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Episode #6: L'importance de l'autonomie émotionnelle cover
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Le Podcast de la Souveraineté Personnelle pour redevenir Roi et Reine en son Royaume

Episode #6: L'importance de l'autonomie émotionnelle

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15min |30/04/2025|

28

Play
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Le Podcast de la Souveraineté Personnelle pour redevenir Roi et Reine en son Royaume

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15min |30/04/2025|

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Description

🎙 Épisode #6 – L'importance de l'autonomie émotionnelle


Nos émotions sont-elles nos alliées ou nos ennemies ? Comment retrouver un rapport apaisé avec elles et ne plus les subir ?

Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'autonomie émotionnelle, un pilier essentiel de la souveraineté personnelle.

Trop souvent, nous avons appris à réprimer nos émotions ou à en faire la responsabilité des autres. Pourtant, elles sont un véritable GPS intérieur, nous guidant vers la compréhension de nos besoins et de nos valeurs.


🔍 Au programme :


✅ Pourquoi avons-nous tant de mal à accueillir nos émotions ? (éducation, peur du rejet, croyances sur le bonheur)

✅ Comprendre le rôle des 4 émotions fondamentales (peur, colère, tristesse, joie)

✅ Développer son intelligence émotionnelle pour mieux identifier, comprendre et utiliser ses émotions

✅ Un exercice simple pour enrichir son vocabulaire émotionnel et reprendre le pouvoir sur son monde intérieur

💡 Une clé essentielle : On ne "gère" pas ses émotions comme un budget, on les apprivoise ! Découvrez comment adopter une posture plus consciente et souveraine face à votre vie émotionnelle.


🎧 À écouter dès maintenant et à partager avec ceux qui cherchent à mieux se comprendre !


Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la Souveraineté Personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvia Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 6, l'importance de l'autonomie émotionnelle. Bienvenue dans ce nouvel épisode de ce podcast dédié à la souveraineté personnelle. Si vous avez écouté l'épisode numéro 1, vous savez que le premier élément qui constitue la souveraineté est l'autonomie. Beaucoup pensent qu'être autonome, c'est avoir un emploi, un véhicule, avoir de l'instruction. Bien sûr, ces éléments contribuent à une certaine forme d'autonomie, l'autonomie matérielle. Mais la véritable autonomie qui fonde la souveraineté personnelle, c'est l'autonomie émotionnelle. Ça veut dire quoi, l'autonomie émotionnelle Eh bien, ça signifie être maître de ses émotions, savoir les accueillir et les utiliser, sans les subir, ni les déléguer ou les renvoyer aux autres. Nos émotions sont des signaux puissants qui nous renseignent sur nos besoins, nos valeurs, nos blessures aussi. Elles nous donnent de l'information sur ce que nous sommes en train de vivre. Je les appelle souvent notre GPS, notre système de guidage intérieur. Mais au lieu de voir nos émotions comme des alliés, nous avons souvent appris à les fuir, à les réprimer ou à en faire la responsabilité des autres. Cette tendance trouve ses racines dans plusieurs aspects. D'abord, l'éducation et la culture. Nos parents et nos éducateurs ayant eux-mêmes rarement appris à utiliser ce GPS intérieur, ils n'ont pas été en mesure de nous expliquer quoi en faire. Dès l'enfance, nous avons souvent entendu des phrases comme Ne pleure pas Ne sois pas en colère Ce n'est pas grave Calme-toi Toutes ces phrases partaient de bonnes intentions, mais elles signifiaient en réalité Ce que tu ressens n'est pas juste ou pas normales ou pas appropriées. On nous a donc appris à masquer nos émotions, à les refouler plutôt qu'à les comprendre. Une autre explication est la peur du rejet ou du conflit. Certaines personnes entretiennent l'idée, la croyance qu'exprimer ce que l'on ressent peut exposer au jugement ou à l'incompréhension. Alors, pour éviter cela, elles se conditionnent à ne pas trop ressentir et à ne pas trop exprimer ce qu'elles ressentent. De ce fait, ces personnes vont avoir tendance à attendre des autres, qu'ils devinent leurs besoins et les apaisent. Et quand ce n'est pas le cas, de nouvelles émotions surgissent, souvent pas très agréables, qui sont à nouveau étouffées, et c'est le cercle vicieux. Le dernier élément qui explique ce manque d'autonomie émotionnelle, c'est ce que l'on pourrait appeler le mythe du bonheur extérieur. Nous croyons, souvent inconsciemment, que notre bien-être dépend de ce que l'extérieur nous apporte. Si mon patron me donnait plus de reconnaissance, si mon partenaire me comprenait davantage, si les choses se passaient comme je veux, alors je serais bien. Or, cette croyance nous met dans une position de dépendance. Pour être heureux, il est nécessaire que tout un tas de conditions relevant d'autres personnes soient réunies. Alors comment retrouver la voie de cette autonomie émotionnelle Il est évident que si vous avez commencé la reconquête de votre souveraineté personnelle en suivant les suggestions que j'ai pu vous faire dans les épisodes précédents, vous avez déjà dû vous rendre compte que les choses sont en train d'évoluer. A tout le moins, vous devez être en mesure de mettre plus de sens sur ce que vous ressentez dans un certain nombre de situations. Pour aller plus loin, vous allez pouvoir apprendre à développer votre intelligence émotionnelle. L'intelligence émotionnelle est un concept qui a été popularisé dans les années 90 par Daniel Goleman, un psychologue américain. L'intelligence émotionnelle désigne cette capacité à comprendre, réguler et utiliser ses émotions de manière constructive. À ce propos, on entend beaucoup cette expression de gérer ses émotions J'ai horreur de cette phrase. Le mot gérer vient du monde économique. On gère son budget, sa trésorerie, ses stocks, bref tout ce qui relève du non-humain. Mais on ne gère pas ses émotions. On les apprivoise. On apprend à les maîtriser, à les comprendre et à les utiliser. Revenons-en à cette intelligence émotionnelle. Elle repose sur plusieurs piliers. En premier lieu, la conscience émotionnelle. Il s'agit d'abord d'être capable de sentir, de ressentir qu'une émotion est en train de se vivre. Pour certaines personnes, c'est déjà tout un apprentissage, tellement elles ont pris l'habitude de refouler ce qu'elles ressentent. C'est donc un premier pas, reconnaître que je ressens quelque chose. Ensuite, la conscience émotionnelle, lorsqu'elle s'élargit, va nous permettre d'identifier précisément quelle émotion est en train de se vivre ou a été ressentie à un moment ou un autre. Beaucoup de personnes se limitent à je vais bien ou je ne vais pas bien sans mettre de mots plus précis sur leurs émotions. Pourtant, notre langue offre un vocabulaire riche pour nous permettre de préciser nos ressentis. Faire la nuance entre de la frustration, de la colère, du découragement ou de la tristesse est essentiel pour comprendre ce qui se joue et exploiter pleinement ce GPS dont nous sommes équipés. Pour cela, voici un exercice que vous pouvez expérimenter. Pendant quelques jours, prenez un moment, chaque soir par exemple, au calme et après quelques respirations profondes, nommez deux ou trois émotions que vous avez ressenties dans la journée. Notez-les en faisant en sorte d'être le plus précis possible et essayez de les relier à des situations clairement identifiées. Le second pilier de l'intelligence émotionnelle est la compréhension des émotions. Plutôt que de les juger, ou de chercher à les faire taire, l'idée est d'apprendre à écouter ce qu'elles nous disent. Vous avez peut-être remarqué que depuis le début de cet épisode, je n'ai jamais utilisé le terme d'émotion positive ou d'émotion négative. Et c'est volontaire. Parler en positif ou négatif sous-entendrait que certaines émotions sont valables et d'autres pas, que certaines doivent être reconnues, valorisées, et d'autres, au contraire, mises de côté, évitées. En réalité, une émotion n'est ni bonne ni mauvaise. Toutes nos émotions ont un message à nous délivrer. Alors bien sûr, certaines émotions vont être plus agréables, plus légères à vivre que d'autres. Mais elles ont toutes quelque chose à nous dire. Et en fonction de l'émotion dont il est question, le message ne sera pas le même. D'où l'importance de bien identifier en amont de quelles émotions il s'agit. Je rejoins le courant de pensée qui considère qu'il y a quatre émotions de base. Toutes les autres émotions sont des déclinaisons ou des associations de ces quatre émotions de base, un peu comme les couleurs primaires qui donnent les autres nuances. Passons un peu en revue ces quatre émotions et voyons quel est leur message. La peur tout d'abord. Une émotion qui nous informe d'un danger, d'un risque perçu. Il s'agit d'une émotion très archaïque, destinée à la survie de l'espèce. Cette émotion est évidemment totalement légitime lorsque notre vie est en danger. Le problème, c'est que dans la plupart des cas, nous ressentons cette peur en dehors de tout risque vital réel. Les spécialistes du sujet disent que 95% de nos peurs sont dans notre tête, en lien avec des scénarios que nous nous jouons. L'émotion de peur est d'ailleurs un axe majeur de manipulation, car elle met en jeu les mécanismes de survie en réduisant notre capacité de réflexion critique, nous rendant plus vulnérables aux influences externes. Il est donc... important lorsque vous ressentez une peur de décortiquer la situation afin d'identifier de quoi vous avez peur exactement. Et en face de chaque peur, repérez les actions à mettre en place car le meilleur antidote à la peur, c'est l'action. En agissant, le cerveau intègre que le danger perçu était illusoire et que la survie n'est pas en jeu. Ainsi, vous obtiendrez de la réassurance qui est le besoin sous-jacent de l'émotion de peur. La seconde émotion de base est la colère. La colère, elle, vient nous parler de limites franchies sans notre accord, d'injustice, de valeurs non respectées. Si vous avez mené la réflexion sur vos valeurs suggérées dans l'épisode numéro 3, vous devez avoir une carte plus précise de vos colères, car très souvent, derrière une colère ressentie, il y a une valeur blessée. Et derrière cela encore, la colère vient nous parler de changement. Par exemple, si une limite a été franchie sans mon accord, c'est peut-être que je n'ai pas suffisamment exprimé cette limite. Donc, je dois envisager de changer ma manière de me positionner. La troisième émotion de base est la tristesse. Celle-ci vient nous parler de la perte de quelqu'un ou de quelque chose qui venait nourrir un ou des besoins. La tristesse génère en général un besoin de réconfort. Lorsque l'intensité émotionnelle a diminué, il est alors intéressant d'explorer quel est le besoin qui n'est plus correctement satisfait et ensuite de réfléchir à ce qui pourrait à nouveau remplir le besoin en question. Enfin, la quatrième émotion de base est la joie. Rien qu'en prononçant le mot, on sent la différence de vibration qu'il peut y avoir par rapport aux autres émotions. La joie a également son message. Elle nous indique que ce que nous sommes en train d'expérimenter nous fait du bien. Elle nous renseigne sur ce que nous aimons, ce qui est bon pour nous. La joie va en général générer un besoin de partager avec autrui, de célébrer. C'est une émotion qui va nourrir le lien social. Maintenant que vous avez le lexique, vous allez pouvoir commencer à vous entraîner. Que ce soit sur le moment ou après coup, prenez un instant pour respirer profondément Pour laisser à l'émotion la place dont elle a besoin, même si c'est une émotion inconfortable, et j'ai envie de dire surtout si c'est une émotion inconfortable. Lorsque vous lui avez laissé assez d'espace dans le corps, parce que c'est avant tout dans le corps que ça se passe, alors essayez d'y mettre un mot. Quelle est cette émotion Y en a-t-il plusieurs Et quel est le message Que vient-elle me dire En faisant cela, vous donnez du sens à ce que vous vivez. Donc, vous subissez moins et peu à peu, vous devenez plus autonome, plus souverain. Certaines techniques peuvent s'avérer très utiles pour approfondir ce processus. Je pense par exemple à des exercices spécifiques de respiration, à la méditation, à l'écriture et aussi à tout ce qui permet le mouvement du corps puisque les émotions sont avant tout une réaction physiologique. Une fois que l'on comprend mieux ces émotions, il s'agit d'aller un peu plus loin dans l'autonomie vis-à-vis des autres cette fois. La première des clés, c'est de prendre la responsabilité de ce que l'on ressent. Alors, peut-être que ce que je m'apprête à dire ne va pas plaire à tout le monde, pourtant c'est ainsi. Ce que l'on ressent est une réponse à notre perception du monde. et non une conséquence directe de ce que les autres font ou disent. Et j'en veux pour preuve qu'une parole ou un acte de quelqu'un ne provoquera pas la même réaction émotionnelle selon les personnes. Donc, lorsque quelque chose vous affecte, demandez-vous Quelle interprétation suis-je en train de faire Qu'est-ce que ça vient toucher chez moi La deuxième clé est de poser ses limites émotionnelles. Nous avons parlé dans l'épisode précédent de l'importance de savoir dire non. Cela revient à savoir poser ses limites, notamment d'un point de vue émotionnel. Être à l'écoute des autres ne signifie pas absorber leurs émotions et encore moins être responsable de leur bien-être. Il est essentiel de reconnaître ce qui nous appartient et ce qui appartient aux autres. La troisième clé est d'apprendre à s'auto-réguler. Au lieu de chercher du réconfort ou une validation extérieure immédiate, apprenez à développer des ressources internes pour vous apaiser. Par exemple, lors d'une émotion forte, prendre du recul, pratiquer les phases de l'intelligence émotionnelle avant de réagir. Ou encore, quand vous avez identifié un besoin non satisfait, vous pouvez vous poser la question Comment puis-je répondre à ce besoin par moi-même d'abord Cela ne signifie pas ne plus avoir besoin des autres. Cela vous invite à être plus autonome et donc à avoir moins d'attentes vis-à-vis des autres et ainsi de nouer des relations plus saines et plus équilibrées. Développer son autonomie émotionnelle, c'est un chemin vers plus de liberté et d'alignement. Ce n'est pas un processus instantané, mais une pratique quotidienne qui nous permet peu à peu d'être moins balottés par les circonstances extérieures. En apprenant à apprivoiser nos émotions, nous renforçons notre souveraineté personnelle. Nous devenons capables de naviguer dans la vie avec plus de sérénité, de résilience et de clarté. Merci de m'avoir écouté et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt

Description

🎙 Épisode #6 – L'importance de l'autonomie émotionnelle


Nos émotions sont-elles nos alliées ou nos ennemies ? Comment retrouver un rapport apaisé avec elles et ne plus les subir ?

Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'autonomie émotionnelle, un pilier essentiel de la souveraineté personnelle.

Trop souvent, nous avons appris à réprimer nos émotions ou à en faire la responsabilité des autres. Pourtant, elles sont un véritable GPS intérieur, nous guidant vers la compréhension de nos besoins et de nos valeurs.


🔍 Au programme :


✅ Pourquoi avons-nous tant de mal à accueillir nos émotions ? (éducation, peur du rejet, croyances sur le bonheur)

✅ Comprendre le rôle des 4 émotions fondamentales (peur, colère, tristesse, joie)

✅ Développer son intelligence émotionnelle pour mieux identifier, comprendre et utiliser ses émotions

✅ Un exercice simple pour enrichir son vocabulaire émotionnel et reprendre le pouvoir sur son monde intérieur

💡 Une clé essentielle : On ne "gère" pas ses émotions comme un budget, on les apprivoise ! Découvrez comment adopter une posture plus consciente et souveraine face à votre vie émotionnelle.


🎧 À écouter dès maintenant et à partager avec ceux qui cherchent à mieux se comprendre !


Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la Souveraineté Personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvia Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 6, l'importance de l'autonomie émotionnelle. Bienvenue dans ce nouvel épisode de ce podcast dédié à la souveraineté personnelle. Si vous avez écouté l'épisode numéro 1, vous savez que le premier élément qui constitue la souveraineté est l'autonomie. Beaucoup pensent qu'être autonome, c'est avoir un emploi, un véhicule, avoir de l'instruction. Bien sûr, ces éléments contribuent à une certaine forme d'autonomie, l'autonomie matérielle. Mais la véritable autonomie qui fonde la souveraineté personnelle, c'est l'autonomie émotionnelle. Ça veut dire quoi, l'autonomie émotionnelle Eh bien, ça signifie être maître de ses émotions, savoir les accueillir et les utiliser, sans les subir, ni les déléguer ou les renvoyer aux autres. Nos émotions sont des signaux puissants qui nous renseignent sur nos besoins, nos valeurs, nos blessures aussi. Elles nous donnent de l'information sur ce que nous sommes en train de vivre. Je les appelle souvent notre GPS, notre système de guidage intérieur. Mais au lieu de voir nos émotions comme des alliés, nous avons souvent appris à les fuir, à les réprimer ou à en faire la responsabilité des autres. Cette tendance trouve ses racines dans plusieurs aspects. D'abord, l'éducation et la culture. Nos parents et nos éducateurs ayant eux-mêmes rarement appris à utiliser ce GPS intérieur, ils n'ont pas été en mesure de nous expliquer quoi en faire. Dès l'enfance, nous avons souvent entendu des phrases comme Ne pleure pas Ne sois pas en colère Ce n'est pas grave Calme-toi Toutes ces phrases partaient de bonnes intentions, mais elles signifiaient en réalité Ce que tu ressens n'est pas juste ou pas normales ou pas appropriées. On nous a donc appris à masquer nos émotions, à les refouler plutôt qu'à les comprendre. Une autre explication est la peur du rejet ou du conflit. Certaines personnes entretiennent l'idée, la croyance qu'exprimer ce que l'on ressent peut exposer au jugement ou à l'incompréhension. Alors, pour éviter cela, elles se conditionnent à ne pas trop ressentir et à ne pas trop exprimer ce qu'elles ressentent. De ce fait, ces personnes vont avoir tendance à attendre des autres, qu'ils devinent leurs besoins et les apaisent. Et quand ce n'est pas le cas, de nouvelles émotions surgissent, souvent pas très agréables, qui sont à nouveau étouffées, et c'est le cercle vicieux. Le dernier élément qui explique ce manque d'autonomie émotionnelle, c'est ce que l'on pourrait appeler le mythe du bonheur extérieur. Nous croyons, souvent inconsciemment, que notre bien-être dépend de ce que l'extérieur nous apporte. Si mon patron me donnait plus de reconnaissance, si mon partenaire me comprenait davantage, si les choses se passaient comme je veux, alors je serais bien. Or, cette croyance nous met dans une position de dépendance. Pour être heureux, il est nécessaire que tout un tas de conditions relevant d'autres personnes soient réunies. Alors comment retrouver la voie de cette autonomie émotionnelle Il est évident que si vous avez commencé la reconquête de votre souveraineté personnelle en suivant les suggestions que j'ai pu vous faire dans les épisodes précédents, vous avez déjà dû vous rendre compte que les choses sont en train d'évoluer. A tout le moins, vous devez être en mesure de mettre plus de sens sur ce que vous ressentez dans un certain nombre de situations. Pour aller plus loin, vous allez pouvoir apprendre à développer votre intelligence émotionnelle. L'intelligence émotionnelle est un concept qui a été popularisé dans les années 90 par Daniel Goleman, un psychologue américain. L'intelligence émotionnelle désigne cette capacité à comprendre, réguler et utiliser ses émotions de manière constructive. À ce propos, on entend beaucoup cette expression de gérer ses émotions J'ai horreur de cette phrase. Le mot gérer vient du monde économique. On gère son budget, sa trésorerie, ses stocks, bref tout ce qui relève du non-humain. Mais on ne gère pas ses émotions. On les apprivoise. On apprend à les maîtriser, à les comprendre et à les utiliser. Revenons-en à cette intelligence émotionnelle. Elle repose sur plusieurs piliers. En premier lieu, la conscience émotionnelle. Il s'agit d'abord d'être capable de sentir, de ressentir qu'une émotion est en train de se vivre. Pour certaines personnes, c'est déjà tout un apprentissage, tellement elles ont pris l'habitude de refouler ce qu'elles ressentent. C'est donc un premier pas, reconnaître que je ressens quelque chose. Ensuite, la conscience émotionnelle, lorsqu'elle s'élargit, va nous permettre d'identifier précisément quelle émotion est en train de se vivre ou a été ressentie à un moment ou un autre. Beaucoup de personnes se limitent à je vais bien ou je ne vais pas bien sans mettre de mots plus précis sur leurs émotions. Pourtant, notre langue offre un vocabulaire riche pour nous permettre de préciser nos ressentis. Faire la nuance entre de la frustration, de la colère, du découragement ou de la tristesse est essentiel pour comprendre ce qui se joue et exploiter pleinement ce GPS dont nous sommes équipés. Pour cela, voici un exercice que vous pouvez expérimenter. Pendant quelques jours, prenez un moment, chaque soir par exemple, au calme et après quelques respirations profondes, nommez deux ou trois émotions que vous avez ressenties dans la journée. Notez-les en faisant en sorte d'être le plus précis possible et essayez de les relier à des situations clairement identifiées. Le second pilier de l'intelligence émotionnelle est la compréhension des émotions. Plutôt que de les juger, ou de chercher à les faire taire, l'idée est d'apprendre à écouter ce qu'elles nous disent. Vous avez peut-être remarqué que depuis le début de cet épisode, je n'ai jamais utilisé le terme d'émotion positive ou d'émotion négative. Et c'est volontaire. Parler en positif ou négatif sous-entendrait que certaines émotions sont valables et d'autres pas, que certaines doivent être reconnues, valorisées, et d'autres, au contraire, mises de côté, évitées. En réalité, une émotion n'est ni bonne ni mauvaise. Toutes nos émotions ont un message à nous délivrer. Alors bien sûr, certaines émotions vont être plus agréables, plus légères à vivre que d'autres. Mais elles ont toutes quelque chose à nous dire. Et en fonction de l'émotion dont il est question, le message ne sera pas le même. D'où l'importance de bien identifier en amont de quelles émotions il s'agit. Je rejoins le courant de pensée qui considère qu'il y a quatre émotions de base. Toutes les autres émotions sont des déclinaisons ou des associations de ces quatre émotions de base, un peu comme les couleurs primaires qui donnent les autres nuances. Passons un peu en revue ces quatre émotions et voyons quel est leur message. La peur tout d'abord. Une émotion qui nous informe d'un danger, d'un risque perçu. Il s'agit d'une émotion très archaïque, destinée à la survie de l'espèce. Cette émotion est évidemment totalement légitime lorsque notre vie est en danger. Le problème, c'est que dans la plupart des cas, nous ressentons cette peur en dehors de tout risque vital réel. Les spécialistes du sujet disent que 95% de nos peurs sont dans notre tête, en lien avec des scénarios que nous nous jouons. L'émotion de peur est d'ailleurs un axe majeur de manipulation, car elle met en jeu les mécanismes de survie en réduisant notre capacité de réflexion critique, nous rendant plus vulnérables aux influences externes. Il est donc... important lorsque vous ressentez une peur de décortiquer la situation afin d'identifier de quoi vous avez peur exactement. Et en face de chaque peur, repérez les actions à mettre en place car le meilleur antidote à la peur, c'est l'action. En agissant, le cerveau intègre que le danger perçu était illusoire et que la survie n'est pas en jeu. Ainsi, vous obtiendrez de la réassurance qui est le besoin sous-jacent de l'émotion de peur. La seconde émotion de base est la colère. La colère, elle, vient nous parler de limites franchies sans notre accord, d'injustice, de valeurs non respectées. Si vous avez mené la réflexion sur vos valeurs suggérées dans l'épisode numéro 3, vous devez avoir une carte plus précise de vos colères, car très souvent, derrière une colère ressentie, il y a une valeur blessée. Et derrière cela encore, la colère vient nous parler de changement. Par exemple, si une limite a été franchie sans mon accord, c'est peut-être que je n'ai pas suffisamment exprimé cette limite. Donc, je dois envisager de changer ma manière de me positionner. La troisième émotion de base est la tristesse. Celle-ci vient nous parler de la perte de quelqu'un ou de quelque chose qui venait nourrir un ou des besoins. La tristesse génère en général un besoin de réconfort. Lorsque l'intensité émotionnelle a diminué, il est alors intéressant d'explorer quel est le besoin qui n'est plus correctement satisfait et ensuite de réfléchir à ce qui pourrait à nouveau remplir le besoin en question. Enfin, la quatrième émotion de base est la joie. Rien qu'en prononçant le mot, on sent la différence de vibration qu'il peut y avoir par rapport aux autres émotions. La joie a également son message. Elle nous indique que ce que nous sommes en train d'expérimenter nous fait du bien. Elle nous renseigne sur ce que nous aimons, ce qui est bon pour nous. La joie va en général générer un besoin de partager avec autrui, de célébrer. C'est une émotion qui va nourrir le lien social. Maintenant que vous avez le lexique, vous allez pouvoir commencer à vous entraîner. Que ce soit sur le moment ou après coup, prenez un instant pour respirer profondément Pour laisser à l'émotion la place dont elle a besoin, même si c'est une émotion inconfortable, et j'ai envie de dire surtout si c'est une émotion inconfortable. Lorsque vous lui avez laissé assez d'espace dans le corps, parce que c'est avant tout dans le corps que ça se passe, alors essayez d'y mettre un mot. Quelle est cette émotion Y en a-t-il plusieurs Et quel est le message Que vient-elle me dire En faisant cela, vous donnez du sens à ce que vous vivez. Donc, vous subissez moins et peu à peu, vous devenez plus autonome, plus souverain. Certaines techniques peuvent s'avérer très utiles pour approfondir ce processus. Je pense par exemple à des exercices spécifiques de respiration, à la méditation, à l'écriture et aussi à tout ce qui permet le mouvement du corps puisque les émotions sont avant tout une réaction physiologique. Une fois que l'on comprend mieux ces émotions, il s'agit d'aller un peu plus loin dans l'autonomie vis-à-vis des autres cette fois. La première des clés, c'est de prendre la responsabilité de ce que l'on ressent. Alors, peut-être que ce que je m'apprête à dire ne va pas plaire à tout le monde, pourtant c'est ainsi. Ce que l'on ressent est une réponse à notre perception du monde. et non une conséquence directe de ce que les autres font ou disent. Et j'en veux pour preuve qu'une parole ou un acte de quelqu'un ne provoquera pas la même réaction émotionnelle selon les personnes. Donc, lorsque quelque chose vous affecte, demandez-vous Quelle interprétation suis-je en train de faire Qu'est-ce que ça vient toucher chez moi La deuxième clé est de poser ses limites émotionnelles. Nous avons parlé dans l'épisode précédent de l'importance de savoir dire non. Cela revient à savoir poser ses limites, notamment d'un point de vue émotionnel. Être à l'écoute des autres ne signifie pas absorber leurs émotions et encore moins être responsable de leur bien-être. Il est essentiel de reconnaître ce qui nous appartient et ce qui appartient aux autres. La troisième clé est d'apprendre à s'auto-réguler. Au lieu de chercher du réconfort ou une validation extérieure immédiate, apprenez à développer des ressources internes pour vous apaiser. Par exemple, lors d'une émotion forte, prendre du recul, pratiquer les phases de l'intelligence émotionnelle avant de réagir. Ou encore, quand vous avez identifié un besoin non satisfait, vous pouvez vous poser la question Comment puis-je répondre à ce besoin par moi-même d'abord Cela ne signifie pas ne plus avoir besoin des autres. Cela vous invite à être plus autonome et donc à avoir moins d'attentes vis-à-vis des autres et ainsi de nouer des relations plus saines et plus équilibrées. Développer son autonomie émotionnelle, c'est un chemin vers plus de liberté et d'alignement. Ce n'est pas un processus instantané, mais une pratique quotidienne qui nous permet peu à peu d'être moins balottés par les circonstances extérieures. En apprenant à apprivoiser nos émotions, nous renforçons notre souveraineté personnelle. Nous devenons capables de naviguer dans la vie avec plus de sérénité, de résilience et de clarté. Merci de m'avoir écouté et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt

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Nos émotions sont-elles nos alliées ou nos ennemies ? Comment retrouver un rapport apaisé avec elles et ne plus les subir ?

Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'autonomie émotionnelle, un pilier essentiel de la souveraineté personnelle.

Trop souvent, nous avons appris à réprimer nos émotions ou à en faire la responsabilité des autres. Pourtant, elles sont un véritable GPS intérieur, nous guidant vers la compréhension de nos besoins et de nos valeurs.


🔍 Au programme :


✅ Pourquoi avons-nous tant de mal à accueillir nos émotions ? (éducation, peur du rejet, croyances sur le bonheur)

✅ Comprendre le rôle des 4 émotions fondamentales (peur, colère, tristesse, joie)

✅ Développer son intelligence émotionnelle pour mieux identifier, comprendre et utiliser ses émotions

✅ Un exercice simple pour enrichir son vocabulaire émotionnel et reprendre le pouvoir sur son monde intérieur

💡 Une clé essentielle : On ne "gère" pas ses émotions comme un budget, on les apprivoise ! Découvrez comment adopter une posture plus consciente et souveraine face à votre vie émotionnelle.


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Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la Souveraineté Personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvia Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 6, l'importance de l'autonomie émotionnelle. Bienvenue dans ce nouvel épisode de ce podcast dédié à la souveraineté personnelle. Si vous avez écouté l'épisode numéro 1, vous savez que le premier élément qui constitue la souveraineté est l'autonomie. Beaucoup pensent qu'être autonome, c'est avoir un emploi, un véhicule, avoir de l'instruction. Bien sûr, ces éléments contribuent à une certaine forme d'autonomie, l'autonomie matérielle. Mais la véritable autonomie qui fonde la souveraineté personnelle, c'est l'autonomie émotionnelle. Ça veut dire quoi, l'autonomie émotionnelle Eh bien, ça signifie être maître de ses émotions, savoir les accueillir et les utiliser, sans les subir, ni les déléguer ou les renvoyer aux autres. Nos émotions sont des signaux puissants qui nous renseignent sur nos besoins, nos valeurs, nos blessures aussi. Elles nous donnent de l'information sur ce que nous sommes en train de vivre. Je les appelle souvent notre GPS, notre système de guidage intérieur. Mais au lieu de voir nos émotions comme des alliés, nous avons souvent appris à les fuir, à les réprimer ou à en faire la responsabilité des autres. Cette tendance trouve ses racines dans plusieurs aspects. D'abord, l'éducation et la culture. Nos parents et nos éducateurs ayant eux-mêmes rarement appris à utiliser ce GPS intérieur, ils n'ont pas été en mesure de nous expliquer quoi en faire. Dès l'enfance, nous avons souvent entendu des phrases comme Ne pleure pas Ne sois pas en colère Ce n'est pas grave Calme-toi Toutes ces phrases partaient de bonnes intentions, mais elles signifiaient en réalité Ce que tu ressens n'est pas juste ou pas normales ou pas appropriées. On nous a donc appris à masquer nos émotions, à les refouler plutôt qu'à les comprendre. Une autre explication est la peur du rejet ou du conflit. Certaines personnes entretiennent l'idée, la croyance qu'exprimer ce que l'on ressent peut exposer au jugement ou à l'incompréhension. Alors, pour éviter cela, elles se conditionnent à ne pas trop ressentir et à ne pas trop exprimer ce qu'elles ressentent. De ce fait, ces personnes vont avoir tendance à attendre des autres, qu'ils devinent leurs besoins et les apaisent. Et quand ce n'est pas le cas, de nouvelles émotions surgissent, souvent pas très agréables, qui sont à nouveau étouffées, et c'est le cercle vicieux. Le dernier élément qui explique ce manque d'autonomie émotionnelle, c'est ce que l'on pourrait appeler le mythe du bonheur extérieur. Nous croyons, souvent inconsciemment, que notre bien-être dépend de ce que l'extérieur nous apporte. Si mon patron me donnait plus de reconnaissance, si mon partenaire me comprenait davantage, si les choses se passaient comme je veux, alors je serais bien. Or, cette croyance nous met dans une position de dépendance. Pour être heureux, il est nécessaire que tout un tas de conditions relevant d'autres personnes soient réunies. Alors comment retrouver la voie de cette autonomie émotionnelle Il est évident que si vous avez commencé la reconquête de votre souveraineté personnelle en suivant les suggestions que j'ai pu vous faire dans les épisodes précédents, vous avez déjà dû vous rendre compte que les choses sont en train d'évoluer. A tout le moins, vous devez être en mesure de mettre plus de sens sur ce que vous ressentez dans un certain nombre de situations. Pour aller plus loin, vous allez pouvoir apprendre à développer votre intelligence émotionnelle. L'intelligence émotionnelle est un concept qui a été popularisé dans les années 90 par Daniel Goleman, un psychologue américain. L'intelligence émotionnelle désigne cette capacité à comprendre, réguler et utiliser ses émotions de manière constructive. À ce propos, on entend beaucoup cette expression de gérer ses émotions J'ai horreur de cette phrase. Le mot gérer vient du monde économique. On gère son budget, sa trésorerie, ses stocks, bref tout ce qui relève du non-humain. Mais on ne gère pas ses émotions. On les apprivoise. On apprend à les maîtriser, à les comprendre et à les utiliser. Revenons-en à cette intelligence émotionnelle. Elle repose sur plusieurs piliers. En premier lieu, la conscience émotionnelle. Il s'agit d'abord d'être capable de sentir, de ressentir qu'une émotion est en train de se vivre. Pour certaines personnes, c'est déjà tout un apprentissage, tellement elles ont pris l'habitude de refouler ce qu'elles ressentent. C'est donc un premier pas, reconnaître que je ressens quelque chose. Ensuite, la conscience émotionnelle, lorsqu'elle s'élargit, va nous permettre d'identifier précisément quelle émotion est en train de se vivre ou a été ressentie à un moment ou un autre. Beaucoup de personnes se limitent à je vais bien ou je ne vais pas bien sans mettre de mots plus précis sur leurs émotions. Pourtant, notre langue offre un vocabulaire riche pour nous permettre de préciser nos ressentis. Faire la nuance entre de la frustration, de la colère, du découragement ou de la tristesse est essentiel pour comprendre ce qui se joue et exploiter pleinement ce GPS dont nous sommes équipés. Pour cela, voici un exercice que vous pouvez expérimenter. Pendant quelques jours, prenez un moment, chaque soir par exemple, au calme et après quelques respirations profondes, nommez deux ou trois émotions que vous avez ressenties dans la journée. Notez-les en faisant en sorte d'être le plus précis possible et essayez de les relier à des situations clairement identifiées. Le second pilier de l'intelligence émotionnelle est la compréhension des émotions. Plutôt que de les juger, ou de chercher à les faire taire, l'idée est d'apprendre à écouter ce qu'elles nous disent. Vous avez peut-être remarqué que depuis le début de cet épisode, je n'ai jamais utilisé le terme d'émotion positive ou d'émotion négative. Et c'est volontaire. Parler en positif ou négatif sous-entendrait que certaines émotions sont valables et d'autres pas, que certaines doivent être reconnues, valorisées, et d'autres, au contraire, mises de côté, évitées. En réalité, une émotion n'est ni bonne ni mauvaise. Toutes nos émotions ont un message à nous délivrer. Alors bien sûr, certaines émotions vont être plus agréables, plus légères à vivre que d'autres. Mais elles ont toutes quelque chose à nous dire. Et en fonction de l'émotion dont il est question, le message ne sera pas le même. D'où l'importance de bien identifier en amont de quelles émotions il s'agit. Je rejoins le courant de pensée qui considère qu'il y a quatre émotions de base. Toutes les autres émotions sont des déclinaisons ou des associations de ces quatre émotions de base, un peu comme les couleurs primaires qui donnent les autres nuances. Passons un peu en revue ces quatre émotions et voyons quel est leur message. La peur tout d'abord. Une émotion qui nous informe d'un danger, d'un risque perçu. Il s'agit d'une émotion très archaïque, destinée à la survie de l'espèce. Cette émotion est évidemment totalement légitime lorsque notre vie est en danger. Le problème, c'est que dans la plupart des cas, nous ressentons cette peur en dehors de tout risque vital réel. Les spécialistes du sujet disent que 95% de nos peurs sont dans notre tête, en lien avec des scénarios que nous nous jouons. L'émotion de peur est d'ailleurs un axe majeur de manipulation, car elle met en jeu les mécanismes de survie en réduisant notre capacité de réflexion critique, nous rendant plus vulnérables aux influences externes. Il est donc... important lorsque vous ressentez une peur de décortiquer la situation afin d'identifier de quoi vous avez peur exactement. Et en face de chaque peur, repérez les actions à mettre en place car le meilleur antidote à la peur, c'est l'action. En agissant, le cerveau intègre que le danger perçu était illusoire et que la survie n'est pas en jeu. Ainsi, vous obtiendrez de la réassurance qui est le besoin sous-jacent de l'émotion de peur. La seconde émotion de base est la colère. La colère, elle, vient nous parler de limites franchies sans notre accord, d'injustice, de valeurs non respectées. Si vous avez mené la réflexion sur vos valeurs suggérées dans l'épisode numéro 3, vous devez avoir une carte plus précise de vos colères, car très souvent, derrière une colère ressentie, il y a une valeur blessée. Et derrière cela encore, la colère vient nous parler de changement. Par exemple, si une limite a été franchie sans mon accord, c'est peut-être que je n'ai pas suffisamment exprimé cette limite. Donc, je dois envisager de changer ma manière de me positionner. La troisième émotion de base est la tristesse. Celle-ci vient nous parler de la perte de quelqu'un ou de quelque chose qui venait nourrir un ou des besoins. La tristesse génère en général un besoin de réconfort. Lorsque l'intensité émotionnelle a diminué, il est alors intéressant d'explorer quel est le besoin qui n'est plus correctement satisfait et ensuite de réfléchir à ce qui pourrait à nouveau remplir le besoin en question. Enfin, la quatrième émotion de base est la joie. Rien qu'en prononçant le mot, on sent la différence de vibration qu'il peut y avoir par rapport aux autres émotions. La joie a également son message. Elle nous indique que ce que nous sommes en train d'expérimenter nous fait du bien. Elle nous renseigne sur ce que nous aimons, ce qui est bon pour nous. La joie va en général générer un besoin de partager avec autrui, de célébrer. C'est une émotion qui va nourrir le lien social. Maintenant que vous avez le lexique, vous allez pouvoir commencer à vous entraîner. Que ce soit sur le moment ou après coup, prenez un instant pour respirer profondément Pour laisser à l'émotion la place dont elle a besoin, même si c'est une émotion inconfortable, et j'ai envie de dire surtout si c'est une émotion inconfortable. Lorsque vous lui avez laissé assez d'espace dans le corps, parce que c'est avant tout dans le corps que ça se passe, alors essayez d'y mettre un mot. Quelle est cette émotion Y en a-t-il plusieurs Et quel est le message Que vient-elle me dire En faisant cela, vous donnez du sens à ce que vous vivez. Donc, vous subissez moins et peu à peu, vous devenez plus autonome, plus souverain. Certaines techniques peuvent s'avérer très utiles pour approfondir ce processus. Je pense par exemple à des exercices spécifiques de respiration, à la méditation, à l'écriture et aussi à tout ce qui permet le mouvement du corps puisque les émotions sont avant tout une réaction physiologique. Une fois que l'on comprend mieux ces émotions, il s'agit d'aller un peu plus loin dans l'autonomie vis-à-vis des autres cette fois. La première des clés, c'est de prendre la responsabilité de ce que l'on ressent. Alors, peut-être que ce que je m'apprête à dire ne va pas plaire à tout le monde, pourtant c'est ainsi. Ce que l'on ressent est une réponse à notre perception du monde. et non une conséquence directe de ce que les autres font ou disent. Et j'en veux pour preuve qu'une parole ou un acte de quelqu'un ne provoquera pas la même réaction émotionnelle selon les personnes. Donc, lorsque quelque chose vous affecte, demandez-vous Quelle interprétation suis-je en train de faire Qu'est-ce que ça vient toucher chez moi La deuxième clé est de poser ses limites émotionnelles. Nous avons parlé dans l'épisode précédent de l'importance de savoir dire non. Cela revient à savoir poser ses limites, notamment d'un point de vue émotionnel. Être à l'écoute des autres ne signifie pas absorber leurs émotions et encore moins être responsable de leur bien-être. Il est essentiel de reconnaître ce qui nous appartient et ce qui appartient aux autres. La troisième clé est d'apprendre à s'auto-réguler. Au lieu de chercher du réconfort ou une validation extérieure immédiate, apprenez à développer des ressources internes pour vous apaiser. Par exemple, lors d'une émotion forte, prendre du recul, pratiquer les phases de l'intelligence émotionnelle avant de réagir. Ou encore, quand vous avez identifié un besoin non satisfait, vous pouvez vous poser la question Comment puis-je répondre à ce besoin par moi-même d'abord Cela ne signifie pas ne plus avoir besoin des autres. Cela vous invite à être plus autonome et donc à avoir moins d'attentes vis-à-vis des autres et ainsi de nouer des relations plus saines et plus équilibrées. Développer son autonomie émotionnelle, c'est un chemin vers plus de liberté et d'alignement. Ce n'est pas un processus instantané, mais une pratique quotidienne qui nous permet peu à peu d'être moins balottés par les circonstances extérieures. En apprenant à apprivoiser nos émotions, nous renforçons notre souveraineté personnelle. Nous devenons capables de naviguer dans la vie avec plus de sérénité, de résilience et de clarté. Merci de m'avoir écouté et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt

Description

🎙 Épisode #6 – L'importance de l'autonomie émotionnelle


Nos émotions sont-elles nos alliées ou nos ennemies ? Comment retrouver un rapport apaisé avec elles et ne plus les subir ?

Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'autonomie émotionnelle, un pilier essentiel de la souveraineté personnelle.

Trop souvent, nous avons appris à réprimer nos émotions ou à en faire la responsabilité des autres. Pourtant, elles sont un véritable GPS intérieur, nous guidant vers la compréhension de nos besoins et de nos valeurs.


🔍 Au programme :


✅ Pourquoi avons-nous tant de mal à accueillir nos émotions ? (éducation, peur du rejet, croyances sur le bonheur)

✅ Comprendre le rôle des 4 émotions fondamentales (peur, colère, tristesse, joie)

✅ Développer son intelligence émotionnelle pour mieux identifier, comprendre et utiliser ses émotions

✅ Un exercice simple pour enrichir son vocabulaire émotionnel et reprendre le pouvoir sur son monde intérieur

💡 Une clé essentielle : On ne "gère" pas ses émotions comme un budget, on les apprivoise ! Découvrez comment adopter une posture plus consciente et souveraine face à votre vie émotionnelle.


🎧 À écouter dès maintenant et à partager avec ceux qui cherchent à mieux se comprendre !


Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la Souveraineté Personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvia Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 6, l'importance de l'autonomie émotionnelle. Bienvenue dans ce nouvel épisode de ce podcast dédié à la souveraineté personnelle. Si vous avez écouté l'épisode numéro 1, vous savez que le premier élément qui constitue la souveraineté est l'autonomie. Beaucoup pensent qu'être autonome, c'est avoir un emploi, un véhicule, avoir de l'instruction. Bien sûr, ces éléments contribuent à une certaine forme d'autonomie, l'autonomie matérielle. Mais la véritable autonomie qui fonde la souveraineté personnelle, c'est l'autonomie émotionnelle. Ça veut dire quoi, l'autonomie émotionnelle Eh bien, ça signifie être maître de ses émotions, savoir les accueillir et les utiliser, sans les subir, ni les déléguer ou les renvoyer aux autres. Nos émotions sont des signaux puissants qui nous renseignent sur nos besoins, nos valeurs, nos blessures aussi. Elles nous donnent de l'information sur ce que nous sommes en train de vivre. Je les appelle souvent notre GPS, notre système de guidage intérieur. Mais au lieu de voir nos émotions comme des alliés, nous avons souvent appris à les fuir, à les réprimer ou à en faire la responsabilité des autres. Cette tendance trouve ses racines dans plusieurs aspects. D'abord, l'éducation et la culture. Nos parents et nos éducateurs ayant eux-mêmes rarement appris à utiliser ce GPS intérieur, ils n'ont pas été en mesure de nous expliquer quoi en faire. Dès l'enfance, nous avons souvent entendu des phrases comme Ne pleure pas Ne sois pas en colère Ce n'est pas grave Calme-toi Toutes ces phrases partaient de bonnes intentions, mais elles signifiaient en réalité Ce que tu ressens n'est pas juste ou pas normales ou pas appropriées. On nous a donc appris à masquer nos émotions, à les refouler plutôt qu'à les comprendre. Une autre explication est la peur du rejet ou du conflit. Certaines personnes entretiennent l'idée, la croyance qu'exprimer ce que l'on ressent peut exposer au jugement ou à l'incompréhension. Alors, pour éviter cela, elles se conditionnent à ne pas trop ressentir et à ne pas trop exprimer ce qu'elles ressentent. De ce fait, ces personnes vont avoir tendance à attendre des autres, qu'ils devinent leurs besoins et les apaisent. Et quand ce n'est pas le cas, de nouvelles émotions surgissent, souvent pas très agréables, qui sont à nouveau étouffées, et c'est le cercle vicieux. Le dernier élément qui explique ce manque d'autonomie émotionnelle, c'est ce que l'on pourrait appeler le mythe du bonheur extérieur. Nous croyons, souvent inconsciemment, que notre bien-être dépend de ce que l'extérieur nous apporte. Si mon patron me donnait plus de reconnaissance, si mon partenaire me comprenait davantage, si les choses se passaient comme je veux, alors je serais bien. Or, cette croyance nous met dans une position de dépendance. Pour être heureux, il est nécessaire que tout un tas de conditions relevant d'autres personnes soient réunies. Alors comment retrouver la voie de cette autonomie émotionnelle Il est évident que si vous avez commencé la reconquête de votre souveraineté personnelle en suivant les suggestions que j'ai pu vous faire dans les épisodes précédents, vous avez déjà dû vous rendre compte que les choses sont en train d'évoluer. A tout le moins, vous devez être en mesure de mettre plus de sens sur ce que vous ressentez dans un certain nombre de situations. Pour aller plus loin, vous allez pouvoir apprendre à développer votre intelligence émotionnelle. L'intelligence émotionnelle est un concept qui a été popularisé dans les années 90 par Daniel Goleman, un psychologue américain. L'intelligence émotionnelle désigne cette capacité à comprendre, réguler et utiliser ses émotions de manière constructive. À ce propos, on entend beaucoup cette expression de gérer ses émotions J'ai horreur de cette phrase. Le mot gérer vient du monde économique. On gère son budget, sa trésorerie, ses stocks, bref tout ce qui relève du non-humain. Mais on ne gère pas ses émotions. On les apprivoise. On apprend à les maîtriser, à les comprendre et à les utiliser. Revenons-en à cette intelligence émotionnelle. Elle repose sur plusieurs piliers. En premier lieu, la conscience émotionnelle. Il s'agit d'abord d'être capable de sentir, de ressentir qu'une émotion est en train de se vivre. Pour certaines personnes, c'est déjà tout un apprentissage, tellement elles ont pris l'habitude de refouler ce qu'elles ressentent. C'est donc un premier pas, reconnaître que je ressens quelque chose. Ensuite, la conscience émotionnelle, lorsqu'elle s'élargit, va nous permettre d'identifier précisément quelle émotion est en train de se vivre ou a été ressentie à un moment ou un autre. Beaucoup de personnes se limitent à je vais bien ou je ne vais pas bien sans mettre de mots plus précis sur leurs émotions. Pourtant, notre langue offre un vocabulaire riche pour nous permettre de préciser nos ressentis. Faire la nuance entre de la frustration, de la colère, du découragement ou de la tristesse est essentiel pour comprendre ce qui se joue et exploiter pleinement ce GPS dont nous sommes équipés. Pour cela, voici un exercice que vous pouvez expérimenter. Pendant quelques jours, prenez un moment, chaque soir par exemple, au calme et après quelques respirations profondes, nommez deux ou trois émotions que vous avez ressenties dans la journée. Notez-les en faisant en sorte d'être le plus précis possible et essayez de les relier à des situations clairement identifiées. Le second pilier de l'intelligence émotionnelle est la compréhension des émotions. Plutôt que de les juger, ou de chercher à les faire taire, l'idée est d'apprendre à écouter ce qu'elles nous disent. Vous avez peut-être remarqué que depuis le début de cet épisode, je n'ai jamais utilisé le terme d'émotion positive ou d'émotion négative. Et c'est volontaire. Parler en positif ou négatif sous-entendrait que certaines émotions sont valables et d'autres pas, que certaines doivent être reconnues, valorisées, et d'autres, au contraire, mises de côté, évitées. En réalité, une émotion n'est ni bonne ni mauvaise. Toutes nos émotions ont un message à nous délivrer. Alors bien sûr, certaines émotions vont être plus agréables, plus légères à vivre que d'autres. Mais elles ont toutes quelque chose à nous dire. Et en fonction de l'émotion dont il est question, le message ne sera pas le même. D'où l'importance de bien identifier en amont de quelles émotions il s'agit. Je rejoins le courant de pensée qui considère qu'il y a quatre émotions de base. Toutes les autres émotions sont des déclinaisons ou des associations de ces quatre émotions de base, un peu comme les couleurs primaires qui donnent les autres nuances. Passons un peu en revue ces quatre émotions et voyons quel est leur message. La peur tout d'abord. Une émotion qui nous informe d'un danger, d'un risque perçu. Il s'agit d'une émotion très archaïque, destinée à la survie de l'espèce. Cette émotion est évidemment totalement légitime lorsque notre vie est en danger. Le problème, c'est que dans la plupart des cas, nous ressentons cette peur en dehors de tout risque vital réel. Les spécialistes du sujet disent que 95% de nos peurs sont dans notre tête, en lien avec des scénarios que nous nous jouons. L'émotion de peur est d'ailleurs un axe majeur de manipulation, car elle met en jeu les mécanismes de survie en réduisant notre capacité de réflexion critique, nous rendant plus vulnérables aux influences externes. Il est donc... important lorsque vous ressentez une peur de décortiquer la situation afin d'identifier de quoi vous avez peur exactement. Et en face de chaque peur, repérez les actions à mettre en place car le meilleur antidote à la peur, c'est l'action. En agissant, le cerveau intègre que le danger perçu était illusoire et que la survie n'est pas en jeu. Ainsi, vous obtiendrez de la réassurance qui est le besoin sous-jacent de l'émotion de peur. La seconde émotion de base est la colère. La colère, elle, vient nous parler de limites franchies sans notre accord, d'injustice, de valeurs non respectées. Si vous avez mené la réflexion sur vos valeurs suggérées dans l'épisode numéro 3, vous devez avoir une carte plus précise de vos colères, car très souvent, derrière une colère ressentie, il y a une valeur blessée. Et derrière cela encore, la colère vient nous parler de changement. Par exemple, si une limite a été franchie sans mon accord, c'est peut-être que je n'ai pas suffisamment exprimé cette limite. Donc, je dois envisager de changer ma manière de me positionner. La troisième émotion de base est la tristesse. Celle-ci vient nous parler de la perte de quelqu'un ou de quelque chose qui venait nourrir un ou des besoins. La tristesse génère en général un besoin de réconfort. Lorsque l'intensité émotionnelle a diminué, il est alors intéressant d'explorer quel est le besoin qui n'est plus correctement satisfait et ensuite de réfléchir à ce qui pourrait à nouveau remplir le besoin en question. Enfin, la quatrième émotion de base est la joie. Rien qu'en prononçant le mot, on sent la différence de vibration qu'il peut y avoir par rapport aux autres émotions. La joie a également son message. Elle nous indique que ce que nous sommes en train d'expérimenter nous fait du bien. Elle nous renseigne sur ce que nous aimons, ce qui est bon pour nous. La joie va en général générer un besoin de partager avec autrui, de célébrer. C'est une émotion qui va nourrir le lien social. Maintenant que vous avez le lexique, vous allez pouvoir commencer à vous entraîner. Que ce soit sur le moment ou après coup, prenez un instant pour respirer profondément Pour laisser à l'émotion la place dont elle a besoin, même si c'est une émotion inconfortable, et j'ai envie de dire surtout si c'est une émotion inconfortable. Lorsque vous lui avez laissé assez d'espace dans le corps, parce que c'est avant tout dans le corps que ça se passe, alors essayez d'y mettre un mot. Quelle est cette émotion Y en a-t-il plusieurs Et quel est le message Que vient-elle me dire En faisant cela, vous donnez du sens à ce que vous vivez. Donc, vous subissez moins et peu à peu, vous devenez plus autonome, plus souverain. Certaines techniques peuvent s'avérer très utiles pour approfondir ce processus. Je pense par exemple à des exercices spécifiques de respiration, à la méditation, à l'écriture et aussi à tout ce qui permet le mouvement du corps puisque les émotions sont avant tout une réaction physiologique. Une fois que l'on comprend mieux ces émotions, il s'agit d'aller un peu plus loin dans l'autonomie vis-à-vis des autres cette fois. La première des clés, c'est de prendre la responsabilité de ce que l'on ressent. Alors, peut-être que ce que je m'apprête à dire ne va pas plaire à tout le monde, pourtant c'est ainsi. Ce que l'on ressent est une réponse à notre perception du monde. et non une conséquence directe de ce que les autres font ou disent. Et j'en veux pour preuve qu'une parole ou un acte de quelqu'un ne provoquera pas la même réaction émotionnelle selon les personnes. Donc, lorsque quelque chose vous affecte, demandez-vous Quelle interprétation suis-je en train de faire Qu'est-ce que ça vient toucher chez moi La deuxième clé est de poser ses limites émotionnelles. Nous avons parlé dans l'épisode précédent de l'importance de savoir dire non. Cela revient à savoir poser ses limites, notamment d'un point de vue émotionnel. Être à l'écoute des autres ne signifie pas absorber leurs émotions et encore moins être responsable de leur bien-être. Il est essentiel de reconnaître ce qui nous appartient et ce qui appartient aux autres. La troisième clé est d'apprendre à s'auto-réguler. Au lieu de chercher du réconfort ou une validation extérieure immédiate, apprenez à développer des ressources internes pour vous apaiser. Par exemple, lors d'une émotion forte, prendre du recul, pratiquer les phases de l'intelligence émotionnelle avant de réagir. Ou encore, quand vous avez identifié un besoin non satisfait, vous pouvez vous poser la question Comment puis-je répondre à ce besoin par moi-même d'abord Cela ne signifie pas ne plus avoir besoin des autres. Cela vous invite à être plus autonome et donc à avoir moins d'attentes vis-à-vis des autres et ainsi de nouer des relations plus saines et plus équilibrées. Développer son autonomie émotionnelle, c'est un chemin vers plus de liberté et d'alignement. Ce n'est pas un processus instantané, mais une pratique quotidienne qui nous permet peu à peu d'être moins balottés par les circonstances extérieures. En apprenant à apprivoiser nos émotions, nous renforçons notre souveraineté personnelle. Nous devenons capables de naviguer dans la vie avec plus de sérénité, de résilience et de clarté. Merci de m'avoir écouté et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt

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