- Speaker #0
Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast le lundi de bonheur aujourd'hui je suis en présence de l'explorateur Samuel Durand.
- Speaker #1
Salut Aurélie.
- Speaker #0
Salut Samuel, tu vas bien ?
- Speaker #1
Ouais la forme et toi ?
- Speaker #0
Ouais super. Je suis ravie d'être avec toi aujourd'hui, ça fait un moment que je veux te parler, parce qu'on a ce sujet en commun qui est celui de la vie au travail. Donc toi, tu explores le futur du travail, tu pars loin, ailleurs, pour voir un petit peu comment ça se passe. Donc tu as réalisé des documentaires, élaboré aussi des bandes dessinées sur le travail. Voilà, donc aujourd'hui c'est le jour de fête pour moi, puisque je vais même pouvoir avoir ma dédicace sur l'une. Ah oui,
- Speaker #1
vraiment ?
- Speaker #0
Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation. Alors je viens de te présenter un petit peu rapidement, mais finalement qui tu es et qu'est-ce que tu fais ?
- Speaker #1
Moi j'explore les transformations du travail, donc je ne me sens pas comme un explorateur, mais je me suis devenu par la force des choses. Ça fait cinq ans que je m'intéresse au sujet des transformations du travail, sous tous ses angles, à la fois la technologie, le management, les organisations, les outils. Et ce que j'essaie de faire, c'est d'aller voir des pionniers qui ont des bonnes pratiques, qui ont des choses un peu en avance de phase. ensuite de retranscrire ces apprentissages dans des formats les plus ludiques possibles. Donc, tu as cité les BD, effectivement. Ce qui m'occupe le plus quand même en termes de temps, je crois que c'est les documentaires. Je me suis mis à faire une expo photo aussi, des événements avec un comédie club. Je fais pas mal de conférences. J'essaie de jouer un peu sur tous les formats. Et je crois que ce qui m'éclate aujourd'hui, c'est autant d'aller rencontrer des pionniers qui ont des pratiques chouettes en management que d'aller trouver le côté créatif, artistique qui me permettra de bien le diffuser. Et c'est vraiment ces deux casquettes-là qui m'éclatent.
- Speaker #0
Super, ok. Alors, ce podcast, le Lundi de Bonheur, il a pour ambition de parler du monde du travail, de la manière dont on peut réaliser le plus possible le travail, mais de façon qualitative. Souvent, on regroupe ça sous l'acronyme QVT, qualité de vie au travail, parce que tu en as entendu parler. D'ailleurs, tu en penses quoi, toi, de ce mot ?
- Speaker #1
Pas d'avis, je m'en fous de la QVT. Moi, j'aime bien parler de futur du travail. Et je définis le futur du travail Merci. comme un ensemble de bonnes pratiques qui permettent d'améliorer à la fois le bien-être et la performance au travail. Donc je pense que dans le QVT, tu n'as que le côté bien-être, tu n'as pas forcément le côté performance. Et moi, ce qui m'intéresse, c'est les deux, c'est comment tu arrives à réconcilier les deux. Et dans la notion de futur de travail, il y a le côté futur aussi, qui prend en compte le fait que c'est réservé qu'à une minorité de personnes. On parle de pionnier, c'est pour ça qu'on en parle au futur, parce que ce n'est pas encore, pour l'instant, adopté par une majorité de personnes. Et le jour où ça le sera, on n'en parlera plus comme le futur du travail.
- Speaker #0
Et tu vois, ce que tu viens de dire par rapport à la QVT, c'est sur le bien-être. En fait, je pense que justement, on n'a pas tous la même et la bonne définition. Parce que moi, dans la partie QVT, ce que j'imagine en fait, enfin ce que j'imagine, je l'imagine un peu comme un gâteau. Quand tu fais un gâteau, tu mets des ingrédients, tu mélanges tout ça et ces ingrédients-là te donnent un gâteau qui est plus ou moins savoureux. Et bien pour moi, la qualité de vie au travail, tu vois, c'est un résultat et ce n'est pas un moyen. et tu mélanges des ingrédients comme l'organisation du travail, les relations de travail, l'environnement. Et la manière dont justement ça va être mélangé va te donner une vie au travail qui va être de plus ou moins bonne qualité. Donc on est bien sur cette notion aussi de performance et de se sentir bien dans le monde du travail. Dans ta définition du futur du travail, est-ce qu'il y a aussi des enjeux de santé ?
- Speaker #1
Il y en a, c'est clair. Après, ce n'est pas quelque chose que j'ai creusé en particulier. On l'a creusé en fait, je pense, sur le troisième documentaire le plus, quand on s'intéressait au rapport au temps de travail. on est parti du constat que Il fallait peut-être réinventer notre rapport au temps de travail parce qu'il n'y a jamais eu tant de problèmes de santé liés au travail. Donc c'était le point de départ. Et après, on a essayé de se montrer comment est-ce qu'on pouvait réinventer ça avec soit une réduction du temps de travail, soit une gestion plus libre aussi de ce temps de travail. Et je pense que c'est le seul aspect que j'ai creusé pour l'instant. Sur les autres, je n'ai pas été au bout, tu vois, sur les RPS, sur d'autres choses.
- Speaker #0
Oui, oui, oui. Moi, c'est justement quelque chose qui m'anime. C'est qu'en fait, je me dis, dans ce monde du travail, on y passe du temps. Parfois, c'est synonyme de souffrance, de barré maladie. de turnover, d'absentéisme, problème de suicide, vraiment le truc pas drôle. Et je me dis des fois que peut-être que le futur du travail, c'est aussi d'avoir un futur où le travail ne rend pas malade.
- Speaker #1
Complètement. Ah mais c'est carrément l'idée. Et il va même mieux que ça. C'est non seulement qui rend pas malade, mais qui en plus permet de t'épanouir. Carrément. aller plus loin que juste ne pas souffrir. C'est juste de dire ça contribue à qui tu es. Dans le documentaire, toujours Time to Work, tu vois, on a un anthropologue qui s'appelle James Huseman qui définit le travail comme une dépense d'énergie dans un but précis. Et moi, j'aime beaucoup le fait de dire que c'est une activité comme une autre. Et je rencontre pas mal de gens, moi, parce que la critique, on m'a beaucoup faite au début, sur les premiers films, sur le premier et le deuxième. C'est de dire ouais, mais en fait, tu t'intéresses qu'aux cols blancs. Donc évidemment, quand tu es bien payé et que tu es dans un bureau au show, c'est facile le travail. Mais en fait, dans plein de métiers, c'est compliqué, c'est dur, il y a une pénibilité, les gens souffrent. Et donc après, je suis allé rencontrer plein de gens qui ont des métiers pénibles. Pénibles parce que les horaires sont la nuit, pénibles parce que tu portes des charges lourdes, parce que tu es dans le froid, parce que tu es dans le chaud, parce que tu es seul. Pour plein de raisons, tu as une forme de pénibilité. Et en fait, le constat que j'ai, c'est qu'en fait, tu peux t'éclater dans tous les métiers. Même dans les métiers les plus pénibles, les moins reconnus, les plus dévalués, tu as des gens qui... adore ce qu'ils font. Et ça dépend de quoi ? Ça dépend de comment tu perçois ton travail. Ça dépend de ta vie personnelle, de ce que tu as décidé de faire. Est-ce que tu veux être heureux ou pas heureux ? J'ai vu des gens qui sont les bouleurs, qui sont infirmiers, infirmières, qui sont dans des métiers du care, des profs en petites écoles aussi, des chauffeurs de bus, la logistique. C'est des métiers difficiles, tout ça. Et il y en a qui sont super tristes, qui font la gueule toute la journée. Et il y en a d'autres qui s'éclatent chaque jour parce qu'ils trouvent une quête secondaire dans la vie qui est marrante.
- Speaker #0
C'est ça que je trouve bien dans ce sujet du monde du travail, c'est qu'il y a à la fois des histoires de ressenti, des histoires de sens. C'est compliqué à définir cet épanouissement au travail. Et comme tu le disais, des fois, tu as des boulots pas faciles et pourtant, tu as quand même des gens qui s'y épanouissent.
- Speaker #1
Mais bien sûr.
- Speaker #0
Et ça, on l'oublie aussi un peu quand même.
- Speaker #1
On oublie parce qu'en fait, le travail, ce n'est pas que la tâche. Parce que tu pars avec une pénibilité de la tâche et la tâche, tu n'as pas envie de la faire. Mais en fait, tu as tout ce qu'il y a autour. Et parfois, c'est la reconnaissance. parfois tu as juste des collègues à qui tu t'entends bien et tu t'éclates avec eux et en fait ça suffit Parfois, tu as des challenges techniques où tu apprends, tu montes en compétences. Tu te dis en fait, ça, c'est trop bien, c'est dur, mais j'apprends et j'adore apprendre. Et en fait, quand tu as identifié tes propres motivations, tu arrives à trouver quelque chose qui fait que tu éclates. Et puis après, plein de gens aussi, c'est le salaire, tu vois. C'est de bien gagner sa vie. Tu fais un métier où tu travailles la nuit parce que tu es mieux payé. Et à ce moment-là de ta vie, en fait, tu as envie de gagner ta vie parce que t'as un kiff à côté, le week-end, les vacances, t'as un projet personnel, et c'est bien aussi.
- Speaker #0
Comment tu penses, toi qui te balades un peu partout et qui vas voir les pionniers, comment tu penses qu'on se situe en France par rapport à ce sujet du futur du travail ?
- Speaker #1
C'est dur de faire des généralités par pays en fait, parce que j'ai vu plein de bonnes pratiques en France comme j'ai vu des mauvaises pratiques, tu vois. Et notre documentaire sur le rapport au temps de travail, on filme une boîte LDLC en semaine de quatre jours en France. Si tu regardes depuis l'étranger, tu te dis « ah les Français ils sont en semaine de quatre jours » , mais c'est qu'une seule boîte, tu vois, c'est loin d'être qu'il y a partout. Sur ce sujet du présentéisme, on s'en plaint pas mal en France, je pense qu'on est loin d'être les pires, dans les sociétés collectivistes notamment au Japon, c'est mille fois pire. Mais on est bien moins bon que dans les pays scandinaves sur cette thématique. Sur d'autres thématiques, télétravail, je trouve qu'on est assez bon. On a un juste équilibre que d'autres pays n'ont pas trouvé. Mais encore, c'est des généralités. C'est dur.
- Speaker #0
Bien sûr. Tout à l'heure, tu parlais de ces différents formats que tu utilises. Il y a le documentaire, la bande dessinée, des formats plutôt créatifs. Tu as un sujet par rapport à l'humour ?
- Speaker #1
Absolument. En fait, il y a un parti pris depuis cinq ans qui était de dire On a un parti pris positif optimiste, où on montre que ce qui va bien dans le travail. Sans être naïf, mais il y a ce parti pris résolument positif. Par contre, en cours de route, j'ai vu plein de choses qui étaient résilies, des absurdités du travail, des choses qui n'avaient pas de sens. Et j'ai trouvé que l'humour était un bon format pour passer des messages négatifs sur le travail, en tout cas se moquer. Et donc, on a monté ce Whip Comedy Club, dont la première édition a eu lieu en mars 2025, et qui va revenir fin d'année 2025 à nouveau à Paris. Et on va le faire circuler en région aussi, ce Comedy Club. dont l'ambition est de réunir des humoristes dont c'est le métier, qui ont des textes sur le travail, de temps en temps faire aussi des line-up avec des open mics, des gens qui sont pas forcément pros mais qui ont des textes à dire, et de dénoncer ces absurdités. Et ce que j'ai trouvé génial avec ce format, bon déjà c'est un univers d'humour que moi j'ai complètement découvert, j'étais dans mon premier comedy club il y a un an et demi seulement, et donc j'ai vraiment découvert ça, et j'en ai bouffé plein en quelques mois. Entre eux, les humoristes, c'est génial, ils se donnent de la force, ils écrivent entre eux, je trouve que c'est un milieu qui est hyper sain, qui est assez génial pour voir les coulisses.
- Speaker #0
Tu ne voudrais plus t'essayer à cet exercice ? Tu ne te verrais pas de part ?
- Speaker #1
Je ne sais pas, je ne suis pas sûr. Oui et non. C'est-à-dire que quand je vois le retour public qu'il y a, qui est formidable, je me dis que moi, quand j'arrive dans des salles et quand je casse une salle, ce qui est l'équivalent que j'ai dit des trucs intelligents pendant une heure, si tu veux, les gens aiment bien, à la fin j'en applaudis souvent et les gens disent « c'est super » . Dans l'humour, j'ai des applaudissements, les gens seraient debout, ils auraient sifflé, ils auraient hurlé. En fait, tu n'as pas l'air de retour. Et donc parfois je me dis « c'est dommage, parce qu'en fait là, j'ai vraiment bien géré la salle, c'était trop intéressant je me suis éclaté ils ont bien aimé, t'as pas la même retour et donc quand j'ai fait des salles juste après le Comic Club je me disais mais J'ai envie de rentrer sur du Kendrick Lamar aussi, j'ai envie de revenir avec des sons, j'ai envie que ça...
- Speaker #0
C'est une ambiance,
- Speaker #1
c'est une ambiance de ouf. Donc j'adore ça, mais par contre, c'est un autre exercice. Donc j'incorpore un peu d'humour, je fais toujours un peu de blagues dans mes interventions, mais c'est pas que ça, et je me verrai peut-être un jour, je me lancerai sur le challenge, mais pour l'instant, c'est pas dans les cartons. J'aime bien produire d'autres personnes par contre, j'aime bien aider à écrire des vannes dessus, les nourrir, tu vois, des absurdités, les aider à choper des trucs un peu marrants, mais pas encore sur scène. Pourquoi pas un jour ? Je ne me ferme pas la porte.
- Speaker #0
Un nouveau travail.
- Speaker #1
Bah c'est vrai ! Et en fait je trouve que ce qui est très cool au-delà de la haie des coulisses aussi, c'est que tu rassembles dans une même salle tous les niveaux, toute la société. Et en fait t'es au même niveau. Dans le Comedy Club, t'avais des DRH de boîte du CAC 40, qui étaient avec des collabs, avec des stagiaires, des alternants, avec des sans-emploi. Il y avait tout le monde qui était là. Et t'es au même niveau. Et tu peux aussi… Enfin l'humoriste, il peut venir te chercher, interagir, il sait pas qui tu es, il s'en fout de ton titre. Il s'en fout de combien de personnes tu manages, de combien tu pèses. il va juste rigoler avec toi, se foutre de ta gueule un petit peu, mais toujours avec bienveillance, et ça amène, je trouve, une atmosphère qui est géniale. J'ai eu ce retour là qui était assez cool.
- Speaker #0
Ouais moi j'aime beaucoup parce que effectivement c'est une autre façon de passer les messages sans être culpabilisant non plus tu vois. Dénoncer par l'humour je trouve que c'est fin, que c'est intelligent et qu'aujourd'hui ça peut s'adresser justement à tous. Un documentaire des fois ça peut être un peu clivant pour une certaine population entre guillemets. Autant effectivement sur l'humour, le théâtre, les spectacles ça s'adresse à tout le monde. Tu peux même avoir différents niveaux de lecture et c'est aussi ça qui est intéressant quoi. et à diffuser le message à plus de personnes et à parler du futur de travail. Je pense que là, tu as un vrai sujet à explorer.
- Speaker #1
Mais c'est clair.
- Speaker #0
L'explorateur va peut-être se transformer en stand-upper. Ce serait une belle reconversion, un beau passage.
- Speaker #1
J'avoue que ce serait hyper marrant. J'ai vraiment senti parce que je suis habitué à faire des lancements comme j'ai fait l'Expo Photo il y a deux ans. Je fais un documentaire par an, je fais des événements. Et j'ai vraiment senti que ça, les billets sont partis à une vitesse folle. les médias Normalement, c'est moi qui vais les appeler pour dire « Ah oui, on fait un documentaire, venez le voir, parlez-en. » Là, c'est eux qui m'ont appelé tous la même semaine pour dire « On veut faire l'interview. » Et les gros médias, tu vois, genre les Le Monde, les Le Parisien, les Éco, BFM, et tu te dis « Ok, là, il y a un truc en fait. » Donc, on creuse, mais en même temps, tu vois, je n'y vais pas au lit, on creuse, mais ça reste un plaisir. Quand ça a décollé, je me suis dit « Ok, qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on fait genre, on fait trois dates à Paris par mois, puis on va en région, est-ce que je recrute quelqu'un pour le jeu de trucs ? En fait, non. J'ai envie de le garder à mon échelle et j'ai pas envie de recruter quelqu'un pour... aller faire la régie, je veux faire moi la régie, je veux moi-même transformer la pièce. J'ai envie de continuer à être dans l'opérationnel et pas juste dans la gestion.
- Speaker #0
C'est l'acteur de ce qui se passe, complètement. C'est quoi ton actualité future, ton futur du travail à toi ?
- Speaker #1
Là, on est en fin mai 2025, donc là, on vient de sortir un documentaire, Skills Make It Work, pour lequel on fait une tournée, actuellement à Montpellier.
- Speaker #0
C'est d'ailleurs pour ça, chers auditeurs, que j'ai la chance de voir Samuel. Mais vous n'imaginez pas dans quelles conditions nous sommes.
- Speaker #1
Décrivez la situation.
- Speaker #0
Alors nous sommes sur un parking, au parking du CGR à Latte.
- Speaker #1
Oui parce qu'en fait, et t'as un sac McDo qui roule dessus.
- Speaker #0
Voilà, je crois que je vais immortaliser l'instant par une photo.
- Speaker #1
Là de là, obligé. Parce qu'en fait le film est en pleine tournée en ce moment, et donc moi le film je le connais par carte, donc pendant les projections je vais faire un peu autre chose, donc le podcast ça tombe très bien, c'est un bon divertissement pour passer l'heure. Et donc, la vraie actu, c'est cette diffusion. Et en fait, en parallèle, je suis en train d'écrire le prochain documentaire. Donc, ce film, il creuse le sujet des compétences et de la formation, de comment est-ce qu'on fait pour créer l'entreprise apprenante. Le prochain documentaire, on se pose la question du management. Quel management, quel leadership pour mettre en place l'entreprise apprenante ? Et comment rendre à nouveau la fonction manageriale attrayante ?
- Speaker #0
Super, on a hâte de voir ça aussi. Et moi, j'ai hâte de te voir sur les scènes,
- Speaker #1
Bab. Oui, ça serait marrant, j'avoue. Peut-être.
- Speaker #0
Bon, j'aime bien qu'on se quitte en musique. Quel est le morceau qui te met la patate le lundi quand tu commences ta semaine, le lundi matin de bonne heure ou pas ? C'est quoi le morceau qui te met en joie, qui te met la patate ?
- Speaker #1
Il y en a tellement. Est-ce que je peux t'en recommander deux ?
- Speaker #0
Allez, je prends.
- Speaker #1
C'est possible.
- Speaker #0
Je dirais un, mais…
- Speaker #1
Je pense qu'il y en a un que tout le monde connaît. Et moi, c'est le son qui met le plus de patate dans toutes les conditions. Un lundi matin comme un vendredi soir. C'est Opus de Eric Prydz. C'est un grand classique. faut avoir bien du temps parce que t'as l'impression que ça va venir à chaque moment et c'est toujours pas là. le drop c'est très cool et puis après moi j'écoute beaucoup de rap et j'aime beaucoup La Fève en ce moment et La Fève il y a plein de sons qui donnent tous la patate mais un des derniers que j'ai beaucoup écouté c'est un album d'il y a 1 ou 2 ans déjà ça s'appelle La Suite de La Fève c'est très cool merci beaucoup,
- Speaker #0
à bientôt et bonne suite à toi merci
- Speaker #2
Je m'attire dans la suite. Elle me demande ce qu'est la suite. Je suis bon dans mon vie, mais je suis impossible à suivre. Un petit mardeux jeune m'a semé. Dis-moi, il veut quoi la suite ? Un petit mardeux jeune m'a semé. Dis-moi, il veut quoi la suite ? Merci mon cessez-moi sur. Fais que des soldats. Merci mes soldats. Merci mes consommateurs. Je veux pour ex-inventeurs. Je ne suis pas sûr. Moi, je fais mon tour ici. Après, je m'envole comme la vapeur. Il faut devenir par peur. Il faut être juste pour prendre le peur. C'est rigolo. Donc, on va faire ce mal plus que nous. Il va y avoir un jeu de tronc pour l'instant.