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Episode #2: Pourquoi perd-on sa souveraineté personnelle ? cover
Episode #2: Pourquoi perd-on sa souveraineté personnelle ? cover
Le Podcast de la Souveraineté Personnelle pour redevenir Roi et Reine en son Royaume

Episode #2: Pourquoi perd-on sa souveraineté personnelle ?

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12min |28/02/2025|

63

Play
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Episode #2: Pourquoi perd-on sa souveraineté personnelle ?

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12min |28/02/2025|

63

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Description

Pourquoi perd-on notre souveraineté personnelle ? 🌀

Avez-vous déjà eu l’impression de ne plus être pleinement maître de vos choix, de votre vie ? De suivre un chemin qui ne vous ressemble pas vraiment, dicté par des attentes extérieures ?

Dans ce deuxième épisode de mon podcast, nous allons explorer les mécanismes qui nous éloignent de notre souveraineté personnelle. Ce pouvoir intérieur qui nous permet d’être pleinement autonomes et alignés avec nous-mêmes ne disparaît pas du jour au lendemain… Il s’érode, sous l’influence de multiples facteurs.


💡 Comment se construit la perte de souveraineté ?

Tout commence dès l’enfance, dans notre éducation, nos expériences et les messages que nous recevons de notre entourage. Au fil du temps, ces influences façonnent notre manière de penser, de ressentir et d’agir.


🔄 Les injonctions sociétales et familiales

« Sois sage », « Travaille dur pour réussir », « Ne fais pas trop de vagues »… Derrière ces phrases, parfois anodines en apparence, se cachent des conditionnements puissants. Ils peuvent nous amener à faire des choix qui ne sont pas véritablement les nôtres, à nous conformer plutôt qu’à nous écouter.


🧠 Les mécanismes inconscients qui nous maintiennent dans la dépendance

Peur du rejet, du jugement, besoin d’approbation… Ces mécanismes, souvent invisibles, influencent nos décisions et nous empêchent parfois de nous affirmer pleinement. Comment les identifier ? Comment s’en libérer pour reprendre les rênes de notre vie ?


Dans cet épisode, je vous invite à une prise de conscience essentielle : celle de comprendre ce qui, dans votre histoire, vous a éloigné de votre souveraineté. Parce qu’avant de la reconquérir, encore faut-il savoir où et comment elle s’est effacée.


🎧 Écoutez dès maintenant cet épisode et partagez vos ressentis en commentaire !


