilité, il y a la souplesse, il y a la notion de plaisir dans l'assiette, le côté antioxydant, enfin il y a plein de trucs, ça, il faut vraiment que vous alliez voir ce qu'Amandine fait. Je ne dis pas que c'est facile d'avoir toutes ces clés, mais aujourd'hui, vous pouvez avoir accès à plein de connaissances. Donc, c'est intéressez-vous à votre énergie vitale, à votre longévité, à votre sexualité. Intéressez-vous à vous, même si ça peut paraître super autocentré. Dit comme ça, on dit souvent que c'est très autocentré. En fait, c'est qu'il n'y a pas grand-chose qui est fait aujourd'hui pour que vous compreniez comment vous-même vous fonctionnez en tant que femme. Juste petit rappel, le clitoris qui est apparu dans les livres de science de SVT, très tardivement quand même. Donc juste, c'est un truc comme ça.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, j'en profite là-dessus. Toi, tu parlais de mobilité, mais autre bienfait aussi de s'intéresser à soi de l'intérieur et notamment par l'entretien des muscles profonds, le plancher pelvien, le périnée, ce n'est pas juste un petit peu de rééducation postpartum ou éventuellement commencer à y penser quand on a des petites fuites parce qu'on rigole un petit peu trop fort ou qu'on éternue ou qu'on fait de la corde à sauter. C'est un travail de ces muscles profonds qui est extrêmement important, déjà d'un point de vue fonctionnel, parce qu'on n'a pas forcément envie de devoir aller acheter des couches à un âge auquel on pourrait juste aller randonner sans se préoccuper de quoi que ce soit de cet ordre-là. Et ça, ce travail des muscles profonds qui va de pair avec le travail de la mobilité. qui va de pair avec le renforcement de nos muscles moteurs, c'est de l'entretien de notre personne et de nos capacités. Ce travail-là, il est extraordinaire aussi au niveau du plaisir sexuel qu'on peut ressentir et que malheureusement beaucoup de femmes aujourd'hui encore ne ressentent pas avec leurs partenaires. Alors c'est multifactoriel, il y a plein de choses à travailler et ce n'est pas du tout la responsabilité unique de la femme. Voilà.

  • Speaker #0

    Non, non, il y a un héritage qui est lourd.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre sujet. Mais bon, les hommes peuvent aussi beaucoup se remettre en question à ce niveau-là. Mais, mis à part ça, un plancher pelvien qui fonctionne bien, qui est bien connecté au cerveau, dont on a conscience, dont on prend soin, ça affecte positivement toutes les parts de la vie, dont le plaisir sexuel. Et puis, après, tout le monde. le côté fonctionnel qui peut avoir un impact majeur sur la qualité de vie des femmes. Donc bon, ça vaut le coup aussi. Le renforcement musculaire, l'entretien du capital musculaire et du corps, c'est aussi ça. Surtout ça, beaucoup ça. C'est pas juste avoir les fesses bombées et éviter absolument d'avoir les bras qui pendouillent. Alors des bras musclés, au repos, ça pendouille. Voilà. Que ce soit très clair. On est là déjà !

  • Speaker #0

    Prêt à l'appui, personne ne voit la vidéo, mais oui, prêt à l'appui !

  • Speaker #1

    Dommage, j'ai des manches en plus, mais ouais, c'est juste, ça c'est des choses qu'on nous a incrustées contre notre gré, enfin en tout cas sans notre accord, très très profondément dans le cerveau, comme la cellulite, etc. Non, juste en fait, ce ne sont pas des problèmes, ça n'est à aucun moment, c'est comme si... Oh, t'as des yeux ! Chloé, t'as des yeux pour que tu fasses quelque chose ?

  • Speaker #0

    Oh la vache, vous se cachez. En plus, aujourd'hui, j'ai une conjonctivite. Vous ne voyez pas la vidéo, mais j'ai un oeil à moitié fermé, mais c'est pas grave.

  • Speaker #1

    Alors, petite parenthèse, Chloé m'a prévenu juste avant qu'on enregistre. Elle est juste canonissime. On ne voit absolument rien.

  • Speaker #0

    Je fais un clin d'œil en permanence à Amandine.

  • Speaker #1

    Je suis très flattée. Ouh là là. Mais bon, voilà. En tout cas, le renforcement musculaire, c'est... Alors, ça peut démarrer par des considérations d'ordre esthétique extérieur. beaucoup de femmes, c'est comme pour la perte de poids généralement c'est plus l'apparence extérieure qui pose problème au delà des articulations ou encore une fois, perte de fonction du plancher parce que ça arrive beaucoup avec le surpoids donc c'est plus en général des préoccupations d'ordre extérieur d'apparence extérieure mais si c'est un point d'entrée, c'est très bien et d'ailleurs j'ai vu quand même beaucoup de femmes prolonger leur pratique en découvrant en fait tous les bienfaits collatéraux de cette pratique et puis finalement reléguer bien loin derrière leur apparence pour mettre beaucoup plus en avant tous les bienfaits qu'elles en ont récoltés au fur et à mesure et alors au delà de la mériduration des capacités parce qu'être capable en tant que femme c'est

  • Speaker #0

    juste énorme c'est une reprise de pouvoir énorme moi quand je vois des nanas qui me disent je suis tellement d'accord quand je vois des nanas qui me disent

  • Speaker #1

    La dernière fois, c'est quelqu'un de la famille qui m'a dit, de ma belle famille qui m'a dit « Moi, je n'arrive pas à porter mes courses, c'est mon mari qui porte mes courses. »

  • Speaker #0

    Voilà. Donc en fait, on est en train de regagner en autonomie. Autonomie et indépendance, et je pense qu'on en a vraiment besoin.

  • Speaker #1

    Ah mais oui, oui, oui. Et ça, nos muscles peuvent nous l'apporter, cet entretien de nos muscles. C'est une des conditions sine qua non en fait pour récupérer ça et cette autonomie, moi je mets un point d'honneur et c'est pour ça je pense que je cultive autant déjà personnellement ma santé, mon bien-être aujourd'hui parce que c'est une de mes plus grandes truies dans la vie de perdre mon autonomie. Et il y a tellement de femmes qui perdent leur autonomie et notamment par les conséquences de fractures liées à l'ostéoporose qui affectent mais dramatiquement la longévité en bonne santé et la longévité... tout court des femmes, parce que la longévité post-fracture de la hanche de la femme, elle est ridiculement courte. Et en général, ces dernières années de vie se passent en fauteuil ou avec une mobilité extrêmement réduite et une autonomie extrêmement réduite. C'est dramatique. Et quand on sait que la moitié des femmes de plus de 50 ans souffrira d'une fracture, aujourd'hui, c'est des chiffres réels, statistiques vérifiées, euh 50% des femmes, à partir de 50 ans, souffrira d'une fracture liée à l'ostéoporose au cours de sa vie. Alors, c'est pas forcément une fracture du col du fémur, mais c'est extrêmement handicapant, en fait, d'avoir des os qui pètent.

  • Speaker #0

    C'est invalidant, en fait.

  • Speaker #1

    C'est complètement invalidant. Et ça, un des premiers facteurs limitants qui permettent de prévenir ça d'une manière ultra efficace, c'est notre capitale musculaire, notre masse musculaire. Donc on se muscle, et on se muscle les épaules, et puis quand on voit en plus le nombre de tendinites qui surviennent, justement quand le terrain inflammatoire n'est plus régulé par les oestrogènes à partir de la périménopause, dont souffrent les femmes, mais c'est un nom d'ailleurs, je ne m'en rappelle plus, mais ça, entretenir notre capital musculaire, par du renforcement, par de la mobilité aussi, c'est un des meilleurs moyens de prévenir ça, et avoir un corps qui fonctionne. Notre corps, il nous soutient jusqu'à notre dernier souffle. Il nous maintient debout, il nous permet de bouger, il nous permet d'expérimenter la vie. Donc quand on perd ça, on perd un soutien énorme dans la vie, au sens littéral du terme. Et ça, moi, c'est quelque chose, j'aimerais, s'il y a un message que je veux faire passer, c'est que toutes les femmes pensent à ça dorénavant, quand elles se considèrent, en fait, qu'elles pensent à ça. Qu'est-ce que je peux faire pour, dans ma vie, rester soutenue, rester debout et rester capable, rester valide, rester autonome ?

  • Speaker #0

    C'est le corps, vraiment le corps. C'est vraiment pour ça que je voulais qu'on en parle. Tous les jours, je vois tellement de pression, d'injonction à jamais en faire trop, surtout pas trop se muscler, mais aussi pas avoir l'air de... De manger à tous les râteliers, moi c'est un truc que j'entends beaucoup à mon sujet, que je bouffe à tous les râteliers, que je fais trop de trucs, que je fais un peu trop de trucs en même temps, parce que je fais de la danse, je fais un aérocle, je fais de la boxe, je fais des trois trucs. Oui, et j'ai pas envie juste de choisir. Et puis il y a aussi beaucoup de discours qui nous font croire que justement on est des petites choses fragiles et qu'on n'est pas capable, qu'on n'est pas capable de porter, qu'on n'est pas capable de se dépasser. Voilà, il y a beaucoup de choses comme ça. Et le corps, je pense que tu le sais parce que c'est vraiment un pilier central dans mon contenu et dans cette espèce de mission que j'essaie d'incarner. Pour moi, le corps, c'est vraiment un truc central, tant en termes de sensorialité, d'expérience, de compréhension de la vie, de dépassement de soi, mais aussi de douceur. C'est vraiment quelque chose qui est central. Et je pense que bien vieillir, ça passe par le réapproprier et pas uniquement de la manière dont moi j'en parle dans mes épisodes, beaucoup avec cette notion de sensualité et autres. Oui. mais ça passe vraiment aussi par cette hygiène de vie, le capital musculaire et la compréhension de notre corps sous absolument tous ces aspects. Donc merci, vraiment merci beaucoup. Juste là, je suis en train de me dire ce que je vois le temps tourner. J'aurais aimé qu'on fasse peut-être d'autres épisodes, peut-être sur la longévité, peut-être sur la posture. En fait, il y a beaucoup de trucs qui me viennent. Donc si jamais il y en a parmi vous qui nous écoutent, des femmes qui ont envie qu'on fasse un autre épisode avec Amandine, euh sur un sujet spécifique, sachant que nos hygiènes de vie, nos visions de la vie de la femme, du féminin, se rejoignent en énormément de points, on partage beaucoup de valeurs communes. Dites-le moi, peut-être dans les commentaires, ou en DM, ou à Amandine en DM, pardon, je ne veux pas te... je ne veux pas faire une avalanche de DM, mais au cas où. Et comme ça, on pourra peut-être faire un, deux ou d'autres épisodes ensemble sans souci. Amandine, si jamais il y a des auditrices ici qui ont envie de... de découvrir un peu plus ton approche, mais qui ont aussi envie justement de commencer. Admettons de commencer à apprendre à bien vieillir, accepter de vieillir, rétablir un rapport au corps qui soit différent, et qu'elles ne connaissent pas encore ton univers. Par où faut commencer ? On s'intéresse à quoi chez toi en premier ? On te suit où ? On fait quoi ? Par où on commence ?

  • Speaker #1

    Alors, le podcast Les Sentiers du Bien-être... Parce que c'est là maintenant que je partage vraiment tout et des outils très concrets. Mais parce que clairement, le travail de base se fait quand même dans la tête. Parce qu'en général, il y a tout un travail de mindset à modifier, à cultiver pour justement passer à l'action et savoir pourquoi on passe à l'action. Donc moi, ça reste en plus ma plateforme favorite sur laquelle je vais de plus en plus exclusivement partager. Parce que je pense que c'est là que le temps d'attention est quand même le plus qualitatif. et qu'on peut retirer des choses vraiment utiles à appliquer à soi beaucoup plus que en binge-watchant des contenus Instagram donc ouais, les sentiers du bien-être c'est une bonne base et puis voilà, avec plaisir pour de prochains épisodes avec toi si ça peut intéresser toutes les personnes qui sont en train de nous écouter ce sera avec plaisir de toute façon je vous mets les liens d'Amandine,

  • Speaker #0

    ils sont dans la description de l'épisode je mets l'Instagram, le podcast et au cas où, Amandine a aussi Powerhouse, je vous laisserai aller voir Mais en fait, c'est ce qui fait que je trouve que ton approche correspond à tous les niveaux, entre guillemets niveaux, en tout cas à toutes les approches, tous les chemins, on va dire, des femmes qui sont très sportives à celles qui sont justement très débutantes. Vraiment, vous allez trouver plein de choses chez Amandine et je trouve que c'est vraiment une approche qui est très complémentaire de ce que vous avez ici. J'espère que ça vous a plu.

  • Speaker #1

    Moi aussi. Merci pour votre écoute.

  • Speaker #0

    Voilà pour cette écoute. j'espère que ça vous a plu j'espère que vous avez aussi découvert des discours qui peuvent être complémentaires à ce que je vous dis et qui sont quand même différents puisque ça reste une approche qui est différente c'est vrai que sur ce podcast moi j'aborde très très peu mon hygiène de vie et pourtant c'est vraiment quelque chose qui est extrêmement important pour moi et en particulier il y a quelque chose que je dis c'est que ça fait en gros depuis que j'ai 30 ans mon objectif n'est plus d'être une nana une nana jolie alors qu'avant c'était le cas mon objectif c'est d'être à 40 ans au top de ma forme sur tous les plans. Et j'ai envie de devenir une athlète, et je suis en train de devenir une athlète. J'ai envie de savoir super bien danser, j'ai envie de m'éclater, j'ai envie de remettre en priorité vraiment cette notion de comment est-ce que je veux bien vieillir, comment est-ce que je veux vieillir, et vieillir à 40 ans, 50 ans, 60 ans. Et en fait, c'est comme si mon focus avait un peu changé. Ce n'était plus du tout la même chose. Donc tout ce qu'on s'est dit là, j'espère que c'est des choses qui pourront vous parler, qui pourront aussi vous faire du bien, peut-être vous rassurer. Et je sais qu'on n'a pas pu tout aborder. Voilà, dites-moi si vous voulez que je refasse un épisode peut-être sur la notion des angoisses qui sont liées au vieillissement, à l'âge, au temps qui passe. Peut-être juste même en fait à la notion de beauté, puisque c'est quand même des choses qui sont assez présentes. À la sexualité, au rapport au temps, bref, plein de choses. Voilà, je vous embrasse très fort et puis je vous retrouve la semaine prochaine. pour un nouvel épisode qui j'espère vous plaira.

Share

Embed

You may also like

Description

J'ai peur de vieillir ! Comment accepter ceci en tant que femme ?

Comment accepter mon corps et les changements qu’il traverse ?

Comment faire de l’âge un atout et non une peur constante ? Que mettre en place ?


J'ai beau avoir seulement 33 ans, la peur de vieillir est déjà là depuis un moment. Je vois mon corps changer, et je développe une relation différente à ma féminité au fil des années (pour le meilleur!).


Dans cet épisode, j’échange avec Amandine Léger, une femme que j'apprécie particulièrement et qui porte des valeurs similaires aux miennes sur ce que signifie vieillir en tant que femme aujourd’hui : les injonctions, les angoisses autour du corps et de la beauté, la santé, la sexualité, le rapport au temps, mais aussi l’opportunité de se libérer, de gagner en puissance et d’habiter sa vie différemment.


Écoute cet épisode pour :

  1. comprendre les peurs liées à l’âge et les déconstruire avec intelligence

  2. découvrir comment habiter ton corps à chaque étape de ta vie

  3. repartir avec des clés concrètes pour cultiver une féminité vivante et libre


Retrouvez Amandine sur Instagram https://www.instagram.com/amandineleger/ et sur son podcast Les sentiers du bien-être !


💌 Pour aller plus loin sur ce sujet :

Tu peux faire télécharger la transcription de l'épisode ! Si tu veux me laisser un petit mot doux, c'est ici pour mettre un avis sur le podcast 🌞


Et pour encore plus de contenus, déclics & partages :

  1. 📩Reçois gratuitement ma newsletter bi-mensuelle pour des infos & contenus exclusifs

  2. Toutes les formations que je propose sont ici : chloebloom.com/catalogue

  3. 📕 Mes livres sont disponibles juste ici !

  4. Pour explorer la sensualité grâce à des rituels olfactifs : les bougies sensuelles de Maison La Lune à prix tout doux, c'est ici : maisonlalune.com


Rejoins la communauté sur Instagram & dans mon canal, ainsi que sur Facebook


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast La Vie Suffit. J'ai peur de vieillir, comment est-ce qu'on peut accepter ça en tant que femme ? Comment est-ce qu'on accepte que notre corps traverse des changements et qui subit le temps qui passe aussi ? Comment est-ce qu'on peut faire pour faire de l'âge un atout et non pas une perconstance ? Qu'est-ce qu'il faut mettre en place ? Dans cet épisode, on va parler de ça. J'ai une invitée particulière justement sur cet épisode que je nomme Amandine Léger, une femme que j'adore. Je vous laisse écouter la suite. Je suis Chloé Bloom, entrepreneur aux Multicasquettes. Chaque jeudi, je vous partage les réflexions, les phases d'introspection, les clés qui, selon moi, permettent de vivre notre vie plus pleinement et de trouver plus d'épanouissement. Chaque épisode est une invitation à exprimer encore plus librement toutes les parts de vous. Si cela vous plaît, je vous invite à partager les épisodes à vos proches qui en ont besoin, ainsi que laisser une jolie note et un commentaire si vous souhaitez soutenir le podcast. Alors salut tout le monde. C'est un épisode un peu particulier, je fais très peu d'épisodes en duo, mais là pour ce sujet-là ça me paraissait super intéressant. En gros pour vous mettre un petit contexte, donc moi j'ai 33 ans à l'heure où j'enregistre cet épisode-là, et j'ai déjà peur de vieillir depuis un petit moment. Des peurs qui sont diverses, qui peuvent être liées à la peur de perdre des qualités que j'ai aujourd'hui, de peur de perdre de la place, de peur de perdre des capacités physiques, de peur de perdre des capacités cognitives, de peur de perdre ma beauté aussi, honnêtement ça serait mentir que de dire que c'est pas le cas, de peur de perdre le droit à la parole aussi. Bref, il y a plein de choses et j'ai cette conscience et je déconstruis aussi le fait que ces peurs-là, en fait c'est des choses qui me sont insufflées, en fait, que c'est des peurs qui ne m'appartiennent pas réellement, mais qui me sont plutôt enseignées et qui me sont éduquées depuis que je suis toute petite. On le sait, en fait, une femme qui vieillit, c'est de moins en moins bien vu. Enfin, c'est pas bien vu, en fait, on le voit de plus en plus. Les actrices qui vieillissent sont de moins en moins de place, par exemple, dans le cinéma. On voit, sur les publicités, on voit que des peaux qui sont très jeunes, des corps qui sont très jeunes, en plus de ça, avec des standards de beauté quand même très très très précis, etc. Et puis même moi, en fait, je vois mon corps changer. Il y a des choses qui m'ont fait peur, qui m'ont fait honte, c'est des choses que j'ai dû apprendre à déconstruire. Et je n'ai pas d'enfant et je n'ai que 33 ans certes, mais il y a quand même des choses qui, je le sais, me travaillent en amont. Et puis ce qui est magnifique en fait, c'est qu'en parallèle de ça, je développe une relation à mon corps et à ma féminité qui est très différente. Et honnêtement, pour le meilleur, je me sens de mieux en mieux dans ma peau, je me sens de plus en plus fière de moi, je me trouve de plus en plus femme, je m'assume de plus en plus. J'aime profondément le fait d'être une femme, enfin bref je noue un lien à mon corps qui est absolument incroyable et en fait régulièrement je suis face à des contenus ou face à des discussions avec des personnes qui me rappellent qu'en fait j'ai pas toujours été comme ça. Je vous donne un exemple, je suis tombée hier sur un réel d'un mec qui dit qu'une femme arrive à sa date de péremption à 30 ans donc au delà de dire que c'est profondément misogyne et complètement débile, je me suis dit ah ben en fait il y a vraiment des gens qui pensent comme ça, j'avais complètement oublié. Ou par exemple, comme une anecdote d'ailleurs que je donne dans l'épisode de podcast avec Amandine là, quand à ma salle, on me dit, ben non, mais en fait, les filles avec des épaules ou des muscles, c'est pas joli. J'avais complètement oublié qu'il y avait des gens qui réfléchissaient encore comme ça. J'avais complètement oublié, même quand on me dit en fait, non, mais en fait, ah, mais en fait, t'as des cheveux blancs, ça fait un peu négligé, toi, t'es plus toute jeune. Je me dis, mais ah, j'avais oublié en fait que... J'avais oublié qu'en fait, je croyais aussi à tout ça en fait avant. Donc c'est très chouette finalement de voir les années qui passent et la confiance que je prends en mon corps. Et en même temps, ça me fait de la peine et ça me rend triste de voir déjà encore énormément de femmes enfermées là-dedans. Et de me voir aussi moi avoir des peurs malgré toute cette conscience que j'ai. J'ai quand même ces peurs qui viennent et ces peurs du temps qui passe et cette peur de vieillir. Et je pense que j'en ferai un épisode en solo à part entière parce que c'est un sujet qui m'habite profondément. avec la peur de vieillir, la peur du le temps qui passe et la peur de perdre de la place et de la crédibilité, si vous voulez, dites-moi, si ça vous intéresse, c'est vraiment quelque chose que je peux faire. Mais il y a aussi autre chose, c'est quelque part, ça me rend triste de voir que finalement on adhère encore de manière générale à beaucoup de normes comme ça. En fait, il y a quelque chose qui me rend triste dans le fait, dans ce mensonge énorme en fait. Dans ce mensonge énorme qui est que la vieille chez une femme, c'est forcément terrible et c'est forcément honteux et qu'à côté de ça, on ne se préoccupe pas de ce qui est vraiment important, à savoir une femme qui vieillit. Il y a des choses qui sont très importantes, notamment par rapport à sa santé. Santé mentale, Amandine en parlera aussi très bien par rapport à la santé physique dans l'épisode, que ce soit même par rapport à l'obstétrique. Je crois que dans l'épisode aussi avec Noémie Delattre, elle parlait du fait que quand on devient maman, il faut savoir qu'en fait, il y a des dingueries, clairement. Donc, on prend de l'âge, on devient maman, on est une femme, et on est de moins en moins, en fait, le système tourne de moins en moins autour de nous. Et donc, moi, c'est quelque chose, c'est un sujet sur lequel je travaille, je m'éduque beaucoup et j'essaye de plus en plus, en fait, d'avoir des modèles. d'avoir des modèles qui sont vraiment profondément inspirants pour moi. J'ai beaucoup de mal à trouver des modèles inspirants et des modèles qui portent des valeurs similaires aux miennes. J'essaie de me battre un peu contre ces clichés de clean girl, de femmes toujours plus fraîches et toujours plus ci et toujours plus ça. Et à la fois, c'est difficile de trouver des modèles, mais il y a plein de créatrices de contenu aujourd'hui qui portent des messages qui sont très beaux, qui sont des messages qui sont féministes, des messages qui sont holistiques sur la santé, vraiment sur tous les plans. de la femme, que ce soit lié aux peurs de vieillir qui sont purement physiques, purement esthétiques, la peur de vieillir qui sont plutôt du côté mental, plutôt du côté sportif, dans le couple, enfin il y a plein de choses. Donc en fait j'essaie vraiment de consommer des contenus en fait comme ça qui me permettent 1. de m'éduquer, de me rassurer, de me faire du bien. Et il y a quelques années en fait j'ai rencontré, quand j'étais vraiment dans l'univers du fitness, j'ai rencontré Amandine, Amandine Léger. qui était comme moi en fait à l'époque, une créatrice de contenu vraiment dans le fitness, on était toutes les deux en mode fitness, esthétique, alimentation, etc. Moi j'ai été aussi vegan en plus pendant quelques années, et Amandine est vegan aussi, donc on partageait vraiment ça en commun, et en fait plus les années passent, plus je me reconnais aussi dans ce qu'elle partage, et je lui dis d'ailleurs en début d'épisode, parce que justement elle parle de plus en plus de prendre soin de son capital, prendre soin du capital que l'on a. Et en fait, ce qu'elle appelle ce capital, prendre soin de son capital musculaire, en fait, cette approche très science-based qu'elle a finalement. En fait, moi, je vous parle souvent de la version un peu complémentaire de prenez soin de votre énergie vitale, de votre énergie sur tous les plans. Réappropriez-vous votre corps, votre sensualité, votre alignement, vos ambitions, vos désirs. Tout ça, c'est des choses qui vous appartiennent, que vous pouvez redéfinir. Voilà, et je trouve qu'Amandine redéfinit aussi cette notion du... bien vieillir et du vieillir en tant que femme. Voilà, donc c'est très chouette, donc j'ai voulu l'inviter, et vous allez voir qu'en fait, dans cet épisode, on va malheureusement pas avoir le temps de parler de toutes les choses que j'avais préparées et que je voulais aborder avec elle, mais on va quand même avoir le temps de parler un peu de ses peurs, de ses injonctions, de l'opportunité qu'on peut aussi avoir de gagner en puissance, d'habiter sa vie différemment, des angoisses qu'on peut avoir, des faits aussi. de la sexualité, du rapport au corps, on va parler un petit peu de tout ça, et j'espère vraiment que c'est quelque chose qui vous plaira. Alors en gros, pourquoi est-ce qu'on fait cet épisode ensemble ? Je t'ai toujours suivie de près, de loin, on a aussi cette passion pour le sport en commun et tout, mais pour être complètement honnête, j'ai l'impression que plus je vieillis, plus je me reconnais dans ton contenu et dans... Et en toi, j'ai beau avoir 33 ans, j'ai peur de vieillir et je pense de plus en plus. Et il y a plein de sujets qui me préoccupent de manière différente. Je me rappelle il y a quelques années, quand on était en mode fitness à fond, pour le côté vraiment esthétique, on est toutes les deux passées un peu par ça. Et moi, je vois que plus je vieillis, je prends de l'âge, plus mon rapport au corps change. Et il y a beaucoup de choses que toi, tu as partagées dans tes contenus sur pas mal d'injonctions auxquelles on est un peu soumises, etc. qui résonnent, qui me rassurent, qui me font me sentir comprise aussi. Je sais pas, donc je sentais que t'étais vraiment la bonne personne, et je pense que c'est aussi parce qu'il y a le lien, le rapport au sport qu'on a vraiment en commun, et je pense que j'aimerais que ça soit aussi central dans cet épisode. J'ai envie que les femmes comprennent qu'il faut qu'elles se mettent au sport pour leur santé et pour bien vieillir, mais on en reparlera. Alors question, je crois pas te l'avoir posée dans la vie privée cette question, est-ce que toi t'as peur de vieillir ? Est-ce que t'as déjà eu cette peur-là ? Est-ce que tu l'as ? Est-ce qu'elle vient ? Est-ce que pas du tout, t'es pas concerné ?

  • Speaker #1

    Alors, bon, déjà, juste pour rebondir sur ce que tu dis, ça me fait super plaisir parce que figure-toi que moi aussi, plus j'avance dans les années, plus je me reconnais dans mes contenus.Et ça,ça fait partie des choses positives qui arrivent avec l'âge. C'est que quand même, généralement, quand on avance dans la vie, tiens, c'est une expression à toi ça d'ailleurs, mais on enlève des couches d'oignon et on se débarrasse de tout un tas de trucs, de rôles. de faux semblants qu'on se trimballe toute notre vie pour essayer de se conformer un petit peu aux attentes des autres et ça c'est c'est un des gros avantages quand même de la maturité c'est que généralement ça ça dégage et c'est génial c'est génial alors bon les contenus réseaux sociaux c'est pas forcément l'endroit dans lequel j'aime le plus m'exprimer mais en tout cas si ça transparaît c'est super cool parce que c'est vraiment ce que je ressens. Et est-ce que j'ai eu peur de Vieillir ? Alors, j'ai peur de perdre mes capacités physiques et cognitives. Ça, ça me fait peur. Surtout cognitives, en fait, parce que je pense que dès lors qu'on n'a plus notre tête, ce qui est quand même quelque chose qui arrive assez fréquemment, mais qu'on peut quand même prévenir au mieux. Et ça, c'est chouette qu'on ait quand même ce levier et ces possibilités entre les mains. mais j'ai surtout cette peur de perdre. de mes capacités. Mais alors, les rides, les cheveux blancs, la ménopause, je pense qu'en fait ce qui me fait peur, j'essaye au mieux de le comprendre pour l'approvisionner. L'approvisionner, je ne sais pas. Ça y est, je commence déjà à perdre mes capacités cognitives, ah mon dieu !

  • Speaker #0

    Tu vas quand même improviser de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, aussi. Mais du coup, non. Alors les signes du temps qui passe, ils me faisaient peur quand j'avais 20 ans. Parce qu'en plus, les modèles que j'avais autour de moi n'étaient pas forcément enthousiasmants. En fait, plus j'avance dans l'âge, et moins il me fait... Enfin non, j'ai plus peur du tout. Je suis plus curieuse de voir jusqu'à... Enfin, à quel moment peut-être la courbe va s'infléchir. Je sais pas si ça se dit. C'est vraiment dit. Voilà. peut-être je vais sentir mes articulations. Je sais qu'au moment de la mise en branle de ces montagnes russes hormonales, qui est la mairie périménopause, qui dure en plus quelques années, c'est quelque chose qui peut arriver, puisque les oestrogènes notamment jouent un rôle énorme à peu près à tous les niveaux. J'attends de voir à quel moment mes articulations vont commencer à faire la grimace, ma force va décliner. Parce que pour l'instant, je suis en gain de force constante encore aujourd'hui et je trouve ça extraordinaire, je trouve ça génial. Et en fait...

  • Speaker #0

    Juste, Amandine a 41 ans, juste pour celles qui ne la connaissent pas. On parle de ça parce qu'elle a 41 ans et c'est une athlète de ouf, mais vous irez voir sur son Insta, je mettrai tout en description.

  • Speaker #1

    Ah merci, ça me fait super plaisir ! Et bien c'est vrai qu'à 41 ans, je suis au top de ma forme et ça c'est absolument incroyable, que ce soit en termes de capacité cardiovasculaire, de force, de capacité motrice, J'ai jamais été dans cet état de forme là Et donc j'attends de voir, mais plus avec curiosité qu'avec peur.

  • Speaker #0

    C'est hyper encourageant ce que tu dis là, parce que moi j'ai hyper peur de vieillir, c'est pas une nouveauté. Et il y a plein d'autres peurs qui sont beaucoup plus superficielles aussi que j'ai, tu sais, par rapport à la notion de beauté, par rapport aussi à la notion de devenir transparente, parce que c'est déjà quelque chose que je commence à voir alors que j'ai que 33 ans. Mais je vois en fait que je ne suscite plus d'intérêt, que ce soit... hommes et femmes, en fait, dans certains aspects de ma vie, tu vois. Donc j'ai ce truc-là et le côté santé, force, énergie, etc., là, j'en suis au stade où je me suis dit, en fait, à 40 ans, je vais être au top de ma forme. Et donc, je crois que c'est maintenant que je suis en train de devenir meilleure que ce que j'étais, etc. Et le fait que tu dises, en fait, que t'abordes les choses... Un, avec curiosité, mais que tu dis, en fait, j'essaie de les comprendre pour me rassurer. En fait, c'est un peu ça qu'il y a dans le fond. En fait, c'est comment est-ce que je peux essayer de mettre de la conscience, de la connaissance, de la compréhension, etc. pour mieux m'apprivoiser les choses. Je pense vraiment que c'est la clé de tout. Enfin, sur toutes les peurs qu'il y a autour du vieillissement. Et je parle vraiment du vieillissement particulièrement féminin. Moi, je suis confrontée à pas mal de femmes qui m'écrivent tous les jours pour me parler de cette peur de vieillir. Je pense que toi aussi, même si c'est peut-être pas sur les mêmes choses. Toi, qu'est-ce que tu remarques dans les femmes qui t'écrivent, dans ta communauté ou de manière générale celle avec qui tu as des échanges ? C'est quoi les plus grandes peurs qui ressortent face au vieillissement ? Est-ce que c'est les mêmes que les tiennes avec la notion de force et de capacité ou est-ce qu'on est justement sur autre chose ? Est-ce que c'est du regard extérieur ? Est-ce que c'est du ressenti ? C'est quoi toi que tu as remarqué ?

  • Speaker #1

    Alors, moi j'ai une communauté, je pense que mine de rien, j'ai quand même pas mal de personnes et notamment celles qui échangent avec moi, qui me suivent depuis un moment. Et du coup, qui ont évolué avec moi, avec ces codes-là qui sont... Moi, j'ai essayé beaucoup de déconstruire la pression de l'apparence pour aller chercher plus à l'intérieur et renforcer, prendre soin de ce qu'il y a à l'intérieur. Et je pense qu'en fait, tout ce travail-là fait qu'aujourd'hui, je n'ai pas forcément ces retours-là de la part des personnes qui me suivent parce qu'elles-mêmes ont réussi à rééquilibrer un petit peu la balance et à moins favoriser, en tout cas... ultra favoriser leur apparence extérieure au détriment de tout le reste. Et du coup, j'ai beaucoup... Moi, ça me surprend, mais j'ai une communauté qui me surprend énormément parce qu'on est chez les bisounours.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Quand je vois d'autres personnes, des fois, me faire des retours, des messages qu'elles reçoivent, je me dis mais on est sur la même planète. Mais j'ai eu de la chance. Donc ça, c'est cool. Et du coup, la plupart des personnes, généralement, sont plus agréablement sur... Je suis surprise de voir justement tout ce qui se développe chez elle au fil du temps par ce qu'elle met en place, parce qu'il y a quand même une énorme notion de compréhension et de proactivité. Et ça, ce sont deux incontournables. Si tu ne veux pas avoir une absence totale, une perte totale de pouvoir sur ta forme, ta santé, c'est la base. Mais ce qui revient beaucoup, et je pense que ce n'est pas un hasard, parce que c'est quand même un sujet que j'aborde et que je vais aborder de plus en plus, ce sont plus les préoccupations. autour des fluctuations hormonales de toute cette période de transition périménopause. Une fois la ménopause arrivée, généralement, là ça se calme, c'est la calmie, c'est bon. La page est tournée, donc les femmes en général à ce moment-là sont beaucoup plus... Bon, elles ont passé quelques années dans ces rapides, à essayer de s'adapter sans boire la tasse. Et généralement après, c'est quand même plus calme. J'ai pas mal de nanas qui sont déjà ménopausées et qui me suivent, qui me font des retours. Mais c'est plus cette période d'incertitude dans laquelle il y a encore énormément de méconnaissances, très peu de communication, même de la part des professionnels de santé, très peu d'écoute.

  • Speaker #0

    Oui, oui, c'est dramatique.

  • Speaker #1

    Et ça, ça fait peur, ça fait peur aux nanas parce qu'elles voient leur corps changer, leur cerveau ne répond plus parfois. Et c'est terrible parce que tu ne sais pas. Et heureusement qu'on commence à en parler de plus en plus.

  • Speaker #0

    On commence, mais ça vient quand même vraiment doucement. Et c'est aussi ce que je te disais, c'est pour ça que j'avais envie d'aborder cette notion-là. Ça vient quand même doucement. Et en particulier, c'est encore pas hyper courant d'avoir cette espèce de vision globale qui accompagne la femme, que ce soit périménopause, que ce soit avant, que ce soit après. Parce que tu sais, tu dis que, OK, on est chez les bisounours. Je retrouve un peu ce sentiment chez nos auditeurs et nos auditrices. Mais à chaque fois que je rentre en France, je me rends compte qu'en fait, ces personnes-là dont on parle depuis tout à l'heure, ça reste quand même une minorité. Et que la majeure partie des femmes, en fait, elles sont exposées au quotidien à un monceau d'injonctions et de pressions, que ce soit sur la beauté, que ce soit sur ce qu'elles sont censées être capables de faire ou non. Tu vois, même quand je partage des stories sur la danse, il y a des femmes qui ont 48 ans, par exemple, qui m'écrivent. Il y en a une hier qui m'a écrit qu'à cet âge-là et qui me dit mais moi, j'adorerais pouvoir faire de la danse, mais en fait, à mon âge, c'est trop tard. Soit je peux pas bouger de cette manière-là, parce qu'en fait, c'est pas adapté à mon âge, et ça serait ridicule, entre guillemets. Soit, en fait, c'est mort, parce que de toute façon, je suis raide comme un bout de bois. En fait, il y a beaucoup, beaucoup de... J'aime pas le terme, tu vois, de fausse croyance, mais il y a vraiment des adhésions à des injonctions et des carcans, etc., quand même, de manière générale. Et je pense que les femmes qui ont réussi à déconstruire ça, déjà, c'est un parcours du combattant. Enfin, je suis hyper admirative, mais ça reste quand même une minorité. Et donc de pouvoir aussi s'éduquer sur la question et surtout ce qui est périménopause, etc. C'est super important. Malheureusement, il y a encore peu de gens qui en parlent, en fait, ce truc, surtout par rapport au corps. Ce que je vois, moi, beaucoup dans les femmes avec qui j'échange beaucoup, peut-être qu'elles sont peut-être un peu plus jeunes que ta communauté, je ne sais pas trop. En tout cas, il y a très peu de femmes en ménopause ou périménopausée, mais à mon avis, il y en a où c'est peut-être qu'elles sont juste silencieuses, je ne sais pas. Mais il y a quand même beaucoup cette pression de ce dont on est capable ou pas, à quoi je suis censée ressembler aussi esthétiquement parlant, quelle est ma place aussi dans la société, est-ce que je peux porter ma voix, pas porter ma voix, passer un âge, il y a des choses qu'on n'a plus le droit de faire. Il y a ça et il y a tout le temps le rapport au corps qui revient. Le rapport au corps de ça y est, je me réveille, avec l'âge je me réveille, j'ai envie de prendre soin de mon corps plus de la même manière qu'avant. J'ai envie d'en prendre soin pour de vrai. et donc c'est C'est ça, en fait, que je voulais aussi entendre de toi, c'est que moi, je te vois faire... T'as un rapport à ton corps qui est super chouette. Ça serait quoi les incontournables, en fait ? Tu sais, un truc que tu devrais dire à une femme qui a peur de vieillir qu'à mon âge, ou une femme qui est en périménopause, en fait, c'est quoi les incontournables dans le rapport au corps qu'on peut développer pour justement s'accompagner, s'observer, se comprendre, se rassurer ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors... Moi, je veux juste épingler un truc que tu as dit, qui est un sujet hyper important, j'espère qu'on va pouvoir en parler, qui est l'image et la position, la posture de la femme, alors vieillissante avec de gros guillemets, parce que malheureusement, une femme est considérée comme vieillissante après 30 ans. C'est dramatique. Et les liens avec le patriarcat qui régit un petit peu les lois de notre monde aujourd'hui. sont très très forts et conditionnent énormément de toute façon la position et l'image de la femme et les rôles qu'elle est censée jouer. Donc ça, si on peut en parler après,

  • Speaker #0

    avec plaisir !

  • Speaker #1

    de lance.

  • Speaker #0

    Pareil.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça que je suis ravie d'en parler avec toi aujourd'hui. Mais ce qu'on pourrait faire en tant que femme au fil du temps, je pense vraiment, c'est juste prendre conscience. Alors déjà, se détacher, se débarrasser d'un maximum, justement, de toutes ces injonctions sur notre apparence, sur le rôle qu'on a joué, la place qu'on a occupée. Et puis, il ne faut surtout pas que ça dépasse, n'est-ce pas ? et puis cette mise à disposition constante de notre personne pour les autres, qui fait qu'en fait on s'oublie, on oublie l'essentiel, qui est notre qualité de vie à nous, notre épanouissement à nous, et puis un truc auquel on ne pense pas, parce qu'en général on est tellement préoccupé par notre apparence du moment, par nos kilos en trop qu'il faut absolument qu'on perde, parce que tout dans notre société nous dit qu'il faut absolument qu'on les perde, et puis qu'on réduise nos aspérités, parce que les rides c'est pas beau, les vagues c'est pas beau, la cellulite c'est pas beau, oulala. Les cheveux gris, c'est pas beau, parce qu'après on ressemble à des sorcières négligées. Enfin, tous ces messages qu'on nous assène de manière plus ou moins évidente depuis toute petite, ils nous accompagnent. Et puis il suffit de lever les yeux, d'ouvrir son téléphone pour voir le dernier régime, la dernière crème anti-rides, enfin vraiment tout ce qu'il faut qu'on efface sur nous en tant que femmes pour se conformer. Plus on arrive à se débarrasser de ça... Parce que ça, c'est pas à nous, c'est des trucs qu'on nous a collés sur le dos.

  • Speaker #0

    Oui, on y adhère complètement à l'insu de notre plein gré et sans notre consentement. C'est vraiment un truc de fou.

  • Speaker #1

    On te balance de la glue sur la peau, puis tu te le trimballes, puis ça devient de plus en plus lourd avec le temps. Et puis, t'oublies de te prendre soin de l'essentiel, qui est quand même ta santé.

  • Speaker #0

    physique,

  • Speaker #1

    ton mental, ta vitalité et ta longévité en bonne santé. Parce qu'il y a quand même une chose, c'est qu'à force de s'oublier, et encore une fois, ce n'est pas du tout culpabilisant ce que je dis, parce que ce n'est pas de notre faute à nous les femmes. C'est quand tu grandis dans une société qui te met ça en face des yeux et sur les épaules en permanence, tu es formatée. C'est très difficile de sortir de ce truc-là. Surtout quand tu as un entourage en plus qui parfois contribue. à toutes ces injonctions, toute cette pression. Et puis tout,

  • Speaker #0

    tout l'environnement ne fait que te rappeler ça de toute manière. Que ce soit les publicités dans la rue, les publicités à la télé, les réseaux sociaux, le milieu du sport dans lequel toi et moi on gravite aussi où il y a quand même des dingueries. Tout, en fait, tout ne vise qu'à te rappeler ça en permanence. Donc même quand tu déconstruis les choses, ça te remet des petites claques de temps en temps et c'est un parcours de se réappartenir.

  • Speaker #1

    Oui, ça demande beaucoup de force, force qu'on n'a pas forcément. Et surtout en plus après quand on doit assumer potentiellement une ou des maternités, ce qui généralement entame pas mal les réserves d'énergie des mamans dans beaucoup beaucoup beaucoup de cas parce que le déséquilibre est très très fort quand même dans de très nombreux couples ou situations monoparentales parce que des fois il n'y a pas le choix. Donc c'est dur, c'est dur pour les femmes, c'est dur pour les mamans puis après bah prends ta force là, récupère ta force et puis déconstruit. j'en ai plus en fait tu vois donc c'est vraiment un cheminement qui est à mon avis très progressif méticuleux faut pas que ça devienne une pression supplémentaire parce que souvent on se retrouve à faire ça d'ailleurs voilà j'ai travaillé sur un prochain épisode de podcast qui est justement là dessus qui est de ne pas enfin si tu t'épuises et tu te mets la pression à vouloir prendre soin de toi en fait ça peut pas marcher Sauf qu'avec toute la charge mentale qu'on a déjà, toute la pression qu'on doit supporter au quotidien, les femmes d'une manière générale, ça peut vite devenir en fait une pression, une tâche supplémentaire. Donc il faut faire attention à ne pas l'aborder comme ça. Et puis, moi la question que j'aime me poser et proposer aux femmes de se poser, c'est d'avoir une pensée, de se demander comment la femme qu'elles seront dans 10, 20, 30 ans, que moi, le... voudrait qu'elle soit et de se projeter en fait dans cette vie future en tant que cette personne future en général ça ça débloque des petits trucs ça a tendance à débloquer pas mal de bienveillance alors je sais que c'est très galvaudé mais moi c'est un terme que j'utilise beaucoup de faire preuve de bienveillance envers soi même parce que quand même c'est c'est c'est quelque chose qui est aux abonnés absents de beaucoup de femmes encore une fois mais généralement ouais moi je propose d'avoir une pensée pour pour cette femme là et puis de se demander ce qu'on peut faire aujourd'hui pour que cette femme là puisse avoir une bonne qualité de vie puisse être heureuse et profiter de la vie et ça je trouve Je trouve que c'est un bon point de départ parce que les faits sont là. Aujourd'hui, la longévité en bonne santé des femmes est inférieure à celle des hommes, largement. Alors certes, on vit plus longtemps, mais en moins bonne santé. Et moi, je trouve ça quand même extrêmement triste. Et c'est des choses qui ne relèvent pas de la fatalité du tout. Parce qu'on a le pouvoir entre les mains, mais c'est clair que quand on en est autant dépossédé par une société qui nous fait totalement tourner notre attention et consacrer notre énergie à des choses absolument futiles, ce pouvoir, on a tendance à très vite le perdre et à vouloir le récupérer, parfois très tardivement. Alors c'est jamais trop tard. C'est jamais trop tard. Et j'ai entendu, je suis désolée, là je fais un monologue de l'espace, mais j'ai entendu Nana la dernière fois me dire que son médecin lui avait dit que de toute façon, après la ménopause, elle ne pouvait pas construire de muscles. C'était terminé. Mais à quel moment, dans les études de médecine, t'apprends des trucs comme ça ? Non. En fait, tant que t'es en vie, ton corps y répond. La synthèse de protéines musculaires est existante du moment où tu stimules ta... C'est horrible de dire ça !

  • Speaker #0

    Le nombre de conneries dans l'accompagnement et le soin... Ah, la femme, et ça se voit de toute façon dans l'obstétrique, dans la médecine, dans plein de choses de toute façon. Et hallucinant, tu sais que, parenthèse, après je te laisse finir, parce que moi j'aime beaucoup ton monologue pour le coup. Je suis allée chez l'ostéo quand même, parce que j'ai eu une fracture de fatigue sur une jambe. Je suis allée chez l'ostéo au mois de juillet. Mon ostéo, j'ai mal aux articulations, je sais ce que je ressens. C'est pas parce que je suis une femme que, entre guillemets, je ne suis pas rationnelle, comme on nous le dit très souvent. Je sais ce que je ressens, je sais où j'ai mal. Je fais la différence, on va dire, entre une contracture et une douleur qui est différente quand même, tu vois. Elle m'a dit, ouais, mais là, vous avez 33 ans. Peut-être que c'est juste des douleurs articulaires. Peut-être que vous êtes en périménopause. Mais tu dis ça à une femme de 33 ans. Mais moi, je me suis pris une douche froide. Je te jure, Amandine, je suis sortie de là. Je me suis dit, à qui je peux en parler ? Ok, à qui je peux en parler ? Tu sais, j'ai commencé un peu à paniquer. j'ai commencé un peu à paniquer mais en fait juste pas du tout Mais dans quel monde tu dis ça à quelqu'un en fait ? Donc il y a manque de connaissances, manque d'empathie et manque de compréhension sur tous les plans de la femme en fait. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui. Ah mais totalement. Je sais pas si tu l'as lu. Alors moi je l'ai commencé et je vais me prononcer sur un livre que j'ai commencé mais que je n'ai pas lu parce que j'ai switché sur un style littéraire complètement différent. Mais que je vais continuer. J'ai entendu une interview à propos de ce livre sur France Inter qui était vraiment excellente. qui m'a poussé à acheter le livre et qui s'appelle « Les négligés » , qui est une enquête sur la prise en charge de la santé des femmes actuelle et au travers des décennies passées, et qui est très intéressante justement à ce propos. Donc voilà, petite piste éventuellement de lecture qui risque de faire un peu grincer des dents quand même, mais qui reflète très très bien l'état actuel de la prise en charge de la santé des femmes, de la considération de leur santé. Parce que, alors c'est peut-être une croyance personnelle, mais je pense que si les hommes souffraient des mêmes maux que nous, la prise en charge serait complètement différente et beaucoup plus rapide. Voilà.

  • Speaker #0

    Je ne peux qu'être d'accord, on le voit rien qu'avec la contraception. Ou la contraception... masculine avec des effets secondaires n'a pas été tolérée. C'était les mêmes effets secondaires que pour la contraception féminine. Mais bon, je vais éviter de remettre de l'huile sur le feu parce que tu connais mes points de vue et les auditrices ont les mêmes points de vue. Je voudrais épingler, comme tu dis, j'adore cette expression, ce que tu as dit tout à l'heure par rapport au fait de prendre soin de soi et notamment de ne pas se mettre de pression avec ça. Et je trouve que c'est vraiment super important de le préciser parce qu'en fait, le « prends soin de toi en tant que femme » n'est pas du tout le même. qu'on va entendre de manière générale dans une société qui est justement régie par le patriarcat et qui est basée sur un marketing d'énormément de consumérisme et de marketing rose, qui est vraiment fait pour faire dépenser les femmes dans l'esthétique, etc. Ce n'est pas du tout la même chose. que le prendre soin de toi en tant que femme, dont on est en train de parler avec Amandine, qui est en fait prendre soin de ton énergie vitale. Je vous donne des exemples. Moi, ça fait quand même quelques mois, pour ne pas dire années, que je pète régulièrement des plombs à la salle de sport. Je vais en salle de sport, je fais plein de sports différents, des trucs super sensuels et des trucs hyper plus agressifs avec de la boxe et des trucs comme ça. Et en ce moment, je prépare une compétition. Donc je fais beaucoup beaucoup de sport, sauf qu'il y a des jours où j'ai pas envie d'aller faire ma séance toute seule, je fais beaucoup de classes. Et donc je vais à des classes qui sont des classes 100% femmes de temps en temps, et qui sont censées être des classes force et power pour les femmes. Ça me désole... Je sais que tu sais ce que je veux dire. Ça me désole d'arriver dans des classes où en fait on nous fait faire des tout petits exercices où il faut lever la patte comme un chien avec un mini élastique au bout du pied, pendant une heure en nous disant qu'en fait c'est comme ça. qu'on va devenir féminine parce que sinon, on va devenir pas jolie et notre corps va changer. Ça me désole aussi d'aller dans des séances, des classes mixtes, où le prof, et c'est parce que c'est la consigne qui lui est donnée, demande « Quelle femme va faire les exercices pour les épaules ? » Et moi je dis « Bah je sais pas, toutes, il y a un problème, on est censé choisir. » Et qu'en fait, il y a des gens dans la salle qui me répondent « Bah non, pas toutes, en fait. Pas toutes, il n'y a que celles qui veulent. » Bah pourquoi ? Bah parce que c'est pas beau en fait. C'est pas beau une fille qui a des épaules, c'est pas beau une fille qui a des muscles. Et en fait... C'est toujours ces mêmes injonctions de « il faut prendre soin de soi, mais comme on veut que tu prennes soin de toi » . Donc s'il te plaît, si tu as des cheveux blancs, tu les teins, parce que sinon ça fait négliger. Si tu fais du sport, oui, mais t'en fais comme nous, on décide que tu le fais, comme il faut que tu le fasses. Donc c'est-à-dire, s'il te plaît, ne te muscle pas trop, tu restes sur du pilates. En fait, l'archétype qui résume absolument tout cette vision du prendre soin de soi patriarcal en tant que femme, et « s'il te plaît, vieillis de cette manière-là » , pour moi, c'est l'archétype de la clean girl. j'en parlais avec mon mec la dernière fois on sortait d'un café à côté d'un studio de Pilates et il voit toutes les femmes sortir du Pilates attention je critique pas le Pilates, je fais aussi du Pilates etc c'est très bien, mais en l'occurrence il y avait, je suis à Bali qui sortent de studio là, il y a beaucoup d'archétypes de la clean girl et mon mec qui ne connait absolument pas ce terme là de clean girl me dit, Chloé je trouve que c'est bizarre je sais pas pourquoi, elles se ressemblent toutes, elles sont toutes impeccables avec leur milieu, on dirait qu'il n'y a pas un truc qui dépasse. Il n'y a pas un truc qui dépasse. On dirait qu'elles sont super propres et qu'elles se sont lavées avec une éponge à gratter. Elles font super propres. C'est trop bizarre pourquoi elles sont toutes comme ça. Et je dis, tu vois, là, ce que tu viens de dire, ça décrit l'archétype de la clean girl. C'est comme ça que tu es censée prendre soin de toi en tant que femme, faire propre. Pas un cheveu qui dépasse, pas un cheveu blanc, pas un pet de gras, pas un pet de cellulite. Surtout pas trop de forme, surtout pas d'épaule. Il faut vraiment être fine, etc. Et ça, c'est le « prenez soin de vous en tant que femme » . qu'on essaye de nous enseigner. Et ce n'est pas le prenez soin de vous en tant que femme que toi, tu fais passer et que moi, j'essaye de faire passer aussi. Ou c'est en fait, attends, on va remettre un peu au centre notre énergie, notre santé, notre épanouissement, notre accomplissement. Mais ça, ce n'est pas facile, comme tu l'as dit tout à l'heure, parce que ça demande du courage, ça demande de la force qui est parfois difficile à trouver quand on est maman, quand on a une vie à mille à l'heure ou quoi que ce soit. Mais ça demande surtout d'envoyer chier des choses, des codes qu'on a quand même engrammés depuis qu'on est toutes... petites et qui sont engrammées dans l'immense majorité de la société. Donc, en fait, c'est revenir à incarner un féminin qui ne correspond pas forcément aux attentes extérieures. Donc, c'est vivre pour soi. Ça peut ne pas être facile pour tout le monde. Et ça, je le conçois.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui. Et je pense qu'un truc qui peut aider, c'est juste de bien différencier, s'entretenir dans l'objectif plus ou moins volontaire. De se conformer aux attentes extérieures que la société a de l'image qu'on lui renvoie, ce qu'on peut se méprendre à considérer comme le fait de prendre soin de soi, pour moi ça c'est entretenir son apparence de manière à ce que cette apparence puisse satisfaire les attentes qu'on a de la femme aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est ce que je dis.

  • Speaker #1

    globalement parce que malheureusement c'est pas que les hommes en fait maintenant les femmes aussi peuvent avoir cette attente là parce que c'est toute une éducation toute une construction derrière qui génère ces attentes et cette normalité et prendre soin de soi et ben c'est cultiver cultiver ce qui nous maintient en vie et ce qui permet notre qualité de vie en fait notre expérience de vie humaine qui finalement n'a pas grand chose à voir avec notre apparence extérieure, parce que notre apparence extérieure, elle en est une conséquence, elle en est un résultat. Clairement, si t'es bien dans tes pompes, bien dans ton assiette, que tu te nourris vraiment, que ce que tu apportes à ton corps te donne de l'énergie, nourris ta santé, ton plaisir, si tu te cultives, si tu te délaisses d'un stress et d'une charge mentale qui ne sont pas les tiens. toutes ces choses-là, si tu le cultives, bah, logiquement. Ça transparaît quand même pas mal de l'extérieur. Ça me fait...

  • Speaker #0

    Je suis assez d'accord. Voilà ! Je suis assez d'accord. Je suis complètement d'accord. Mais en fait, c'est ça le truc, tu sais, c'est on est dit tout le temps, mais comment tu fais pour être aussi solaire, aussi radieuse ? En fait, j'ai arrêté de me préoccuper de ça. C'est comme tout, c'est comme le fait de t'éclater à faire du sport, c'est ce qui va faire que oui, ta silhouette, elle va changer, mais c'est pas pour la silhouette à la base que tu le faisais. Ou quand t'es plus heureuse et que t'es alignée avec tes valeurs, t'as un visage qui est vachement plus rayonnant conséquence

  • Speaker #1

    Voilà, mais ça, tiens, c'est marrant parce qu'hier, j'ai poussé un petit coup de gueule sur Instagram. Instagram, j'adore Instagram, mais ça n'est pas le sujet de ce podcast. Mais voilà, j'ai poussé un petit coup de gueule. Et donc, j'étais en face caméra, ce que je fais assez rarement parce que je n'aime pas me filmer. Voilà. Et j'ai reçu plusieurs messages de nanas qui m'ont dit « Waouh, t'as une super peau, t'as une super mine, mais comment tu fais ? » « Est-ce que t'as des tips ? »

  • Speaker #0

    « Qu'est-ce qu'il faut qu'on achète ? » Ouais !

  • Speaker #1

    Je ne fais rien, c'est un tout. C'est toute ma qualité de vie aujourd'hui qui fait que j'ai certainement un terrain inflammatoire qui est plutôt très bien régulé. J'ai certainement des défenses antioxydantes qui fonctionnent très bien et pas de stress oxydant en excès. En fait, toutes ces choses-là, ce n'est pas ma crème, ce n'est pas mon rituel skincare du soir ou du matin. Mais c'est tout ce que je fais pour cultiver encore une fois ma forme, ma santé, ma qualité de vie, qui fait qu'effectivement, je pense que ma peau réagit plutôt pas mal au temps qui passe, ou en tout cas, en fait, ne vieillit pas avant l'heure. C'est juste ça. Alors bon, il y a aussi une part de génétique, très honnêtement. Après, quand je regarde mes parents, je n'ai pas forcément... Ils n'ont pas l'air d'avoir 30 ans de moins que leur âge. Donc, je pense vraiment que ce que je cultive à l'intérieur, en fait, transparaît à l'extérieur. Et encore une fois, peut-être que, et c'est fort probable, quand la péridominopause aura démarré, peut-être que d'un coup, je vais manger une sécheresse cutanée, des rides beaucoup plus accentuées. Eh bien, je ne vais certainement pas essayer de masquer tout ça parce que ça va faire partie de ma vie, tout simplement, de mon expérience de vie. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui...

  • Speaker #0

    Et tu seras aussi préparée. En fait, avec la connaissance que tu as et l'hygiène de vie que tu as, et je pense que c'est vraiment ça qu'il faut remettre au cœur de la notion de vieillissement, en fait, tu seras préparé, tu auras des outils, tu en auras sous la pédale pour mettre en place des choses. Et c'est encore une fois ce sujet d'éducation, de conscience, etc., qui est hyper important, je pense, à comprendre par rapport à notre énergie vitale, notre santé, notre santé mentale, notre épanouissement, etc. C'est que c'est uniquement en s'intéressant à ce qui nous concerne qu'on arrive à pouvoir mettre en place des choses. Donc là, Amandine, tu parlais de stress oxydatif, d'antioxydants. Évidemment, toi et moi, on baigne là-dedans. Mais je sais que, tu vois, moi, c'est pas des choses dont je parle forcément beaucoup de mon hygiène de vie sur le podcast. Je pense qu'il y a des auditrices qui nous écoutent qui n'ont pas de connaissances, en fait, là-dessus. Et encore une fois, l'idée, c'est pas de vous malmener quand on vous dit ça. C'est de vous dire, si vous n'avez pas encore ces connaissances et ces clés, Bon déjà, vous pouvez aller checker ce que fait Amandine, parce qu'elle parle forcément... beaucoup de ça. Moi, je le fais peu, mais je ressens l'envie de le faire quand même de plus en plus. Et en fait, c'est justement en s'éduquant sur ça, comment est-ce que je me nourris, qu'est-ce que je mets dans mon assiette, l'importance de construire du muscle pour bien vieillir. La base de la base de la base, construire du muscle, limiter le stress oxydatif. Et Amandine, elle vous dit tout ça alors qu'elle vit en région parisienne, parce que je le dis, parce que je sais que... Moi, on va me dire, oui, mais c'est facile pour toi, tu vis à Bali. Amandine vit en région parisienne et c'est elle qui vient de le dire donc c'est vraiment je pense que c'est quand même assez important c'est toutes ces choses là qu'on essaye de manager avec ce que je répète souvent avec la respiration, avec la méditation avec le fait de vivre en alignement avec ses valeurs avec le fait d'envoyer chier ce qui nous met des pressions qu'on n'a pas à subir, de recadrer les gens de se réapproprier son corps, sa sensualité, sa sexualité etc. et il y a toute cette partie de longévité et je pense que ça serait peut-être bien qu'on fasse un deuxième épisode juste là-dessus Oui. Kamandine aborde beaucoup, et vous le verrez dans son contenu, avec justement la construction musculaire, avec la notion de mobilité. Mais ça, la notion de mobilité, c'est des choses qu'on néglige énormément quand on est jeune, alors qu'en fait, ça fait vraiment partie de la santé du corps, ça fait partie de la notion de plaisir, de la sexualité. Honnêtement, quand on a plus de mobilité juste dans les hanches, le plaisir qu'on prend sensuel et sexuel est décuplé par je ne sais pas combien. Donc juste ça, en fait. Donc il y a la mobilité, il y a la souplesse, il y a la notion de plaisir dans l'assiette, le côté antioxydant, enfin il y a plein de trucs, ça, il faut vraiment que vous alliez voir ce qu'Amandine fait. Je ne dis pas que c'est facile d'avoir toutes ces clés, mais aujourd'hui, vous pouvez avoir accès à plein de connaissances. Donc, c'est intéressez-vous à votre énergie vitale, à votre longévité, à votre sexualité. Intéressez-vous à vous, même si ça peut paraître super autocentré. Dit comme ça, on dit souvent que c'est très autocentré. En fait, c'est qu'il n'y a pas grand-chose qui est fait aujourd'hui pour que vous compreniez comment vous-même vous fonctionnez en tant que femme. Juste petit rappel, le clitoris qui est apparu dans les livres de science de SVT, très tardivement quand même. Donc juste, c'est un truc comme ça.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, j'en profite là-dessus. Toi, tu parlais de mobilité, mais autre bienfait aussi de s'intéresser à soi de l'intérieur et notamment par l'entretien des muscles profonds, le plancher pelvien, le périnée, ce n'est pas juste un petit peu de rééducation postpartum ou éventuellement commencer à y penser quand on a des petites fuites parce qu'on rigole un petit peu trop fort ou qu'on éternue ou qu'on fait de la corde à sauter. C'est un travail de ces muscles profonds qui est extrêmement important, déjà d'un point de vue fonctionnel, parce qu'on n'a pas forcément envie de devoir aller acheter des couches à un âge auquel on pourrait juste aller randonner sans se préoccuper de quoi que ce soit de cet ordre-là. Et ça, ce travail des muscles profonds qui va de pair avec le travail de la mobilité. qui va de pair avec le renforcement de nos muscles moteurs, c'est de l'entretien de notre personne et de nos capacités. Ce travail-là, il est extraordinaire aussi au niveau du plaisir sexuel qu'on peut ressentir et que malheureusement beaucoup de femmes aujourd'hui encore ne ressentent pas avec leurs partenaires. Alors c'est multifactoriel, il y a plein de choses à travailler et ce n'est pas du tout la responsabilité unique de la femme. Voilà.

  • Speaker #0

    Non, non, il y a un héritage qui est lourd.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre sujet. Mais bon, les hommes peuvent aussi beaucoup se remettre en question à ce niveau-là. Mais, mis à part ça, un plancher pelvien qui fonctionne bien, qui est bien connecté au cerveau, dont on a conscience, dont on prend soin, ça affecte positivement toutes les parts de la vie, dont le plaisir sexuel. Et puis, après, tout le monde. le côté fonctionnel qui peut avoir un impact majeur sur la qualité de vie des femmes. Donc bon, ça vaut le coup aussi. Le renforcement musculaire, l'entretien du capital musculaire et du corps, c'est aussi ça. Surtout ça, beaucoup ça. C'est pas juste avoir les fesses bombées et éviter absolument d'avoir les bras qui pendouillent. Alors des bras musclés, au repos, ça pendouille. Voilà. Que ce soit très clair. On est là déjà !

  • Speaker #0

    Prêt à l'appui, personne ne voit la vidéo, mais oui, prêt à l'appui !

  • Speaker #1

    Dommage, j'ai des manches en plus, mais ouais, c'est juste, ça c'est des choses qu'on nous a incrustées contre notre gré, enfin en tout cas sans notre accord, très très profondément dans le cerveau, comme la cellulite, etc. Non, juste en fait, ce ne sont pas des problèmes, ça n'est à aucun moment, c'est comme si... Oh, t'as des yeux ! Chloé, t'as des yeux pour que tu fasses quelque chose ?

  • Speaker #0

    Oh la vache, vous se cachez. En plus, aujourd'hui, j'ai une conjonctivite. Vous ne voyez pas la vidéo, mais j'ai un oeil à moitié fermé, mais c'est pas grave.

  • Speaker #1

    Alors, petite parenthèse, Chloé m'a prévenu juste avant qu'on enregistre. Elle est juste canonissime. On ne voit absolument rien.

  • Speaker #0

    Je fais un clin d'œil en permanence à Amandine.

  • Speaker #1

    Je suis très flattée. Ouh là là. Mais bon, voilà. En tout cas, le renforcement musculaire, c'est... Alors, ça peut démarrer par des considérations d'ordre esthétique extérieur. beaucoup de femmes, c'est comme pour la perte de poids généralement c'est plus l'apparence extérieure qui pose problème au delà des articulations ou encore une fois, perte de fonction du plancher parce que ça arrive beaucoup avec le surpoids donc c'est plus en général des préoccupations d'ordre extérieur d'apparence extérieure mais si c'est un point d'entrée, c'est très bien et d'ailleurs j'ai vu quand même beaucoup de femmes prolonger leur pratique en découvrant en fait tous les bienfaits collatéraux de cette pratique et puis finalement reléguer bien loin derrière leur apparence pour mettre beaucoup plus en avant tous les bienfaits qu'elles en ont récoltés au fur et à mesure et alors au delà de la mériduration des capacités parce qu'être capable en tant que femme c'est

  • Speaker #0

    juste énorme c'est une reprise de pouvoir énorme moi quand je vois des nanas qui me disent je suis tellement d'accord quand je vois des nanas qui me disent

  • Speaker #1

    La dernière fois, c'est quelqu'un de la famille qui m'a dit, de ma belle famille qui m'a dit « Moi, je n'arrive pas à porter mes courses, c'est mon mari qui porte mes courses. »

  • Speaker #0

    Voilà. Donc en fait, on est en train de regagner en autonomie. Autonomie et indépendance, et je pense qu'on en a vraiment besoin.

  • Speaker #1

    Ah mais oui, oui, oui. Et ça, nos muscles peuvent nous l'apporter, cet entretien de nos muscles. C'est une des conditions sine qua non en fait pour récupérer ça et cette autonomie, moi je mets un point d'honneur et c'est pour ça je pense que je cultive autant déjà personnellement ma santé, mon bien-être aujourd'hui parce que c'est une de mes plus grandes truies dans la vie de perdre mon autonomie. Et il y a tellement de femmes qui perdent leur autonomie et notamment par les conséquences de fractures liées à l'ostéoporose qui affectent mais dramatiquement la longévité en bonne santé et la longévité... tout court des femmes, parce que la longévité post-fracture de la hanche de la femme, elle est ridiculement courte. Et en général, ces dernières années de vie se passent en fauteuil ou avec une mobilité extrêmement réduite et une autonomie extrêmement réduite. C'est dramatique. Et quand on sait que la moitié des femmes de plus de 50 ans souffrira d'une fracture, aujourd'hui, c'est des chiffres réels, statistiques vérifiées, euh 50% des femmes, à partir de 50 ans, souffrira d'une fracture liée à l'ostéoporose au cours de sa vie. Alors, c'est pas forcément une fracture du col du fémur, mais c'est extrêmement handicapant, en fait, d'avoir des os qui pètent.

  • Speaker #0

    C'est invalidant, en fait.

  • Speaker #1

    C'est complètement invalidant. Et ça, un des premiers facteurs limitants qui permettent de prévenir ça d'une manière ultra efficace, c'est notre capitale musculaire, notre masse musculaire. Donc on se muscle, et on se muscle les épaules, et puis quand on voit en plus le nombre de tendinites qui surviennent, justement quand le terrain inflammatoire n'est plus régulé par les oestrogènes à partir de la périménopause, dont souffrent les femmes, mais c'est un nom d'ailleurs, je ne m'en rappelle plus, mais ça, entretenir notre capital musculaire, par du renforcement, par de la mobilité aussi, c'est un des meilleurs moyens de prévenir ça, et avoir un corps qui fonctionne. Notre corps, il nous soutient jusqu'à notre dernier souffle. Il nous maintient debout, il nous permet de bouger, il nous permet d'expérimenter la vie. Donc quand on perd ça, on perd un soutien énorme dans la vie, au sens littéral du terme. Et ça, moi, c'est quelque chose, j'aimerais, s'il y a un message que je veux faire passer, c'est que toutes les femmes pensent à ça dorénavant, quand elles se considèrent, en fait, qu'elles pensent à ça. Qu'est-ce que je peux faire pour, dans ma vie, rester soutenue, rester debout et rester capable, rester valide, rester autonome ?

  • Speaker #0

    C'est le corps, vraiment le corps. C'est vraiment pour ça que je voulais qu'on en parle. Tous les jours, je vois tellement de pression, d'injonction à jamais en faire trop, surtout pas trop se muscler, mais aussi pas avoir l'air de... De manger à tous les râteliers, moi c'est un truc que j'entends beaucoup à mon sujet, que je bouffe à tous les râteliers, que je fais trop de trucs, que je fais un peu trop de trucs en même temps, parce que je fais de la danse, je fais un aérocle, je fais de la boxe, je fais des trois trucs. Oui, et j'ai pas envie juste de choisir. Et puis il y a aussi beaucoup de discours qui nous font croire que justement on est des petites choses fragiles et qu'on n'est pas capable, qu'on n'est pas capable de porter, qu'on n'est pas capable de se dépasser. Voilà, il y a beaucoup de choses comme ça. Et le corps, je pense que tu le sais parce que c'est vraiment un pilier central dans mon contenu et dans cette espèce de mission que j'essaie d'incarner. Pour moi, le corps, c'est vraiment un truc central, tant en termes de sensorialité, d'expérience, de compréhension de la vie, de dépassement de soi, mais aussi de douceur. C'est vraiment quelque chose qui est central. Et je pense que bien vieillir, ça passe par le réapproprier et pas uniquement de la manière dont moi j'en parle dans mes épisodes, beaucoup avec cette notion de sensualité et autres. Oui. mais ça passe vraiment aussi par cette hygiène de vie, le capital musculaire et la compréhension de notre corps sous absolument tous ces aspects. Donc merci, vraiment merci beaucoup. Juste là, je suis en train de me dire ce que je vois le temps tourner. J'aurais aimé qu'on fasse peut-être d'autres épisodes, peut-être sur la longévité, peut-être sur la posture. En fait, il y a beaucoup de trucs qui me viennent. Donc si jamais il y en a parmi vous qui nous écoutent, des femmes qui ont envie qu'on fasse un autre épisode avec Amandine, euh sur un sujet spécifique, sachant que nos hygiènes de vie, nos visions de la vie de la femme, du féminin, se rejoignent en énormément de points, on partage beaucoup de valeurs communes. Dites-le moi, peut-être dans les commentaires, ou en DM, ou à Amandine en DM, pardon, je ne veux pas te... je ne veux pas faire une avalanche de DM, mais au cas où. Et comme ça, on pourra peut-être faire un, deux ou d'autres épisodes ensemble sans souci. Amandine, si jamais il y a des auditrices ici qui ont envie de... de découvrir un peu plus ton approche, mais qui ont aussi envie justement de commencer. Admettons de commencer à apprendre à bien vieillir, accepter de vieillir, rétablir un rapport au corps qui soit différent, et qu'elles ne connaissent pas encore ton univers. Par où faut commencer ? On s'intéresse à quoi chez toi en premier ? On te suit où ? On fait quoi ? Par où on commence ?

  • Speaker #1

    Alors, le podcast Les Sentiers du Bien-être... Parce que c'est là maintenant que je partage vraiment tout et des outils très concrets. Mais parce que clairement, le travail de base se fait quand même dans la tête. Parce qu'en général, il y a tout un travail de mindset à modifier, à cultiver pour justement passer à l'action et savoir pourquoi on passe à l'action. Donc moi, ça reste en plus ma plateforme favorite sur laquelle je vais de plus en plus exclusivement partager. Parce que je pense que c'est là que le temps d'attention est quand même le plus qualitatif. et qu'on peut retirer des choses vraiment utiles à appliquer à soi beaucoup plus que en binge-watchant des contenus Instagram donc ouais, les sentiers du bien-être c'est une bonne base et puis voilà, avec plaisir pour de prochains épisodes avec toi si ça peut intéresser toutes les personnes qui sont en train de nous écouter ce sera avec plaisir de toute façon je vous mets les liens d'Amandine,

  • Speaker #0

    ils sont dans la description de l'épisode je mets l'Instagram, le podcast et au cas où, Amandine a aussi Powerhouse, je vous laisserai aller voir Mais en fait, c'est ce qui fait que je trouve que ton approche correspond à tous les niveaux, entre guillemets niveaux, en tout cas à toutes les approches, tous les chemins, on va dire, des femmes qui sont très sportives à celles qui sont justement très débutantes. Vraiment, vous allez trouver plein de choses chez Amandine et je trouve que c'est vraiment une approche qui est très complémentaire de ce que vous avez ici. J'espère que ça vous a plu.

  • Speaker #1

    Moi aussi. Merci pour votre écoute.

  • Speaker #0

    Voilà pour cette écoute. j'espère que ça vous a plu j'espère que vous avez aussi découvert des discours qui peuvent être complémentaires à ce que je vous dis et qui sont quand même différents puisque ça reste une approche qui est différente c'est vrai que sur ce podcast moi j'aborde très très peu mon hygiène de vie et pourtant c'est vraiment quelque chose qui est extrêmement important pour moi et en particulier il y a quelque chose que je dis c'est que ça fait en gros depuis que j'ai 30 ans mon objectif n'est plus d'être une nana une nana jolie alors qu'avant c'était le cas mon objectif c'est d'être à 40 ans au top de ma forme sur tous les plans. Et j'ai envie de devenir une athlète, et je suis en train de devenir une athlète. J'ai envie de savoir super bien danser, j'ai envie de m'éclater, j'ai envie de remettre en priorité vraiment cette notion de comment est-ce que je veux bien vieillir, comment est-ce que je veux vieillir, et vieillir à 40 ans, 50 ans, 60 ans. Et en fait, c'est comme si mon focus avait un peu changé. Ce n'était plus du tout la même chose. Donc tout ce qu'on s'est dit là, j'espère que c'est des choses qui pourront vous parler, qui pourront aussi vous faire du bien, peut-être vous rassurer. Et je sais qu'on n'a pas pu tout aborder. Voilà, dites-moi si vous voulez que je refasse un épisode peut-être sur la notion des angoisses qui sont liées au vieillissement, à l'âge, au temps qui passe. Peut-être juste même en fait à la notion de beauté, puisque c'est quand même des choses qui sont assez présentes. À la sexualité, au rapport au temps, bref, plein de choses. Voilà, je vous embrasse très fort et puis je vous retrouve la semaine prochaine. pour un nouvel épisode qui j'espère vous plaira.

Description

J'ai peur de vieillir ! Comment accepter ceci en tant que femme ?

Comment accepter mon corps et les changements qu’il traverse ?

Comment faire de l’âge un atout et non une peur constante ? Que mettre en place ?


J'ai beau avoir seulement 33 ans, la peur de vieillir est déjà là depuis un moment. Je vois mon corps changer, et je développe une relation différente à ma féminité au fil des années (pour le meilleur!).


Dans cet épisode, j’échange avec Amandine Léger, une femme que j'apprécie particulièrement et qui porte des valeurs similaires aux miennes sur ce que signifie vieillir en tant que femme aujourd’hui : les injonctions, les angoisses autour du corps et de la beauté, la santé, la sexualité, le rapport au temps, mais aussi l’opportunité de se libérer, de gagner en puissance et d’habiter sa vie différemment.


Écoute cet épisode pour :

  1. comprendre les peurs liées à l’âge et les déconstruire avec intelligence

  2. découvrir comment habiter ton corps à chaque étape de ta vie

  3. repartir avec des clés concrètes pour cultiver une féminité vivante et libre


Retrouvez Amandine sur Instagram https://www.instagram.com/amandineleger/ et sur son podcast Les sentiers du bien-être !


💌 Pour aller plus loin sur ce sujet :

Tu peux faire télécharger la transcription de l'épisode ! Si tu veux me laisser un petit mot doux, c'est ici pour mettre un avis sur le podcast 🌞


Et pour encore plus de contenus, déclics & partages :

  1. 📩Reçois gratuitement ma newsletter bi-mensuelle pour des infos & contenus exclusifs

  2. Toutes les formations que je propose sont ici : chloebloom.com/catalogue

  3. 📕 Mes livres sont disponibles juste ici !

  4. Pour explorer la sensualité grâce à des rituels olfactifs : les bougies sensuelles de Maison La Lune à prix tout doux, c'est ici : maisonlalune.com


Rejoins la communauté sur Instagram & dans mon canal, ainsi que sur Facebook


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast La Vie Suffit. J'ai peur de vieillir, comment est-ce qu'on peut accepter ça en tant que femme ? Comment est-ce qu'on accepte que notre corps traverse des changements et qui subit le temps qui passe aussi ? Comment est-ce qu'on peut faire pour faire de l'âge un atout et non pas une perconstance ? Qu'est-ce qu'il faut mettre en place ? Dans cet épisode, on va parler de ça. J'ai une invitée particulière justement sur cet épisode que je nomme Amandine Léger, une femme que j'adore. Je vous laisse écouter la suite. Je suis Chloé Bloom, entrepreneur aux Multicasquettes. Chaque jeudi, je vous partage les réflexions, les phases d'introspection, les clés qui, selon moi, permettent de vivre notre vie plus pleinement et de trouver plus d'épanouissement. Chaque épisode est une invitation à exprimer encore plus librement toutes les parts de vous. Si cela vous plaît, je vous invite à partager les épisodes à vos proches qui en ont besoin, ainsi que laisser une jolie note et un commentaire si vous souhaitez soutenir le podcast. Alors salut tout le monde. C'est un épisode un peu particulier, je fais très peu d'épisodes en duo, mais là pour ce sujet-là ça me paraissait super intéressant. En gros pour vous mettre un petit contexte, donc moi j'ai 33 ans à l'heure où j'enregistre cet épisode-là, et j'ai déjà peur de vieillir depuis un petit moment. Des peurs qui sont diverses, qui peuvent être liées à la peur de perdre des qualités que j'ai aujourd'hui, de peur de perdre de la place, de peur de perdre des capacités physiques, de peur de perdre des capacités cognitives, de peur de perdre ma beauté aussi, honnêtement ça serait mentir que de dire que c'est pas le cas, de peur de perdre le droit à la parole aussi. Bref, il y a plein de choses et j'ai cette conscience et je déconstruis aussi le fait que ces peurs-là, en fait c'est des choses qui me sont insufflées, en fait, que c'est des peurs qui ne m'appartiennent pas réellement, mais qui me sont plutôt enseignées et qui me sont éduquées depuis que je suis toute petite. On le sait, en fait, une femme qui vieillit, c'est de moins en moins bien vu. Enfin, c'est pas bien vu, en fait, on le voit de plus en plus. Les actrices qui vieillissent sont de moins en moins de place, par exemple, dans le cinéma. On voit, sur les publicités, on voit que des peaux qui sont très jeunes, des corps qui sont très jeunes, en plus de ça, avec des standards de beauté quand même très très très précis, etc. Et puis même moi, en fait, je vois mon corps changer. Il y a des choses qui m'ont fait peur, qui m'ont fait honte, c'est des choses que j'ai dû apprendre à déconstruire. Et je n'ai pas d'enfant et je n'ai que 33 ans certes, mais il y a quand même des choses qui, je le sais, me travaillent en amont. Et puis ce qui est magnifique en fait, c'est qu'en parallèle de ça, je développe une relation à mon corps et à ma féminité qui est très différente. Et honnêtement, pour le meilleur, je me sens de mieux en mieux dans ma peau, je me sens de plus en plus fière de moi, je me trouve de plus en plus femme, je m'assume de plus en plus. J'aime profondément le fait d'être une femme, enfin bref je noue un lien à mon corps qui est absolument incroyable et en fait régulièrement je suis face à des contenus ou face à des discussions avec des personnes qui me rappellent qu'en fait j'ai pas toujours été comme ça. Je vous donne un exemple, je suis tombée hier sur un réel d'un mec qui dit qu'une femme arrive à sa date de péremption à 30 ans donc au delà de dire que c'est profondément misogyne et complètement débile, je me suis dit ah ben en fait il y a vraiment des gens qui pensent comme ça, j'avais complètement oublié. Ou par exemple, comme une anecdote d'ailleurs que je donne dans l'épisode de podcast avec Amandine là, quand à ma salle, on me dit, ben non, mais en fait, les filles avec des épaules ou des muscles, c'est pas joli. J'avais complètement oublié qu'il y avait des gens qui réfléchissaient encore comme ça. J'avais complètement oublié, même quand on me dit en fait, non, mais en fait, ah, mais en fait, t'as des cheveux blancs, ça fait un peu négligé, toi, t'es plus toute jeune. Je me dis, mais ah, j'avais oublié en fait que... J'avais oublié qu'en fait, je croyais aussi à tout ça en fait avant. Donc c'est très chouette finalement de voir les années qui passent et la confiance que je prends en mon corps. Et en même temps, ça me fait de la peine et ça me rend triste de voir déjà encore énormément de femmes enfermées là-dedans. Et de me voir aussi moi avoir des peurs malgré toute cette conscience que j'ai. J'ai quand même ces peurs qui viennent et ces peurs du temps qui passe et cette peur de vieillir. Et je pense que j'en ferai un épisode en solo à part entière parce que c'est un sujet qui m'habite profondément. avec la peur de vieillir, la peur du le temps qui passe et la peur de perdre de la place et de la crédibilité, si vous voulez, dites-moi, si ça vous intéresse, c'est vraiment quelque chose que je peux faire. Mais il y a aussi autre chose, c'est quelque part, ça me rend triste de voir que finalement on adhère encore de manière générale à beaucoup de normes comme ça. En fait, il y a quelque chose qui me rend triste dans le fait, dans ce mensonge énorme en fait. Dans ce mensonge énorme qui est que la vieille chez une femme, c'est forcément terrible et c'est forcément honteux et qu'à côté de ça, on ne se préoccupe pas de ce qui est vraiment important, à savoir une femme qui vieillit. Il y a des choses qui sont très importantes, notamment par rapport à sa santé. Santé mentale, Amandine en parlera aussi très bien par rapport à la santé physique dans l'épisode, que ce soit même par rapport à l'obstétrique. Je crois que dans l'épisode aussi avec Noémie Delattre, elle parlait du fait que quand on devient maman, il faut savoir qu'en fait, il y a des dingueries, clairement. Donc, on prend de l'âge, on devient maman, on est une femme, et on est de moins en moins, en fait, le système tourne de moins en moins autour de nous. Et donc, moi, c'est quelque chose, c'est un sujet sur lequel je travaille, je m'éduque beaucoup et j'essaye de plus en plus, en fait, d'avoir des modèles. d'avoir des modèles qui sont vraiment profondément inspirants pour moi. J'ai beaucoup de mal à trouver des modèles inspirants et des modèles qui portent des valeurs similaires aux miennes. J'essaie de me battre un peu contre ces clichés de clean girl, de femmes toujours plus fraîches et toujours plus ci et toujours plus ça. Et à la fois, c'est difficile de trouver des modèles, mais il y a plein de créatrices de contenu aujourd'hui qui portent des messages qui sont très beaux, qui sont des messages qui sont féministes, des messages qui sont holistiques sur la santé, vraiment sur tous les plans. de la femme, que ce soit lié aux peurs de vieillir qui sont purement physiques, purement esthétiques, la peur de vieillir qui sont plutôt du côté mental, plutôt du côté sportif, dans le couple, enfin il y a plein de choses. Donc en fait j'essaie vraiment de consommer des contenus en fait comme ça qui me permettent 1. de m'éduquer, de me rassurer, de me faire du bien. Et il y a quelques années en fait j'ai rencontré, quand j'étais vraiment dans l'univers du fitness, j'ai rencontré Amandine, Amandine Léger. qui était comme moi en fait à l'époque, une créatrice de contenu vraiment dans le fitness, on était toutes les deux en mode fitness, esthétique, alimentation, etc. Moi j'ai été aussi vegan en plus pendant quelques années, et Amandine est vegan aussi, donc on partageait vraiment ça en commun, et en fait plus les années passent, plus je me reconnais aussi dans ce qu'elle partage, et je lui dis d'ailleurs en début d'épisode, parce que justement elle parle de plus en plus de prendre soin de son capital, prendre soin du capital que l'on a. Et en fait, ce qu'elle appelle ce capital, prendre soin de son capital musculaire, en fait, cette approche très science-based qu'elle a finalement. En fait, moi, je vous parle souvent de la version un peu complémentaire de prenez soin de votre énergie vitale, de votre énergie sur tous les plans. Réappropriez-vous votre corps, votre sensualité, votre alignement, vos ambitions, vos désirs. Tout ça, c'est des choses qui vous appartiennent, que vous pouvez redéfinir. Voilà, et je trouve qu'Amandine redéfinit aussi cette notion du... bien vieillir et du vieillir en tant que femme. Voilà, donc c'est très chouette, donc j'ai voulu l'inviter, et vous allez voir qu'en fait, dans cet épisode, on va malheureusement pas avoir le temps de parler de toutes les choses que j'avais préparées et que je voulais aborder avec elle, mais on va quand même avoir le temps de parler un peu de ses peurs, de ses injonctions, de l'opportunité qu'on peut aussi avoir de gagner en puissance, d'habiter sa vie différemment, des angoisses qu'on peut avoir, des faits aussi. de la sexualité, du rapport au corps, on va parler un petit peu de tout ça, et j'espère vraiment que c'est quelque chose qui vous plaira. Alors en gros, pourquoi est-ce qu'on fait cet épisode ensemble ? Je t'ai toujours suivie de près, de loin, on a aussi cette passion pour le sport en commun et tout, mais pour être complètement honnête, j'ai l'impression que plus je vieillis, plus je me reconnais dans ton contenu et dans... Et en toi, j'ai beau avoir 33 ans, j'ai peur de vieillir et je pense de plus en plus. Et il y a plein de sujets qui me préoccupent de manière différente. Je me rappelle il y a quelques années, quand on était en mode fitness à fond, pour le côté vraiment esthétique, on est toutes les deux passées un peu par ça. Et moi, je vois que plus je vieillis, je prends de l'âge, plus mon rapport au corps change. Et il y a beaucoup de choses que toi, tu as partagées dans tes contenus sur pas mal d'injonctions auxquelles on est un peu soumises, etc. qui résonnent, qui me rassurent, qui me font me sentir comprise aussi. Je sais pas, donc je sentais que t'étais vraiment la bonne personne, et je pense que c'est aussi parce qu'il y a le lien, le rapport au sport qu'on a vraiment en commun, et je pense que j'aimerais que ça soit aussi central dans cet épisode. J'ai envie que les femmes comprennent qu'il faut qu'elles se mettent au sport pour leur santé et pour bien vieillir, mais on en reparlera. Alors question, je crois pas te l'avoir posée dans la vie privée cette question, est-ce que toi t'as peur de vieillir ? Est-ce que t'as déjà eu cette peur-là ? Est-ce que tu l'as ? Est-ce qu'elle vient ? Est-ce que pas du tout, t'es pas concerné ?

  • Speaker #1

    Alors, bon, déjà, juste pour rebondir sur ce que tu dis, ça me fait super plaisir parce que figure-toi que moi aussi, plus j'avance dans les années, plus je me reconnais dans mes contenus.Et ça,ça fait partie des choses positives qui arrivent avec l'âge. C'est que quand même, généralement, quand on avance dans la vie, tiens, c'est une expression à toi ça d'ailleurs, mais on enlève des couches d'oignon et on se débarrasse de tout un tas de trucs, de rôles. de faux semblants qu'on se trimballe toute notre vie pour essayer de se conformer un petit peu aux attentes des autres et ça c'est c'est un des gros avantages quand même de la maturité c'est que généralement ça ça dégage et c'est génial c'est génial alors bon les contenus réseaux sociaux c'est pas forcément l'endroit dans lequel j'aime le plus m'exprimer mais en tout cas si ça transparaît c'est super cool parce que c'est vraiment ce que je ressens. Et est-ce que j'ai eu peur de Vieillir ? Alors, j'ai peur de perdre mes capacités physiques et cognitives. Ça, ça me fait peur. Surtout cognitives, en fait, parce que je pense que dès lors qu'on n'a plus notre tête, ce qui est quand même quelque chose qui arrive assez fréquemment, mais qu'on peut quand même prévenir au mieux. Et ça, c'est chouette qu'on ait quand même ce levier et ces possibilités entre les mains. mais j'ai surtout cette peur de perdre. de mes capacités. Mais alors, les rides, les cheveux blancs, la ménopause, je pense qu'en fait ce qui me fait peur, j'essaye au mieux de le comprendre pour l'approvisionner. L'approvisionner, je ne sais pas. Ça y est, je commence déjà à perdre mes capacités cognitives, ah mon dieu !

  • Speaker #0

    Tu vas quand même improviser de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, aussi. Mais du coup, non. Alors les signes du temps qui passe, ils me faisaient peur quand j'avais 20 ans. Parce qu'en plus, les modèles que j'avais autour de moi n'étaient pas forcément enthousiasmants. En fait, plus j'avance dans l'âge, et moins il me fait... Enfin non, j'ai plus peur du tout. Je suis plus curieuse de voir jusqu'à... Enfin, à quel moment peut-être la courbe va s'infléchir. Je sais pas si ça se dit. C'est vraiment dit. Voilà. peut-être je vais sentir mes articulations. Je sais qu'au moment de la mise en branle de ces montagnes russes hormonales, qui est la mairie périménopause, qui dure en plus quelques années, c'est quelque chose qui peut arriver, puisque les oestrogènes notamment jouent un rôle énorme à peu près à tous les niveaux. J'attends de voir à quel moment mes articulations vont commencer à faire la grimace, ma force va décliner. Parce que pour l'instant, je suis en gain de force constante encore aujourd'hui et je trouve ça extraordinaire, je trouve ça génial. Et en fait...

  • Speaker #0

    Juste, Amandine a 41 ans, juste pour celles qui ne la connaissent pas. On parle de ça parce qu'elle a 41 ans et c'est une athlète de ouf, mais vous irez voir sur son Insta, je mettrai tout en description.

  • Speaker #1

    Ah merci, ça me fait super plaisir ! Et bien c'est vrai qu'à 41 ans, je suis au top de ma forme et ça c'est absolument incroyable, que ce soit en termes de capacité cardiovasculaire, de force, de capacité motrice, J'ai jamais été dans cet état de forme là Et donc j'attends de voir, mais plus avec curiosité qu'avec peur.

  • Speaker #0

    C'est hyper encourageant ce que tu dis là, parce que moi j'ai hyper peur de vieillir, c'est pas une nouveauté. Et il y a plein d'autres peurs qui sont beaucoup plus superficielles aussi que j'ai, tu sais, par rapport à la notion de beauté, par rapport aussi à la notion de devenir transparente, parce que c'est déjà quelque chose que je commence à voir alors que j'ai que 33 ans. Mais je vois en fait que je ne suscite plus d'intérêt, que ce soit... hommes et femmes, en fait, dans certains aspects de ma vie, tu vois. Donc j'ai ce truc-là et le côté santé, force, énergie, etc., là, j'en suis au stade où je me suis dit, en fait, à 40 ans, je vais être au top de ma forme. Et donc, je crois que c'est maintenant que je suis en train de devenir meilleure que ce que j'étais, etc. Et le fait que tu dises, en fait, que t'abordes les choses... Un, avec curiosité, mais que tu dis, en fait, j'essaie de les comprendre pour me rassurer. En fait, c'est un peu ça qu'il y a dans le fond. En fait, c'est comment est-ce que je peux essayer de mettre de la conscience, de la connaissance, de la compréhension, etc. pour mieux m'apprivoiser les choses. Je pense vraiment que c'est la clé de tout. Enfin, sur toutes les peurs qu'il y a autour du vieillissement. Et je parle vraiment du vieillissement particulièrement féminin. Moi, je suis confrontée à pas mal de femmes qui m'écrivent tous les jours pour me parler de cette peur de vieillir. Je pense que toi aussi, même si c'est peut-être pas sur les mêmes choses. Toi, qu'est-ce que tu remarques dans les femmes qui t'écrivent, dans ta communauté ou de manière générale celle avec qui tu as des échanges ? C'est quoi les plus grandes peurs qui ressortent face au vieillissement ? Est-ce que c'est les mêmes que les tiennes avec la notion de force et de capacité ou est-ce qu'on est justement sur autre chose ? Est-ce que c'est du regard extérieur ? Est-ce que c'est du ressenti ? C'est quoi toi que tu as remarqué ?

  • Speaker #1

    Alors, moi j'ai une communauté, je pense que mine de rien, j'ai quand même pas mal de personnes et notamment celles qui échangent avec moi, qui me suivent depuis un moment. Et du coup, qui ont évolué avec moi, avec ces codes-là qui sont... Moi, j'ai essayé beaucoup de déconstruire la pression de l'apparence pour aller chercher plus à l'intérieur et renforcer, prendre soin de ce qu'il y a à l'intérieur. Et je pense qu'en fait, tout ce travail-là fait qu'aujourd'hui, je n'ai pas forcément ces retours-là de la part des personnes qui me suivent parce qu'elles-mêmes ont réussi à rééquilibrer un petit peu la balance et à moins favoriser, en tout cas... ultra favoriser leur apparence extérieure au détriment de tout le reste. Et du coup, j'ai beaucoup... Moi, ça me surprend, mais j'ai une communauté qui me surprend énormément parce qu'on est chez les bisounours.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Quand je vois d'autres personnes, des fois, me faire des retours, des messages qu'elles reçoivent, je me dis mais on est sur la même planète. Mais j'ai eu de la chance. Donc ça, c'est cool. Et du coup, la plupart des personnes, généralement, sont plus agréablement sur... Je suis surprise de voir justement tout ce qui se développe chez elle au fil du temps par ce qu'elle met en place, parce qu'il y a quand même une énorme notion de compréhension et de proactivité. Et ça, ce sont deux incontournables. Si tu ne veux pas avoir une absence totale, une perte totale de pouvoir sur ta forme, ta santé, c'est la base. Mais ce qui revient beaucoup, et je pense que ce n'est pas un hasard, parce que c'est quand même un sujet que j'aborde et que je vais aborder de plus en plus, ce sont plus les préoccupations. autour des fluctuations hormonales de toute cette période de transition périménopause. Une fois la ménopause arrivée, généralement, là ça se calme, c'est la calmie, c'est bon. La page est tournée, donc les femmes en général à ce moment-là sont beaucoup plus... Bon, elles ont passé quelques années dans ces rapides, à essayer de s'adapter sans boire la tasse. Et généralement après, c'est quand même plus calme. J'ai pas mal de nanas qui sont déjà ménopausées et qui me suivent, qui me font des retours. Mais c'est plus cette période d'incertitude dans laquelle il y a encore énormément de méconnaissances, très peu de communication, même de la part des professionnels de santé, très peu d'écoute.

  • Speaker #0

    Oui, oui, c'est dramatique.

  • Speaker #1

    Et ça, ça fait peur, ça fait peur aux nanas parce qu'elles voient leur corps changer, leur cerveau ne répond plus parfois. Et c'est terrible parce que tu ne sais pas. Et heureusement qu'on commence à en parler de plus en plus.

  • Speaker #0

    On commence, mais ça vient quand même vraiment doucement. Et c'est aussi ce que je te disais, c'est pour ça que j'avais envie d'aborder cette notion-là. Ça vient quand même doucement. Et en particulier, c'est encore pas hyper courant d'avoir cette espèce de vision globale qui accompagne la femme, que ce soit périménopause, que ce soit avant, que ce soit après. Parce que tu sais, tu dis que, OK, on est chez les bisounours. Je retrouve un peu ce sentiment chez nos auditeurs et nos auditrices. Mais à chaque fois que je rentre en France, je me rends compte qu'en fait, ces personnes-là dont on parle depuis tout à l'heure, ça reste quand même une minorité. Et que la majeure partie des femmes, en fait, elles sont exposées au quotidien à un monceau d'injonctions et de pressions, que ce soit sur la beauté, que ce soit sur ce qu'elles sont censées être capables de faire ou non. Tu vois, même quand je partage des stories sur la danse, il y a des femmes qui ont 48 ans, par exemple, qui m'écrivent. Il y en a une hier qui m'a écrit qu'à cet âge-là et qui me dit mais moi, j'adorerais pouvoir faire de la danse, mais en fait, à mon âge, c'est trop tard. Soit je peux pas bouger de cette manière-là, parce qu'en fait, c'est pas adapté à mon âge, et ça serait ridicule, entre guillemets. Soit, en fait, c'est mort, parce que de toute façon, je suis raide comme un bout de bois. En fait, il y a beaucoup, beaucoup de... J'aime pas le terme, tu vois, de fausse croyance, mais il y a vraiment des adhésions à des injonctions et des carcans, etc., quand même, de manière générale. Et je pense que les femmes qui ont réussi à déconstruire ça, déjà, c'est un parcours du combattant. Enfin, je suis hyper admirative, mais ça reste quand même une minorité. Et donc de pouvoir aussi s'éduquer sur la question et surtout ce qui est périménopause, etc. C'est super important. Malheureusement, il y a encore peu de gens qui en parlent, en fait, ce truc, surtout par rapport au corps. Ce que je vois, moi, beaucoup dans les femmes avec qui j'échange beaucoup, peut-être qu'elles sont peut-être un peu plus jeunes que ta communauté, je ne sais pas trop. En tout cas, il y a très peu de femmes en ménopause ou périménopausée, mais à mon avis, il y en a où c'est peut-être qu'elles sont juste silencieuses, je ne sais pas. Mais il y a quand même beaucoup cette pression de ce dont on est capable ou pas, à quoi je suis censée ressembler aussi esthétiquement parlant, quelle est ma place aussi dans la société, est-ce que je peux porter ma voix, pas porter ma voix, passer un âge, il y a des choses qu'on n'a plus le droit de faire. Il y a ça et il y a tout le temps le rapport au corps qui revient. Le rapport au corps de ça y est, je me réveille, avec l'âge je me réveille, j'ai envie de prendre soin de mon corps plus de la même manière qu'avant. J'ai envie d'en prendre soin pour de vrai. et donc c'est C'est ça, en fait, que je voulais aussi entendre de toi, c'est que moi, je te vois faire... T'as un rapport à ton corps qui est super chouette. Ça serait quoi les incontournables, en fait ? Tu sais, un truc que tu devrais dire à une femme qui a peur de vieillir qu'à mon âge, ou une femme qui est en périménopause, en fait, c'est quoi les incontournables dans le rapport au corps qu'on peut développer pour justement s'accompagner, s'observer, se comprendre, se rassurer ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors... Moi, je veux juste épingler un truc que tu as dit, qui est un sujet hyper important, j'espère qu'on va pouvoir en parler, qui est l'image et la position, la posture de la femme, alors vieillissante avec de gros guillemets, parce que malheureusement, une femme est considérée comme vieillissante après 30 ans. C'est dramatique. Et les liens avec le patriarcat qui régit un petit peu les lois de notre monde aujourd'hui. sont très très forts et conditionnent énormément de toute façon la position et l'image de la femme et les rôles qu'elle est censée jouer. Donc ça, si on peut en parler après,

  • Speaker #0

    avec plaisir !

  • Speaker #1

    de lance.

  • Speaker #0

    Pareil.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça que je suis ravie d'en parler avec toi aujourd'hui. Mais ce qu'on pourrait faire en tant que femme au fil du temps, je pense vraiment, c'est juste prendre conscience. Alors déjà, se détacher, se débarrasser d'un maximum, justement, de toutes ces injonctions sur notre apparence, sur le rôle qu'on a joué, la place qu'on a occupée. Et puis, il ne faut surtout pas que ça dépasse, n'est-ce pas ? et puis cette mise à disposition constante de notre personne pour les autres, qui fait qu'en fait on s'oublie, on oublie l'essentiel, qui est notre qualité de vie à nous, notre épanouissement à nous, et puis un truc auquel on ne pense pas, parce qu'en général on est tellement préoccupé par notre apparence du moment, par nos kilos en trop qu'il faut absolument qu'on perde, parce que tout dans notre société nous dit qu'il faut absolument qu'on les perde, et puis qu'on réduise nos aspérités, parce que les rides c'est pas beau, les vagues c'est pas beau, la cellulite c'est pas beau, oulala. Les cheveux gris, c'est pas beau, parce qu'après on ressemble à des sorcières négligées. Enfin, tous ces messages qu'on nous assène de manière plus ou moins évidente depuis toute petite, ils nous accompagnent. Et puis il suffit de lever les yeux, d'ouvrir son téléphone pour voir le dernier régime, la dernière crème anti-rides, enfin vraiment tout ce qu'il faut qu'on efface sur nous en tant que femmes pour se conformer. Plus on arrive à se débarrasser de ça... Parce que ça, c'est pas à nous, c'est des trucs qu'on nous a collés sur le dos.

  • Speaker #0

    Oui, on y adhère complètement à l'insu de notre plein gré et sans notre consentement. C'est vraiment un truc de fou.

  • Speaker #1

    On te balance de la glue sur la peau, puis tu te le trimballes, puis ça devient de plus en plus lourd avec le temps. Et puis, t'oublies de te prendre soin de l'essentiel, qui est quand même ta santé.

  • Speaker #0

    physique,

  • Speaker #1

    ton mental, ta vitalité et ta longévité en bonne santé. Parce qu'il y a quand même une chose, c'est qu'à force de s'oublier, et encore une fois, ce n'est pas du tout culpabilisant ce que je dis, parce que ce n'est pas de notre faute à nous les femmes. C'est quand tu grandis dans une société qui te met ça en face des yeux et sur les épaules en permanence, tu es formatée. C'est très difficile de sortir de ce truc-là. Surtout quand tu as un entourage en plus qui parfois contribue. à toutes ces injonctions, toute cette pression. Et puis tout,

  • Speaker #0

    tout l'environnement ne fait que te rappeler ça de toute manière. Que ce soit les publicités dans la rue, les publicités à la télé, les réseaux sociaux, le milieu du sport dans lequel toi et moi on gravite aussi où il y a quand même des dingueries. Tout, en fait, tout ne vise qu'à te rappeler ça en permanence. Donc même quand tu déconstruis les choses, ça te remet des petites claques de temps en temps et c'est un parcours de se réappartenir.

  • Speaker #1

    Oui, ça demande beaucoup de force, force qu'on n'a pas forcément. Et surtout en plus après quand on doit assumer potentiellement une ou des maternités, ce qui généralement entame pas mal les réserves d'énergie des mamans dans beaucoup beaucoup beaucoup de cas parce que le déséquilibre est très très fort quand même dans de très nombreux couples ou situations monoparentales parce que des fois il n'y a pas le choix. Donc c'est dur, c'est dur pour les femmes, c'est dur pour les mamans puis après bah prends ta force là, récupère ta force et puis déconstruit. j'en ai plus en fait tu vois donc c'est vraiment un cheminement qui est à mon avis très progressif méticuleux faut pas que ça devienne une pression supplémentaire parce que souvent on se retrouve à faire ça d'ailleurs voilà j'ai travaillé sur un prochain épisode de podcast qui est justement là dessus qui est de ne pas enfin si tu t'épuises et tu te mets la pression à vouloir prendre soin de toi en fait ça peut pas marcher Sauf qu'avec toute la charge mentale qu'on a déjà, toute la pression qu'on doit supporter au quotidien, les femmes d'une manière générale, ça peut vite devenir en fait une pression, une tâche supplémentaire. Donc il faut faire attention à ne pas l'aborder comme ça. Et puis, moi la question que j'aime me poser et proposer aux femmes de se poser, c'est d'avoir une pensée, de se demander comment la femme qu'elles seront dans 10, 20, 30 ans, que moi, le... voudrait qu'elle soit et de se projeter en fait dans cette vie future en tant que cette personne future en général ça ça débloque des petits trucs ça a tendance à débloquer pas mal de bienveillance alors je sais que c'est très galvaudé mais moi c'est un terme que j'utilise beaucoup de faire preuve de bienveillance envers soi même parce que quand même c'est c'est c'est quelque chose qui est aux abonnés absents de beaucoup de femmes encore une fois mais généralement ouais moi je propose d'avoir une pensée pour pour cette femme là et puis de se demander ce qu'on peut faire aujourd'hui pour que cette femme là puisse avoir une bonne qualité de vie puisse être heureuse et profiter de la vie et ça je trouve Je trouve que c'est un bon point de départ parce que les faits sont là. Aujourd'hui, la longévité en bonne santé des femmes est inférieure à celle des hommes, largement. Alors certes, on vit plus longtemps, mais en moins bonne santé. Et moi, je trouve ça quand même extrêmement triste. Et c'est des choses qui ne relèvent pas de la fatalité du tout. Parce qu'on a le pouvoir entre les mains, mais c'est clair que quand on en est autant dépossédé par une société qui nous fait totalement tourner notre attention et consacrer notre énergie à des choses absolument futiles, ce pouvoir, on a tendance à très vite le perdre et à vouloir le récupérer, parfois très tardivement. Alors c'est jamais trop tard. C'est jamais trop tard. Et j'ai entendu, je suis désolée, là je fais un monologue de l'espace, mais j'ai entendu Nana la dernière fois me dire que son médecin lui avait dit que de toute façon, après la ménopause, elle ne pouvait pas construire de muscles. C'était terminé. Mais à quel moment, dans les études de médecine, t'apprends des trucs comme ça ? Non. En fait, tant que t'es en vie, ton corps y répond. La synthèse de protéines musculaires est existante du moment où tu stimules ta... C'est horrible de dire ça !

  • Speaker #0

    Le nombre de conneries dans l'accompagnement et le soin... Ah, la femme, et ça se voit de toute façon dans l'obstétrique, dans la médecine, dans plein de choses de toute façon. Et hallucinant, tu sais que, parenthèse, après je te laisse finir, parce que moi j'aime beaucoup ton monologue pour le coup. Je suis allée chez l'ostéo quand même, parce que j'ai eu une fracture de fatigue sur une jambe. Je suis allée chez l'ostéo au mois de juillet. Mon ostéo, j'ai mal aux articulations, je sais ce que je ressens. C'est pas parce que je suis une femme que, entre guillemets, je ne suis pas rationnelle, comme on nous le dit très souvent. Je sais ce que je ressens, je sais où j'ai mal. Je fais la différence, on va dire, entre une contracture et une douleur qui est différente quand même, tu vois. Elle m'a dit, ouais, mais là, vous avez 33 ans. Peut-être que c'est juste des douleurs articulaires. Peut-être que vous êtes en périménopause. Mais tu dis ça à une femme de 33 ans. Mais moi, je me suis pris une douche froide. Je te jure, Amandine, je suis sortie de là. Je me suis dit, à qui je peux en parler ? Ok, à qui je peux en parler ? Tu sais, j'ai commencé un peu à paniquer. j'ai commencé un peu à paniquer mais en fait juste pas du tout Mais dans quel monde tu dis ça à quelqu'un en fait ? Donc il y a manque de connaissances, manque d'empathie et manque de compréhension sur tous les plans de la femme en fait. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui. Ah mais totalement. Je sais pas si tu l'as lu. Alors moi je l'ai commencé et je vais me prononcer sur un livre que j'ai commencé mais que je n'ai pas lu parce que j'ai switché sur un style littéraire complètement différent. Mais que je vais continuer. J'ai entendu une interview à propos de ce livre sur France Inter qui était vraiment excellente. qui m'a poussé à acheter le livre et qui s'appelle « Les négligés » , qui est une enquête sur la prise en charge de la santé des femmes actuelle et au travers des décennies passées, et qui est très intéressante justement à ce propos. Donc voilà, petite piste éventuellement de lecture qui risque de faire un peu grincer des dents quand même, mais qui reflète très très bien l'état actuel de la prise en charge de la santé des femmes, de la considération de leur santé. Parce que, alors c'est peut-être une croyance personnelle, mais je pense que si les hommes souffraient des mêmes maux que nous, la prise en charge serait complètement différente et beaucoup plus rapide. Voilà.

  • Speaker #0

    Je ne peux qu'être d'accord, on le voit rien qu'avec la contraception. Ou la contraception... masculine avec des effets secondaires n'a pas été tolérée. C'était les mêmes effets secondaires que pour la contraception féminine. Mais bon, je vais éviter de remettre de l'huile sur le feu parce que tu connais mes points de vue et les auditrices ont les mêmes points de vue. Je voudrais épingler, comme tu dis, j'adore cette expression, ce que tu as dit tout à l'heure par rapport au fait de prendre soin de soi et notamment de ne pas se mettre de pression avec ça. Et je trouve que c'est vraiment super important de le préciser parce qu'en fait, le « prends soin de toi en tant que femme » n'est pas du tout le même. qu'on va entendre de manière générale dans une société qui est justement régie par le patriarcat et qui est basée sur un marketing d'énormément de consumérisme et de marketing rose, qui est vraiment fait pour faire dépenser les femmes dans l'esthétique, etc. Ce n'est pas du tout la même chose. que le prendre soin de toi en tant que femme, dont on est en train de parler avec Amandine, qui est en fait prendre soin de ton énergie vitale. Je vous donne des exemples. Moi, ça fait quand même quelques mois, pour ne pas dire années, que je pète régulièrement des plombs à la salle de sport. Je vais en salle de sport, je fais plein de sports différents, des trucs super sensuels et des trucs hyper plus agressifs avec de la boxe et des trucs comme ça. Et en ce moment, je prépare une compétition. Donc je fais beaucoup beaucoup de sport, sauf qu'il y a des jours où j'ai pas envie d'aller faire ma séance toute seule, je fais beaucoup de classes. Et donc je vais à des classes qui sont des classes 100% femmes de temps en temps, et qui sont censées être des classes force et power pour les femmes. Ça me désole... Je sais que tu sais ce que je veux dire. Ça me désole d'arriver dans des classes où en fait on nous fait faire des tout petits exercices où il faut lever la patte comme un chien avec un mini élastique au bout du pied, pendant une heure en nous disant qu'en fait c'est comme ça. qu'on va devenir féminine parce que sinon, on va devenir pas jolie et notre corps va changer. Ça me désole aussi d'aller dans des séances, des classes mixtes, où le prof, et c'est parce que c'est la consigne qui lui est donnée, demande « Quelle femme va faire les exercices pour les épaules ? » Et moi je dis « Bah je sais pas, toutes, il y a un problème, on est censé choisir. » Et qu'en fait, il y a des gens dans la salle qui me répondent « Bah non, pas toutes, en fait. Pas toutes, il n'y a que celles qui veulent. » Bah pourquoi ? Bah parce que c'est pas beau en fait. C'est pas beau une fille qui a des épaules, c'est pas beau une fille qui a des muscles. Et en fait... C'est toujours ces mêmes injonctions de « il faut prendre soin de soi, mais comme on veut que tu prennes soin de toi » . Donc s'il te plaît, si tu as des cheveux blancs, tu les teins, parce que sinon ça fait négliger. Si tu fais du sport, oui, mais t'en fais comme nous, on décide que tu le fais, comme il faut que tu le fasses. Donc c'est-à-dire, s'il te plaît, ne te muscle pas trop, tu restes sur du pilates. En fait, l'archétype qui résume absolument tout cette vision du prendre soin de soi patriarcal en tant que femme, et « s'il te plaît, vieillis de cette manière-là » , pour moi, c'est l'archétype de la clean girl. j'en parlais avec mon mec la dernière fois on sortait d'un café à côté d'un studio de Pilates et il voit toutes les femmes sortir du Pilates attention je critique pas le Pilates, je fais aussi du Pilates etc c'est très bien, mais en l'occurrence il y avait, je suis à Bali qui sortent de studio là, il y a beaucoup d'archétypes de la clean girl et mon mec qui ne connait absolument pas ce terme là de clean girl me dit, Chloé je trouve que c'est bizarre je sais pas pourquoi, elles se ressemblent toutes, elles sont toutes impeccables avec leur milieu, on dirait qu'il n'y a pas un truc qui dépasse. Il n'y a pas un truc qui dépasse. On dirait qu'elles sont super propres et qu'elles se sont lavées avec une éponge à gratter. Elles font super propres. C'est trop bizarre pourquoi elles sont toutes comme ça. Et je dis, tu vois, là, ce que tu viens de dire, ça décrit l'archétype de la clean girl. C'est comme ça que tu es censée prendre soin de toi en tant que femme, faire propre. Pas un cheveu qui dépasse, pas un cheveu blanc, pas un pet de gras, pas un pet de cellulite. Surtout pas trop de forme, surtout pas d'épaule. Il faut vraiment être fine, etc. Et ça, c'est le « prenez soin de vous en tant que femme » . qu'on essaye de nous enseigner. Et ce n'est pas le prenez soin de vous en tant que femme que toi, tu fais passer et que moi, j'essaye de faire passer aussi. Ou c'est en fait, attends, on va remettre un peu au centre notre énergie, notre santé, notre épanouissement, notre accomplissement. Mais ça, ce n'est pas facile, comme tu l'as dit tout à l'heure, parce que ça demande du courage, ça demande de la force qui est parfois difficile à trouver quand on est maman, quand on a une vie à mille à l'heure ou quoi que ce soit. Mais ça demande surtout d'envoyer chier des choses, des codes qu'on a quand même engrammés depuis qu'on est toutes... petites et qui sont engrammées dans l'immense majorité de la société. Donc, en fait, c'est revenir à incarner un féminin qui ne correspond pas forcément aux attentes extérieures. Donc, c'est vivre pour soi. Ça peut ne pas être facile pour tout le monde. Et ça, je le conçois.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui. Et je pense qu'un truc qui peut aider, c'est juste de bien différencier, s'entretenir dans l'objectif plus ou moins volontaire. De se conformer aux attentes extérieures que la société a de l'image qu'on lui renvoie, ce qu'on peut se méprendre à considérer comme le fait de prendre soin de soi, pour moi ça c'est entretenir son apparence de manière à ce que cette apparence puisse satisfaire les attentes qu'on a de la femme aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est ce que je dis.

  • Speaker #1

    globalement parce que malheureusement c'est pas que les hommes en fait maintenant les femmes aussi peuvent avoir cette attente là parce que c'est toute une éducation toute une construction derrière qui génère ces attentes et cette normalité et prendre soin de soi et ben c'est cultiver cultiver ce qui nous maintient en vie et ce qui permet notre qualité de vie en fait notre expérience de vie humaine qui finalement n'a pas grand chose à voir avec notre apparence extérieure, parce que notre apparence extérieure, elle en est une conséquence, elle en est un résultat. Clairement, si t'es bien dans tes pompes, bien dans ton assiette, que tu te nourris vraiment, que ce que tu apportes à ton corps te donne de l'énergie, nourris ta santé, ton plaisir, si tu te cultives, si tu te délaisses d'un stress et d'une charge mentale qui ne sont pas les tiens. toutes ces choses-là, si tu le cultives, bah, logiquement. Ça transparaît quand même pas mal de l'extérieur. Ça me fait...

  • Speaker #0

    Je suis assez d'accord. Voilà ! Je suis assez d'accord. Je suis complètement d'accord. Mais en fait, c'est ça le truc, tu sais, c'est on est dit tout le temps, mais comment tu fais pour être aussi solaire, aussi radieuse ? En fait, j'ai arrêté de me préoccuper de ça. C'est comme tout, c'est comme le fait de t'éclater à faire du sport, c'est ce qui va faire que oui, ta silhouette, elle va changer, mais c'est pas pour la silhouette à la base que tu le faisais. Ou quand t'es plus heureuse et que t'es alignée avec tes valeurs, t'as un visage qui est vachement plus rayonnant conséquence

  • Speaker #1

    Voilà, mais ça, tiens, c'est marrant parce qu'hier, j'ai poussé un petit coup de gueule sur Instagram. Instagram, j'adore Instagram, mais ça n'est pas le sujet de ce podcast. Mais voilà, j'ai poussé un petit coup de gueule. Et donc, j'étais en face caméra, ce que je fais assez rarement parce que je n'aime pas me filmer. Voilà. Et j'ai reçu plusieurs messages de nanas qui m'ont dit « Waouh, t'as une super peau, t'as une super mine, mais comment tu fais ? » « Est-ce que t'as des tips ? »

  • Speaker #0

    « Qu'est-ce qu'il faut qu'on achète ? » Ouais !

  • Speaker #1

    Je ne fais rien, c'est un tout. C'est toute ma qualité de vie aujourd'hui qui fait que j'ai certainement un terrain inflammatoire qui est plutôt très bien régulé. J'ai certainement des défenses antioxydantes qui fonctionnent très bien et pas de stress oxydant en excès. En fait, toutes ces choses-là, ce n'est pas ma crème, ce n'est pas mon rituel skincare du soir ou du matin. Mais c'est tout ce que je fais pour cultiver encore une fois ma forme, ma santé, ma qualité de vie, qui fait qu'effectivement, je pense que ma peau réagit plutôt pas mal au temps qui passe, ou en tout cas, en fait, ne vieillit pas avant l'heure. C'est juste ça. Alors bon, il y a aussi une part de génétique, très honnêtement. Après, quand je regarde mes parents, je n'ai pas forcément... Ils n'ont pas l'air d'avoir 30 ans de moins que leur âge. Donc, je pense vraiment que ce que je cultive à l'intérieur, en fait, transparaît à l'extérieur. Et encore une fois, peut-être que, et c'est fort probable, quand la péridominopause aura démarré, peut-être que d'un coup, je vais manger une sécheresse cutanée, des rides beaucoup plus accentuées. Eh bien, je ne vais certainement pas essayer de masquer tout ça parce que ça va faire partie de ma vie, tout simplement, de mon expérience de vie. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui...

  • Speaker #0

    Et tu seras aussi préparée. En fait, avec la connaissance que tu as et l'hygiène de vie que tu as, et je pense que c'est vraiment ça qu'il faut remettre au cœur de la notion de vieillissement, en fait, tu seras préparé, tu auras des outils, tu en auras sous la pédale pour mettre en place des choses. Et c'est encore une fois ce sujet d'éducation, de conscience, etc., qui est hyper important, je pense, à comprendre par rapport à notre énergie vitale, notre santé, notre santé mentale, notre épanouissement, etc. C'est que c'est uniquement en s'intéressant à ce qui nous concerne qu'on arrive à pouvoir mettre en place des choses. Donc là, Amandine, tu parlais de stress oxydatif, d'antioxydants. Évidemment, toi et moi, on baigne là-dedans. Mais je sais que, tu vois, moi, c'est pas des choses dont je parle forcément beaucoup de mon hygiène de vie sur le podcast. Je pense qu'il y a des auditrices qui nous écoutent qui n'ont pas de connaissances, en fait, là-dessus. Et encore une fois, l'idée, c'est pas de vous malmener quand on vous dit ça. C'est de vous dire, si vous n'avez pas encore ces connaissances et ces clés, Bon déjà, vous pouvez aller checker ce que fait Amandine, parce qu'elle parle forcément... beaucoup de ça. Moi, je le fais peu, mais je ressens l'envie de le faire quand même de plus en plus. Et en fait, c'est justement en s'éduquant sur ça, comment est-ce que je me nourris, qu'est-ce que je mets dans mon assiette, l'importance de construire du muscle pour bien vieillir. La base de la base de la base, construire du muscle, limiter le stress oxydatif. Et Amandine, elle vous dit tout ça alors qu'elle vit en région parisienne, parce que je le dis, parce que je sais que... Moi, on va me dire, oui, mais c'est facile pour toi, tu vis à Bali. Amandine vit en région parisienne et c'est elle qui vient de le dire donc c'est vraiment je pense que c'est quand même assez important c'est toutes ces choses là qu'on essaye de manager avec ce que je répète souvent avec la respiration, avec la méditation avec le fait de vivre en alignement avec ses valeurs avec le fait d'envoyer chier ce qui nous met des pressions qu'on n'a pas à subir, de recadrer les gens de se réapproprier son corps, sa sensualité, sa sexualité etc. et il y a toute cette partie de longévité et je pense que ça serait peut-être bien qu'on fasse un deuxième épisode juste là-dessus Oui. Kamandine aborde beaucoup, et vous le verrez dans son contenu, avec justement la construction musculaire, avec la notion de mobilité. Mais ça, la notion de mobilité, c'est des choses qu'on néglige énormément quand on est jeune, alors qu'en fait, ça fait vraiment partie de la santé du corps, ça fait partie de la notion de plaisir, de la sexualité. Honnêtement, quand on a plus de mobilité juste dans les hanches, le plaisir qu'on prend sensuel et sexuel est décuplé par je ne sais pas combien. Donc juste ça, en fait. Donc il y a la mobilité, il y a la souplesse, il y a la notion de plaisir dans l'assiette, le côté antioxydant, enfin il y a plein de trucs, ça, il faut vraiment que vous alliez voir ce qu'Amandine fait. Je ne dis pas que c'est facile d'avoir toutes ces clés, mais aujourd'hui, vous pouvez avoir accès à plein de connaissances. Donc, c'est intéressez-vous à votre énergie vitale, à votre longévité, à votre sexualité. Intéressez-vous à vous, même si ça peut paraître super autocentré. Dit comme ça, on dit souvent que c'est très autocentré. En fait, c'est qu'il n'y a pas grand-chose qui est fait aujourd'hui pour que vous compreniez comment vous-même vous fonctionnez en tant que femme. Juste petit rappel, le clitoris qui est apparu dans les livres de science de SVT, très tardivement quand même. Donc juste, c'est un truc comme ça.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, j'en profite là-dessus. Toi, tu parlais de mobilité, mais autre bienfait aussi de s'intéresser à soi de l'intérieur et notamment par l'entretien des muscles profonds, le plancher pelvien, le périnée, ce n'est pas juste un petit peu de rééducation postpartum ou éventuellement commencer à y penser quand on a des petites fuites parce qu'on rigole un petit peu trop fort ou qu'on éternue ou qu'on fait de la corde à sauter. C'est un travail de ces muscles profonds qui est extrêmement important, déjà d'un point de vue fonctionnel, parce qu'on n'a pas forcément envie de devoir aller acheter des couches à un âge auquel on pourrait juste aller randonner sans se préoccuper de quoi que ce soit de cet ordre-là. Et ça, ce travail des muscles profonds qui va de pair avec le travail de la mobilité. qui va de pair avec le renforcement de nos muscles moteurs, c'est de l'entretien de notre personne et de nos capacités. Ce travail-là, il est extraordinaire aussi au niveau du plaisir sexuel qu'on peut ressentir et que malheureusement beaucoup de femmes aujourd'hui encore ne ressentent pas avec leurs partenaires. Alors c'est multifactoriel, il y a plein de choses à travailler et ce n'est pas du tout la responsabilité unique de la femme. Voilà.

  • Speaker #0

    Non, non, il y a un héritage qui est lourd.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre sujet. Mais bon, les hommes peuvent aussi beaucoup se remettre en question à ce niveau-là. Mais, mis à part ça, un plancher pelvien qui fonctionne bien, qui est bien connecté au cerveau, dont on a conscience, dont on prend soin, ça affecte positivement toutes les parts de la vie, dont le plaisir sexuel. Et puis, après, tout le monde. le côté fonctionnel qui peut avoir un impact majeur sur la qualité de vie des femmes. Donc bon, ça vaut le coup aussi. Le renforcement musculaire, l'entretien du capital musculaire et du corps, c'est aussi ça. Surtout ça, beaucoup ça. C'est pas juste avoir les fesses bombées et éviter absolument d'avoir les bras qui pendouillent. Alors des bras musclés, au repos, ça pendouille. Voilà. Que ce soit très clair. On est là déjà !

  • Speaker #0

    Prêt à l'appui, personne ne voit la vidéo, mais oui, prêt à l'appui !

  • Speaker #1

    Dommage, j'ai des manches en plus, mais ouais, c'est juste, ça c'est des choses qu'on nous a incrustées contre notre gré, enfin en tout cas sans notre accord, très très profondément dans le cerveau, comme la cellulite, etc. Non, juste en fait, ce ne sont pas des problèmes, ça n'est à aucun moment, c'est comme si... Oh, t'as des yeux ! Chloé, t'as des yeux pour que tu fasses quelque chose ?

  • Speaker #0

    Oh la vache, vous se cachez. En plus, aujourd'hui, j'ai une conjonctivite. Vous ne voyez pas la vidéo, mais j'ai un oeil à moitié fermé, mais c'est pas grave.

  • Speaker #1

    Alors, petite parenthèse, Chloé m'a prévenu juste avant qu'on enregistre. Elle est juste canonissime. On ne voit absolument rien.

  • Speaker #0

    Je fais un clin d'œil en permanence à Amandine.

  • Speaker #1

    Je suis très flattée. Ouh là là. Mais bon, voilà. En tout cas, le renforcement musculaire, c'est... Alors, ça peut démarrer par des considérations d'ordre esthétique extérieur. beaucoup de femmes, c'est comme pour la perte de poids généralement c'est plus l'apparence extérieure qui pose problème au delà des articulations ou encore une fois, perte de fonction du plancher parce que ça arrive beaucoup avec le surpoids donc c'est plus en général des préoccupations d'ordre extérieur d'apparence extérieure mais si c'est un point d'entrée, c'est très bien et d'ailleurs j'ai vu quand même beaucoup de femmes prolonger leur pratique en découvrant en fait tous les bienfaits collatéraux de cette pratique et puis finalement reléguer bien loin derrière leur apparence pour mettre beaucoup plus en avant tous les bienfaits qu'elles en ont récoltés au fur et à mesure et alors au delà de la mériduration des capacités parce qu'être capable en tant que femme c'est

  • Speaker #0

    juste énorme c'est une reprise de pouvoir énorme moi quand je vois des nanas qui me disent je suis tellement d'accord quand je vois des nanas qui me disent

  • Speaker #1

    La dernière fois, c'est quelqu'un de la famille qui m'a dit, de ma belle famille qui m'a dit « Moi, je n'arrive pas à porter mes courses, c'est mon mari qui porte mes courses. »

  • Speaker #0

    Voilà. Donc en fait, on est en train de regagner en autonomie. Autonomie et indépendance, et je pense qu'on en a vraiment besoin.

  • Speaker #1

    Ah mais oui, oui, oui. Et ça, nos muscles peuvent nous l'apporter, cet entretien de nos muscles. C'est une des conditions sine qua non en fait pour récupérer ça et cette autonomie, moi je mets un point d'honneur et c'est pour ça je pense que je cultive autant déjà personnellement ma santé, mon bien-être aujourd'hui parce que c'est une de mes plus grandes truies dans la vie de perdre mon autonomie. Et il y a tellement de femmes qui perdent leur autonomie et notamment par les conséquences de fractures liées à l'ostéoporose qui affectent mais dramatiquement la longévité en bonne santé et la longévité... tout court des femmes, parce que la longévité post-fracture de la hanche de la femme, elle est ridiculement courte. Et en général, ces dernières années de vie se passent en fauteuil ou avec une mobilité extrêmement réduite et une autonomie extrêmement réduite. C'est dramatique. Et quand on sait que la moitié des femmes de plus de 50 ans souffrira d'une fracture, aujourd'hui, c'est des chiffres réels, statistiques vérifiées, euh 50% des femmes, à partir de 50 ans, souffrira d'une fracture liée à l'ostéoporose au cours de sa vie. Alors, c'est pas forcément une fracture du col du fémur, mais c'est extrêmement handicapant, en fait, d'avoir des os qui pètent.

  • Speaker #0

    C'est invalidant, en fait.

  • Speaker #1

    C'est complètement invalidant. Et ça, un des premiers facteurs limitants qui permettent de prévenir ça d'une manière ultra efficace, c'est notre capitale musculaire, notre masse musculaire. Donc on se muscle, et on se muscle les épaules, et puis quand on voit en plus le nombre de tendinites qui surviennent, justement quand le terrain inflammatoire n'est plus régulé par les oestrogènes à partir de la périménopause, dont souffrent les femmes, mais c'est un nom d'ailleurs, je ne m'en rappelle plus, mais ça, entretenir notre capital musculaire, par du renforcement, par de la mobilité aussi, c'est un des meilleurs moyens de prévenir ça, et avoir un corps qui fonctionne. Notre corps, il nous soutient jusqu'à notre dernier souffle. Il nous maintient debout, il nous permet de bouger, il nous permet d'expérimenter la vie. Donc quand on perd ça, on perd un soutien énorme dans la vie, au sens littéral du terme. Et ça, moi, c'est quelque chose, j'aimerais, s'il y a un message que je veux faire passer, c'est que toutes les femmes pensent à ça dorénavant, quand elles se considèrent, en fait, qu'elles pensent à ça. Qu'est-ce que je peux faire pour, dans ma vie, rester soutenue, rester debout et rester capable, rester valide, rester autonome ?

  • Speaker #0

    C'est le corps, vraiment le corps. C'est vraiment pour ça que je voulais qu'on en parle. Tous les jours, je vois tellement de pression, d'injonction à jamais en faire trop, surtout pas trop se muscler, mais aussi pas avoir l'air de... De manger à tous les râteliers, moi c'est un truc que j'entends beaucoup à mon sujet, que je bouffe à tous les râteliers, que je fais trop de trucs, que je fais un peu trop de trucs en même temps, parce que je fais de la danse, je fais un aérocle, je fais de la boxe, je fais des trois trucs. Oui, et j'ai pas envie juste de choisir. Et puis il y a aussi beaucoup de discours qui nous font croire que justement on est des petites choses fragiles et qu'on n'est pas capable, qu'on n'est pas capable de porter, qu'on n'est pas capable de se dépasser. Voilà, il y a beaucoup de choses comme ça. Et le corps, je pense que tu le sais parce que c'est vraiment un pilier central dans mon contenu et dans cette espèce de mission que j'essaie d'incarner. Pour moi, le corps, c'est vraiment un truc central, tant en termes de sensorialité, d'expérience, de compréhension de la vie, de dépassement de soi, mais aussi de douceur. C'est vraiment quelque chose qui est central. Et je pense que bien vieillir, ça passe par le réapproprier et pas uniquement de la manière dont moi j'en parle dans mes épisodes, beaucoup avec cette notion de sensualité et autres. Oui. mais ça passe vraiment aussi par cette hygiène de vie, le capital musculaire et la compréhension de notre corps sous absolument tous ces aspects. Donc merci, vraiment merci beaucoup. Juste là, je suis en train de me dire ce que je vois le temps tourner. J'aurais aimé qu'on fasse peut-être d'autres épisodes, peut-être sur la longévité, peut-être sur la posture. En fait, il y a beaucoup de trucs qui me viennent. Donc si jamais il y en a parmi vous qui nous écoutent, des femmes qui ont envie qu'on fasse un autre épisode avec Amandine, euh sur un sujet spécifique, sachant que nos hygiènes de vie, nos visions de la vie de la femme, du féminin, se rejoignent en énormément de points, on partage beaucoup de valeurs communes. Dites-le moi, peut-être dans les commentaires, ou en DM, ou à Amandine en DM, pardon, je ne veux pas te... je ne veux pas faire une avalanche de DM, mais au cas où. Et comme ça, on pourra peut-être faire un, deux ou d'autres épisodes ensemble sans souci. Amandine, si jamais il y a des auditrices ici qui ont envie de... de découvrir un peu plus ton approche, mais qui ont aussi envie justement de commencer. Admettons de commencer à apprendre à bien vieillir, accepter de vieillir, rétablir un rapport au corps qui soit différent, et qu'elles ne connaissent pas encore ton univers. Par où faut commencer ? On s'intéresse à quoi chez toi en premier ? On te suit où ? On fait quoi ? Par où on commence ?

  • Speaker #1

    Alors, le podcast Les Sentiers du Bien-être... Parce que c'est là maintenant que je partage vraiment tout et des outils très concrets. Mais parce que clairement, le travail de base se fait quand même dans la tête. Parce qu'en général, il y a tout un travail de mindset à modifier, à cultiver pour justement passer à l'action et savoir pourquoi on passe à l'action. Donc moi, ça reste en plus ma plateforme favorite sur laquelle je vais de plus en plus exclusivement partager. Parce que je pense que c'est là que le temps d'attention est quand même le plus qualitatif. et qu'on peut retirer des choses vraiment utiles à appliquer à soi beaucoup plus que en binge-watchant des contenus Instagram donc ouais, les sentiers du bien-être c'est une bonne base et puis voilà, avec plaisir pour de prochains épisodes avec toi si ça peut intéresser toutes les personnes qui sont en train de nous écouter ce sera avec plaisir de toute façon je vous mets les liens d'Amandine,

  • Speaker #0

    ils sont dans la description de l'épisode je mets l'Instagram, le podcast et au cas où, Amandine a aussi Powerhouse, je vous laisserai aller voir Mais en fait, c'est ce qui fait que je trouve que ton approche correspond à tous les niveaux, entre guillemets niveaux, en tout cas à toutes les approches, tous les chemins, on va dire, des femmes qui sont très sportives à celles qui sont justement très débutantes. Vraiment, vous allez trouver plein de choses chez Amandine et je trouve que c'est vraiment une approche qui est très complémentaire de ce que vous avez ici. J'espère que ça vous a plu.

  • Speaker #1

    Moi aussi. Merci pour votre écoute.

  • Speaker #0

    Voilà pour cette écoute. j'espère que ça vous a plu j'espère que vous avez aussi découvert des discours qui peuvent être complémentaires à ce que je vous dis et qui sont quand même différents puisque ça reste une approche qui est différente c'est vrai que sur ce podcast moi j'aborde très très peu mon hygiène de vie et pourtant c'est vraiment quelque chose qui est extrêmement important pour moi et en particulier il y a quelque chose que je dis c'est que ça fait en gros depuis que j'ai 30 ans mon objectif n'est plus d'être une nana une nana jolie alors qu'avant c'était le cas mon objectif c'est d'être à 40 ans au top de ma forme sur tous les plans. Et j'ai envie de devenir une athlète, et je suis en train de devenir une athlète. J'ai envie de savoir super bien danser, j'ai envie de m'éclater, j'ai envie de remettre en priorité vraiment cette notion de comment est-ce que je veux bien vieillir, comment est-ce que je veux vieillir, et vieillir à 40 ans, 50 ans, 60 ans. Et en fait, c'est comme si mon focus avait un peu changé. Ce n'était plus du tout la même chose. Donc tout ce qu'on s'est dit là, j'espère que c'est des choses qui pourront vous parler, qui pourront aussi vous faire du bien, peut-être vous rassurer. Et je sais qu'on n'a pas pu tout aborder. Voilà, dites-moi si vous voulez que je refasse un épisode peut-être sur la notion des angoisses qui sont liées au vieillissement, à l'âge, au temps qui passe. Peut-être juste même en fait à la notion de beauté, puisque c'est quand même des choses qui sont assez présentes. À la sexualité, au rapport au temps, bref, plein de choses. Voilà, je vous embrasse très fort et puis je vous retrouve la semaine prochaine. pour un nouvel épisode qui j'espère vous plaira.

Share

Embed

You may also like