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Le Podcast de la Souveraineté Personnelle pour redevenir Roi et Reine en son Royaume

Episode#10: Estime de soi & souveraineté personnelle – Une alliance essentielle

Episode#10: Estime de soi & souveraineté personnelle – Une alliance essentielle

14min |30/06/2025|

10

Play
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14min |30/06/2025|

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Description

🔹 Estime de soi & souveraineté personnelle : une alliance puissante.


Comment reprendre les rênes de sa vie si l’on doute de sa valeur ?


La souveraineté personnelle ne peut s’ancrer que sur une estime de soi solide.

💬 « Ai-je de la valeur ? »


C’est à cette question que l’estime de soi répond, à travers trois dimensions complémentaires :


La confiance en soi : croire que je peux passer à l’action, même imparfaitement.
L’image de soi : apprendre à se regarder avec lucidité et justesse, sans filtre déformant.
L’amour de soi : s’accepter, se traiter avec bienveillance, même dans ses zones d’ombre.


✨ Une estime de soi saine ne rend pas arrogant. Elle permet simplement de se sentir légitime, aligné, capable.


Et c’est précisément ce socle qui permet de redevenir souverain dans sa vie, ses choix, ses projets.


🎧 Dans cet épisode, j’explore en profondeur ce lien fondamental entre souveraineté personnelle et estime de soi.
Une écoute inspirante pour celles et ceux qui souhaitent se recentrer, se libérer et se renforcer.


Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la Souveraineté Personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 10, Estime de soi et souveraineté personnelle, une alliance essentielle. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast dédié à la souveraineté personnelle. Aujourd'hui, je vous propose d'explorer un thème fondamental dans ce chemin d'autonomie intérieure, à savoir le lien entre souveraineté personnelle et estime de soi. Pourquoi est-ce si important ? Eh bien parce que, sans une base solide d'estime de soi, il devient difficile, voire impossible, de s'affirmer, de faire des choix alignés avec ses valeurs ou de poser des limites saines. Vous l'avez compris maintenant, retrouver sa souveraineté, c'est se réapproprier son pouvoir intérieur. Et cela passe inévitablement par un renforcement de l'estime de soi. Alors commençons par une définition. L'estime de soi, c'est la manière dont nous nous percevons, dont nous nous jugeons et nous nous traitons. C'est le regard que nous portons sur nous-mêmes, à la fois sur ce que nous sommes, ce que nous pensons mériter, et surtout, surtout... ce que nous pensons valoir. Finalement, notre niveau d'estime de soi correspond à la réponse que vous donnez à la question « Est-ce que j'ai de la valeur ? » Valeur avec un grand V. Lorsque je pose cette question en consultation ou en formation, quelques-uns, rares, me répondent « oui » avec certitude. D'autres, plus nombreux, me disent « non » ou « bof » . Et la grande majorité me dit « ça dépend » . Notre estime de nous-mêmes se construit dès l'enfance. D'abord et avant tout à travers les messages reçus de la part de notre entourage. De ce point de vue, nous ne naissons pas tous égaux. Il y a ceux qui ont eu des parents, des éducateurs bienveillants, qui ont su donner de l'amour et des encouragements équilibrés. Ceux-là ont pu développer un très bon capital estime de soi de départ. D'autres ont eu moins de chance et se sont construits un pécule beaucoup plus précaire. Mais la bonne nouvelle, c'est que l'estime de soi n'est pas figée. Elle peut évoluer, se renforcer tout au long de la vie grâce aux expériences vécues et aux interprétations que nous en faisons. L'estime de soi abîmée peut aussi se réparer à tout moment avec patience et persévérance. Je suis de celles et ceux qui considèrent qu'il y a trois composantes à l'estime de soi. C'est important de les identifier, d'abord pour rendre cette notion plus concrète, plus accessible, et ensuite parce qu'on ne va pas agir de la même manière sur l'une ou l'autre des composantes. pour la développer. Vous pouvez vous amuser à vous auto-évaluer, par exemple sur une échelle de 0 à 10 pour chacune des composantes afin de voir quel doit être l'axe de travail à privilégier. La première composante, c'est la confiance. C'est-à-dire croire en sa capacité à agir. C'est la dimension action de l'estime de soi. Elle reflète la conviction que l'on peut réussir, faire face aux défis, apprendre de ses erreurs. C'est considérer qu'on est capable. Alors que l'estime de soi, proprement parlée, nous dit si nous sommes valables. Ce n'est pas la même chose. Comment renforcer cette confiance ? Je dis souvent aux personnes que j'accompagne qu'à ma connaissance, il n'existe pas de réservoir caché quelque part qui serait rempli de confiance en soi grâce auquel on pourrait faire le plein régulièrement. Ce que je veux dire par là, c'est que la confiance en soi ne va pas apparaître comme ça d'un claquement de doigts. En fait, il n'y a pas 50 façons de développer sa confiance en soi, il n'y en a qu'une, agir. La confiance en soi se nourrit exclusivement d'expérience. On la développe en osant, en testant, en avançant malgré ou avec les doutes, les peurs. A cet égard, je vous renvoie à l'épisode numéro 9 consacré à la peur du changement. Mettez-vous en action. Mais attention, fixez-vous des objectifs atteignables, c'est-à-dire adaptés à là où vous en êtes maintenant. Souvenez-vous de la méthode des petits pas. Décomposez votre objectif en petites étapes à accomplir et allez-y à votre rythme. Mais allez-y ! La deuxième composante est l'image de soi. C'est le regard que l'on porte sur soi-même. C'est la représentation que nous avons de nous-mêmes, physique, intellectuel, émotionnel, social. Elle influence notre façon de nous présenter au monde. Cette représentation de nous-mêmes est-elle juste, lucide, équilibrée ? Une image de soi positive repose sur une connaissance fine de soi-même, ses qualités, ses valeurs, ses talents, ses ressources et aussi ses limites, ses failles, ses blessures. améliorer cette image de soi ? Eh bien, logiquement, cela passe par une meilleure connaissance de soi. Refaites le point sur vos valeurs, sur la manière de nourrir vos besoins. A cet égard, je vous renvoie à l'épisode numéro 3 de ce pot. podcast intitulé « L'art de se connaître, première clé de la souveraineté » . Reprenez conscience de vos talents, j'en parle dans l'épisode numéro 4. Mais bien se connaître, c'est aussi accepter de regarder son nombre, comme disait Jung, c'est-à-dire les parts moins reluisantes de nous-mêmes, ces parts a priori justement moins aimables, qu'il convient néanmoins d'accepter et d'accueillir au mieux. Concernant l'image de soi, il y a un point très important à comprendre. C'est que nous nous sommes tous constitués depuis l'enfance de ce que l'on appelle un idéal du moi. C'est une terminologie psy qui désigne cette version idéale de nous-mêmes que nous voulons atteindre. Nous avons tous quelque part en nous cette sorte d'avatar, même si nous n'en avons pas conscience. Cet idéal du moi, nous l'avons élaboré en allant piocher ce qui nous a plu, ce que nous avons admiré, ou au contraire en rejetant ce qu'on a détesté chez un tel ou une telle, en commençant évidemment très tôt avec nos figures parentales. Le problème, c'est que quand on commence à regarder de plus près cet avatar, il se peut qu'on se rende compte qu'il est totalement irréaliste, qu'il ressemble à une espèce de déesse ou de dieu perché sur son Mont-Olympe, auquel nous nommons. ne ressembleront jamais vraiment. Si c'est votre cas, le premier travail va alors consister à faire redescendre cet idéal du moi de son piédestal et le recomposer en utilisant comme base cette connaissance de soi fine que vous avez acquise. Et à ce moment-là, vous allez réaliser que votre version idéale de vous-même est en fait déjà là et que c'est en poursuivant votre introspection et votre accueil de vous-même que vous allez non pas vous en approcher, mais plutôt la révéler au grand jour. Ce qui me permet d'aborder la troisième composante de l'estime de soi qui est l'amour de soi. S'accepter et se traiter avec bienveillance. C'est le socle le plus profond. La capacité à s'aimer inconditionnellement, indépendamment de ses réussites ou ses échecs. Quand cet amour de soi est vraiment là, on ne peut plus répondre « ça dépend » ou « bof » à la question « ai-je de la valeur » que je posais au début de cet épisode. Quand je m'aime vraiment, je m'aime pour le meilleur et pour le pire, comme ils disent dans les films. Je m'aime autant quand je suis en forme, que je réussis, que quand j'ai échoué ou commis une erreur. Pour avoir une idée de votre niveau d'amour, amour de vous-même, regardez-vous dans un miroir, droit dans les yeux et voyez ce que ça donne. Pouvez-vous soutenir votre propre regard ? Pouvez-vous vous dire à vous-même que vous vous aimez, que vous vous appréciez ? Un autre test. Tout ce que vous pouvez dire, faire pour une personne que vous aimez énormément, seriez-vous en mesure de le dire ou le faire pour vous-même ? Si la réponse est non, il y a encore un peu de travail. L'amour de soi, c'est se reconnaître comme un être humain digne de respect, simplement parce qu'on existe. L'amour de soi n'a finalement rien à voir avec ce que vous avez fait, dit, pas fait, pas dit. C'est un cadeau précieux, que nous avons tous reçu à la naissance, et qui brille toujours quelque part en nous. Certains d'entre nous l'ont simplement oublié parce que les circonstances extérieures ont caché ce joyau. Mais il ne tient qu'à nous de le retrouver. Alors comment faire ? Plusieurs axes peuvent être explorés. D'abord, pratiquer l'auto-compassion. C'est-à-dire se parler à soi-même comme on parlerait à un ami cher. Observez votre dialogue intérieur vis-à-vis de vous-même. Et si les mots ne sont pas bienveillants, corrigez-les. Petit à petit, cela s'améliorera. Ensuite, développez la gratitude. Dire, et si possible ressentir, merci, pour ce qui est positif en vous et autour de vous. Vous pouvez le faire tous les jours, par écrit dans votre cahier par exemple. Un autre axe important, se pardonner ses erreurs. L'autoflagellation n'a jamais résolu les problèmes. Se pardonner, en revanche, permet d'avancer en corrigeant ses erreurs. Autre moyen, identifier ses besoins profonds et y répondre avec attention. Prendre soin de soi, physiquement, psychologiquement, émotionnellement. Et encore, se féliciter pour ses réussites. Se récompenser pour les victoires aussi. Exactement comme vous le feriez avec votre enfant qui ramène une très bonne note ou qui a réussi un examen par exemple. Confiance en soi, image de soi, amour de soi, voilà le triptyque d'une bonne estime de soi. Chacune de ces composantes va garantir une estime de soi élevée. Et je précise qu'il n'y a pas à... à confondre une estime de soi élevée et la prétention ou le narcissisme. Les prétentieux et narcissiques vont considérer qu'ils sont mieux ou meilleurs que les autres. Quand j'ai une estime de moi-même élevée, j'ai simplement conscience de... de qui je suis et de ce dont je suis capable, et je n'enlève rien aux autres. Au contraire, grâce à mon amour pour moi-même, je suis en mesure d'accorder la même valeur à un autre être vivant, et je ne me considère pas comme supérieur à lui. D'ailleurs, les narcissiques ont en réalité une estime de soi très basse. Ils excellent simplement dans leur manière de le dissimuler. Donc soyez sans crainte, vous ne pourrez jamais avoir trop d'espoir. estime de soi. L'estime de soi est indissociable de la souveraineté personnelle. Être souverain, souveraine, c'est se reconnaître comme acteur et actrice de sa vie. Et cela suppose de croire en ses capacités, c'est la confiance en soi, de se voir comme légitime et à sa juste place, c'est l'image de soi, et de se respecter suffisamment pour ne pas se trahir, c'est l'amour de soi. Autrement dit, plus mon estime de moi est élevée et solide, plus je suis capable de de faire des choix alignés, de poser mes limites sans culpabilité, de refuser ce qui ne me convient pas, d'affirmer mes valeurs sans me suradapter. Ainsi, je renforce ma souveraineté personnelle qui va elle-même venir nourrir mon estime de soi. Estime de soi et souveraineté personnelle sont donc comme deux piliers qui se soutiennent mutuellement. Plus j'apprends à me connaître, à me respecter et à m'aimer, plus je peux incarner qui je suis en toute authenticité. Et c'est précisément cela, être souverain et souveraine. Ne plus attendre la validation extérieure et s'autoriser à être soi, pleinement et à s'aimer. Je vous remercie pour votre écoute et surtout, prenez soin de vous et de votre souveraineté. Et à très bientôt pour un prochain épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités. sur mon site internet www.sophrolia.com à très bientôt

Description

🔹 Estime de soi & souveraineté personnelle : une alliance puissante.


Comment reprendre les rênes de sa vie si l’on doute de sa valeur ?


La souveraineté personnelle ne peut s’ancrer que sur une estime de soi solide.

💬 « Ai-je de la valeur ? »


C’est à cette question que l’estime de soi répond, à travers trois dimensions complémentaires :


La confiance en soi : croire que je peux passer à l’action, même imparfaitement.
L’image de soi : apprendre à se regarder avec lucidité et justesse, sans filtre déformant.
L’amour de soi : s’accepter, se traiter avec bienveillance, même dans ses zones d’ombre.


✨ Une estime de soi saine ne rend pas arrogant. Elle permet simplement de se sentir légitime, aligné, capable.


Et c’est précisément ce socle qui permet de redevenir souverain dans sa vie, ses choix, ses projets.


🎧 Dans cet épisode, j’explore en profondeur ce lien fondamental entre souveraineté personnelle et estime de soi.
Une écoute inspirante pour celles et ceux qui souhaitent se recentrer, se libérer et se renforcer.


Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la Souveraineté Personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 10, Estime de soi et souveraineté personnelle, une alliance essentielle. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast dédié à la souveraineté personnelle. Aujourd'hui, je vous propose d'explorer un thème fondamental dans ce chemin d'autonomie intérieure, à savoir le lien entre souveraineté personnelle et estime de soi. Pourquoi est-ce si important ? Eh bien parce que, sans une base solide d'estime de soi, il devient difficile, voire impossible, de s'affirmer, de faire des choix alignés avec ses valeurs ou de poser des limites saines. Vous l'avez compris maintenant, retrouver sa souveraineté, c'est se réapproprier son pouvoir intérieur. Et cela passe inévitablement par un renforcement de l'estime de soi. Alors commençons par une définition. L'estime de soi, c'est la manière dont nous nous percevons, dont nous nous jugeons et nous nous traitons. C'est le regard que nous portons sur nous-mêmes, à la fois sur ce que nous sommes, ce que nous pensons mériter, et surtout, surtout... ce que nous pensons valoir. Finalement, notre niveau d'estime de soi correspond à la réponse que vous donnez à la question « Est-ce que j'ai de la valeur ? » Valeur avec un grand V. Lorsque je pose cette question en consultation ou en formation, quelques-uns, rares, me répondent « oui » avec certitude. D'autres, plus nombreux, me disent « non » ou « bof » . Et la grande majorité me dit « ça dépend » . Notre estime de nous-mêmes se construit dès l'enfance. D'abord et avant tout à travers les messages reçus de la part de notre entourage. De ce point de vue, nous ne naissons pas tous égaux. Il y a ceux qui ont eu des parents, des éducateurs bienveillants, qui ont su donner de l'amour et des encouragements équilibrés. Ceux-là ont pu développer un très bon capital estime de soi de départ. D'autres ont eu moins de chance et se sont construits un pécule beaucoup plus précaire. Mais la bonne nouvelle, c'est que l'estime de soi n'est pas figée. Elle peut évoluer, se renforcer tout au long de la vie grâce aux expériences vécues et aux interprétations que nous en faisons. L'estime de soi abîmée peut aussi se réparer à tout moment avec patience et persévérance. Je suis de celles et ceux qui considèrent qu'il y a trois composantes à l'estime de soi. C'est important de les identifier, d'abord pour rendre cette notion plus concrète, plus accessible, et ensuite parce qu'on ne va pas agir de la même manière sur l'une ou l'autre des composantes. pour la développer. Vous pouvez vous amuser à vous auto-évaluer, par exemple sur une échelle de 0 à 10 pour chacune des composantes afin de voir quel doit être l'axe de travail à privilégier. La première composante, c'est la confiance. C'est-à-dire croire en sa capacité à agir. C'est la dimension action de l'estime de soi. Elle reflète la conviction que l'on peut réussir, faire face aux défis, apprendre de ses erreurs. C'est considérer qu'on est capable. Alors que l'estime de soi, proprement parlée, nous dit si nous sommes valables. Ce n'est pas la même chose. Comment renforcer cette confiance ? Je dis souvent aux personnes que j'accompagne qu'à ma connaissance, il n'existe pas de réservoir caché quelque part qui serait rempli de confiance en soi grâce auquel on pourrait faire le plein régulièrement. Ce que je veux dire par là, c'est que la confiance en soi ne va pas apparaître comme ça d'un claquement de doigts. En fait, il n'y a pas 50 façons de développer sa confiance en soi, il n'y en a qu'une, agir. La confiance en soi se nourrit exclusivement d'expérience. On la développe en osant, en testant, en avançant malgré ou avec les doutes, les peurs. A cet égard, je vous renvoie à l'épisode numéro 9 consacré à la peur du changement. Mettez-vous en action. Mais attention, fixez-vous des objectifs atteignables, c'est-à-dire adaptés à là où vous en êtes maintenant. Souvenez-vous de la méthode des petits pas. Décomposez votre objectif en petites étapes à accomplir et allez-y à votre rythme. Mais allez-y ! La deuxième composante est l'image de soi. C'est le regard que l'on porte sur soi-même. C'est la représentation que nous avons de nous-mêmes, physique, intellectuel, émotionnel, social. Elle influence notre façon de nous présenter au monde. Cette représentation de nous-mêmes est-elle juste, lucide, équilibrée ? Une image de soi positive repose sur une connaissance fine de soi-même, ses qualités, ses valeurs, ses talents, ses ressources et aussi ses limites, ses failles, ses blessures. améliorer cette image de soi ? Eh bien, logiquement, cela passe par une meilleure connaissance de soi. Refaites le point sur vos valeurs, sur la manière de nourrir vos besoins. A cet égard, je vous renvoie à l'épisode numéro 3 de ce pot. podcast intitulé « L'art de se connaître, première clé de la souveraineté » . Reprenez conscience de vos talents, j'en parle dans l'épisode numéro 4. Mais bien se connaître, c'est aussi accepter de regarder son nombre, comme disait Jung, c'est-à-dire les parts moins reluisantes de nous-mêmes, ces parts a priori justement moins aimables, qu'il convient néanmoins d'accepter et d'accueillir au mieux. Concernant l'image de soi, il y a un point très important à comprendre. C'est que nous nous sommes tous constitués depuis l'enfance de ce que l'on appelle un idéal du moi. C'est une terminologie psy qui désigne cette version idéale de nous-mêmes que nous voulons atteindre. Nous avons tous quelque part en nous cette sorte d'avatar, même si nous n'en avons pas conscience. Cet idéal du moi, nous l'avons élaboré en allant piocher ce qui nous a plu, ce que nous avons admiré, ou au contraire en rejetant ce qu'on a détesté chez un tel ou une telle, en commençant évidemment très tôt avec nos figures parentales. Le problème, c'est que quand on commence à regarder de plus près cet avatar, il se peut qu'on se rende compte qu'il est totalement irréaliste, qu'il ressemble à une espèce de déesse ou de dieu perché sur son Mont-Olympe, auquel nous nommons. ne ressembleront jamais vraiment. Si c'est votre cas, le premier travail va alors consister à faire redescendre cet idéal du moi de son piédestal et le recomposer en utilisant comme base cette connaissance de soi fine que vous avez acquise. Et à ce moment-là, vous allez réaliser que votre version idéale de vous-même est en fait déjà là et que c'est en poursuivant votre introspection et votre accueil de vous-même que vous allez non pas vous en approcher, mais plutôt la révéler au grand jour. Ce qui me permet d'aborder la troisième composante de l'estime de soi qui est l'amour de soi. S'accepter et se traiter avec bienveillance. C'est le socle le plus profond. La capacité à s'aimer inconditionnellement, indépendamment de ses réussites ou ses échecs. Quand cet amour de soi est vraiment là, on ne peut plus répondre « ça dépend » ou « bof » à la question « ai-je de la valeur » que je posais au début de cet épisode. Quand je m'aime vraiment, je m'aime pour le meilleur et pour le pire, comme ils disent dans les films. Je m'aime autant quand je suis en forme, que je réussis, que quand j'ai échoué ou commis une erreur. Pour avoir une idée de votre niveau d'amour, amour de vous-même, regardez-vous dans un miroir, droit dans les yeux et voyez ce que ça donne. Pouvez-vous soutenir votre propre regard ? Pouvez-vous vous dire à vous-même que vous vous aimez, que vous vous appréciez ? Un autre test. Tout ce que vous pouvez dire, faire pour une personne que vous aimez énormément, seriez-vous en mesure de le dire ou le faire pour vous-même ? Si la réponse est non, il y a encore un peu de travail. L'amour de soi, c'est se reconnaître comme un être humain digne de respect, simplement parce qu'on existe. L'amour de soi n'a finalement rien à voir avec ce que vous avez fait, dit, pas fait, pas dit. C'est un cadeau précieux, que nous avons tous reçu à la naissance, et qui brille toujours quelque part en nous. Certains d'entre nous l'ont simplement oublié parce que les circonstances extérieures ont caché ce joyau. Mais il ne tient qu'à nous de le retrouver. Alors comment faire ? Plusieurs axes peuvent être explorés. D'abord, pratiquer l'auto-compassion. C'est-à-dire se parler à soi-même comme on parlerait à un ami cher. Observez votre dialogue intérieur vis-à-vis de vous-même. Et si les mots ne sont pas bienveillants, corrigez-les. Petit à petit, cela s'améliorera. Ensuite, développez la gratitude. Dire, et si possible ressentir, merci, pour ce qui est positif en vous et autour de vous. Vous pouvez le faire tous les jours, par écrit dans votre cahier par exemple. Un autre axe important, se pardonner ses erreurs. L'autoflagellation n'a jamais résolu les problèmes. Se pardonner, en revanche, permet d'avancer en corrigeant ses erreurs. Autre moyen, identifier ses besoins profonds et y répondre avec attention. Prendre soin de soi, physiquement, psychologiquement, émotionnellement. Et encore, se féliciter pour ses réussites. Se récompenser pour les victoires aussi. Exactement comme vous le feriez avec votre enfant qui ramène une très bonne note ou qui a réussi un examen par exemple. Confiance en soi, image de soi, amour de soi, voilà le triptyque d'une bonne estime de soi. Chacune de ces composantes va garantir une estime de soi élevée. Et je précise qu'il n'y a pas à... à confondre une estime de soi élevée et la prétention ou le narcissisme. Les prétentieux et narcissiques vont considérer qu'ils sont mieux ou meilleurs que les autres. Quand j'ai une estime de moi-même élevée, j'ai simplement conscience de... de qui je suis et de ce dont je suis capable, et je n'enlève rien aux autres. Au contraire, grâce à mon amour pour moi-même, je suis en mesure d'accorder la même valeur à un autre être vivant, et je ne me considère pas comme supérieur à lui. D'ailleurs, les narcissiques ont en réalité une estime de soi très basse. Ils excellent simplement dans leur manière de le dissimuler. Donc soyez sans crainte, vous ne pourrez jamais avoir trop d'espoir. estime de soi. L'estime de soi est indissociable de la souveraineté personnelle. Être souverain, souveraine, c'est se reconnaître comme acteur et actrice de sa vie. Et cela suppose de croire en ses capacités, c'est la confiance en soi, de se voir comme légitime et à sa juste place, c'est l'image de soi, et de se respecter suffisamment pour ne pas se trahir, c'est l'amour de soi. Autrement dit, plus mon estime de moi est élevée et solide, plus je suis capable de de faire des choix alignés, de poser mes limites sans culpabilité, de refuser ce qui ne me convient pas, d'affirmer mes valeurs sans me suradapter. Ainsi, je renforce ma souveraineté personnelle qui va elle-même venir nourrir mon estime de soi. Estime de soi et souveraineté personnelle sont donc comme deux piliers qui se soutiennent mutuellement. Plus j'apprends à me connaître, à me respecter et à m'aimer, plus je peux incarner qui je suis en toute authenticité. Et c'est précisément cela, être souverain et souveraine. Ne plus attendre la validation extérieure et s'autoriser à être soi, pleinement et à s'aimer. Je vous remercie pour votre écoute et surtout, prenez soin de vous et de votre souveraineté. Et à très bientôt pour un prochain épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités. sur mon site internet www.sophrolia.com à très bientôt

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🔹 Estime de soi & souveraineté personnelle : une alliance puissante.


Comment reprendre les rênes de sa vie si l’on doute de sa valeur ?


La souveraineté personnelle ne peut s’ancrer que sur une estime de soi solide.

💬 « Ai-je de la valeur ? »


C’est à cette question que l’estime de soi répond, à travers trois dimensions complémentaires :


La confiance en soi : croire que je peux passer à l’action, même imparfaitement.
L’image de soi : apprendre à se regarder avec lucidité et justesse, sans filtre déformant.
L’amour de soi : s’accepter, se traiter avec bienveillance, même dans ses zones d’ombre.


✨ Une estime de soi saine ne rend pas arrogant. Elle permet simplement de se sentir légitime, aligné, capable.


Et c’est précisément ce socle qui permet de redevenir souverain dans sa vie, ses choix, ses projets.


🎧 Dans cet épisode, j’explore en profondeur ce lien fondamental entre souveraineté personnelle et estime de soi.
Une écoute inspirante pour celles et ceux qui souhaitent se recentrer, se libérer et se renforcer.


Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la Souveraineté Personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 10, Estime de soi et souveraineté personnelle, une alliance essentielle. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast dédié à la souveraineté personnelle. Aujourd'hui, je vous propose d'explorer un thème fondamental dans ce chemin d'autonomie intérieure, à savoir le lien entre souveraineté personnelle et estime de soi. Pourquoi est-ce si important ? Eh bien parce que, sans une base solide d'estime de soi, il devient difficile, voire impossible, de s'affirmer, de faire des choix alignés avec ses valeurs ou de poser des limites saines. Vous l'avez compris maintenant, retrouver sa souveraineté, c'est se réapproprier son pouvoir intérieur. Et cela passe inévitablement par un renforcement de l'estime de soi. Alors commençons par une définition. L'estime de soi, c'est la manière dont nous nous percevons, dont nous nous jugeons et nous nous traitons. C'est le regard que nous portons sur nous-mêmes, à la fois sur ce que nous sommes, ce que nous pensons mériter, et surtout, surtout... ce que nous pensons valoir. Finalement, notre niveau d'estime de soi correspond à la réponse que vous donnez à la question « Est-ce que j'ai de la valeur ? » Valeur avec un grand V. Lorsque je pose cette question en consultation ou en formation, quelques-uns, rares, me répondent « oui » avec certitude. D'autres, plus nombreux, me disent « non » ou « bof » . Et la grande majorité me dit « ça dépend » . Notre estime de nous-mêmes se construit dès l'enfance. D'abord et avant tout à travers les messages reçus de la part de notre entourage. De ce point de vue, nous ne naissons pas tous égaux. Il y a ceux qui ont eu des parents, des éducateurs bienveillants, qui ont su donner de l'amour et des encouragements équilibrés. Ceux-là ont pu développer un très bon capital estime de soi de départ. D'autres ont eu moins de chance et se sont construits un pécule beaucoup plus précaire. Mais la bonne nouvelle, c'est que l'estime de soi n'est pas figée. Elle peut évoluer, se renforcer tout au long de la vie grâce aux expériences vécues et aux interprétations que nous en faisons. L'estime de soi abîmée peut aussi se réparer à tout moment avec patience et persévérance. Je suis de celles et ceux qui considèrent qu'il y a trois composantes à l'estime de soi. C'est important de les identifier, d'abord pour rendre cette notion plus concrète, plus accessible, et ensuite parce qu'on ne va pas agir de la même manière sur l'une ou l'autre des composantes. pour la développer. Vous pouvez vous amuser à vous auto-évaluer, par exemple sur une échelle de 0 à 10 pour chacune des composantes afin de voir quel doit être l'axe de travail à privilégier. La première composante, c'est la confiance. C'est-à-dire croire en sa capacité à agir. C'est la dimension action de l'estime de soi. Elle reflète la conviction que l'on peut réussir, faire face aux défis, apprendre de ses erreurs. C'est considérer qu'on est capable. Alors que l'estime de soi, proprement parlée, nous dit si nous sommes valables. Ce n'est pas la même chose. Comment renforcer cette confiance ? Je dis souvent aux personnes que j'accompagne qu'à ma connaissance, il n'existe pas de réservoir caché quelque part qui serait rempli de confiance en soi grâce auquel on pourrait faire le plein régulièrement. Ce que je veux dire par là, c'est que la confiance en soi ne va pas apparaître comme ça d'un claquement de doigts. En fait, il n'y a pas 50 façons de développer sa confiance en soi, il n'y en a qu'une, agir. La confiance en soi se nourrit exclusivement d'expérience. On la développe en osant, en testant, en avançant malgré ou avec les doutes, les peurs. A cet égard, je vous renvoie à l'épisode numéro 9 consacré à la peur du changement. Mettez-vous en action. Mais attention, fixez-vous des objectifs atteignables, c'est-à-dire adaptés à là où vous en êtes maintenant. Souvenez-vous de la méthode des petits pas. Décomposez votre objectif en petites étapes à accomplir et allez-y à votre rythme. Mais allez-y ! La deuxième composante est l'image de soi. C'est le regard que l'on porte sur soi-même. C'est la représentation que nous avons de nous-mêmes, physique, intellectuel, émotionnel, social. Elle influence notre façon de nous présenter au monde. Cette représentation de nous-mêmes est-elle juste, lucide, équilibrée ? Une image de soi positive repose sur une connaissance fine de soi-même, ses qualités, ses valeurs, ses talents, ses ressources et aussi ses limites, ses failles, ses blessures. améliorer cette image de soi ? Eh bien, logiquement, cela passe par une meilleure connaissance de soi. Refaites le point sur vos valeurs, sur la manière de nourrir vos besoins. A cet égard, je vous renvoie à l'épisode numéro 3 de ce pot. podcast intitulé « L'art de se connaître, première clé de la souveraineté » . Reprenez conscience de vos talents, j'en parle dans l'épisode numéro 4. Mais bien se connaître, c'est aussi accepter de regarder son nombre, comme disait Jung, c'est-à-dire les parts moins reluisantes de nous-mêmes, ces parts a priori justement moins aimables, qu'il convient néanmoins d'accepter et d'accueillir au mieux. Concernant l'image de soi, il y a un point très important à comprendre. C'est que nous nous sommes tous constitués depuis l'enfance de ce que l'on appelle un idéal du moi. C'est une terminologie psy qui désigne cette version idéale de nous-mêmes que nous voulons atteindre. Nous avons tous quelque part en nous cette sorte d'avatar, même si nous n'en avons pas conscience. Cet idéal du moi, nous l'avons élaboré en allant piocher ce qui nous a plu, ce que nous avons admiré, ou au contraire en rejetant ce qu'on a détesté chez un tel ou une telle, en commençant évidemment très tôt avec nos figures parentales. Le problème, c'est que quand on commence à regarder de plus près cet avatar, il se peut qu'on se rende compte qu'il est totalement irréaliste, qu'il ressemble à une espèce de déesse ou de dieu perché sur son Mont-Olympe, auquel nous nommons. ne ressembleront jamais vraiment. Si c'est votre cas, le premier travail va alors consister à faire redescendre cet idéal du moi de son piédestal et le recomposer en utilisant comme base cette connaissance de soi fine que vous avez acquise. Et à ce moment-là, vous allez réaliser que votre version idéale de vous-même est en fait déjà là et que c'est en poursuivant votre introspection et votre accueil de vous-même que vous allez non pas vous en approcher, mais plutôt la révéler au grand jour. Ce qui me permet d'aborder la troisième composante de l'estime de soi qui est l'amour de soi. S'accepter et se traiter avec bienveillance. C'est le socle le plus profond. La capacité à s'aimer inconditionnellement, indépendamment de ses réussites ou ses échecs. Quand cet amour de soi est vraiment là, on ne peut plus répondre « ça dépend » ou « bof » à la question « ai-je de la valeur » que je posais au début de cet épisode. Quand je m'aime vraiment, je m'aime pour le meilleur et pour le pire, comme ils disent dans les films. Je m'aime autant quand je suis en forme, que je réussis, que quand j'ai échoué ou commis une erreur. Pour avoir une idée de votre niveau d'amour, amour de vous-même, regardez-vous dans un miroir, droit dans les yeux et voyez ce que ça donne. Pouvez-vous soutenir votre propre regard ? Pouvez-vous vous dire à vous-même que vous vous aimez, que vous vous appréciez ? Un autre test. Tout ce que vous pouvez dire, faire pour une personne que vous aimez énormément, seriez-vous en mesure de le dire ou le faire pour vous-même ? Si la réponse est non, il y a encore un peu de travail. L'amour de soi, c'est se reconnaître comme un être humain digne de respect, simplement parce qu'on existe. L'amour de soi n'a finalement rien à voir avec ce que vous avez fait, dit, pas fait, pas dit. C'est un cadeau précieux, que nous avons tous reçu à la naissance, et qui brille toujours quelque part en nous. Certains d'entre nous l'ont simplement oublié parce que les circonstances extérieures ont caché ce joyau. Mais il ne tient qu'à nous de le retrouver. Alors comment faire ? Plusieurs axes peuvent être explorés. D'abord, pratiquer l'auto-compassion. C'est-à-dire se parler à soi-même comme on parlerait à un ami cher. Observez votre dialogue intérieur vis-à-vis de vous-même. Et si les mots ne sont pas bienveillants, corrigez-les. Petit à petit, cela s'améliorera. Ensuite, développez la gratitude. Dire, et si possible ressentir, merci, pour ce qui est positif en vous et autour de vous. Vous pouvez le faire tous les jours, par écrit dans votre cahier par exemple. Un autre axe important, se pardonner ses erreurs. L'autoflagellation n'a jamais résolu les problèmes. Se pardonner, en revanche, permet d'avancer en corrigeant ses erreurs. Autre moyen, identifier ses besoins profonds et y répondre avec attention. Prendre soin de soi, physiquement, psychologiquement, émotionnellement. Et encore, se féliciter pour ses réussites. Se récompenser pour les victoires aussi. Exactement comme vous le feriez avec votre enfant qui ramène une très bonne note ou qui a réussi un examen par exemple. Confiance en soi, image de soi, amour de soi, voilà le triptyque d'une bonne estime de soi. Chacune de ces composantes va garantir une estime de soi élevée. Et je précise qu'il n'y a pas à... à confondre une estime de soi élevée et la prétention ou le narcissisme. Les prétentieux et narcissiques vont considérer qu'ils sont mieux ou meilleurs que les autres. Quand j'ai une estime de moi-même élevée, j'ai simplement conscience de... de qui je suis et de ce dont je suis capable, et je n'enlève rien aux autres. Au contraire, grâce à mon amour pour moi-même, je suis en mesure d'accorder la même valeur à un autre être vivant, et je ne me considère pas comme supérieur à lui. D'ailleurs, les narcissiques ont en réalité une estime de soi très basse. Ils excellent simplement dans leur manière de le dissimuler. Donc soyez sans crainte, vous ne pourrez jamais avoir trop d'espoir. estime de soi. L'estime de soi est indissociable de la souveraineté personnelle. Être souverain, souveraine, c'est se reconnaître comme acteur et actrice de sa vie. Et cela suppose de croire en ses capacités, c'est la confiance en soi, de se voir comme légitime et à sa juste place, c'est l'image de soi, et de se respecter suffisamment pour ne pas se trahir, c'est l'amour de soi. Autrement dit, plus mon estime de moi est élevée et solide, plus je suis capable de de faire des choix alignés, de poser mes limites sans culpabilité, de refuser ce qui ne me convient pas, d'affirmer mes valeurs sans me suradapter. Ainsi, je renforce ma souveraineté personnelle qui va elle-même venir nourrir mon estime de soi. Estime de soi et souveraineté personnelle sont donc comme deux piliers qui se soutiennent mutuellement. Plus j'apprends à me connaître, à me respecter et à m'aimer, plus je peux incarner qui je suis en toute authenticité. Et c'est précisément cela, être souverain et souveraine. Ne plus attendre la validation extérieure et s'autoriser à être soi, pleinement et à s'aimer. Je vous remercie pour votre écoute et surtout, prenez soin de vous et de votre souveraineté. Et à très bientôt pour un prochain épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités. sur mon site internet www.sophrolia.com à très bientôt

Description

🔹 Estime de soi & souveraineté personnelle : une alliance puissante.


Comment reprendre les rênes de sa vie si l’on doute de sa valeur ?


La souveraineté personnelle ne peut s’ancrer que sur une estime de soi solide.

💬 « Ai-je de la valeur ? »


C’est à cette question que l’estime de soi répond, à travers trois dimensions complémentaires :


La confiance en soi : croire que je peux passer à l’action, même imparfaitement.
L’image de soi : apprendre à se regarder avec lucidité et justesse, sans filtre déformant.
L’amour de soi : s’accepter, se traiter avec bienveillance, même dans ses zones d’ombre.


✨ Une estime de soi saine ne rend pas arrogant. Elle permet simplement de se sentir légitime, aligné, capable.


Et c’est précisément ce socle qui permet de redevenir souverain dans sa vie, ses choix, ses projets.


🎧 Dans cet épisode, j’explore en profondeur ce lien fondamental entre souveraineté personnelle et estime de soi.
Une écoute inspirante pour celles et ceux qui souhaitent se recentrer, se libérer et se renforcer.


Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la Souveraineté Personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 10, Estime de soi et souveraineté personnelle, une alliance essentielle. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast dédié à la souveraineté personnelle. Aujourd'hui, je vous propose d'explorer un thème fondamental dans ce chemin d'autonomie intérieure, à savoir le lien entre souveraineté personnelle et estime de soi. Pourquoi est-ce si important ? Eh bien parce que, sans une base solide d'estime de soi, il devient difficile, voire impossible, de s'affirmer, de faire des choix alignés avec ses valeurs ou de poser des limites saines. Vous l'avez compris maintenant, retrouver sa souveraineté, c'est se réapproprier son pouvoir intérieur. Et cela passe inévitablement par un renforcement de l'estime de soi. Alors commençons par une définition. L'estime de soi, c'est la manière dont nous nous percevons, dont nous nous jugeons et nous nous traitons. C'est le regard que nous portons sur nous-mêmes, à la fois sur ce que nous sommes, ce que nous pensons mériter, et surtout, surtout... ce que nous pensons valoir. Finalement, notre niveau d'estime de soi correspond à la réponse que vous donnez à la question « Est-ce que j'ai de la valeur ? » Valeur avec un grand V. Lorsque je pose cette question en consultation ou en formation, quelques-uns, rares, me répondent « oui » avec certitude. D'autres, plus nombreux, me disent « non » ou « bof » . Et la grande majorité me dit « ça dépend » . Notre estime de nous-mêmes se construit dès l'enfance. D'abord et avant tout à travers les messages reçus de la part de notre entourage. De ce point de vue, nous ne naissons pas tous égaux. Il y a ceux qui ont eu des parents, des éducateurs bienveillants, qui ont su donner de l'amour et des encouragements équilibrés. Ceux-là ont pu développer un très bon capital estime de soi de départ. D'autres ont eu moins de chance et se sont construits un pécule beaucoup plus précaire. Mais la bonne nouvelle, c'est que l'estime de soi n'est pas figée. Elle peut évoluer, se renforcer tout au long de la vie grâce aux expériences vécues et aux interprétations que nous en faisons. L'estime de soi abîmée peut aussi se réparer à tout moment avec patience et persévérance. Je suis de celles et ceux qui considèrent qu'il y a trois composantes à l'estime de soi. C'est important de les identifier, d'abord pour rendre cette notion plus concrète, plus accessible, et ensuite parce qu'on ne va pas agir de la même manière sur l'une ou l'autre des composantes. pour la développer. Vous pouvez vous amuser à vous auto-évaluer, par exemple sur une échelle de 0 à 10 pour chacune des composantes afin de voir quel doit être l'axe de travail à privilégier. La première composante, c'est la confiance. C'est-à-dire croire en sa capacité à agir. C'est la dimension action de l'estime de soi. Elle reflète la conviction que l'on peut réussir, faire face aux défis, apprendre de ses erreurs. C'est considérer qu'on est capable. Alors que l'estime de soi, proprement parlée, nous dit si nous sommes valables. Ce n'est pas la même chose. Comment renforcer cette confiance ? Je dis souvent aux personnes que j'accompagne qu'à ma connaissance, il n'existe pas de réservoir caché quelque part qui serait rempli de confiance en soi grâce auquel on pourrait faire le plein régulièrement. Ce que je veux dire par là, c'est que la confiance en soi ne va pas apparaître comme ça d'un claquement de doigts. En fait, il n'y a pas 50 façons de développer sa confiance en soi, il n'y en a qu'une, agir. La confiance en soi se nourrit exclusivement d'expérience. On la développe en osant, en testant, en avançant malgré ou avec les doutes, les peurs. A cet égard, je vous renvoie à l'épisode numéro 9 consacré à la peur du changement. Mettez-vous en action. Mais attention, fixez-vous des objectifs atteignables, c'est-à-dire adaptés à là où vous en êtes maintenant. Souvenez-vous de la méthode des petits pas. Décomposez votre objectif en petites étapes à accomplir et allez-y à votre rythme. Mais allez-y ! La deuxième composante est l'image de soi. C'est le regard que l'on porte sur soi-même. C'est la représentation que nous avons de nous-mêmes, physique, intellectuel, émotionnel, social. Elle influence notre façon de nous présenter au monde. Cette représentation de nous-mêmes est-elle juste, lucide, équilibrée ? Une image de soi positive repose sur une connaissance fine de soi-même, ses qualités, ses valeurs, ses talents, ses ressources et aussi ses limites, ses failles, ses blessures. améliorer cette image de soi ? Eh bien, logiquement, cela passe par une meilleure connaissance de soi. Refaites le point sur vos valeurs, sur la manière de nourrir vos besoins. A cet égard, je vous renvoie à l'épisode numéro 3 de ce pot. podcast intitulé « L'art de se connaître, première clé de la souveraineté » . Reprenez conscience de vos talents, j'en parle dans l'épisode numéro 4. Mais bien se connaître, c'est aussi accepter de regarder son nombre, comme disait Jung, c'est-à-dire les parts moins reluisantes de nous-mêmes, ces parts a priori justement moins aimables, qu'il convient néanmoins d'accepter et d'accueillir au mieux. Concernant l'image de soi, il y a un point très important à comprendre. C'est que nous nous sommes tous constitués depuis l'enfance de ce que l'on appelle un idéal du moi. C'est une terminologie psy qui désigne cette version idéale de nous-mêmes que nous voulons atteindre. Nous avons tous quelque part en nous cette sorte d'avatar, même si nous n'en avons pas conscience. Cet idéal du moi, nous l'avons élaboré en allant piocher ce qui nous a plu, ce que nous avons admiré, ou au contraire en rejetant ce qu'on a détesté chez un tel ou une telle, en commençant évidemment très tôt avec nos figures parentales. Le problème, c'est que quand on commence à regarder de plus près cet avatar, il se peut qu'on se rende compte qu'il est totalement irréaliste, qu'il ressemble à une espèce de déesse ou de dieu perché sur son Mont-Olympe, auquel nous nommons. ne ressembleront jamais vraiment. Si c'est votre cas, le premier travail va alors consister à faire redescendre cet idéal du moi de son piédestal et le recomposer en utilisant comme base cette connaissance de soi fine que vous avez acquise. Et à ce moment-là, vous allez réaliser que votre version idéale de vous-même est en fait déjà là et que c'est en poursuivant votre introspection et votre accueil de vous-même que vous allez non pas vous en approcher, mais plutôt la révéler au grand jour. Ce qui me permet d'aborder la troisième composante de l'estime de soi qui est l'amour de soi. S'accepter et se traiter avec bienveillance. C'est le socle le plus profond. La capacité à s'aimer inconditionnellement, indépendamment de ses réussites ou ses échecs. Quand cet amour de soi est vraiment là, on ne peut plus répondre « ça dépend » ou « bof » à la question « ai-je de la valeur » que je posais au début de cet épisode. Quand je m'aime vraiment, je m'aime pour le meilleur et pour le pire, comme ils disent dans les films. Je m'aime autant quand je suis en forme, que je réussis, que quand j'ai échoué ou commis une erreur. Pour avoir une idée de votre niveau d'amour, amour de vous-même, regardez-vous dans un miroir, droit dans les yeux et voyez ce que ça donne. Pouvez-vous soutenir votre propre regard ? Pouvez-vous vous dire à vous-même que vous vous aimez, que vous vous appréciez ? Un autre test. Tout ce que vous pouvez dire, faire pour une personne que vous aimez énormément, seriez-vous en mesure de le dire ou le faire pour vous-même ? Si la réponse est non, il y a encore un peu de travail. L'amour de soi, c'est se reconnaître comme un être humain digne de respect, simplement parce qu'on existe. L'amour de soi n'a finalement rien à voir avec ce que vous avez fait, dit, pas fait, pas dit. C'est un cadeau précieux, que nous avons tous reçu à la naissance, et qui brille toujours quelque part en nous. Certains d'entre nous l'ont simplement oublié parce que les circonstances extérieures ont caché ce joyau. Mais il ne tient qu'à nous de le retrouver. Alors comment faire ? Plusieurs axes peuvent être explorés. D'abord, pratiquer l'auto-compassion. C'est-à-dire se parler à soi-même comme on parlerait à un ami cher. Observez votre dialogue intérieur vis-à-vis de vous-même. Et si les mots ne sont pas bienveillants, corrigez-les. Petit à petit, cela s'améliorera. Ensuite, développez la gratitude. Dire, et si possible ressentir, merci, pour ce qui est positif en vous et autour de vous. Vous pouvez le faire tous les jours, par écrit dans votre cahier par exemple. Un autre axe important, se pardonner ses erreurs. L'autoflagellation n'a jamais résolu les problèmes. Se pardonner, en revanche, permet d'avancer en corrigeant ses erreurs. Autre moyen, identifier ses besoins profonds et y répondre avec attention. Prendre soin de soi, physiquement, psychologiquement, émotionnellement. Et encore, se féliciter pour ses réussites. Se récompenser pour les victoires aussi. Exactement comme vous le feriez avec votre enfant qui ramène une très bonne note ou qui a réussi un examen par exemple. Confiance en soi, image de soi, amour de soi, voilà le triptyque d'une bonne estime de soi. Chacune de ces composantes va garantir une estime de soi élevée. Et je précise qu'il n'y a pas à... à confondre une estime de soi élevée et la prétention ou le narcissisme. Les prétentieux et narcissiques vont considérer qu'ils sont mieux ou meilleurs que les autres. Quand j'ai une estime de moi-même élevée, j'ai simplement conscience de... de qui je suis et de ce dont je suis capable, et je n'enlève rien aux autres. Au contraire, grâce à mon amour pour moi-même, je suis en mesure d'accorder la même valeur à un autre être vivant, et je ne me considère pas comme supérieur à lui. D'ailleurs, les narcissiques ont en réalité une estime de soi très basse. Ils excellent simplement dans leur manière de le dissimuler. Donc soyez sans crainte, vous ne pourrez jamais avoir trop d'espoir. estime de soi. L'estime de soi est indissociable de la souveraineté personnelle. Être souverain, souveraine, c'est se reconnaître comme acteur et actrice de sa vie. Et cela suppose de croire en ses capacités, c'est la confiance en soi, de se voir comme légitime et à sa juste place, c'est l'image de soi, et de se respecter suffisamment pour ne pas se trahir, c'est l'amour de soi. Autrement dit, plus mon estime de moi est élevée et solide, plus je suis capable de de faire des choix alignés, de poser mes limites sans culpabilité, de refuser ce qui ne me convient pas, d'affirmer mes valeurs sans me suradapter. Ainsi, je renforce ma souveraineté personnelle qui va elle-même venir nourrir mon estime de soi. Estime de soi et souveraineté personnelle sont donc comme deux piliers qui se soutiennent mutuellement. Plus j'apprends à me connaître, à me respecter et à m'aimer, plus je peux incarner qui je suis en toute authenticité. Et c'est précisément cela, être souverain et souveraine. Ne plus attendre la validation extérieure et s'autoriser à être soi, pleinement et à s'aimer. Je vous remercie pour votre écoute et surtout, prenez soin de vous et de votre souveraineté. Et à très bientôt pour un prochain épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités. sur mon site internet www.sophrolia.com à très bientôt

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