📌 Pour aller plus loin, retrouvez-moi sur www.sophrolia.com


Bien à vous

Sylvie Renoulet


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue sur le podcast de la souveraineté personnelle le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 2 « Pourquoi perd-on notre souveraineté personnelle ? » Je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel épisode. Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tenais à vous remercier du fond du cœur pour le magnifique accueil que vous avez réservé au tout premier épisode. J'ai été vraiment touchée par vos commentaires, vos mots de soutien et d'encouragement, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en message privé. Alors vraiment, un grand merci à vous. Vous êtes aussi nombreux et nombreuses à m'avoir proposé des sujets pour de prochains épisodes. Sachez que j'en tiendrai compte. mais qu'il vous faudra peut-être un peu de patience, car il y a certains sujets qui nécessitent que d'autres notions soient abordées avant. C'est un cheminement qui doit se mener pas à pas. Donc, dans notre premier épisode, nous avons exploré ce que j'entends par souveraineté personnelle, cette capacité à se gouverner soi-même avec autonomie, responsabilité et alignement. Vous avez ainsi pu comprendre que cette capacité est en réalité en nous. Mais alors comment se fait-il qu'on la perde au fil du temps ? Comment se construit cette perte de pouvoir sur nous-mêmes ? C'est ce que nous allons voir ensemble dans cet épisode. Il me semble important de comprendre ce processus parce qu'en le comprenant mieux, on peut plus facilement s'en défaire. La perte de souveraineté ne se fait pas du jour au lendemain. Elle est le résultat d'un processus progressif qui commence souvent très tôt dans la vie. Enfant, nous sommes naturellement connectés à nos envies, nos besoins, nos intuitions, dans un mouvement de spontanéité. Mais au fil du temps, nous allons intégrer des règles, des normes, qui vont venir orienter notre perception de nous-mêmes. L'une des principales sources de cette perte de souveraineté réside dans les injonctions que nous recevons, qu'elles soient sociétales, familiales ou culturelles. Depuis notre plus jeune âge, nous sommes conditionnés à nous conformer à un ensemble de règles qui nous sont plus ou moins imposées. Dans la famille d'abord. Sois sage, ne fais pas de bêtises, ne fais pas de bruit, travaille dur et tu réussiras. Ces phrases anodines nous conditionnent. Alors, je ne suis pas en train de dire qu'il ne faudrait plus rien dire de ce genre à nos enfants si nous en avons. C'est humain d'envoyer des injonctions. Seulement, lorsque nous avons reçu ces phrases, nous les avons souvent inconsciemment interprétées comme voulant dire « pour être aimé, pour recevoir de l'amour, je dois être ou faire ce que l'on attend de moi » . Ces injonctions, on les reçoit dans la société ensuite. On nous pousse à entrer dans des cases bien définies, que ce soit dans notre parcours scolaire, professionnel ou même personnel. Il faut savoir faire ceci ou cela à tel âge, il faut avoir un métier stable, il faut construire une famille, réussir signifie gagner de l'argent, etc. Le problème, c'est que petit à petit, nous internalisons. toutes ces injonctions sans jamais les remettre en question, sans jamais se demander si elles correspondent vraiment à nos besoins, à ce que nous voulons profondément, à ce que nous sommes profondément. Et donc, nous finissons par croire que ces normes représentent la vérité avec un grand V. Nous vivons selon des règles qui ne sont pas les nôtres, sans même en avoir conscience. Nous dépendons du regard extérieur et nous nous conformons à ce que l'on attend de nous, ou à ce que l'on croit qu'on attend de nous, souvent au détriment de notre propre vérité intérieure. Si on y réfléchit bien, on réalise qu'il y a toujours quelqu'un pour savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous. Il y a d'abord eu les parents, l'école et ses professeurs, puis un employeur, un conjoint ou une conjointe, l'État, bref, tout le monde sauf nous. Un premier axe de récupération de votre souveraineté peut donc passer par le fait de prendre conscience de toutes ces injonctions qui conditionnent votre vie et de commencer à vous poser la question de savoir jusqu'à quel point elles sont actives chez vous. C'est-à-dire, en gros, d'identifier toutes les choses que vous faites, les comportements que vous avez ou ce que vous vous empêchez de faire en considérant que c'est grâce à cela que vous obtiendrez l'amour des autres. Ce phénomène d'intégration des injonctions extérieures est aussi amplifié par ce que j'appelle le principe du confort. Il faut bien admettre qu'il peut être finalement assez confortable de déléguer son pouvoir à l'extérieur et de se laisser guider. C'est certes facile, mais il y a un prix à payer à cette délégation. Celui de notre liberté d'abord, car on n'est pas libre quand on laisse les autres décider à notre place. Et le second prix à payer, c'est celui de notre réel bien-être. Parce que, par principe, déléguer son pouvoir à l'extérieur de soi implique forcément que des décisions seront prises qui ne nous conviennent pas totalement et parfois même des décisions qui iront complètement à l'encontre de qui nous sommes. Au-delà de tous ces conditionnements, il y a autre chose qui n'arrange pas nos affaires. Ce sont les mécanismes inconscients, parfois très subtils, qui nous privent de notre souveraineté. Tout d'abord, la peur du rejet et du jugement. J'aime souvent rappeler dans mes accompagnements que nous sommes des animaux sociaux. Nous avons besoin de contacts, d'échanges et d'appartenance. Cela fait partie de nos mécanismes de survie reptiliens. Nous savons inconsciemment qu'un humain isolé a très peu de chances de survivre s'est inscrit profondément en nous. Alors, pour être accepté et ainsi assurer notre survie, nous sommes prêts à faire des compromis sur qui nous sommes vraiment. Et nous allons parfois jusqu'à nier nos propres besoins pour ne pas risquer de déplaire ou risquer d'être rejeté. Un autre mécanisme inconscient puissant, c'est le besoin de validation externe. Lorsque nous ne sommes pas sûrs de nous, nous recherchons l'approbation des autres avant d'agir. Là encore, les besoins de validation et de reconnaissance sont profondément humains et naturels. Ils émergent très tôt, en lien avec la théorie du proto-regard, qui est ce fameux premier regard échangé entre l'enfant qui vient de naître et sa mère. Nous sommes donc dépendants de ce regard extérieur. Mais jusqu'à quel point ? Jusqu'où laissons-nous l'opinion extérieure nous empêcher de nous faire pleinement confiance et de suivre notre propre chemin ? C'est toute la question qu'il peut être vraiment intéressant de se poser. Troisièmement, nous sommes confrontés à la puissance de ce qu'on appelle les croyances limitantes. La programmation neurolinguistique, PNL en abrégé, qui apporte beaucoup d'éléments de compréhension sur les croyances, explique que l'être humain est un système de croyances. Ça veut dire en clair que notre identité est en grande partie constituée de beaucoup de croyances, c'est-à-dire de ce que l'on tient pour vrai, sans forcément l'avoir vérifié ou prouvé. Je consacrerai un prochain épisode de ce podcast au vaste sujet des croyances qui est central quand on veut entrer dans un processus de réappropriation de sa souveraineté. Mais pour aujourd'hui, retenons que parmi nos nombreuses croyances, il y en a qui bloquent notre chemin, qui nous freinent. On les appelle les croyances limitantes. Vous savez, elles prennent souvent la forme de cette petite voix très désagréable qui dit des choses du genre « Je ne suis pas capable. Je ne suis pas à la hauteur. Ce n'est pas pour moi. Je ne mérite pas mieux. Blablabla. » Ces croyances sont souvent très ancrées dans notre inconscient et viennent saboter notre capacité à exercer notre propre pouvoir. Derrière ces croyances limitantes, il y a souvent des peurs profondes. C'est le dernier mécanisme inconscient. Il y a les peurs qu'on a évoquées tout à l'heure, liées à notre système cérébral archaïque, mais il y en a d'autres. Peur de l'échec, peur du changement. La peur de réussir aussi, qui est d'ailleurs très souvent agissante, contrairement à ce qu'on pourrait penser. Ces peurs peuvent trouver leur origine dans des expériences difficiles du passé, vécues par nous-mêmes, mais aussi parfois vécues par nos ancêtres, parents, grands-parents par exemple, et dont nous portons l'hérédité. Ces peurs peuvent nous maintenir dans des schémas où nous remettons notre pouvoir entre les mains des autres, plutôt que de prendre pleinement notre place. Pour résumer, perdre sa souveraineté personnelle, c'est progressivement laisser son pouvoir à l'extérieur. C'est permettre aux conditionnements, aux peurs et aux attentes des autres de déterminer qui nous sommes et ce que nous devons faire. Le tableau peut sembler un peu sombre, mais la bonne nouvelle, c'est que cette souveraineté n'est jamais totalement perdue. Elle sommeille en nous et il est toujours possible de la réveiller. de la reconquérir. Et je crois que dans le monde actuel, il est primordial de reconquérir notre souveraineté. Comme je le disais tout à l'heure, tous les médias, tous nos environnements regorgent de bons conseils sur tout. Il faut faire ceci pour se sentir bien, il faut manger cela pour être mince, il ne faut pas aller vers ceci, etc. Chacun annonce sa vérité, et au bout du compte, on peut ne plus du tout savoir à quel sein se vouer. Or, je crois que la vérité universelle, absolue, n'existe pas. Je crois que les réponses sur ce qui est juste et bon pour vous, c'est vous qui les avez, et vous seul. Mais vous ne pourrez connecter ces réponses qu'en retrouvant cette fameuse souveraineté personnelle. Comment faire ? Comment retrouver cette souveraineté ? Quels outils et quelles prises de conscience peuvent nous aider sur ce chemin ? Eh bien, c'est ce que je vous propose de découvrir ensemble, progressivement, dans les prochains épisodes. Merci de votre écoute et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique « Avis » et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt !

Description

Pourquoi perd-on notre souveraineté personnelle ? 🌀

Avez-vous déjà eu l’impression de ne plus être pleinement maître de vos choix, de votre vie ? De suivre un chemin qui ne vous ressemble pas vraiment, dicté par des attentes extérieures ?

Dans ce deuxième épisode de mon podcast, nous allons explorer les mécanismes qui nous éloignent de notre souveraineté personnelle. Ce pouvoir intérieur qui nous permet d’être pleinement autonomes et alignés avec nous-mêmes ne disparaît pas du jour au lendemain… Il s’érode, sous l’influence de multiples facteurs.


💡 Comment se construit la perte de souveraineté ?

Tout commence dès l’enfance, dans notre éducation, nos expériences et les messages que nous recevons de notre entourage. Au fil du temps, ces influences façonnent notre manière de penser, de ressentir et d’agir.


🔄 Les injonctions sociétales et familiales

« Sois sage », « Travaille dur pour réussir », « Ne fais pas trop de vagues »… Derrière ces phrases, parfois anodines en apparence, se cachent des conditionnements puissants. Ils peuvent nous amener à faire des choix qui ne sont pas véritablement les nôtres, à nous conformer plutôt qu’à nous écouter.


🧠 Les mécanismes inconscients qui nous maintiennent dans la dépendance

Peur du rejet, du jugement, besoin d’approbation… Ces mécanismes, souvent invisibles, influencent nos décisions et nous empêchent parfois de nous affirmer pleinement. Comment les identifier ? Comment s’en libérer pour reprendre les rênes de notre vie ?


Dans cet épisode, je vous invite à une prise de conscience essentielle : celle de comprendre ce qui, dans votre histoire, vous a éloigné de votre souveraineté. Parce qu’avant de la reconquérir, encore faut-il savoir où et comment elle s’est effacée.


🎧 Écoutez dès maintenant cet épisode et partagez vos ressentis en commentaire !


📌 Pour aller plus loin, retrouvez-moi sur www.sophrolia.com


Bien à vous

Sylvie Renoulet


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue sur le podcast de la souveraineté personnelle le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 2 « Pourquoi perd-on notre souveraineté personnelle ? » Je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel épisode. Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tenais à vous remercier du fond du cœur pour le magnifique accueil que vous avez réservé au tout premier épisode. J'ai été vraiment touchée par vos commentaires, vos mots de soutien et d'encouragement, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en message privé. Alors vraiment, un grand merci à vous. Vous êtes aussi nombreux et nombreuses à m'avoir proposé des sujets pour de prochains épisodes. Sachez que j'en tiendrai compte. mais qu'il vous faudra peut-être un peu de patience, car il y a certains sujets qui nécessitent que d'autres notions soient abordées avant. C'est un cheminement qui doit se mener pas à pas. Donc, dans notre premier épisode, nous avons exploré ce que j'entends par souveraineté personnelle, cette capacité à se gouverner soi-même avec autonomie, responsabilité et alignement. Vous avez ainsi pu comprendre que cette capacité est en réalité en nous. Mais alors comment se fait-il qu'on la perde au fil du temps ? Comment se construit cette perte de pouvoir sur nous-mêmes ? C'est ce que nous allons voir ensemble dans cet épisode. Il me semble important de comprendre ce processus parce qu'en le comprenant mieux, on peut plus facilement s'en défaire. La perte de souveraineté ne se fait pas du jour au lendemain. Elle est le résultat d'un processus progressif qui commence souvent très tôt dans la vie. Enfant, nous sommes naturellement connectés à nos envies, nos besoins, nos intuitions, dans un mouvement de spontanéité. Mais au fil du temps, nous allons intégrer des règles, des normes, qui vont venir orienter notre perception de nous-mêmes. L'une des principales sources de cette perte de souveraineté réside dans les injonctions que nous recevons, qu'elles soient sociétales, familiales ou culturelles. Depuis notre plus jeune âge, nous sommes conditionnés à nous conformer à un ensemble de règles qui nous sont plus ou moins imposées. Dans la famille d'abord. Sois sage, ne fais pas de bêtises, ne fais pas de bruit, travaille dur et tu réussiras. Ces phrases anodines nous conditionnent. Alors, je ne suis pas en train de dire qu'il ne faudrait plus rien dire de ce genre à nos enfants si nous en avons. C'est humain d'envoyer des injonctions. Seulement, lorsque nous avons reçu ces phrases, nous les avons souvent inconsciemment interprétées comme voulant dire « pour être aimé, pour recevoir de l'amour, je dois être ou faire ce que l'on attend de moi » . Ces injonctions, on les reçoit dans la société ensuite. On nous pousse à entrer dans des cases bien définies, que ce soit dans notre parcours scolaire, professionnel ou même personnel. Il faut savoir faire ceci ou cela à tel âge, il faut avoir un métier stable, il faut construire une famille, réussir signifie gagner de l'argent, etc. Le problème, c'est que petit à petit, nous internalisons. toutes ces injonctions sans jamais les remettre en question, sans jamais se demander si elles correspondent vraiment à nos besoins, à ce que nous voulons profondément, à ce que nous sommes profondément. Et donc, nous finissons par croire que ces normes représentent la vérité avec un grand V. Nous vivons selon des règles qui ne sont pas les nôtres, sans même en avoir conscience. Nous dépendons du regard extérieur et nous nous conformons à ce que l'on attend de nous, ou à ce que l'on croit qu'on attend de nous, souvent au détriment de notre propre vérité intérieure. Si on y réfléchit bien, on réalise qu'il y a toujours quelqu'un pour savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous. Il y a d'abord eu les parents, l'école et ses professeurs, puis un employeur, un conjoint ou une conjointe, l'État, bref, tout le monde sauf nous. Un premier axe de récupération de votre souveraineté peut donc passer par le fait de prendre conscience de toutes ces injonctions qui conditionnent votre vie et de commencer à vous poser la question de savoir jusqu'à quel point elles sont actives chez vous. C'est-à-dire, en gros, d'identifier toutes les choses que vous faites, les comportements que vous avez ou ce que vous vous empêchez de faire en considérant que c'est grâce à cela que vous obtiendrez l'amour des autres. Ce phénomène d'intégration des injonctions extérieures est aussi amplifié par ce que j'appelle le principe du confort. Il faut bien admettre qu'il peut être finalement assez confortable de déléguer son pouvoir à l'extérieur et de se laisser guider. C'est certes facile, mais il y a un prix à payer à cette délégation. Celui de notre liberté d'abord, car on n'est pas libre quand on laisse les autres décider à notre place. Et le second prix à payer, c'est celui de notre réel bien-être. Parce que, par principe, déléguer son pouvoir à l'extérieur de soi implique forcément que des décisions seront prises qui ne nous conviennent pas totalement et parfois même des décisions qui iront complètement à l'encontre de qui nous sommes. Au-delà de tous ces conditionnements, il y a autre chose qui n'arrange pas nos affaires. Ce sont les mécanismes inconscients, parfois très subtils, qui nous privent de notre souveraineté. Tout d'abord, la peur du rejet et du jugement. J'aime souvent rappeler dans mes accompagnements que nous sommes des animaux sociaux. Nous avons besoin de contacts, d'échanges et d'appartenance. Cela fait partie de nos mécanismes de survie reptiliens. Nous savons inconsciemment qu'un humain isolé a très peu de chances de survivre s'est inscrit profondément en nous. Alors, pour être accepté et ainsi assurer notre survie, nous sommes prêts à faire des compromis sur qui nous sommes vraiment. Et nous allons parfois jusqu'à nier nos propres besoins pour ne pas risquer de déplaire ou risquer d'être rejeté. Un autre mécanisme inconscient puissant, c'est le besoin de validation externe. Lorsque nous ne sommes pas sûrs de nous, nous recherchons l'approbation des autres avant d'agir. Là encore, les besoins de validation et de reconnaissance sont profondément humains et naturels. Ils émergent très tôt, en lien avec la théorie du proto-regard, qui est ce fameux premier regard échangé entre l'enfant qui vient de naître et sa mère. Nous sommes donc dépendants de ce regard extérieur. Mais jusqu'à quel point ? Jusqu'où laissons-nous l'opinion extérieure nous empêcher de nous faire pleinement confiance et de suivre notre propre chemin ? C'est toute la question qu'il peut être vraiment intéressant de se poser. Troisièmement, nous sommes confrontés à la puissance de ce qu'on appelle les croyances limitantes. La programmation neurolinguistique, PNL en abrégé, qui apporte beaucoup d'éléments de compréhension sur les croyances, explique que l'être humain est un système de croyances. Ça veut dire en clair que notre identité est en grande partie constituée de beaucoup de croyances, c'est-à-dire de ce que l'on tient pour vrai, sans forcément l'avoir vérifié ou prouvé. Je consacrerai un prochain épisode de ce podcast au vaste sujet des croyances qui est central quand on veut entrer dans un processus de réappropriation de sa souveraineté. Mais pour aujourd'hui, retenons que parmi nos nombreuses croyances, il y en a qui bloquent notre chemin, qui nous freinent. On les appelle les croyances limitantes. Vous savez, elles prennent souvent la forme de cette petite voix très désagréable qui dit des choses du genre « Je ne suis pas capable. Je ne suis pas à la hauteur. Ce n'est pas pour moi. Je ne mérite pas mieux. Blablabla. » Ces croyances sont souvent très ancrées dans notre inconscient et viennent saboter notre capacité à exercer notre propre pouvoir. Derrière ces croyances limitantes, il y a souvent des peurs profondes. C'est le dernier mécanisme inconscient. Il y a les peurs qu'on a évoquées tout à l'heure, liées à notre système cérébral archaïque, mais il y en a d'autres. Peur de l'échec, peur du changement. La peur de réussir aussi, qui est d'ailleurs très souvent agissante, contrairement à ce qu'on pourrait penser. Ces peurs peuvent trouver leur origine dans des expériences difficiles du passé, vécues par nous-mêmes, mais aussi parfois vécues par nos ancêtres, parents, grands-parents par exemple, et dont nous portons l'hérédité. Ces peurs peuvent nous maintenir dans des schémas où nous remettons notre pouvoir entre les mains des autres, plutôt que de prendre pleinement notre place. Pour résumer, perdre sa souveraineté personnelle, c'est progressivement laisser son pouvoir à l'extérieur. C'est permettre aux conditionnements, aux peurs et aux attentes des autres de déterminer qui nous sommes et ce que nous devons faire. Le tableau peut sembler un peu sombre, mais la bonne nouvelle, c'est que cette souveraineté n'est jamais totalement perdue. Elle sommeille en nous et il est toujours possible de la réveiller. de la reconquérir. Et je crois que dans le monde actuel, il est primordial de reconquérir notre souveraineté. Comme je le disais tout à l'heure, tous les médias, tous nos environnements regorgent de bons conseils sur tout. Il faut faire ceci pour se sentir bien, il faut manger cela pour être mince, il ne faut pas aller vers ceci, etc. Chacun annonce sa vérité, et au bout du compte, on peut ne plus du tout savoir à quel sein se vouer. Or, je crois que la vérité universelle, absolue, n'existe pas. Je crois que les réponses sur ce qui est juste et bon pour vous, c'est vous qui les avez, et vous seul. Mais vous ne pourrez connecter ces réponses qu'en retrouvant cette fameuse souveraineté personnelle. Comment faire ? Comment retrouver cette souveraineté ? Quels outils et quelles prises de conscience peuvent nous aider sur ce chemin ? Eh bien, c'est ce que je vous propose de découvrir ensemble, progressivement, dans les prochains épisodes. Merci de votre écoute et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique « Avis » et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt !

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Description

Pourquoi perd-on notre souveraineté personnelle ? 🌀

Avez-vous déjà eu l’impression de ne plus être pleinement maître de vos choix, de votre vie ? De suivre un chemin qui ne vous ressemble pas vraiment, dicté par des attentes extérieures ?

Dans ce deuxième épisode de mon podcast, nous allons explorer les mécanismes qui nous éloignent de notre souveraineté personnelle. Ce pouvoir intérieur qui nous permet d’être pleinement autonomes et alignés avec nous-mêmes ne disparaît pas du jour au lendemain… Il s’érode, sous l’influence de multiples facteurs.


💡 Comment se construit la perte de souveraineté ?

Tout commence dès l’enfance, dans notre éducation, nos expériences et les messages que nous recevons de notre entourage. Au fil du temps, ces influences façonnent notre manière de penser, de ressentir et d’agir.


🔄 Les injonctions sociétales et familiales

« Sois sage », « Travaille dur pour réussir », « Ne fais pas trop de vagues »… Derrière ces phrases, parfois anodines en apparence, se cachent des conditionnements puissants. Ils peuvent nous amener à faire des choix qui ne sont pas véritablement les nôtres, à nous conformer plutôt qu’à nous écouter.


🧠 Les mécanismes inconscients qui nous maintiennent dans la dépendance

Peur du rejet, du jugement, besoin d’approbation… Ces mécanismes, souvent invisibles, influencent nos décisions et nous empêchent parfois de nous affirmer pleinement. Comment les identifier ? Comment s’en libérer pour reprendre les rênes de notre vie ?


Dans cet épisode, je vous invite à une prise de conscience essentielle : celle de comprendre ce qui, dans votre histoire, vous a éloigné de votre souveraineté. Parce qu’avant de la reconquérir, encore faut-il savoir où et comment elle s’est effacée.


🎧 Écoutez dès maintenant cet épisode et partagez vos ressentis en commentaire !


📌 Pour aller plus loin, retrouvez-moi sur www.sophrolia.com


Bien à vous

Sylvie Renoulet


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue sur le podcast de la souveraineté personnelle le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 2 « Pourquoi perd-on notre souveraineté personnelle ? » Je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel épisode. Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tenais à vous remercier du fond du cœur pour le magnifique accueil que vous avez réservé au tout premier épisode. J'ai été vraiment touchée par vos commentaires, vos mots de soutien et d'encouragement, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en message privé. Alors vraiment, un grand merci à vous. Vous êtes aussi nombreux et nombreuses à m'avoir proposé des sujets pour de prochains épisodes. Sachez que j'en tiendrai compte. mais qu'il vous faudra peut-être un peu de patience, car il y a certains sujets qui nécessitent que d'autres notions soient abordées avant. C'est un cheminement qui doit se mener pas à pas. Donc, dans notre premier épisode, nous avons exploré ce que j'entends par souveraineté personnelle, cette capacité à se gouverner soi-même avec autonomie, responsabilité et alignement. Vous avez ainsi pu comprendre que cette capacité est en réalité en nous. Mais alors comment se fait-il qu'on la perde au fil du temps ? Comment se construit cette perte de pouvoir sur nous-mêmes ? C'est ce que nous allons voir ensemble dans cet épisode. Il me semble important de comprendre ce processus parce qu'en le comprenant mieux, on peut plus facilement s'en défaire. La perte de souveraineté ne se fait pas du jour au lendemain. Elle est le résultat d'un processus progressif qui commence souvent très tôt dans la vie. Enfant, nous sommes naturellement connectés à nos envies, nos besoins, nos intuitions, dans un mouvement de spontanéité. Mais au fil du temps, nous allons intégrer des règles, des normes, qui vont venir orienter notre perception de nous-mêmes. L'une des principales sources de cette perte de souveraineté réside dans les injonctions que nous recevons, qu'elles soient sociétales, familiales ou culturelles. Depuis notre plus jeune âge, nous sommes conditionnés à nous conformer à un ensemble de règles qui nous sont plus ou moins imposées. Dans la famille d'abord. Sois sage, ne fais pas de bêtises, ne fais pas de bruit, travaille dur et tu réussiras. Ces phrases anodines nous conditionnent. Alors, je ne suis pas en train de dire qu'il ne faudrait plus rien dire de ce genre à nos enfants si nous en avons. C'est humain d'envoyer des injonctions. Seulement, lorsque nous avons reçu ces phrases, nous les avons souvent inconsciemment interprétées comme voulant dire « pour être aimé, pour recevoir de l'amour, je dois être ou faire ce que l'on attend de moi » . Ces injonctions, on les reçoit dans la société ensuite. On nous pousse à entrer dans des cases bien définies, que ce soit dans notre parcours scolaire, professionnel ou même personnel. Il faut savoir faire ceci ou cela à tel âge, il faut avoir un métier stable, il faut construire une famille, réussir signifie gagner de l'argent, etc. Le problème, c'est que petit à petit, nous internalisons. toutes ces injonctions sans jamais les remettre en question, sans jamais se demander si elles correspondent vraiment à nos besoins, à ce que nous voulons profondément, à ce que nous sommes profondément. Et donc, nous finissons par croire que ces normes représentent la vérité avec un grand V. Nous vivons selon des règles qui ne sont pas les nôtres, sans même en avoir conscience. Nous dépendons du regard extérieur et nous nous conformons à ce que l'on attend de nous, ou à ce que l'on croit qu'on attend de nous, souvent au détriment de notre propre vérité intérieure. Si on y réfléchit bien, on réalise qu'il y a toujours quelqu'un pour savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous. Il y a d'abord eu les parents, l'école et ses professeurs, puis un employeur, un conjoint ou une conjointe, l'État, bref, tout le monde sauf nous. Un premier axe de récupération de votre souveraineté peut donc passer par le fait de prendre conscience de toutes ces injonctions qui conditionnent votre vie et de commencer à vous poser la question de savoir jusqu'à quel point elles sont actives chez vous. C'est-à-dire, en gros, d'identifier toutes les choses que vous faites, les comportements que vous avez ou ce que vous vous empêchez de faire en considérant que c'est grâce à cela que vous obtiendrez l'amour des autres. Ce phénomène d'intégration des injonctions extérieures est aussi amplifié par ce que j'appelle le principe du confort. Il faut bien admettre qu'il peut être finalement assez confortable de déléguer son pouvoir à l'extérieur et de se laisser guider. C'est certes facile, mais il y a un prix à payer à cette délégation. Celui de notre liberté d'abord, car on n'est pas libre quand on laisse les autres décider à notre place. Et le second prix à payer, c'est celui de notre réel bien-être. Parce que, par principe, déléguer son pouvoir à l'extérieur de soi implique forcément que des décisions seront prises qui ne nous conviennent pas totalement et parfois même des décisions qui iront complètement à l'encontre de qui nous sommes. Au-delà de tous ces conditionnements, il y a autre chose qui n'arrange pas nos affaires. Ce sont les mécanismes inconscients, parfois très subtils, qui nous privent de notre souveraineté. Tout d'abord, la peur du rejet et du jugement. J'aime souvent rappeler dans mes accompagnements que nous sommes des animaux sociaux. Nous avons besoin de contacts, d'échanges et d'appartenance. Cela fait partie de nos mécanismes de survie reptiliens. Nous savons inconsciemment qu'un humain isolé a très peu de chances de survivre s'est inscrit profondément en nous. Alors, pour être accepté et ainsi assurer notre survie, nous sommes prêts à faire des compromis sur qui nous sommes vraiment. Et nous allons parfois jusqu'à nier nos propres besoins pour ne pas risquer de déplaire ou risquer d'être rejeté. Un autre mécanisme inconscient puissant, c'est le besoin de validation externe. Lorsque nous ne sommes pas sûrs de nous, nous recherchons l'approbation des autres avant d'agir. Là encore, les besoins de validation et de reconnaissance sont profondément humains et naturels. Ils émergent très tôt, en lien avec la théorie du proto-regard, qui est ce fameux premier regard échangé entre l'enfant qui vient de naître et sa mère. Nous sommes donc dépendants de ce regard extérieur. Mais jusqu'à quel point ? Jusqu'où laissons-nous l'opinion extérieure nous empêcher de nous faire pleinement confiance et de suivre notre propre chemin ? C'est toute la question qu'il peut être vraiment intéressant de se poser. Troisièmement, nous sommes confrontés à la puissance de ce qu'on appelle les croyances limitantes. La programmation neurolinguistique, PNL en abrégé, qui apporte beaucoup d'éléments de compréhension sur les croyances, explique que l'être humain est un système de croyances. Ça veut dire en clair que notre identité est en grande partie constituée de beaucoup de croyances, c'est-à-dire de ce que l'on tient pour vrai, sans forcément l'avoir vérifié ou prouvé. Je consacrerai un prochain épisode de ce podcast au vaste sujet des croyances qui est central quand on veut entrer dans un processus de réappropriation de sa souveraineté. Mais pour aujourd'hui, retenons que parmi nos nombreuses croyances, il y en a qui bloquent notre chemin, qui nous freinent. On les appelle les croyances limitantes. Vous savez, elles prennent souvent la forme de cette petite voix très désagréable qui dit des choses du genre « Je ne suis pas capable. Je ne suis pas à la hauteur. Ce n'est pas pour moi. Je ne mérite pas mieux. Blablabla. » Ces croyances sont souvent très ancrées dans notre inconscient et viennent saboter notre capacité à exercer notre propre pouvoir. Derrière ces croyances limitantes, il y a souvent des peurs profondes. C'est le dernier mécanisme inconscient. Il y a les peurs qu'on a évoquées tout à l'heure, liées à notre système cérébral archaïque, mais il y en a d'autres. Peur de l'échec, peur du changement. La peur de réussir aussi, qui est d'ailleurs très souvent agissante, contrairement à ce qu'on pourrait penser. Ces peurs peuvent trouver leur origine dans des expériences difficiles du passé, vécues par nous-mêmes, mais aussi parfois vécues par nos ancêtres, parents, grands-parents par exemple, et dont nous portons l'hérédité. Ces peurs peuvent nous maintenir dans des schémas où nous remettons notre pouvoir entre les mains des autres, plutôt que de prendre pleinement notre place. Pour résumer, perdre sa souveraineté personnelle, c'est progressivement laisser son pouvoir à l'extérieur. C'est permettre aux conditionnements, aux peurs et aux attentes des autres de déterminer qui nous sommes et ce que nous devons faire. Le tableau peut sembler un peu sombre, mais la bonne nouvelle, c'est que cette souveraineté n'est jamais totalement perdue. Elle sommeille en nous et il est toujours possible de la réveiller. de la reconquérir. Et je crois que dans le monde actuel, il est primordial de reconquérir notre souveraineté. Comme je le disais tout à l'heure, tous les médias, tous nos environnements regorgent de bons conseils sur tout. Il faut faire ceci pour se sentir bien, il faut manger cela pour être mince, il ne faut pas aller vers ceci, etc. Chacun annonce sa vérité, et au bout du compte, on peut ne plus du tout savoir à quel sein se vouer. Or, je crois que la vérité universelle, absolue, n'existe pas. Je crois que les réponses sur ce qui est juste et bon pour vous, c'est vous qui les avez, et vous seul. Mais vous ne pourrez connecter ces réponses qu'en retrouvant cette fameuse souveraineté personnelle. Comment faire ? Comment retrouver cette souveraineté ? Quels outils et quelles prises de conscience peuvent nous aider sur ce chemin ? Eh bien, c'est ce que je vous propose de découvrir ensemble, progressivement, dans les prochains épisodes. Merci de votre écoute et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique « Avis » et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt !

Description

Pourquoi perd-on notre souveraineté personnelle ? 🌀

Avez-vous déjà eu l’impression de ne plus être pleinement maître de vos choix, de votre vie ? De suivre un chemin qui ne vous ressemble pas vraiment, dicté par des attentes extérieures ?

Dans ce deuxième épisode de mon podcast, nous allons explorer les mécanismes qui nous éloignent de notre souveraineté personnelle. Ce pouvoir intérieur qui nous permet d’être pleinement autonomes et alignés avec nous-mêmes ne disparaît pas du jour au lendemain… Il s’érode, sous l’influence de multiples facteurs.


💡 Comment se construit la perte de souveraineté ?

Tout commence dès l’enfance, dans notre éducation, nos expériences et les messages que nous recevons de notre entourage. Au fil du temps, ces influences façonnent notre manière de penser, de ressentir et d’agir.


🔄 Les injonctions sociétales et familiales

« Sois sage », « Travaille dur pour réussir », « Ne fais pas trop de vagues »… Derrière ces phrases, parfois anodines en apparence, se cachent des conditionnements puissants. Ils peuvent nous amener à faire des choix qui ne sont pas véritablement les nôtres, à nous conformer plutôt qu’à nous écouter.


🧠 Les mécanismes inconscients qui nous maintiennent dans la dépendance

Peur du rejet, du jugement, besoin d’approbation… Ces mécanismes, souvent invisibles, influencent nos décisions et nous empêchent parfois de nous affirmer pleinement. Comment les identifier ? Comment s’en libérer pour reprendre les rênes de notre vie ?


Dans cet épisode, je vous invite à une prise de conscience essentielle : celle de comprendre ce qui, dans votre histoire, vous a éloigné de votre souveraineté. Parce qu’avant de la reconquérir, encore faut-il savoir où et comment elle s’est effacée.


🎧 Écoutez dès maintenant cet épisode et partagez vos ressentis en commentaire !


📌 Pour aller plus loin, retrouvez-moi sur www.sophrolia.com


Bien à vous

Sylvie Renoulet


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue sur le podcast de la souveraineté personnelle le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 2 « Pourquoi perd-on notre souveraineté personnelle ? » Je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel épisode. Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tenais à vous remercier du fond du cœur pour le magnifique accueil que vous avez réservé au tout premier épisode. J'ai été vraiment touchée par vos commentaires, vos mots de soutien et d'encouragement, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en message privé. Alors vraiment, un grand merci à vous. Vous êtes aussi nombreux et nombreuses à m'avoir proposé des sujets pour de prochains épisodes. Sachez que j'en tiendrai compte. mais qu'il vous faudra peut-être un peu de patience, car il y a certains sujets qui nécessitent que d'autres notions soient abordées avant. C'est un cheminement qui doit se mener pas à pas. Donc, dans notre premier épisode, nous avons exploré ce que j'entends par souveraineté personnelle, cette capacité à se gouverner soi-même avec autonomie, responsabilité et alignement. Vous avez ainsi pu comprendre que cette capacité est en réalité en nous. Mais alors comment se fait-il qu'on la perde au fil du temps ? Comment se construit cette perte de pouvoir sur nous-mêmes ? C'est ce que nous allons voir ensemble dans cet épisode. Il me semble important de comprendre ce processus parce qu'en le comprenant mieux, on peut plus facilement s'en défaire. La perte de souveraineté ne se fait pas du jour au lendemain. Elle est le résultat d'un processus progressif qui commence souvent très tôt dans la vie. Enfant, nous sommes naturellement connectés à nos envies, nos besoins, nos intuitions, dans un mouvement de spontanéité. Mais au fil du temps, nous allons intégrer des règles, des normes, qui vont venir orienter notre perception de nous-mêmes. L'une des principales sources de cette perte de souveraineté réside dans les injonctions que nous recevons, qu'elles soient sociétales, familiales ou culturelles. Depuis notre plus jeune âge, nous sommes conditionnés à nous conformer à un ensemble de règles qui nous sont plus ou moins imposées. Dans la famille d'abord. Sois sage, ne fais pas de bêtises, ne fais pas de bruit, travaille dur et tu réussiras. Ces phrases anodines nous conditionnent. Alors, je ne suis pas en train de dire qu'il ne faudrait plus rien dire de ce genre à nos enfants si nous en avons. C'est humain d'envoyer des injonctions. Seulement, lorsque nous avons reçu ces phrases, nous les avons souvent inconsciemment interprétées comme voulant dire « pour être aimé, pour recevoir de l'amour, je dois être ou faire ce que l'on attend de moi » . Ces injonctions, on les reçoit dans la société ensuite. On nous pousse à entrer dans des cases bien définies, que ce soit dans notre parcours scolaire, professionnel ou même personnel. Il faut savoir faire ceci ou cela à tel âge, il faut avoir un métier stable, il faut construire une famille, réussir signifie gagner de l'argent, etc. Le problème, c'est que petit à petit, nous internalisons. toutes ces injonctions sans jamais les remettre en question, sans jamais se demander si elles correspondent vraiment à nos besoins, à ce que nous voulons profondément, à ce que nous sommes profondément. Et donc, nous finissons par croire que ces normes représentent la vérité avec un grand V. Nous vivons selon des règles qui ne sont pas les nôtres, sans même en avoir conscience. Nous dépendons du regard extérieur et nous nous conformons à ce que l'on attend de nous, ou à ce que l'on croit qu'on attend de nous, souvent au détriment de notre propre vérité intérieure. Si on y réfléchit bien, on réalise qu'il y a toujours quelqu'un pour savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous. Il y a d'abord eu les parents, l'école et ses professeurs, puis un employeur, un conjoint ou une conjointe, l'État, bref, tout le monde sauf nous. Un premier axe de récupération de votre souveraineté peut donc passer par le fait de prendre conscience de toutes ces injonctions qui conditionnent votre vie et de commencer à vous poser la question de savoir jusqu'à quel point elles sont actives chez vous. C'est-à-dire, en gros, d'identifier toutes les choses que vous faites, les comportements que vous avez ou ce que vous vous empêchez de faire en considérant que c'est grâce à cela que vous obtiendrez l'amour des autres. Ce phénomène d'intégration des injonctions extérieures est aussi amplifié par ce que j'appelle le principe du confort. Il faut bien admettre qu'il peut être finalement assez confortable de déléguer son pouvoir à l'extérieur et de se laisser guider. C'est certes facile, mais il y a un prix à payer à cette délégation. Celui de notre liberté d'abord, car on n'est pas libre quand on laisse les autres décider à notre place. Et le second prix à payer, c'est celui de notre réel bien-être. Parce que, par principe, déléguer son pouvoir à l'extérieur de soi implique forcément que des décisions seront prises qui ne nous conviennent pas totalement et parfois même des décisions qui iront complètement à l'encontre de qui nous sommes. Au-delà de tous ces conditionnements, il y a autre chose qui n'arrange pas nos affaires. Ce sont les mécanismes inconscients, parfois très subtils, qui nous privent de notre souveraineté. Tout d'abord, la peur du rejet et du jugement. J'aime souvent rappeler dans mes accompagnements que nous sommes des animaux sociaux. Nous avons besoin de contacts, d'échanges et d'appartenance. Cela fait partie de nos mécanismes de survie reptiliens. Nous savons inconsciemment qu'un humain isolé a très peu de chances de survivre s'est inscrit profondément en nous. Alors, pour être accepté et ainsi assurer notre survie, nous sommes prêts à faire des compromis sur qui nous sommes vraiment. Et nous allons parfois jusqu'à nier nos propres besoins pour ne pas risquer de déplaire ou risquer d'être rejeté. Un autre mécanisme inconscient puissant, c'est le besoin de validation externe. Lorsque nous ne sommes pas sûrs de nous, nous recherchons l'approbation des autres avant d'agir. Là encore, les besoins de validation et de reconnaissance sont profondément humains et naturels. Ils émergent très tôt, en lien avec la théorie du proto-regard, qui est ce fameux premier regard échangé entre l'enfant qui vient de naître et sa mère. Nous sommes donc dépendants de ce regard extérieur. Mais jusqu'à quel point ? Jusqu'où laissons-nous l'opinion extérieure nous empêcher de nous faire pleinement confiance et de suivre notre propre chemin ? C'est toute la question qu'il peut être vraiment intéressant de se poser. Troisièmement, nous sommes confrontés à la puissance de ce qu'on appelle les croyances limitantes. La programmation neurolinguistique, PNL en abrégé, qui apporte beaucoup d'éléments de compréhension sur les croyances, explique que l'être humain est un système de croyances. Ça veut dire en clair que notre identité est en grande partie constituée de beaucoup de croyances, c'est-à-dire de ce que l'on tient pour vrai, sans forcément l'avoir vérifié ou prouvé. Je consacrerai un prochain épisode de ce podcast au vaste sujet des croyances qui est central quand on veut entrer dans un processus de réappropriation de sa souveraineté. Mais pour aujourd'hui, retenons que parmi nos nombreuses croyances, il y en a qui bloquent notre chemin, qui nous freinent. On les appelle les croyances limitantes. Vous savez, elles prennent souvent la forme de cette petite voix très désagréable qui dit des choses du genre « Je ne suis pas capable. Je ne suis pas à la hauteur. Ce n'est pas pour moi. Je ne mérite pas mieux. Blablabla. » Ces croyances sont souvent très ancrées dans notre inconscient et viennent saboter notre capacité à exercer notre propre pouvoir. Derrière ces croyances limitantes, il y a souvent des peurs profondes. C'est le dernier mécanisme inconscient. Il y a les peurs qu'on a évoquées tout à l'heure, liées à notre système cérébral archaïque, mais il y en a d'autres. Peur de l'échec, peur du changement. La peur de réussir aussi, qui est d'ailleurs très souvent agissante, contrairement à ce qu'on pourrait penser. Ces peurs peuvent trouver leur origine dans des expériences difficiles du passé, vécues par nous-mêmes, mais aussi parfois vécues par nos ancêtres, parents, grands-parents par exemple, et dont nous portons l'hérédité. Ces peurs peuvent nous maintenir dans des schémas où nous remettons notre pouvoir entre les mains des autres, plutôt que de prendre pleinement notre place. Pour résumer, perdre sa souveraineté personnelle, c'est progressivement laisser son pouvoir à l'extérieur. C'est permettre aux conditionnements, aux peurs et aux attentes des autres de déterminer qui nous sommes et ce que nous devons faire. Le tableau peut sembler un peu sombre, mais la bonne nouvelle, c'est que cette souveraineté n'est jamais totalement perdue. Elle sommeille en nous et il est toujours possible de la réveiller. de la reconquérir. Et je crois que dans le monde actuel, il est primordial de reconquérir notre souveraineté. Comme je le disais tout à l'heure, tous les médias, tous nos environnements regorgent de bons conseils sur tout. Il faut faire ceci pour se sentir bien, il faut manger cela pour être mince, il ne faut pas aller vers ceci, etc. Chacun annonce sa vérité, et au bout du compte, on peut ne plus du tout savoir à quel sein se vouer. Or, je crois que la vérité universelle, absolue, n'existe pas. Je crois que les réponses sur ce qui est juste et bon pour vous, c'est vous qui les avez, et vous seul. Mais vous ne pourrez connecter ces réponses qu'en retrouvant cette fameuse souveraineté personnelle. Comment faire ? Comment retrouver cette souveraineté ? Quels outils et quelles prises de conscience peuvent nous aider sur ce chemin ? Eh bien, c'est ce que je vous propose de découvrir ensemble, progressivement, dans les prochains épisodes. Merci de votre écoute et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique « Avis » et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt !

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