- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans le lundi de bonheur le podcast qui pense le travail autrement et qui agit pour la santé alors je vais être honnête quand j'ai entendu parler de WePlant une entreprise qui végétalise les espaces professionnels je me suis dit ok c'est sympa on ne voit pas bien le rapport avec la qualité du travail j'ai même eu un petit réflexe un peu sceptique Est-ce qu'on n'est pas sur le greenwashing ? Et puis, j'ai rencontré Emmanuelle Mozipelissi, la fondatrice. Et elle, son credo, c'est justement de rendre le végétal accessible, sans contraintes, et pour les entreprises. Alors, pourquoi végétaliser nos bureaux, nos open space, ou même parfois nos salles de pause ? Est-ce que c'est une question d'éthique, de confort, ou est-ce que c'est peut-être un petit peu plus que ça ? Et puis, avec mon invité, on a un sujet en commun, c'est qu'on a le même sac à main. Et ça, en fait, ça change tout. Voilà. Bonjour Emmanuelle, merci beaucoup d'avoir accepté mon invité.
- Speaker #1
Bonjour et merci à toi de m'avoir invitée.
- Speaker #0
Emmanuelle, est-ce que tu peux nous dire un petit peu qui tu es et ce que tu fais ?
- Speaker #1
Alors, qui je suis ? Emmanuelle, du coup. J'ai fondé WePlant il y a deux ans. Avant ça, je viens du monde de l'agriculture, de l'agronomie. Je suis franco-portugaise. Mes grands-parents ont planté à l'époque des oliviers, des chaneliers, des amandiers, de la vigne. Et tout ça, c'est ma famille au Portugal qui s'en occupe. Donc, je suis déjà un peu enracinée. historiquement dans le végétal. J'ai fait des études en agronomie, en biotech. J'ai passé 12 années de ma vie à travailler sur la conception de logiciels agricoles au service d'agriculteurs un peu partout en France et à l'international. Du coup, je créais des logiciels avec le reste d'une équipe vraiment pour accompagner des éleveurs, des agriculteurs sur des outils pour les aider à produire mieux, à produire plus et aussi à gagner de l'argent. Du coup, j'ai fait ça pendant une grosse douzaine d'années. Puis ensuite, je me suis dit que j'avais fait à peu près le tour. Et donc, j'ai fondé Oui Plantes pour me rapprocher plus exclusivement du domaine du végétal. Parce que je suis foncièrement convaincue que les plantes, ça fait du bien à tous les niveaux. Et du coup, on va pouvoir en parler. Emmanuel,
- Speaker #0
ce qui t'anime, c'est le lundi matin.
- Speaker #1
Le lundi matin, ce qui m'anime... c'est apporter cette petite brique qui, en toute modestie, je l'espère, pourra aider à améliorer nos environnements au sens général et urbain et à respecter aussi mes valeurs. Que ce soit le partage de la valeur, nous on partage la valeur avec le domaine horticole et on rémunère mensuellement nos partenaires. Et ça me paraît juste évident, parce que les plantes, ce n'est pas un objet, c'est un être vivant et c'est assez logique que tant qu'elles ne soient pas encore en pleine terre, du coup on rémunère les gens qui les ont bichonnés et qui en prendront soin après. Donc le côté partage de valeurs et vraiment participer, parce qu'à la base je viens du domaine scientifique, et du coup c'est pour ça que WePlant est vraiment une startup orientée impact, et qu'on met des efforts sur des aspects R&D, low-tech, on travaille vraiment des aspects techniques en interne, pour que notre brique ait un sens et qu'elle serve vraiment à travailler cette végétalisation urbaine. intérieure ou extérieure, et qu'elle fasse du bien à nous, mais aussi au reste de l'écosystème, aussi bien floristique que faunistique.
- Speaker #0
Comment t'en es arrivée dans ton parcours à cette idée d'intégrer du végétal dans les entreprises ?
- Speaker #1
Alors le végétal dans les entreprises, c'est parti déjà d'une analyse un peu de la filière en 2019. En 2019, j'ai déposé la marque WePlant à l'époque. Du coup, je suis allée à la conquête des horticulteurs pour discuter. À la base, je voulais m'installer. Tout simplement, s'installer, c'est le verbe dans le domaine agricole pour dire qu'on va reprendre une ferme ou en construire une avec des partenaires. Et du coup, je voulais m'installer en agriculture, mais pas faire du maraîchage. C'était vraiment la production de plantes. Du coup, sur cet aspect-là, j'ai commencé à discuter avec des horticulteurs. Avec le temps, pour faire bref, j'ai du coup découvert que s'installer, c'était très lourd. J'ai fait mes premiers business plans d'entrepreneur à l'époque. Dès qu'il y a du foncier, des serres, des hectares à... des hectares et des outils de production tels que des serres, vraiment l'effort est assez élevé, encore plus qu'on est seul. Et du coup, avec mes moyens historiques, j'ai bien vu que ça devenait très compliqué et je n'arrivais pas à trouver d'associés potentiels pour s'installer avec moi. Et du coup, j'ai maturé un peu le projet. En discutant avec les horticulteurs, la première contrainte qui me parlait, c'est que les villes, la conception des villes. On ne parle pas vraiment de monde rural, parce que le monde rural est naturellement recouvert de terre. Donc je ne vais pas en parler beaucoup parce que c'est évident que les plantes sont les bienvenues. Mais dans le monde urbain, vraiment, sur cet aspect-là, pour que les gens prennent soin des plantes, ils m'ont parlé de contraintes qui ont l'air assez évidentes, mais sur les terrasses, dans les immeubles, il n'y a pas forcément de robinet d'eau. Comment on arrose quand on ramène des grandes plantes ? Comment on peut végétaliser ces espaces ? Et en fait, l'accès à l'eau et tout plein d'autres contraintes urbaines comme ça, qui ne sont pas initialement conçues pour, historiquement en tout cas, les choses s'améliorent avec le temps. Mais vraiment, il y a tout cet aspect-là où on a découvert ces points-là. Et en fait, en creusant un peu, on se retrouve assez vite dans le cadre privé, dans le cadre de la ville, donc l'aspect plus communautaire. Et ensuite, on creuse et on se dit, où est-ce que les gens passent le plus de temps ? Et en fait, ils passent beaucoup de temps aussi au travail, dans le lieu où on travaille, où soit on est en tant que consommateur de ces espaces, Soit on est en tant que salarié, mais dans tous les cas, on est un bénéficiaire de cet espace. Et donc, les espaces de travail en ville, c'est une bonne partie des espaces. Et donc, voilà comment on est venu à creuser un peu la végétalisation de ces espaces.
- Speaker #0
Alors, Emmanuel, tu le sais, ce podcast, il a pour ambition de parler de la vie au travail et comment on peut la rendre meilleure, comment on peut s'y sentir bien. Parce que comme tu le disais, le travail, on y passe du temps. Donc, c'est vrai que l'environnement dans lequel on évolue, c'est important aussi. Selon toi, pour être bien au travail, pour avoir une vie au travail de qualité, Quels sont les ingrédients nécessaires ?
- Speaker #1
Alors, à mon sens, les ingrédients nécessaires répondent à nos besoins, nous, en tant qu'individus. En tant qu'individus, je pense que du coup, on a besoin d'un peu de collectif qui laisse sa place, mais qui ne vienne pas prendre toute la place de l'individu. Un peu de valeur, nos valeurs. Nous, pourquoi on se lève, nous, en tant qu'individus ? On a besoin de matériel et d'immatériel. Donc, quand je dis matériel et immatériel, l'aspect matériel, c'est le confort réellement. Peu importe notre métier, notre confort, notre poste de travail. Ça passe par des chaises, des écrans, des outils d'aide. Et vu que je viens du monde de l'informatique, je vais parler aussi des outils d'exosquelette, de robotique, vraiment pour la pénibilité aussi. Donc tous ces outils qui sont apportés par la technologie ou autre, pour l'aspect matériel, le confort aussi lié à l'espace et l'ensemble de notre environnement. La qualité des luminaires, c'est un peu un classique pour nous, pour les plantes, mais les plantes, c'est des vivants, donc c'est comme les gens, ça a besoin vraiment de certaines caractéristiques de l'environnement. et l'air. L'air, c'est vraiment un gros sujet que nous on regarde, la qualité de l'air. Donc j'ai parlé de matériel et du matériel, le pourquoi. Donc quand je parle des valeurs, le pourquoi on va travailler, le pourquoi on s'entoure, le pourquoi on fait ces choses-là tous les jours.
- Speaker #0
Dans le monde du travail, on parle de bien-être, de qualité du travail. En fait, je pense que c'est le contre-pied aussi de certains mal-être qu'il peut y avoir, de certaines souffrances au travail. Donc moi, dans la souffrance au travail, j'ai mis tout ce qui va être arrêt de travail, synthétisme,
- Speaker #1
turnover.
- Speaker #0
arrêt maladie, parfois même un sujet un peu plus grave, la mort au travail. Est-ce qu'on perd le lien ? Avoir un environnement de travail végétalisé et le fait d'améliorer cette vie au travail et finalement même la santé. En fait, comment WePlant participe à réduire ou à diminuer ces moments de mal-être ?
- Speaker #1
En toute transparence, ce que je pourrais te donner, que tu pourrais mettre en lien, c'est nos références bibliographiques des études, tout simplement. parce que du coup, la bibliographie existe depuis longtemps, à la fin des années 70, début 80, sur quel est l'intérêt et l'apport du végétal dans nos espaces. Donc ces études, en fait, je vais en citer une première, il y a eu des mesures de fait sur des populations de gens, des mesures scientifiques avec des protocoles pour mesurer le bien-être des gens par rapport à leur présence dans des espaces, avec ou sans plantes. Ces études ont démontré que du coup, Une personne qui est arrivée avec un bon mood le matin, la version vraiment, il a eu un bon lundi matin, il arrive, il est au taquet. Voilà, lui il est au taquet, il est au taquet. Il arrive, lui déjà, dans sa journée, les mesures ont démontré qu'avec ou sans plantes, cette personne-là, ça va être avec les plantes jusqu'à 32% de bien-être en plus, rien que par la présence des végétaux dans son espace. Quelqu'un qui n'a pas spécialement un bon mood, ça va être 15% de bien-être en plus. de mesurer sur cette personne. Comment les mesures sont faites ? Il y avait des questionnaires qualitatifs, bien évidemment, mais aussi il y a eu des mesures sur le cerveau des gens, directement. Et c'est des vieilles études, ça date des années 80, ces mesures-là. Donc des mesures vraiment sur le taux de mélatonine, sérotonine, vraiment des mesures réalisées sur le cerveau des gens qui ont permis de démontrer ces impacts directs sur le mood global, le bien-être global des gens avec ou sans présence de végétaux dans les espaces de leur lieu de travail. Ça, c'est un premier aspect. Ensuite, en termes, je parlais de la qualité de l'air, on parle souvent de la dépollution de l'air liée aux plombes. C'est vrai que certaines plantes fixent mieux les polluants, mais ce n'est pas le premier bien-être qu'on en retire. Donc, ce n'est pas l'axe que je vais développer là. Le premier bien-être, c'est vraiment l'aspect hydrométrie de l'air. L'hydrométrie, c'est vraiment la régulation de l'humidité dans l'air. Ce que ça démontre à long terme, en fait, c'est que du coup, quand il y a suffisamment de plantes, parce que chez WePlant, on ne met pas juste une petite plante en pot sur un bureau, nos plantes vont jusqu'à 4-5 mètres de haut, et quand on parle de végétaliser, il ne faut pas avoir une... toute petite plante dans un coin. Effectivement, à elle seule, elle ne fera pas le travail. C'est une question de proportion, c'est comme tout. Donc, il en faut quand même un minimum. Mais elles font l'inverse de, typiquement, l'adversaire du bien-être au travail, en mon sens, c'est la climatisation mal réglée ou les ventilations mal réglées qui vont venir dessécher nos environnements de travail. Et en fait, les plantes, elles, elles vont relâcher de l'eau et venir compenser la chaleur dans la journée, typiquement, surtout quand il fait chaud. Elles vont fermer ce qu'on appelle les stomates. Donc les stomates, c'est leur système de transpiration. Mais elles vont venir relâcher dans la journée, à des moments un peu plus tempérés, de l'eau dans l'air. C'est comme ça qu'elles transpirent et qu'elles régulent leur température à elles. Mais du coup, naturellement, elles vont venir capter de l'eau dans le sol et le relâcher par les feuilles. Et donc cette évapotranspiration qui fait, au niveau des forêts, ça nous fait des nuages derrière et ça régule le cycle de l'eau. Donc c'est quand même un phénomène assez classique chez les plantes. Mais quand on est en intérieur, ça ramène de l'eau. Et l'eau, ça fait quoi ? Moins de motettes. Typiquement, c'est un gros classique. Ensuite, sur le taux d'engagement des équipes, sur l'aspect plus RH long terme, ça a démontré que par un des aspects du bien-être, du coup l'aspect végétal, c'est que du coup les gens, le taux d'engagement, quand on est dans un environnement sympa, on est mieux, tout simplement. Le good mood. Donc le good mood, c'est quoi ? C'est que du coup les gens, on a moins tendance à se sentir mal quand on est entouré de végétales et de couleurs. C'est ce qu'on appelle la biophilie, s'entourer de vivants. C'est-à-dire qu'une plante en plastique ne ramènera pas ça. La biophilie, et pareil, il y a des études. Aujourd'hui, il y a tout plein de designers d'intérieur qui travaillent sur les espaces de bureaux, sur l'aspect design biophilique des espaces, c'est s'entourer de vivants. Il y a plusieurs hypothèses, une en particulier, c'est l'hypothèse de la savane, qui est en fait s'entourer de couleurs et de matériaux qui viennent du vivant. le bleu, on imagine une savane dans sa tête, le bleu, le côté paille, le côté boisé, c'est tout ce qui ramène le design un peu scandinave et naturel. Et la biophilie, c'est s'entourer de toutes ces matières, mais aussi surtout de vivants. Donc du coup, les plantes réelles, vu que chez WePlant on ne fait aucune plante stabilisée ou aucune plante en plastique, participent vraiment à ce design biophilique. Et pareil, il y a des études, et du coup des études aussi sur le design des espaces, donc typiquement... cette hypothèse de la savane, et il existe d'autres, qui vont venir du coup jouer sur cette atmosphère. Et donc cette atmosphère, vraiment, a démontré que sur l'engagement des collaborateurs à long terme, et du coup, qui dit engagement, dit bien-être, qui dit good mood, dit moins d'arrêt en global, et dit du coup une augmentation, alors, il y a une astérisque derrière cette statistique-là, donc je la cite quand même, une augmentation significative de 15% en moyenne de l'engagement. par le fait qu'il y a moins d'arrêts au global, liés au design biophilique, c'est-à-dire quand on a un espace sympa, c'est déjà que l'entreprise a mis les moyens sur cet espace-là. Et si déjà on a investi là-dedans, les gens le ressentent. Tout à l'heure,
- Speaker #0
on parlait, avant de commencer l'enregistrement, on avait une petite interview de pâtisserie. Je te racontais quels sont les ingrédients pour faire un bon gâteau de la qualité de vie au travail. Donc moi, j'imagine qu'au Milan, c'est une bonne organisation, de bonnes relations de travail. mais aussi dans un bon environnement. Et quand on mélange ces ingrédients-là, on obtient un gâteau qui est celui de la vie au travail de plus ou moins bonne qualité, selon les ingrédients, s'ils étaient bien choisis en fonction des personnes qui travaillent. et toi tu m'as dit, moi je considère justement que les plantes... Ça fait partie de l'ingrédient. Ce n'est pas juste la saison sur le gâteau. Est-ce que tu peux approfondir un petit peu ça ?
- Speaker #1
Déjà, il y a le souhait des équipes. Aujourd'hui, j'ai des office managers qui m'appellent, qui me disent « Là, je vous appelle parce que ça fait trois ans que dans le retour des équipes, ils veulent des plantes dans les bureaux. » Notre problème, disait ma cliente, c'est que du coup, on n'a personne pour les gérer. Et du coup, on sait que si on prend des plantes, on ne pourra pas les gérer. et en plus ils sont plutôt en ville donc dans une bâtisse assez ancienne donc pas des grandes hauteurs sous plafond une petite ruelle derrière elle me dit on pense qu'il n'y a pas assez de lumière pour nous et franchement on ne peut pas avoir des plantes on ne va pas s'en occuper ça va être compliqué est-ce que vous avez des solutions pour ça ? et là elle me disait nous ça fait trois ans que c'est un sujet que l'équipe nous demande d'adresser et cette phrase-là je ne l'ai pas écrite on me l'a dit et du coup oui c'est un souhait après sur les recommandations globales C'est une évidence que ramener du vivant, ça fait du bien, que ce soit en intérieur ou en extérieur. L'extérieur en plus, qui est rarement le cas quand même de l'intérieur, mais sur les espaces extérieurs, on soutient aussi le reste de la faune et de la flore. Quand on met des plantes à fleurs sur des terrasses au troisième étage, c'est comme les ruches que l'on voit depuis bien longtemps sur les toits des buildings. Mais oui, il y a moins de produits phytosanitaires dans les villes. que dans certains espaces de campagne, et du coup, les abeilles, elles y sont mieux. Je ne dis pas qu'on va remettre des ruches, je dis juste que nous, on peut ramener des fleurs ou des plantes mélifères qui vont pouvoir aider. Pareil sur les points d'eau. Quand je fais une terrasse, je fais en sorte qu'il y ait des points d'eau, parce que dans nos espaces urbains, pour surtout la faune et les insectes, et les petits oiseaux ou même les papillons, ça manque de points d'eau. Les points d'eau accessibles, donc là, on ramène du coup des grands bacs pour... Des jardins comestibles entre équipes, ce n'est pas le but. Ce n'est pas le but qu'ils consomment avec eux, comment dire, qu'ils consomment l'ensemble du jardin comme s'ils faisaient un vrai potager. C'est des choses sympathiques à partager en entreprise. C'est de la verveine, c'est du thym, c'est des petits fruits. C'est des choses sympas qui vont ramener un petit moment de partage, mais il y a toujours une coupelle, une solution pour ramener un peu d'eau. Et du coup, ça, on ramène des points d'eau, on ramène de la vie. et dès qu'il y a de la terre et des plantes, on ramène un environnement.
- Speaker #0
Super comment tu le présentes et j'aime beaucoup ton approche, qui finalement est presque scientifique. Merci beaucoup, Emmanuelle, pour ces explications. Je souhaite longue vie aux plantes, à WePlant.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
J'aime bien qu'on se quitte en musique, Emmanuelle. Quelle est la musique qui te met la pêche pour commencer ta semaine ?
- Speaker #1
Un de mes chouchous, What's Up, de For Non Blonde, avec un bel accent anglais. C'est de l'énergie, c'est de la question, c'est du bon rythme. J'aime l'écouter avant un gros challenge, avant un moment où je dois être vraiment focus. J'aime l'écouter quand je suis en perte d'énergie. Tu parlais de matériel et d'immatériel. Quand on est entrepreneur, c'est important de savoir s'écouter et de savoir faire des pauses. Oui, j'adapte tout à peu près dans ma vie à mon rythme d'entrepreneur qui fait des moments où on se retrouve à des pertes d'énergie en plein milieu de semaine. Mais c'est des moments où du coup, on dit, il faut se ressourcer. Sinon, on n'ira pas à la prochaine étape. Donc voilà. Et sinon, il y a des moments où des points vont. faire des grands concours ou des challenges, ou aller parler à des investisseurs potentiels à Paris ou autre. Et là, on fait, faites quoi ? J'écoute du bon son, une bonne playlist, après un bon WhatsApp. Merci à toi. Bonne journée, à bientôt.