Speaker #0Bienvenue sur le podcast de la souveraineté personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 16, La souveraineté au quotidien, quelques histoires concrètes. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast consacré à la souveraineté personnelle. Pour commencer, ne soyez pas surpris, j'ai pris un bon coup de froid il y a quelques jours et cette voix nasillarde et un peu cassée que vous entendez en est le reste. Certains, et je devrais plutôt dire certaines, se sont rendus compte que le 30 du mois dernier, contrairement à d'habitude il n'y a pas eu de nouvel épisode. Et en effet, je n'ai pas publié d'épisode le 30 septembre comme c'était prévu. Il ne s'agit pas d'un oubli, ni d'un bug technique. Je ne peux même pas dire que je n'ai pas pu publier cet épisode, car fondamentalement, j'aurais pu le faire. Mais cela aurait été à un prix trop élevé. Et j'ai envie de vous parler de ça aujourd'hui, parce que j'ai réalisé qu'avec cette anecdote, eh bien, j'étais au... cœur du sujet de la souveraineté. Et ça tombait plutôt très bien, puisque j'avais justement l'intention de consacrer cet épisode aux manières concrètes dont la souveraineté personnelle peut s'exprimer dans notre quotidien. Parce que oui, au-delà des grandes théories, la souveraineté, ça se vit au quotidien. Elle se joue dans des choix très simples, dans des petits moments de vie où l'on décide de reprendre les rênes et ses petits choix peuvent avoir de grands effets. Alors, pour rendre tout ça plus concret, je vais vous partager des histoires issues de mon expérience personnelle ou de celles de personnes que j'ai eu la chance d'accompagner. Pour le premier partage, revenons donc sur cette histoire d'épisodes de podcast non publiés. Au moment de lancer mon podcast, j'ai fait le choix de publier deux épisodes par mois, chaque 15 et 30 du mois. Mon agenda à l'époque m'avait permis de réaliser plusieurs épisodes d'avance et d'avoir donc un peu de stock. Et puis mon agenda a évolué, j'ai eu beaucoup d'activités, et les moments que je pouvais consacrer à la création de nouveaux épisodes se sont faits de plus en plus rares, jusqu'à arriver au point où je n'avais plus vraiment d'avance et que je devais donc réaliser mes épisodes et les publier au fur et à mesure. Il faut savoir que le processus complet de création et de publication d'un épisode représente plusieurs heures et nécessite, comme vous vous en doutez, de la concentration et de l'énergie. Bref, me voilà donc quelques jours avant la date fatidique du 30 septembre et mon épisode n'est pas prêt. J'ai bien en tête le sujet que j'ai envie d'aborder, un début de trame, mais on est loin du compte. Il faut le rédiger entièrement, puis l'enregistrer, corriger, faire le montage, etc. Beaucoup de travail donc. Et là, je me sens assaillie par mon mental et son discours acéré. Tu dois absolument publier un épisode car tu as dit que ça fonctionnerait comme ça. Que vont dire les gens si tu ne publies pas en temps et en heure ? Je vais passer pour quelqu'un qui ne tient pas ses engagements. Quand j'ai pris conscience de ce discours mental infernal, j'ai dit stop. Je me suis posée en regardant la situation en face et en fait. Il m'était objectivement possible de créer et publier mon épisode pour le 30. J'avais le temps. Mais cela nécessitait que j'y consacre une bonne partie de mon week-end. Or, J'avais d'autres choses qui devaient absolument être faites pendant ce week-end et je ressentais aussi au fond de moi un grand besoin de repos. La période précédente avait été intense, professionnellement et personnellement, et j'avais besoin de souffler. Publier mon épisode aurait été au détriment de ce besoin profond. Ensuite, j'ai réfléchi à toutes ces pensées concernant ma crainte de ce que les gens, vous, allaient en penser, et de mon rapport à l'engagement. Et je me suis souvenue qu'il s'agissait de croyances. Je vous renvoie à ce sujet à l'épisode numéro 4 de ce podcast. C'était en effet une croyance que de penser que, sous prétexte que je n'allais pas publier un épisode le jour prévu, j'allais alors devenir quelqu'un qui ne tient pas ses engagements. Parce que je sais, par ailleurs, que je suis justement une femme d'engagement et de parole, que j'en ai de nombreux exemples, et que ce n'est donc pas une seule expérience différente qui va faire disparaître cela. Et c'est là que j'ai réalisé ce phénomène dont je vous ai d'ailleurs parlé dans cet épisode dédié aux croyances que j'évoquais à l'instant. Ce phénomène donc par lequel certaines de nos valeurs peuvent parfois nous mettre trop de pression et étouffent nos autres valeurs et ou nos besoins. Et en l'occurrence, c'était le cas. J'avais un grand besoin de repos, un besoin de me distraire aussi, et à ce moment-là, ma valeur engagement, respect de ce qu'on a décidé devenait étouffante. J'ai donc décidé d'écouter cet élan en moi et j'ai fait le choix de ne pas sortir mon épisode à la date prévue. Et à ce moment-là, j'ai ressenti un énorme soulagement intérieur. Quelque chose dans mon corps avait lâché et j'ai su que j'avais pris la bonne décision. Comme je l'ai déjà dit dans certains épisodes précédents, le corps ne ment pas. Retrouver ma souveraineté personnelle m'a permis ici de ne pas agir en laissant les injonctions de mon mental et de l'extérieur me dicter ma conduite, mais de décider moi-même de ce qui était bon pour moi à ce moment-là. Vous savez donc maintenant pourquoi il n'y a pas eu d'épisode le 30 septembre dernier. Et puis parfois, c'est le contraire. Il y a une espèce de vague de léthargie qui s'active en nous, essayant de nous faire renoncer à nos bonnes résolutions. Vous savez, je crois que ça s'appelle la flemme. Un matin, c'est ce qui m'est arrivé, alors que j'avais prévu une séance de sport. Mon dialogue intérieur ressemblait à peu près à ça. Tu avais prévu cette séance, tu dois la faire. Oui, mais non, je suis fatiguée. Fatiguée, vraiment, ou juste pas motivée ? Alors, là encore, j'ai pris un moment pour écouter finement ce qui se passait en moi. Oui, c'est vrai, j'étais fatiguée. Une sortie un peu tardive la veille au soir avait effectivement bien entamé mon énergie. En même temps, je sentais que je n'étais pas épuisée et que j'étais peut-être en train de me cacher derrière cette baisse d'énergie pour justifier de sauter ma séance de sport. Tous ceux qui me connaissent bien savent que le sport n'a jamais été ma passion. Et j'ai alors eu l'idée de me projeter mentalement. Je me suis imaginée sortant de ma séance de sport et j'ai ressenti le bien-être, la satisfaction que j'allais probablement ressentir à ce moment-là. Et là, j'ai senti que je pouvais y aller, que j'aurais assez d'énergie pour ça. Et je me suis même autorisée à envisager d'adapter ma séance en la raccourcissant ou en faisant des exercices moins pénibles si je sentais une faiblesse. La souplesse. dans la détermination. Et au final, devinez quoi ? J'ai effectué exactement la séance prévue et je me suis sentie en super forme pendant et après. Dans ces deux anecdotes personnelles que je viens de vous partager, ce qu'il faut, je crois, retenir, c'est que j'ai pris le temps de me questionner honnêtement, dans le calme, afin de pouvoir écouter ce que ça me chuchotait à l'intérieur. Je voudrais aussi vous parler d'une cliente que j'ai accompagnée il y a quelque temps. Toute sa vie, elle avait travaillé sans relâche. Des postes prestigieux, des responsabilités importantes, un très beau parcours professionnel. Mais aussi un déséquilibre énorme. Peu de place pour sa vie personnelle, une fatigue chronique, un sentiment de courir sans fin et de passer à côté de choses essentielles. En creusant ensemble, Nous avons identifié l'origine de ce schéma. Des injonctions reçues dès l'enfance. Sa mère et sa grand-mère lui avaient répété qu'elle n'était jamais assez bien. Et elle en a déduit qu'il lui faudrait compenser par une réussite professionnelle brillante. Cette croyance, « je dois travailler sans relâche pour avoir de la valeur » , guidait toutes ses décisions, la menant droit au surmenage. À travers notre travail, elle a pu transformer cette croyance devenue limitante en une nouvelle croyance plus porteuse, qui disait à peu près ceci, « Je suis importante, le travail peut attendre. » Petit à petit, elle a commencé à poser des limites plus saines dans son quotidien. Dire non à certaines sollicitations, se réserver du temps pour elle, ralentir sans culpabilité. Résultat, un meilleur équilibre familial, plus d'énergie, plus de sérénité et même un nouvel élan dans son couple. La souveraineté, c'est aussi ça. Déconstruire des héritages familiaux ou sociaux qui nous enferment et se choisir, enfin. Si j'ai eu envie de vous partager ces histoires réelles, c'est encore une fois pour rappeler que la souveraineté ne se vit pas forcément dans de grandes révolutions, mais plus souvent dans de petits choix très concrets. Écoutez ses vrais besoins plutôt que ses excuses. transformer une croyance devenue limitante pour se libérer, oser agir en accord avec soi-même, malgré les injonctions familiales et sociétales, remettre certaines de nos valeurs un peu trop pressantes à leur juste place. Finalement, la souveraineté personnelle nous permet, à chaque fois qu'on le veut bien, de choisir qui on veut être. Un être qui suit les injonctions, ou ses excuses intérieures, ou un être qui se choisit. Bien sûr, l'objectif n'est pas la perfection. Je ne vous ai pas partagé tous les autres moments où je n'ai pas pris le temps de réaliser cet examen intérieur pour agir comme une reine en son royaume, mais plutôt comme un bon petit soldat. L'important me semble de faire de son mieux, et d'essayer d'exercer notre souveraineté à chaque fois que cela nous paraît possible. Je vous remercie pour votre écoute et vous souhaite de très beaux moments de souveraineté personnelle. A très bientôt pour un nouvel épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com A très bientôt !