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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

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15min |03/02/2025
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Description

Comment passer de 0 à 10 000 abonnés avec ta newsletter freelance et en faire une source de revenus récurrents ?


Si tu galères à faire décoller ta newsletter ou que tu te demandes comment la monétiser, cet épisode est fait pour toi !


Aujourd’hui, je reçois Pierre Guilbaud, freelance et créateur de newsletters à succès, dont la dernière génère 2000€/mois tout en attirant 80% de ses clients.


Il partage avec toi son parcours, ses galères et surtout ses stratégies pour que ta newsletter passe de centre de coûts à centre de profits !


Au programme :

📌 Pourquoi lancer une newsletter quand on est freelance ?

📌 Comment choisir le bon concept et l’outil adapté ?

📌 Quels sont les secrets pour un lancement réussi ?

📌 Comment faire grossir ta liste email grâce au bouche-à-oreille et aux réseaux sociaux ?

📌 Et surtout : comment monétiser efficacement ta newsletter ?


Un épisode plein de conseils concrets pour booster ta visibilité et tes revenus de freelance ou solopreneur.

💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes réseaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Le Board est le podcast pour tout entrepreneur solo, solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable et générer des revenus passifs, prévisibles et créer un business en ligne. Le podcast de référence aussi pour les salariés qui veulent lancer un side-business ou démissionner pour se lancer à leur compte. Animé par Flavie Prévot, dirigeante devenue entrepreneur (d’abord en side business puis en solopreneure), chaque épisode te propose des astuces freelance et des conseils business, que tu sois en micro-entreprise, en société, en portage, side entrepreneur ou que tu rêves de devenir digital nomad ou de te lancer dans l’entrepreneuriat. Découvre comment entreprendre en solo, lancer ton solobusiness et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification freelance, Flavie Prévot t’accompagne avec des invités pour te proposer des épisodes dignes de formations pour solopreneur ou formation pour indépendant, pour que tu apprennes les meilleures stratégies pour créer une entreprise rentable et scalable, ou lancer ton side business. Tu apprendras aussi les meilleures astuces de productivité solopreneur. Le Board, c’est un peu la bible du freelancing, le meilleur coach business si tu es freelance, solopreneur ou indépendant.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

Ep.1 - I - Kendrick Lamar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à binger, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde. Alors aujourd'hui, on va reparler de Newsletter qui est quand même un gros morceau, souvent dans le business model des solopreneurs. Et aujourd'hui, on va vous raconter une belle histoire. Une très belle histoire qui finit bien. Une histoire d'un freelance qui a lancé sa newsletter en partant de zéro, en parallèle de ses missions en freelance, et qui l'a montée à 10 000 abonnés et qui en a fait... une des pierres angulaires de son business model car aujourd'hui il monétise en plus, il gagne de l'argent grâce à sa newsletter et ce freelance solopreneur, maintenant on peut t'appeler aussi solopreneur, c'est Pierre Guilbeault. Salut Pierre et bienvenue au Borde.

  • Speaker #1

    Salut Flavie, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Écoute, je suis ravie. Tu vas nous raconter toute ton épopée, comment tu as fait pour passer de zéro à 10 000 abonnés en 10 mois. Donc là, tu mets à l'amende tous les solopreneurs comme moi qui ont lancé leur newsletter il y a 4 ans, qui ne sont même pas encore à 10 000 abonnés. Merci Pierre au passage pour le petit scone, non je rigole, mais c'est trop bien parce que tu as fait preuve de beaucoup d'imagination, de plein d'actions pratiques que vous allez pouvoir copier-coller tout au long des épisodes de ce podcast pour faire monter aussi votre audience, pour on va voir tout ce à quoi ça va vous servir, mais aussi potentiellement monétiser et vous créer une source de revenus complémentaire à votre activité de freelance. Elle est pas belle la vie, allez c'est parti pour la méthode en cinq étapes. Alors Pierre t'as commencé comment cette épopée et déjà enfin... Pourquoi tu as créé une newsletter à la base ? Parce que ce n'est pas si évident quand on est freelance de se dire Tiens, je vais créer ma newsletter

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question et je peux te donner deux réponses avec deux use cases. Puisqu'en fait, moi, je ne suis pas à ma première newsletter. Je pense que je suis à ma cinquième newsletter. J'ai l'impression qu'il y a eu deux motivations pour moi à deux moments différents de ma vie. Quand j'ai quitté Google il y a cinq ans et que je me suis lancé en indépendant, j'étais nobody dans le domaine de l'impact. positif qui était le sujet sur lequel je voulais bosser et aussi sur les sujets marketing, freelance, entrepreneuriat, parce qu'en fait j'avais beaucoup travaillé à l'étranger avant. Donc en fait je me suis dit comment est-ce que je fais pour prouver mon expertise, comment est-ce que je fais pour créer un passeport pour m'ouvrir mes portes, pour ouvrir des portes. Et à ce moment-là j'ai créé ma première newsletter qui s'appelait les petits hacks marketing dans laquelle j'envoyais un hack marketing chaque matin dans la boîte mail de la personne et c'est totalement gratuit. Cette newsletter est encore live, il y a eu plus de 15 000 abonnés je pense aujourd'hui en l'espace de 4-5 ans. Le petit truc... spécifique qui est intéressant, c'est que ce n'est pas une newsletter comme tout le monde, puisque c'est plutôt une séquence automatisée où tu reçois un email, je les ai préécrits et tu en reçois pendant 2-3 mois des emails tous les jours.

  • Speaker #0

    J'adore ce modèle d'ailleurs, ça tombe bien que tu fasses une petite parenthèse parce qu'il n'y a pas genre la newsletter avec un grand N majuscule qui est hebdomadaire sur Substack et le reste n'existe pas. Il y a tellement de formats, c'est tellement original, on pourrait tellement faire preuve de plus de créativité dans les newsletters. Bon, parenthèse refermée, je suis sûre que tu nous donneras des tips aussi pour aider les freelancers à lancer. La newsletter qui va bien et qui prend peut-être moins de temps que la newsletter de veille ou la newsletter...

  • Speaker #1

    Carrément. Là, c'était de la documentation d'action marketing que j'avais réalisée sur les 5-6 dernières années en montant des projets, testant des choses, etc. Et donc ça, j'appellerais plus ça une catégorie newsletter, c'est-à-dire une newsletter où l'objectif, c'est d'être reconnu dans la catégorie. Et donc moi, c'était dans le côté marketing, hack, etc.

  • Speaker #0

    Donc, tu as fait ça pour avoir une existence aux yeux de tes clients potentiels en tant qu'experts ? Mais là, tu n'étais que expert marketing, tu n'étais pas encore catégorisé dans le côté marketing à impact.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Là, c'était vraiment, je commence par ça. Et en fait, moi, après, en freelance, à côté, je suis allé de moi-même, tu vois, rencontrer des startups studios à impact positif, etc. Et c'est là que j'ai commencé à faire du one-one, de l'accompagnement pour des boîtes à impact. Et ça s'est très bien passé comme ça. Mais du coup, là, la motivation, c'était vraiment, je veux en fait montrer, prouver mon expertise. Et du coup, c'est un sujet sur lequel je vais prendre la parole. Il y a un an et quelques mois, quand j'ai lancé ma dernière newsletter à mon nom, Pierre Guilbeault, donc déjà on voit la différence, Leptiac Marketing et Pierre Guilbeault, l'outil que j'ai utilisé c'est Substack et en fait ça venait d'une autre motivation qui était en fait sur les dix dernières années j'ai fait plein de projets, il y en a que j'ai vendu, il y en a d'autres que j'ai arrêté, et en fait à chaque fois... j'ai dû recommencer from scratch le développement de mon audience. Donc ça, c'était une des motivations de me dire, fais chier en fait, je ne sais pas, par exemple, la boîte numérique que j'ai vendue à Shine, que j'ai cofondée avec Théo, une plateforme de contenu sur le freelancing, on a créé une newsletter dedans qui s'appelle La Bombe, tu reçois deux emails par semaine, c'est pareil, c'est automatisé, même modèle que l'Eptiac Marketing, un conseil pour gagner des clients, un conseil pour mieux organiser ton activité, 4500 abonnés en l'espace de un an et demi, tu vends, bam, tu recommences from scratch, tu as zéro abonné.

  • Speaker #0

    Ah ouais, donc là, c'est génial. Donc, le mec réfléchit à l'avance. Truc de fou pour les freelances et solopreneurs que nous sommes. Tu t'es dit, bon, il y en a marre d'abandonner mes bébés au fur et à mesure. Il y a un truc qui va me survivre et du coup, me suivre dans toutes les aventures.

  • Speaker #1

    Exactement, je veux un fil rouge.

  • Speaker #0

    Et tu racontes quoi dans cette newsletter ?

  • Speaker #1

    Eh bien, justement, c'est ça la deuxième motivation pour cette newsletter. C'est que j'en avais marre d'être identifié que pour Pierre Guilbault, cofondateur de la communauté Marketing Flow. parce que c'est sur ça que je prenais beaucoup la parole. Et au final, moi, vu que j'ai des clients qui venaient avec le bouche à oreille très facilement, je ne communiquais jamais sur mes activités de freelance. Alors qu'en fait, ma semaine, c'était à la fois du freelancing, à la fois être fondateur d'une communauté payante en ligne, et puis plein d'autres choses, plein de réflexions, plein de pensées. Je n'avais pas envie d'être défini par une étiquette que les gens me mettaient. Donc, je me suis dit, en fait, moi, je suis plus que ça. Et donc, je vais créer mon propre canal de communication. qui va arriver en premier. C'est-à-dire qu'en gros, c'est ça qui va arriver, puis après, je vais distribuer vers mes différentes activités. Ce n'est pas une activité, puis après, je peux dire que j'ai les autres. C'est ça. Et du coup, ça va m'envoyer, et ça va me permettre de mieux contrôler aussi mon image, qui je suis, prendre la parole sur différents sujets qui sont importants pour moi, etc. Donc, le côté fil rouge et le côté je veux m'exprimer, je veux mieux contrôler mon image.

  • Speaker #0

    Alors déjà, j'adore parce qu'il y a plein de choses déjà dans ce premier épisode. On voit qu'une newsletter, elle peut servir à plein d'usages différents, rien que dans ce que tu as expliqué. Et aussi, je pense que tu t'es bonifiée au fur et à mesure, c'est-à-dire que tu as capitalisé sur toutes tes différentes expertises de newsletter, que tu les ai créées pour toi ou pour d'autres ou avec d'autres. Et que c'est peut-être ça aussi qui t'a aidé à avoir ce succès qu'on pourrait qualifier de fulgurant. Donc, c'est cool aussi. Tu nous aides à nous sentir mieux dans nos baskets. Parce que si on en est à notre première newsletter et qu'on a, je ne sais pas, 1000 abonnés au bout de deux ans, ce qui arrive fréquemment, c'est normal qu'on ne connaisse pas encore tous ces petits hacks que tu vas nous raconter dans cet épisode de podcast. Trop bien. Alors aujourd'hui, ta newsletter, elle te rapporte, tu m'avais dit en préparation, 80% de tes clients. et à peu près 2000 euros par mois hors taxes de revenus récurrents. Tu vas nous raconter comment tu as réussi à faire ça, mais ce n'est sans doute pas le cas aussi d'ailleurs au début. Pour la partie comment créer sa newsletter, quel concept choisir, qu'est-ce que tu conseillerais aux freelancers et aux solopreneurs qui nous écoutent s'ils n'ont pas encore de newsletter ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que si tu, comme moi, débutes il y a 4-5 ans en tant que freelance, etc., en fait, mettre une newsletter à ton nom, tu te tires une balle dans le pied parce qu'en fait, Il faut déjà, moi je me suis permis de faire ça parce que ça faisait 5 ans de création de contenu aussi sur LinkedIn, de communauté, de réseau et plein de projets où je pouvais raconter des choses, où il y a des gens qui étaient intéressés d'avoir les coulisses parce qu'ils suivaient ces différents projets. Donc je pense que si tu débutes, tu es full valeur, catégorie newsletter, un truc et une promesse hyper claire. Proposition de valeur, c'est j'aide chaque semaine ou chaque an, j'envoie ce truc actionnable, hyper concret qui va te permettre de passer de ça à ça. Parce que pour moi, en fait, t'as besoin de sortir des fagots, et pour sortir des fagots, il faut une proposition de valeur qui soit le plus claire possible, le plus limpide, etc. Moi, aujourd'hui, je me permets, avec ma newsletter Substack, de dire, chaque vendredi, je documente... mes réflexions pour m'épanouir au quotidien et je mets des mots clés comme un pack positif.

  • Speaker #0

    J'allais te dire.

  • Speaker #1

    Mais je n'ai pas pu faire ça au début.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu newsletter de célébrité. C'est comme quand les mecs vont te dire, moi, j'ai percé sur Insta, j'ai 50 000 abonnés d'un coup. Oui, parce que tu étais hyper connu, tu avais 150 000 abonnés sur LinkedIn avant. Donc, quand tu as ouvert ton Insta, c'est beaucoup plus facile. C'est cool aussi que tu nous racontes l'envers du décor.

  • Speaker #1

    Et je pense aussi, par contre, que ce n'est pas très smart de ma part de faire ça. Parce que ce n'est pas ce qui va permettre de générer le plus de viralité sur le côté. En fait, la newsletter, ça permet d'atteindre exactement ça et tout. C'est parce que moi, je me permets d'avoir des décalages. D'un coup, je raconte les coulisses de l'aventure de Marketing Flow. D'un coup, je raconte un résumé de livre qui m'a beaucoup plu, ma quête d'équilibre, etc. Mais pourquoi est-ce que je le fais ? Parce que je préfère avoir une… Alors, c'est contre-intuitif parce que tu dis que j'ai une croissance assez forte en termes d'abonnés. Mais moi, je pense que j'ai une croissance qui n'est pas si forte parce que je préfère le long terme. et je préfère qu'elle m'amène, tu vois que dans 10 ans j'ai du plaisir à l'écrire parce que j'avais pas envie de me créer un nouveau projet où en fait au bout d'un moment peut-être je vais être lassé, tu vois par exemple les petits hack marketing, ça a duré un an et demi deux ans puis en fait après j'ai créé Marketing Flows que j'étais lassé du truc, mais ça m'a permis de créer une audience qui m'a permis de lancer un projet derrière etc, donc ça a été hyper bénéfique mais du coup je pense que, donc le premier truc pour répondre à ta question c'est, c'est quoi l'objectif ? tu vois, qui soit hyper clair. Ensuite, quel outil est-ce que je choisis pour lancer ? Donc, Substack, aujourd'hui, c'est un super outil parce qu'il y a une super communauté francophone que, du coup, tous les gens qui sont déjà abonnés à des newsletters Substack ont beaucoup moins de friction à s'abonner à une autre newsletter Substack. Ça, ça a un vrai impact. Et puis, il y a des trucs dont on va parler après, mais tu vois, il y a les systèmes de recommandations entre newsletters. Aujourd'hui, le plus dur avec une newsletter, c'est pas tant de l'écrire, d'apporter masse de valeur, etc. c'est la distribution, c'est le fait qu'il y ait des gens qui te lisent, que les abonnés y grossissent et donc si tu crées sur un outil comme Brevo et que tu mets le formulaire de contact sur ton site c'est à toi de faire tout le marketing à 100% et c'est éreintant et ça prend beaucoup de temps, donc c'est pour ça que je trouve que Substack est hyper intéressant pour avoir ce côté bouche à oreille et profiter de la plateforme aussi pour ramener un peu des abonnés

  • Speaker #0

    Ok, super. Bon, on a parlé du concept de la newsletter, de l'outil. Il y a un dernier truc qui m'a marqué dans ta newsletter et je pense qu'elle est vraiment agréable à lire parce qu'elle raconte des histoires et tout. On en avait parlé quand on s'était vus à Biarritz. C'est un peu le ton, la forme. Comment t'appelles ça ? C'est un truc dont on ne parle pas souvent. Comme s'il n'y avait que le marketing, comme s'il y avait que le positionnement, la niche. Mais on oublie de parler aussi quand même de l'écriture parce que c'est quand même un travail d'écriture.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Clairement, tu as le format, tu as la forme et le fond. et puis après effectivement il y a ce que tu dis, il y a le ton donc déjà je pense que ce qui est important c'est de craquer son format parce que si t'as envie de tenir dans la durée il faut que t'aies un format c'est comme un moule en fait dans lequel tu crées ton moule, ton puzzle et puis après tu injectes le fond qui est une matière qui vient hop s'imbriquer parfaitement et ce travail c'est hyper important à faire au début c'est à dire qu'il faut surtout pas lancer une newsletter avec une édition il faut en avoir 5-6 d'avance comme ça t'es sûr que ça fonctionne A la fois ça t'aide en termes de productivité à dire ok j'arrive à toujours avoir une intro, trois parties. Moi par exemple j'ai une réflexion à la fin pour prendre du recul sur le truc etc. Mais je ne sais pas, je prends la newsletter du plongeoir de Guillaume. Lui en fait il va analyser des secteurs dans l'impact et ça va être les chiffres, puis on explique le problème, puis on monte les solutions, puis machin. Donc c'est toujours la même structure. A la fois ça t'aide en productivité, à la fois ça aide le lecteur. Parce qu'en fait le lecteur il a le rendez-vous, il sait exactement comment ça, il n'est pas perdu. Putain, c'est le bordel, c'était trois fois plus long que d'habitude, en fait, ces petits machins. En fait, le format est hyper important. Et après, le fond, pour moi, ce qui est important, c'est, du coup, il y a la proposition de valeur qui est, je t'aide à atteindre un objectif, je vais vers un objectif, et du coup, tu vois, sur un sujet. Et du coup, pour moi, chaque édition doit être un sous-objectif de cet objectif-là. Et du coup, c'est ça qui fait le liant, de se dire, ok, est-ce que cette édition que j'envoie, elle va aider la personne à avancer vers la promesse que je lui ai dit ? Un pas en plus. puisque c'est un sous-objectif de ce grand objectif-là.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, c'est très intéressant parce que quand tu vas sur Substack, tu dois résumer, je crois, en deux lignes, ta promesse de newsletter. Et moi, je m'étais dit, complètement tétanisée, putain, c'est quoi ma promesse ? Et ce n'est pas facile. Et je pense que c'est un bon exercice à faire, ce que tu décris. C'est à quoi elle sert, ma newsletter ? C'est quoi son job to be done ? Et puis du coup, faire en sorte que tu t'en souviennes à chaque édition grâce à ta rubrique. Trop bien. Alors, avant qu'on avance aux autres méthodes, notamment de distribution, Est-ce que tu aurais un petit défi à nous lancer sur cette première étape de lancer notre newsletter en tant que freelance ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Je pense qu'un des trucs les plus simples pour se lancer dans la création de contenu, de toute façon que ce soit sur plein d'autres réseaux, mais comme un newsletter, c'est de documenter les choses qu'on a vécues. Et donc moi, je pense que s'il y a des thématiques qui parlent à des personnes, juste de prendre un petit carnet, un crayon, et de réfléchir à ces cinq, dix dernières années, et qu'est-ce que j'ai vécu qui m'a appris des choses en lien avec ce sujet qui m'intéresse. Puisqu'en fait, c'est tellement plus simple quand ça vient de soi, quand ça vient d'une anecdote personnelle, d'une histoire qu'on a vécue. Même si après, on décide de ne pas choisir le format, tu vois, avec le ton de l'histoire personnelle et tout. Mais au moins, ça donne plein d'idées de contenu et ça permet de se dire est-ce qu'on est capable peut-être d'écrire 4, 5 éditions, comme on a pu se dire, sur le fait que c'est important. Donc, j'ai la thématique qui me plaît. Et après, qu'est-ce que j'ai vécu ? Les gens se disent de quoi je pourrais parler, mais qu'est-ce que j'ai vécu en fait ? Donc, d'essayer de se faire un peu cette rétrospective et de se noter. des anecdotes, des histoires, pour avoir des idées.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti pour la boîte à storytelling. La boîte à exemples aussi, parce qu'après, si vous faites des conférences ou des formations, on a toujours besoin, je trouve, d'étoffer avec énormément d'exemples ce qu'on raconte. Le podcast, n'en parlons pas. Et donc, voilà, ça vous sera hyper utile pour vos clients ou votre média. Abonnez-vous à la newsletter du Borde aussi, parce que Pierre, il n'est pas venu les mains vides. Il a plein de conseils ou d'éditions de newsletters, de templates, etc., pour vous aider à faire croître votre newsletter. Et notamment ton dernier outil, Solo Portfolio, qu'on va vous glisser dans la newsletter, qui vous aidera aussi à dégager du temps pour écrire votre newsletter et voir combien ça pourrait vous rapporter en sponsoring. Je ne vous en dis pas plus. Allez voir cette pépite qu'il a développée avec des potes freelance. C'est excellent. Alors, ce que je te propose, Pierre, c'est qu'on passe à la suite. Maintenant qu'on a grosso modo son concept, essayez de travailler chez nous, d'écrire quelques éditions de newsletter. Il faut qu'on fasse le lancement. Oui. Et là, je pense qu'on a tous pas mal échoué à ce sujet-là. On l'a lancé en catimini. Toi, tu as fait les choses différemment. Tu vas nous raconter comment faire un bon lancement de sa newsletter. C'est parti !

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📌 Et surtout : comment monétiser efficacement ta newsletter ?


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Le Board est le podcast pour tout entrepreneur solo, solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable et générer des revenus passifs, prévisibles et créer un business en ligne. Le podcast de référence aussi pour les salariés qui veulent lancer un side-business ou démissionner pour se lancer à leur compte. Animé par Flavie Prévot, dirigeante devenue entrepreneur (d’abord en side business puis en solopreneure), chaque épisode te propose des astuces freelance et des conseils business, que tu sois en micro-entreprise, en société, en portage, side entrepreneur ou que tu rêves de devenir digital nomad ou de te lancer dans l’entrepreneuriat. Découvre comment entreprendre en solo, lancer ton solobusiness et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification freelance, Flavie Prévot t’accompagne avec des invités pour te proposer des épisodes dignes de formations pour solopreneur ou formation pour indépendant, pour que tu apprennes les meilleures stratégies pour créer une entreprise rentable et scalable, ou lancer ton side business. Tu apprendras aussi les meilleures astuces de productivité solopreneur. Le Board, c’est un peu la bible du freelancing, le meilleur coach business si tu es freelance, solopreneur ou indépendant.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

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    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à binger, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde. Alors aujourd'hui, on va reparler de Newsletter qui est quand même un gros morceau, souvent dans le business model des solopreneurs. Et aujourd'hui, on va vous raconter une belle histoire. Une très belle histoire qui finit bien. Une histoire d'un freelance qui a lancé sa newsletter en partant de zéro, en parallèle de ses missions en freelance, et qui l'a montée à 10 000 abonnés et qui en a fait... une des pierres angulaires de son business model car aujourd'hui il monétise en plus, il gagne de l'argent grâce à sa newsletter et ce freelance solopreneur, maintenant on peut t'appeler aussi solopreneur, c'est Pierre Guilbeault. Salut Pierre et bienvenue au Borde.

  • Speaker #1

    Salut Flavie, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Écoute, je suis ravie. Tu vas nous raconter toute ton épopée, comment tu as fait pour passer de zéro à 10 000 abonnés en 10 mois. Donc là, tu mets à l'amende tous les solopreneurs comme moi qui ont lancé leur newsletter il y a 4 ans, qui ne sont même pas encore à 10 000 abonnés. Merci Pierre au passage pour le petit scone, non je rigole, mais c'est trop bien parce que tu as fait preuve de beaucoup d'imagination, de plein d'actions pratiques que vous allez pouvoir copier-coller tout au long des épisodes de ce podcast pour faire monter aussi votre audience, pour on va voir tout ce à quoi ça va vous servir, mais aussi potentiellement monétiser et vous créer une source de revenus complémentaire à votre activité de freelance. Elle est pas belle la vie, allez c'est parti pour la méthode en cinq étapes. Alors Pierre t'as commencé comment cette épopée et déjà enfin... Pourquoi tu as créé une newsletter à la base ? Parce que ce n'est pas si évident quand on est freelance de se dire Tiens, je vais créer ma newsletter

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question et je peux te donner deux réponses avec deux use cases. Puisqu'en fait, moi, je ne suis pas à ma première newsletter. Je pense que je suis à ma cinquième newsletter. J'ai l'impression qu'il y a eu deux motivations pour moi à deux moments différents de ma vie. Quand j'ai quitté Google il y a cinq ans et que je me suis lancé en indépendant, j'étais nobody dans le domaine de l'impact. positif qui était le sujet sur lequel je voulais bosser et aussi sur les sujets marketing, freelance, entrepreneuriat, parce qu'en fait j'avais beaucoup travaillé à l'étranger avant. Donc en fait je me suis dit comment est-ce que je fais pour prouver mon expertise, comment est-ce que je fais pour créer un passeport pour m'ouvrir mes portes, pour ouvrir des portes. Et à ce moment-là j'ai créé ma première newsletter qui s'appelait les petits hacks marketing dans laquelle j'envoyais un hack marketing chaque matin dans la boîte mail de la personne et c'est totalement gratuit. Cette newsletter est encore live, il y a eu plus de 15 000 abonnés je pense aujourd'hui en l'espace de 4-5 ans. Le petit truc... spécifique qui est intéressant, c'est que ce n'est pas une newsletter comme tout le monde, puisque c'est plutôt une séquence automatisée où tu reçois un email, je les ai préécrits et tu en reçois pendant 2-3 mois des emails tous les jours.

  • Speaker #0

    J'adore ce modèle d'ailleurs, ça tombe bien que tu fasses une petite parenthèse parce qu'il n'y a pas genre la newsletter avec un grand N majuscule qui est hebdomadaire sur Substack et le reste n'existe pas. Il y a tellement de formats, c'est tellement original, on pourrait tellement faire preuve de plus de créativité dans les newsletters. Bon, parenthèse refermée, je suis sûre que tu nous donneras des tips aussi pour aider les freelancers à lancer. La newsletter qui va bien et qui prend peut-être moins de temps que la newsletter de veille ou la newsletter...

  • Speaker #1

    Carrément. Là, c'était de la documentation d'action marketing que j'avais réalisée sur les 5-6 dernières années en montant des projets, testant des choses, etc. Et donc ça, j'appellerais plus ça une catégorie newsletter, c'est-à-dire une newsletter où l'objectif, c'est d'être reconnu dans la catégorie. Et donc moi, c'était dans le côté marketing, hack, etc.

  • Speaker #0

    Donc, tu as fait ça pour avoir une existence aux yeux de tes clients potentiels en tant qu'experts ? Mais là, tu n'étais que expert marketing, tu n'étais pas encore catégorisé dans le côté marketing à impact.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Là, c'était vraiment, je commence par ça. Et en fait, moi, après, en freelance, à côté, je suis allé de moi-même, tu vois, rencontrer des startups studios à impact positif, etc. Et c'est là que j'ai commencé à faire du one-one, de l'accompagnement pour des boîtes à impact. Et ça s'est très bien passé comme ça. Mais du coup, là, la motivation, c'était vraiment, je veux en fait montrer, prouver mon expertise. Et du coup, c'est un sujet sur lequel je vais prendre la parole. Il y a un an et quelques mois, quand j'ai lancé ma dernière newsletter à mon nom, Pierre Guilbeault, donc déjà on voit la différence, Leptiac Marketing et Pierre Guilbeault, l'outil que j'ai utilisé c'est Substack et en fait ça venait d'une autre motivation qui était en fait sur les dix dernières années j'ai fait plein de projets, il y en a que j'ai vendu, il y en a d'autres que j'ai arrêté, et en fait à chaque fois... j'ai dû recommencer from scratch le développement de mon audience. Donc ça, c'était une des motivations de me dire, fais chier en fait, je ne sais pas, par exemple, la boîte numérique que j'ai vendue à Shine, que j'ai cofondée avec Théo, une plateforme de contenu sur le freelancing, on a créé une newsletter dedans qui s'appelle La Bombe, tu reçois deux emails par semaine, c'est pareil, c'est automatisé, même modèle que l'Eptiac Marketing, un conseil pour gagner des clients, un conseil pour mieux organiser ton activité, 4500 abonnés en l'espace de un an et demi, tu vends, bam, tu recommences from scratch, tu as zéro abonné.

  • Speaker #0

    Ah ouais, donc là, c'est génial. Donc, le mec réfléchit à l'avance. Truc de fou pour les freelances et solopreneurs que nous sommes. Tu t'es dit, bon, il y en a marre d'abandonner mes bébés au fur et à mesure. Il y a un truc qui va me survivre et du coup, me suivre dans toutes les aventures.

  • Speaker #1

    Exactement, je veux un fil rouge.

  • Speaker #0

    Et tu racontes quoi dans cette newsletter ?

  • Speaker #1

    Eh bien, justement, c'est ça la deuxième motivation pour cette newsletter. C'est que j'en avais marre d'être identifié que pour Pierre Guilbault, cofondateur de la communauté Marketing Flow. parce que c'est sur ça que je prenais beaucoup la parole. Et au final, moi, vu que j'ai des clients qui venaient avec le bouche à oreille très facilement, je ne communiquais jamais sur mes activités de freelance. Alors qu'en fait, ma semaine, c'était à la fois du freelancing, à la fois être fondateur d'une communauté payante en ligne, et puis plein d'autres choses, plein de réflexions, plein de pensées. Je n'avais pas envie d'être défini par une étiquette que les gens me mettaient. Donc, je me suis dit, en fait, moi, je suis plus que ça. Et donc, je vais créer mon propre canal de communication. qui va arriver en premier. C'est-à-dire qu'en gros, c'est ça qui va arriver, puis après, je vais distribuer vers mes différentes activités. Ce n'est pas une activité, puis après, je peux dire que j'ai les autres. C'est ça. Et du coup, ça va m'envoyer, et ça va me permettre de mieux contrôler aussi mon image, qui je suis, prendre la parole sur différents sujets qui sont importants pour moi, etc. Donc, le côté fil rouge et le côté je veux m'exprimer, je veux mieux contrôler mon image.

  • Speaker #0

    Alors déjà, j'adore parce qu'il y a plein de choses déjà dans ce premier épisode. On voit qu'une newsletter, elle peut servir à plein d'usages différents, rien que dans ce que tu as expliqué. Et aussi, je pense que tu t'es bonifiée au fur et à mesure, c'est-à-dire que tu as capitalisé sur toutes tes différentes expertises de newsletter, que tu les ai créées pour toi ou pour d'autres ou avec d'autres. Et que c'est peut-être ça aussi qui t'a aidé à avoir ce succès qu'on pourrait qualifier de fulgurant. Donc, c'est cool aussi. Tu nous aides à nous sentir mieux dans nos baskets. Parce que si on en est à notre première newsletter et qu'on a, je ne sais pas, 1000 abonnés au bout de deux ans, ce qui arrive fréquemment, c'est normal qu'on ne connaisse pas encore tous ces petits hacks que tu vas nous raconter dans cet épisode de podcast. Trop bien. Alors aujourd'hui, ta newsletter, elle te rapporte, tu m'avais dit en préparation, 80% de tes clients. et à peu près 2000 euros par mois hors taxes de revenus récurrents. Tu vas nous raconter comment tu as réussi à faire ça, mais ce n'est sans doute pas le cas aussi d'ailleurs au début. Pour la partie comment créer sa newsletter, quel concept choisir, qu'est-ce que tu conseillerais aux freelancers et aux solopreneurs qui nous écoutent s'ils n'ont pas encore de newsletter ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que si tu, comme moi, débutes il y a 4-5 ans en tant que freelance, etc., en fait, mettre une newsletter à ton nom, tu te tires une balle dans le pied parce qu'en fait, Il faut déjà, moi je me suis permis de faire ça parce que ça faisait 5 ans de création de contenu aussi sur LinkedIn, de communauté, de réseau et plein de projets où je pouvais raconter des choses, où il y a des gens qui étaient intéressés d'avoir les coulisses parce qu'ils suivaient ces différents projets. Donc je pense que si tu débutes, tu es full valeur, catégorie newsletter, un truc et une promesse hyper claire. Proposition de valeur, c'est j'aide chaque semaine ou chaque an, j'envoie ce truc actionnable, hyper concret qui va te permettre de passer de ça à ça. Parce que pour moi, en fait, t'as besoin de sortir des fagots, et pour sortir des fagots, il faut une proposition de valeur qui soit le plus claire possible, le plus limpide, etc. Moi, aujourd'hui, je me permets, avec ma newsletter Substack, de dire, chaque vendredi, je documente... mes réflexions pour m'épanouir au quotidien et je mets des mots clés comme un pack positif.

  • Speaker #0

    J'allais te dire.

  • Speaker #1

    Mais je n'ai pas pu faire ça au début.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu newsletter de célébrité. C'est comme quand les mecs vont te dire, moi, j'ai percé sur Insta, j'ai 50 000 abonnés d'un coup. Oui, parce que tu étais hyper connu, tu avais 150 000 abonnés sur LinkedIn avant. Donc, quand tu as ouvert ton Insta, c'est beaucoup plus facile. C'est cool aussi que tu nous racontes l'envers du décor.

  • Speaker #1

    Et je pense aussi, par contre, que ce n'est pas très smart de ma part de faire ça. Parce que ce n'est pas ce qui va permettre de générer le plus de viralité sur le côté. En fait, la newsletter, ça permet d'atteindre exactement ça et tout. C'est parce que moi, je me permets d'avoir des décalages. D'un coup, je raconte les coulisses de l'aventure de Marketing Flow. D'un coup, je raconte un résumé de livre qui m'a beaucoup plu, ma quête d'équilibre, etc. Mais pourquoi est-ce que je le fais ? Parce que je préfère avoir une… Alors, c'est contre-intuitif parce que tu dis que j'ai une croissance assez forte en termes d'abonnés. Mais moi, je pense que j'ai une croissance qui n'est pas si forte parce que je préfère le long terme. et je préfère qu'elle m'amène, tu vois que dans 10 ans j'ai du plaisir à l'écrire parce que j'avais pas envie de me créer un nouveau projet où en fait au bout d'un moment peut-être je vais être lassé, tu vois par exemple les petits hack marketing, ça a duré un an et demi deux ans puis en fait après j'ai créé Marketing Flows que j'étais lassé du truc, mais ça m'a permis de créer une audience qui m'a permis de lancer un projet derrière etc, donc ça a été hyper bénéfique mais du coup je pense que, donc le premier truc pour répondre à ta question c'est, c'est quoi l'objectif ? tu vois, qui soit hyper clair. Ensuite, quel outil est-ce que je choisis pour lancer ? Donc, Substack, aujourd'hui, c'est un super outil parce qu'il y a une super communauté francophone que, du coup, tous les gens qui sont déjà abonnés à des newsletters Substack ont beaucoup moins de friction à s'abonner à une autre newsletter Substack. Ça, ça a un vrai impact. Et puis, il y a des trucs dont on va parler après, mais tu vois, il y a les systèmes de recommandations entre newsletters. Aujourd'hui, le plus dur avec une newsletter, c'est pas tant de l'écrire, d'apporter masse de valeur, etc. c'est la distribution, c'est le fait qu'il y ait des gens qui te lisent, que les abonnés y grossissent et donc si tu crées sur un outil comme Brevo et que tu mets le formulaire de contact sur ton site c'est à toi de faire tout le marketing à 100% et c'est éreintant et ça prend beaucoup de temps, donc c'est pour ça que je trouve que Substack est hyper intéressant pour avoir ce côté bouche à oreille et profiter de la plateforme aussi pour ramener un peu des abonnés

  • Speaker #0

    Ok, super. Bon, on a parlé du concept de la newsletter, de l'outil. Il y a un dernier truc qui m'a marqué dans ta newsletter et je pense qu'elle est vraiment agréable à lire parce qu'elle raconte des histoires et tout. On en avait parlé quand on s'était vus à Biarritz. C'est un peu le ton, la forme. Comment t'appelles ça ? C'est un truc dont on ne parle pas souvent. Comme s'il n'y avait que le marketing, comme s'il y avait que le positionnement, la niche. Mais on oublie de parler aussi quand même de l'écriture parce que c'est quand même un travail d'écriture.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Clairement, tu as le format, tu as la forme et le fond. et puis après effectivement il y a ce que tu dis, il y a le ton donc déjà je pense que ce qui est important c'est de craquer son format parce que si t'as envie de tenir dans la durée il faut que t'aies un format c'est comme un moule en fait dans lequel tu crées ton moule, ton puzzle et puis après tu injectes le fond qui est une matière qui vient hop s'imbriquer parfaitement et ce travail c'est hyper important à faire au début c'est à dire qu'il faut surtout pas lancer une newsletter avec une édition il faut en avoir 5-6 d'avance comme ça t'es sûr que ça fonctionne A la fois ça t'aide en termes de productivité à dire ok j'arrive à toujours avoir une intro, trois parties. Moi par exemple j'ai une réflexion à la fin pour prendre du recul sur le truc etc. Mais je ne sais pas, je prends la newsletter du plongeoir de Guillaume. Lui en fait il va analyser des secteurs dans l'impact et ça va être les chiffres, puis on explique le problème, puis on monte les solutions, puis machin. Donc c'est toujours la même structure. A la fois ça t'aide en productivité, à la fois ça aide le lecteur. Parce qu'en fait le lecteur il a le rendez-vous, il sait exactement comment ça, il n'est pas perdu. Putain, c'est le bordel, c'était trois fois plus long que d'habitude, en fait, ces petits machins. En fait, le format est hyper important. Et après, le fond, pour moi, ce qui est important, c'est, du coup, il y a la proposition de valeur qui est, je t'aide à atteindre un objectif, je vais vers un objectif, et du coup, tu vois, sur un sujet. Et du coup, pour moi, chaque édition doit être un sous-objectif de cet objectif-là. Et du coup, c'est ça qui fait le liant, de se dire, ok, est-ce que cette édition que j'envoie, elle va aider la personne à avancer vers la promesse que je lui ai dit ? Un pas en plus. puisque c'est un sous-objectif de ce grand objectif-là.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, c'est très intéressant parce que quand tu vas sur Substack, tu dois résumer, je crois, en deux lignes, ta promesse de newsletter. Et moi, je m'étais dit, complètement tétanisée, putain, c'est quoi ma promesse ? Et ce n'est pas facile. Et je pense que c'est un bon exercice à faire, ce que tu décris. C'est à quoi elle sert, ma newsletter ? C'est quoi son job to be done ? Et puis du coup, faire en sorte que tu t'en souviennes à chaque édition grâce à ta rubrique. Trop bien. Alors, avant qu'on avance aux autres méthodes, notamment de distribution, Est-ce que tu aurais un petit défi à nous lancer sur cette première étape de lancer notre newsletter en tant que freelance ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Je pense qu'un des trucs les plus simples pour se lancer dans la création de contenu, de toute façon que ce soit sur plein d'autres réseaux, mais comme un newsletter, c'est de documenter les choses qu'on a vécues. Et donc moi, je pense que s'il y a des thématiques qui parlent à des personnes, juste de prendre un petit carnet, un crayon, et de réfléchir à ces cinq, dix dernières années, et qu'est-ce que j'ai vécu qui m'a appris des choses en lien avec ce sujet qui m'intéresse. Puisqu'en fait, c'est tellement plus simple quand ça vient de soi, quand ça vient d'une anecdote personnelle, d'une histoire qu'on a vécue. Même si après, on décide de ne pas choisir le format, tu vois, avec le ton de l'histoire personnelle et tout. Mais au moins, ça donne plein d'idées de contenu et ça permet de se dire est-ce qu'on est capable peut-être d'écrire 4, 5 éditions, comme on a pu se dire, sur le fait que c'est important. Donc, j'ai la thématique qui me plaît. Et après, qu'est-ce que j'ai vécu ? Les gens se disent de quoi je pourrais parler, mais qu'est-ce que j'ai vécu en fait ? Donc, d'essayer de se faire un peu cette rétrospective et de se noter. des anecdotes, des histoires, pour avoir des idées.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti pour la boîte à storytelling. La boîte à exemples aussi, parce qu'après, si vous faites des conférences ou des formations, on a toujours besoin, je trouve, d'étoffer avec énormément d'exemples ce qu'on raconte. Le podcast, n'en parlons pas. Et donc, voilà, ça vous sera hyper utile pour vos clients ou votre média. Abonnez-vous à la newsletter du Borde aussi, parce que Pierre, il n'est pas venu les mains vides. Il a plein de conseils ou d'éditions de newsletters, de templates, etc., pour vous aider à faire croître votre newsletter. Et notamment ton dernier outil, Solo Portfolio, qu'on va vous glisser dans la newsletter, qui vous aidera aussi à dégager du temps pour écrire votre newsletter et voir combien ça pourrait vous rapporter en sponsoring. Je ne vous en dis pas plus. Allez voir cette pépite qu'il a développée avec des potes freelance. C'est excellent. Alors, ce que je te propose, Pierre, c'est qu'on passe à la suite. Maintenant qu'on a grosso modo son concept, essayez de travailler chez nous, d'écrire quelques éditions de newsletter. Il faut qu'on fasse le lancement. Oui. Et là, je pense qu'on a tous pas mal échoué à ce sujet-là. On l'a lancé en catimini. Toi, tu as fait les choses différemment. Tu vas nous raconter comment faire un bon lancement de sa newsletter. C'est parti !

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Comment passer de 0 à 10 000 abonnés avec ta newsletter freelance et en faire une source de revenus récurrents ?


Si tu galères à faire décoller ta newsletter ou que tu te demandes comment la monétiser, cet épisode est fait pour toi !


Aujourd’hui, je reçois Pierre Guilbaud, freelance et créateur de newsletters à succès, dont la dernière génère 2000€/mois tout en attirant 80% de ses clients.


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Le Board est le podcast pour tout entrepreneur solo, solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable et générer des revenus passifs, prévisibles et créer un business en ligne. Le podcast de référence aussi pour les salariés qui veulent lancer un side-business ou démissionner pour se lancer à leur compte. Animé par Flavie Prévot, dirigeante devenue entrepreneur (d’abord en side business puis en solopreneure), chaque épisode te propose des astuces freelance et des conseils business, que tu sois en micro-entreprise, en société, en portage, side entrepreneur ou que tu rêves de devenir digital nomad ou de te lancer dans l’entrepreneuriat. Découvre comment entreprendre en solo, lancer ton solobusiness et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification freelance, Flavie Prévot t’accompagne avec des invités pour te proposer des épisodes dignes de formations pour solopreneur ou formation pour indépendant, pour que tu apprennes les meilleures stratégies pour créer une entreprise rentable et scalable, ou lancer ton side business. Tu apprendras aussi les meilleures astuces de productivité solopreneur. Le Board, c’est un peu la bible du freelancing, le meilleur coach business si tu es freelance, solopreneur ou indépendant.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

Ep.1 - I - Kendrick Lamar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à binger, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde. Alors aujourd'hui, on va reparler de Newsletter qui est quand même un gros morceau, souvent dans le business model des solopreneurs. Et aujourd'hui, on va vous raconter une belle histoire. Une très belle histoire qui finit bien. Une histoire d'un freelance qui a lancé sa newsletter en partant de zéro, en parallèle de ses missions en freelance, et qui l'a montée à 10 000 abonnés et qui en a fait... une des pierres angulaires de son business model car aujourd'hui il monétise en plus, il gagne de l'argent grâce à sa newsletter et ce freelance solopreneur, maintenant on peut t'appeler aussi solopreneur, c'est Pierre Guilbeault. Salut Pierre et bienvenue au Borde.

  • Speaker #1

    Salut Flavie, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Écoute, je suis ravie. Tu vas nous raconter toute ton épopée, comment tu as fait pour passer de zéro à 10 000 abonnés en 10 mois. Donc là, tu mets à l'amende tous les solopreneurs comme moi qui ont lancé leur newsletter il y a 4 ans, qui ne sont même pas encore à 10 000 abonnés. Merci Pierre au passage pour le petit scone, non je rigole, mais c'est trop bien parce que tu as fait preuve de beaucoup d'imagination, de plein d'actions pratiques que vous allez pouvoir copier-coller tout au long des épisodes de ce podcast pour faire monter aussi votre audience, pour on va voir tout ce à quoi ça va vous servir, mais aussi potentiellement monétiser et vous créer une source de revenus complémentaire à votre activité de freelance. Elle est pas belle la vie, allez c'est parti pour la méthode en cinq étapes. Alors Pierre t'as commencé comment cette épopée et déjà enfin... Pourquoi tu as créé une newsletter à la base ? Parce que ce n'est pas si évident quand on est freelance de se dire Tiens, je vais créer ma newsletter

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question et je peux te donner deux réponses avec deux use cases. Puisqu'en fait, moi, je ne suis pas à ma première newsletter. Je pense que je suis à ma cinquième newsletter. J'ai l'impression qu'il y a eu deux motivations pour moi à deux moments différents de ma vie. Quand j'ai quitté Google il y a cinq ans et que je me suis lancé en indépendant, j'étais nobody dans le domaine de l'impact. positif qui était le sujet sur lequel je voulais bosser et aussi sur les sujets marketing, freelance, entrepreneuriat, parce qu'en fait j'avais beaucoup travaillé à l'étranger avant. Donc en fait je me suis dit comment est-ce que je fais pour prouver mon expertise, comment est-ce que je fais pour créer un passeport pour m'ouvrir mes portes, pour ouvrir des portes. Et à ce moment-là j'ai créé ma première newsletter qui s'appelait les petits hacks marketing dans laquelle j'envoyais un hack marketing chaque matin dans la boîte mail de la personne et c'est totalement gratuit. Cette newsletter est encore live, il y a eu plus de 15 000 abonnés je pense aujourd'hui en l'espace de 4-5 ans. Le petit truc... spécifique qui est intéressant, c'est que ce n'est pas une newsletter comme tout le monde, puisque c'est plutôt une séquence automatisée où tu reçois un email, je les ai préécrits et tu en reçois pendant 2-3 mois des emails tous les jours.

  • Speaker #0

    J'adore ce modèle d'ailleurs, ça tombe bien que tu fasses une petite parenthèse parce qu'il n'y a pas genre la newsletter avec un grand N majuscule qui est hebdomadaire sur Substack et le reste n'existe pas. Il y a tellement de formats, c'est tellement original, on pourrait tellement faire preuve de plus de créativité dans les newsletters. Bon, parenthèse refermée, je suis sûre que tu nous donneras des tips aussi pour aider les freelancers à lancer. La newsletter qui va bien et qui prend peut-être moins de temps que la newsletter de veille ou la newsletter...

  • Speaker #1

    Carrément. Là, c'était de la documentation d'action marketing que j'avais réalisée sur les 5-6 dernières années en montant des projets, testant des choses, etc. Et donc ça, j'appellerais plus ça une catégorie newsletter, c'est-à-dire une newsletter où l'objectif, c'est d'être reconnu dans la catégorie. Et donc moi, c'était dans le côté marketing, hack, etc.

  • Speaker #0

    Donc, tu as fait ça pour avoir une existence aux yeux de tes clients potentiels en tant qu'experts ? Mais là, tu n'étais que expert marketing, tu n'étais pas encore catégorisé dans le côté marketing à impact.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Là, c'était vraiment, je commence par ça. Et en fait, moi, après, en freelance, à côté, je suis allé de moi-même, tu vois, rencontrer des startups studios à impact positif, etc. Et c'est là que j'ai commencé à faire du one-one, de l'accompagnement pour des boîtes à impact. Et ça s'est très bien passé comme ça. Mais du coup, là, la motivation, c'était vraiment, je veux en fait montrer, prouver mon expertise. Et du coup, c'est un sujet sur lequel je vais prendre la parole. Il y a un an et quelques mois, quand j'ai lancé ma dernière newsletter à mon nom, Pierre Guilbeault, donc déjà on voit la différence, Leptiac Marketing et Pierre Guilbeault, l'outil que j'ai utilisé c'est Substack et en fait ça venait d'une autre motivation qui était en fait sur les dix dernières années j'ai fait plein de projets, il y en a que j'ai vendu, il y en a d'autres que j'ai arrêté, et en fait à chaque fois... j'ai dû recommencer from scratch le développement de mon audience. Donc ça, c'était une des motivations de me dire, fais chier en fait, je ne sais pas, par exemple, la boîte numérique que j'ai vendue à Shine, que j'ai cofondée avec Théo, une plateforme de contenu sur le freelancing, on a créé une newsletter dedans qui s'appelle La Bombe, tu reçois deux emails par semaine, c'est pareil, c'est automatisé, même modèle que l'Eptiac Marketing, un conseil pour gagner des clients, un conseil pour mieux organiser ton activité, 4500 abonnés en l'espace de un an et demi, tu vends, bam, tu recommences from scratch, tu as zéro abonné.

  • Speaker #0

    Ah ouais, donc là, c'est génial. Donc, le mec réfléchit à l'avance. Truc de fou pour les freelances et solopreneurs que nous sommes. Tu t'es dit, bon, il y en a marre d'abandonner mes bébés au fur et à mesure. Il y a un truc qui va me survivre et du coup, me suivre dans toutes les aventures.

  • Speaker #1

    Exactement, je veux un fil rouge.

  • Speaker #0

    Et tu racontes quoi dans cette newsletter ?

  • Speaker #1

    Eh bien, justement, c'est ça la deuxième motivation pour cette newsletter. C'est que j'en avais marre d'être identifié que pour Pierre Guilbault, cofondateur de la communauté Marketing Flow. parce que c'est sur ça que je prenais beaucoup la parole. Et au final, moi, vu que j'ai des clients qui venaient avec le bouche à oreille très facilement, je ne communiquais jamais sur mes activités de freelance. Alors qu'en fait, ma semaine, c'était à la fois du freelancing, à la fois être fondateur d'une communauté payante en ligne, et puis plein d'autres choses, plein de réflexions, plein de pensées. Je n'avais pas envie d'être défini par une étiquette que les gens me mettaient. Donc, je me suis dit, en fait, moi, je suis plus que ça. Et donc, je vais créer mon propre canal de communication. qui va arriver en premier. C'est-à-dire qu'en gros, c'est ça qui va arriver, puis après, je vais distribuer vers mes différentes activités. Ce n'est pas une activité, puis après, je peux dire que j'ai les autres. C'est ça. Et du coup, ça va m'envoyer, et ça va me permettre de mieux contrôler aussi mon image, qui je suis, prendre la parole sur différents sujets qui sont importants pour moi, etc. Donc, le côté fil rouge et le côté je veux m'exprimer, je veux mieux contrôler mon image.

  • Speaker #0

    Alors déjà, j'adore parce qu'il y a plein de choses déjà dans ce premier épisode. On voit qu'une newsletter, elle peut servir à plein d'usages différents, rien que dans ce que tu as expliqué. Et aussi, je pense que tu t'es bonifiée au fur et à mesure, c'est-à-dire que tu as capitalisé sur toutes tes différentes expertises de newsletter, que tu les ai créées pour toi ou pour d'autres ou avec d'autres. Et que c'est peut-être ça aussi qui t'a aidé à avoir ce succès qu'on pourrait qualifier de fulgurant. Donc, c'est cool aussi. Tu nous aides à nous sentir mieux dans nos baskets. Parce que si on en est à notre première newsletter et qu'on a, je ne sais pas, 1000 abonnés au bout de deux ans, ce qui arrive fréquemment, c'est normal qu'on ne connaisse pas encore tous ces petits hacks que tu vas nous raconter dans cet épisode de podcast. Trop bien. Alors aujourd'hui, ta newsletter, elle te rapporte, tu m'avais dit en préparation, 80% de tes clients. et à peu près 2000 euros par mois hors taxes de revenus récurrents. Tu vas nous raconter comment tu as réussi à faire ça, mais ce n'est sans doute pas le cas aussi d'ailleurs au début. Pour la partie comment créer sa newsletter, quel concept choisir, qu'est-ce que tu conseillerais aux freelancers et aux solopreneurs qui nous écoutent s'ils n'ont pas encore de newsletter ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que si tu, comme moi, débutes il y a 4-5 ans en tant que freelance, etc., en fait, mettre une newsletter à ton nom, tu te tires une balle dans le pied parce qu'en fait, Il faut déjà, moi je me suis permis de faire ça parce que ça faisait 5 ans de création de contenu aussi sur LinkedIn, de communauté, de réseau et plein de projets où je pouvais raconter des choses, où il y a des gens qui étaient intéressés d'avoir les coulisses parce qu'ils suivaient ces différents projets. Donc je pense que si tu débutes, tu es full valeur, catégorie newsletter, un truc et une promesse hyper claire. Proposition de valeur, c'est j'aide chaque semaine ou chaque an, j'envoie ce truc actionnable, hyper concret qui va te permettre de passer de ça à ça. Parce que pour moi, en fait, t'as besoin de sortir des fagots, et pour sortir des fagots, il faut une proposition de valeur qui soit le plus claire possible, le plus limpide, etc. Moi, aujourd'hui, je me permets, avec ma newsletter Substack, de dire, chaque vendredi, je documente... mes réflexions pour m'épanouir au quotidien et je mets des mots clés comme un pack positif.

  • Speaker #0

    J'allais te dire.

  • Speaker #1

    Mais je n'ai pas pu faire ça au début.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu newsletter de célébrité. C'est comme quand les mecs vont te dire, moi, j'ai percé sur Insta, j'ai 50 000 abonnés d'un coup. Oui, parce que tu étais hyper connu, tu avais 150 000 abonnés sur LinkedIn avant. Donc, quand tu as ouvert ton Insta, c'est beaucoup plus facile. C'est cool aussi que tu nous racontes l'envers du décor.

  • Speaker #1

    Et je pense aussi, par contre, que ce n'est pas très smart de ma part de faire ça. Parce que ce n'est pas ce qui va permettre de générer le plus de viralité sur le côté. En fait, la newsletter, ça permet d'atteindre exactement ça et tout. C'est parce que moi, je me permets d'avoir des décalages. D'un coup, je raconte les coulisses de l'aventure de Marketing Flow. D'un coup, je raconte un résumé de livre qui m'a beaucoup plu, ma quête d'équilibre, etc. Mais pourquoi est-ce que je le fais ? Parce que je préfère avoir une… Alors, c'est contre-intuitif parce que tu dis que j'ai une croissance assez forte en termes d'abonnés. Mais moi, je pense que j'ai une croissance qui n'est pas si forte parce que je préfère le long terme. et je préfère qu'elle m'amène, tu vois que dans 10 ans j'ai du plaisir à l'écrire parce que j'avais pas envie de me créer un nouveau projet où en fait au bout d'un moment peut-être je vais être lassé, tu vois par exemple les petits hack marketing, ça a duré un an et demi deux ans puis en fait après j'ai créé Marketing Flows que j'étais lassé du truc, mais ça m'a permis de créer une audience qui m'a permis de lancer un projet derrière etc, donc ça a été hyper bénéfique mais du coup je pense que, donc le premier truc pour répondre à ta question c'est, c'est quoi l'objectif ? tu vois, qui soit hyper clair. Ensuite, quel outil est-ce que je choisis pour lancer ? Donc, Substack, aujourd'hui, c'est un super outil parce qu'il y a une super communauté francophone que, du coup, tous les gens qui sont déjà abonnés à des newsletters Substack ont beaucoup moins de friction à s'abonner à une autre newsletter Substack. Ça, ça a un vrai impact. Et puis, il y a des trucs dont on va parler après, mais tu vois, il y a les systèmes de recommandations entre newsletters. Aujourd'hui, le plus dur avec une newsletter, c'est pas tant de l'écrire, d'apporter masse de valeur, etc. c'est la distribution, c'est le fait qu'il y ait des gens qui te lisent, que les abonnés y grossissent et donc si tu crées sur un outil comme Brevo et que tu mets le formulaire de contact sur ton site c'est à toi de faire tout le marketing à 100% et c'est éreintant et ça prend beaucoup de temps, donc c'est pour ça que je trouve que Substack est hyper intéressant pour avoir ce côté bouche à oreille et profiter de la plateforme aussi pour ramener un peu des abonnés

  • Speaker #0

    Ok, super. Bon, on a parlé du concept de la newsletter, de l'outil. Il y a un dernier truc qui m'a marqué dans ta newsletter et je pense qu'elle est vraiment agréable à lire parce qu'elle raconte des histoires et tout. On en avait parlé quand on s'était vus à Biarritz. C'est un peu le ton, la forme. Comment t'appelles ça ? C'est un truc dont on ne parle pas souvent. Comme s'il n'y avait que le marketing, comme s'il y avait que le positionnement, la niche. Mais on oublie de parler aussi quand même de l'écriture parce que c'est quand même un travail d'écriture.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Clairement, tu as le format, tu as la forme et le fond. et puis après effectivement il y a ce que tu dis, il y a le ton donc déjà je pense que ce qui est important c'est de craquer son format parce que si t'as envie de tenir dans la durée il faut que t'aies un format c'est comme un moule en fait dans lequel tu crées ton moule, ton puzzle et puis après tu injectes le fond qui est une matière qui vient hop s'imbriquer parfaitement et ce travail c'est hyper important à faire au début c'est à dire qu'il faut surtout pas lancer une newsletter avec une édition il faut en avoir 5-6 d'avance comme ça t'es sûr que ça fonctionne A la fois ça t'aide en termes de productivité à dire ok j'arrive à toujours avoir une intro, trois parties. Moi par exemple j'ai une réflexion à la fin pour prendre du recul sur le truc etc. Mais je ne sais pas, je prends la newsletter du plongeoir de Guillaume. Lui en fait il va analyser des secteurs dans l'impact et ça va être les chiffres, puis on explique le problème, puis on monte les solutions, puis machin. Donc c'est toujours la même structure. A la fois ça t'aide en productivité, à la fois ça aide le lecteur. Parce qu'en fait le lecteur il a le rendez-vous, il sait exactement comment ça, il n'est pas perdu. Putain, c'est le bordel, c'était trois fois plus long que d'habitude, en fait, ces petits machins. En fait, le format est hyper important. Et après, le fond, pour moi, ce qui est important, c'est, du coup, il y a la proposition de valeur qui est, je t'aide à atteindre un objectif, je vais vers un objectif, et du coup, tu vois, sur un sujet. Et du coup, pour moi, chaque édition doit être un sous-objectif de cet objectif-là. Et du coup, c'est ça qui fait le liant, de se dire, ok, est-ce que cette édition que j'envoie, elle va aider la personne à avancer vers la promesse que je lui ai dit ? Un pas en plus. puisque c'est un sous-objectif de ce grand objectif-là.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, c'est très intéressant parce que quand tu vas sur Substack, tu dois résumer, je crois, en deux lignes, ta promesse de newsletter. Et moi, je m'étais dit, complètement tétanisée, putain, c'est quoi ma promesse ? Et ce n'est pas facile. Et je pense que c'est un bon exercice à faire, ce que tu décris. C'est à quoi elle sert, ma newsletter ? C'est quoi son job to be done ? Et puis du coup, faire en sorte que tu t'en souviennes à chaque édition grâce à ta rubrique. Trop bien. Alors, avant qu'on avance aux autres méthodes, notamment de distribution, Est-ce que tu aurais un petit défi à nous lancer sur cette première étape de lancer notre newsletter en tant que freelance ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Je pense qu'un des trucs les plus simples pour se lancer dans la création de contenu, de toute façon que ce soit sur plein d'autres réseaux, mais comme un newsletter, c'est de documenter les choses qu'on a vécues. Et donc moi, je pense que s'il y a des thématiques qui parlent à des personnes, juste de prendre un petit carnet, un crayon, et de réfléchir à ces cinq, dix dernières années, et qu'est-ce que j'ai vécu qui m'a appris des choses en lien avec ce sujet qui m'intéresse. Puisqu'en fait, c'est tellement plus simple quand ça vient de soi, quand ça vient d'une anecdote personnelle, d'une histoire qu'on a vécue. Même si après, on décide de ne pas choisir le format, tu vois, avec le ton de l'histoire personnelle et tout. Mais au moins, ça donne plein d'idées de contenu et ça permet de se dire est-ce qu'on est capable peut-être d'écrire 4, 5 éditions, comme on a pu se dire, sur le fait que c'est important. Donc, j'ai la thématique qui me plaît. Et après, qu'est-ce que j'ai vécu ? Les gens se disent de quoi je pourrais parler, mais qu'est-ce que j'ai vécu en fait ? Donc, d'essayer de se faire un peu cette rétrospective et de se noter. des anecdotes, des histoires, pour avoir des idées.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti pour la boîte à storytelling. La boîte à exemples aussi, parce qu'après, si vous faites des conférences ou des formations, on a toujours besoin, je trouve, d'étoffer avec énormément d'exemples ce qu'on raconte. Le podcast, n'en parlons pas. Et donc, voilà, ça vous sera hyper utile pour vos clients ou votre média. Abonnez-vous à la newsletter du Borde aussi, parce que Pierre, il n'est pas venu les mains vides. Il a plein de conseils ou d'éditions de newsletters, de templates, etc., pour vous aider à faire croître votre newsletter. Et notamment ton dernier outil, Solo Portfolio, qu'on va vous glisser dans la newsletter, qui vous aidera aussi à dégager du temps pour écrire votre newsletter et voir combien ça pourrait vous rapporter en sponsoring. Je ne vous en dis pas plus. Allez voir cette pépite qu'il a développée avec des potes freelance. C'est excellent. Alors, ce que je te propose, Pierre, c'est qu'on passe à la suite. Maintenant qu'on a grosso modo son concept, essayez de travailler chez nous, d'écrire quelques éditions de newsletter. Il faut qu'on fasse le lancement. Oui. Et là, je pense qu'on a tous pas mal échoué à ce sujet-là. On l'a lancé en catimini. Toi, tu as fait les choses différemment. Tu vas nous raconter comment faire un bon lancement de sa newsletter. C'est parti !

Description

Comment passer de 0 à 10 000 abonnés avec ta newsletter freelance et en faire une source de revenus récurrents ?


Si tu galères à faire décoller ta newsletter ou que tu te demandes comment la monétiser, cet épisode est fait pour toi !


Aujourd’hui, je reçois Pierre Guilbaud, freelance et créateur de newsletters à succès, dont la dernière génère 2000€/mois tout en attirant 80% de ses clients.


Il partage avec toi son parcours, ses galères et surtout ses stratégies pour que ta newsletter passe de centre de coûts à centre de profits !


Au programme :

📌 Pourquoi lancer une newsletter quand on est freelance ?

📌 Comment choisir le bon concept et l’outil adapté ?

📌 Quels sont les secrets pour un lancement réussi ?

📌 Comment faire grossir ta liste email grâce au bouche-à-oreille et aux réseaux sociaux ?

📌 Et surtout : comment monétiser efficacement ta newsletter ?


Un épisode plein de conseils concrets pour booster ta visibilité et tes revenus de freelance ou solopreneur.

💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes réseaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Le Board est le podcast pour tout entrepreneur solo, solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable et générer des revenus passifs, prévisibles et créer un business en ligne. Le podcast de référence aussi pour les salariés qui veulent lancer un side-business ou démissionner pour se lancer à leur compte. Animé par Flavie Prévot, dirigeante devenue entrepreneur (d’abord en side business puis en solopreneure), chaque épisode te propose des astuces freelance et des conseils business, que tu sois en micro-entreprise, en société, en portage, side entrepreneur ou que tu rêves de devenir digital nomad ou de te lancer dans l’entrepreneuriat. Découvre comment entreprendre en solo, lancer ton solobusiness et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification freelance, Flavie Prévot t’accompagne avec des invités pour te proposer des épisodes dignes de formations pour solopreneur ou formation pour indépendant, pour que tu apprennes les meilleures stratégies pour créer une entreprise rentable et scalable, ou lancer ton side business. Tu apprendras aussi les meilleures astuces de productivité solopreneur. Le Board, c’est un peu la bible du freelancing, le meilleur coach business si tu es freelance, solopreneur ou indépendant.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

Ep.1 - I - Kendrick Lamar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à binger, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde. Alors aujourd'hui, on va reparler de Newsletter qui est quand même un gros morceau, souvent dans le business model des solopreneurs. Et aujourd'hui, on va vous raconter une belle histoire. Une très belle histoire qui finit bien. Une histoire d'un freelance qui a lancé sa newsletter en partant de zéro, en parallèle de ses missions en freelance, et qui l'a montée à 10 000 abonnés et qui en a fait... une des pierres angulaires de son business model car aujourd'hui il monétise en plus, il gagne de l'argent grâce à sa newsletter et ce freelance solopreneur, maintenant on peut t'appeler aussi solopreneur, c'est Pierre Guilbeault. Salut Pierre et bienvenue au Borde.

  • Speaker #1

    Salut Flavie, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Écoute, je suis ravie. Tu vas nous raconter toute ton épopée, comment tu as fait pour passer de zéro à 10 000 abonnés en 10 mois. Donc là, tu mets à l'amende tous les solopreneurs comme moi qui ont lancé leur newsletter il y a 4 ans, qui ne sont même pas encore à 10 000 abonnés. Merci Pierre au passage pour le petit scone, non je rigole, mais c'est trop bien parce que tu as fait preuve de beaucoup d'imagination, de plein d'actions pratiques que vous allez pouvoir copier-coller tout au long des épisodes de ce podcast pour faire monter aussi votre audience, pour on va voir tout ce à quoi ça va vous servir, mais aussi potentiellement monétiser et vous créer une source de revenus complémentaire à votre activité de freelance. Elle est pas belle la vie, allez c'est parti pour la méthode en cinq étapes. Alors Pierre t'as commencé comment cette épopée et déjà enfin... Pourquoi tu as créé une newsletter à la base ? Parce que ce n'est pas si évident quand on est freelance de se dire Tiens, je vais créer ma newsletter

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question et je peux te donner deux réponses avec deux use cases. Puisqu'en fait, moi, je ne suis pas à ma première newsletter. Je pense que je suis à ma cinquième newsletter. J'ai l'impression qu'il y a eu deux motivations pour moi à deux moments différents de ma vie. Quand j'ai quitté Google il y a cinq ans et que je me suis lancé en indépendant, j'étais nobody dans le domaine de l'impact. positif qui était le sujet sur lequel je voulais bosser et aussi sur les sujets marketing, freelance, entrepreneuriat, parce qu'en fait j'avais beaucoup travaillé à l'étranger avant. Donc en fait je me suis dit comment est-ce que je fais pour prouver mon expertise, comment est-ce que je fais pour créer un passeport pour m'ouvrir mes portes, pour ouvrir des portes. Et à ce moment-là j'ai créé ma première newsletter qui s'appelait les petits hacks marketing dans laquelle j'envoyais un hack marketing chaque matin dans la boîte mail de la personne et c'est totalement gratuit. Cette newsletter est encore live, il y a eu plus de 15 000 abonnés je pense aujourd'hui en l'espace de 4-5 ans. Le petit truc... spécifique qui est intéressant, c'est que ce n'est pas une newsletter comme tout le monde, puisque c'est plutôt une séquence automatisée où tu reçois un email, je les ai préécrits et tu en reçois pendant 2-3 mois des emails tous les jours.

  • Speaker #0

    J'adore ce modèle d'ailleurs, ça tombe bien que tu fasses une petite parenthèse parce qu'il n'y a pas genre la newsletter avec un grand N majuscule qui est hebdomadaire sur Substack et le reste n'existe pas. Il y a tellement de formats, c'est tellement original, on pourrait tellement faire preuve de plus de créativité dans les newsletters. Bon, parenthèse refermée, je suis sûre que tu nous donneras des tips aussi pour aider les freelancers à lancer. La newsletter qui va bien et qui prend peut-être moins de temps que la newsletter de veille ou la newsletter...

  • Speaker #1

    Carrément. Là, c'était de la documentation d'action marketing que j'avais réalisée sur les 5-6 dernières années en montant des projets, testant des choses, etc. Et donc ça, j'appellerais plus ça une catégorie newsletter, c'est-à-dire une newsletter où l'objectif, c'est d'être reconnu dans la catégorie. Et donc moi, c'était dans le côté marketing, hack, etc.

  • Speaker #0

    Donc, tu as fait ça pour avoir une existence aux yeux de tes clients potentiels en tant qu'experts ? Mais là, tu n'étais que expert marketing, tu n'étais pas encore catégorisé dans le côté marketing à impact.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Là, c'était vraiment, je commence par ça. Et en fait, moi, après, en freelance, à côté, je suis allé de moi-même, tu vois, rencontrer des startups studios à impact positif, etc. Et c'est là que j'ai commencé à faire du one-one, de l'accompagnement pour des boîtes à impact. Et ça s'est très bien passé comme ça. Mais du coup, là, la motivation, c'était vraiment, je veux en fait montrer, prouver mon expertise. Et du coup, c'est un sujet sur lequel je vais prendre la parole. Il y a un an et quelques mois, quand j'ai lancé ma dernière newsletter à mon nom, Pierre Guilbeault, donc déjà on voit la différence, Leptiac Marketing et Pierre Guilbeault, l'outil que j'ai utilisé c'est Substack et en fait ça venait d'une autre motivation qui était en fait sur les dix dernières années j'ai fait plein de projets, il y en a que j'ai vendu, il y en a d'autres que j'ai arrêté, et en fait à chaque fois... j'ai dû recommencer from scratch le développement de mon audience. Donc ça, c'était une des motivations de me dire, fais chier en fait, je ne sais pas, par exemple, la boîte numérique que j'ai vendue à Shine, que j'ai cofondée avec Théo, une plateforme de contenu sur le freelancing, on a créé une newsletter dedans qui s'appelle La Bombe, tu reçois deux emails par semaine, c'est pareil, c'est automatisé, même modèle que l'Eptiac Marketing, un conseil pour gagner des clients, un conseil pour mieux organiser ton activité, 4500 abonnés en l'espace de un an et demi, tu vends, bam, tu recommences from scratch, tu as zéro abonné.

  • Speaker #0

    Ah ouais, donc là, c'est génial. Donc, le mec réfléchit à l'avance. Truc de fou pour les freelances et solopreneurs que nous sommes. Tu t'es dit, bon, il y en a marre d'abandonner mes bébés au fur et à mesure. Il y a un truc qui va me survivre et du coup, me suivre dans toutes les aventures.

  • Speaker #1

    Exactement, je veux un fil rouge.

  • Speaker #0

    Et tu racontes quoi dans cette newsletter ?

  • Speaker #1

    Eh bien, justement, c'est ça la deuxième motivation pour cette newsletter. C'est que j'en avais marre d'être identifié que pour Pierre Guilbault, cofondateur de la communauté Marketing Flow. parce que c'est sur ça que je prenais beaucoup la parole. Et au final, moi, vu que j'ai des clients qui venaient avec le bouche à oreille très facilement, je ne communiquais jamais sur mes activités de freelance. Alors qu'en fait, ma semaine, c'était à la fois du freelancing, à la fois être fondateur d'une communauté payante en ligne, et puis plein d'autres choses, plein de réflexions, plein de pensées. Je n'avais pas envie d'être défini par une étiquette que les gens me mettaient. Donc, je me suis dit, en fait, moi, je suis plus que ça. Et donc, je vais créer mon propre canal de communication. qui va arriver en premier. C'est-à-dire qu'en gros, c'est ça qui va arriver, puis après, je vais distribuer vers mes différentes activités. Ce n'est pas une activité, puis après, je peux dire que j'ai les autres. C'est ça. Et du coup, ça va m'envoyer, et ça va me permettre de mieux contrôler aussi mon image, qui je suis, prendre la parole sur différents sujets qui sont importants pour moi, etc. Donc, le côté fil rouge et le côté je veux m'exprimer, je veux mieux contrôler mon image.

  • Speaker #0

    Alors déjà, j'adore parce qu'il y a plein de choses déjà dans ce premier épisode. On voit qu'une newsletter, elle peut servir à plein d'usages différents, rien que dans ce que tu as expliqué. Et aussi, je pense que tu t'es bonifiée au fur et à mesure, c'est-à-dire que tu as capitalisé sur toutes tes différentes expertises de newsletter, que tu les ai créées pour toi ou pour d'autres ou avec d'autres. Et que c'est peut-être ça aussi qui t'a aidé à avoir ce succès qu'on pourrait qualifier de fulgurant. Donc, c'est cool aussi. Tu nous aides à nous sentir mieux dans nos baskets. Parce que si on en est à notre première newsletter et qu'on a, je ne sais pas, 1000 abonnés au bout de deux ans, ce qui arrive fréquemment, c'est normal qu'on ne connaisse pas encore tous ces petits hacks que tu vas nous raconter dans cet épisode de podcast. Trop bien. Alors aujourd'hui, ta newsletter, elle te rapporte, tu m'avais dit en préparation, 80% de tes clients. et à peu près 2000 euros par mois hors taxes de revenus récurrents. Tu vas nous raconter comment tu as réussi à faire ça, mais ce n'est sans doute pas le cas aussi d'ailleurs au début. Pour la partie comment créer sa newsletter, quel concept choisir, qu'est-ce que tu conseillerais aux freelancers et aux solopreneurs qui nous écoutent s'ils n'ont pas encore de newsletter ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que si tu, comme moi, débutes il y a 4-5 ans en tant que freelance, etc., en fait, mettre une newsletter à ton nom, tu te tires une balle dans le pied parce qu'en fait, Il faut déjà, moi je me suis permis de faire ça parce que ça faisait 5 ans de création de contenu aussi sur LinkedIn, de communauté, de réseau et plein de projets où je pouvais raconter des choses, où il y a des gens qui étaient intéressés d'avoir les coulisses parce qu'ils suivaient ces différents projets. Donc je pense que si tu débutes, tu es full valeur, catégorie newsletter, un truc et une promesse hyper claire. Proposition de valeur, c'est j'aide chaque semaine ou chaque an, j'envoie ce truc actionnable, hyper concret qui va te permettre de passer de ça à ça. Parce que pour moi, en fait, t'as besoin de sortir des fagots, et pour sortir des fagots, il faut une proposition de valeur qui soit le plus claire possible, le plus limpide, etc. Moi, aujourd'hui, je me permets, avec ma newsletter Substack, de dire, chaque vendredi, je documente... mes réflexions pour m'épanouir au quotidien et je mets des mots clés comme un pack positif.

  • Speaker #0

    J'allais te dire.

  • Speaker #1

    Mais je n'ai pas pu faire ça au début.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu newsletter de célébrité. C'est comme quand les mecs vont te dire, moi, j'ai percé sur Insta, j'ai 50 000 abonnés d'un coup. Oui, parce que tu étais hyper connu, tu avais 150 000 abonnés sur LinkedIn avant. Donc, quand tu as ouvert ton Insta, c'est beaucoup plus facile. C'est cool aussi que tu nous racontes l'envers du décor.

  • Speaker #1

    Et je pense aussi, par contre, que ce n'est pas très smart de ma part de faire ça. Parce que ce n'est pas ce qui va permettre de générer le plus de viralité sur le côté. En fait, la newsletter, ça permet d'atteindre exactement ça et tout. C'est parce que moi, je me permets d'avoir des décalages. D'un coup, je raconte les coulisses de l'aventure de Marketing Flow. D'un coup, je raconte un résumé de livre qui m'a beaucoup plu, ma quête d'équilibre, etc. Mais pourquoi est-ce que je le fais ? Parce que je préfère avoir une… Alors, c'est contre-intuitif parce que tu dis que j'ai une croissance assez forte en termes d'abonnés. Mais moi, je pense que j'ai une croissance qui n'est pas si forte parce que je préfère le long terme. et je préfère qu'elle m'amène, tu vois que dans 10 ans j'ai du plaisir à l'écrire parce que j'avais pas envie de me créer un nouveau projet où en fait au bout d'un moment peut-être je vais être lassé, tu vois par exemple les petits hack marketing, ça a duré un an et demi deux ans puis en fait après j'ai créé Marketing Flows que j'étais lassé du truc, mais ça m'a permis de créer une audience qui m'a permis de lancer un projet derrière etc, donc ça a été hyper bénéfique mais du coup je pense que, donc le premier truc pour répondre à ta question c'est, c'est quoi l'objectif ? tu vois, qui soit hyper clair. Ensuite, quel outil est-ce que je choisis pour lancer ? Donc, Substack, aujourd'hui, c'est un super outil parce qu'il y a une super communauté francophone que, du coup, tous les gens qui sont déjà abonnés à des newsletters Substack ont beaucoup moins de friction à s'abonner à une autre newsletter Substack. Ça, ça a un vrai impact. Et puis, il y a des trucs dont on va parler après, mais tu vois, il y a les systèmes de recommandations entre newsletters. Aujourd'hui, le plus dur avec une newsletter, c'est pas tant de l'écrire, d'apporter masse de valeur, etc. c'est la distribution, c'est le fait qu'il y ait des gens qui te lisent, que les abonnés y grossissent et donc si tu crées sur un outil comme Brevo et que tu mets le formulaire de contact sur ton site c'est à toi de faire tout le marketing à 100% et c'est éreintant et ça prend beaucoup de temps, donc c'est pour ça que je trouve que Substack est hyper intéressant pour avoir ce côté bouche à oreille et profiter de la plateforme aussi pour ramener un peu des abonnés

  • Speaker #0

    Ok, super. Bon, on a parlé du concept de la newsletter, de l'outil. Il y a un dernier truc qui m'a marqué dans ta newsletter et je pense qu'elle est vraiment agréable à lire parce qu'elle raconte des histoires et tout. On en avait parlé quand on s'était vus à Biarritz. C'est un peu le ton, la forme. Comment t'appelles ça ? C'est un truc dont on ne parle pas souvent. Comme s'il n'y avait que le marketing, comme s'il y avait que le positionnement, la niche. Mais on oublie de parler aussi quand même de l'écriture parce que c'est quand même un travail d'écriture.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Clairement, tu as le format, tu as la forme et le fond. et puis après effectivement il y a ce que tu dis, il y a le ton donc déjà je pense que ce qui est important c'est de craquer son format parce que si t'as envie de tenir dans la durée il faut que t'aies un format c'est comme un moule en fait dans lequel tu crées ton moule, ton puzzle et puis après tu injectes le fond qui est une matière qui vient hop s'imbriquer parfaitement et ce travail c'est hyper important à faire au début c'est à dire qu'il faut surtout pas lancer une newsletter avec une édition il faut en avoir 5-6 d'avance comme ça t'es sûr que ça fonctionne A la fois ça t'aide en termes de productivité à dire ok j'arrive à toujours avoir une intro, trois parties. Moi par exemple j'ai une réflexion à la fin pour prendre du recul sur le truc etc. Mais je ne sais pas, je prends la newsletter du plongeoir de Guillaume. Lui en fait il va analyser des secteurs dans l'impact et ça va être les chiffres, puis on explique le problème, puis on monte les solutions, puis machin. Donc c'est toujours la même structure. A la fois ça t'aide en productivité, à la fois ça aide le lecteur. Parce qu'en fait le lecteur il a le rendez-vous, il sait exactement comment ça, il n'est pas perdu. Putain, c'est le bordel, c'était trois fois plus long que d'habitude, en fait, ces petits machins. En fait, le format est hyper important. Et après, le fond, pour moi, ce qui est important, c'est, du coup, il y a la proposition de valeur qui est, je t'aide à atteindre un objectif, je vais vers un objectif, et du coup, tu vois, sur un sujet. Et du coup, pour moi, chaque édition doit être un sous-objectif de cet objectif-là. Et du coup, c'est ça qui fait le liant, de se dire, ok, est-ce que cette édition que j'envoie, elle va aider la personne à avancer vers la promesse que je lui ai dit ? Un pas en plus. puisque c'est un sous-objectif de ce grand objectif-là.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, c'est très intéressant parce que quand tu vas sur Substack, tu dois résumer, je crois, en deux lignes, ta promesse de newsletter. Et moi, je m'étais dit, complètement tétanisée, putain, c'est quoi ma promesse ? Et ce n'est pas facile. Et je pense que c'est un bon exercice à faire, ce que tu décris. C'est à quoi elle sert, ma newsletter ? C'est quoi son job to be done ? Et puis du coup, faire en sorte que tu t'en souviennes à chaque édition grâce à ta rubrique. Trop bien. Alors, avant qu'on avance aux autres méthodes, notamment de distribution, Est-ce que tu aurais un petit défi à nous lancer sur cette première étape de lancer notre newsletter en tant que freelance ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Je pense qu'un des trucs les plus simples pour se lancer dans la création de contenu, de toute façon que ce soit sur plein d'autres réseaux, mais comme un newsletter, c'est de documenter les choses qu'on a vécues. Et donc moi, je pense que s'il y a des thématiques qui parlent à des personnes, juste de prendre un petit carnet, un crayon, et de réfléchir à ces cinq, dix dernières années, et qu'est-ce que j'ai vécu qui m'a appris des choses en lien avec ce sujet qui m'intéresse. Puisqu'en fait, c'est tellement plus simple quand ça vient de soi, quand ça vient d'une anecdote personnelle, d'une histoire qu'on a vécue. Même si après, on décide de ne pas choisir le format, tu vois, avec le ton de l'histoire personnelle et tout. Mais au moins, ça donne plein d'idées de contenu et ça permet de se dire est-ce qu'on est capable peut-être d'écrire 4, 5 éditions, comme on a pu se dire, sur le fait que c'est important. Donc, j'ai la thématique qui me plaît. Et après, qu'est-ce que j'ai vécu ? Les gens se disent de quoi je pourrais parler, mais qu'est-ce que j'ai vécu en fait ? Donc, d'essayer de se faire un peu cette rétrospective et de se noter. des anecdotes, des histoires, pour avoir des idées.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti pour la boîte à storytelling. La boîte à exemples aussi, parce qu'après, si vous faites des conférences ou des formations, on a toujours besoin, je trouve, d'étoffer avec énormément d'exemples ce qu'on raconte. Le podcast, n'en parlons pas. Et donc, voilà, ça vous sera hyper utile pour vos clients ou votre média. Abonnez-vous à la newsletter du Borde aussi, parce que Pierre, il n'est pas venu les mains vides. Il a plein de conseils ou d'éditions de newsletters, de templates, etc., pour vous aider à faire croître votre newsletter. Et notamment ton dernier outil, Solo Portfolio, qu'on va vous glisser dans la newsletter, qui vous aidera aussi à dégager du temps pour écrire votre newsletter et voir combien ça pourrait vous rapporter en sponsoring. Je ne vous en dis pas plus. Allez voir cette pépite qu'il a développée avec des potes freelance. C'est excellent. Alors, ce que je te propose, Pierre, c'est qu'on passe à la suite. Maintenant qu'on a grosso modo son concept, essayez de travailler chez nous, d'écrire quelques éditions de newsletter. Il faut qu'on fasse le lancement. Oui. Et là, je pense qu'on a tous pas mal échoué à ce sujet-là. On l'a lancé en catimini. Toi, tu as fait les choses différemment. Tu vas nous raconter comment faire un bon lancement de sa newsletter. C'est parti !

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