Speaker #0Générique Bienvenue sur le podcast de la souveraineté personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Générique Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 15, Retrouver son vrai pouvoir. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast consacré à la souveraineté personnelle. Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler de quelque chose qui suscite souvent des réactions contrastées, voire négatives. Le pouvoir. Le simple fait d'évoquer ce mot fait surgir tout un imaginaire. Celui de la domination, du rapport de force, des jeux politiques, des conflits, de l'oppression. Bref, pour beaucoup d'entre nous, le pouvoir c'est d'abord et avant tout un pouvoir sur quelqu'un d'autre. Tentez l'expérience, prononcez ce mot et observez ce qui émerge en vous. Je parie que ce sera souvent une gêne, un malaise. Et dans notre actualité, il faut bien dire que l'image renvoyée par le pouvoir, politique ou économique, ne peut que conforter le malaise par rapport à cette notion. Ce que je voudrais partager avec vous aujourd'hui, c'est une autre vision, comme une réhabilitation en quelque sorte. Car à mes yeux, le seul vrai pouvoir qui vaille, c'est le pouvoir sur soi et sur sa vie. Et celui-là, il est fondamental de le reconquérir. Comme je le disais à l'instant, si nous avons tant de mal avec le mot pouvoir, c'est parce qu'il est très souvent associé à des pratiques de domination. Il suffit de prendre quelques exemples courants. Le pouvoir politique, Ceux qui gouvernent décident pour les autres et régulièrement en agissant par la force, y compris légal. Le pouvoir économique ensuite, ceux qui détiennent l'argent ou les ressources, influencent nos choix et imposent souvent leurs règles. Le pouvoir social également, ceux qui appartiennent à certains cercles, imposent des normes, des comportements, etc. Ce pouvoir-là existe donc bel et bien et il est source de méfiance, de rejet, de ressentiment. Nous voyons les abus, nous constatons les injustices, et donc logiquement, quand on est un être humain sensible qui se préoccupe un minimum des autres, une petite voix intérieure nous dit « moi, je ne veux pas du pouvoir » . Parce que nous confondons ce pouvoir extérieur, souvent corrompu, avec l'idée même de puissance. Or cette vision est réductrice. Elle nous prive de nous reconnecter à un autre type de pouvoir. Beaucoup plus essentiel finalement, je veux parler du pouvoir intérieur. Le vrai pouvoir, celui qui nous rend souverains, n'est pas un pouvoir de domination, mais un pouvoir d'autonomie et de création. Il correspond à la capacité à apprivoiser, réguler nos émotions, plutôt que de les subir ou de les laisser nous contrôler. La capacité aussi à sortir du rôle de victime, c'est-à-dire reconnaître que nous ne maîtrisons pas toujours les événements, mais que nous pouvons choisir comment y répondre. La capacité à nous libérer du regard des autres, pour agir en accord avec nos valeurs, nos besoins, et non en fonction de ce que l'on attend de nous. La capacité aussi à décider consciemment, plutôt que de réagir automatiquement. Ce pouvoir-là n'a rien à voir avec la domination. Il est une forme de maîtrise de soi. Et c'est lui qui nous permet de reprendre les rênes de notre vie. Revenons un peu plus précisément sur ces différents points. D'abord, le pouvoir émotionnel. Avoir du pouvoir sur soi, c'est d'abord savoir maîtriser son monde intérieur. Cela ne signifie pas refouler ou nier nos émotions. Au contraire, c'est apprendre à les accueillir, à les réguler, à les exprimer sereinement, à les transformer. Prenons un exemple classique, la colère. Si je la laisse exploser, c'est elle qui a du pouvoir sur moi. Si je la nie, elle s'imprime en moi et peut ressortir de manière destructrice. En fait, dans tous ces cas, non seulement je laisse la colère me dominer, mais je permets aussi aux personnes et aux événements qui ont généré cette colère d'avoir encore du pouvoir sur moi. Alors que si je l'accueille, si je comprends ce qu'elle me dit, une limite franchie, un besoin ignoré, alors je peux agir en conscience. Pour aller plus loin sur ce point, je vous renvoie à l'épisode numéro 6 de ce podcast consacré à l'autonomie émotionnelle. Un autre aspect du pouvoir personnel est en lien avec le rôle de victime. Vous connaissez peut-être le fameux triangle dramatique de Karpman, ce modèle en analyse transactionnelle qui décrit trois rôles toxiques dans nos relations. D'abord la victime, sous-titre « je ne peux rien faire » . Ensuite le persécuteur. Sous-titre, c'est de ta faute. Enfin, le sauveur. Sous-titre, laisse, je vais m'en occuper pour toi. Quand nous sommes coincés dans ce triangle, nous abandonnons notre pouvoir, et en particulier lorsqu'on endosse le rôle de la victime. Parce que la victime subit par définition. Elle se considère comme impuissante, ne s'accorde aucune marge de manœuvre, et renonce donc à agir. Sortir de ce triangle, c'est retrouver notre responsabilité personnelle. C'est passer de « je subis » à « j'agis » . Pas en contrôlant les autres, mais en prenant sa part. En identifiant ce qui peut être changé et ce qui doit être lâché. Là encore, je vous invite à écouter l'épisode numéro 11 qui explore plus en détail cette responsabilité personnelle. Un autre grand domaine où nous perdons régulièrement notre pouvoir, c'est le regard des autres. Combien de fois prenons-nous des décisions pour être acceptés, aimés, validés par les autres ? Combien de fois, au contraire, nous censurons-nous par peur d'être jugés ? Lorsque nous laissons le regard d'autrui guider notre vie, nous lui donnons plus de pouvoir qu'à nous-mêmes. Retrouver son pouvoir, c'est accepter de déplaire parfois. de ne pas correspondre à toutes les attentes. C'est affirmer « je choisis ce qui est bon pour moi » sans arrogance, mais avec clarté. Et c'est ainsi que l'on devient vraiment souverain, quand notre centre de gravité n'est plus à l'extérieur, mais à l'intérieur. Alors concrètement, à quoi ressemble ce pouvoir retrouvé ? Il se manifeste dans des choses assez simples. Par exemple, dire non sans culpabilité quand une demande ne respecte pas nos limites. Au contraire, oser dire oui à un projet qui nous fait vibrer, même si d'autres n'y croient pas et même s'il y a des peurs. Je rappelle que la peur ne signifie pas forcément qu'il ne faut pas y aller, mais qu'il faut se préparer. C'est aussi choisir de quitter une situation qui nous abîme, plutôt que d'attendre un sauveur. qui aura à son tour du pouvoir sur nous, ou d'attendre que ça passe, parce qu'en vrai, ça ne passe pas. J'ajouterai un dernier élément de pouvoir, qui est en tout cas important pour moi, c'est celui de la foi. Avoir foi en soi, en ce que l'on est capable d'accomplir, foi en la vie et en ce qu'elle peut nous offrir. La foi peut nous connecter à une puissance extraordinaire. Et c'est aussi là que je veux en venir. Le pouvoir sur soi n'est pas une fin en soi, parce qu'en réalité, quand nous retrouvons ce pouvoir sur nous-mêmes, notamment à travers ces différentes facettes que j'ai évoquées, et bien c'est à notre puissance profonde que nous nous reconnectons. Nous nous rendons compte alors que nous sommes des êtres puissants, et que cette puissance peut transformer notre vie. Imaginez ce que des milliers, des millions de puissances individuelles retrouvées pourraient faire sur le monde. Alors je vous invite à réfléchir à ceci. Dans quel domaine de votre vie avez-vous peut-être abandonné votre pouvoir ? Et quel petit pas pourriez-vous faire dès aujourd'hui pour le reprendre et commencer à retrouver votre puissance ? Merci. Merci pour votre écoute et à très bientôt pour un nouvel épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis, et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt !