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  Bienvenue sur le podcast de la souveraineté personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 12, Retrouvez la maîtrise de son temps et de son énergie, la souveraineté au quotidien. Bonjour à vous et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast dédié à la souveraineté personnelle. Aujourd'hui, je vous propose de plonger dans un sujet très concret, notre rapport au temps et à notre énergie. Ça tombe bien, on est en plein cœur de l'été, à une période où en principe on a la possibilité de ralentir un peu et de réfléchir à comment on va organiser les choses à la rentrée. Parce qu'être souverain ou souveraine, ce n'est pas seulement faire des choix importants. C'est aussi savoir gérer au quotidien ces deux ressources précieuses qui s'épuisent très vite si on les laisse filer. Notre temps et notre énergie vitale. Je dirais que le temps, c'est le grand égalisateur. Quelles que soient nos fonctions, notre statut, notre situation, on a tous et toutes 24 heures dans une journée. Pas une de plus ou de moins. Mais il y a ceux qui finissent leur journée vidée, frustrée, éparpillée, et ceux qui se sentent alignés, en maîtrise, nourris. Et la différence entre les deux n'est pas une question de talent, de destin ou d'horloge magique. C'est le... le plus souvent une question de choix conscient, de gestion énergétique et de priorité claire. En vrai, ce n'est pas qu'on manque de temps, c'est le plus souvent qu'on le donne à tout le monde sauf à soi-même. Commençons par une prise de conscience. Voici quelques voleurs plus ou moins silencieux qui pillent notre temps et notre énergie mentale au quotidien. Allons-y pour l'énumération. D'abord les notifications à répétition. Les réseaux sociaux, les mails, Whatsapp, la météo et j'en passe. Moi, j'ai choisi d'enlever toutes les notifications sonores de mon téléphone et régulièrement, selon ce que je suis en train de faire, je le pose face cachée pour ne pas être tenté de jeter un coup d'œil en permanence. Ensuite, les sollicitations extérieures. Tu peux me rendre un petit service ? T'as 5 minutes ? Et en vrai, c'est rarement 5 minutes, soyons honnêtes. Pour ma part, j'ai vraiment dû apprendre à me positionner face à ce genre de demande. Il y a aussi la dispersion mentale. Commencer 10 choses à la fois, sans en finir aucune, parce qu'une idée en entraîne une autre, qui en entraîne une autre, et ainsi de suite. Le perfectionnisme, passer des heures à peaufiner un mail ou une présentation alors que c'était déjà très bien dès la première version. La difficulté à dire non, bien sûr, parce qu'on veut être sympa, utile, disponible, même pour des trucs qui ne nous concernent pas vraiment d'ailleurs. A tous ces voleurs s'ajoutent les pensées énergivores du genre « je n'y arriverai jamais » , « je suis en retard » , « je devrais déjà avoir fini ça » , « je suis nul » , etc. qui nous consomment bien plus d'énergie que la tâche elle-même que nous avons à accomplir. Sur cet aspect, je vous conseille de suivre l'épisode numéro 4 de ce podcast consacré aux croyances limitantes. Alors comment on retrouve la maîtrise ? Eh bien, il va falloir définir ses priorités en conscience. Reprendre sa souveraineté sur son emploi du temps, ce n'est pas tout planifier à la minute près. C'est reprendre la responsabilité de ce à quoi on choisit de dire oui et donc aussi à quoi on dit non. Voici une méthode simple et puissante que j'utilise personnellement. C'est la boussole intérieure. Première question à se poser, quelles sont mes priorités de vie actuellement ? Pas en théorie, mais en pratique. En ce moment, qu'est-ce qui est le plus important pour moi ? Ma santé, mon projet, quel qu'il soit, mon équilibre familial, peu importe. Quand la réponse est claire, alors on peut se poser la question suivante. Est-ce que mes actions quotidiennes reflètent ses priorités. Et là, parfois, ça pique. Si ma priorité est ma santé, que j'ai par exemple besoin de repos et que j'ai passé mon week-end à bosser, ça risque de ne pas s'arranger. Troisième question, qu'est-ce que je pourrais déléguer, réduire, voire carrément supprimer ? Parce que parfois, il faut faire du tri, du vrai, tout en gardant bien en tête la priorité que l'on a choisie. Personnellement, je me suis sentie beaucoup mieux à partir du moment où j'ai accepté l'idée que de toute façon, je n'arriverai pas à tout faire. Tout ne peut pas rentrer dans 24 heures, que ce soit pour moi ou pour les autres. Et encore moins avec l'explosion des nouvelles technologies et donc des sollicitations. Et à partir du moment où je prends acte que je dois faire des choix, que ça me plaise ou non, le tri est plus facile à faire. Je vais vous partager quelques leviers concrets que j'utilise personnellement. D'abord, il y a la règle des trois blocs. Quand je ne suis pas en journée d'animation de formation ou de consultation, je divise ma journée en trois grands blocs d'énergie qui correspondent à mon mode de fonctionnement. Le matin, je fais en sorte de m'occuper de ce qui demande de la concentration, l'élaboration de contenus de formation par exemple, ou des tâches administratives un petit peu minutieuses. L'après-midi, les tâches de suivi, les divers rendez-vous. Et le soir, la détente, la créativité. À vous, bien sûr, d'adapter en fonction de ce que vous savez, de vos fluctuations d'énergie. Mais en tout cas, n'essayez pas de faire des choses qui demandent du focus quand vous êtes déjà en fin de batterie. Un autre levier, ce sont les pauses intentionnelles. Prendre des pauses avant d'être épuisé, c'est évidemment important. Par exemple, 5 à 10 minutes toutes les 90 minutes. Respirez, marchez, boire, s'étirer, peu importe, même jeter un œil sur les réseaux sociaux. Ça recharge et ça permet de se recentrer sur ce que l'on a à faire ensuite. Le troisième levier va sûrement vous surprendre, c'est la to-don't-list. Oui, oui, vous avez bien compris, c'est le contraire de la fameuse to-do-list. Une liste de ce que vous ne ferez pas aujourd'hui. C'est un outil aussi simple que libérateur. Parce qu'on passe souvent nos journées à cocher des cases, à courir derrière l'efficacité, à empiler les tâches et les objectifs. Et vous pouvez me croire, je suis une spécialiste en la matière. Mais la souveraineté personnelle, vous le savez maintenant, c'est aussi savoir dire non. Autant au monde qui nous presse, qu'aux autres, qu'à soi-même. Alors, une tout-d'honte liste, c'est quoi ? Eh bien, c'est la liste des choses que vous décidez en conscience de ne pas faire aujourd'hui. Pas par paresse, pas par priorité, pas par fuite, mais par choix assumé. Ça peut être, je ne vais pas répondre à mes mails dès qu'ils arrivent, je m'autorise à le faire plus tard à un moment dédié. Je ne vais pas accepter ce rendez-vous qui ne me convient pas. Je ne vais pas me forcer à finir ce dossier ce soir si je suis fatiguée. Je ne vais pas m'infliger une session réseau sociaux qui me pompe l'énergie. Je ne vais pas culpabiliser de ne pas tout faire. Et surtout, je ne vais pas me critiquer intérieurement. Alors, je sais ce que vous allez vous dire, ça fait beaucoup de « ne pas » tout ça. Effectivement. Mais dans certains cas, la formulation négative est pertinente. C'est quand elle signifie que vous dites « non » , que vous vous positionnez. Et poser des limites, c'est parfois dire « non » à soi-même, à nos propres réflexes conditionnés. Vouloir plaire, vouloir prouver, vouloir faire vite et bien tout le temps. C'est une manière de reprendre les rênes de son emploi du temps, de son énergie et de son pouvoir intérieur. Un autre levier, c'est de démarrer la journée par vous, même si ce n'est que dix minutes. Utilisez-les avec ce qui vous fait plaisir. Écriture, respiration, mouvement ou rien. Avant de se connecter aux autres, c'est important de se connecter à soi-même. En fait, la souveraineté, c'est aussi ça. Choisir chaque jour comment on utilise ses heures et son énergie. C'est honorer son propre rythme. C'est sortir du mode urgent qu'on nous impose en permanence pour retrouver un mode Pour ma part, je fais en sorte d'avoir chaque semaine des temps suffisants à consacrer à ce qui me ressource. Et en même temps, je suis souple. Ça ne doit pas forcément être le même jour chaque semaine. En période professionnellement chargée, je gère mon équilibre sur la quinzaine ou sur le mois, en sachant qu'ensuite, le rythme reviendra à la normale. Mais je suis vigilante à ce que ça ne dépasse pas certaines limites. A l'issue de cet épisode, je vous invite à vous poser ces trois questions. Premièrement, qu'est-ce qui draine actuellement mon temps et mon énergie sans vraie justification ? Deuxième question, quelle est ma vraie priorité aujourd'hui ? Troisièmement, quel petit ajustement puis-je faire dès maintenant pour reprendre la maîtrise des choses ? Et surtout, rappelez-vous de la méthode des petits pas. Faire d'abord un petit changement, voir comment ça se passe, ajuster éventuellement et continuer. Il est très important d'expérimenter les choses soi-même, car nous sommes tous différents, avec des rythmes et des fonctionnements différents. Donc ce qui me conviendra à moi ne conviendra peut-être pas à quelqu'un d'autre. C'est à vous d'expérimenter pour savoir ce qui est juste et bon pour vous. Vous êtes la seule personne à pouvoir décider de la façon dont vous dépensez votre temps et votre vitalité. Et chaque Ausha est une déclaration de souveraineté. Merci pour votre écoute et à très bientôt pour un prochain épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis, et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt !